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‎[MANUSCRIT - RÉGIMENT de la VILLE de PARIS]‎

‎[Mémoire adressé] A Messieurs les députés du Comité militaire de l'Assemblée Nationale.‎

‎S.l., janvier 1791 in-folio, (5) pp., sous ficelle de soie bleue.‎

‎Copie manuscrite de cette adresse au Comité militaire de l'Assemblée Nationale datée de janvier 1791 dont l'objet est de rendre les soldats actifs et de maintenir les traitements des officiers de ce régiment que les circonstances ont placé en inactivité. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 168597

‎[MANUSCRIT - UNIFORMES de l'ARMEE ESPAGNOLE]‎

‎Notes et croquis sur les uniformes de l'armée espagnole en 1878.‎

‎S.l. [Paris], s.d. (1893) in-folio carré, [4] ff. de texte (faux-titre, titre, introduction, table), et 38 planches d'uniformes finement dessinées et aquarellées à la main, sur papier à dessin (30,5 x 23 cm), contrecollées sur papier fort monté sur onglets, et légendées chacune d'un feuillet manuscrit en regard, le tout d'une écriture ample et très lisible, demi-maroquin brun à coins, dos à nerfs à caissons fleuronnés, pièces mosaïquées portant les couleurs de l'Espagne et formant drapeau en tête du dos, double filet doré sur les plats, tête dorée (reliure de l'époque). Très bel exemplaire.‎

‎Superbe et exceptionnel album d'uniformes, dont on peut ainsi reconstituer l'histoire :1. Au départ, profitant de la participation de l'Espagne à l'Exposition universelle de 1878, le 2e Bureau de l'Etat-Major français, alors dirigé par le colonel Vanson, voulut, avec le consentement des intéressés, prendre copie des uniformes des corps présents dans le détachement militaire inter-armes qui accompagna le pavillon espagnol à Paris. Ce travail fut confié au chef d'escadron Lahalle, qui a signé l'introduction du recueil (en date du 18 novembre 1879). C'est lui qui a pris les croquis d'après nature et rédigé les légendes, en partie d'après la documentation réglementaire conservée à l'Etat-Major. Le résultat fut un exemplaire unique, conservé au 2e Bureau de l'Etat-Major. Il reproduit 38 uniformes, répartis comme suit : Maison du Roi (8 planches). - Infanterie (9 planches). - Cavalerie (11 planches). - Artillerie (2 planches). - Génie (4 planches). - Corps auxiliaires (Guardia civil et Carabinieros, 4 planches).2. Ensuite, en 1893, fut exécutée une copie apparemment unique, faite à la demande du capitaine Charles-Marie-Jacques-Octave Exelmans (1854-1935), petit-fils du maréchal, pour son oncle, le célèbre collectionneur Auguste Balsan (1836-1896). C'est cet exemplaire que nous présentons, muni de la vignette ex-libris de Balsan (numéro 478), gravée par Stern. Industriel et homme politique, Auguste Balsan s'était attiré cette notice peu amène de Jules Clère dans sa Biographie des députés (1875) : "Son élection a été son début dans la vie politique, début peu brillant du reste, car M. Balsan semble n'avoir eu jusqu'ici qu'un but, qu'il a du reste complètement atteint, celui de faire ignorer son existence". 3. Présenté, avec le reste de la collection Balsan, à la vente publique de 1910, l'album fut retenu alors par les héritiers pour être offert au colonel Exelmans, ancien attaché militaire en Espagne et au Portugal de 1892 à 1898, le même qui avait permis le travail de copie, comme l'atteste une notice manuscrite contrecollée sur les premières gardes, et datée du Grand-Broutay (résidence familiale des Exelmans) le 4 août 1910. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 154826

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Librairie Historique Fabrice Teissèdre
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‎[MANUSCRIT - UNIFORMES]‎

‎Uniformes successivement portés par le 32e de ligne. ancien Régt. de Bassigny, depuis sa création en 1775 jusqu'à nos jours‎

‎S.l., s.d. (vers 1890) petit in-4, titre avec signature autographe, et 12 planches aquarellées, signées G. J., en feuilles, cousu, sous chemise demi-toile fantaisie.‎

‎Agréable petit album, composé d'une seule main. La signature est difficilement lisible.Le 32e Régiment d'Infanterie, héritier du Régiment de Bassigny, exista de 1791 à 1950, date à laquelle il fut dissous.I. 1776-1779. Fusilier au Régiment de Bassigny. - II. 1779-1790. Capitaine au Régiment de Bassigny. - III. 1791-1793. Grenadier au 32e de ligne. - IV. 1796-1804. 32e demi-brigade de ligne. Grenadier. - V. 1804-1815. 32e de ligne. Voltigeur. - VI. 1820-1830. 32e de ligne. Colonel. - VII. 1835. 32e de ligne. Fusilier. - VIII. 1846. 32e de ligne. Caporal de grenadiers. - IX. 1855. 32e de ligne. Fusilier. - X. 1861. 32e de ligne. Sergent de voltigeurs. - XI. 32e de ligne. Sous-lieutenant. Sergent-fourrier. - XII. 32e demi-brigade de ligne. Expéditions d'Egypte et de Syrie. 1798-1801.Est joint à cet ensemble iconographique un petit texte explicatif, orné de la même signature que celle du titre des planches : Organisation des régiments d'infanterie, depuis leur création jusqu'à nos jours. 32e de ligne ([8] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et lisible). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 207162

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Librairie Historique Fabrice Teissèdre
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‎[MANUSCRIT ORIGINAL] DUBOYS JEAN (Jean, Charles DUBOYS)‎

‎COMBE-NOIRE - HISTOIRE D'UNE COMMUNE (COMMUNE D'AUSSAC - CHARENTE) - LES GUERRES CIVILES 1793-1800 [MANUSCRIT ORIGINAL - 1866]‎

‎1866 UN MANUSCRIT ORIGINAL, reliure demi-chagrin vert foncé in-octavo (binding half shagreen in-8), RELIURE D'ÉPOQUE, dos 4 nerfs (spine with raised bands), décoration "or" et à froid (gilt and blind-stamping decoration), titre frappé "or" (gilt title) dans un encadrement d'un filet "or", entre-nerfs à fleuron "or", filet à froid de part et d'autre des nerfs, 2 filets à froid en tête et en pied, plats de percale verte plus claire décorée à froid, de 2 filets à froid en encadrement se rejoignant aux angle dans un encadrement d'un filet large à froid, toutes tranches non-rognées, page de garde manuscrite de l'auteur à l'encre brune : "Paru dans le Journal L'ÉVÈNEMENT ...... Combe-Noire ... Le Bernard Mars 1863 - Paris Janvier - Juin 1866 ..... Histoire d'une Commune ... Les Guerres Civiles 1793-1800 ... (signé) Jean DUBOYS... à mon Ami Mondenoire qui sait mieux conserver les manuscrits que moi et à qui je sais que celui-ci fera plaisir .... Paris 16 Novembre 1866 ... (signé) Jean DUBOYS...", texte manuscrit à l'encre brune de 232 feuillets écrits d'un seul côté( dont 4 écrits des deux côtés) soit 236 pages avec une Table des Matières manuscrite en bas de la dernière page,‎

‎Jean, Charles Duboys est un auteur dramatique français du XIXe siècle, né le 5 novembre 1836 à Angoulême et mort le 23 janvier 1873 à La Couronne (Charente)...... uvres : Les Femmes de province, Paris : Édouard Dentu, 1862.- Les Mariages de province, Paris et Leipzig : Jung-Treuttel, 1864. - Combe-Noire, Paris : impr. de Dubuisson, 1866. - Mon Oncle Claude, Paris : Librairie centrale, 1868. - La Comédie de l'amour, comédie en 1 acte et en vers, créée le 22 janvier 1869 au théâtre de l'Odéon, à Paris. - La Volonté, Paris : E. Dentu, 1874. Comédie en 4 actes et en vers ........... L'histoire est inspirée de la commune d'AUSSAC [AUSSAC-VADALLE]. C'est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine). À Puymerle(commune d'Aussac), dans la forêt, on trouve encore une petite chapelle qui faisait l'objet de frairies, le 22 mai, fête patronale. C'était une cénobie dépendant de l'abbaye de Grosbot nommée Sainte-Quitterie, abandonnée après la campagne protestante de 1568 ...... ALPHONSE DAUDET parle de JEAN DUBOYS dans son livre : TRENTE ANS DE PARIS : " jallai minstaller chez un ami, dans la petite chambre que Jean Duboys occupait alors à lentresol de lhôtel Lassus, place de lOdéon.Jean Duboys, à qui ses pièces et ses romans donnaient quelque notoriété, était un bon être, doux, timide, au sourire denfant dans une barbe de Robinson, une barbe sauvage, hirsute, qui ne semblait pas appartenir à ce visage. Sa littérature manquait daccent ; mais jaimais sa bienveillance, jadmirais le courage avec lequel il sattelait à dinterminables romans, coupés davance par tranches régulières, et dont il écrivait chaque jour tant de mots, de lignes et de pages. Enfin il avait fait jouer à la Comédie-Française une pièce intitulée : La Volonté; et, bien que manifestée en vers exécrables, cette volonté m'imposait, à moi qui en manquait tellement. Aussi étais-je venu me serrer contre son Auteur, espérant gagner le gout du travail au contact de ce producteur infatigable. Le fait est que, pendant deux ou trois mois, je piochai ferme à une petite table voisine de la sienne, dans le jour d'une fenêtre cintrée er basse qui encadrait l'Odéon et son portique, la place déserte,toute liuisante de verglas. De temps en temps, Duboys, qui travaillait à je ne sais quelle grande machine à surprises, s'interrompait pour me raconter les combinaisons de son roman ou me développer ses théories sur "le mouvement cylindrique de l'humanité". Il y avait en effet chez ce méthodique et doux bureaucrate des tendances de visionnaire, d'illuminé, comme il y avait dans sa bibliothèque un rayon réservé à la cabale, à la magie noire, aux plus bizarres élucubrations. Dans la suite, cette félure de son cerveau s'aggrandit, laissant la démence entrer; et le pauvre Jean DUBOYS mourut fou à la fin du siège, sans avoir terminé son grand poême philosophique "Enceldonne"où toute l'humanité devait évoluer sur son cylindre...."(Alphonse Daudet, Trente ans de Paris 1888 C. Marpon et E. Flammarion Paris, pages 70 à 72) ..... EXEMPLAIRE UNIQUE ...... EN TRÉS BON ÉTAT (very good condition). en trés bon état NOUS SOMMES EN CONGÉ DU 29 AVRIL 2025 AU 13 MAI 2025 merci de votre compréhension!‎

Referência livreiro : 26283

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Librairie Guimard
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‎[MANUSCRIT- ESPAGNE 1808]‎

‎Recueil d'ordres du corps d'observation des Côtes de l'Océan.. 2e cahier contenant 40 pages et 31 ordres‎

‎S.l.n.d. in-8 carré, paginé 40 à 81,‎

‎Très intéressant document sur la présence française en Espagne au printemps 1808 (mars-mai).La table qui ouve le document nous révéle le contenu : ordres du jour et lettres de mission.Tous les aspects de l'administration militaire de Murat y sont évoqués. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 201860

‎[MANUSCRIT. -UNIFORMES]‎

‎[Troupes hollandaises].‎

‎S.l., s.d. in-4, 6 planches finement aquarellées, de 21,5 x 28 cm, avec sujets dans une large bordure citron, légendées en allemand (sauf la dernière, en français), en feuilles sous chemise de chagrin azur à recouvrements de toile et lacets, dos lisse muet (reliure moderne). Bon exemplaire.‎

‎Non datées, non signées, ces six agréables planches aux sujets très statiques, ne sont pas faciles à situer. Un élément des légendes permet cependant de proposer une fourchette chronologique plus précise. En 1795, le Régiment de Schepper (planche II) était un des 24 "régiments nationaux" qui portaient le nom de leur colonel, et avaient reçu en 1772 un numéro d'ordre (le Schepper figurait comme n° 1). Il est donc vraisemblable que notre collection remonte aux années 1770-1790.I. Hollandische Infanterie. - II. Hollandische Infanterie. Scheeper Rgt. - III. Hollandische Leib Garden. - IV. Hollandische Cavalerie. - V. Hollandischer Grenadier. - VI. Mineur [= Sapeur] hollandois. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 189178

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‎[MANUSCRIT]‎

‎19e Régiment d'Infanterie. - 12me Compagnie.. I. Renforts. - II. Cahier des punis‎

‎S.l., 1916-1918 2 cahiers in-8, brochés sous couvertures factices modestes.‎

‎Ensemble très intéressant de deux petits cahiers régimentaires très correctement tenus, et renseignant, pour les années 1917-1918, sur la vie du 19e Régiment d'infanterie, qui servit à Verdun en 1916, fut touché par les mutineries de mai 1917, et posséda la particularité de figurer comme la dernière unité française à avoir eu connaissance de l'armistice (ce qui lui valut l'honneur de raviver la flamme du soldat inconnu à l'Arc de triomphe jusqu'en 1998, date de sa dissolution).I. Renforts : [50] ff. n. ch., du 12 décembre 1916 au 6 mai 1918 ; les listes du 19e sont précédées par leur équivalent pour les 124e et 99e régiments. - II. Punitions : [21] ff. n. ch., du 25 mars 1916 au 22 mai 1918. Ce dernier cahier est particulièrement détaillé : outre le nom du puni et la durée de sa peine, figure le motif, l'autorité prescriptrice, et la manière dont la peine a été accomplie. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 207973

‎[MANUSCRIT]‎

‎252e. - Contrôle de la CM4.‎

‎S.l., s.d. (1918) cahier in-8, [28] ff. n. ch., broché.‎

‎Etat nominatif sur quinze colonnes, très complet pour chaque mobilisé : noms & prénoms ; grade ; numéro de matricule ; dépôt de mobilisation ; bureau de recrutement ; dernière date d'arrivée au front ; personne à aviser en cas d'évènement grave ; date de naissance ; lieu de naissance ; profession ; filiation ; mariage ; enfants ; dernier domicile ; lieu de permissions.La liste court ainsi alphabétiquement de André à Vaillard, puis reprend sans ordre précis, pour une date ultérieure, mais non précisée (fin du conflit si 'on en juge par les numéros de classes des mobilisés).Constitué en 1914 à partir du 52e, le 252e Régiment d'infanterie fut dissous en juin 1918. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 207987

‎[MANUSCRIT]‎

‎[Notes d'un artilleur].. Commandant Martel‎

‎S.l., s.d. (1915-18) in-8, [68] ff. n. ch., réglés (cahier scolaire), écriture large et lisible, et [39] ff. volants, toile Bradel grise modeste, dos muet (reliure de l'époque).‎

‎La partie contenue dans le cahier couvre les dates du 10 août 1915 au 17 janvier 1916, tandis que les feuillets volants commencent le 6 décembre 1917 et se terminent le 2 novembre 1918, soit dix jours avant l'armistice.L'ensemble forme en fait un recueil de notes quotidiennes concernant les tâches à faire ou les taches accomplies ; le style est concis, le cahier étant à usage personnel, et nullement destiné à la communication, comme le confirme la graphie négligée. L'essentiel concerne l'armement, sa fabrication, des essais (séances de tir), sa livraison, ce qui laisse supposer que son auteur était affecté aux services du matériel pour l'artillerie de campagne. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 207106

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Librairie Historique Fabrice Teissèdre
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‎[MANUSCRIT]‎

‎[Rapport de renseignement].‎

‎S.l., s.d. (1796) in-folio, [20] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne, soignée et très lisible (environ 30 lignes par page), en feuilles, cousu, dans emboîtage demi-basane violine, dos à nerfs orné de filets et pointillés dorés, filet et pointillés dorés sur les plats.‎

‎Passionnant rapport au Directoire exécutif d'un "informateur" envoyé en Angleterre, grosso modo un espion.Le texte, bien rédigé, soigneusement calligraphié, entremêle les étapes de son voyage avec des résumés de mémoires sur les différents objets qui faisaient partie de sa mission d'information, ce qui donne à son récit un côté brouillon. On a en effet successivement :1. Le récit de son arrivée à Douvres, via Calais, où il se débrouilla pour créer un incident douanier au secrétaire de l'ambassade d'Espagne.2. Une série d'aperçus successifs (et brefs) sur la composition du cabinet britannique, sur les principales figures politiques de l'émigration française, sur la police londonienne, sur un projet d'expédition de secours pour les Chouans. Ce dernier retient l'attention de notres espion : on parle de débarquer à Avranches. A partir de là, l'envoyé fait ce qui semble le plus naturel : une infiltration. Il cherche à se faire passer pour un agent des Chouans auprès des émigrés les plus impliqués dans un débarquement éventuel.3. Le compte-rendu de plusieurs conférences qu'il eut en cette qualité avec un des représentants de l'émigration, qu'il appelle Nantier, mais qui est plus vraisemblablement celui qui se faisait appeler le baron de Nantiat, et dont il est question dans les Mémoires de Puisaye, comme d'un agent particulièrement remuant des milieux français londoniens. Il avait été l'un des principaux organisateurs de l'Expédition de Quiberon.4. Un long exposé intitulé Forces générales de la Grande-Bretagne (ff. 6v - 11), dans lequel il essaye de donner un aperçu des plus détaillés de la situation des forces armées britanniques, divisées en quatre classes : troupes de ligne, milice, les Fencibles (de "defencible") - levées de volontaires encadrés par des officiers d'active et destinés à protéger le territoire d'un débarquement hostile -, et naturellement la marine, force la plus considérable du pays.5. L'analyse d'une brochure anglaise sur le caractère de Georges-Félix de Wimpfen (ff. 11v - 12). Ce dernier se cachait alors dans la région de Bayeux après son imprudente action en faveur des Girondins en juin 1793.6. Un compte-rendu des agissements prévaricateurs d'un dénommé Courson, inspecteur général de l'artillerie, chargé de l'achat de 1000 chevaux à Wesel.7. Le récit très détaillé de son arrestation un 14 février, de sa comparution devant un juge de paix, de ses interrogatoires devant le Privy Council, et de sa détention dans une prison londonienne avant son expulsion à Hambourg où il arriva le 30 avril (ff. 14-17). Il y demeura jusqu'au 11 mai avant de retourner à Paris. D'après les informations collectées, il semble qu'il fut trahi auprès de Nantiat par des fuites en provenance de Calais. Ce dernier était d'ailleurs venu le visiter en prison deux jours avant son expulsion, pour lui révéler qu'il n'avait jamais été dupe de sa qualité d'espion du Directoire. Les interrogatoires menés par le duc de Portland (William Cavendish-Bentick, 1738-1809) comme secrétaire d'Etat de l'Intérieur portèrent sur les activités (commerciales) du prévenu, sa connaissance du Directoire, la possession de cartes de la Grande-Bretagne trouvées dans ses papiers, etc.8. Un rapport final sur l'accessibilité des ports anglais (Deal et Douvres).Un dernier mot sur le dernier feuillet promet un rapport plus complet : "Je remettrai au Directoire un supplément dans lequel se trouveront les détails que le tems ne me permet pas d'insérer dans le présent rapport et qui ne seront cependant pas dénués d'intérêt".Tel quel, ce rapport est passionnant non tant par les événements décrits que par la lumière qu'il jette sur les pratiques d'information en usage chez les deux gouvernements ennemis de France et de Grande-Bretagne, avec, comme intermédiaire nécessaire, les milieux émigrés de Londres. De chaque côté, l'enjeu immédiat est d'organiser un débarquement militaire sur les côtes de l'adversaire (ce fut Quiberon en juin 1795 pour les Anglais et les émigrés ; l'Irlande en 1797 pour le Directoire).La date et l'attribution sont en revanche plus délicates à établir. Pour la date, on peut suggérer avec vraisemblance le début de l'année 1796 (le Directoire est en place,consécutivement à l'Affaire de Quiberon, les services sont obsédés par les possibilités de débarquement). En revanche, il semble très difficile d'attribuer avec certitude le texte à un agent précis, le Directoire ayant employé quantité de personnes (pas forcément liées au régime) pour les missions de renseignement. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 209556

