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‎COLETTE.‎

‎Paris de ma fenêtre.‎

‎Genève Editions du Milieu du Monde 1944 1 vol. broché in-12, broché, couverture rempliée, non coupé ni rogné, 239 pp., portrait photographique en frontispice sur papier couché. Edition originale précédée d'une préface de Francis Carco datée du 11 août 1944. Un des 23 exemplaires numérotés sur vergé de Montval, tirage de tête. En parfait état.Réédition de De ma fenêtre, paru deux ans plus tôt aux éditions des «Armes de France», augmentée de onze textes publiés dans Le Petit Parisien d’octobre à décembre 1941. C’est la dernière fois que Colette utilisait un procédé auquel elle avait eu recours tout au long de sa carrière et qui consistait à reprendre en les remaniant légèrement des textes qu’elle avait d’abord publiés dans la presse.Outre une présentation des textes en sections, Colette a choisi un nouveau titre. Cela pourrait être dû à la parution chez Grasset en 1943 de l’ouvrage de l’allemand Friedrich Sieburg, Blick durch Fenster, traduit par André Cœuroy sous le titre De ma fenêtre… Plus vraisemblablement, le volume ayant été imprimé et édité en Suisse, on peut penser que l’ajout du nom de la capitale française conférait à l’ouvrage un attrait supplémentaire.Le texte est précédé d’une préface de Francis Carco qui paraît ici pour la première fois. L’auteur de Jésus-la-Caille s’était exilé en Suisse en 1942 en raison des origines juives de son épouse Eliane et publia plusieurs ouvrages aux éditions du Milieu du Monde, situées à Genève, où paraîtra également L’Étoile Vesper en 1946.Dans son texte, daté du 11 août 1944, Carco rend hommage au «Paris noir et sans visiteur», à la «Ville éteinte» de l’Occupation, et suit par l’imagination et le souvenir les rues et les quais de la capitale, «ses méandres, ses berges, ses remorqueurs, ses chalands, ses fumées, ses sirènes, dont la nostalgie m’est toujours plus amère et plus douce à chérir». La distance – près de quatre ans depuis la parution des premiers textes qui forment le recueil de Colette -, de même que la perspective d’une libération avec le débarquement des alliés au mois de juin, donnent un sens nouveau au recueil: «Il fallait que ce livre fût écrit: il fournit la preuve que chacun, dans sa sphère, a "tenu" contre l’adversité» et que «le grand écrivain qu’est Colette a fourni l’exemple qu’on attendait de lui.»Bien qu’imprimé en 1944, il semble que l’ouvrage n’ait été distribué en France qu’à partir de 1946. Rare en grand papier. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

Referenz des Buchhändlers : 82315

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‎COLETTE.‎

‎Trait pour trait. - Journal intermittent. - La fleur de l'âge.‎

‎Paris Le Fleuron 1949 3 vol. Brochés 3 vol. in-8, brochés, couvertures rempliées, 127, 91 et 95 pp. Éditions originales imprimées par Daragnès à uniquement 480 exemplaires numérotés sur un élégant vélin bleuté d'Arches. Chaque volume comprend un envoi autographe signé de Colette à Nathalie Gallimard, "sous la condition expresse qu'elle restera - 'trait pour trait' - toujours pareille à elle-même"; "à qui le bleu céleste est une parure de plus (pour les banalités je ne crains personne !)"; "[La fleur de l'âge], apportez-la moi sur votre joue, que je la baise !" On joint au premier volume le carton d'invitation au vernissage de l'exposition Vertès à la Galerie de l'Elysée (mars 1938) avec un texte de Colette qui est repris dans ce recueil. Exemplaires en parfaite condition réunis sous étui.Quoi que l’on puisse penser de la composition des recueils de textes courts qui forment l’essentiel de l’œuvre et sans doute sa part la plus précieuse, elle témoignait le plus souvent d’un souci d’unité de thème, parfois de dates, et de genre presque toujours. Dans les trois recueils qui paraissent au Fleuron, la maison d’édition créée par Maurice Goudeket, Trait pour trait, Journal intermittent et La Fleur de l’âge, la patte de l’éditeur devenu conseiller littéraire se fait sentir. Si Trait pour trait s’impose par une relative unité thématique en rassemblant, sous ce joli titre, des portraits d’écrivains (Anna de Noailles, Marcel Proust, Georges Courteline, Léon-Paul Fargue), de comédiennes et de chanteuses (Sarah Bernhardt, Emma Calvé), d'un musicien (Claude Debussy), d’amis peintres (André Dignimont, Marcel Vertès, Luc-Albert Moreau, Camoin) et l’évocation d’un personnage sorti de La Comédie humaine (Mme de Marneffe), les deux autres ouvrages réunissent pêle-mêle des chroniques et contes – mélange auquel Colette s’était toujours refusé -, des textes publicitaires et des préfaces qui étaient restés inédits. En ce début des années 50, alors que la source vive de la création semble s’amenuiser, Maurice Goudeket décide «de faire de Colette un auteur pour édition de luxe, un auteur rare, dont on recherchera les textes, un auteur pour lequel les amateurs seront prêts à dépenser.» (Claude Pichois et Alain Brunet)En témoignent ces trois volumes tirés à 480 exemplaires (450 exemplaires sur vélin bleuté et 30 exemplaires numérotés en chiffres romains réservés à l’auteur), destinés à un public choisi et dont l’impression fut confiée au délicat et virtuose Jean-Gabriel Daragnès, aisément identifiable derrière la mention «sur mes presses à Montmartre» (ses presses étaient situées avenue Junot) et sa marque au «Cœur fleuri» dont la devise, «Insita cruce/ cor floret», était empruntée à la légende de Tristan et Iseult par laquelle il avait débuté son travail de graveur. Ce fut d'ailleurs l’une des dernières productionsdu typographe décédé le 25 juillet 1950.L’objectif de Maurice Goudeket était doublement commercial, car dès le départ ces publications bibliophiliques étaient aussi destinées à enrichir les Œuvres complètes en cours d'édition où leur composition serait encore modifiée. Bien que «le meilleur ami» ait souhaité – on le comprend – justifier l’édition de ces textes « disparates jouant l’un sur l’autre et se consolidant» (Près de Colette), le lecteur contemporain goûtera, sans souci d’une artificielle cohérence, les effets d’harmonie et d’échos que ces textes entretiennent avec le reste de l’œuvre, confirmant cette composition symphonique ou rhapsodique à laquelle l’écrivain semble avoir toujours aspiré.Ensemble dédicacé à Nathalie Gallimard où l’on peut voir que si Colette avait renoncé à des œuvres de longue haleine, son sens de la formule et de la dédicace étaient intacts. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

Referenz des Buchhändlers : 82317

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‎Trait pour trait. - Journal intermittent. - La fleur de l'âge.‎

