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‎Dominique VIVANT DENON - GALIEN (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Frises emblématiques de différents temples égyptiens. (Planche 116).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 39 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon.Planche ornée d'une gravure subdivisée en 10 figures, ainsi décrites par l'auteur:Frises emblématiques de différents temples égyptiens.N° 1. Hiéroglyphes qui décorent la corniche extérieure de la nef du grand temple de Tintyra ; cet ornement, en se répétant, fait le tour de cette partie du monument. La figure du milieu est la tête d'Isis avec ses attributs ; on la trouve répétée partout dans ce temple, qui lui étoit sans doute dédié. Les deux grands oiseaux ont une tête de vautour, sans plumes, sortant d'une espece d'uf qui lui sert de corps : cet oiseau est souvent répété dans toutes sortes d'attitudes dans les plafonds, les ailes étendues, tenant dans les pattes l'espece de bâton avec la palme que l'on voit ici en avant ; il accompagne aussi les héros et les rois dans les bas-reliefs représentant les victoires et les triomphes, et semble alors un génie protecteur.Le n° 2 est la frise intérieure du temple près l'isle de Philée (voyez planche LXXII, n° 1).N° 3. Frise du typhonium de Tintyra (voyez planche XXXVIII, n° 3), ou du temple dédié à Isis, victorieuse de Typhon, le mauvais génie ou le vent d'ouest ; il a une tête de vieillard, le corps gras et de la forme de celui d'un enfant, une queue qui va en grossissant et qui est aussi longue que les jambes ; il est toujours coiffé du même ornement : celui qui lui fait pondant est une divinité du même genre ; la tête a tout à la fois le caractere du chien, du cochon, et du crocodile ; il a les mamelles pendantes comme les femmes égyptiennes, un gros ventre, et des pattes de lion : cette figure, aussi répétée que l'autre et l'accompagnant pour le plus souvent, m'a paru être la divinité du temple d'Hermontis (voyez planche CXX, n° 4). On trouve fréquemment des figures de ces deux divinités en forme d'amulettes, en pâte de verre de couleur, et en porcelaine : j'en ai rapporté que j'ai dessinées de grandeur naturelle (voyez pl. XCVI, n° 37 et 38). Elles étoient très révérées, soit pour le bien qu'on en attendoit, soit pour le mal qu'on en pouvoit craindre, soit également pour les deux causes ; car je les crois l'emblême des deux vents qui produisent l'inondation, et peuvent la rendre ou insuffisante ou trop considérable.Il est à présumer que la figure qui est au milieu de ces deux monstres, assise sur une fleur de lotus à demi épanouie, est celle d'Isis, ou la bonne divinité, qui a obtenu de ces deux redoutables dieux l'équilibre des eaux, qui fait fleurir le lotus dans les canaux quand l'inondation est parfaite.Le n° 4 est l'ornement de la frise du tout petit temple de l'isle de Philée ; l'effet dans la nature est aussi riche qu'agréable : les artistes égyptiens ont avec un art tout particulier su allier la signification de l'emblême au bon goût de la décoration.Le n° 5 en est encore une preuve ; c'est la décoration du soubassement intérieur de la chambre du milieu du petit temple qui est situé derriere le grand temple de Tintyra (voyez le plan de Tintyra, planche XL, n° 1). Cette décoration représente le lotus dans trois instants du développement de la floraison de cette plante. L'épervier sur un autel est pris pour Osiris ou le soleil ; la lune de l'autre côté ; un ibis sur des lotus, autre emblême de l'inondation ou de l'entrée du Nil dans les canaux ; car le lotus n'a rapport qu'aux canaux, puisqu'il ne croît que dans l'eau stagnante, et ne se trouve jamais dans le courant du fleuve.Le n° 6, ornement de la frise intérieure du typhonium d'Apollinopolis magna, petit temple, situé près du grand temple (Voyez planche LVII, n° 1) : il doit avoir la même signification que celui ci-dessus , n° 3. Il y a de plus trois figures, que, vu l'emploi répété le plus souvent lorsqu'il est question de l'inondation, je croirois être des vases d'eau lustrale ou offrandes d'eau du Nil lors de sa croissance.N° 7. Riche et très agréable frise, qui décore la piece ouverte qui est près de celle où est le pla‎

Referencia librero : 29769

‎Dominique VIVANT DENON - GALIEN (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Frises emblématiques de différents temples égyptiens. (Planche 117).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 9 figures, ainsi décrites par l'auteur : Une seconde planche de frises emblématiques. N° 1. L'ornement qui décore la partie supérieure de la principale porte de la nef du temple d'Apollinopolis magna : le soleil qui répand sa lumiere sur la terre ; opinion d'autant plus probable que le temple étoit dédié à Apollon, et que le lieu où est cet ornement est un des plus remarquables ; des ailes au soleil sont peut-être l'emblême de son mouvement, de sa marche autour de la terre, dont la figure est au-dessous ; le scarabée ailé, surmonté de deux têtes de serpents, qui est sur la figure de la terre, autre emblême de la sagesse, du courage, et de l'industrie, qui sont les attributs de la terre ; l'espece de nud qui forme un anneau autour de la queue du grand serpent ailé se trouve presque partout ; il est joint à toutes les palmes que l'on porte dans les cérémonies, au bâton que l'on met à la main des divinités ; il enferme nombre d'inscriptions, de celles qui paroissent par leur position être les plus sentencieuses. N° 2. Un des ornements qui entourent par bandes le fût des colonnes de Tintyra (planche XL, n° 4). N° 3. Tables d'offrandes avec des vases enlacés de fleurs de lotus en bouton ; cet ornement est sculpté en bas-relief sur les tablettes qui engagent les colonnes du temple ouvert de Philée, et lui servoient de clôture. N° 4. L'ornement du soubassement d'un des temples de Tintyra, composé de la tige du lotus, du bouton de cette fleur au moment où elle s'épanouit, et à celui où la floraison est à sa perfection. N° 5. L'ornement qui décore toutes les corniches du grand temple d'Apollinopolis magna. N° 6. J'ai trouvé très souvent cette figure sans que rien ait pu m'en indiquer la signification ; je l'ai trouvée en soubassements rassemblés, comme on les voit ici ; j'en ai trouvé d'isolées avec d'autres hiéroglyphes servant à l'écriture ; j'en ai trouvé en tableaux dans le sacré du temple d'Hermontis. N° 7. Ornement peint dans le plafond du portique du temple principal de Philée. La figure de dessous est celle de la terre sur une barque : ce qui signifieroit que les Égyptiens donnoient aussi un mouvement à la terre ; la petite divinité à la pouppe en dirige le mouvement. Les Égyptiens ont toujours exprimé le mouvement par un bateau, ce qui est naturel à un peuple qui vit toute l'année, ou sur le bord d'un fleuve, ou au milieu d'un débordement ; le scarabée, le vautour, le globe ailé, employés alternativement, pouvoient être le soleil, la divinité, avec un attribut de circonstance : je croirois qu'ici les ailes étoient le ciel qui enveloppe la terre ; les scarabées, la divinité ou le soleil ; et le serpent, la providence ou la sagesse qui regle tout : ce qui détermine encore mon opinion, c'est que cette figure est voisine d'autres figures astronomiques. N° 8. Autres ornements des colonnes du temple de Tintyra, cites au n° 2 de cette planche. N° 9. Soubassement du temple qui est près de l'isle de Philée : cet ajustement ingénieux de deux signes sacrés est d'un excellent effet ; ce bâton terminé par une tête, qui a plus l'air d'une tête de huppe que de toute autre chose, est toujours à la main de quelques divinités. La huppe est un des oiseaux les plus abondants de l'Egypte, et y est familiere jusqu'à devenir presque domestique ; les anciens Égyptiens lui auront peut-être attribué quelque qualité dont elle sera devenue l'emblême. L'autre figure à laquelle sa forme a fait donner le nom du tau grec, et que l'on a cru, je ne sais pourquoi, être un phallum, à tous les rapprochements que j'ai pu en faire, est la clef des digues ou des canaux, l'emblême de l'inondation, et pour l'Égypte le signe du plus grand bienfait de la divinité. Légères rousseurs marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans‎

Referencia librero : 29770

‎Dominique VIVANT DENON - GALIEN (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Enseigne militaire, Bâton augural et autres emblèmes. (Planche 119).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 24 figures, ainsi décrites par l'auteur : Enseignes militaires, bâton augural, et autres emblêmes. N° 1. Figure de vautour ; l'aile est abaissée de cette maniere, lorsque dans les combats ou dans les triomphes il accompagne, dirige, ou protege les héros. N° 2. C'est ainsi qu'on voit le même oiseau sur la frise des portiques des temples, ou sur les plates-bandes des plafonds des portiques. N° 3. Un épervier faisant le même office que le vautour n° i, et quelquefois conjointement avec lui. N° 4. Une tête de chien, et une tête de loup ou chakal sur un corps d'épervier, en adoration devant un scarabée à deux têtes de lion, pris sur une des frises du temple d'Apollinopolis. N° 7. Especes d'enseignes, prises à Tintyra. N° 5. Ustensile à présenter l'encens ou autre offrande. N° 6. Autre espece d'encensoir ou vase à présenter une liqueur enflammée, dont on faisoit hommage aux dieux dans les cérémonies religieuses, ou aux héros dans leurs triomphes (voyez-en l'usage planche CXXXIV, n° 9 et 29) ; la petite figure à genoux acheve de l'indiquer : devant les portiques des temples, des figures colossales tiennent souvent de ces especes d'instruments ; les têtes d'animaux qui terminent leurs manches indiquent sans doute au culte de quelle divinité ils étoient consacrés.N° 12. Ornements placés à côté des portes, et qui par leurs formes redressoient la perpendiculaire, perdue par le talus des chambranles : j'ai pris celui-ci à côté de la porte du sanctuaire, dans le portique d'Apollinopolis magna ; il est aussi gracieux par sa forme qu'ingénieux par son usage ; le serpent s'enroule très agréablement autour de ces tiges de lotus portant les trois époques de la floraison de cette plante. Le n° 14 jusqu'à 24 sont des figures qui ont été prises isolément dans le petit appartement qui est sur le temple de Tintyra (voyez le plan, n° 1, planche CXXX, dans la chambre lettre A). A la forme de ces figures, à la banderolle qui est à chaque bâton, à l'usage que j'en ai vu dans le triomphe sculpté dans le palais de Médinet-Abou, n° 32, planche CXXXIV, ce ne peut être que des bannieres religieuses ou des enseignes militaires ; elles sont chargées de tous les animaux qui sont les emblêmes de la divinité. La figure 19, très soignée d'exécution, doit donner l'idée juste de la forme de l'ibis, constatée par celle des ossements que j'ai trouvés en développant une des momies de cet oiseau (voyez pl. XCIX). Ces figures d'animaux sont dessinées d'une maniere bien supérieure à celles des divinités et des figures humaines ; j'ai cherché à les imiter avec fidélité, et en cela j'ai été secondé dans la gravure par le citoyen Galien, jeune artiste plein de zele, de talents, et de vertus, que j'ai été dans le cas de regretter pour lui, pour moi, et pour mon ouvrage, au milieu de l'exécution duquel une mort prématurée l'a ravi inopinément à ses amis, et à une famille dont il étoit l'idole : je voudrois pouvoir rendre à sa mémoire le tribut de reconnoissance que je dois à ses soins, et faire connoître les regrets que les arts doivent à sa perte.N° 8. Bâton augural, espece de crosse que l'on voit très souvent à la main des diverses divinités ; j'ai dessiné celui-ci avec exactitude d'après une figure colossale qui est sculptée sur le mur extérieur du fond du grand temple de Tintyra ; la tête ressemble à celle d'une huppe ou du canard huppé ; il est toujours terminé par une double pointe.N° 9. Un bâton à quadruple emblême, que j'ai trouvé sculpté contre le mur intérieur du sacré du temple d'Éléphantine.N° 10. Bâton terminé par une fleur de lotus, que portoient peut-être les simples initiés, les dieux, et les prêtres.N° 11. Espece d'enseigne (voyez n° 7).N° 13. Bâton surmonté de la tête d'Isis, et d'un petit temple, dans lequel est la figure d'Osiris. Discrètes rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux v‎

