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GRACQ (Julien).
Réunion d'une lettre et deux cartes autographes signées adressées à la comédienne Laurence Bourdil-Amrouche (2 pages in-8, Saint-Florent-le-Vieil, 4 décembre 1989, enveloppe conservée).
Gracq regrette de ne pouvoir écrire un texte en prélude au spectacle que sa correspondante prépare sur sa mère, la romancière et chanteuse berbère Taos Amrouche. Depuis longtemps l'écrivain s'est retranché derrière son oeuvre, comme en témoigne cette lettre de refus, qui est un modèle du genre : "J'ai réfléchi à votre demande. Je vous avais expliqué pourquoi il m'était difficile de vous satisfaire, la ligne de conduite que je m'étais fixée m'ayant amené déjà à refuser bien souvent préfaces, présentations ou introductions à des écrivains ou peintres qui m'étaient proches. Je ne pourrais réellement pas écrire cette présentation pour vous sans les désobliger maintenant et sans ouvrir la voie à des demandes que je ne pourrais pas satisfaire, car écrire est pour moi une activité de plus en plus lente et difficile". Il termine par des compliments nourris. On joint deux cartes autographes signées de Gracq à la même correspondante (2 p. in-12 obl dont l'une au dos d'une vue maritime, Paris, "19 novembre" et "24 juillet") .
Referência livreiro : 53729
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BREITBACH (Joseph).
2 cartes autographes adressées à Madeleine Chapsal en 1965 à l'époque de leur collaboration pour "La Quinzaine littéraire".
Referência livreiro : 53932
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BREITBACH (Joseph).
2 cartes autographes adressées à Madeleine Chapsal en 1965 à l'époque de leur collaboration pour "La Quinzaine littéraire".
Referência livreiro : 53932
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MARCEAU (Félicien).
Deux lettres autographes signées adressées à Madeleine Chapsal.
2 pages in-4, Neuilly, 3 avril 1960 et 7 mar 1971, enveloppes conservées. L’auteur remercie avec enthousiasme la journaliste pour son envoi des Écrivains en personne en la félicitant de sa méthode singulière et novatrice pour l’époque : « Par le jeu de vos questions – où se succèdent si justement le grave et le familier – vous avez réussi d’excellents portraits et autant d’excellentes critiques. »
Referência livreiro : 54342
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MARCEAU (Félicien).
Deux lettres autographes signées adressées à Madeleine Chapsal.
2 pages in-4, Neuilly, 3 avril 1960 et 7 mar 1971, enveloppes conservées. L’auteur remercie avec enthousiasme la journaliste pour son envoi des Écrivains en personne en la félicitant de sa méthode singulière et novatrice pour l’époque : « Par le jeu de vos questions – où se succèdent si justement le grave et le familier – vous avez réussi d’excellents portraits et autant d’excellentes critiques. »
Referência livreiro : 54342
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NIMIER (Roger).
Correspondance de 48 lettres adressées à Madeleine Chapsal, dont 26 autographes et 22 dactylographiées sur 50 feuillets de différents formats (entre 1952 et 1960).
"Jaguar, alcool & provocation" sont les maîtres mots de cette correspondance qui s'étend de 1952 à 1960. Roger Nimier et Madeleine Chapsal sont tous les deux nés en 1925. A l'époque de leur rencontre, le jeune homme, qui vient d'être adoubé chef de file des Hussards, aborde une période d'abstinence romanesque pour consacrer sa plume acérée aux besognes du journalisme, du cinéma et de l'édition. Hableur, flambeur, buveur et séducteur, on trouve dans ses lettres le leitmotiv de la méchanceté dont il s'est fait comme une marque de fabrique. Et de justifier ses inconséquences et ses déboires par une tristesse adolescente qui se mue en force de destruction : « Je ne sais à quoi je pourrais vous servir. Vous êtes intelligente et vous avez les yeux clairs. De l’autre côté des choses, je ne suis pas assez naïf pour être réconfortant ». Car Madeleine Chapsal est depuis quelques mois délaissée par son mari, le flamboyant patron de l'Express. Loin d'apaiser sa souffrance, cette liaison devient rapidement houleuse, d'autant que Nimier multiplie les aventures parallèles. Tous les ingrédients sont donc réunis pour faire de cette correspondance un incroyable feuilleton dont les rebondissements empruntent surtout aux registres de l'absurde, de l'humour noir et du sadisme. Depuis ce mot doux délicieusement machiste (« Je ne vous enfermerai plus dans les placards, si je vous vois bien coiffée ») jusqu'au plus cynique pneumatique (« Prière envoyer urgence femme-machine – stop – incassable de préférence – stop – compte agoniser bientôt »). L'esprit frondeur du jeune hussard et son goût immodéré pour la provocation vont jusqu'à lui faire rédiger des consignes de discrétion à l'intention de sa maîtresse à la manière d'une circulaire nazie. Car Nimier n'est pas seulement un amant, c'est aussi un mentor. S'il décroche pour sa maîtresse la fameuse interview de Céline, il lui impose cependant celle de Chardonne, sans compter des articles de complaisance pour ses amis, dont il dicte les corrections. Comme la journaliste s'essaie au roman, il lui adresse de véritables leçons de style, mais sans tact ni délicatesse : "Vos héros flottent comme des articles flottent dans une mise en page qui n'est pas équilibrée... Pour présenter un déséquilibre, il convient de le retenir - même d'assez loin - par quelque chose (un déséquilibre inverse par exemple). C'est possible en principe puisque votre histoire est simple si elle ne comporte que trois personnages... Je m'excuse de vous casser les pieds avec tout ça. Votre histoire m'a paru beaucoup mieux que ce que j'imaginais".Aucun billet (même déchiré !) ne semble avoir été retranché de cet ensemble où se trouvent encore, pêle-mêle, une esquisse de pastiche de polar, le cocasse récit d'un accident de jaguar en compagnie de Cocteau, une carte de voeux réalisée à la gouache, des articles délirants sur Camus et Sartre et toutes sortes de billets facétieux sur papier à en-tête des différents journaux dans lesquels Nimier travaille. Plusieurs de ces lettres sont produites sous l'influence de l'alcool et ré-annotées le lendemain. A partir de 1959, on relève des lettres d'injures assez caustiques. La jeune femme romantique et meurtrie des débuts semble être devenue aux yeux de son amant une perfide "Merteuil". Mais le désarroi amoureux de Madeleine se lit néanmoins à travers certaines copies tapuscrites de lettres qu'elle lui a adressées ou bien de notes prises pour elle-même (ensemble de 8 pages dactylographiées in-4). Superbes documents inédits.
Referência livreiro : 54338
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NIMIER (Roger).
Correspondance de 48 lettres adressées à Madeleine Chapsal, dont 26 autographes et 22 dactylographiées sur 50 feuillets de différents formats (entre 1952 et 1960).