‎Paris Le Fleuron 1949 3 vol. Brochés 3 vol. in-8, brochés, couvertures rempliées, 127, 91 et 95 pp. Éditions originales imprimées par Daragnès à uniquement 480 exemplaires numérotés sur un élégant vélin bleuté d'Arches. Chaque volume comprend un envoi autographe signé de Colette à Nathalie Gallimard, "sous la condition expresse qu'elle restera - 'trait pour trait' - toujours pareille à elle-même"; "à qui le bleu céleste est une parure de plus (pour les banalités je ne crains personne !)"; "[La fleur de l'âge], apportez-la moi sur votre joue, que je la baise !" On joint au premier volume le carton d'invitation au vernissage de l'exposition Vertès à la Galerie de l'Elysée (mars 1938) avec un texte de Colette qui est repris dans ce recueil. Exemplaires en parfaite condition réunis sous étui.Quoi que l’on puisse penser de la composition des recueils de textes courts qui forment l’essentiel de l’œuvre et sans doute sa part la plus précieuse, elle témoignait le plus souvent d’un souci d’unité de thème, parfois de dates, et de genre presque toujours. Dans les trois recueils qui paraissent au Fleuron, la maison d’édition créée par Maurice Goudeket, Trait pour trait, Journal intermittent et La Fleur de l’âge, la patte de l’éditeur devenu conseiller littéraire se fait sentir. Si Trait pour trait s’impose par une relative unité thématique en rassemblant, sous ce joli titre, des portraits d’écrivains (Anna de Noailles, Marcel Proust, Georges Courteline, Léon-Paul Fargue), de comédiennes et de chanteuses (Sarah Bernhardt, Emma Calvé), d'un musicien (Claude Debussy), d’amis peintres (André Dignimont, Marcel Vertès, Luc-Albert Moreau, Camoin) et l’évocation d’un personnage sorti de La Comédie humaine (Mme de Marneffe), les deux autres ouvrages réunissent pêle-mêle des chroniques et contes – mélange auquel Colette s’était toujours refusé -, des textes publicitaires et des préfaces qui étaient restés inédits. En ce début des années 50, alors que la source vive de la création semble s’amenuiser, Maurice Goudeket décide «de faire de Colette un auteur pour édition de luxe, un auteur rare, dont on recherchera les textes, un auteur pour lequel les amateurs seront prêts à dépenser.» (Claude Pichois et Alain Brunet)En témoignent ces trois volumes tirés à 480 exemplaires (450 exemplaires sur vélin bleuté et 30 exemplaires numérotés en chiffres romains réservés à l’auteur), destinés à un public choisi et dont l’impression fut confiée au délicat et virtuose Jean-Gabriel Daragnès, aisément identifiable derrière la mention «sur mes presses à Montmartre» (ses presses étaient situées avenue Junot) et sa marque au «Cœur fleuri» dont la devise, «Insita cruce/ cor floret», était empruntée à la légende de Tristan et Iseult par laquelle il avait débuté son travail de graveur. Ce fut d'ailleurs l’une des dernières productionsdu typographe décédé le 25 juillet 1950.L’objectif de Maurice Goudeket était doublement commercial, car dès le départ ces publications bibliophiliques étaient aussi destinées à enrichir les Œuvres complètes en cours d'édition où leur composition serait encore modifiée. Bien que «le meilleur ami» ait souhaité – on le comprend – justifier l’édition de ces textes « disparates jouant l’un sur l’autre et se consolidant» (Près de Colette), le lecteur contemporain goûtera, sans souci d’une artificielle cohérence, les effets d’harmonie et d’échos que ces textes entretiennent avec le reste de l’œuvre, confirmant cette composition symphonique ou rhapsodique à laquelle l’écrivain semble avoir toujours aspiré.Ensemble dédicacé à Nathalie Gallimard où l’on peut voir que si Colette avait renoncé à des œuvres de longue haleine, son sens de la formule et de la dédicace étaient intacts. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

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‎MORAND (Paul), HERMANT (Abel), BONNARD (Abel) et COLETTE.‎

‎Affaires de coeur.‎

‎Paris Edition Nativelle 1934 1 vol. Broché gr. in-8, broché, couverture rempliée, 86 pp. Edition originale de ces quatre nouvelles illustrées chacune de trois compositions en couleurs, respectivement par Hermine David, Jean Berque, Deluermoz et Dignimont. Tirage hors commerce sur vélin d'Arches réservé au corps médical à l'occasion du cinquantenaire du laboratoire Nativelle.En 1868, le pharmacien et chimiste Claude-Adolphe Nativelle met au point un procédé de cristallisation de la digitaline. Un Laboratoire Nativelle est créé en 1884 pour exploiter ce médicament présenté comme «un régulateur du cœur et de la circulation» et à l'occasion de son cinquantenaire on sollicite quatre écrivains pour parler d’«Affaires de cœur». Si Abel Hermant évoque «le cœur et la littérature», Abel Bonnard, «le cœur sentimental» et Paul Morand «le cœur moteur», pour Colette c’est l’occasion de revenir sur un sujet qu’elle connaît bien «le cœur des bêtes», titre qu’elle reprendra pour plusieurs conférences prononcées à la fin des années 30. Il y est finalement moins question du cœur des bêtes que de la place des bêtes dans le cœur de l’écrivaine, qu’il s’agisse de Souci, la chienne-bull-de-toute-beauté, au cœur délicat et fragile, de la chienne Belle-Aude,«une de ces rares compagnes qui ferment les yeux avec une discrétion amère devant tout ce que leur dérobe la changeante amitié humaine», de la jument grise d’Achille, son frère, «une jument entre les juments, qui n’accepta ni la retraite, ni le pré vert», des deux hirondelles apprivoisées, ou des chats, tous ces chats qui l’accompagnèrent et à qui elle accordait sa préférence, à moins que ce ne soit l’inverse…Le titre quant à lui demeure ambigu. S’il est vrai que les histoires de cœur inspirent les écrivains, les problèmes de cœur, eux, enrichissent l’industrie pharmaceutique. Mais qui a dit que littérature et argent faisaient mauvais ménage? Les affaires sont les affaires…. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

Referenz des Buchhändlers : 82340

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‎MORAND (Paul), HERMANT (Abel), BONNARD (Abel) et COLETTE.‎

‎Affaires de coeur.‎

‎Paris Edition Nativelle 1934 1 vol. Broché gr. in-8, broché, couverture rempliée, 86 pp. Edition originale de ces quatre nouvelles illustrées chacune de trois compositions en couleurs, respectivement par Hermine David, Jean Berque, Deluermoz et Dignimont. Tirage hors commerce sur vélin d'Arches réservé au corps médical à l'occasion du cinquantenaire du laboratoire Nativelle.En 1868, le pharmacien et chimiste Claude-Adolphe Nativelle met au point un procédé de cristallisation de la digitaline. Un Laboratoire Nativelle est créé en 1884 pour exploiter ce médicament présenté comme «un régulateur du cœur et de la circulation» et à l'occasion de son cinquantenaire on sollicite quatre écrivains pour parler d’«Affaires de cœur». Si Abel Hermant évoque «le cœur et la littérature», Abel Bonnard, «le cœur sentimental» et Paul Morand «le cœur moteur», pour Colette c’est l’occasion de revenir sur un sujet qu’elle connaît bien «le cœur des bêtes», titre qu’elle reprendra pour plusieurs conférences prononcées à la fin des années 30. Il y est finalement moins question du cœur des bêtes que de la place des bêtes dans le cœur de l’écrivaine, qu’il s’agisse de Souci, la chienne-bull-de-toute-beauté, au cœur délicat et fragile, de la chienne Belle-Aude,«une de ces rares compagnes qui ferment les yeux avec une discrétion amère devant tout ce que leur dérobe la changeante amitié humaine», de la jument grise d’Achille, son frère, «une jument entre les juments, qui n’accepta ni la retraite, ni le pré vert», des deux hirondelles apprivoisées, ou des chats, tous ces chats qui l’accompagnèrent et à qui elle accordait sa préférence, à moins que ce ne soit l’inverse…Le titre quant à lui demeure ambigu. S’il est vrai que les histoires de cœur inspirent les écrivains, les problèmes de cœur, eux, enrichissent l’industrie pharmaceutique. Mais qui a dit que littérature et argent faisaient mauvais ménage? Les affaires sont les affaires…. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