Referencia librero : 29771

‎Dominique VIVANT DENON - GALIEN (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Planche 118 (Hiéroglyphes, bas-reliefs et obélisques).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 39.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon.Planche ornée d'une gravure subdivisée en 8 figures, ainsi décrites par l'auteur:N° 1. La face orientale de l'obélisque qui est devant le temple de Luxor (voyez planche L, n° 1). J'aurois desiré avoir le temps de dessiner les quatre faces, qui different entre elles, excepté pour les premieres figures du sommet, qui sont sans doute une espece de protocole de la dédicace du monument ; j'ai pensé qu'il seroit avantageux d'avoir cette inscription pour l'ajouter à la suite de celles que l'on a des obélisques qui sont à Rome et ailleurs. Le travail de celles-ci est d'une telle franchise, que l'on doit croire que les Égyptiens avoient une trempe particuliere pour les outils à tailler le granit ; toute cette sculpture est en creux et relief, de deux pouces de profondeur, et d'une conservation merveilleuse.N° 2. Ce fragment est le torse d'une statue colossale, en marbre blanc, placée en dedans d'une des portes du grand temple de Karnak ; il a cette particularité d'avoir une ceinture dans laquelle est passe un poignard à la maniere orientale : j'ai mis au bas la petite inscription gravée sur le médaillon qui décore cette ceinture.N° 3. Inscription, prise sur le chambranle de la porte d'un petit temple monolite en granit noir, dont on trouve les restes à Apollinopolis parva ou Kous. Ce fragment, si on parvient à le lire, indiquera l'usage de ces petits sanctuaires ; la lettre A indique le commencement de l'inscription, qui se prolonge en droite ligne à la lettre B, et se continue à la lettre C jusqu'à la lettre D, n° 3 bis, que le monument est rompu ; la perfection de ces hiéroglyphes est telle, soit par le style du dessin ; soit par la précision de l'exécution, que, n'eût-on trouvé que ce seul fragment en Égypte, il ne seroit pas permis de douter que la nation qui l'a anciennement habitée n'eût connu les arts, et n'eût porté leur perfection à un haut degré.N° 4. Une inscription, trouvée à Thebes sur une statue fragmentée.N° 5. Une grande figure en bas-relief, sur le plafond de la chambre où est le planisphere céleste, dans le petit appartement qui est sur le grand temple de Tintyra (voyez le plan , planche CXXX, n° 1) ; cette figure tient tout le diametre du plafond de cette piece ; quoique fragmentée comme on peut le voir, elle offre encore un contour bien roulant, et de belles proportions ; ses pieds , conservés, sont du plus beau style; elle ne présente aucun attribut, excepté un collier, que j'ai vu souvent aux figures d'Isis ; la chevelure est frisée en forme de tire-bouchon ; les deux inscriptions latérales sont exactes.N° 6. Une inscription monumentale, gravée profondément et avec soin sur le rocher de granit qui est auprès de l'isle de Philée (voyez la vue, planche LXXII, n° 3, et la situation dans la carte, lettre L, planche LXX). Il y avoit plusieurs especes de ces inscriptions ; les unes qui n'étoient que tracées ; les autres qui étoient monumentales, comme celles-ci, gravées de près d'un pouce de profondeur : ces inscriptions étoient sans doute des consécrations ou des dédicaces. Cette roche extraordinaire, à laquelle la nature avoit donné la forme d'un siege gigantesque, et auquel on avoit ajouté le travail d'un escalier pris dans la masse, étoit peut-être consacrée aux cinq divinités dont les images sont tracées au-dessus de l'inscription.N° 7. Une inscription du même genre que la précédente, gravée sur la partie supérieure du bras du colosse renversé, qui est près du Memnoniura, à Thebes (voyez planche XLII, n° 5, et planche XLV, n° 2). Cette inscription, qui est sculptée d'un pouce de profondeur, et qui a plus de 4 pieds de hauteur, ne fait pas plus d'effet sur la masse totale de cette figure gigantesque qu'un chiffre tatoué sur le bras d'un être vivant. S'il étoit possible de lire cette dédicace, elle aplaniroit peut-être toutes les questions, et leveroit tous les doutes sur la situation des statues, palais, tombeaux, et temp‎

Referencia librero : 29772

‎Dominique VIVANT DENON - GALIEN (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Planche 121. (Figures de divinités et autres bas-reliefs).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 9 figures, ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Ce tableau a plutôt l'air de la représentation d'un événement que d'un emblême hiéroglyphique ; je l'ai trouvé contre le mur de la nef du petit temple d'Éléphantine (voyez planche LXV, n° 2) : il est fruste et dégradé ; il m'a semblé représenter un héros qui vient de tuer un brigand, et des gens qui lui en rendent grace, ou qui lui font un serment: c'est la seule fois que j'ai vu de tels vêtements ; ils ne paroissent point être égyptiens ; c'est la seule fois que j'ai vu trois figures se grouper avec expression. Si je ne l'eusse vu en place, le style ne m'auroit point rappelé la sculpture égyptienne, et j'aurois douté de son intégrité. N° 2. La tête à part de la figure n° 6, même planche ; je l'ai faite portrait, parce qu'elle en ayoit le caractere, et qu'il m'a paru national par la comparaison que j'ai été dans le cas d'en faire toutes les fois que les figures étoient humaines et non emblématiques. N° 3. Un temple sur un bateau ; c'est la seule fois que j'ai vu un signe rayonnant. Si cette figure étoit celle du soleil, on pourroit penser que les Égyptiens, dans leur système planétaire donnoient du mouvement à cet astre, puisque la barque en est tonjours l'emblême. Cet emblême, posé sur un autel, étoit peut-être porté sur les épaules dans les fonctions religieuses, comme on peut le présumer à sa forme ; il est sculpté sur les murs de la troisieme chambre du petit appartement qui est sur le comble du grand temple de Tintyra. Tout ce qui vient de ce réduit mérite la plus scrupuleuse attention, parceque la perfection de l'art dans tout ce qui y est exécuté est toujours ajoutée au mystere que le sujet peut renfermer. N° 4. Divinité, que j'ai rencontrée souvent dans les tableaux hiéroglyphiques, représentée toujours grasse et sans avant-bras; ses deux jambes sont réunies dans une gaine ; celle-ci a cela de particulier qu'il lui sort de la nuque un lotus flétri. Seroit-ce encore un mauvais vent engraissé des désastres de la terre ? N° 5. La terre au pouvoir de Typhon. Seroit-ce l'emblême du vent dévorant appelé maintenant le kamsin, qui regne dans les mois d'avril et mai, qui précedent l'inondation ? pendant ces deux mois l'Egypte desséchée offre un aspect plus triste et plus douloureux que celui des mois de nos plus rigoureux hivers : à côté est la figure de la reproduction ou la nature toujours en érection ; elle est représentée tenant à la main un fléau : c'étoit une des principales divinités des Égyptiens, celle à laquelle étoit consacré le grand temple de Karnak, à Thebes. Elle est ici portée par douze prêtres, couverte d'un tapis parsemé de fleurs de lotus épanouies, qui annoncent l'époque de la récolte ou de la maturité. Ce tableau est sculpté dans l'intérieur du temple d'Hermontis (voyez planche LI, n° 1, 2, et 3). N° 6. Figure sculptée sur le mur de l'escalier intérieur qui monte au comble du temple de Tintyra (voyez planche XL, n° 8) ; elle est en acte d'adoration : elle peut donner une idée du costume civil ; une calotte juste remplace les cheveux, les bras et le corps nus , ou couverts d'une chemisette juste, pardessus laquelle deux bretelles portent un vêtement croisé, rayé, et brodé ; une ceinture en métal ciselé ou en broderie en relief, dans laquelle passe un poignard , dont le fourreau est décoré comme la ceinture, et un seul bracelet à l'avant-bras droit. N° 7. Un prêtre sculpté sur le mur de la piece ouverte de l'appartement qui est sur le comble du grand temple de Tintyra (voyez planche CXXX, n° 1, lettre C) : son bâton est terminé par une fleur de lotus : l'ornement qui est sur son justaucorps prouve que les parties de la figure qui paroissent nues étoient couvertes d'un tissu en mailles ; la bordure de son vêtement ressemble au signe qui d'ordinaire représente l'eau ; la chaussure est une semelle, portant un simple qu‎

Referencia librero : 29779

‎Dominique VIVANT DENON - GALIEN (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Planche 122. (Figures de divinités et autres bas-reliefs).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 17 figures, ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Deux chevaux ailés, sculptés sur la troisieme plate-bande du plafond du portique du grand temple de Tintyra ; c'est la seule fois que j'aie vu la figure d'un cheval dans des tableaux hiéroglyphiques : on peut voir ici, comme dans les tableaux de batailles, que les Egyptiens les savoient très bien dessiner. N° 2. Ce tableau est sculpté en grand au fond du sanctuaire du temple qui est dans l'isle auprès de celle de Philée, et semble être l'emblême de sa consécration ; cette figure ne seroit-elle pas celle de la terre environnée du ciel, au milieu duquel seroit le disque du soleil ? j'ai déja trouvé pareille figure sous le portique du temple d'Apollinopolis magna (voyez planche CXVII, n° 1). N° 3. Le dieu Chat, auquel une figure à bec d'ibis offre un vase ; il est dans un temple qui a un demi-fronton ou une espece de toit, que j'ai vu souvent représenté en bas-relief, et que je n'ai jamais trouvé en nature : celui-ci est sculpté dans l'intérieur du temple d'Hermontis. N° 4. Tableau sculpté dans l'intérieur du temple d'Hermontis. N° 5. Tableau sculpté dans le même lieu que le précédent. N° 6. Autre tableau sculpté dans le même temple ; les murs intérieurs de ce temple, partagés en compartiments inégaux, sont couverts de bas-reliefs, placés ainsi que dans une galerie où seroient rassemblés des tableaux de différents maîtres : n'ayant pu jamais me flatter dans mes différents voyages à Hermontis d'avoir le temps d'en dessiner des faces entieres, j'ai pris à part tout ce qui m'a paru le plus intéressant. Celui-ci, représentant l'ibis entre deux divinités grasses, ne feroit-il pas allusion à la saison féconde, qui étoit celle du passage de cette espece d'oiseau en Egypte ? N° 7. Un scarabée sur le disque du soleil ou de la lune ; l'inscription au-dessous est exacte, les endroits où elle manque sont fragmentés. Ce bas-relief est sculpté en grand à la partie extérieure du fond du temple d'Hermontis. N° 8. Tableau fort remarquable ; il est encore de ceux de la collection qui décore l'intérieur du temple d'Hermontis : un épervier en sphinx, avec une queue très extraordinaire, le mauvais génie, devenu le symbole de la propagation, et tenant le fléau de l'abondance. N° 9. Un oiseau à tête de cheval, sculpté sur la même plate-bande que le n° 1 de cette même planche. N° 10. Bas-relief sculpté au-dessus de la porte extérieure des grottes, qui étoient les tombeaux des rois -d'Egypte, tandis que Thebes en étoit la capitale (voyez planche XLII, n° 2, la vue de la grotte, et la place qu'occupe ce bas-relief). N° 11. Sphinx sculpté contre une des faces intérieures des murs du temple de Tintyra. N° 12. Emblême sculpté sur une des architraves du portique du temple d'Appollinopolis magna. N° 13. Tableau sculpté et peint sur une des architraves du grand temple de Tintyra ; trois loups ou chakals enchaînés à la figure d'Isis, et trois Anubis en adoration ; les marques qui sont sur leurs corps sont prononcées comme ici d'une maniere très remarquable. N° 14. Cette figure, très souvent répétée dans l'écriture inscriptive, a été dessinée avec exactitude d'après une sculptée en grand sur une des architraves du portique d'Apollinopolis magna. N° 15. Bas-relief sculpté sur la porte de la piece ouverte de l'appartement bâti sur le grand temple de Tintyra. N° 16. Vase extraordinaire, avec une inscription sculptee sur un mur du temple d'Hermontis. N° 17. Figure très remarquable d'une girafe, la seule que j'aie vue dans l'innombrable quantité d'hiéroglyphes ou de bas-reliefs que j'ai observés pendant mon séjour dans la haute Égypte ; elle est sculptée sur la partie extérieure de la muraille qui fait le fond du temple d'Hermontis. Quelques rousseurs principalement marginales, un infime accroc angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux‎

Referencia librero : 29783

‎Dominique VIVANT DENON - BERTON‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Planche 124. (Figures de divinités et autres bas-reliefs).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 9 figures, ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Figure que je crois celle d'Orus ou de la terre, fils d'Isis ou d'Osiris ; je l'ai vue le plus souvent avec l'une et l'autre de ces divinités, ou leur faisant une offrande, toujours avec une figure jeune et d'une taille plus petite que les autres : j'ai trouvé celle-ci sur une des colonnes du portique de Tintyra ; elle étoit recouverte en stuc, et peinte : le stuc, en partie écaillé, me laissa voir des lignes tracées comme avec de la sanguine ; la curiosité me fit achever d'enlever le stuc, et je trouvai le trait de la figure tracé avec des repentirs de dessin, une division en vingt-deux parties, le départ des cuisses partageant la grandeur totale de la figure, et la tête en formant un peu moins de la septieme partie ; les Egyptiens avoient donc un type, un mode, un canon? ils avoient donc un art avec des principes fixes ? Ce qui me parut singulier, ce fut de trouver, tout auprès de cette figure si réguliere, des traits tracés deux ou trois mille ans après et par les mêmes catholiques des premiers siecles, qui détruisoient si soigneusement les sculptures du culte égyptien, et qui, avec toute la gaucherie de la barbarie la plus inepte, s'étoient efforcés de dessiner la figure d'un de leurs évéques avec la mitre et la croix : sans partialité pour l'histoire de l'art, j'ai tout pris avec la même exactitude , et j'en ai conservé la comparaison telle qu'elle m'a frappé. N° 2. J'ai trouvé ce groupe très souvent répété dans les peintures qui décorent les tombeaux des rois de Thebes ; la figure attachée au poteau, terminée par une tête de loup ou de chakal, et qui a la tête coupée, est toujours noire avec le caractere negre, et celui qui tient le coutelas est toujours rouge. Il y avoit donc des sacrifices humains ? le poteau sacré indiqueroit que c'est une fonction religieuse, et non un suplice ; que c'étoit une victime, et non un coupable ; que c'étoit un captif et non un criminel ; que le rouge étoit la couleur nationale, et le noir la couleur étrangere. On trouve chez tous les peuples des divinités qui veulent du sang, parceque les hommes qui se sont fait des divinités les ont créées à leur image, et leur ont donné toutes leurs passions et tous leurs vices. N° 3. Cette figure, qui réunit de grandes curiosités, m'a été communiquée par le général Dugua ; elle a été dessinée d'après un fragment de granit près de Souès, et si naïvement, que je ne puis soupconner la main qui en a fait le dessin d'être capable de la malice d'un faux. L'écriture persépolitaine, jointe au caractere bien prononcé de la tête d'un mage, telle qu'on la voit sur les médailles antiques de Perse, et le signe égyptien du globe ailé, ce rapprochement d'époques, ce mélange des arts de deux nations rivales, que je n'ai jamais rencontré qu'ici m'a fait penser que, malgré la loi que je me suis faite de ne présenter à mes lecteurs que ce que j'aurois vu ou dessiné moi-même, je ne pouvois me dispenser d'offrir ce fragment à la curiosité des observateurs. N° 4. C'est une espece de chapelle ou d'ex-voto, ou temple votif et portatif, d'une seule pierre de grès : celui-ci a été trouvé à Saccarah ; il est du double de la grandeur du dessin ; il a été apporté en France par le citoyen Descotil, qui a bien voulu me le communiquer. Les n° 5 et 6 sont les côtés ; il falloit sans doute qu'il fût appuyé contre quelque chose, car il n'y a rien de sculpté derriere : la figure du milieu est la tête d'une divinité sur un corps de serpent ; aux deux côtés sont un homme et une femme faisant des offrandes. N° 7. Ce tableau d'un genre particulier m'a paru être un jeu, et la représentation de tours de force que l'on fait faire à des ânes, dont je n'ai trouvé la figure dans aucun tableau hiéroglyphique ; ceux-ci sont sculptés dans une grotte à mi-côte de la montagne libyque, à l'ouest de Thebes. Ce‎

