Librairie Renouard & Henri Laurens | Paris s. d. [1898] | 14 x 22.50 cm | relié
Edition originale. Reliure à la bradel en demi percaline bordeaux à coins, dos lisse orné d'un motif floral central doré, double filet doré en queue, pièce de titre de chagrin noir comportant quelques petits accrocs, plats de papier marbré, reliure de l'époque. Ouvrage illustré de 50 dessins inédits de l'auteur. Agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
H. Laurens | Paris s. d. [ca 1900] | 14.50 x 23 cm | broché
Edition originale. Ouvrage orné de 40 dessins inédits de l'auteur. Gravure, modelage et interprétations décoratives. Premier plat détaché, dos et plats légèrement et marginalement passés, sinon agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Milly-la-Forêt 7 Février 1951 | 21 x 27 cm | une page
Lettre autographe signée de Jean Cocteau adressée depuis sa maison de Milly-la-Forêt, 15 lignes à l'encre noire, à Olivier Quéant. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "Milly, Février 1951 7, Très cher Quéant Pardonnez moi. Je traverse une crise très pénible de santé. L'opération a redéclenché les symptomes de mes supplices de la Belle et la Bête. Les médécins s'y perdent et je vais être tenu de changer de climat. Bref tout un ordre ou un désordre qui m'empêchent d'écrire, surtout sur un tel sujet. Je sais que vous m'aimez bien et me comprendrez. S'il s'agissait de plusieurs mois, peut-être tenterai-je la chose, mais, vous le voyez, je forme à demi mes lettres. Tt coeur à vous. JeanC."" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Perpignan juillet 1940 | 21 x 27 cm | deux pages sur un feuillet
Lettre autographe de Jean Cocteau, signée de sa célèbre étoile, adressée à son grand amour, l'acteur Jean Marais. Datée par l'auteur de Juillet 1940. Une page et demie à l'encre noire sur un feuillet. Deux petites déchirures marginales n'affectant pas le texte. Traces de plis transversaux inhérentes à l'envoi. Magnifique lettre d'amour de Cocteau à Marais, qui forment l'un des couples d'artistes les plus mythiques du XXe siècle. Sur fond de débâcle et d'Occupation allemande, leur lien indéfectible s'incarne en cette lettre de l'écrivain aux accents désespérés. Publiée dans lesLettres à Jean Marais, 1987, p. 157. Cette missive d'un Cocteau transi d'amour a été rédigée peu après l'Armistice du 22 juin 1940 marquant la fin de la débâcle française. Marais, mobilisé, avait rejoint le front en mai 1940 tandis que Cocteau s'était réfugiéà Perpignan. La communication en ces temps troublés s'avère difficile : "Mon Jeannot, j'attends toujours ta réponse, mais avec une confiance absolue. Ce n'est pas pour rien que notre étoile nous a rapprochés l'un de l'autre, et sans doute, fallait-il que mes lettres ne t'arrivent pas et que je souffre de mon silence" "Tu es né chef, je suis né chef. Et sous notre étoile rien de ce que nous [...] ne peut s'annexer ni se perdre. Le principal est de se taire et d'attendre. [entre guillemets :] les choses ont une manière à elles d'arriver." C'est à nous de le savoir et de les laisser faire[...]" Le tandem Cocteau - Marais rentrera bientôt à Paris, et subira les affres de l'occupationallemande qui interdira la reprise de leur sulfureuse pièce Les Parents terribles, qui avait rencontré un grand succès en 1939. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
S. n. | s. l. 27 avril 1954 | 21 x 27 cm | une feuille
Lettre autographesignée de Jean Cocteau, président du jury du festival de Cannes 1954 qui s'était tenu du 25 mars au 9 avril, adressée à son ami Carlo Rim, 17 lignes à l'encre bleue:"cette étrange foire d'empoigne à laquelle j'essayai de donner quelque grâce" Jean Cocteau loue encore l'impartialité et la clairvoyance de Carlo Rim : "Je dois te dire ma reconnaissance pour ton oeil qui savait voir au dessus du lieu..." et dénonce les luttes d'influence troublant et entourant l'attribution des prix dont il fit les frais: "Le plus drôle c'est que ma dernière tentative de justice dérangeait encore de combinés - l'entourage de Clément [Il s'agit de René Clément qui concourait cette année-là avec Monsieur Ripois] (il n'y est pour rien) espérant un scandale publicitaire, annulé par le prix spécial... Les petits copains que tu connais dirent qu'on m'avait téléphoné de ordres (sic)." Satisfait d'être débarrassé de cette encombrante charge, Jean Cocteau n'en conseille pas moins son ami Carlo Rim, membre du jury, d'être vigilant pour l'édition prochaine du festival : "Le jeu n'étant pas la chandelle. L'année prochaine ouvre "l'oeil" sur le travail de mon successeur. il aura bonne mine (comme on dit)." Dans sa lettre, Jean Cocteau mentionneRené Clément qui concourait cette année-là avec "Monsieur Ripois"qui obtint donc, à la grande joie et à l'instigation de l'entourage de René Clément, le grand prix du jury, "La porte de l'enfer" deTeinosuke Kinugasa remportant le grand prix. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Provenance : du fonds Carlo Rim. Carlo Rim fut un écrivain provençal, auteur notamment de "Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste : "Justin de Marseille", "L'armoire volante", "La maison Bonnadieu", et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
s. l. 4 février 1950 | 21 x 27 cm | une page sur un feuillet
