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‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎Lettre autographe signée adressée à Henri Lapauze évoquant leurs amitiés et inimitiés dans le monde des lettres et des arts : "... Si je n'ai pas lu votre critique de mon livre, en revanche, j'ai pris, connaissance de celle que vous avez consacrée à l'aimable jeune homme qu'il s'agissait de punir pour avoir dit trois fois ; au cours d'un dîner : Marie Murat. (peut-être aurait-il suffi de lui donner à copier septante fois sept fois...) "‎

‎S. n. | Artagnan 1908 | 20.50 x 26.50 cm | 7 feuillets recto‎

‎Lettre autographe signée du comte dandy, 68 lignes écrites à l'encre noire sur sept feuillets recto, propablement adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze : "Artagnan, Mon cher ami, l'intéressant compte-rendu (que je voudrais bien connaître...) m'a échappé. Pouvez-vous me le faire parvenir ; ou, du moins, une indication de date qui me permette de le retrouver ? Quant à ce que vous m'écrivez de mes "succès mondains", vous n'en pensez pas le premier mot (heureusement pour nous ! ) - sans cela, vous commenceriez par "ne pas m'adresser la parole" comme disait Favre ; et vous auriez joliment raison. Bon ! en toute chose, il faut considérer pas seulement la fin, mais le vrai et le faux, le bon, et le mauvais, l'authentique, et le contrefait, comme j'ai bien cru pouvoir l'écrire, même du snobisme ! Pour ce qui est des lettres - plus encore des dames de lettres, sur aucun point, cette différence n'éclate avec autant de netteté. - qui le sait mieux que vous ? Non, encore une fois, il ne faut pas (et cela est fort important) que les singeries de ce que nous savons faire, nous empêchent de nous manifester. Cela ferait trop bien le jeu des singes, qui ont assez de cocotiers comme cela. Pour ce fait, j'ai cru devoir offrir, auxx noblers mélèzes engadinais, la faveur de m'entendre. Et leur murmure ne me l'a pas reproché. Je vais écrire à certaine Dame de lettre (dans la bonne acception du terme) pour lui parler de son beau livre. Son ami et le vôtre Robert de M. Sept 08. Par Vic-Bigorre Hts Pyr. P.S. : (urgent) Seul, vous pouvez m'affirmer avec suffisamment de garantie que Liem est encore vivant, comme je le crois, et désire l'affirmer dans un article qui, étant sous presse, requiert le renseignement sans retard. Quand vous serez réconcilié avec un eau-fortiste que vous n'aimez pas, je vous offrirai pour exposition de la gravure, un portrait de moi, par lui, que du moins, vous aimerez. Si je n'ai pas lu votre critique de mon livre, en revanche, j'ai pris, connaissance de celle que vous avez consacrée à l'aimable jeune homme qu'il s'agissait de punir pour avoir dit trois fois ; au cours d'un dîner : Marie Murat. (peut-être aurait-il suffi de lui donner à copier septante fois sept fois...) En tout cas, vous aurez sévi rudement. Le crime le méritait. Peut-être aussi, qu'un jour vous direz du mal de moi (bien que cela me semble peu probable...) Mais ce que je puis afirmer, c'est que... ce ne sera pas pour ça ! ..." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83382

‎Camille MAUCLAIR‎

‎"M. Paul Adam nous montre l'éternel symbole de Prométhée, de l'intelligence créatrice, enchaîné entre la Force et la Violence." Manuscrit autographe signé intitulé "La force et la destruction" à propos du roman "La force" de Paul Adam qui vient de paraître‎

‎S. n. | s. l. s. d. [1899] | 15 x 19.50 cm | 8 feuillets‎

‎Manuscrit autographe signé intitulé "La force et la destruction" à propos du roman La Force de Paul Adam qui vient de paraître, 8 feuillets à l'encre bleue comportant quelques ratures. L'article fut certainement publié dans la Revue Blanche. Dans cette élogieuse critique du roman La Force, paru chezPaul Ollendorff, : "... c'est un très grand poème épique..." tout autant que de l'oeuvre déjà prolifique de Paul Adam : "Un écrivain qui, à trente-cinq ans, avant ce livre en a signé vingt-trois autres dont aucun n'est médiocre et dont dix sont de premier ordre...", "... un inépuisable agitateur d'idées, d'aperçus, de rêves et de beautés...", Camille Mauclair démontre aux lecteurs de la Revue Blanche, d'obédience socialiste et anarchiste, que Paul Adam est des leurs : "Mais le peuple ne sait peut-être pas combien ce romancier, cet artiste de style, est près de lui, dévoué à sa cause, véritablement son apôtre en face de la bourgeoisie... c'est en luttant de front contre les iniquités, les laideurs et les égoïsmes de la classe possédante que M. Adam a imposé son nom." Malgré le succès, et contrairement à beaucoup de ses coréligionnaires poètes et romanciers, Paul Adam ne s'est pas fourvoyé : "... un mandarin des lettres refugié dans des rêves compliqués et indifférents à l'époque, aux souffrances et aux injustices...", ".. les autres décadents, égotistes ou symbolistes... se réfugiaient prudemment dans la tour d'ivoire ou dans les honteux culte du moi, en attendant l'académisme ou le suffrage des snobs..." et est animé d'une aiguë conscience politique et sociale: "... sa voix fut une des plus éloquentes parmi celles qui saluèrent dans l'anarchisme les beaux côtés de sa morale civique, l'idéal internationaliste, la haine des castes, le relèvement de l'individu considéré comme unité et commune mesure de la société...", "... Au moment où la panique multipliait autant les dénonciateurs que les poltrons, M. Paul Adam signa résolument un magnifique éloge de Ravachol."' Enfin Camille Mauclair analyse précisément la portée de "La force" : Avec une frappante justesse, Paul Adam oppose la force véritable, la hauteur d'esprit à la suprématie de l'épée.", "M. Paul Adam nous montre l'éternel symbole de Prométhée, de l'intelligence créatrice, enchaîné entre la Force et la Violence.", "... étant adversaire du chauvinisme et du militarisme... de mettre en lumière tous leurs motifs de gloire pour mieux en montrer l'écoeurant non-sens, la nullité, la débilité devant la vie pensante et l'action féconde..." et intronise définitivement Paul Adam poète et romancier de la Révolution : "L'âme pure de la Constituante, l'esprit véritable de la Révolution animent M. Paul Adam, et il est dès maintenant le représentant le plus désigné de la tradition libérale, socialiste, et fraternitaire des grands lyriques français." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83424

‎Maurice BARRÈS‎

‎Lettre autographe signée adressée à madame Léon Daudet‎

‎S. n. | s. l. s. d. [1905] | 13.50 x 21.50 cm | un feuillet recto-verso‎

‎Lettre autographe signée de Maurice Barrès adressée à madame Léon Daudet (39 lignes à l'encre noire sur un feuillet de quatre pages) . Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "Chère madame, J'avais espéré voir Léon et peut-être aussi vous-même en Provence (et ce que je rêve, vous faire connaître ce beau site de Mirabeau). Du moins j'y aivotre conversation écrite, si claire, rapide, souple, intéressante, ces pages pas fabriquées, mais jaillissantes et si aimables ! Je vois que je ne vous déplarais en vous disant que je vous apparente à celle de madame Millet. Robinel que j'ai tant lue, quand j'étais enfant, parce qu'elle était un des livres de notre maison, et que je vous tiens pour sa cousine, mais une dame de Paris auprès d'une importante fermière, et puis aussi, mais cette fois je vous choquerai. Je vous rapproche des livres de Michelet dont la "mare-polémiste" sait bien les élans et le goût. Au milieu de ses foules il a bien marqué comment l'homme d'action a besoin de la campagne française. Nul doute que vous n'ayez guère le petit malade, mais comment vous a-t-il surpris si brusquement et réduit à une intervention chirurgicale dans les deux heures, vous qui surveillez et qui défiez dans vos flots d'eau chaude et savonneuse les microbes farouches ? Excusez moi cette taquinerie que je regrettais bien profondément si je ne pensais, si je n'étais pas sûr que vous êtes hors de souci. Au revoir, chère madame, amitiés de ma femme pour vous et pour Léon, et bien respectueusement vôtre, Barrès. Mirabeau jeudi." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83471

‎Marcel PROUST‎

‎Lettre autographe signée adressée à Mme Catusse‎

‎s. l. s. d. [ca 1907] | 12.60 x 20.40 cm | 3 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Marcel Proust, probablement adressée à Madame Catusse. La destinataire ainsi que la date de la missive ont été déterminées par Jean-Yves Tadié. Trois pages rédigées à l'encre noire sur un bifeuillet de papier blanc bordé de noir. Une pliure transversale inhérente à l'envoi. Sombre et admirable missive empreinte de mélancolie proustienne, alors que le futur auteur de la Recherche ressent plus que jamais les affres du deuil de sa mère dont le souvenir est ravivé au passage de la nouvelle année. L'écrivain à la générosité légendaire charge également sa fidèle confidente, Madame Catusse d'acheter un cadeau au couple Straus, dont l'épouse a inspiré le personnage de la Comtesse de Guermantes. La fin 1907, date présumée de cette lettre faisant allusion au Nouvel An approchant, marque le deuxième réveillon passé sans Madame Proust, décédée deux ans auparavant : « Le jour de l'an n'est qu'une occasion pour moi comme s'il était besoin d'occasions ! de me souvenir et de pleurer ». Ce sentiment a été évoqué l'année précédente dans une lettre à Anna de Noailles (« le jour de l'an a eu sur moi une puissance d'évocation terrible. Il m'a tout d'un coup rendu les mémoires de Maman que j'avais perdues, la mémoire de sa voix », février 1906). Ce moment fatidique agira sur Proust comme une pernicieuse madeleine, à la fois réminiscence sensorielle et conscience aiguë du manque de l'être aimé.Il débutera bientôt l'écriture de la Recherche afin de conjurer par les mots cette figure maternelle dont l'absence demeurera insoutenable. Pour l'heure, Proust est en prise à ses éternelles crises d'asthme « provoquées ou exaspérées par ces brouillards terribles » qui le forcent à la réclusion et même au silence : « le téléphonage m'est très périlleux. Et je suis aussi très fatigué pour écrire ». Il s'attelle à l'écriture d'une série de Pastiches pour le Figaro « qui n'étaient, en réalité, qu'un avant-dernier détour avant l'écriture de la Recherche » (George D. Painter). L'un de ces Pastiches portait sur l'escroquerie subie par le président de la maison De Beers, dont Proust possédait des actions. S'imaginant déjà ruiné, il mentionne ses revers de fortune en lettres capitales « VOUS AI-JE RACONTE PAR TÉLÉPHONE MES DÉSASTRES FINANCIERS ? ... » Amie de la mère de Proust, la destinataire Mme Catusse est un soutien précieux pour l'écrivain. La prolifique correspondance de Proust avec celle que Ghislain de Diesbach surnomme sa « Notre-Dame-des-Corvées » représente une ressource inépuisable de connaissances sur sa vie secrète, ses peurs et ses tergiversations. Proust l'appela affolé lors d'une crise d'aphasie dont fut victime sa mère peu avant sa disparition. Alors que son isolement se fait toujours plus grand après son installation au 102 boulevard Haussmann l'année précédente, Proust sollicite l'aide de celle-ci dans de nombreuses affaires, notamment l'achat de fameux cadeaux : « J'aurais voulu vous demander si vous n'avez par hasard rien vu pouvant convenir aux Straus, quoique cela me déplaît toujours de coïncider avec le jour de l'an ». Ce sentiment inspirera un passage de La Prisonnière fustigeant ces mêmes « cadeaux du premier janvier » offerts à Madame Verdurin : « objets singuliers et superflus qui ont l'air de sortir de la boîte où ils ont été offerts et qui restent toute la vie ce qu'ils ont été d'abord [...] ». Connu pour ses frénétiques démonstrations de prodigalité, Proust surmonte ici son aversion pour ces cadeaux de circonstance. Le moindre service rendu à l'écrivain donnait en effet lieu à d'extravagantes dépenses auxquelles les époux Straus n'échappent pas. Avocat de son état, Emile Straus avait sans doute assisté l'écrivain dans ses affaires de succession : « je sens que les services répétés que m'a rendus M. straus ne peuvent rester sans remerciements, puisque je crois qu'il n'accepterait pas d'honoraires. Si vous aviez vu par hasard quelque chose de très joli, dans quelque genre que ce soit,‎