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Librairie Historique Fabrice Teissèdre
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‎[Manuscrit]‎

‎Brevet de Mestre de Camp d'Infanterie décerné au sieur de Gauville, lieutenant dans le Régiment des gardes françaises, pour commander en chef un régiment, sous l'autorité de Louis d'Orléans, Duc de Chartres, colonel général de l'Infanterie française et étrangère.‎

‎Ensemble de deux documents manuscrits sur parchemin :– La nomination elle-même, sur parchemin (29,5 x 48,5 cm), scellé du grand sceau de cire jaune sur simple-queue, signé "Louis" et "par le Roi le Duc d'Orléans Régent Présent, signé Le Blanc" (Claude, secrétaire d'État du département de la Guerre), en date du 31 mai 1722.– Le brevet de réception du sieur de Gauville, mestre de camp de l'Infanterie française, par Louis d'orléans, Duc de Chartres, Premier Prince de Sang, colonel général de l'infanterie française et étrangère, Gouverneur et Lieutenant Général par le Roy dans la province de Daufiné, Grand Maitre des Ordres Militaires de Notre Dame du Mont Carmel et de St Lazare de Jérusalem, à Versailles, le 17 juin 1722. Signé Louis d'Orléans et plus bas du secrétaire, scellé sur simple queue du sceau de cire jaune aux armes des Orléans.‎

‎Bel ensemble.‎

Referência livreiro : 9243

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Librairie Ancienne Clagahé
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‎[MANUSCRIT]‎

‎Extrait du journal de marche. Colonne du Sud-Oranais, du 7 avril au 31 mai 1908. Occupation de Bou Denib. - Construction et défense du poste du 31 mai au 13 septembre 1908. - Attaque du 1er septembre. - Combat de Djorf (7 septembre)‎

‎S.l., s.d. (1908) in-4, [23] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine, soignée et lisible (environ 30 lignes par page), avec 4 cartes et plans manuscrits (certains en couleurs), dont 3 sur calque brun et un sur papier blanc volant, broché sous couverture de papier noir, étiquette de titre contrecollée sur la première couverture.‎

‎Important journal des opérations de pacification de la frontière algéro-marocaine entrepris par la compagnie du capitaine Maury. Il court en fait jusqu'au 13 septembre 1908, avec, semble t-il, un manque entre le 14 mai et le début de juin.Les ff. 10 à 13, insérés entre les événements du 14 mai et ceux du 11 juin, contiennent un état des Militaires ayant pris part à la colonne du Sud Oranais du 7 avril au 31 mai 1908. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 208370

‎[MANUSCRIT]‎

‎Guerre russo-japonaise.‎

‎S.l., s.d. in-4, en feuilles dans chemise demi-toile modeste, traces de rubans, coupures de presse contrecollées sur les plats (reliure de l'époque).‎

‎L'ensemble présenté forme un dossier assez touffu de notes et de pièces relatives à la Guerre russo-japonaise, vraisemblablement réuni par un journaliste ou un historien contemporain, qui avait besoin du plus grand nombre de matériaux possible (pour une éventuelle rédaction ?). Ce qui frappe le plus au premier abord est l'importance des coupures de presse, qui envahissent tout : non seulement, elles sont nombreuses à être contrecollées sur les feuillets manuscrits composant le texte proprement dit, mais elles sont de plus insérées entre les feuillets. Le problème est qu'elles ne sont généralement pas renseignées : ni le journal d'où elles proviennent, ni leur date ne sont précisées, ce qui diminue considérablement leur pertinence.Les notes et pièces ont été de plus regroupées en trois chemises distinctes :I. [Opérations]. Cette partie, de loin la plus importante, regroupe 79 feuillets chiffrés par le compilateur, mais sans compter les très nombreuses insertions de cartes (manuscrites ou imprimées), de feuillets intercalaires, et de coupures de presse. Les feuillets manuscrits donnent essentiellement, jour par jour, les opérations sur les différents fronts du conflit, à partir du 5 février 1904, et jusqu'au 9 juin 1905. Mais ils ne doivent pas se lire isolément : la plupart des informations importantes sont fournies en fait par les coupures de presse, et c'est l'ensemble qui dresse un tableau pour une période donnée. Le tout est assez confus, et devait correspondre aux habitudes de lecture et/ou de rédaction du compilateur du dossier, mais sa logique se laisse assez malaisément saisir à bien des occasions.II. Artillerie. Se compose de : deux cartes manuscrites, la plaquette imprimée du lieutenant Forner (Notes sur Port-Arthur prises au mois de décembre 1902. Paris, Henri Charles-Lavauzelle, 19 pp.), et de nombreuses coupures de presse.III. Infanterie. Se compose de : 4 feuillets de notes manuscrites, une contribution sur l'Armée japonaise signée M.B. et parue en 1904 dans les Annales des Sciences politiques (paginée 236-252), et encore de très nombreuses coupures de presse.On trouvera encore, en-dehors du classement des trois chemises, "in fine, une grande carte imprimée du théâtre de Port-Arthur et des coupures de presse.Aucune indication sérieuse ne permet d'établir l'identité du compilateur : il y a bien une lettre ou un brouillon de lettre de 4 feuillets, composé sur du papier à condoléances, daté du 9 février [1904 ?] et adressé à un colonel. L'auteur s'excuse pour le retard de son compte-rendu et donne des indications sur les opérations, mais la fin semble manquer et il n'y a aucune signature. Le tout fait très correspondant de guerre ou attaché militaire en observation, mais on ne peut en dire plus. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 176624

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‎[MANUSCRIT]‎

‎Le Dégoût du métier. ou Les Conseils de l'expérience à un jeune homme qui se propose d'embrasser l'état militaire;‎

‎S.l., s.d. (vers 1800) in-4, [6] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne, soignée et très lisible (environ 30 lignes par page), en feuilles, cousu.‎

‎Exceptionnelle diatribe en vers contre la vie militaire, rédigée par un engagé de la Révolution.La pièce est signée d'un certain citoyen Fromentel, sergent de la 33e demi-brigade, ce qui permet de la dater approximativement : en effet, créée en 1796 lors du second amalgame à partir des 10e, 90e demi-brigades et d'un bataillon de la 11e demi-brigade, la 33e demi-brigade d'infanterie de ligne ne garda cette dénomination que jusqu'au 24 septembre 1803, date à laquelle elle devint le 33e Régiment d'Infanterie de Ligne. C'est donc entre 1796 et 1803 que notre poésie a été rédigée. Au regard du contenu du texte, il est dommage que l'on ne puisse préciser l'identité et le parcours de son auteur, apparemment engagé depuis cinq ans lorsqu'il prit la plume (f. 1r, ligne 21), sensible alors à la gloire proposée aux défenseurs de la patrie, mais profondément dégoûté au moment où il rédige ces lignes. Des allusions aux campagnes d'Italie (Mantoue, Milan), et la pique finale contre Bonaparte (cf. infra) placent la rédaction après 1797.Fort peu héroïque ou martiale en effet, cette poésie au demeurant pas mal composée du tout vise à décourager un ami cherchant à s'engager dans l'armée : "Ami, que m'apprends-tu . D'où te vient ce délire ? / Le Démon des combats te possède et t'inspire ; / De ton heureux loisir, tu te sens oppressé, / Un vain désir de gloire dans ton coeur s'est glissé (...). / Imprudent ! A quels maux viens-tu te dévouer ? / Est-il quelque forfait qu'il te faille expier ? / Sais-tu bien à quel joug tu vas offrir ta tête ? "Le tableau dressé ensuite de la vie militaire est digne des détracteurs les plus féroces : "Qu'est-ce donc qu'un soldat ? C'est un sot automate, / Qu'on vante, qu'on punit, qu'on moleste & qu'on flatte, / Qu'on s'applique à plier sous un joug trop honteux, / Et qui la foudre en main n'ose dire : je veux. "L'on trouve même à la fin une opposition entre la renomméé de Bonaparte et l'anonymat des simples soldats qui concourent à sa gloire : "Mais lorsque Bonaparte enchaînant la fortune, / Venge des nations la querelle commune, / Lorsque de mille honneurs on le voit décoré, / Crois-tu que Fleur d'épine [maître d'armes] en soit moins ignoré ? / Vingt mille hommes parmi nous méritent la couronne ; / Mais dans un si grand nombre on ne connaît personne."On ne peut que souligner le caractère peu commun de ces sentiments, exprimés en pleine exaltation patriotique : si les épreuves et les déconvenues des campagnes ne les rendent pas inattendus, en revanche, leur expression aussi nette tranche avec les panégyriques de la guerre qui se répandent alors dans toutes les classes de la société. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 173343

‎[MANUSCRIT]‎

‎Liste nominative.. 9e Compagnie. - 101e Territorial‎

‎S.l.n.d. in-8, [9] ff. n. ch., broché.‎

‎Regroupe en fait trois listes successives : une par escouade ; un contrôle nominatif des gradés ; une par ordre d'arrivée.Comme ses homologues, le 101e Régiment d'infanterie territoriale, formé au Puy le 3 août 1914, regroupait les hommes âgés de 34 à 39 ans, considérés comme trop âgés et plus assez entraînés pour rejoindre une unité de ligne ou de réserve. Cependant, à mesure que la guerre s'éternisait, les territoriaux furent de plus en plus souvent engagés en première, cependant que les plus jeunes de leurs membres étaient reversés dans les régiments d'infanterie pour compenser les pertes. Le 1er août 1918, tous les régiments territoriaux furent officiellement dissous, et leurs hommes répartis dans les régiments d'active et de réserve. Ainsi, le 101e fut-il engagé à Verdun et subit des pertes sévères en 1916. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 207988

‎[MANUSCRIT]‎

‎Ministère de la Guerre. - Bureau de la justice militaire. Mémoire sur l'état actuel de la législation relative à la justice militaire,. et sur les moyens de l'adapter aux formes de la monarchie par de nouveaux projets de lois et d'ordonnances.‎

‎[Paris], s.d. (1824); in-folio, 4 pp., [3] pp. n. ch., écriture large et lisible (environ 25 lignes par page), en feuilles.‎

‎Ce petit mémoire qui n'a pas fait l'objet de publication constitue en fait un vademecum préliminaire au travail de révision de la justice militaire demandé par l'Ordonnance royale du 20 août 1824 pour rattacher plus étroitement l'armée à la personne du Roi. Après une introduction générale, se trouve la première partie du texte, Coup d'oeil historique sur les dispositions législatives et réglementaires qui se sont succédées depuis 1790, complétée par un tableau indicatif des différentes lois depuis celle du 29 octobre 1790.En revanche, les deuxième et troisième parties (Discussion sur le meilleur mode à suivre / Projets de lois et d'ordonnances dressés en conséquence des discussions) manquent à notre exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 208324

‎[MANUSCRIT]‎

‎Ministère de la guerre. Livret de solde.‎

‎S.l. [Paris], s.d. (février-juillet 1822); in-12, 12 ff. imprimés, les 5 premiers renseignés manuscritement, broché sous couverture de papier bleu.‎

‎Livret de Gaston-François de Lévis, duc de Ventadour (1794-1863), chef d'escadron et aide-de-camp du duc d'Angoulême depuis 1814.Né en émigration, il servit cependant, sous l'Empire, comme sous-lieutenant d'infanterie. Mais, au retour des Bourbons, en 1814, il se rallia avec enthousiasme à la Restauration. Il fut créé aide de camp du duc d'Angoulême et garde du corps du Roi. En 1823, il prit part à l'expédition d'Espagne, comme chef de bataillon, puis, en 1828, à l'expédition de Morée, comme colonel. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 219333

‎[MANUSCRIT]‎

‎Receüil de mes campaignes. depuis mil six cent quatrevingt dix sept jusques à l'année mil sept cent huict, avec des remarques tirées de divers autheurs [Avec :] Recueil de mes campaignes depuis mil sept cent neuf jusques à la paix généralle, mil sept cent quatorze, avec des remarques sur les années suivantes jusques à la fin de 1719‎

‎S.l., s.d. (1726) 2 vol. in-4, titre, 155 ff., ff. 47-49 reliés par erreur après 51, avec 12 tableaux dépliants hors texte ; titre, 137 ff. (avec de nombreuses erreurs de chiffrage), avec 29 pièces dépliantes hors texte, manuscrites ou imprimées, écriture moyenne et d'une lisibilité variable (environ 30 lignes par page), basane brune granitée, dos à nerfs cloisonnés et fleuronnés, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque). Dos légèrement frottés.‎

