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‎CHOQUART (Adolphe).‎

‎Silhouettes philosophiques. Profils militaires et fantaisies. Belleville, avril 1859.‎

‎, , 1859. Album in-8 de (23) ff. manuscrits et imprimés, percaline verte moirée, dos lisse orné de filets dorés, titre et armes impériales dorés sur le premier plat dans un double encadrement de filets dorés, tranches dorées (reliure de l’époque).‎

‎Keepsake réalisé par le dramaturge Adolphe Choquart en l'honneur de Napoléon III : Sire ! C’est comme soldat que j’ose avoir l’honneur d’offrir ces faibles esquisses à votre Auguste jugement. De votre Majesté Sire ! Le fidèle sujet Choquart Auteur dramatique et Capitaine en retraite rue des Cascades 84 à Belleville Avril 1859.Composé selon la règle de poèmes, chansons, textes autographes et fragments de prose imprimés, parfois coloriés, écrits ou découpés et collés sur des papiers de couleur, il est illustré de nombreuses vignettes et lettrines gravées et coloriées ainsi que de quatre dessins originaux au crayon dont deux têtes de cheval, un chérubin et le profil de l’auteur. Les armes impériales sont frappées sur le plat supérieur de la reliure.Adolphe Choquart qu'Alexandre Dumas appelait "le dernier mousquetaire", d'abord capitaine de cavalerie puis Garde du corps du Roi, était surtout connu comme auteur dramatique ; il composa notamment des comédies en collaboration avec Emmanuel Théaulon et Lockroy. Curiosité bibliophilique d'un vaudevilliste sous le Second Empire.‎

Référence libraire : 14731

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Bonnefoi Livres Anciens
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‎[Chanson du capitaine]. Je me suis t'engagé / Pour l'amour d'une belle / C'est pas pour l'anneau d'or / Qu'à d'autre elle a donné / Mais bien pour un baiser / Qu'elle m'a refusé.‎

‎, , 1890 ca. Manuscrit in-12 carré (15 x 12 cm) de (8) ff. montés sur onglet, demi-maroquin rouge à coins, dos orné à nerfs, filets dorés sur les plats, tête dorée, non rogné (Canape-Belz).‎

‎Charmant livret manuscrit illustré sur belle page de huit dessins aquarellés et monogrammés "A C ", réalisés sans date dans le goût d'Eugène Courboin dont le nom fut ajouté en bas à droite du premier couplet.Henry Murger le premier évoqua en 1857 la Chanson du capitaine comme « une de ces improvisations qui viennent on ne sait d'où, et que le sentiment naïf qui les a dictées fait survivre au temps où elles sont nées. Celle-ci peut-être avait été composée dans l'ombre d'une geôle pénitentiaire par un soldat menacé des rigueurs du code martial : c'était l'histoire d'un pauvre garçon engagé par dépit amoureux que la nostalgie du pays et de l'amour surprend au bout de quelques étapes, et qui déserte avec armes et bagages » (Les Vacances de Camille).Frère de François Courboin, Eugène Courboin (1851-1922) illustra de nombreux classiques dans le registre militaire entre 1880 et 1910 - le monogramme "A C" ne peut être néanmoins associé à ces deux illustrateurs.Bel exemplaire. Très pâles rousseurs. Délicieux objet bibliophilique dans une reliure signée Canape-Belz, titré Le Soldat sans souci en écho au vers du troisième couplet : Où vas tu sans souci ? / Je vais dans ce vallon / Rejoindre mon bataillon.‎

Référence libraire : 15103

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‎[Dauphiné. Manuscrit. Livre de compte domestique]. Journal de depense de M.e Etienne Guillambaud commencé le 1er avril 1789.‎

‎, , 1789-1825. Manuscrit in-folio de (1)-158 pp. à environ 45 lignes par page à l'encre brune, becquets, traces de cire rouge, vélin, triple filet d'encadrement sur les plats, numéro et additions manuscrites sur le plat supérieur (reliure de l'époque).‎

‎Intéressante pièce d'archives manuscrite commencée avec la Révolution - le rédacteur prend en compte l'arrivée du calendrier révolutionnaire en 1792 - poursuivie par les héritiers et arrêtée sous la Restauration, en 1820. Registre comptable de la maison d'Etienne Guillambaud tenu par ses soins qui fait état des dépenses ordinaires d'un bourgeois sous la Révolution et l'Empire, consignées en trois colonnes (noms, articles et montants) : gages des domestiques (Noté ici pour mémoire que Victoire Villard est entrée à mon service le sept juillet mil sept cent quatre-vingt huit a 72 l. de gage par an), travaux d'entretien, obligations (J'ai payé à Forest receveur des Impositions), frais de bouche et de toilette (Perruquier) etc. Propriétaire terrien, il relève le coût des cultures pratiquées sur son pré : (p. 45-47) Etat des semences de Bergerandiere et Vinay en terre dans l'automne 1795 (froment, seigle, orge) ; Production de noix en 1795, etc. Maître Etienne Guillambaud possédait une étude notariale à Vinay dans le Dauphiné à quelques lieues de Grenoble, en compagnie de son frère Alexandre Guillambaud (ce dernier fut maire de la ville) : J'ai partagé avec mon frère le petit mobilier de mon oncle le chirurgien ; j'ai gardé la part qui lui revenait dans la batterie en cuivre, étain, marmite, chandeliers etc. Une rue porte aujourd'hui à Vinay le nom Guillambaud. Précieux témoin des frais domestiques d'une maison bourgeoise en Dauphiné devenu Isère en 1790, enrichi de nombreux becquets et papiers volants, refermé par les héritiers : J'ai arrêté compte avec Lacroix il me reste devoir 56 francs de l'année 1825 tout compte fini pour les intérêts de cent francs aux impôts payés ce 11 décembre 1825 Jean Baptiste Lacroix Guillambaud née Duport.‎

Référence libraire : 15165

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‎[Nantes. Journée du 4 mai 1903. Les Pères Prémontrés au Tribunal. Cas du Lieutenant Alphonse de Burgat].‎

‎, , 1903. Ensemble correspondances et copies manuscrites, coupures de presse, photographies et cartes postales classées sous enveloppes.‎

‎Les archives personnelles d’Alphonse de Burgat, lieutenant chargé du maintien de l’ordre le 4 mai 1903 à Nantes lors de la convocation des Pères Prémontrés au tribunal, offrent un témoignage précieux sur l’un des épisodes marquants de la deuxième vague d’expulsions des congrégations religieuses en France sous la Troisième République.Contexte historique. Cette période est marquée par la politique anticléricale du gouvernement dirigé par Émile Combes. La loi du 4 décembre 1902 renforça les mesures contre les congrégations, prévoyant sanctions financières et pénales pour ceux qui refusaient de se conformer aux fermetures décrétées. À Nantes, cette politique provoqua de vives tensions, particulièrement dans le quartier Saint-Donatien, où les Pères Prémontrés, malgré le refus d’autorisation de leur association religieuse, résistèrent à leur expulsion.Le 4 mai 1903, face à un risque de troubles, le maire de Nantes, Émile Sarradin, sollicita l’intervention militaire pour maintenir l’ordre. Un demi-escadron de cavalerie fut déployé sur la place Louis XVI, sous la supervision du lieutenant de Burgat.L’« Affaire de Nantes » : un épisode controversé. Le lieutenant de Burgat, confronté à une demande verbale d’un commissaire de police d’effectuer une manœuvre sans réquisition écrite, invoqua la stricte observance des règlements militaires, en particulier la loi du 10 juillet 1791. Ce refus suscita un rapport controversé du commissaire de police, contredit par une enquête militaire. Malgré des preuves en sa faveur, de Burgat fut sanctionné le 16 mai 1903 par 30 jours d’arrêt de forteresse, une décision intervenue peu après le retour du général Dupuis à Nantes.Un officier rigoureux et méticuleux. Né en 1862 à Dracy-le-Fort, Alphonse de Burgat avait gravi les échelons militaires avec distinction. Après son engagement en 1880 au 7e dragons, il fut promu lieutenant en 1891 et capitaine en 1903, quelques semaines après les événements de Nantes. Chevalier de la Légion d’honneur en 1905, il servit brièvement lors de la Première Guerre mondiale avant de se retirer pour des raisons de santé. Il décéda en 1917.Burgat conserva soigneusement les pièces relatives à l’« Affaire de Nantes », classées en sept enveloppes chronologiques. Ces documents, qui comprennent des ordres officiels, des rapports, des photographies et des coupures de presse, reflètent sa volonté de préserver une trace détaillée de cet épisode controversé.Un inventaire révélateur. Parmi les documents recensés figurent :La réquisition du maire de Nantes et les ordres militaires liés au déploiement du 4 mai 1903.Des coupures de presse issues de l’Argus de la Presse, retraçant la couverture médiatique de l’affaire.Des photographies historiques, dont des clichés de la place Louis XVI et de la forteresse de Port-Louis, où Burgat purgea sa peine.Une brochure réglementaire sur le maintien de l’ordre, mise à jour en 1893.La correspondance personnelle reçue après sa promotion au grade de capitaine, témoignage de son ascension malgré les événements.Un témoignage sur les tensions entre civils et militaires. Les archives de Burgat éclairent les relations complexes entre autorités civiles et militaires dans la gestion des troubles sous la Troisième République. Elles mettent en lumière les dilemmes rencontrés par les officiers, souvent pris entre la rigueur des règlements et les injonctions politiques locales. Cet épisode illustre également les fractures idéologiques de l’époque, où la lutte contre les congrégations religieuses divisait profondément la société française.Enfin, par leur richesse documentaire, ces archives permettent d’appréhender les réalités quotidiennes du service militaire à une époque de profondes transformations politiques et sociales.‎

Référence libraire : 15231

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‎[Italie. Voyage épistolaire manuscrit. 1847].‎

‎, , 1847. Ensemble 5 lettres manuscrites décachetées de 8 à 20 pp. au format in-8 et in-4 d’une écriture fine mais lisible. La plus volumineuse (20 pp.) est brochée sous couverture sable muette de l’époque.‎

‎Correspondance de Louise et Jean en voyage en Italie au printemps 1847 adressée à leurs parents Monsieur et Madame Fremyn 11 rue de Lille à Paris. Les premières lettres datées Rome 27 avril 1847, Naples 4 mai 1847 et Catane 20 mai 1847 sont surtout écrites pour rassurer leurs destinataires restés à Paris et leur faire part des étapes et des conditions du voyage : Nous avons traversé la Sicile sans brigands sans aventures en voiture de poste (…) Nous ne regrettons pas notre voyage de Palerme à Catane par terre… l’Etna est magnifique… De Catane nous nous sommes embarqués pour aller à Siracuse, Civita Vecchia Ile de Malte… J’ai quitté Lavalette dimanche soirJe suis à Naples depuis quelques heures. Les deux dernières lettres, plus développées, rédigées respectivement par Louise (Venise 24 juin 1847, ma bonne mère depuis ma dernière lettre il m’a été vraiment impossible de vous écrire plus tôt) et Jean (Turin dimanche 4 juillet 1847 Depuis Florence nous avons fait bien du chemin) relatent le voyage dans son ensemble depuis leur arrivée à Gênes puis Livourne, Rome, Naples, la Sicile, Florence, Bologne, Ferrare, Padoue, Venise, Milan et Turin. Aussi je crois que nous avons fait un voyage complet. Extraits : [Gênes] Cette ville à mi-côtes se déployant en amphithéâtre devant vous avec des maisons peintes extérieurement de diverses couleurs et rangées comme par gradins jusques au bord de la mer, offre un panorama magnifique ; les villas des grands seigneurs et des gens riches sont en aile des deux côtés et se prolonge en demi-cercle également le long de la mer… Nous avons visité le Pont de Carignan qui joint deux collines dans le milieu de la ville… les Palais de Brignole, Galbi, Spinola et Durazzo… [Rome] ville triste très sale mais très curieuse et renfermant des monuments magnifiques. L’enceinte de Rome est immense, elle comprend les sept collines… les belles ruines sont sur le mont Palatin… nous avons assisté à toutes les cérémonies curieuses que bien d’autres n’ont pas vu… je me contenterai de détailler les principales qui sont Les Ténèbres à la Chapelle Sixtine avec le Miserere chanté par les voix extraordinaires dont vous avez entendu parler, la petite bénédiction Jeudi saint, La Cène, la Messe arménienne… La magnifique fête de Pâques dans l’Eglise St Pierre la Bénédiction Urbi et Orbi sur la place St Pierre au bruit du canon et des cloches au milieu d’une foule immense. Mais c’est l’importante description patrimoniale de Florence qui occupe la plus grande place du récit avec l’inventaire dressé et détaillé par le voyageur. Déjà le chemin que nous avions suivi de Livourne à Florence en côtoyant les bords de l’Arno nous avait paru délicieux. 1. Le Palais Vieux (Palazzo Vecchio) 2. La charmante Loggia dei Lanzi 3. L’Eglise cathédrale, sa campanile, et le baptistère sur la place Large Del domo (Piazza Del Duomo, Cathédrale santa Maria del Fiore, Campanile de Giotto, Porte du Paradis, Baptistère Saint-Jean 4. L’Eglise St Michel bâtie primitivement pour servir de halles curieuse par le maître hôtel de forme gothique (L'église Orsanmichele) 5. L’Eglise Santa Maria Novella 6. L’Eglise Santa Maria Maddalena dei Pazzi 7. L’Eglise de Santa Croce remarquable par les monuments funéraires qu’elle renferme 8. L’Eglise de l’Annunciata (La basilique de la Santissima Annunziata) 9. Chapelle de St Laurent (basilique San Lorenzo) «c’est la merveille de Florence » 10. La Bibliothèque St. Laurent bâtie par Michel Ange (Bibliothèque Laurentienne) Cette bibliothèque renferme des quantités de manuscrits très rares… les Oeuvres d’Aristote… la Géographie de Ptolémée… Une copie des ouvrages d’Homère faite à la main avec arabesques admirables de 1400 Une copie des Odes d’Horace possédée par Pétrarque 11. Le Musée d’Histoire naturelle où se trouvent trois tableaux faits en cire par l’abbé Lumbo représentant la peste à Florence 12. L’Académie des Beaux-Arts 13. Oratorio dello Scalzo (Chiostro dello Scalzo) couvent dépendant de l’Académie… fresque superbe d’André Del Sorte… représentent l’histoire de St Jean Baptiste… deux fresques fort belles de Francabigio 14. Le Palais Pitti résidence du grand duc qui renferme une superbe galerie de tableaux et une seule statue bien belle la Vénus de Canova… J’ai pris note des plus beaux tableaux ou du moins ceux qui m’ont le plus frappé (LISTE d'une cinquantaine de tableaux dont Le Tintoret, Rubens, Raphael etc.) 15. Le Jardin du Palais Pitti dit Boboli 16. La Galerie Médicis qui vaut celle de Pitti pour les tableaux qui en plus contient de magnifiques statues… comme je vous rapporte le livret de cette galerie je me contenterai de vous énoncer ici les plus saillants 1rere en fait de sculptures (6) 2. en fait de tableaux (15) 17. Enfin le Cascine ou Laiteries du GrandDuc. Intéressante relation et précieux témoignage de deux amateurs éclairés sur l'Italie de 1847, à la veille du Risorgimento.‎

Référence libraire : 15237

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‎[Manuscrit]. Dictionnaire de pensées détachées et spirituels (sic). Correspondance du Philosophe mécontent. (Épigraphe :) De l'homme corrompu garde toi bien d'approcher C'est avec les boîteux qu'on apprend à clocher.‎

‎Saint-Denis, , 1828. Manuscrit in-4 (15 x 19,5 cm) de 150 pp. (212) pp. dans un encadrement à 16 lignes par page et 36 aquarelles en fausse page (70 x 85 mm) chacune suivie d'un feuillet blanc intercalaire, table, cuir de Russie rouge, dos lisse orné (reliure de l'époque).‎

‎Choix de préceptes moraux et modèles de correspondances établi en 1828 par le franc-maçon Poncelle avec son ex-libris autographe copié sur le second contreplat : Le Présent Livre Appartient Au S…oncelle A Saint Denis Fait En 1828 - suivi d'une note rédigée en alphabet maçonnique qui peut être transposée ainsi : IANV. CHEZ ALLIER DUCHAPITRE. DARAS ALLE DE PARIS SALU. Il réunit sous le voile de l'anonyme 36 extraits édifiants des oeuvres de Racine, La Fontaine, Fénelon, Jean-Jacques et Jean-Baptiste Rousseau mais aussi Pigault-Lebrun, Oxenstiern, Colardeau etc., établi sur le modèle des vade-mecum du XVIIIe comme le Dictionnaire de pensées ingénieuses ou l'Esprit des Meilleurs Écrivains François.Soigneusement calligraphié, il est orné de 36 aquarelles titrées dont seule la première est signée Gayant ft. (inconnu par ailleurs).Inventaire : (1). Sur l'Aveuglement des hommes du Siècle (2). Sur la Providence (3). De la Puissance de Dieu (4). Sur les Mortels (5). Ivresse de l'Amour (6). Les Folies humaines (7). Les Conseils de la Sagesse Par Fénelon Evêque de Cambrai (8). La Mort d'Hypolite (9). Conte morale (sic) (10). Le Jugement dernier (11). Revue de la Vie (12). Néant des Rois (13). Sur la mort (14). Sur la misère de l'Homme (15). Plainte sur la vie humaine (16). Le devoir des Mortels (17). L'Insensibilité de la mort de l'Ame (18). La Prévoyance (19). Le Printems (20). Eloge des fleurs (21). Heureux sort des oiseaux (22). L'Agriculture (23). Le Laboureur et ses Enfants (24). Invocation à l'auteur de la Nature (25). Déclaration d'Amour (26). La Ville et les Champs (27). Epitre à l'Amitié (28). Le Monde (29). Le Bouton de Rose (30). L'Enfant du Régiment (31). Mécontentement d'un Philosophe (32). Hommage à la Vérité (33). La Contrition (34). Correspondance (35). Dictionnaire à l'Ignorance (sic) (36). A la Reunions (sic). Notes manuscrites diverses à l'encre du temps sur le premier contreplat en écriture phonétique : Extrait de genève une once thériaque… 1… 2 gros Confection d'hiacinte et alhermes de chaque de gros (en regard sur la garde supérieure ) le 9 juin 1837 le tonair a tombé sur la flèche du cloché de ST Denis et lui a fait 4 trous a 7 heur 1/2 du soir - le 16 juin méme pluie d'orage alamem heur comme ilnavais poinvu 4 rier d'un au 4 rue. lecoque du cloché St denis furemi le 15 juin 1838 à 4 heures 1/2 du soir. Cachet ex-libris Bernier sur le titre. Quelques pâles rousseurs, traces noires légères sur la reliure, mors fendus en tête et en pied.Rare et curieux manuscrit de provenance maçonnique illustré dans un style naïf de trente-six aquarelles symboliques.‎

