‎Militaire‎

‎ROUSSEL (Jacques de)‎

‎État militaire de France pour l'année 1780. Vingt-deuxième édition‎

‎À Paris, Chez Onfroy, 1780 in-12, XVI-480 pp., basane fauve marbrée, dos lisse orné, tranches rouges (reliure de l'époque). Coiffe supérieure absente, coiffe inférieure, coupes et coins usés.‎

‎- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 220963

‎BLAESSINGER (Edmond)‎

‎Les grandes figures du service de santé militaire.‎

‎Paris, Baillière et Fils, 1947-1948 2vol. in-8, 422 pp. et 381 pp., nbses ill. in-t., bradel papier caramel marbré, couvertures conservées (reliure moderne).‎

‎1ère série : Quelques grandes figures de la chirurgie et de la médecine militaires.2e série : Quelques grandes figures de la pharmacie militaire.Une 3e série paraîtra en 1952. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 220973

‎ROUSSEL (Jacques de)‎

‎État militaire de France pour l'année 1784. Vingt-sixième édition‎

‎À Paris, Chez Onfroy, 1784 in-12, XVI-456 pp., basane fauve marbrée, dos lisse orné, tranches bleues mouchetées (reliure de l'époque). Petits frottements au dos. Ex-libris Olivier Le Bas.‎

‎- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 220990

‎[GENDARMERIE]‎

‎État du corps de la gendarmerie.. Année 1779‎

‎Nancy, Imprimerie de la veuve Leclerc, s.d. (1779) in-16, titre, 96 pp., broché sous couverture d'attente de papier marbré. Exemplaire un peu déboîté.‎

‎Première année sous ce nouveau titre : avant 1779, la publication s'intitulait Almanach de la gendarmerie ; après 1782, ce sera l'État de la gendarmerie. La première année attestée est 1748, mais il faut attendre 1770 pour avoir l'attestation d'une série continue (jusqu'en 1787).Cet annuaire ne concerne pas la maréchaussée (ancêtre de notre gendarmerie moderne), mais la gendarmerie d'ordonnance, formant un corps unique de dix compagnies de 96 gendarmes (depuis 1763) se rattachant à la Maison du Roi et installé à Lunéville depuis 1767 (d'où sa dénomination occasionnelle de "gendarmerie de Lunéville"). Ce corps fut dissous par l'ordonnance du 2 mars 1788.Saffroy, Almanachs et annuaires, 317 et 485. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 221129

‎ROUSSEL (Jacques de)‎

‎Etat militaire de France pour l'année 1779. Vingt et unième édition‎

‎Paris, Onfroy, 1779 in-12, XII-443 pp., maroquin rouge, dos lisse orné, triple filet doré encadrant les plats et fleurons dorés en écoinçon, tranches dorées (reliure de l'époque). Coiffe et mors légèrement frottés, coins usés. Des pp. 309 à 312, taches et des noms biffés à l'encre.‎

‎- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 221140

‎MONTENDRE-LONGCHAMPS (François-Edme de), ROUSSEL (Jacques de)‎

‎Etat militaire de France pour l'année 1773. Quinzième édition‎

‎Paris, Guillyn, 1773 in-12, VI-[6]-432 pp., basane fauve marbrée, dos lisse orné (reliure de l'époque). Reliure défraîchie, dos passé, manque la coiffe inférieure, manques de cuir sur les plats, épidermures, coins abîmés (un cassé). Manque une garde, charnières intérieures ouvertes. Ex-libris manuscrit de Monsieur Grimaudet de Rochebouët au titre.‎

‎- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 221142

‎[MUSIQUE] FOUCHER (Armand)‎

‎Les Grognards passent.. Page de l'épopée créée par Dona-Lhair, Liebel, Sévir, Navvaro et les Duperrey de Chanteloup en duo. Poème de Armand Foucher. Musique de A. Sablon‎