‎Très intéressants mémoires-journaux de guerre (et de paix) qui faisaient partie d'un ensemble plus important (les volumes sont tomés 2 et 3 aux dos), mais qui couvrent de façon cohérente les opérations de la Guerre de Succession d'Espagne et la période de paix qui suivit Utrecht. Ils furent rédigés entre 1715 et 1726, comme on peut en inférer d'un passage en II, 54 ("C'est dans cette heureuse et tranquille retraite que je me suis occupé à mettre succinctement au net les remarques faictes pendant mes campaignes").Leur auteur se découvre par la correspondance insérée au volume II (en regard du f. 54) et qui contient les échanges qu'il a eus en 1716-1717 avec l'administration de la guerre concernant ses pensions de retraite : il s'appelle Boscher ou Bocher, était maréchal des logis et se retira à Montivilliers (actuellement en Seine-Maritime). Le début d'une lettre adressée à la Reine (cf. pièce jointe "in fine") permet de le présenter mieux : "Boscher cy devant premier mareschal des logis de la Compagnie des Chevau-légers de Vostre Majesté, dans laquelle il a eu l'honeur de servir pendant trente quatre années sans interruption de campaigne dans le temps mesme de quatre considérables blessures". Un brave à trois poils, appartenant à l'une des unités de la prestigieuse Gendarmerie de France donc, dont on apprend incidemment (lettre du comte de Coetanfao du 2 décembre 1716) qu'il avait perdu un bras au service du Roi, ce qui est confirmé dans le récit même (cf. infra) A l'époque, la fonction de maréchal des logis gardait encore son sens primitif d'officier chargé du logement et du cantonnement des troupes. De surcroît, l'homme est explicitement un des clients et protégés du maréchal de Villars comme on l'apprend sur la fin (cf. II, 51 : "La protection de monsieur le mareschal duc de Villars m'avoit esté si favorable auprès du Roy qu'elle me fit obtenir le 22 de décembre 1712 de Sa Majesté une pension de cinq cent livres pour mon bras perdû") ; il effectua toute sa carrière aux Chevau-légers de la Reine (créés en 1660 pour Marie-Thérèse d'Autriche).I. Volume I.Il commence juste après la paix conclue en 1697 avec l'Espagne et l'Empire (traités de Ryswick), et égrène quelques activités courantes, avant de se plonger dans l'acceptation du Testament de Charles II et dans la guerre générale qui s'ensuivit, et que l'historiographie dénomme comme "Guerre de Succession d'Espagne", mais qui constitua en réalité une lutte acharnée pour maintenir l'équilibre européen. Dès lors, sont détaillées toutes les marches, opérations, batailles auxquelles la compagnie de Boscher participa, avec de nombreuses précisions visuelles, qui rendent le document précieux : campagnes en Italie du nord en 1701-1703 ; venue de Philippe V en Italie du Nord pour défendre ses possessions transalpines ; bataille de Luzzara (15 août 1702) ; transfert de la compagnie d'Italie à l'Armée du Rhin (mars-mai 1703) ; siège de Vieux-Brisach ; reprise de Landau ; campagne de Bavière en 1704 ; la désastreuse bataille de Höchstädt (ou de Blenheim, 13 août 1704) ; campagne de la Moselle en 1705-1706 ; campagnes d'Allemagne en 1707 et de Flandres en 1707-1708 ; bataille d'Audenarde (11 juillet 1708) ; siège de Lille.On peut difficilement imaginer relation plus concrète : comme elle n'émane pas d'un officier général ou d'un officier de liaison entourant ces derniers, elle suit au plus près la vie de l'unité, entremêlant ses marches et opérations aux nouvelles politiques et princières qui parviennent régulièrement aux armées. Une table des lieux très utile termine le volume (ff. 102-105), la fin du texte étant occupée par des pièces d'intérêt général (recueil d'extraits littéraires, de maximes françaises ou latines, de présentation des différents Etats de l'Europe, etc.).II. Volume II.Il débute juste après la catastrophique campagne de 1708, qui ouvrait la route de Paris aux armées alliées, et sur laquelle le jugement de notre auteur est avisé : "Si dans la dernière campaigne, l'armée des Alliés en Flandre s'estoit trouvée beaucoup plus nombreuse que la nostre, elle n'en profita pas moins de la contrariété de nos généraux dans la résolution qu'il falloit prendre pour empescher ses progrès, que de sa supériorité en troupes." De fait, c'est la division du commandement et les luttes de chefs qui furent les plus préjudiciables à la France dans le conflit.Suivant toujours la fortune de Villars, Boscher raconte en détail la bataille de Malplaquet (9-11 septembre 1709), qui amorça un changement net dans le paysage uniforme des revers français face à Marlborough et au Prince Eugène. Mais, ayant perdu le bras gauche dans le combat (l'amputation eut lieu immédiatement derrière les lignes, cf. f. 7), il passe rapidement sur les opérations des annnées 1710-1714, auxquelles il n'a probablement pas participé aussi activement à cause de sa mutilation. Il demeura néammoins en service jusqu'en novembre 1713 et la prise des quartiers d'hiver. Après la publication de la paix qui suivit la signature du Traité de Rastatt (6 mars 1714), les unités de gendarmerie restèrent stationnées pendant quelques mois encore. La mort de Louis XIV est l'occasion d'une longue rétrospective de son règne qui occupe les ff. 44-47. Désormais en retraite à l'âge de 55 ans, Boscher touche une pension d'invalidité de 500 livres (portée à 700 par le Régent), en sus de sa pension de retraite de maréchal des logis (200 livres) et des appointements de réforme, en tout 1400 livres de rente. Il s'en montre apparemment content, en dépit de quelques regrets clairement formulés : "Je sçavois que peu de maréchaux des logis auparavant moy avoient obtenu une retraite aussi advantageuse, ce ne fut cependant pas sans regret que je quitois un corps si distingué parmi la milice, où j'avois servi avec tant dattache et dagrément depuis trente quatre ans, et où je me voiois le premier à avoir part aux promotions puisque de mes quatre aisnés, un avoit la commission de colonel et les trois autres celle de lieutenant colonel ..." (f. 51).Du coup, le reste du texte est consacré à ses démarches pour la liquidation de ses pensions, ainsi qu'à celles effectuées par la suite pour leur revalorisation (ff. 52-54), rien que de classique à toute époque pour ceux qui ont cessé de servir. Le tout est ensuite complété par la notation d'événements dont il est désormais le témoin, et non plus l'acteur, comme il l'exprime au f. 54 : "Je continue à escrire ce que j'aprens qui se passe depuis la paix généralle. J'y adiouteray aussi ce que jay trouvé de curieux dans les livres qui m'ont servi d'occupation." De fait, le reste du volume forme une chronique de seconde main poursuivie jusqu'en 1726.III. Les pièces annexes jointes en hors texte ne manquent non plus pas d'intérêt pour les effectifs militaires engagés dans toutes les opérations du conflit :[Volume I :] 1. Estat des troupes du Roy dans Crémone lorsque Mr. le Prince Eugène voulut exécuter son entreprise (f. 8). - 2. Ordre de bataille en Italie en 1702 (f. 12). - 3. Ordre de bataille de l'armée impérialle le 15 daoust 1702 à Luzara [Luzzara] (f. 18). - 4. Estat de l'armée de l'Empereur en Italie commandée par Mons. le Prince Eugène en 1702 (f. 19). - 5. Disposition des troupes pour circonvallation de Brisach, 1703 (f. 31). - 6. Copie de la lettre de Monsieur de La Serre aide-major de la gendarmerie à Mons. de Chamillart (f. 57). - 7. Ordre de bataille de l'armée de la Moselle, 1705 (f. 61). - 8. Armées d'Allemaigne commandées par Mons. le Mareschal Duc de Villars en 1707 (f. 81). - 9.-10. Ordre de bataille de l'armée de Flandres, 1707 [et des armées sous les ordres de Marlborough] (f. 83). - 11.-12. Ordre de bataille de l'armée de Flandres au camp de Breme Lalleu [Braine-L'Alleud] le 18 juin 1708 [et troupes de Marlborough] (f. 90). [Volume II :] 1. Lettre d'un seigneur retiré à La Haye à un de ses amis à la Cour (f. 1). - 2. Plan de la bataille de Malplaquet [imprimé et rehaussé de couleurs, avec un feuillet de légende en regard] (f. 7). - 3. Armée du Roy en 1710 commandée par Monsieur le Mareschal Duc de Villars (f. 13). - 4. Lettre de Mr. de Feuquières au Roy écrite deux heures avant sa mort, en janvier 1711 (f. 14). - 5. Ordre de bataille de l'armée du Roy en Flandre commandée par Monsieur le Mareschal de Villars en 1711 (f. 14). - 6. Troupes des Alliés en Flandre en 1712 (f. 16). - 7. Ordre de bataille de l'armée de Flandre en 1712 (f. 16). - 8. Estat des troupes destinées pour le siège de Lendau [Landau] en 1713 (f. 25). - 9. Estat des troupes de l'armée de Monseigneur le Mareschal Duc de Villars en Allemaigne, 1713 (f. 26). - 10. Investissement de Fribourg en 1713 au quartier-général qui estoit à Zeingen [Zähringen] (f. 29). - 11. Discours de Monseigneur le Mareschal Duc de Villars à l'Académie Françoise (f. 38). - 12. Plénipotières [sic] à Utrecht (f. 39). - 13. Règlement fait par S.A.R. Monseigneur le Duc d'Orléans Régent, concernant la gendarmerie [imprimé] (f. 48). - 14. Discours de S.A.R. Monseigneur le Duc d'Orléans prononcé au Parlement le 2 7bre 1715 (f. 50). - 15.-24. Correspondances personnelles de 1716-1717 (f. 54). - 25. Epitaphe de Charles XII de Suède (f. 82). - 26. Copie de la lettre écrite par Monsieur Le Blanc secrétaire d'Estat de la guerre à M. le comte de Coetanfao (f. 96). - 27. Instruction que S.A.R. a fait expédier aux directeurs & inspecteurs généraux d'infanterie (2 ff. imprimés). - 28. Nomination aux éveschez & abbayes vacantes. Du 8 janvier 1721 (2 ff. imprimés). - 29. Etat du ciel pendant l'éclipse totale du soleil qui doit arriver à Paris le 22 may 1724 (une gravure dépliante).Il est enfin à noter que la pagination continue du dernier volume recouvre aussi l' insertion d'imprimés que l'auteur a voulu joindre à sa narration, soit, dans l'ordre :I. Manifeste sur les sujets de rupture entre la France et l'Espagne (Paris, Imprimerie royale, 1719, folioté 69-80). - II. Ordonnances du Roy, pour régler le rang que tiendront à l'avenir dans la cavalerie, les officiers des compagnies des gendarmes & chevaux-légers de ses ordonnances, composant le corps de la gendarmerie (Paris, Imprimerie royale, 1719, folioté 92-95). - III. Arrest de la Cour de Parlement, qui ordonne la suppression d'un imprimé contenant quatre pièces (...) (Paris, veuve de François Muguet, Hubert Muguet, Louis-Denis de La Tour, 1719, folioté 96-99). - IV. Lettre du Roy écrite à Mr. le Marêchal Duc de Berwick (...) ((Paris, Imprimerie royale, 1719, folioté 100-102). - V. Arrest de la Cour de Parlement, qui ordonne la suppression d'un imprimé (...) (Paris, veuve de François Muguet, Hubert Muguet, Louis-Denis de La Tour, 1719, folioté 103-106). - VI. Ordonnance du Roy, portant augmentation des troupes, tant de gendarmerie, de cavalerie & de dragons que d'infanterie (Paris, Imprimerie royale, 1719, folioté 121-126).On joint : Une copie de lettre non datée, mais probablement de 1726, adressée à la Reine (un feuillet in-4 écrit au recto). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 216041

Livre Rare Book

Librairie Historique Fabrice Teissèdre
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‎[MANUSCRIT]‎

‎Relation de la bataille de Champaubert. (10 février 1814)‎

‎S.l., s.d. (1914-1916) grand in-folio (56 x 40 cm), en feuilles.‎

‎Cet ensemble d'amateur, mêlant texte manuscrit (écriture fine et lisible), illustrations et coupures de presse, se compose de la façon suivante :I. Six bifeuillets chiffrés [Planche] 7-13, comportant chacun un titre, un exposé et/ou une iconographie :1. Relation de la bataille de Champaubert (planche 7) : [2] ff. de texte, plus un encart volant sur le monument commémoratif érigé dans la localité.2. Charge des cuirassiers du général Bordesoule (planche 8) : une page dde texte, avec une petite carte contrecollée et en plus une gravure de Pourvoyeur d'après Langlois, contrecollée.3. Convois de prisonniers de guerre et de blessés français à Paris, mars 1814 (planche 9) : une page de textes (extraits de Houssaye, des souvenirs du peintre Lamy, et des Mémoires d'un bourgeois de Paris), avec 3 cartes postales contrecollées.4. Bataille de Montmirail. Le champ de bataille (planche 10) : une page de texte sur trois colonnes agrémenté de 6 cartes postales et accompagné d'une grande gravure lithographiée par Motte, d'après Marin Lavigne.5. Les Gardes d'honneur à la Bataille de Montmirail (11 février 1814) (planche 12) : une page de texte, avec 3 cartes contrecollées, dont deux en couleurs, un feuillet volant (Les Marie-Louise de la campagne de 1814) et une grande photogravure à double page.6. Les Cosaques aux armées alliées, Campagne de France (planche 13) : une page de texte sur deux colonnes (extrait d'un texte de Jean Richepin, daté de 1916), et 2 illustrations dont une en couleurs.II. Un feuillet isolé , non chiffré : 7. Regroupant deux extraits de presse (le numéro 284 du Journal politique du département de l'Aube, 19 septembre 1822 ; un extrait du Journal de l'Aube, même date). Sur des cérémonies commémoratives des déprédations de 1814 dans le département.Il semble que l'on ait affaire à un pot-pourri composé à partir de pièces diverses par un amateur de la Campagne de 1814. La numérotation des parties montre qu'il nous manque plusieurs éléments. Faut-il appliquer à l'ensemble ou seulement à la planche 7 ce qui est dit dans le feuillet isolé sur le monument ? En voici le texte : "Ce qui précède a été extrait d'une série d'articles (il y en a 13 ou 14) intitulés ''Il y a cent ans : autour de la bataille de Montmirail" de Edgar Grosjean (...) publiés entre le courant de janvier et la fin de février 1914, à l'occasion de la restauration de la colonne commémorative". En réalité, le texte de Grosjean parut d'abord en 1900 à l'adresse de Châlons-sur-marne, et connut ensuite plusieurs rééditions (1905, 1908). Il est possible que l'ouvrage n'ait fourni que les explications de la planche 7. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 219357

‎[MANUSCRIT]‎

‎Régiment de Cambrésis, composé d'un bataillon. Livret pour la revue du 3 8bre 1777. faite par M. de [Gironville] pour servir au payement de la subsistance‎

‎S.l., s.d. (1777) in-folio, [5] ff. n. ch., un feuillet vierge, demi-basane aubergine, dos lisse orné de filets dorés (reliure du XIXe s.). Dos insolé, accrocs aux deux coiffes.‎

‎Cette pièce est mi-imprimée mi-manuscrite : il s'agit en fait d'un formulaire pré-imprimé destiné à être renseigné à la main pour les revues, et il a de fait été rempli à la fois des données chiffrées exigées et de nombreuses indications de noms et de qualités des officiers. C'est en 1776 que le second Régiment de Cambrésis vit le jour par amalgame de deux bataillons du Régiment de Flandres (le premier à porter ce nom fut réformé en 1775). Ce sera l'ancêtre du 20e de Ligne (1791).Reliés à la suite deux états similaires : I. [MANUSCRIT] Inspection de 1777. Infanterie. Régiment de Bresse. Revüe faite à Crozon par Mr le Mis de Langeron lieutenant gnéral des armées du Roy le 11 septembre 1777. S.l.n.d. [1777], [7] ff. n. ch., entièrement manuscrits, trois feuillets vierges. II. [MANUSCRIT]. Régiment de Bresse. Etat de messieurs les officiers dudit régiment par rang d'ancienneté. 1780. S.l.n.d. [1780], [12] ff. n. ch. et régés, entièrement manuscrits, avec une collette complémentaire entre les ff. 11 et 12.Créé en 1776 également à partir de deux bataillons du Régiment du Poitou, le Régiment de Bresse est l'ancêtre du 26e Régiment d'Infanterie. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 176153

‎[MANUSCRIT]‎

‎TABLEAU de la FRANCE.‎

‎(ca 1780) 67 x 163 cm, Encadré de bois noir et doré (encadrement moderne). Quelques restaurations au papier mais bon état général.‎

‎Très impressionnant tableau manuscrit sur l'état de la France à la veille de la Révolution.Entièrement manuscrit à l'encre et surmonté des armes royales aquarellées, il propose de nombreuses informations distribuées en colonnes, le tout encadré au trait : - Les provinces, avec pour chacune une colonne avec ses subdivisions administratives et ses principales villes.Ces tableaux sont complétés par une Récapitulation des villes par chaque gouvernement ou province et un dénombrement des paroisses et habitants renfermés dans chaque Généralité du Royaume. Chaque province a son résumé historique.- État du Clergé Séculier et Régulier de France.- État Militaire des troupes de France.- État des Parlements.- État des Chambres des Comptes, Cour des Aides, Cours des Monnaies, Conseils Supérieurs.Doument rare et didactique. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 217794

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‎[MANUSCRIT] [DAMPMARTIN (Anne-Henri Cabet de)]‎

‎Catalogue historique de quelques volumes des archives manuscrites du Dépôt de la Guerre.‎

‎Paris, 1817 2 vol. in-8, [4]-XXVIII-404 et [4]-647 pp., couvertes d'une écriture moyenne, ronde et lisible (environ 20 lignes par page), texte entièrement réglé, maroquin cerise à long grain, dos à faux-nerfs ornés de filets, pointillés, guirlandes et fleurons dorés, encadrement de simple filet doré sur les plats, tortillon doré sur les coupes, tranches dorées, dentelle intérieure (reliure de l'époque).‎

‎Le Manuscrit du bibliothécaire du Dépôt de la Guerre.C'est le 20 avril 1816 que le vicomte de Dampmartin (1755-1825) fut nommé par Louis XVIII bibliothécaire du Dépôt de la Guerre en remplacement de l'infortuné Jean-Baptiste Massieu (1743-1818), ancien évêque constitutionnel de l'Oise, et conventionnel régicide, qui, ayant souscrit à l'Acte additionnel, était visé par la loi d'exil. Cette nomination dans laquelle était intervenu le duc de Feltre arracha l'intéressé à l'ennuyeuse sinécure de l'inspection des Postes du département de la Seine, qu'il venait juste d'intégrer. Deux semaines après son arrivée, il entreprit la transcription d'une partie des Archives militaires du Dépôt, aidé de deux copistes. Les deux volumes inédits que nous présentons contiennent le fruit d'un labeur de 18 mois : lorsque Clarke donna en septembre 1817 sa démission du ministère de la Guerre, Dampmartin perdit son poste en même temps que son protecteur.La première tentative de transcription des archives du Dépôt de la Guerre.Dans son introduction au ton très personnel -il raconte, par exemple, la visite émouvante du duc d'Angoulême et du duc de Berri-, Dampmartin retrace l'historique du dépôt de la Guerre et souligne l'importance des documents qui y sont conservés : "Son exploitation peut seule soutenir l'historiographe".N'ayant été en place que peu de temps, Dampartin n'a eu le temps que de transcrire essentiellement, en abrégée, la Correspondance militaire de Louis XIV et de Louvois couvrant la période allant du 1er avril 1677 à février 1681.Précieux exemplaire de l'auteur lui-même avec double vignette ex-libris : légendée ("Bibliothèque de A.H. Dampmartin, commencée en 1775") et armoriée, contrecollées l'une au-dessous de l'autre sur les premières gardes.Très bel exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 171671

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‎[MANUSCRIT] [HEBERT (Pierre-Nicolas)]‎

‎Histoire abrégée des Connestables [- des maréchaux] de France.‎

‎S.l., s.d. (fin XVIIIe) in-4, 2 ff. vierges, ff. 4-126, couverts d'une écriture très fine, appliquée et lisible (environ 35/40 lignes par page), avec des collettes aux ff. 36 et 50, ff. 127-156 vierges, table chronologique des maréchaux aux ff. 157160, ff. 161-164 vierges, demi-vélin rigide, dos lisse, tête mouchetée (rel. du XIXe s.). Exemplaire parfois rogné court en tête.‎

‎Une des copies manuscrites de l'un des ouvrages de Pierre-Nicolas Hébert (1691-1766), né et mort à Coulommiers. Il dispose ses notices biographiques (connétables jusqu'à la suppression de l'office en 1627, puis maréchaux) par ordre chronologique.Reçu avocat au Parlement de Paris le 19 avril 1712, il obtint une charge d'écuyer valet de garde-robe du roi Louis XV le 21 juillet 1718, charge qu'il occupa jusqu'au 25 juin 1760, année de son admission comme vétéran pensionnaire du roi. Mais en fait, sa passion fut de se consacrer à des travaux historiques, et en particulier sur l'histoire de la ville de Coulommiers, dont il est considéré comme le premier historien. Il réalisa ainsi notamment avec minutie une copie d'une grande quantité d'actes relatifs à sa ville natale et en constitue un recueil. Aucune de ses compositions ne connut d'impression, mais elles circulèrent généralement sous forme manuscrite parmi les connaisseurs.Exemplaire de G. Ogier de Baubry, avec vignette ex-libris héraldique contrecollée sur les premières gardes.Notice manuscrite moderne sur l'auteur, contrecollée en regard de l'ex-libris. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 219277

