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‎PICABIA Francis‎

‎UNIQUE EUNUQUE [Édition originale sur vergé]‎

‎1920 Paris, Au Sans Pareil, collection Dada, 1920. Avec un "portrait de l'auteur par lui-même" et une préface de Tristan Tzara. Édition originale, un des 1000 exemplaires numérotés sur vergé bouffant. Plaquette de 38 pp., brochée, 13 x 18 cm. Très bon état.‎

Referencia librero : 16477

Livre Rare Book

Le Livre Penseur
Paris France Francia França France
[Libros de Le Livre Penseur]

€650.00 Comprar

‎PICQUENOT Euphrasie‎

‎Vue de la grotte de Fingal à l'ile de Staffa une des Hébrides‎

‎Dédié à Monsieur Barthélémy Faujas de Saint FondTrès belle et très rare vue de cette merveille géologique d'Écosse. L'estampe a été gravée à l'eau-forte par Euphrasie Picquenot et terminé par son père Michel Picquenot, d'après le tableau de J. A. Knip. Ne se trouve pas à la B.N. ni au British Museum. Grande mouillure superficielle : le papier est très sain. Cette estampe forme le pendant de la "Vue de l'Ile de Staffa" (cf. réf. 13418). En feuille très bon Paris Picquenot entre 1803 et 1814 62,5 x 83 cm; 54 x 70,5 cm à la cuvette.‎

‎édition originale‎

Referencia librero : 13434

Livre Rare Book

Librairie Seigneur
Voingt France Francia França France
[Libros de Librairie Seigneur]

€980.00 Comprar

‎PICQUENOT Euphrasie‎

‎Vue de l'Ile de Staffa‎

‎Très belle et très rare vue de cette merveille géologique d'Écosse. L'estampe a été gravée à l'eau-forte par Euphrasie Picquenot et terminé par son père Michel Picquenot, d'après le tableau de J. A. Knip. Ne se trouve pas à la B.N. ni au British Museum. Grande mouillure superficielle : le papier est très sain. En feuille très bon Paris Picquenot entre 1803 et 1814 54 X 70 cm à la cuvette‎

‎édition originale‎

Referencia librero : 13418

Livre Rare Book

Librairie Seigneur
Voingt France Francia França France
[Libros de Librairie Seigneur]

€980.00 Comprar

‎PICART Bernard‎

‎Véritable portrait du très fameux seigneur messire Quinquenpoix‎

‎Il existe deux versions de cette célèbre estampe relatant les déboires du système de Law. Une première estampe avec les légendes en néerlandais et le personnage tourné vers la droite ( Diogène est à gauche) et une deuxième version publiée dans Mémoires de la Régence de S.A.R. Mgr le Duc d'Orléans en 1729 (tome 2, page 327). Dans cette dernière version, les légendes sont en français, Law regarde vers la gauche (Diogène est à droite). Nous présentons les deux versions. On joint l'estampe "Monument consacré à la postérité en mémoire de la folie incroyable de la XXè année du XVIIIIè siècle". 3 épreuves. Très bon 1729‎

‎édition originale‎

Referencia librero : 14589

Livre Rare Book

Librairie Seigneur
Voingt France Francia França France
[Libros de Librairie Seigneur]

€200.00 Comprar

‎PICABIA (Francis).‎

‎Pensées sans langage. Poème précédé d'une préface par UDNIE.‎

‎Paris, Eugène Figuière, 1919. In-12, (12 x 19 cm), broché, couverture illustrée, 119 pp. Édition originale rare, dont il n'a pas été tiré de grand papier. Couverture illustrée d'un dessin de l'auteur, avec mention fictive 4e Édition. Bel exemplaire.‎

‎Picabia, Francis‎

‎Schriften. Aus dem Französischen übersetzt von Pierre Gallissaires u. Hanna Mittelstädt. Einleitung: André Breton. Nachwort: Gabrielle Buffet-Picabia. (Editoren der Reihe: Geier Lust u. Attila Eisenherz). Bd 1 (von 2): Funny Guy und Dada (Jesus Christus Rasta; Aphorismen; Manifeste; Erklärungen; Briefe.‎

‎(Hamburg), Edition Nautilus, (1981). 151 S. Mit zahlr. Abb. (= Poetische Aktion). 20,5 cm. Orig. Engl. Brosch.‎

‎Erste deutsche Ausgabe. - Mit Anmerkungen, Quellenangaben, Bildlegenden u. Bibliographie. - Francis-Marie Martinez Picabia (1879-1953), französischer Schriftsteller, Maler u. Graphiker, engagierte sich auf Einladung Tristan Tzaras in der Dada-Bewegung von Zürich u. war 1919 einer der Mitbegründer der Pariser Dada-Bewegung. - Der französische Schriftsteller André Breton (1896-1966) war der wichtigste Theoretiker des Surrealismus. - Umschlag vorn etwas verblaßt‎

Referencia librero : 97350

‎PICARD (Gaston).‎

‎Les Surprises des sens.‎

‎Paris, Edgar Malfère, Bibliothèque du Hérisson, 1922 ; in-12, broché, 161 pp. Edition originale.‎

‎Picasso, Pablo‎

‎Gongora. 20 Sonette von Luis de Góngora y Argote. Übertragen von Fritz Vogelgsang. Vorwort von John Russell (ins Deutsche übersetzt von Eva Gärtner).‎

‎Frankfurt am Main, Insel, (1985). 89 nn. Bl. Mit 20 Bildnissen u. 20 illustr. Faksimiles. Folio. OLn m. illustr. Orig.-Schutzumschlag.‎

‎Deutsche Erstausgabe, erschienen in 1000 Exemplaren, und gegenüber der Originalausgabe erweitert um den Text der deutschen Übertragung und ein Vorwort. - Die Originalmappe "Gongora" erschien 1948 in Paris in 275 Exemplaren. Sie besteht aus 20 Porträts (davon 19 Frauendarstellungen) und 20 Gongora-Sonetten, die Picasso abgeschrieben und mit Randornamenten und -illustrationen versehen hat. - Schutzumschlag am Rücken gebräunt u. etwas angestaubt. - Gutes Exemplar‎

Referencia librero : 65871

‎PICON Gaëtan.‎

‎Admirable tremblement du temps.‎

‎Genève, Albert Skira, Les Sentiers de La Création, 10ème vol. De la collection, 1970. In-8, couverture illustrée en couleurs, 154 pp. Edition originale. Nombreuses illustrations dans et hors-texte. Bel exemplaire.‎

‎Pierre Bergé‎

‎Vente à l'Hôtel Drouot le 22 mars 2006. Résultats joints. Broché sans couverture illustrée Très bon Paris Pierre Bergé 2006 1 volume in-4°‎

‎édition originale‎

Referencia librero : 12827

Livre Rare Book

Librairie Seigneur
Voingt France Francia França France
[Libros de Librairie Seigneur]

€15.00 Comprar

‎Pierre MAC ORLAN‎

‎" ... cela fait plaisir de recevoir de temps en temps ce tabac..." Lettre autographe datée et signée au jeune poète artésien Roger Valuet qui est son pourvoyeur en tabac de la marque St Claude‎

‎S. n. | Saint-Cyr-sur-Morin 16 Juillet 1946 | 13.50 x 21.50 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe datée et signée de Pierre Mac Orlan (16 lignes à l'encre noire) à son jeune ami le poète débutant Roger Valuet. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Pierre Mac Orlan remercie son ami de lui faire parvenir le tabac qu'il semble beaucoup apprécier et lui adresse un chèque pour le rembourser :" ... si vous n'acceptez pas mon chèque, je n'accepterais pas le tabac... merci encore pour le bleu de St Claude." Originaire d'Arras, Roger Valuet est un écrivain populaire ayant signé, sous le pseudonyme de Roger Vilard, de nombreux romans policiers et d'espionnage. Au début de sa carrière, il fut aidé par Pierre Mac Orlan qui préfaça son premier recueil de poèmes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84037

‎Pierre MAC ORLAN‎

‎" ... un petit mot d'amitié pour vous dire que j'ai reçu cette jolie pipe que je fume en ce moment, bien qu'un peu souffrant..." Lettre autographe datée et signée au jeune poète artésien Roger Valuet lui ayant offert une pipe‎

‎S. n. | Saint-Cyr-sur-Morin 5 Janvier 1951 | 21 x 27 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe datée et signée de Pierre Mac Orlan (13 lignes à l'encre noire) à son jeune ami le poète débutant Roger Valuet. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Pierre Mac Orlan, fatigué de son année passée, remercie son ami de lui offert avoir une pipe et lui promet l'envoi de son dernier ouvrage :" ... dans une quinzaine, je vous ferai parvenir mon dernier poëme : c'est un petit livre peu encombrant (30 pages)... Il se rappelle au bon souvenir de la famille de Roger Valuet et des arrageois :"Je vous adresse avant mes meilleures amitiés pour vous, votre jeune femme... et vos parents. Bon souvenir pour Arras et mes gentils amis de cette ville." Originaire d'Arras, Roger Valuet est un écrivain populaire ayant signé, sous le pseudonyme de Roger Vilard, de nombreux romans policiers et d'espionnage. Au début de sa carrière, il fut aidé par Pierre Mac Orlan qui préfaça son premier recueil de poèmes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84038

