‎Edition originale‎

‎BENDA (Julien).‎

‎Précision (1930-1937).‎

‎Gallimard, 1937, in-12, 222 pp, broché, bon état. Cinquième tirage paru l'année de l'édition originale‎

‎"Ce livre est recueil d'articles que Julien Benda publia entre 1930 et 1937 dans divers journaux et revues de l'époque comme par exemple la N. R. F., Les Nouvelles Littéraires, Le Temps, etc. Ce petit ouvrage nous plonge dans le climat idéologique, culturel et intellectuel de l'entre deux guerres. Le but de Benda dans cette série d'articles était de défendre sa position de clerc en continuité de son livre “la Trahison des clercs” (1927), pamphlet contre l'intelligentia de son époque qui aspirait à l'engagement politique en opposition justement avec les idées de Benda pour qui le clerc, l'intellectuel, se doit de garder un certain retrait du monde et de ne s'adonner qu'à l'a recherche de la vérité, des valeurs qu'il juge éternelles comme la justice, la raison, le beau, le vrai..." (Gary Girondin, 2015) — "M. Benda s'est fait un choix, pour son nouveau livre, d'anciens articles, où il se souciait de corriger, de polir et d'achever les sottises imparfaites de ses contemporains touchant toutes sortes de sujets : communisme et fascisme, esprit pur et esprit incarné, histoire et gouvernement, journalisme et inquiétude, Socrate et Clemenceau, etc..." (Armand Robin, revue Esprit, 1937)‎

Référence libraire : 119817

‎BENDA Julien‎

‎Appositions.‎

‎NRF, 1930, 88 p., broché, édition originale numérotée 4175/4375 (l'un des exemplaires sur Alfax), haut et bas du dos émoussé, couverture légèrement froissée, une mouillure sur la page de garde.‎

‎Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.‎

Référence libraire : 84115

‎BENDA Julien‎

‎La Trahison des Clercs.‎

‎Bernard Grasset - "Les Cahiers Vert" Paris 1927 In-12 ( 190 X 125 mm ) de 307 pages, broché sous double couverture imprimée. EDITION ORIGINALE, 1 des 62 exemplaires numérotés sur Madagascar ( premier papier N°XIV ). Très minimes traces au dos de la première couverture, très bel exemplaire, non rogné.‎

Référence libraire : 202060

‎BENDA Julien‎

‎Le rapport d'Uriel.‎

‎Flammarion Paris 1946 In-12 ( 195 X 120 mm ) de 188 pages, broché sous couverture imprimée. EDITION ORIGINALE, 1 des VIII exemplaires numérotés sur pur chiffon blanc des Papeteries de Lana ( N°II ). Très bel exemplaire.‎

Référence libraire : 487408

‎BENDA Julien‎

‎Non possumus‎

‎Nrc, Paris 1946, 12x19cm, broché.‎

‎Edition originale, un des 920 ex numérotés sur alfa, seul tirage avec 25 Annam et 50 Rives. En frontispice, un portrait de l'auteur par A. Bihiet de sainte-Marie. Bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 7305

‎BENDA Julien‎

‎Properce ou les amants de Tibur.‎

‎1928 Grasset, Coll. les Heures Antiques, 1928, 176 p., broché, édition originale numérotée 46 (l'un des 110 ex. sur vélin pur fil), broché, sous emboitage, emboitage fendu, frotté et sali, livre propre, pages non coupées (jamais lu=).‎

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Référence libraire : 84125

‎BENDA Julien‎

‎Supplément à "De l'esprit de faction" de SAINT-EVREMOND.‎

‎Editions Du Trianon Paris 1929 In-12 ( 175 X 115 mm ) de 155 pages, broché sous couverture imprimée rempliée. EDITION ORIGINALE, 1 des 1100 exemplaires numérotés sur vergé à la forme de Rives. Très minimes rousseurs, bel exemplaire, non rogné.‎

Référence libraire : 424508

‎BENDA Julien.‎

‎BILLETS DE SIRIUS‎

‎Paris, 1925, Ed. Le Divan, Coll. Les quatorze , un volume petit in 8 broché, 118 pages. Edition originale, 1/100 ex. ntés sur Japon (tirage de tête). Couverture défraîchie avec 2 petits manques, petite réparation intérieure peu visible en haut du dos. Etat convenable.‎

