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‎Jules BARBEY D'AUREVILLY‎

‎"Vous savez que je vous appartiens tête, coeur, et main & que toutes les différences d'opinion rendent l'amitié plus vive comme les contrastes passionnent l'amour." Lettre autographe datée et signée adressée à son ami Jean-Marie Dargaud‎

‎s. l. 22 Mars 1852 | 13.50 x 20.50 cm | une feuille‎

‎Belle lettre autographe datée et signée de Jules Barbey d'Aurevilly adressée à l'historien Jean-Marie Dargaud, 13 lignes à l'encre noire. Pliures inhérentes à la mise sous pli. Jules Barbey d'Aurevilly est tout empreint de tact à l'égard de son ami, il lui témoigne également toute son affection : "Je veux vous épargner, en allant, sous peu de jours, vous voir chez vous, une course longue et peut-être inutile... On ne me voit que le matin et encore les trois premiers jours de la semaine. J'irai donc vous voir." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84884

‎Jacques MESRINE‎

‎"j'ai eu la visite du juge Madre. Tu aurais rigolé, car il a eu droit à tout mon vocabulaire..." Belle lettre autographe datée et signée de révolte de Jacques Mesrine écrite depuis la prison de Fleury-Mérogis adressée à sa compagne Jeanne Schneider‎

‎Fleury-Mérogis 2 Décembre1976 | 21 x 29.50 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du jeudi 2 Décembre 1976, 65 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Jacques Mesrine, alors incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis, se sent mal et démuni loin de sa compagne et de toute chaleur humaine : "Ce soir je suis très mal foutu... il est 19 heures et je me couche juste après la fin de ta lettre... de rien de grave... juste une grande fatigue (à rien faire)" En bon père, Jacques Mesrine se réjouit du bonheur de sa fille : "Je suis heureux que sa veste lui plaise... de plus c'est la mode... son Loïc chéri ne va plus la reconnaître..."et ne se montre pas plus étonné et plutôt amusé que sa fille veuille embrasser la religion juive : "Comme cela la puce veut prendre la religion juive... encore une idée à elle... oui je sais elle a fait croire à ses copains qu'elle était juive... car eux l'étaient...si cela l'amuse je la laisse libre... mais ça démontre aussi un dédoublement de personnalité..." L'ennemi public N°1 évoque avec une certaine fierté sa dernière confrontation avec son juge, farouche revanche de l'insoumis contre l'univers pénitentionnaire qui broie les hommes : "Aujourd'hui j'ai eu la visite du juge Madre. Tu aurais rigolé, car il a eu droit à tout mon vocabulaire... il en perdait la parole (j'ai pris mon pied (sic)) A un moment il me dit "mais c'est quand même moi qui commande... Réponse de ton bibi : "Ici pédé" c'est moi ton patron". Il était vert et les flics se marraient comme des perdus." et contre toute soumission à une quelconque forme de pouvoir ou de violence : "Le pire que l'on puisse faire à un juge, c'est lui enlever toute autorité devant les autres et crois moi il l'a bien compris. Il était venu avec 5 anti-commandos... L'un avait la bombe de gaz à la main... au cas où? Loin d'être impressionné... cela me rend con..." L'éternel indigné achève sa lettre par un beau témoignage de tendresse pour sa bien-aimée : "Là ma puce je vais prendre mon lit en marche...Ton vieux voyou pose ses lèvres sur le tiennes en une douce caresse d'amour. je t'adore petite fille... car nous sommes réellement le "couple" et plus encore. Bonne nuit chaton." Rare et très belle lettre de Jacques Mesrine toute empreinte de révolte et d'insoumission. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84900

‎Pierre BENOIT‎

‎Lettre autographe datée et signée remerciant son correspondant‎

‎Ciboure 28 Février 1961 | 13.50 x 20 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Benoit, à en-tête de sa propriété de Ciboure, 14 lignes à l'encre noire. Traces de pliures centrales, perforations dûes à un rangement dans un classeur ayant occasionné l'absence de la première lettre de Paris à la quatrième ligne de la lettre. Pierre Benoit se remémore la récente disparition de son épouse Marcelle (décédée le 28 Mai 1960) : "Il y a neuf mois aujourd'hui que la pauvre Marcelle s'en est allée." et espère rencontrer son ami lors de son prochain passage à Paris courant mars. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84909

‎Charles-Augustin SAINTE-BEUVE‎

‎"Vous me rappelez, en effet, des temps déjà bien anciens, mais que ce qui a fini n'a pu effacer de ma mémoire" Lettre autographe datée et signée félicitant son correspondant pour la qualité de son dernier ouvrage‎

‎s. l. 15 juillet1860 | 13.50 x 21 cm | une page et demi sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Sainte-Beuve, 1 page et demi sur un double feuillet. 25 lignes à l'encre noire. "J'ai été très sensible, cher monsieur, à votre bonfrançais et à l'envoi du très sage et instructif volume qui en est la cause. Vous me rappelez, en effet, des temps déjà bien anciens, mais que ce qui a fini n'a pu effacer de ma mémoire : car, à vous parler vrai, quoi qu'il y ait bien de l'espace et bien de l'intervalle d'aujourd'hui à ce temps-ci, il me paraît souvent qu'il y a du vide : et le tourbillon de la vie littéraire dont vous me parlez, je ne le ressens guère. Ce qui me frappe, c'est plutôt le contraire du tourbillon, c'est à dire l'isolement, la disparition ou le peu de mouvement de groupe. On se survit et l'on traîne un peu : je parle du moins pour moi, aussi n'en suis-je que plus sensible... [...] de bons témoignages comme le vôtre qui attestent que le passé n'est pas oublié et qu'il a réellement existé. Croyez-moi, je vous prie tout à vous. Sainte-Beuve. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84915

‎Max JACOB‎

‎Lettre autographe datée et signée à propos d'un carnet de dessins originaux qu'il expédie à son correspondant-éditeur, certainement Pierre Aelberts : "Je vous prie instamment de veiller à ce que personne n'en arrache une feuille par ci, une feuille par là... Les amis à qui une page plaît ne se font pas scrupule de se l'approprier : j'ai numéroté les pages..."‎

‎Saint-Benoit-sur-Loire 21 Juin 1926 | 15 x 20 cm | deux pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe datée et signée de Max Jacob à Pierre Aelberts, 2 pages sur un feuillet, 36 lignes à l'encre noire, à propos d'un éventuel projet éditorial de publier un recueil de ses dessins en album. Pliures inhérentes à la mise sous pli. Le poète met en garde son correspondant contre la possibilité d'un pillage de ses dessins si jamais il montrait l'album à des amis :"Je vous prie instamment de veiller à ce que personne n'en arrache une feuille par ci, une feuille par là... Les amis à qui une page plaît ne se font pas scrupule de se l'approprier : j'ai numéroté les pages..." et se montre favorable à ce que ses croquis soient reproduits en un album moyennant un contrat clair : "je ne vous en donnerais l'autorisation que contre un contrat fixant mes droits pour chaque édition et chaque exemplaire..." Max Jacob est au regret de ne pouvoir satisfaire la requête de son correspondant lui réclamant un autoportrait et un exemplaire de "Visions infernales" mais lui propose de lui adresser un autre de ses portraits : "... ce que je puis faire de mieux ce serait de refaire mon portrait dans le même esprit : j'avais, je crois une calotte sur la tête et un foulard..." Il presse Pierre Aelberts pour ce projet de carnet de dessins : "Répondez moi aussitôt que vous le pourrez, au sujet de l'album (qu'on me demande chez mon marchand habituel) et au sujet du portrait." Enfin, Max Jacob demande une précision de date pour la parution de son ouvrage "Le nom" à La lampe d'Aladdin de Pierre Aelberts, ce qui permet. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84919

‎Remy de GOURMONT‎

‎"Si Paupe réclame de l'or, c'est du brigandage. Il doit avoir une escopette sous le manteau..." Amusant billet autographe signé raillant son éditeur‎

‎s. l. s. d. [ca 1900] | 8.50 x 11.50 cm | une page sur un feuillet double‎

‎Billet autographe signé de Remy de Gourmont adressé à un écrivain avec qui il collabore, 1 page sur un double feuillet, 14 lignes à l'encre noire, à propos d'une somme dûe à un éditeur : "On lui doit 3 fr, versables quand Ducoté aura donné les fonds du mois de juillet." Deux petites taches au verso du billet autographe. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84926

‎Jean GIONO‎

‎Lettre autographe signée adressée à Roger Nimier‎

‎s. l. [ca 1952] | 21 x 27 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée de Jean Giono (9 lignes à l'encre noire) adressée à Roger Nimier. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. "Cher Nimier, merci de votre lettre ; et de me laisser espérer votre venue. Je pense à vous signaler tout de suite que je serai absent lundi 9 et mardi 10. A part ces deux jours vos collaborateurs peuvent venir quand ils voudront. Mon amitié. Jean Giono." Lettre très visuelle portant la belle signature de Jean Giono. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84964

‎Jean GIONO‎

‎Lettre autographe signée adressée à Roger Nimier à propos d'un texte qu'il doit envoyer‎

‎s. l. [ca 1952] | 21 x 27 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée de Jean Giono (8 lignes à l'encre noire) adressée à Roger Nimier. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "Cher Nimier, votre lettre expresse me surprend. On vous a adressé un texte par paquet recommandé il y a quelques jours. La suite vous parviendra. C'est intitulé : Angelo à Milan. Dites moi si vous l'avez reçu et si ça vous va. L'amitié. Jean Giono." Lettre très visuelle portant la belle signature de Jean Giono. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84965

‎Jean GIONO‎

‎"Voulez-vous quelque chose pour Opéra ? de qualité, d'assez sensationnel et qui fuisse faire sept à huit numéros..." Lettre autographe signée adressée à Roland (Laudenbach) à propos d'un texte qu'il doit donner à la revue Opéra dirigée également par Roger Nimier‎