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‎COLETTE.‎

‎La Chambre éclairée.‎

‎Paris Edouard Joseph, coll. "L'Edition originale illustrée" 1920 1 vol. relié in-8, cartonnage bradel de papier brique, tête dorée, non rogné, couverture illustrée d'une vignette en couleurs et dos conservés (Honnelaître), 196 pp. Edition originale illustrée en frontispice d'un bois en deux couleurs et de nombreux dessins en noir in-texte par Picart Le Doux. Exemplaire sur vélin parcheminé Lafuma non numéroté et complété à la justification par cet amusant envoi autographe signé à Francis Carco : "n°? Mais "numéro un", voyons, comme la tendresse que je porte à Carco. Colette de Jouvenel".Largement inspiré par la Première Guerre mondiale, le recueil, constitué pour l’essentiel d’articles parus dans Excelsior, complète Les Heures longues (1917) et met en scène tour à tour Bel-Gazou, la fille unique de l’écrivaine qui fait ici une de ses premières apparitions dans l’œuvre, les bêtes familières et les êtres malmenés par l’Histoire. Colette y évoque avec justesse, émotion et drôlerie parfois, la vie à l’arrière, cet envers du front dont elle est sans doute une des plus fines observatrices. Colette avait rencontré Francis Carco, de treize ans son cadet, en 1918 devant les bureaux du journal L’Eclair. Entre l’auteur de Jésus-la-Caille et la célèbre «vagabonde», ce fut un véritable coup de foudre littéraire et amical comme en témoigne cette dédicace inédite, deux ans après leur rencontre. Une amitié P.L.V. comme l’écrit Carco, c’est-à-dire «Pour La Vie», dont le ciment fut une fascination commune pour le Paris interlope, la poésie des rues et des cabarets de la Butte. Colette et Carco échangèrent une abondante correspondance et se retrouvèrent en 1945 à la table des Goncourt. Après la mort de sa «grrrrande amie», Carco lui consacra un magnifique livre d’hommage: Colette, "mon ami" (1955). Très belle provenance. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

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‎La Chambre éclairée.‎

‎Paris Edouard Joseph, coll. "L'Edition originale illustrée" 1920 1 vol. relié in-8, cartonnage bradel de papier brique, tête dorée, non rogné, couverture illustrée d'une vignette en couleurs et dos conservés (Honnelaître), 196 pp. Edition originale illustrée en frontispice d'un bois en deux couleurs et de nombreux dessins en noir in-texte par Picart Le Doux. Exemplaire sur vélin parcheminé Lafuma non numéroté et complété à la justification par cet amusant envoi autographe signé à Francis Carco : "n°? Mais "numéro un", voyons, comme la tendresse que je porte à Carco. Colette de Jouvenel".Largement inspiré par la Première Guerre mondiale, le recueil, constitué pour l’essentiel d’articles parus dans Excelsior, complète Les Heures longues (1917) et met en scène tour à tour Bel-Gazou, la fille unique de l’écrivaine qui fait ici une de ses premières apparitions dans l’œuvre, les bêtes familières et les êtres malmenés par l’Histoire. Colette y évoque avec justesse, émotion et drôlerie parfois, la vie à l’arrière, cet envers du front dont elle est sans doute une des plus fines observatrices. Colette avait rencontré Francis Carco, de treize ans son cadet, en 1918 devant les bureaux du journal L’Eclair. Entre l’auteur de Jésus-la-Caille et la célèbre «vagabonde», ce fut un véritable coup de foudre littéraire et amical comme en témoigne cette dédicace inédite, deux ans après leur rencontre. Une amitié P.L.V. comme l’écrit Carco, c’est-à-dire «Pour La Vie», dont le ciment fut une fascination commune pour le Paris interlope, la poésie des rues et des cabarets de la Butte. Colette et Carco échangèrent une abondante correspondance et se retrouvèrent en 1945 à la table des Goncourt. Après la mort de sa «grrrrande amie», Carco lui consacra un magnifique livre d’hommage: Colette, "mon ami" (1955). Très belle provenance. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

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‎Hommage à Colette.‎

‎Monaco Imprimerie Nationale de Monaco 1955 1 vol. Broché in-4, en feuilles, sous couverture rempliée, non paginé. Belle plaquette éditée par le Conseil littéraire de la Principauté de Monaco en souvenir de feue sa présidente d'honneur. Avec 41 petites photographies contrecollées, sans doute parmi les dernières de Colette, un texte inédit de l'écrivain et des hommages par Rainier de Monaco, Jean Giono, Julien Green, André Maurois, Marcel Pagnol, Jules Supervielle, André Billy, Roland Dorgelès, Georges Duhamel, Pierre Gaxotte, Maurice Genevoix, Franz Hellens, Emile Henriot, Léonce Peillard, André Siegfried, Henri Troyat. Excellent exemplaire offert à Michèle Manceaux, toute jeune journaliste qui venait de commencer sa carrière à L'Express, avec des envois autographes signés par les dix écrivains précédemment cités.«Monaco est le seul pays dont les frontières sont des roses», se plaisait à dire Colette. Amie de longue date de Pierre de Polignac, avant qu’il ne devienne par son mariage prince de Monaco, Colette eut le bonheur de voir l’affection du père se transmettre à son fils, le prince Rainier III, dont elle fut dans les années 40 et 50 l’invitée permanente. À la recherche de repos et d’un peu de chaleur pour soigner l’arthrite qui l’handicapait, Colette passa de fréquents séjours à l’Hôtel de Paris. On dit même que c’est dans le hall de l’hôtel qu’elle remarqua, lors d’un tournage, une jeune figurante alors inconnue qu’elle choisit pour incarner sur scène Gigi et qui devait connaître une brillante carrière: Audrey Hepburn.Le conseil littéraire de la Principauté de Monaco fut créé à l’initiative du prince Pierre de Monaco, protecteur des lettres et des arts. Il était constitué de membres de l’Académie Goncourt et divers écrivains francophones chargés de remettre un prix récompensant un auteur de langue française de renom pour l’ensemble de son œuvre. Quelques mois après la mort de Colette, l’ensemble des membres et plusieurs lauréats lui rendent hommage dans un ouvrage soigneusement imprimé, avec de nombreuses photographies en noir et blanc contrecollées qui en font un véritable album-souvenir. C’est également dans ce recueil qu’est reproduit pour la première fois le discours que Colette enregistra en 1954 pour des étudiants venus assister à une projection du Blé en herbe dont on dit – à juste titre – qu’il est un peu son testament moral et littéraire : «Laissez-moi vous révéler que l’expérience ne compte pour rien. Tout ce qui m’a étonnée dans mon âge tendre m’étonne aujourd’hui bien davantage. L’heure de la fin des découvertes ne sonne jamais. Le monde m’est nouveau à mon réveil chaque matin et je ne cesserai d’éclore que pour cesser de vivre.» (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

