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‎Lieutenant ROTTIER‎

‎[MANUSCRIT] Manuel pratique de Langue Bambara à l'usage des Officiers et Sous-Officiers des Troupes Sénégalaises par le Lieutenant Rottier de L'infanterie Coloniale‎

‎s. l. Juillet 1914 | 17 x 21.50 cm | (9 p.) 140 pages manuscrites dans un cahier‎

‎Rare manuscrit inédit consistant en un lexique Français-Bambara àl'usage des Officiers et Sous-Officiers des Troupes Sénégalaises rédigé par le Lieutenant Rottier. 9 pages d'introduction manuscrites et 140 pages numérotées rédigées à l'encre noire sur un cahier ligné en demi toile noire et plats de papier vert. Ratures et corrections, ainsi qu'une utile table des matières in-fine. Très beau et précoce témoignage de l'intérêt d'un militaire français pour la langue bambara, alors seulement pratiquée à l'oral. Le manuscrit débute sur neuf pages d'introduction historique depuis les origines de la "création d'une armée noire" par le colonel Mangin en 1909 expliquant la nécessité d'un "manuel vraiment pratique". Vient ensuite une première partie contenant des éléments de grammaire bambara, puis un "vocabulaire général et manuel de conversation" et enfin un "vocabulaire militaire". Dans son introduction, le Lieutenant Rottier précise la démarche de la création de ce lexique :"Le Bambara est actuellement la langue la plus répandue en A.O.F., il est parlé couramment par près de 5 millions de noirs (...). C'est, après le français, la langue des tirailleurs sénégalais, c'est le bambara que parle tout homme n'ayant que quelques mois de service dans ses relations avec ses camarades d'autres races ou surtout avec ses gradés, alors qu'il ne bredouille encore qu'un français 'petit nègre' presque incompréhensible. Au milieu de l'amalgame de races si diverses que représente actuellement l'armée noire, le bambara est l'espéranto qui les unit, qui tend toutes leurs fibres en un même sentiment, commun à toutes, celui de l'amour de la France." Sur les 200 000 engagés « sénégalais », 30 000mourront au champ d'honneur. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 74275

‎Julien GRACQ‎

‎"d'une grande richesse et d'un éclairage très singulier..." Bristol autographe daté et signé adressé à Roland Cailleux le remerciant pour l'envoi de son dernier ouvrage‎

‎S. n. | s. l. s. d. [circa 1975] | 15.50 x 11 cm | une feuille‎

‎Bristol autographe de 11 lignes signé de Julien Gracq adressé à Roland Cailleux regardant l'envoi de son dernier ouvrage (peut-être "A moi-même inconnu paru en 1978) et pour lequel Julien Gracq le félicite : "... ouvrage d'une grande richesse et d'un éclairage très singulier..." suscitant une complicité inhabituelle entre le lecteur et l'écrivain : "... un courant de sympathie s'établit ici, entre l'auteur et le lecteur, qui ne se rencontre que rarement..." Joli hommage de Julien Gracq reconnaissant et appréciant la sensibilité et le talent de Roland Cailleux. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 74311

‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎"Il me semble que vous me deviez bien cela, pour ma peine..." Lettre autographe datée et signée de Robert de Montesquiou à un ami (Henry Lapauze) l'invitant à un déjeuner pascal‎

‎S. n. | s. l. 8 Avril 1911 | 27 x 21.50 cm | deux pages sur une feuille‎

‎Lettre autographe datéedu 8 Avril 1911 et signée du comte dandy, de deux pages sur une feuille recto-verso (19 lignes), écrite à l'encre noire invitant son ami Henri Lapauze et sa femme pour un déjeuner pascal, le 18 du mois en cours, dans sa propriété landaise près de Vic-Bigorre. Robert de Montesquiou, afin d'emporter la décision de son ami convié et pour faciliter ses déplacements, lui propose de mettre à sa disposition un véhicule. Mais avant ce repas de Pâques proposé, le poète envisage de rendre visite à son ami tout prochainement. Henry Lapauze (1867-1925) fut journaliste, critique d'art, puis, en 1905, conservateur du Petit Palais reconverti quatre ans plus tôt en musée et dont il enrichit considérablement les collections en acquérant notamment les fonds Courbet, Henner, Falguière avec, au crépuscule de sa vie, une nette prédilection pour les Arts Décoratifs dont il fut un des ardents promoteurs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 74318

‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎Lettre autographe signée de Robert de Montesquiou à son ami Henry Lapauze alors journaliste au Gaulois à propos de deux articles qu'il veut y voir publier‎

‎S. n. | s. l. s. d. [circa 1895] | 12.50 x 17 cm | deux pages et demie sur une feuille rempliée‎

‎Lettre autographe signée du comte dandy, de deux pages et demie (27 lignes), écrite à l'encre noire insistant auprès de son ami Henry Lapauze, alors journaliste au Gaulois, pour voir publier une note qu'il lui a envoyée ainsi que le projet d'un entretien avec un certain monsieur Lavé et des modalités y afférant: "... je suis persuadé que vous trouverez, l'un comme l'autre, intérêt et plaisir à l'entretien projeté... Vous pouvez agir directement, en vous recommandant de moi..." Enfin, Robert de Montesquiou souhaite s'entretenir, avec madame Lapauze, d' : "... un bien précieux recueil, dont je veux lui parler, comme il le mérite, à savoir posément, et passionnément..." qu'elle lui a fait parvenir. Henry Lapauze (1867-1925) fut journaliste, critique d'art, puis, en 1905, conservateur du Petit Palais reconverti quatre ans plus tôt en musée et dont il enrichit considérablement les collections en acquérant notamment les fonds Courbet, Henner, Falguière avec, au crépuscule de sa vie, une nette prédilection pour les Arts Décoratifs dont il fut un des ardents promoteurs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 74321

‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎"... les circonstances rapides au milieu des autres occupations ne m'ont pas permis de consulter..." Lettre autographe signée de Robert de Montesquiou à son ami Henry Lapauze le remerciant pour l'envoi d'un document dont il n'a pas encore pris connaissance‎

‎S. n. | s. l. s. d. [circa 1895] | 12.50 x 20 cm | quatre pages sur une feuille rempliée‎

‎Lettre autographe signée du comte dandy, de quatre pages (43 lignes), écrite à l'encre noire remerciant son ami Henry Lapauze et une de ses connaissances de lui avoir procuré : "l'intéressant document" que sa débordante activité ne lui n'a pas encore permis de lire : "... avec autant d'application que je l'aurais voulu..." Robert de Montesquiou s'en remet donc à l'indulgence de son ami, en transmettant également ses excuses et sa reconnaissance à la personne inconnue qui l'a aidé via Henri Lapauze : "... je compte sur votre obligeance et celle de votre ami pour me permettre, une autre fois, de compléter cette lecture... veuillez bien lui transmettre ma gratitude, en même temps que le surplus de mon désir..." Une petite tache brune en haut d'une page, une trace de pliure sans gravité en pied d'une autre. Henry Lapauze (1867-1925) fut journaliste, critique d'art, puis, en 1905, conservateur du Petit Palais reconverti quatre ans plus tôt en musée et dont il enrichit considérablement les collections en acquérant notamment les fonds Courbet, Henner, Falguière avec, au crépuscule de sa vie, une nette prédilection pour les Arts Décoratifs dont il fut un des ardents promoteurs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 74355

‎Michel LEIRIS‎

‎Carte postale autographe signée adressée à Lucienne Salacrou‎

‎Clermont-Ferrand 19 septembre 1975 | 14.70 x 10.30 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée de Michel Leiris et son épouseLouise Godon (surnommée "Zette") adressée à Lucienne Salacrou, épouse de l'écrivain Armand Salacrou. Treize lignes (10 de la main de Zette et 3 de celle de Michel) rédigées au stylo bille bleu au dos d'une vue en noir et blanc des Absides de Clermont-Ferrand. Un petit accroc en marge haute du recto, sans grande gravité. Michel Leiris a fait la connaissance des époux Salacrou à la galerie Kahnweiler. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75094

‎Jules ROMAINS‎

‎Lettre autographe signée adressée à André Dignimont‎

‎Paris 3 novembre 1951 | 21 x 27.10 cm | 2 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Jules Romains adressée à André Dignimont, deux pages rédigées à l'encre noire sur un feuillet à en-tête portant l'adresse de l'écrivain. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli de la missive. * Intéressante lettre dans laquelle Jules Romains échange avec le peintre Dignimont au sujet de l'édition illustrée à paraître de sa grande fresque romanesqueHommes de bonne volonté: "J'ai beaucoup pensé, cette fois-ci encore, aux belles compositions que vous nous avez montrées samedi.Je continue à trouver tout cela très important." Les remarques de Romains sont intéressantes car elle montre les différences de points de vues entre les personnages tels qu'il les a créés et tels que son ami les a représentés : "Est-ce que nos deux jeunes gens ne font pas encore un peu trop rupin...? (...) Je verrais de Marquis de St Papoul avec un visage plus maigre et plus allongé - un peu donquichottesque."Il s'excuse finalement de toutes ses exigences : "Hélas ! Je suis embêtant. Mais j'aime tellement vos compositions que je me permets d'y rêver comme si je les avais faites moi-même." La saga illustrée paraîtra en 1954 chez Flammarion et sera l'unique collaboration entre l'académicien et le peintre montmartrois. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75101

‎Roger CAILLOIS‎

‎Lettre autographe signée adressée à Arnost Budik‎

‎Paris 25 juin 1972 | 21 x 27 cm | une page sur un feuillet, enveloppe jointe‎

‎Lettre autographe signée de Roger Caillois adressée à Arnost Budik ; une page rédigée à l'encre noire sur un feuillet de papier pelure. Enveloppe jointe. Quelques trous de perforeuse en marge de la lettre et de l'enveloppe, sans atteinte au texte, ainsi que quelques pliures inhérentes à la mise sous pli de la missive. Roger Caillois remercie l'écrivain tchèque pour les "n° deGravidaqu'[il a] bien voulu [lui] faire parvenir". Arnost Budik faisait en effet partie du comité de rédaction de cette revue surréaliste belge et semble avoir sollicité une contribution de Caillois : "Je vous prie de trouver ci-joint un texte que je viens d'achever."Caillois ne se trouva aux côtés des surréalistes que de manière très brève de 1932 à 1935 et semble ici s'excuser de cet éloignement : "Le surréalisme n'a jamais beaucoup prisé la poésie descriptive-méditative où j'ai cru, plus tard, trouver ma voie. Aussi, si le texte ne vous convenait pas, n'ayez aucun scrupule à me le retourner très simplement. Je le comprendrais très bien." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75103