‎s. l. [ca 1952] | 21 x 27 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée de Jean Giono (14 lignes à l'encre noire) adressée à Roland (Laudenbach) qui anime conjointement la revue Opéra avec son ami Roger Nimier. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "Cher Roland, j'y pense : Voulez-vous quelque chose pour Opéra ? de qualité, d'assez sensationnel et qui fuisse faire sept à huit numéros, peut-être plus, à votre gré ? Le Journal. Le Journal de 1936 à 1949. Si cela vous plait, parlez en avec Nimier, pensez à un chiffre, proposez le moi (ça ira sûrement) et c'est d'accord. Il y en a déjà pas mal de tapé ! Tout le journal l'être dans un mois. On pense à votre venue et on vous embrasse tous. Jean Giono." Lettre très visuelle portant la belle signature de Jean Giono. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84966

‎Pierre BENOIT‎

‎"Vous êtes, comme moi, à peu près en règle avec les lettres de nouvel an. Ne nous considérons pas l'un pour l'autre comme appartenant à ce genre de fournées." Lettre autographe signée à propos notamment des obligations épistolaires de souhaits de bonne année‎

‎Ciboure 14 Février [ca 1960] | 21 x 27 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Benoit, depuis sa propriété de Ciboure, 15 lignes à l'encre noire. Traces de pliures centrales, perforations dûes à un rangement dans un classeur n'ayant occasionné aucun manque. Pierre Benoit sera bientôt à Paris et aura le plaisir de rencontrer son ami : "j'aurais une vraie joie à faire en tête avec vous, dans un déjeuner discret, un petit tour d'horizon..." lorsque ce dernier aura arrêté, d'après son emploi du temps, une date pour leur entrevue : "Consultez votre emploi du temps, et donnez-moi un coup de téléphone, de préférence le matin, vers 10 heures, moment qui convient aux travailleurs que nous sommes..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85012

‎Pierre BENOIT‎

‎Lettre autographe datée et signée à propos de ses impressions de voyage qu'il souhaite partager avec son ami‎

‎Ciboure 27 Octobre 1952 | 21 x 27 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Benoit, depuis sa propriété de Ciboure, 19 lignes à l'encre noire. Traces de pliures centrales, perforations dûes à un rangement dans un classeur n'ayant occasionné aucun manque. Pierre Benoit alors dans sa propriété basquaise de Ciboure : "petit stage nécessaire avant le retour à Paris, triage et mise en ordre de la correspondance..." évoque les raisons et l'intérêt de leur prochaine entrevue à Paris : "... le retour d'un tel voyage doit s'accompagner d'un certain nombre de ces conseils dans lesquels vous êtes passé maître..." afin de partager leurs derniers souvenirs de voyage : "des impressions que je suppose, toutes choses qui nécessitent quelques bons instants de tête en tête entre vous et moi." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85013

‎Louis Nicolas DAVOUT‎

‎"Ce nouveau bienfait de mon souverain ne pouvoit venir plus à propos" Lettre autographe signée à sa femme Aimée Leclerc‎

‎Varsovie 27 novembre [1807] | 18.60 x 23 cm | Trois pages sur une double feuille‎

‎Lettre autographe signée du maréchal Davout, alors gouverneur général de Pologne, adressée à son épouse Aimée Leclerc,belle-soeur de Pauline Bonaparte. Trois pages à l'encre noire sur une double feuille, avec son adresse autographe au verso, ainsi que le tampon de la Grande Armée, et un cachet de cire brisé, armorié au chiffre « LD » sur grand manteau et bâtons de Maréchal sous couronne. Déchirures dues à l'ouverture avec atteinte à deux mots de la troisième page. Après l'éclatante victoire personnelle de Davout à Auerstaedt, les batailles de Iéna, d'Eylau et de Friedland qui mettent fin à la guerre contre la quatrième coalition, Davout récolte les fruits de sa réussite. Couvert d'honneurs et de bienfaits par l'Empereur, iljouit de ses vastes terres en tant que nouveau gouverneur général de la Pologne. Bénéficiant de la générosité de Napoléon qui fait de lui le maréchal le plus doté de l'Empire, Davout a l'intention d'acquérir l'hôtel de Monaco rue Saint-Dominiquejusque là occupé par l'ambassadeur de la Sublime Porte : "Tu as dû recevoir déjà les 300.000 F que l'empereur me fai[t] donner précisément pour faire l'acquisition d'un hôtel à Paris. Ainsi ce nouveau bienfait de mon souverain ne pouvoit venir plus à propos". Il en confie l'achat et l'aménagement à sa chère épouse Aimée Leclerc : "je m'en repose sur ma petite Aimée pour cette acquisition, je çais, qu'elle partage mes goûts [...]Je le trouverai d'autant plus beau que ce sera ma chère Aimée qui l'aura embelli et qui en aura fait une des plus belles habitations des environs de Paris". Disposant de pas moins de 18% des territoires polonais repris à la Prusse, Davout lui écrit vouloir vendre un moulin qui faisait partie de l'antienne principauté de Lowicz, à l'ouest de Varsovie, afin de couvir les dépenses de son achat parisien.Profitant également de l'inaliénabilité attachée aux donations de l'Empereur, Davout compte protéger le château de sa femme à Savigny sur Orge en employant les fonds donnés par l'Empereur pour en payer les dettes. "Je viens de recevoir ta lettre de Savigny. Celle que tu m'annonces m'avoir écrit la veille ne m'est point parvenue ma chère amie, ainsi tes craintes se sont réalisées et le commissionnaire l'aura perdue. Tu me dis que si mon projet étoit d'acheter un hôtel le moment seroit assez favorable. Tu as dû recevoir déjà les 300.000 F que l'empereur me fait[t] donner précisément pour faire l'acquisition d'un hôtel à Paris. Ainsi ce nouveau bienfait de mon souverain ne pouvoit venir plus à propos ; je m'en repose sur ma petite Aimée pour cette acquisition, je çais, qu'elle partage mes goûts et qu'elle donnera la préférence à un hôtel propre qui n'exigera pas une grande représentation à un autre qui en exigerait une. Nous passerons certainement la plus grande partie de notre tems à ton Savigny [leur château, à Savigny-sur-Orge, dans l'actuel département de l'Essonne]. Je le trouverai d'autant plus beau que ce sera ma chère Aimée qui l'aura embelli et qui en aura fait une des plus belles habitations des environs de Paris. Je désire vivement voir terminer l'agraire du moulin je compte et j'en regarde la vente comme à peu près certaine. Ces 106.000F deveront peut être employé[s] suivant les intentions de l'empereur pour faire partie du fief. Ton intention est-elle que devant 540.000F sur Savigny on emploie les fonds qui provienderont de la principauté de Lowicz à payer [cette] somme ? Dans cette supposition, Savigny ferait partie du fief et ne pourroit jamais être aliéné. Cependant à la jalousie que montre déjà notre Joséphine serait bien allarmant [sic] si son extrême jeunesse et les joies et peurs que tu prendrais de la guérir de ce défaut ne me donnerait pas la certitude qu'elle en serait totalement guérie. Auparavant le [...] deviendrait lorsqu'elle prendrait d'autant plus sa petite soeur favorite qui paraît que celle-ci aura l'avantage de la beauté. J'envoie mille caresses à mes deux petites et mille et mille baisers à leur excellente‎

Referencia librero : 85018

‎Louis Nicolas DAVOUT‎

‎Lettre autographe signée à sa femme Aimée Leclerc depuis le champ de bataille de Pultusk‎

‎Pultusk 7 janvier [1807] | 19 x 23 cm | 1 page sur une double feuille‎

‎Lettre autographe signée du maréchal Davout à son épouse, Aimée Leclerc,belle-soeur de Pauline Bonaparte. 1 page àl'encre noire sur une double feuille, avec son adresse autographe au verso, ainsi que le tampon postal à la date du 23 janvier 1807, et cachet de cire brisé, armorié auxbâtons de maréchal, glands etfeuilles de chêne avec mention "Le maréchal Davout Empire français" au feuillet d'adresse due à l'ouverture sans atteinte au texte. Missive écrite du champ de bataille de Pultusk, où le 26 et 27 décembre 1806 les Russes du général Benningsen furent battus par le maréchal Lannes avec l'appui de la division Gudin, qui comprenait un détachement du corps d'armée du maréchal Davout. Selon les souvenirs ducommandant Jakub Kierkowski,"ce fut un vrai jour du jugement dernier [...] il pleuvait et il neigeait, un vent glacial soufflait. Les chevaux de notre cavalerie avaient la boue jusqu'au ventre c'est pourquoi elle ne put rien entreprendre. L'infanterie russe chargea deux fois à la baïonnette, mais elle fut refoulée avec des pertes sévères. Presque personne ne tenait plus à sa vie car le gel prenait les gens mouillés, donc tous furent transis [...] il fut impossible de fléchir les bras car la glace craquait sur le corps, le froid et avec ça la faim, mieux vaut la mort qu'une telle vie." Lettre très visuelle portant une belle signature du maréchal Davout. "Hier ma petite Aiméejet'ai donné de mes nouvelles.J'aioubliéde te parler de cellesde nos parents. Leur santé est aussi bonne que la mienne. Sous peu de jours, je pense t'annoncer que Sa majesté leur a donné de nouvelles marques de sa bienveillance. [Marc-Antoine Bonin de la Boninière de] Beaumont est toujours à Varsovie avec la goutte. D'abord il y a longtemps que je n'ai eu de vos nouvelles j'ai chargé Laforêt porteur de cette lettre [...] il doit ainsi me rapporter tes lettres puisqu'il y en aura. Adieu ma petite Aimée, [...] mille caresses pour notre Joséphine et mille baisers à sa belle et vaillante Maman. Ton amoureux [...] L. Davout" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85035

‎Louis Nicolas DAVOUT‎

‎Lettre autographe signée inédite à sa femme Aimée Leclerc à l'aube du traité de Tilsit‎