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‎Dominique VIVANT DENON - GALIEN (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Planche 126. (Figures de divinités et bas-reliefs).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 12 figures, ainsi décrites par l'auteur: N° 1. Figure d'Isis sculptée sur la porte latérale d'une des plates-bandes du portique du temple de Tintyra : cette figure répétée trente fois de suite ne varie que par l'inscription, qui devient nulle par l'impossibilité d'en distinguer les caracteres, et l'éloignement où ils sont placés ; inconséquence dont il est difficile de rendre compte, et qui est aussi ridicule qu'il le seroit de placer des livres sur des rayons de bibliotheque où on ne pourroit les aller prendre, inconvénient répété cependant à chaque instant dans les monuments d'Egypte ; ce qui y est écrit ressemble à des dépôts d'archives qu'il suffit qui existent, et qu'on n'a jamais besoin de consulter. N° 2. Cette figure n'a de particularité que la tête d'Isis sur une gaine, ce que je n'ai vu que cette seule fois ; elle est dans la troisieme piece du petit appartement sur le temple de Tintyra. N° 3. Une figure de divinité avec une tête de crocodile ; elle est sculptée dans le petit temple qui est derriere le grand à Tintyra. N° 4. Tout ce numéro est sculpté sur la face intérieure de la principale porte du temple d'Hermontis : j'ai dessiné ce groupe de tableaux pour faire voir comment ces rassemblements se composent ; les inscriptions ne pouvoient être distinguées tant à cause de l'obscurité du lieu que de l'élévation où elles sont placées ; je ne les ai figurées ici que pour donner une idée de leur distribution et de leur nombre. Le tableau principal représente deux figures d'Isis en action de grace devant un emblême d'Osiris, sur un autel rayonnant de tiges de lotus, que de mauvais génies semblent vouloir couper ; entre les cornes de la vache , qui est au-dessous, j'ai cru distinguer la figure du petit Orus, que l'on voit répétée sur les genoux des quatre divinités qui sont sur des autels ; aux parties latérales sont des cochons, auxquels il semble qu'on fait la chasse. N° 5. Ce tableau est sculpté dans le même temple, mais dans la partie secrete (voyez le plan , planche LI, n° 2, chiffre 5), d'autant plus secrete qu'elle n'est éclairée à présent que par une dégradation près du plafond, que la lumiere n'en arrive pas jusqu'au sol, et que pour appercevoir ce qui étoit sur le mur j'étois obligé de fermer longtemps les yeux , et d'aller dessiner dehors ce que j'avois pu entrevoir et ce que ma mémoire avoit retenu. Les figures des vaches sont-elles des signes célestes, des constellations? est-ce Isis qui leur confie son fils Orus pendant que le soleil est dans le signe du lion, sur la peau duquel elles sont assises ? au-dessous on voit le même petit Orus allaité par deux vaches ; dans les figures de côté, Isis semble défendre son fils de Typhon en acte de couper les tiges de lotus.N° 6. Figure sculptée dans le portique du temple de Latopolii, à Esnê, où il y a tant d'autres figures de serpents.N° 7. Figure sculptée dans le portique du grand temple de Tintyra.N° 8. Figure d'Osiris dans la piece ouverte du petit appartement sur le grand temple de Tintyra.N° 9, 10, 11, 12. Ces tableaux sont tous quatre sculptés dans la troisieme chambre du petit appartement qui est sur le grand temple de Tintyra (voyez planche CXXX, n° 1, lettre A) ; ils m'ont paru représenter l'état de la terre ou de la nature à certaines époques de l'année. N° 12. Seroit-ce la nature endormie, et toujours vivante, protégée par des emblêmes de la divinité bienfaisante ? Dans le n° 11 la même figure endormie sur le signe du lion , représenté par la peau de cet animal ; les quatre figures qui sont dessous pourroient être des constellations, ou les mois du repos de la nature ; pendant ce temps une divinité protectrice semble veiller sur elle. Dans le n° 10 la même figure couchée de même avec quatre nouveaux signes sous le lit de repos ; elle paroit s'éveiller, et reçoit l'offrande d'un sacrifice ; ce qu'explique‎

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‎Dominique VIVANT DENON - GALIEN (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Planche 127. (Figures de divinités et bas-reliefs).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 15 figures, ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Le tableau peint sur le plafond du portique du principal temple de l'isle de Philée. N° 2. Le sacrifice d'un buf fait à Osiris ; le sacrificateur en présente la cuisse et le cur à la divinité. J'ai remarqué toutes les fois que j'ai rencontré l'image de ces sacrifices ou celle des offrandes, que c'étoient toujours ces deux parties qui étoient offertes de préférence ; la différence des costumes est très remarquable entre le victimaire, les sacrificateurs, et celui qui offre le sacrifice, d'où il résulte que l'habit long auroit été l'habit noble, et le plus respecté. Ce tableau est sculpté dans la piece ouverte de l'appartement qui est sur le grand temple de Tintyra. N° 3. Ce sujet est sculpté dans le grand temple de Karnak, à Thebes ; Isis tenant Orus au milieu des lotus pourroit indiquer la terre couverte d'eau, le temps de l'inondation. N° 4. Ce tableau m'a semblé représenter le lotus flétri, et ravivé par l'eau qui est versée dessus, ou les maux de la sécheresse réparés par l'inondation ; il est sculpté sur le mur dans l'intérieur du portique du temple de Latopolis, à Esnè. N° 5. Ce tableau est sculpté dans la partie intérieure du portique du grand temple de Karnak ; c'est la seule fois que j'aie vu un arbre dans un tableau hiéroglyphique, et des offrandes au bout d'un bâton. N° 6. Ce tableau extraordinaire est sculpté dans le petit temple qui est derriere le grand , à Tintyra ; la figure sur laquelle est le serpent m'a semblé dans le relief être une massue, qui paroît être au moment d'écraser le petit Orus, secouru par l'emblême d'Isis ; les cornes de la vache, la mesure du Nil, le débordement, qui sauve la terre des atteintes de Typhon, du vent du désert. N° 7. Isis portée par des éperviers et par des chakals, sous un portique formé de trois tiges de lotus. Ce tableau est sculpté dans l'intérieur du portique de Latopolis, à Esnê. N° 8. Vase sculpté contre le mur de la partie intérieure du portique de Tintyra. N° 9. Orus faisant une offrande à Isis et à Osiris, ou la terre reconnoissante des bienfaits du ciel : quoiqu'il me fût impossible de distinguer les petits caracteres à l'éloignement où ils étoient placés, j'ai dessiné ce tableau avec toutes les inscriptions qui l'accompagnent, pour donner une fois l'idée du nombre de celles dont ordinairement sont surchargés les tableaux hiéroglyphiques, et qui doivent leur servir d'ampliatifs ou être leurs explications. Celui-ci est un des deux mille qui sont sculptés sur les murs du grand temple de Tintyra. N° 10. La grande divinité du grand temple de Karnak, à Thebes ; le sanctuaire de ce temple, construit en granit, a tout son intérieur couvert en compartiments de petits tableaux de cette forme, où cette divinité est toujours représentée dans la même attitude et recevant des offrandes de différents genres : il est probable que c'est dans ce sanctuaire que se faisoit l'étrange sacrifice dont une jeune vierge étoit la victime, et les prêtres les sacrificateurs ; c'est-à-dire la cruauté mêlée de tous les temps à la volupté, qu'il faut cacher et déguiser. N° 11. Ce bas-relief hiéroglyphique, d'un dessin très agréable, est sculpté dans le sanctuaire du Typhonium d'Apollinopolis magna, à Etfu ; c'est Isis au moment du débordement recevant les clefs des canaux du Nil. N° 12. Deux divinités qui enfoncent une espece de pieu dans le calice de deux fleurs de lotus ; une étoile surmontée de cornes, le vêtement de la figure de la femme recouvert d'une peau de panthere, sont des particularités que je n'ai vues que cette seule fois. N° 13. Je crois cette figure sans signification ; dans ce cas elle seroit très remarquable, et feroit voir combien les Égyptiens, lorsqu'ils n'étoient pas retenus par un usage sacré, savoient donner un mouvement gracieux à la pose de leurs figures; la souplesse et la gaieté sont ré‎

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‎Dominique VIVANT DENON - BALTARD (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Face intérieure d'un temple dans l'isle Eléphantine. (Planche 128).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 5 figures, ainsi décrites par l'auteur :Toute cette planche a été dessinée d'après différentes parties du temple de Cneph, à Éléphantine (voyez planche LXVI, n° 2 et 3) ; les tableaux semblent représenter la consécration de ce temple par un héros, ou des sacrifices, pour se rendre les divinités propices et pour se mettre sous leur protection. N° 1. La partie extérieure latérale nord dudit temple. N° 2. La figure du héros prise à part, pour faire connoître les détails du costume, de la coiffure, du bandeau, du collier : j'ai vu un seul fragment de ce collier en nature ; il appartenoit à l'adjudant-général Morand ; il étoit en acier, damasquiné en or : des bracelets, une ceinture, avec une agrafe représentant une tête servant à relever le tonnelet, une queue, qui étoit une marque de dignité. Chaque fonction d'une même cérémonie avoit son habit particulier, comme on peut le remarquer même planche, n° 5, et mieux encore planche CXXXIV ; quelquefois par-dessus l'habit, n° 2, il a une grande robe blanche de voile transparent, à travers laquelle on distingue les formes et même les couleurs des vêtements qui sont dessous, comme on peut voir à la figure à droite dans le bas-relief n° 5 ; une espece de frange qui partoit de la ceinture étoit terminée par sept figures de serpen t; le brodequin étoit, comme on le voit, extrêmement simple. N° 3. Un des petits côtés des piliers qui soutiennent la galerie extérieure qui est autour du sanctuaire du temple. N° 4. Un des grands côtés des mêmes piliers. N° 5. Un grand tableau en bas-relief, qui tient tout un côté de l'intérieur du sanctuaire du temple ; il représente un sacrifice d'animaux domestiques, d'animaux sauvages, d'oiseaux, de poissons, de fleurs, de fruits ; le héros qui présente les offrandes tient d'une main l'encens, de l'autre l'eau lustrale. Sur un grand autel est un bateau, dans lequel est un temple qui paroît ne pouvoir pas contenir ce qui y est consacré. A gauche, sous une espece de table de promission, sont des fleurs de lotus, des palmes, et des figures emblématiques d'Isis ; et le groupe à droite, l'apothéose ou la protection accordée au héros par les deux grandes divinités : le tableau qui faisoit face à celui-ci n'a de différence que dans la figure qui offre le sacrifice, et qui, au lieu de tenir un vase d'eau lustrale, tient un groupe de pigeons par les ailes. J'ai pris toutes les inscriptions hiéroglyphiques avec une scrupuleuse exactitude. Rousseurs principalement marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguin‎