"Jaguar, alcool & provocation" sont les maîtres mots de cette correspondance qui s'étend de 1952 à 1960. Roger Nimier et Madeleine Chapsal sont tous les deux nés en 1925. A l'époque de leur rencontre, le jeune homme, qui vient d'être adoubé chef de file des Hussards, aborde une période d'abstinence romanesque pour consacrer sa plume acérée aux besognes du journalisme, du cinéma et de l'édition. Hableur, flambeur, buveur et séducteur, on trouve dans ses lettres le leitmotiv de la méchanceté dont il s'est fait comme une marque de fabrique. Et de justifier ses inconséquences et ses déboires par une tristesse adolescente qui se mue en force de destruction : « Je ne sais à quoi je pourrais vous servir. Vous êtes intelligente et vous avez les yeux clairs. De l’autre côté des choses, je ne suis pas assez naïf pour être réconfortant ». Car Madeleine Chapsal est depuis quelques mois délaissée par son mari, le flamboyant patron de l'Express. Loin d'apaiser sa souffrance, cette liaison devient rapidement houleuse, d'autant que Nimier multiplie les aventures parallèles. Tous les ingrédients sont donc réunis pour faire de cette correspondance un incroyable feuilleton dont les rebondissements empruntent surtout aux registres de l'absurde, de l'humour noir et du sadisme. Depuis ce mot doux délicieusement machiste (« Je ne vous enfermerai plus dans les placards, si je vous vois bien coiffée ») jusqu'au plus cynique pneumatique (« Prière envoyer urgence femme-machine – stop – incassable de préférence – stop – compte agoniser bientôt »). L'esprit frondeur du jeune hussard et son goût immodéré pour la provocation vont jusqu'à lui faire rédiger des consignes de discrétion à l'intention de sa maîtresse à la manière d'une circulaire nazie. Car Nimier n'est pas seulement un amant, c'est aussi un mentor. S'il décroche pour sa maîtresse la fameuse interview de Céline, il lui impose cependant celle de Chardonne, sans compter des articles de complaisance pour ses amis, dont il dicte les corrections. Comme la journaliste s'essaie au roman, il lui adresse de véritables leçons de style, mais sans tact ni délicatesse : "Vos héros flottent comme des articles flottent dans une mise en page qui n'est pas équilibrée... Pour présenter un déséquilibre, il convient de le retenir - même d'assez loin - par quelque chose (un déséquilibre inverse par exemple). C'est possible en principe puisque votre histoire est simple si elle ne comporte que trois personnages... Je m'excuse de vous casser les pieds avec tout ça. Votre histoire m'a paru beaucoup mieux que ce que j'imaginais".Aucun billet (même déchiré !) ne semble avoir été retranché de cet ensemble où se trouvent encore, pêle-mêle, une esquisse de pastiche de polar, le cocasse récit d'un accident de jaguar en compagnie de Cocteau, une carte de voeux réalisée à la gouache, des articles délirants sur Camus et Sartre et toutes sortes de billets facétieux sur papier à en-tête des différents journaux dans lesquels Nimier travaille. Plusieurs de ces lettres sont produites sous l'influence de l'alcool et ré-annotées le lendemain. A partir de 1959, on relève des lettres d'injures assez caustiques. La jeune femme romantique et meurtrie des débuts semble être devenue aux yeux de son amant une perfide "Merteuil". Mais le désarroi amoureux de Madeleine se lit néanmoins à travers certaines copies tapuscrites de lettres qu'elle lui a adressées ou bien de notes prises pour elle-même (ensemble de 8 pages dactylographiées in-4). Superbes documents inédits.
Referência livreiro : 54338
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MONTHERLANT (Henry de).
Lettre autographe signée adressée à Madeleine Chapsal.
1 page in-8, s.l., 19 avril 1963 enveloppe conservée. Il autorise la publication de son entretien dans le recueil "Quinze écrivains".
Referência livreiro : 54351
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MONTHERLANT (Henry de).
Lettre autographe signée adressée à Madeleine Chapsal.
1 page in-8, s.l., 19 avril 1963 enveloppe conservée. Il autorise la publication de son entretien dans le recueil "Quinze écrivains".
Referência livreiro : 54351
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REGNIER (Henri de).
Lettre autographe signée adressée à un ami..
1 page in-12, s.l.n.d. [1911].Henri de Régnier détaille le plan de ses visites protocolaires en vue de son élection à l'Académie française.
Referência livreiro : 54415
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REGNIER (Henri de).
Lettre autographe signée adressée à un ami..
1 page in-12, s.l.n.d. [1911].Henri de Régnier détaille le plan de ses visites protocolaires en vue de son élection à l'Académie française.
Referência livreiro : 54415
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CURTIS (Jean-Louis).
Lettre autographe signée adressée à Madeleine Chapsal (2 pages in-4, datée du 26 juin 1956, enveloppe conservée).
"Si j'ai fait allusion dans une récente dédicace à vos "sévérités" (y ai-je fait allusion ?), c'était par plaisanterie amicale, en souriant. Demandez aux amis (Kanters, Erval) si je suis un auteur irritable ! Bien au contraire, je macère dans la modestie et la gentillesse depuis ma plus tendre enfance (j'aurais dû écrire "baigner", plutôt que "macérer", car il s'agit de vertus naturelles, non de discipline !..). Voilà où m'entraine le désir de vous convaincre ! Nous ne sortirons pas de ces proustiennes complications".
Referência livreiro : 54427
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CURTIS (Jean-Louis).
Lettre autographe signée adressée à Madeleine Chapsal (2 pages in-4, datée du 26 juin 1956, enveloppe conservée).
"Si j'ai fait allusion dans une récente dédicace à vos "sévérités" (y ai-je fait allusion ?), c'était par plaisanterie amicale, en souriant. Demandez aux amis (Kanters, Erval) si je suis un auteur irritable ! Bien au contraire, je macère dans la modestie et la gentillesse depuis ma plus tendre enfance (j'aurais dû écrire "baigner", plutôt que "macérer", car il s'agit de vertus naturelles, non de discipline !..). Voilà où m'entraine le désir de vous convaincre ! Nous ne sortirons pas de ces proustiennes complications".
Referência livreiro : 54427
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DUTOURD (Jean).
Lettre autographe signée adressée à Madeleine Chapsal (une page in-8, datée du 12 novembre 1982, enveloppe conservée).
"Je souhaite que la lecture des éditos de Dutourd permette à votre cher malade de prendre sa convalescence en patience - tout en ne le faisant pas trop rire, à cause de la couture".
Referência livreiro : 54430
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DUTOURD (Jean).
Lettre autographe signée adressée à Madeleine Chapsal (une page in-8, datée du 12 novembre 1982, enveloppe conservée).
"Je souhaite que la lecture des éditos de Dutourd permette à votre cher malade de prendre sa convalescence en patience - tout en ne le faisant pas trop rire, à cause de la couture".
Referência livreiro : 54430
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PIEYRE DE MANDIARGUES (André).
Les Incongruités monumentales.
Paris Robert Laffont 1948 1 vol. broché in-4, broché, 70 pp., frontispice. Edition originale. Un des 600 exemplaires numérotés sur alfa, celui-ci provenant de la bibliothèque de Bernard Delvaille et truffé d'un beau poème autographe signé d'André Pieyre de Mandiargues, intitulé "Lans-en-Vercors" (une page in-8 datée d'août 1974) ainsi que d'un catalogue d'exposition de Bona de Mandiargues "Tableaux cousus-collés" dédicacé à Bernard Delvaille (Galerie 32, 1970, enveloppe autographe conservée).
Referência livreiro : 55171
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PIEYRE DE MANDIARGUES (André).