‎Paris, Émile Guéprotte, s.d. (vers 1911) in-8, [4] pp. n. ch. une illustration en noir sur la première page, musique notée, en feuille. Fragilité à la pliure, bords un peu effrangés.‎

‎La date de 1911 est celle du copyright de la chanson, due au parolier Armand Foucher (1872-1954), sur une musique composée par Adelmar-Fabulus (dit Charles) Sablon (1871-1929), spécialisé dans la chanson populaire (certaines de ses oeuvres furent chantées par Édith Piaf).Le texte exalte l'héroïsme et l'endurance des soldats de Napoléon pendant toutes les campagnes de l'Empire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 221157

‎[MUSIQUE] DÉROULÈDE (Paul)‎

‎Au porte-drapeau.. Chantée par Mme Rouaix à Ba-ta-clan. Poésie de Paul Déroulède. Musique de Oscar Petit‎

‎Paris, L. Bathlot, s.d. in-8, [3] pp. n. ch., avec une illustration lithographiée de Donjean en première page (un fier soldat tenant les couleurs à son côté), musique notée, en feuille. Mouillure claire infra-paginale.‎

‎Une des nombreuses compositions patriotiques de Paul Déroulède (1846-1914) : "Nous irons où tu veux qu'on aille".À noter, le succès persistant, dès cette époque, du Grand Café Chinois-Théâtre Ba-ta-clan (appelé ultérieurement Bataclan tout court), qui s'imposa comme salle de spectacles de l'est parisien depuis son ouverture en 1864. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 221160

‎[MUSIQUE] ALBERTY (Pierre)‎

‎Eh ! Ah ! les poilus !. Créée par Mmes Suzanne Valroger, Lydia Berthy, Line Marjac, Delacorre, Luce Marsay, La Violette, G. Mounet, Le Gaël, Lina Doll. Paroles de Alberty & E. Joullot. Musique de René Mercier‎

‎Paris, E. Joullot, s.d. (vers 1915) in-8, [4] pp. n. ch., avec un portrait en médaillon (Suzanne Valroger) sur la première page, musique notée, catalogue des éditions Joullot sur la dernière page, en feuille.‎

‎Une des nombreuses chansons célébrant l'héroïsme des combattants de la Première guerre mondiale.Compositeur de second plan, René Mercier (1896-1973) est surtout connu comme chef d'orchestre. Il n'a jamais eu de très gros succès personnels, hormis quelques chansons : Elle s'était fait couper les cheveux, en référence à la garçonne des années 1920. En revanche, son chant patriotique Verdun ! On ne passe pas, écrit en pleine bataille (1916) reste un de ses grands succès, dû aux circonstances. De même pour Adieu, vieille Europe (1931), devenu un chant-culte de la Légion étrangère.Quant à Suzanne Valroger (1877-1947), la principale interprète mise ici en vedette, elle se rendit célèbre, avant la Première Guerre mondiale, au Petit Casino comme chanteuse à voix et pendant l'entre-deux-guerres, avant de retomber dans l'anonymat. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 221163

‎[MUSIQUE] MATTEI (Tito Eduardo Achille)‎

‎Pas de charge, morceau de salon pour piano.‎

‎Paris, Alphonse Leduce, s.d. (vers 1870) in-4, 15 pp. de musique notée, avec une illustration lithographique sur la première, dérelié.‎

‎Tito Mattei (1839-1914) composa plusieurs centaines de pièces pour piano ; en dépit de ses engagements officiels (il fut pianiste du roi Victor-Emmanuel II), son succès demeura modeste. À partir de 1863, il vécut à Londres. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 221169

‎[MUSIQUE]‎

‎Chant national français. Chant du départ.. Transcrit pour le piano par Louis Messemaeckers‎

‎Paris, Alfred Ikelmer [Imprimerie centrale des chemins de fer de Napoléon Chaix], s.d. in-4, [4] pp. n. ch., avec une lithographie colorisée sur la première (composition patriotique avec deux drapeaux tricolores), musique notée, catalogue d'Ikelmer sur la dernière page, en feuille.‎