‎Tilsit 1er juillet [1807] | 19 x 22.50 cm | 3 pages sur une double feuille‎

‎Lettre autographe signée du maréchal Davout à son épouse, Aimée Leclerc. 3 pages àl'encre noire sur une double feuille. Une numérotation au crayon rouge et une date au crayon d'un précédent bibliographe en partie supérieure du premier feuillet. Longue missive, probablement inédite, écrite une semaine avant la signature du premier traité de Tilsit qui met fin à la guerre contre la 4e coalition. Certain de l'heureux dénouement des campagnes de Prusse et de Pologne, Davout espère retrouver son épouse - la belle-soeur de Pauline Bonaparte - dans les meilleurs délais ; c'était sans compter la délicate mission qu'allait lui confier l'Empereur, en le nommant à la tête des forces françaises du nouveau duché de Varsovie. Davout donne des nouvelles du frère et de l'oncle par alliance de sa femme bien aimée : le général Desessart, chef de l'état-major de la division Friant dans le 3e corps de la Grande Armée ainsi que le général Jean-Charles Musquinet de Beaupré, attaché à l'état-major du 3e Corps de la Grande Armée. Il s'inquiète de la santé de sa femme et n'apprendra que le lendemain l'heureuse naissance de sa fille Adèle Napoléone. Lettre très visuelle portant une belle signature du maréchal Davout. "Ce 1er juillet Tilsit Je reçois à l'instant ma petite Aimée tes lettres du 19 et 20 juin. Il me semble être près de toi et éprouver toutes les angoisses dont j'ai déjà été tourmenté dans les occasions pareilles, mon impatience d'apprendre l'événement est extrême. Le courage que tu montres à l'approche et sérieusement me rassure et dissipe les vives inquiétudes dont je ne pouvais me défendre il y a quelques temps. [...] Il faut occuper ma petite Aimée de bien soigner ta santé afin qu'en arrivant à Paris je te retrouve parfaitement remise de tes couches et que nous puissions jouir ensemble de Savigny le reste de la belle saison. Car les affaires prennent ici une telle tournure que je puis conserver l'espérance de t'embrasser sous deux mois au plus tard. [...] Il me semble ma bien bonne amie ne t'avoir jamais donné lieu à concevoir de pareilles craintes mais en voilà assez sur cet article. Parlons un peu de notre Joséphine. Elle montre une intelligence bien supérieur [sic] à son âge que je lui scai [sic] gré de toutes ces gentillesses et de toute cette humeur qu'elle te montre. Je lui envoie à cause de cela des caresses à discrétion. Mille choses tendres à notre bonne mère. Rassure la sur la santé de Desessart de Beaupré et de tout ce qui l'intéresse en me rapelant [sic] au souvenir de ma belle soeur annonce lui que son brave et estimable mari jouit d'une parfaite santé. A Dieu ma petite Aimée, reçois les embrassemens de ton amoureux et fidel époux. L. Davout" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85062

‎Louis Nicolas DAVOUT‎

‎"tu ne m'annonces point avoir vu l'Impératrice ou l'Empereur" Lettre autographe signée à sa femme Aimée Leclerc‎

‎Skierniewice 14 septembre [1807] | 19 x 22.50 cm | 2 pages et demisur une double feuille‎

‎Lettre autographe signée du maréchal Davout à son épouse, Aimée Leclerc. 2 pages et demiàl'encre noire sur une double feuille. Traces de plis inhérentes à l'envoi. Lettre, très probablement inédite ("la correspondance intime du maréchal Davout cesse d'août à novembre [1807]" indique à tort la marquise de Blocqueville dansLe Maréchal Davout, prince d'Eckmühl, raconté par les siens et par lui-même) adresséeà sa très chère épouse, belle-soeur de Pauline Bonaparte. Installé dans son palais àmi-chemin entreVarsovieet?ód?, Davout désormais gouverneur général du Duché de Varsovie se languit de son épouse et de leur propriété de Savigny sur Orge : "mais quoique cet endroit soit un des beaux du pays il est à cent mille lieux de Savigny".Il incite surtout la maréchale à apparaître à la cour et demeurer proche de l'Empereur ; elle était notamment chargée de faire les demandes de permission de son mari auprès de Napoléon lui-même. Davout ne pouvait que difficilement s'échapper de Pologne ("Si je pouvais prévoir l'époque de mon retour définitif") afin de s'occuper, entre autres, des affaires maritales de sa cousine Hélène Davout : "je te prierais si notre cousine n'a pas un grand attachement pour son futur de la convaincre que dans les prochains six mois nous trouverons à l'établir plus avantageusement mais il peut survenir des événements qui ne permettent pas d'aller en permission". Cette dernière finira par épouser à Varsovie en 1808 le général François-Louis Coutard. Lettre très visuelle portant une belle signature du maréchal Davout. "Skierniewice ce 14 7bre à 6h du matin Déjà ma petite Aimée j'éprouve la salutaire influence de l'air de la campagne. Mon violent mal de tête commence à se dissiper j'espère que demain j'en serai totalement débarassé [sic]. Dans tes différentes lettres tu ne m'annonces point avoir vu l'Impératrice ou l'Empereur. Est-ce que l'état de ta santé ne te permettrait pas de t'habiller suffisamment pour que tu puisses aller faire ta cour ? Tu ne m'as point parlé de la nomination de Beaumont [de la Boninière] comme sénateur cependant tous les journaux ont annoncé que l'Empereur avait nommé sénateur le gén Beaumont quoique sachant bien qu'il y en a un autre de ce nom cependant tout doit me faire espérer que celui nommé est mon beau-frère. Au moins je lui en ai écris [sic] et l'ai félicité de bien bon coeur [...] Rappelle moi au souvenir de ta bonne mère mille amitiés à Beaumont. Il y a un siècle que je n'ai eu de lettres. Mille baisers à mes deux petites et mille et mille baisers à mon excellente et belle femme [...] ton amoureux et fidèle époux Davout [...]" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85067

‎Maurice BARRÈS‎

‎Lettre autographe signée adressée à une amie‎

‎S. n. | s. l. s. d. [ca 1890] | 11.50 x 17.50 cm | un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Maurice Barrès à en-tete de la chambre des députés, 11lignes à l'encre noire. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "Madame, et amie à la suite de la réunion, j'ai compris qu'on vous y avait pas fait place. C'est strictemetn régulier. Mais c'est absolument peu courtois et par là bien injuste. Je vous exprime mes regrets et vais chercher un arrangement. Respect de votre ami, Barrès. Vendredi soir" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85069

‎Pierre BENOIT‎

‎Lettre autographe signée concernant des festivités qu'il doit organiser avec son correspondant et des personnalités à inviter‎

‎Ciboure 26 Septembre [1950] | 21 x 27 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Benoit, depuis sa propriété de Ciboure, 21 lignes à l'encre noire. Traces de pliures centrales, perforations dûes à un rangement dans un classeur n'ayant occasionné aucun manque, une incision de ciseau en marge gauche de la lettre. "26 septembre. Mon cher ami, à peine le facteur venait-il de tourner les talons, emportant la lettre que je venais d'achever pour vous, qu'un coup de téléphone de notre ami commun me mettait en demeure de vous en écrire une seconde ! Alors, c'est donc vrai ? c'est vous qui assurez la charge de collaborer avec mon éditeur et le directeur du cabinet de Giaccobi pour régler la petite fête du 4 Novembre ? Je vous en remercie d'autant plus que ne devant revenir à Paris que le 28 Octobre, je ne puis pas vous être d'un grand appui. Par le même courrier je préviens mon éditeur Robert Esmenard (propriétaire des éditions Albin Michel) ... [...] Esmenard est habitué de ce genre de manifestation, car il donne des réceptions de ce genre pour fêter d'illustres auteurs étrangers. Il a donc des listes et une formule d'invitation.Le tout sera de panacher ces listes avec la liste corse de Giaccobi. Et , de mon côté, je vous demande de veiller à ce que Messagenès, Fabre, Transat, sans oublier bien entendu le C.T.O. soit à l'honneur. Enfin, je suis assuré ainsi d'avoir une occasion pas trop éloignée de revoir Madame Louis Brun et son mari. Toute ma fidèle amitié, Pierre Benoit." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85079

‎Henry MURGER‎

‎Lettre autographe signée à un éditeur‎

‎circa 1850 | 15.50 x 20 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée d'Henry Murger, 5 lignes à l'encre noire, à un éditeur, s'excusant d'un retard indépendant de sa volonté. Quelques rousseurs. Traces du cachet postal en partie supérieure du feuillet. "Comme on est venu chercher ma copie un peu tard, [...] insistez je vous prie pour qu'il me les fasse adresser" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85080

‎Jacques MESRINE‎

‎"Sais-tu que je commence à me plaire ici... Quel calme tu sais manou" Belle lettre d'amour autographe datée et signée de Jacques Mesrine, toute empreinte de révolte contre les journalistes et pleine d'admiration pour les infimières, écrite depuis la prison de Fleury-Mérogis et adressée à sa compagne Jeanne Schneider‎