Les Incongruités monumentales.
Paris Robert Laffont 1948 1 vol. broché in-4, broché, 70 pp., frontispice. Edition originale. Un des 600 exemplaires numérotés sur alfa, celui-ci provenant de la bibliothèque de Bernard Delvaille et truffé d'un beau poème autographe signé d'André Pieyre de Mandiargues, intitulé "Lans-en-Vercors" (une page in-8 datée d'août 1974) ainsi que d'un catalogue d'exposition de Bona de Mandiargues "Tableaux cousus-collés" dédicacé à Bernard Delvaille (Galerie 32, 1970, enveloppe autographe conservée).
Referência livreiro : 55171
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SEGHERS (Pierre).
Dis-moi, ma vie.
S.l. (Bruxelles) André de Rache 1972 1 vol. broché gr. in-8, broché, couverture illustrée rempliée, 93 pp. Edition originale. Exemplaire du service de presse numéroté sur Bouffant Da Costa, enrichi d'un superbe envoi de l'auteur à Bernard Delvaille et assorti de 3 cartes autographes signées et d'une jolie carte de voeux également dédicacée. Très bon état.
Referência livreiro : 55173
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SEGHERS (Pierre).
Dis-moi, ma vie.
S.l. (Bruxelles) André de Rache 1972 1 vol. broché gr. in-8, broché, couverture illustrée rempliée, 93 pp. Edition originale. Exemplaire du service de presse numéroté sur Bouffant Da Costa, enrichi d'un superbe envoi de l'auteur à Bernard Delvaille et assorti de 3 cartes autographes signées et d'une jolie carte de voeux également dédicacée. Très bon état.
Referência livreiro : 55173
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GONCOURT (Edmond et Jules de).
Quelques créatures de ce temps. Nouvelles.
Paris Charpentier 1876 1 vol. Relié in-12, bradel demi-maroquin bleu, tête dorée, couvertures et dos conservés, 348 pp.Nouvelle édition d'Une voiture de masques sous un titre différent et avec quelques modifications de détail. La nouvelle "Un aquafortiste" insérée ici remplace "La Femme du Mézouar" qui figurait dans l'originale. Edmond de Goncourt signe une courte préface, datée d'août 1876, dans laquelle il parle de "document humain".Exemplaire enrichi d'une lettre autographe signée d'Edmond de Goncourt au critique Philippe Gille en remerciement d'un article sur ce recueil et de la publication d'extraits de "Marie-Antoinette" (une page in-8, 13 novembre 1876). Agréable reliure, légèrement postérieure (dos un peu passé et quelques rousseurs)
Referência livreiro : 55436
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GONCOURT (Edmond et Jules de).
Quelques créatures de ce temps. Nouvelles.
Paris Charpentier 1876 1 vol. Relié in-12, bradel demi-maroquin bleu, tête dorée, couvertures et dos conservés, 348 pp.Nouvelle édition d'Une voiture de masques sous un titre différent et avec quelques modifications de détail. La nouvelle "Un aquafortiste" insérée ici remplace "La Femme du Mézouar" qui figurait dans l'originale. Edmond de Goncourt signe une courte préface, datée d'août 1876, dans laquelle il parle de "document humain".Exemplaire enrichi d'une lettre autographe signée d'Edmond de Goncourt au critique Philippe Gille en remerciement d'un article sur ce recueil et de la publication d'extraits de "Marie-Antoinette" (une page in-8, 13 novembre 1876). Agréable reliure, légèrement postérieure (dos un peu passé et quelques rousseurs)
Referência livreiro : 55436
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GENET (Jean).
Lettre autographe signée adressée à la comédienne Laurence Bourdil.
1 page in-4, Paris, 21 juin [1983]. Belle lettre de félicitations à celle qui incarne "l'être encagoulé", aux côtés de Maria Casarès, dans Les Paravents, montés par Patrice Chéreau en 1983 : "Dans la loge de Maria et quand nous sommes restés seuls un instant, je crois que je vous ai dit mon admiration, mais je ne suis sûr de l'avoir assez dit (...) Je tenais à vous redire que vous êtres une très grande comédienne"....
Referência livreiro : 55630
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GENET (Jean).
Lettre autographe signée adressée à la comédienne Laurence Bourdil.
1 page in-4, Paris, 21 juin [1983]. Belle lettre de félicitations à celle qui incarne "l'être encagoulé", aux côtés de Maria Casarès, dans Les Paravents, montés par Patrice Chéreau en 1983 : "Dans la loge de Maria et quand nous sommes restés seuls un instant, je crois que je vous ai dit mon admiration, mais je ne suis sûr de l'avoir assez dit (...) Je tenais à vous redire que vous êtres une très grande comédienne"....
Referência livreiro : 55630
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POUGENS (Charles).
Jocko, anecdote détachée des lettres inédites sur l'instinct des animaux.
Paris Persan 1824 1 vol. Relié in-12, demi-maroquin miel à grain long et à coins, dos lisse orné de filets dorés, non rogné, 176 pp. Edition originale rare de cet étonnant conte philosophique anticartésien dont l’héroïne est une femelle orang-outang de l’île de Ceylan. Œuvre d'un ami de Rousseau et d'Alembert, qui passe pour un fils naturel (1755-1833) du prince de Conti, cet ouvrage à visée scientifique (les notes occupent les deux derniers tiers du volume) est un bijou d’anthropomorphisme où abondent les remarques sur le mimétisme comportemental du singe avec l’homme, grande préoccupation des savants naturalistes de l’époque.Pour étudier à loisir sa « charmante petite créature », l’auteur, séduit par son « cri perlé et argentin » et les « jolis lacs d’amour » qu’elle décrit en s’élançant de terre, lui fait boire du vin de Calcavallo : « ma petite Jocko » devenait « plus expansive, plus confiante » jusqu’à « s’approcher de moi assez près pour toucher légèrement mes habits du bout de ses doigts ». Les liqueurs créoles ont raison de ses dernières réticences et « bientôt le plaisir l’emporta, elle avança ses deux petites pattes en dansant autour de moi (...), se précipita sur moi, appuya sa petite tête sur mon épaule, la roula en folâtrant sur ma poitrine »... La métaphore du commerce amoureux se poursuit jusqu’à la cabane de Jocko où, de libations en bacchanales, loin de toute dépravation, c’est le chemin contraire au dévêtissement ordinaire que les galants empruntent : « comme sa nudité me déplaisait, je m’amusais à la draper avec des châles de couleurs vives » et bientôt, d’elle-même, « sitôt que j’étais parti, elle se déshabillait, et ne reprenait ses vêtements que vers le temps où elle (…) pressentait mon arrivée »…La fable inspira les dramaturges Gabriel de Lurieu et Edmond Rochefort qui mirent en scène "Jocko ou le singe du Brésil", représenté au Théâtre de la Porte Saint-Martin dès l’année suivante. Le succès immédiat et la longévité de la pièce ainsi que la réédition, plusieurs fois au cours du siècle, du livre de Pougens, sont à l’origine des histoires mettant en scène des singes par la suite ; ainsi de Hergé qui choisira en 1936 de nommer Jocko le singe accompagnant les aventures de Jo et Zette.Le présent exemplaire est enrichi d’une longue et spirituelle lettre de recommandation signée et dictée par l’auteur frappé de cécité (3 pages in-8, le 5 mars 1827), adressée à la comtesse d’Hautpoul pour faire débuter une jeune première à l’Opéra, « Adèle Bibre, âge vingt ans, très bonne musicienne, puis de l’âme, une sensibilité, une expression vraies, une intelligence peu commune. Sa voix est charmante, pure : elle chante et ne crie pas, ce qui est bien quelque chose à l’opéra. Ajoutez à tous ces avantages de belles formes académiques… ».On joint la réédition de ce texte (Paris, Charavay, 1881, in-18, demi-chagrin havane, dos à nerfs, couvertures conservées, tête dorée, XXI + 140 pp., jolie gravure en frontispice par Régamey) incluant la belle préface originale d’Anatole France charmé par ce récit écrit à la manière du dix-huitième siècle : « il y a plus de poésie dans les vingt-cinq pages de Pougens et plus de vérité aussi que dans tous les volumes de M. Jules Verne ». Très bel ensemble.