‎Ce chant dont le titre original était "Hymne de la liberté" était appelé le "frère de La Marseillaise" par les soldats républicains, dont c'était souvent le favori. Il avait été composé par Marie-Joseph Chénier (pour le texte) et Étienne Méhul (pour la musique) pour la fête du 14 juillet 1794. Napoléon Ier l'avait choisi en 1804 pour hymne national, et il continue de faire partie du répertoire de l'armée française. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 221173

‎[ARTILLERIE]‎

‎Ministère de la Marine et des colonies. Mémorial de l'artillerie de la marine.. Planches‎

‎Paris, Imprimerie Lemercier, 1881-1890 in-folio oblong, 158 planches, en feuilles, sous chemises imprimées. Chemises défraîchies.‎

‎Ensemble qui réunit une partie des planches du Mémorial de l'artillerie de la marine, correspondant aux volumes IX-XVIII du texte de la deuxième série. Au verso de chaque chemise, figure une nomenclature des planches, ce qui permet de vérifier la collation.Nous avons :I. Pour l'année 1881, les livraisons 1-2 (29 planches, les planches 14-16 consacrées au chronographe Marcel Deprez ayant été ajournées mais étant jointes) et 3 (4 planches). Elles correspondent aux planches 167-182 du texte du Mémorial.II. Pour l'année 1882, les livraisons 1 (3 planches), 2 (8 planches) et 3 (9 planches) [planches 200-219]. III. Pour l'année 1883, les livraisons 1 (13 planches) et 2 (14 planches, dont 4 chiffrées 1bis, 2bis, 3bis et 4bis).IV. Pour l'année 1884, la livraison 1 (8 planches).V. Pour l'année 1885, les livraisons 1 (11 planches, dont 3 chiffrées 1bis, 2bis et 3bis) et 2 (7 planches). Six planches de la première livraison sont entièrement consacrées à l'artillerie au Tonkin. On joint une planche avec deux héliogravures sur la place de Phu-Sa et ne figurant pas à la table.VI. Pour l'année 1886, les livraisons 1 (5 planches) et 3 (5 planches).VII. Pour l'année 1887, les livraisons 3 (8 planches) et 4 (27 planches, dont 7 en héliogravure consacrées aux types de constructions employées dans les colonies ; les 8 premières planches sont abîmées, avec manques).VIII. Pour l'année 1888, la livraison 2 (planches 4-11, complet par rapport à la table, les planches 1-3 et 12 étant dans le texte).IX. Pour l'année 1890, la livraison 1 (7 planches dont une héliogravure).Ce périodique militaire hautement technique paraît depuis 1862 et a enregistré depuis lors de nombreuses modifications de titre et de format (Mémorial de l'artillerie française, en 1922 ; Sciences et techniques de l'armement, en 1971 ; Revue scientifique et technique de la défense. Délégation générale pour l'armement, en 1988). La BnF n'enregistre plus de rentrée depuis 2004. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 221206

‎JÉROME BONAPARTE‎

‎Hôtel national des Invalides. Conseil d'administration. L. S..‎

‎Paris, 30 juin 1852 in-folio (31 x 20 cm),‎

‎Signature autographe de Jérôme Napoléon Bonaparte (1784-1860). L'ancien Roi de Westphalie avait été nommé le 23 décembre 1848 gouverneur général des Invalides, et ensuite maréchal de France le 1er janvier 1850. Il quittera ces fonctions lors de son rétablissement comme Prince impérial (1852). La lettre est adressée au général Sauboul, commandant l'Hôtel, et portant sur la demande d'autorisations administratives pour l'admission de dix nominés à l'Hôtel des Invalides (avec la liste des noms). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 221243