Lettre autographe signée "Jean" et d'une petite étoile adressée à sa traductrice anglaise Marie Hoeck, une page à l'encre bleue sur un feuillet de papier fin blanc. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Au verso, des notes de la traductrice au stylo bille. Jean Cocteau est surmené par plusieurs projets :"J'ai terminé les mélanges bruits et musique d'Orphée. Je terminerai sans doute les images desEnfants Terriblesla semaine prochaine. [...] Je ne vous parle pas de Léone parce que je la regarde, la palpe, m'en imprègne - mais hélas, mon anglais ne me permet pas autre chose que d'en respirer l'encre légère."Il fait part à sa traductrice de sa grande fatigue :"Ensuite, détente et fatigue - car la fatigue ne se manifeste que dans le repos. [...] Je suis bien tranquille en ce qui concerne vos ressorts. Ils ne grincent pas et leur souplesse est parfaite. Les miens ont failli me lâcher le soir de Bruxelles. C'est une leçon. Je me croyais capable de l'impossible. Il faut se "rendre à l'évidence", nul ne le peut." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Fréjus 17 Avril 1963 | 21.50 x 27.50 cm | une page
Lettre autographe datée et signée de Jean Cocteau, 20 lignes à l'encre noire, à en-tête du comité d'édification de la chapelle de Notre-Dame de Jérusalem de Fréjus. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, une déchirure en marge gauche de la lettre au niveai de la pliure. Jean Cocteau se confond en excuses tout en se reconnaissant des circonstances atténuantes au regard du poids émotionnel qui l'accable : "J'accepte vos reproches avec beaucoup de honte. Mais si je pouvais vous raconter la période que je traverse votre coeur me comprendrait et m'absoudrait..." en raison d'une amitié récemment défunte et à propos de laquelle il ne désire pas en divulguer plus : "N'en parlons plus et priez pour moi..." Jean Cocteau préfère évoquer ses projets : "Actuellement je me consacre à mon travail de la chapelle du Saint-Sépulcre. Quand je l'aurai construite, peinte et rendue digne des chevaliers de Jérusalem, je me remettrait (sic) peut-être à écrire..." et les perspectives qui l'enchantent : "Il est probable que je resterais, après Pâques, à Fréjus, où les organisateurs m'offrent une petite villa." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Saint-Jean-Cap-Ferrat 10 Mai 1954 | 13.50 x 21 cm | une page
Lettre autographe datée et signée de Jean Cocteau, 17 lignes à l'encre noire, à un ami lui décrivant son séjour sévillan. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Jean Cocteau explique son mutisme : sa mécène et très proche amie Francine Weisweiller a été malade : "Excuse ce long silence. mais on parle souvent de toi. Francine a été très, très malade à Kitzbühel en Autriche et longue à reprendre des forces." Mais pour couper court à ses mauvaises nouvelles, il préfère raconter l'enchantement de Séville: "Nous revenons de Séville.Il pleuvait sur les calèches et les gitanes - mais dans le vieux Séville, pareil à Pompéi, les orangers embaument. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Saint-Jean-Cap-Ferrat 29 Août 1953 | 21 x 27 cm | une page
Lettre autographe datée et signée de Jean Cocteau, 26 lignes à l'encre bleue, à Olivier Quéant, rédacteur de la revue Plaisir de France, adressée depuis la villa Santo-Sospir. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Quéant, journaliste et notamment rédacteur de la revue Plaisir de France, entretint une belle correspondance amicale et littéraire avec l'écrivain. Il livra notamment une élogieuse critique d'Antigone à sa création en 1944: "depuisRacine, l'on avait rien écrit d'aussi beau, d'aussi grand et d'aussi profondément humain" (L'Illustration). Jean Cocteau, au crépuscule de sa vie, s'insurge et se plaint de son rôle effacé et seulement symbolique dans le théâtre français des années 1950. La seconde phrase de cette lettre sera reprise quasimentmot pour motdans les célèbres vers de son plus long poèmeRequiem(1962): "Il est juste qu'on m'envisage / Après m'avoir dévisagé" qui lui servira également d'épitaphe. Malgré les reconnaissances officielles, Cocteau se sentira jusqu'à sa mort "méconnu, inconnu, invisible" (Jean Cocteau sur le fil du siècle, 2003) - un mal-être magistralement exprimé à travers ces lignes. "Voilà plusieurs années que j'accepte d'être en secret mis à ma place et, publiquement remis à ma place. Bref de n'être pas envisagé mais dévisagé. Il est beau de recevoir des lettres "retournées" où Anouilh me dit "Sans vos pièces je n'aurais pas écrit une ligne des miennes" et Giraudoux "Rilke avait raison. Nos figures blanches à côté du hâle de tes séjours dans l'antiquité." Il est beau d'être comme le Pisanelle - enterré sous les roses [...]" Intéressante et touchante missive de Cocteau, à la graphie désordonnée et furieuse, se tordant et s'étirant à la manière d'un calligramme. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Saint-Jean-Cap-Ferrat 31 Décembre 1956 | 21 x 27 cm | une page + une enveloppe
Lettre autographe datée et signée de Jean Cocteau, 12 lignes à l'encre bleue, à son ami Georges Bachelard. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Jean Cocteau est en pleinement accaparé par la décoration de la chapelle Saint-Pierre de Villefranche sur mer qu'il orne par amitié pour les pêcheurs du village à qui elle appartient. Il souhaite cependant se rendre disponible pour son ami"Viendrez-vous sur notre côte ? Mon adresse est villa Santo Sospir St Jean Cap Ferrat." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Saint-Jean-Cap-Ferrat 8 Novembre 1952 | 21 x 27 cm | une page