‎Fleury-Mérogis 22 Septembre1976 | 21 x 29.50 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du samedi 22 Septembre1976, 67 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Jacques Mesrine, alors incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis et privé de chaleur humaine, s'enthousiasme de toutes les visites qu'il reçoit au parloir, battant ainsi en brèche le mythe du bandit asocial et dénué de sentiments humains : "Et après cela on dira que je suis un sauvage ! non justement et les gens qui ont eu un contact avec moi, désirent me revoir. Cela m'a fait un immense plaisir et sais-tu la suite... elle va demander aussi pour te voir. Parait-il que je suis regretté par les infirmières "monsieur sourire" voilà le secret." Il a apprécié tout particulièrement la visite de l'infirmière de la prison de la Santé qui sera également leur témoin de mariage avec Jeanne Schneider et qu'il encense : "... une énorme surprise ! tu ne devineras jamais qui est venu me voir ! Mon infirmière de la santé... oui ma puce... cette charmante dame aux cheveux blancs que tu avais vu au parloir à la santé et qui doit être notre témoin à notre mariage [...] C'est une femme exceptionnelle, ancienne infirmière militaire et assez bien placée au ministère. Pendant mes 2 ans et demi à la santé je l'ai considérée comme une mère, cette femme est dévouée, que cela n'en est pas pensable. Malheur à celui qui toucherait un seul de ses cheveux." L'ennemi public N°1 en profite encore pour briser cette réputation de fauve sanguinaire qui lui colle à la peau : "Si les journalistes savaient que toutes les infirmières entraient seules dans ma cellule et en toute confiance, on serait loin du "fauve" et de la prise d'otages à la Buffet. Les infirmières ont toujours été sacrées pour moi. Elles sont intouchables comme pas mal d'autres personnes, mais cela les pédés de journalistes l'ignorent ; car ils ne sont pas dans mes pensées et c'est regrettable parfois." Jacques Mesrine le révolté se surprend à apprécier sa solitude carcérale : "Sais-tu que je commence à me plaire ici... Quel calme tu sais manou, mon isolement, je le supporte dans la mesure où j'ai la paix. En détention il n'est pas prouvé que je l'aurais. C'est de mes réactions que j'aie peur... et la mentalité des prétendus truands est de plus en plus dégueulasse ! [...] dans mon isolement, il y a du bon et du mauvais... mais personnellement, je ne veux pas me plaindre... car il n'y a pas de motif à le faire." et achève sa lettre par des considérations paternelles pour sa fille peu assidue à l'école et pour laquelle il se fait du mouron : "Je vais savoir si Sabrina a été régulièrement à ses cours... je fais le vu que oui car si le cas contraire se présentait... pas de pitié cette fois-là... Mais que de souci peut représenter cette môme et quelle impuissance j'ai à la contrôler en étant ici !" Rare et très belle lettre de Jacques Mesrine débordant de révération pour la corporation des infirmières et de regrettable détestation pour celle des journalistes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85081

‎Jacques MESRINE‎

‎"Mais le plus important est que tu retrouves cette pute de liberté. Après ce sera aux avocates de jouer pour un régime plus souple... Je te parle comme si tu étais déjà libre...Que "veux-tu" j'y crois. [...] Je lutte et je lutterai toujours pour toi car je t'aime..." Lettre d'amour autographe datée et signée de Jacques Mesrine écrite depuis la prison de Fleury-Mérogis et adressée à sa compagne Jeanne Schneider à propos du combat pour sa liberté provisoire‎

‎Fleury-Mérogis 18 Octobre 1976 | 21 x 29.50 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du lundi 18 Octobre1976, 68 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Jacques Mesrine, alors incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis, tient à rassurer son amour à qui il vient en aide, grâce à ses avocates, afin qu'elle obtienne une liberté privisoire : "C'est que je sens que cela va être bon et cela malgré que les avocates m'avaient déconseillé de le faire... tu sais que je fais de la prémonition (mais dans le bon sens). Je sais que ma lettre les fait réfléchir... cela j'en suis certain. C'est la première fois que j'interviens pour toi. Ca aussi a de l'importance..." et grâce à qui elle devrait recouvrer la liberté : "Mais le plus important est que tu retrouves cette pute de liberté. Après ce sera aux avocates de jouer pour un régime plus souple... Je te parle comme si tu étais déjà libre...Que "veux-tu" j'y crois." Débordant d'enthousiasme et de certitude pour le succès de ces démarches regardant la liberté provisoire de Jeanne et sûr du poids de son intervention, l'indomptable Mesrine fulmine à l'idée d'un hypothétique refus des autorités carcérales : "Quel affreux pirate qui te donne de l'espoir. Non mon ange, je ne sais absolument rien. Sauf que le Président a dit que je le menaçais sur ma lettre. J'ai été très dur et à juste raison, car la plaisanterie a assez durée. Toi tu supporteras ton refus.. moi je ne l'accepterai plus. C'est pas plus compliqué que cela. Car tu as assez payé... même trop..." L'ennemi public N°1 en profite encore pour briser cette réputation de fauve sanguinaire qui lui colle à la peau : "Si les journalistes savaient que toutes les infirmières entraient seules dans ma cellule et en toute confiance, on serait loin du "fauve" et de la prise d'otages à la Buffet. Les infirmières ont toujours été sacrées pour moi. Elles sont intouchables comme pas mal d'autres personnes, mais cela les pédés de journalistes l'ignorent ; car ils ne sont pas dans mes pensées et c'est regrettable parfois." Jacques Mesrine évoque la réalisation de son ouvrage L'instinct de mortet sa santé de manière fataliste : "Autrement tout est ok, sauf mes douleurs au coeur qui me reprennent... mais je laisse faire, car je n'aime pas prendre de médicaments. Et puis le mécanisme s'arrêtera le jour "J" du destin. Peut-être dans tes bras... qui sait ? Il termine sa lettre toujours plein d'espoir pour la libération prochaine de sa bien-aimée: "Ce qui compte pour moi c'est de te voir libre et fini les folies, car je ne veux plus te voir retourner en prison. Je n'ai besoin que de ton amour. Le reste, c'est mon affaire. [...] Je t'adore vivement que l'on ouvre ta cage. Bonne nuit chaton et garde confiance ok."" Rare et très belle lettre de Jacques Mesrine dans laquelle il démontre toute sa farouche ardeur et son indestructible conviction dans son combat pour la libération de sa bien-aimée. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85089

‎Victor SEGALEN‎

‎"Faire comprendre à Mlle D. qu'il me serait extrêmement pénible de répondre à ses lettres, qui ne pourraient être que de condoléances...autant celles d'amis comme toi me seraient apaisantes, autant des consolations féminines, même bien intentionnées, je n'en doute pas, me seraient insupportables..." Lettre autographe datée et signée envoyée depuis Brest et adressée à son ami de jeunesse Emile Mignard‎

‎Brest 3 Octobre 1899 | 11 x 17 cm | 1 page et demi sur un feuillet double‎

‎Lettre autographe datée et signée de Victor Segalen adressée à Emile Mignard, une page et demi (24 lignes) rédigée à l'encre noire sur un double feuillet. Traces de pliures transversales inhérentes à l'envoi postal. Trace d'onglet de papier blanc. Emile Mignard (1878-1966), lui aussi médecin et brestois, fut l'un des plus proches amis de jeunesse de Segalen qu'il rencontra au collège des Jésuites Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Brest. L'écrivain entretint avec ce camarade une correspondance foisonnante et très suivie dans laquelle il décrivit avec humour et intimité son quotidien aux quatre coins du globe. C'est au mariage de Mignard, le 15 février 1905, que Segalen fit la connaissance de son épouse, Yvonne Hébert. C'est en 1899, que se manifestent chez Victor Segalen ses premiers troubles nerveux qui ne feront que s'aggraver à mesure qu'il avance en âge. Inquiets pour sa santé déjà vacillante, ses amis et proches veulent prendre de ses nouvelles, ce qui l'exaspère parfois :"Faire comprendre à Mlle D. qu'il me serait extrêmement pénible de répondre à ses lettres, qui ne pourraient être que de condoléances...autant celles d'amis comme toi me seraient apaisantes, autant des consolations féminines, même bien intentionnées, je n'en doute pas, me seraient insupportables..." Victor Segalen déclare ainsi sa profonde intimité avec Emile Mignard, avec qui il a entrepris la même année une randonnée cycliste en Bretagne, et à qui il se confie pleinement. Fuyant certaines relations, il désire entretenir, malgré sa maladie, son amitié priviligiée avec ce dernier : "... ne reviendrai qu'après un détour dont je ne prévois pas la durée... Mais j'ai le temps et le désir d'avoir de tes nouvelles." Sachant son ami compréhensif et respectueux de sa pudeur, le convalescent Victor Segalen ne se veut s'étendre davantage sur le mal qui le ronge déjà : "Tu sens que je ne puis en écrire plus long, n'ayant, en ce moment, pas le choix des sujets, mais tu ne m'en voudras j'en suis sûr pas." Les lettres autographes de Victor Segalen sont d'une grande rareté. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85096

‎Claude FARRÈRE‎

‎Lettre autographe signée à son ami Pierre Louÿs se lamentant sur leurs respectifs problèmes de santé : "Je vais, moi, mal : crise d'arthritisme, eczéma au visage, et le reste. Atroce. [...] La vie est une sale invention. "‎

‎Toulon 21 Août 1908 | 11.50 x 15.50 cm | une page rempliée‎

‎Lettre autographe signée de Claude Farrère, 22 lignes à l'encre bleue, à son ami Pierre Louÿs. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "Samedi, mon cher, cher ami, je suis dans le navrement de vous savoir malade. Dès demain je vous enverrai une longue lettre ; et d'ici à quarante jours, je vous promets d'aller vous voir. Je vais, moi, mal : crise d'arthritisme, eczéma au visage, et le reste. Atroce. Je travaille peu. La chaleur m'accable. La vie est une sale invention. Ma mère est souffrante aussi. Toute mon affection fidèle vous suit. Mon cher ami, je voudrais tant que vous fussiez heureux ! Je vous en supplie faites toujours fond de moi plus que de vous. C.Bargone." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85152

‎Jean COCTEAU‎

‎Lettre autographe signée à Roger Nimier à propos d'un dessin qu'il lui a envoyé pour illustrer l'un de ses ouvrages‎

‎Saint-Jean-Cap-Ferrat 23 Janvier 1961 | 21 x 27 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée de Jean Cocteau, à en-tête de la villa Santo-Sospir de Saint-Jean-Cap-Ferrat qu'il a décorée, 13 lignes à l'encre bleue, à Roger Nimier. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "23 Janv. 1961, Très cher Nimier, voici pour accompagner le portrait dessin. Si vous le trouvez trop bref demandez chez Grasset un exemplaire de journal d'un inconnu. Dans le chapitre de l'amitié, je raconte un déjeuner entre Simenon, Pagnol et moi.- sans nommer personne. Mais le passage est très significatif de ce que je résume en q.q. lignes. Votre fidèle, Jean. P.S. Dites moi vite si tu as reçu cette note et son P.S." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85154