Referência livreiro : 55638
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POUGENS (Charles).
Jocko, anecdote détachée des lettres inédites sur l'instinct des animaux.
Paris Persan 1824 1 vol. Relié in-12, demi-maroquin miel à grain long et à coins, dos lisse orné de filets dorés, non rogné, 176 pp. Edition originale rare de cet étonnant conte philosophique anticartésien dont l’héroïne est une femelle orang-outang de l’île de Ceylan. Œuvre d'un ami de Rousseau et d'Alembert, qui passe pour un fils naturel (1755-1833) du prince de Conti, cet ouvrage à visée scientifique (les notes occupent les deux derniers tiers du volume) est un bijou d’anthropomorphisme où abondent les remarques sur le mimétisme comportemental du singe avec l’homme, grande préoccupation des savants naturalistes de l’époque.Pour étudier à loisir sa « charmante petite créature », l’auteur, séduit par son « cri perlé et argentin » et les « jolis lacs d’amour » qu’elle décrit en s’élançant de terre, lui fait boire du vin de Calcavallo : « ma petite Jocko » devenait « plus expansive, plus confiante » jusqu’à « s’approcher de moi assez près pour toucher légèrement mes habits du bout de ses doigts ». Les liqueurs créoles ont raison de ses dernières réticences et « bientôt le plaisir l’emporta, elle avança ses deux petites pattes en dansant autour de moi (...), se précipita sur moi, appuya sa petite tête sur mon épaule, la roula en folâtrant sur ma poitrine »... La métaphore du commerce amoureux se poursuit jusqu’à la cabane de Jocko où, de libations en bacchanales, loin de toute dépravation, c’est le chemin contraire au dévêtissement ordinaire que les galants empruntent : « comme sa nudité me déplaisait, je m’amusais à la draper avec des châles de couleurs vives » et bientôt, d’elle-même, « sitôt que j’étais parti, elle se déshabillait, et ne reprenait ses vêtements que vers le temps où elle (…) pressentait mon arrivée »…La fable inspira les dramaturges Gabriel de Lurieu et Edmond Rochefort qui mirent en scène "Jocko ou le singe du Brésil", représenté au Théâtre de la Porte Saint-Martin dès l’année suivante. Le succès immédiat et la longévité de la pièce ainsi que la réédition, plusieurs fois au cours du siècle, du livre de Pougens, sont à l’origine des histoires mettant en scène des singes par la suite ; ainsi de Hergé qui choisira en 1936 de nommer Jocko le singe accompagnant les aventures de Jo et Zette.Le présent exemplaire est enrichi d’une longue et spirituelle lettre de recommandation signée et dictée par l’auteur frappé de cécité (3 pages in-8, le 5 mars 1827), adressée à la comtesse d’Hautpoul pour faire débuter une jeune première à l’Opéra, « Adèle Bibre, âge vingt ans, très bonne musicienne, puis de l’âme, une sensibilité, une expression vraies, une intelligence peu commune. Sa voix est charmante, pure : elle chante et ne crie pas, ce qui est bien quelque chose à l’opéra. Ajoutez à tous ces avantages de belles formes académiques… ».On joint la réédition de ce texte (Paris, Charavay, 1881, in-18, demi-chagrin havane, dos à nerfs, couvertures conservées, tête dorée, XXI + 140 pp., jolie gravure en frontispice par Régamey) incluant la belle préface originale d’Anatole France charmé par ce récit écrit à la manière du dix-huitième siècle : « il y a plus de poésie dans les vingt-cinq pages de Pougens et plus de vérité aussi que dans tous les volumes de M. Jules Verne ». Très bel ensemble.
Referência livreiro : 55638
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PONS (Maurice).
Réunion de 3 lettres autographes signées adressées à Jacques Brenner.
3 pages in-4 à l'en-tête du Moulin d'Andé (Eure), s.d. [vers 1962]. Maurice Pons se dit heureux de voir publié un extrait de sa pièce "Solferino" habillé de "feuilles d'automne". Propose de donner des extraits du scénario de Bergman "Les Fraises sauvages".
Referência livreiro : 55909
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PONS (Maurice).
Réunion de 3 lettres autographes signées adressées à Jacques Brenner.
3 pages in-4 à l'en-tête du Moulin d'Andé (Eure), s.d. [vers 1962]. Maurice Pons se dit heureux de voir publié un extrait de sa pièce "Solferino" habillé de "feuilles d'automne". Propose de donner des extraits du scénario de Bergman "Les Fraises sauvages".
Referência livreiro : 55909
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NOEL (Bernard).
Correspondance autographe signée adressée à Jacques Brenner
4 pages in-4 dont une dactylographiée, 3 pages in-8, 2 billets et une carte postale, 3 enveloppes conservées, 1956-1976. Lettres d'une belle densité évoquant les lieux de l'écrit, le repli du poète loin de Paris, sa maison inspirante dans un endroit sauvage d'Ibiza. Il partage avec Brenner une prédilection pour Martin du Gard qu'il compare à Tolstoï et pour Dhôtel qu'il découvre dans les années 1970 à la faveur d'un article de commande... "Il y a deux groupes de créateurs : d'une part ceux qui apportent un monde animé par des forces dont ils ont mis les nerfs à jour : Dostoievski, Lawrence... D'autre part, ceux qui ne se contentent pas de créer un monde mais mettent en question le langage même : Joyce. Il est vrai aussi que, jusqu'à ce siècle, la littérature était surtout affaire de divertissement". On joint le manuscrit d'un belle traduction d'un poème de Lawrence "Les Hommes au Nouveau Mexique" (publié dans le n° 5 des Cahiers des saisons). Superbes documents.
Referência livreiro : 55910
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NOEL (Bernard).