‎[MANUSCRIT] [LA BOËSSIERE DE CHAMBORS (Louis-Joseph-Jean-Baptiste de)]‎

‎Mon recueil.‎

‎S.l., s.d. (vers 1812) 4 parties en 2 forts vol. in-folio, titre, 623 pp., [2] ff. n. ch. de table ; 147 pp., 345 pp., 405 pp., [5] ff. n. ch. de table, le tout couvert d'une écriture fine, élégante et très lisible (environ 30 lignes par page), avec de nombreuses collettes, quelques illustrations dans le texte, et 12 planches hors texte (dont 5 imprimées, 7 manuscrites), demi-basane fauve granitée à coins, dos lisses ornés de filets et dents-de-rat dorés, pièces de titre cerise, tranches mouchetées de rouge (rel. de l'époque). Charnières en parties fendues, nombreuses épidermures, manques de cuir au vol. II.‎

‎Passionnant recueil constitué par la mise au net d'un grand nombre de mémoires et textes d'occasion composés à mesure de sa carrière par le jeune Louis-Joseph-Jean-Baptiste de La Boëssière de Chambors (1756-1840), fils posthume d'un gentilhomme célèbre pour avoir été accidentellement tué au retour d'une chasse par le Dauphin en 1755. D'après les dates des derniers mémoires, ce travail aurait été entrepris à la fin du service actif de l'auteur, soit entre 1812 et 1815, et il reprend quantité de textes produits depuis la fin de l'Ancien Régime jusqu'à l'Empire.Nous avons là un véritable pot-pourri reflétant bien les centres d'intérêt très variés d'un jeune gentilhomme qui semble avoir reçu une éducation fort soignée (ne serait-ce que par une écriture et une orthographe impeccables, très loin d'être communes dans la noblesse de la fin du XVIIIe siècle). Que l'on en juge par cette simple énumération des sujets traités, parfois fort savamment : grammaire, agronomie, art militaire, art des jardins, jeux, administration et finances, métrologie, etc. Quelques mémoires ne sont pas de l'auteur, mais recopiés de manuscrits d'autres qui circulaient à la fin du siècle (e.g. pièce 12). En raison du service de Chambors auprès de la Maison de Bragance de 1796 à 1807, un grand nombre de ces textes concernent le Portugal et présentent véritablement le plus grand intérêt (pièces 16, 17, 18, 20, 26-29, 33).Il ne semble qu'aucun de ces documents n'ait connu la moindre publication.Les pièces les plus remarquables et intéressantes sont les suivantes :I. Premier volume.1. Traité sur les règles et les lois du jeu de balle, par un ancien écolier de l'Université de Paris (daté de 1776, pp. 1-65, avec 5 figures dans le texte). Dédié au curé d'Arthies (Vexin) qui a servi de mentor au jeune orphelin, ce texte présente le plus grand intérêt pour l'histoire des jeux.2. Idées sur la façon dont on pourrait faire ressortir dans tout leur éclat les beautés naturelles d'Outrelaise (daté d'octobre 1778, pp. 67-73). Le château et le parc d'Outrelaize sont situés dans l'actuel département du Calvados (commune de Gouvix). Le texte est suivi d'un Discours sur quelques parties d'un jardin à l'anglaise (avril 1778).3. Mémoire pour former une légion (août 1778, pp. 78-101). Rédigé avec Alexandre de Langeron (1763-1831), le futur général au service d'Alexandre Ier.4. Description rapide de la ville et du port de Brest, et des ouvrages en partie éxécutés, en partie projettés pour sa défense (octobre 1780, pp. 127-160, avec 3 figures dans le texte).5. Réfleqsions sur l'ortografe fransaize [sic] (juillet 1781, pp. 161-178). Fantaisie personnelle de réforme orthographique, qui montre bien, s'il le fallait encore, que la question a toujours été débattue. 6. Mémoires envoyés au marquis de Ségur, secrétaire d'État à la guerre (juillet 1781, pp. 179-196). Sur les troupes à cheval et sur les officiers "à la suite".7. Réflexions sur les corvées, et sur la manière de faire et d'entretenir les grands chemins en France (juillet 1781, pp. 197-207).8. Mémoire sur les plantations (1785, pp. 208-263).9. Mémoire pour solliciter la rénovation des membres des assemblées provinciales par quart dès la fin de 1788, ou par tiers à la fin de 1789 (1787, pp. 269-281).10. Idées pour économiser sur la recette des impôts, et pour faciliter les mouvemens d'argent et la comptabilité du Trésor royal (sans date, pp. 281-317).11. Mémoire destiné à être lû à l'Assemblée provinciale de Rouen, au mois de décembre 1787, comme étant le rapport du bureau établi pour remédier aux inconvéniens de la mendicité (1787, pp. 318-353).12. Réflexions sur les administrations provinciales, par M. de Reverseau, intendant de Moulins (1787, pp. 354-373). Jean-Jacques-Philippe-Isaac Gueau de Gravelle, marquis de Reverseaux (1739-1794) fut intendant du Bourbonnais de 1777 à 1781, puis intendant de la Rochelle de 1781 à la Révolution. Ce mémoire ne semble pas avoir connu d'impression.13. Mémoire sur les bois de la vicomté de Couserans (janvier 1789, pp. 374-424). Parmi ses titres, La Boëssière était vicomte de Couserans.14. Mémoire sur la manière d'encourager le travail des plantations (1790, pp. 425-493). Il s'agit d'une autre version du mémoire précédent. 15. Mémoire sur l'administration des bois appartenant indivisément à des communuatés (1790, pp. 495-504).16. Coup d'oeil topographique sur le Portugal (1er février 1810, pp. 505-517). Le long intervalle qui sépare les pièces 15 et 16 correspond d'une part à l'émigration de La Boëssière (1792), d'autre part à ses activités en émigration, d'abord au service des Princes (1792-1796), puis du Roi de Portugal (1796-1807). Le présent mémoire reflète directement une des missions militaires qui lui furent confiées par les Bragance ; et cette expérience portugaise se poursuivit après le ralliement de l'auteur à Junot (cf. deux mémoires suivants 17, 18 et 20).17. Réflexions sur l'opération de Portugal (28 mai 1810, pp. 518-528). 18. Considérations sur le Portugal ; essai non rédigé, avec des notes de M. le baron Foy, lieutenant général (1er juin 1811, pp. 529-586).19. Note sur la ville de Talavera de la Reyna, extraite partie de divers renseignemens, et partie de l'Histoire d'Espagne du père Marianna (janvier 1812, pp. 587-613, avec un plan manuscrit de la ville contrecollé page 613).20. Projet d'une excursion en Portugal (25 octobre 1812, pp. 614-623).II. Second volume, première partie (reprenant la chronologie de départ).21. Mémoire sur le tribunal des maréchaux de France (1779, pp. 1-20).22. Remarques sur l'instruction provisoire arrêtée par le Roi concernant l'exercice et les manoeuvres de l'infanterie du 20 may 1788 (août 1788, pp. 21-51, avec une planche hors texte).23. Apperçu sur les charges personnelles et réelles : et sur leur origine, avec un projet de liquidation desdites charges (septembre 1789, pp. 74-83).24. Notes sur les pays et vicomté de Couserans (1790, pp. 98-116).25. Lettres sur les émigrés François (pp. 142-146).III. Second volume, deuxième partie.26. Réflexions sur la situation actuelle du Portugal et de sa maison royale, ainsi que sur la conduite qu'il semble que doit tenir Son Altesse royale Monseigneur le Prince du Brésil (20-24 avril 1798, [5] ff. n. ch., 74 pp.). 27. Recueil de mémoires dont l'armée portugaise est directement l'objet (1801, pp. 80-107, texte bilingue sur deux colonnes, français et portugais, avec un tableau dépliant hors texte).28. Fragmens sur la rédaction d'un code militaire en Portugal (août 1801, pp. 108-135).29. Idées sur la police des grandes villes, et principalement sur celle de Lisbonne (janvier 1802, pp. 144-167).30. mémore sur le nombre d'hommes dont une escouade, de quelque arme que ce soit, doit être composée (25 janvier 1802, pp. 168-209, texte en portugais, observations en français).31. Extrait relatif aux mesures tiré de l'Histoire de l'astronomie moderne, par M. Bailly (1804, pp. 210-345, avec 5 tableaux dépliants hors texte).IV. Second volume, troisième partie.32. Brouillon informe d'essais historiques sur la campagne de 1795 faite le long des bords du Rhin, par les troupes de l'Empereur et de l'Empire sous les ordres des feld-maréchaux impériaux comtes de Clairfayt et de Wurmser, et par les troupes de la République de France, commandées par les généraux Pichegru et Jourdan (Londres, 1796, 287 pp.). L'auteur est bien trop modeste : on a affaire à une histoire très complète de cette campagne, en douze longs chapitres, suivis d'un abondant appareil de notes (complété par des collettes assez nombreuses, des tables et un copieux index alphabétique). 33. Pièces relatives à l'habillement de l'armée portugaise (1807, pp. 289-405). Parmi lesquelles un imprimé, Decreto em que Sua Magestade regula as distinçoes, de que devem usar nos seus uniformes os generaes, e officiaes militares. [Lisbonne], Imprimerie royale, s.d. [1806], [2] ff. n. ch., 36 pp., avec 5 planches dépliantes hors texte, dont une aux contours rehaussés de couleurs.De surcroît, on trouve au début du second volume une pièce imprimée :SCOTT (James) : A sermon preached at Park-Street chapel, on the 19th of April 1793 : being the day appointed for a general fast. Londres, J. Robson, T. Becket, J. Walter, W. Richardson, J. Pridden, 1793, [2] ff. n. ch., 15 pp. [= pp. 117-135, suivies d'une traduction en français]. Il s'agit d'une prédication dont la vente devait aider à soulager les prêtres français émigrés à Londres.Vignette ex-libris du Comte de Chambors contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] [PARIS (Alexandre-Paul-Bernard-Isidore)]‎

‎[Journal de la campagne d'Italie].‎

‎S.l., 1859 in-16, [7] ff. n. ch., couvertes d'une écriture très fine et lisible (environ 30 lignes par page), 3 ff. vierges, en feuilles.‎

‎Petit journal de campagne du chef de bataillon Isidore Paris (né en 1818), du 101e Régiment d'infanterie, puis du 1er Régiment de voltigeurs de la Garde impériale, du 22 avril au 18 juin 1859, soit la première phase de la campagne d'Italie. Rédigé d'une écriture très fine, presque sans biffure ni rature, il commence par le départ du petit port de Stora (Algérie, près de Philippeville) pour Marseille, puis Toulon, et enfin Gênes (29 avril). Suivent les étapes de Gênes à Novi, puis à Castel Nuovo [Bormida], et Noghera. Il s'étend sur le combat de Montebello (20-21 mai). Mais, le 26 mai, il apprend son transfert au 1er Régiment de voltigeurs de la Garde, et quitte donc son unité pour rejoindre Alexandrie, où son nouveau régiment était stationné. Il le rate de peu, le retrouve à Verceil, participe au franchissement du Tessin et à la bataille de Turbigo (3 & 4 juin). Le 5 juin, comme il est dit, "nous apprenons les résultats de la bataille de Magenta, l'ennemi a été battu sur tous les points". Après quelques jours passés dans le bivouac même de Magenta, l'unité se dirige vers Milan, où elle entre le 9 juin. Elle en repart le 12, après avoir assisté au Te Deum solennel devant Napoléon III et Victor-Emmanuel II.Le carnet se termine par le passage de l'Adda, et l'arrivée à Brescia. Il n'y a rien sur la fin de la campagne (bataille de Solférino et armistice de Villafranca).On joint :I. Deux états de service in-folio d'Isidore Paris, qui, rappelé à l'activité en septembre 1870, termina sa carrière militaire comme général de brigade au titre de l'armée auxiliaire) : un sans date et probablement privé ; un officiel délivré par le Ministère de la Guerre le 9 septembre 1874.II. Un ensemble de correspondances passives du commandant, puis colonel Paris, toutes à caractère privé :1. Lettre du 30 août 1857, de Sétif. - 2. Du 19 mars 1859. - 3. Du 4 septembre 1863. - 4. Du 21 février 1864, de Rome. - 5. Du 8 septembre 1864, de Rome. - 6. Du 11 novembre 1864, de Paris. - 7. Du 22 novembre 1864, de Paris. - 8. Du 11 janvier 1865, de Brest. - 9-10. Deux billets de 1873. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] [PAULINIER DE FONTENILLE (Pierre-François-Antoine)]‎

‎Mémoire historique & militaire des opérations de l'Armée d'Italie. depuis sa formation jusqu'à la paix avec le Roi de Sardaigne‎

‎S.l., s.d. petit in-4, 167 pp., couvertes d'une écriture fine, soigneusement calligraphiée et très lisible (environ 30 lignes par page),, avec quelques rayures et biffures, [13] ff. vierges, vélin souple à lacets, dos lisse muet orné d'un filet noir en long, encadrement de double filet noir sur les plats, titre poussé à l'encre noire sur le plat supérieur (reliure moderne).‎

‎Très intéressante étude manuscrite rédigée au début du XIXe siècle, soigneusement calligraphiée, et abondamment détaillée (les notes sont souvent particulièrement soignées). Elle dépasse largement les opérations de l'année 1796 avec Bonaparte comme général en chef, et commence en fait en 1792 avec l'occupation de la Savoie et du Comté de Nice.Après une introduction intitulée Considérations géographiques sur les Alpes et l'Apennin (pp. 1-5), elle se divise en quatre parties :1. Depuis la formation de l'armée jusqu'aux affaires de Toulon (pp. 7-41), c'est-à-dire en fait à compter de la nomination du général de Montesquiou comme commandant de l'Armée du midi juste après le 10 août 1792 jusqu'à la prise de Toulon.2. Depuis la prise de Toulon jusqu'à celle de Saorgio [Saorge] (pp. 43-61), jusqu'à l'occupation du Col de Tende, position stratégique de premier ordre.3. Depuis l'occupation des Cols de Tende et Fénestre jusqu'à la reprise de Savone (pp. 63-120).4. Depuis le mois de nivôse an IV [janvier 1796] jusqu'à la paix avec le Roi de Sardaigne (pp. 123-167), en fait jusqu'à l'occupation de Tortone et l'armistice de Cherasco, signé le 28 avril 1796. Cette dernière partie seulement couvre le début de la carrière de Bonaparte comme général en chef de l'Armée d'Italie (nomination le 2 mars ; prise de commandement le 27 mars).D'après les manuscrit du SHD, l'auteur de ce texte est le chef de bataillon du Génie Pierre-François Paulinier de Fontenille (1775-1841), qui finit sa carrière militaire comme lieutenant-colonel au corps royal du Génie, avant de se reconvertir dans une brève carrière politique (il fut député de l'Hérault de 1815 à 1816, siégeant dans la majorité de la Chambre introuvable). Son jeune frère Antoine-Adolphe (1778-1812) périt à la suite des blessures reçues à la bataille de la Moskowa (il était capitaine d'artillerie). Le Service historique de la Défense, Archives de l'Armée de terre, ne possède pas moins de trois exemplaires de ce manuscrits, référencés sous les numéros 413 (du legs du général Roguet), 741 et 1649. C'est à leur catalogue que nous reprenons l'attribution à Paulinier de Fontenille. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] [VERNET (Carle)]‎

‎Congé absolu [- de retraite] délivré au citoyen sieur Tripier, Nicolas.‎

‎[Paris / Maestricht], G. Duplessi-Bertaux, 1798-5 novembre 1807 in-4 oblong (29 x43 cm), en feuille, sous double plaque de verre, et baguettes modernes. Qques tâches, et petites déchirures sans gravité.‎

‎Bel exemplaire de formulaire de congé de retraite, pré-imprimé, renseigné manuscritement au recto, et portant une annotation également manuscrite au verso :I. Le formulaire a été imprimé en 1798 (d'où la première date), gravé par Godefroy d'après Vernet et présente, de chaque côté du bloc central un cavalier avec sa monture (gauche) et un artilleur servant une pièce (droite) ; le bloc étant lui-même surmonté d'un groupe allégorique représentant la République française munie de la Constitution de l'an VIII, et entourée de deux victoires aux mains chargées de lauriers. Malgré le changement de régime, on voit que ce formulaire a été conservé par l'administration sans doute jusqu'à épuisement du stock.II. Le bénéficiaire dont les données sont renseignées au recto est un certain Nicolas Tripier, célibataire, natif de Chalancourt (Meuse) [probablement l'actuel Chattancourt, la graphie de cette commune ayant énormément varié]. Au 5 novembre 1807, date de l'acte, il avait 35 ans et servait depuis le 1er avril 1793 comme dragon au 2e Régiment de Dragons.III. L'attestation manuscrite du verso reproduit ces éléments et y ajoute le lieu de retraite de Tripier : son village natal de Chalancourt-Chattancourt. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 207195

‎[MANUSCRIT] BIDEAU (Étienne)‎

‎Sport. - Cyclisme.‎

‎S.l. [Fès], s.d. (1956-58); cahier petit in-8, [86] ff. n. ch., 7 ff. vierges, avec de nombreux dessins au crayon de bois ou à l'encre noire et colorisés, ainsi que quelques petites photographies en couleurs contrecollées, en feuilles spiralées, sous jaquette à rabats.‎