Lettre autographe datée et signée de Jean Cocteau, 15 lignes à l'encre bleue, adressée à une amie depuis Saint-Jean-Cap-Ferrat à propos d'un tableau qu'il est sur le point d'achever. Traces de pliures inhérentes à l'envoi postal. Jean Cocteau interroge son interlocutrice sur les modalités d'envoi de son oeuvre qu'il envisage de finaliser le lendemain de l'écriture de cette missive : "Dois-je le repporter à Paris ou l'envoyer ailleurs si cela vous arrange ? Le mieux sera de déclouer le toile et de le rouler. Ayez la gentillesse de me répondre vite afin que je puisse faire l'emballage." ; ildécrit sommairement l'oeuvre : "... aura 92 de hauteur et 1 m 26 de large. Elle se présente comme si elle était en teintes plates et il n'y a pas une seule surface plate. Je laisse même quelques embus qui forment des taches sombres." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Saint-Jean-Cap-Ferrat 6 Janvier 1960 | 21 x 27 cm | une page + une enveloppe
Lettre autographe datée et signée de Jean Cocteau, 9 lignes à l'encre noire, à son ami Georges Bachelard depuis sa villa de Santo Sospir de Saint-Jean-Cap-Ferrat. Traces de pliures inhérentes à l'envoi postal, enveloppe jointe et abondemment rédigée par Jean Cocteau. Jean Cocteau adresse tous ses voeux de réussite à son ami et le remercie pour sa dernière lettre qui l'a conforté dans la voie qu'il poursuit. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
1946 | 20.60 x 26.80 cm | trois pages et une paperolle tapuscrite
Manuscrit autographe signéde Jean Cocteau intitulé "Le merveilleux païen", 3 pages à l'encre noire et bleue sur trois feuillets, multiples réécritures et passages biffés. Accompagné d'une référence bibliographique tapuscrite sur un papier. Note au crayon d'un précédent bibliographe sur la marge extérieure du premier feuillet. Publié dans Plaisir de France, n° 122, 13e année, décembre 1946, p. 18. Superbe louange de la culture de la Grèce antique et de son théâtral panthéon d'idoles. Cocteau pioche dans ses symboles pour comprendre le monde moderne, et compare Hollywood à l'Olympe de jadis. Cocteau collabore ici au numéro de Plaisir de France consacré au "Merveilleux dans l'Art et dans la Vie", aux côtés de Supervielleet Marcel Aymé.Fasciné dès ses débuts par la mythologie antique, qui inonde ses oeuvres théâtrales (Antigone, Orphée, La Machine Infernale...) il rédige une déclaration d'amour à ce temps béni où "il existait un perpétuel contact entre les actes humains et leurs symboles", lorsque le merveilleux faisait partie du quotidien. De nombreux repentirs émaillent le manuscrit, dont le titre même de l'article, que Cocteau avait originellement baptisé "L'Olympe".Fidèle à son alter ego mythologique Orphée, qui charme par sa lyre et ses vers, il choisira la chatoyante tapisserie "Orphée et les Muses" de Lucien Coutaudpour illustrer cet article. "A Cause du mécanisme moderne, qui permet de reproduire le rare à d'innombrables exemplaires, le rare se meurt et, entre autres, on fait du mot merveilleux un emploi abusif [mot biffé]. Le merveilleux cesse de l'être s'il se désingularise, et l'on a une tendance à le confondre avec tout ce qui nous étonne encore : la radio, la vitesse, la bombe atomique. Or, le merveilleux se trouve beaucoup plus en nous que dans les objets qui nous surprennent. Le véritable merveilleux, c'est la faculté d'émerveillement, qui s'émousse si vite chez l'homme. L'enfance le quitte. Il se blinde contre elle. Il juge, il préjuge. Il repousse l'inconnu [phrase biffée]. S'il laisse agir en lui cette faculté atrophiée, c'est pour fuir les fatigues qu'il s'impose. Il en use comme d'une drogue et se plonge, pour quelques heures, dans un livre ou dans un film. L'antiquité, c'est l'enfance du monde. L'âge où l'enfance interroge et se meut dans un univers peuplé d'énigmes [mot biffé] . Les dieux grecs sont des oiseaux qui se posent sur leurs propres statues. Il y vivent à la mode des pigeons de nos squares. Il y observent les hommes qu'ils imitent ou qui agissent à leur exemple. Il existait donc un perpétuel contact entre les actes humains et leurs symboles, qui se formaient tout de suite et devenaient des réalités. Deux mondes se superposent et se compénètrent. [Phrase biffée] Rien ne frappe, en arrivant à Athènes, comme cette familiarité d'une religion, toujours pareille, de siècle en siècle, de peuple en peuple, qui, cette fois, prenait un style de théâtre. Il fallait un décor oùpuissent jouer leurs drames et leurs comédies les acteurs aimés du public, véritables vedettes de l'Olympe, espèce d'Hollywood peuplé d'emplois divers, de tragédiens, de mimes, de comiques et de belles filles, plus ou moins mariées ensemble, que la foule adore et auxquels on envoie des lettres et des cadeaux.Le moindre signe "merveilleux" du miracle grec relève d'un réalisme, et c'est ce qui lui vaut un contact rapide. Et, de même que [passage biffé] les yeux morts de la tête de Méduse statufiaient, les yeux enfantins de la Grèce changeaient en mythes tous les actes de l'existence. Greta Garbo a fort bien compris le rôle des idoles. Elle se cachait. Sa légende ne s'en faisait que davantage et l'inacessibilité consolidait son culte jusqu'à ce que les grands prêtres d'Hollywood en décidassent autrement et dédorassent sa statue. Cette femme a du miracle et le conserve, malgré son départ de l'Olympe [...] Précieux manuscrit detravail illustrant les liens étroits entre Cocteau et la culture antique. - Photographies e
17 janvier 1949 | 14.90 x 19.50 cm | un feuillet