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‎Dominique VIVANT DENON - GALIEN (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Planche 129. (Figures astronomiques et autres tableaux et bas-reliefs).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 39.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 8 figures, ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Un mauvais génie, qui menace Isis, assise sur des fleurs de lotus qui ne sont pas encore épanouies : ne seroit-ce pas le vent du désert qui menace la récolte avant sa maturité ? Ce tableau est sculpté dans l'intérieur du temple d'Hermontis, qui m'a paru être consacré à cette divinité malfaisante. N° 2. Signes astronomiques sculptés sur le plafond de la partie sacrée du temple d'Hermontis (voyez le plan, planche LI, n° 2, chiffre 5) ; sur un fond d'étoiles, qui est le firmament, une grande figure, que je crois être celle de l'année, enveloppe l'écliptique ; le soleil, sous l'emblême de l'épervier, a un de ses solstices au signe du scorpion , et l'autre à celui du taureau ; la figure sur un bateau peut désigner la marche du soleil, ou le mouvement des astres. N° 3. Tableau sculpté sur une des architraves du portique du grand temple d'Apollinopolis magna. N° 4. Ce bas-relief fait partie du même plafond où est sculpté le planisphere céleste, dans la seconde chambre de l'appartement qui est sur le temple de Tintyra (voyez planche CXXX, n° 1, lettre B) ; ce doit être encore un tableau astronomique : ces quatorze barques portant une boule ou un disque seroient-elles les mois lunaires? mais pourquoi quatorze ? le nombre quatorze étoit consacré, comme on peut le voir, planche CXXXI, n° 2 et 3. Quel est ce globe ailé devant la bouche de la grande figure ? J'ai retrouvé le même emblême dans le même temple à une figure à-peu-près pareille (n° 1 et 2, planche CXXXII ). Est-ce le départ du soleil en commençant son voyage pour parcourir les planetes ? N° 5. Tableau peint sur le plafond du portique du grand temple de Philée. Sur un fond bleu les trois figures en couleur naturelle : est-ce l'espace dans lequel le soleil et la lune enveloppent la terre, présentés sous les figures d'Osiris, d'Isis, et d'Orus? N° 6. Tableau qui occupe la moitié du plafond de la troisieme chambre de l'appartement qui est sur le comble du grand temple de Tintyra (pl. CXXX, n° 1, lettre A). Il est difficile d'imaginer ce que ce peut être que ces trois figures de femmes dans de si singulieres attitudes, et qui étendent si étrangement leurs bras pour atteindre à cette petite figure d'Osiris : ce que l'on peut remarquer de plus positif c'est que les bras qui partent du cerveau prouvent bien évidemment que les Égyptiens avoient des conventions pour exprimer certaines choses, auxquelles ils faisoient céder les lois les plus sacrées de l'art et même de la nature ; qu'il ne faut donc pas juger de l'art chez eux d'après les figures emblématiques ; qu'ils avoient un art à part, comme je l'ai fait voir ailleurs, mais qu'il étoit retenu dans des limites, et astreint à des usages consacrés par des règlements séveres ; ce qui fait que les productions du genre gracieux sont si rares, qu'avant notre expédition on ne savoit pas s'il en existoit. N° 7. Cette figure sans pieds est la seule que j'aie vue: ces figures, qui reparoissent si rarement, devoient apporter de grandes difficultés à la lecture des hiéroglyphes, et introduire dans cette écriture tous les inconvénients de celle des Chinois, si nombreuse et si pauvre. Cette figure-ci est sur la frise du portique du grand temple de Tintyra ; une autre, qui lui ressemble, est dans le zodiaque qui est sur le plafond du même portique.N° 8. Ce tableau est sculpté sur le plafond de la seconde chambre d'un second appartement, parallele à celui dont nous avons si souvent parlé, bâti sur le comble du grand temple de Tintyra ; cette vaste plate-forme, entourée de la corniche de l'édifice qui lui servoit de parapet, contenoit dans la seule partie de la nef un petit temple ouvert à l'ouest ; et à l'est, en se rapprochant du portique, l'appartement où est le zodiaque, et celui dont il est question ici : ce dernier est si encombré des ruines des mauvaises maison‎

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‎Dominique VIVANT DENON - GALIEN (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Bas-reliefs historiques du temple de Qarnâq à Thèbes. (Planche 133).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 4 figures, ainsi décrites par l'auteur :Fragment de bas-reliefs historiques représentant diverses circonstances de l'expédition glorieuse d'un même héros ; dans le fragment n° 1, il saisit par le bras son adversaire, déja blessé et terrassé ; il est prêt à le percer d'un coup de lance ; un calumet, signe de victoire ou de paix, est à côté de lui: ces bas-reliefs, sculptés sur les murs à l'extérieur du temple de Karnak, sont moins détruits par le temps que par des démolitions ; c'en est une qui nous prive de la tête du héros, dont il eût été curieux de voir l'expression. Si ces bas-reliefs sont les plus anciens de ceux qui sont arrivés jusqu'à nous, à coup sûr il y avoit long-temps qu'on en faisoit lorsque ceux-ci ont été sculptés. Il y a une noble simplicité dans l'agencement des figures, du style, et de l'expression, dans la pose des deux personnages ; on pourroit plus soigner les détails, mais on ne pourroit pas mieux composer un groupe.N° 2. Le héros, remonté sur son char, poursuit l'ennemi, déja en pleine déroute, fuyant dans les bois et dans les marais pêle-mêle avec les habitants du pays, et les animaux de la campagne ; plusieurs, réfugiés dans une forteresse, sont presque aussi effrayés que les autres, et paroissent même atteints des traits du vainqueur. Ce bas-relief-ci, plus barbare que l'autre, peche absolument par la composition, et plus encore par la perspective : mais la pose de chaque figure à part est vraie et expressive ; elles sont toutes en fuite, blessées, effrayées, ou bien mortes ; les animaux en sont beaux et pleins de style ; les chevaux pleins de feu, de simplicité, et de noblesse : les Grecs n'ont pas fait autre chose pour ceux qu'ils ont mis sur leurs médailles. La forteresse n'a l'air que d'un enclos palissade ; l'inscription qui est dessus, si nous savions la lire, nous en apprendroit peut-être le nom ; la forêt est représentée par quelques branches, et le marais par quelques fleurs de lotus.N° 3. Le vainqueur sur son char, conduisant ses chevaux, dont les têtes sont panachées en signe de triomphe ; il est entouré de toutes ses armes, de sa lance, de son javelot, de sa hache, de son carquois, de ses fleches, et de ses masses d'armes ; deux génies protecteurs l'accompagnent et le couvrent de leurs ailes ; il ramene des captifs attachés ensemble par les bras et dans différentes attitudes ; ces captifs portent une barbe entiere, un habit long, une plume sur leur casque, et ont tout une autre physionomie que les Égyptiens : l'une des inscriptions est peut être le nom du héros , et l'autre celui des peuples vaincus ; un calumet marque la paix ou la victoire.N° 4. Le même héros présentant ses captifs aux dieux : l'inscription est peut-être le nom des divinités ; le génie protecteur est encore là. Dans d'autres bas-reliefs du même genre le héros reçoit les armes des mains de la divinité, ou du prêtre qui la représente ; ces rois, ces héros étoient très pieux, et jamais les prêtres n'étoient étrangers à leur fonction ; ils recevoient les armes d'eux; c'étoit dans leurs mains qu'ils les remettoient; ils ordonnoicnt de la paix et de la guerre : c'étoit du temple que partoit le roi pour une expédition ; c'étoit dans le temple qu'il en rapportoit les trophées. Quelques rousseurs principalement marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtain‎

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‎Dominique VIVANT DENON - GALIEN (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Bas-relief historique d'un temple près Medynet-abou à Thèbes. (Planche 134).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 76.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche dépliante ornée d'une gravure subdivisée en 55 figures, ainsi décrites par l'auteur:N° 1. Triomphe d'un roi d'Égypte, de Sésostris, d'Ossimandue, de Memnon, d'un des rois conquérants qui ont régné à Thebes ; ce bas-relief historique est sculpté sur le mur intérieur d'une des galeries d'une cour du temple, ou du palais de la partie sud-ouest de Thebes, près le bourg de Médinet-Abou (voyez le plan, n° 4, planche XLVI, lettre Z).N° 2. Ce bas-relief commence à la lettre V ; les trois premieres figures de la ligne supérieure sont des soldats portant leurs lances et leurs boucliers ; des prêtres, avec des habits longs, et des panaches, marchent devant eux, tenant de longues palmes ; deux autres tiennent des tablettes, et des bâtons à fleurs de lotus ; deux autres semblent faire des proclamations.N° 3. Quatre personnages portent des gradins, pour monter sans doute à la chaise triomphale et en descendre.N° 4. D'autres prêtres tiennent des plumes, et sont couverts de tuniques transparentes.N° 5. Deux enfants tiennent des bâtons avec des fleurs de lotus.N° 6. Douze personnages portent sur un brancard le triomphateur, assis sur un trône, couvert d'un baldaquin ; le lion, le sphinx, l'épervier, le serpent, sont les emblêmes de la force, du mystere, de la vélocité, et de la prudence, qui caractérisent le héros ; le calumet et les palmes sont ceux de la victoire et de la paix : de plus petits enfants que les premiers marchent à côté du siege, portant les armes du héros ; le triomphateur est décoré des attribus de la grande divinité de Thebes ; il a un collier, et sur son vêtement est une tunique transparente comme celle des prêtres ou des initiés ; son nom ou ses victoires sont peut-être inscrits à côté de sa figure.N° 9. Un prêtre en haut, un autre en bas, lui présentent l'encens.N° 10. Deux autres en grand costume lisent et proclament ses victoires, et huit autres tiennent de grandes plumes ; couverts de tuniques, ils marchent devant lui : ils arrivent au temple de la grande divinité ; elle est sous un portique formé de deux tiges de lotus terminées par leur fleur, sur lesquelles pose une corniche, composée de serpents ; le héros, en habit de guerre, recouvert d'une tunique sacerdotale, présente d'une main l'encens à la divinité, et de l'autre fait une libation sur les préparatifs d'un sacrifice, composé de vases, d'eau, de curs et de cuisses de victimes, et de fleurs de lotus : ensuite la marche recommence ; deux personnages, n° 21, portent une espece d'autel, sur lequel sont cinq vases renversés ; figure que j'ai souvent trouvée à côté de la grande divinité.Au-dessus, n° 20, deux autres personnages portent une grande tablette, sur laquelle étoient peut-être écrites les victoires du héros ; ensuite la grande divinité, portée par vingt-quatre personnages, est entourée de toute la pompe des cérémonies, de panaches, de calumets, de trophées, de fleurs ; le triomphateur marche devant, coiffé d'un autre bonnet, et toujours accompagné de son génie tutélaire ; il est précédé du buf Apis, décoré de bandelettes, portant le disque d'Isis entre ses cornes ; un enfant lui présente l'encens ; vingt-une figures tiennent chacune une divinité ou l'attribut d'une divinité, ou des oiseaux, et autres animaux sacrés. Arrivés à une espece d'autel, un prêtre paroît être au moment de sacrifier devant ce triomphateur une jeune victime humaine ; un autre laisse aller un oiseau, qui semble être l'emblême de l'ame qui se sépare du corps de la victime ; ce qui attesteroit l'usage, que les Grecs nous disent égyptien, de sacrifier après une victoire le plus jeune des captifs de l'un ou de l'autre sexe : l'inscription qui y est jointe en est peut-être la consécration ; le personnage qui est au-dessus, n° 36, et qui tient une tige de lotus rompue dont la fleur n'est pas épanouie, est peut-être l'emblême de la mort prématurée de la victime.Vient après, n‎

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‎Dominique VIVANT DENON - GALIEN (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Peintures dans les tombeaux des Rois à Thèbes. (Planche 135).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 36 figures, ainsi décrites par l'auteur : Cette planche ne contient que des objets peints pour la plupart dans les tombeaux des rois à Thebes, et particulièrement dans quatre petites chambres (voyez le plan, n° 3 , planche XLII, lettre D) ; chacune de ces petites chambres est décorée d'objets particuliers ; l'une étoit consacrée à la musique,l'autre aux armes, l'autre aux ustensiles et meubles, une autre à l'agriculture.Dans celle des armes je dessinai, n° 1, un carquois, qui contenoit d'autres armes que les fleches, et qui dans les combats s'attachoit en-dehors des chars (voyez planche CXXXIII, n° 3, et planche CXXXIV,n° 46).N° 2. Une des armes renfermées dans le carquois ci-dessus, et dont je n'ai pu deviner l'usage.N° 3. Un bouclier : on peut voir dans les figures du bas-relief (planche CXXXIV, n° 1) la maniere dont il étoit porté ; l'ouverture qui est à sa partie supérieure pouvoit servir à le suspendre, ou à laisser voir à celui qu'il couvroit les mouvements de celui contre lequel il avoit à combattre.N° 4. Un sabre, à la poignée duquel est un cordon avec un gland en cuir.N° 5. Un autre sabre.N° 6. Une cravache.N° 7. Une cotte de mailles.N° 8. Un poignard dans la même forme que les poignards de ceinture dont on se sert généralement encore dans tout l'orient (voyez pl. XCV, n° 12).N° 9. Une masse d'armes, avec une poignée à cacher la main.N° 10. Un fouet.N° 11. Un casque.N° 12. Une hache d'arme, derriere la lame de laquelle est une masse, pour en rendre le coup plus lourd, et partant plus pénétrant.N° 13. Un carquois a fleches. N° 14. Pliant matelassé. N° 15. Meuble à tiroir et à couvercle, avec des poignées pour lever l'un et tirer l'autre.N° 16. Un fauteuil, d'une si excellente forme, qu'il n'en existe pas qui soit d'un meilleur goût ; il est tapissé de la maniere la plus commode.N° 17. Lit dont nous avons admis la forme depuis que les architectes président à l'ameublement, comme à la décoration, des intérieurs des appartements.N° 18. La chaise du fauteuil n° 16 : dans la peinture on distingue très bien que l'étoffe qui le couvre est à fleurs, par conséquent brochée, peinte, ou brodée ; le bois est de couleur de bois des Indes, et la sculpture est dorée.N° 19. Un coffre à couvercle. N° 20. Un pliant à trois matelas. N° 21. Un pot à l'eau, et une aiguiere. N° 22. Une espece d'armoire. N° 23. Une charrue qui ressemble à celles dont on se sert encore à présent ; derriere celui qui laboure est un homme qui seme en jetant le grain par-dessus sa tête : j'ai dessiné deux autres charrues (voyez planche CXXV, n° 26, et lettre E même planche).N° 24. Un tabouret couleur de bois des Indes, et doré.N° 25. Une corbeille d'osier d'une jolie forme, et tressée très agréablement.N° 26. Une harpe à vingt-une cordes ; le vêtement de la figure qui en joue est étrange et désagréable, mais il y a dans la pose de l'enthousiasme et de la vérité.N° 27, 28, 29. J'ai trouvé ce groupe peint dans des tombeaux sur la montagne à l'ouest de Thebes ; la carnation des musiciennes est rouge : celle n° 27 a une tunique juste, dont les manches sont amples ; les tuniques des autres ne se distinguent qu'à la couleur, qui est blanche, et devient rose en ce qu'elle participe de la teinte de la chair que l'on voit à travers ; la gorge de ces femmes est de la même forme que la gorge des Égyptiennes d'à présent. La figure n° 27 pince d'une espece de théorbe ; celle n° 28, au mouvement du corps, de la tête, et des bras, joue d'un instrument à vent ; il est à regretter qu'une lésion de l'enduit l'ait fait disparoître, car il nous auroit donné un troisieme instrument de la musique des Égyptiens : j'ai consulté les plus petits fragments au bas du mur, je n'ai rien trouvé qui ait pu m'en rendre compte.La pose de celle n° 29 est très souple et très vraie ; tout bonnement et tout parallèlement que sont posées ces trois figur‎