Correspondance autographe signée adressée à Jacques Brenner
4 pages in-4 dont une dactylographiée, 3 pages in-8, 2 billets et une carte postale, 3 enveloppes conservées, 1956-1976. Lettres d'une belle densité évoquant les lieux de l'écrit, le repli du poète loin de Paris, sa maison inspirante dans un endroit sauvage d'Ibiza. Il partage avec Brenner une prédilection pour Martin du Gard qu'il compare à Tolstoï et pour Dhôtel qu'il découvre dans les années 1970 à la faveur d'un article de commande... "Il y a deux groupes de créateurs : d'une part ceux qui apportent un monde animé par des forces dont ils ont mis les nerfs à jour : Dostoievski, Lawrence... D'autre part, ceux qui ne se contentent pas de créer un monde mais mettent en question le langage même : Joyce. Il est vrai aussi que, jusqu'à ce siècle, la littérature était surtout affaire de divertissement". On joint le manuscrit d'un belle traduction d'un poème de Lawrence "Les Hommes au Nouveau Mexique" (publié dans le n° 5 des Cahiers des saisons). Superbes documents.
Referência livreiro : 55910
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CHIENS]
Une humeur de Chien ! Dossier sur la cause canine comprenant de nombreuses lettres de soutien d'écrivains et de lecteurs, des documents d'archives, circulaires ministérielles et coupures de presse, ainsi que des photographies originales de Jacques Brenner avec ses chiens successifs.
Le monde littéraire a ses images d'Epinal et certains écrivains se représentent volontiers avec leurs animaux domestiques. Quand Céline, Colette ou Léautaud vivent entourés de chats, Jacques Brenner, lui, prend la pose avec ses chiens, et surtout il prend leur défense : après avoir été leur avocat en 1972 dans son "Plaidoyer pour les chiens" de la petite collection "Idée fixe", il se porte partie civile avec "Humeur de chien" pour protester contre leur bannissement des jardins publics en 1985. Le pamphlet s'achève sur un "appel à la résistance" sous forme de pétition détachable qui, relayé par une campagne de presse, va rencontrer un large écho dans l'opinion publique.Des dizaines d'articles et plus d'une centaine de courriers de lecteurs enthousiastes sont conservés ici pour servir de dossier d'instruction. Une vingtaine d'écrivains soutiennent aussi son initiative, parmi lesquels Marguerite Yourcenar qui renvoie avec des mots aimables "pour un ami des chiens" la lettre que Brenner lui avait adressée : "Madame et cher Maître, en souvenir du temps de l'hôtel Saint-James, quand il vous arrivait de promener votre cocker dans le jardin des Tuileries, je me permets de vous demander si vous accepteriez de signer la lettre ci-jointe que je vais envoyer à M. Jack Lang".Ou encore Milan Kundera : "je refuse de signer des pétitions, mais la vôtre, je la signe avec grand plaisir !", et aussi Marcel Arland, Hervé Bazin, Béatrix Beck, José Cabanis, Alexis Curvers, Michel Déon, Jean Dutourd, Dominique Fernandez, Matthieu Galey, Roger Grenier, Eugène Ionesco, Michel Mohrt, François Nourissier, Bernard Pivot, Angelo Rinaldi, Christine de Rivoyre ou encore Jules Roy qui signe une émouvante lettre : "Votre 'humeur de chien' va regagner le rayon de ma bibliothèque où se serrent les amis des animaux. J'ai trouvé votre livre plein d'humour et plein de force et je me sens fier, d'être, si peu que ce soit, mêlé à des projets de protestation. J'aurais eu plaisir à aboyer sous les fenêtres du ministre de la culture (...) Je vous accorde que dans la somme des vices, des petitesses ou de la cruauté, l'homme dépasse tout. C'est le champion toutes catégories".L'écrivain et peintre-graveur René-Jean Clot dessine un amusant portrait-charge de Brenner avec un corps de bouledogue invectivant le ministre : "Lang aux chats !" Jean Lecanuet et Jacques Chirac l'assurent de son soutien, tandis qu'un anonyme lui adresse une authentique balle de 22 Long Rifle avec cette mise en garde : "Si je vois ton chien chier hors caniveau, je lui colle une 22 dans le cul ! Nous sommes voisins et avec un fusil à lunette c'est très facile !" Le dossier se complète de procès-verbaux et contraventions pour "chiens non tenus en laisse et divagation abusive dans l'enceinte du domaine Louvre-Tuilerie", du manuscrit de la lettre ouverte à Jack Lang et d'une liste de personnalités à contacter (Brigitte Bardot en tête !) pour les rallier à la cause. Excellent document.
Referência livreiro : 55923
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CHIENS]
Une humeur de Chien ! Dossier sur la cause canine comprenant de nombreuses lettres de soutien d'écrivains et de lecteurs, des documents d'archives, circulaires ministérielles et coupures de presse, ainsi que des photographies originales de Jacques Brenner avec ses chiens successifs.
Le monde littéraire a ses images d'Epinal et certains écrivains se représentent volontiers avec leurs animaux domestiques. Quand Céline, Colette ou Léautaud vivent entourés de chats, Jacques Brenner, lui, prend la pose avec ses chiens, et surtout il prend leur défense : après avoir été leur avocat en 1972 dans son "Plaidoyer pour les chiens" de la petite collection "Idée fixe", il se porte partie civile avec "Humeur de chien" pour protester contre leur bannissement des jardins publics en 1985. Le pamphlet s'achève sur un "appel à la résistance" sous forme de pétition détachable qui, relayé par une campagne de presse, va rencontrer un large écho dans l'opinion publique.Des dizaines d'articles et plus d'une centaine de courriers de lecteurs enthousiastes sont conservés ici pour servir de dossier d'instruction. Une vingtaine d'écrivains soutiennent aussi son initiative, parmi lesquels Marguerite Yourcenar qui renvoie avec des mots aimables "pour un ami des chiens" la lettre que Brenner lui avait adressée : "Madame et cher Maître, en souvenir du temps de l'hôtel Saint-James, quand il vous arrivait de promener votre cocker dans le jardin des Tuileries, je me permets de vous demander si vous accepteriez de signer la lettre ci-jointe que je vais envoyer à M. Jack Lang".Ou encore Milan Kundera : "je refuse de signer des pétitions, mais la vôtre, je la signe avec grand plaisir !", et aussi Marcel Arland, Hervé Bazin, Béatrix Beck, José Cabanis, Alexis Curvers, Michel Déon, Jean Dutourd, Dominique Fernandez, Matthieu Galey, Roger Grenier, Eugène Ionesco, Michel Mohrt, François Nourissier, Bernard Pivot, Angelo Rinaldi, Christine de Rivoyre ou encore Jules Roy qui signe une émouvante lettre : "Votre 'humeur de chien' va regagner le rayon de ma bibliothèque où se serrent les amis des animaux. J'ai trouvé votre livre plein d'humour et plein de force et je me sens fier, d'être, si peu que ce soit, mêlé à des projets de protestation. J'aurais eu plaisir à aboyer sous les fenêtres du ministre de la culture (...) Je vous accorde que dans la somme des vices, des petitesses ou de la cruauté, l'homme dépasse tout. C'est le champion toutes catégories".L'écrivain et peintre-graveur René-Jean Clot dessine un amusant portrait-charge de Brenner avec un corps de bouledogue invectivant le ministre : "Lang aux chats !" Jean Lecanuet et Jacques Chirac l'assurent de son soutien, tandis qu'un anonyme lui adresse une authentique balle de 22 Long Rifle avec cette mise en garde : "Si je vois ton chien chier hors caniveau, je lui colle une 22 dans le cul ! Nous sommes voisins et avec un fusil à lunette c'est très facile !" Le dossier se complète de procès-verbaux et contraventions pour "chiens non tenus en laisse et divagation abusive dans l'enceinte du domaine Louvre-Tuilerie", du manuscrit de la lettre ouverte à Jack Lang et d'une liste de personnalités à contacter (Brigitte Bardot en tête !) pour les rallier à la cause. Excellent document.