Referencia librero : 83638

‎Honoré de BALZAC‎

‎Lettre autographe signée adressée à Jean-Baptiste Violet d'Epagny, directeur du théâtre de l'Odéon, à propos des Ressources de Quinola‎

‎s. l. [Passy] « mardi matin » [28 décembre 1841] | 13.50 x 21.60 cm | une page sur un double feuillet, enveloppe jointe‎

‎Lettre autographe signée d'Honoré de Balzac adressée à Jean-Baptiste Violet d'Epagny, directeur du théâtre de l'Odéon. Une page rédigée à l'encre noire sur un bifeuillet. Est jointe et collée sur la seconde page l'enveloppe qui accompagnait cette lettre, rédigée de la main de Balzac. «Mon cher directeur, aux termes de nos conventions, je suis prêt à lire, j'ai choisi demain mercredi et j'ai dit à votre régisseur les noms des comédiens auxquels je confie notre pièce. J'ai un peu fait votre métier, j'ai conquis madame Dorval qui vous enrichira, je l'amènerai moi-même. Trouvez ici, mon cher d'Épagny, mille amitiés, je vous ai donné les preuves de notre ancienne connaissance en vous choisissant Les Ressources de Quinola, j'attendrai du retour dans nos relations et j'ai droit à bien du zèle.» Les Ressources de Quinola, c'est tout à la fois Les Fourberies de Scapin et Les Noces de Figaro. L'ambition de Balzac à partir des années 1840 et jusqu'à sa mort fut en effet de conquérir une renommée semblable à celle de ses illustres prédécesseurs Molière et Beaumarchais. Espoir aussi vain que tenace, il ne douta pourtant jamais, échec après échec, de l'imminence de son succès. « Le 15 juillet 1841 d'Épagny obtint le privilège de la direction de l'Odéon [...] ainsi que tout directeur de théâtre l'eut fait à sa place, [il] profita des vacances estivales pour organiser sa campagne d'hiver. Il demanda une pièce à Balzac et celui-ci se rendit à ses désirs en choisissant les Ressources de Quinola. [...] On sait quel tapage se fit autour de la pièce de Balzac, avec quelle enfantine naïveté l'auteur voulut organiser une salle composée de la plus haute société parisienne et de l'élite de la colonie étrangère afin de donner aux snobs l'envie de se joindre à une si brillante assemblée. [...] Madame Dorval, plus avisée que l'auteur, refusa, dès la lecture faite par Balzac [...] le rôle qui lui était destiné. Elle fit bien car jamais échec ne fut plus complet. » (L'Amateur d'autographes, mai 1911) Intéressante lettre révélant les dessous de la création des Ressources de Quinola et le système de lecture de l'uvre par l'auteur soumise à l'appréciation des comédiens qui à la suite d'un vote acceptaient ou refusaient la pièce. Provenance : collection Arthur Meyer, puis « AGR » (tampon sur la lettre et l'enveloppe). - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83639

‎Jean COCTEAU‎

‎Appogiatures - Manuscrit autographe d'une version primitive en partie inédite‎

‎Saint-Jean-Cap-Ferrat août 1952 | 20.80 x 34 cm | 52 pages‎

‎Manuscrit autographe de Jean Cocteau, version primitive du recueil de poèmes Appogiatures - publié en 1953 aux Éditions du Rocher à Monaco - constitué de 47 feuillets de papier fort prélevés d'un grand bloc à dessins et de 5 feuillets plus petits de papier fin, rédigés à l'encre bleue et au stylo à bille bleu. Nombreuses ratures et corrections. Les feuillets sont numérotés jusqu'à 25 (dont un numéro 8 bis) et présentent pour la plupart une petite croix ou la mythique étoile coctienne. Le dernier feuillet, contenant le poème intitulé « Lettre », est daté de la main du poète du 15 août 1952. Rédigé également de la main de Cocteau, le premier feuillet porte le titre final, au-dessus duquel est barré le titre initialement envisagé - Soucoupes volantes - la date de 1952 et le lieu - St Jean Cap Ferrat ; y apparaît également une dédicace raturée : « À la mémoire de Baudelaire et de Max Jacob qui nous apprirent ces exercices de style. » Si la lecture du recueil permet de percevoir l'influence des Petits Poèmes en prose de Baudelaire et du Cornet à dés de Max Jacob, cet hommage ne sera pas conservé à l'impression et remplacé par une dédicace à l'éditeur Henri Parisot. Exceptionnel ensemble contenant 33 des 51 poèmes publiés, 11 textes écartés sur les conseils de l'éditeur Henri Parisot et publiés dans « En marge d'Appogiatures » (uvres poétiques complètes de la Pléiade, pp. 818-831) et 6 inédits. David Gullentops, dans l'édition des uvres poétiques complètes de Jean Cocteau à la Pléiade, signale l'existence d'un second ensemble de manuscrits et tapuscrits, conservés à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (BHVP). Il indique en outre qu'il n'a eu accès à aucun manuscrit du poème « Lanterne sourde ». Ce dernier fait pourtant bien partie de notre ensemble qui serait donc la première version du recueil envisagée par Cocteau. Jean Cocteau commença la rédaction de ce recueil de poèmes en vers et proses, sollicité par son ami l'éditeur Henri Parisot, fin juillet 1952 alors qu'il se trouvait à Saint-Jean-Cap-Ferrat dans la villa Santo-Sospir de Francine Weisweiller. La première version du recueil est achevée à la mi-août, comme en attestent les deux dates sur notre manuscrit (« août 1952 » et « 15 août 1952 ») et cette occurrence dans le journal de Cocteau : « J'ai terminé la mise au point des courts poèmes en prose pour Parisot. Il y en aura vingt-six, à moins que le mécanisme continue, ce que je ne souhaite pas car, à la longue, ces exercices d'écriture, illustrés par Baudelaire et Max Jacob, fatiguent. » (Le Passé défini, Tome 1, 1951-1952, 14 août 1952) Notre ensemble serait donc le mélange des premiers poèmes adressés à Henri Parisot, rédigés à la plume, et de quelques textes ajoutés, écrits quant à eux au stylo à bille. Cette hypothèse est confortée par la rédaction du titre final Appogiatures sur la page de titre de notre manuscrit ; Cocteau relate ce changement, toujours dans son journal, en date du 29 août 1952 : « Ai [...] classé les poèmes pour Parisot sous le titre : Appogiatures. » Notre version manuscrite précoce comporte d'importantes variantes concernant les titres des poèmes ; ainsi le poème « Livre de bord » s'intitulait initialement « Le Spectacle », de même pour « Au poil » pour lequel Cocteau avait préalablement choisi « La langue française » ou encore « Le tableau noir » originellement titré « Le lièvre et la tortue ». L'ordre des poèmes a également été considérablement modifié pour l'impression : notre ensemble atteste que Cocteau souhaitait commencer le recueil par « Le voyageur », qui sera finalement remplacé par « Seul » et passera en deuxième position. On soulignera également dans notre dossier la présence de huit poèmes intégralement en vers : ils seront retirés, Appogiatures devenant un recueil exclusivement en proses. L'ensemble, abondamment raturé et corrigé, présente en outre de longs passages supprimés dans la version publiée, par exemple ce très bel extrait du poème « Scène de mé‎

Referencia librero : 83726

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎34 Feuillets autographes signés - Ensemble de manuscrits de travail pour les Entretiens avec le Professeur Y‎

‎s. l. [Meudon] s. d. [1954] | 10 x 21 cm | 34 feuillets‎

‎Manuscrit autographe de Louis-Ferdinand Céline, constitué de 34 feuillets de formats divers, rédigés au stylo bille bleu et parfois au stylo bille rose. Certains feuillets comportent en haut à gauche, de la main de Céline, un numéro. Le feuillet numéroté 159, correspondant à la fin du texte, présente en bas de page la signature de l'écrivain. Deux feuillets contiennent des passages inédits, le premier de quelques lignes évoque le Professeur, le second, numéroté 136 présente au verso un autre texte à pleine page, que nous n'avons pas trouvé dans le Professeur Y ni dans le reste du corpus célinien. Céline y évoque l'article 75 du Code pénal qui condamne à la peine capitale tout citoyen français reconnu coupable d'intelligence avec l'ennemi, ainsi qu'un certain « Me Johann Niels Borggensen », sans doute un pseudonyme pour son avocat Thorvald Mikkelsen : « soi-disant pour me protéger des curiosités policières ! la vache ! il se régalait... quand vous avez le mandat au cul (barré : l'article 75) n'importe qui fait de vous ce qu'il veut ! la bonne blague ! on fait de vous ce qu'on veut...c'aurait pas été Borggensen un autre aurait peut-être été pire... donnez-moi l'article 75, je vous fais rentrer toute la France dans un trou de Souris ! et l'Allemagne avec ! et l'Angloisterre si bêcheuse et l'Europe avec ! pas de bombe qui tienne ! H ! Y ! Z ! Je vous ferais rentrer l'atome dans un... » La première partie de Féerie pour une autre fois n'ayant pas remporté le succès escompté, Céline souhaita encadrer la sortie de la seconde - Normance - d'un maximum de publicité et redorer son blason après ses années d'exil en Allemagne et au Danemark. Souhaitant se détacher de la forme solennelle du prière d'insérer, il propose à Gaston Gallimard cet éloge rédigé à la manière d'une interview imaginaire entre lui-même et le Professeur Y alias Colonel Réséda, vieillard prostatique. Le texte de cette loufoque « interviouwe » sera publié en plusieurs parties dans la Nouvelle Revue française en 1954 avant de paraître en volume en 1955. L'écrivain y parle avec ferveur de son style, de sa conception de la littérature et critique avec véhémence le monde des lettres et les goûts du public. La genèse de l'écriture de ce texte, contrairement aux autres oeuvres de Céline, est très peu documentée et les manuscrits des Entretiens, texte capital pour la compréhension de l'oeuvre célinienne, sont rares. L'édition des romans de Céline à la Pléiade ne donne en effet que quelques pages d'une version antérieure à la nôtre, cette dernière étant très proche de la version définitive du texte. Notre ensemble, couvrant de nombreux passages du texte, est à la fois constitué de feuillets très raturés et de papillons de « mise au propre », témoigne des différentes étapes de travail de l'écrivain : rédaction d'un feuillet initial, ratures et réécritures sur cette même page, puis retranscription de courts passages sur des papillons à part. Le feuillet correspondant à la fin du texte est ainsi abondamment raturé et réécrit et laisse paraître une version légèrement différente de la publication. Les feuillets contiennent en outre la fameuse métaphore du métro, emblème du style émotif célinien que l'écrivain oppose au « langage sec » de ses pairs : « Vous avez vu ? Vous avez remarqué ? Tout embarqué dans mon métro !... qu'est-ce que je lui laisse à la surface ? la plus pire drouille du cinéma !... les langues étrangères donc !... les traductions !... retraductions de nos pires navets qu'ils emploient pour leurs « parlants », superbes les langues étrangères !... en plus de la psychologie ! le pataquès psychologique !... toute la chierie. [...] Moi c'est autre chose ! moi, je suis autrement plus brutal ! moi je capture toute l'émotion !... tout l'émotion de la surface ! d'un seul coup ! je décide ! je la fourre dans le métro ! mon métro ! tous les autres écrivains sont morts ! et ils s'en doutent pas ! » Important ensemble de manuscrits de travail, témo‎

Referencia librero : 83743

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎Manuscrits autographes signés inédits de deux importantes parties de Normance (Féérie pour une autre fois II)‎

‎Meudon 1954 | 20 x 27 cm | 16 feuillets (9 pour le premier manuscrit + 7 pour le second)‎