‎BRUNET (Jean-Baptiste)‎

‎Histoire générale de l'artillerie.‎

‎Paris, Gaultier-Laguionie, 1842 2 vol. in-8, VIII-502 pp. et 498 pp., demi-basane fauve, dos lisse orné de guirlandes dorées (reliure de l'époque). Dos passés et frottés, dos du tome I restauré ainsi que les mors des 2 tomes, manque à la coiffe du tome II. Quelques rousseurs. Mouillures dans tout le tome II. Cachets. Ecole d'artillerie de la marine de Lorient inscrit en lettres dorées sur les premiers plats.‎

‎Texte seul, sans l'atlas in-folio de 12 planches.Edition originale et seule parue des deux premiers volumes de cette étude qui sera ultérieurement complétée par un volume III, intitulé Etudes sur l'histoire générale de l'artillerie, mais paru en 1857 seulement. L'ouvrage fit beaucoup pour la réputation de Jean-Baptiste Brunet (1814- avant 1886), polytechnicien ayant choisi l'artillerie à sa sortie d'école, mais dont la prometteuse carrière militaire ne dépassa pas la Révolution de Février, puisqu'il s'engagea dans la politique active par la suite. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 221490

‎BONNAL (Henri)‎

‎Sadowa.. Étude de stratégie et de tactique générale‎

‎Paris, Chapelot et Cie, 1901 in-8, VI-192 pp., croquis in-t., 21 croquis dépliants, demi-basane brune, dos lisse (reliure de l'époque). Qqs déchirures aux cartes. Cachets (annulés).‎

‎Étude complète de la guerre austro-prussienne qui mit fin à l'hégémonie autrichienne au sein du monde germanique et révéla la puissance de la Prusse. Après 7 semaines de campagne, la bataille de Sadowa appelée aussi de Königgratz (3 juillet 1866), fait suite à celle de Langensalza (27-28 juin) et marque la victoire décisive de l'armée prussienne de Moltke sur les troupes autrichiennes de Benedek. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 221773

‎CHARLES DE HABSBOURG‎

‎Principes de la stratégie. développés par la relation de la campagne de 1796 en Allemagne‎

‎À Paris, Chez Magimel, Anselin et Pochard, 1818 3 vol. in-8, XXII-181 pp., 292-[2 d'errata] pp., et 335-[2] pp., 1 croquis et 10 tableaux dépliants, demi-basane noire, dos lisse, filets dorés, tranches marbrées (reliure de l'époque). Dos légt frotté. Cachet (annulé). Bon exemplaire.‎

‎Traduit de l'allemand par le général Jomini et accompagné de notes critiques de ce dernier."Cet ouvrage est le fruit des réflexions et de l'expérience de l'auteur, enrichie de l'expérience du siècle. Aussi, a-t-il de suite fixé l'attention de tous les militaires de l'Europe ; et parmi les Français, le vainqueur de Fleurus y a répondu pour son propre compte, avec autant de logique que de modération, par des Mémoires sur la campagne de 1796 (par le général Jourdan). Sur cette campagne à jamais mémorable, pendant laquelle les deux armées opposées furent alternativement victorieuses et vaincues" (catalogue des Livres militaires, Anselin et Pochard).Le T. I renferme les principes et leur application sur un théâtre de guerre supposé, les T. II et III traitent la première et deuxième période de la Campagne de 1796.Exemplaire sans l'atlas. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 221790

‎[MANUSCRIT] LAS CASES (Louis de)‎

‎Campagne de Crimée. 1853, 1854, 1855 [Sur le plat supérieur :] Lettres de Crimée de Mr. le Vte de Las Cases, lieutenant de vaisseau‎

‎S.l., s.d. (vers 1860) in-4, titre (détaché), 202 pp., couvertes d'une écriture fine, régulière, extrêmement soignée (environ 25 lignes par page), présentant aussi des notes infra-paginales de la même main, des biffures et ajouts au crayon de bois semblent postérieurs à la rédaction, de même que quelques ajouts marginaux à l'encre d'une autre main, demi-chagrin Bradel bouteille, dos muet orné de filets à froid, encadrements de filets à froid sur les plats de toile chagrinée, titre poussé en lettres dorées au centre du plat supérieur, tranches jaunes (reliure de l'époque). Plat supérieur un peu taché.‎