‎Sous un titre fantaisiste tracé sur le protège-cahier qui sert de jaquette, sans doute destiné à égarer les investigations des gradés, il s'agit d'un "cahier de bidasse" appartenant à un appelé du 2me escadron du 4e Régiment de Spahis marocains, alors stationné à Fès, avant d'être déplacé à Pforzheim au moment de l'indépendance du Maroc. Aucun élément biographique n'est à repérer tout au long du texte.Ce cahier est très soigneusement rédigé et illustré ; l'absence de mouillures ou de marques diverses doit être notée, car elle est très inhabituelle pour ce genre de texte, généralement trimbalé au hasard des affectations et des déplacements. Il est également agrémenté de nombreux cachets officiels utilisés en douce pour en marquer les pages (c'était une des règles de ces compositions). En revanche, son contenu n'offre vraiment aucune surprise par rapport aux très nombreux spécimens du même "genre littéraire", si l'on ose dire. Pour résumer :1. Une orthographe et une grammaire très défectueuse, plus en tout cas que la moyenne des conscrits de l'époque. - 2. La présence des deux obsessions majeures de tout appelé qui se respecte : les femmes (abondance de pin-ups dévêtues dans l'iconographie, fréquence des chansons et poésies salaces, récurrence de sentences désobligeantes qui feraient actuellement s'évanouir la moins inclusive des féministes) ; la quille (sans cesse désirée, sans cesse mise en scène par des décomptes). - 3. Beaucoup de plaisanteries sur la vie de quartier, les misères endurées de la part de l'encadrement (les sous-officiers surtout, directement au contact des appelés), la mauvaise qualité de la nourriture, etc. Bref, tout ce qui faisait l'ordinaire des jeunes appelés du contingent avant que le président Jacques Chirac ne décide la suppression du service militaire.On se contentera, pour donner une idée, du début d'un morceau typique de ce cahier (l'orthographe a été corrigée) : "Quand il rentre au quartier / Pour accomplir ses 18 mois, / Le bleu regarde d'un oeil terne / Ce que devient son nouveau chez soi. / Très vite, il se mécontente / De la soupe et du logement, / Et, pour tromper sa longue attente, / Il chantonne tout doucement : / Vive la quille". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 221139

‎[MANUSCRIT] BOYER DE CRÉMILLES (Paul-Louis-Hyacinthe)‎

‎Mémoire de Mr de Crémille sur la disposition à faire pour la garnison de la frontière depuis la Meuse jusqu'à Dunkerque. en temps de guerre‎

‎S.l.n.d. (1743) in-4, [6] ff. n. ch. couverts d'une écriture moyenne et très lisible (environ 25 lignes par page), en feuilles, avec ruban.‎

‎Cadet aux Gardes Françaises dès 1717, mestre de camp depuis 1735, maréchal général des logis en 1742, Boyer de Crémilles fut employé en 1741-1743 à la reconnaissance des frontières des Pays-Bas entre Dunkerque et la Meuse, dans le cadre de la préparation des campagnes de 1741 (armée de Bohême) et de 1743. C'est exactement la situation qu'il décrit au début de son court mémoire : "Le premier arrangement que j'ai d'abord envoyé à M. d'Argenson [Marc-Pierre de Voyer de Paulmy d'Argenson, secrétaire d'Etat à la Guerre de 1743 à 1757], par rapport aux garnisons qu'il me paroissoit nécessaire de mettre sur les frontières de Flandres depuis Dunkerque jusqu'à la Meuse n'a été faite que dans la supposition qu'il n'y auroit qu'une partie des troupes des Alliés qui passeroit pour hyverner dans les Pays-Bas et que le reste pourroit aller prendre des quartiers dans les Païs d'Hannovre et dans le Hunsrück (...)". La modification de ce plan initial le conduit à proposer un état général des troupes à placer dans les postes des Flandres, d'Artois et du Hainaut, qui occupe intégralement les feuillets suivants. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 167353

‎[MANUSCRIT] CAZALS‎

‎Relation du siège d'El-Arich.‎

‎(1800) , 28 pp. in-4 en cahier.‎

‎Extrait d'un rapport justificatif adressé au général en chef Kléber, par Cazals, chef de bataillon du génie qui commandait au fort d'El-Arich : "J'ai l'honneur de vous rendre compte, mon général, que l'armée ottomane commandée par le Grand Vizir Jouseph Pacha, ayant quitté le camp qu'elle occupait à Gaza, est venue faire le siège du fort d'El-Arich (…). Il s'agit de la description spectaculaire du siège d'El Arich, qui débuta le 22 décembre 1799, et se termina par la capitulation du fort après plusieurs mutineries de la garnison, suivie du massacre des prisonniers français par les janissaires ottomans. A travers le récit de cette affaire qui eut un grand retentissement, on pourra percevoir les signes de la démoralisation de l'Armée d'Orient dont Cazals esquissent les causes in fine : l'esprit d'insubordination et de révolte qui s'étaient déjà manifestés à Damiette et Alexandrie, le mauvais état des finances de l'Egypte et les arriérés de soldes, le sentiment d'abandon de la métropole, etc. Cazals commence son rapport sur la situation géographique du fort, l'état de la garnison et de l'artillerie, avant de détailler ses mesures de défenses ; "(…) Dès l'arrivée de l'armée ottomane, j'avais fait combler les citernes environnantes, disposer les batteries, renforcer leurs parapets, blinder les portes des magasins (…) Les parapets étaient garnis de sacs de terre, on levait des échafaudages de charpente pour faire la fusillade (…), pendant que les mineurs et les ouvriers construisaient des galleries et les cadres nécessaires pour les contre-mines indispensables en avant de chaque tour (…). Je prenais en un mot toutes les mesures nécessaires pour concourir à une défense utile (…).Suit le déroulement des événements qui allaient précipiter la chute du fort d'El-Arich : mise en place du blocus par les Ottomans, l'arrivée du grand Vizir, les progrès de l'ennemi qui bombardait le fort, le détails des différents combats et des tentatives de sorties des Français, la pétition en faveur de la reddition, les différentes mutineries d'une partie de la garnison, et l'ouverture des portes aux avant-gardes ennemis, etc. ; "(…) Dans l'enceinte du fort, une pluie de balles nous occasionnait une perte considérable. Le lieutenant du génie Piquet, en faisant réparer une embrasure endommagée par le canon ennemi reçut un coup mortel, près de 60 hommes de toutes armes furent mis hors de combat pendant cette attaque vigoureuse. Cependant le plus grand tumulte régnait dans la lunette où étaient les grenadiers, et dans le fort, les soldats criaient hautement qu'il fallait se rendre, ne voulaient plus se battre, refusait de faire feu, disant qu'ils n'avaient aucun espoir d'être secourus, que l'ennemi minait toutes les tours, qu'on les voulait sacrifier, etc. Je représentais vivement de mon côté tout ce que notre position avait davantageux (…) Je rappellais la révolte du 3 lors de laquelle ils me tenaient les mêmes discours séditieux (…). Soit que la garnison fut travaillé par les ennemis, soit que l'insurection soit venue de son propre mouvement, tout fut inutile (…). Les grenadiers et une partie de la garnison venaient de livrer la lunette, leurs armes et leurs personnes à l'ennemi. Au-dedans, les troupes méconnaissant tout sentiment de devoir et d'honneur, avaient eu la lacheté d'introduire les Osmanlis dans la place qu'elles devaient deffendre ; ils s'y trouvaient déjà en plus grand nombre que les français. Treize de leurs étendards étaient arborés sur le rempart, cependant le drapeau national flottait encore. Alors seulement, je demandai à capituler afin de sauver (…) le peu de braves qui restaient encore (…)."Cazals fait alors état de la signature de la capitulation, les conditions honorables garanties par le colonel anglais Douglas, la description de l'entrée des troupes turques dans le fort qui massacrèrent les prisonniers, le détail des supplices, etc. ; "(…) Le fort d'El-Arich ne tarda pas à présenter malgré la capitulation, le spectacle affreux d'une place prise d'assaut : de toute part on égorgeait, et coupait des têtes, les blessés furent massacrés (…) ; la tour à l'Est de la porte où étaient presque toutes les poudres et munitions de guerre après une explosion terrible, sauta en l'air ; elle engloutit sous ses décombres les Français et les Turcs (…). Le massacre continua, la milice turque se conduisait avec un rafinement de cruauté qu'on aura peine à croire. 22 français qui se trouvèrent sur une tour ayant été placés successivement sur un canon eurent la tête tranchée à coup de pioches (…)."Ces événements auront pour conséquence la discussion de la convention d'El-Arich en janvier 1800 ; Kléber qui n'a plus d'espoir quant à l'envoi de renfort de Bonaparte en France, y accepte le principe d'une évacuation de l'Egypte auprès du Grand Vizir, tandis que Desaix et Poussielgue négocieront avec Sidney Smith les sauf-conduits anglais. Cazals (1774-1813) servira encore à Heliopolis en mars 1800, nommé chef de brigade du génie par Kléber, se distinguera à la reprise du Caire et d'Alexandrie, avant de rentrer en France fin 1801. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] DALBARADE (Jean)‎

‎République française. - Vivre libre ou mourir. Ordre pour remplir provisoirement les fonctions d'enseigne entretenu, au citoyen Lazare Parère, chef de timonerie à Brest.‎

‎Paris, 25 frimaire an II (15 décembre 1793) in-folio (41 x 25 cm), avec une belle vignette en-tête à motif maritime gravée par Alexandre Tardieu d'après Gatteaux, en feuille.‎

‎Pièce manuscrite avec signatures autographes de Jean Dalbarade (1743-1819, ministre de la marine et des colonies du 10 avril 1793 au 2 juillet 1795), de L'Épervier, de Garniez.Un enseigne entretenu était un officier auquel tous les services étaient comptés à l'année et sans interruption, à la différence du régime ordinaire (où on ne touchait de solde qu'en service actif). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 222994

‎[MANUSCRIT] LAS CASES (Louis de)‎

‎Campagne de Crimée. 1853, 1854, 1855 [Sur le plat supérieur :] Lettres de Crimée de Mr. le Vte de Las Cases, lieutenant de vaisseau‎

‎S.l., s.d. (vers 1860) in-4, titre (détaché), 202 pp., couvertes d'une écriture fine, régulière, extrêmement soignée (environ 25 lignes par page), présentant aussi des notes infra-paginales de la même main, des biffures et ajouts au crayon de bois semblent postérieurs à la rédaction, de même que quelques ajouts marginaux à l'encre d'une autre main, demi-chagrin Bradel bouteille, dos muet orné de filets à froid, encadrements de filets à froid sur les plats de toile chagrinée, titre poussé en lettres dorées au centre du plat supérieur, tranches jaunes (reliure de l'époque). Plat supérieur un peu taché.‎

‎Manuscrit inédit, à la fois passionnant sur la participation de la marine aux opérations de la Guerre d'Orient en Crimée, et émouvant par sa composition : tout en effet laisse à penser qu'il forme la mise au propre en continu, par la mère de l'auteur, des lettres envoyées par son fils à sa famille pendant sa campagne. Comme elle survivra encore longtemps à la mort de ce dernier, ainsi que d'ailleurs à celle d'autres de ses enfants, cette mise par écrit revêt un caractère particulier ; et le don fait du livre à un petit-fils (cf. infra) en accentue encore le caractère.I. L'auteur, Louis de Las Cases (20 juillet 1821 - 28 avril 1861), fils d'Adolphe de Las Cases (1782-1880) appartient à une branche de la famille du célèbre mémorialiste, sans que la parenté exacte puisse être déterminée facilement. En tout cas, la longue lettre adressée le 2 janvier 1855 atteste des liens qui existaient entre ces cousins éloignés : destinée au "comte de Las Cases, fils de celui qui fut à Sainte-Hélène, et frère du comte de Las Cases, sénateur, mort en 1854, après huit jours de mariage", elle présente des condoléances à Barthélémy de Las Cases (1811-1877), second fils du mémorialiste, pour le deuil imprévu de son frère aîné Emmanuel-Pons-Dieudonné de Las Cases (1800-1854, il avait accompagné son père à Sainte-Hélène). Les deux cousins se tutoient, ce qui signifie plus qu'une relation lointaine, surtout dans ce milieu. Il est fait également fait allusion dans cette lettre au décès, la même année 1854, d'un autre cousin, Auguste de Las Cases, fils d'Alexandre-François de Las Cases (1769-1836), frère cadet d'Emmanuel (1766-1842).Entré à l'École navale en 1837, Louis de Las Cases fut nommé lieutenant de vaisseau en 1848. C'est avec ce grade qu'il participa à la Guerre d'Orient sur le Iéna, vaisseau de 90 canons, sur lequel il avait déjà navigué en 1840. Le bâtiment était commandé par le capitaine de vaisseau Louis-Marie Rapatel (1808-1859).II. L'ensemble de ces lettres fut à destination de ses proches, ses parents (mais surtout sa mère), et ses frères et soeurs, Gaston (1820-1908), Gabriel (1823-1916), Clotilde (1827-1892), Sidonie (1829-1859), mais surtout son cadet Henri, 1833-1855, qui se destinait également à une carrière militaire. Elles s'étagent du 10 juin 1853 (Toulon, avant le départ) au 21 juillet 1855 (Hôpital des soeurs de la Charité, à Péra, avant le rapatriement sanitaire en métropole). 1. Leur objet est très varié : la navigation et les opérations militaires ne les remplissent pas uniquement, mais elles sont parsemées de nombre de détails familiaux ou intimes, qui offrent un réel intérêt pour la vie de la famille Las Cases au XIXe siècle : fragmentée en plusieurs branches, et ce, depuis le XVIe siècle, il semble qu'elle ait maintenu une liaison entre ses membres. La plupart de ses membres masculins sont engagés dans une carrière militaire, et la préparation à Saint-Cyr occupe beaucoup Louis à propos de ses frères. De même, notons que la piété et les sentiments religieux occupent une grande place dans cette correspondance ; apparemment, tous les membres de la famille partageaient une foi sincère et orientée vers les oeuvres, mais également portée à l'acceptation des épreuves et de la mort prématurée, thème certes très présent dans la piété de l'époque, mais particulièrement soulignée dans les lettres du jeune marin.2. La navigation de Toulon aux Dardanelles, puis au Bosphore occupe les 35 premières pages, ainsi que des attestations de l'amitié avec le jeune officier avec Abel Bergasse (le futur amiral Du Petit-Thouars, 1832-1890), nommé lieutenant de vaisseau au choix en janvier 1854, au début de la campagne. Le récit des opérations ne commence, lui, qu'à partir de la lettre du 14 décembre 1853, alors que la guerre n'est pas encore déclarée (elle ne le sera du côté anglo-français que le 27 mars 1854), mais que les navires des deux puissances occidentales ont déjà pris de solides mouillages préventifs en Mer Noire. Las Cases donne ainsi une relation de la défaite ottomane de Sinope (30 novembre 1853), où l'escadre ottomane fut pulvérisée par les obus explosifs de l'amiral Pavel Nakhimov qui pilonna également le port. Suit une période d'incertitudes et de nouvelles contradictoires qui correspond exactement aux atermoiments diplomatiques des Occidentaux qui vont de la bataille de Sinope à la rupture des relations diplomatiques par Nicolas Ier le 16 février 1854. À partir de la lettre du 24 avril 1854, rédigée devant Odessa, les récits d'opérations s'enchaînent dans des missives souvent longues et très détaillées. L'Iéna stationne devant Sébastopol ou Eupatoria et le récit du débarquement des 15-17 septembre 1854 occupe toute la lettre des pp. 69-76. En novembre 1854, Louis passa de l'Iéna au Henri-IV, il servit ensuite un moment à terre et ses lettres relatent la défense obstinée de la place de Sébastopol par les Russes. En décembre 1854, il fut proposé par le chef d'escadrons Osmond pour une promotion au grade de capitaine de frégate (mais il ne devait jamais l'obtenir, pour des raisons qui demeurent obscures, et qui sont déplorées dans une note de la p. 124). La lettre à son père du 9 février 1855 détaille avec précision et ses fonctions sur le Henri-IV et le nombre d'hommes sous ses ordres. Enfin, le 20 février 1855, Las Cases fut bléssé par un éclat d'obus lors d'un engagement à terre pour défendre une batterie. Les dernières lettres (20 février - 21 juillet 1855) reflètent une convalescence d'abord rapide, puis une brève reprise du service, et enfin une hospitalisation chez les soeurs de la Charité de Péra : atteint le 6 juillet 1855 d'une dysenterie violente, qui frappait la plupart des soldats, il fut rapatrié à Constantinople, puis en France, ce qui mit un terme à cette correspondance (la dernière lettre est du 21 juillet). III. Est joint, sous le titre d'Appendice, un bifeuillet volant in-4, couvert d'une encre en partie décolorée et narrant les événements survenus après le retour de Louis de Las Cases malade à Toulon : accompagné de son ami Bergasse, il arriva en août 1855 dans le port, où il fut transféré à l'Hôpital militaire. Au bout de trois semaines, il fut ramené par son frère aîné Gaston de Las Cases (1820-1908) à Paris, et il fut conduit dans la propriété familiale du Bordelais avec son frère Henri, jeune Saint-Cyrien agonisant. Ce dernier mourut le 18 octobre 1855.Louis épousa ensuite en janvier 1856 Amélie de Monbadon. Il perdit la même année 1859 sa soeur Sidonie (la mère du possesseur de ce manuscrit, cf. infra ) et son épouse (le 10 octobre), puis en 1860 son beau-père le comte Julien-Casimir-Amédée de Monbadon. Enfin, appelé à faire partie de l'expédition du Mexique, sur le vaisseau La Foudre, il succomba à une attaque de choléra le 28 avril 1861 à Toulon.IV. Enfin, on trouve également une attestation de Congé de réforme pour Ernest de Camiran (le possesseur de notre exemplaire) en date du 24 avril 1882. Engagé volontaire en juin 1872 et incorporé dans le 17me régiment de Dragons, ce dernier, versé en 1881 dans l'armée territoriale, ne pouvait plus servir en raison de "varices volumineuses" [sic]. Exemplaire offert à Ernest de Majance de Camiran, fils de Michel-Léon de Majance de Camiran et de Sidonie de Las Cases (1829-1859), donc neveu de l'auteur, par son grand-père ou sa grand-mère, comme l'indique le long ex-dono manuscrit sur les premières gardes : "Pour mon cher petit-fils Ernest de Camiran, j'espère qu'en lisant les lettres de son vertueux oncle, il s'inspirera des sentiments d'affection pour sa famille, de dévotion et de fidélité envers son Dieu, et du courage militaire pour défendre son pays et son souverain". Ce texte, non signé, ne permet pas de dire s'il émane d'Adolphe de Las Cases ou de son épouse Esclarmonde de Raigecourt (1797-1872). Comme la plupart des lettres du recueil ont été adressées à cette dernière, il semble probable que l'ex-dono provienne d'elle, comme de même la rédaction du texte elle-même. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 221827