Referência livreiro : 55923
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BATAILLE (Georges).
"Les Fronts des vieux". Poème autographe.
1918 1 vol. broché 1 page in-4 à l'encre, vers 1918. Brouillon autographe de deux poèmes, l'un de six vers, entièrement raturé (et sans doute inachevé), l'autre de quatre quatrains en alexandrins, intitulé "Les Fronts des vieux". C'est le seul document connu attestant des recherches poétiques de Georges Bataille dans sa jeunesse, selon son biographe Michel Surya : "Il a dû exister des poèmes de jeunesse de Bataille. Un seul a pu être retrouvé parmi les papiers ayant appartenu à sa cousine Marie-Louise : 'Les fronts des vieux'. Il est inédit et, sans doute, est-ce mieux ainsi." (Georges Bataille, la mort à l'oeuvre. Paris, Séguier, 1987, p. 38)D'inspiration parnassienne, le poème décrit la physionomie des paysans auvergnats burinée par les rigueurs du climat : "Quand le vent sur la neige abattue dans la nuit / Fait un ravage rude et froid sur les plateaux (...) Rien n'est plus en son lieu qu'un front barré de rides / Fronçant des yeux riants sous le chapeau bourru (...) Fronts du paysan fruste et du paysan vieux / Dont l'âme est souvenante et le corps est cassé". Une dédicace empruntée à Beethoven et placée en exergue, "An die Fernen geliebten" (aux êtres chers éloignés), laisse penser que Bataille a composé ce poème, soit pendant sa mobilisation en 1916, soit aux premiers temps de son installation à Paris en 1918. Document unique.
Referência livreiro : 55947
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BATAILLE (Georges).
"Les Fronts des vieux". Poème autographe.
1918 1 vol. broché 1 page in-4 à l'encre, vers 1918. Brouillon autographe de deux poèmes, l'un de six vers, entièrement raturé (et sans doute inachevé), l'autre de quatre quatrains en alexandrins, intitulé "Les Fronts des vieux". C'est le seul document connu attestant des recherches poétiques de Georges Bataille dans sa jeunesse, selon son biographe Michel Surya : "Il a dû exister des poèmes de jeunesse de Bataille. Un seul a pu être retrouvé parmi les papiers ayant appartenu à sa cousine Marie-Louise : 'Les fronts des vieux'. Il est inédit et, sans doute, est-ce mieux ainsi." (Georges Bataille, la mort à l'oeuvre. Paris, Séguier, 1987, p. 38)D'inspiration parnassienne, le poème décrit la physionomie des paysans auvergnats burinée par les rigueurs du climat : "Quand le vent sur la neige abattue dans la nuit / Fait un ravage rude et froid sur les plateaux (...) Rien n'est plus en son lieu qu'un front barré de rides / Fronçant des yeux riants sous le chapeau bourru (...) Fronts du paysan fruste et du paysan vieux / Dont l'âme est souvenante et le corps est cassé". Une dédicace empruntée à Beethoven et placée en exergue, "An die Fernen geliebten" (aux êtres chers éloignés), laisse penser que Bataille a composé ce poème, soit pendant sa mobilisation en 1916, soit aux premiers temps de son installation à Paris en 1918. Document unique.
Referência livreiro : 55947
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DIETRICH (Luc).
Hygiène de vie. Manuscrit autographe.
[1940 ?] 1 vol. 15 pages et demie en 10 feuillets in-8. Manuscrit constitué de notes de travail, de fragments, de réflexions et de premiers jets, vraisemblablement marginal à la rédaction de "L'Apprentissage de la ville". Certains passages, très resserrés, sont rédigés au crayon et à l'encre violette ; d'autres, beaucoup plus aérés, sont calligraphiés en capitales à l'encre noire. Deux pages sont de la main de Lanza Del Vasto. … « Honnêteté : Vertueux, conforme à l'honneur. Conforme à la raison. Civil. Poli. Homme d'honneur. Probe. Homme doté de toutes les qualités sociales et agréables que l'on peut avoir dans la vie civile. Elevé. Irréprochable dans sa conduite. »... … « La femme, ce qu'elle aime dans l'homme qu'elle aime : l'homme, le maître. Elle aime servir. Elle cherchera à être la plus forte mais elle souffrira d'être la plus forte. »... … « L'Oeuf symbolise le monde du sommeil où l'homme rêve qu'il est coq. Il doit briser la coquille pour naître. »... Remarquable document.
Referência livreiro : 56162
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DIETRICH (Luc).
Hygiène de vie. Manuscrit autographe.
[1940 ?] 1 vol. 15 pages et demie en 10 feuillets in-8. Manuscrit constitué de notes de travail, de fragments, de réflexions et de premiers jets, vraisemblablement marginal à la rédaction de "L'Apprentissage de la ville". Certains passages, très resserrés, sont rédigés au crayon et à l'encre violette ; d'autres, beaucoup plus aérés, sont calligraphiés en capitales à l'encre noire. Deux pages sont de la main de Lanza Del Vasto. … « Honnêteté : Vertueux, conforme à l'honneur. Conforme à la raison. Civil. Poli. Homme d'honneur. Probe. Homme doté de toutes les qualités sociales et agréables que l'on peut avoir dans la vie civile. Elevé. Irréprochable dans sa conduite. »... … « La femme, ce qu'elle aime dans l'homme qu'elle aime : l'homme, le maître. Elle aime servir. Elle cherchera à être la plus forte mais elle souffrira d'être la plus forte. »... … « L'Oeuf symbolise le monde du sommeil où l'homme rêve qu'il est coq. Il doit briser la coquille pour naître. »... Remarquable document.
Referência livreiro : 56162
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DIETRICH (Luc).
La Chaîne des éléments. Poème autographe.
Montredon, 1936, 1936 Une page et demie in-8. Poème autographe à l'encre bleue dédié à Lanza del Vasto présentant quelques variantes avec la version imprimée, avec ratures et corrections autographes, illustré d'une petite décalcomanie originale à l'encre (2,5 x 3, 5 cm) à la manière de Rorschach. Un des poèmes les plus célèbres de Dietrich, souvent repris en revue y compris de son vivant (cf : Fontaines, dirigée par Max-Pol Fouchet ). Paru dans "L'Injuste Grandeur" en 1951. Références : Luc Dietrich. Poésies. Texte préfacé et annoté par Jean-Daniel Jolly-Monge ; Paris, Editions du Rocher, 1996 ; pages 289 – 290. … « Oui l'homme qui cherche est accablé, mais par sa petitesse et non par la grandeur du monde. Il souffre d'être cette main qui lésine, ce regard boueux, cette ouie décevante, ce cœur étriqué, ces sens toujours en désaccord. Et tandis qu'il se hait de n'être qu'une forme mesquine il pleure sur le destin de cette forme qui est d'être balayée et reprise, recouverte et noyée et de ce que son soupir et sa plainte, son espoir et son erreur demeurent sans témoin. Il ne souffle pas de l'accablement de ce grand monde allégé par le haut. »... L'on joint une seconde épreuve manuscrite à l'encre bleue (deux volets in-8 recto-verso assemblés par deux bandes de scotch), différente, vraisemblablement antérieure, avec nombreux ajouts, ratures et autographes à l'encre noire, rouge et au crayon de papier de Luc Dietrich et Lanza del Vasto.