‎« Qu'est-ce que Normance ? Une chute de six mètres à la première page et, pendant trois cent soixante-quinze, en chute libre, la plongée dans une mémoire folle et une imagination hallucinée. » (René Chabbert, "Normance par L.-F. Céline", in Dimanche matin, 29 août 1954.) * Deux manuscrits autographes signés inédits de Louis-Ferdinand Céline rédigés au stylo à bille bleu et rouge sur des feuillets de papier blanc : le premier est constitué de 9 pages, numérotées au coin gauche de 1480 à 1488, le second comporte 7 pages, numérotées de 1498 à 1504. Chacun des textes est signé en marge basse à l'encre rouge par Céline et comporte la mention « Meudon 54 », également de la main de l'écrivain (ff. 1485 et 1505). Ils présentent d'abondantes variantes, lignes et mots biffés, modifications et reprises. Trous d'épingles en marge haute gauche de tous les feuillets, stigmates de l'organisation des manuscrits céliniens en « paquets ». Publié en 1954, Normance est une suite directe de Féérie pour une autre fois paru deux ans auparavant. Les deux parties ont été rédigées durant les années d'exil et de prison de Céline au Danemark. À son retour en France en 1951, Céline entreprend un travail de « polissage » et fait paraître de manière indépendante ces deux textes titanesques au départ envisagés comme un seul. « Céline, tandis qu'il y travaillait, pensait à ce roman comme un second Voyage au bout de la nuit, de nature vingt ans après à étonner le public autant que le roman de 1932. » (Henri Godard) Notre ensemble correspond à deux passages situés aux deux tiers du roman (Romans, Pléiade, IV, pages 371 à 375) avec un texte très différent de la version définitive. Il s'agit d'une version antérieure, inconnue d'Henri Godard, comme en témoigne une note de l'édition de la Pléiade où le célinien explique que le mot « planqaouzeuze » - apparaissant sur l'un des feuillets de notre ensemble - avait posé problème à Marie Canavaggia qui avait retranscrit « plaquouseuze », resté ainsi dans l'édition originale. Il ajoute qu'il n'a pas eu connaissance de cette partie du manuscrit, c'est-à-dire nos feuillets qui n'apparaissent effectivement pas dans les versions intermédiaires retranscrites dans la Pléiade. « Ah devineresse ! un truc qu'elle avait pas deviné comment on lui tarterait ses trembles ! Y éventrerait ses fauteuils, lui crèverait ses fines cachettes ! » Le premier de nos manuscrits narre le saccage et le pillage de l'appartement d'Armelle, une voyante : « Combien elle avait de jeux Armelle ? Elles prenaient l'air ses cartes d'avenir ! [...] ah Pythonisse ! ah le duvet à présent ! le dedans des polochons qui vole ! s'envole ! » Céline y évoque également Madame Toiselle, concierge de l'immeuble : « - Y'a du désordre, madame Toiselle. Je le lui hurle... elle qu'était maniaque ! [...] abrutie ! elle regarde maintenant ! elle regarde bien ! ah je vois sa consternation...elle est là devant moi à quatre pattes. Je la vois sa tête ! sa binette ! - Eh tête d'omelette ! que je lui crie eh tête d'omelette ! » Le second se concentre sur Raymond, qui dans une crise de délire à son réveil se prend pour un âne « Raymond Raymond ! mais c'est votre femme que vous cherchez ! c'est vrai il cherchait sa femme... ! enfin y a peut-être cinq minutes il cherchait sa femme ! Denise ! ... maintenant c'est lui-même qu'il cherche. [...] - Hiian ! hiiian ! ... qu'il me répond ! » On assiste également à un cocasse règlement de compte entre Mimi et Rodolphe : « voilà Mimi puis tiens ! Rodolphe ! ils arrivent ! et comment ils se traitent !... où ils étaient ? sur le seuil les deux ! ils profitent de l'accalmie des bombes ! - Cochon ! maquereau ! - Cabotine ! coureuse ! et ils s'attaquent à leurs costumes... » Remarquables manuscrits témoignant de la persévérance de Céline à trouver le mot juste et de sa volonté de se placer en témoin direct d'événements aussi bien historiques qu'autobiographiques. Ces feuillets inédits sont emblématiques du‎

Referencia librero : 83744

‎Antoine de SAINT-EXUPÉRY‎

‎Un feuillet manuscrit autographe de "Terre des Hommes"‎

‎1938 | 21 x 27 cm | 1 page sur un feuillet‎

‎Manuscrit autographe original d'Antoine de Saint-Exupéry, une page rédigée à l'encre noire sur un feuillet de papier pelure jaune, nombreuses ratures, corrections et réécritures. Exceptionnel manuscrit de travail d'un passage du chapitre VI intitulé « Dans le désert » de Terre des Hommes, véritable ode à la magie de contrées sauvages vouées à disparaître avec l'avancée inéluctable de l'âge industriel. Saint-Exupéry livre de magnifiques souvenirs de l'adversité libératrice, la « dissidence » tant chérie qu'il connut au cur des déserts de Mauritanie et de Libye. Les deux derniers paragraphes du manuscrit sont absents de la version finale de Terre des Hommes ; le texte entier du feuillet demeure inédit en anglais, étant absent de la traduction anglaise de l'ouvrage publié sous le titre Wind, Sand and Stars. Cet état du texte, avec de nombreuses ratures, constitue la véritable genèse de son chef-d'uvre humaniste, lauréat du Prix Pulitzer et du Prix de l'Académie Française : l'écrivain retravaille et réarrange ses souvenirs publiés en reportages dans Paris-Soir en 1938. Certaines phrases (« Qu'importe ce que l'on trouve au pôle si l'on marche ainsi dans l'enchantement ») échappant aux biffures correspondent à des variantes d'un de ses reportages, accompagnées de passages inédits obscurcis de traits de plume. Manuscrit témoignant d'une étape d'écriture précoce, non citée dans les notes et variantes de l'édition de La Pléiade. Le manuscrit reprend un passage de son cinquième article pour Paris-Soir, intitulé « La magie du désert c'est ça », publié le 14 novembre 1938. Il paraîtra, avec une partie des modifications de ce manuscrit et d'autres corrections ultérieures, en fin du sixième chapitre de Terre des Hommes. DISSIDENCE ET LIBERTÉ Le thème central du texte, la dissidence, est cité dès la première phrase du feuillet, et deviendra le titre du passage indiqué par la suite sur les épreuves dactylographiées. Ce leitmotiv suscite une bouffée de nostalgie chez l'écrivain, qui se remémore avec émotion de fugaces moments de liberté lors de ses échappées dans le désert : « Les horizons [biffé : contrées] vers lesquels nous avons couru l'un après l'autre se sont éteints ['se sont éteints l'un après l'autre' dans le texte publié], comme ces insectes une fois pris au piège des [sic] mains tièdes ['qui perdent leurs couleurs une fois pris au piège des mains tièdes' idem]. Mais il n'y avait pas d'illusion ['celui qui les poursuivait n'était pas le jouet d'une illusion' idem]. Nous ne nous trompions pas, quand nous marchions ainsi de miracles en miracles ['nous courions ces découvertes' idem]. Le sultan des Mille et une nuits non plus, qui courait un matin ['poursuivait une matière si subtile' idem] [phrase biffée], que ses belles captives, une à une s'éteignaient à l'aube dans ses bras, ayant perdu, à peine touchées, l'or de leurs ailes ». Entre les lignes, on sent poindre la conscience aiguë de la fin d'une époque, qui s'acheva avec la faillite de l'Aéropostale et son grave accident au Guatemala. Il se réfugie dans le souvenir des déserts insoumis de Mauritanie, ces terres peuplées de rebelles dont le charme s'est définitivement rompu avec le temps qui passe : « Mais il n'est plus de dissidence. Cap Juby, Cisneros, Puerto Cansado, Dora, Smarra, il n'est plus de [mot biffé] mystère ». ESSENCE DES HOMMES CONTRE HOMMES DE L'ESSENCE L'écrivain-aviateur livre un sublime passage sur ces contrées dont ses camarades aviateurs et lui-même furent les heureux observateurs : « Car la poudre vierge des coquillages et les palmeraies interdites, nous ont livré leur part la plus précieuse : elles n'offraient qu'une heure de ferveur, et c'est nous qui l'avons vécue. » Le récit est conté à la première personne du pluriel, honorant la mémoire de cette « petite civilisation fermée maintenant disparue » constituée de ses camarades aviateurs tombés du haut du ciel, Guillaumet et Mermoz. Le feuillet contient également une prophétique re‎

Referencia librero : 83908

‎Georges SADOUL‎

‎Carte postale moscovite autographe signée adressée à Carlo Rim‎

‎S. n. | Moscou 2 décembre 1952 | 15 x 10.50 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée de Georges Sadoul envoyée depuis Moscou à son ami Carlo Rim : "Meilleurs souvenirs de Moscou. Georges Sadoul" La carte postale présente au recto une vue du métro de Moscou en couleurs. Carlo Rim fut un écrivain provençal, auteur notamment deMa belle Marseille, un caricaturiste, un cinéaste : Justin de Marseille, L'armoire volante, La maison Bonnadieu, et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83934

‎Jean COCTEAU‎

‎"Ensuite, détente et fatigue - car la fatigue ne se manifeste que dans le repos." Lettre autographe signée à sa traductrice anglaise Marie Hoeck‎

‎s. l. 4 février 1950 | 21 x 27 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée "Jean" et d'une petite étoile adressée à sa traductrice anglaise Marie Hoeck, une page à l'encre bleue sur un feuillet de papier fin blanc. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Au verso, des notes de la traductrice au stylo bille. Jean Cocteau est surmené par plusieurs projets :"J'ai terminé les mélanges bruits et musique d'Orphée. Je terminerai sans doute les images desEnfants Terriblesla semaine prochaine. [...] Je ne vous parle pas de Léone parce que je la regarde, la palpe, m'en imprègne - mais hélas, mon anglais ne me permet pas autre chose que d'en respirer l'encre légère."Il fait part à sa traductrice de sa grande fatigue :"Ensuite, détente et fatigue - car la fatigue ne se manifeste que dans le repos. [...] Je suis bien tranquille en ce qui concerne vos ressorts. Ils ne grincent pas et leur souplesse est parfaite. Les miens ont failli me lâcher le soir de Bruxelles. C'est une leçon. Je me croyais capable de l'impossible. Il faut se "rendre à l'évidence", nul ne le peut." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83936

‎Guillaume APOLLINAIRE‎

‎"Vous avez senti mon âme comme personne." Lettre autographe signée inédite adressée à Jean Royère après la sortie d'Alcools‎

‎s. l. [Paris] s. d. [ca. juin 1913] | 15.70 x 24.50 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée inédite de Guillaume Apollinaire adressée à Jean Royère, une page rédigée à l'encre noire sur un feuillet.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Très belle lettre de remerciement de poète à poète. «Je vous remercie de l'article admirable que vous m'avez consacré. Vous avez senti mon âme comme personne.»Jean Royère avait en effet rédigé un élogieux article à la sortie d'Alcoolsdans le numéro deLa Phalangedu 20 juin 1913 :« Voici, recueilli en un in-18 d'à peine deux cents pages, l'uvre poétique presque entière d'Apollinaire. Quinze ans de poésie reposent sur ce petit volume. Je ne l'ouvre donc pas sans presque un parti pris d'admiration. En poésie, abondance signifie stérilité et l'on n'écrit trois volumes en un an que par impuissance de consacrer sa vie à un livre. Apollinaire, évidemment, ne laissera qu'un livre de vers, comme Baudelaire et Mallarmé, comme Rimbaud: c'est une chance considérable d'immortalité, car le vrai poète est celui qui a ce don trop rare de condensation.» «[...] j'irai vous voir ces jours-ci pour vous remercier d'abord et aussi pour vous parler naturalisation je suis épouvanté par la nouvelle loi.» Le poète fait ici allusion à la Loi de Trois ans (baptisée Loi Barthou), augmentant la durée du service militaire de deux à trois ans en vue de préparer l'armée française à une guerre éventuelle avec l'Allemagne. Si la biographie d'Apollinaire préfère se focaliser sur la publication de ses uvres en cette année 1913, les lettres qu'adresse la mère à son fils montrent que ce dernier remue ciel et terre pour éviter le service militaire et être naturalisé au plus vite: «Pour tes papiers un colonel Italien attaché au ministère de la guerre qui a été témoin pour ton acte de reconnaissance m'avait écrit un fois pour me donner la marche à suivre pour que tu sois exempté du service militaire en Italie et pour ta naturalisation française. Je vais d'ailleurs lui écrire pour le prier de voir à la Mairie.» (lettre d'Angelika Kostrowicka du 12 juillet 1913). La guerre surviendra bientôt et, le 3 août 1914, au lendemain de la mobilisation, le poète apatride déposera une demande d'engagement volontaire assortie d'une demande de naturalisation. Cette dernière ne lui sera accordée qu'en 1916. Intéressante lettre, rédigée à l'aube de la Grande guerre, témoignant des deux passions de Guillaume Apollinaire: la poésie et la France. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83938