‎Jules RENARD‎

‎Billet autographe signé adressé à Willy dans lequel il le considère comme un bon critique littéraire mais surtout comme un ami‎

‎Paris 1896 | 11.50 x 9 cm | une feuille‎

‎Billet autographe signé de Jules Renard adressé à Willy depuis son domicile parisien, 8 lignes à l'encre noire. "Le 24 Mars 1896, c'est vous, mon cher Willy, qui êtes adorable. Ne répliquez pas. Je m'y connais. Je distingue très bien un ami d'un critique littéraire et Willy de M. Doumic. Votre reconnaissant Jules Renard." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85155

‎Jean COCTEAU‎

‎Lettre autographe adressée à l'écrivain et journaliste Olivier Quéant à propos d'un projet d'édition‎

‎Kietzbühel 8 Février 1954 | 13.50 x 21 cm | une page + une enveloppe‎

‎Lettre autographe signée de Jean Cocteau adressée depuis le Grand Hôtel de Kietzbühel, 16 lignes à l'encre noire, à Olivier Quéant. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. "Grd Hotel Kietzbühel, 8 Fev. 1954, mon cher Olivier dans le poème "J'ai dans un train" il y a les chevaux noirs et l'homme le lotte du guerre et paix de Picasso (isti guerre) on pourrait prendre le motif séparé du livre qui flambe sous le pied d'un cheval noir. Il ferait une belle image. Si tu ne l'as pas demande le catalogue illustré de Rome [...] Eugenio Réale 3 rue Mangili Rome." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85159

‎Georges FOUREST‎

‎"... Ah les délicieux moments que je vous dois ! Après vous avoir suivi aux sommets alpestres, après avoir vibré à vos fiers poëmes de guerre, quelle joie de savourer vos poëmes à forme fixe !" Laudative lettre autographe signée adressée à un confrère écrivain dont il vient de dévorer les poèmes‎

‎S. n. | Paris 14 Mai 1924 | 13 x 18 cm | deux pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Georges Fourest (31 lignes à l'encre noire) adressée à un confrère écrivain. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, taches marginales affectant certains débuts de mots. Georges Fourest encense la qualité de l'oeuvre de son correspondant : "Que les superstitieux viennent encore nous représenter le 13 comme un jour néfaste ! Pour moi, je sais bien que je marque d'un caillou blanc le 13 Mai 1924 puisque, le matin de ce jour-là, je reçus votre exquis volume... [...] je pus consacrer mon après-midi à vous lire bien installé au Parc Monceaux..."et compare la qualité de ses vers à son illustre prédécesseur Clément Marot : "... quant à vos acrostiches, je ne connaissais qu'un chef-d'oeuvre en ce genre, celui de Clément Marot par Glatignyet voilà que vous nous en donnez sept et qui laissent de loin l'autre derrière eux." au risque d'être considéré comme un vil flatteur : "... je ne me doutais guère qu'un poëte venait de m'exaucer et avec quelle maîtrise ! Mais si je vous disais tout ce que je pense vous me prendriez pour un flagorneur..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85171

‎Jacques PERRET‎

‎"Quand vous verrez Blondin, dites lui que ma pensée le suit dans sa gloire et qu'il veuille réserver un 1/2 setier de son pactole à boire..." Lettre autographe adressée à Roger Nimier évoquant son amtié et son admiration pour Antoine Blondin‎

‎s. l. s. d. [ca 1960] | 21 x 27 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée de Jacques Perret, 22 lignes à l'encre noire, adressée à un confrère, probablement Roger Nimier. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Jacques Perret attend un courrier de Roger Nimier qui a pris du retard: "Votre mot m'est arrivé avec retard, vu que j'habite plus rue de la clé mais 5 rue de l'Ancienne Comédie. Gordon Pym n'est pas encore arrivé, mais ça ne m'étonne pas de lui." et s'enquiert de la santé de son correspondant : "... j'ai appris que vous aviez eu des ennuis avec le coeur ; avant peu j'irai voir si tout est rentré dans l'ordre." ll s'enthousiasme pour le succès que rencontre son ami Antoine Blondin : "Quand vous verrez Blondin, dites lui que ma pensée le suit dans sa gloire et qu'il veuille réserver un 1/2 setier de son pactole à boire, le jour venant... Dites lui également que mon garçon qui fonctionne en Kabylie serait fort merlin d'un mot ou d'un singe apostillé." Jacques Perret, écrivain royaliste, farouche partisan de l'Algérie française et virulement anti-gaulliste, fut déchu de ses droits civiques puis en 1963, rayé du contrôle de la médaille militaire malgré les protestations de certains de ses confrères écrivains, subodore que ses prises de positions politiques ne favorisent pas les décorations honorifiques : "Je trouve qu'on nous a fait signer un manifeste manifestement destiner à torpiller mon ruban." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85174

‎Claude FARRÈRE‎

‎" Mais ce qu'il faut que vous sachiez par dessus tout, c'est que vous êtes ma plus grande affection" Longue et belle lettre autographe signée à son ami Pierre Louÿs au sujet de la brouille de ce dernier avec un ami qu'ils ont en commun et qui semble mettre en péril la leur‎

‎Toulon 4 Août1908 | 13.50 x 21.50 cm | 16 pages sur quatre doubles feuillets + une enveloppe‎

‎Très longue lettre autographe signée de Claude Farrère, 260 lignes environ à l'encre bleue (16 pages sur quatre doubles feuillets), à son ami Pierre Louÿs. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Claude Farrère évoque la lettre qu'il a reçue de son ami et celle qu'il vient de lui expédier : "Je vous écrivais, moi, ce même vendredi, une lettre couleur de sang...[...] une lettre rutilante et dépourvue de tout sang-froid." Il revient, avec humour, sur la fâcherie entre Pierre Louÿs et un certain Augusto (probablement Auguste Babut de Rosan) dont il pensait être le responsable : "Notez bien, cher ami, que j'étais persuadé au fond, malgré vos dénégations à tous deux, de mon influence personnelle dans votre brouille. La vanité humaine ne rate jamais des coups analogues. Et c'est avec quelque honte que je confesse m'être cru, deux bonnes journées durant, le pivot du monde." Claude Farrère fustige sa propre candeur et son manque de discernement : "Quoique je sois de la prudence que vous connaissez, je me fais prendre en flagrant délit tout le temps... [...] la petite jeune fille divorcée que je vous ai jadis montrée au cinématographe a eu l'imprudence de me donner rendez-vous dans des rues désertes... le père de l'enfant, officier supérieur, comme juste, nous y a rencontrés...", pressentant que cette ingénuité finira par lui jouer des tours : "... ça finira mal. Je fais de l'épée toutes les fois que j'y pense." Puisqu'il vient de recevoir la missive de son ami Pierre Louÿs, il poursuit la rédaction de sa lettre afin de lui répondre et s'étonne de ce qu'il vient d'y lire : "Donc lorsque quatre ou cinq jours après, je trouve votre première dépêche "suis brouillé" avec - pour motif que vous pouvez deviner...", je demeure stupéfait, et creuse vainement ma tête. N'ayant pas deviné, je suppose. Je suppose à tort... Reahurissement. J'ai reçu, la semaine dernière, soixante quinze letrres dont vingt à peu près vous concernant de près ou de loin." Dans cet embrouillamini d'amitiés froissées et déchirées, Claude Farrère décrit aussi le grand désarroi d'un autre de leur ami commun, un certain V qui vient enfin éclairer la lanterne de l'écrivain sur le malentendu opposant Louÿs et Babut de Rosan : "Là-dessus, brusque changement de V. Il était plus que frappé. Je le voyais sur la margelle du suicide. Il se redresse immédiatement, reprend son sang-froid, saute dans un train. Et en attendant l'heure du départ, il reprend son récit. et je comprends." Voilà Claude Farrère presque soulagé et rasseréné : "Maintenant, je crois avoir compris. Pas tout à fait tout... Celle que je me suis mêlé de ce qui ne me regardait pas. je vous en demande pardon, mon ami et vous supplie de l'oublier. Votre affection m'est si chère que je serais abominablement malheureux de la sentir refroidie, même d'un seul degré ! Dites moi s'il faut que je craigne cela, et dites le moi tout de bon." mais toujours aussi triste pour Augusto : "Augusto est en ce moment presque fou de douleur, parce qu'il croit votre amitié perdue pour lui. J'ai profondément pitié de ce pauvre enfant." Très belle lettre symbolisant les touments des amitiés tumultueuses de l'entourage de Pierre Louÿs et Claude Farrère. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85175

‎Claude FARRÈRE‎

‎"J'ai été informé par mon propre commandant que le ministère, sur la foi de mon premier livre, supposait que l'opium ne m'était pas étranger. Belle lettre autographe signée à son ami Pierre Louÿs notamment à propos de son état-major qui le soupçonne de consommer de l'opium‎

‎Toulon 30 Mars 1908 | 13.50 x 21.50 cm | 8 pages sur deux doubles feuillets + une enveloppe‎