‎Manuscrit inédit, à la fois passionnant sur la participation de la marine aux opérations de la Guerre d'Orient en Crimée, et émouvant par sa composition : tout en effet laisse à penser qu'il forme la mise au propre en continu, par la mère de l'auteur, des lettres envoyées par son fils à sa famille pendant sa campagne. Comme elle survivra encore longtemps à la mort de ce dernier, ainsi que d'ailleurs à celle d'autres de ses enfants, cette mise par écrit revêt un caractère particulier ; et le don fait du livre à un petit-fils (cf. infra) en accentue encore le caractère.I. L'auteur, Louis de Las Cases (20 juillet 1821 - 28 avril 1861), fils d'Adolphe de Las Cases (1782-1880) appartient à une branche de la famille du célèbre mémorialiste, sans que la parenté exacte puisse être déterminée facilement. En tout cas, la longue lettre adressée le 2 janvier 1855 atteste des liens qui existaient entre ces cousins éloignés : destinée au "comte de Las Cases, fils de celui qui fut à Sainte-Hélène, et frère du comte de Las Cases, sénateur, mort en 1854, après huit jours de mariage", elle présente des condoléances à Barthélémy de Las Cases (1811-1877), second fils du mémorialiste, pour le deuil imprévu de son frère aîné Emmanuel-Pons-Dieudonné de Las Cases (1800-1854, il avait accompagné son père à Sainte-Hélène). Les deux cousins se tutoient, ce qui signifie plus qu'une relation lointaine, surtout dans ce milieu. Il est fait également fait allusion dans cette lettre au décès, la même année 1854, d'un autre cousin, Auguste de Las Cases, fils d'Alexandre-François de Las Cases (1769-1836), frère cadet d'Emmanuel (1766-1842).Entré à l'École navale en 1837, Louis de Las Cases fut nommé lieutenant de vaisseau en 1848. C'est avec ce grade qu'il participa à la Guerre d'Orient sur le Iéna, vaisseau de 90 canons, sur lequel il avait déjà navigué en 1840. Le bâtiment était commandé par le capitaine de vaisseau Louis-Marie Rapatel (1808-1859).II. L'ensemble de ces lettres fut à destination de ses proches, ses parents (mais surtout sa mère), et ses frères et soeurs, Gaston (1820-1908), Gabriel (1823-1916), Clotilde (1827-1892), Sidonie (1829-1859), mais surtout son cadet Henri, 1833-1855, qui se destinait également à une carrière militaire. Elles s'étagent du 10 juin 1853 (Toulon, avant le départ) au 21 juillet 1855 (Hôpital des soeurs de la Charité, à Péra, avant le rapatriement sanitaire en métropole). 1. Leur objet est très varié : la navigation et les opérations militaires ne les remplissent pas uniquement, mais elles sont parsemées de nombre de détails familiaux ou intimes, qui offrent un réel intérêt pour la vie de la famille Las Cases au XIXe siècle : fragmentée en plusieurs branches, et ce, depuis le XVIe siècle, il semble qu'elle ait maintenu une liaison entre ses membres. La plupart de ses membres masculins sont engagés dans une carrière militaire, et la préparation à Saint-Cyr occupe beaucoup Louis à propos de ses frères. De même, notons que la piété et les sentiments religieux occupent une grande place dans cette correspondance ; apparemment, tous les membres de la famille partageaient une foi sincère et orientée vers les oeuvres, mais également portée à l'acceptation des épreuves et de la mort prématurée, thème certes très présent dans la piété de l'époque, mais particulièrement soulignée dans les lettres du jeune marin.2. La navigation de Toulon aux Dardanelles, puis au Bosphore occupe les 35 premières pages, ainsi que des attestations de l'amitié avec le jeune officier avec Abel Bergasse (le futur amiral Du Petit-Thouars, 1832-1890), nommé lieutenant de vaisseau au choix en janvier 1854, au début de la campagne. Le récit des opérations ne commence, lui, qu'à partir de la lettre du 14 décembre 1853, alors que la guerre n'est pas encore déclarée (elle ne le sera du côté anglo-français que le 27 mars 1854), mais que les navires des deux puissances occidentales ont déjà pris de solides mouillages préventifs en Mer Noire. Las Cases donne ainsi une relation de la