Manuscrit autographe signé du paraphede Jean Cocteau, intitulé "L'Aurore" et daté par l'auteur du 17 janvier 1949. Un feuillet au stylo bleu. Publié dans l'Aurore du 19 janvier 1949 (n°1353, VIIIe année). Jean Cocteau rédige pour le journal L'Aurore ce superbe tableau textuel de la ville qui ne dort jamais, après un séjour de vingt jours à New York.L'écrivain prolongerace récit parsaLettre aux Américains(Grasset, 1949),qui reprend quelques termes et expressions écrits sur le vifdans ce charmant manuscrit. Selon la légende, l'écrivain commença à rédiger sa Lettre aux Américains dès le vol du retour. On peut s'imaginer Cocteau affairé dans son avion, les yeux encore brillants des lumières de la ville, notantses premières impressions dans ce feuillet: « Il est bien difficile de parler en quelques lignes d'une cité comme New York. Mon voyage a-t-il duré vingt jours ou vingt ans ? Je me le demande [...] Rien n'est plus léger que l'air de New York. Trop léger. Tout y tourbillonne. Ce qui se pose et se repose est très rare. Les gratte-ciel eux-mêmes se balancent légèrement au faîte et la lumière les traverse comme du tulle. La nuit, Broadway est en proie à d'effroyables tics électriques. Et des arbres de Noël lumineux d'une hauteur de six étages ornent Park Avenue. » Cocteau s'était envolé vers New York dans les derniers jours de décembre 1948 pour la première deL'Aigle à deux Têtes, dont il réalise l'adaptation cinématographique avec Edwige Feuillère dans le rôle de la reine, et son grand amour Jean Marais en jeune poète anarchiste. Il espérait convaincre l'immense actrice Greta Garbo d'interpréter un rôle dans un deses prochains films : « C'était la première fois que je passais le nouvel an hors de ma ville et j'ai eu la chance, lorsque sonnait minuit, d'embrasser Greta Garbo dont le visage est de plus en plus admirable. » L'écrivain achève le manuscrit par une magistrale ode à la vie trépidante de la capitale du Nouveau Monde : « Il y a des villes assises. Il y a des villes couchées. New York n'aime ni s'asseoir si s'étendre. C'est une ville qui dort debout. » A New York, Cocteau trouvera une vie à l'image de son exubérance créatrice et c'est Philippe Halsman, le plus new yorkais des photographes qui, durant ce court séjour, capturera le plus parfaitement «what goes on inside [the] poet's mind». Réalisés pour LIFE magazine, ses portraits emblématiques - un double profil en aigle à deux têtes, ou enmonstre-magicien aux trois paires de mains, fumant, dessinant et lisant - ont saisi avec une incomparable justesse cet artiste surprenant de variété. Précieuses impressions new-yorkaises d'un Cocteau dandy et protéiforme, irrésistiblement attiré par l'énergie débordante de New York. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
3 septembre 1953 | 21 x 27 cm | une page sur un feuillet
Encre originale signée de Jean Cocteau, datée de sa main du 3 septembre 1953. Un pli horizontal. Entre quelques traits de plume qui ressemblent étrangement à une pierre tombale, l'écrivain-artiste a glissé une amusante épitaphe : "Voilà ma fille je ne peux pas dire mieux / Jean". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Rarissime et large portrait photographique de Jean Cocteau, en tirage argentique d'époque, réalisé durant le tournage dufilm de Serge de Pologny Le Baron fantôme dont il a écrit les dialogues et interpreté le personnage du baron "fantome" Julius Carol. Bel envoi autographe signé, en marge haute du cliché, auquel Cocteau a adjoint sa célèbre petite étoile : "A mon cher Willy Michel. Souvenir très amical de nos complicités cinématographiques. Le Baron fantôme, Jean Cocteau. 1943" Quelques très infimes manques en marge gauche de la photographie. Magnifique grand portrait photographique offert au photographeWilly Michel, qui installa dans son atelier le premier photomaton de France et devint célèbre pour ses "selfies" avec tous les artistes, comédiens et écrivains de son temps. Avec cette superbe photographie en costume d'unegrande expressivité, Cocteau offre à ce bibliophile, mécène des artistes et habitué des plateaux de cinéma une pièce de choix pour sa célèbre collection de portraits et de signatures d'artistes. Nous n'avons pu trouver aucun autre exemplaire dans les collections publiques internationales. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Saint-Jean-Cap-Ferrat août 1952 | 20.80 x 34 cm | 52 pages
Manuscrit autographe de Jean Cocteau, version primitive du recueil de poèmes Appogiatures - publié en 1953 aux Éditions du Rocher à Monaco - constitué de 47 feuillets de papier fort prélevés d'un grand bloc à dessins et de 5 feuillets plus petits de papier fin, rédigés à l'encre bleue et au stylo à bille bleu. Nombreuses ratures et corrections. Les feuillets sont numérotés jusqu'à 25 (dont un numéro 8 bis) et présentent pour la plupart une petite croix ou la mythique étoile coctienne. Le dernier feuillet, contenant le poème intitulé « Lettre », est daté de la main du poète du 15 août 1952. Rédigé également de la main de Cocteau, le premier feuillet porte le titre final, au-dessus duquel est barré le titre initialement envisagé - Soucoupes volantes - la date de 1952 et le lieu - St Jean Cap Ferrat ; y apparaît également une dédicace raturée : « À la mémoire de Baudelaire et de Max Jacob qui nous apprirent ces exercices de style. » Si la lecture du recueil permet de percevoir l'influence des Petits Poèmes en prose de Baudelaire et du Cornet à dés de Max Jacob, cet hommage ne sera pas conservé à l'impression et remplacé par une dédicace à l'éditeur Henri Parisot. Exceptionnel ensemble contenant 33 des 51 poèmes publiés, 11 textes écartés sur les conseils de l'éditeur Henri Parisot et publiés dans « En marge d'Appogiatures » (uvres poétiques complètes de la Pléiade, pp. 818-831) et 6 inédits. David Gullentops, dans l'édition des uvres poétiques complètes de Jean Cocteau à la Pléiade, signale l'existence d'un second ensemble de manuscrits et tapuscrits, conservés à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (BHVP). Il