‎Longue lettre autographe signée de Claude Farrère, 160 lignes environ à l'encre bleue (8 pages sur deux doubles feuillets), à son ami Pierre Louÿs le remerciant notamment pour sa délicatesse. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Claude Farrère loue la délicatesse de son ami à son égard : "Merci pour votre lettre... non seulement parce qu'elle est exquise, - six fois plus que vous ne pouvez le croire, - mais bien davantage parce que je sais très bien que vous me l'avez contée pour "ne pas m'inquiéter..." comme vous dites." et s'étonne des problèmes soulevés par ces récents articles : "Soit dit entre parenthèses, je suis tout ahuri de celle qui a trait à des articles de polémique. Non seulement je n'en ai point écrit." Il s'inquiète plus des suspicions qu'il suscite à propos de sa prétendue consommation d'opium :"J'ai été informé par mon propre commandant que le ministère, sur la foi de mon premier livre, supposait que l'opium ne m'était pas étranger. Le même commandant a protesté, arguant que, depuis tant de mois que je servais sous ses ordres, il avait la certitude absolue que je n'avais pas commis le moindre péché ! Mais je doute que sa parole soit très appréciée à Paris..." et de la haine que lui voue un officier. Malgré ces problèmes, Claude Farrère tient à rasséréner son ami : "Je tiens, mon bien cher ami, à ce que vous soyez absolument en paix à mon propos. Je m'en fiche moi-même absolument." tout en se désolant que ce dernier délaisse le sud de la France cette année : "Tamaris sans vous, comment voulez-vous que la mécanique céleste continue de tourner ? Et moi (?) Vous me pousseriez systématiquement au suicide. N'oubliez pas que je fais un bouquin tout à fait sanglant, et que je vis dans l'inique société de gens qui, pour un demi-oui ou un quart de non, s'ouvrent le ventre ! " Il achève sa lettre par de nouvelles rumeurs le concernant : "Bien entendu, madame de X a supposé gratuitement des choses horribles : je ne suis pas l'amant de l'autre dame de chez la modiste. Voyons ! comment un jeune homme tel que moi, décent, et trop bien élévé (cf opinion de madame P.L.) etc..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85189

‎Georges FOUREST‎

‎Bristol autographe signé adressé à un confrère écrivain le remerciant pour son "indulgence excessive" regradant sa nouvelle publiée dans la Revue contemporaine‎

‎S. n. | Paris 1er Juillet 1920 | 11.50 x 9 cm | deux pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Georges Fourest (15 lignes à l'encre noire) adressée à un confrère écrivain. Petites rousseurs sur le bristol. Georges Fourest remercie son correspondant : "Je viens de lire la Revue contemporaie et tout de suite, je veux vous remercier de la façon si charmante (encore que d'une indulgence excessive)) dont vous avez signalé ma courte nouvelle "Le loup garou". Ai-je besoin de vous dire combien me touchent de si délicats éloges venant de l'artiste que vous êtes ? Encore merci et croyez moi bien sympathiquement vôtre. Georges Fourest 24 rue de Milan (IXe arr.) Paris le 1er juillet 1920". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85206

‎Jean PAULHAN‎

‎Carte postale autographe signée et adressée à Felia Leal, éditrice de son ouvrage Paroles transparentes illustré par Georges Braque‎

‎Saint-Paul de Vence s. d. [1956] | 14 x 9 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée de Jean Paulhan, 12 lignes, adressée depuis Saint-Paul de Vence à Felia Leal l'éditrice des "Paroles transparentes", ouvrage de Jean Paulhan orné de 14 lithographies originales de Georges Braque. Le recto de la carte postale est une photographie de la cueillette de la fleur d'oranger àSaint-Paul de Vence. "Mardi, bien chère Felia. Chagall reste encore en Italie dix à douze jours. Mais il me dit qu'il vient de vous écrire la lettre que vous désiriez. Et moi, je travaille à mon récit, du mieux que je peux. Je vous embrasse. Jean P." En haut de la carte postale, après le mot "mardi", Felia Leal a précisé la date de sa réception : reçue le 2 Novembre 1956. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85220

‎Jean PAULHAN‎

‎Carte postale autographe signée et adressée, depuis Port-Cros, à Felia Leal, éditrice de son ouvrage Paroles transparentes illustré par Georges Braque‎

‎Port-Cros s. d. [1956] | 14 x 9 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée de Jean Paulhan, 22 lignes, adressée depuis Saint-Paul de Vence à Felia Leal l'éditrice des "Paroles transparentes", ouvrage de Jean Paulhan orné de 14 lithographies originales de Georges Braque. Le recto de la carte postale est une photographie d'une vue de la baie de Port-Cros. "Chère Felia. ça n'a pas l'air vrai mais l'île est comme sur la carte : déserte, avec une mer très douce, des serpents (couleuvres) et l'odeur du varech. Etes-vous déjà rentrée ? Je vous embrasse. Jean P. Et les pins que j'oubliais. Ce sont des pins d'Alep, les seuls arbres qui fassent des signes (les branches articulées sur la moelle du tronc). Je voudrais bien savoir monsieur Léal, tout à fait guéri. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85221

‎Jean COCTEAU‎

‎" Bref tout un ordre ou un désordre qui m'empêchent d'écrire, surtout sur un tel sujet... mais, vous le voyez, jeforme à demi mes lettres." Lettre autographe adressée à l'écrivain et journaliste Olivier Quéant à propos de son état souffrant‎

‎Milly-la-Forêt 7 Février 1951 | 21 x 27 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée de Jean Cocteau adressée depuis sa maison de Milly-la-Forêt, 15 lignes à l'encre noire, à Olivier Quéant. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "Milly, Février 1951 7, Très cher Quéant Pardonnez moi. Je traverse une crise très pénible de santé. L'opération a redéclenché les symptomes de mes supplices de la Belle et la Bête. Les médécins s'y perdent et je vais être tenu de changer de climat. Bref tout un ordre ou un désordre qui m'empêchent d'écrire, surtout sur un tel sujet. Je sais que vous m'aimez bien et me comprendrez. S'il s'agissait de plusieurs mois, peut-être tenterai-je la chose, mais, vous le voyez, je forme à demi mes lettres. Tt coeur à vous. JeanC."" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85222

‎Jean COCTEAU‎

‎Lettre autographe adressée à l'écrivain et journaliste Olivier Quéant s'émerveillant de la beauté des charmes de la Côte d'Azur et s'inquiétant de la perte du savoir-faire artisanal‎

‎Saint-Jean-Cap-Ferrat 4 N ovembre 1958 | 13.50 x 21 cm | trois pages et demi sur deux feuillets‎

‎Lettre autographe signée de Jean Cocteau, 52 lignes à l'encre bleue, à Olivier Quéant adressée depuis la villa Santo-Sospir de Saint Jean Cap-Ferrat qu'il a décorée. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Jean Cocteau s'enthousiasme bucoliquement pour le lieu où il réside et travaille : "... chaque jour je travaille à flanc de colline dans une sorte de ferme exquise où ne fleurisse que les grains qui tombent d'ailleurs..." et s'extasie sur l'artisanat local : "... des artisans véritables.. travailler chez eux c'est le contraire de lire un journal. On aime voir ce miracle de l'équilibre entre le coeur et la main..." Il informe Olivier Quéant de sa prochaine exposition : "J'expose le 15 (13 pour la première) 6, rue Bonaparte. je ne te demande pas de venir voir mes oeuvres mais leur besogne, ils le méritent." et lui explique également les causes esthétiques qu'il entend défendre désormais : "... nous menons la même croisade : celle de soutenir ces braves types qu'on dédaigne comme des aristocrates du milieu ouvrier. Le drame c'est que l'artiste qui tournait amoureusement un pied de fauteuil Louis 15 apporte la même application (mais froide) à forger la pièce d'une machine qui fabriquera le fauteuil." tout en déplorant que les traditions artisanales et la savoir-faire sombrent dans l'oubli : "... les jeunes refusent d'apprendre le métier, par exemple des femmes de soixante ans qui firent ce prodige : ma tapisserie de Judith et Holopherne... disaient : c'est la dernière ." Il espère voir son ami Olivier Quéant bientôt : "Tu en verras une chez les Weill si tu me fais la grâce de venir et si le déluge parisien cesse et si tu ne dois pas atteindre la rue Bonaparte en arche ou gondole." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85233

‎Jean COCTEAU‎

‎Enveloppe portant l'adresse manuscrite de l'écrivain et journaliste Olivier Quéant rédigée par Jean Cocteau‎

‎Milly-la-Forêt 8 Janvier 1951 | 14.50 x 11 cm | une enveloppe‎

‎Enveloppe manuscrite adressée par Jean Cocteau à son ami Olivier Quéant adressée depuis sa maison de Milly-la-Forêt, 4 lignes à l'encre noire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85234

‎Jean COCTEAU‎

‎Enveloppe portant l'adresse manuscrite de l'écrivain et journaliste Olivier Quéant rédigée par Jean Cocteau‎

‎Saint-Jean-Cap-Ferrat 27 Septembre 1954 | 14.50 x 11 cm | une enveloppe‎

‎Enveloppe manuscrite adressée par Jean Cocteau à son ami Olivier Quéant adressée depuis Saint Jean Cap-Ferrat, 4 lignes à l'encre bleue. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85235

‎Jean PAULHAN‎

‎"Marcel J. me bat froid, et je trouve la Passerelle un peu féroce." Lettre autographe signée et adressée à Felia Leal, éditrice de son ouvrage Paroles transparentes illustré par Georges Braque‎

‎Paris s. d. [circa 1955] | 13.50 x 20.50 cm | deux feuilles‎

‎Lettre autographe signée de Jean Paulhan, 15 lignes rédigées à l'encre bleue adressée à Felia Leal l'éditrice des "Paroles transparentes", ouvrage de Jean Paulhan orné de 14 lithographies originales de Georges Braque. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Jean Paulhan souhaite décaler un rendez-vous de peur d'être en retard : "... j'ai peur de ne pouvoir rentrer aux Arènes demain avant quatre heures. Est-ce qu'il vous dérangerait un peu plus tard que nous n'avions décidé ?" et se montre affecté par les critiques formulées par Marcel Jouhandeau à son égard : "Marcel J. me bat froid, et je trouve la Passerelle un peu féroce." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85243

‎Pierre BENOIT‎

‎"Si, sans ces circonstances, on n'embêtait pas les amis, à quoi serviraient-ils?" Lettre autographe signée adressée à un ami‎