Référence libraire : 15397

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‎[Guerre de Crimée] De Soissons à Baïdar.‎

‎, , 1858. Cahier manuscrit (205 x 165 m) de (2)-151-(1) pp. à 23 lignes par page, table, demi-toile verte muette (reliure de l'époque).‎

‎Journal de campagne inédit du soldat L. Baron, débarqué dans la baie de Kamiesch le 30 septembre 1855. « Sébastopol qui jusqu'alors avait été le but principal de l'expédition était pris depuis le 8 septembre. La campagne semblait se terminer là ; mais l'Armée Russe qui avait occupé la ville, s'était rejetée en arrière et occupait le littoral depuis la baie du Carénage jusqu'à Simferopol. Leurs communications se faisaient difficilement, leurs vivres et munitions ne leur arrivaient qu'avec de grands obstacles à cause du passage étroit qui reliait l'armée avec l'Empire et la difficulté des transports ; les routes étaient obstruées par la boue et l'eau qui était tombée en abondance pendant le mois de septembre. Avec un effort vigoureux et quelques mois de campagnes on pouvait en poussant jusqu'à Simferopol enfermer l'ennemi entre la mer et notre armée. Là il eut été obligé de poser les armes, ou d'accepter une bataille où toutes les chances du succès étaient pour nous. C'est dans ce but que la 4e division du 2e corps de réserve, sous les ordres du Général d'Aurelle (Louis Jean Baptiste d'Aurelle de Paladines, 1804-1877 ndlr) reçut l'ordre de pousser en avant. Mon régiment faisait partie de cette division ». Parti sur le Jemmapes qui croisait en 1855 pour la deuxième fois en Méditerranée, le soldat encore loin du champ de bataille décrit les paysages traversés à la manière d'un récit de voyage depuis le bagne de Toulon qu'il visita avant d'embarquer jusqu'au détroit des Dardanelles, Constantinople, le Bosphore et la Mer Noire. Arrivé sur la péninsule avec les dernières troupes françaises pour pacifier la région après les grandes batailles, le soldat découvre « sur la rive gauche de la Tchernaïa la grande plaine où s'est livrée la bataille qui porte son nom (…) J'ai remonté la rivière depuis le pont de Kreutzene jusqu'à Sebastopol, on y voyait encore des cadavres réduits à l'état de squelettes (…) sur la rive droite se trouvaient les Russes et le plateau de Makensie". Il passe l'hiver 1855-1856 en mission avec le 2e de ligne dont il décrit les conditions de vie, l'alimentation, le prix des denrées, mais aussi les mises à sac des maisons russes, les travaux de fortification (camp d'Albat) ainsi qu'un aperçu des Alliés anglais, piémontais ou turcs ; Sébastopol et le camp d'Inkermann, Balaclava, le camp de Kadi-Koï achèvent son expérience de la guerre : « j'en ai vu assez pour connaître un peu le soldat russe chez lui (…) J'ai gardé un profond souvenir de cette visite dans un camp russe. C'est la seule et probablement la dernière fois qu'une pareille occasion s'est présentée ». « C'est au mois d'Avril que la paix fut annoncée officiellement ». Le traité de Paris avait été signé le 30 mars 1856. « Tout a bien changé d'aspect en Crimée depuis la ratification de la paix. On n'est plus du tout sur le pied de guerre, les travaux de défense ont cessé, l'armée ne reçoit plus de renfort ». Rentré en France au mois d'août 1856, Baron encore en activité rédigea ses souvenirs sur cette « année de ma vie qui sera sans doute la plus agitée et la plus remplie en événements ». Le manuscrit autographe est titré, signé et daté 11 octobre 1858, L. Baron. Une lettre autographe du même soldat en poste à Alger est jointe adressée à son oncle le 3 janvier 1861 pour lui annoncer son retrait de la vie militaire. Cartonnage défraîchi. Cachet ancien sur le verso du dernier feuillet de garde "Eugène Duval Librairie Rue des Barbiers, 16, Montreuil-sur-Mer". Témoignage inédit sur les derniers mois de la Guerre de Crimée depuis la prise de Sébastopol jusqu'au au Traité de Paris.‎

Référence libraire : 15445

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Bonnefoi Livres Anciens
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‎[Salons musicaux. Carnet de concerts manuscrit].‎

‎, , 1815-1829. In-12 manuscrit (15,5 x 9,5 cm) de (90) ff. à 35 lignes par page sous vélin portefeuille, lacet (reliure de l'époque).‎

‎Carnet manuscrit qui consigne par ordre chronologique quinze années de concerts (1815-1829) exécutés dans des salons musicaux. Le registre est tenu par un dénommé Dobelaire (Dobbelaere ?) à la fois hôte ("chez moi") et exécutant dans de nombreux salons. Les noms surtout flamands des commanditaires, peu nombreux mais fidèles (Heyndrix, Van Bosterhaut, Velder, Le Fevre, Stauthamen, Van Poukes) indiquent que la scène se déroule en Belgique où la vie musicale intense perpétua la tradition des salons musicaux entre les deux révolutions de 1789 et 1830. A Liège fut créée en 1826 l'Ecole Royale de musique sur le modèle du Conservatoire parisien.Le registre, immuable pour la période, est établi sur cinq colonnes dont la date, le nom du compositeur, la formation (codée : un triangle pour trio, un carré pour quatuor, un pentagone pour un quintet), l'opus, la réception suivie parfois de la mention "payé". Ainsi en 1815, l'orchestre a joué 71 fois à raison de 4 à 8 pièces exécutées par soirée et un programme toujours renouvelé. C'est une source exceptionnelle sur le répertoire joué dans les salons musicaux à l'époque romantique par les orchestres de musique de chambre qui, avec Haydn, Mozart, Haendel ("Haenzl") Boccherini ("Boquerini") Beethoven ("Vanbeetoven" mort en 1827) Schubert (mort en 1828), renseigne sur leurs nombreux contemporains méconnus voire oubliés : Franz Vincenz Krommer, Jean-Englebert Pauwels, Daniel Gotlieb Steibelt, Felice Alessandro Radicati, Jean-Louis Tulou, Giovanni Battista Viotti, Jean-Jacques Dreuilh, Marie-Alexandre Guénin, Étienne-François Gebauer, Dieudonné-Pascal Pieltain, Antonio Bartolomeo Bruni, Jean Schadeck, Franz Ignaz Danzi, Anton Ferdinand Titz, Georg Jakob Strunz, Giuseppe Maria Gioacchino Cambini, François-Xavier Blyma, Adalbert Gyrowetz etc. etc. Ainsi ce carnet de concerts, minutieusement tenu, offre un inventaire des compositeurs du temps - fort rare par ailleurs, seuls les journaux rendaient compte de la vie musicale - révélateur des goûts musicaux des amateurs, où l'on voit que les grands compositeurs ne se taillaient pas nécessairement la part du lion.Témoignage manuscrit de la plus grande rareté sur la vie musicale à l'époque romantique. Mouillure sur les derniers feuillets, vélin sali. [Voir : José Quitin, La Musique à Liège entre deux révolutions 1789-1830, Sprimont, Mardaga, 1997].‎

Référence libraire : 15481

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‎COURTILZ (Gatien de, seigneur de Sandras).‎

‎Le Grand Alcandre.‎

‎[], [], Ca 1684. Manuscrit in-8 (12 x 17 cm) à l'encre brune de (142) ff. à 20 lignes par page, veau brun, dos orné à nerfs, tranches marbrées (reliure de l'époque).‎

‎Copie manuscrite de ce pamphlet contre Louis XIV composé par l'auteur des Mémoires de d’Artagnan, Gatien de Courtilz de Sandras (1644-1712) : chronique scandaleuse de la cour, orientée tout particulièrement sur la vie sentimentale du roi, de Mlle de la Vallière à Mme Maintenon, mais aussi Madame de Montespan, la Maréchale de La Ferté, Mlles de Fontanges et de Lauzun etc. Texte d'une grande lisibilité conforme à l'édition originale publiée en 1684 sous le titre Les Conquestes amoureuses du Grand Alcandre dans les Pays-Bas, avec les intrigues de sa cour - aussitôt saisie, ce qui n'empêcha pas son auteur d'y ajouter dès l'année suivante une suite tout aussi licencieuse intitulée Les Intrigues amoureuses de la cour de France (1685) à laquelle renvoie le titre de départ du manuscrit : Le Grand Alcandre. Premier tome. Arrêté en 1693, Courtilz de Sandras resta six ans enfermé à la Bastille. Quelques biffures et ajouts à l'encre du temps. Reliure discrètement restaurée, pâles rousseurs. Bourgeois et André, IV, 2999 ; Gay-Lemonnyer, I, 665 ; Anne Sauvy, Livres saisis à Paris entre 1678 et 1701, 212.‎

Référence libraire : 15482

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‎[Marie-Thérèse de Habsbourg (1717-1780) archiduchesse d'Autriche. 1741]. Lettres de noblesse.‎

‎Vienne, , 1741. Manuscrit sur vélin (30 x 21 cm) in-4 de (7) ff. calligraphiés à l’encre brune à 14 lignes par page en écriture cursive et 1 diplôme plié sur double page (40 x 30 cm), sceau de cire rouge et lacet de soie jaune dans une boîte de fer-blanc (diamètre 6,5 cm), cachet désolidarisé avec son lacet de soie rose, cartonnage de papier bleu gaufré doublé de soie blanche (reliure de l'époque).‎

‎Manuscrit daté et contresigné de lettres de noblesse en faveur de Pietro Andreoli marquis de Milan "titulum Marchionis in Mediolanensi" accordées par l'Impératrice Marie-Thérèse aux mois de mai puis novembre 1741 avec le sceau de cire rouge à ses armes. Le duché de Milan était sous domination autrichienne depuis 1706, conséquence de la Guerre de Succession d'Espagne. Marie-Thérèse de Habsbourg (Vienne 1717-1780) archiduchesse d'Autriche, reine de Hongrie, de Bohème et de Croatie gouverna le Saint-Empire longtemps au XVIIIe siècle avec l'Empereur François puis son fils Joseph II d'Autriche né en 1741, l'année même de ce document. L'Impératrice fut aussi la mère de Marie-Antoinette d'Autriche (1755-1793).Ex-libris manuscrit italien daté 1875 sur la garde supérieure. Cartonnage frotté, manque de papier sur le dos.‎

Référence libraire : 15490

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‎NARBONNE-LARA (Louis-Henri-Manrique de).‎

‎Mélanges et souvenirs.‎

‎, , Sans date, ca 1891. Manuscrit in-8 (230 x 155 mm) de 253-(2) pp. à 24 lignes par page, filet rouge d'encadrement, portrait photographique de l'auteur (54 x 89 mm) contrecollé sur la garde supérieure, maroquin brun janséniste, dos à nerfs, armes sur les plats, dentelle intérieure, signet, tranches dorées (reliure de l'époque).‎

‎Recueil manuscrit inédit des fantaisies littéraires du Marquis de Narbonne-Lara, établi vers la fin de sa vie en son Château de Chantemesle à Logron près de Châteaudun, dans une reliure aux armes de son épouse Héraclée de Montboissier.Contient : I. L'Aveugle (scénette) II. Mélanges et Souvenirs (recueil de quarante-neuf poésies dont La Chapelle du Voeu, Le Chien et le Singe, Les Deux Ecoliers, Rondeau, Les Deux Rats, le Tremble et l'Ecureuil, A une Petite Chaise Basse, Epitaphe d'un Paresseux, Stances sir les Divers Ages de l'Homme, Le Printemps, Impromptu, Ode sur la Vraie Valeur, Début d'un Poèmes de Chevalerie sur la Bataille de Poitiers, etc.) III. Recevons la de notre mieux- A propos en un acte (scénette) IV. Une Comédie de Société (scénette) V. Lucide et Clarie Conte VI. Chansonnette avec musique notée (partition) VII. Quatre pièces de vers. Signalons la publication en 1875 des Esquisses poétiques du Comte J.E. d'A. de Narbonne-Lara (à Montréal chez Eusèbe de Senécal) sans rapport avec notre recueil.Issu de la Maison de Narbonne-Lara à laquelle appartenait le ministre de la Guerre (1792) et général d'Empire Louis-Marie-Jacques-Almaric de Narbonne-Lara (1755-1813), Louis-Henri-Manrique baron de Lescus marquis de Narbonne-Lara vicomte de Saint Girons (Toulouse 1825-1900) se maria le 7 avril 1856 à Héraclée Elisabeth Rhingarde de Montboissier-Beaufort-Canillac ; ils eurent deux enfants Albéric né en 1859 et Ermessinde-Ringharde dont une épigramme signale la naissance A M. d'A… qui, à la naissance de ma fille, plaisantait sur son nom disant qu'il ne prêterait jamais au madrigal.Le marquis de Narbonne-Lara décéda en 1900 à l’âge de 75 ans et son épouse dix-sept ans plus tard, le 27 janvier 1917. La vente de la bibliothèque eut lieu en juillet 1911 au château de Nescus, près de la Bastide-de-Sérou dans les Pyrénées. Bel exemplaire en maroquin brun relié aux armes de Héraclée de Montboissier-Beaufort-Canillac, marquise de Narbonne-Lara.Olivier, Hermal, Roton, XII pl. 1209.‎

Référence libraire : 15536

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‎VOISENON (Claude-Henri de Fusée de).‎

‎La Plaisanterie de campagne - Comédie en un acte en vers libres.‎

‎, , Ca 1756. Manuscrit in-4 (228 x 193 mm) de (14) ff. autographes à 34 lignes par page montés sur onglet, demi-maroquin bleu à coins, dos à quatre nerfs, titre doré en long, signet, tranches dorées (reliure du XIXe siècle).‎

‎Manuscrit autographe établi par Claude-Henri de Fusée de Voisenon de La Plaisanterie de campagne comédie créée sous ce titre au Théâtre Italien au mois de juin 1756 mais attribuée à Favart - puis mise en musique par Philidor et représentée en 1769 sous son titre définitif L'Amant déguisé ou le Jardinier supposé.« Cette pièce est imprimée dans le dixième volume du Théâtre de Favart (1772) avec des changements » selon une note manuscrite postérieure - contemporaine de la reliure - rédigée sur la première page : c'est Charles-Simon Favart lui-même qui rendit à Voisenon sa part dans une note reproduite dans ses Mémoires : « On a calomnié l'union intime qui s'établit entre [Favart] et l'abbé de Voisenon ; cette liaison qui formée à l'époque la plus brillante et la plus heureuse de leur vie, dura longtemps encore après la mort de Madame Favart. La jalousie qui se plaît à contester tous les succès, insinua que ceux de M. Favart étaient dus aux talents de M. de Voisenon et que c'était là le motif du bon accueil que l'abbé recevait dans sa famille. Les ouvrages de ces deux aimables écrivains portent un cachet si différent, qu'il est aisé maintenant de reconnaître la vérité. M. Favart qui poussait la probité jusqu'au stoïcisme, éclaircit ses faits par la note suivante (1769) : M. l'abbé de Voisenon, indépendamment des ouvrages qu'il a composés dans tous les genres, a fait encore en société avec M. Favart, le Jardinier supposé et l'Amitié à l'épreuve… Note écrite de la main de M. Favart » (Mémoires et correspondance littéraires, dramatiques et anecdotiques de C.-S. Favart, publiés par A.-P.-C. Favart, 1808, I p. LXX).Il s'agit vraisemblablement d'une ultime copie avant la création de la pièce en 1756 dont une dizaine de vers sont encore biffés et corrigés - signalons parmi les personnages Frontin le Jardinier qui deviendra Mathurin dans les versions suivantes.L'abbé Claude-Henri de Fusée de Voisenon (1708-1775) surnommé Greluchon par Voltaire à cause de sa santé fragile, composa surtout des comédies en vers, un opéra représenté en 1760, des poèmes à sujets bibliques, des romans et des contes dont le ton libertin surprenait chez un abbé. Il réussit cependant à se faire élire à l'Académie française le 4 décembre 1762, pour succéder à Crébillon père. Grâce à Choiseul, il fut un protégé de Mme de Pompadour et en 1771 devint le ministre plénipotentiaire du Prince-évêque de Spire.Remarquable pièce manuscrite intéressant l'histoire littéraire et dramatique du XVIIIe siècle. Petites traces de frottement sur le dos de la reliure.‎