Referenz des Buchhändlers : 82343

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‎Hommage à Colette.‎

‎Monaco Imprimerie Nationale de Monaco 1955 1 vol. Broché in-4, en feuilles, sous couverture rempliée, non paginé. Belle plaquette éditée par le Conseil littéraire de la Principauté de Monaco en souvenir de feue sa présidente d'honneur. Avec 41 petites photographies contrecollées, sans doute parmi les dernières de Colette, un texte inédit de l'écrivain et des hommages par Rainier de Monaco, Jean Giono, Julien Green, André Maurois, Marcel Pagnol, Jules Supervielle, André Billy, Roland Dorgelès, Georges Duhamel, Pierre Gaxotte, Maurice Genevoix, Franz Hellens, Emile Henriot, Léonce Peillard, André Siegfried, Henri Troyat. Excellent exemplaire offert à Michèle Manceaux, toute jeune journaliste qui venait de commencer sa carrière à L'Express, avec des envois autographes signés par les dix écrivains précédemment cités.«Monaco est le seul pays dont les frontières sont des roses», se plaisait à dire Colette. Amie de longue date de Pierre de Polignac, avant qu’il ne devienne par son mariage prince de Monaco, Colette eut le bonheur de voir l’affection du père se transmettre à son fils, le prince Rainier III, dont elle fut dans les années 40 et 50 l’invitée permanente. À la recherche de repos et d’un peu de chaleur pour soigner l’arthrite qui l’handicapait, Colette passa de fréquents séjours à l’Hôtel de Paris. On dit même que c’est dans le hall de l’hôtel qu’elle remarqua, lors d’un tournage, une jeune figurante alors inconnue qu’elle choisit pour incarner sur scène Gigi et qui devait connaître une brillante carrière: Audrey Hepburn.Le conseil littéraire de la Principauté de Monaco fut créé à l’initiative du prince Pierre de Monaco, protecteur des lettres et des arts. Il était constitué de membres de l’Académie Goncourt et divers écrivains francophones chargés de remettre un prix récompensant un auteur de langue française de renom pour l’ensemble de son œuvre. Quelques mois après la mort de Colette, l’ensemble des membres et plusieurs lauréats lui rendent hommage dans un ouvrage soigneusement imprimé, avec de nombreuses photographies en noir et blanc contrecollées qui en font un véritable album-souvenir. C’est également dans ce recueil qu’est reproduit pour la première fois le discours que Colette enregistra en 1954 pour des étudiants venus assister à une projection du Blé en herbe dont on dit – à juste titre – qu’il est un peu son testament moral et littéraire : «Laissez-moi vous révéler que l’expérience ne compte pour rien. Tout ce qui m’a étonnée dans mon âge tendre m’étonne aujourd’hui bien davantage. L’heure de la fin des découvertes ne sonne jamais. Le monde m’est nouveau à mon réveil chaque matin et je ne cesserai d’éclore que pour cesser de vivre.» (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

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‎COLETTE.‎

‎Mes apprentissages. Ce que Claudine n'a pas dit.‎

‎Paris Ferenczi 1936 1 vol. relié in-8, demi-maroquin à gros grain noir, dos lisse, plats de papiers marbré de tonalités bleu et jaune moutarde, doublures de papier bleu, gardes de papier jaune moutarde, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés (Honnelaître), 218 pp., nombreuses planches hors-texte. Edition originale. Un des 80 exemplaires hors commerce numérotés sur simili japon de couleur imprimés spécialement pour l'auteur, celui-ci de couleur crème et enrichi d'un envoi autographe signé de Colette au critique Gérard Bauër. Exemplaire par ailleurs truffé en tête d'ouvrage d'une lettre autographe signée adressée à l'écrivain et journaliste Henri Bauër (2 p. et demies in-8 sur papier bleu - Paris, 29 septembre 1900, avec enveloppe) et en fin d'ouvrage d'une carte autographe signée adressée à Catulle Mendès (2 p. in-32, obl., s.l.n.d.). Très bel exemplaire. Cinq ans après la mort de Willy, Mes apprentissages vient mettre un terme définitif à la guerre que se livraient par voie de presse, depuis près d’un quart de siècle, les ex-époux Gauthier-Villars.Apprenant en 1909, la vente des droits des Claudine aux éditeurs, au profit exclusif de Willy (seul signataire «officiel» des livres et des contrats), Colette se rebiffe et réclame que soit reconnue sa part dans l’écriture de ce qui fut longtemps le plus gros succès éditorial de la Belle Époque. Mais quelle part exactement? C’est sur ce point, et sur quelques autres, que les deux anciens collaborateurs s’opposent. Les premiers manuscrits ayant disparu, chacun convoque ses témoins (amis, auteurs, éditeurs ou typographes…) et use de sa notoriété pour alimenter la gazette littéraire. La Première Guerre mondiale avait semblé éteindre la querelle, mais la publication des Souvenirs littéraires… et autres de Willy en 1925, puis, surtout, quelques semaines après sa mort, des «Willyana», ces commentaires en forme de révélation qu’il avait inscrits à la demande de Jules Marchand, le directeur de la revue Sur la Riviera, en tête des exemplaires des quatre Claudine (voir n°96), avaient piqué au vif la principale intéressée. Mes apprentissages est en quelque sorte la réponse de la bergère au berger.La vengeance étant, on le sait, un plat qui se mange froid, le texte est d’abord publié dans Marianne, sans doute à la demande de son directeur Emmanuel Berl, du 16 octobre au 18 décembre 1935, avant de paraître chez Ferenczi au mois de janvier 1936, illustré de nombreuses photographies «à charge» et accompagné d’un sous-titre éloquent: «ce que Claudine n’a pas dit». C’est une véritable mise à mort littéraire posthume. Maladivement impuissant, menteur, infidèle, tyrannique et peut-être même violent, Willy dont la gloire passée était déjà oubliée est définitivement enterré. Pour la postérité, il ne sera plus désormais que ce «vieux salaud» qui avait exploité le talent des autres, à commencer par celui de son épouse.Mais on se tromperait en ne voyant dans cet ouvrage qu’un ultime règlement de compte. En se replongeant dans ses années d’apprentissages, Colette retrouve les figures d’un passé suffisamment éloigné pour inspirer aux lecteurs une forme de nostalgie. Sous sa plume revivent avec force et vivacité celles et ceux qu’elle a côtoyés: Caroline Otero, Polaire, Mata-Hari, Marcel Schwob, Jean Lorrain ou bien encore Claude Debussy… À moins que cédant à une pente désormais familière à ses lecteurs elle ne retrouve les paysages de sa jeunesse et notamment ceux de sa Puisaye natale dont elle livre ici une des plus belles évocations.Certains proches du couple reprochèrent à Colette ce coup de griffe qui n’était peut-être pas tout à son honneur (c’était mal la connaître). Il est vrai que Willy n’en méritait pas tant et François Caradec a largement contribué à le montrer. Mais la gloire littéraire pour Colette était peut-être à ce prix: faire disparaître les fantômes qui erraient encore dans les coulisses, et, en faisant oublier Claudine, devenir Colette. Cet exemplaire dédicacé au critique Gérard Bauër – fidèle soutien de Colette qu'il rejoindra à l'Académie Goncourt – est truffé de deux très rares lettres de jeunesse qui prennent ici un tour ironique. Dans l’une, adressée le 29 septembre 1900 au journaliste Henry Bauër, le père de Gérard Bauër, comme dans l’autre écrite en 1893 à Catulle Mendès, un ami proche du couple, celle qui signe déjà «Colette» endosse sans déplaisir apparent le rôle de «secrétaire de mon mari». Au premier, elle tient à défendre la probité de Willy en lui adressant un fragment de son article écrit après la première du Rêve d’Alfred Bruneau d’après le roman d’Émile Zola et avec la collaboration de ce dernier. La création à l’Opéra-Comique en 1891 fut un événement considérable largement relayé par la presse. Si Henry Bauër avait salué la naissance «d’un art national et nouveau», Willy, quant à lui, avait accueilli l’œuvre à grand renfort de jeux de mots et de calembours qui étaient sa marque de fabrique. S’adressant au critique qui avait sans doute rappelé cette opposition de Willy, près de dix ans après la création – et en pleine affaire Dreyfus –, Colette tient à sauver l’honneur de son époux et s’excuse «d’avoir assez de jeunesse pour tenir, par dessus tout, à l’honnêteté littéraire de mon mari. Cette jeunesse-là à défaut de l’autre qui défaille si vite, persistera»... Au second, Catulle Mendès, elle présente les excuses de Willy de n’avoir pu assister «à la tournée sur le zinc des Menus-plaisirs», le théâtre (aujourd’hui théâtre Antoine-Simone-Berriau) où avait été créé, le 2 avril 1893, le mimodrame Le Docteur Blanc sur une musique de Gabriel Pierné: «je vous conjure de nous offrir le mêlé-cass du pardon, à la prochaine fête de l’intelligence». Ces deux lettres offrent un contrepoint savoureux à la version du mariage donnée dans Mes apprentissages… (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