‎La Roche-Posay s. d. [ca 1950] | 13.50 x 21 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Benoit, envoyée depuis la Roche-Posay, 15 lignes à l'encre bleue, à propos de l'amitié et de la santé vacillante de sa femme. Traces de pliures centrales, perforations dûes à un rangement dans un classeur n'ayant occasionné aucun manque. "La Roche-Posay. Très cher ami, je serai à Paris du 27 au 2 Octobre. Triste voyage. Ma femme ne va pas bien du tout, et je la rejoins pour essayer de savoir de quoi il retourne. [...] ... je ferai tout pour vous voir durant mon séjour. Si, sans ces circonstances, on n'embêtait pas les amis, à quoi serviraient-ils?" Ne m'écrivez pas ! C'est moi qui vous téléphonerai. Toute mon affection. Pierre Benoit." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85247

‎Pierre BENOIT‎

‎"Le successeur de Deberly s'est vraiment surpassé. J'en éprouve autant de fierté que j'y étais pour quelque chose." Lettre autographe signée adressée à un ami notamment à propos d'un article paru dans une revue‎

‎Ciboure 30 Janvier 1952 | 13.50 x 21 cm | deux pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Benoit, envoyée depuis sa priorité de Ciboure, 22 lignes à l'encre bleue. La missive est à en-tête de l'Académie française. Traces de pliures centrales, perforations dûes à un rangement dans un classeur n'ayant occasionné aucun manque. "30 Janvier 1952 Mon cher ami, Me voici donc de retour. La nécessité à un peu de paix pour mettre un courrier en ordre me fait retarder de quelques jours le plaisir de vous voir. Il me reste celui de vous écrire, et de vous dire - chose un peu ridicule de ma part puisque le dit numéro contient un article de votre serviteur - que j'ai trouvé vraiment très réussi le numéro du courrier de la compagnie de Novembre-Décembre. Le successeur de Deberly s'est vraiment surpassé. J'en éprouve autant de fierté que j'y étais pour quelque chose. [...] Comme je ne serai certainement pas de retour avant une semaine, pouvez-vous m'honorer ici de quelques mots de réponse, qui seront mieux que les bienvenus ? Sincèrement vôtre. Pierre Benoit. Ciboure - Basses-Pyrénées." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85249

‎Pierre BENOIT‎

‎Lettre autographe signée adressée à un confrère‎

‎La Roche-Posay 22 Mai 1951 | 13.50 x 18.50 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Benoit, à en-tête de l'hôtel-restaurant Le Parc à la Roche-Posay, 22 lignes à l'encre noire. Traces de pliures centrales, perforations dûes à un rangement dans un classeur n'ayant occasionné aucun manque. "22 Mai 1951. mon cher ami, j'étais sûr, vous connaissant comme je vous connais, que vous m'écririez ainsi. Mais j'espère que vous, de votre côté, me connaissant de même vous désiriez être certain aussi que je répondrais : donc, entendu, et je compte absolument sur vous. Toutefois, pour vous laisser, jusqu'à lui, toute votre liberté, je n'ai pas mentionné votre nom dans ma lettre de confirmation à votre directeur général. Comme vous le verrez d'ici le questionnaire, je vous laisse le soin de le faire. Je vous donne ainsi rendez-vous au café de Paris, à 13 heures, le samedi 2 juin porchain. Toute ma fidélité affectueuse, Pierre Benoit. Et je serai ravi aussi de connaître à ce déjeuner mon ami André Bassinet qui a fait également la croisière de la Mareillaise." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85250

‎Jules RENARD‎

‎Carte de visite autographe adressée à son ami Camille de Sainte-Croix‎

‎Paris s. d. [ca 1900] | 13 x 9 cm | une carte de visite‎

‎Carte de visite imprimée de Jules Renard sur laquelle il a ajouté ces quelques mots à l'attention de son ami Camille de Sainte-Croix : "Comme c'est loin déjà, l'écornifleur ! et il me semble, mon cher Camille de Sainte-Croix, que votre amitié n'a pas changé, ni la mienne. Cela tient sans doute à ce que nous sommes des maris modèles." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85262

‎Pierre DRIEU LA ROCHELLE‎

‎Lettre autographe signée à la poétesse Renée de Brimont à propos de son recueil Fond de cantine‎

‎samedi janvier [19]21 | 21 x 27 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Drieu la Rochelle. Une page à l'encre noire sur un feuillet.Traces de plis transversaux inhérentes à l'envoi. L'écrivain offre une très belle analyse de ses vers inspirés du front, rassemblés sous le titre provocateur de Fond de cantine, paru en 1920. Il demande l'avis de la poétesseRenée de Brimont, petite nièce de Lamartine, qui publia également à la Nrf : "Merci Madame de la décision très fine de ces vers me coupent comme un regret. Que chacun se retire dans soi-même. Que puis-je espérer que vous pensez de ces rythmes militaires [...]". Esthétique et rare lettre de Drieu la Rochelle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85767

‎Donatien Alphonse François de SADE‎

‎"J'éprouve [...] un dégoût, un abattement total"‎

‎Charenton 1801 | 15 x 22.80 cm | un feuillet composé deux papiers encollés‎

‎Lettre autographe originale du Marquis de Sade écrite depuis l'asile de Charenton (le lieu est nommé au dos, au début de la missive biffée). 27 lignes d'une écriture relativement resserrée sans adresse, mais le plus probablement écrite à son épouse, ce dont témoigne l'origine de cette lettre, en provenance de la famille de Sade.La lettre est physiquement composée de deux morceaux de papier encollés, au dos desquels figurent 19 lignes du Marquis scrupuleusement biffées mais laissant apparaître quelques mots ou lettres. Lettre citée dans Maurice Lever,Donatien Alphonse François, marquis de Sade, Paris, Fayard, 1991, p. 631. * Le 7 mars 1801, Armand de Sade, le fils du Marquis, reçoit une lettre du ministre de la police Joseph Fouché, qui lui notifie que son père a été arrêté hier et qu'on a trouvé sur lui des pages manuscrites du roman La nouvelle Justine : "Néanmoins, sensible à votre demande de mansuétude et ayant à cur de préserver l'honneur de votre nom, j'ai pris la décision de faire transférer votre père dans la maison de santé de Charenton..." On notera que pour Fouché, Charenton, asile d'aliénés, n'est qu'une maison de santé, une prison, et en effet, il ne faudrait pas oublier qu'une grande partie de la population de ces asiles n'étaient autre que des individus qui ne rentraient pas dans le champ social et moral et la psychiatrie n'a longtemps eu d'autre but que celui de normaliser, de rendre apte à la vie sociale. Contrairement a ce qui a été dit, Sade y a parfaitement sa place. Cependant, l'attitude de Sade le fera, sitôt entré à Charenton, expulser à Bicêtre (la Bastille des canailles), mais sa famille réussira là encore à le réintégrer à l'asile de Charenton. L'enfermement à Charenton sera non seulement la dernière incarcération du Marquis de Sade, mais son dernier lieu de vie, puisqu'il y trouva la mort en 1814. Les 19 lignes scrupuleusement biffées au dos laissent apparaître quelques mots ou lettres ; à cet égard on peut conjecturer qu'il s'agit d'un message codé dont Sade était assez friand, car à supposer que la censure fût à l'origine de ces ratures, absolument tout l'aurait été, or le message montre bien que presque tout a été consciencieusement biffé hormis quelques mots ou lettres. On peut ainsi retenir : Nécessaire, à tous, ger, ue, quel, je trouve, de... Quant à la lettre elle-même, elle est remarquable par l'homogéneité de son message. Il s'agit d'une longue plainte décrivant les maux physiques dont Sade est victime. C'est un compte rendu comptable de la somme des symptômes qui accablent l'écrivain. Dans un style hyperbolique usant entre autres figures de style des adverbes d'intensité (si, tel, très...), Sade égrène méthodiquement les violentes douleurs dont son corps est secoué, l'ensemble de ces violences étant constitué en système, en structure dont toutes les parties sont liées. Dans la correspondance de l'écrivain, on peut dire que chaque fois que ce dernier s'est trouvé incarcéré, ses lettres font mention d'attaques physiques incontrôlables même si on ne connaît pas d'autre lettre aussi uniforme et systématique. A l'enfermement répond un langage du corps pour le moins volubile, la douleur prenant naissance au creux de l'estomac pour irradier vers la périphérie : tête, yeux, jambes, l'ensemble convergeant vers un vertige, la perte d'équilibre... car c'est de cela qu'il s'agit, Sade n'est atteint d'aucune maladie, il est assiégé par l'angoisse dont le sens ultime est le vertige, le vacillement d'une réalité où lui sont retranchés sa liberté de vivre à sa guise, sa liberté de déplacement, et son nom. La perte de ces éléments fondamentaux pour son existence font de Sade un navire dans la tourmente. En outre, et quant à la formation de ces symtômes particuliers, si l'on considère que l'accomplissement d'un certain sadisme sexuel lui est nécessaire, la privation de cette satisfaction retourne sur lui-même cette pulsion sadique, qui devient masochiste. L'impossibilité d'extérioriser la destructivité qu‎

Referencia librero : 85841

‎Jean COCTEAU‎

‎"Il m'est encore impossible d'entrer dans les détails d'un long drame intime sans mettre en cause certaines personnes qui sont davantage des victimes du destin que véritablement responsables. Cette longue et triste histoire m'oblige à vivre loin de ce Santo Sospir dont les murs témoignent d'une amitié de quatorze ans..." Lettre autographe adressée à un ami à propos d'une amitié brisée et de ses projets de décoration de la chapelle de Notre-Dame de Jérusalem de Fréjus‎