‎Pierre MAC ORLAN‎

‎" ... ce livre fait honneur à l'édition arrageoise..." Lettre autographe datée et signée au jeune poète artésien Roger Valuet le félicitant pour son dernier recueil de poèmes qu'il vient de recevoir‎

‎S. n. | Saint-Cyr-sur-Morin 27 Janvier 1950 | 20.50 x 26.50 cm | une feuille‎

‎Laudative lettre autographe datée et signée de Pierre Mac Orlan (15 lignes à l'encre bleue) à son jeune ami le poète débutant Roger Valuet qui vient de lui envoyer son recueil de poèmes Embruns : "... le livre est très bien présenté, avec soin et goût. Vous pouvez féliciter le metteur en pages et l'imprimeur." Il lui communique les adresses de ses amis Francis Carco, Roland Dorgelès et Léonce Peillard afin qu'ils recoivent aussi leurs exemplaires d'Embruns afin de mieux faire connaître et diffuser cet ouvrage. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Originaire d'Arras, Roger Valuet est un écrivain populaire ayant signé, sous le pseudonyme de Roger Vilard, de nombreux romans policiers et d'espionnage. Au début de sa carrière, il fut aidé par Pierre Mac Orlan qui préfaça son premier recueil de poèmes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84039

‎Pierre MAC ORLAN‎

‎" ... c'est un grand don, à notre époque, que celui de la poésie..." Lettre autographe datée et signée au jeune poète artésien Roger Valuet le complimentant sur son travail de poète‎

‎S. n. | Saint-Cyr-sur-Morin 19 Octobre 1949 | 21 x 27 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe datée et signée de Pierre Mac Orlan (12 lignes à l'encre bleue) à son jeune ami le poète débutant Roger Valuet. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Pierre Mac Orlan remercie son ami poète de lui offert avoir une pipe :" J'ai bien reçu cette superbe pipe Longchamp. Votre gentille pensée me fait plaisir. Tout en écrivant, en ce moment, je la fume..." et le félicite pour son dernier ouvrage et les progrès réalisés : "Vous êtes en grand progrès. Plus sûr de vous et aussi plus maître de votre pensée et de vos formes d'expression..." Il l'encourage à persévérer et lui promet une préface pour son prochain ouvrage:" ... c'est un grand don, à notre époque, que celui de la poésie... Vous aurez votre préfacevers la fin de ce mois." Originaire d'Arras, Roger Valuet est un écrivain populaire ayant signé, sous le pseudonyme de Roger Vilard, de nombreux romans policiers et d'espionnage. Au début de sa carrière, il fut aidé par Pierre Mac Orlan qui préfaça son premier recueil de poèmes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84075

‎Pierre BOST‎

‎" Il y a un an que mon père mourait, à Marseille. C'est tout près encore, je devine ce que tu sens, je prévois ce que tu sentiras quand les mois passeront - pas encore les années. Et cet étonnement, il faut le dire, de se trouver orphelin, à un âge où l'on croyait, bêtement, que le mot n'est plus de mise. Emouvante lettre autographe signée adressée à son ami Carlo Rim lui témoignant sa tendre affection pour les récents deuil de son père et l'accident de sa femme‎

‎Paris 8 février 1944 | 15 x 19 cm | une feuille‎

‎Touchante lettre autographe signée, 32 lignes à l'encre noire sur un feuillet, de Pierre Bost à son ami Carlo Rim dans laquelle il partage sa peine concernant le décès d'un être cher et comment l'amitié peut atténuer un peu la tristesse accablante. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "8 février 44 Cher Carlo, oui je t'envoie, oui, nous vous envoyons de bons voeux, s'il en est temps encore ; c'est à ça que servent les amis, c'est à dire à pas grand'chose, mais à quelque chose, après tout. J'ai pensé à toi avec beaucoup d'affection, dans ton deuil. Il y a un an que mon père mourait, à Marseille. C'est tout près encore, je devine ce que tu sens, je prévois ce que tu sentiras quand les mois passeront - pas encore les années. Et cet étonnement, il faut le dire, de se trouver orphelin, à un âge où l'on croyait, bêtement, que le mot n'est plus de mise. Mais si, oui, j'ai beaucoup pensé à toi, et si je te le dis un peu tard, ça ne fait rien. Et à l'accident de ta femme, aussi. Je connais ces accumulations de catastrophes, je vous plains de tout coeur. Comment va-t-elle ? Bien, je l'espère, et sans suites ? Heureux mortels qui faites du ski, nous comprendrions bien que vous soyez un peu permis du plaisir que vous y prenez ; maus un coup de soleil sur le nez, une fourbure... là c'est trop. Pourra-t-elle recommencer au moins ? Faites-lui nos bonnes amitiés, nos voeux, tout ce qu'on peut fzirer d'aimable dans une clinique. Et bonne chanceà vous deux. Tu travailles ? Moi, oui. Mais en ce moment sans plaisir. Où sont les plaisirs ? Partagez-vous notre fidèle affection. Garde pour toi la mienne, toute particulière. Pierre Bost." Provenance : du fonds Carlo Rim, qui fut un écrivain provençal auteur notamment deMa belle Marseille,un caricaturiste, un cinéaste et l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83439

‎Pierre LOUS‎

‎" Les Hamadryades " Poème autographe signé‎

‎Paris s. d. [ca 1896] | 21.50 x 26 cm | trois pages sur trois feuillets‎

‎Manuscrit autographe signé de Pierre Louÿs, intitulé "Les Hamadryades" composé de sonnets sur trois feuillets encollés sur des feuilles plus rigides. Les deux premiers sonnets son trédigés à l'encre bleue, le troisième à l'encre noire. Ce poème fut publié en septembre 1896 dans le Tome II de la célèbre revue symboliste "Le Centaure" à laquelle contribuèrent notamment André Gide, Paul Valéry, Henri de Régnier, Jean de Tinan et Pierre Louÿs. "Elles marchent dans l'herbe et boivent aux ruisseaux Celles q'un destin clair fit nymphes des prairies. D'autres, essaim lucide, âmes des eaux fleuries Nagent sous nos cent bras, croisés en noirs arceaux... ... Maîtres des foudres, Dzeus sauveur, le verrons nous Frapper l'arbre mortel qui ferme nos genoux Et livrer la terre ivre à nos jambes écloses ? Connaîtrons-nous les grands horizons nébuleux, L'eau du fleuve, le lac de lumière, les roses Et l'humide sommeil, les champs profonds et bleus..." Beau poème de Pierre Louÿs, l'un des deux, avec Byblis, qui fut publié dans la luxueuse et éphémère revue "Le Centaure". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86812

‎Pierre-André BENOIT‎

‎"... je ne bouge jamais de Rivières..." Lettre autographe inédite et signée adressée à son ami le libraire montpelliérain Pierre Clerc‎

‎S. n. | Paris 5 Janvier 1986 | 13.50 x 21 cm | une feuille + une enveloppe‎

‎Lettre autographe signée de Pierre-André Benoit (13 lignes à l'encre noire et rédigée depuis son château de Rivières-de-Theyrargues dans le Gard qu'il occupe depuis 1970) adressée au libraire Pierre Clerc qui lui envoyé ses voeux pour l'année 1986. Enveloppe jointe. A son tour, Pierre-André Benoit lui présente ses voeux pour l'année qui débute et lui écrit qu'il quitte difficilement son repère gardois deRivières-de-Theyrargues: "... je ne bouge jamais de Rivières..." et privilégie donc un rendez-vous téléphonique avec son correspondant : "... oui par téléphone prenons rendez-vous et j'espère bientôt..." Poète, peintre, graveur, Pierre-André Benoit ou P.A.B. fut surtout un typographe et un imprimeur ayant réalisé plus de 400 ouvrages illustrés réunissant les plus grands poètes d'après-guerre aux plus talentueux peintres de la seconde moitié du XXème siècle. Les productions de P.A.B. seront d'abord réalisées sur une petite presse installée dans son appartement à Alès. Elles réuniront ses amis les poètes René Char, André Breton, Paul Eluard, Paul Claudel, Erik Satie, Tristan Tzara et ses amis peintres Joan Miro, Georges Braque, Jean Dubuffet, Francis Picabia, Marcel Duchamp et Pablo Picasso.En 1949, il commencera à utiliser la gravure sur celluloïd ce qui lui permettra de faire lui-même les tirages et de réaliser les livres en entier. Depuis son château moderne à Rivières-de-Theyrargues, dans le Gard, il finira par illustrer lui-même ses ouvrages tout en continuant à travailler avec ses fidèles amis Camille Bryen et Pierre Alechinsky. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84050

‎Pierre-André BENOIT‎

‎"... oui il y aura des livres si vous en voulez.." Lettre autographe inédite et signée adressée à son ami le libraire montpelliérain Pierre Clerc‎