Référence libraire : 15559

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‎FAVIÈRES (Edmond de).‎

‎[Manuscrit]. Monfort, ou Comme on aimait jadis ! Nouvelle en XII chants et en vers. Epig… "Major e longinqus reverentio" Horace Par Ed… de F*** 1789.‎

‎, , 1834 ca. Manuscrit in-4 (20 x 26 cm) à l'encre brune de (6)-257 pp. à 36 lignes par page, titre dans un encadrement, maroquin vert à grains longs, dos lisse orné, filet et frise dorés d'encadrement sur les plats, fleurons d'angle et au centre des plats, tranches dorées (reliure de l'époque).‎

‎Manuscrit définitif accompagné d'un avant-propos et de notes de l'auteur inédits, remaniés pour l'édition originale publiée en 1834. Épopée en vers commencée en 1789, tandis que l'ancien conseiller au Parlement de Paris Edmond de Favières (1755-1837) se lançait dans la carrière dramatique et créait durant la décennie révolutionnaire les pièces Paul et Virginie, comédie en trois actes et en prose (1791) Les Espiègleries de garnison, comédie en trois actes (1792) Lisbeth, drame lyrique en trois actes et en prose (1797) Elisca ou l'Amour maternel, drame lyrique en trois actes (1799) Fanny Morna, ou l’Écossaise, drame lyrique en trois actes (1799) etc. Dans l'avant-propos qui ne fut pas conservé dans l'édition, le dramaturge devenu sur le tard maire de Banthelu (Val d'Oise) livre la confession émouvante d'un oublié de la République des Lettres - il meurt en 1837, trois ans après la publication de Monfort : Je n'ai ni la soif de la gloire ni celle de la fortune. Je suis très obscur et je ne cherche point du tout à occuper de moi ni le siècle présent ni les siècles futurs, je voulais employer les immenses loisirs auxquels la Révolution m'a condamnés depuis 1789 ayant perdu mon état et presque toute ma fortune (…) l'excellent Bernardin de St Pierre que je n'ai rencontré qu'une fois en société mais avec qui j'aurai voulu vivre (…) je me sentais entraîné vers cet aimable vieillard, je lui devais de la reconnaissance, car c'est à lui que j'ai dû mon premier succès de théâtre. J'avais osé mettre en scène un de ses plus jolis ouvrages Paul et Virginie, son nom m'a porté bonheur, je lui ai dû toute ma gloire avant de recevoir de lui une lettre charmante que je laisse à mes enfants comme mon plus beau titre (…) mes chers amis, vous à qui j'offrirai ma nouvelle soyez aussi indulgent que l'admirable auteur des Études la Nature, ce sera pour moi la plus douce des récompenses. Coiffes et coins frottés. Joint :Monfort, ou Comme on aimait jadis ! nouvelle en 12 chants, en vers, par Ed. de Favières. 1789, Mantes, A.-L. Forcade, 1834. In-8 broché de (4)-II-VII-314-(1) pp., couverture imprimée. Édition originale rehaussée d'un envoi autographe signé de l'auteur à sa très aimable et très spirituelle voisine Clara de Bovy… avec quelques corrections autographes et renvois en bas de page, Exemplaire défraîchi, dos fendu avec perte de papier.Gay, III, 274 ; Bourquelot, III, 474 pour la deuxième édition de 1836, supputant par erreur la date de 1789 pour l'édition originale.‎

Référence libraire : 16055

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‎PRIOREAU (Guillaume).‎

‎[Plan sur les finances de l'Etat, présenté à M. Necker directeur général des finances, par M. le chevalier D.P.L.C]. Moyen certain d'accroître de plus d'un quart les revenus de l'État en diminuant de plus d'un tiers les impositions actuelles.‎

‎, , [1789]. Manuscrit à l'encre brune in-4 de 28 pp. à 38 lignes par page.‎

‎Précieux exemplaire manuscrit signé par l'auteur, d'un mémoire imprimé sur les finances resté anonyme depuis sa publication en 1789.Aux États Généraux assemblés. Messieurs, Si l'homme a été dès son origine l'objet de la prédilection et de la tendre complaisance de son Créateur c'est concourir à ses vues, c'est imiter en quelque sorte sa bonté que de protéger l'humanité et de veiller à son bien être (Incipit).Texte d'une grande lisibilité en cinq chapitres conforme à l'imprimé publié pour la Convocation des États Généraux par M. le chevalier D.P.L.C qui présente un Plan d'une nouvelle ferme générale ou création de deux seuls droits devant tenir lieu de toutes impositions. L'auteur a porté sa signature au bas de chaque page qu'il a complétée in fine avec ses titres : Le Ch. de Prioreau Garde du Corps du Roi Compagnie de Villeroi Capitaine de cavalerie et porte arquebuse de Monseigneur le Comte d'Artois.Le chevalier Guillaume Prioreau, né le 27 août 1737 à Caprais (Dordogne) fut garde du corps du Roi, de juin 1755 à mai 1770, porte-arquebuse du Comte d'Artois, puis prévôt-général de la compagnie de maréchaussée des voyages et chasses du roi.Stourm, Bibliographie historique des Finances de la France au Dix-Huitième siècle, p. 191, 1 (sans attribution d'auteur).‎

Référence libraire : 16059

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‎[Recueil de Menuets choisis des meilleurs auteurs. A Paris, le 13 août 1778].‎

‎, , 1778 - circa 1830. Manuscrit in-12 oblong (14 x 22 cm) à l'encre brune de (10)-115 pp. de musique notée à sept portées par page - 2 feuillets manquent (pp. 93/96) -, table, veau marbré, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).‎

‎Manuscrit musical en deux parties qui comprend un premier recueil daté 1778 dont les menuets indexés d'Arnoult, de Passy, d'Exaudet, Donphilipe, Villefeaux, Fitz, La Haute, Martiny, Hauff, menuet du Roy de Prusse, Carlin, Blavet, menuets du Dauphin et de la Dauphine, de "l'aloyaud", de Richter, des menus plaisirs, Menuet Italien, du Dragon, du Coucou, Menuet de Karmell, Menuet allemand, du morico, de Fitscher etc. suivi un demi-siècle plus tard (page 66 et suivantes) des partitions "romances de salon" françaises et italiennes composées par Auber (Ballade sur l'Air du Philtre) et sa compagne Pauline Duchambge (Restez Pauvre fille ballade pour guitare et chant, Rien n'est changé dans ma patrie romance), Suivons le cours de l'eau barcarolle de Galice, musique Auguste Panseron, Minuetto, O Pescator dell'Onda, Air de Matrimonio Segreto, musique de Cimarosa, Veneziana, Romance musique de Donizetti.Charmant recueil à deux temps, du classique au romantique.‎

Référence libraire : 16195

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‎[Nantes. Manuscrit. 1778]. Ville de Nantes ou Histoire des événements remarquables qui s'y sont passés, les Sièges qu'elle a soutenue, les noms des monastères d'hommes, de femmes, cathédrale, collégiale, paroisses tant de la ville que du diocèse avec l'année de leur fondation &c. &c. &c. Rédigé à Nantes par M. L:provost m.e.a. L'an 1778.‎

‎Nantes, , 1778. Manuscrit in-12 de (331) pp. à 15 lignes par page, veau brun, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).‎

‎Manuscrit inédit sur l'histoire de Nantes, encore très peu étudiée en 1778. L'historiographie nantaise consignée à la même époque dans la rubrique "Histoires de Bretagne" de la Bibliothèque historique de Jacques Lelong (édition 1768-1778, III, p. 409) mentionne l'histoire de la ville de Nantes de Gérard Mellier, maire de la commune, dont le manuscrit fut achevé en 1719 (publié par Léon Maître en 1872) celle de l’abbé Nicolas Travers, dans le manuscrit de son Histoire des évêques, du Comté et de la ville de Nantes, rédigé entre 1730 et 1750 ne fut publié qu'en 1836, enfin les travaux érudits également manuscrits de Guy Lobineau. L'Épître dédicatoire aux Nantais est adressée par son auteur Leprovost ou Le Provost à ses "chers concitoyens" en ces termes : « Je sais que rien ne vous plaît davantage que l'histoire de ce qui s'est passé autrefois de plus remarquable parmi nos ancêtres ; je saisis avec empressement l'occasion favorable de vous conter ici en forme de recueil l'histoire de votre ville, trop heureux si le désir de me rendre utile peut mériter votre estime et votre approbation qui sera toujours flatteuse à celui qui est Votre très-humble serviteur L:p.m.e.a. ». Chapitres sur Nantes, Ville, Evêché et Comté, Armes et grandeur ancienne de la ville, Horrible massacre des Nantais l'an 829, Sièges, Fin tragique de Pierre Landais, Henri IV et Louis XIII à Nantes, Conciles à Nantes, Tour de Piremil bâtie, Tremblement de terre, incendie, inondation au XVe siècle, Gilles de Rais exécuté, Université érigée (1460), Fondations de la cathédrale, la collégiale, les Bénédictins, les Cisterciens etc., Prieurés, Paroisses, Chapelles, Hôpital, Naissances de Marie de Luxembourg et de la Duchesse Anne, Environs (Ancenis, Chateaubriant, Machecoul, Saint Nazaire etc.) suivis du Catalogue généalogique et chronologique des ducs de Bretagne avec le Catalogue chronologique des (CI.) Évêques de Nantes. On joint une table manuscrite (4 pp.) postérieure.Reliure épidermée. Source rare et précieuse sur l'histoire de Nantes.‎

Référence libraire : 16306

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‎[Provence. Peste à La Valette. Manuscrit de l'abbé Sauvageon]. Etat et recueil des lettres à moy écrites pendant le temps que la ligne a resté en le lieu de Valette, pour la peste se trouver dans le Bas Comtat, sçavoir dans Avignon, et autres lieux, comme aussi à Orange, où l'on remarquera les différentes affaires qui me tombèrent entre les mains, et dont je m'acquittay le mieux qu'il me fut possible. Commencé led[it] livre le 23 8bre 1725. [Explicit :] Fait et achevé par moy à Tulette ce 3 avril 1726. J. Sauvageon.‎

‎Tulette, , 1725-1726. Manuscrit in-12 de 210 ff. à 13 lignes par page à l'encre brune, basane brune, dos à trois nerfs daté 1725 (reliure de l’époque).‎

‎Témoignage épistolaire inédit contemporain de la peste de 1720 en Provence, Comtat et Languedoc qui décima les deux tiers du village de La Valette près de Toulon (aujourd'hui La Valette-du-Var) « un des niveaux de mortalité les plus élevés enregistrés par la Provence au cours de cette catastrophe (…) Les autorités valettoises, en liaison avec les édiles de Toulon, informés, dès le 31 juillet 1720, de la mise en interdit de Marseille, adoptent aussitôt diverses mesures pour mettre la cité en état de supporter l'éventuel choc de la contagion (…) le conseil de ville prononce l'organisation de la "serrado" soit d'une quarantaine générale par l'interruption totale des échanges et l'enfermement de la population dans les maisons (…) après l'épidémie, en avril 1722, la communauté mit en vente plusieurs charges de blé "provenant des provisions faites pour raisons de contagion". Si le grain n'a pas manqué, le spectre de la famine ne saurait masquer l'appréhension fondamentale pour les autorités » (Gilbert Buti).C'est en cette même année 1722 qui marqua la fin de l'épidémie, que l'abbé Sauvageon de Tulette (Dauphiné) consigna la correspondance reçue de rescapés valettois - dont plusieurs membres de sa famille - qu'il établit d'octobre 1725 au 3 avril 1726 en guise de témoignage soit 91 lettres d'affaires courantes empreintes de la catastrophe encore récente : Me voicy arrivé à ma patrie, charmé de voir un peuple, qui joüit d'une santé parfaite depuis un temps qui fait croire que la contagion y a cessé entièrement je m'alla promener hier au soir avec une personne qui avoit eü la peste, laquelle je ne vois pas être plus à craindre, que les autres gents.Répertoriés dans le Dictionnaire des Paroisses et communes de France (C.N.R.S.), l'abbé Sauvageon laissa deux manuscrits complémentaires à la même époque dont une Notice sur la peste, en 1722, dans le Dauphiné et le Comtat-Venaissin. et le Journal de ce qui s'est passé a Tulette et dans les environs, en 1719 et 1720.Pièce exceptionnelle d'une lecture parfois malaisée, l'abbé Sauvageon a pris soin de faire suivre son manuscrit d'une Table de toutes les lettres contenues dans le présent volume avec les noms des Valettois concernés, complément essentiel aux très rares archives du village à l'heure de la contagion - dont le "Livre jaune" registre tenu par le notaire valettois Jean-François Bouyon, en 1721 « qui constitue sans nul doute le pivot de l'enquête (mais) ne peut fournir à lui seul, l'ensemble de l'information utile pour restituer au mieux la tragédie » (Gilbert Buti).[Sur La Valette :] Laurent Germain Histoire de La Valette (Var). 1891 ; Gilbert Buti, La Peste à La Valette : la peste au village, 1720-1721. Marseille, 1996 ; [sur l'abbé Sauvageon :] Marie Élisabeth Martin-Laprade, Paroisses et communes de France, Dictionnaire d'histoire administrative et démographique C.N.R.S., 1981, XXVI. Drôme, p. 524.‎

Référence libraire : 16363

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‎BOIGNE (Éléonore-Adèle d'Osmond comtesse de).‎

‎[Benjamin Constant à Madame Récamier].‎

‎, , 1816. Feuillet in-4 manuscrit à son chiffre gaufré (17x22 cm) de 10 lignes à l'encre brune.‎

‎Pièce autographe non signée de la comtesse de Boigne certifiée en bas de page par Louis Favre : « Autographe de Madame la Comtesse de Boigne auteur des Mémoires morte en 1866 dont j'ai été l'un des exécuteurs testamentaires. Louis Favre. » 1816. Le mouvement religieux actuel, qui est vif et vague… l'incrédulité a rompu la communication de la terre au ciel, et l'homme se trouve dans un cachot. Toutes les fois qu'il est là, il a soif de voir la communication rétablie. Benjamin Constant Lettres inédites. Citation de Benjamin Constant extraite d'une lettre adressée à Madame Récamier, figure de l'opposition royaliste sous l'Empire que la comtesse de Boigne (1781-1866) - dont elle fut proche - évoqua longuement dans ses fameux mémoires, les Récits d'une tante (1907-1908). Louis Favre (1824-1914) fut secrétaire du duc Estienne-Denis Pasquier, chef de cabinet du président de l'assemblée nationale, archiviste du Sénat. Lettres de Benjamin Constant à Mme Récamier avec introduction et épilogue par Mme Louise Colet, Paris, Dentu (1863), XLIII, p. 112.‎

Référence libraire : 16448

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‎[Librairie Lehec. 37 rue Saint André des Arts, 1913]. Vente de fonds de commerce par Monsieur Lehec à Mons. & Mad. Margraff.‎

‎, , 1913. Manuscrit petit in-folio de (2) ff. à 42 lignes par page et 3 ff. in-8 à 29 lignes par page, 1 photographie argentique (19 x 18 cm) et 2 ff. de procès-verbaux. (17,5 x 25 cm).‎