‎Jean SENNEP‎

‎Lettre autographe signée à son ami Carlo Rim‎

‎S. n. | Paris 8 Avril 1931 | 13.50 x 20.50 cm | deux pages‎

‎Lettre autographe signée (23 lignes à l'encre noire à en-tête de l'Echo de Paris) du dessinateur et caricaturiste Sennep,adressée à son ami l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim à propos d'un article que Carlo Rim avait publié dans sa revue "Vu" contrevenant à la propriété artistique : "Mon cher Carlo Rim, puisque tu es rédacteur en chef, je t'absous ! Et Vu en sera quitte pour les inévitables droits de reproduction que lui réclamera sans doute le syndicat de la propriété artistique. "L'incident sanglant" avait pour origine une reproduction intempestive de quinze ou vingt dessins (sans autorisation préalable, et sans indication d'origine et servant d'illustration à un article contre Léon Daudet. J'avais trouvé le procédé bizarre... Mais il n'est plus question de ça ! A bientôt, j'espère, et bien amicalement. J. Sennep." Pliure inhérente à la mise sous pli, trace de trombone rouillé en tête de la missive Carlo Rim fut un écrivain provençal, auteur de "Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83943

‎Louise MICHEL‎

‎«Il faut avant de rentrer en cage [...] que je vous demande le grand service de faire entrer à l'hospice mon cousin (le petit Dacheux) à qui vous avez bien voulu faire avoir sa dispense d'âge.» Lettre autographe signée adressée à Georges Clemenceau‎

‎s. l. [Paris] 7 août 1886 | 13.20 x 19.20 cm | 3 pages sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée de Louise Michel adressée à Georges Clemenceau ; trois pages rédigées à l'encre noire sur un bifeuillet de papier blanc.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Belle lettre de Louise Michel à Clemenceau, l'un de ses plus importants soutiens, avant une énième incarcération: «Il faut avant de rentrer en cage [...] que je vous demande le grand service de faire entrer à l'hospice mon cousin (le petit Dacheux) à qui vous avez bien voulu faire avoir sa dispense d'âge.» L'ancienne communarde vient en effet d'être condamnée à quatre mois de prison pour avoir prononcé un discours en faveur des mineurs de Decazeville, aux côtés de Jules Guesde, Paul Lafargue et Étienne Susini. Mais pour l'heure, c'est la condition de son cousin Lucien Dacheux qui la préoccupe: «Son genou étant de plus en plus malade on l'envoie en congé de deux mois, mais il faut qu'il entre à l'hospice s'il ne veut pas rester estropié. De plus on n'a pu lui donner une mécanique pour son genou et en même temps le médecin lui disait que c'était indispensable - peut-être pourra-t-il en avoir une au Val de Grâce - je le recommande bien à vous et au citoyen Lafont - J'irai vous voir pour cela et une autre chose du même genre avant le 12 mais s'il était possible de faire entrer avant à l'hospice le petit Lucien Dacheux je serais bien heureuse car il sera tout à fait estropié et incapable de continuer son service où on est très content de lui.» Louise Michel fit la connaissance de Clemenceau en octobre 1870 alors qu'il était maire de Montmartre et elle institutrice adjointe. Dès leur première rencontre naquit une forte amitié qui perdura jusqu'à la mort de Louise Michel. Clemenceau n'eut de cesse de la soutenir, particulièrement durant sont bannissement à Nouméa et ils entretinrent une importante correspondance. Emouvante lettre, témoignage du dévouement sans faille de l'ancienne communarde et de la grande amitié qui unissait Louise Michel à Georges Clemenceau. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83952

‎Louise MICHEL‎

‎"je n'ai pas trop compris la lettre du petit parce qu'il en est resté une bonne partie dans l'encrier" Lettre autographe signée adressée à Lucien Barrois‎

‎s. l. [Paris] 20 avril 1885 | 11 x 17.70 cm | 2 pages sur un bifeuillet et un feuillet encollé sur la 3e page‎

‎Lettre autographe signée de Louise Michel adressée à Lucien Barrois ; deux pages rédigées à l'encre noire sur un bifeuillet de papier blanc à encadrement noir. Un feuillet de la main d'un adjudant de la marine de Brest encollé sur la troisième page.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Louise Michel demande au destinataire de cettre lettre des conseils pour son petit cousin : "Ignorant si Clémenceau aurait le temps d'écrire un mot de recommandation pour quelques leçons à mon petit cousin Dacheux je vous le dis d'abord afin que vous preniez un moment où ce sera possible pour le dire à Clemenceau. Je vous avoue que je n'ai pas trop compris la lettre du petit parce qu'il en est resté une bonne partie dans l'encrier il écrit si mal." Emouvante lettre, témoignage du dévouement sans faille de l'ancienne communarde. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83956

‎Louise MICHEL‎

‎" Il faut enfin que ce soit vous qui rappeliez cette pauvre femme qui a rendu tant de services." Lettre autographe signée adressée à Lucien Barrois‎

‎s. l. [Paris] 12 juin 1885 | 11 x 16.90 cm | 2 pages 1/2 sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée de Louise Michel adressée à Lucien Barrois ; deux pages et demie rédigées à l'encre noire sur un bifeuillet de papier blanc à encadrement noir. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Louise Michel sollicite de l'aide pour une de ses connaissances : "Madame Maron à qui Lafont ou Clémenceau avait fait avoir promesse à la mairie d'un terme de son loyer (elle en doit trois) n'a plus entendu parler de rien et il faut qu'elle déménage pour aller en face où elle paiera moins. Sa propriétaire l'aurait attendue avec un terme payé sur les trois. Il faut enfin que ce soit vous qui rappeliez cette pauvre femme qui a rendu tant de services." Emouvante lettre, témoignage du dévouement sans faille de l'ancienne communarde. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83957

‎Louise MICHEL‎

‎"Chauvière et d'autres amis communs vous prient bien de tâcher que Clemenceau recommande au professeur qui a la chaire de Russe au Collège de France et à la Sorbonne, notre ami Gregorieff comme aide." Lettre autographe signée adressée à Lucien Barrois‎

‎s. l. [Paris] 19 novembre 1887 | 11.30 x 17.70 cm | 1 pages 1/2 sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée de Louise Michel adressée à Lucien Barrois ; une et demie rédigées à l'encre noire sur un bifeuillet de papier blanc à encadrement noir. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. "Chauvière et d'autres amis communs vous prient bien de tâcher que Clemenceau recommande au professeur qui a la chaire de Russe au Collège de France et à la Sorbonne, notre ami Gregorieff comme aide. Il paraît qu'avec un mot de Rochefort et de Clemenceau il serait immédiatement accepté [...]" Le romancierP. Gregorieff avait donné quelques cours de russe à Louise Michel. Emouvante lettre, témoignage du dévouement sans faille de l'ancienne communarde. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83960

‎Louise MICHEL‎

‎"Voyez ce qu'on pourrait faire vous savez tous les services qu'ils ont rendu en 70-71." Lettre autographe signée adressée à Lucien Barrois‎

‎s. l. [Paris] 15 août 1885 | 13.40 x 21.10 cm | 1 page 1/2 sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée de Louise Michel adressée à Lucien Barrois ; une page et demie rédigées à l'encre noire sur un bifeuillet de papier blanc à encadrement noir. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Déchirures en marge basse sans manque à l'endroit de la pliure. Louise Michel demande de l'aide pour une de ses amies : "Vous savez que le père Blin ne peut plus travailler depuis deux mois passés, voici maintenant la mère Blin qui vient de tomber très malade. Voyez ce qu'on pourrait faire vous savez tous les services qu'ils ont rendu en 70-71. Mon petit cousin [...] aidera le père Blin à tenir son kioske (sic) mais cela ne donne pas de secours à la maladie de Mme Blin. Mme Barrois devait revenir demain samedi ici qu'elle ne l'oublie pas mais je la prie bien aussi de voir ce qu'on pourrait pour Mme Blin." Mme Blin participa activement à la Commune de Paris aux côtés de Louise Michel ; avec d'autres parisiennes, elles créèrent leComité de Vigilance des femmeset demandèrent à Louise Michel d'en prendre la direction. Emouvante lettre, témoignage du dévouement sans faille de l'ancienne communarde. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83961

‎Charles MAURRAS‎

‎Lettre autographe signée adressée à madame Lacrouts‎

‎S. n. | Lyon 29 Novembre 1943 | 13.50 x 21 cm | une feuille + une enveloppe‎

‎Lettre autographe signée de Charles Maurras (33 lignes à l'encre noire) à une dame à en-tête de l'adresse lyonnaise du journal "L'action française" dont Charles Maurras était le rédacteur en chef et l'un des plus prolifiques contributeurs. Trace de pliure centrale inhérente à la mise sous pli, enveloppe jointe. Il remercie sa correspondante de lui avoir permis de rencontrer un collectionneur de tableaux et s'excuse de ne pouvoir assister à une réception qu'elle organise : "... l'horaire du journal m'interdit bien malheureusement de me joindre à vous demain matin... je serai de tout coeur avec vous et les vôtres..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83962

‎Louise MICHEL‎

‎"elle sort le mois prochain (et elle le mérite bien) elle vous est bien reconnaissante." Lettre autographe signée adressée à Lucien Barrois‎

‎s. l. [Paris] 16 juillet s. d. [ca 1885?] | 13.40 x 21.10 cm | 1 page 1/2 sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée de Louise Michel adressée à Lucien Barrois ; une pages et demie rédigées à l'encre noire sur un bifeuillet de papier blanc à encadrement noir. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Mme Vernier sera libérée de prison grâce au concours de Louise Michel : "elle sort le mois prochain (et elle le mérite bien) elle vous est bien reconnaissante. Remerciez Clémenceau Lafont et Clovis Hugues avec Laguerre (peut-être tous les quatre qui ont apostillé la demande)." Emouvante lettre, témoignage du dévouement sans faille de l'ancienne communarde. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83963

‎Louise MICHEL‎

‎"Clemenceau serait en droit de dire que je suis bien ennuyeuse mais montrez lui la lettre du petit si on pouvait obtenir qu'il ait un peu d'instruction." Lettre autographe signée adressée à Lucien Barrois‎

‎s. l. [Paris] 6 février 1885 | 11.10 x 17.60 cm | 1 page 1/2 sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée de Louise Michel adressée à Lucien Barrois ; une pages et demie rédigées à l'encre noire sur un bifeuillet de papier blanc à encadrement noir. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Une trace de colle sur le second feuillet où Louise Michel avait probablement collé un courrier de son cousin. Des nouvelles du petit cousin de Louise Michel, Lucien Dacheux : "Je reçois une lettre de mon petit cousin Dacheux qui me demande de remercier encore pour lui Clemenceau et lui. Je le fais moi-même de tout coeur. N'oubliez pas de le dire à Clemenceau. Le petit Dacheux est à Brest 1ère division de recrutement. [...] Clemenceau serait en droit de dire que je suis bien ennuyeuse mais montrez lui la lettre du petit si on pouvait obtenir qu'il ait un peu d'instruction. Je ne sais pas s'ils peuvent avoir des leçons. Y a-t-il une école je ne sais rien de tout cela dans la division où il est." Emouvante lettre, témoignage du dévouement sans faille de l'ancienne communarde. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83964

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎"Y'en a un charlatant là-haut ! et terrible ! et vous le connaissez !..." Un feuillet autographe manuscrit pour Normance (Féérie pour une autre fois II)‎

‎Meudon 1954 | 21.20 x 26.10 cm | une page sur un feuillet‎

‎Manuscritautographesignéde Louis-Ferdinand Céline rédigé au stylo à bille bleu sur un feuilletde papier blancnuméroté237 au coin gauche. Quelques taches ainsi qu'une pliure centrale sans gravité. Quelques trous d'épingles en marge haute,stigmates de l'organisation des manuscrits céliniens en «paquets». «Y'en a un charlatant là-haut ! et terrible ! et vous le connaissez !... donc de dessous, là ! de dessous la table, je regarde le moulin... pas loin... peut-être deux cents mètres... et dans quel air éblouissant !... eh bien je vous dis comme je l'ai vu...» Le passage de notre feuillet est conforme à la version éditée. Publié en 1954, Normance est une suite directe de Féérie pour une autre fois paru deux ans auparavant. Les deux parties ont été rédigées durant les années d'exil et de prison de Céline au Danemark. A son retour en France en 1951, Céline entreprend un travail de «polissage» et fait paraître de manière indépendante ces deux textes titanesques au départ envisagés comme un seul. «Céline, tandis qu'il y travaillait, pensait à ce roman comme un second Voyage au bout de la nuit, de nature vingt ans après à étonner le public autant que le roman de 1932.» (Henri Godard) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83967