‎S. n. | Paris 17 Septembre 1989 | 14.50 x 21 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée de Pierre-André Benoit (13 lignes à l'encre noire et rédigée depuis son château de Rivières-de-Theyrargues dans le Gard qu'il occupe depuis 1970) adressée au libraire Pierre Clerc qui lui envoyé ses voeux pour l'année 1986. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Pierre Clerc a inscrit, au crayon de papier en haut de la lettre, le nom et le prénom de son correspondant. Pierre-André Benoit croit son correspondant occupé à vaquer à ses occupations estivales, notamment mycologiques: "... vous êtes sans doite à Chateauneuf de Randon et les champignons ne doivent pas manquer.." et rassure son ami libraire avide de faire le plein de ses luxueuses éditions au tirage confidentiel : "... Venez déjeuner. oui il y aura des livres si vous en voulez. A bientôt." Poète, peintre, graveur, Pierre-André Benoit ou P.A.B. fut surtout un typographe et un imprimeur ayant réalisé plus de 400 ouvrages illustrés réunissant les plus grands poètes d'après-guerre aux plus talentueux peintres de la seconde moitié du XXème siècle. Les productions de P.A.B. seront d'abord réalisées sur une petite presse installée dans son appartement à Alès. Elles réuniront ses amis les poètes René Char, André Breton, Paul Eluard, Paul Claudel, Erik Satie, Tristan Tzara et ses amis peintres Joan Miro, Georges Braque, Jean Dubuffet, Francis Picabia, Marcel Duchamp et Pablo Picasso.En 1949, il commencera à utiliser la gravure sur celluloïd ce qui lui permettra de faire lui-même les tirages et de réaliser les livres en entier. Depuis son château moderne à Rivières-de-Theyrargues, dans le Gard, il finira par illustrer lui-même ses ouvrages tout en continuant à travailler avec ses fidèles amis Camille Bryen et Pierre Alechinsky. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84051

‎Pierre-André BENOIT‎

‎"... de vos demandes (verbales et écrites) vous aurez au moins..." Lettre autographe inédite et signée adressée à son ami le libraire montpelliérain Pierre Clerc‎

‎S. n. | Paris 17 Novembre 1983 | 13.50 x 21 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée de Pierre-André Benoit (27 lignes à l'encre noire et rédigée depuis son château de Rivières-de-Theyrargues dans le Gard qu'il occupe depuis 1970) adressée au libraire Pierre Clerc à propos d'ouvrages que ce dernier lui a commandés. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. PAB doit se rendre à Montpellier, son intendante devant y être opérée. Il en profitera donc pour rencontrer son ami libraire et lui apporter quelques ouvrages disponibles parmi ceux qu'il lui a commandés. Poète, peintre, graveur, Pierre-André Benoit ou P.A.B. fut surtout un typographe et un imprimeur ayant réalisé plus de 400 ouvrages illustrés réunissant les plus grands poètes d'après-guerre aux plus talentueux peintres de la seconde moitié du XXème siècle. Les productions de P.A.B. seront d'abord réalisées sur une petite presse installée dans son appartement à Alès. Elles réuniront ses amis les poètes René Char, André Breton, Paul Eluard, Paul Claudel, Erik Satie, Tristan Tzara et ses amis peintres Joan Miro, Georges Braque, Jean Dubuffet, Francis Picabia, Marcel Duchamp et Pablo Picasso.En 1949, il commencera à utiliser la gravure sur celluloïd ce qui lui permettra de faire lui-même les tirages et de réaliser les livres en entier. Depuis son château moderne à Rivières-de-Theyrargues, dans le Gard, il finira par illustrer lui-même ses ouvrages tout en continuant à travailler avec ses fidèles amis Camille Bryen et Pierre Alechinsky. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84056

‎Pierre-André BENOIT‎

‎"... il m'est impossible de lire de penser à quoi que ce soit sauf aux méfaits du temps..." Lettre autographe inédite et signée adressée à son ami le libraire montpelliérain Pierre Clerc‎

‎S. n. | Paris 10 Janvier 1985 | 15 x 21 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée de Pierre-André Benoit (22 lignes à l'encre bleue et rédigée depuis son château de Rivières-de-Theyrargues dans le Gard qu'il occupe depuis 1970) adressée au libraire Pierre Clerc à qui il présente ses voeux pour 1985 er dans laquelle il lui narre les dégâts liés au gel qui sévit dans le Gard et qui endommage son domicile. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. PAB souffre de l'hiver rigoureux qui s'est abattu sur le Gard : "... si je vous écris avec un soleil radieux qui réjouit les yeux il est sans effet et les -15e devant ma porte le 0 à l'intérieur de la maison cela n'a rien de confortable..." mais reste en bonne santé même si son esprit est paralysé par les dégâts qui s'annoncent importants : "...je suis effrayé à la pensée du dégel... il m'est impossible de lire de penser à quoi que ce soit sauf aux méfaits du temps. Vivement les beaux jours..." Poète, peintre, graveur, Pierre-André Benoit ou P.A.B. fut surtout un typographe et un imprimeur ayant réalisé plus de 400 ouvrages illustrés réunissant les plus grands poètes d'après-guerre aux plus talentueux peintres de la seconde moitié du XXème siècle. Les productions de P.A.B. seront d'abord réalisées sur une petite presse installée dans son appartement à Alès. Elles réuniront ses amis les poètes René Char, André Breton, Paul Eluard, Paul Claudel, Erik Satie, Tristan Tzara et ses amis peintres Joan Miro, Georges Braque, Jean Dubuffet, Francis Picabia, Marcel Duchamp et Pablo Picasso.En 1949, il commencera à utiliser la gravure sur celluloïd ce qui lui permettra de faire lui-même les tirages et de réaliser les livres en entier. Depuis son château moderne à Rivières-de-Theyrargues, dans le Gard, il finira par illustrer lui-même ses ouvrages tout en continuant à travailler avec ses fidèles amis Camille Bryen et Pierre Alechinsky. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84058

‎Pierre MAC ORLAN‎

‎"... je ferai mon possible pour me rendre utile... mais je suis entré depuis six mois dans ma quatre-vingt sixième année..." Lettre autographe datée et signée à son ami le poète artésien Roger Valuet qui sollicite pour présider une association poétique‎

‎S. n. | Saint-Cyr-sur-Morin 19 Janvier 1967 | 21 x 27 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe datée et signée de Pierre Mac Orlan (12 lignes à l'encre noire) à son jeune ami le poète Roger Valuet. Il s'excuse de sa tardive réponse en raison de dificultés de santé rencontrées récemment : "... si ma réponse ne vient pas trop tard (à cause d'une broncho-pneumonie)" et se montre ravi d'être sollicité la présidence de société poétique dont Roger Valuet est l'initiateur : "... je ferai mon possible pour me rendre utile... mais je suis entré depuis six mois dans ma quatre-vingt sixième année..." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Originaire d'Arras, Roger Valuet est un écrivain populaire ayant signé, sous le pseudonyme de Roger Vilard, de nombreux romans policiers et d'espionnage. Au début de sa carrière, il fut aidé par Pierre Mac Orlan qui préfaça son premier recueil de poèmes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84073

‎Pierre-André BENOIT - Joan MIRÓ‎

‎"... une bonne année commencée avec le soleil ce qui donne envie de circuler..." Carte manuscrite inédite, signée et illustrée d'une reproduction d'un dessin de Joan Miro adressée à son ami le libraire montpelliérain Pierre Clerc lui présentant ses voeux pour l'année 1984‎

‎S. n. | Paris 11 Janvier 1984 | 13.50 x 10 cm | une feuille + une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Pierre-André Benoit (8 lignes à l'encre noire et rédigée depuis son château de Rivières-de-Theyrargues dans le Gard qu'il occupe depuis 1970) adressée au libraire Pierre Clerc à qui il présente ses voeux pour 1984. La carte est illustrée au recto d'une reproduction d'un dessin de Joan Miro accompagné d'une phrase de Sainte Thérèse d'Avila, enveloppe jointe. L'hiver ensoleillé favorise la bonne humeur de PAB : "... une bonne année commencée avec le soleil ce qui donne envie de circuler..." qui propose à son ami libraire de venir déjeuner chez lui bientôt. Poète, peintre, graveur, Pierre-André Benoit ou P.A.B. fut surtout un typographe et un imprimeur ayant réalisé plus de 400 ouvrages illustrés réunissant les plus grands poètes d'après-guerre aux plus talentueux peintres de la seconde moitié du XXème siècle. Les productions de P.A.B. seront d'abord réalisées sur une petite presse installée dans son appartement à Alès. Elles réuniront ses amis les poètes René Char, André Breton, Paul Eluard, Paul Claudel, Erik Satie, Tristan Tzara et ses amis peintres Joan Miro, Georges Braque, Jean Dubuffet, Francis Picabia, Marcel Duchamp et Pablo Picasso.En 1949, il commencera à utiliser la gravure sur celluloïd ce qui lui permettra de faire lui-même les tirages et de réaliser les livres en entier. Depuis son château moderne à Rivières-de-Theyrargues, dans le Gard, il finira par illustrer lui-même ses ouvrages tout en continuant à travailler avec ses fidèles amis Camille Bryen et Pierre Alechinsky. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84098