‎Remarquable ensemble de pièces relatives à la succession de la librairie Lehec en 1913 dont une copie manuscrite de l'acte notarié, tamponnée et signée Gustave Lehec, Alphonse Margraff et Eugénie L'Huillier, un tirage photographique d'une vitrine bibliothèque de la librairie et deux procès-verbaux à en-tête du Tribunal de Commerce du Département de la Seine. Entre les soussignés Monsieur Gustave Lehec libraire faisant spécialement le commerce de livres anciens, demeurant à Paris, 37 rue St André des Arts et Monsieur Alphonse Margraff employé de librairie chez Monsieur Lehec et Madame Eugénie L'Huillier son épouse qu'il autorise demeurant ensemble à Paris 37 rue St André des Arts a été convenu et arrêté ce qui suit (…).Suivi de l'État du matériel dépendant du fond de commerce de Librairie ancienne et l'État descriptif et estimatif des marchandises dépendant du fond de commerce de librairie ancienne soit le détail par lieu de rangement des volumes cédés avec leurs prix en marge : Environ cent volumes Édition Cazin (…) 300 volumes in-12 diverses éditions Charpentier, Garnier, Dentu, Delahaye (…) 10.0000 volumes divers Voyage de Gulliver, Souvenirs de Laffitte, Oeuvres de Chénier (…) 4000 volumes (mémoires historiques) 100 volumes Bibliothèque Elzévirienne (…) Trois bibliothèques fermées placées au milieu de la boutique Oeuvres de Racine, Contes de La Fontaine, Mélanges d'Asselineau, Correspondance Pompadour (…) 800 volumes ouvrages bibliographiques Quérard, Cohen Guigard (…) Arrière boutique 215 casiers renfermant 10000 volumes divers (…) 700 volumes divers biographies de Hoefer de Rabbe, Bibliographie de l'amour par Gay (…) 45 volumes in-8 Archives de l'art français etc. Total des Marchandises 31.000 francs Certifié A. Margraff Certifié Lehec Certifié L'Huillier.Gustave Lehec (1843-1922), libraire d'ancien très érudit qui, entre 1879 et 1893, exerça à Paris au 45 puis à partir de 1884 au 37 rue Saint-André-des-Arts publia 61 catalogues de littérature, voyages, histoire etc. Néanmoins, il reste fameux dans les annales de la librairie pour le Catalogue du cabinet secret du prince G* (Galitzin) sorti "tout droit de (son) imagination" (Jacques Duprillot) : Lehec qui possédait quelques milliers d'ouvrages érotiques fut menacé de la Cour d'Assises pour pornographie s'il ne cessait son commerce. Afin d'écouler son stock il trouva l'astuce d'éditer un catalogue anonyme, qu'il n'imprima qu'à une trentaine d'exemplaires où sont décrits et commentés plus de mille ouvrages et estampes parmi les plus rares. Guillaume Apollinaire le salua en son temps dans Le Flâneur des deux rives : « M. Lehec, le libraire, aimait ses livres au point de ne pouvoir les vendre qu’aux rares personnes qu’il jugeait dignes de les acquérir. Du temps où il avait sa librairie rue Saint-André-des-Arts, j’allais souvent causer avec lui dans sa boutique. Depuis il a cédé son fonds de bons livres et, devenu presque aveugle, le libraire de Victorien Sardou et de M. Anatole France se tient à l’écart. Nul ne peut désormais recourir à son érudition obligeante ». Alphonse Margraff lui succéda en 1913 puis Raymond Clavreuil.Joint : [Succession Pierre-Alexandre Lehec décédé en 1868, père de Gustave Lehec. 10 pièces imprimées, manuscrites et tamponnées sous chemise imprimée Me Bertrand-Maillefer, Notaire à Paris, rue du Havre, 10 ]. Contient : 1. Quittance des droits de succession 1868 de Monsieur Pierre-Alexandre Lehec ; 2. Communauté des Huissiers du département de la Seine Gustave Lehec né le 14 sept. 1843 - Signature du clerc inscrit ; 3. Honoraires de Me Fould ; 4. Conseil Lehec Extrait des minutes du Greffe de la Justice de Paix du Huitième Arrondissement de Paris 1868 (Timbre Impérial) 5. Conseil Lehec Extrait des registres du Greffe du Tribunal civil de Première Instance (Timbre Impérial) ; 6. Déclaration des droits de mutation après le décès de M. Lehec ; 7. Reconstitution des Actes de l'État civil - Mariage Lehec et Carli 1854 ; 8. Facture 1881 "Au Boudoir Parisien Koch Tapissier" ; 9. Faillite du Sr. Barrachin blanchisseur Ferry, Lehec ; 10. Succession - Bordereau des Droits Perçus.Jacques Duprilot, Le libraire Gustave Lehec, un vendeur d'erotica tenace, admiré de Guillaume Apollinaire in Revue de la Bibliothèque nationale de France, janv. 2001, n° 7, pp. 49-53 ; Bibliothèque érotique Gérard Nordmann, 1ère partie, 2006, n°150, pour le Catalogue Galitzin.‎

Référence libraire : 16562

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‎CLOUET (Louis).‎

‎Discours sur la Mendicité Couronné par l'Académie des Sciences, Art et Belles Lettres de Chaalons sur Marne dans sa Séance du 25 août 1777.‎

‎, , 1777. Manuscrit in-4 de (2)-264-(3) pp., vélin vert, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).‎

‎Manuscrit inédit d’un concours académique sur la mendicité.Ce manuscrit, écrit d’une main élégante et jamais imprimé, a remporté le prix décerné par l’Académie châlonnaise lors de son concours de 1777. Le sujet proposé cette année-là était : Moyens de détruire la mendicité en rendant les mendiants utiles à l'État sans les rendre malheureux.Un concours prestigieux.En 1777, l’Académie de Châlons-sur-Marne inaugurait une série de débats destinés à marquer le paysage intellectuel français et à attirer l’attention du gouvernement. Entre 1776 et 1792, elle lança vingt-huit concours sur des thématiques d’intérêt public, bien que seuls treize lauréats soient officiellement couronnés.Pour ce premier concours, 118 mémoires furent soumis. Le prix fut attribué au docteur Louis Clouet de Verdun, tandis que les abbés Montlinot de Lille et Blanchard de Tourteron reçurent les accessits. L’Académie distingua également 14 autres mémoires, parmi lesquels figuraient des personnalités telles que le libraire Panckoucke et Lambert, futur membre du Comité de mendicité et inspecteur des apprentis de l’Hôpital général de Paris.Le docteur Louis Clouet, lauréat principal, était une figure éminente de son temps : médecin de l’Hôpital militaire et des œuvres de charité de Verdun, il avait également été le médecin consultant du roi de Pologne et était membre de diverses académies savantes.Un mémoire structuré et visionnaire.Le manuscrit primé, intitulé Discours sur la mendicité où l’on indique les moyens que l’on croit les plus propres à la détruire, en rendant les mendians utiles à l’état sans les rendre malheureux, se divise en trois parties : Exposé de la situation : un état des lieux détaillé de la mendicité en France au XVIII siècle. Analyse des solutions existantes : une critique des moyens déjà employés pour lutter contre la mendicité. Propositions novatrices : des solutions pratiques, telles que l’organisation administrative des aumônes, la prise en charge des invalides et l’emploi des mendiants valides.Cet ouvrage offre un tableau saisissant des conditions de vie des mendiants, des comportements associés à la mendicité et des institutions créées pour leur venir en aide. De nombreuses idées présentées influencèrent les comités d’assistance des assemblées révolutionnaires, notamment sous la Convention.Une publication pour préserver le savoir.Consciente de la richesse des mémoires soumis, l’Académie confia en 1779 à l’abbé Malvaux, vicaire général de Châlons et membre du jury, la tâche de synthétiser ces travaux. Il publia son travail sous le titre : Les Moyens de détruire la mendicité en France, tirés des mémoires qui ont concouru pour le prix accordé par l'Académie de Châlons-sur-Marne.Ce manuscrit, à la fois témoignage historique et réflexion sociale, constitue un document essentiel pour comprendre les débats intellectuels et les réformes sociales à la veille de la Révolution française.Granier, Bibliographie charitable, 1336,1337 (pour la synthèse de Malvaux) ; Daniel Roche, La Diffusion des Lumières. Un exemple : l’académie de Châlons-sur-Marne, in Annales. Economies, sociétés, civilisations, 1964).‎

Référence libraire : 16573

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‎[Acte royal. 1670. Manuscrit]. Ordonnances de Louis Quatorze Roy de France et de Navarre, Donnée à St. Germain en Laye au mois d’août 1670. Pour les Matières criminelles.‎

‎, , (circa 1700). Manuscrit petit in-4 (13,5 x 19 cm) de (1)-239-(5) pp. à 18 lignes par page, table, basane granitée, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l’époque).‎

‎L'Ordonnance de 1670 signée à Saint-Germain-en-Laye enregistrée par le Parlement de Paris le 26 août, est le premier code de procédure criminelle (28 titres subdivisés en articles) qui instaura l'emprisonnement comme mesure préventive et les lettres de cachet. « Louis XIV veut dès 1665 répondre aux exigences de son état par le biais d’ordonnances "parfaites", synthèses des principes anciens et des innovations salutaires. Nouveau Justinien, il veut réaliser entre autres, un code de procédure criminelle, une "grande" ordonnance à la mesure de la grandeur à laquelle il aspire. De fait la grande ordonnance criminelle d’août 1670, fruit de cette ambition, reste appliquée jusqu’à la Révolution ; sa forme neuve et plusieurs mesures qu’elle implique inspirent jusqu’à notre code actuel » (Marc Boulanger).Copie anonyme d'une écriture régulière et lisible en reliure d'époque, contemporaine de sa promulgation. Coiffe de tête usée, coins frottés, épidermures.Bourgeois André, VII, 6281 ; Marc Boulanger, Justice et absolutisme : la Grande Ordonnance d'août 1670 in Revue d’Histoire Moderne et Contemporaine (année 2000-47-1 pp. 7-36).‎

Référence libraire : 16584

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‎CAUMARTIN (Louis-François Le Fèvre de).‎

‎[Manuscrit]. Procès-verbal de la recherche de la Noblesse de Champagne fait par M. Lefévre de Caumartin. Avec les armes et blasons. 1672. Imprimé à Châlons chez Jacques Seneuze, 1673.‎

‎, , Sans date (circa 1673). Manuscrit in-4 (18 x 24 cm) de 395 pp. à 18 lignes par page, table, demi-veau brun, dos fleurdelisé à nerfs, pièces de titre en maroquin rouge, super-libris en pied de dos (reliure du XVIIIe siècle).‎

‎Procès-verbal manuscrit conforme à l’imprimé éponyme publié en 1673, extrait des Recherches de la noblesse de Champagne de Louis-François Le Fèvre de Caumartin publié la même année à Chaâlons, chez Jacques Seneuze en deux grands volumes in-folio ; « On a tiré si peu d’exemplaires des généalogies des maisons et familles de cette province, que l’on a crû que celles qui ne voudraient pas faire la dépense d’en acheter le recueil entier, seraient bien aises d’avoir au moins le présent procès-verbal afin de voir en abrégé tout ce qu’il contient, pour la satisfaction de tous les curieux » (Saffroy).Louis-François Le Fèvre de Caumartin (1624-1687), conseiller au parlement de Paris, frondeur et ami du cardinal de Retz, fut intendant en Champagne (1667-1673) nommé conseiller d’État en 1672. La vérification des titres nobiliaires en Champagne commença au mois de janvier 1667 et ne fut close que le 17 avril 1672. Caumartin fut aidé officiellement dans sa recherche par le procureur du roi Lallemant de Lestrées et officieusement par Charles-René d’Hozier. L’enquête fut poursuivie et complétée par les intendants Larcher en 1696 et Lescalopier en 1718.Manuscrit sans illustration d’une grande lisibilité complété d’un index onomastique provenant de la bibliothèque du Collège Héraldique avec un cachet au bas du premier feuillet manuscrit doublé d’un super-libris en pied de dos ; ex-libris XIXe armoriés de la Société Héraldique et du Comte de Lamirault. Mors frottés partiellement fendus, coiffes arasées, un coin fendu. Léon Techener, Bibliothèque champenoise, n°20 ; Saffroy, II, 20863, pour l’imprimé de 1673.‎

Référence libraire : 16623

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1 500,00 € Acheter

‎[Provence. Tarascon. 1659-1670]. Livre de Raison pour Noble Olivier de Mottet du premier septembre mil six cent cinquante neuf.‎

‎, , 1659-1670. Manuscrit in-4 (20 x 27 cm) à l’encre brune de 582 pp. chiffrées 593, à 40 lignes par page, vélin souple à rabat, dos lisse muet, super-libris manuscrit "O.D. Mottet" sur la tête, traces de lacet (reliure de l’époque).‎

‎Livre de raison couvrant la période 1659-1670. Cet ouvrage, issu d’une des familles les plus éminentes de Provence, offre un aperçu unique de la vie et de la gestion quotidienne d’une maison noble au XVIIe siècle. Il provient de la famille Mottet de Tarascon, présentée dès 1693 par Robert de Brianson dans L'État de la Provence dans sa noblesse : « La famille de Mottet de la ville de Tarascon est une des plus anciennes de cette ville (...) Galiot Mottet, chevalier de Rhodes, reçut la Commanderie de Bordeaux en 1417. (...) Jean de Mottet fut reçu chevalier de Malte en 1628 et pourvu de la même commanderie en 1665. »Un récit personnel et patrimonial. Le livre débute par une entrée rédigée par Olivier de Mottet, relatant le décès de son père, noble Roustan de Mottet, le 1er septembre 1659 : « Mon feu père est décédé ab intestat, âgé de soixante-douze ans et six mois (...). Il n’a point été surpris d’une mort si soudaine puisqu’il se préparait de bien mourir de longue main (...). » Ce même jour, Olivier de Mottet, alors âgé de 49 ans, souligne une étrange coïncidence : il est né à la même heure et à la même date que celle du décès de son père. Le 8 septembre suivant, il fait confectionner ce livre de raison par Monsieur Sauret, bénéficié de Sainte-Marthe.Une décennie d’activités et de gestion. Le recueil détaille dix années d’activités intenses de la maison Mottet, notamment les vendanges de deux grands vignobles et la culture des oliviers répartis sur les domaines familiaux de Tarascon et Marguerittes. Il mentionne également des déplacements fréquents à Aix, Arles, Avignon, Nîmes, et Beaucaire.Outre son intérêt patrimonial, ce emanuscrit constitue une véritable archive provençale, offrant un aperçu des pratiques agricoles, économiques et sociales d’une famille noble du XVIIe siècle. Chaque journée y est consignées avec précision, résumée en manchettes telles que : « Louage et soins des chevaux », « Taille des grains », « Vignes arrachées », « Souliers des laquais », « Foires », « Mon cousin Charles de Mottet », « Catherine d’Archambault, apothicaire à Tarascon », « Cinquante huiles », « Grains perçus à Marguerittes »Un document unique. Cette archive exceptionnelle témoigne de la gestion rigoureuse d’un vaste domaine terrien, tout en illustrant la vie domestique et les relations sociales d’une famille noble provençale. Elle constitue un jalon précieux pour l’étude des pratiques économiques et culturelles du Grand Siècle.Pièce manuscrite d'une grande lisibilité copiée d'une même main avec très peu de biffures. Coupes et dos de la reliure partiellement déchirés avec petits manques de peau ; deux petits trous de ver sur les quinze premiers feuillets, galerie de ver marginale sur les derniers feuillets.‎

Référence libraire : 16650

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8 000,00 € Acheter

‎[Manuscrit sur vélin]. L’Office du Saint Nom de Jésus et du très St. Sacrement.‎

‎Sans lieu, , 1718. In-12 (10 x 15 cm) de (1)-109 pp., chagrin noir, dos à nerfs (Marlière).‎

‎Office latin enluminé daté 1718 pour les fêtes du Saint Nom de Jésus et du Très Saint Sacrement, finement calligraphié à l'encre brune sur peau de vélin rubriqué en rouge et soigneusement orné de lettrines bleues sur fond doré, de quatre bandeaux sur fond bleu, rose, vert et mauve et quatre culs-de-lampe dont un large entrelacs doré in fine.Titre dans un décor de végétal richement colorié, texte encadré d’un filet rouge. Reliure frottée. Provenance : Alphonse Fulgence Dupont de Saint-Ouen (1820-1892) avec son ex-libris armorié, dessinateur et aquafortiste amateur, nommé administrateur des Académies de la Ville de Valenciennes en 1849.‎

Référence libraire : 39590

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2 300,00 € Acheter

‎[Voyage dans les vallées de la Meuse et de la Lesse en 1860]. Nos aventures et nos mésaventures par Babet. Illustré par le Notaire.‎

‎Liège, , 1860. Manuscrit in-8 broché (16 x 23 cm) de (21) ff., couverture manuscrite.‎

‎Souvenirs manuscrits inédits de trois camarades à l’été 1860 partis de Liège explorer les Ardennes belges autour de Dinant en région wallonne, rédigés par Alfred Babète dit "Messire Babète" en compagnie de Léo Gérard "le Grand X", illustrés, recopiés et mis au propre quarante ans plus tard par Auguste Aerts «le Notaire» en vue d’une publication (note au crayon datée 10 avril 1901) : croisière en bateau à vapeur sur la Meuse de Namur à Dinant, étapes au château de Freyr, Pont à Lesse, vue du Château de Valsin, visite du gouffre de Belvaux et ses « merveilleuses stalactites pures, limpides, brillantes comme des diamants » etc. Conclusion : « Que faut-il de plus en vacances ? ».Manuscrit pittoresque finement illustré d'un frontispice à encadrement historié sur fond rose signé dans le cadre "Aerts 1901", un titre calligraphié et colorié orné d’une vignette, 34 vignettes en noir ou coloriées dans le texte et 4 planches hors texte au crayon, au lavis ou coloriées.‎

Référence libraire : 39621

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500,00 € Acheter

‎[Tours. Étienne Benoist de La Grandière]. Extrait du Registre des délibérations du Conseil Municipal de Tours 1780-1786.‎

‎Tours, , 1887. 6 feuillets manuscrits et 2 planches reliés en 1 vol. in-4, chagrin brun, dos à nerfs, titre doré, dentelle intérieure (reliure de l’époque).‎

‎Copie manuscrite sur papier à en-tête de la Mairie de Tours des délibérations relatives « à l’hommage de reconnaissance que la municipalité de Tours offrit spontanément en 1786 pour tous les services qu’il avait rendus à la cité » à Etienne Benoist de la Grandière (1733-1805, dernier maire de la ville sous l'Ancien Régime de 1780 à 1790) - établie à la demande de son descendant Edmond de la Germonière, ornée d'un buste circulaire de Benoist de la Grandière gravé en deux états, noir et bistre.« Fils de Louis Benoist de la Grandière, avocat qui fut également maire de Tours de 1768 à 1771, Etienne Benoist de la Grandière suit des études de droit à Orléans. Reçu avocat il occupe à Tours les fonctions de juge assesseur à la maréchaussée, conseiller royal au bailliage et procureur du roi aux Eaux et Forêts. Maire de la ville à partir de 1780, il oriente son action sur le développement économique et urbanistique de Tours. Il rétablit les foires franches, source de richesses importantes pour la ville, et obtient un édit accordant la liberté de navigation sur la Loire. Il soutient la fondation de l’école gratuite de dessin, destinée en particulier à fournir de nouveaux modèles aux soyeux de Tours. Epaulé par l’Intendant du Cluzel, Etienne Benoist de la Grandière participe à l’essor urbanistique de la ville. Dès 1780 sont élevés à l’entrée du nouveau pont, le palais de justice et l’hôtel de ville, le maire fait également surélever les bords de Loire pour éviter les dommages liés aux crues. Annobli par Louis XVI en 1787, il joue un rôle de plus en plus important au sein des assemblées provinciales. Le mandat de Benoist de la Grandière cesse le 21 juillet 1789, l’ancien corps de ville étant remplacé par un comité provisoire » (Sophie Join-Lambert).On joint 1. Lettre manuscrite datée 1890 avec photo épinglée adressée signalant à La Germonière la découverte de portraits peints de son aïeul ; 2. Nécrologie de La Grandière imprimée dans le Journal d’Indre et Loire n°497 du Samedi 30 Frimaire an quatorze (année 1805).‎