‎Roger CAILLOIS‎

‎Lettre autographe signée adressée à Dominique Aury‎

‎Paris Mardi 27 [février 1968] | 13.50 x 20.90 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Roger Caillois adressée à Dominique Aury ; une page sur un feuillet rédigée au stylo bille bleu. Intéressante lettre concernant l'article "Mémoire interlope" qui paraîtra dans le n°185 de la seizième année (mai 1968) de la Nouvelle Revue Française. A cette époque, Marcel Arland et Jean Paulhan sont tous deux directeurs de la revue qu'ils ont fait renaître de ses cendres en 1953. La correspondante de Roger Caillois, Dominique Aury (aussi connue sous le pseudonyme de Pauline Réage) siège au Comité de lecture de la célèbreRevue. Il est question dans cette lettre d'une "note" que Roger Caillois demande à Dominique Aury de ne pas publier : "Pour la note, comme je l'avais dit à Arland je renonce à la publier. Notre ami la prendrait surement comme une sorte de coup de poignard dans le dos, une trahison d'autant plus délibérée que je n'écris pour ainsi dire jamais de note. Elle n'en vaut pas la peine."Nous n'avons pu trouver trace de cette énigmatique note, que Roger Caillois s'impatiente de récupérer : "Retournez-la moi, voulez-vous. J'en ferai peut-être le noyau d'une étude plus étendue où j'essaierai qu'apparaissent moins irritants que dans ce condensé les rapprochements litigieux." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75105

‎Gérard de NERVAL - Théophile GAUTIER - ANONYME‎

‎«Quelle tristesse que Paris quand on revient des pays éclairés du soleil. Bruxelles est encore plus noir, pauvre garçon! » Trois lettres autographes signées de Gérard de Nerval, Théophile Gautier et un troisième scripteur adressées à Louis Desessart‎

‎Paris 11 février 1844 | 10.40 x 13.60 cm | quatre pages sur deux feuillets‎

‎Trois lettres autographes signées par Gérard de Nerval (2 pages signées «?Gérard?»), Théophile Gautier (1 page) et un troisième scripteur qui n'a pas signé (1 page), adressées à Louis Desessart. La troisième lettre a été rédigée par un certain «?Robert?» (cf. la lettre de Nerval) Louis Desessart, éditeur attitré de Théophile Gautier, publia avec Barba la pièce Léo Burckart de Nerval en 1839. À la suite d'ennuis financiers, il fut contraint de se réfugier «?dans cette triste et charmante ville de Bruxelles?». Les trois amis rédigent ce courrier à Paris, où ils se sont retrouvés au retour du long voyage en Orient qu'entreprit Nerval?: «?J'ai vu l'Égypte 6 mois?; puis j'ai séjourné en Syrie 3 mois à Constantinople 4 mois le reste en route. C'est assez beau. Je ne m'amuse plus qu'en voyage et je vis double autant que je puis.?» Ce voyage force l'admiration de Théophile Gautier qui ne se rendra que des années plus tard en Turquie et en Egypte?: «?Je suis à Paris et voudrais être au Caire d'où Gérard arrive.?» L'exotisme des voyages lointains contraste ici violemment avec la tristesse et l'austérité de l'Europe?: «?Quelle tristesse que Paris quand on revient des pays éclairés du soleil.?» (Nerval) D'autant plus que, loin des rêves d'évasion, Paris rime avec travail et mélancolie?: «?Nous sommes comme les gens malades qui ne se trouvent bien nulle part. Je crois que le bon temps est passé et que les bonnes heures d'autrefois où nous disions tant de sages folies ne reviendront plus. À quoi sert de vivre puisqu'il faut travailler et qu'on ne peut ni voir ses amis ni leur écrire ni rien faire de ce qu'on voudrait??» (Gautier) Les deux écrivains sont très compatissants quant à l'exil belge de leur ami, Bruxelles apparaissant ici comme la capitale du spleen?: «?Quoi?! Vous êtes encore dans cette triste et charmante ville de Bruxelles?! [...] Bruxelles est encore plus noir, pauvre garçon?!?» (Nerval) Cette triple lettre a en réalité été rédigée à l'initiative de «?Robert?»?: «?N'est-ce pas, mon cher ami, que je suis habile à faire oublier mes torts? [...] je trouve le moyen en compensation, de t'envoyer ces autographes de deux de tes [...] camarades, de tes plus doux souvenirs, de deux célébrités qui malgré toutes leurs sympathies, toute leur affection pour toi, ne t'eussent jamais écrit un mot, si je ne leur avais pas taillé leurs plumes, affrété leur papier, comme à de petits enfants boudeurs, et si je ne leur eusse dit?: écrivez tout de suite, tout de suite à l'exilé que vous aimez le mieux.?» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75148

‎André BRETON‎

‎Manuscrit autographe intitulé "Un peu jaguar..."‎

‎mai 1953 | 21 x 27 cm | une feuille‎

‎Manuscrit autographe d'André Breton intitulé "Un peu jaguar...", rédigé pour le n°7 de mai 1953 de la revueMédium.12 lignes rédigées à l'encre noire d'une écriture soignée sur un feuillet blanc. Deux pliures transversales sans gravité. Il s'agit de la version finale du texte ; une version intermédiaire de cet article est visible sur le site des Archives Breton. Intéressante chronique concernant le peintre suédoisMax Walter Svanberg : "De Malmö (Suède) notre très admiré amiMax Walter Svanberg nous écrit pour protester contre la manière dont ont été récemment présentées ses toiles à Paris..." "C'est en 1953 que Breton et ses amis découvrent l'uvre de Svanberg. En 1954 il illustre entièrement le numéro 3 de la revue surréalisteMédiumet en 1955 Breton préface sa première exposition particulière à Paris à la galerie " À l'étoile scellée". " (Archives Breton) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75166

‎André BRETON‎

‎Manuscrit autographe de deux chroniques intitulées "Assez souillé !" et "Courrier transpyrénéen"‎

‎novembre 1952 | 20.90 x 13.40 cm | une feuille‎

‎Manuscrit autographe d'André Breton constitué de deux courts textes intitulés "Assez souillé !" et "Courrier transpyrénéen", rédigés pour le n°1 de novembre 1952 de la revueMédium.18 lignes rédigées à l'encre noire d'une écriture soignée sur un feuillet blanc. Un infime trou d'épingle en marge haute droite du feuillet. "Assez souillé !" relate l'accueil réservé par la revue Médium au panégyrique de Céline par Albert Paraz. La chronique intitulée "Courrier transpyrénéen" annonce quant à elle la publication du dernier ouvrage du critique Juan Eduardo Cirlot intituléSurrealismo. Breton y évoque également l'ouvrage de Robert BenayounLe Livre du Non-Sensqui portera finalement le titre d'Anthologie du non-senset paraîtra en 1957 chez J.- J. Pauvert. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75167

‎André BRETON‎

‎Manuscrit autographe signé de deux chroniques intitulées "Une fameuse gorgée de poison" et "ça !"‎

‎mai 1953 | 21 x 27 cm | une feuille et un petit papillon‎

‎Manuscrit autographe d'André Breton signé "A.B.", de deux chroniques intitulées"Une fameuse gorgée de poison" et "ça !", rédigées pour le n°7 de mai 1953 de la revueMédium.Une longue page rédigée à l'encre noire d'une écriture soignée sur un feuillet blanc, quelques corrections et ajouts parfois à l'encre bleue. Est joint un petit papillon de la main de Breton, concernant un article de René Alleau, comportant un petit texte imprimé et annoté par lui aux stylos à bille rouge et bleu et portant en tête une mention explicative. Deux pliures transversales sans gravité. Il s'agit de la version finale de ces deux textes ; une version intermédiaire de ces articles, plus raturée que la nôtre, est visible sur le site des Archives Breton. "Une fameuse gorgée de poison" est un texte de critique sur deux films : Le Rideau cramoisid'Alexandre Astruc, tiré d'une nouvelle de Barbey d'Aurevilly, etLa Canduela de Maurice Clavel, tiré d'un roman de Stendhal: "Tels quels, ces deux films constituent un ensemble inoubliable. L'amour s'y embrase dans le vent qu'il aime, celui de la perdition." "ça !", dont on voit bien le titre antérieurement choisi par Breton ("Le gredin du jour"), est une diatribe contre "L'effroyable ganache qui porte, pour si peu de jours encore, le nom de Francis Jourdain" et qui "s'est laissée récemment aller à quelques sordidités gâteuses dont la presse a fait grand cas. Le vieil abruti s'était mis dans le panais pourri qui lui tient lieu de tête et d'organe excréteur de salir Huysmans, excusez du peu !" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75168

‎André BRETON‎

‎Manuscrit autographe signé intitulé "3² + 4² = 5²"‎

‎mai 1953 | 21 x 27 cm | une feuille‎

‎Manuscrit autographe d'André Breton signé "A.B." intitulé "3² + 4² = 5²", rédigé pour le n°7 de mai 1953 de la revueMédium.18 lignes rédigées à l'encre noire d'une écriture soignée sur un feuillet blanc. Deux pliures transversales sans gravité. Il s'agit de la version finale du texte ; une version intermédiaire de cet article est visible sur le site des Archives Breton. Intéressante chronique sur l'ouvrage de Paul Sérant consacré à René Guénon et à son oeuvre paru aux éditions La Colombe : "De cette oeuvre, une des plus considérables de notre époque, M. Paul Sérant offre une étude pénétrante." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75169

‎André BRETON‎

‎«Mais il faut continuer à vivre et pour cela se réserver une part de solitude qu'avec angoisse aussi je vois diminuer chaque jour.» Lettre autographe signée inédite adressée à Gaston Puel‎