indique en outre qu'il n'a eu accès à aucun manuscrit du poème « Lanterne sourde ». Ce dernier fait pourtant bien partie de notre ensemble qui serait donc la première version du recueil envisagée par Cocteau. Jean Cocteau commença la rédaction de ce recueil de poèmes en vers et proses, sollicité par son ami l'éditeur Henri Parisot, fin juillet 1952 alors qu'il se trouvait à Saint-Jean-Cap-Ferrat dans la villa Santo-Sospir de Francine Weisweiller. La première version du recueil est achevée à la mi-août, comme en attestent les deux dates sur notre manuscrit (« août 1952 » et « 15 août 1952 ») et cette occurrence dans le journal de Cocteau : « J'ai terminé la mise au point des courts poèmes en prose pour Parisot. Il y en aura vingt-six, à moins que le mécanisme continue, ce que je ne souhaite pas car, à la longue, ces exercices d'écriture, illustrés par Baudelaire et Max Jacob, fatiguent. » (Le Passé défini, Tome 1, 1951-1952, 14 août 1952) Notre ensemble serait donc le mélange des premiers poèmes adressés à Henri Parisot, rédigés à la plume, et de quelques textes ajoutés, écrits quant à eux au stylo à bille. Cette hypothèse est confortée par la rédaction du titre final Appogiatures sur la page de titre de notre manuscrit ; Cocteau relate ce changement, toujours dans son journal, en date du 29 août 1952 : « Ai [...] classé les poèmes pour Parisot sous le titre : Appogiatures. » Notre version manuscrite précoce comporte d'importantes variantes concernant les titres des poèmes ; ainsi le poème « Livre de bord » s'intitulait initialement « Le Spectacle », de même pour « Au poil » pour lequel Cocteau avait préalablement choisi « La langue française » ou encore « Le tableau noir » originellement titré « Le lièvre et la tortue ». L'ordre des poèmes a également été considérablement modifié pour l'impression : notre ensemble atteste que Cocteau souhaitait commencer le recueil par « Le voyageur », qui sera finalement remplacé par « Seul » et passera en deuxième position. On soulignera également dans notre dossier la présence de huit poèmes intégralement en vers : ils seront retirés, Appogiatures devenant un recueil exclusivement en proses. L'ensemble, abondamment raturé et corrigé, présente en outre de longs passages supprimés dans la version publiée, par exemple ce très bel extrait du poème « Scène de mé
Fata Morgana Edouard Dermit | Montpellier 1995 | 14.50 x 22.50 cm | broché
Edition originale, un des 33 exemplaires numérotés sur vélin Johannot, tirage de tête. Ouvrage illustré de 4 dessins de l'auteur. Bel exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Edition originale, un des 210 exemplaires numérotés sur vélin pur fil, après seulement 30 Hollande. Bel exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Editions de la Sirène | Paris 1920 | 10 x 18 cm | broché
Edition originale, un des exemplaires sur alfa d'Ecosse, seul tirage après 5 Japon et 50 Corée. Agréable exemplaire aux couvertures non passées comme souvent. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Edition originale, un des 35 exemplaires sur Montval, le nôtre non numéroté mais bien justifié Montval en pied du second plat, tirage de tête. Agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Gallimard | Paris 1961 | 18.50 x 23.50 cm | broché
Edition originale, un des 80 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers après 25 Hollande et 20 parcheminé azuré. Dos légèrement insolé. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Edition originale dont il n'a pas été tiré de grands papiers. Propos recueillis par A. Fraigneau. Iconographie, bel exemplaire complet de sa jaquette illustrée. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Milly-la-Forêt 8 Janvier 1951 | 14.50 x 11 cm | une enveloppe
Enveloppe manuscrite adressée par Jean Cocteau à son ami Olivier Quéant adressée depuis sa maison de Milly-la-Forêt, 4 lignes à l'encre noire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Saint-Jean-Cap-Ferrat 27 Septembre 1954 | 14.50 x 11 cm | une enveloppe
Enveloppe manuscrite adressée par Jean Cocteau à son ami Olivier Quéant adressée depuis Saint Jean Cap-Ferrat, 4 lignes à l'encre bleue. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Edition originale, un des 52 exemplaires sur vergé de Montval, tirage de tête. Bel exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Edition originale, un des 25 exemplaires numérotés sur Hollande, tirage de tête après 15 parcheminé azuré hors commerce et réservés à l'auteur. Bel exemplaire à toutes marges. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Perrin | Paris 1963 | 14.50 x 20 cm | en feuilles sous double chemise et étui
Edition originale, un des 100 exemplaires numérotés sur papier de luxe, seuls grands papiers. Une tache sur le dos de la chemise, étui légèrement sali. Agréable exemplaire présenté sous double chemise et étui. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Mercure de France | Paris 1912 | 15 x 19 cm | relié