défaite ottomane de Sinope (30 novembre 1853), où l'escadre ottomane fut pulvérisée par les obus explosifs de l'amiral Pavel Nakhimov qui pilonna également le port. Suit une période d'incertitudes et de nouvelles contradictoires qui correspond exactement aux atermoiments diplomatiques des Occidentaux qui vont de la bataille de Sinope à la rupture des relations diplomatiques par Nicolas Ier le 16 février 1854. À partir de la lettre du 24 avril 1854, rédigée devant Odessa, les récits d'opérations s'enchaînent dans des missives souvent longues et très détaillées. L'Iéna stationne devant Sébastopol ou Eupatoria et le récit du débarquement des 15-17 septembre 1854 occupe toute la lettre des pp. 69-76. En novembre 1854, Louis passa de l'Iéna au Henri-IV, il servit ensuite un moment à terre et ses lettres relatent la défense obstinée de la place de Sébastopol par les Russes. En décembre 1854, il fut proposé par le chef d'escadrons Osmond pour une promotion au grade de capitaine de frégate (mais il ne devait jamais l'obtenir, pour des raisons qui demeurent obscures, et qui sont déplorées dans une note de la p. 124). La lettre à son père du 9 février 1855 détaille avec précision et ses fonctions sur le Henri-IV et le nombre d'hommes sous ses ordres. Enfin, le 20 février 1855, Las Cases fut bléssé par un éclat d'obus lors d'un engagement à terre pour défendre une batterie. Les dernières lettres (20 février - 21 juillet 1855) reflètent une convalescence d'abord rapide, puis une brève reprise du service, et enfin une hospitalisation chez les soeurs de la Charité de Péra : atteint le 6 juillet 1855 d'une dysenterie violente, qui frappait la plupart des soldats, il fut rapatrié à Constantinople, puis en France, ce qui mit un terme à cette correspondance (la dernière lettre est du 21 juillet). III. Est joint, sous le titre d'Appendice, un bifeuillet volant in-4, couvert d'une encre en partie décolorée et narrant les événements survenus après le retour de Louis de Las Cases malade à Toulon : accompagné de son ami Bergasse, il arriva en août 1855 dans le port, où il fut transféré à l'Hôpital militaire. Au bout de trois semaines, il fut ramené par son frère aîné Gaston de Las Cases (1820-1908) à Paris, et il fut conduit dans la propriété familiale du Bordelais avec son frère Henri, jeune Saint-Cyrien agonisant. Ce dernier mourut le 18 octobre 1855.Louis épousa ensuite en janvier 1856 Amélie de Monbadon. Il perdit la même année 1859 sa soeur Sidonie (la mère du possesseur de ce manuscrit, cf. infra ) et son épouse (le 10 octobre), puis en 1860 son beau-père le comte Julien-Casimir-Amédée de Monbadon. Enfin, appelé à faire partie de l'expédition du Mexique, sur le vaisseau La Foudre, il succomba à une attaque de choléra le 28 avril 1861 à Toulon.IV. Enfin, on trouve également une attestation de Congé de réforme pour Ernest de Camiran (le possesseur de notre exemplaire) en date du 24 avril 1882. Engagé volontaire en juin 1872 et incorporé dans le 17me régiment de Dragons, ce dernier, versé en 1881 dans l'armée territoriale, ne pouvait plus servir en raison de "varices volumineuses" [sic]. Exemplaire offert à Ernest de Majance de Camiran, fils de Michel-Léon de Majance de Camiran et de Sidonie de Las Cases (1829-1859), donc neveu de l'auteur, par son grand-père ou sa grand-mère, comme l'indique le long ex-dono manuscrit sur les premières gardes : "Pour mon cher petit-fils Ernest de Camiran, j'espère qu'en lisant les lettres de son vertueux oncle, il s'inspirera des sentiments d'affection pour sa famille, de dévotion et de fidélité envers son Dieu, et du courage militaire pour défendre son pays et son souverain". Ce texte, non signé, ne permet pas de dire s'il émane d'Adolphe de Las Cases ou de son épouse Esclarmonde de Raigecourt (1797-1872). Comme la plupart des lettres du recueil ont été adressées à cette dernière, il semble probable que l'ex-dono provienne d'elle, comme de même la rédaction du texte elle-même. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 221827