Referência livreiro : 56164
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DIETRICH (Luc).
La Chaîne des éléments. Poème autographe.
Montredon, 1936, 1936 Une page et demie in-8. Poème autographe à l'encre bleue dédié à Lanza del Vasto présentant quelques variantes avec la version imprimée, avec ratures et corrections autographes, illustré d'une petite décalcomanie originale à l'encre (2,5 x 3, 5 cm) à la manière de Rorschach. Un des poèmes les plus célèbres de Dietrich, souvent repris en revue y compris de son vivant (cf : Fontaines, dirigée par Max-Pol Fouchet ). Paru dans "L'Injuste Grandeur" en 1951. Références : Luc Dietrich. Poésies. Texte préfacé et annoté par Jean-Daniel Jolly-Monge ; Paris, Editions du Rocher, 1996 ; pages 289 – 290. … « Oui l'homme qui cherche est accablé, mais par sa petitesse et non par la grandeur du monde. Il souffre d'être cette main qui lésine, ce regard boueux, cette ouie décevante, ce cœur étriqué, ces sens toujours en désaccord. Et tandis qu'il se hait de n'être qu'une forme mesquine il pleure sur le destin de cette forme qui est d'être balayée et reprise, recouverte et noyée et de ce que son soupir et sa plainte, son espoir et son erreur demeurent sans témoin. Il ne souffle pas de l'accablement de ce grand monde allégé par le haut. »... L'on joint une seconde épreuve manuscrite à l'encre bleue (deux volets in-8 recto-verso assemblés par deux bandes de scotch), différente, vraisemblablement antérieure, avec nombreux ajouts, ratures et autographes à l'encre noire, rouge et au crayon de papier de Luc Dietrich et Lanza del Vasto.
Referência livreiro : 56164
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CARELMAN (Jacques).
Boulier électronique. Objet introuvable original (bois et métal sur socle de plastique, H : 7 cm - L : 14 cm).
"Les anciens Chinois ont inventé le boulier. Les Japonais modernes, eux, l'ont amélioré en le dotant de tous les perfectionnements de la technologie contemporaine. Vous utilisez ce boulier comme son ancêtre et grâce à un subtil circuit électronique les chiffres s'inscrivent sur un écran." Protoype unique reproduit p. 24 du Catalogue des objets introuvables, éditions du Cherche Midi, 1997. Décollements et rayures, le circuit électronique ne fonctionne plus !
Referência livreiro : 56175
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CARELMAN (Jacques).
Boulier électronique. Objet introuvable original (bois et métal sur socle de plastique, H : 7 cm - L : 14 cm).
"Les anciens Chinois ont inventé le boulier. Les Japonais modernes, eux, l'ont amélioré en le dotant de tous les perfectionnements de la technologie contemporaine. Vous utilisez ce boulier comme son ancêtre et grâce à un subtil circuit électronique les chiffres s'inscrivent sur un écran." Protoype unique reproduit p. 24 du Catalogue des objets introuvables, éditions du Cherche Midi, 1997. Décollements et rayures, le circuit électronique ne fonctionne plus !
Referência livreiro : 56175
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FOURIER (Charles).
Lettre autographe signée adressée à Frédéric Fournier.
2 pages in-8, Beaucaire, 29 Messidor an XI - 18 juillet 1803, adresse et marques postales au dos (double feuillet contrecollé en marge inférieure sur carton fort). Très rare missive, antérieure aux premières œuvres publiées de Charles Fourier (1772-1837), qui témoigne avec éloquence de ses années de formation. Entré en apprentissage en 1791 à Lyon chez un marchand drapier (comme son père), le futur fondateur de l’Ecole sociétaire, déclassé par la fonte du reliquat de son héritage, est désormais négociant en étoffes et, à ce titre, commis voyageur (Jonathan Beecher, Charles Fourier: the Visionary and His World, University of California Press, 1986). Participant à la foire de Beaucaire, l'une des plus importantes de l’époque, il rend compte de ses revers commerciaux à l'un de ses employeurs, Frédéric Fournier de Lyon avec lequel il est en relation de travail depuis 1796 (comme le précise Beecher) : « Les nouvelles de la foire sont si misérables que j’ai différé encore dans l’espoir qu’il en viendrait de meilleures. » Son négoce d'étoffes est mis à rude épreuve par la concurrence : « De Fabre vend à côté de moi des percales fond blanc à 5.5 f. Dessuis fait moins bien, mais il les vend au milieu d’un magasin bien garni qui les fait valoir et les a achetés à 4.10 en bloc »... De cette expérience professionnelle, Fourier a tiré en 1807 son premier opuscule intitulé "Sur les charlataneries commerciales" (connu par la seule livraison de 1841 de La Phalange : 3e série, tome II, pp. 732-736). Plus généralement, ce frottement contraint au négoce a puissamment nourri l’élaboration du modèle d’organisation sociale à laquelle il travaillait assidûment déjà à ses heures de liberté : une théorie bien loin d’être coupée de la réalité sociale de son temps, comme le laisse trop souvent penser sa réputation d’utopiste, ainsi que le montre cet étonnant document.
Referência livreiro : 57041
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FOURIER (Charles).
Lettre autographe signée adressée à Frédéric Fournier.
2 pages in-8, Beaucaire, 29 Messidor an XI - 18 juillet 1803, adresse et marques postales au dos (double feuillet contrecollé en marge inférieure sur carton fort). Très rare missive, antérieure aux premières œuvres publiées de Charles Fourier (1772-1837), qui témoigne avec éloquence de ses années de formation. Entré en apprentissage en 1791 à Lyon chez un marchand drapier (comme son père), le futur fondateur de l’Ecole sociétaire, déclassé par la fonte du reliquat de son héritage, est désormais négociant en étoffes et, à ce titre, commis voyageur (Jonathan Beecher, Charles Fourier: the Visionary and His World, University of California Press, 1986). Participant à la foire de Beaucaire, l'une des plus importantes de l’époque, il rend compte de ses revers commerciaux à l'un de ses employeurs, Frédéric Fournier de Lyon avec lequel il est en relation de travail depuis 1796 (comme le précise Beecher) : « Les nouvelles de la foire sont si misérables que j’ai différé encore dans l’espoir qu’il en viendrait de meilleures. » Son négoce d'étoffes est mis à rude épreuve par la concurrence : « De Fabre vend à côté de moi des percales fond blanc à 5.5 f. Dessuis fait moins bien, mais il les vend au milieu d’un magasin bien garni qui les fait valoir et les a achetés à 4.10 en bloc »... De cette expérience professionnelle, Fourier a tiré en 1807 son premier opuscule intitulé "Sur les charlataneries commerciales" (connu par la seule livraison de 1841 de La Phalange : 3e série, tome II, pp. 732-736). Plus généralement, ce frottement contraint au négoce a puissamment nourri l’élaboration du modèle d’organisation sociale à laquelle il travaillait assidûment déjà à ses heures de liberté : une théorie bien loin d’être coupée de la réalité sociale de son temps, comme le laisse trop souvent penser sa réputation d’utopiste, ainsi que le montre cet étonnant document.