Référence libraire : 39623

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‎[Gouvernements généraux et particuliers. Manuscrit. 1782]. Gouvernemens tant généraux que particuliers des Provinces et États Majors des Places du Royaume déterminées par le Roi Louis XVI suivant l’Ordonnance de Sa Majesté du 18 Mars 1776. Année MDCCLXXXII.‎

‎, , 1782. In-8 manuscrit (19 x 13 cm) de (104) ff. à 14 lignes par page calligraphiées à l’encre rouge et brune dans double filet rouge d’encadrement, maroquin rouge, dos lisse orné à la grotesque, pièces de titre en maroquin vert, triple filet doré d’encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure de l’époque).‎

‎État des trente-neuf gouvernements généraux des provinces décidés en 1776 par Louis XVI, chacune soumise à l'autorité militaire, administrative et exécutive d'un gouverneur - avec leurs noms, places, classes, traitements et appointements dont la Ville, vicomté et prévôté de Paris puis dix-huit gouvernements de la première classe (Isle de France , Picardie, Flandre française et de Hainaut, Champagne et Brie, Lorraine et Barrois, Alsace, Comté de Bourgogne, Duché de Bourgogne, Lyonnais, Forez, Beaujolais, Dauphiné, Provence, Languedoc, Roussillon, Navarre et Béarn, Guyenne, Bretagne, Normandie) et vingt-et-un de de la seconde classe (Le Havre de Grâce, Boulonnais, Artois, Principauté de Sedan, Toul, Toulois, Nivernais, Bourbonnais, Berry, Auvergne, Foix, Donezan et Andorre, Limousin, Haute et Basse Marche, Saintonge et Angoumois, La Rochelle et pays d'Aunis, Poitou, Saumurois, Anjou, Touraine, Maine, Perche et Comté de Laval, Orléanais, île de Corse).Extrait de l’ordonnance du 18 mars 1776 portant règlement sur les gouvernements généraux et particuliers, recopié en guise d'avertissement : « Les lieutenances générales des Provinces ont été de tout temps données aux Princes du Sang, à la Haute Noblesse, aux Maréchaux de France et autres Officiers généraux auxquels la naissance l’éducation et l’expérience ont rendu familiers les principes du gouvernement et l’art de commander. C’est à eux que s’adressent immédiatement les ordres du Roy surtout en ce qui a trait à l’administration militaire (…) Les Gouvernements des Provinces cy-après détaillés où sont compris les gouvernants, lieutenants de roy et Officiers des États-Majors commandant dans les places de guerre, frontières, villes maritimes et intérieures du Royaume ont été originairement formés sous Hugues dit Capet, trente sixième Roy de France et déterminés par Sa Majesté Louis XVI suivant son ordonnance du dix huit mars mille sept cent soixante seize et qui en déterminant différentes classes affecte particulièrement chacune d’elles aux différents grades militaires ». Très bel exemplaire calligraphié et relié à l’époque en maroquin rouge.‎

Référence libraire : 39669

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‎[Campagne d'Allemagne. 1798-1800. Manuscrit]. Mes Campagnes depuis le 1er Vendemiaire an 7 (22 septembre 1798) jusques et compris le - Par Alphonse Delassus hussard au 2e régiment cy-devant Chamborant.‎

‎, , circa 1800. Manuscrit in-12 (11,5 x 18 cm) de (2)-90 pp. à 23 lignes par page, cartonnage brun (reliure de l’époque).‎

‎Souvenirs manuscrits inédits du hussard Alphonse Delassus du 14 octobre 1798 au 5 février 1800 enrôlé dans l’Armée de Mayence devenue Armée du Rhin : « J’avais vingt ans et cinq mois lorsque le gouvernement ordonna une levée pour les armées de tous les jeunes gens de vingt ans à vingt et un (…) je désirais extrêmement servir dans la cavalerie et surtout dans la cavalerie légère, le 2e régiment d’hussards était alors à Paris (…) J’entrai au régiment le 23 Vendémiaire de l’an 7 (14 octobre 1798) ». La France révolutionnaire est alors en guerre contre la seconde coalition formée en 1798 entre l'Angleterre, l'Autriche, la Russie, la Sicile et la Turquie. En route pour Mayence, le jeune conscrit s’attache dans une courte première partie à la description de la vie de soldat (étapes, hébergements, querelles et camaraderie, nécessité d’acquérir une monture etc.). Sitôt sur le champ de bataille en Allemagne « les hussards de Seckler près de deux cents nous attaquèrent (…) les premières balles qui sifflèrent à mes oreilles m’effrayèrent extrêmement et mon cheval aussi novice que moi (…) nous partîmes nous ranger en bataille dans la plaine ; il était alors sept heures, le combat devenait vif de plus en plus, l’ennemi envoyait sur nous des boulets qui nous forçaient de faire de nouvelles évolutions » ; l’ardeur patriotique bientôt s’étiole et tourne à la résignation : « Nous marchâmes tout le reste du jour et une partie de la nuit, nous nous restâmes environ une heure dans le milieu de la plaine, il faisait déjà froid, il était impossible d’avoir du bois, je n’avais pas mangé depuis le matin il me restait la moitié d’un pain, je le partageai avec mon cheval qui avait aussi froid que moi ». La résignation devient sidération et emporte peu à peu le récit de campagne du jeune conscrit vers le témoignage amer d’un soldat de la Grande Armée revenu de l’enfer : « Je m’avançais sur la route qui conduit à Bruchsall les environs de cette ville étaient couverts de sang et de cadavres ; sur un des côtés de la route je vis un misérable hulan tout couvert de sang et de boue il poussait des cris affreux je m’approche de lui il avait la jambe emportée d’un boulet (sic), j’appelai aussitôt mes camarades pour lui donner quelques secours ; ce malheureux nous demandait la mort, la douleur lui faisait perdre la raison ; nous lui fîmes boire quelques gouttes d’eau de vie puis nous le fîmes porter à la ville sur un brancard. Je ne puis exprimer tout ce qui se passa en moi à la vue de ce spectacle (…) Le combat cessa, je n’étais plus bon à rien, une sombre mélancolie s’était emparée de moi et (ce qui ne m’était jamais arrivé) je maudis l’espèce humaine et l’ambition qui causait le malheur des hommes ». La relation s’achève avec la reprise de Phillipsbourg en 1800 tandis que l’auteur conclut son manuscrit avec la mention «Fin de la première campagne». Manque de papier sur le dos du carnet.Joint: [Famille Delassus]. Recueil de vers et de couplets par Théodore Delassus. Paris, 1831–1853. Manuscrit in-8 de (64) pp., demi-cuir rouge de Russie, dos lisse orné, coiffe de tête arasée (reliure de l’époque). 40 pièces de vers numérotées de Théodore Delassus (dont un feuillet imprimé volant d’une pièce extraite du recueil, A Mademoiselle Rachel, 1853) suivies des oeuvres de son descendant (feuillet 54) recopiées entre 1892 et 1901 : « Les poésies qui suivent ont été écrites à partir de l’année 1892 par Louis-Hyppolyte Delassus. Autant que possible l’origine des chansons ou poésies a été indiquée » ; 1 lettre manuscrite signée Delassus, circa 1830 (4 feuillets).‎

Référence libraire : 39699

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‎[BOURCET (Pierre-Joseph de)].‎

‎Mémoires concernant les frontières de Piémont, de Savoye et de l'Italie où se trouvent tous les cols et passages des Alpes depuis le Mont-Cenis jusqu'à la vallée de Barcellonnette, les passages des monts Apennins, depuis le Col de Tarde à hauteur de Nice jusqu'au MontZova à la hauteur de Florence, de la coste de la mer depuis Nice jusqu'à Livourne. Pour servir d'instruction aux marches, mouvemens et campements des armées. Avec un détail des places de la Provence, du Dauphiné, du Piémont, du Milanais, du Mantouan, du Modénois, du Parmesan, et des subsistances qu'on peut trouver dans l'Italie.‎

‎, Sans lieu ni date, [1747]. In-folio de 1 titre, 332 pp. (saut de chiffrage de 154 à 147), [3] ff.n.ch. de table, veau brun marbré, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, encadrement de double filet à froid sur les plats, double filet doré sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque).‎

‎Ce manuscrit attribué à Pierre-Joseph de Bourcet, constitue une pièce maîtresse de l’histoire militaire des Alpes au XVIIIe siècle. Il réunit divers textes dont certains furent repris dans les Mémoires militaires sur les frontières de la France, du Piémont et de la Savoie publiés en 1801 à Berlin par Decker. Le manuscrit, intégralement réglé et aisément lisible, se compose de trois pièces liminaires et de six mémoires autonomes mais thématiquement liés.Composition et Contenu :I. Pièces liminaires. Ces textes préliminaires, insérés pour compléter le premier mémoire, traitent des fortifications dans le contexte des évolutions stratégiques après la Guerre de Succession d’Espagne : Une description actualisée d’Exilles (1745). Une description modernisée de Fénestrelles. Un nouveau projet de défense, succédant à celui élaboré en 1713.II. Les six mémoires. Ces études approfondies couvrent des aspects topographiques, stratégiques et historiques :Une analyse des frontières du Piémont et de la Savoie, essentielle aux mouvements et au campement des armées (pp. 21-115). Ce mémoire servit de base aux Mémoires militaires de 1801. Une étude détaillée du Briançonnais (pp. 117-149).Une exploration des cols alpins entre le Mont-Cenis et la vallée de Barcelonnette, essentiels aux itinéraires militaires vers la Lombardie (pp. 153-194).Une description des fortifications et routes en Italie, incluant le Milanais, le Mantouan et le Modénais, sans équivalent imprimé connu (pp. 195-284).Une étude des passages des Apennins, depuis le col de Tende jusqu’à Florence et Livourne (pp. 285-316).Un mémoire sur l’intérêt stratégique de rattacher au Dauphiné les vallées cédées au roi de Sardaigne par le traité d’Utrecht, avec un plan logistique pour la campagne de 1747 (pp. 317-332).Attribution et Contexte. L’attribution à Pierre-Joseph de Bourcet repose sur plusieurs indices convergents. Une note manuscrite mentionne son père, Daniel-André Bourcet, capitaine et guide des armées, comme possible auteur. Toutefois, la structure et le contenu du manuscrit, notamment les réflexions stratégiques sur les campagnes de 1707 à 1713, plaident pour Pierre-Joseph. Né en 1700, il aurait acquis ses premières expériences militaires dès son enfance, sous la tutelle de son père, avant de poursuivre une carrière brillante comme ingénieur militaire.Le manuscrit, élaboré après 1720 (année où le duc de Savoie devient roi de Sardaigne), présente des similitudes frappantes avec les textes des Mémoires militaires de 1801. Certains passages en sont une version précoce, enrichie de détails stratégiques et topographiques.Importance Historique et Technique. Outre la narration des campagnes militaires de la Guerre de Succession d’Espagne, le texte se distingue par sa richesse théorique et sa précision topographique. La dernière partie, consacrée à la description des vallées, cols et fortifications, illustre la maîtrise de Bourcet en géographie militaire, un domaine dans lequel il excella également par la réalisation de cartes détaillées.Ce manuscrit, véritable trésor documentaire, témoigne non seulement de la complexité des conflits alpins mais aussi de la compétence visionnaire de Pierre-Joseph de Bourcet, qui sut conjuguer savoir empirique et expertise théorique pour devenir une figure incontournable de la stratégie militaire en montagne.Restaurations à la reliure, spécialement aux coins, aux coiffes et sur la charnière inférieure.‎

Référence libraire : 39721

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7 500,00 € Acheter

‎Une critique du Grand Roi‎

‎Lettres sur les événements politiques du règne de Louis XIV.‎

‎, Sans lieu ni date , [1720]. Petit in-4 de 416 pp., [21] ff. vierges, texte dans un encadrement rubriqué, d'une écriture moyenne et lisible, environ 15 à 20 lignes par page, quelques corrections en petit corps dans les marges, veau blond marbré, dos lisse orné d'un motif au pélican répété, encadrement de triple filet doré sur les plats, armes au centre, tranches dorées, dentelle intérieure (reliure de l'époque).‎

‎Ce manuscrit remarquable offre un témoignage détaillé des événements internationaux et diplomatiques survenus durant le règne de Louis XIV, depuis la signature des traités de Westphalie en 1648 jusqu'à ceux d'Utrecht en 1713. Sans structuration formelle autre que des mentions marginales indiquant les dates, le texte, d'une écriture parfois alambiquée, semble avoir été rédigé au cours ou immédiatement après la Régence de Philippe d’Orléans. Une allusion discrète au système de Law, mentionnée en conclusion, soutient cette hypothèse chronologique.L'analyse du contenu révèle une posture critique à l'égard de Louis XIV. L'auteur, dans une tonalité sévère, reprend les griefs qui deviendront des lieux communs de l'historiographie postérieure et qui, pour certains, étaient déjà présents dans les réflexions du souverain lui-même sur son règne. Ces critiques portent notamment sur la mégalomanie architecturale du roi, qui entraîna des dépenses considérables ; sur l'épuisement du Trésor et des ressources du royaume ; ainsi que sur son penchant pour les guerres incessantes, perçues comme un facteur d'affaiblissement durable de la France.Un extrait significatif illustre cette sévérité tout en témoignant du climat politique tendu de l’époque :« Il ne manquait plus à la pacification générale que l'exécution entière du traité d'Utrecht. Il n'y avait sur cela aucune complaisance à attendre de la part du roi et du nouveau ministre d'Angleterre, qui se plaignit d'abord de la lenteur que la France apportait à la démolition de Dunkerque. Mais ces plaintes n'étaient rien en comparaison de celles que cette puissance fit à l'occasion d'un nouveau canal auquel Louis XIV fit travailler à Mardyck, à une lieue de Dunkerque […]. Personne n'est plus convaincu que moi de la nécessité d'exécuter les traités avec bonne foi, mais personne en même temps ne souffre plus impatiemment l'ombre de l'humiliation […].»Ce passage illustre la tension persistante entre l’exigence d’honorer les engagements internationaux et le ressentiment national face à ce qui était perçu comme une atteinte à l’honneur de la monarchie française. Ce manuscrit, tout en livrant une critique acerbe des errements du règne, s'inscrit dans la mémoire collective des désillusions de l’après-Louis XIV, éclairant les défis diplomatiques et financiers qui marquèrent le début du XVIIIe siècle.Bel exemplaire aux armes d'Eusèbe-Jacques Chaspoux (1695-1747), marquis de Verneuil, comte de Loches, baron du Roulet, conseiller ordinaire des conseils du roi, secrétaire ordinaire de la chambre et du cabinet, introducteur des ambassadeurs et grand échanson de France. Faut-il voir en lui l'auteur du manuscrit ? Il est vrai que le texte est agréablement relié, et peut indiquer qu'il s'agit de l'exemplaire de l'auteur, mais aucune autre indication ne vient accréditer cette hypothèse.Olivier Hermal Roton, planche 2200.‎

Référence libraire : 39722

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‎ARDANT (Maurice).‎

‎[Manuscrit]. Essai de Monographie ou Histoire monétaire du Limousin et de la Marche et l'Atelier de la Monnaie de Limoges. Novembre 1837.‎

‎Limoges, , 1837. Manuscrit in-folio (41 x 26 cm) de (1)-124-(1) pp. à 43 lignes par page, 3 becquets, cartonnage bleu de l'époque.‎

‎Mémoire manuscrit (inédit ?) du numismate Maurice Ardant établi à la demande de J.B. Tripon pour son Historique monumental de l'ancienne province du Limousin (Limoges, Darde, 1837).« Je n’avais pas encore fait d’études suivies des médailles gauloises lorsque je publiai, en 1836-1837, un spécimen de numismatique limousine dans l’Historique monumental de M. Tripon. Cet éditeur y consacra quatre planches lithographiées du format in-4. Ce n’était qu’un abrégé d’une monographie monétaire du Limousin et de la Marche, où sont décrites plus au long les médailles de Sédulix et de Durat (…) » (Maurice Ardant).Le manuscrit est illustré in fine de 85 figures numérotées sur les quatre planches susdites lithographiées par Tripon.Titre de départ : Histoire monétaire du Limousin et de la Marche. L’Ordonnance du 16 novembre (1837) ayant supprimé l'Hôtel des Monnaies de Limoges, cette ville a perdu un établissement qui datait des temps les plus reculés dont les produits ont mérité les éloges des plus célèbres numismates français et étrangers ; l'atelier monétaire de Limoges ne vivra plus que dans le souvenir de l'histoire numismatique. Il m'a paru utile de réunir dans un mémoire succinct toutes les notions éparses qui existent sur les produits métalliques des ateliers du Limousin aux différentes époques gauloises romaines et françaises de tous les âges. Convaincu de l'insuffisance de mes moyens je n'ai pas l'ambition de faire un ouvrage complet, je me propose que d'indiquer et rassembler des matériaux afin qu'un ouvrier plus habile s'en serve pour élever plus tard un monument durable à la gloire de la Province de Limousin.Conservateur des monuments et archiviste de la Haute-Vienne, Maurice Ardant (1793-1867) est l’auteur de nombreux travaux numismatiques consacrés à sa province dont les Émailleurs limousins (1859) et Le Jeune Numismatiste (1851)Joints 7 feuillets manuscrits : Catalogue des Médailles d'argent consulaires (romaines) du Musée de Limoges, 3 suppléments (2 datés 1842 et 1849), 1 planche de sceaux du Journal des Haras. Note au crayon (moderne) sur la garde supérieure : Tripon p. 173 annonce qu’une monographie monétaire se prépare et aura plus de développement que la notice donnée par Tripon (…) de Maurice Ardant Voir Bulletin 36 p. 173Maurice Ardant, Numismatique limousine in Bulletin de la Société Archéologique et Historique du Limousin (1863), tome XIII, p. 214.‎