‎DUBOIS DE CRANCE (Edmond-Louis-Alexis)‎

‎Rapport du Comité militaire. sur le traitement des Invalides de l'Hôtel, des Invalides détachés, des Invalides retirés avec pension, des soldes et demi-soldes. Imprimé par ordre de l'Assemblée Nationale‎

‎Paris, Imprimerie Nationale, 1791 in-8, 15 pp., dérelié.‎

‎A la suite : Projet de décret présenté au nom du Comité militaire sur les Invalides. 7 pp.Le statut des invalides de l'armée, ainsi que le sort de l'Hôtel qui leur était réservé à Paris fit l'objet de débats dès le début de la Révolution, essentiellement pour des raisons d'économies budgétaires. La Constituante tranchera le 30 avril en faveur du maintien de l'édifice et de son statut, mais sous le nouveau titre d'Hôtel national des Militaires Invalides, qui sera à la charge d'un comité électif du département de Paris. Martin & Walter, 11 179. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 221838

‎BONNAL (Henri)‎

‎Sadowa.. Étude de stratégie et de tactique générale‎

‎Paris, Chapelot et Cie, 1901 gr. in-8, VI-192 pp., croquis in-t., 21 croquis dépliants, demi-basane aubergine, dos lisse, filets dorés (reliure de l'époque). Traces d'étiquette au dos. Qqs rousseurs.‎

‎Étude complète de la guerre austro-prussienne qui mit fin à l'hégémonie autrichienne au sein du monde germanique et révéla la puissance de la Prusse. Après 7 semaines de campagne, la bataille de Sadowa appelée aussi de Königgratz (3 juilet 1866), fait suite à celle de Langensalza (27-28 juin) et marque la victoire décisive de l'armée prussienne de Moltke sur les troupes autrichiennes de Benedek. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 221947

‎CHASSIN (Charles-Louis), HENNET (Léon)‎

‎Les Volontaires nationaux pendant la Révolution.‎

‎Collection Documents relatifs à l'Histoire de Paris pendant la Révolution FrançaiseP., Cerf et Noblet, 1899-1906 3 forts vol. gr. in-8, 768 pp., 809 pp. et 751pp., broché. Dos abîmé au tome 2.‎

‎- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 221966

‎THIÉBAULT (Paul-Charles-François)‎

‎Journal des opérations militaires du siège et du blocus de Gênes. précédé d'un coup d'œil sur la situation de l'armée d'Italie depuis le moment où le général Masséna en prit le commandement jusqu'au blocus. Par un des officiers-généraux de l'armée‎

‎Paris, Magimel, an IX in-8, 240 pp., tabl. dépl., broché, couv. muette de l'époque.‎

‎Edition Originale."Ce journal doit être lu en son entier et médité par tous les militaires appelés à défendre les places, comme une source d'instructions précieuses, comme un modèle admirable de constance et d'intrépidité (Carnot). J'ai lu le journal du blocus de Gênes, c'est un bon ouvrage, j'en ai été content, et tout le monde doit l'être (Napoléon)." (Davois, III, p. 193.)Tulard, 1411.Éiquette de Mathieu Margaillan libraire françois à Milan sur la couverture. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 222060