‎Pierre MAC ORLAN‎

‎"... mais dans 2 mois j'aurai 70 ans, je ne le regrette pas car c'est, en quelque sorte, un succès..." Humoristique lettre autographe datée et signée au jeune poète artésien Roger Valuet à propos de ses prochains 70 printemps‎

‎S. n. | Saint-Cyr-sur-Morin 2 Janvier 1952 | 13.50 x 21 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe datée et signée de Pierre Mac Orlan (15 lignes à l'encre noire) à son jeune ami le poète Roger Valuet. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Pierre Mac Orlanremercie Roger Valuet pour sa fidèle amitié et les petits cadeaux qu'il lui adresse. Il aimerait rendre visite à ses amis artésiens plus souvent mais son âge avancé lui intime l'ordre de ne pas trop se fatiguer en voyageant, désagrèment qu'il accepte tout de même en terminant sa missive avec cette pirouette humoristique : "... mais dans 2 mois j'aurai 70 ans, je ne le regrette pas car c'est, en quelque sorte, un succès..." Originaire d'Arras, Roger Valuet est un écrivain populaire ayant signé, sous le pseudonyme de Roger Vilard, de nombreux romans policiers et d'espionnage. Au début de sa carrière, il fut aidé par Pierre Mac Orlan qui préfaça son premier recueil de poèmes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84135

‎Pierre MAC ORLAN‎

‎"... la confesion de cette jeune fille... mère est très émouvante... Je pense sincèrement que vos dons de romancier sont certains..." Lettre autographe datée et signée au jeune poète artésien Roger Valuet le félicitant pour son dernier ouvrage‎

‎S. n. | Saint-Cyr-sur-Morin 7 Mai 1951 | 21 x 13.50 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe datée et signée de Pierre Mac Orlan (12 lignes à l'encre bleue) à son jeune ami le poète débutant Roger Valuet. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Pierre Mac Orlan le congratule et s'interroge sur le fait que son correspondant n'évoque pas sufisamment son terroir dans ses ouvrages :"... Pourquoi ne seriez-vous pas plus pittoresquement, plus lyriquement attaché à Arras..." Le père de "Quai des brumes" est occupé : "... je suis absorbé par une pièce filmée pour la radio...Dans un mois, j'en aurai terminé avec ce travail." Originaire d'Arras, Roger Valuet est un écrivain populaire ayant signé, sous le pseudonyme de Roger Vilard, de nombreux romans policiers et d'espionnage. Au début de sa carrière, il fut aidé par Pierre Mac Orlan qui préfaça son premier recueil de poèmes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84161

‎Pierre LOUYS‎

‎"... Mais de l'autre côté du polygone tout change ; il y a un autre bois de Vincennes, beau comme la Muette, et d'aussi grand air..." Lettre autographe signée adressée à son frère Georges Louis concernant son agréable découverte du bois de Vincennes et de son désir de devenir vincennois‎

‎Paris s.d. (ca 1910) | 13.50 x 17.50 cm | 4 pages sur un double feuillet + une enveloppe‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Louÿs, adressée à Georges Louis. 61 lignes sur quatre pages rédigées à l'encre violette sur un double feuillet, enveloppe jointe. Lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Pierre Louÿs est positivement surpris par la beauté du bois de Vincennes dont il ne connaissait qu'une partie, le lac de Daumesnil, qu'il exècre : « Je ne connaissais du Bois que le lac Daumesnil, une sorte de dépotoir encore plus sale que le bois de Boulogne, plein de papier graisseux, culs de bouteille, os de poulet, filles dans l'herbe. Mais de l'autre côté du polygone tout change ; il y a un autre bois de Vincennes, beau comme la Muette, et d'aussi grand air...", ce qui l'incite à s'établir tout près : "La maison que j'ai en vue est située à Vincennes même, avenue Marigny. De sa porte à la station du Métropolitain = 10 minutes. De cette station à la Concorde = 16 minutes, trajet total = 26 minutes... Non c'est vraiment un lieu de séjour charmant et convenable." Désormais, le seul empêchement à son emménagement à Vincennes relève d'un ordre pécuniaire : "Au sujet de la maison à laquelle je songe, l'agence a répondu : 7000 monsieur, mais les propriétaires... je suis sûr que vous pourrez avoir ça pour 4000. J'en offrirai peut-être 3000, pas un sou de plus." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 88015

‎Pierre LOUS‎

‎"Aujourd'hui, après une journée qui a déjà duré11 hje n'ai fumé qu'un demipaquet de cigarettes." Carte autographe signée adressée à Georges Louis‎

‎Paris s. d. [après 1897] | 13.80 x 9 cm | une carte autographe recto et verso‎

‎Carte autographe de Pierre Louÿs signée de son initiale, adressée à Georges Louis et rédigée à l'encre violette des deux côtés. Billet adressé à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Pierre Louÿs révolutionne ses conditions de vie : "Je me soigne sérieusement. Voici deux jours que je me couche à minuit 1/2 pour me réveiller entre 9 et 10. Aujourd'hui, après une journée qui a déjà duré11 hje n'ai fumé qu'un demipaquet de cigarettes. C'est le quart de ma consommation habituelle pendant le même temps. En outre j'ai fait plus d'une lieue à pied, j'ai pris l'air tant que j'ai pu...Eh bien avec tout cela je me sens tout à fait mal portant, ou plutôt comme si j'étais au lendemain d'une longue et grave maladie. Ni forces ni nerfs. J'ai de la peine à écouter, à parler, à suivre une idée. Faut-il attribuer cela à mon rationnement de cigarettes ? C'est possible. Mais sincèrement je ne crois pas m'être senti aussibasdepuis 97, depuis le mois où tu es venu me voir à Alger." Amusant billet du plus tabagiste des écrivains (près de 60 cigarettes par jour...!) qui écrivit dansUne volupté nouvelle: "Une nuit, comme je me trouvais là, en conversation silencieuse avec deux chats de faïence bleue accroupis sur une table blanche, j'hésitais à choisir entre deux passe-temps de solitude: écrire un sonnet régulier en fumant des cigarettes, ou fumer des cigarettes en regardant le tapis du plafond. L'important est d'avoir toujours une cigarette à lamain; il faut envelopper les objets d'une nuée céleste et fine qui baigne les lumières et les ombres, efface les angles matériels, et, par un sortilège parfumé, impose à l'esprit qui s'agite un équilibre variable d'où il puisse tomber dans le songe." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 78160

‎Pierre LOUS‎

‎"C'est à cela seul que je dois mon indépendance littéraire et cette inestimable liberté du silence, qui n'est pas l'idéal de tous, mais qui me paraît être le bonheur du poëte..." Importante lettre autographe signée adressée à Alfred Vallette à propos du succès inattendu de son Aphrodite‎

‎Paris 1896 | 13 x 20.50 cm | 3 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Louÿs, adressée à son éditeur Alfred Vallette, 50 lignes rédigées à l'encre violette sur un double feuillet. Pierre Louÿs répond à son ami et éditeur Alfred Vallette après une polémique lancée par un journaliste de Comoedia, polémique qui pourrait entamer leur amitié : "Je ne suis pour rien dans l'écho publié par Comoedia... Mais ce que vous en citez suffit à me montrer que le rédacteur s'est mal informé." et il entend lui rappeler qu'ils n'avaient pu tomber d'accord sur les modalités d'édition d'Aphrodite et qu'il n'entrevoyait qu'une diffusion confidentielle pour son dernier livre : "L'histoire de notre édition est très simple. Vous m'avez proposé un traité que je n'ai pas trouvé bon ; j'ai préféré le "compte d'auteur" et je ne peux pas vous accuser d'avoir mal prévu le succès du livre puisque moi-mêmej'avais écrit mon roman pour vingt amis et quelques inconnus." C'est pourquoi le père d'Aphrodite s'étonne du triomphe rencontré par l'ouvrage : "Si une diseuse de bonne aventure nous avait prédit alors qu'Aphrodite dépasserait un jour le 300e mille, nous l'aurions traitée comme une pauvre folle." ; ce dernier consacrant sa notoriété et sa richesse dans le monde des lettres : "J'ai en outre une seconde raison pour ne pas vous en vouloir du traité que j'ai signé avec vous : c'est qu'en préservant mes droits d'autuer sur ce roman, j'ai fait sans le savoir, ma fortune. C'est à cela seul que je dois mon indépendance littéraire et cette inestimable liberté du silence, qui n'est pas l'idéal de tous, mais qui me paraît être le bonheur du poëte..." Très belle autographe sur le triomphe en littérature de Pierre Louÿs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86610

‎Pierre PUVIS DE CHAVANNES‎

‎"dans une caisse qui menaçait de devenir un cerceuil" Lettre autographe signée sur ses tableaux‎