Édition originale, un des 7 exemplaires numérotés sur Hollande, seuls grands papiers, le nôtre portant le n°1 et spécialement imprimé pour la mère de Jean Cocteau. Reliure à la bradel en plein vélin, dos lisse, date dorée en queue, pièce de titre de chagrin brun, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures et dos conservés, tête rouge, reliure de l'époque signée de Dupré. Légères piqûres affectant principalement les marges de certains feuillets. Émouvant et exceptionnel envoi autographe daté et signé de Jean Cocteau à sa mère, en latin, qui reprend l'un des vers des Bucoliques de Virgile?: «?Incipe, parve puer?: cui non risere parentes, nec deus hunc mensa, dea nec dignita cubili est. / Virgile. / Jean?» dont voici la traduction française?: «?Enfant, reconnais-la?: le fils à qui ses parents n'ont point souri n'est digne ni d'approcher de la table d'un dieu, ni d'être admis au lit d'une déesse.?» Exemplaire unique. Lorsqu'il publie ce troisième recueil de poésie, Cocteau, jeune prodige de vingt-trois ans, est adulé par les cercles artistiques et littéraires. Intime de Proust, ami de Jacques-émile Blanche, fidèle de Nijinski et Diaghilev et disciple d'Anna de Noailles, son ambition est de réunir dans sa personne tous les talents qui l'entourent. La Danse de Sophocle, référence à la danse que «?le jeune et divin Sophocle?» exécuta nu dans Athènes, après la victoire navale de Salamine, reflète l'ambition et l'exaltation du jeune Cocteau?: romancier, peintre, danseur, poète, il se sent véritablement «?digne d'approcher la table [des] dieu[x]?». «?à égalité avec les meilleurs artistes, il était un truchement entre Dieu et la Terre.?» Dans sa biographie, Claude Arnaud consacre un chapitre («?Le dieu vivant?») à la psychologie du poète à cette époque?: «?Il était un fragment détaché du créateur. L'un des organes terrestres par lesquels cet Être en évolution délibérait, et finalement tranchait, afin d'améliorer sa création.?» Ainsi, c'est un Cocteau affranchi de ses illustres modèles et assumant pleinement sa divinité artistique qui se dévoile dans ce recueil extatique à l'instar du poème éponyme?: Grâce à vous, cher orgueil, je portais l'auréole Offerte par le Dieu charmant de la parole, [...] Grâce à vous, j'ai connu les frénétiques luttes Où la plume et la feuille et le morne encrier Sont les liens des vers que l'on voudrait crier, Que l'on voudrait hurler, chanter, soupirer, rire, [...] Et qu'il faut, lorsqu'ils sont en nous et qu'on le sent, Les laisser ruisseler comme un superbe sang. La dédicace à sa mère, sur le premier exemplaire des sept rares grands papiers, témoigne du seul véritable ascendant de Cocteau?: Eugénie Cocteau. Mère sacralisée par son fils, elle influa profondément sur la vie du poète comme sur son uvre, marquée par l'omniprésence de la figure oedipienne. Claude Arnaud décrit longuement cet «?élan filial doublé d'une attention quasi amoureuse [...]?: il n'y a que mon amour pour toi qui m'accroche à quelque chose de vrai, le reste me semble un mauvais rêve.?» On ne peut d'ailleurs manquer de voir dans le choix de la citation de Virgile cette ambiguïté incestueuse qui lie Cocteau à sa mère. Une des provenances les plus désirables pour cet exemplaire de toute rareté. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Paul Morihien | Paris 1947 | 11.50 x 17 cm | broché sous chemise-étui
Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Précieux envoi autographe signé de Jean Cocteau à Jean-Paul Sartre : « son ami de tout cur ». Sans être de la même génération et en dépit de tout ce qui pouvait les opposer, Jean Cocteau et Jean-Paul Sartre se fréquentèrent à la fin des années 1940 et au début des années 1950 ; à la mort du philosophe, Jean Marais évoquera des coups de fil réguliers mais aussi des dîners aux interminables et merveilleuses discussions. C'est ainsi que les deux hommes uvrèrent de concert à la reconnaissance de Jean Genet et qu'ils publièrent en juillet 1948 dans Combat une lettre ouverte au Président de la République, Vincent Auriol, en faveur de la libération de prison du poète-voyou. Quelques années plus tard, Cocteau aidera Sartre à créer un comité de soutien à Henri Martin, opposant communiste à la guerre d'Indochine condamné à cinq ans d'emprisonnement pour distribution de tracts. Cocteau participera également à la mise en scène des Mains sales, pièce de Sartre créée en 1948 au Théâtre Antoine. En offrant au pape de l'existentialisme un exemplaire dédicacé de La Difficulté d'être, l'infatigable dandy lui soumet l'une de ses uvres les plus intimes. Dans l'ouvrage, c'est en poète qu'il évoque d'ailleurs l'engagement politique de Sartre : « mais pourquoi se borne-t-il à l'engagement visible ? L'invisible engage plus loin. [...] Les poètes s'engagent sans aucune autre cause que de se perdre. » Rare témoignage des liens entre deux figures majeures de la scène intellectuelle et littéraire du XXème siècle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Discrètes restaurations sur le dos, quelques rousseurs dans les marges. Précieux envoi de l'auteur enrichi d'un profil de jeune homme et d'une étoile dessiné à l'encre : "à Charles de tout mon coeur Jean". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
A la Sirène | Paris 1921 | 12 x 18.50 cm | broché
Edition originale, un des 40 exemplaires numérotés sur vergé d'arches, tirage de tête. Bel exemplaire. Envoi autographe daté de 1962 et signé de Jean Cocteau à Daniel Mornette. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Edition originale, un des 110 exemplaires numérotés sur vergé de Rives. Reliure en demi maroquin rouge, dos lisse, date dorée en queue, plats de papier à motifs abstraits, gardes et contreplats de papier rouge, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure signée P. Goy & C. Vilaine. Envoi autographe signé de Jean Cocteau à un ami prénommé Roger enrichi d'un dessin à l'encre bleue représentant le visage d'un jeune homme de face. Lors de la première représentation, en 1930, L'Echo de Paris, prophétisait déjà: «Les meilleures comédiennes du monde voudront interpréter La voix humaine.» Se succédèrent en effet sur scène et à l'écran, Berthe Bovy, Anna Magnani, Simone Signoret, Ingrid Bergman, Sophia Loren, Ornella Muti, Tilda Swinton... et les artistes lyriques Denise Duval et Felicity Lott, tandis que les plus grands réalisateurs et compositeurs relevaient les défis de mise en scène de cette uvre atypique. Parmi eux, Roberto Rossellini, Francis Poulenc ou Pedro Almodovar qui doit à la pièce de Cocteau son plus beau film: Mujeres al borde de un ataque de nervios. Dialogue à une voix, cette variation sur l'attente, le désir et la douleur d'une femme subissant une rupture téléphonique, confronte la comédienne au silence assourdissant du combiné téléphonique. La tragédie qui se joue n'offre au spectateur qu'une victime subissant les assauts inaudibles d'un tortionnaire invisible. La voix humaine est tout à la fois celle, décomposée, de cette femme, tour à tour forte, fragile, fière et anéantie et cette autre, absente, mais qui frappe l'imagination du spectateur par ce que Cocteau nomme: «l'éternité des silences» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Edition originale sur papier courant. Petites piqûres sans gravité en têtes des plats, et d'une garde. Précieux envoi autographe signé de Jean Cocteau à son ami Francis Poulenc : "A Francis Poulenc qui est musique son Jean." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Edition originale, un des 16 exemplaires numérotés sur Japon, le nôtre un des 6 hors commerce, tirage de tête. Bel exemplaire à toutes marges. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Edition originale, un des 16 exemplaires numérotés sur Japon, le nôtre un des 6 hors commerce, tirage de tête. Bel exemplaire à toutes marges. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Edition originale, un des 25 exemplaires numérotés sur Japon impérial, tirage de tête. Très bel exemplaire aux témoins conservés présenté sous chemise et étui cartonnés. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Editions du Rocher | Monaco 1957 | 14 x 19.50 cm | broché
Edition originale, un des 40 exemplaires numérotés sur pur fil, le nôtre un des 10 hors commerce portant le N°1, seuls grands papiers avec 15 non numérotés sur vélin azur. Ouvrage illustré de dessins hors-texte de l'auteur. Bel exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Edition originale, un des 195 ex numérotés sur alfa, seuls grands papiers après seulement 6 Chine, 13 Hollande et 55 pur fil. Petites restaurations au dos et sur les plats. Bel exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Kietzbühel 8 Février 1954 | 13.50 x 21 cm | une page + une enveloppe
Lettre autographe signée de Jean Cocteau adressée depuis le Grand Hôtel de Kietzbühel, 16 lignes à l'encre noire, à Olivier Quéant. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. "Grd Hotel Kietzbühel, 8 Fev. 1954, mon cher Olivier dans le poème "J'ai dans un train" il y a les chevaux noirs et l'homme le lotte du guerre et paix de Picasso (isti guerre) on pourrait prendre le motif séparé du livre qui flambe sous le pied d'un cheval noir. Il ferait une belle image. Si tu ne l'as pas demande le catalogue illustré de Rome [...] Eugenio Réale 3 rue Mangili Rome." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Saint-Jean-Cap-Ferrat 4 N ovembre 1958 | 13.50 x 21 cm | trois pages et demi sur deux feuillets
Lettre autographe signée de Jean Cocteau, 52 lignes à l'encre bleue, à Olivier Quéant adressée depuis la villa Santo-Sospir de Saint Jean Cap-Ferrat qu'il a décorée. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Jean Cocteau s'enthousiasme bucoliquement pour le lieu où il réside et travaille : "... chaque jour je travaille à flanc de colline dans une sorte de ferme exquise où ne fleurisse que les grains qui tombent d'ailleurs..." et s'extasie sur l'artisanat local : "... des artisans véritables.. travailler chez eux c'est le contraire de lire un journal. On aime voir ce miracle de l'équilibre entre le coeur et la main..." Il informe Olivier Quéant de sa prochaine exposition : "J'expose le 15 (13 pour la première) 6, rue Bonaparte. je ne te demande pas de venir voir mes oeuvres mais leur besogne, ils le méritent." et lui explique également les causes esthétiques qu'il entend défendre désormais : "... nous menons la même croisade : celle de soutenir ces braves types qu'on dédaigne comme des aristocrates du milieu ouvrier. Le drame c'est que l'artiste qui tournait amoureusement un pied de fauteuil Louis 15 apporte la même application (mais froide) à forger la pièce d'une machine qui fabriquera le fauteuil." tout en déplorant que les traditions artisanales et la savoir-faire sombrent dans l'oubli : "... les jeunes refusent d'apprendre le métier, par exemple des femmes de soixante ans qui firent ce prodige : ma tapisserie de Judith et Holopherne... disaient : c'est la dernière ." Il espère voir son ami Olivier Quéant bientôt : "Tu en verras une chez les Weill si tu me fais la grâce de venir et si le déluge parisien cesse et si tu ne dois pas atteindre la rue Bonaparte en arche ou gondole." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Lettre autographesignée de Jean Cocteau adressée depuis Nice à Carlo Rim, 11 lignes à l'encre bleue, à propos du tournage de "La maison Bonnadieu" que réalise Carlo Rim et pour lequel il a pris conseil auprès de Jean Cocteau qui lui répond : "Mon cher Carlo Rim, je reçois la lettre Bonnadieu trop tard et sur la côte. Je vous souhaite notre soleil si vous avez des extérieurs et je vous félicite de travailler avec mon admiarble Hayer. Bonne chance ! Votre Jean Cocteau", Jean Cocteau ayant agrémenté son patronyme de son habituelle étoile ainsi que de deux traits au crayon orange et au stylo bleu. Pliures centrales inhérentes à la mise sous pli. Carlo Rim fut un écrivain provençal, auteur notamment de "Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste : "Justin de Marseille", "L'armoire volante", "La maison Bonnadieu", et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