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‎[MANUSCRIT] MARTINIEN (Aristide)‎

‎Tableaux par corps et par batailles des officiers tués ou blessés pendant les guerres de l'Empire. (1805-1815)‎

‎S.l., s.d. (vers 1895) fort vol. in-4, [2] ff. n. ch., puis ensemble chiffré de façon anarchique (alternativement folioté et paginé sans ordre repérable) 1-1274, [5] ff. n. ch. de table, demi-chagrin noir, dos lisse orné de filets et pointillés dorés (reliure de l'époque). Mors abîmés.‎

‎Il s'agit de l'exemplaire de Martinien lui-même, mis au propre, et apparemment disposé pour l'impression des épreuves. Rappelons que l'ouvrage parut pour la première fois chez Henri Charles-Lavauzelle en 1899, formant un fort volume in-8 de 824 pages.C'est là le principal ouvrage de l'historien militaire Aristide Martinien (1843-1912), bibliothécaire des Archives historiques de la Guerre. Ce travail monumental, toujours utilisé, avait été rédigé dans la suite de la Liste des officiers généraux tués ou blessés sous l'Empire, parue dès 1896, mais formant une plaquette de 36 pages seulement.Davois II, 214 (pour l'imprimé). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 224163

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‎[MANUSCRIT] MEURICE (Amédée)‎

‎Invasions et sièges de Paris. en 1814 et 1815, par les puissances alliées ; faisant suite aux Batailles, combats et victoires des Français pendant la Révolution‎

‎S.l., s.d. (vers 1820) in-folio, [26] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et très lisible (environ 30 lignes par page), broché sous couverture d'attente de papier crème.‎

‎Reproduit exactement le titre et le texte imprimé par Tiger entre 1819 et 1825, et qui fait suite à la série des Batailles, combats et victoires des armées françaises (7 parties en 9 volumes).En revanche, le nom d'Amédée Meurice est inconnu des bibliographies de la période. Les opuscules de la série sus-nommée sont demeurés anonymes et ne comportent comme mention d'auteur que C***, qui ne correspond de toutes façons pas aux initiales de Meurice. Nous avons peut-être ici le début d'une attribution qui a échappé jusque lors. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 222571

‎[MANUSCRIT] PETIET (Auguste)‎

‎Observations sur le projet d'organisation d'un bureau central de statistique militaire.‎

‎[Paris], s.d. (1825) in-folio, [4] pp. n. ch. sur papier réglé, écriture moyenne et lisible (environ 35 lignes par page), en feuille, un rebord ébarbé, avec perte de quelques lettres.‎

‎En semi-disgrâce depuis sa participation à l'épisode des Cent-Jours, le général Auguste Pétiet (1784-1858) avait été "placardisé" comme directeur des Archives historiques au Dépôt de la Guerre, fonctions qu'il assuma de 1823 à 1830. C'est à ce titre qu'il communique son avis sur un projet du baron d'Audebert de Férussac (1786-1836) de créer un bureau de statistique militaire.On joint, sur le même sujet : [PAULINIER DE FONTENILLES :] Notes sur le projet d'établissement d'un bureau de statistique militaire au Dépôt général de la Guerre : [6] pp. n. ch., datées du 12 mai 1825.Pierre-François-Antoine Pualinier de Fontenilles (1775-1841), alors lieutenant-colonel du Génie, était membre de la commission pour la formation d'un bureau de statistique militaire. Il fut député de l'Hérault de 1815 à 1816, siégeant dans la majorité de la Chambre introuvable ; ses opinions ultra ne font pas de doute.Les deux opinants tombent d'accord sur la nécessité de créer ce bureau, mais forment chacun des critiques plus ou moins fortes sur les moyens d'exécution et d'organisation proposés. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 208325

‎[MANUSCRIT].‎

‎Journal des voyages et campagnes de 1792. 93 an 2me, 3e, 4me, 5e, 6e, 7e, 8e et 9me de la République française.. Par A. Martin, officier à la 9me demi-brigade de ligne, ci-devant 1er Régiment d'infanterie‎

‎S.l., s.d. (1803) in-8, 179 ff. partiellement chiffrées, couverts d'une écriture moyenne, soignée et très lisible (environ 25 lignes par page), avec une figure aquarellée à pleine page (la boussole), le feuillet 9 manque, vélin rigide à rabat inférieur, dos lisse (reliure de l'époque). Manque de cuir en coiffe inférieure, exemplaire déboîté.‎

‎Un exceptionnel témoignage sur l'expédition d'Égypte.L'explicit de ce très intéressant manuscrit nous éclaire un peu sur sa genèse : "J'obtins une permission de trois mois pour venir chez ma mère à Chauvirey-le-Châtel, département de la Haute-Saône, et où je déposai le présent journal, qui contient l'exacte vérité de ce que j'ai vu depuis ma première sortie de la maison paternel [sic] et pendant toutes les campagnes de la Révolution. Je demande l'indulgence du lecteur et lui expose que je n'ai fait aucune étude". Cette dernière affirmation est à relativiser : l'auteur écrit très correctement, et commet peu de bourdes orthographiques, à la différence de nombre d'officiers plus gradés que lui à la même époque. Sinon, l'aspect très net du texte, qui ne comporte ni rature ni biffure plaide en faveur de la mise au net de carnets qui ont dû subir intempéries et aléas des campagnes ; ce, d'autant que la seconde partie comporte plusieurs copies de proclamations des généraux en chef de l'Armée d'Orient, qui ont dû figurer dans la documentation de Martin sous forme imprimée.A. Martin est originaire de Vitry (Haute-Saône) [Vitry-lès-Cluny], et un de ses frères servait déjà dans l'armée depuis huit ans comme fourrier quand le jeune homme décida de s'engager le 26 février 1792 pour le premier régiment d'infanterie [ancien Régiment Colonel-général], deuxième bataillon, alors stationné à Dunkerque, et où son frère était engagé. Un paraphe sur les dernières gardes du volume, comportant "André. An X" suggère que son prénom était André. Ni Tulard, ni Meulenaere ne signalent une édition de cette relation ; les catalogues de bibliothèques ne semblent pas posséder de copie manuscrite de notre texte.Cette relation est extrêmement structurée, par campagnes, et, à l'intérieur de celles-ci, par éphémérides. Elle se concentre, du moins pour la première partie, uniquement sur les aspects militaires globaux, vus d'en bas, et sans détails superflus, avec même une discrétion peu habituelle sur la carrière et les activités de l'auteur. Pour la commodité, on peut la diviser en deux parties principales.I. De 1792 au 17 Floréal an VI [6 mai 1798], date de l'ordre d'embarquement pour l'Égypte depuis Marseille.1. Campagne de 1792 (ff. 4-8). Le régiment participa au Combat de Quiévrain (29 & 30 avril), qui fut un échec face aux troupes impériales, et aux batailles de Valmy et de Jemappes (non relatées ici).2. Campagne de 1793 (ff. 10-17). Elle se déroule entièrement dans les Pays-Bas autrichiens, avec des pointes aux Provinces-Unies, et le récit se termine par la "trahison" du général Houchard, avant le passage au calendrier révolutionnaire.3. Campagne de l'an II (ff. 18-24r). Elle est marquée par la prise d'Ypres, le siège de Nieuport, un curieux projet de regroupement de 30 000 hommes à Dunkerque pour effectuer un débarquement en Irlande.4. Campagne de l'an III (ff. 24v-29r). Elle se déroule pour la demi-brigade (deuxième demi-brigade de ligne à partir de Germinal an III) entièrement dans les Provinces-Unies, depuis Clèves (prussienne) : Utrecht, Wageningen, Deventer, Enschede, Zutphen), jusqu'à la formation de la République batave. En messidor, cantonnement à Aix-la-Chapelle.5. Campagne de l'an IV (ff. 29v-37r). Le 24 Pluviôse [13 février 1796], Martin fut nommé sergent-major. Cette année est entièrement occupée par les opérations en Allemagne contre les Impériaux : bataille de Sulzbach (19 août 1796), bataille de Wesburg.6. Campagne de l'an V (ff. 37v-41). Traversée du Rhin à Cologne, puis cantonnement d'hiver en Palatinat (Kaiserslautern, Kircheimbolanden, Neusatdt, Landau), puis en Alsace et en Franche-Comté. La demi-brigade est affectée à l'armée d'Italie, et parvient à Milan le 30 Pluviôse [18 février 1797]. L'itinéraire la conduit ensuite par Brescia, Peschiera, Mantoue, Crémone. Le 26 Messidor [14 juillet 1798], première mention du général Bonaparte : "Nous célébrâmes à Milan la fête des Victoires et nous reçûmes du général en chef Bonaparte nos nouveaux drapeaux". En fin d'année, garnison à Alexandrie.7. Campagne de l'an VI (ff. 42-60). La demi-brigade est détachée en Provence, pour y rétablir l'ordre dans certaines localités : itinéraire par Nice, Toulon, Marseille, Brignoles, avec de ci de là quelques anecdotes locales : "Nous logeâmes à Aubagne, petite ville ; quelque tems auparavant [elle] avoit eu l'effronterie de brûler Bonaparte en effigie. La municipalité fut au devant du général Lanne pour le féliciter, mais fut très mal reçue, les trois quarts de ses habitans avoient pris la fuite dans les montagnes à notre approche". Après la signature des préliminaires de paix, l'unité demeure en Italie comme troupe auxiliaire de la République ligurienne, formée du territoire de l'ancienne République de Gênes. Puis elle est réaffectée en France, avec garnison à Marseille, pour une brève période, car "notre demi-brigade faisoit partie des troupes qui devoient embarquer pour l'expédition secrette". En effet, à partir du f. 45 et jusqu'à la fin du texte, tout le récit est occupé par l'Expédition d'Égypte. Ce n'est pas seulement l'objet qui change, mais aussi la manière : aux notations souvent sèches et lacunaires de la première partie, succèdent des narrations plus détaillées et circonstanciées ; on devine que cette expédition fut la grande affaire de la vie militaire de Martin.II. L'Expédition d'Égypte (ff. 45-177).La relation est extrêmement détaillée, depuis l'embarquement à Marseille, et Martin cultive enfin le détail, non seulement des opérations, mais aussi des monuments aperçus, et des particularités des populations des pays traversés, se faisant comiquement apprenti ethnologue. Voici par exemple son passage sur les nomades du désert : "Les Bédoins sont des Arabes qui habitent les déserts de l'Affrique et de Syrie. Ils ne vivent que de meurtre et de brigandages, outre qu'ils sont bien armés et montés sur des chevaux d'une vitesse incroyable ; ils s'assemblent en assez grand nombre, puis se mettent en course, pillent les caravaniers, mettent les villages à contribution, et enfin ruinent le malheureux pays qu'ils parcourent. Quoique les femmes ne soient pas l'objet de leur affection, ils attachent un grand prix à leur beauté ; ce peuple ne fait point usage de vin, ni d'autres liqueurs fortes, il est musulman. Sa passion favorite est ce crime qui, outrageant la nature, provoqua autrefois contre Sodome la vengeance céleste. Plusieurs malheureux soldats tombés en leur pouvoir après avoir été victimes de cette infâme passion, périrent de la main de ces barbares." Qu'en termes choisis cela est dit. De temps à autre, un excursus plus développé se veut une description globale du pays, comme cette partie intitulée "Quelques observations sur l'Égypte, sa situation, sa manierre d'être gouvernée, sa fertilité, &c.", qui occupe les ff. 57-58, et reprend au demeurant des passages de Volney. Enfin, à l'occasion du début du Ramadan correspondant au 1er Nivôse an IX [22 décembre 1800], on a droit à un long excursus sur l'Islam (ff. 145-150), qui fait la part belle à tout ce qui est le plus superficiel, et où la célèbre anecdote du chat de Mahomet l'emporte en longueur sur les principes de la religion.Sinon, le déroulement des opérations est suivi avec une précision qui n'exclut pas le lyrisme, totalement absent de la première partie : on lira dans cette perspective, par exemple, le récit de la bataille de Chébréis du 25 Messidor an VI [13 juillet 1798] (ff. 53-54). L'essentiel du texte tourne évidemment autour de l'aspect militaire de l'expédition, et peu d'épisodes ne sont pas rapportés, depuis la défaite mamelouke initiale, en passant par l'expédition de Syrie (prise de Jaffa, le siège d'Acre avec ses 8 assauts), la bataille d'Aboukir, jusqu'au départ de Bonaparte pour la France, fort laconiquement signalé : "Lorsqu'en arrivant à la Coubée, nous apprîmes que le général en chef Bonaparte, avec tout son état-major, et plusieurs généraux, s'étoit embarqué le 5 courrant pour la France, que les nouvelles peu satisfaisantes qu'il avoit reçues l'avoient déterminé à faire ce voyage, cette nouvelle nous fut d'autant plus sensible que les soldats furent de suitte comme abattus de tristesse".Le reste de l'expédition se déroule sous le commandement de Kléber, puis Menou, et est dominée par les difficiles négociations engagées avec les Anglais pour l'inévitable évacuation de l'Égypte, le refus de la Convention d'El-Arich par le cabinet britannique, la bataille d'Héliopolis, l'insurrection du Caire et l'assassinat de Kléber. C'est au cours de cette dernière période que Martin fut nommé enfin sous-lieutenant le 9 Pluviôse an VIII [29 janvier 1800]. Les funérailles de Kléber sont décrites avec un luxe de détails impressionnant, puis tout tourne autour de l'encerclement par les armées ottomanes et anglaise, des négociations pour l'évacuation (les articles de la convention sont d'ailleurs intégralement reproduits) et du retour en Europe par Marseille. Les derniers feuillets relatent les étapes de la réinsertion de la demi-brigade dans la France du Consulat : affectation en Haute-Provence (Saint-Maximin) sous forme de petits postes détachés pour réduire le brigandage endémique et très mobile qui sévissait dans la région ; casernement à Montpellier ; révolte de Sète ; enfin, réorganisation de l'unité qui ne devait plus compter que trois bataillons : effectuée à Nîmes, elle aboutit à la réforme de 15 officiers et à l'affectation à Autun. Martin pour sa part fut affecté au 3me bataillon. Il obtint le 1er Nivôse an XI [22 décembre 1802] une permission de trois mois, qu'il alla passer chez sa mère à Chauvirey. Ici s'interrompt le manuscrit du sieur Martin, sans que l'on sache à ce stade (cf. infra) la suite de sa carrière militaire. Il est à supposer que la mise au net de notre texte remonte à cette période de permission.ON JOINT : une autre version de la même relation, rédigée bien après le retour d'Égypte, passablement différente de la première, mais formée sur le même canevas. Elle se présente sous la forme d'un volume in-4 relié en plein vélin rigide, dos lisse muet, texte réglé et soigneusement écrit, se distribuant comme suit :1. Un premier ensemble de 133 pp., qui forme la mise au net de la première partie du texte précédent, à savoir depuis l'engagement de Martin en février 1792 jusqu'au 22 Messidor an VI [10 juillet 1798], soit le début de la campagne d'Égypte. Plus soignée, la rédaction est également plus complète, et contient des détails que l'on ne trouve pas dans la première ; par exemple, ce passage relatif à l'exécution de Louis XVI, absent de la rédaction initiale (par prudence ? par suite d'un changement d'opinion rétrospectif ?) : "Je ne sçai ce qu'a produit en France la mort ignominieuse de ce trop faible et vertueux Roi, mais les Belges chez qui nous étions en furent indignés : l'armée en parut surprise. Nous ne fûmes point trompés sur les suites que cela nous occasionnerait, et dès ce moment nous nous attendîmes à une guerre des plus terribles".2. Une suite de 107 ff. vierges, très probablement destinés à recevoir une nouvelle rédaction des événements de l'Expédition d'Égypte, mais qui ne put être réalisée pour des raisons inconnues.3. Un second ensemble paginé 347-431 et donnant la suite de la vie militaire de Martin depuis le 25 germinal an XI [15 avril 1803], soit la fin de sa permission de trois mois (cf. supra) jusqu'en février 1809. C'est ici que l'on peut connaître l'évolution de la carrière de l'auteur, ainsi que les campagnes auxquelles il participa de nouveau : départ pour les garnisons de Landau, Wissembourg, Lauterbourg ; formation d'un bataillon d'élite composé de trois compagnies de grenadiers et de trois compagnies de chasseurs, chacune de 100 hommes, qui fut envoyé à Arras ; participation au camp de Boulogne ; défense des côtes de Normandie et de Picardie contre les entreprises anglaises lors de la reprise des hostilités ; campagne d'Allemagne de 1805, avec un récit détaillé de la bataille des 10-11 Frimaire an XIV - 2 décembre 1805. Ceci dit, l'abondance de copies de proclamations et la relation de négociations diplomatiques auxquelles Martin ne put évidemment pas assister montrent à l'envi que le brave officier passe progressivement d'un journal personnel à une histoire de la période. On gagne ici en cohérence et en exposition ce que l'on perd en immédiateté et en spontanéité rédactionnelle.À partir de la page 407, on a affaire à une copie d'un autre auteur, et nous en sommes dûment avertis : "Ce que je vais raconter de ce qui se passa sur la fin de 1806 et dans le courant de 1807, n'est point écrit par l'auteur de cet ouvrage". Et, en fait, cette copie concerne toute la fin du texte jusqu'aux brèves notations de février 1809 (l'année 1808 ne fait l'objet d'aucune relation).4. Enfin, une suite de 67 ff. vierges, peut-être destinée à la rédaction d'une suite.Il est évident que Martin a voulu donner de ses souvenirs une rédaction soignée et définitive, peut-être destinée à être imprimée, et que ce second jet atteste un début de réalisation. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 234902