Référence libraire : 39730

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‎[Provence. Manuscrit]. Routes de Provence au XVIIIe siècle.‎

‎, , 1723-1759. 5 feuillets manuscrits montés sur onglet reliés en 1 vol. in-4, demi-chagrin bleu à coins, titre doré en long (reliure du XIXe siècle).‎

‎Recueil de trois itinéraires indépendants consignés entre 1723 et 1759. Contient :1. De Lyon à Avignon par voie de terre plutôt que par "la rivière". Lettre signée «Palerne» (4 pp.) à Lyon ce 12 décembre 1723 dimanche adressée à sa soeur habitant Avignon que le rédacteur et toute sa maisonnée lyonnaise sont sur le point de rejoindre malgré les intempéries : L’homme propose et Dieu dispose. Nous avions arrêté un coche pour partir demain après dîner avec la Compagnie que je vous ai nommée mais il s’est levé un si grand vent que l’on ose pas se risquer sur la rivière surtout les Dames et comme tous les astrologues marins disent que ce même temps règnera encore quelques jours cela nous détermine à prendre le parti de nous en aller par terre et je commencerai par envoyer demain lundi quatre domestiques dans des calèches (…) les domestiques arriveront à Avignon jeudi ou vendredi (…).2. D’Orgon à Gênes en passant par Marseille et Antibes : Note du Voiage en Provence le 1. juin 1754 (4 pp.) Itinéraire et notes de frais (dîners, laquais, perruquier etc.) puis retour de Gênes le 28 décembre 1754.3. Routte de Gibraltar en France 1759 (2 pp.) signé Darbaud, Taillaud Dayminy et Danselme en 44 étapes par terre d'Estepona et Marbella à Toulon et 4 colonnes : dates (du 5 septembre au 18 octobre 1759), dîner, coucher et lieues.Coiffes et coins usés.‎

Référence libraire : 39789

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‎[Jeu divinatoire. Manuscrit].‎

‎, , 1740. Manuscrit in-12 de (364) ff., basane marbrée, dos orné à nerfs sans pièce de titre, tranches rouges (reliure de l’époque).‎

‎Remarquable éphéméride manuscrite de 364 épigrammes et maximes amoureuses versifiées et calligraphiées en belle page où chaque jour est un feuillet vierge de toute autre inscription : L’Himen, hélas ! pour un volage / Devient l’émail du sentiment / Mais l’amour ne peut dans un sage / Distinguer l’époux de l’amant. Le manuscrit et sa reliure, sans indication de lieu ou de date, sont en tout point anonymes et le texte nu offre au lecteur plusieurs possibilités de lecture dramatique, dialogique, ludique, épistolaire etc. dans le goût des livres de jeux divinatoires ou autres amusements et récréations galantes, publications qui fleurissaient autour de 1740. Plusieurs vers sont adressés et renouvelés à Iris, Climène, Daphné et Cloé ou Sylvie.Cachet “Bibliothèque de Thierry - Étampes".Curieux et exquis objet manuscrit dont la seule collation indique la nature calendaire, forme inédite de littérature secrète et amoureuse au temps de Marivaux : Le temps passe, la beauté s’évanouit / Belle enfant profitez de la vie.‎

Référence libraire : 39847

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‎[Plan d’un Cadastre général. 1763. Manuscrit]. Recueil des notes insérées dans le Plan démonstratif du cadastre de la France.‎

‎A Paris, , 1764. Manuscrit in-8 (14 x 22 cm) de (1)-81 pp. à 24 lignes par page, maroquin rouge, dos à nerfs orné de macles, pièce de titre en maroquin vert, triple filet doré d’encadrement sur les plats, gardes de de papier dominoté, tranches dorées (reliure de l’époque).‎

‎Luxueux mémoire manuscrit relatif à l’établissement d’un « cadastre général » ordonné par déclaration royale du 21 novembre 1763, réforme menée par le ministre Henri Bertin qui se heurta à l'hostilité du Parlement de Paris. Créé pour permettre une meilleure répartition de l'impôt, on imagina une division « en trois objets généraux la Campagne, les Villes de l’Intérieur, les Ports de Mer » exposés et détaillés comme suit : « La Campagne. On suppose ici l’étendue territoriale du Royaume représentée dans une seule Paroisse dont le sol réunit les trois genres, sans exception des espèces, c’est-à-dire tout ce qui dérive de l’Animal, du Végétal et du Minéral (…) Villes de l’Intérieur du Royaume. Paris. Circonférence, Fossés, Fortifications, Bâtisse, Tariffées, Taillables etc. (…) Ports de Mer. Villes, Bourgs, Villages et Frontières du Royaume. Havre de Grâce. Nous prendrons pour modèle de ce Plan une ville maritime, nous lui supposerons tout ce qui constitue la force des Places frontières, Fortifications, Citadelles, Château. Après en avoir examiné la situation et l’état actuel, nous passerons à celui de la Marine, des Magasins et des Chantiers, Des Ports enfin des Havres des côtes et des Rades ».« Durant tout le XVIIIe siècle, le projet d’un “ cadastre général ” du Royaume ne cessa d’être agité par les administrateurs et les publicistes. Il faillit prendre corps en 1763, sous le ministère de Bertin (Henri Bertin, 1720-1792, contrôleur général des finances de Louis XV, Ndlr), c’est-à-dire, proprement vers l’apogée du despotisme éclairé français. Le «cadastre» alors envisagé devait, d’ailleurs, comporter simplement le dénombrement et l’estimation des biens, par écrit. L’établissement de plans n’était pas prévu. La tentative échoua. L’hostilité des parlementaires et plus généralement la faiblesse latente qui minait tout l’appareil gouvernemental et dont les résistances des cours n’était qu’un des symptômes, ne permirent même pas, semble-t-il, un commencement d’exécution, outre la circulaire de Bertin du 27 août 1763 avec questionnaire aux intendants, et la circulaire de rappel de L’Averdy (François de L'Averdy, 1724-1793 contrôleur général des finances de Louis XV successeur de Bertin Ndlr) » (Marc Bloch). Superbe manuscrit remarquablement calligraphié à l’imitation d’un imprimé qui porte in fine la signature “Alix Vicaire de St Honoré / de St Marc”, relié en maroquin rouge aux armes du maréchal de Soubise (macles sur le dos, les armes sont dessinées au lavis en guise de bandeau dans le texte) ; Charles de Rohan, prince de Soubise, Pair de France, maréchal de France, né le 16 juillet 1715 à Versailles et mort le 1 juillet 1787 à Paris, fut militaire et ministre d’État sous Louis XV puis Louis XVI : « Les livres du maréchal de Soubise étaient reliés pour la plupart sans armes, ornés simplement de macles et de mouchetures d’hermine couronnées, frappées alternativement entre les nervures du dos » (Olivier-Hermal-Roton, XX, 2034). Traces brunes sur le plat supérieur, légers frottements.Un exemplaire au Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France, Départements, tome XL. Arras. Supplément, Fonds Victor Advielle n° 341. [Voir : Marc Bloch - pseudonyme "M. Fougères", Plans cadastraux de l'Ancien Régime in Mélanges d’histoire sociale, N°3, 1943. pp. 55-70].‎

Référence libraire : 39878

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‎[Diocèse d’Alès. Manuscrit liturgique. 1791]. Extrait du Rituel de Paris. A Alais 1791.‎

‎Alès, , 1791. In-12 manuscrit de (1)-166-(1) pp. à 14 lignes par page, 10 dessins hors texte, maroquin rouge, dos orné à nerfs, double filet doré d’encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure de l’époque).‎

‎Rituel des sacrements calligraphié à l’encre rouge et noire à l’usage de Jean-Joseph Giraud vicaire général d’Alès illustré à l’encre rouge avec des instructions sur le baptême, l’extrême onction, le saint viatique, la sépulture des enfants, la recommandation de l’âme, la sépulture des adultes, le mariage ; chaque sacrement est orné d’un dessin pleine-page hors-texte, en-tête et cul de lampe.Portrait de "Jean Joseph Giraud vicaire général d’Alais" en frontispice, titre-frontipisce au chiffre supposé de l'évêque Louis-François de Bausset, 8 figures pleine page, 7 en-têtes et 6 culs-de-lampe, le tout dessiné et encadré à l’encre rouge.Le diocèse d’Alais (Alès) érigé en 1694 fut supprimé par l’Assemblée constituante en 1790 et son évêque Louis-François de Bausset se joignit en 1791 à la protestation des évêques français contre la constitution civile du clergé. Le manuscrit qui porte le chiffre dessiné supposé de l’évêque (LFB) fut établi la même année pour son vicaire général Jean Joseph Giraud. Louis-François de Bausset (1748-1824) cardinal et homme de lettres, devint évêque d'Alais en 1784, et fut envoyé par les États du Languedoc aux deux assemblées des notables de 1787 et de 1788.Précieux rituel languedocien calligraphié et illustré dans un style naïf, dernier témoignage en 1791 du diocèse d’Alais bientôt rattaché à celui d'Avignon.‎

Référence libraire : 39883

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‎[Roman mythologique. Manuscrit]. Le Discours d’Orythie.‎

‎, , 1680. Cahiers cousus in-4 manuscrits (14,5 x 19,5 cm) de (51) ff. à 23 lignes par page.‎

‎Roman édifiant du XVIIe siècle anonyme, manuscrit et probablement inédit dans lequel dialoguent la nymphe Orythie et Thessandre, deux figures mythologiques peu usitées à l’âge classique, prétexte à une dissertation sur le beau et la vertu établie sur le modèle platonicien du Phèdre.« Ayant par plusieurs fois considéré d’où était venu ce mot de beauté tant usité en ce siècle ET COMME J’ÉTAIS AU DÉSIR DE LE RECHERCHER DANS LES AUTEURS ANCIENS, un philosophe rare en doctrine et fort de mes amys, m’en apporta un discours qu’il avait tiré des vers DU POÈTE SERGIUS (Maurus Honoratus Servius ? grammairien latin du IVe siècle auteur d'une explication de la grammaire de Donat et dont le chef d'oeuvre est le commentaire des oeuvres de Virgile Ndlr) lequel je me suis résolu vous figurer. Or ce grand personnage me montra que ce nom de beauté, que les grecs ont nommé Kallon venant du verbe grec Kallo qui veut dire attirer ou être attiré, et admiré à une grande emphase parce que la beauté rend les hommes admirables en toute compagnie et assujettit les esprits de tous à vouloir du bien, à ceux qui sont doués de cette qualité, Aristote ne l’ignorait pas (…) C’est la raison qui me fait pour commencement de mon histoire vous alléguer d’où vient le nom seul propre pour la seule dont je me suis résolu vous dépeindre les aventures afin que vous jugiez comme moy que lorsque les Dieux professent ce mot, ils contemplaient leurs Idées selon l’opinion des Philosophes » (Incipit).Très rare fiction narrative non chapitrée à l’état de manuscrit établie sans rature vers 1680 et d’une parfaite lisibilité. Galerie de ver avec perte de quelques lettres.Inconnu à Lever, La Fiction narrative en prose au XVIIe dont aucun titre ne contient Orythie.‎

Référence libraire : 39911

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‎[DU PORT (François)].‎

‎[Manuscrit. Medica decas. La Décade de médecine, ou le Médecin des riches et des pauvres, expliquant les signes, les causes et les remèdes des maladies].‎

‎, , 1690. Manuscrit in-4 (19,5 x 27,5 cm) à 31 lignes par page de (1) f. 372 ff. mal chiffrés 362, (22) ff., veau brun, dos orné à nerfs, pièce de titre ”Cours de Médecine” (reliure de l’époque).‎

‎Traduction française inédite et anonyme du Medica decas de François Du Port (1548-1624) probablement antérieure à la seule édition française publiée en 1694 sous le titre La Décade de médecine, ou le Médecin des riches et des pauvres, expliquant les signes, les causes et les remèdes des maladies. Publié une première fois en vers latins en 1613 (réédité en 1624), le traité de sémiologie médicale du médecin-poète fut traduit à la toute fin du XVIIe siècle par Du Four de La Crespelière qui adopta la même forme versifiée.François Du Port natif de Crépy-en-Valois, reçu bachelier à la Faculté de médecine de Paris le 10 janvier 1575, fut proclamé doyen le 6 novembre 1604. Il avait publié en 1584 De signis morborum libri quatuor prolégomènes aux dix livres du Medica decas. « Du Port était si bien l’esclave du démon de la poésie qu’il ne pouvait écrire quoi que ce fût, médecine ou autre chose, sans que ce fût en vers » (Achille Chéreau). La version en prose de ce manuscrit ne fut jamais publiée, vraisemblablement établie ici à des fins personnelles dans un double souci de praticité et de commodité. La copie, sans titre, n'est pas circonstanciée et s’ouvre sur l’Invocation à Jésus-Christ : « Je vous offre pour présent et vous fais un sacrifice de toute la médecine que j’ai tachée d’acquérir pendant le cours de plusieurs années que je vous supplie par une bonté toute divine et paternelle de recevoir et faire en sorte que cet ouvrage persiste et soit durable dans tous les temps, serve dans tous les siècles à venir de secours et remèdes contre tous les maux qui surviennent et attaquent le corps humain ».À la suite des dix livres de médecine conformes au texte publié, est ajouté de la même main un choix de pièces de circonstances historiques versifiées et de recettes pharmaceutiques en latin et en français : Sur le mariage du Roi de Suède (ou Étrennes envoyées par un Ramoneur à Mademoiselle, 1684) « Connaissez-vous, jeune Princesse, Quel est ce petit ... » ; (Robert Arnauld d’Andilly) Tombeau du Roi De Suède Sonnet, Inscription pour le Cœur de Madame de Mareil ; Manière de faire la tisane purgative impériale ; Eau de Chaux ; Eau pour la gangrène ; Pulvis Emeticus, poudre émetique, c'est la poudre d'algaroth ; Manière de faire le morbo ; Tombeau de Cromwell « Que contre mon pouvoir toute la terre gronde » ; Henriette de Coligny, comtesse de La Suze « Laisse moy soupirer importune raison » ; Épigramme sur la mort de Monsieur de Turenne en 1675 ; La Pensée des Pères de l’Église touchant les vérités des femmes ; Pour faire l’emplâtre divin pour toute sorte de place et d’ulcère ; Épitaphe Il est passé, ce Molière / Du théâtre à la bière / Le pauvre homme a fait un faux bond / Et ce renommé bouffon / N'a jamais su si bien faire / Le Malade imaginaire / Qu’il fait le mort pour de bon ; Épitaphe Paracelse ; Response de l’Espagne à la plainte de la France etc. Restaurations discrètes sur la reliure.Très beau manuscrit médical calligraphié d'une parfaite lisibilité.Walleriana I, 2648 ; Osleriana, 5308 ; Achille Chéreau, Le Parnasse médical français, 1874, p. 194.‎

Référence libraire : 39922

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‎[Autun. Clergé. Émigration. Manuscrit]. Fruits de la Révolution Française.‎

‎Autun, , circa 1804. Manuscrit in-4 (21,5 x 17 cm) à 44 lignes par page de (308) ff. et 28 pp. repliées, 18 assignats contrecollés dans le texte, demi-basane fauve à petits coins vélin, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre “Fruits de la Révolution” en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).‎