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎Un feuillet autographe manuscrit pour Normance (Féérie pour une autre fois II) : "ça arrivera pas à Lauriac ! ni à Tartron ! ni Larengue !... Ils ont pris le bon versant de la vie : le flan !"‎

‎Meudon 1954 | 21.20 x 26.10 cm | une page sur un feuillet‎

‎Manuscritautographesignéde Louis-Ferdinand Céline rédigé au stylo à bille bleu sur un feuilletde papier blancnuméroté243 au coin gauche. Quelques taches ainsi qu'une pliure centrale sans gravité. Un infime manque de papier en marge basse droite du feuillet. Quelques trous d'épingles en marge haute,stigmates de l'organisation des manuscrits céliniens en «paquets». « pour aller traverser les lignes, des barrages, quelque chose !... au galop ! et je me suis bien fait sonner ! ça arrivera pas à Lauriac ! ni à Tartron ! ni Larengue !... Ils ont pris le bon versant de la vie : le flan !... pour ma concerne je regrette rien ... c'est fait ! c'est fait ! la preuve ma tête... mais enfin pour la griserie, cette sorte de bravoure somnambule, j'admire les doués... je les respecte... j'arrive moi que par le stoïcisme, le sang froid, là ! hop ! » Le passage de notre feuillet, faisant référence à Mauriac, Sartre et Aragon, est conforme à la version éditée. Publié en 1954, Normance est une suite directe de Féérie pour une autre fois paru deux ans auparavant. Les deux parties ont été rédigées durant les années d'exil et de prison de Céline au Danemark. A son retour en France en 1951, Céline entreprend un travail de «polissage» et fait paraître de manière indépendante ces deux textes titanesques au départ envisagés comme un seul. «Céline, tandis qu'il y travaillait, pensait à ce roman comme un second Voyage au bout de la nuit, de nature vingt ans après à étonner le public autant que le roman de 1932.» (Henri Godard) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83969

‎André MALRAUX‎

‎"... je ne sais pas entreprendre l'analyse d'une analyse (qui a dû être un sacré boulot !)" Lettre autographe datée et signée à André Parinaud le remerciant pour sa critique favorable‎

‎S. n. | Boulogne-sur-Seine 28 Décembre 1954 | 13.50 x 21 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe datée et signée d'André Malraux (20 lignes au stylo bille bleu depuis son domicile boulonnais de l'avenue Victor Hugo) le remerciant pour sa critique favorable soit pourDes bas-reliefs aux grottes sacréesou soit pourLe Monde chrétien parus tous les deux en 1954. Il s'excuse de n'avoir pu rapidement répondu à son article élogieux avant que de le remercier : "... il est certain que mettant l'accent, à la fois, sur le plan des techniques et sur l'autre (mots soulignés), vous rendez au livre un grand service, et prenez l'animal par le bon bout...", il reconnait aussi la clairvoyance et la pertinence de son articlemalgré la difficulté de bien appréhender l'ouvrage : "... car ces essais ne sont pas concevables à l'intérieur de la critique d'art traditionnelle..." tout en louant l'attachement qui les lie : "... cette attitude, qui est la seule juste, n'impliquait-elle pas nécessairement une amitié qui transparait sous chaque ligne, en un lieu où il y a quelque mérite à la proclamer..." Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Résistant participant à Combat, André Parinaudest unjournaliste, chroniqueur,critique d'artetécrivain. De 1959 à 1967, il ccupe le posterédacteur en chef de l'important hebdomadaireArts regroupantl'élite de la création française dans tous les domaines artistiques: littérature, peinture, théâtre, cinéma... Il réalisera alors plus de 1000 interviews radiophoniques avec les plus grands écrivains et artistes dont Salvador Dali, Louis-Ferdinand Céline, Colette, Paul Léautaud, André Breton, Georges Simenon et André Malraux... Tout en continuant de travailler à l'O.R.T.F. et à la radio, il fonde plusieurs festivals ou manifestations artistiques commeLe Festival international du film d'art,l'Académie nationale des arts de la rue. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84002

‎Pierre MAC ORLAN‎

‎Lettre autographe datée et signée au jeune poète artésien Roger Valuet l'encourageant à lui adresser ses poèmes‎

‎S. n. | Saint-Cyr-sur-Morin 20 Décembre 1947 | 13.50 x 21.50 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe datée et signée de Pierre Mac Orlan (15 lignes à l'encre turquoise) au poète débutant Roger Valuet. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Il exhorte son jeune confrère à lui faire parvenir ses derniers écrits : " Bien sûr ! Envoyez-moi vos poèmes dès que vous les aurez réunis. Je les lirai et vous répondrai à ce sujet..." et espère retourner dans le Nord afin de le revoir : "Je ne désespère pas de revenir à Arras dans le début de printemps prochain, si... Votre vieil ami." Originaire d'Arras, Roger Valuet est un écrivain populaire ayant signé, sous le pseudonyme de Roger Vilard, de nombreux romans policiers et d'espionnage. Au début de sa carrière, il fut aidé par Pierre Mac Orlan qui préfaça son premier recueil de poèmes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84007

‎André MALRAUX‎

‎" vous ayant lu... votre attitude m'est allée au coeur..." Lettre autographe datée et signée à André Parinaud le remerciant pour sa critique favorable‎

‎S. n. | Boulogne-sur-Seine 17 Mars 1954 | 13 x 21 cm | une feuille + une enveloppe‎

‎Lettre autographe datée et signée d'André Malraux (14 lignes au stylo bille bleu depuis son domicile boulonnais de l'avenue Victor Hugo) confirmant un rendez-vous prévu. Il le remercie pour son amitié toujours aussi bienveillante : "J'ai trouvé la Parisienne à mon retour. Je vous écris, vous ayant lu, ce que je vous ai dit avant de vous avoir lu : votre attitude m'est allée au coeur..." Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, enveloppe jointe. Résistant participant à Combat, André Parinaudest unjournaliste, chroniqueur,critique d'artetécrivain. De 1959 à 1967, il ccupe le posterédacteur en chef de l'important hebdomadaireArts regroupantl'élite de la création française dans tous les domaines artistiques: littérature, peinture, théâtre, cinéma... Il réalisera alors plus de 1000 interviews radiophoniques avec les plus grands écrivains et artistes dont Salvador Dali, Louis-Ferdinand Céline, Colette, Paul Léautaud, André Breton, Georges Simenon et André Malraux... Tout en continuant de travailler à l'O.R.T.F. et à la radio, il fonde plusieurs festivals ou manifestations artistiques commeLe Festival international du film d'art,l'Académie nationale des arts de la rue. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84014

‎André MALRAUX‎

‎" ... le voyage, tout seul, est trop mince (on me demanderait trop de travail pour ne plus l'être)..." Lettre autographe datée et signée à André Parinaud à propos de son travail relatif à la réalisation de son ouvrage Des bas-reliefs aux grottes sacrées‎

‎S. n. | Boulogne-sur-Seine 5 Septembre 1953 | 11.50 x 18 cm | une feuille + une enveloppe‎

‎Lettre autographe datée et signée d'André Malraux (14 lignes au stylo bille bleu depuis son domicile boulonnais de l'avenue Victor Hugo) évoquant sa masse de travail inhérente à la préparation et la parution, différée, de l'ouvrageDes bas-reliefs aux grottes sacréespour lequel André Parinaud lui adresse de la documentation. André Malraux n'est pas encore prêt à envoyer son ouvrage chez l'éditeur : "... le livre ne parait pas cette année. Peut-être en mars 54. Et pour savoir où nous allons, il faudrait que la préface au moins fût terminée. J'en ai encore pour deux mois." Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, enveloppe jointe. Résistant participant à Combat, André Parinaudest unjournaliste, chroniqueur,critique d'artetécrivain. De 1959 à 1967, il ccupe le posterédacteur en chef de l'important hebdomadaireArts regroupantl'élite de la création française dans tous les domaines artistiques: littérature, peinture, théâtre, cinéma... Il réalisera alors plus de 1000 interviews radiophoniques avec les plus grands écrivains et artistes dont Salvador Dali, Louis-Ferdinand Céline, Colette, Paul Léautaud, André Breton, Georges Simenon et André Malraux... Tout en continuant de travailler à l'O.R.T.F. et à la radio, il fonde plusieurs festivals ou manifestations artistiques commeLe Festival international du film d'art,l'Académie nationale des arts de la rue. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84015

‎Hervé BAZIN‎

‎"... je suis inquiet de voir se transformer peu à peu l'anti stalinisme en anti marxisme..." Lettre autographe politique datée et signée à Georges Altmann‎

‎S. n. | Villenauxe-la-Grande (Aube) 1950 | 13.50 x 20.50 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe datée et signée d'Hervé Bazin (49 lignes à l'encre bleue depuis son domicile aubois La belle Angerie à Villenauxe-la-Grande) dans laquelle il s'excuse de sa tardive réponse : "... vous devez me trouver bien silencieux et m'en vouloir quelque peu..." Hervé Bazin confie ses appréhensions et ses tourments psychologiques liés à l'actualité politique teintée d'anticommunisme : " Depuis des semaines, je traverse une sorte de crise, assez pénible... je suis inquiet de voir se transformer peu à peu l'anti stalinisme et anti marxisme..." et reste lucide quant au minime impact de ses interventions journalistiques :"ma voix est mince, mal assurée, inefficiente..." leur préferant ce pourquoi sont talent est reconnu : "mieux vaut pour elle cet autre genre d'éloquence où je suis plus à l'aise : le roman." C'est pourquoi il préfère se consacrer uniquement à l'écriture de ses romans et suspend sa collaboration avec Georges Altmann à qui il fournissait jusqu'à lors quelques articles sur l'actualité politique qu'il juge insuffisants et trop concis pour exprimer tout ce qu'il désirerait approfondir : "Pour tout vous dire, je me lance dans un grand travail... qui m'oblige à quitter le forum... Il s'agit maintetant de passer à l'essentiel... C'est pourquoi j'arrête toute chronique fixe. Mais je suis avec vous, plus que jamais..." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Georges Altmann débute sa grande carrière de journaliste en 1922 à l'Humanité alors dirigée par Henri Barbusse qui lui confiera, en 1927, la rubrique La vie littéraire. Il sera licencié l'année suivante du quotidien communiste tout en continuant à collaborer avec Henri Barbusse à la revue Monde. En 1932, Il entre à la rédaction parisienne du Progrès de Lyon par le biais duquel, il prend contact avec le groupe de la Résistance Franc-Tireur. Enmars 1942, il bascule dans la clandestinité et devient un des principaux rédacteurs de la revue Franc-Tireur. Il est arrêté par les Allemands en juillet 1944 puis libéré le 18 août, la veille de l'inserruction parisienne. Après-guerre il s'occupe de diverses activités journalistiques et éditoriales, Il assure, ensuite,la direction du service de presse du minsitre de la culture André Malraux. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84016

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎"j'ai pas de cinéma personnel, j'ai pas de bruitage, j'ai pas de critiques "rémunérés", j'ai que l'hostilité du monde et la catastrophe !" Un feuillet autographe manuscrit pour Normance (Féérie pour une autre fois II)‎

‎Meudon 1954 | 20.70 x 26.80 cm | une page sur un feuillet‎

‎Manuscritautographesignéde Louis-Ferdinand Céline rédigé aux stylos à bille bleu et rose sur un feuilletde papier blancnuméroté 507 au coin gauche. Une pliure transversale. Quelques trous d'épingles en marge haute,stigmates de l'organisation des manuscrits céliniens en «paquets». « j'ai pas de cinéma personnel, j'ai pas de bruitage, j'ai pas de critiques "rémunérés", j'ai que l'hostilité du monde et la catastrophe ! je perds la catastrophe je suis perdu ! [...] chienlit ! charlatan ! barbeau mou ! Comme ça vous m'intitulez si vous me trouvez pas dans la loge en plein enragement d'éléments ! je veux pas que vous...» Le passage de notre feuilletprésente quelques variations par rapport à la version éditée. Publié en 1954, Normance est une suite directe de Féérie pour une autre fois paru deux ans auparavant. Les deux parties ont été rédigées durant les années d'exil et de prison de Céline au Danemark. A son retour en France en 1951, Céline entreprend un travail de «polissage» et fait paraître de manière indépendante ces deux textes titanesques au départ envisagés comme un seul. «Céline, tandis qu'il y travaillait, pensait à ce roman comme un second Voyage au bout de la nuit, de nature vingt ans après à étonner le public autant que le roman de 1932.» (Henri Godard) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84027