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‎Dominique VIVANT DENON‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Manuscrit trouvé dans l'enveloppe d'une momie. (Planche 137).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 84 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche dépliante ornée d'une gravure ainsi décrite par l'auteur : Ce second manuscrit, beaucoup plus petit, roulé de gauche à droite, a pour particularité un titre au revers, composé de neuf caracteres, que j'ai placés à la droite de l'estampe ; le dedans représente un tableau de trois rangs de figures, parsemées d'inscriptions à colonnes toutes verticales, à l'exception d'une seule ligne horizontale : il n'y a aucune partie qui soit cursive, comme dans l'autre manuscrit ; et tous les caracteres étant isolés, et l'un sur l'autre sans qu'il y en ait jamais deux d'accolés, cela peut faire croire que dans ces caracteres d'inscription chaque figure est un mot. Le tableau général semble être une cérémonie mortuaire ; dans la derniere bande on voit évidemment une momie dans une barque, passant un fleuve, le Styx peut-être : dans la partie droite la même momie est reçue dans les bras d'une figure d'Orus ou la terre ; dans la bande du milieu il y a une autre barque portant un Jupiter Ammon, traîné par huit personnages alternativement masculins et féminins. II est à remarquer que la divinité qui est sur la barque est enveloppée d'un serpent, et quatre divinités de même forme dans la bande de dessous sont assises sur des serpents, et des jets de lumiere leur sortent de la bouche, et descendent jusqu'à leurs pieds ; dans la bande de dessus et dans celle de dessous ,huit figures humaines, qui semblent être des prêtres, marchent en avant les bras élevés dans l'attitude de l'exclamation : le nombre de huit semble être consacré dans ce tableau, puisqu'il se répete dans les trois bandes de figures.Sur la bande du milieu, derriere la divinité en bateau, est un autel, sur lequel est accroupi un chakal ou loup d'Egypte ; sur le panneau de l'autel sont deux vases d'eau lustrale, au milieu desquels est une figure représentant une mesure de l'accroissement du Nil, ainsi que j'ai pu le présumer pour l'avoir vue souvent mieux prononcée dans des figures sculptées avec soin : on doit dire cependant que la négligence avec laquelle tout cela est fait tient plus à la vélocité de l'exécution qu'à l'ineptie du dessinateur ; car on peut remarquer dans ces gros traits peu soignés une précision et un tact qui ne manquent ni de finesse ni de sûreté.Ce manuscrit est dépourvu des couleurs des autres ; on n'y voit que du noir et du rouge : il seroit bien difficile de déterminer quelle est la raison qui a pu motiver cette variété ; mais comme il peut y en avoir une, j'ai pris le parti de faire graver par deux lignes fines tout ce qui est en rouge, et une grosse ligne pleine ce qui est en noir. Légères rousseurs principalement marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont‎

Referencia librero : 29801

‎Dominique VIVANT DENON - Hyacinthe LEGRAND (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Antiquités Egyptiennes. (Planche 139).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 18 figures ainsi décrites par l'auteur : Diverses antiquités, la plupart apportées par le citoyen Descotil. N° 1. Vase d'albâtre du quart de la grandeur de l'original ; il a été trouvé dans des tombeaux grecs, à Alexandrie. N° 2. Vase égyptien du quart de la grandeur de l'original, contenant de la résine semblable à celle des momies. N° 3. Dé en pierre ollaire de la grandeur de l'original ; il a plus l'air d'un poids que de toute autre chose. N° 4. Petite figure de grandeur naturelle, en gomme aromatique, trouvée dans des caisses de momie. N° 5. Un petit Anubis de bois de sycomore de la grandeur de l'original ; il est dans l'attitude de tirer une fleche : c'est la premiere divinité égyptienne que j'aie vue dans cet acte ; il a cela de particulier que dans ses deux grandes oreilles il y en a deux plus petites, comme on en voit à certaines chauves-souris. Ce morceau de sculpture, coupé dans un bois tendre, a toute la fermeté de l'ébauche d'une pierre dure taillée par méplat dans les plus graves principes ; on pourroit y compter chaque incision de l'outil, et quoiqu'en très petite proportion pour une matiere aussi grossiere, tout y est ménagé avec autant de science que de dextérité. N° 6. Morceau de porcelaine bleue de moitié de la grandeur de l'original, avec un creux incliné, absolument dans la forme des écritoires des Chinois ; les caracteres sont en émail noir. N° 8. Bouchon d'un vase en terre, du même amalgame que le n° 10, avec une empreinte, n° 7, qui fait voir que l'imprimerie n'est pas une invention européenne, et que l'usage qu'on en devoit faire un jour n'attendoit depuis quatre mille ans que l'invention d'un papier facile à fabriquer. N° 9 et 11 est une tête de femme, sculptée en bois, couverte d'une impression à la colle peinte et vernie ; elle a cette particularité très remarquable, que la chevelure en est laineuse, les traits africains , quoique délicats , et la couleur parfaitement européenne ; les yeux étoient sans doute en métal, et auront été arrachés par l'avidité des Arabes. N° 10. Tête moulée en terre, peinte, et appliquée sur les planches des caisses des momies de Ssakharah. Il y a plusieurs particularités à observer dans ces antiquités ; premièrement c'est qu'elles sont en terre non cuite, pétrie avec de la paille hachée très menue, ou de la fiente de vache: ce qui indiqueroit que les Egyptiens ont fait de toute antiquité usage de cet amalgame ; que les grandes murailles de Syene, certains monuments près des pyramides, d'autres à Thebes, à Chnubis, et à Hilaum, bâtis en briques de terre non cuite, sont des ruines égyptiennes ainsi que les temples ; et que si les maisons particulieres, trop légèrement bâties avec les mêmes matériaux, ont absolument disparu , les grands monuments ainsi construits n'ont éprouvé d'altérations que celles produites par l'animosité et les efforts destructifs des mains ennemies. Ces sortes de têtes, peintes en détrempe, sont de trois couleurs ; il y en a de rouges, de couleur de chair blanche, et de vertes. Strabon a parlé d'hommes rouges ; étoit-ce une espece d'hommes à part ? Dans les tombeaux des rois, à Thebes, j'ai vu dans les peintures des hommes rouges et des hommes noirs ; j'y ai vu des hommes rouges couper la tête à des hommes noirs, et jamais des hommes noirs couper la tête à des hommes rouges (voyez planche CXXIV, n° 2) ; j'ai vu des figures de divinités avec une teinte verte: étoient-ce des divinités aquatiques ? car il n'a jamais été question nulle part d'hommes verds par leur nature. Il y a aussi de ces têtes entièrement dorées. N° 12. Un petit tombeau de grandeur naturelle, en bois de sycomore, contenant un petit simulacre de momie en résine ou baume odoriférant et précieux : étoient-ce des tombeaux votifs ? étoient-ce des cénotaphes de personnages morts dans des expéditions lointaines, et ajoutés aux sépultur‎

Referencia librero : 29803

‎Dominique VIVANT DENON - DANVILLE‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Carte de la haute Egypte sur laquelle sont tracées les marches des troupes commandées par Desaix pendant l'expédition de Bonaparte en Afrique. La ligne ponctuée est aussi celle du voyage du citoyen Denon dans cette partie de l'Egypte et les numéros qui y sont joints servent de renvoi aux Planches du même voyage, où l'on trouve les vues des lieux qu'ils indiquent. (Planche 140).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40.50 x 65.50 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche dépliante ornée d'une gravure ainsi décrite par l'auteur: N'ayant aucunes nouvelles observations geographiques à présenter au public relativement à la haute Egypte, j'ai pensé devoir tracer sur la carte de Danville les marches de l'armée française dans cette partie de l'Afrique, et ces marches ont tout naturellement tracé celles de mon voyage ; au lieu de répéter les erreurs qui ont existé jusqu'à présent dans la nomenclature des innombrables villages arabes qui sont situés le long du Nil, je n'ai inscrit que les villes antiques que j'ai reconnues, les lieux principaux de nos stations, les batailles, et quelques monuments épars ; j'ai remplacé le reste par les numéro des dessins que j'ai faits ; ces numéro, placés aux lieux dont ils indiquent les vues, pourront par leurs renvois satisfaire la curiosité du lecteur sur l'aspect que chaque point offre à la vue, et faire de l'ensemble une carte pittoresque de l'Égypte ; quelque jour celle faite, sous la direction du général Andréossy, par les citoyens Nouette, Jacotin, le Pere, et toute la société des ingénieurs-géographes de l'expédition, offrira le plus beau résultat de l'opération la plus soignée qui ait jamais été faite en ce genre. Quelques petites taches, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 29804

‎Dom Claude Jean-Nesmy‎

‎Vézelay. Le pèlerinage et la cité. Inventaire de Vézelay‎

‎Collection Zodiaque. Les travaux des mois. Cachet d'ex-libris très discret sur page de garde. Broché sous couverture illustrée Très bon La Pierre-Qui-Vire Zodiaque 1970 1 volume in-4°‎

‎édition originale‎

Referencia librero : 13881

Livre Rare Book

Librairie Seigneur
Voingt France Francia França France
[Libros de Librairie Seigneur]

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‎Dominique-Jean, Baron LARREY‎

‎« Année de malheur en effet combien de catastrophes ne sont-elles pas déjà arrivées.» Lettre autographe signée adressée à son épouse Marie-Élisabeth Laville-Leroux‎

‎Berlin 24 avril 1812 | 20.30 x 24.50 cm | 3 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Dominique-Jean Larrey, chirurgien en chef de la Grande Armée, adressée à son épouse Marie-Élisabeth Laville-Leroux. Trois pages rédigées à l'encre noire d'une écriture fine, ratures et corrections. Pliures inhérentes à l'envoi. Traces d'un cachet de cire - probablement celui des services postaux de la Grande Armée - semblant avoir été prélevé et dont le trou a été restauré, causant la perte de quelques lettres mais ne gênant pas la lecture. Belle et longue lettre de Larrey, peu de temps avant son départ pour la Campagne de Russie et seulement quelques semaines après sa nomination au poste de chirurgien en chef de la Grande Armée. Provenance : de la Bibliotheca Lindesiana avec son estampille rouge en marge basse gauche du premier feuillet. Il s'agit d'une célèbre collection de livres et manuscrits réunie par Alexander William, comte de Crawford et de Balcarres (1812-1880), appelé presque toute sa vie Lord Lindsay, complétée par son fils James Ludovic (1847-1913). Cet important fonds comprenait de nombreux documents napoléoniens. Larrey rend compte d'un événement important survenu quelques semaines plus tôt: «Quel triste et épouvantable événement que celui de la mine Beaujonc : quelles vertus dans l'âme de ces braves et malheureux ouvriers, quel courage, quelle persévérance n'ont-ils pas montrés ! quels tourments et quelles privations n'ont-ils pas éprouvés ! La lecture de ce journal chère amie m'a déchiré l'âme et mes yeux sont encore baignés de larmes.» Le 28 février 1812, une exceptionnelle inondation survint dans cette mine près de Liège: l'eau atteignit une hauteur de 78 mètres et durant cinq jours et cinq nuits les mineurs et leur maître, Hubert Goffin, travaillèrent pour sortir de la houillère. Ce cataclysme est loin d'être un événement isolé, ce début d'année 1812 ayant été marqué par plusieurs tremblements de terre: « Année de malheur en effet combien de catastrophes ne sont-elles pas déjà arrivées.» Le chirurgien fait également part à sa femme de la dureté des conditions de la vie en itinérance: «Nous partons chère amie pour Posen d'où je t'écrirai mais tu ne pourras recevoir de mes nouvelles avant parce que les courriers ne peuvent être expédiés pendant la marche qui d'ici à cette ville sera au moins de 10 jours. [...] Ainsi prends patience et ne t'inquiètes pas. Il me tardait beaucoup de sortir de cette ville ma chère amie. J'y suis fort mal sous tous les rapports. J'ai eu le malheur d'être logé chez un baron qui du lendemain de mon arrivée s'en est allé et m'a largué dans son appartement meublé à la prussienne avec une vieille servante qui me fournit à peine de l'eau et de la lumière. » Il poursuit, racontant l'ampleur de ses travaux auprès de la Grande Armée: «La grande quantité de papiers qui va former mon bureau m'oblige à avoir un petit fourgon que l'armée doit me fournir.» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 76408

‎Dom Edmond Didier-Laurent (1865-1902) -‎

‎Dom Didier de La Cour de La Vallée, et la réforme des bénédictins de Lorraine, 1550-1623, SUIVI de Correspondance des bénédictins de Lorraine avec Moreau, SUIVI de quelques lettres de Bénéedictins lorrains ( Dom Calmet, dom Belhomme, Dom J de L'Isle), par Dom E. Didier-Laurent (Soit 3 ouvrages)‎