‎Antibes 9 mars 1948 | 21.80 x 27 cm | 2 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée inédite d'André Breton adressée à Gaston Puel ; deux pages sur un feuillet rédigées à l'encre bleue d'une écriture fine et soignée, nombreux soulignements. Rousseurs et traces d'adhésif marginales. Très belle lettre, empreinte de bienveillance, dans laquelle le Pape du Surréalisme fait part de ses nombreuses et chronophages occupations à son jeune épistolier, tout en rassurant celui-ci sur son talent et son avenir. Gaston Puel commença à correspondre avec André Breton à la Libération. Ils ne se sont, au moment de cette lettre rédigée pourtant quatre ans plus tard, jamais rencontrés: «Je suis heureux que vous ayez pensé à m'adresser votre photographie. C'est un grand pas de fait pour rompre la distance et il ne se peut guère que nous ne nous rencontrions bientôt.» Les deux écrivains semblent pourtant très proches, comme en témoigne le ton paternel et rassurant de Breton: «Ne parlez pas comme à regret de ceux qui avancent: vous en êtes et j'en sais bien peu qui soient si loin que vous, déjà. Ce que vous m'écrivez - pas seulement cette fois - est toujours pour moi de haute importance...» Travailleur sans relâche, Breton fait ici part de sa frustration et de sa lassitude à Puel: «Mais il faut continuer à vivre et pour cela se réserver une part de solitude qu'avec angoisse aussi je vois diminuer chaque jour.» Gaston Puel, alors âgé de 24 ans, participe depuis quelques temps aux activités du groupe surréaliste autour de Joë Bousquet, d'André Breton et de René Char. Son mentor lui prédit ici un avenir tout tracé: «Mon cher Ami, je souhaite très vivement que vous preniez une part active à la rédaction de «Néon». Il suffirait d'une très légère transposition de ton pour que les pages que vous m'adressez puissent y trouver place et en constituer un des éléments primordiaux. Il en va, naturellement, de même pour «Supérieur inconnu» si cette revue peut voir le jour.» Cette dernière revue, censée réconcilier et unir les conservateurs et les novateurs du surréalisme, ne verra le jour que quarante-huit ans plus tard sous l'impulsion de Sarane Alexandrian. Gaston Puel intègrera en revanche bien la rédaction de Néon, mais finira par se détourner des surréaliste - tout en conservant son amitié pour Breton - en 1950. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75175

‎André BRETON‎

‎Lettre autographe signée inédite adressée à Marcel Jean et son enveloppe présentant un quatrain autographe‎

‎Antibes 5 février 1948 | 21 x 27 cm | une page sur un feuillet, enveloppe jointe‎

‎Lettre autographe signée d'André Breton, inédite et adressée à Marcel Jean, une page rédigée à l'encre bleue sur un feuillet de papier bleu d'une écriture fine et soignée. Est jointe l'enveloppe accompagnant cette lettre, rédigée par André Breton et présentant un amusant quatrain autographe?: «?C'est à Paris, rue Hégésippe / Moreau 17, que Marcel Jean / Croise, tels soufre et vif-argent, / Le perroquet et la tulipe.?» Au dos, l'adresse de Breton à Antibes «?Shady Rock Avenue des Pins?»?; il s'agit de la villa de Marie Cuttoli et son mari Henri Laugier. Cette enveloppe est d'une importance capitale?: elle résume à elle seule le style des tableaux de Marcel Jean?; l'artiste a d'ailleurs choisi de la reproduire dans son ouvrage?: «?Frédérick Kiesler arrangea pour moi [...] une exposition de mes toiles «?arcimboldiesques?» comme j'en composais alors, au sujet desquelles j'avais reçu d'André Breton une lettre à l'adresse mallarméenne?: [transcription de l'enveloppe accompagnant notre lettre]?». (Marcel Jean, Au galop dans le vent, 1991) Cette lettre a été rédigée peu de temps après la sortie du n°1 de Néon, première revue surréaliste à paraître après-guerre?: «?Je viens d'écrire à Maurice Henri [sic], qui m'interpellait au sujet de Néon dont l'apparition t'a, paraît-il, agité, toi aussi. Je n'ai pas trop envie de me redire. Demande-lui, si tu veux bien, de te faire part de mon point de vue.?» «?En janvier 1948 paraît enfin le premier numéro d'une revue surréaliste Néon «?N'être rien?; Être tout?; Ouvrir l'être.?» De facture originale (elle utilise toutes les possibilités offertes par l'offset), elle est dirigée par les nouveaux venus au surréalisme?: Sarane Alexandrian, Jindrich Heisler, Véra Hérold, Stanislas Rodanski, Claude Tarnaud. Le texte de présentation, fâcheusement idéaliste, parle d'un «?groupe électif se situant au-delà des idées?». Craignant une sorte de dissidence, les anciens, Maurice Henry, Marcel Jean, Henri Pastoureau, s'agitent. D'Antibes (où, faute de moyens, il prolonge son séjour en compagnie d'Elisa chez Marie Cuttoli), Breton écrit pour calmer les passions.?» (Henri Béhar, André Breton) «?Le "coup des billets" a été vivement ressenti (un retour prématuré n'est pas impossible). On ne voit personne autre que Matisse, qui est d'une fraîcheur d'esprit stupéfiante.?» Le «?coup des billets?» fait probablement référence à un projet que mettront en place les surréalistes en collaboration avec les anarchistes en publiant dans Le Libertaire une série de billets s'échelonnant d'octobre 1951 à janvier 1953. «?à Antibes, Breton montra Néon à Matisse, qu'il voyait souvent, et dont il vanta «?la stupéfiante fraîcheur d'esprit?». D'après ce qu'il voulut bien nous en dire, le jugement du grand peintre fut définitif. «?En quoi Néon me concerne-t-il' aurait demandé Matisse. Quelle responsabilité, même la plus lointaine, puis-je avoir dans cette chose??» (Marcel Jean, op. cit.) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75184

‎COLETTE‎

‎"Je suis sans nouvelles de Sidi. Je me fais toute une chevelure de soucis." Lettre autographe signée adressée à Adrien Peytel‎

‎Paris 1914 | 13.60 x 21.20 cm | en feuillets‎

‎Lettre autographe signée de Colette adressée à son ami l'homme de lettres et avocat Adrien Peytel, deux pages rédigées à l'encre noire d'une écriture hâtive sur un double feuillet à en-tête du journalL'Eclair. Une pliure centrale inhérente à la mise sous pli de la missive. Belle lettre de Colette, témoignage de la confusion qui s'empara de la France à l'aube de la Grande Guerre : "Rien ne marche. Je suis bloquée ici pour un papier qu'on me demande."L'écrivaine s'inquiète : "Je suis sans nouvelles de Sidi [Henry de Jouvenel]. Je me fais toute une chevelure de soucis. Je ne sais pas où il est, il m'a écrit qu'il partait avec le 29è pour la Somme. Ah ! la la la la la la..." "Colette a entendu sonner le tocsin en Bretagne, où elle passait un séjour ensoleillé avec le baron Henry de Jouvenel, et leur fille, dans sa maison de Rozven. La guerre la surprend en plein bonheur, à quarante et un ans. [...] Son mari, appelé dès le 2 août, devant rejoindre le 29e régiment d'infanterie, à Verdun, elle a aussitôt envoyé sa fille, à peine âgée d'un an, avec sa nurse, au château de Castel Novel, en Corrèze - chez sa belle-mère. Et elle est rentrée à Paris." (Dominique Bona,Colette et les siennes) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75220

‎COLETTE‎

‎Lettre autographe signée adressée à Adrien Peytel‎

‎Marseille s. d. [novembre 1923] | 13.70 x 18.70 cm | une page sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Colette adressée à son ami l'homme de lettres et avocat Adrien Peytel, une page rédigée à l'encre noire sur un double feuillet à en-tête du Grand Hôtel de Noailles et Métropole à Marseille. Une pliure centrale inhérente à la mise sous pli de la missive. Jolie lettre adressée depuis Marseille alors que Colette effectue une tournée de conférences : "Je finis ma tournée. Je serai dimanche à Paris, et nous nous occuperons de cette histoire, - à laquelle je n'ai encore rien compris." "En novembre 1923, elle traita (...) d'un sujet qu'elle connaissait par coeur,Le Théâtre vu des deux côtés de la rampe. Son très jeune amant Bertrand de Jouvenel la rejoignit à Marseille, auGrand Hôtel de Noailles et Métropole. Scandale : Bertrand de Jouvenel n'était autre que le fils de son deuxième mari, le diplomate Henry de Jouvenel ; émoi garanti autour de l'écrivaine âgée de cinquante ans, tandis que le fils de son mari venait de fêter son vingtième anniversaire. Colette avait, deux ans plus tôt, initié à l'amour le futur économiste et politologue, dans cette liaison scandaleuse qui fournit thème et situations duBlé en herbe(publié en cette même année 1923)." (Rémi Duchêne,L'Embarcadère des lettres) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75257

‎COLETTE‎

‎"Voilà La Cigale qui me réclame demain soir..." Lettre autographe signée adressée à Adrien Peytel‎

‎Marseille s. d. [circa 1920] | 19.80 x 25.20 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Colette adressée à son ami l'homme de lettres et avocat Adrien Peytel, neuf lignes rédigées à l'encre noire. Quelques pliures inhérentes à la mise sous pli de la missive. "Et puis flûte, à la fin. VoilàLa Cigalequi me réclame demain soir, et je ne l'ai pas volé, puisque j'ai accepté, et même demandé, de faire la critique café-concertale au même titre que l'autre." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75260

‎André BRETON - Élisa BRETON - Benjamin PÉRET‎

‎Carte postale autographe inédite d'André Breton signée par lui-même, sa femme Elisa, Benjamin Péret, Toyen et Jindrich Heisler adressée à M. et Mme Marcel Jean‎

‎Île-de-Sein Août 1949 | 13.60 x 9 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe inédite d'André Breton, signée par lui-même, sa femme Elisa, Benjamin Péret, Toyen et Jindrich Heisler, adressée à Marcel Jean et son épouse et rédigée au dos d'une vue photographique en noir et blancdes rochers de la Chaise-du-Curé de l'Île de Sein (Finistère). Charmante carte postale poétique, rédigée lors d'un séjour breton : "la corne de brume manque à tous ses devoirs quoique le coupage au couteau soit de règle. Dans la vase à quoi se limite la vue de l'hôtel de l'Océan un bateau penché dit son nom : "Rose effeuillée". Rien de moins. Mais c'est toujours très bien dans l'ensemble."Revenant à des discussions plus "professionnelles", Breton demande des nouvelles du galeriste américain Sidney Janis : "Qu'est-il résulté de la visite Janis ?" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75342