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎"... et les avions foncer, charger, fendre ces flots ! les "forteresses" ! aller et retour !" Un feuillet autographe manuscrit pour Normance (Féérie pour une autre fois II)‎

‎Meudon 1954 | 20.70 x 26.80 cm | une page sur un feuillet‎

‎Manuscritautographesignéde Louis-Ferdinand Céline rédigé au stylo à bille bleusur un feuilletde papier blancnuméroté 565 au coin gauche. Une pliure transversale. Quelques trous d'épingles en marge haute,stigmates de l'organisation des manuscrits céliniens en «paquets». « torrents de phosphore jaillir des brèches ! ... et les avions foncer, charger, fendre ces flots ! les "forteresses" ! aller et retour ! et que c'est le Jules le crime » Le passage de notre feuillet est conformeà la version éditée. Publié en 1954, Normance est une suite directe de Féérie pour une autre fois paru deux ans auparavant. Les deux parties ont été rédigées durant les années d'exil et de prison de Céline au Danemark. A son retour en France en 1951, Céline entreprend un travail de «polissage» et fait paraître de manière indépendante ces deux textes titanesques au départ envisagés comme un seul. «Céline, tandis qu'il y travaillait, pensait à ce roman comme un second Voyage au bout de la nuit, de nature vingt ans après à étonner le public autant que le roman de 1932.» (Henri Godard) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84046

‎Juliette DROUET‎

‎Lettre d'amour autographe inédite signée adressée à son amant Victor Hugo : "Le bon Dieu a pu mettre des limites à la mer et lui dire : tu n'iras pas plus loin. Mais il ne l'a pas osé pour l'amour..."‎

‎s. l. [Paris] 25 juin Lundi soir 7h3/4 [1849?] | 13.30 x 20.70 cm | 4 pages sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe inédite signée adressée par Juliette Drouet à son amant Victor Hugo, quatre pages rédigées à l'encre noir sur un bifeuillet.Timbre à sec en haut à droite du premier feuillet. Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli. Très belle déclaration d'amour de Juliette Drouet à Victor Hugo et sa famille : «Ô tu es un homme béni, mon adoré, et toute ta ravissante famille avec toi. L'excès de mon amour se répand sur elle et je sens que je mourrais avec bonheur pour vous tous.» Cette lettre inédite fait probablement suite au week-end que passèrent Victor Hugo et Juliette Drouet à Rouen: «Je suis revenue comblée de bonheur, de joie, d'amour et d'adoration, mon cher bien aimé, la journée d'hier restera dans mon cur comme une des plus belles, des plus douces, des plus réjouissantes, un ravissant souvenir prend place dans mon cher petit musée d'amour parmi les plus charmants et les plus illustres de ma chère petite collection.» Ce séjour s'est achevé par une rencontre entre l'amante d'Hugo et l'un de ses fils: «Jamais je n'oublierai l'admirable soirée d'hier et le rire d'enthousiasme de ton beau garçon. J'aurais désiré l'embrasser comme une fille pour l'adorable amabilité qu'il répandait autour de nous et quand son enthousiasme allait du chef d'uvre du bon Dieu aux tiens.» La comédienne met sur un pied d'égalité le «chef-d'uvre du bon Dieu» et ceux écrits par son amant, mais elle invoque également le livre de Job pour décrire la puissance de son amour: «Le bon Dieu a pu mettre des limites à la mer et lui dire : tu n'iras pas plus loin. Mais il ne l'a pas osé pour l'amour aussi le mien déborde sur vous de toutes parts et je ne sais pas moi-même où il s'arrêtera. » Superbe lettre, témoignage de l'inconditionnel amour de Juju pour Toto. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84054

‎Reynaldo HAHN‎

‎"... je vais relire avec dévotion ces pages qui m'ont déjà ému..." Lettre autographe signée à Léon Daudet à propos de la biographie que ce dernier a écrite sur son père Alphonse Daudet‎

‎S. n. | s. l. (Paris) s. d. [1898] | 10 x 15.50 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée de Reynaldo Hahn, dandy, compositeur et grand amour de Marcel Proust (22 lignes à l'encre noire) à propos de la biographie que Léon Daudet a consacré à son père Alphonse en 1898. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Reynaldo Hahn félicite Léon Daudet pour la pertinence et la clarté rationnelles de la biographie : "... où l'on retrouve tout ce qui était définissable et analysable en Alphonse Daudet..." en regrettant tout de même qu'il n'ait qu'imparfaitement cerné l'auteur des Lettres de mon moulin : " ... ce que vous n'avez pu fixer c'est le mystère brûlant et doux qui émanait de lui, et qui s'est évanoui à tout jamais..." Afin de tempérer cette critique, il tient à remercier chaleureusement Léon Daudet d'avoir évoqué dans l'ouvrage son amitié avec Alphonse Daudet: "... je suis si fier de l'affection qu'il me témoignait..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84108

‎Victor SCHOELCHER‎

‎Lettre autographe signée à Alfred Boucher-Cadart‎

‎12 mars 1879 | 10.20 x 13.30 cm | une page sur un bifeuillet et une enveloppe‎

‎Lettre autographe signée de Victor Schoelcher, une page rédigée à l'encre noire sur un bi-feuillet de papier bleu au chiffre et à l'adresse de l'homme politique, adressée auministre Alfred Boucher-Cadart directeur duservice de la sûreté générale auministère de l'Intérieur. L'enveloppe contenant cette missive a été encollée sur le second feuillet. Pliure centrale inhérente à l'envoi. « Il n'y a plus rien à faire pour l'ouvrier Cauchare. On l'a obligé à faire ses 10 jours de prison pendant que le ministère de la justice changeait sa peine. Je ne vous remercie pas même de votre bonne volonté pour le pauvre homme et je vous prie d'agréer l'assurance de ma très haute considération. » - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84164

‎Guy DES CARS‎

‎"... si cette satanée politique ne bouchait pas toutes les pages ! ...".." Lettre autographe datée et signée adressée à un confrère journaliste et écrivain‎

‎S. n. | Nice 11 Août1941 | 21.50 x 27.50 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe datée et signée de Guy Des Cars (34 lignes à l'encre bleue depuis Nice, à en-tête du journal l'Alerte, hebdomadaire de la rénovation française) à un confrère écrivain à propos de son ouvrage bientôt terminé mais aussi de l'omniprésence de la politique dans la presse au détriment d'autres sujets, notamment littéraires. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Guy Des Cars sort enfin de son mutisme épistolaire après avoir été malade: "... je me suis installé dans un vieux mas provençal, rôti par le soleil à Cagnes-sur-mer..." afin de faire savoir que son prochain ouvrage sera bientôt achevé: "... je vis là en ermite et mets la dernière main à un nouveau livre, un roman..." Il reconnait être redevable des critiques favorables, dont celles de son correspondant, dans le succès rencontré par son "Officier sans nom"et ne manquera de faire de même lorsqu'il donnera une critique de l'ouvrage de son confrère romancier . En tant que critique littéraire, ildéplore le fait que les articles liés à la politique occupent une grande partie des quotidiens, laissant peu de place aux articles culturels :"... si cette satanée politique ne bouchait pas toutes les pages ! ...", c'est pourquoi il se réjouit d'une prochaine opportunité : "... nous avons d'ailleurs le projet d'augmentation du nombre de pages de l'Alerte... à ce moment nous passerons en vrac, romans et nouvelles..." Enfin, le père de"L'officier sans nom"remercie son confrère tout en raillant son côté un peu bougon: "... Et surtout ne faites pas les gros yeux derrière vos lunettes. Cà ne vous va pas..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84188

‎Julien GRACQ‎

‎"... ma seule objection étant l'adjectif à la mode prégnant qui me paraît à proscrire absolument dès qu'il ne s'agit plus de femmes enceintes". Carte postale autographe signée de Julien Gracq adressée à son proche ami et monographe Ariel Denis‎

‎Sion-sur-l'Océan s. d. [circa 1995] | 15 x 10.50 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée de Julien Gracq de 20 lignes adressée à son ami et monographe Ariel Denis, rédigée au feutre noir, au verso d'une photo représentant le château de la Flocellière en Vendée, non loin de son appartement de Sion-sur-l'Océan. Julien Gracq félicite Ariel Denis pour la justesse de son dernier article: "... je trouve votre compte rendu excellent et particulièrement compréhensif..." bien qu'il se fende d'un léger et humoristique bémol : "... ma seule objection étant l'adjectif à la mode prégnant (mot souligné) qui me paraît à proscrire absolument dès qu'il ne s'agit plus de femmes enceintes". L'auteur d'"Au château d'Argol" se montre confiant pour l'avenir de son ami: "... Peut-être des comptes-rendus de cette qualité vous ouvriront-ils l'accès à une porte dans les éditions du Sorbier ?"tout en restant prudent et modeste pour le sien : "...je me refuse à trop espérer... enfin, il se produira bien un jour quelque péripétie positive dans cette quête ! " Enfin, Julien Gracq évoque la période des vacances et achève sa missive par une question raillant le sous-titre de la carte postale "Séminaire des vocations d'Ainés facade est" : "cette carte est aussi un rébus : qu'est-ce qu'un séminaire des vocations d'Ainés?" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84395

‎Jacques CHARDONNE‎

‎"Il est l'hygiène et la sagesse incarnées, dans sa personne. Mais il a encanaillé par son oeuvre la jeunesse qui venait après lui. C'est lui qui a failli tuer Sagan. C'est Morand qui achetait les terribles voitures de Sagan. Mais lui sait conduire." Lettre autographe datée et signée adressée à son ami Roger Nimier évoquant le talent Paul Morand et le tout récent accident de voiture de Françoise Sagan‎

‎Paris 29 Avril 1957 | 21 x 27 cm | une feuille + une enveloppe‎

‎Lettre autographe datée etsignée de Jacques Chardonne adressée à sonami Roger Nimier (54 lignes à l'encre bleue) à propos du style de Paul Morand, père spirituel desHussards, Roger Nimier et Antoine Blondin étant considérés, bien malgré eux, comme chefs de file de ce mouvement littéraire. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli de la lettre, enveloppe jointe. Jacques Chardonne entend battre en brèche deux fausses idées concernant Paul Morand, la première étant d'ordre stylistique : "Il y a une double méprise touchant Morand. On a vu en lui un "moderne"... mais il est essentiellement un "naturaliste" ; sa doctrine en art est exactement celle de Maupassant et Flaubert." tenant ce dernier pour un écrivain majeur : "Mais il a infiniment plus de talent et d'intelligence que les écrivains de l'école naturaliste." ; la seconde d'ordre psychologique : "Il est l'hygiène et la sagesse incarnées, dans sa personne. Mais il a encanaillé par son oeuvre la jeunesse qui venait après lui. C'est lui qui a failli tuer Sagan." Jacques Chardonne ironise ensuite sur les talents de Françoise Sagan tout en exaltant la prédominance et la maîtrise de son ami Paul Morand en tout ce qu'il entreprend de faire : "C'est Morand qui achetait les terribles voitures de Sagan. Mais lui sait conduire."tout en se rappelant les conseils de prudence que prodigua Bernard Frank à l'auteur de Bonjour tristesse : "Bernard Frank dit : elle ne tient pas la route, ta bagniole... Sagan, vexée, accelère. Et tout chavire." En grand frère de plume, Jacques Chardonne rassure Roger Nimier sur son propre talent : "Morand est très content de vous.Je dis que Gaston (Gallimard) semble avoir beaucoup d'amitié pour vous." et félicite son correspondant pour la qualité d'Artaban, revue à laquelle collabore Roger Nimier, Jacques Chardonne étant mis à l'honneur dans unrécent numéro: "... surpris de me voir en première page;le texte me remplit de fierté. J'ai méprisé les honneurs, afin d'être honoré. Je ne pouvais être mieux servi que dans ce petit texte." et attribue la paternité du texte le concernant à l'un de ses émules Hussards : "... je me dis : c'est Nimier, ou Hecquet, ou Milliau. A vrai dire, je ne sais. Et je remercie le Seigneur." Terrassé par tant d'hommages qui lui sont rendus, Jacques Chardonne, lucide, préfère éviter de trop être sous les feux de la rampe : "Voilà pourquoi je ne veux plus rien publier. Dès que l'on vous applaudit, il faut s'en aller." Très belle lettre de Jacques Chardonne encensant son ami Paul Morand, père spirituel des Hussards, et évoquantle terrible accident de voiture de Françoise Sagan à bord d'une Aston Martin le 13 Avril 1957. Evocation prémonitoire : Roger Nimier se tuant cinq ans plus tard sur l'autoroute de l'Ouest, le 28 Septembre 1962, également au volant d'une Aston Martin. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84396