Référence libraire : 5291

‎BENDA, Julien - LEFEVRE, Frédéric - SIMEON, Fernand.‎

‎Entretien avec Julien Benda par Frédéric Lefèvre.‎

‎Emile Chamontin, Directeur, "Le Livre, 1925, 1 volume de 164x232 mm environ, 35 pages, broché. Edition originale numérotée (N° 368), un des 700 exemplaires sur Vélin, avec un frontispice et des vignettes gravés sur bois par Fernand Siméon. Haut et bas du dos légèrement frottés, petits plis sur les coins, sinon bon état.‎

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Référence libraire : 85648

‎Benda, Julien :‎

‎Grande (La) épreuve des démocraties. Essai sur les principes démocratiques. Leur nature. Leur histoire. Leur valeur philosophique.‎

‎New York, Editions de la maison française, 1942 ; in-12, broché ; 223 pp. , (1) p. ; couverture beige imprimée rouge et noir.‎

‎Edition originale. Exemplaire en bon état malgré le dos très légèrement passé, frais d’intérieur.‎

Référence libraire : 6284

‎Benda, Julien.‎

‎Properce ou les amants de Tibur.‎

‎Paris, Grasset, 1928. In-12, broché, 176 pp. Edition originale, tirage limité numéroté à 986 exemplaires, celui-ci étant un des 800 sur Alfa, portant le numéro 432. Exemplaire légèrement gauchi, nom d'une ancienne propriétaire sur une page de garde, petite déchirure sur le plat supérieur, sinon bel exemplaire.‎

Référence libraire : DEZ-6102

‎Bene, Tirabosco Tom et al.:‎

‎Histoires d'autres temps.‎

‎Edition du Bénéfice, 1997. In-4 broché, couverture couleurs, très légèrement défraîchie.‎

‎Edition originale, exemplaire signé et numéroté (12/1000) par le dessinateur. Pas rare: introuvable !‎

Référence libraire : 9983

‎BENEDETTO André‎

‎La Madone des ordures. Nostra dona dei bordilhas‎

‎Pierre Jean Oswald, Paris 1973, 11,5x18cm, broché.‎

‎Edition originale sur papier courant. Envoi autographe signé d'André Benedetto à Charles Dobzynski : "... un dimanche de janvier dans un théâtre étrange où nous jouons Alexandre..." Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 61567

‎BENELLI Sem‎

‎La Beffa‎

‎Charpentier & Fasquelle, Paris 1910, 15x23cm, broché.‎

‎Edition originale de la transposition en vers français par Jean Richepin, un des ex tiré sur papier rouge. Premier plat détaché, dos cassé. En l'état. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 8287

‎BENEVOLO Leonardo‎

‎Histoire de l'artchitecture moderne‎

‎Dunod, Paris 1979-1987, 20x21,5cm, 4 volumes brochés.‎

‎Edition originale. L'ensemble se compose comme suivant : La révolution industrielle, Avant-garde et mouvement moderne (1890-1930), les conflits et l'après-guerre, l'inévitable éclectisme (1960-1980). Riche iconographie. Petites traces de frottements sur les dos des volumes 2 et 3. Agréable ensemble complet en 4 volumes. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 42615

‎BENEZET (Mathieu).‎

‎L'IMITATION DE MATHIEU BENEZET.‎

‎Flammarion/ Digraphe, 1978. In-8 broché. 225 pages. Edition originale. Exemplaire du service de presse (tampon) enrichi d'un envoi autographe signé (il n'a été tiré que 20 ex. sur alfa). Rare avec envoi.‎

‎EDITION ORIGINALE LIVRE DEDICACE Tous nos livres bénéficient d'une réduction de 50% (pour cause de départ à la retraite)‎