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‎COLETTE.‎

‎Mes apprentissages. Ce que Claudine n'a pas dit.‎

‎Paris Ferenczi 1936 1 vol. relié in-8, demi-maroquin à gros grain noir, dos lisse, plats de papiers marbré de tonalités bleu et jaune moutarde, doublures de papier bleu, gardes de papier jaune moutarde, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés (Honnelaître), 218 pp., nombreuses planches hors-texte. Edition originale. Un des 80 exemplaires hors commerce numérotés sur simili japon de couleur imprimés spécialement pour l'auteur, celui-ci de couleur crème et enrichi d'un envoi autographe signé de Colette au critique Gérard Bauër. Exemplaire par ailleurs truffé en tête d'ouvrage d'une lettre autographe signée adressée à l'écrivain et journaliste Henri Bauër (2 p. et demies in-8 sur papier bleu - Paris, 29 septembre 1900, avec enveloppe) et en fin d'ouvrage d'une carte autographe signée adressée à Catulle Mendès (2 p. in-32, obl., s.l.n.d.). Très bel exemplaire. Cinq ans après la mort de Willy, Mes apprentissages vient mettre un terme définitif à la guerre que se livraient par voie de presse, depuis près d’un quart de siècle, les ex-époux Gauthier-Villars.Apprenant en 1909, la vente des droits des Claudine aux éditeurs, au profit exclusif de Willy (seul signataire «officiel» des livres et des contrats), Colette se rebiffe et réclame que soit reconnue sa part dans l’écriture de ce qui fut longtemps le plus gros succès éditorial de la Belle Époque. Mais quelle part exactement? C’est sur ce point, et sur quelques autres, que les deux anciens collaborateurs s’opposent. Les premiers manuscrits ayant disparu, chacun convoque ses témoins (amis, auteurs, éditeurs ou typographes…) et use de sa notoriété pour alimenter la gazette littéraire. La Première Guerre mondiale avait semblé éteindre la querelle, mais la publication des Souvenirs littéraires… et autres de Willy en 1925, puis, surtout, quelques semaines après sa mort, des «Willyana», ces commentaires en forme de révélation qu’il avait inscrits à la demande de Jules Marchand, le directeur de la revue Sur la Riviera, en tête des exemplaires des quatre Claudine (voir n°96), avaient piqué au vif la principale intéressée. Mes apprentissages est en quelque sorte la réponse de la bergère au berger.La vengeance étant, on le sait, un plat qui se mange froid, le texte est d’abord publié dans Marianne, sans doute à la demande de son directeur Emmanuel Berl, du 16 octobre au 18 décembre 1935, avant de paraître chez Ferenczi au mois de janvier 1936, illustré de nombreuses photographies «à charge» et accompagné d’un sous-titre éloquent: «ce que Claudine n’a pas dit». C’est une véritable mise à mort littéraire posthume. Maladivement impuissant, menteur, infidèle, tyrannique et peut-être même violent, Willy dont la gloire passée était déjà oubliée est définitivement enterré. Pour la postérité, il ne sera plus désormais que ce «vieux salaud» qui avait exploité le talent des autres, à commencer par celui de son épouse.Mais on se tromperait en ne voyant dans cet ouvrage qu’un ultime règlement de compte. En se replongeant dans ses années d’apprentissages, Colette retrouve les figures d’un passé suffisamment éloigné pour inspirer aux lecteurs une forme de nostalgie. Sous sa plume revivent avec force et vivacité celles et ceux qu’elle a côtoyés: Caroline Otero, Polaire, Mata-Hari, Marcel Schwob, Jean Lorrain ou bien encore Claude Debussy… À moins que cédant à une pente désormais familière à ses lecteurs elle ne retrouve les paysages de sa jeunesse et notamment ceux de sa Puisaye natale dont elle livre ici une des plus belles évocations.Certains proches du couple reprochèrent à Colette ce coup de griffe qui n’était peut-être pas tout à son honneur (c’était mal la connaître). Il est vrai que Willy n’en méritait pas tant et François Caradec a largement contribué à le montrer. Mais la gloire littéraire pour Colette était peut-être à ce prix: faire disparaître les fantômes qui erraient encore dans les coulisses, et, en faisant oublier Claudine, devenir Colette. Cet exemplaire dédicacé au critique Gérard Bauër – fidèle soutien de Colette qu'il rejoindra à l'Académie Goncourt – est truffé de deux très rares lettres de jeunesse qui prennent ici un tour ironique. Dans l’une, adressée le 29 septembre 1900 au journaliste Henry Bauër, le père de Gérard Bauër, comme dans l’autre écrite en 1893 à Catulle Mendès, un ami proche du couple, celle qui signe déjà «Colette» endosse sans déplaisir apparent le rôle de «secrétaire de mon mari». Au premier, elle tient à défendre la probité de Willy en lui adressant un fragment de son article écrit après la première du Rêve d’Alfred Bruneau d’après le roman d’Émile Zola et avec la collaboration de ce dernier. La création à l’Opéra-Comique en 1891 fut un événement considérable largement relayé par la presse. Si Henry Bauër avait salué la naissance «d’un art national et nouveau», Willy, quant à lui, avait accueilli l’œuvre à grand renfort de jeux de mots et de calembours qui étaient sa marque de fabrique. S’adressant au critique qui avait sans doute rappelé cette opposition de Willy, près de dix ans après la création – et en pleine affaire Dreyfus –, Colette tient à sauver l’honneur de son époux et s’excuse «d’avoir assez de jeunesse pour tenir, par dessus tout, à l’honnêteté littéraire de mon mari. Cette jeunesse-là à défaut de l’autre qui défaille si vite, persistera»... Au second, Catulle Mendès, elle présente les excuses de Willy de n’avoir pu assister «à la tournée sur le zinc des Menus-plaisirs», le théâtre (aujourd’hui théâtre Antoine-Simone-Berriau) où avait été créé, le 2 avril 1893, le mimodrame Le Docteur Blanc sur une musique de Gabriel Pierné: «je vous conjure de nous offrir le mêlé-cass du pardon, à la prochaine fête de l’intelligence». Ces deux lettres offrent un contrepoint savoureux à la version du mariage donnée dans Mes apprentissages… (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