‎NANCY, Imp. Crépin-Leblond, Mémoires de la société d'Archéologie de la Lorraine - 1904 - Edition Originale - Reliure 1/2 toile, dos lisse - Pièce de titre en maroquin cerise, titre doré - In-8 - - Portrait en frontispice, 237 pages (pagination 265 à 502) --- NANCY, Imp. Crépin-Leblond, 1896, Edition Originale, 47 pages (pagination 147 à 194) -- 38 pages - Bon exemplaire de ces 3 ouvrages rassemblés dans un volume‎

‎Dom Jacques-Louis LENOIR‎

‎La Normandie anciennement Pays d'Etats ou Recueil de titres authentiques concernant les assemblées et conventions des Etats de la Province de Normandie depuis 1315 jusqu'en 1630 par Dom J. L. Le Noir.‎

‎A PARIS, Chez P.F. Didot - 1790 - In-4 - Couverture d'attente - Edition Originale - LXVI-262 pages - Bel exemplaire -rare - envoi rapide et soigné‎

‎Dom Jacques-Louis LENOIR - Em. GAILLARD‎

‎Mémoire sur les Etats de la Province de Normandie, Suivi de Recherches sur les Etats Particuliers de l'Ancienne Province de Normandie: - Assemblées politiques en Normandie avant l'Etablissement des Etats Provinciaux - Recherches sur les Etats de l'ancienne Province de Normandie - Recherches sur les Etats Particuliers de l'Ancienne Province de Normandie - 3 parties‎

‎CAEN, Chez A. Hardel, Succ. de T. Chalopin - 1837 - In-8 - broché - Couverture muette - 69 pages EVREUX, Ancelle, fils - 1837 - 23 pages - 47 pages PONT-AUDEMER, Lecomte (S.D. fin XIX è) - 72, 106 & 95 pages. PONT-AUDEMER, Lecomte (S.D. fin XIX è) - 24 pages . L'ensemble réuni en 1 volume In-8 - Broché, sous couverture d'attente - En partie non coiupé - bon exemplaire‎

‎Dombre, Roger‎

‎Dames Seules.‎

‎Paris, E. Dentu, 1885. VIII, 276 Seiten. Halblederband der Zeit mit Titelvergoldung. Einband leicht berieben.‎

‎Exlibris, Titel mit gelöschtem Stempel, sonst sauberes Exemplar.‎

Referencia librero : 14552BB

‎DOMINIQUE (Pierre).‎

‎Notre-Dame de la Sagesse.‎

‎Paris, B. Grasset, Les Cahiers Verts - 37-, 15 mars 1924 ; in-12, broché, 238 pp. Edition originale. Un des exemplaires numérotés sur vergé bouffant.‎

‎DOMINIQUE Pierre.‎

‎Les Fils de la louve.‎

‎Paris, Editions de France, Collection "Notre Temps", 1926. In-12, broché, 248 pp. Édition originale. Un des 575 exemplaires numérotés sur papier alfa. Bel ex.‎

‎Donatien Alphonse François de SADE‎

‎"J'éprouve [...] un dégoût, un abattement total"‎

‎Charenton 1801 | 15 x 22.80 cm | un feuillet composé deux papiers encollés‎

‎Lettre autographe originale du Marquis de Sade écrite depuis l'asile de Charenton (le lieu est nommé au dos, au début de la missive biffée). 27 lignes d'une écriture relativement resserrée sans adresse, mais le plus probablement écrite à son épouse, ce dont témoigne l'origine de cette lettre, en provenance de la famille de Sade.La lettre est physiquement composée de deux morceaux de papier encollés, au dos desquels figurent 19 lignes du Marquis scrupuleusement biffées mais laissant apparaître quelques mots ou lettres. Lettre citée dans Maurice Lever,Donatien Alphonse François, marquis de Sade, Paris, Fayard, 1991, p. 631. * Le 7 mars 1801, Armand de Sade, le fils du Marquis, reçoit une lettre du ministre de la police Joseph Fouché, qui lui notifie que son père a été arrêté hier et qu'on a trouvé sur lui des pages manuscrites du roman La nouvelle Justine : "Néanmoins, sensible à votre demande de mansuétude et ayant à cur de préserver l'honneur de votre nom, j'ai pris la décision de faire transférer votre père dans la maison de santé de Charenton..." On notera que pour Fouché, Charenton, asile d'aliénés, n'est qu'une maison de santé, une prison, et en effet, il ne faudrait pas oublier qu'une grande partie de la population de ces asiles n'étaient autre que des individus qui ne rentraient pas dans le champ social et moral et la psychiatrie n'a longtemps eu d'autre but que celui de normaliser, de rendre apte à la vie sociale. Contrairement a ce qui a été dit, Sade y a parfaitement sa place. Cependant, l'attitude de Sade le fera, sitôt entré à Charenton, expulser à Bicêtre (la Bastille des canailles), mais sa famille réussira là encore à le réintégrer à l'asile de Charenton. L'enfermement à Charenton sera non seulement la dernière incarcération du Marquis de Sade, mais son dernier lieu de vie, puisqu'il y trouva la mort en 1814. Les 19 lignes scrupuleusement biffées au dos laissent apparaître quelques mots ou lettres ; à cet égard on peut conjecturer qu'il s'agit d'un message codé dont Sade était assez friand, car à supposer que la censure fût à l'origine de ces ratures, absolument tout l'aurait été, or le message montre bien que presque tout a été consciencieusement biffé hormis quelques mots ou lettres. On peut ainsi retenir : Nécessaire, à tous, ger, ue, quel, je trouve, de... Quant à la lettre elle-même, elle est remarquable par l'homogéneité de son message. Il s'agit d'une longue plainte décrivant les maux physiques dont Sade est victime. C'est un compte rendu comptable de la somme des symptômes qui accablent l'écrivain. Dans un style hyperbolique usant entre autres figures de style des adverbes d'intensité (si, tel, très...), Sade égrène méthodiquement les violentes douleurs dont son corps est secoué, l'ensemble de ces violences étant constitué en système, en structure dont toutes les parties sont liées. Dans la correspondance de l'écrivain, on peut dire que chaque fois que ce dernier s'est trouvé incarcéré, ses lettres font mention d'attaques physiques incontrôlables même si on ne connaît pas d'autre lettre aussi uniforme et systématique. A l'enfermement répond un langage du corps pour le moins volubile, la douleur prenant naissance au creux de l'estomac pour irradier vers la périphérie : tête, yeux, jambes, l'ensemble convergeant vers un vertige, la perte d'équilibre... car c'est de cela qu'il s'agit, Sade n'est atteint d'aucune maladie, il est assiégé par l'angoisse dont le sens ultime est le vertige, le vacillement d'une réalité où lui sont retranchés sa liberté de vivre à sa guise, sa liberté de déplacement, et son nom. La perte de ces éléments fondamentaux pour son existence font de Sade un navire dans la tourmente. En outre, et quant à la formation de ces symtômes particuliers, si l'on considère que l'accomplissement d'un certain sadisme sexuel lui est nécessaire, la privation de cette satisfaction retourne sur lui-même cette pulsion sadique, qui devient masochiste. L'impossibilité d'extérioriser la destructivité qu‎

Referencia librero : 85841

‎Donnay, Maurice - Métivet, Lucien (ill.)‎

‎Amants, comédie en cinq actes. Ornementation de Lucien Métivet. [exemplaire de Lucien Guitry]‎

‎Paris Paul Ollendorff 1897 in-12 demi-reliure à coins Paris, Paul Ollendorff, 1897. 19 x 12,5 cm (R), in-12, (4) 258 (1) pp., illustration d'ornementation en noir ou en sanguine à pleine page et dans le texte, reliure de l'époque de demi chargin vert à coins, dos à 5 nerfs orné, tête dorée, couverture supérieure illustrée conservée.‎

‎Edition originale de cette pièce représentée pour la première fois au Théâtre de la Renaissance le 6 novembre 1895. Exemplaire sur CHINE imprimé pour Lucien Guitry, à qui l'ouvrage est par ailleurs dédicacé (dédicace imprimée) et enrichi d'un bel ENVOI autographe signé de l'auteur : "à mon cher Lucien, au directeur, au metteur en scène, au merveilleux artiste et surtout à l'artiste". Lucien Guitry jouait le rôle de Vétheuil lors de la création. Bel exemplaire. Très bon‎

Referencia librero : 4941

Livre Rare Book

Julien Mannoni livres anciens
Paris France Francia França France
[Libros de Julien Mannoni livres anciens]

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‎Donatien Alphonse François de SADE‎

‎Cahiers personnels (1803-1804)‎

‎Corrêa | Paris 1953 | 12.50 x 19.50 cm | broché‎

‎Edition originale, un des 95 exemplaires numérotés sur Arches, tirage de tête. Dos et premiers plat uniformément insolés et une déchirure en pied du premier plat, agréable état intérieur. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 56057

‎Donatien Alphonse François de SADE‎

‎Cahiers personnels (1803-1804)‎

‎Corrêa | Paris 1953 | 12.50 x 19.50 cm | broché‎

‎Edition originale sur papier courant. Une déchirure sans manque et sans atteinte au texte sur la dernière page du texte qui a été mal découpée. Texte inédit établi par Gilbert Lély qui a également signé la préface et les annotations de cet ouvrage. Envoi autorgaphe signé de Gilbert Lély à Jean Amrouche. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 75870

‎Donald WINDHAM‎

‎Canicule‎

‎Gallimard | Paris 1954 | 12 x 19 cm | broché‎

‎Edition originale de la traduction française, un des 66 exemplaires numérotés sur vélin pur fil,seuls grands papiers. Dos légèrement éclairci, sinon agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 79690

‎DONNET (Hadelin).‎

‎Chavaniac Lafayette. Le Manoir des deux mondes.‎

‎Le Cherche Midi, 1990, in-8°, 141 pp, introduction d'Auguste Rivet, 32 pl. de gravures et photos en noir et en couleurs, une carte, chronologie de La Fayette, index, sources, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état. Edition originale‎

‎Symbole romantique de la jeunesse irrésistible, « amant de la liberté », Lafayette reste une des figures les plus populaires de notre histoire. Héros de la guerre d'indépendance américaine, général de la Révolution française, il fut aussi glorifié que vilipendé : premier républicain pour les uns, fossoyeur de la monarchie pour les autres. Tout au long de sa vie tumultueuse, Lafayette resta profondément attaché à la terre qui l'avait vu naître, Chavaniac, en Auvergne, où il passa les onze premières années de sa vie et revint, dans les moments difficiles, y chercher des raisons nouvelles d'agir et d'espérer. C'est l'histoire de ce château et de son illustre occupant que nous conte ici Hadelin Donnet, biographe passionné de Lafayette et du « Manoir des Deux Mondes » : ainsi fut baptisé Chavaniac, demeure féodale nichée dans un petit village de la Haute-Loire. Voici un Lafayette plus vivant que jamais, qui nous invite à le suivre sur les territoires de son enfance.‎

Referencia librero : 119078

Livre Rare Book

Pages d'Histoire - Librairie Clio
Paris France Francia França France
[Libros de Pages d'Histoire - Librairie Clio]

€25.00 Comprar

‎DONOVAN (James).‎

‎L'Affaire Abel.‎

‎Fayard, 1965, pt in-8°, 292 pp, traduit et adapté de l'américain par Maître Daniel Bécourt, préface de Constantin Melnik, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. La Guerre secrète). Edition originale française‎

‎Le 21 juin 1957, après neuf ans de vie clandestine aux Etats-Unis, le colonel Rudolf Abel est cueilli par le FBI dans un hôtel de Brooklyn. En pleine guerre froide, l'arrestation d'un espion soviétique sur le sol américain fait grand bruit. Son procès, en octobre de la même année, déchaîne les passions. Abel pourra-t-il échapper à la peine de mort ? James B. Donovan, ancien officier de l'OSS, l'agence de renseignement devenue la CIA, est désigné pour défendre Abel – une mission impopulaire qu'il accepte cependant. L'avocat va tout faire pour que son client se voie offrir un procès loyal et lui éviter la chaise électrique. Après tout, ne pourrait-il un jour servir de monnaie d'échange si un soldat américain de haut rang était capturé par les Soviétiques ? Donovan entraîne le lecteur dans les coulisses du procès et des tractations, souvent tendues, qu'il mena avec Moscou pour aboutir à l'échange le plus célèbre de la guerre froide, contre le pilote américain de l'U.2, Francis Powers, intervenu sur le pont reliant Berlin-Ouest à Potsdam. Un document clé sur les guerres entre services secrets pendant la guerre froide.‎

Referencia librero : 11402

Livre Rare Book

Pages d'Histoire - Librairie Clio
Paris France Francia França France
[Libros de Pages d'Histoire - Librairie Clio]

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‎DONNAY (Maurice).‎

‎L'Impromptu du paquetage, pièce en un acte.‎

‎P., Zurich, Georges Crès & Cie, 1916, in-16, 138 pp, reliure plein chagrin carmin, dos lisse avec titre doré, couv. et dos conservés, tête dorée (rel. de l'époque), dos lég. frotté, bon état (Coll. Bellum). Edition originale sur papier courant‎