‎Fréjus 17 Avril 1963 | 21.50 x 27.50 cm | une page‎

‎Lettre autographe datée et signée de Jean Cocteau, 20 lignes à l'encre noire, à en-tête du comité d'édification de la chapelle de Notre-Dame de Jérusalem de Fréjus. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, une déchirure en marge gauche de la lettre au niveai de la pliure. Jean Cocteau se confond en excuses tout en se reconnaissant des circonstances atténuantes au regard du poids émotionnel qui l'accable : "J'accepte vos reproches avec beaucoup de honte. Mais si je pouvais vous raconter la période que je traverse votre coeur me comprendrait et m'absoudrait..." en raison d'une amitié récemment défunte et à propos de laquelle il ne désire pas en divulguer plus : "N'en parlons plus et priez pour moi..." Jean Cocteau préfère évoquer ses projets : "Actuellement je me consacre à mon travail de la chapelle du Saint-Sépulcre. Quand je l'aurai construite, peinte et rendue digne des chevaliers de Jérusalem, je me remettrait (sic) peut-être à écrire..." et les perspectives qui l'enchantent : "Il est probable que je resterais, après Pâques, à Fréjus, où les organisateurs m'offrent une petite villa." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86003

‎Sacha GUITRY‎

‎Fragment manuscrit intitulé "Dialogue au sujet de la guerre"‎

‎S. n. | s. l. s. d. [ca 1930] | 21 x 27 cm | une page recto-verso plus un quart de page‎

‎Fragment manuscrit que Sacha Guitry a intitulé "Dialogue au sujet de la guerre",manuscrit de premier jet, 51 lignes rédigées au crayon de papier. Quelques ratures de la main de Sacha Guitry. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86004

‎Félicien CHAMPSAUR‎

‎Lettre autographe adressée à un ami écrivain à propos notamment de la prochaine parution de son ouvrage l'Orgie latine chez Fasquelle‎

‎Paris s. d. [ca 1903] | 13 x 21 cm | 4 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe datée et signée de Félicien Champsaur, environ 75 lignes à l'encre rose, adressée à un ami écrivain depuis son domicile parisien de la rue Ballu. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli,déchirures en marges droites de la lettre au niveau de la pliure. Félicien Champsaur s'excuse de sa tardive réponse : "Ne m'en veuillez pas et pardonnez, définitivement, à un confrère, harcelé par tous les flux de la vie, mais qui est "votre ami" , très acquis par les plus charmants souvenirs" et adresse ses meilleurs voeux pour l'année 1903 qui débute. Il évoque également la prochaine parution de son ouvrage "L'orgie latine" à paraître chez Eugène Fasquelle et qui sera ornée d'illustrations et propose à son correspondant de collaborer à la revue la Bavarde dans il donne quelques articles. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86005

‎Marcel PROUST‎

‎Lettre autographe signée à Maurice de Fleury à propos de ses pastiches‎

‎s. l. s. d. [1908 ou 1919 ?] | 11.60 x 17.80 cm | 4 pages sur un feuillet remplié‎

‎Lettre autographe signée de Marcel Proust à Maurice de Fleury, psychiatre et homme de lettres célèbre proche d'Émile Zola, qui a écrit un recueil de nouvelles ainsi que divers ouvrages médicaux sur la neurasthénie, l'insomnie, l'épilepsie. Quatre pages sur un double feuillet filigrané "Island Mill" bordé de noir. Traces de pli inhérentes à l'envoi. Publiée dans Kolb, VIII, n°32, p. 74-75. Superbe lettrevantantles mérites du pastiche littéraire, par l'un des plus grands écrivains du genre : Marcel Proust. L'écriture de la missivepeut coïncider avec la parution de sa série de pastiches sur l'Affaire Lemoine (escroquerie montée par un ingénieur français de ce nom, qui se prétendait capable de fabriquer des diamants authentiques), en première page du supplément littéraire duFigaroentre 1908 et 1909, ou bien dater de sa publication en volume, sous le titrePastiches et mélanges,en 1919. La lettre autographe est présentée sous une chemise en demi maroquin bleu nuit, plats de papier marbré à motif oeil de chat,contreplats doublés d'agneau beige, étui bordé du même maroquin. Proust remercie chaleureusement son ami Maurice de Fleury, «savant et écrivain», pour sa favorable réception de ses «petits pastiches»: «Votre double mérite devrait vous rendre doublement sévère : et vous excusez le pastiche, ce genre inférieur!», reconnaissant avec ironie la place encore précaire qu'occupait ce genre inhabituel, bien que populaire du temps de Proust. Le pastiche était davantage perçu comme une fantaisie stylistique ou même un exercice d'étudiant qu'une véritable création digne des belles lettres. L'écrivain le considère pourtant ici comme une rafraîchissante addition à la stricte hiérarchie des genres qui prévaut encore: « Manié pourtant par vos mains plus belles que les miennes, il me semble qu'il pourrait peut-être devenir comme une forme indirecte, plus discrète, plus frêle et plus élégante de critique littéraire. Des esprits très fiers pourraient s'y adonner, et des esprits très fins. comme le vôtre, très attraché par la grandeur, le sérieux, le devoir, aussi sage, pourrait s'y plaire, suivre ces jeux.»Proust revendique par ces mots l'intérêt du«pastiche critique», dontla tradition était déjà bien établie, agissant comme une analyse empirique du style d'un auteur. Depuis ses années à Condorcet, l'écrivain le pratique assidûment, avec,selon ses dires,plus ou moins de succès: «J'ai été aussi quelques fois à faire des pastiches de littérature médicale! Si j'avais pu les retrouver, ou les recommencer (mais tout cela est trop loin) je les aurais publiés si j'avais su que vous lisiez cela pour vous amuser. Je n'ai pas besoin de vous dire que jugé inimitable, vous n'y figuriez pas. Mais [] d'autres sont moins parfaits et joignaient à des qualités bien intéressantes, des petits défauts dont l'imitation et la caricature étaient possibles» Le pastiche aura de multiples vertus pour l'écrivain, et son usagel'aida sans nul douteà affiner son propre style. L'exercice dépassera bientôt les confins de la critique littéraire, comme le remarque Paul Aron: «Il n'est pas faux d'affirmer que la Recherche est un gigantesque pastiche du discours social fin de siècle.» Son grand uvre contiendra en effet des pastiches à divers degrés :leur manifestation la plus remarquable étant sans doute unevraie-fausse citationdu«journal inédit des Goncourt», passage écrit de toutes pièces par Proust qui apparaît dans Le Temps retrouvé. Exceptionnel témoignage de Proust à proposd'un important procédé de sacréation littéraire,qui nourrira les pages de saRecherche. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86094

‎Alphonse de CHÂTEAUBRIANT‎

‎"Je dois plus à mes personnages qu'ils ne me doivent " Lettre autographe datée et signée‎

‎S. n. | Quimper 20 Septembre 1926 | 13.50 x 18 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe datée et signée d'Alphonse de Chateaubriant répondant à une enquête à propos des personnages de ses ouvrages. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Petites taches noires et roses au verso de la lettre. Alphonse de Chateaubriant s'explique sur la manière dont il cohabite avec les personnages qu'il a crées et ceux qu'il affectionne plus particulièrement : "Chacun d'eux, successivement, m'a beaucoup aidé dans ma vie ; et ils le savent aussi bien que moi. Dans ces conditions, dire mes préférences pour l'un serait attrister l'autre. Et à moi-même, il m'en resterait quelque chose sur le coeur." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86108

‎Romain ROLLAND‎

‎"... Je suis sensible à cet honneur ; mais je dois vous dire que j'eusse souhaité d'en avoir reçu la demande d'autorisation. Je ne vous l'eusse certainement pas refusée ; mais il est nécessaire que l'auteur soirt prévenu à l'avance.." Lettre autographe datée et signée à propos de la potentielle parution, à son insu, de son article pacifiste Au dessus de la mêlée‎

‎S. n. | Genève 10 Décembre 1914 | 21.50 x 13.50 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe datée et signée de Romain Rolland, 19 lignes à l'encre bleue à en-tête du Comité international de la Croix-Rouge - Agence des prisonniers de guerre, et rédigée depuis Genève. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Dans cetre lettre adressée au directeur de la revue Cambridge magazine, Romain Rolland s'étonne de n'avoir pas été consulté ni mis au courant de la possible parution en volume de son article pacifiste Au-dessus de la mêlée qu'il avait précédemment donné à la revue. Il se montre flatté de cette éventualité même s'il tempère son enthousiasme en arguant du fait que l'auteur eût préféré être averti de ce projet éditorial afin que le texte soit conforme à ses volontés : "... parce qu'il peut vouloir ne publier en brochure qu'une suite de ses articles, donnant au lecteur l'ensemble de sa pensée, - et non pas un article isolé ; parce qu'il n'est pas mauvais qu'il revoie la traduction, avant de donner le bon à tirer..." L'édition originale en volumede ce manifeste pacifiste consistant en un recueild'articles parus entre septembre 1914 et août 1915 dans le Journal de Genève et d'autres journaux étrangers paraîtra finalement l'année suivante, à Paris, chez l'Imprimerie de L'émancipation. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86115

‎Maurice LEBLANC‎

‎Lettre autographe signée adressée à un ami prenommé Louis le chargeant de deux démarches à effectuer pour lui‎

‎s. l. s. d. [ca 1905] | 11.50 x 18 cm | 5 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Maurice Leblanc à un ami rouennais prénommé Louis à qui il demande de lui rendre quelques services faute d'avoir le temps de s'en occuper lui-même. Maurice Leblanc charge son ami de deux commissions pour lui, la première d'aller chercher des meubles réservés par un de ses amis chez un antiquaire : "Passer chez un denommé Chassaigne, antiquaire, 20 rue St Romain...Il a vendu aux Prat il y a deux mois 6 chaises... [...] il n'a pas voulu accepter d'arrhes paraît-il... Pas de réponse. Qu'il dise franchement qu'il a tout vendu. Le banc était pour moi, 40fs et je voudrais bien l'avoir...", la seconde concernant une démarche administrative : "Passer au greffe du tribunal civil... et demander un extrait de mon acte de naissance et un extrait de l'acte de decès de mes parents... C'est pour un mariage..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86168

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