s. l. 26 octobre 1955 | 20.90 x 26.90 cm | une page sur un feuillet
Lettre autographe signée de Jean Cocteau adressée à Igor Markevitch. Une page rédigée au stylo à bille bleue et signée "Ton Jean". Quelques pliures inhérentes à la mise sous enveloppe et une agrafe en marge haute gauche. Belle et longue lettre dans laquelle Jean Cocteau prend la défense de son ami le chef d'orchestre et compositeur ukrainien Igor Markevitch victime des foudres du critique Antoine Goléa. «Je suis stupéfait par ce qu'on me rapporte de Goléa. » Il ne nous a pas été possible de trouver la moindre trace d'un article de Goléa au sujet de Markevitch, mais l'Université de Caen conserve un dossier intitulé «Affaire entre Igor Markevitch et Antoine Goléa» daté de l'année de notre lettre. Il semble en effet, d'après ces archives qu'un procès ait bien eu lieu et que l'appel soit demandé par Goléa en octobre 1955; Cocteau commente à ce propos: «J'ai toujours été la victime de ces étranges procès qu'on gagne en appel - mais bien à la longue - et parfois après sa mort.» Jean Cocteau, dont l'écriture paraît ici torturée, semble en tout cas avoir été très atteint par cette histoireet loue le talent de son ami: «Ta prodigieuse maîtrise et le sacrifice que tu as fait de ton uvre au service de celles des autres.[...] il est incompréhensible qu'un esprit de sa culture ne reconnaisse pas, entre autres, que personne au monde ne conduit ce Sacre comme toi. » Plus qu'une lettre de soutien, ce document est un véritable plaidoyer en faveur de la liberté de création des artistes et une condamnation du mercantilisme culturel: «Mais a-t-il pensé que nos uvres dès qu'elles passent par un éditeur, une salle de concert, une salle d'exposition, deviennent des produits? [...] Hélas, nos professions ne comportent pas de «diplômes» et nous courons le risque de professions libres. Notre seule chance est que le public se trouve rarement d'accord avec ses juges.» A cette époque les professions culturelles sont en effet assez mal encadrées et il faudra attendre 1959 et la création du Ministère pour l'Art et la Culture par De Gaulle et Malraux pour que les choses évoluent. Cocteau déplore enfin que la critique oriente le choix des «consommateurs»: «Déconseiller ces «produits» revient à leur causer le plus grand dommage.» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Paris s. d. [17 décembre [1955]] | 20.80 x 26.80 cm | une page sur un feuillet
Lettre autographe signée de Jean Cocteau adressée à Michael Smithies. Une page rédigée au stylo bille bleu. Deux pliures transversales inhérentes à l'envoi. Intéressante lettre empreinte de déception : "Voilà un de mes rêves : parler à Oxford et cette fois encore le destin s'y oppose. Je viens d'être très malade..." On comprend aisément l'état de santé de Cocteau à la suite de la phrase, très confuse : "on me me chambre la montagne vers ces dates". "Pensez à la phrase que je souligne et organisons q. q. chose pour un proche avenir."Le rêve du poète sera exaucé l'année suivante ; promuau grade de docteur ès lettreshonoris causapar l'Université d'Oxford le 12 juin 1956 il prononcera le 14 leDiscours d'Oxford. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Saint-Jean-Cap-Ferrat 23 Janvier 1961 | 21 x 27 cm | une page
Lettre autographe signée de Jean Cocteau, à en-tête de la villa Santo-Sospir de Saint-Jean-Cap-Ferrat qu'il a décorée, 13 lignes à l'encre bleue, à Roger Nimier. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "23 Janv. 1961, Très cher Nimier, voici pour accompagner le portrait dessin. Si vous le trouvez trop bref demandez chez Grasset un exemplaire de journal d'un inconnu. Dans le chapitre de l'amitié, je raconte un déjeuner entre Simenon, Pagnol et moi.- sans nommer personne. Mais le passage est très significatif de ce que je résume en q.q. lignes. Votre fidèle, Jean. P.S. Dites moi vite si tu as reçu cette note et son P.S." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Stock | Paris 1926 | 13.50 x 19 cm | 2 volumes brochés
Edition originale, un des 30 exemplaires numérotés sur japon, tirage de tête. Quelques petites piqûres affectant principalement certains témoins. Agréable ensemble à toutes marges. Bel envoi autographe signé de Jean Cocteau à son éditeur Maurice Delamain : "A mon cher Maurice Delamain dans le ciel de l'amité, de la pureté parfaites. Jean (surmonté d'un petit coeur)". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Édition originale, un des 90 exemplaires numérotés sur hollande, seuls grands papiers. Très bel exemplaire. Préface et notes de Jean Marais, iconographie. Envoi autographe signé de Jean Marais : "Pour Micheline, avec mes voeux de bonheur". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Gallimard | Paris 1945 | 25.50 x 19.50 cm | reliure de l'éditeur
Edition originale, un des 480 exemplaires sur vélin de Rives, seuls grands papiers après 35 Annam. Reliure de l'éditeur en plein cartonnage crème, dos lisse, gardes et contreplats de papier saumon. Ouvrage illustré de 2 lithographies de Jean Cocteau. Deux petites insolations en tête et en pied du dos, agréable état intérieur. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Edition originale collective, un des 82 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers. Bel exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -