‎Giesbert franz-olivier‎

‎Giesbert Franz Olivier‎

‎Le vieil homme et la mort‎

‎Gallimard 1996. in8. Broch� jaquette. 147 pages. Mitterrand �tait meilleur et pire qu'on le croyait. Ce libertin du pouvoir s'aimait trop et se pardonnait tout. Mais il ne mentait pas tout le temps. Il ne se moquait pas de la mis�re du monde ni du malheur des siens. Il �tait sinc�rement pour l'�galit� entre les hommes plus qu'entre les sexes. Il avait la t�te pleine du si�cle des Lumi�res d'o� il venait apr�s un crochet � la fin du XIX�me du c�t� de Thiers ou de Gambetta selon les jours. M�me quand les chandelles de l'Elys�e se furent �teintes pour lui il continua � tenir t�te � la maladie qui crispait son sourire et alourdissait ses paupi�res sans jamais lui faire perdre son regard d'enfant mutin. Il �tait l'homme qui disait sans cesse non ; non � de Gaulle non au PC non � son pass� non � son cancer non � la mort. Tant que son coeur battait son bon plaisir aura �t� d'enfreindre les r�gles et de s'�riger au-dessus des lois autant que du genre humain. Qu'on ne s'y trompe pas : cet homme fut nietzsch�en jusque dans l'agonie. C'est pourquoi il n'a pas fini de nous fasciner. Avec lui j'�tais comme l'Hermione de Racine. Je l'aimais trop pour ne le point ha�r ; je le ha�ssais trop pour ne le point aimer Gallimard unknown‎

Référence libraire : 283067

‎Giesbert Franz Olivier‎

‎Le vieil homme et la mort‎

‎Gallimard 1996. in8. Broch� jaquette. 147 pages. Mitterrand �tait meilleur et pire qu'on le croyait. Ce libertin du pouvoir s'aimait trop et se pardonnait tout. Mais il ne mentait pas tout le temps. Il ne se moquait pas de la mis�re du monde ni du malheur des siens. Il �tait sinc�rement pour l'�galit� entre les hommes plus qu'entre les sexes. Il avait la t�te pleine du si�cle des Lumi�res d'o� il venait apr�s un crochet � la fin du XIX�me du c�t� de Thiers ou de Gambetta selon les jours. M�me quand les chandelles de l'Elys�e se furent �teintes pour lui il continua � tenir t�te � la maladie qui crispait son sourire et alourdissait ses paupi�res sans jamais lui faire perdre son regard d'enfant mutin. Il �tait l'homme qui disait sans cesse non ; non � de Gaulle non au PC non � son pass� non � son cancer non � la mort. Tant que son coeur battait son bon plaisir aura �t� d'enfreindre les r�gles et de s'�riger au-dessus des lois autant que du genre humain. Qu'on ne s'y trompe pas : cet homme fut nietzsch�en jusque dans l'agonie. C'est pourquoi il n'a pas fini de nous fasciner. Avec lui j'�tais comme l'Hermione de Racine. Je l'aimais trop pour ne le point ha�r ; je le ha�ssais trop pour ne le point aimer Gallimard unknown‎

Référence libraire : 171838

‎Giesbert Franz Olivier‎

‎Mort d'un berger‎

‎Gallimard 2002. in8. Broch�. 184 pages. Qu'on se figure un roman policier paysan avec un d�cor choisi le Mercantour une galaxie de personnages bien camp�s et une intrigue qui nous tient gentiment en haleine. La mort d'un berger est annonc�e d�s la premi�re ligne mieux elle est annonc�e d�s le titre du roman de Franz-Olivier Giesbert. Les Parpaillon sont �leveurs de moutons de p�re en fils. Le fils Parpaillon est retrouv� mort le long d'un chemin. Myst�re. "Son fils �tait tomb� ce sont des choses qui arrivent sur une grosse pierre d'une vingtaine de kilos". � partir de ce fait tragique se r�veillent toutes les inimiti�s vivaces de la campagne. Et elle sont nombreuses�! Marcel Parpaillon quatre-vingts ans accuse Titus le chien du voisin. Bient�t c'est la maison du voisin qui s'enflamme et des coups de feu qui �clatent. Mais qui a tu� qui dans cette affaire� Simple querelle de voisinage� Rien n'est moins s�r car autour de ce nud d'intrigues voici qu'on d�couvre d'autres personnages tout aussi capables d'avoir fait le coup. La grande question se pose�: finalement qui est le coupable� L'abb� Rikonovski� Archibal Davenport l'�crivain am�ricain fatigu� Vincent Sauvegnolle le maire affairiste qui lorgne sur les propri�t�s de la r�gion� Un loup l�gendaire fantasm� ou bien r�el� Giesbert s'amuse dans La Mort d'un berger en nous invitant � une bonne petite partie de Cluedo � la campagne avec en prime une r�flexion sur la toute-puissance de la nature et la cruaut� des �tres. --Denis Gombert Gallimard unknown‎

Référence libraire : 15124