‎Paris 21 octobre 1884 | 11.40 x 17.80 cm | une feuille‎

‎Emouvante lettre autographe signée du peintre Pierre Puvis de Chavannes, sur deux pages d'un feuillet remplié, qui se désole de ses tableaux entreposés au musée d'Amiens attendant d'être exposés. Le peintre s'adresse à un destinataire probablement en poste au musée de Picardie d'Amiens, qui lui avait donné des nouvelles de ses oeuvres conservées dans le musée encore en travaux d'angrandissement : "J'étais en effet très attristé de savoir d'une part mes tableaux en péril, et ceux qui doivent les compléter enfermés depuis plus de deux ans dans une caisse qui menaçait de devenir un cerceuil - je m'y sentais avec eux - je souffrais aussi de voir fuir cet été incandescent et si propice à la construction sans qu'une pierre eût été posée, ce que vous dites me rassure pour l'avenir."Il évoque également son ami Charles Borély, premier conservateur du musée de Picardie, qui n'a pas pu voir le musée achevé : "Puisse Dieu me porter vie et me permettre de voir s'achever ce monument - mon pauvre ami Borély si dévoué à son musée n'aura pas eu cette joie". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 71462

‎Pierre LOUS‎

‎"Edison est en France..." Lettre autographe signée adressée à Georges Louis‎

‎Paris Lundi 11 septembre [1911] | 13.50 x 18 cm | 5 pages sur un double feuillet et un feuillet libre‎

‎Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs], adressée à Georges Louis.Cinq pages rédigées à l'encre violette sur un double feuillet et un feuillet libre. Un article de presse encollé sur le recto du feuillet simple.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Pierre Louÿs commente dans cette lettre la visite de Thomas Edison à Paris: «Edison est en France. Vers la fin du mois dernier, un journaliste l'a interrogé. Je regrette de ne pas avoir conservé l'article.» L'écrivain se lance alors dans un véritable dialogue, d'après ses souvenirs dudit article, paraphrasant l'inventeurà la manière d'un témoin ayant lui-même assisté à l'interview : «A la simple question «Etes-vous content de votre voyage?» Edison a répondu par des phrases aimables, et tout de suite, de lui-même il a amis la conversation sur les sujets: Monoplan. Guerre. Il a dit (je ne répète que de mémoire le sens de ce que j'ai lu:) Il a dit en substance: «Vous n'êtes pas encore assez emballés sur la valeur de votre nouvelle arme: elle est formidable. Vous prenez les aéroplanes pour des éclaireurs. Dites d'abord: des combattants. Des hauteurs où le monoplan évolue facilement aujourd'hui, il y a une puissance militaire effective, mais surtout une puissance morale incalculable.» Il s'expliquait ainsi: « Donnez des grenades à un aviateur qui les laissera tomber. Même si elles sont peu dangereuses, même si elles touchent rarement leur but, tout l'armée ennemie se débandera comme un troupeau de moutons sous le vol de l'aigle. Cinq, six grenades tombant du ciel provoqueront une terreur panique. Rien n'est effrayant pour une foule comme un péril qui vient d'en haut.»» Cette «remarquable interview» relatée par l'écrivain qui trouve que «la théorie est juste», souligne le caractère visionnaire d'Edison qui semble ici relater les faits de la Première guerre mondiale à venir. L'érudit Pierre Louÿs éclaire cette théorie d'«Edison prophète» de sa culture classique:«Elle concorde‎

Referencia librero : 77520

‎Pierre Henri CAMI‎

‎"Encore une fois merci pour vos invitations aux réceptions chaplinesques. Grâce à vous, Charlie avec qui j'étais un peu en froid, depuis notre désaccord sur "Verdoux", m'a accueilli à bras ouverts." Importante lettre autographe signée adressée à Carlo Rim le remerciant de lui avoir permis de renouer en amitié avec Charlie Chaplin lors de son passage en France‎

‎s. l. 9 Novembre 1952 | 21 x 27 cm | une feuille‎

‎Très belle lettre autographe signée de Cami adressée à son ami l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim qui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob (41 lignes à l'encre noire depuis son domicile parisien) évoquant la joie de son fraternelle amitié recouvrée avec Charlie Chaplin grâce à lui. Cami remercie Carlo Rim de lui avoir permis de retrouver les bonnes grâces de Charlie Chaplin avec qui il était brouillé après 35 ans d'amitié et il propose, dans la foulée, au cinéaste marseillais un projet de biographie de son ami Chaplin ainsi qu'un projet d'adaptation cinématographique de son dernier ouvrage paru : "Mon cher Carlo Rim, Maintenant que Chaplin est parti, je tiens à vous remercier de tout coeur pour vos amicales attentions à mon égard durant son séjour. Je vous avais demandé il y a quelques jours si votre éditeur serait interessé par mes souvenirs sur Charlot. On a beaucoup écrit sur Chaplin, je ne l'ignore pas, mais mon livre n'est pas une simple biographie, mais plutôt une étude humoristique et assez imprévue sur la double personnalité de Charlie. En somme presque un roman avec de nombreuses et sensationnelles anecdotes inédites sur ses séjours en Europe. A défaut de l'édition en volume, ne connaitriez-vous pas une revue cinématographique susceptible de faire paraître mes souvenirs romancés en feuilleton ? D'autre part, je viens de terminer un roman comique intitulé "TON TOIT EST A TOI" tout à fait rêvé comme sujet pour une adaptation cinématographique. Cela intéresserait peut-être davantage votre éditeur et vous même en qualité de cinéaste. Je serai très heureux si ce roman vous plaisait de travailler en amicale collaboration avec vous. Encore une fois merci pour vos invitations aux réceptions chaplinesques. Grâce à vous, Charlie avec qui j'étais un peu en froid, depuis notre désaccord sur "Verdoux", m'a accueilli à bras ouverts. Et nous avons pu évoquer avec émotion nos 35 ans d'amitié. Avec ma reconnaissance, croyez-moi toujours votre Camicalement dévoué Cami. Veuillez, je vous prie, transmettre à votre charmante femme mon très sympathique souvenir." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 80572

‎Pierre LOUS‎

‎"H.[eredia] refuse [...] la dédicace d'Aphr.[odite] parce qu'il a encore deux filles à marier." Lettre autographe signée adressée à Georges Louis‎

‎Paris 12 novembre 1895 | 12.50 x 20 cm | 4 page sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Louÿs, signée de son initiale, adressée à Georges Louis. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un double feuillet.Enveloppe jointe portant, au verso, le cachet de cire intact au chiffre de l'écrivain.Pliure transversale inhérente à l'envoi. Importante lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Comme en atteste l'enveloppe jointe, Pierre Louÿs envoie cette lettre à son frère alors que celui-ci exerce la fonction de délégué de la France à la Commission internationale de la dette égyptienne et se trouve au Caire. En bon socialite, Pierre raconte à son frère ses nouvelles rencontres: «J'ai rencontré hier chez un ami un des fils de ton ministre [Marcellin Berthelot]. Je les connais d'ailleurs depuis longtemps tous les quatre, mais je les vois peu. L'un d'eux (André) est un ami d'Henri Mougeot avec lequel il a loué ainsi que deux ou trois autres jeunes gens une maison à Chevreuse et une maîtresse à Paris. [...] L'autre, Daniel est professeur à l'Ecole de Pharmacie. Chimiste remarquable dit-on. Philippe ne fait rien de spécial [...] Enfin René, le plus jeune, est le plus ancien ami de Blum et son grand rival d'autrefois au concours général. [...] C'est Philippe qui fit il y a cinq ou six ans avec Léon Daudet et Georges Hugo une trinité si célèbre. Il est également connu pour avoir fait un sonnet où se trouvaient six rimes en omphe, ce qui stupéfia Heredia.» Mais ces mondanités n'éloignent pas Pierre Louÿs de la littérature. En effet, son premier roman intitulé Aphrodite va bientôt paraître et il se demande à qui il pourrait le dédier. Il a d'abord pensé à José Maria de Heredia mais... «H. refuse [...] la dédicace d'Aphr. parce qu'il a encore deux filles à marier. J'avais mis moi-même mille réticences dans mon offre, et sa réponse, après tout n'est pas désobligeante. Je sais d'autre part qu'il répète devant des étrangers et indifférents tout ce qu'il m'a dit du livre et dans les mêmes termes hyperboliques. Enfin il m'a donné cet argument: je veux vous faire un‎

Referencia librero : 77509

‎Pierre BRISSAUD‎

‎"Il n'a pas pleuré" ou Notre défenseur de demain. Robe de style et robe de baptême de Jeanne Lanvin (pl.63, La Gazette du Bon ton, 1920 n°8)‎

‎Lucien Vogel éditeur | Paris 1920 | 18 x 24 cm | une feuille‎

‎Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 54806

‎Pierre LOUS‎

‎"Il est excellent, le projet d'ouvrir le Panthéon aux héros qui ont tout offert à la Patrie, jusqu'à perdre leur nom pour elle." Lettre autographe signée adressée à Georges Louis‎