‎"Maurice Donnay fait représenter pendant la guerre deux pièces de circonstance : “L'Impromptu du paquetage” et “Le théâtre aux armées” où il réagit finement contre le bourrage de crâne et la propagande officielle qui prêtait à la vie tragique des tranchées les couleurs d'une image d'Epinal." (Pierre Bathille, Maurice Donnay, son œuvre) — "À l’exception des revues amateurs que l’on joue dans les tranchées (et qui disent naïvement les réalités de la guerre), l’interdiction officielle de faire figurer tout uniforme sur scène condamne le théâtre de la période à représenter essentiellement les “drames de l’arrière”. Les figures féminines typiques de ces productions sont l’Infirmière et la Marraine de guerre – deux catégories sur-représentées au théâtre... Infirmières et Marraines, qui appartiennent en général à la bourgeoisie ou à l’aristocratie, sont présentées dans de nombreuses pièces comme des Anges protecteurs, symboles de la Patrie bienveillante, et figures d’un idéal de femme qui suscite chez le Poilu des rêveries romantiques sur le mélange des classes (par exemple dans “L’Impromptu du paquetage” de M. Donnay)..." (Joëlle Chambon, Fuite, amnésie, mutisme: le quasi silence du théâtre français sur la Grande Guerre, in Colloque “Dire la guerre”, 2014) — "Une suite de scènes délicieuses et touchantes de notre vie parisienne." (Les Annales du théâtre et de la musique)‎

Referencia librero : 121914

Livre Rare Book

Pages d'Histoire - Librairie Clio
Paris France Francia França France
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‎Donald BRUCE‎

‎L'institution et le sens primitif de la Cène‎

‎Imprimerie centrale Delevoye réunies | Dieppe 1896 | 16 x 23 cm | broché‎

‎Edition originale de cette thèse soutenue à la Faculté de théologie protestante de Paris en vue d'obtenir le grade bachelier en théologie. Rare et agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 16627

‎DONNADIEU (Alphonse)‎

‎La Pompéi de la ProvenceFréjus. Forvm Julii‎

‎Paris, Champion, Berger-Levrault, (15 février) 1927. 1 vol. (155 x 235 mm) de 249 p., [1] et 2 f. Plein chagrin vert, filet doré encadrant les plats, chiffre couronné doré aux angles, armoiries dorées au centre, dos à nerfs orné, roulette dorée courant sur les coupes, frise dorée sur les chasses, tranches dorées, premier plat de la couverture illustrée conservé (reliure de l'époque), dans un écrin de papier chagriné bleu ciel, à l'intérieur au semis de fleur de lys. Édition originale. Un des 50 premiers exemplaires sur vélin blanc (n° 1).‎

‎Précieux exemplaire de dédicace, aux armes d'Emmanuel d'Orléans, duc de Vendôme (1872-1931), à qui l'ouvrage est dédié, en tant que président de l'Institut des Fouilles de Provence et des Préalpes. Alphonse Donnadieu, qui s'était fait construire une villa en style pompéien qu'il appela « Mosella », (souvenir de sa Lorraine natale), fut d'abord directeur adjoint de l'Institut des Fouilles de Provence que présidait le duc de Vendôme, puis fut nommé conservateur du Musée de Fréjus et directeur des fouilles de cette ville, puis directeur des Antiquités celtiques, grecques et gallo-romaines de l'arrondissement de Fréjus. Quelques temps maire de Fréjus, c'est par ses soins que le Musée de la ville, presque inaccessible naguère, devint une des meilleures collections antiques de la France. Le meilleur exemplaire possible.‎

Referencia librero : 6290

Livre Rare Book

Librairie Walden
Orléans France Francia França France
[Libros de Librairie Walden]

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‎Donald Westlake sous le pseudonyme de Richard Stark.‎

‎La Demoiselle. ( Avec superbe dédicace signée, Donald Westlake et Richard Stark ).‎

‎Editions Rivages/ Noir n° 41 de 1988. In-12 broché de 186 pages au format 11 x 17 cm. Couverture photo. Dos carré avec petit frottis au bas. Plats et intérieur frais. Edition originale en superbe état général. Précieux exemplaire enrichi d'une superbe dédicace signée, Donald Westlake et Richard Stark : For Edouard with a great deal of pleasure with Raphael. Richard Stark, Donald E. Westlake.‎

‎Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues‎

Referencia librero : 25438

Livre Rare Book

Librairie Victor Sevilla
Paris France Francia França France
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€155.00 Comprar

‎DONIOL (Henry)‎

‎Les patois de la Basse Auvergne. Leur grammaire et leur littérature.‎

‎Montpellier, Bureau des publications de la Société pour l'étude des langues romanes et Paris, Maisonneuve, 1877, in-8 (22x13cm), 114 pages, cartonnage à la Bradel, dos toilé bleu, titre doré sur pièce de maroquin rouge, couverture conservée.‎

‎Rare édition originale.‎

Referencia librero : M71

Livre Rare Book

Le Ver-Vert
Fourchambault France Francia França France
[Libros de Le Ver-Vert]

€150.00 Comprar

‎Donatien Alphonse François de SADE‎

‎Les antiquaires.‎

‎S. n. | [Asile de Charenton ] août 1808 | 17.50 x 21.50 cm | broché sous chemise et étui‎

‎Manuscrit original complet d'une des première uvres du Marquis de Sade, entièrement réglé au crayon, et composé 40 feuillets recto-verso. Ce manuscrit, de même que les autres pièces conservées du Marquis, a été dicté à un copiste et corrigé par Sade lui-même. Cahier broché sous couverture verte de l'époque, présentant un petit manque au milieu du dos. Titre à la plume en partie effacé sur le premier plat?: 9/ Net et corrigé en août 1808 bon brouillon. Les Antiquaires. Comédie en prose en 1 acte. Ce titre est reporté au verso du premier plat de couverture. Le manuscrit est présenté sous chemise en demi maroquin vert sapin, plats de papier marbré, étui du même papier marbré et bordé de maroquin vert sapin, ensemble signé P. Goy & C.Vilaine. Nombreuses corrections, annotations et biffures manuscrites de la main de Sade, principalement des ajouts de didascalies, riches en indications scéniques et psychologiques. Composée en 1776 puis recopiée à Charenton en 1808 et vraisemblablement enrichie à cette époque de quelques variations opportunes notamment une allusion à Napoléon «?dont il espérait, bien à tort, obtenir la permission de quitter, en homme libre l'hospice de Charenton?» (p. 94) Les Antiquaires est l'une des premières créations théâtrales achevées du Marquis et par là-même, une de ses premières uvres littéraires, composée huit ans avant le Dialogue entre un prêtre et un moribond. En effet, si la datation décisive des pièces est rendue difficile par l'absence des manuscrits initiaux, plusieurs indices ont permis aux bibliographes de précisément situer la première rédaction de cette pièce en 1776, avec une possible version corrigée durant la période révolutionnaire et quelques dernières évolutions au moment de cette ultime rédaction, qui est aujourd'hui l'unique manuscrit conservé de cette pièce. Parmi les indices de datation statut du personnage juif et anglais, style des dialogues, correspondance de Sade avec les théâtres l'élément le plus déterminant est biographique. Les Antiquaires peut en effet être considéré comme le véritable «?volet théâtral?» du Voyage d'Italie de Sade avec lequel il entretient une intertextualité constante. La pièce met en effet en scène un antiquaire c'est-à-dire au sens du XVIIIè un érudit, amateur d'antiquité qui souhaite marier sa fille à un ami partageant la même passion, tandis que celle-ci trouve un stratagème pour le convaincre de la laisser épouser son jeune amant. Que ce soit à travers le discours savant des vrais antiquaires ou celui, farfelu, de l'amant les singeant, Sade se sert de sa propre expérience et de ses impressions de voyage qu'il expose ou détourne selon le point de vue de ses personnages. Ainsi la description par l'amant Delcour du volcan Etna est-elle une parodie du récit détaillé que Sade fait du volcan Pietra-Malla, tandis que l'invention d'une «?galerie souterraine reliant l'Etna à l'Amérique?», est directement inspirée du tunnel de la Crypta Neapolitana, décrit par Sade dans son Voyage. Le Marquis invoquera cette même expérience volcanique pour écrire l'une des plus fameuses scènes de son Histoire de Juliette. à peine revenu de son dernier périple savant, et presque parallèlement à l'écriture documentée et passionnée de cette expérience, Sade compose donc une version satirique de celle-ci (jusqu'à ses déboires d'intendance) maniant à la fois critique sociale de l'érudition stérile, et autodérision de sa propre passion pour l'Histoire, de «?son avidité de tout voir et son insatiable curiosité?» (cf. Maurice Lever, préface de Voyage d'Italie). La satire virulente s'accompagne ainsi paradoxalement d'une démonstration très sérieuse des connaissances de l'auteur très au fait des dernières découvertes et des grandes questions archéologiques du temps. C'est d'ailleurs ce qui vaudra à la pièce la critique de deux directeurs de théâtre auxquels Sade la proposa, vraisemblablement durant les années 1791, 1792?: «?L'ouvrage est purement écrit. Il annonce es‎

Referencia librero : 58602

‎DON JUAN VARGAS‎

‎LES AVENTURES de DON JUAN VARGAS racontées par lui-même. Traduites de l'espagnol sur le manuscrit inédit par Charles NAVARIN.‎

‎P. Jannet - "Bibliothèque Elzevirienne" - A. Franck Paris 1853 In-12 ( 165 X 105 mm ) de 184 pages, pleine percaline rouge, dos lisse titré en lettres dorées et orné de la sphère elzévirienne dorée, plats ornés de filets d'encadrement et de fleurons d'angles à froid. Belle édition imprimée sur beau papier, volume non rogné. Premier plat frotté, rousseurs, bon exemplaire. Bibliothèque Elzevirienne.‎

Referencia librero : 600388

Livre Rare Book

Librairie Tiré à Part
Marseille France Francia França France
[Libros de Librairie Tiré à Part]

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‎DONNAY (Maurice).‎

‎Lettres à une dame blanche.‎

‎P., Société Littéraire de France, 1917. In-16 broché.‎

‎EDITION ORIGINALE. Bel env. man. autogr. à Louise FAYARD.‎

Referencia librero : 254

Livre Rare Book

Librairie Lefebvre
Arles France Francia França France
[Libros de Librairie Lefebvre]

€25.00 Comprar

‎DONNAY (Maurice).‎

‎Lettres à une Dame Blanche.‎

‎Paris, Société Littéraire de France, 1917. In-12, (13 x 16,5 cm), 298 pp, broché, couverture imprimée, rempliée illustrée d'une vignette en noir.‎

‎Edition originale. Un des 50 exemplaires numérotés sur Japon (n° 31) seul grand papier avec 5 ex sur Chine. Avec carte de visite et envoi autographe de Maurice Donnay. Bel exemplaire. Photos sur demande.‎

Referencia librero : 23765

Livre Rare Book

Livres de A à Z
Paris France Francia França France
[Libros de Livres de A à Z]

€200.00 Comprar

‎Donatien Alphonse François de SADE‎

‎Lettre autographe inédite signée du Marquis de Sade, alors en liberté, au commencement de la Terreur‎

‎1er avril 1793 | 15.60 x 20 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe inédite datée et signée, rédigée à l'encre noire et adressée à un notaire. Au verso, probablement de la main d'un secrétaire, la mention«Sade du 1er avril 1793»; sous cette mention, une courte phrase de la main du Marquis :«pour que j'écrire à Gaufridy de lui envoyer de l'argent». Quelques pliures transversales inhérentes à la mise sous pli. Longue lettre adressée à un notaire alors que le Marquis,rendu à la liberté le2 avril 1790par l'abolition deslettres de cachet, est libre et tente de mettre de l'ordre dans ses affaires. Après la Révolution ses fils ont émigré et il ne les a pas suivis. Son nom figure pourtant sur la liste des personnes ayant quitté la France en raison des troubles révolutionnaires : «J'espère qu'avec tout cela je parviendrai à faire effacer mon nom de dessus cette fatale liste d'émigrés.»Soucieux de ne pas être considéré comme un ci-devant Marquis en cette période précédant la Terreur, il insiste sur la persécution dont il serait victime malgré sa bonne volonté: «C'est une atrocité sans exemple que de m'avoir joué un pareil tour à moi qui n'ai pas quitté Paris depuis la révolution, et qui depuis cette époque n'ai pas cessé de donner les preuves les moins équivoques de mon patriotisme». Sade dénonce également dans cette missive la complexité des rouages de l'administration française après la Révolution :«Je viens d'envoyer à M. Lions le certificat de résidence qui convient et j'y ai joint une pétition au district qu'il me dit être (...) essentielle. »Impécunieux, il prie son avocat«d'exciter le zèle de ceux qui [lui] doivent et de les engager à compter le plus d'argent qu'il percevront tout de suite à M. Gauffridi (sic)» et n'hésite pas à se montrer complaisant pour arriver à ses fins:«ne me ménagez pas alors je vous en conjure (...) conservez moi toujours votre soin et votre amitié (...) Je vous embrasse et salue de tout mon cur.» Les efforts de Sade seront vains, en décembre 1793 il est incarcéré aux Madelonettes, avant d'être admis, grâce à sa bonne amie Mme Quenet, à la maison Coignard de Picpus, un établissement de santé abritant les riches suspects. Intéressante lettre inédite montrant l'infortuné Marquis aux abois, lors de l'un de ses rares moments de liberté. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 73394

‎Donatien Alphonse François de SADE - Jacques HÉROLD‎

‎Lettre au citoyen Gaufridy‎

‎Lettera amorosa | Saint Pierre Kapelle 1972 | 9 x 13 cm | en feuilles‎

‎Edition originale imprimée à 56 exemplaires, le nôtre un des 43 exemplaires numérotés sur Hollande. Bel exemplaire. Rare plaquette illustrée d'un frontispice de Jacques Hérold qu'il a signé et justifié. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85863