‎Jean GIONO‎

‎" Enfin Blondin ! " Lettre autographe signée adressée à Roger Nimier‎

‎s. d. [circa 1955] | 13.50 x 21 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée de Jean Giono adressée à Roger Nimier (11 lignes à l'encre noire) dans laquelle il justifie son retard à une demande d'article que lui a soumis l'auteur du Hussard Bleu. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. "Pour Mars, ça me paraît difficile. Au surplus, je n'ai pas le texte et j'ai oublié mes anciennes lectures.", mais Jean Giono ne renonce pas à toute production : "... je vais m'efforcer de faire quelque chose pour Arts." Il se réjouit également de la parution d'un nouvel ouvrage d'Antoine Blondin, grand ami de Roger Nimier (probablement la sortie en librairie de L'humeur vagabonde (en 1955) ou d'Un singe en hiver (en 1959) par un tonitruant : "Enfin Blondin ! " - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84422

‎Raymond QUENEAU‎

‎"Nous ne serons pas en état de faire le voyage en mai..." Lettre autographe signée à un couple d'amis s'excusant de ne pouvoir leur rendre visite au printemps‎

‎Paris 26 Avril 1972 | 21 x 27 cm | une page‎

‎Lettre autographe datée et signée de Raymond Queneau, 17 lignes à l'encre noire, adressée à monsieur Lauwaert. Raymond Queneau et sa femme Janine sont désolés de ne pouvoir passer quelques jours chez leurs amis : " Ma femme doit entrer en clinique ces jours-ci pour un traitement de radiothérapie, souffrant d'une sciatique aiguë", en souhaitant que ce n'est que partie remise : "... nous espérons bien venir en septembre et pouvoir récupérer longuement une meilleure santé, car la meilleure non plus n'a pas été brillante cet hiver." Touchante lettre de Raymond Queneau à propos de la santé fragile de sa femme, cette dernière devant décéder quelques mois plus tard, le 18 Juillet 1972. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84434

‎Alphonse de CHÂTEAUBRIANT‎

‎Carte de visite autographe signée adressée à Georges Normandy‎

‎S. n. | s. l. s. d. [1941] | 9.50 x 7.50 cm | une feuille‎

‎Carte de visite autographe signée d'Alphonse de Chateaubriant, 5 lignes écrites à l'encre bleue, adressée à Georges Normandy le remerciant de lui avoir adressé son ouvrage "Le père Decorne et ses semblables" paru récemment. Une petite tache d'encre noire en marge supérieure droite de la carte, minces bandes adhésives en marges droite et gauche du verso de la carte. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84462

‎Jean PAULHAN‎

‎"Il fait ici une chaleur inhumaine. De plus il y a trop de gens très riches..." Carte postale autographe signée adressée depuis Capri à Felia Leal‎

‎Capri s. d. [circa 1955] | 15 x 10.50 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée de Jean Paulhan, 30 lignes rédigées à l'encre bleue au verso d'une reproduction photographique représentant une vue de Capri, adressée l'éditrice Felia Leal, notamment de l'ouvrage "Paroles transparentes", ouvrage de Jean Paulhan illustré par Georges Braque. Elle a également crit des contes pour enfants. Jean Paulhan livre ses impressions mitigées sur l'Italie, ses paysages et ses monuments : "Il faut renoncer aux paysages trop beaux...Pour les églises et les monuments, la meilleure solution, je crois, serait d'y jeter un coup d'oeil, de bien recevoir le choc, et puis s'en aller. L'attention affaiblit tout." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84466

‎Alphonse DAUDET‎

‎"... j'ai retrouvé mon émotion d'il y a vingt-sept ans dans le salon de Lépine..." Carte de visite autographe signée adressée au journaliste et librettiste Philippe Gille‎

‎S. n. | s. l. 5 Mai 1889 | 10.50 x 6 cm | une feuille + une enveloppe‎

‎Carte de visite autographe signée d'Alphonse Daudet, 13 lignes écrites à l'encre bleue, adressée au journaliste et librettiste Philippe Gille lui adressant ses remerciements et ses félicitations pour une récente représentation. Enveloppe jointe. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84470

‎Julien GRACQ‎

‎"je vous enverrai les Carnets du grand chemin" Carte postale autographe signée de Julien Gracq adressée à son proche ami et monographe Ariel Denis‎

‎Saint-Florent le Vieil 31 Décembre 1991 | 14 x 9.50 cm | une carte postale + une enveloppe‎

‎Carte postale autographe signée de Julien Gracq de 21 lignes adressée à son ami et monographe Ariel Denis, rédigée au feutre noir de puis son domicile vendéen de Saint Florent le Vieil, au verso d'une reproduction photographique représentant l'abbaye bénédictine du Mont-Glonne en 1830. Enveloppe jointe. Julien Gracq sait son ami Ariel Denis amateur de ski: "Je ne sais trop où vous rejoindra cette carte : sans doute êtes-vous aux prises avec les problèmes du ski de fond par cette saison propice aux avalanches : j'espère tout de même que vous êtes prudent." Il lui promet son prochain ouvrage: "... De toute façon je vous enverrai les Carnets du grand chemin d'ici un mois environ" et encourage son ami : "J'espère que vous travaillez vigoureusement à défricher cette vie romanesque nouvelle dont vous m'avez parlé. J'en suis bien curieux." Pour finir, l'ermite vendéen lui présente ses voeux pour l'année à venir. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84488

‎Pierre LOTI‎

‎Billet autographe signé de Pierre Loti adressé à Julia Daudet‎

‎Paris 1er Juillet 1908 | 11.50 x 14 cm | une feuille‎

‎Billet autographe signé de Pierre Lotisigné et adressé à Julia Daudet, l'épouse d'Alphonse (12 lignes à l'encre noire sur une carte pneumatique), Trace de pliure inhérente, une date a été inscrite au crayon de papier, probablement celle de la réception du billet. Pierre Loti désire rencontrer Julia Daudet et lui demande ses disponibilités : "Etes-vous à Paris encore ? ", "Vous seriez mille fois bonne de m'indiquer un ou deux heures de rendez-vous, vu les complications de ma vie." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84543

‎Marguerite YOURCENAR‎

‎"L'époque est à la violence" Lettre autographe signée au peintre Elie Grekoff‎

‎23 janvier 1957 | 16.20 x 23.50 cm | 2 pages sur un feuillet - enveloppe jointe‎

‎Lettre autographe signée de Marguerite Yourcenar datée du 23 janvier 1957, deux pages à l'encre noire sur un feuillet, enveloppe autographe jointe. Sur deux pages à l'écriture dense, Yourcenar confie ses déboires éditoriaux à son ami intime le peintre Elie Grekoff, et relate le geste blasphématoire de son éditeur, qui avait déchiré "en deux ou plutôt en quatre"l'exemplaire dédicacé de son recueil de poèmes Les Charités d'Alcippe (1956) et lui avait renvoyé par la poste. Elle s'entretient de projets communs avec Grekoff et le prie d'accepter les profits d'un ouvrage qu'il a illustré pour elle. Yourcenar écrit depuis les Etats-Unis, qu'elle rejoigniten 1939 avec sa compagne Grace Frick, alors professeur de littérature britannique à New York. Elles s'installèrent à partir de 1950 sur l'île des Mont Déserts, jouxtant le Canada, dans une maison baptiséePetite-plaisancequ'elle mentionne dans l'en-tête autographe de la lettre. Au beau milieu de la nature sauvage et deslacs cristallins, elle y écrira certains de ses écrits les plus célèbres, dont L'Oeuvre au noir. Des images fugaces de la vie recluse de l'écrivaine nous parviennent au fil des lignes: «Ici, travail abrutissant, favorisé par les grands froids, qui font qu'on ne sort qu'un bref moment, ou quand on y est obligé. Correction d'épreuves, correspondance en retard depuis des mois, traduction, et enfin le livre en train [...] les journaux arrivent très régulièrement, et si vite, dans le cas du Monde, que j'apprends par lui les nouvelles de New York avant d'avoir le temps d'aller au village acheter leNew York Times». Le passage le plus poignant de la lettre concerne ses aventures mouvementées avec son éditeur Curvers, au sujet de son recueil de poèmes à la verve néoclassique Les Charités d'Alcippe. Yourcenar fait part de l'acte impardonnable de ce dernier, exaspéré par le mécontentement de l'écrivainequi lui reprochait laparutionhâtive du recueil : "Toute la légalité (et le sens commun) sont de mon côté, mais cela n'a pas empêché l'irascible liégeois de me renvoyer un ex. des 'Charités d'Alcippe' déchiré en deux ou plutôt en quatre. L'époque est à la violence". «L'affaire du monsieur de Liège », terme employé dans la lettre, se soldera par un véritable litige par avocats interposés. L'intransigeante exigence de l'écrivaineet sa constante préoccupation pour les droits d'auteur, lui vaudra plusieurs affaires, et mêmedeux procès - avec le metteur en scène Jean Marchat,etson éditeur Plon. Le destinataire de la lettre Élie Grekoff (1914-1985), peintre, illustrateur, maître cartonnier, demeurera un proche confident de la femme de lettres pendant des décennies, et travailla avec elle sur plusieurs projets éditoriaux et théâtraux. Il réalisa notamment les décors de sa pièce aux accents sartriens,Electre ou la chute des masques, créée au théâtre des Mathurins. La lettre garde également la trace de deux de leurs collaborations artistiques : l'édition d'un classique latin et d'uncélèbre poème hindou, leGita-Govinda, tous deux commentés par Yourcenar et illustrés par Grekoff. Dans quelques magnifiques lignes pleines de bonté, Yourcenar le prie d'accepter les bénéfices probablement issus de la parution des Bagatelles d'Amour deLaevius (1956) : "merci Elie, et je vous en prie, considérez les trente huit mille qui restent comme vôtres, puisque nous n'en avons que faire en ce moment. Et quand je dis comme vôtres, je ne parle pas seulement comme vous le faisiez, du cas de force majeure, guerre, accident ou maladie, mais aussi en vue de rendre un peu plus commode la vie journalière - provisions de charbon, si l'on peut de nouveau en faire, ou achat de sympathiques conserves et repas au restaurant qui vous éviteront l'ennui de faire la cuisine quand vous préféreriez dessiner". Charmante et profuse lettre de la première femme élue à l'Académie Française, aux prises avec son éditeur, faisant part de son combatpour l'intégrité de son oeuvre à un proche confident. - Photogra‎

Referencia librero : 84587

‎Julien GRACQ‎

‎"J'ai surtout revu des films de Tati, et je me suis beaucoup ennuyé, dans une salle déserte, au film de Mme Sagan." Importante lettre autographe signée de Julien Gracq adressée à son proche ami et monographe Ariel Denis lui proposant d'être l'auteur de sa biographie dans la collection Poètes d'aujourd'hui de Seghers et sur les films qu'il a vus récemment‎

‎Paris s. d. [1978] | 14.50 x 20.50 cm | une feuille‎

‎Importante lettre autographe signée, de Julien Gracq, 53 lignes à l'encre noire, adressée à son proche ami et monographe Ariel Denis l'intronisant comme son biographe. Julien Gracq se trouve désolé car son ami Ariel Denis n'a pas été retenu, malgré son intervention, par l'Académie de Berlin pour enseigner : "Je vous avais recommandé de mon mieux mais je doute que cela ait été en Allemagne d'une grande efficacité... Je sais d'ailleurs que, comme vous le pressentiez, les concurents étaient en nombre." Afin de venir en aide à son ami, l'auteur du Rivage des Syrtes a proposé à l'éditeur Seghers qui voulait éditer un ouvrage lui étant consacré dans sa fameuse collection "Poètes d'aujourd'hui" le nom d'ariel Denis, n'ayant pas de nouvelles du premier biographe pressenti pour cette publication : "Ils me demandent de leur suggérer un nom. J'ai indiqué celui de Lautrat... Et j'ai indiqué le vôtre, ne sachant bien sûr aucunement si un travail de ce genre pourrait vous plaire... Il va de soi que si Seghers s'adressait à vous, vous devez être absolument libre d'accepter ou de refuser." Il espère aussi revoir son ami prochainement avant les vacances estivales : "... si je ne vous revois pas avant juillet, je vous souhiate des vacances à la fois paisibles et laborieuses, en comptant vous revoir d'ici l'automne." Il achève sa missive sur ses jugements de cinéphile averti :"J'ai surtout revu des films de Tati, et je me suis beaucoup ennuyé, dans une salle déserte, au film de Mme Sagan." A l'instigation de Julien Gracq, Ariel Denis acceptera bien la proposition de Seghers d'éditer un volume, dans sa collection "Poètes d'aujourd'hui", concernant l'auteur d'Au château d'Argol, devenant par la même l'un de ses meilleurs et de ses plus remarquables biographes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84596