‎Paris s. d. [novembre 1920] | 13.50 x 18 cm | 4 pages sur 4 feuillets‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Louÿs, adressée à Georges Louis. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur quatre feuillets. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Cette lettre a été écrite après la Première guerre mondiale: «Il est excellent, le projet d'ouvrir le Panthéon aux héros qui ont tout offert à la Patrie, jusqu'à perdre leur nom pour elle. Et ce serait, pour l'archevêché de Paris, une occasion inespérée de rendre spontanément à nos grands morts de la crypte les respects que lui seul au monde leur dénie. Il réparerait ainsi une erreur qui a trop duré pour sa gloire. Les cimetières sont désaffectés. Aucune raison théologique ne peut leur attribuer un caractère plus religieux qu'au souterrain d'un monument surmonté d'une croix colossale et sanctifié par des cendres.» En effet, en novembre 1920, Charles Dumont, le rapporteur général du budget, exprime sa volonté de faire entrer le soldat inconnu au Panthéon. Finalement, seule la cérémonie y aura lieu et les restes du plus célèbre des combattants demeureront, comme chacun sait, sous l'Arc de Triomphe. L'unique poilu à rejoindre le Panthéon, Maurice Genevoix, n'y entrera que cent ans plus tard, le 11 novembre 2020. Louÿs achève sa lettre sur un très bel hommage à l'écrivain qu'il admire depuis toujours: «On est mal avisé d'interdire aux fidèles un tel pèlerinage. Ils le font. Pour l'immense humanité, la terre où s'est couché le cadavre de Hugo est terre sainte.» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 78161

‎Pierre PUVIS DE CHAVANNES - Armand DAYOT‎

‎"L'espérance" - Lithographie originale sur Japon - L'Estampe Moderne‎

‎Imprimerie Champenois pour CH. Masson H. Piazza | Paris (Avril 1898) | 20.30 x 27 cm | une feuille et une serpente‎

‎Rare lithographie originale imprimée en manière de crayon, exécutée par Pierre Puvis de Chavanne pour L'Estampe Moderne, datée du 1er août 1869, série numéro 12 publiée en avril 1898. Une des50 épreuves de grand luxe tirées sur Japon à grandes marges, papier velin contrecollé sur Japon, signature de l'artiste et date dans la planche, timbre à sec de l'éditeur représentant un profil d'enfant en marge inférieure, tampon numéroté du tirage de luxe au dos,petite mouillure sombre en coin,légère trace du tampon de la gravure précédente au recto ; gravure précédée d'une serpente légendée du nom de l'artiste, du titre, d'un extrait d'oeuvre et d'une petite présentation de la gravure; serpente vierge. Lithographie inspirée d'un extrait d'Armand Dayot, reproduit sur la serpente de l'estampe. Magnifique publication mensuelle française éditée entre mai 1897 et avril 1899, L'Estampe moderne se constitue de chromolithographies inédites qui, contrairement à d'autres revues comme Les Maîtres de l'Affiche et tel qu'il est stipulé sur les serpentes, ont été réalisées spécialement par chaque artiste pour la revue. Ce sont ainsi 100 estampes qui paraissent au total, couvrant les courants artistiques majeurs de la fin du XIXème siècle: Symbolisme, Art Nouveau, Préraphaélites, Orientalistes et Belle Epoque. Chaque livraison de quatre estampes est tirée à 2000 exemplaires vendus 3,50F et 100 sur papier Japon proposés à 10F. Henri Piazza prévoit également un tirage confidentiel de très grand luxe: 50 exemplaires sur Japon à grandes marges et 50 en noir sur Chine au prix considérable de 30F. Cette estampe d'un beau format est superbement imprimée sur le plus prestigieux des papiers: le Japon. Epais, soyeux, satiné et nacré, il contribue à faire de chaque page une uvre à part entière. Sa qualité d'absorption de l'encre et son affinité avec les couleurs en font également le support idéal de ces très belles lithographies. L'intérêt des collectionneurs français pour les affiches artistiques s'amplifie au début des années 1890. Octave Uzanne, pour qualifier cette fièvre invente le terme d'«affichomanie». L'affiche, à l'origine populaire et placardée dans les rues de la capitale, devient alors objet d'art et son support éphémère se fait précieux et voué à la conservation. Piazza décide de soustraire l'affiche à sa vocation publicitaire et de l'élever au rang d'uvre d'art à part entière au même titre que le livre illustré de luxe. Il compose ainsi une collection prestigieuse d'uvres entièrement originales, par les artistes européens les plus en vue du moment: Georges de Feure, Eugène Grasset, Henri Detouche, Emile Berchmans, Louis Rhead, Gaston de Latenay, Lucien Lévy-Dhurmer, Gustave-Max Stevens, Charles Doudelet, Hans Christiansen, Henri Fantin-Latour, Steinlen, Ibels, Engels, Willette, Henri Meunier, Evenepoël, Bellery-Desfontaines, Charles Léandre, etc. Bel exemplaire dans le style symboliste de l'artiste. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 74379

‎Pierre PUVIS DE CHAVANNES‎

‎"L'espérance" - Lithographie originale sur Chine - L'Estampe Moderne‎

‎Imprimerie Champenois pour CH. Masson H. Piazza | Paris (Avril 1898) | 20.30 x 27 cm | une feuille‎

‎Rare lithographie originale, exécutée par Pierre Puvis de Chavanne pour L'Estampe Moderne, série numéro 12 publiée en avril 1898. Une des50 épreuves de grand luxe tirées sur Chine à grandes marges, signature de l'artiste dans la planche, timbre à sec de l'éditeur représentant un profil d'enfant en marge inférieure, contrecollée sur un feuillet de papier vélin avec au dos le tampon numéroté du tirage de luxe, pâles rousseurs marginales, petite mouillure sombre en coin, légère trace du tampon de la gravure précédente au recto. ithographie inspirée d'un extrait des Jeux du cirque écrit par Hugues Le Roux. Magnifique publication mensuelle française éditée entre mai 1897 et avril 1899,L'Estampe modernese constitue de chromolithographies inédites qui, contrairement à d'autres revues commeLesMaîtres de l'Afficheet tel qu'il est stipulé sur les serpentes, ont été réalisées spécialement par chaque artiste pour la revue. Ce sont ainsi 100 estampes qui paraissent au total, couvrant les courants artistiques majeurs de la fin du XIXème siècle: Symbolisme, Art Nouveau, Préraphaélites, Orientalistes et Belle Epoque. Chaque livraison de quatre estampes est tirée à 2000 exemplaires vendus 3,50F et 100 sur papier Japon proposés à 10F. Henri Piazza prévoit également un tirage confidentiel de très grand luxe: 50 exemplaires sur Japon à grandes marges et 50 en noir sur Chine au prix considérable de 30F. Cette estampe d'un beau format est superbement imprimée sur l'un des plus prestigieux papiers: le Chine. «Malgré toutes ses qualités, le papier de Chine, trop inconsistant, doit sa réputation, non pas à sa propre beauté, mais bien à ses affinités particulières avec l'encre d'impression. Son tissu, lisse et mou tout ensemble, est plus apte qu'aucun autre à recevoir un beau tirage. Cette propriété fait rechercher le papier de Chine pour le tirage des gravures...» (Anatole France). L'intérêt des collectionneurs français pour les affiches artistiques s'amplifie au début des années 1890. Octave Uzanne, pour qualifier cette fièvre invente le terme d'«affichomanie». L'affiche, à l'origine populaire et placardée dans les rues de la capitale, devient alors objet d'art et son support éphémère se fait précieux et voué à la conservation. Piazza décide de soustraire l'affiche à sa vocation publicitaire et de l'élever au rang d'uvre d'art à part entière au même titre que le livre illustré de luxe. Il compose ainsi une collection prestigieuse d'uvres entièrement originales, par les artistes européens les plus en vue du moment: Georges de Feure, Eugène Grasset, Henri Detouche, Emile Berchmans, Louis Rhead, Gaston de Latenay, Lucien Lévy-Dhurmer, Gustave-Max Stevens, Charles Doudelet, Hans Christiansen, Henri Fantin-Latour, Steinlen, Ibels, Engels, Willette, Henri Meunier, Evenepoël, Bellery-Desfontaines, Charles Léandre, etc. Bel exemplaire dans un style symboliste de l'artiste. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 74380

‎Pierre MOURGUE‎

‎"La soirée au théâtre" Smoking et cape "Priola", de Larsen (pl.57, La Gazette du Bon ton, 1922 n°9)‎

‎Lucien Vogel éditeur | Paris 1922 | 18 x 24 cm | une double page‎

‎Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche. La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. Avant l'illustration sur la dernière page du double feuillet, texte de Caylus "Le bois dans la mode". - Photographies et détails sur www‎

Referencia librero : 84825

‎Pierre BENOIT‎

‎"Le successeur de Deberly s'est vraiment surpassé. J'en éprouve autant de fierté que j'y étais pour quelque chose." Lettre autographe signée adressée à un ami notamment à propos d'un article paru dans une revue‎