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‎[MANUSCRIT]. [ARNAUD (Auguste)].‎

‎[Correspondance active pendant son service militaire]..‎

‎S.l. [Nîmes, puis Casablanca et Mazagan], 1911 - 1913 112 pièces in-12 ou in-8, en feuilles.‎

‎Ensemble cohérent de lettres adressées au moins une fois par semaine (parfois tous les trois jours) à ses parents et frère par Auguste Arnaud (1890-1946), un canonnier, conscrit de Sarras (Ardèche), incorporé en octobre 1911 au 38e Régiment d'artillerie, et originaire d'une famille vraisemblablement paysanne et même viticole, étant données les nombreuses considérations sur les travaux des champs et le soin des vignes ; rédigées généralement sur un bifeuillet, soit à l'encre soit au crayon de bois (surtout les marocaines), elles courent du 10 octobre 1911 au 7 octobre 1913, soit la presque totalité de son temps de conscription (soumis encore à la loi des deux ans), et se présentent dans un langage élémentaire mais correct, sans trop de fautes d'orthographe. À noter cependant, un petit post-scriptum en dialecte local à la fin des lettres 72, 74, 78, 81 et 93.On peut diviser naturellement ce dossier en deux parties : la vie de garnison à Nîmes (octobre 1911 - août 1912), avec des lettres débordant de considérations familiales, de détails répétitifs sur la vie quotidienne du soldat, envisagée sous son côté le plus terre à terre ; la campagne de "pacification" du Maroc, effectuée à la suite des émeutes de Fès du 17 avril 1912.Le conscrit Arnaud représente vraiment le degré le plus élémentaire du soldat de la IIIe République : comptant dans presque toutes ses lettres le nombre de jours le séparant de la "classe" [ = "quille"], il ne se préoccupe guère que de ses conditions matérielles d'existence (permissions, gamelle, couchage, parties de piquet et de manille avec les copains), sans qu'il s'attarde véritablement sur les missions proprement militaires de son séjour marocain. Quant aux populations locales côtoyées pendant son temps de service africain, ou ses étapes dans l'arrière-pays, elles sont unilatéralement considérées de façon négative (e.g. "Moukères, elles ne sont vraiment pas belles"). Il en va de même pour la nourriture locale (le couscous est considéré comme immangeable ...). Il s'indigne quand même du traitement "barbare" infligé à une prisonnier marocain : "Seul un blessé a été trouvé, et quel sort on lui a fait subir, c'est barbare pour des gens civilisés, laisser faire des choses pareilles : devant un lieutenant et d'autres hommes, un Sénégalais a jeté le malheureux dans un silo, a rempli le trou de buissons que des trainglos ont allumés et ont ainsi brûlé vivant le Marocain" (lettre 82).PREMIÈRE PARTIE [Nîmes] : 1. Lettre du 10 octobre 1911 : arrivée au quartier du 38e Régiment d'artillerie à Nîmes et affectation à la 3e batterie, avec son ami Saunier. - 3. Du 17 octobre 1911 : aperçu de la vie de quartier (punaises, mauvaise nourriture, etc.). - 3. Du 1er novembre 1911 : sur la rareté des permissions. - 4. Du 2 novembre 1911 : sur l'entraînement à cheval. - 5. Du 8 novembre 1911 : sur une revue par un général. - 6. Du 15 novembre 1911 : sur une marche de 12 km en-dehors du quartier. - 7. Du 23 novembre 1911 : banalités du quotidien. - 8. Du 29 novembre 1911 : idem. - 9. Du 7 décembre 1911 : visite de la Tour Magne et des arènes à Nîmes. - 10. Du 13 décembre 1911 : sur un défilé au champ de tir. - 11. Du 19 décembre 1911 : sur la permission de Noël et le retour à la maison à cette occasion. - 12. Du 29 décembre 1911 : retour de permission, vague à l'âme ... - 13. Du 7 janvier 1912 : reprise de l'exercice, banalités du quotidien. - 14. Du 14 janvier 1912 : banalités du quotidien. - 15. Du 21 janvier 1912 : détail des manoeuvres de la semaine. - 16. Du 27 janvier 1912 : exercices de tir. - 17. Du 2 février 1912 : revue de mobilisation par le commandant du corps. - 18. Du 8 février 1912 : préparation de nouvelles revues. - 19. Du 17 février 1912 : revue du général et marches de nuit. - 20. Du 25 février 1912 : permission à Montpellier le dimanche précédent et participation au carnaval. - 21. Du 3 mars 1912 : visite à la foire de Nîmes. - 22. Du 7 mars 1912 : sur un accident survenu au retour d'un exercice au polygone. - 23.-24. Des 14 et 22 mars 1912 : banalités du quotidien. - 25. Du 3 avril 1912 : annonce de 6 jours de permission pour Pâques. - 26. Du 14 avril 1912 : un "bleu" passe en conseil de guerre. - 27. Du 21 avril 1912 : arrivée d'un nouveau capitaine. - 28. Du 28 avril 1912 : banalités du quotidien. - 29. Du 5 mai 1912 : différentes sanctions de militaires dans le corps. - 30. Du 8 mai 1912 : visite au dentiste, qui propose de remplacer 10 dents cariées irrécupérables. - 31. Du 15 mai 1912 : suite de l'affaire du dentiste. - 32. Du 19 mai 1912 : premiers exercices et revues avec le nouveau capitaine. - 33. Du 30 mai 1912 : arrivée de 2000 réservistes. - 34. Du 13 juin 1912 : permission de 6 jours accordée à la demande des parents (vraisemblablement pour travaux agricoles). - 35. Du 27 juin 1912 : suite de l'affaire de la permission. - 36. Du 7 juillet 1912 : quartier désert à cause du grand nombre de permissionnaires. - 37. Du 19 juillet 1912 : proposition d'un lieutenant pour devenir son ordonnance (n'a pas de suite). - 38. Du 29 juillet 1912 : exercices de tir (très détaillés). - 39. Du 3 août 1912 : banalités du quotidien. - 40. Du 11 août 1912 : pose de l'appareil dentaire. - 41. Du 18 août 1912 : le 38e doit fournir deux batteries sur pied de guerre pour le Maroc, mais on ignore encore lesquelles seront désignées par tirage au sort ("Ne vous faites par du mauvais sang pour celui qui ne s'en fait pas", conclusion de cette missive). - 42. Du 19 août 1912 : "Depuis hier, il y a bien du nouveau ; aujourd'hui, nous sommes renseignés sur les batteries qui partent au Maroc, le sort est tombé sur la 3me et la 6me ... Je sais que cela va vous faire beaucoup de la peine et c'est ce qui m'attriste, sans cela je partirais volontiers. Ne vous faites pas du mauvais sang, c'est tout ce que je demande : si vous me le promettez, je partirai heureux de voir des pays qui me sont encore inconnus". SECONDE PARTIE [Maroc] : 43. Du 30 août 1912 (écrite de Marseille) : arrivée au port de Marseille pour l'embarquement le dimanche suivant sur l'Anatolie. - 44. Du 6 septembre 1912, première missive écrite de Casablanca : débarquement des chevaux après la traversée. - 45. Du 8 septembre 1912 : débarquement à Casablanca, premières nuits à terre. - 46. Du 18 septembre 1912 : visite de Casablanca, incendie d'un cinéma. - 47. Du 28 septembre 1912 : nouvelle affectation comme garçon d'hôtel au mess des officiers, amélioration du quotidien, cérémonie de dégradation militaire de soldats de l'infanterie coloniale. - 48. Du 6 octobre 1912 : punition de deux camarades retrouvés ivres. - 49. Du 8 octobre 1912 : banalités du quotidien. - 50. Du 11 octobre 1912 : départ le lendemain pour Mazagan (= El Jadida). - 51. Du 14 octobre 1912 : petites étapes vers Mazagan. - 52. Du 17 octobre 1912 : arrivée sur place, installation. - 53. Du 20 octobre 1912 : séjour à Mazagan. - 54. Du 22 octobre 1912 : départ de Mazagan, étape à Aïn Schrama. - 55. Du 28 octobre 1912 : étapes de Ouled Ranem [= Ouled Ghanem], Ouali Dia et Si Aïssa [= Safi]. - 56. Du 3 novembre 1912 : retour d'une mission de 4 jours. - 57. Du 7 novembre 1912 : nouvelle étape. - 58. Du 11 novembre 1912 : difficultés pour trouver de l'eau potable. - 59. Du 17 novembre 1912 : nouvelle étape aux abords de Marrakech. - 60. Du 21 novembre 1912 : banalités du quotidien. - 61. Du 27 novembre 1912 : considérations sur le climat local. - 62. Du 29 novembre 1912 : Arnaud a assisté à une séance de derviches, à laquelle évidemment il ne comprend rien. - 63. Du 2 décembre 1912 : considérations sur la violence des pluies. - 64. Du 6 décembre 1912 : retour à Mazagan et installation malcommode. - 65. Du 12 décembre 1912 : détails de l'installation (couchage, etc.). - 66. Du 20 décembre 1912 : nettoyage du matériel. - 67. Du 25 décembre 1912 : ennuis de la vie de garnison, une fois le nettoyage du matériel terminé. - 68. Du 1er janvier 1913 : festivités du Nouvel an. - 69. Du 17 janvier 1913 : arrivée depuis Casablanca d'une colonne composée de 3 compagnies de tirailleurs et d'une compagnie d'infanterie coloniale, destinée à Mogador [= Essaouira]. - 70. Du 19 janvier 1913 : banalités du quotidien. - 71.-72. Des 26 et 29 janvier 1913 : sur les retards du courrier. - 73. Du 2 février 1913 : vives inquiétudes d'Auguste ne recevant plus de courrier. - 74. Du 7 février 1913 : attente de l'arrivée du général Lyautey. - 75. Du 12 février 1913 : banalités du quotidien. - 76. Du 14 février 1913 : rumeurs d'un départ pour Marrakech. - 77. Du 18 février 1913 : banalités du quotidien. - 78. Du 23 février 1913 : le général Lyautey, attendu sur place, n'est pas venu. - 79. Du 26 février 1913 : annonce du départ de Mazagan pour la semaine suivante. - 80. Du 9 mars 1913 : départ de Mazagan, transit d'une nuit à Casa, puis formation d'une colonne vers Berrechid. - 81. Du 14 mars 1913 : étape à Bir Mezoui, intensification des reconnaissances comme des attaques marocaines. - 82. Du 22 mars 1913 : composition de la colonne (environ 3000 hommes pris dans différentes armes et sous les ordres de deux colonels ; deux batteries), opérations brutales. - 83. Du 25 mars 1913 : évacuation des malades. - 84. Du 28 mars 1913 : Séjour à l'infirmerie de Ben Ahmed (près de Casa) pour une bronchite "droite simple". - 85. Du 31 mars 1913 : nouvelles d'un combat du 27 mars qui aurait fait 7 morts parmi les Français. - 86. Du 4 avril 1913 : "De ma vie, je n'ai jamais passé de si beaux jours qu'ici" (à l'infirmerie). - 87. Du 8 avril 1913 : départ annoncé de l'infirmerie ("Je vais tâcher de me faire exempter de service encore quelque temps, ce sera toujours ça de tiré en attendant la classe"). - 88. Du 11 avril 1913 : évacuation d'Arnaud au dépôt des convalescents de Berrechid, séjour qui l'enchante ("On est bien nourri .. la boustifaille est bonne" ...). - 89. Du 15 avril 1913 : toujours une prodigieuse activité guerrière ("Le soir, je suis libre d'aller à la maison du soldat, où il y a à boire et à manger ... C'est une vie de bourgeois, jamais je n'avais passé de jours comme j'en passe en ce moment ici"). - 90. Du 21 avril 1913 : nouvelles de la colonne Mangin. - 91. Du 24 avril 1913 : banalités du quotidien. - 92. Du 30 avril 1913 : un convoi de Marrakech amène 25 convalescents au dépôt. - 93. Du 8 mai 1913 : arrivée d'un convoi amenant une centaine d'évacués, dont 56 blessés de guerre. Écho de combats meurtriers. - 94. Du 15 mai 1913 : inquiétudes au sujet du vote éventuel de la loi des trois ans (qui sera acceptée le 7 août 1913). C'est que, lorsque les appelés de la classe 1911 - dont faisait partie Arnaud - apprirent que leur temps de service allait être prolongé d'un an, un vif mécontentement se déclencha dans nombre d'unités. - 95. Du 18 mai 1913 : renforcement de la colonne qui combat dans les zones non pacifiées. - 96. Du 25 mai 1913 : rapatriement du 4e Chasseurs en France. - 97. Du 30 mai 1913 : "C'est toujours la même vie tranquille ces jours-ci". - 98. Du 8 juin 1913 : banalités du quotidien. - 99. Du 12 juin 1913 : toujours au dépôt depuis plus de deux mois. - 100. Du 18 juin 1913 : arrivée d'un important convoi de blessés venant de Tadlas [= région de Tadla]. - 101. Du 24 juin 1913 : toujours des inquiétudes sur la loi de trois ans. - 102. Du 28 juin 1913 : "La classe s'approche et la perspective d'aller en colonne est passée". - 103. Du 2 juillet 1913 : sortie du dépôt le 1er juillet et attente d'un convoi pour se rendre à Oued-Zem. - 104. Du 11 juillet 1913 : arrivée hier à Oued-Zem, retour de la 6me batterie à Casablanca. - 105. Du 14 juillet 1913 : arrivée à Kasbah Tadla. - 106. Du 17 juillet 1913 : banalités du quotidien. - 107. Du 24 août 1913 : incertitudes autour de la "classe", Arnaud va fêter ses 23 ans. - 108. Du 7 septembre 1913 : "Ici tout se passe comme vous savez déjà, quelques coups de fusil de temps en temps et c'est tout". - 108. Du 17 septembre 1913 : "Il serait temps de quitter ce sale pays qui est si peu fait pour nous". - 109. Du 20 septembre 1913 : annonce officielle du départ de la batterie pour Casa. - 110. Du 30 septembre 1913 : "Maintenant nous ne bougeons plus d'ici jusqu'à notre départ pour la France". - 111. Du 3 octobre 1913 : le rapatriement serait prévu le 9 du mois ("Maintenant, on commence à sentir un peu cette vie civile ; il n'y a plus que quelques jours qui nous séparent, aussi sommes-nous tous contents en attendant ce bateau libérateur"). - 112. Du 7 octobre 1913 : "Je crois que c'est la dernière fois que je vous écris de ce Maroc que nous allons quitter après-demain. Je vous assure que c'est sans regret que je vais lui dire adieu, car il nous a assez fait souffrir". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT]. [TARADEAU (Antoine-Henri de Commandaire de)].‎

‎Expédition de Terre Neuve en 1762.. Journal historique par Monsieur de Lisle officier des colonies embarqué sur la frégatte du Roi La Licorne‎

‎S.l., s.d. in-4, [6] ff. n. ch., dont le titre, couverts d'une écriture très fine et lisible (environ 55 lignes par page), un f. vierge, en feuilles, cousu. Feuillet de titre sali.‎

‎Très intéressante relation inédite d'un épisode maritime de la Guerre de Sept ans. "Monsieur de Lisle" est un pseudépigraphe sous lequel se cache l'enseigne de vaisseau Commandaire de Taradeau, comme d'ailleurs on peut s'en assurer par la mention portée sur le premier feuillet : "Expédition de Terre-Neuve en 1762. Rédigée par Tarado [sic]".Il importe de citer intégralement l'introduction placée au début du document, car elle indique de façon particulièrement claire le propos de l'auteur : "Je ne m'attendois pas, quand je partis de Versailles pour aller prendre possession d'une compagnie dans le Régiment de Foix, pour lors à Saint-Domingue, que je servois de masque à une opération qu'il étoit nécessaire de veiller [voiler], pour en assurer la réussite, et en m'embarquant sur La Licorne, je ne supposai à cette frégatte et à la division dont elle faisoit partie d'autre destination que celle que j'avois moi-même. Ainsi je ne fus pas médiocrement surpris lorsque je me trouvai entraîné vers le nord. Quoique cet événement contrariât absolument toutes mes vues, je ne puis être fâché d'avoir fait une campagne si intéressante et si variée, et où les succès, et les revers se sont si rapidement succédé, les uns dus aux circonstances, les autres amenés par des fautes : je vais en faire l'histoire avec impartialité, et c'est peut-être de moi seul qu'on doit l'attendre, placé entre deux corps qui se sont mutuellement accablés de reproches ; je tiens assez à l'un et à l'autre pour juger de leurs manoeuvres, et ne suis assez attaché à aucun pour épouser sa querelle, ce n'est même que plusieurs années après que j'écris tous ces détails, présents encore à ma mémoire dans les principaux événements ; qu'on ne s'étonne donc point si la pluspart des dates sont omises, il est assez indifférent de savoir quel jour un fait s'est passé pourvu qu'il soit fidellement raconté".Lancée en 1756, La Licorne, frégate de 32 canons, participa à plusieurs combats dans l’Atlantique durant la Guerre de sept ans et la Guerre d’indépendance américaine. Elle fut finalement capturée par les britanniques en 1778 ; mais, en cette année 1762, elle faisait partie d'une escadre comprenant, en sus, Le Robuste, L'Éveillé, et La Garonne, avec quelques troupes de débarquement (750 hommes, dont 161 Irlandais recrutés à Terre-Neuve), le tout sous le commandement général du chevalier Charles-Henri-Louis d'Arsac de Ternay (1723-1780) pour la marine, et sous celui de Joseph-Louis de Cléron d'Haussonville (1737-1806), pour l'infanterie. Ternay avait reçu de Choiseul l'ordre d'attaquer les forces anglaises stationnées à Terre-Neuve, dans le secteur de Saint-John, le tout dans le but de réaffirmer la présence française en Amérique du Nord et à terme d'attaquer le Canada un an après, en 1763. Ayant quitté Brest le 6 mai 1762, l’escadre arriva aux abords de l'île le 22 juin. Les troupes françaises s'emparèrent assez facilement du fort Saint-Jean (27 juin), puis de la plupart des batteries et des places anglaises, l'ennemi ayant consacré ses forces à la prise de La Havane. C'est alors qu'il détruisit systématiquement tous les établissements de pêche ennemis tout en capturant ou coulant 460 bateaux de toutes tailles. Mais en septembre de la même année, les Anglais reprirent l'avantage (Bataille de Signal Hill, le 15 septembre) et forcèrent les Français à battre en retraite. L’escadre fit alors route vers la Bretagne, poursuivie par deux navires anglais, mais, fuyant la flotte britannique, relâcha à La Corogne et c’est là que lui fut annoncée la cessation des hostilités le 3 janvier 1763. Ternay avait abandonné sur place Haussonville, qui dut capituler face aux Britanniques, mais ayant sauvé sa flotte, il ne sera pas sanctionné. Il existe d'ailleurs de cette bataille une gravure intitulée Vue perspective de la descente des Francois à l'Isle de Terre Neuve du côté de Saint Jean à l'Occident : aux ordres du Chevalier de Ternay, Capitaine de vaissaeux de sa Majesté Très Chrétienne.Mais ce qui constitue surtout l'originalité de cette relation, c'est le ton très libre et très critique avec lequel Taradeau juge les deux belligérants. Son appréciation finale est en effet fort sévère pour son camp, critiquant les troupes françaises et spécialement leurs chefs, se montrant beaucoup plus indulgent en revanche envers l’ennemi : "Nous ne fûmes que des déprédateurs et des incendiaires ; ils furent des hommes intrépides, soit par leur constance sur mer, soit par leurs actions sur terre. Leurs chefs sur l'un et l'autre élément ont mérité les plus grands éloges, tandis que les nôtres ont mis tout leur art à rejetter le blâme l’un sur l’autre. Si l'on demande lequel des deux a le plus contribué au mauvais succès, je dirai que les fautes de Mr. Desfonville sont plus graves, et plus flétrissantes et que celles de Mr. de Ternay sont aussi réelles et d'une plus grande importance ". Aucun exemplaire de ce manuscrit n'est signalé au CCF. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT]. JENNEPIN (Alfred).‎