‎Remarquable travail de compilation manuscrit d’un clerc d’Autun réalisé après 1801 afin d’établir sous l’influence de l’abbé Augustin Barruel le mémorial de la religion chrétienne sous la Révolution. L’auteur « Legoux chanoine de la cathédrale d’Autun » très hostile à la Révolution, a rassemblé et retranscrit un nombre considérable de pièces tant liturgiques que politiques relatives au clergé, à l’émigration et par extension à la contre-révolution, disposées chronologiquement de 1789 à 1801, le tout précédé de l’épigraphe : « Liste des Coryphées de l’Assemblée nationale des États généraux. D’Orléans, le digne prince de tous les démons de la révolte française avait pour ses dignes anges les plus zêlés suppôts et de la franc-maçonnerie et du calvinisme et de la philosophie, parmi lesquels tous les mémoires du temps nous signalent au premier rang les Mirabeau et les Barnave (…) puis on voit un immense troupeau de scélérats plus obscurs mais néanmoins atroces (…) ».La “Table chronologique des Principaux Événements arrivés en France depuis le commencement de la Révolution” qui ouvre le recueil, consigne du 4 mai 1789 au 25 Juin 1796 les grandes décisions politiques et leurs conséquences sur le clergé et la noblesse (total des prisonniers de Paris, guillotinés, “liste des Gentilhommes bretons débarqués avec Mr de Puisay et qui ont été fusillés à Vannes”, arrestation de “tous les prêtres français déportés ou émigrés et de les envoyer sous bonne escorte dans leurs départements respectifs, pour y être jugés par des tribunaux criminels”, “le brave chevalier Charrette pris et conduit à Nantes pour y être jugé” etc.). L'esprit de l' “Instruction pour la pratique du Saint Ministère en France durant la Persécution de la Foi” de l'abbé Barruel est développé et précisé par plusieurs certificats, requêtes, proclamations, arrêtés, instructions papales (dont Pie VI et le cardinal de Zelada) aux évêques français, lettres d'archevêques tant latines que françaises et circulaires retranscrites par le chanoine Legoux dont à titre d'exemple “Questions sur les mariages célébrés pendant le schisme traitées par MM. les abbés de Montmignon, de la Réponse, Duvoisier et Dubois” (selon la Constitution civile du Clergé du 17 juillet 1790, seul le clergé constitutionnel pouvait légalement tenir les registres paroissiaux d'état civil). Sur le sort des Émigrés, le compilateur livre de nombreux extraits de la Gazette de Berne (1794, 1795) - la cité suisse où Mallet du Pan depuis l'automne 1793 maintint un bureau de renseignements qui servait les gouvernements de la coalition - recopie le “Manifeste rédigé par tous les chefs des armées catholiques et royales de Sa Majesté très chrétienne Louis XVII Roi de France et de Navarre, le 20 mars 1794” dresse le tableau de la “Population des États des Puissances coalisés” ; l'Adresse de la Convention nationale aux cantons helvétiques par Condorcet est suivie de la Réponse apportée à l'Assemblée. Quelques chansons et dix-huit assignats complètent le recueil du chanoine dont tout le travail progresse et aboutit à la confrontation de Jean-Jacques Rousseau (chapitre “Objections contre la Religion chrétienne”) avec l'abbé Augustin Barruel (1741-1820) auteur des “Mémoires pour servir à l’Histoire du Jacobinisme” (Hambourg 1798-1799) dont de larges extraits (28 pages chiffrées et repliées) sont recopiés in fine sous le titre “Noms des Principaux Auteurs de la Conspiration Antichrétienne”. « Ses mémoires (de Barruel) ne sont pas des souvenirs mais une réflexion philosophique, religieuse et politique sur la Révolution et ses causes. Il incrimine les incrédules, les républicains, les francs-maçons, tous ceux qui rejettent les concept de religion et d'autorité. Son livre a beaucoup contribué à répandre l'idée d'un complot dont l'aboutissement aurait été la Révolution » (Alfred Fierro).Copieux recueil de pièces d'une parfaite lisibilité qui traduit la doctrine contre-révolutionnaire de l'abbé Barruel « d'un effort séculaire et concerté pour ruiner toute autorité dans le monde» (Baldensperger).Provenance : Arthur Brölemann avec devise viligentia et prudentia (ex-libris armorié) : Arthur-Auguste Brölemann (1826-1904) président du tribunal de commerce de Lyon, conserva les collections riches de plus de 4000 volumes que son grand-père Henri-Auguste Brölemann, membre du conseil municipal et de la chambre de commerce de Lyon, acquit de 1824 à 1854.Fernand Baldensperger, Le Mouvement des Idées dans l'Émigration française (1789-1815), II, pp. 19-24.‎

Référence libraire : 39995

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‎[Manuscrit littéraire]. Ce que peut la vertu ou Correspondance d’une mère avec sa fille.‎

‎Sans lieu, , (c. 1830). 2 vol. in-8 manuscrits à pagination continue de (1)-922 pp. à 19 lignes par page, veau brun granité, dos lisse orné, filet et frise dorés d'encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).‎

‎Manuscrit inédit d’un roman épistolaire écrit vers 1830 dans lequel une mère accompagne ses filles qui par le récit de leurs vies sentimentales puis matrimoniales attendent ses conseils : « Chère maman, pourquoi n’ai-je pas reçu ta lettre un jour plus tôt, elle m’eût déterminé à ne pas commettre une imprudence qui j’espère n'aura aucune suite (…) Voilà donc mon Adèle l’enfant de mon coeur qui commence sans qu’il y ait positivement de sa faute, à éprouver les peines du mariage, le mal est fait il s’agit donc actuellement de le réparer ».Entièrement composé de lettres avec mention de dates non millésimées, ce roman achevé et mis au propre (quelques rares biffures) qui met en scène plusieurs personnages dont les correspondances se croisent, observe toutes les règles du roman épistolaire, genre perpétué au début du XIXe siècle par Mesdames de Genlis, de Duras, de Souza, de Krüdener puis remis au goût du jour par George Sand sous la Monarchie de Juillet avec Jacques (1834). « Ces romans ont en commun de poser l’éternelle question romanesque du mariage en l’historisant fortement. (…) Au début des années 1830 on constate un nouvel engouement, teinté d’ambivalence, portant diverses explorations du roman épistolaire, soit du côté de la monodie et du journal intime (Balzac, Le Lys dans la vallée), soit dans une désinvolture ironique à l’égard de ses contraintes, et leur combinaison avec d’autres structures énonciatives (Gautier, Mademoiselle de Maupin) soit dans une mise au service de l’essai (Sand, Lettres d’un voyageur) » (Christine Planté).Sous le titre calligraphié Ce que peut la vertu ou Correspondance d’une mère avec sa fille fut ajouté à l'époque la mention « Livre écrit et composé par Madame de Courcelle, mon excellente bonne maman » qui semble inconnue par ailleurs et ne doit pas être confondue avec l’auteur un siècle plus tôt de l’Avis d'une mère à son fils et à sa fille (1728), Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles marquise de Lambert (1647-1733). Manuscrit en reliure d’époque d’une grande lisibilité, témoin inédit du paysage littéraire de la Monarchie de Juillet.[Christine Planté, Sand et le roman épistolaire : variations sur l'historicité d'une forme. in Littérature, n°134, 2004. George Sand : « Le génie narratif ». pp. 77-93].‎

Référence libraire : 40052

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‎[Restauration. Paris. Manuscrit].‎

‎Sans lieu, , (circa 1820-1822). 2 parties en 1 vol. in-8 manuscrit de (1)-241-125 pp. à 19 lignes par page, veau brun granité, dos lisse orné, filet et frise dorés d’encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure de l’époque).‎

‎Réunion de deux textes inédits et manuscrits, roman d’éducation et relation d'un voyage à Paris, attribués selon une note placée en tête d’ouvrage à Madame de Courcelle par la destinataire du recueil Clémence de Vaugourd (ou Vaugouard - toutes deux inconnues par ailleurs) qui ajoute : Histoire écrite et composée par Mme de Coucelle. Livres auxquels je tiens beaucoup. Clémence de Vaugourd.1. L’Histoire comme il y en a tant probablement rédigée vers 1820 s’inscrit dans la tradition des romans édifiants des XVIIe et XVIIIe siècles voués à transmettre les valeurs chrétiennes à leurs lecteurs par la fiction narrative en prose : Victorine, poursuivie dans sa vie de jeune femme par un drame provoqué à l’âge de douze ans “par son bavardage“, cherche à se corriger afin de séduire les parents de son amant Monsieur de B… qui la jugent “coquette“ et la rejettent. « Je m’affermis dans mon projet de me corriger de tous mes défauts (…) - comme tu le fais tu dois chercher à te perfectionner afin de convaincre ses parents de leur injustice à ton égard ». La lutte vertueuse de l’héroïne contre sa vanité et son orgueil sera récompensée par son mariage qui parachève son éducation sentimentale et morale. 2. Un de mes voyages à Paris est un tableau inédit de la capitale sous la Restauration rédigé vers 1822 alors que les Bains de Saint-Sauveur, rue Saint-Denis « sont tout nouvellement établis » (p. 34) et que Jacques-Louis David peint dans son atelier du Louvre une copie du Sacre de Napoléon (p. 61) : « ce même jeune homme nous proposa pour nous dédommager de venir le lendemain voir le fameux tableau du couronnement fait par David ; nous acceptâmes de grand coeur car il était difficile de se procurer ce plaisir, David était occupé d’en faire une copie. Il fallait pour le voir entrer dans son atelier. Ce jeune homme le connaissait, et par ce moyen, nous fûmes à même d’examiner à notre aise et en détail cet étonnant tableau » ; en 1822 assisté de Georges Rouget, Jacques-Louis David achevait en effet une copie du Sacre commencée en 1808.C’est pour répondre agréablement “à une bonne amie“ que Madame de Courcelle entreprend la relation de son voyage à Paris où elle est venue visiter sa fille en pension (on assiste d’abord à la distribution des prix). Installées près de la Porte Saint-Martin, elles longent les boulevards et leurs boutiques, se rendent au Palais Royal (« tu ne connais pas ce lieu enchanteur, je vais t’en faire la description ») découvrent les Tuileries et le Jardin de Tivoli (« tous ces plaisirs se terminent par un très beau feu d’artifice »), admirent le Panorama de Tilsitt ; rive gauche, elles assistent à l’Odéon à la représentation d’un Opéra bouffe, visitent la galerie de tableaux du Sénat et le Jardin du Luxembourg, tentent d’assister à une séance à l’Assemblée nationale. Le soir, mère et fille prolongent le plaisir et l’instruction par la lecture du « joli roman de Caroline de Lichtfield (ou Mémoires d'une famille prussienne, par Mme la Bnne Isabelle de Montolieu Ndlr) si l’on en faisait que comme celui-là, on pourrait facilement en laisser lire aux jeunes personnes », se rendent “au Français” pour assister à une représentation de Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard, mais aussi au vaudeville tandis que s’approche l’heure douloureuse du retour à Provins où la famille réside : « Il faut qu’une mère sensible soit bien pénétré de l’importance de l’éducation, pour se déterminer à se séparer aussi longtemps d’un enfant chéri ». Relation inédite, précieuse pour ses nombreuses descriptions et scènes de la vie parisienne sous la Restauration.‎

Référence libraire : 40059

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‎[Brie. Bailliage de Melun. Andrezel. Manuscrit].‎

‎Melun, , 1537. Manuscrit sur peau de vélin in-folio (27 x 33 cm) de 114 ff. calligraphiés à l'encre brune à 24 lignes par page, becquets, vélin, écritures anciennes sur le plat supérieur (reliure de l'époque).‎

‎Manuscrit daté “l'an mil cinq cens trente sept” (1537) établi dans le bailliage de Melun pour renseigner le partage fait de la terre et seigneurie d’Andrezel entre Philippe de Longueval (1490-1547) seigneur d'Haraucourt et de Cramailles, officier au service de François Ier et Dame Suzanne de Vignacourt son épouse « et entre Mrs Maurice Bulliot et Nicolas Vielle comme tuteurs et curateurs des enfants mineurs de défunt M. Jean Vielle ». Andrezel appartenait à la Brie française et dépendait des « bailliage et élection » de Melun dont il suivait la coutume, paroisse du doyenné de Champeaux (diocèse de Paris) dans le diocèse de Sens.Joint : 4 pages manuscrites XVIIIe La maison de Claude Legros etc. Vélin fripé, pâle mouillure marginale, feuillet 45 troué avec perte de quelques lettres.Aubert de la Chesnaye des Bois, Dictionnaire de la Noblesse (1775), IX, p. 105.‎

Référence libraire : 40106

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‎[Manuscrit enluminé]. Reflections sur quelques parolles de Iesus Christ. Particulierement sur les sept dernieres parolles qu'il a prononcées sur la Croix. Pour servir d'un saint entretien a l'ame chretienne pendant la messe.‎

‎Paris, Antoine de Villars, 1690 circa. Manuscrit in-12 (10,5 x 16, 5 cm) à l’encre brune de (70) ff. encadrée à l’encre rouge et verte, maroquin rouge, dos orné à nerfs, roulettes dorées et motifs d’angle sur les plats, tranches dorées sur marbrure (reliure de l’époque).‎

‎Exceptionnel manuscrit enluminé dédicacé à Madame de Maintenon, le deuxième connu de l’artiste et calligraphe Antoine de Villars libellé à son nom, auteur en 1690 d’Heures royalles offertes au roi Louis XIV ; les deux pièces d'une facture remarquable sont établies dans le même format avec une graphie et un style identiques.Ces Reflections sur quelques parolles de Jésus-Christ étaient destinées aux demoiselles de Saint-Cyr de la Maison royale de Saint-Louis créé en 1686 par Louis XIV à la demande de Madame de Maintenon née Françoise d'Aubigné (1635-1719) seconde épouse du roi. Brillant calligraphe, Antoine de Villars « demeurant rue Saint Thomas du Louvre à Paris » semble inconnu par ailleurs.L'illustration entièrement coloriée est composée d'un frontispice armorié, du titre dans un encadrement au rideau à l’encre rouge, bleu et mauve, 6 dessins à la plume pleine page en ouverture des prières (Christ en croix sur semis de larmes, Trophées sur fond noir, titres à encadrement), 15 vignettes ou culs-de-lampe (rocaille, compositions florales) et 17 lettrines encadrées sur fond rose ou grisé.Le même recueil parut à la fin du XVIIe siècle entièrement gravé sur cuivre par Nicolas Bonnart avec une dédicace identique à Madame de Maintenon signée N.d.T. (au lieu des initiales A.d.V. dans ce manuscrit). Petite déchirure au feuillet (52) sans perte de papier ; quelques feuillets légèrement roussis petites rousseurs et mouillures.Précieux livre de prières manuscrit de la fin du XVIIe siècle richement enluminé avec rehauts d'or conservé dans sa première reliure en maroquin rouge.Collection d'un bibliophile, livres et manuscrits précieux, 1478-1977 (vente, Paris, Drouot Richelieu, 2018), Heures Royalles, n°56.‎

Référence libraire : 40113

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‎[Poitou. Vienne. Prinçay et Dercé. Manuscrit]. Livre des Frais des Fonds de Terre.‎

‎, , 1802-1859. 6 parties en 1 fort vol. in-4 (18 x 23 cm) manuscrit à l'encre brune, vélin rigide, dos à nerfs, titre manuscrit sur le premier plat, lacets, tranches rouges (reliure de l'époque).‎

‎Registre manuscrit ouvert en 1802 pour les terres, champs, clos, prés et vignes de Prinçay, Crouailles, Blenay, Bourpin, La Gibourgère, Dercé, Mirbeau dans le département de la Vienne, en six livres comptables : 1. Livre des Frais des Fonds de Terre 2. Livre de Rencontre du produit des fonds de terre (des vins de Crouaïl, Prinçay, des Moeurs, du fourrage des prés, de la récolte de la Bouette, de la récolte de la Stipendie, compte de blé de Mirbeau) 3. Rentier de Maupiou-Marcou 4. Livre de Ferme 5. Livre des Échéances, des rentes et fermes 6. Livre des Impôts. Commencé sous le Consulat (le Rentier de Maupiou-Marcou est daté “15 Pluviôse an 10” tandis que le Livre des échéances est libellé en mois révolutionnaires de Vendémiaire à Fructidor) puis rapidement abandonné, le registre est repris et complété un demi-siècle plus tard, mieux renseigné pour les années 1850-1859, augmenté de papiers divers (correspondances, factures etc.) relatifs à la même période. Rare archive poitevine manuscrite entre Consulat et Second Empire.‎

Référence libraire : 40224

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‎[Mélanges philosophiques et littéraires. Manuscrit].‎

‎, , 1770 circa. Manuscrit in-12 (10 x 16 cm) de (57) ff. à 14 lignes par page, veau brun, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).‎

‎Recueil anonyme recopié d'une même main vers 1770 qui comprend Les Cxx qui parlent Conte (fabliau du Moyen-Âge qui connut plusieurs moutures principalement sous le titre Le Chevalier qui fist parler les cons pour aboutir aux Bijoux indiscrets de Diderot), un jugement sur Zaïre de Voltaire, de larges extraits des Remarques sur l'Histoire ainsi que Du fanatisme et l'article "Contradictions” du Dictionnaire Philosophique de Voltaire (première édition 1765), quelques chansons ("En passant par Nanterre revenant de Paris") et aphorismes, enfin un extrait du Mercure de France d'août 1741 intitulé "Quel chaos sur chaque théâtre".Précieux témoignage anonyme et manuscrit d'un lettré à l'âge des Lumières dominé par Voltaire.‎

Référence libraire : 40534

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‎MAROTEAU (Jean-Joseph).‎

‎Mes Loisirs. Opuscules poétiques dédiées à Mr. O.B. Duhamel, Pharmacien à Lille. Par de Maroteau, de Lille.‎

‎Lille, , 1838. Manuscrit petit in-4 (16,5 x 20,5 cm) de (4)-330 pp. à 23 lignes par page, veau brun, dos orné à nerfs, filets dorés, frise à froid et ornement rocaille sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).‎