‎Ciboure 30 Janvier 1952 | 13.50 x 21 cm | deux pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Benoit, envoyée depuis sa priorité de Ciboure, 22 lignes à l'encre bleue. La missive est à en-tête de l'Académie française. Traces de pliures centrales, perforations dûes à un rangement dans un classeur n'ayant occasionné aucun manque. "30 Janvier 1952 Mon cher ami, Me voici donc de retour. La nécessité à un peu de paix pour mettre un courrier en ordre me fait retarder de quelques jours le plaisir de vous voir. Il me reste celui de vous écrire, et de vous dire - chose un peu ridicule de ma part puisque le dit numéro contient un article de votre serviteur - que j'ai trouvé vraiment très réussi le numéro du courrier de la compagnie de Novembre-Décembre. Le successeur de Deberly s'est vraiment surpassé. J'en éprouve autant de fierté que j'y étais pour quelque chose. [...] Comme je ne serai certainement pas de retour avant une semaine, pouvez-vous m'honorer ici de quelques mots de réponse, qui seront mieux que les bienvenus ? Sincèrement vôtre. Pierre Benoit. Ciboure - Basses-Pyrénées." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85249

‎Pierre LOTI‎

‎"Malade depuis hier matin, je ne puis aller jusqu'à vous." Billet autographe de Pierre Loti signé de son vrai nom Julien Viaud‎

‎Hendaye s. d. | 11.30 x 9 cm | une feuille‎

‎Billet autographe de Pierre Loti, signé Julien Viaud. 8 lignes à l'encre noire sur un billet cartonné. "Malade depuis hier matin, je ne puis aller jusqu'à vous. J'aurais grand plaisir à vous voir ce soir, entre 5 et 6h, si vous n'avez rien de mieux à faire, - où bien demain soir à la même heure si vous ne pouvez pas aujourd'hui". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 73229

‎Pierre LOUS‎

‎"Mallarmé m'a écrit des choses pompeuses sur Lêda." Lettre autographe signée‎

‎Paris [18]93 | 13.50 x 14.50 cm | quatre pages sur un feuillet remplié‎

‎Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs] datée de Noël [18]93 adressée à Georges Louis. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un double feuillet bleu aux initiales de l'écrivain et à en-tête du 49 rue Vineuse. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Pierre Louÿs envoie cette lettre à son frère alors que celui-ci vient de prendre ses fonctions de délégué de la France à la Commission internationale de la dette égyptienne et se trouve au Caire : «La lettre où tu me demandais d'acheter un cadeau de jour de l'an m'est arrivée trop tard (vingt quatre heures) pour que je puisse l'envoyer à temps. J'espère que tu auras pu trouver quelque chose là-bas.» Faute de cadeau, Pierre a pu transmettre à son frère un portrait de lui: «En même temps que ma dernière lettre j'ai mis à la poste pour toi une photo du photographe ordinaire de Jane Hading, et qui représente un Pierre posthume et sentimental, assez ressemblant tout de même. L'épreuve n'était pas très propre, mais c'était la seule que j'eusse encore reçue.» On ne connaît à l'heure actuelle que très peu de portraits photographiques de l'écrivain et il ne nous a pas été possible d'identifier le cliché dont il est ici question. L'année 1893 est marquée par plusieurs succès littéraires pour Pierre Louÿs qui n'avait jusqu'ici publié qu'Astarté à compte d'auteur en 1891 et avait aux côtés d'André Gide, son ami de l'Ecole Alsacienne, et Paul Valéry créé La Conque, « anthologie des plus jeunes poètes » dont le premier numéro vit le jour le 15 mars 1891. Coup sur coup, paraissent Chrysis ou la cérémonie matinale, la traduction des Poésies de Méléagre et enfin Lêda ou la louange des bienheureux ténèbres. Il est d'ailleurs question de ce dernier titre dans notre lettre: «Mallarmé m'a écrit des choses pompeuses sur Lêda; mais de sa part cela ne signifie rien.» Pierre Louÿs fréquenta Mallarmé dès les années 1890 et rencontra à ses «mardi» de nombreuses personnalités, notamment Henri de Régnier. Très admiratif des vers du maître symboliste qu'il‎

Referencia librero : 77475

‎Pierre LOUS‎

‎"Mon souhait, ce serait que nous choisissions deux petites maisons contigües près de Paris. " Lettre autographe signée adressée à Georges Louis‎

‎Tamaris 19 juin 1907 | 13.50 x 20.50 cm | 4 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs], adressée à Georges Louis.Quatre pages rédigées à l'encre violette sur un double feuillet. Enveloppe jointe. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Ecrite depuis Tamaris où l'écrivain est en vacances et tente d'acheter Psyché, cette belle lettre constitue une véritable ode à littérature et à la bibliophilie. Louÿs «rempli[t] deux pages de lettresur cette question » et écrit en effet: «Quand je pars j'enferme toujours tout pour que mes bonnes ne bouquinent pas en mon absence, ce qui serait désastreux. J'ai malheureusement des titres de livres qui pourraient quelquefois les tenter. [...] Que faire? Te laisser les clefs? je le ferais certainement si je partais pour six mois, mais pour une courte absence... [...] je ne les ai pas en double et [...] la clef de mon cabinet enferme mon bureau qui est l'âme de la maison.» Georges transmit très vite à son frère l'amour des livres et des textes et ce dernier rappelle ici cette communion spirituelle profonde: «Quand je regarde ma bibliothèque, j'ai constamment le regret que tu n'en profites pas davantage. Je voudrais toujours la réunir à la tienne, et que le jour où ta vie sera libre, tu n'aies qu'à sortir de ta chambre à coucher pour prendre chez moi ce que tu désires.» Bien qu'heureux de prendre quelques congés, son frère lui manque: «C'est là un peu ce qui m'empêche d'aimer Biarritz, c'est que j'y vois une menace de séparation si complète pour nous deux. [...] Je ne pourrais pas te suivre là-bas et je ne te verrais plus qu'un ou deux mois par an; cela me fait peur.Mon souhait, ce serait que nous choisissions deux petites maisons contigües près de Paris. [...] Mais il n'est pas temps d'en parler. » Cette rêverie sentimentale d'un avenir à deux laisse vite place à un long passage concernant la politique internationale et le jeu des alliances européennes. Georges est alors Directeur des affaires politiques du Quai d'Orsay et les deux frères évoquent donc naturellement ce sujet: «Le cercle d‎

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‎Pierre BRISSAUD‎

‎"Neuf heures...il faut que je rentre dîner" Costumes veston, de Larsen (pl.57, La Gazette du Bon ton, 1922 n°8)‎

‎Lucien Vogel éditeur | Paris 1922 | 18 x 24 cm | une feuille‎

‎Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche de la planche. La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 57519

‎Pierre BRISSAUD‎

‎"Neuf heures...il faut que je rentre dîner" Costumes veston, de Larsen (pl.57, La Gazette du Bon ton, 1922 n°8)‎

‎Lucien Vogel éditeur | Paris 1922 | 18 x 24 cm | une feuille‎

‎Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche de la planche. La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84786

‎Pierre LOUS‎

‎"Oh! En 1930 ce sera bien différent sans doute; mais j'aurai 60 ans dans quinze ans; et je m'inquiète d'abord de 1917; même de 1916." Lettre autographe signée adressée à Georges Louis‎

‎Paris Lundi 11 septembre [1916] | 13 x 20.50 cm | 3 pages sur 2 feuillets‎

‎Lettre autographe de Pierre Louÿs signée de son initiale, adressée à Georges Louis.Deux pages rédigées à l'encre violette sur deux feuillets.Pliures centrales inhérentes à l'envoi. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Dans cette intéressante lettre, Louÿs évoque longuement la difficulté des écrivains à vivre de leur plume. Intitulant sa missive «Suite de notre conversation à propos de guerre et de littérature», il fait d'abord un constat très pessimiste : «Au XVIème siècle? C'était encore bien pire! Au XVIème, le littérateur indépendant n'existait pas du tout - pour écrire il fallait une charge, un bénéfice, - ou une terre et des revenus, rare fortune chez les écrivains. [...] C'est seulement au XIXème s. qu'on trouvera un très petit nombre d'écrivains consciencieux vivant de leur plume. Et encore...Veux-tu les compter? Hugo y parvient presque seul. Lamartine y échoue et est obligé de mendier lamentablement à la fin de sa vie. Gautier, qui avait des dons magnifiques, ne subsiste qu'en écrivant dans les journaux [...] tu vois ce que je veux dire: Théâtre et Journal.» Il poursuit: «Cela va bien en temps de paix. - En 1890, l'Echo de Paris insérait des poèmes en prose en premier colonne. - En [date illisible car raturée] le Figaro avait un supplément littéraire. [...] Mais en temps de guerre, en ce siècle-ci, et dix, douze ou quinze ans après la guerre, nous n'irons plus au bois; les lauriers sont coupés.Oh! En 1930 ce sera bien différent sans doute; mais j'aurai 60 ans dans quinze ans; et je m'inquiète d'abord de 1917; même de 1916. » Cette lettre très pessimiste a été écrite à une période où Louÿs est au plus mal «L'homme qui écrivait ces pages était un homme seul, reclus, malade, drogué, entouré de créatures douteuses et n'ayant pour confident que ce frère adoré qui pourrait moins d'un an plus tard.» (Ibid.) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 77523