‎François René de CHATEAUBRIAND‎

‎"Je me suis fait Monsieur, une loi de ne rien changer au texte de mes anciens ouvrages" Lettre autographe signée à M. Beaudesson‎

‎Paris 22 juin 1827 | 15.30 x 19.60 cm | un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de François René de Chateaubriand adressée à M. Beaudesson, notaire à Paris, datée par l'auteur du 22 juin 1827. Deux pages à l'encre noire sur un feuillet. Signature manuscrite du destinataire de la lettre en partie inférieure de la seconde page. Discret plis transversaux. Missive partiellement publiée dans la Revue d'histoire littéraire de la France, Volume31, 1924, p. 347. Chateaubriand répond à un scrupuleux lecteur qui lui avait signalé des erreurs dans les citations de textes qui composent son Génie du Christianisme. "Je me suis fait Monsieur, une loi de ne rien changer au texte de mes anciens ouvrages, afin que ceux qui les ont achetés autrefois ne soient pas obligés de les racheter aujourd'hui. De là il est arrivé, que j'ai laissé aux différentes personnes chargées de revoir les différents textes le soin de corriger les fautes d'impression. Et mes devoirs à remplir à la chambre des pairs m'ont encore empêché ces derniers temps, de surveiller les épreuves. Je vous remercie Monsieur, de votre intérêt : j'avertirai M. Ladvocat, et s'il le faut, des cartons seront faits et envoyés aux souscripteurs. J'ai l'honneur d'être, Monsieur, avec toute la reconnaissance possible, et la considération la plus distinguée Votre très humble et très obéissant serviteur Chateaubriand" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84601

‎François René de CHATEAUBRIAND‎

‎"Vous auriez dû me rappeler plutôt ma dette lorsque j'étais dans la prospérité" Lettre autographe signée‎

‎s. l. 9 Mai 1841 | 11.10 x 18.10 cm | deux pages et demi sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée de François René de Chateaubriand, 2 pages et demi sur un bifeuillet, 29 lignes à l'encre noire. Plis inhérents à la mise sous pli. "Je suis passé chez vous le matin, mon cher ami, pour vous dire adieu. Vous auriez dû me rappeler plutôt ma dette lorsque j'étais dans la prospérité. Je l'avais complètement oubliée. Aujourd'hui je ne puis que la reconnaître pour en constater l'existence. En sus [...] qu'il restât quelque chose après moi au dela des quatre planches de la pire des maladresses du monde. [...] Je ne suis là cet automne, je reviendrai à Paris ou si je passerai en Italie. qui peut fournir un projet et décider d'un avenir ?" Charmante et esthétique missive signée du seigneur de la Vallée aux Loups. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84613

‎Jean COCTEAU‎

‎"Ce n'est pas pour rien que notre étoile nous a rapprochés l'un de l'autre" Lettre autographe adressée à son grand amour Jean Marais‎

‎Perpignan juillet 1940 | 21 x 27 cm | deux pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe de Jean Cocteau, signée de sa célèbre étoile, adressée à son grand amour, l'acteur Jean Marais. Datée par l'auteur de Juillet 1940. Une page et demie à l'encre noire sur un feuillet. Deux petites déchirures marginales n'affectant pas le texte. Traces de plis transversaux inhérentes à l'envoi. Magnifique lettre d'amour de Cocteau à Marais, qui forment l'un des couples d'artistes les plus mythiques du XXe siècle. Sur fond de débâcle et d'Occupation allemande, leur lien indéfectible s'incarne en cette lettre de l'écrivain aux accents désespérés. Publiée dans lesLettres à Jean Marais, 1987, p. 157. Cette missive d'un Cocteau transi d'amour a été rédigée peu après l'Armistice du 22 juin 1940 marquant la fin de la débâcle française. Marais, mobilisé, avait rejoint le front en mai 1940 tandis que Cocteau s'était réfugiéà Perpignan. La communication en ces temps troublés s'avère difficile : "Mon Jeannot, j'attends toujours ta réponse, mais avec une confiance absolue. Ce n'est pas pour rien que notre étoile nous a rapprochés l'un de l'autre, et sans doute, fallait-il que mes lettres ne t'arrivent pas et que je souffre de mon silence" "Tu es né chef, je suis né chef. Et sous notre étoile rien de ce que nous [...] ne peut s'annexer ni se perdre. Le principal est de se taire et d'attendre. [entre guillemets :] les choses ont une manière à elles d'arriver." C'est à nous de le savoir et de les laisser faire[...]" Le tandem Cocteau - Marais rentrera bientôt à Paris, et subira les affres de l'occupationallemande qui interdira la reprise de leur sulfureuse pièce Les Parents terribles, qui avait rencontré un grand succès en 1939. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84633

‎Jacques MESRINE‎

‎"Il n'y a pas de cause perdue d'avance. Dans la vie il faut se battre jusqu'au bout. tu sais pourtant ce que cela représente. Tu vois, moi je vais au maximum ! et pourtant je vais me défendre toutes dents dehors. Car ma liberté il faudra me la prendre. Je ne la donnerai pas faute de combat !" Lettre autographe écrite depuis la prison de la Santé datée et signée de Jacques Mesrine adressée à sa compagne Jeanne Schneider qu'il surnomme Nanou d'amour‎

‎Paris 12 Octobre 1976 | 21 x 29.50 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du mardi 12 Octobre 1976, 70 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Jacques Mesrine alors incarcéré à la Santé se montre d'une grande tendresse et se dévoile sous un autre jour, celui de l'amoureux affectueux et attentionné : "Bonsoir petite fille...tu aimes bien jouer "au St Bernard", tu ne changeras jamais à ce sujet. C'est toi qui a 7 ans 1/2 de taule et tu dois remonter le moral des "gamines" qui ont joué du calibre !" Il encense et s'étonne un peu de la dévotion de sa compagne pour un couple de jeunes criminels : "Tu me parles d'une sentence de 20 ans pour elle ! tu rigoles ou quoi... elle ne peut pas prendre plus de 8 ans je la vois plutôt avec 5 ou 6, si les choses s'arrangent. Son mari avec 20 ans au maximum." et tente de lui transmettre tout son optimisme, sa pugnacité et de lui remonter le moral : "Tu sais, ma puce; quand tu m'écris que la cause de Michou, est une cause perdue d'avance je ne te comprends plus. Il n'y a pas de cause perdue d'avance. Dans la vie il faut se battre jusqu'au bout. tu sais pourtant ce que cela représente. Tu vois, moi je vais au maximum ! et pourtant je vais me défendre toutes dents dehors. Car ma liberté il faudra me la prendre. Je ne la donnerai pas faute de combat !" Jacques Mesrine évoque également son amour des courses hippiques tout en se targuant d'être un spécialiste des paris : "Oui j'avais joué "Dernier tango" mais seulement à la place. J'avais 2000frs dessus, je gagne donc 6000frs. Ce n'est pas de la chance, mais un savant calcul. Il m'arrive de perdre mais avec ma méthode, je suis obligé d'être gagnant... Forécement pour la suivre il faut un certain capital. J'ai mis plus d'un an à faire tous les calculs de probabilité. Cela doit me rapporter à peu près 7000frs par mois. Net d'impots (sic)..." Il ironise sur sa situation de prisonnier disposant de beaucoup de temps pour échaffauder ses stratégies de gains pécuniaires : "J'ai aussi mis au point une méthode pour le jeu de baccara. Que veux-tu... j'ai le temps de calculer un tac de choses (sic !) Tu me comprends ? ... L'administration aussi ! (resic). " mais déplore son impossbilité à poursuivre l'écriture de l'Instinct de mort : "... je suis actuellement incapable d'écrire une page de mon bouquin... je ne sais pas comment tourner ce passage-là... enfin je vais bien trouver la solution." Jacques Mesrine achève cette belle lettre par une émouvante déclaration d'amour toute d'espoir et d'avenir et toute empreinte d'une certaine innocence: "Nanou d'amour. Votre futur "z'époux" qui pour l'instant n'est que votre "vieil amant" pose ses lèvres sur les tiennes en une douce caresse amoureuse... Te quiero & EL VIEJO." Rare et très belle lettre de l'ennemi public N°1 dans laquelle on le découvre animé d'une grande bienveillance, d'un tendre amour pour son aimée et... les courses hippiques. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84669

‎Jacques MESRINE‎

‎"J'ai reçu une lettre de Betty qui me remercie, car je lui ai offerte une mobylette. Pourquoi me diras-tu ? Tout simplement parce que j'aime voir les enfants heureux et je crois que leur bonheur m'est nécessaire. Cette môme me plaît de par sa mentalité..."" Lettre autographe écrite depuis la prison de la Santé datée et signée de Jacques Mesrine adressée à sa compagne Jeanne Schneider qu'il surnomme Nanou d'amour‎

‎Paris 11 Octobre 1976 | 21 x 29.50 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du lundi 11 Octobre 1976, 70 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Jacques Mesrine, alors incarcéré à la Santé, couvre de cadeaux les personnes qu'il aime car il veut leur bonheur : "Comme cela j'ai payé une mobylette à mes trois gamines. Toi ce sera une quatre roues (sic)." Il fait montre de toute son affection pour une jeune fille prénommée Betty qu'il semble plus chérir que sa propre fille Sabrina : "Peut-être que je recherche en Betty ce que je ne trouve pas en Sabrina et que Mury m'a refusé ! Tu sais mon ange ; à 15 ans j'aurais tellement aimé avoir un copain de 40 ans à qui je puisse tout dire, qui sache m'aider ou m'offrir mon rêve. Peut-être que ce cadeau, je me le fais à moi-même..." pour laquelle il n'a plus aucune confiance, s'estimant trahi : "Mais on ne devient jamais l'ami de quelqu'un qui vous juge. Pas plus que pour Sabrina ! qui elle m'a trompé dans ma confiance donc dans mon amour... Quand on use les sentiments, ils ne redeviennent jamais les mêmes." L'ennemi public N°1 est tout à la fierté de sa relation avec Jeanne Schneider basée sur la franchise : "C'est peut-être pour cela que je me suis toujours refusé à te mentir - quitte à te faire souffir. Je n'ai aucun passé...mais un seul présent "Toi". C'est peut-être cela qui fait que notre amour dure depuis 10 ans " Jacques Mesrine bascule ensuite dans les considérations matérielles, si importantes pour un prisonnier : "J'ai reçu ton linge. Je ne risque pas d'avoir froid cet hiver. Le polo est très bien." avant de fustiger l'inhumanité du régime carcéral et son indifférence à la souffrance : "Mais nous n'avons rien à attendre des juges et si ma lettre au président a été ferme, c'est le genre de lettre qu'il comprendra mieux que le style ventre à terre..." En éternel indompté, Jacques Mesrine ne cesse de préconiser la lutte contre l'administration pénitentiaire : "On ne se défend pas en mettant sa tête dans le sable comme l'autruche ! Dès l'instant où l'on prend une arme dans la main... il faut s'attendre à payer ! que Michou le comprenne ce n'est pas le moment d'être "bébé" mais celui d'être femme..." Jacques Mesrine achève cette belle lettre par une émouvante déclaration d'amour toute empreinte d'un humour optimiste : "Ton vieux tigre pose de doux bécots sur tout ce qui est toi. Bonne nuit chaton et un moral d'acier est de rigueur ok. Je t'adore (chanceuse) & Ton mystère Jacques !! "Te adoro A toi seule." Rare et très belle lettre de l'ennemi public N°1 dans laquelle on le voit toujours aussi pugnace et où on le découvre déçu par sa fille, pris d'affection pour une jeune fille qu'il voudrait considérer comme sa propre enfant, et toujours aussi amoureux de sa compagne. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84675

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