‎[CAMUS (Armand-Gaston)]‎

‎Rapports des représentans du peuple Camus, Bancal, Quinette, Lamarque. envoyés par la Convention nationale, conjointement avec le général et ministre de la guerre Beurnonville, à l'armée du nord, par décret du 30 mars 1793 ; et du représentant du peuple Drouet ; lus au Conseil des Cinq-cents les 22, 23 et 27 nivôse, l'an IVe de la République [12 à 17 janvier 1796]‎

‎Paris, Imprimerie Nationale, An IV in-8, VIII-173 pp., demi-basane brune, dos lisse orné d'un fleuron doré (reliure postérieure). Petite épidermure à la pièce de titre, restauration à la page de titre.‎

‎Première édition de ce rapport relatif aux opérations de l'armée du Nord sous la Convention et à la "trahison" de Dumouriez.Martin & Walter, 6028. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 222134

‎FARRÈRE (Charles Bargone, dit Claude)‎

‎Quatorze histoires de soldats.‎

‎Paris, Ernest Flammarion, 1916 in-8, [2] ff. n. ch., 303 pp., un f. n. ch. de table, demi-maroquin cerise à long grain, dos à nerfs orné de filets et caissons dorés, simple filet doré sur les plats, tête dorée, couverture et dos conservés (Canape).‎

‎Édition originale.Un des 130 exemplaires sur Hollande, second grand papier, numérotés et paraphés à la main (64/130).Faisant suite à Dix-sept histoires de marins (1914), ce recueil de brèves nouvelles doit beaucoup et à la vocation initiale de Bargone (comme officier de marine) et au contexte de guerre, où il manifesta l'"effort patriotique" de l'écrivain, qui servit par ailleurs comme lieutenant de vaisseau sur l'Amiral-Aube en 1914, avant de se faire détacher en 1917 dans l'Armée de Terre et commander une batterie d'assaut. Bel exemplaire dans une élégante reliure de Canape. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 222294

‎BRICARD (Louis-Joseph)‎

‎Journal. 1792-1802 ; pub. pour la première fois par ses petits-fils Alfred et Jules Bricard avec introduction de Lorédan Larchey‎

‎Paris, Ch. Delagrave, 1891 in-12, XLIV-487 pp. et 4 ff. de pièces, certificat de services, table, broché, couverture rempliée. Petit manque de papier sur le premier plat de couverture.‎

‎Edition Originale. Ce journal d'un sergent-major des canonniers lors de son départ pour l'Egypte est l'un des témoignages les plus sincères que l'on puisse consulter. Il couvre toute la durée de l'expédition.De Meulenaere, 35-36. Tulard, 228.Un des quelques exemplaires hors commerce sur beau papier réservés aux petits-fils de l'auteur. Envoi de l'un de ces derniers, J. Bricard. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 222343

‎BREMOND D'ARS (Théophile-Charles de)‎

‎Historique du 21e Régiment de Chasseurs à Cheval. 1792-1814. Souvenirs militaires publiés et annotés par le fils de l'auteur le comte Anatole de Bremond d'Ars‎

‎Paris, Champion, 1903 2 parties en 1 vol. 8, CCCXIV-350 pp., demi-chagrin vert, dos à nerfs orné (reliure postérieure). Dos passé.‎

‎Tulard, 225. "Brémond d'Ars fut nommé à ce régiment en 1806 à sa sortie de l'Ecole militaire de Fontainebleau. À l'historique du régiment, œuvre du général d'après ses propres souvenirs, sont mêlés à partir de 1807 les lettres de Brémond d'Ars sur ses séjours en Westphalie et en Espagne".La première partie de l'ouvrage est une notice biographique sur le général de Brémond d'Ars, reproduisant de nombreuses lettres. La seconde partie constitue les souvenirs proprement dits qui forment un historique du 2e régiment de Chasseurs à Cheval. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 222379