‎Une erreur historique à rectifier.. Fausse identification du général Charbonnier, commandant en chef de l'Armée des Ardennes en 1794, avec le général Deverchin dit Gayette ou Gaillette‎

‎S.l., s.d. (vers 1900) in-8, [12] ff. n. ch. sur papier réglé, écriture moyenne et très lisible, nombreuses ratures et biffures, en feuilles sous chemise de carton souple de remploi (une couverture imprimée du tome II de l'Histoire de la ville de Maubeuge, du même Jennepin).‎

‎Petit dossier regroupant des notes mal coordonnées et des débuts de rédaction."Parmi les erreurs historiques locales qui ont pris créance sur les personnages des guerres de la Révolution, l'une des mieux assises et des plus répandues dans le peuple d'abord, et par suite chez les historiens belges et même de la frontière française, c'est bien l'identification du général Louis Charbonnier avec l'adjudant-général François-Joseph Deverchin ..."La confusion dont le respectable érudit se fait le noble pourfendeur prendrait origine dans le surnom de Deverchin (1746-1807) : il était en effet appelé familièrement le '"général Charbonnier"' ou encore le "général Gaillette", parce qu'il avait été charbonnier dans sa jeunesse et, à la suite de ses études à l'Université de Louvain, géomètre et directeur de houillères à Wasmes. Pour le reste, sa carrière militaire n'a rien à voir avec celle de Louis Charbonnier, né et mort à Clamecy (1754-1833).L'instituteur et directeur de pensionnat Alfred Jennepin (1836-1914) fut aussi historien, membre de diverses sociétés archéologiques de sa région. Il consacra son œuvre d’érudition et d’histoire à Cousorle, Bousignies-sur-Roc, mais aussi Maubeuge (Histoire de la ville de Maubeuge, depuis sa fondation jusqu'en 1790, publié en 1889), et à la valorisation des industries locales (Petits cours pratique de calcul appliqué à la marbrerie, Monographie de la marbrerie dans l'arrondissement d'Avesnes, et Histoire de l'industrie lainière dans l'arrondissement d'Avesnes). Il contribua enfin à un ouvrage collectif consacré à l’histoire militaire du département : La Défense nationale dans le Nord, de 1792 à 1802, publié à Lille entre 1890-1893. Un monument inauguré en 1923 lui rend hommage dans sa commune, route Nationale, et le collège de la ville, inauguré en 1971, porte son nom. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 228936

‎[Manuscrits]. SEGUR (Vicomte de) Colonel des Chasseurs du Hainaut (et) SEGUR (Comte de) Chef d’escadron du même régiment.‎

‎6 pièces signées (demandes de congés) entre le 24 mai 1789 et le 8 juin 1790.‎

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‎[MANŒUVRE de l'INFANTERIE]‎

‎ORDONNANCE du ROI, du 4 mars 1831. sur l'exercice et les manœuvres de l'Infanterie‎

‎Strasbourg, Chez Vve Levrault, 1845 3 vol. in-16, LXXVI-266-19-[24] pp., [28] pp. et 9 pl. dépl. ; 308 pp., [62] pp. et 12 pl. dépl. ; 307 pp., [68] pp. et 13 pl. dépl., bradel papier bleu imprimé, tranches jaunes, sous emboîtage (reliure de l'éditeur). Emboîtage un peu défraîchi mais bon exemplaire. Rousseurs éparses.‎

‎Livre d'instruction de la Bibliothèque portative de l'officier, comprenant 64 figures réparties sur 34 planches dépliantes, avec notice explicative en regard, en 3 parties : 1. Écoles du soldat et de peloton. 2. École de Bataillon. 3. Évolution de ligne. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 150364

‎[MARCHANT DE BEAUMONT (François-Marie)]‎

‎Nouveau dictionnaire historique des sièges et batailles mémorables. et des combats maritimes les plus fameux, de tous les peuples du monde, anciens et modernes, jusqu'à nos jours. Ouvrage dans lequel on a soigneusement recueilli les exploits des grands capitaines, les actions héroïques des officiers marins et soldats, les stratagèmes militaires les plus singuliers, et spécialement les traits de courage qui ont illustré les militaires français, depuis la fin de la troisième dynastie‎

‎Paris, Gilbert, 1808-1809 6 vol. in-8, tables au T. VI, demi-veau brun à coins, dos ornés à nerfs (rel. anglaise de l'époque). Qqs épidermures. Bon exemplaire.‎

‎- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[Maria Theresia, Kaiserin von Österreich]‎

‎Kaiserlich-Königliches Circular-Rescript de dato den 20. Septembris 1756.‎

‎Ohne Ort, ohne Verlag bzw. Drucker, (1756). 4°. Mit Anfangs- u. Schlußvignette in Holzschnitt. 28 S., Lose unbeschnittene Bogen (ausgebunden).‎

‎Erste Ausgabe. - Tlw. min. stockfleckig. - VD18, 15447618.‎

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‎[MARINE - PROPAGANDE]‎

‎Ligue maritime française. Français, la grande guerre est finie et gagnée.‎

‎Paris, Imprimerie Frazier-Soye, s.d. (1919) in-12 oblong, [12] ff. n. ch., broché.‎

‎Petit opuscule de propagande en faveur de l'inscription à la Ligue maritime française pour le développement de la marine militaire et de la marine marchande, fondée en janvier 1899.Comme le dit le slogan de la page de titre : "C'est le poids irrésistible de la puissance maritime qui nous a assuré le triomphe absolu. Cette victoire par la mer impose à la nation française des devoirs maritimes impérieux." - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MARINE ET COLONIES]‎

‎[Recueil de pièces].‎

‎Paris, 1792-1793 25 pièces en un vol. in-8, broché sous couverture d'attente de papier orangé. Couverture défraîchie avec petits manques de papier, derniers ff. salis.‎

‎Exceptionnel et très intéressant recueil sur les matières maritimes, militaires, commerciales et coloniales pendant la première année de la République : la marine fut des institutions de l'Ancien Régime celle qui eut le plus à souffrir de la Révolution, jusqu'à un anéantissement presque complet dont les désastres d'Irlande, d'Aboukir et de Trafalgar ne feront que manifester. Par conséquent, ce furent le commerce maritime et la maîtrise des quelques colonies qui restaient d'après 1763 qui furent également compromis. I. KERSAINT (Armand-Guy-Simon de Coëtnempren de) : Développemens du projet de décret sur l'organisation du service de mer, proposé à la séance du 31 mai 1792, et imprimé par ordre du comité de marine le 18 septembre 1792. Paris, Imprimerie Nationale, 1792, [2]-41 pp. Martin & Walter, 17739.- II. KERSAINT : Opinion et projet de décret sur les classes maritimes. [Paris], Imprimerie Nationale, s.d. [1792], MW 27 pp.17742. - III. [MONGE (Gaspard)] : Compte rendu à la Convention Nationale, par le ministre de la marine, de l'état de situation de la marine de la République, le 23 septembre de l'an premier ; imprimé, & envoyé aux 83 départemens & à l'armée, par ordre de la Convention Nationale. [Paris], de l'Imprimerie Nationale, s.d. [1792], 10 pp. MW 24813. - IV. BOYER-FONFREDE (Jean-Baptiste) : Des Moyens de conserver les Antilles à la France, si nous avons une guerre maritime. Paris, Veuve Lejay, 1793, 19 pp. MW 4996. - V. Décret relatif à l'organisation provisoire de la marine militaire de la République française, des 2, 6 & 17 février 1793, précédé du rapport fait au nom du comité de marine, par Bréard (...). [Paris], de l'Imprimerie Nationale, s.d. [1793], 8 pp. - VI. SAINT-ANDRE (Jean Bon) : Opinion et projet de décret sur l'organisation de la marine française. [Paris], de l'Imprimerie Nationale, s.d. [1793], 12 pp. MW 17273. - VII. [MONGE :] Considérations essentielles au service du département de la marine. [Paris], de l'Imprimerie Nationale, s.d. [1793], 7 pp. MW 24814. - VIII. DELAUNAY D'ANGERS (Joseph) : Opinion sur l'acte de navigation, proposé par les comités diplomatique, de commerce et de marine réunis, prononcée le 20 juillet 1793. [Paris], de l'Imprimerie Nationale, s.d. [1793], 18 pp. MW 9843. - IX. DUCHER (G.-J.-A.) : Acte de navigation, avec ses rapports au commerce, aux finances, à la nouvelle diplomatie des Français. [Paris], de l'Imprimerie Nationale, s.d. [1793], [2]-108-[2] pp. MW 11380. - X. MAREC (Pierre) : Rapport sur un projet d'acte de navigation de la République française, présenté à la Convention Nationale, au nom de ses comités de marine, de commerce et de salut public. [Paris], de l'Imprimerie Nationale, s.d. [1793], 15 pp. MW 23009. - XI. BOYER-FONFREDE : Rapport et projet de décret sur la commission extraordinaire de Tabago. [Paris], de l'Imprimerie Nationale, s.d. [1793], 10 pp. MW 4998. - XII. BOYER-FONFREDE : Rapport et projet de décret sur les approvisionnemens des colonies. Paris, Imprimerie Nationale, 1793, 15 pp. MW 4999. - XIII. QUESLIN (Jean-Adrien) : Rapport et projet de décret, présentés au nom du comité colonial, sur l'organisation des établissemens français aux Côtes d'Afrique. [Paris], de l'Imprimerie Nationale, s.d. [1791], 32 pp. MW 28430. - XIV. MAUDUYT (Pierre-François-Ange) : Rapport et projet de décret, concernant les domaines de l'Isle-Adam et autres, acquis au nom du ci-devant Roi. [Paris], de l'Imprimerie Nationale, s.d. [1792], 7 pp. - MW 23478. - XV. PENIERES-DELZORS (Jean-Augustin) : Rapport et projet de décret, sur la défense des Indes Orientales. [Paris], de l'Imprimerie Nationale, s.d. [1792], 11 pp. MW 26752. - XVI. [CONSTANTINI (Antonio) :] Plan d'attaque de l'Isle de Sardaigne, pour donner aux Sardes la liberté ; suivi d'un mémoire sur les moyens d'affranchir les parties méridionales de la République française des funestes effets de tout accaparement des grains, & de prévenir toute disette en y maintenant continuellement l'abondance. S.l. [Paris]., Imprimerie de Mayer, l'an Ier de la République française, 14 pp. MW 8182. - XVII. DORNIER (Claude-Pierre) : Rapport et projet de décret concernant les traites tirées par l'ordonnateur de Saint-Domingue sur la trésorerie nationale. [Paris], de l'Imprimerie Nationale, s.d. [1793], 10 pp. MW 10964. - XVIII. VILLERS (François-Toussaint) : Rapport et projet de décret sur la pétition des capitaines des bâtimens des Etats-Unis. [Paris], de l'Imprimerie Nationale, s.d. [1793], 6 pp. MW 33620. - XIX. BARBAROUX (Charles) : De l'Influence de la guerre maritime sur le commerce, et l'organisation des travaux publics. Paris, Imprimerie Nationale, 1793, [2]-38 pp. MW 1418. - XX. LACAZE (Jacques) : Rapport et projet de décret, présentés au nom du comité de commerce, sur la pêche de la morue sèche. Paris, Imprimerie Nationale, 1792, 11 pp. MW 17948. - XXI. MELLINET (François) : Rapport fait au nom du comité de commerce de la Convention Nationale, le 11 mars 1793. [Paris], de l'Imprimerie Nationale, s.d. [1793], 14 pp. MW 23764. Sur les relations commerciales avec les Etats-Unis. - XXII. GRANET (Marc-Antoine) : Rapport et projet de décret sur les consulats de France en pays étrangers, présentés au nom du comité de marine. [Paris], de l'Imprimerie Nationale, s.d. [1792], 15 pp. MW 15548. - XXIII. Tableau général des consulats suivant leur formation actuelle. Paris, Imprimerie Nationale, 1792, [2]-53 pp., avec un grand tableau dépliant hors-texte. - XXIV. POMME L'AMERICAIN (André) : Observations sur le mode d'exécution de la déportation à la Guyanne. [Paris], de l'Imprimerie Nationale, s.d. [1792], 15 pp., avec 2 tableaux à double page. MW 27739. - XXV. Mémoire pour le citoyen Lacoste, ex-ministre de la marine. [Paris], Imprimerie de J. Girouard, s.d. [1792], 40 pp. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MARINE MILITAIRE]‎

‎Flottes de combat 1938. Ouvrage fondé par le commandant de Balincourt. Publication continuée par le Commandant Vincent-Bréchignac. Conservateur du Musée de la Marine.‎

‎Paris Société d'Editions Géographiques, Maritimes et Coloniales 1938 In-8 (h. 22 cm.) 735 pp. couverture cartonnée recouverte de percale vert sapin, décor estampé.‎

‎Très bon état. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.‎

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‎[MARINE MILITAIRE]‎

‎Pétition de l'équipage du vaisseau l'América, à la Société des Amis de la Constitution. en date du 4 novembre 1790‎

‎Paris, Baudouin, (1790) in-8, 4 pp., broché. Couverture légèrement froissée.‎

‎L'équipage de l'América rappelle sa fidélité à la Loi et la Patrie ; en aucun cas ils ne s'afficheront avec les rebelles qui ont commis des troubles à bord des vaisseaux.Martin & Walter, Anonymes, 13718. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MARINE MILITAIRE] CURT (Louis de)‎

‎Décret sur les bien affectés et à affecter au service de la marine. précédé du Rapport fait, le 12 mars au nom des Comités des Domaines et de la Marine‎

‎Paris, Imprimerie nationale, 1791 in-8, 15 pp., broché.‎

‎Elu à la Constituante par le comité des Colons de la Guadeloupe en résidence à Paris, Louis Curt mit au service de la Révolution ses remarquables connaissances de la marine. Le décret, issu du rapport de Curt, impose que les couvents et églises paroissiales de Cherbourg, Toulon, Brest, Royan soient mis au service de la marine. Les grands travaux de la rade de Cherbourg sont inachevés et il convient de lui attribuer les biens nationaux de la ville. Après enquête, Toulon est le seul des 4 grands ports du royaume à manquer de casernes pour les troupes de la marine. Le logement dans les maisons particulières de 1400 hommes doit cesser car il nuit à la discipline et à la vigilance des officers.Martin & Walter, I, 9020. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MARINE MILITAIRE] LUDOT (Antonin-Baptiste-Nicolas)‎

‎Rapport au nom de la commission chargée de la révision des lois maritimes. sur le système pénal de la marine, séance du 24 ventôse an 6‎

‎Paris, Imprimerie nationale, (Fructidor an VII) in-8, 144 pp., dérelié. Quelques taches. Brochure en partie imprimée sur papier bleu.‎

‎Très important document sur la réorganisation disciplinaire de la marine sous le Directoire. Il comprend pas moins de 6 projets de résolution. Ludot classe les fautes disciplinaires, l'insubordination, les attentats contre le sûreté des officiers, l'embauchage et l'espionnage, le vol, la composition des cours martiales, etc.Martin & Walter, III, 22235. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MARINE MILITAIRE] MALOUET (Pierre-Victor)‎

‎Opinion sur l'organisation de la marine militaire.. Séance du 14 janvier 1791‎

‎Paris, Imprimerie nationale, (1791) in-8, 16 pp., dérelié.‎

‎Ancien intendant de la marine à Toulon, Malouet se prononce contre le rassemblement en un seul corps de toute la marine nationale. Le marin militaire doit être un bon navigateur, rompu aux exercices de la guerre. Son instruction se fera dans des écoles spécialisées. Quant aux officiers de la marine marchande, ils ne peuvent servir sans danger dans la marine militaire."S'il y a une alliance naturelle entre la marine commerciale et la marine militaire, ce sont nécessairement deux destinations différentes".Martin & Walter, III, 22692. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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