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‎COLETTE.‎

‎Le Képi.‎

‎Paris Arthème Fayard 1943 1 vol. relié in-12, demi-maroquin à gros grain bleu nuit à coins, dos à fins nerfs, caissons encadrés d'un double filet à froid, plats de papier marbré bleu, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés (Alix), 204 pp. Edition originale. Un des 20 exemplaires numérotés sur Hollande, tirage de tête. Quelques infimes rousseurs, sinon bel exemplaire à toutes marges.Sous le titre Le Képi, Colette réunit quatre textes («La Cire verte», «Armande», «Le Tendron» et «Le Képi») publiés en zone libre dans la revue Candide en 1941 et 1942. La pénurie de papier et la censure retardèrent la publication et le volume ne parut aux éditions Fayard qu’en 1943. Dans la notice qu’il consacre à l’ouvrage dans La Pléiade, Michel Mercier rappelle qu’une jeune employée du Syndicat des éditeurs favorisa la publication, une certaine Donnadieu qui ne signait pas encore Marguerite Duras…Alors que Colette traverse une période difficile avec, notamment, l’arrestation puis la libération de Maurice Goudeket et la disparition tragique d’amies proches, elle éprouve le besoin de mêler à des histoires d’amours contrariées les personnages de son enfance et ceux qui avaient accompagné ses première années d’apprentissage: Paul Masson, Marcel Schwob, Willy…Si les critiques, à l’époque, retinrent surtout «Le Képi», les lecteurs plébiscitèrent «La Cire verte», mêlant à la sombre et pathétique histoire de Mme Hervouët l’évocation de la «manie papetière» du capitaine Colette, figure du désir et de l’impuissance d’écrire. La romancière Amélie Nothomb confie y avoir trouvé la source de sa vocation d’écrivain: «C’est la première fois que je me suis rendue compte qu’un texte pouvait être beau. Ce fut pour moi une révolution copernicienne !»Rare en grand papier. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

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‎Paris Arthème Fayard 1943 1 vol. relié in-12, demi-maroquin à gros grain bleu nuit à coins, dos à fins nerfs, caissons encadrés d'un double filet à froid, plats de papier marbré bleu, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés (Alix), 204 pp. Edition originale. Un des 20 exemplaires numérotés sur Hollande, tirage de tête. Quelques infimes rousseurs, sinon bel exemplaire à toutes marges.Sous le titre Le Képi, Colette réunit quatre textes («La Cire verte», «Armande», «Le Tendron» et «Le Képi») publiés en zone libre dans la revue Candide en 1941 et 1942. La pénurie de papier et la censure retardèrent la publication et le volume ne parut aux éditions Fayard qu’en 1943. Dans la notice qu’il consacre à l’ouvrage dans La Pléiade, Michel Mercier rappelle qu’une jeune employée du Syndicat des éditeurs favorisa la publication, une certaine Donnadieu qui ne signait pas encore Marguerite Duras…Alors que Colette traverse une période difficile avec, notamment, l’arrestation puis la libération de Maurice Goudeket et la disparition tragique d’amies proches, elle éprouve le besoin de mêler à des histoires d’amours contrariées les personnages de son enfance et ceux qui avaient accompagné ses première années d’apprentissage: Paul Masson, Marcel Schwob, Willy…Si les critiques, à l’époque, retinrent surtout «Le Képi», les lecteurs plébiscitèrent «La Cire verte», mêlant à la sombre et pathétique histoire de Mme Hervouët l’évocation de la «manie papetière» du capitaine Colette, figure du désir et de l’impuissance d’écrire. La romancière Amélie Nothomb confie y avoir trouvé la source de sa vocation d’écrivain: «C’est la première fois que je me suis rendue compte qu’un texte pouvait être beau. Ce fut pour moi une révolution copernicienne !»Rare en grand papier. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

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‎Lettres de la Vagabonde. Texte établi et annoté par Claude Pichois et Roberte Forbin.‎

‎Paris Flammarion 1961 1 vol. Broché in-8, broché, 293 pp., 4 planches hors-texte. Edition originale. Un des 35 exemplaires numérotés sur vélin pur fil d'Arches, tirage de tête. En parfait état.‎

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‎Lettres de la Vagabonde. Texte établi et annoté par Claude Pichois et Roberte Forbin.‎

‎Paris Flammarion 1961 1 vol. Broché in-8, broché, 293 pp., 4 planches hors-texte. Edition originale. Un des 35 exemplaires numérotés sur vélin pur fil d'Arches, tirage de tête. En parfait état.‎

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‎Lettres au Petit Corsaire. Texte établi et annoté par Claude Pichois et Roberte Forbin. Préface de Maurice Goudeket.‎

‎Paris Flammarion 1963 1 vol. Broché in-8, broché, 153 pp., 8 planches hors-texte. Edition originale. Un des 35 exemplaires sur vélin pur chiffon d'Arches, tirage de tête, celui-ci non justifié. En parfait état.Renée Hamon, née pour l’ailleurs, savait-elle que Colette enfant rêvait, elle aussi, d’être marin? Ce goût pour le voyage, de même que les origines bretonnes du «petit corsaire», expliquent en large partie l’amitié tutélaire que Colette dédia à sa cadette de quatorze ans et dont rend compte la centaine de lettres réunies par Claude Pichois et Roberte Forbin couvrant dix années d’amitié. Seule la mort de Renée Hamon, survenue prématurément en 1943 alors qu’elle n’avait que 46 ans pouvait mettre fin à ce lien affectif autant que protecteur. Longtemps Colette regretta la présence de «ce petit être solitaire qui a passé sans nuire à personne.» (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

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‎Lettres au Petit Corsaire. Texte établi et annoté par Claude Pichois et Roberte Forbin. Préface de Maurice Goudeket.‎

‎Paris Flammarion 1963 1 vol. Broché in-8, broché, 153 pp., 8 planches hors-texte. Edition originale. Un des 35 exemplaires sur vélin pur chiffon d'Arches, tirage de tête, celui-ci non justifié. En parfait état.Renée Hamon, née pour l’ailleurs, savait-elle que Colette enfant rêvait, elle aussi, d’être marin? Ce goût pour le voyage, de même que les origines bretonnes du «petit corsaire», expliquent en large partie l’amitié tutélaire que Colette dédia à sa cadette de quatorze ans et dont rend compte la centaine de lettres réunies par Claude Pichois et Roberte Forbin couvrant dix années d’amitié. Seule la mort de Renée Hamon, survenue prématurément en 1943 alors qu’elle n’avait que 46 ans pouvait mettre fin à ce lien affectif autant que protecteur. Longtemps Colette regretta la présence de «ce petit être solitaire qui a passé sans nuire à personne.» (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

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‎L'Etoile Vesper. Souvenirs.‎