‎Pierre BRISSAUD‎

‎"Rentrez vos blancs moutons" Une bergère par Chéruit (pl.8, La Gazette du Bon ton, 1912-1913 n°4)‎

‎Lucien Vogel éditeur | Paris Février 1913 | 19 x 24.50 cm | une feuille‎

‎Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé et signée en bas à droite. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) La Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: « En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France. » («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, La Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 54507

‎Pierre LOUS‎

‎"Sais-tu qu'avant quinze jours je serai auprès de toi ? [...] Puis-je espérer que d'ici là tu auras repris un peu de forces ?" Lettre autographe de jeunesse signée, l'une des dernières adressées à son père Pierre-Philippe Louis‎

‎Paris jeudi 4 avril [1889] | 12.50 x 20 cm | 4 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs], adressée à son père, quatre pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet de papier blanc.Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli. Cette lettre a été expédiée par le jeune Pierre Louÿs alors qu'il fait ses études au lycée Janson-de-Sailly (Paris - 16e). Il s'agit vraisemblablement de l'une des dernières lettres de Pierre Louÿs à son père, dix jours avant le décès de celui-ci :«Sais-tu qu'avant quinze jours je serai auprès de toi ? [...] Puis-je espérer que d'ici là tu auras repris un peu de forces ?» La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes: «Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale de Pausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon, Pierre Louÿs) Pierre Louÿs n'a que neuf ans lorsque sa mère décède brusquement. Le père confie dès lors son éducation à son frère Georges, de vingt ans son aîné et Pierre le rejoint alors à Paris où il fréquente l'Ecole Alsacienne puis le lycée Janson-de-Sailly. Malgré le peu d'affection que lui montre celui-ci, le jeune homme écrit toutes les semaines à son «cher papa», résidant à Dizy-Magenta près d'Epernay. Le jeune homme s'enquiert de sa mauvaise santé: «Puis-je espérer que d'ici là tu auras repris un peu de forces? Sans doute. Ton eczéma, nous le souhaitons, n'aura pas augmenté; et les feuilles vertes qui commencent à poindre te donneront peut-être de l'espoir à toi-même, pour un mieux l'été prochain.» Le «mieux» ne viendra hélas pas, et Pierre Philippe Louis rendra son dernier soupir le 14 avril 1889. En attendant, Pierre Louÿs donne des nouvelles de la famille, plus précisément de Germaine, la fille de sa sur Lucie: «J'ai été aujourd'hui rue de la Santé prendre des nouvelles de Germaine. J'ai trouvé la petite opérée en très bon état, très gaie et bien portante. Elle était levée, et jouait par terre. [...] Enfin j'ai terminé ma journée en allant chez ma tante Marie et chez Elisabeth. Tout le monde va bien dans les deux maisons...» Comme à son habitude, toujours soucieux de décevoir son père, il lui transmet finalement ses résultats scolaires: «je retourne demain au lycée (Georges t'a-t-il dit que j'avais été second en Anglais?)» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 77511

‎Pierre BENOIT‎

‎"Si, sans ces circonstances, on n'embêtait pas les amis, à quoi serviraient-ils?" Lettre autographe signée adressée à un ami‎

‎La Roche-Posay s. d. [ca 1950] | 13.50 x 21 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Benoit, envoyée depuis la Roche-Posay, 15 lignes à l'encre bleue, à propos de l'amitié et de la santé vacillante de sa femme. Traces de pliures centrales, perforations dûes à un rangement dans un classeur n'ayant occasionné aucun manque. "La Roche-Posay. Très cher ami, je serai à Paris du 27 au 2 Octobre. Triste voyage. Ma femme ne va pas bien du tout, et je la rejoins pour essayer de savoir de quoi il retourne. [...] ... je ferai tout pour vous voir durant mon séjour. Si, sans ces circonstances, on n'embêtait pas les amis, à quoi serviraient-ils?" Ne m'écrivez pas ! C'est moi qui vous téléphonerai. Toute mon affection. Pierre Benoit." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85247

‎Pierre BENOIT‎

‎"Vous êtes, comme moi, à peu près en règle avec les lettres de nouvel an. Ne nous considérons pas l'un pour l'autre comme appartenant à ce genre de fournées." Lettre autographe signée à propos notamment des obligations épistolaires de souhaits de bonne année‎

‎Ciboure 14 Février [ca 1960] | 21 x 27 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Benoit, depuis sa propriété de Ciboure, 15 lignes à l'encre noire. Traces de pliures centrales, perforations dûes à un rangement dans un classeur n'ayant occasionné aucun manque. Pierre Benoit sera bientôt à Paris et aura le plaisir de rencontrer son ami : "j'aurais une vraie joie à faire en tête avec vous, dans un déjeuner discret, un petit tour d'horizon..." lorsque ce dernier aura arrêté, d'après son emploi du temps, une date pour leur entrevue : "Consultez votre emploi du temps, et donnez-moi un coup de téléphone, de préférence le matin, vers 10 heures, moment qui convient aux travailleurs que nous sommes..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85012

‎Pierre LOTI‎

‎"Vous auriez ici une hospitalité tout à fait modeste et campagnarde ; mais, comme compensation, une paix absolue dans un recoin isolé, un petit jardin en terrasses où l'air et la vie sont incomparables, - et puis des matelots et des canots à vos ordres pour remonter la rivière." Lettre autographe signée de Pierre Loti adressée vraisemblablement à Julia Daudet dans laquelle il se montre heureux de lui rendre un service et de l'accueillir peut-être bientôt à Hendaye‎

‎s. l. [Hendaye] s. d. [1892] | 16 x 14 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signé de Pierre Loti adressée vraisemblablement à son éditeur. 32 lignes à l'encre noire sur un feuillet double. Légères rousseurs. "Chère madame, vous me demandez la chose la plus difficile du monde et j'en suis ravi, parce que cela me procurera l'occasion de vous donner une toute petite preuve d'attachement : je vais déloger quelqu'un pour vous trouver cette place. J'ai fait dernièrement une apparition de 48 heures à Paris, dans une vraie fièvre. Je vous dis cela par crainte que vous n'ayez cru que j'étais resté plus longtemps. En même temps que votre lettre, je reçois le livre "Rose et Ninette" que ma femme est en train de couper. Il porte une précieuse petite dédicace que je retiens comme une nouvelle promesse de mon grand ami. Vous auriez ici une hospitalité tout à fait modeste et campagnarde ; mais, comme compensation, une paix absolue dans un recoin isolé, un petit jardin en terrasses où l'air et la vie sont incomparables, - et puis des matelots et des canots à vos ordres pour remonter la rivière. Et nous serions si joyeux de vous recevoir. Si même mon grand ami préférait une solitude plus complète, il y aura tout un mois de printemps où je serai en garçon dans mon logis. Veuillez agréer, madame, l'hommage de mon affection. Pierre Loti." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85162

‎PIEM‎

‎100 dessins choisis‎

‎Le cherche midi | Paris 1984 | 15.50 x 24.50 cm | reliure de l'éditeur‎

‎Edition illustrée de dessins de Piem. Reliure de l'éditeur en plein cartonnage blanc, dos lisse, premier plat illustré. Agréable exemplaire malgré deux décolorations sur les plats. Envoi autographe signé de Piem à Sophie d'Abreu : "... cent dessins et un incertain regard..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 82295

‎Pierre PETIT‎

‎[PHOTOGRAPHIE] Portrait photographique de Victor Hugo‎

‎Pierre Petit | Paris s. d. [1861] | 6.20 x 10.20 cm | une photographie contrecollée sur carton‎

‎Photographie originale imprimée sur papier albuminé et contrecollée sur carton. Annotations manuscrites au dos. Toute première photographie de Victor Hugo barbu. C'est en janvier 1861, à la suite d'un violent mal de gorge, que l'écrivain décide de se laisser pousser la barbe: «Je laisse pousser ma barbe pour voir si cela me protégera contre les maux de gorge». On trouve plusieurs occurrences à la célèbre barbe dans la correspondance de Victor Hugo: Conclusion: il faut qu'une tête d'homme soit bien belle, bien modelée par l'intelligence et bien illuminée par la pensée, pour être belle sans barbe ; il faut qu'une face humaine soit bien laide, bien irrémédiablement déformée et dégradée par les idées étroites de la vie vulgaire, pour être laide avec la barbe. Donc, laissez croître vos barbes, vous tous qui êtes laids, et qui voudriez être beaux?!» (lettre à un destinataire inconnu, 1845) Outre l'aspect esthétique de cette métamorphose, il s'agit d'un véritable pied de nez aupouvoir impérial qui avait décrété l'interdiction de la barbe dans le corps enseignant. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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