Referência livreiro : 57041
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CZYNSKI (Jean).
Kopernik et ses travaux.
Paris Jules Renouard 1847 1 vol. relié in-8, demi-basane brune, dos lisse orné de filets dorés horizontaux, pièce de titre basane rouge, XVI + 314 pp., portrait-frontispice. Édition originale de cette étude sur Copernic qui aborde la portée des travaux de l'astronome polonais d'un point de vue social et philosophique. Jean Czynski (1801-1867), intellectuel varsovien exilé à Paris après l’échec de la révolution polonaise de 1830, était un avocat et auteur prolifique, inlassable défenseur des Juifs et des théories fouriéristes. Bon exemplaire en reliure d'époque auquel on joint une lettre autographe signée de l'auteur adressée à Charles Journet, le fils de Jean Journet qui s'était autoproclamé "L’Apôtre" (de Charles Fourier) et qui venait de décéder (1 page et demie in-8, Paris, [novembre 1861]). Jean Czynski s'y emploie à démentir des propos diffamatoires colportés par le photographe Nadar, selon lequel il aurait reçu de l'argent de la part de Jean Journet. Document rare, emblématique du petit monde des communautés du socialisme utopique sous le Second Empire.
Referência livreiro : 57058
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CZYNSKI (Jean).
Kopernik et ses travaux.
Paris Jules Renouard 1847 1 vol. relié in-8, demi-basane brune, dos lisse orné de filets dorés horizontaux, pièce de titre basane rouge, XVI + 314 pp., portrait-frontispice. Édition originale de cette étude sur Copernic qui aborde la portée des travaux de l'astronome polonais d'un point de vue social et philosophique. Jean Czynski (1801-1867), intellectuel varsovien exilé à Paris après l’échec de la révolution polonaise de 1830, était un avocat et auteur prolifique, inlassable défenseur des Juifs et des théories fouriéristes. Bon exemplaire en reliure d'époque auquel on joint une lettre autographe signée de l'auteur adressée à Charles Journet, le fils de Jean Journet qui s'était autoproclamé "L’Apôtre" (de Charles Fourier) et qui venait de décéder (1 page et demie in-8, Paris, [novembre 1861]). Jean Czynski s'y emploie à démentir des propos diffamatoires colportés par le photographe Nadar, selon lequel il aurait reçu de l'argent de la part de Jean Journet. Document rare, emblématique du petit monde des communautés du socialisme utopique sous le Second Empire.
Referência livreiro : 57058
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BOURGOIS (Christian).
Correspondance adressée à Jacques Brenner.
2 pages autographes signées et 1 page tapuscrite signée in-8, les trois à l'en- tête imprimé de l'éditeur Juillard, 2 cartes de visite autographes signées à son nom imprimé, s.d. [vers 1960]. Brefs échanges autour de leur collaboration, présente et passée, chez Julliard : "Il faut bien admettre que nous ne sommes plus très nombreux ceux qui croient encore que 'la littérature rend la vie plus passionnante' (...) Votre écriture m'a rappelé nos souvenirs des "Cahiers des saisons" et vos romans chez Julliard, époque dont je garde la nostalgie, même si je publie beaucoup de bons livres".
Referência livreiro : 57318
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BOURGOIS (Christian).
Correspondance adressée à Jacques Brenner.
2 pages autographes signées et 1 page tapuscrite signée in-8, les trois à l'en- tête imprimé de l'éditeur Juillard, 2 cartes de visite autographes signées à son nom imprimé, s.d. [vers 1960]. Brefs échanges autour de leur collaboration, présente et passée, chez Julliard : "Il faut bien admettre que nous ne sommes plus très nombreux ceux qui croient encore que 'la littérature rend la vie plus passionnante' (...) Votre écriture m'a rappelé nos souvenirs des "Cahiers des saisons" et vos romans chez Julliard, époque dont je garde la nostalgie, même si je publie beaucoup de bons livres".
Referência livreiro : 57318
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LOWERY (Bruce).
Réunion de 3 lettres signées adressées à Jacques Brenner.
2 page in-4 tapuscrites (Paris, 12 et 13 mars 1964) et 2 pages in-8 autographes (Paris, 15 juin 1966). D'origine américaine mais ayant grandi en Belgique, Bruce Lowery choisit le français pour écrire, en 1960, son premier roman "La Cicatrice" qui reçoit le prix de l'universalité de la langue française, décerné par l'Académie française. Il donne pour les "Cahiers des saisons" une étude tirée de sa thèse de littérature comparée sur Marcel Proust et Henry James.
Referência livreiro : 57364
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LOWERY (Bruce).
Réunion de 3 lettres signées adressées à Jacques Brenner.
2 page in-4 tapuscrites (Paris, 12 et 13 mars 1964) et 2 pages in-8 autographes (Paris, 15 juin 1966). D'origine américaine mais ayant grandi en Belgique, Bruce Lowery choisit le français pour écrire, en 1960, son premier roman "La Cicatrice" qui reçoit le prix de l'universalité de la langue française, décerné par l'Académie française. Il donne pour les "Cahiers des saisons" une étude tirée de sa thèse de littérature comparée sur Marcel Proust et Henry James.
Referência livreiro : 57364
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GARDEL (Louis).
Lettre autographe signée adressée à Jacques Brenner.
2 pages in-8 sur papier à son nom imprimé, s.l., 29 avril [1992], avec enveloppe. "Je me disais te lisant hier soir, épaté et tout ravi, qu'il n'y a que José et toi d'écrivains dans notre petite assemblée Renaudot. Ecrivains, j'entends par là, ceux qui transforment la matière première (soi, le monde, etc) toute entière et jusqu'au bout en littérature, obtenant cet effet de limpidité même quand ce qu'ils racontent est trouble".
Referência livreiro : 57394
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GARDEL (Louis).
Lettre autographe signée adressée à Jacques Brenner.
2 pages in-8 sur papier à son nom imprimé, s.l., 29 avril [1992], avec enveloppe. "Je me disais te lisant hier soir, épaté et tout ravi, qu'il n'y a que José et toi d'écrivains dans notre petite assemblée Renaudot. Ecrivains, j'entends par là, ceux qui transforment la matière première (soi, le monde, etc) toute entière et jusqu'au bout en littérature, obtenant cet effet de limpidité même quand ce qu'ils racontent est trouble".
Referência livreiro : 57394
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ESTIENNE (Charles).
Réunion de deux lettres autographes signées adressées à Jacques Brenner.
2 pages in-16 (Paris, "mercredi" [21 novembre 1945], avec enveloppe) et 2 pages in-8 (paris, 31 janvier 1946). Les premières armes de celui qui deviendra un critique d'art reconnu, salué en 1950 par André Breton pour son manifeste "coup de poing", "L'art abstrait est-il un académisme ?". Il évoque ici ses débuts en poésie et plus longuement un article intitulé "Jean Bazaine ou la transfiguration" à paraître dans "Seine", la première revue fondée par Jacques Brenner à Rouen.
Referência livreiro : 57395
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