‎Recueil poétique des oeuvres du poète lillois Jean-Joseph Maroteau recopié par son dédicataire "O.B. Duhamel Pharmacien à Lille" avec un envoi autographe et versifié de ce dernier à "Monsieur Vanahere père (Libraire)". Comprend : Épître dédicatoire, Envoi (acrostiche), Poésies diverses de 1788 à 1792 puis 1797 à 1818, Épitaphes, Épigrammes, Fables, Chansons, Séjour à la Campagne (1815-1834), Séjour en ville : Le Bal 1834, Le Concert, Souvenir de Vimy 1837.Le bibliographe Henri Pajot qui a réuni en 1864 sous le titre Les Poètes de Lille, les versificateurs natifs de la capitale des Flandres depuis le XIe siècle, consacre deux notices à Maroteau et Duhamel : Jean-Joseph Maroteau, né à Lille en 1772, fut l’ami de Duhamel (n°XIX). On a de lui deux volumes manuscrits qui se trouvent à la Bibliothèque de Lille 1. Mes Loisirs, Opuscules poétiques 2. Poésies de Jean-Joseph Maroteau, De la main de l’auteur, 1844 ; Omer-Bertin-Joseph Duhamel né à Lille le 17 juin 1773 et mort le 11 décembre 1853, pharmacien, membre de la société des sciences, de l’agriculture et des arts de Lille, auteur de deux volumes de poésies manuscrites dont le premier Fables fut publié en partie en 1825 chez Firmin Didot.Henri Pajot, Notes bibliographiques. III. Les Poètes de Lille, 1864, XLI, p. 62.‎

Référence libraire : 40559

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‎DE LIGT (Barthélemy), ZISLY (Henri).‎

‎Mobilisation contre toute guerre !‎

‎Bruxelles, Pensée et Action, s.d. (1934). In-8 de 52 pp., couverture conservée, demi-chagrin rouge à coins, dos orné à nerfs, titre doré sur le plat supérieur (reliure de l'époque).‎

‎Édition originale. Suivi de : Beylie (Henri). Le militarisme, ses causes, ses conséquences, les moyens de le combattre : brochure à distribuer éditée à Lyon par le groupe Germinal. Lyon, Impr. du Germinal, 1903. In-8 de 8 pp.Recueil établi par l'anarchiste « naturien » Henri Zisly (1872-1945) relatif à l'antimilitariste et pacifiste libertaire néerlandais Barthélemy de Ligt (1883-1938), principalement des coupures de presse présentées par Zisly : « Aux lecteurs. En surplus de ce travail intéressant et susceptible d'orienter vers de nouveaux horizons dans l'action un certain nombre de pacifistes Mobilisation contre toute guerre ! (lire compte rendu pages 48.49), j'ai pensé nécessaire d'y ajouter quelques autres suggestions et documentations sur l'antimilitarisme anarchiste ce qui fera certainement réfléchir le penseur et le militant. Henri Zisly, septembre 1937 ». dont : Article "Pas d'équivoques" Henri ZIsly, La Bataille syndicaliste, Paris, 4 janvier, 1915 ; Extrait de "La Liberté" de Paris, n° du 6 janvier 1915 (manuscrit) ; "Bibliographie Chrisanthèmes" Fragment "La libre Pensée Internationale", Lausanne 30 décembre 1916 ; "Deux tempéraments deux attitudes" paru dans L'Anarchie, Paris, numéro de novembre 1926 ; "Les Glaneurs", Lyon, Mai 1917 ; La Libre Pensée Internationale, Lausanne (Suisse) Juillet 1917 ; "Une enquête nécessaire, Les Anarchistes et la Guerre" étude publiée par la voix libertaire de Limoges, numéro du 17 août 1929 ; "Peut-on éviter la guerre ?" La Voix libertaire, Limoges, 31 mai 1930 ; L'objecteur de conscience - Rubrique antimilitariste du journal Le Semeur ; Le Semeur Falaise Calvados 26 novembre 1931 ; L'éveil social Aulnay-sous-Bois (Seine-et-Oise) numéro d'Avril 1932 ; Extrait du journal Le Réfractaire, Paris décembre 1932 ; Le Contre poison de St Céré (Lot) Juillet 1933 ; L'en dehors, Paris, 15 février 1936 ; Ces notes et réflexions ont paru dans "La Voix libertaire" Limoges 14 mars 1936 ; Nécrologies Barthélemy de Ligt, Le Libertaire, Paris, 5 octobre 1938, L'en dehors Paris Orléans novembre 1938‎

Référence libraire : 40566

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‎[Somnambulisme magnétique. Manuscrit]. Journal d’un traitement magnétique commencé le 20 septembre 1810 et fini le 10 janvier 1811. À Paris.‎

‎Paris, , 1810-1811. Manuscrit in-4 (19 x 25 cm) de (1)-331 pp. à 23 lignes par page (1 feuillet découpé pages 143/144), demi-vélin vert à petits coins, traces d'étiquette manuscrite sur le dos (reliure de l'époque).‎

‎Relation manuscrite inédite d’une cure de somnambulisme magnétique.Ce document autographe unique, complet et inédit, relate les séances quotidiennes d’un magnétiseur avec une patiente, tous deux anonymes (les noms étant soigneusement biffés). Il s’agit d’un témoignage rare sur la pratique du somnambulisme magnétique, une méthode psychofluidiste développée par le marquis de Puységur dans le prolongement des théories de Mesmer sur le magnétisme animal.Un protocole précis et rigoureux. Le manuscrit débute le 22 septembre, où le magnétiseur rapporte : « Le lendemain, à la même heure, je magnétisai Mme D. Après quelques mouvements nerveux assez forts que je calmai, elle s’endormit, se penchant en arrière sur son fauteuil, comme les deux fois précédentes. Jugeant d’après ce qu’elle m’avait dit la veille que son sommeil, sans être complètement magnétique, pouvait en avoir quelque caractère, je lui pris la main et lui dis de presser la mienne si elle m’entendait. Elle la pressa. Alors, je pris une de ses mains avec chacune des miennes, en la prévenant que j’allais la questionner par oui ou par non ».Le protocole établi permet à la patiente de répondre en pressant la main droite pour « oui » et la gauche pour « non ». Les entretiens ainsi codifiés se poursuivent quotidiennement sur une période de trois mois, formant une cure complète. Chaque séance est minutieusement transcrite par le praticien, avec des observations ajoutées en marge.Le somnambulisme magnétique selon Puységur.Amand Marc Jacques de Chastenet, marquis de Puységur, découvrit en 1784 cet état modifié de conscience qu’il nomma somnambulisme magnétique. Ce phénomène, souvent observé chez des femmes, leur conférait des capacités extraordinaires : voir le passé et l’avenir, diagnostiquer des maladies en visualisant l’intérieur des corps, ou encore développer des talents de guérison et de voyance.Puységur théorisa cette pratique en avançant que le sommeil magnétique pouvait harmoniser la circulation des esprits animaux dans le cerveau, rétablissant ainsi l’énergie nécessaire à ses fonctions. Selon lui, cette capacité résidait dans la volonté humaine plutôt que dans un fluide physique. Toutefois, il croyait que la physique pourrait un jour démontrer scientifiquement l’existence de ce magnétisme. Compassion et bienveillance étaient, selon lui, essentielles pour que le traitement soit efficace.Un témoignage précieux.Ce manuscrit constitue un témoignage exceptionnel sur une pratique marginale mais influente du XVIII siècle, à la croisée de la médecine, de la psychologie et de l’ésotérisme. Il illustre à la fois les méthodes, les observations et les croyances du magnétisme animal à ses débuts, tout en offrant un regard unique sur les interactions entre magnétiseur et patiente.Une pièce d’archive rare, qui enrichit notre compréhension des expériences autour des états modifiés de conscience et des pratiques médicales alternatives à la veille du XIX siècle.Nicole Edelman, L’ampleur du déploiement critique et la réception du somnambulisme magnétique (première moitié du XIXe siècle) in « Un savoir occulté ou pourquoi le magnétisme animal ne fut-il pas pensé « comme une branche très curieuse de psychologie et d’histoire naturelle ? », Revue d'histoire du XIXe siècle, 38 | 2009, 115-132.‎

Référence libraire : 40662

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‎Bouthillier-Chavigny (Charles-Léon de).‎

‎[Guerre de Sept ans. Manuscrit]. Livre des Campagnes d'Hannôvre à commencer de celle de 1757 jusques y compris celle de 1762. Lequel appartient à Monsieur de Chavigny, lieutenant au régiment du Roy.‎

‎, , 1757-1762. Manuscrit in-12 (11 x 17 cm) à l'encre brune de (2)-306-(3) pp. à 18 lignes par page, table, basane brune racinée, dos à nerfs, étiquette manuscrite sur le dos, tranches rouges (reliure de l'époque).‎

‎Relation manuscrite inédite sur la Guerre de Sept ans qui porte en faux-titre : Détail des Six Campagnes d'Hannôvre, la récapitulation générale, et la table instructive se trouve (sic) à la fin du vôlume.« Charles-Léon, marquis de Bouthillier-Chavigny, né à Paris en 1743, d’une famille qui a fourni des ministres sous Louis XIII et Louis XIV, entra, jeune encore, dans les chevau-légers de la garde du roi, qui offrait une espèce d’école militaire pour la jeune noblesse. Il passa, en 1762, comme lieutenant au régiment du Roi (infanterie). En cette qualité, il prit part à la guerre de sept ans, où il se conduisit avec distinction, fut blessé et fait prisonnier » (Michaud Biographie universelle, V, 348). Journal militaire et historique tenu par le jeune Bouthillier-Chavigny qui consigne itinéraires, calendriers, événements, récapitulations (lieux, camp, bivouac) des batailles des armées françaises en Allemagne, de 1757 à 1762. La France, alliée avec l’Autriche, la Russie, la Suède et la Saxe, traversa le Rhin en avril 1757 avec deux armées totalisant 100 000 soldats, pour attirer l’attention de la Prusse, alliée de la Grande-Bretagne et du Hanovre. Relations de la bataille d'Hastenbeck (23 juillet 1757), la bataille de Crevelle (juin 1758) la bataille de Lutterberg (10 octobre 1758), la bataille de Bergen (avec une armée dirigée par le Duc de Broglie le 13 avril 1759), la capitulation de Munster proposée par M. de Zastrou au Marquis d'Armantières le 25 juillet 1759, la bataille de Minden (1er août 1759), la bataille de Corbach (10 juillet 1760), la bataille de Villinghausen (15-16 juillet 1761), la Journée de Cassel (25 juin 1762).Député de la noblesse du Berry aux États-généraux, Charles-Léon de Bouthillier-Chavigny (1743-1818) fut promu maréchal de camp dans l'armée de Condé le 20 mai 1790, l'année où il publia un projet de constitution militaire sous le titre Plan, général et abregé, d'une constitution militaire, dans tous ses différens détails. Par M. le marquis de Bouthillier, colonel du régiment de Picardie, membre du Comité militaire à l'Assemblée nationale. Pièce historique précieuse d'une parfaite lisibilité reliée à l'époque.‎

Référence libraire : 41029

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‎Parodies d’opéra. Manuscrit. Recueil de différentes Parodies jouées sur le Théâtre de la Comédie Italienne.‎

‎, , 1751-1753. Manuscrit in-4 à 28 lignes par page de (498) pp., table, veau granité, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).‎

‎Rare recueil manuscrit de dix parodies d'opéra parmi les plus représentées au Théâtre de la Comédie Italienne entre 1751 et 1753, à l'époque où le couple Favart entama son règne sur le genre - jusqu’à ce que Charles-Simon devienne directeur de l’Opéra-Comique en 1758 - avec la troupe d'acteurs dont les noms sont indiqués dans chaque distribution : Madame (Justine) Favart, Dehesse, Astrandi, Rochard, Carlin, Chauville etc. « Les réécritures comiques d’opéra, représentées sur les théâtres de la foire et des boulevards comme à la Comédie-Italienne de Paris et sur les théâtres privés, connaissent une vogue étonnante au siècle des Lumières. Parodier l’opéra, ce n’est pas écrire contre l’opéra, mais plutôt participer à sa promotion en jouant le double jeu de la critique et du divertissement. Les parodistes comme Fuzelier, Favart, Romagnesi ou Despréaux, manient autant l’art des vaudevilles que celui du pastiche, et possèdent une riche culture littéraire et musicale. Des opéras de Lully à ceux de Gluck, rares sont les œuvres à succès qui n’ont pas été parodiées ». Contient : 1. Favart (Charles-Simon). Raton en Rosette, ou la vengeance inutile. Parodie de Titon et l'aurore représentée pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 28 mars 1753 (66 pp.).2. Gondot (Pierre Thomas). Les Fêtes des environs de Paris. Parodie des fêtes grecques et romaines représentée pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 4 juillet 1753 (54 pp.).3. Renout (Jean-Julien-Constantin). Les Couronnes, ou le Berger timide. Pastorale, parodie de la feste de l'hymen ; deuxième entrée des Amours de Tempé (47 pp.).4. Favart (Charles-Simon). Tircis et Doristhée. Pastorale, parodie d'Acis et Galatée représentée pour la première fois sur le Théâtre Italien le 4 septembre 1752 (53 pp.).5. Favart (Charles-Simon). Les Amours de Bastien et Bastienne, parodie du Devin de village représentée pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 4 aoust 1753 (32 pp.).6. Favart (Charles-Simon). Les Indes dansantes, parodie des Indes galantes jouées pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 26 juillet 1751 (61 pp.).7. Favart (Charles-Simon). Les Amours champêtres, Parodie de l'acte des Sauvages, joués pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 1751 (37 pp.).8. Favart (Charles-Simon). Fanfale, parodie d'Homphale représenté pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le huit mars 1752 (46 pp.).9. Gondot (Pierre Thomas). Les Bergers de qualité. Parodie de Daphnis et Chloé représenté pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 1753 (40 pp.).10. Favart (Charles-Simon). Les Amants inquiets Parodie de Thetis et Pelée joués pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 1751 (52 pp.)« Le couple Favart marque durablement le genre de la parodie dramatique d’opéra jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, puisque des parodies comme Les Amours de Bastien et Bastienne ou encore Raton et Rosette sont représentées bien après la Révolution. Dès les années 1750, Favart est perçu comme le maître de la parodie dramatique. Le duo Favart est une machine bien rodée : que Charles-Simon compose la totalité de la pièce ou ne soit qu’un correcteur au-dessus de l’épaule de son épouse, il a toujours une part au spectacle. Il compose seul ou en collaboration onze parodies entre 1751 et 1762 ; mais il supervise aussi la création des parodies d’opéra de son épouse, écrites à plusieurs mains. Son épouse est l’attraction de la Comédie-Italienne. Elle se produit dans toutes les parodies créées sur ce théâtre en l’espace de dix ans (trente de 1751 à 1762) ; les parodistes composent, à cette époque, pour ses talents. « Le rôle de Tircis est rendu dans la plus grande perfection par Mlle Favart, qui est la plus aimable chanteuse de vaudevilles que nous ayons eue : elle est aussi charmante dans son travestissement que dans son état naturel : qu’elle soit nymphe, bergère ou savoyarde, qu’elle danse, qu’elle chante, sous quelque forme qu’elle se présente, elle est sûre de plaire ». Les Amours de Bastien et Bastienne, parodie du Devin du village de Rousseau par Mme Favart et Harny de Guerville synthétise bien l’omniprésence des Favart et surtout les innovations qu’ils proposent sur la scène italienne à partir des parodies dramatiques d’opéra. Favart s’impose comme le père de la parodie ; Harny de Guerville écrit ainsi dans l’avertissement qui précède l’édition de son opéra-comique Le Petit-Maître en province : « On me pardonnera aisément de citer par préférence M. Favart. Il est permis à un écolier d’avoir quelque prédilection pour son maître. C’est lui qui m’a donné les premières leçons de l’art dramatique. Bastien a été fait sous ses yeux. » Mme Favart impose sa réforme du costume : « Ce fut elle qui, la première, observa le costume ; elle osa sacrifier les agréments de la figure à la vérité des caractères […] Dans Bastienne, elle mit un habit de laine, tel que les villageoises le portent ; une chevelure plate, une simple croix, les bras nus et des sabots. » L’hégémonie des parodies des Favart s’observe, en outre, par leur reprise outre-Rhin et en province » (Pauline Beaucé).Manuscrit du XVIIIe siècle, d'une belle écriture, très lisible. Ex-libris manuscrit ancien à l'encre brune "Mr Teilhard de Rochecharles" (Pierre Teillard de Rochecharles ? lieutenant général du bailliage d'Andelat, auteur de La Haute-Auvergne sous l'Ancien régime).Pauline Beaucé, Parodies d’opéra au siècle des Lumières : Évolution d’un genre comique. Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2013.‎

Référence libraire : 41030

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‎[Manuscrit]. Recueil de Chansons, d'Ariettes et de Romances.‎

‎S.l.n.d., , (1790). In-8 manuscrit (19 x 12 cm) de (3)-105-(13) pp. couplets et musique notée encadrés, table, maroquin vert, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, triple filet doré d'encadrement sur les plats, fleurons aux angles, tranches dorées (reliure de l'époque).‎

‎Très beau recueil calligraphié à l'encre noire dont le Vaudeville du Serment civique indique l'année 1790, établi en trois parties dont (I.) 14 pièces avec la musique notée dont Romance des arts et de l'amitié, Air de Sargines, D'Azémia, Richard Coeur de Lion, La Rosière de Salenci, Ariette de Lucile, Les deux Savoyards, Vaudeville de Blaise et Babet etc. (II.) Couplets seuls de 25 pièces dont Chanson nouvelle, le Commencement, le milieu et la fin, la Marchande plaisirs, Les Regrets d'un insensible, Euphrosine, Quoi Zélis objet ravissant etc. (III.) 3 pièces numérotées de musique notée. Suivi copiés d'une autre main en fin d'exemplaire des couplets de Louis seize aux françois, air pauvre jaque.Bel exemplaire de ce chansonnier calligraphié la première année de la Révolution dans sa reliure maroquin vert de l'époque.‎

Référence libraire : 41081

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Bonnefoi Livres Anciens
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