‎Donatien Alphonse François de SADE - ANONYME‎

‎Liste du Théâtre français et du Théâtre italien‎

‎s. d. [circa 1790] | 16 x 20.10 cm | 3 pages sur un double feuillet‎

‎Liste de 38 pièces (15 pièces jouées au Théâtre-Français et 23 à la Comédie-Italienne), rédigée sans doute par un secrétaire du Marquis. Annotations, ratures, biffures et corrections de la main du Marquis de Sade. Cette liste correspond à des pièces de théâtre jouées de 1783 à 1785 au Théâtre français (actuel Théâtre de l'Odéon) et au Théâtre italien (connu de nos jours sous le nom d'Opéra-Comique ou Salle Favart). Le Marquis avait pour habitude de se faire envoyer chaque année l'Almanach des spectacles afin de se tenir informé des actualités de la scène parisienne. Ainsi dans une lettre de décembre 1784 à sa femme Renée-Pélagie, il demande: «Liste d'objets dont j'ai besoin. [...] Deux almanachs [...] des spectacles. Les comédies ou tragédies nouvelles de l'année, de l'un et l'autre spectacles. J'en ai d'autant plus besoin cette année, que j'ai prodigieusement travaillé dans l'un et l'autre genre et que je ne puis me passer de ce qui paraît, pour m'instruire et vérifier.». Toutes les pièces listées dans cet inventaire apparaissent dans les almanachs théâtraux reproduits par Sylvie Dangeville dans son ouvrage Le Théâtre change et représente (Honoré Champion, Paris, 1999). Soucieux de garder un lien avec le monde extérieur, le Marquis commande énormément d'ouvrages, notamment les brochures des pièces théâtrales fraîchement parues. Ainsi en 1775, dans une lettre à la Veuve Duchesne, célèbre libraire-éditrice parisienne, il demande: «Pour l'intelligence du billet ci-joint, Madame Duchesne est priée de jeter les yeux sur l'Almanach des Spectacles, article pièces nouvelles, et en conséquence elle voudra bien remettre au présent porteur tout ce qui [a] été imprimé à l'un ou l'autre spectacle, savoir du Théâtre français depuis l'Hôtellerie ou le faux ami et du Théâtre italien depuis l'Amitié au village, l'un et l'autre inclusivement, si elles sont imprimées ou exclusivement si elles ne le sont pas, jusqu'à l'époque de la clôture des spectacles. Le porteur n'a qu'un louis; si les pièces montaient à une somme plus forte, Madame Duchesne enverrait d'abord pour cette somme et ferait dire celle qu'il faudrait envoyer le lendemain pour avoir le total.». Le «billet» dont il est question en début de missive est très vraisemblablement la liste que nous proposons; les deux titres auxquels fait référence le Marquis y apparaissent. Rare et précieuse liste répertoriant les ouvrages lus par le Marquis au commencement de son incarcération à La Bastille, point de départ de sa production littéraire prolifique. Provenance : archives de la famille. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 59474

‎Don Francisco LAIGLESIA Y DARRAC‎

‎Memoria sobre la cria caballar de Espana‎

‎D. Leon Amarita | Madrid 1831 | 15 x 21.50 cm | relié‎

‎Edition originale. Reliure espagnole en pleine basane brune racinée d'époque. Dos lisse orné de roulettes et d'éoiles. Pièce de titre de chagrin noir. Un accroc dans le caisson de queue, avec manque. Estafilade sur le plat supérieur. Frottements. Rousseurs éparses. Une trace de mouillure jaunâtre en marge au centre sur une cinquantaine de feuillet, en milieu d'ouvrage. Mémoire sur l'élevage de chevaux en Espagne. L'auteur analyse les raisons du déclin des chevaux en Espagne et préconise le croisement des chevaux espagnols avec des chevaux arabes. Ce projet sera adopté par décret royal en 1831. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 69717

‎DONGUY (Jacques).‎

‎Poésies expérimentales. Zone numérique (1953-2007).‎

‎Dijon : Les Presses du réel, 2007. Un volume 17,7x23,5cm cartonné sous couverture illustrée, 399 pages abondamment illustrées en couleurs. Bibliographie et index. Edition originale avec un envoi autographe signé de l’auteur. Bon état.‎

Referencia librero : 41211

Livre Rare Book

Le Livre à Venir
Chantelle France Francia França France
[Libros de Le Livre à Venir]

€60.00 Comprar

‎DONGUY (Jacques).‎

‎Une génération : poésie concrète, poésie sonore, poésie visuelle.‎

‎Paris : Henri Veyrier, 1985. un volume 21,3x28cm broché de 238 pages illustrées. Edition originale. Bon état.‎

Referencia librero : 41210

Livre Rare Book

Le Livre à Venir
Chantelle France Francia França France
[Libros de Le Livre à Venir]

€30.00 Comprar

‎Donatien Alphonse François de SADE‎

‎« Faire noyer vive l'exécrable coquine qui depuis neuf ans (...) suce mon sang... » Lettre autographe à sa femme. Hommages à la Présidente‎

‎s. l. [Vincennes] s. d. [circa 1781] | 15.70 x 20.10 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe, non signée, du Marquis de Sade adressée à sa femme. Une page rédigée à l'encre, écriture serrée sur 31 lignes. Cette lettre a été publiée dans la correspondance du Marquis de Sade. Provenance: archives de la famille. Cette lettre a été rédigée lors de l'incarcération de Sade à Vincennes, probablement en avril 1781, si l'on en croit les quelques repères temporels évoqués par le rédacteur lui-même. Le Marquis parle en effet de la fin de l'«exil de Marseille», faisant ainsi référence à la décision de la cour d'Aix-en-Provence qui, le 14 juillet 1778, casse le jugement pour débauche et libertinage, mais lui interdit d'habiter ou de fréquenter la cité phocéenne pour une durée de trois ans. Sade revient en outre sur l'un des épisodes marquants de sa vie, sa cavale italienne, qui eut lieu entre janvier et novembre 1776: «il valait autant me tuer tout d'un coup ou me laisser dans le pays étranger quand j'y étais». Le Marquis évoque également «l'étonnante faveur» qui lui est faite «de changer de bercail», c'est-à-dire sa possible translation au fort de Montélimar. En avril 1781, Madame de Sade obtient du Roi, par l'intermédiaire de son amie Madame de Sorans, l'autorisation que son mari soit transféré à la prison montilienne. Le Marquis explique dans la lettre: «je trouve qu'il faut être d'une belle impudence pour oser écrire à un malheureux qui souffre depuis neuf ans [...] de remercier bien humblement la personne qui lui obtint l'étonnante faveur de changer de bercail». Sade fait sans doute ici référence à cette fameuse Madame de Sorans, dame de compagnie de la sur de Louis XVI et amie de sa femme qui, par esprit romanesque, acceptera d'intercéder en sa faveur auprès du Roi. C'est au commissaire Le Noir, cité dans cette lettre, que Renée-Pélagie laisse le soin d'annoncer la nouvelle au détenu: «Ah je vois ce que c'est à présent que votre belle visite de M. Lenoir, je suis accoutumé à le voir en milieu de mes détentions.» Bien que, comme le souligne Pauvert (in Sade vivant), ce changement de «bercail» occupe grandement les pensées du Marquis et ses lettres, ce dernier n'y sera jamais envoyé, préférant rester dans les geôles du donjon de Vincennes. Sade est enfermé depuis maintenant plusieurs années et cette lettre tout en mouvements trahit sa soif de liberté. Cette lettre a été rédigée au moment où Madame de Sade s'est retirée au couvent Sainte-Aure. Si elle appréhende cette retraite comme une libération du carcan marital, le Marquis est quant à lui obsédé par l'idée de sa sortie et évoque d'ailleurs une possible date de libération: octobre 1783. Cette longue incarcération commencée en 1777 durera pourtant jusqu'en avril 1790, date de l'abolition des lettres de cachet. Les visites de Madame de Sade ne seront quant à elles rétablies par l'administration carcérale que le 13 juillet 1781, après quatre ans et cinq mois de séparation. Plusieurs des grands thèmes de la correspondance sadienne transparaissent déjà dans cette lettre des premières années de détention. Tout d'abord, la haine éprouvée à l'encontre de sa belle-mère, la Présidente de Montreuil, cette «exécrable coquine qui [lui] suce [le] sang [...] déshonore [ses] enfants [qui] n'est pas encore rassasiée de faire des horreurs et des platitudes» et qu'il a le désir «de faire noyer vive». Le Marquis s'y plaint en outre de sa mauvaise condition physique: «la tête me tourne et je n'ai pas besoin dans l'état où je suis d'une augmentation de chagrin» et utilise des épithètes toutes sadiennes pour exprimer son désespoir: «un malheureux qui souffre depuis neuf ans», «qu'ai-je fait grand dieu qu'ai-je fait pour souffrir depuis douze ans». - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 59108

‎Donatien Alphonse François de SADE‎

‎« si l'on pouvait lire au fond de mon cur, voir tout ce qu'elle y opère cette conduite-là, je crois qu'on renoncerait à l'employer!» Lettre autographe à sa femme. Souffrance et philosophie‎

‎S. n. | s. l. 17 août 1780 | 10 x 16 cm | 2 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe du Marquis de Sade adressée à sa femme. Un feuillet recto verso rédigé d'une écriture fine et serrée. Elle porte en tête la date partielle «ce jeudi 17». Deux infimes traces de pliures. La fin de la lettre a été mutilée à l'époque, probablement par l'administration carcérale qui détruisait les passages licencieux de la correspondance du Marquis. Ainsi, quelques mois plus tard, en mars 1781 sa femme lui écrit : « Tu devrais bien, mon tendre ami, réformer ton style pour que tes lettres puissent me parvenir dans leur entier. Si tu dis des vérités, cela offense, aigrit contre toi.Si tu dis des faussetés, on dit : voilà un homme incorrigible, toujours avec la même tête qui fermente, ingrat, faux, etc. Dans tous les cas, ton style ne peut que te nuire. Ainsi réforme-le.». La lettre été retrouvée telle quelle lors de l'ouverture en 1948 de la malle du Marquis conservée scellée par la famille depuis 1814 et est publiée sous cette forme amputée dans la correspondance du Marquis de Sade. Provenance : archives de la famille. Cette lettre a été rédigée le 17 août 1780,durant l'incarcération du Marquis à la prison de Vincennes. Suite à une énième altercation avec son geôlier, les promenades lui sont interdites depuis le 27 juin et ne lui seront rendues que le 9 mars de l'année suivante. La suppression des sorties affecte très fortement la santé physique et mentale du Marquis qui ne cesse de réclamer à Renée-Pélagie leur rapide rétablissement: «Je vous demande avec la plus vive instance de me faire prendre l'air: je n'y peux plus absolument tenir.» Les souffrances engendrées par ces privations sont prétexte à la mise en place d'une mécanique de culpabilité et de chantage avec sa femme: «Voilà trois jours que j'ai eu des étourdissements affreux, avec le sang qui me porte à la tête à un tel point que je ne sais comment je ne suis pas tombé sur le carreau. Quelqu'un de ces jours, on m'y trouvera mort, et vous en serez responsable, après vous avoir averti comme je le fais et vous avoir demandé les secours dont j'ai besoin pour y obvier.» Le Marquis fait ici intentionnellement jouer la corde sensible de Renée-Pélagie, mettant à rude épreuve ses valeurs chrétiennes et lui assignant le rôle de grande inquisitrice: «Vous pouvez me faire accorder ce que je demande, tout en conservant à votre signal la même force». On observe, comme dans la lettre de Tancrède, une nouvelle apparition du «signal», qui recouvre ici une toute autre sémantique encore. Composante essentielle de la pensée carcérale du Marquis, ce langage codé comme les interprétations fantasmées des lettres de ses correspondants, alimentent les hypothèses des chercheurs, philosophes, mathématiciens... et poètes biographes. Ainsi Gilbert Lely estime que, loin d'être le symptôme d'une psychose, le recours aux signaux est une «réaction de défense de son psychisme, une lutte inconsciente contre le désespoir où sa raison aurait pu sombrer, sans le secours d'un tel dérivatif». Absentes de la correspondance durant ses onze années de liberté, ces strates sémantiques sibyllines, «véritable défi à la perspicacité sémiologique» (Lever p.637), réapparaitront dans son journal de Charenton. Cette lettre est d'ailleurs l'occasion pour le Marquis de déployer son panel rhétorique, faisant s'affronter au sein d'une même phrase les antonymes sadiques. «Plaisir» rime ainsi avec «abominable», «cimetière» et «jardin» se superposent, «je souffre» se conjugue comme «je jouis» et la «douceur» côtoie la «noirceur». La pratique maîtrisée de cet exercice d'éloquence épouse le fond de la pensée sadienne: la souffrance et le plaisir sont intimement mêlés, simultanément subis, infligés et désirés. On entrevoit au travers de ces associations le manichéisme perméable de la pensée philosophique du Marquis, qui atteint son paroxysme à la fin de la lettre, parfaitement perceptible en dépit de son amputation: «Oui je conçois le mal, et je conçois qu'on le fasse; c'e‎

Referencia librero : 59110

‎DONNAY Maurice.‎

‎Éducation de Prince.‎

‎Paris, Ollendorff, 1895. In-18 ; 2 ff (faux-titre, titre)-269 pp. Demi-percaline à coins à la Bradel, couvertures imprimées conservées.‎

‎Edition originale sur papier d'édition (il n'a été tiré de cet ex que 20 hollande). Bel ex. Photos sur demande.‎

Referencia librero : 28836

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