Référence libraire : 2457

‎BENHAMOU (Maurice)‎

‎ENTRETIENS AVEC RENE GUIFFREY.‎

‎Romagny éditions, 1997. In-4, couverture muette à fenêtre, deux cahiers de texte de 46 et 34 pages avec illustrations in texte, un cahier de 13 photos couleurs. Texte en français et en anglais. Envoi autographe de René Guiffrey à Francine Rheims : « ce texte qui lui fournira peut-être / d’autres sujets de médisance à mon égard / Très amicalement pourtant / René Guiffrey - Sept 67 » Notre exemplaire est enrichi d’une carte autographe de R.G. à la même : 15 lignes sur le même ton : « Je vous embrasse malgré votre mépris ». Parfait état.‎

‎Tous nos livres bénéficient d'une réduction de 50% (pour cause de départ à la retraite)‎

Référence libraire : 16143

‎BENIERE Juliette‎

‎Plumette‎

‎Paul Ollendorff, Paris s.d. (circa 1900), 12,5x19cm, relié.‎

‎Edition originale, un des 15 exemplaires numérotés sur Hollande, seuls grands papiers après 3 Japon. Reliure en demi maroquin jaune moutarde à coins, dos lisse orné d'un cartouche doré et de motifs typographiques noirs, encadrement de filets dorés sur les plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée sur témoins, couvertures et dos conservés, reliure de l'époque signée de Capelle. Quelques rousseurs affectant les témoins de certains feuillets et les gardes. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 59834

‎BENIGNE Ange‎

‎La côte d’Adam‎

‎pseudo de Mme Paul Gaschon de Molène née Louise-Antoinette-préface de Jules BARBEY d’AUREVILLY;in 12 demi-toile verte à la bradel et à coins,pièce de titre chagrin marron, fer doré.Faux-titre,titre,XII,271 pages,1 feuillet de table des chapitres,Paul Ollendorff 1886.Premier plat de couverture illustrée en couleurs, conservé.Rousseurs éparses plus ou moins fortes,habituelles.Plus concentrées en début et fin de volume.Rare édition originale‎

Référence libraire : 7050

‎BENITO‎

‎Enfin le voici ! (La Gazette du Bon ton, n°3. Année 1921 - Planche 20 )‎

‎Lucien Vogel éditeur, Paris 1921, 19,5x25cm, une feuille.‎

‎Estampe originale en couleurs tirée sur papier vergé, signée en bas à droite dans la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 39011

‎BENITO‎

‎Enfin le voici ! (pl.20, La Gazette du Bon ton, 1921 n°3)‎

‎Lucien Vogel éditeur, Paris 1921, 18x24cm, une feuille.‎

‎Estampe originale en couleur finement rehaussée à l'or, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 57593

‎BENITO‎

‎Les Quatre bouquets. Robe du soir garnie de fleurs. (La Gazette du Bon ton, n°7 - Année 1920. Planche 50 )‎

‎Lucien Vogel éditeur, Paris [circa 1920], 19,5x25cm, une feuille.‎

‎Estampe originale en couleur tirée sur papier vergé, signée en haut à gauche dans la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 43220

‎BENJAMIN (René)‎

‎Antoine enchaîné‎

‎1928 Paris, Les Cahiers Libres, 1928, In douze, 54 pp, broché,‎

‎E.O., 1/800 ex. num. tiré sur Outhenin-Chalandre. Numéro effacé.‎

Référence libraire : 2577

‎BENJAMIN (René)‎

‎Au soleil de la poésie - Sous l'oeil en fleur de Madame de Noailles.‎

‎Edition originale de ce récit de l'écrivain René BENJAMIN (1885-1948) mettant en scène la poétesse et romancière Anna de Noailles (1876-1933), l'auteur précisant en note: "les propos, gestes et initiatives que je prête au poète, ne sont pas d'elle mais de moi. Je me suis servi, pour faire un tel portrait, ni d'un phonographe, ni d'une sténographe, mais de ce que je puis avoir de sensibilité, d'imagination et d'enthousiasme." Tirage à 2145 exemplaires; 1 des 1800 sur alfa bouffant, justifié n°735, sans le portrait annoncé mais bien complet de la "Note de l'auteur" tirée à part. Français‎

‎BENJAMIN (René)‎

‎La visite angélique‎

‎1948 Paris, Ed. de l'élan, 1948, In douze, 113 pp, broché, non coupé,‎

‎E.O., 1/425 ex. num. tiré sur pur chiffon L.L.L.L. des frères Lafuma.‎

Référence libraire : 2742