‎Sandra CALDER‎

‎Carte postale autographe signée adressée à Juan Luis Buñuel‎

‎s. d. [ca 1967] | 15.70 x 10.80 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée de Sandra Calder, fille du sculpteur, adressée à Juan Luis Buñuel au verso d'une reproduction de l'oeuvre de son pèreOn the High Wire. Deux petites perforations en marge haute de la carte, comme habituellement dans la collection de Juan Luis Buñuel. "What an incredible face Luis had, I was glad to see "Belle de Jour" for the first time." En 1939, Luis Buñuel, qui venait de recevoir une proposition de travail à Hollywood, décide, avec femme et enfant, de quitter la situation chaotique de l'Europe pour vivre l'American Dream. Les Buñuel, désargentés, transitent d'abord quelques mois par New York où ils vivent dans des conditions précaires. Luis Buñuel se voit contraint de demander à Dali - son ami de longue date en exil avec Gala dans ces mêmes années - de lui prêter de l'argent. Il essuie un violent refus qui met fin à l'amitié des deux hommes. C'est alors Calder, que Luis a peut-être déjà rencontré à Paris dans les années 1920, qui accueille toute la famille dans son appartement de l'Upper Side. Juan Luis Buñuel, filleul de l'artiste, suppose que son intérêt pour la sculpture a commencé à la même période : « Quand Dali dit à mon père qu'il ne lui prêterait pas d'argent, il l'a contacté [Calder]. Il nous a offert sa maison et nous avons vécu au côté de sa famille pendant quelque temps. Je ne m'en rappelle que vaguement, mais c'est alors que j'ai commencé à m'intéresser à la sculpture et il m'a encouragé. » (Anton Castro, Juan Luis una entrevista). En dépit de la distance géographique qui les séparera, Alexander Calder demeurera un ami de la famille Buñuel. La relation entre l'artiste et le cinéaste est cependant presque totalement absente des biographies et cette correspondance est un rare témoignage du lien profond entre le sculpteur et la famille Buñuel. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75396

‎Roland GARROS‎

‎Lettre autographe signée adressée à son "vieux Toto" Jacques Mortane‎

‎Mannheim s. d. [juin 1914] | 22.20 x 28.80 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Roland Garros adressée à son "vieux Toto" Jacques Mortane, rédigée à l'encre noire sur un feuiller à en-tête du Parkhotel de Mannheim. Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli, quelques déchirures marginales sans manque. Rare et belle missive dans laquelle l'aviateur évoque "Le Groupe" et le "Jour des Aviateurs" à Juvisy : "Faitesl'impossibledans l'intérêttrès importantdugroupe(je vous expliquerai pourquoi jeudi à Paris) pour faire passer enbonneplacedans Excelsior l'article inclus, intégralement." Mortane parviendra avec succès à transmettre ledit article, qui sera publié dans le numéro du 14 juin 1914 sous le titre "Le Gala des Aviateurs - La fête aérienne d'aujourd'hui à Juvisy". C'est Roland Garros qui fut à l'origine de l'association, dont Jacques Mortane assura le secrétariat général, qu'il baptisa "Le Groupe". Réunissant une quinzaine de vedettes de l'aviation, il eut entre autres vocations de venir en aide aux veuves et orphelins de leurs camarades aviateurs ayant trouvé la mort dans l'exercice de leur passion. La "Journée des aviateurs" est la première manifestation caritative organisée par "Le Groupe" et revêt pour Garros, comme en témoigne cette lettre, une grande importance : "C'esttrès trèsimportantpour nous." Les lettres et signatures du plus célèbre des aviateurs, disparu à l'âge de vingt-neuf ans, sont rares et recherchées. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75402

‎Henri BERGSON‎

‎Carte de visite autographe signée et adressée à Alain Besnard‎

‎Paris 29 mai 1917 | 10 x 6 cm | une carte de visite, enveloppe jointe‎

‎Carte de visite autographe signée d'Henri Bergson et adressée à Alain Besnard, directeur de la Villa Médicis. "Je ne puis vous dire, cher et illustre confrère, combien vos aimables félicitations me touchent. Merci, et de tout coeur à vous, H.B." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75483

‎Paul SIGNAC‎

‎"Cela vous ennuirait-il [sic] d'écrire à Mirbeau qu'un Signac, à votre avis, ne ressemble pas plus à un Seurat qu'un Hokousai à un Hiroshigé... " Lettre autographe signée adressée à Camille Pissarro‎

‎s. d. [23 janvier 1894] | 22.60 x 17.50 cm | 2 pages sur un double feuillet déplié‎

‎Lettre autographe signée de Paul Signac adressée à Camille Pissarro, rédigée à l'encre noire sur deux pages et signée d'un monogramme de l'artiste. Cette lettre a été retranscrite dans l'article de Pierre Michel et Christian Limousin intitulé "Octave Mirbeau et Paul Signac - Une lettre inédite de Signac à Mirbeau" (inCahiers Octave Mirbeau, n° 16, mars 2009, pp. 202-210). "Mon cher Maître, Cela vous ennuirait-il [sic]d'écrire à Mirbeau qu'un Signac, à votre avis, ne ressemble pas plus à un Seurat qu'un Hokousai à un Hiroshigé... si toutes fois (sic) le reproche d'imitation dont il cherche à m'accabler vous semble injuste. L'amitié que vous m'avez toujours témoignée et les compliments que vous avez bien voulu faire de mes toiles, m'autorisent à vous demander ce service. Cordialement. PS" Belle lettre dans laquelle Paul Signac cherche l'appui de son maître Camille Pissarro après une critique acerbe publiée par Octave Mirbeau dansL'Echo de Paris. Dans ledit article, le premier à la Une de L'Echo de Paris du 23 janvier 1894, Octave Mirbeau n'épargne en effet pas Signac: «M. Signac a voulu continuer Seurat. Je ne puis me faire à sa peinture. Je ne méconnais pas ses qualités mais elles disparaissent sous l'amoncellement de ses défauts. Ce qu'on admettait de Georges Seurat [...] on le comprend moins chez M. Signac qui n'en est que l'adepte trop complaisant et trop littéral. Et puis cette continuelle sécheresse me choque. M. Signac fait la nature immobile et figée. Jamais le vent n'a secoué la surface inerte de ses mers, ni tordu les branches de ses pins, ni animé l'éternelle fixité de ses nuages, la raideur cartonnée de ses ciels. Il ignore le mouvement, la vie, l'âme qui est dans les choses. [...] Il serait peut-être temps, pour notre joie, que M. Signac voulût bien nous donner du Signac. Je crois qu'il le peut.» Pourquoi cette obsession pour Seurat? «En ce début d'année 1894, la position de Mirbeau, de Geffroy, de Pissarro et que quelques autres, est de considérer que le néo-impressionnisme est bel et bien mort en 1891 avec la disparition de Seurat.Le regard rétrospectif qu'ils jettent sur cette aventure artistique les conduit à penser qu'il ne s'agissait nullement d'un prolongement, d'une continuation de l'impressionnisme par des voies nouvelles (scientifiques), mais bien d'une réaction contre lui, voire d'une liquidation pure et simple du mouvement.» (Cahiers Octave Mirbeau). La réponse de Pissarro à Signac, elle-même transcrite par Michel et Limousin, ne se fait pas attendre: cela «[l]'ennuirait d'écrire ce que vous me demandez à Mirbeau, et cela pour plusieurs raisons. [...] Premièrement parce que je suis en froid avec lui, vous le savez bien. Deuxièmement parce que, pour vous-même, il ne sied pas de discuter l'opinion d'un critique, même étant persuadé d'être dans le vrai, et, si vous voulez franchement ma façon de penser et que je suis heureux d'avoir l'occasion de vous exprimer, je trouve que la méthode même est mauvaise. Au lieu de servir l'artiste, l'ankylose et le glace. Si je vous ai fait des compliments cette année, c'est parce que j'ai trouvé vos dernières toiles mieux que celles que vous aviez exposées aux Indépendants, mais je suis loin de trouver que vous êtes dans la voie qui convient à votre tempérament essentiellement peintre et si, jusqu'à présent, je ne vous ai rien dit à ce sujet, c'est parce que j'étais sûr de vous être désagréable et, somme toute, mes convictions peuvent ne pas être partagées par vous. Réfléchissez mûrement et voyez si le moment n'est pas venu de faire votre évolution vers un art plus de sensation, plus libre et qui serait plus conforme à votre nature.» «Dépité, et privé de l'autorité d'un maître vénéré par le critique, Signac en est réduit à élaborer lui-même, et sans plus attendre, la réponse à adresser à Mirbeau [...]» (ibid.) Cette réponse prend la forme d'une longue lettre rédigée le même jour que celle que nous proposons et aujourd'hui conservée au Harry Ranson Center de‎

Referenz des Buchhändlers : 75511

‎Louis ARAGON‎

‎Lettre autographe signée‎

‎Grandcamp-les-Bains s. d. [ca 1914-1920] | 13.50 x 21 cm | une page sur un feuillet remplié‎

‎Lettre autographe signée adressée à un correspondant qu'il ne nous a pas été possible d'identifier. Rédigée depuis le Grand Hôtel deGrandcamp-les-Bains (Calvados) à l'encre bleue sur un feuillet remplié de papier blanc. Une pliure transversale inhérente à la mise sous pli de la missive et quatre petites perforations portant atteinte au texte mais ne gênant pas sa lecture. La mention de Grandcamp-les-Bains - où Aragon ne semble avoir été qu'une seule fois l'été de ses dix-sept ans - et la signature - d'une forme précoce - nous laissent penser que la lettre pourrait avoir été rédigée à l'été 1914. Philippe Forest, dans sa biographie d'Aragon, confirme que c'est bien à Grandcamp-les-Bains, où sa famille avait loué cinquante chambres dans un grand hôtel du bord de mer pour loger famille et amis, que le futur poète apprit la nouvelle de la mobilisation. L'écriture, moins ronde que sur les manuscrits antérieurs aux années 1920, nous semble cependant plus tardive et nous ne sommes donc pas en mesure de confirmer la date de 1914. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75566

‎Samuel BECKETT‎

‎Lettre autographe signée adressée à Alain Bosquet‎

‎17 février 1967 | 21.50 x 27 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Samuel Beckett adressée à Alain Bosquet. Quelques lignes rédigées à l'encre noire sur un papier filigrané. "Je n'ai pas le moindre inédit à vous proposer [...] Je regrette beaucoup." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75618

‎Gustave FLAUBERT‎

‎Lettre autographe signée adressée à l'archéologue Charles-Ernest Beulé‎

‎s. l. (Paris) s. d. [5 ou 12 janvier 1860] | 13.60 x 21 cm | deux pages sur un feuillet remplié‎

‎Lettre autographe signée de Gustave Flaubert adressée à l'archéologue Charles-Ernest Beulé. Deux pages rédigées à l'encre noire sur un feuillet remplié. Le destinataire de cette lettre a apposé neuf lignes manuscrites, brouillon de sa future réponse, à la suite de la lettre de Flaubert. Cette lettre a été retranscrite et reproduite sur le site internet du Centre Flaubert de l'Université de Rouen. Le transcripteur de cette missive précise: «Les lignes écrites sous la signature sont-elles de Beulé ou de Flaubert-lui-même ? L'écriture ressemble à la sienne. Stéphanie Dord-Crouslé suggère que Flaubert a pu aller voir Beulé et écrire sous sa dictée ces éléments qui répondent aux questions posées.» Cette hypothèse nous semble peu probable dans la mesure où l'on connaît la réponse de Charles-Ernest Beulé à ce courrierelle-même numérisée par le Centre Flaubert et datée du 10 février 1860. Cette réponse ne nous paraît pas induire une visite de Flaubert chez Beulé. Il nous semble plus vraisemblable que Beulé ait inscrit sous la lettre de Flaubert un brouillon de sa future réponse du 10 février 1860 qui ne sera qu'une reformulation élégante de ses notes. Beau et important témoignage des recherches colossales qu'entreprit Flaubert pour la rédaction deSalammbô. «Commencé en 1857, le roman paraît en 1862, période où l'Antiquité revient à la mode et où Carthage est « au goût du jour » grâce aux fouilles récentes de Charles-Etienne Beulé à Byrsa (1859) et dans les ports puniques.» (Vanessa Padioleau, «Flaubert et Carthage : Salammbô, roman polymorphe» in Revue Flaubert, n° 9, 2009) C'est donc à l'un des spécialistes de la question que Flaubert adresse ses questions, commentant sa récente lecture d'Ammien Marcel: «J'ai appris, dans ce même Ammien, que les Carthaginois ont pris Thèbes, en Egypte [...] Qu'est-ce que cela veut dire? Ce passage est, je crois, peu connu?» La tâche de Flaubert n'est pas mince: on ne connaît à l'époque rien ou presque sur la période de la Révolte des Mercenaires qui s'étendit sur deux années, de 240 à 238 av. J.-C. Il entame alors un travail de fourmi, appuyant ses recherches sur les textes des grands historiens de l'Antiquité qu'il lit en latin dans le texte. La lettre que nous proposons en montre d'ailleurs sa grande maîtrise : « J'ai appris, dans ce même Ammien que les Carthaginois ont pris Thèbes, en Egypte, livr[e] xvii, ch. iv. "Hanc inter exordia pandentis se late Carthaginis, improviso excursu duces oppressere Poenorum" [« À l'époque où Carthage commençait sa large expansion, les généraux des Phéniciens vainquirent celle-ci par une attaque à l'improviste »]. » Malgré ces recherches des plus approfondies, la porte de Carthage ne connaîtra qu'une très brève description dans la version finale deSalammbô. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75622

‎Alphonse ALLAIS‎

‎Billet autographe signé‎

‎s. d. [circa 1880] | 11.60 x 14.20 cm | un billet‎

‎Billet autographe signé d'Alphonse Allais, contrecollé sur un carton fin. Traces de pliures transversales, petits manques et accroc marginaux. "Espèce de sagouin. / Entendu pour samedi. / Prends moi au Gil Blas vers 6h / Mille cordiaux respects à ta dame. A.A." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75685

‎Violette LEDUC‎

‎Lettre autographe signée adressée à Adriana Salem‎

‎9, 10 et 16 janvier 1963 | 16.60 x 21.90 cm | 3 pages sur 2 feuillets‎

‎Lettre autographe signée de Violette Leduc adressée à Adriana Salem, rédigée en trois temps à l'encre bleue sur deux feuillets détachés d'un cahier d'écolier. Les trois temps de cette lettre concernent l'achat regretté d'un électrophone que Violette Leduc souhaite échanger contre un transistor. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75707

‎Jean HÉLION‎

‎Carte postale autographe signée adressée à Raymond Queneau‎

‎Venise 13 septembre 1949 | 17.40 x 13.80 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée de Jean Hélion adressée à Raymond Queneau, rédigée à l'encre bleue au verso d'une reproduction de gravure ancienne en couleurs représentant la course du Palio sur la Piazza del Campo à Sienne. Manques marginaux et pliures. "Ne vous ayant trouvés ni à Sienna, ni en Calabre, ni au Harris-Bar, ce sont les Rousset je crois que je ramène samedi prochain ! [...] Nous avons fait un tour invraisemblable, Sicile incluse et je reviens remonté à claquer." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75708

‎Eugène SUE‎

‎Lettre autographe signée adressée à Louis Desnoyers‎

‎s. d. [ca 1840] | 11 x 16.60 cm | une page sur un feuillet remplié‎

‎Lettre autographe signée d'Eugène Sue adressée à Louis Desnoyers, rédacteur auSiècle. Une page rédigée à l'encre noire sur un feuillet remplié ; adresse du destinataire au verso du dernier feuillet. Pliures inhérentes à l'envoi. Un manque angulaire en haut du second feuillet et quelques piqûres en tête du premier sans atteinte au texte. Sue suggère le titre d'un roman, sans doute pour la rédaction d'une chronique :L'Armée de la Lune. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75709

‎David d' ANGERS‎

‎Lettre autographe signée au peintre Armand-Tranquille Vastine‎

‎Paris 23 décembre 1850 | 11 x 16.80 cm | une page sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de David d'Angers au peintre Armand-Tranquille Vastine, une page rédigée à l'encre noire sur un double feuillet. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. "Je ne puis résister au plaisir de vous dire que je viens de voir votre tableau à l'exposition, et que la puissante impression qu'il avait produit sur moi lorsque je l'ai vu dans votre atelier n'a fait que s'accroître, j'espère bien qu'il sera remarqué comme il le mérite, et qu'il vous ouvrira un avenir heureux et brillant." Armand Vastine fut l'élève de Paul Delaroche. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75710

‎André BRETON - Élisa BRETON‎

‎"Ce pays est très beau décidément." Carte postale autographe signée inédite adressée à Jean Schuster‎

‎Amsterdam 1958 | 13.90 x 8.90 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée inédite d'André Breton adressée à Jean Schuster, rédigée au stylo bille bleu au verso d'une carte postale reproduisant une photographie en noir et blanc d'un masque mélanésien conservé au Tropenmuseum d'Amsterdam et qu'André Breton désigne sous le qualificatif hautement significatif d'"ami" chargé de transmettre son "affection" à Jean Schuster. Superbe description picturale de la ville et de sa topographie qui surprend le poète :"Ce quadrillage de canaux et le carrelage de tulipes nous laissent en grande indécision. [...] Ce pays est très beau décidément." Elisa, l'épouse de Breton, a ajouté quelques lignes d'une tonalité toute surréaliste à la suite du texte principal : "Elisa à Amsterdam est issue d'un moule de pain d'épices et d'une entorse en puissance d'antiquaires." Jean Schuster (1929-1995) rejoint le groupe surréaliste en 1947. Proche de Benjamin Péret et André Breton, il deviendra l'exécuteur testamentaire de ce dernier. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75712

‎Giacomo PUCCINI‎

‎Lettre autographe signée inédite à un commissaire‎

‎Boscolungo 29 août 1903 | 11.20 x 18 cm | 2 pages sur 2 feuillets‎

‎Lettre autographe signée inédite de Giacomo Puccini adressée à un commissaire ; deux pages rédigées à l'encre noire sur deux feuillets blancs. Feuillets uniformément ombrés, traces d'onglets au verso. On joint une reproduction photographique du portrait du célèbre compositeur. Puccini répond à la sollicitation d'un commissaire désireux de faire interpréterLa Bohèmelors d'un évènement caritatif : "Io non ho niente in contrario che la Bohème venga eseguita per una sera corta a scopo benefico." [Je ne vois pas d'inconvénient à ce queLa Bohèmesoit interprétée pour une soirée à but caritatif.] "Credo pero che sarebbe bene avere anche la adesione della Casa Ricordi proprietaria dello spartito."[Je crois cependant qu'il serait bien d'avoir l'autorisation de la Casa Ricordi [maison d'édition de Puccini] propriétaire de la partition.] Malgré l'échec de la première représentation le 1er février 1896, l'oeuvre connut par la suite un succès mondial qui l'éleva au rang de meilleur opéra romantique. Beau témoignage du triomphe de l'un des plus grands compositeurs de la fin du XIXème siècle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75723

‎André BRETON‎

‎"Allons, ce n'est pas encore cette fois que dans la révolte je parviendrai à introduire la "mesure" que nous prêche aimablement M. Camus." Lettre autographe signée inédite adressée au critique Charles Estienne‎

‎Paris 8 janvier 1953 | 21 x 27 cm | 1 pages et quelques lignes sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée inédite d'André Breton adressée au critique Charles Estienne?; une page et quelques lignes à l'encre noire sur un papier à en-être de la galerie de l'Étoile Scellée. Deux pliures transversales inhérentes à l'envoi, un petit manque angulaire en marge haute droite. Très belle lettre rendant compte de la disparition de l'un des amis les plus chers d'André Breton et de sa brouille avec Albert Camus. Breton fait part à son ami de la disparition de l'artiste surréaliste tchèque Jind?ich Heisler?: «?Votre lettre parlait de ces jours où il semble «?qu'il y ait juste assez de feu pour vivre?»?: c'était bien loin d'être assez de feu lundi, lorsqu'elle me parvenait?: un de mes deux ou trois meilleurs amis, Heisler, pris soudain de malaise en se rendant chez moi le samedi, avait dû être hospitalisé d'urgence et je venais de recevoir le pneumatique de Bichat m'annonçant sa mort. Je suis resté longtemps hagard devant ce fait non moins impensable qu'accompli?: il n'était pas d'être plus exquis que celui-ci, mettant plus de chaleur dans ses entreprises, dont la plus constante était de tout alléger et embellir à ceux qu'il aimait.?» Les deux poètes étaient en effet très proches?: Heisler avait participé, au côté de Breton, au lancement de Néon en 1948 et l'avait soutenu lors d'un épisode dépressif, l'accompagnant avec d'autres amis à l'île de Sein. «?Le début de l'année 1953 est assombri par la mort de Jind?ich Heisler (le 4 janvier). Fidèle entre les fidèles, il «?a vécu intégralement pour le surréalisme?» selon Breton qui rend hommage à son activité d'animateur?: «?C'est ainsi qu'il fut de 1948 à 1950 l'âme de Néon et jusqu'à ses derniers instants le plus grand enfanteur de projets que son génie lui soufflait le moyen de réaliser comme par enchantement.?»?» (Henri Béhar, André Breton) * Dans cette lettre empreinte de douleur, Breton fait soudainement référence à L'Homme révolté d'Albert Camus paru deux années plus tôt?: «?Allons, ce n'est pas encore cette fois que dans la révolte je parviendrai à introduire la «?mesure?» que nous prêche aimablement M. Camus.?» Les deux écrivains se rencontrent à New York à la fin mars 1946 alors que Camus est invité aux États-Unis pour une tournée de conférences comme représentant de Combat. «?Tous deux se concertent sur la meilleure façon de préserver le témoignage de certains hommes libres des distorsions idéologiques. Ils rêvent à une sorte de pacte par lequel des gens de leur trempe s'engageraient à ne s'affilier à aucun parti politique, à lutter contre la peine de mort, à ne jamais prétendre aux honneurs quels qu'ils soient.?» (ibid.) Avec d'autres intellectuels, ils fonderont en 1948 le Rassemblement démocratique révolutionnaire (RDR). Cet idylle prendra fin quelques années plus tard, à l'automne 1951, lorsque Camus publiera «?Lautréamont et la banalité?» extrait de son Homme révolté à venir. Breton, extrêmement blessé, lui répond dans un article intitulé «?Sucre jaune?» (in Arts)?: «?Cet article [...] témoigne de [l]a part [de Camus], pour la première fois, d'une position morale et intellectuelle indéfendable. [...] Il ne veut voir en Lautréamont qu'un adolescent «?coupable?» qu'il faut que lui en sa qualité d'adulte il morigène. Il va jusqu'à lui trouver dans la seconde partie de son uvre?: Poésies, une punition méritée. À en croire Camus, Poésies ne serait qu'un ramassis de «?banalités laborieuses?» [...] Il n'y aurait encore que demi-mal si l'indigence de ces vues ne se proposait d'élever la thèse la plus suspecte du monde, à savoir que la «?révolte absolue?» ne peut engendrer que le «?goût de l'asservissement intellectuel?». C'est là une affirmation toute gratuite, ultra-défaitiste qui doit encourir le mépris plus encore que sa fausse démonstration.?» Ainsi, deux ans plus tard, Breton tient encore rigueur du crime de lèse-majesté de Camus envers celui que Breton a érigé en père du surréalisme, mais plus encore, cette allusion à la philosophie pacifiste de Camus,‎

Referenz des Buchhändlers : 75729

‎George SAND‎

‎Manuscrit autographe signé à propos du "Coq aux cheveux d'or" de Maurice Sand‎

‎Nohant 19 semptembre 1872 | 13.20 x 20.60 cm | 20 pages 1/2 sur 21 feuillets‎

‎Manuscrit autographe signé de George Sand rédigé à l'encre noire sur 21 feuillets de papier blanc. Ratures et corrections. Une page du manuscrit semble avoir été égarée. La version finale de cette chronique, dont le texte est conforme au manuscrit que nous proposons, a été publiée dansImpressions et souvenirs(Paris, M. Lévy, 1873). George Sand consacrera un autre article au roman de son fils dansQuestions d'art et de littératureen 1878. L'édition originale duCoq aux cheveux d'orde Maurice Sand a été publiée par Lacroix et Verboeckhoven en 1867. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75733

‎Sandra CALDER‎

‎Carte postale autographe signée adressée à Juan Luis Buñuel ; "La paix ! la paix ! la paix !"‎

‎s. d. [ca 1967] | 15.70 x 10.80 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée Sandra Calder adressée à Juan Luis Buñuel au verso d'une reproduction d'un tableau de Georges de La Tour. Deux petites perforations en marge gauche de la carte, comme habituellement dans la collection de Juan Luis Buñuel. "La paix ! la paix ! la paix ! pour 1998 Vanvis - I don't understand why I'm always leaving messages and never getting an answer. I was sorry not to see you in Barcelone. It is a beautiful snow. Love to you and Carmen and children. Sandra" En 1939, Luis Buñuel, qui venait de recevoir une proposition de travail à Hollywood, décide, avec femme et enfant, de quitter la situation chaotique de l'Europe pour vivre l'American Dream. Les Buñuel, désargentés, transitent d'abord quelques mois par New York où ils vivent dans des conditions précaires. Luis Buñuel se voit contraint de demander à Dali - son ami de longue date en exil avec Gala dans ces mêmes années - de lui prêter de l'argent. Il essuie un violent refus qui met fin à l'amitié des deux hommes. C'est alors Calder, que Luis a peut-être déjà rencontré à Paris dans les années 1920, qui accueille toute la famille dans son appartement de l'Upper Side. Juan Luis Buñuel, filleul de l'artiste, suppose que son intérêt pour la sculpture a commencé à la même période : « Quand Dali dit à mon père qu'il ne lui prêterait pas d'argent, il l'a contacté [Calder]. Il nous a offert sa maison et nous avons vécu au côté de sa famille pendant quelque temps. Je ne m'en rappelle que vaguement, mais c'est alors que j'ai commencé à m'intéresser à la sculpture et il m'a encouragé. » (Anton Castro, Juan Luis una entrevista). En dépit de la distance géographique qui les séparera, Alexander Calder demeurera un ami de la famille Buñuel. La relation entre l'artiste et le cinéaste est cependant presque totalement absente des biographies et cette correspondance est un rare témoignage du lien profond entre le sculpteur et la famille Buñuel. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75789

‎Alexandre DUMAS FILS‎

‎Carte autographe signée adressée au comte Joseph Primoli‎

‎Marly-le-Roi 1894 | 11.30 x 8.90 cm | une carte recto-verso‎

‎Carte autographe signée d'Alexandre Dumas Fils adressée au comte Joseph Primoli. Enveloppe jointe. Jolie carte dans laquelle Dumas Fils remercie son ami pour le prêt d'un volume et l'invite à le visiter dans la semaine. C'est au salon de la Princesse Mathilde (d'ailleurs mentionnée dans cette carte : "Tendresses respectueuses à la Princesse") que Dumas Fils et Joseph Primoli firent connaissance. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75854

‎Max JACOB‎

‎"Un de nos amis explose des tableaux 76 Fg St Honoré galerie Charpentier le 4 avril." Lettre autographe signée inédite adressée à Fernand Pouey‎

‎Paris 31 mars 1935 | 21 x 27 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée inédite de Max Jacob adressée à Fernand Pouey. Une page rédigée à l'encre noire sur un feuillet. Deux pliures transversales inhérentes à l'envoi. Etonnante lettre dans laquelle Max Jacob demande une étrange faveur à son ami : "Un de nos amis expose des tableaux 76 Fg St Honoré galerie Charpentier le 4 avril. J'ai des obligations à son endroit et je voudrais lui montrer des sentiments d'ailleurs plus ou moins sincères. Tu peux certainement signaler au critique d'art de la maison cette peinture sûrement honorable." Le mystérieux "ami" dont il est question dans cette lettre pourrait être le peintre Balthus, qui exposa à la Galerie Charpentier début avril 1935. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75865

‎Jean COCTEAU‎

‎Lettre autographe signée à Michael Smithies : "Voilà un de mes rêves : parler à Oxford et cette fois encore le destin s'y oppose."‎

‎Paris s. d. [17 décembre [1955]] | 20.80 x 26.80 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Jean Cocteau adressée à Michael Smithies. Une page rédigée au stylo bille bleu. Deux pliures transversales inhérentes à l'envoi. Intéressante lettre empreinte de déception : "Voilà un de mes rêves : parler à Oxford et cette fois encore le destin s'y oppose. Je viens d'être très malade..." On comprend aisément l'état de santé de Cocteau à la suite de la phrase, très confuse : "on me me chambre la montagne vers ces dates". "Pensez à la phrase que je souligne et organisons q. q. chose pour un proche avenir."Le rêve du poète sera exaucé l'année suivante ; promuau grade de docteur ès lettreshonoris causapar l'Université d'Oxford le 12 juin 1956 il prononcera le 14 leDiscours d'Oxford. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75873

‎Thomas MANN‎

‎Carte postale autographe signée à Friedrich Karl Roedemeyer‎

‎Munich 22 février 1922 | 8.70 x 13.70 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée de Thomas Mann adressée à Friedrich Karl Roedemeyer, rédigée des deux côtés à l'encre noire. Le professeurFriedrich Karl Roedemeyer (1894-1947)enseigna la linguistique à l'Université de Francfort où il invitaThomas Mann à l'occasion du Goethe Festival. Il s'agit ici d'une lettre d'excuses de l'écrivain qui annonce qu'il ne pourra malheureusement pas assurer la conférence qu'il devait donner. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75905

‎Jean-Paul SARTRE‎

‎Manuscrit autographe de deux brouillons de réponses à des lecteurs de France Observateur‎

‎s. d. [1957] | 21 x 27.20 cm | 5 feuillets et une lettre tapuscrite‎

‎Manuscrit autographe de deux brouillons de réponses à des lecteurs de France Observateursuite à la parution de l'article intitulé "Quand la police frappe les trois coups" et rédigé à l'encre bleue sur cinq feuillets quadrillés. Ratures et corrections. L'article, paru en 1957, a été reproduit en 1965 dans Situations 7 Problèmes de marxisme 2. Dans cet article, Sartre proteste contre l'interdiction préfectorale de jouer La Reine de Césarée de Robert Brasillach, sous la pression des résistants, déportés et fils des déportés, et contre les pressions policières exercées contre des pièces de théâtre de Fabre-Luce et Jean Genet. Intéressants brouillons, dans lesquels le philosophe invite M. Ginsburgh à monter lui-mêmeLe Balcon: "Mais puisqu'il ne dément rien de ce que j'ai dit, je me borne pour l'instant à considérer sa lettre comme une confirmation tacite de mon article. Par reste, M. Ginsburgh a l'occasion de me confondre avec éclat : que ne monte-t-il pas le Balcon ? Ce n'est pas un défi, c'est une proposition honnête : si le Balcon est joué sur la scène du théâtre d'Aujourd'hui, je ferai ici même des excuses à M. Ginsburgh et au directeur de l'Alliance Française."Fabre-Luce semble lui-même avoir également écrit à Sartre après la parution de l'article : "Pour M. Fabre-Luce, même réponse : je le remercie de confirmer tacitement les informations que j'avais données sur sa pièce. Il n'ose nier la présence de la police. En témoignage de gratitude, je prends acte, il déclare simplement qu'il ne l'a pas appelée lui-même. [...] M. Fabre-Luce, fort de son succès antérieur, ne craignait rien. La préfecture de police, elle, qui devait être au courant de ce succès, craignait pour M. Fabre-Luce. On voudrait connaître les origines de cette touchante sollicitude. Ce qui compte, c'est beau." Les deux lettres reçues par le philosophe n'ont pas été jointes à cette ébauche de réponse, mais on dispose de la lettre de Gilles Martinet de France Observateurqui joint lesdites réponses des lecteurs à Sartre. Importants brouillons, témoignage du souci avec lequel le penseur germanopratin répondait à ses commentateurs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75906

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"j'ai honte d'avoir fui dans ma verdure au moment même où Whistler parlait de mon portrait à faire" Carte-lettre autographe signée et quatrain autographe signé adressés à Alidor Delzant‎

‎Valvins 23 juin 1898 | 8.90 x 11.50 cm | une carte recto verso - enveloppe jointe‎

‎Carte-lettre autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant rédigée à l'encre noire des deux côtés. Enveloppe jointe. On joint à cette lettre un quatrain de la main de Stéphane Mallarmé : "Tout en les éternisant / Bracquemond ici fait vivre / Les traits d'Alidor Delzant / A nous ouvert comme un livre." ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. Charmante carte dans laquelle le "poëte ordinaire" évoque la réalisation de son portrait par son ami le peintre Whistler :"j'ai honte d'avoir fui dans ma verdure au moment même où Whistler parlait de mon portrait à faire". "Le 1erjuin, comme il l'avait promis à Whistler qui, dans sa dernière lettre d'une affection allant jusqu'à la tendresse, l'appelait "mon Mallarmé", il se rend à l'atelier du peintre, rue Notre-Dame-des-Champs. "Vous verrez quelqu'un des forêts, entre le sanglier et le rossignol", avait-il prévenu plaisamment pour annoncer sa visite. Peintre et poète finissent cette journée en dînant rue du Bacoù manque désormais la trop éphémère Trixie. Dans la pénombre de l'après-dîner, Whistler, près d'une lampe, semble ressusciter par son aspect Poe l'extraordinaire. Sans doute redit-il alors à Mallarmé le projet qu'il a de le peindre. Le lendemain, sans attendre l'exposition Monet qui doit avoir lieu chez Georges Petit, les Mallarmé rejoignent Valvins." (Jean-Luc Steinmetz,Stéphane Mallarmé) Il s'agit probablement là de la réalisation d'un autre portrait de Mallarmé, dont nous n'avons trouvé aucune trace, Whistler en ayant déjà réalisé un premier qui servit de frontispice àVers et Proseen 1893. Il évoque également la réalisation du portrait à l'eau-forte de Delzant par Bracquemond : "Je comprends, du reste, l'eau-forte valant cet exil de Paraÿs [...]Redites mon affectueuse admiration toujours à Monsieur Bracquemond." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75918

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"Vous avez toujours des façons charmantes de vous rappeler à vos amis, même quand ils se souviennent" Carte autographe signée adressée à Alidor Delzant‎

‎Paris 13 octobre 1893 | 11.40 x 8.90 cm | une carte recto verso - enveloppe jointe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant rédigée à l'encre noire des deux côtés. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. Amicale carte dans laquelle Mallarmé remercie Alidor Delzant pour une surprise envoyée : "Ma fille a trouvé à la maison, dès notre retour ces jours-ci, la caisse remplie de regards en coulisse ; elle vous remercie beaucoup et Madame Delzant.Vous avez toujours des façons charmantes de vous rappeler à vos amis, même quand ils se souviennent." Les "regards en coulisse" sont sans doute des abricots ou des pruneaux. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75921

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎" Voici un quatrain lapidaire..." [joint] Calque original du quatrain destiné à orner le linteau de sa cheminée Lettre autographe signée et quatrain autographe signé adressés à Alidor Delzant‎

‎s. d. [15 avril 1892] | 12.60 x 16.40 cm | 2 pages sur un double feuillet, une carte et un calque‎

‎Lettre autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant. Deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet. Enveloppe jointe. Est joint à cette lettre un quatrain autographe signé de Mallarmé sur une carte, celui qui sera repris pour la cheminée: «Ici le feu pour renaître Tantôt durable ou charmant Comme l'amitié du maître Mêle du chêne au sarment.» Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. Belle lettre évoquant la création d'un quatrain afin d'embellir la cheminée de Delzant: «Je suis infiniment touché, et cette pensée, comme toutes les vôtres, est gracieuse. Voici un quatrain lapidaire + je conseille la gravure en capitales?; dites-moi s'il vous agrée.++ Mais usez-vous de sarments??» On joint le calque original, probablement réalisé par Mallarmé, du quatrain destiné à orner le linteau de la cheminée de la bibliothèque d'Alidor Delzant dans sa maison de Paraÿs. On connaît la réponse de Delzant à cette lettre: «Mon cher ami / Ces vers sont très beaux, juste ce qui convenait pour glorifier la Cheminée de Paraÿs où les sarments pétillent autour des bûches des chênes. / Je demeure touché et reconnaissant. / Alidor Delzant.» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75925

‎Guillaume APOLLINAIRE - (à Max JACOB)‎

‎"Viens tout de même me voir, dirait le père Janvier qui doit pour le moins parler aussi bien que le père de Victor Hugo" Lettre autographe signée inédite adressée à Max Jacob‎

‎Paris s. d. [ca 1918] | 13.30 x 21 cm | 2 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée inédite de Guillaume Apollinaire adressée à Max Jacob. Deux pages rédigées à l'encre noire sur un feuillet à en-tête de la chambre des députés. Pliures inhérentes à l'envoi. Lettre inédite, au sujet du député Charles Régismanset, alors directeur du Ministère des Colonies : "Veux-tu dire à ton ami, que Régismanset m'a prié de te faire savoir que son cas ne comportait point d'atténuation au point de [vue] des sous-vêtements militaires." "La colonie a écrit en personne et émettant l'avis le plus défavorable car la maison en question a bénéficié pour l'heure d'une démobilisation importante...""Ces "colonies" ne sont guère lointaines. Il est détaché rue Oudinot, au cabinet du Ministre Henri Simon qui a été heureux d'avoir pu rendre service à un poète qu'il estime depuis longtemps. Ses attributions sont assez vagues. Affecté au service de la Presse, il supervise leBulletin d'Informations coloniales et étrangères, y collaborant parfois discrètement, tâche qui lui laisse assez de liberté dans son propre travail. Son chef direct, Charles Régismanset, lui-même écrivain, l'appelle chaque fois qu'un "broussard" de passage peut le renseigner sur les moeurs Bambara ou les féticheurs de Guinée." (Pierre-Marcel Adéma, Guillaume Apollinaire) "Viens tout de même me voir, dirait le père Janvier qui doit pour le moins parler aussi bien que le père de Victor Hugo, surtout viens avant janvier et toujours plus haut Excelsior, viens j'ai quelque chose d'éditorial à te dire." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75931

‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎Ensemble de 620 feuillets autographes composant le manuscrit inédit du recueil "Le dernier pli des neuf voiles", véritable testament poétique.‎

‎s. d. [ca 1920] | 25 x 33 cm | en feuilles sous chemises‎

‎L'ensemble de poèmes manuscrits autographes en grande partie inédits de Robert de Montesquiou-Fezensac est rassemblé par le comte en un recueil intituléLe Dernier Pli des neuf voiles, dont la composition s'étend de son tout premier recueil (Les Chauves-Souris, 1892) jusqu'à son dernier triptyque (Offrandes, 1915). Ensemble manuscrit de 620 feuillets. 532 feuillets inédits, de premier jet, manuscrits au recto et numérotés au crayon, conservés dans 3 chemises en demi-maroquin rouge à coins de l'époque, étiquettes de maroquin rouge avec auteur et titre doré?; les poèmes sont ensuite placés dans des chemises avec titre manuscrit et numérotation prévue pour leur parution. Selon une note de l'auteur, «?les différences d'encre n'ont pas de signification, simple hasard de copie?». Rares feuillets de la main de son secrétaire Henri Piniaud?: f.20 du «?Huitième voile?» et f.29 du «?Neuvième voile?». 23 feuillets présentent les textes imprimés ou tapuscrits des poèmes et sont enrichis de corrections de la main de Montesquiou. Un jeu d'épreuves imprimées se trouve en tête de la première chemise, ainsi qu'un calque au crayon d'après Aubrey Beardsley réalisé par l'auteur et accompagné de ses indications manuscrites. * Sublime ode au dandysme, à l'homosexualité et la beauté, cette promenade mondaine et poétique de Montesquiou plonge le lecteur dans le Paris fin-de-siècle et décadent décrit dans la Recherche du temps perdu de son ami Marcel Proust. Empreint de son enthousiasme légendaire pour l'Art pictural, décoratif, théâtral et floral, le recueil livre également des centaines de vers endeuillés par la disparition de l'amant du comte, Gabriel Yturri. Grâce à ce recueil de poèmes de Robert de Montesquiou-Fezensac dont on avait perdu toute trace depuis 1986, il est désormais possible d'achever la réhabilitation du poète aristocrate qui a longtemps incarné et façonné l'esprit parisien. Montesquiou a laissé en mai 1920 des instructions manuscrites pour la publication posthume du recueil, initialement annoncée en deux volumes, et jamais réalisée. à sa mort un an plus tard, les poèmes seront légués à son secrétaire Henri Pinard, qui les vendra à une date inconnue. Passés aux enchères le 24 novembre 1986, ils sont mentionnés dans le colloque Loire-Littérature en 1989. Ce manuscrit considérable de Montesquiou se construit comme une véritable «?demeure de poésie?» à l'image de ses célèbres appartements d'esthète décrits par Huysmans, où les «?voiles?» en enfilade contiennent des dizaines de poèmes inédits écrits parallèlement à ses précédents recueils. L'auteur a lui-même indiqué la parenté de chaque «?voile?» avec un recueil publié, annonçant ici la complétion totale de son uvre par l'ajout de poèmes qui dormaient encore dans ses papiers. Les trois épaisses chemises renferment des trésors de rareté et de curiosité, parfois tracés sur des feuilles colorées, souvent contrecollés sur de plus grandes feuilles rigoureusement ordonnées en attendant leur parution. Des poèmes écrits sans rature, fluides, à l'écriture galbée et précieuse côtoient de nombreux autres manuscrits de premier jet?: biffures et corrections témoignent également du travail en cours sur les nouveaux poèmes?; elles ont été appliquées dans les épreuves imprimées de l'ouvrage, présentes en tête de la première chemise du manuscrit. Quelques poèmes sont repris tels quels de recueils déjà parus mais sont légèrement modifiés, selon les explications données par l'auteur. Montesquiou ajoute également quelques bandes de notes manuscrites détaillant ses intentions. Le manuscrit renferme un florilège poétique d'art sacré, de fleurs rarissimes et de mobiliers anciens ornant ses célèbres appartements parisiens «?autour desquels s'étaient bâties tant de légendes?» (Jacques Saint-Cère) qui alimentèrent les personnalités de Des Esseintes, du baron Charlus, de Dorian Gray et du paon vaniteux dans le Chantecler d'Edmond Rostand. Montesquiou était d'ailleurs accablé par les traits de ces‎

Referenz des Buchhändlers : 75933

‎BALTHUS‎

‎Lettre autographe signée adressée à Henriette Gomès‎

‎Chaumard juillet 1953 | 21.80 x 27.90 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Balthus adressée à la galerisre Henriette Gomès. Une page rédigée à l'encre noire sur un feuillet, enveloppe jointe. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. "Impossible de me souvenir de l'adresse de Baladine Bd St Michel..."Baladine est le surnom de Merline Klossowska, la mère de Balthus qui fut également la maîtresse de Rilke. "Durant l'été 1952, Balthus trouve un château dans la Nièvre, entre Autun et Avallon qu'il décide de louer et où il s'installe au printemps de l'année suivante. Les moyens lui en sont donnés par ses marchands, Henriette Gomès, Pierre Matisse et avec eux un collectif de collectionneurs, dont Maurice Rheims, Alix de Rotschild et Claude Hersent. Ils lui versent une pension en échange de ses derniers tableaux qu'ils répartissent entre eux. Le château est fort dégradé et Balthus y vit modestement dans un continuel chantier de remise en état. Il a pour lui tenir compagnie, l'aider à s'installer et assurer une présence quand il se rend à Paris la poétesse Léna Leclercq, rencontrée par l'intermédiaire de Giacometti. Cette dernière reste jusqu'au printemps 1955. Entre temps, Balthus a commencé une relation amoureuse avec sa nièce par alliance, Frédérique Tison, fille d'une précédente union de l'épouse de son frère Pierre." (Fondation Balthus) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75938

‎Eugène DELACROIX‎

‎"trompe-moi si tu veux, je te croirai, je veux tant te croire et j'en ai si besoin" Lettre d'amour autographe inédite à "Julie" (Louise de Pron)‎

‎s. d. [ca 1823] | 12 x 18.20 cm | Six pages sur deux feuillets rempliés‎

‎Lettre autographe presque totalement inédite du peintre Eugène Delacroix à sa passion de jeunesse, la mystérieuse «Julie», désormais identifiée comme étant Madame de Pron, de son nom de jeune filleLouise du Bois des Cours de La Maisonfort épouse de Louis-Jules Baron Rossignol de Pron et fille du marquis de LaMaisonfort, ministre de France en Toscane, mécène de Lamartine et ami de Chateaubriand. 90 lignes, 6 pages sur deux feuillets rempliés. Quelques biffures et deux annotations de bibliographe au crayon en partie supérieure de la première page («no114»). Cette lettre est l'une des dernières à son amante en main privée, l'ensemble de la correspondance de Delacroix à Madame de Pron étant conservé au Getty Research Institute (Los Angeles). Seules neuf des quatre-vingt-dix lignes de cette lettre inédite furent transcrites dans le Burlington Magazine de septembre 2009, à l'occasion du long article de Michèle Hanoosh, Bertrand et Lorraine Servois dont les recherches révélèrent enfin l'identité de la fameuse destinataire. Sublime lettre d'amour d'Eugène Delacroix âgé de vingt-quatre ans, adressée à son amante Madame de Pron, de douze ans son aînée, qui déchaîna chez lui la plus vive passion. Cet épisode de jeunesse du peintre, alors considéré commel'étoile montante du Romantisme, est longtemps demeuré un mystère dans la biographie de Delacroix, qui prit soin de conserver l'anonymat de son amante grâce à divers pseudonymes: la «Cara», «la dame des Italiens», ou encore «Julie», comme dans cette lettre, en référence au fameux roman épistolaire Julie ou la Nouvelle Héloïse de Rousseau. Pour des raisons évidentes, Delacroix ne signa aucune lettre de son nom dans sa correspondance avec la dame. Grande figure de l'aristocratie légitimiste, la destinataire de cette lettre enfiévrée est Madame de Pron, fille du marquis de LaMaisonfort, ministre de France en Toscane, mécène de Lamartine, ami de Chateaubriand. Sa beauté fut immortalisée en 1818 par Élisabeth Vigée-Lebrun, qui réalisa son portrait au pastel, coiffée à l'orientale. La rencontre de Delacroix et de Madame de Pron eut lieu en avril 1822 lors de la commande du portrait du fils de celle-ci, Adrien, élève au lycée Impérial (actuel lycée Louis-le-Grand). Delacroix avait été commissionné pour le portrait par son ami intime Charles Soulier, amant de Madame de Pron, qui bien malgré lui servit d'entremetteur à Delacroix. En l'absence de Soulier parti en Italie, le peintre et la jeune femme nouèrent une relation amoureuse intense. La commande de portrait devint un prétexte à leurs tendres rendez-vous dans son atelier de la rue de Grès tandis que nulle trace de peinture de l'enfant n'a encore été retrouvée à ce jour. Leur aventure dura à peine plus d'une année, mais fut l'une des plus intenses passions de la vie de l'artiste. Notre missive doit sans doute correspondre aux derniers feux de leur relation, au mois de novembre 1823. Après une de ses visites au terme d'un hiatus de plusieurs mois, Delacroix lui réécrit sous le coup de l'émotion : «Je rentre le cur tout bouleversé, quelle bonne soirée! [...]Quelques fois je me dis: pourquoi l'ai-je revue? Dans la paisible retraite où je vivais, même au milieu des lieux invisibles que je m'étais formé [...] je parvenais à faire taire mon cur». Madame de Pron avait en effet décidé de mettre un terme à leurs relations intimes (voir sa lettre du 10 novembre 1823: «Je veux de l'amitié bien douce [...] je ne veux pas vous tourmenter», (Getty Research Institute). Perdant tout discernement et avec une dévotion aveugle, Delacroix tente de faire renaître leur liaison: «Fais-moi mentir, prouve-moi que ton âme est bien celle de la Julie que j'aie vue autrefois, puisque la mienne a retrouvé ses émotions charmantes et ses inquiétudes». Mais le peintre se heurte à Soulier et au général de Coëtlosquet, eux aussi amants de Madame de Pron. Delacroix avait évité de justesse une brouille définitive avec Soulier, qui ava‎

Referenz des Buchhändlers : 75940

‎Georges AURIC‎

‎"Car plus que jamais les gens me dégoûtent, sauf vous, naturellement. Je voudrais appuyer sur un bouton et détruire l'Humanité." Lettre autographe signée adressée à Bolette Natanson‎

‎s. l. s. d. [vers 1916-1918] | 12.40 x 17 cm | 2 pages sur un feuillet remplié‎

‎Lettre autographe signée de Georges Auric adressée à Bolette Natanson. Deux pages rédigées à l'encre noire sur un feuillet remplié. Ratures et soulignements. Pliures inhérentes à l'envoi. Très belle lettre dans laquelle le compositeur disserte sur l'amitié : "Seulement, je voulais vous dire cela d'important. Je vous recommande de ne pas inviter [Florent] Schmitt ni aucun "artiste". Sans cela, je me déclare incapable de résister à la vision de ces génies mauvais. Car plus que jamais les gens me dégoûtent, sauf vous, naturellement. Je voudrais appuyer sur un bouton et détruire l'Humanité. Alors nous serons tranquilles et je vous dirai la vérité sur l'Art et la vérité sur toutes les choses en quoi vous avez foi. " Auric évoque également dans cette lettre la musique : "Il n'y a que les valses de Ravel qui sont nobles et sentimentales." Evoluant depuis sa plus tendre enfance dans les milieux artistiques - elle est la fille d'Alexandre et la nièce de Thadée Natanson, les créateurs de la fameuse Revue Blanche - Bolette Natanson (1892-1936) se lia d'amitié avec Jean Cocteau, Raymond Radiguet, Georges Auric, Jean Hugo ou encore Colette. Passionnée par la couture, elle quitte Paris pour les Etats-Unis avec Misia Sert, grande amie de Coco Chanel et est embauchée chez Goodman. Avec son mari Jean-Charles Moreux, ils créèrent en 1929 la galerie Les Cadres boulevard Saint-Honoré et fréquentèrent de nombreux artistes et intellectuels. Leur succès fut immédiat et ils multiplièrent les projets : la création de la cheminée de Winnaretta de Polignac, la décoration du château de Maulny, l'agencement de l'hôtel particulier du baron de Rothschild, la création de cadres pour l'industriel Bernard Reichenbach et enfin la réalisation de la devanture de l'institut de beauté de Colette en 1932. Bolette Natanson encadra également les uvres de ses prestigieux amis peintres: Bonnard, Braque, Picasso, Vuillard, Man Ray, André Dunoyer de Segonzac, etc. En dépit de cette fulgurante ascension, elle mettra fin à ses jours en décembre 1936 quelques mois après le décès de son père. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75943

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