‎Genève Le Milieu du Monde 1946 1 vol. relié in-12, demi-maroquin vert sapin à coins bordé de filets dorés, dos à nerfs, plats, doublures et gardes de papier vert sapin, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés (P.-L. Martin), 218 pp. Edition originale. Un des 16 exemplaires numérotés sur vergé de Montval Canson et Montgolfier. En belle condition. Selon un mode de composition qu’elle reprendra pour Le Fanal bleu, Colette mêle à la matière de ses souvenirs certains textes publiés précédemment. Ainsi retrouve-t-on tout ou partie de «La Miniature» publié par Le Matin, le 14avril 1923, de «Vieux papiers» déjà paru dans Broderie ancienne en 1944, l’hommage rendu à Hélène Picard dans la Revue de Paris au mois de mai 1945, «Dans l’ombre du Palais-Royal» publié dans Les Nouvelles littéraires le 25octobre 1945, ou des textes plus anecdotiques comme «De quoi réveiller un mort. Colette nous donne une recette» publié dans l’Almanach du Beaujolais 1946 en 1945ou «Saisons» dans La Table ronde, début 1946.L’ouvrage paraît, dans un premier temps, dans le magazine Elle dont il accompagne la naissance en 1945. De retour des États-Unis où elle s’était exilée, Hélène Lazareff décide de créer en France, sur le modèle du Harpers Bazaar, un magazine féminin dont la devise serait «Le sérieux dans la frivolité, de l’ironie dans le grave.» Afin d’encourager le succès de l’entreprise, au départ modeste puisque les premiers numéros ne dépassent guère une vingtaine de pages, elle décide de faire appel à quelques plumes célèbres et ne peut passer à côté de Colette qui fait alors figure d’institution littéraire. Ce n’est pas la première fois que la presse féminine sollicite l’auteure des Claudine et de Gigi; on se souvient de ses nombreuses collaborations, avant-guerre, à Marie-Claire ou à Vogue. Aux yeux des patrons de presse et de certains éditeurs, elle est devenue celle qui sait parler aux femmes. La publication de L’Étoile Vesper débute le 21 novembre 1945, date de parution du premier numéro du magazine. Hélène Lazareff s’est elle-même déplacée au domicile de Colette pour chercher le manuscrit et le confier au plus vite à la composition. Peut-être aurait-elle dû le lire avant… Début décembre, elle voit arriver sur son bureau les épreuves du numéro à venir – celui du 12 décembre - où est relatée une visite à une voyante et, sans détour, «la semence [trop] claire» d’un jeune homme. Certes hardie dans ses objectifs, la rédactrice en chef veut ménager ses lectrices et devra réclamer à Colette une atténuation des propos. Ci-fait: «Parce que le jeune homme ne pourra pas…J’adoucis les termes. » La publication se poursuivra sans autre surprise jusqu’au mois de janvier 1946. Le volume, quant à lui, ne paraît que quelques mois plus tard en Suisse, aux éditions du Milieu du monde, «en exécution d’un contrait fait durant la guerre», en même temps sans doute que Paris, de ma fenêtre (voir n°60). Ceci ne fut pas sans conséquence sur la réception de l’ouvrage, si l’on en croit Maurice Goudeket qui, dans Près de Colette, indique que du fait d’un contingentement entre la France et la Suisse, seuls 10.000 exemplaires purent être livrés le 14 juillet «dans un Paris déserté, sans que rien ne signala cette sortie à l’attention du public.» Quand le nouveau contingentement fut livré, six mois plus tard, le public était déjà passé à autre chose. Si bien que «le livre de Colette peut-être le plus émouvant est aussi celui qui connut le plus petit tirage.» Le plus émouvant, sans aucun doute, et aussi un des plus lucides et un des plus beaux.Immobilisée par l’arthrose dans son appartement du Palais-Royal, Colette, qui mena longtemps une vie de vagabondages, voit soudainement son champ d’action et de perception diminuer. Mais ce que la douleur aurait pu faire taire en elle et ce que l’espace d’une chambre et le cadre d’une fenêtre auraient pu restreindre, elle sait en faire une source nouvelle d’apprentissage et d’émerveillement : «Les personnes valides croient toujours que de l’immobilité forcée naît l’ennui. C’est une grande erreur. (…) Que le mal nous façonne, il faut bien l’accepter. Mieux est de façonner le mal à notre usage, et même à notre commodité.»Pour l’écrivaine rivée par l’arthrite à son divan-radeau, tout devient spectacle et suscite un égal désir de dire et de décrire: la visite d’un jeune journaliste, celle d’une voyante ou d’un couple de braconniers, à moins que ce ne soit une photographie ou une lettre prise dans l’album de sa vie. Un rien devient le support d’une rêverie, incite «à une promenade, à une contemplation sans buts ni desseins, à une sorte de virtuosité du souvenir», un art dans lequel elle excelle.Ainsi revivent sous sa plume les visages qui accompagnèrent sa carrière de journaliste, longuement évoquée: Wertheimer, Maizeroy, Téry, Sauerwein, Lauzanne, Fénéon, Tardieu, Bunau-Varilla, Liouville, Duvernois… Le monde d’hier… Avec eux ou après eux, les visages des chers disparus. Sa famille: le Capitaine, Sido, son frère Léo, mort en 1941…, ses amies: les poétesses Hélène Picard et Lucie Delarue-Mardrus, mortes en 1945…, ses animaux: la Chatte Dernière, irremplaçable compagne décédée en 1939… Un monde disparu…Écrit sur fond de guerre et de douleur, l’ouvrage se colore des derniers feux d’un magnifique crépuscule. Car, c’est bien son propre déclin que l’auteur envisage, «l’heure de comparaître», «le bout de la route»… Pas de mélancolie, pourtant. Ce qui se lit dans L’Étoile Vesper, c’est le désir de vivre encore: «À soixante-treize ans moins un quart, on a toujours des projets. Je n’en manque pas» et, surtout, l’évident plaisir de dire et de décrire qui lui a tenu lieu de règle et de devoir tout au long de sa vie. Enfin débarrassée des contraintes de l’article ou du souci de compter et de plaire, elle peut se livrer sans crainte à une écriture en liberté et mêler anecdotes, commentaires et portraits, sans le recours à une quelconque hiérarchie. Une écriture, en quelque sorte, au plus près de la vie ressentie. Une véritable leçon de la part d’une écrivaine qui, arrivée au faîte de sa gloire, alors qu'elle affronte avec un égal stoïcisme l’âge et la vieillesse, semble encore prête à renaître: «Désapprendre d’écrire, cela ne doit pas demander beaucoup de temps. Je vais toujours essayer…» Très rare en tirage de tête.Bibliographie: Yves Courrière, Pierre Lazareff, Gallimard, «Biographies», 1995. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

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‎L'Etoile Vesper. Souvenirs.‎

‎Genève Le Milieu du Monde 1946 1 vol. relié in-12, demi-maroquin vert sapin à coins bordé de filets dorés, dos à nerfs, plats, doublures et gardes de papier vert sapin, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés (P.-L. Martin), 218 pp. Edition originale. Un des 16 exemplaires numérotés sur vergé de Montval Canson et Montgolfier. En belle condition. Selon un mode de composition qu’elle reprendra pour Le Fanal bleu, Colette mêle à la matière de ses souvenirs certains textes publiés précédemment. Ainsi retrouve-t-on tout ou partie de «La Miniature» publié par Le Matin, le 14avril 1923, de «Vieux papiers» déjà paru dans Broderie ancienne en 1944, l’hommage rendu à Hélène Picard dans la Revue de Paris au mois de mai 1945, «Dans l’ombre du Palais-Royal» publié dans Les Nouvelles littéraires le 25octobre 1945, ou des textes plus anecdotiques comme «De quoi réveiller un mort. Colette nous donne une recette» publié dans l’Almanach du Beaujolais 1946 en 1945ou «Saisons» dans La Table ronde, début 1946.L’ouvrage paraît, dans un premier temps, dans le magazine Elle dont il accompagne la naissance en 1945. De retour des États-Unis où elle s’était exilée, Hélène Lazareff décide de créer en France, sur le modèle du Harpers Bazaar, un magazine féminin dont la devise serait «Le sérieux dans la frivolité, de l’ironie dans le grave.» Afin d’encourager le succès de l’entreprise, au départ modeste puisque les premiers numéros ne dépassent guère une vingtaine de pages, elle décide de faire appel à quelques plumes célèbres et ne peut passer à côté de Colette qui fait alors figure d’institution littéraire. Ce n’est pas la première fois que la presse féminine sollicite l’auteure des Claudine et de Gigi; on se souvient de ses nombreuses collaborations, avant-guerre, à Marie-Claire ou à Vogue. Aux yeux des patrons de presse et de certains éditeurs, elle est devenue celle qui sait parler aux femmes. La publication de L’Étoile Vesper débute le 21 novembre 1945, date de parution du premier numéro du magazine. Hélène Lazareff s’est elle-même déplacée au domicile de Colette pour chercher le manuscrit et le confier au plus vite à la composition. Peut-être aurait-elle dû le lire avant… Début décembre, elle voit arriver sur son bureau les épreuves du numéro à venir – celui du 12 décembre - où est relatée une visite à une voyante et, sans détour, «la semence [trop] claire» d’un jeune homme. Certes hardie dans ses objectifs, la rédactrice en chef veut ménager ses lectrices et devra réclamer à Colette une atténuation des propos. Ci-fait: «Parce que le jeune homme ne pourra pas…J’adoucis les termes. » La publication se poursuivra sans autre surprise jusqu’au mois de janvier 1946. Le volume, quant à lui, ne paraît que quelques mois plus tard en Suisse, aux éditions du Milieu du monde, «en exécution d’un contrait fait durant la guerre», en même temps sans doute que Paris, de ma fenêtre (voir n°60). Ceci ne fut pas sans conséquence sur la réception de l’ouvrage, si l’on en croit Maurice Goudeket qui, dans Près de Colette, indique que du fait d’un contingentement entre la France et la Suisse, seuls 10.000 exemplaires purent être livrés le 14 juillet «dans un Paris déserté, sans que rien ne signala cette sortie à l’attention du public.» Quand le nouveau contingentement fut livré, six mois plus tard, le public était déjà passé à autre chose. Si bien que «le livre de Colette peut-être le plus émouvant est aussi celui qui connut le plus petit tirage.» Le plus émouvant, sans aucun doute, et aussi un des plus lucides et un des plus beaux.Immobilisée par l’arthrose dans son appartement du Palais-Royal, Colette, qui mena longtemps une vie de vagabondages, voit soudainement son champ d’action et de perception diminuer. Mais ce que la douleur aurait pu faire taire en elle et ce que l’espace d’une chambre et le cadre d’une fenêtre auraient pu restreindre, elle sait en faire une source nouvelle d’apprentissage et d’émerveillement : «Les personnes valides croient toujours que de l’immobilité forcée naît l’ennui. C’est une grande erreur. (…) Que le mal nous façonne, il faut bien l’accepter. Mieux est de façonner le mal à notre usage, et même à notre commodité.»Pour l’écrivaine rivée par l’arthrite à son divan-radeau, tout devient spectacle et suscite un égal désir de dire et de décrire: la visite d’un jeune journaliste, celle d’une voyante ou d’un couple de braconniers, à moins que ce ne soit une photographie ou une lettre prise dans l’album de sa vie. Un rien devient le support d’une rêverie, incite «à une promenade, à une contemplation sans buts ni desseins, à une sorte de virtuosité du souvenir», un art dans lequel elle excelle.Ainsi revivent sous sa plume les visages qui accompagnèrent sa carrière de journaliste, longuement évoquée: Wertheimer, Maizeroy, Téry, Sauerwein, Lauzanne, Fénéon, Tardieu, Bunau-Varilla, Liouville, Duvernois… Le monde d’hier… Avec eux ou après eux, les visages des chers disparus. Sa famille: le Capitaine, Sido, son frère Léo, mort en 1941…, ses amies: les poétesses Hélène Picard et Lucie Delarue-Mardrus, mortes en 1945…, ses animaux: la Chatte Dernière, irremplaçable compagne décédée en 1939… Un monde disparu…Écrit sur fond de guerre et de douleur, l’ouvrage se colore des derniers feux d’un magnifique crépuscule. Car, c’est bien son propre déclin que l’auteur envisage, «l’heure de comparaître», «le bout de la route»… Pas de mélancolie, pourtant. Ce qui se lit dans L’Étoile Vesper, c’est le désir de vivre encore: «À soixante-treize ans moins un quart, on a toujours des projets. Je n’en manque pas» et, surtout, l’évident plaisir de dire et de décrire qui lui a tenu lieu de règle et de devoir tout au long de sa vie. Enfin débarrassée des contraintes de l’article ou du souci de compter et de plaire, elle peut se livrer sans crainte à une écriture en liberté et mêler anecdotes, commentaires et portraits, sans le recours à une quelconque hiérarchie. Une écriture, en quelque sorte, au plus près de la vie ressentie. Une véritable leçon de la part d’une écrivaine qui, arrivée au faîte de sa gloire, alors qu'elle affronte avec un égal stoïcisme l’âge et la vieillesse, semble encore prête à renaître: «Désapprendre d’écrire, cela ne doit pas demander beaucoup de temps. Je vais toujours essayer…» Très rare en tirage de tête.Bibliographie: Yves Courrière, Pierre Lazareff, Gallimard, «Biographies», 1995. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

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‎COLETTE.‎

‎Paysages et portraits.‎

‎Paris Flammarion 1958 1 vol. broché in-12, broché, non rogné, 274 pp. Edition originale. Un des 30 exemplaires numérotés sur pur fil d'Arches, tirage de tête. En parfait état.Maurice Goudeket prolonge le travail entrepris dans l’édition des Œuvres complètes au Fleuron avec la composition de plusieurs recueils de textes épars. En témoignent, non seulement l’écart temporel entre les textes, le plus ancien ayant été initialement publié en 1909 et les plus récents en 1951, mais aussi la diversité des journaux et magazines dont ils sont repris,d’Akademos au Petit parisien, en passant par Paris-Soir, Le Journal, Le Matin, La Vie parisienne, Femina, Conferencia, etc… Difficile, dès lors, de trouver une unité thématique entre les 41 textes réunis par les éditions Flammarion sous un titre qui reprend en inversant les termes celui qui avait été choisi pour le 4e volume des Cahiers Colette, illustré par André Dunoyer de Segonzac. Qu’importe! Les lecteurs de 1958, comme ceux d’aujourd’hui, ne pouvaient que se réjouir de retrouver, quatre ans après sa mort, la prose inimitable de Colette, qu’il s’agisse d’évoquer Isadora Duncan, Ida Rubinstein, Yvonne de Bray, Francis Jammes ou Matisse, de parcourir la France à la découverte de ses paysages et de ses richesses gastronomiques, de faire revivre les années de guerre ou de remonter les chemins qui ramènent à l’enfance…Sans doute un des plus beaux recueils de Colette, fût-il posthume. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

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‎Paysages et portraits.‎

‎Paris Flammarion 1958 1 vol. broché in-12, broché, non rogné, 274 pp. Edition originale. Un des 30 exemplaires numérotés sur pur fil d'Arches, tirage de tête. En parfait état.Maurice Goudeket prolonge le travail entrepris dans l’édition des Œuvres complètes au Fleuron avec la composition de plusieurs recueils de textes épars. En témoignent, non seulement l’écart temporel entre les textes, le plus ancien ayant été initialement publié en 1909 et les plus récents en 1951, mais aussi la diversité des journaux et magazines dont ils sont repris,d’Akademos au Petit parisien, en passant par Paris-Soir, Le Journal, Le Matin, La Vie parisienne, Femina, Conferencia, etc… Difficile, dès lors, de trouver une unité thématique entre les 41 textes réunis par les éditions Flammarion sous un titre qui reprend en inversant les termes celui qui avait été choisi pour le 4e volume des Cahiers Colette, illustré par André Dunoyer de Segonzac. Qu’importe! Les lecteurs de 1958, comme ceux d’aujourd’hui, ne pouvaient que se réjouir de retrouver, quatre ans après sa mort, la prose inimitable de Colette, qu’il s’agisse d’évoquer Isadora Duncan, Ida Rubinstein, Yvonne de Bray, Francis Jammes ou Matisse, de parcourir la France à la découverte de ses paysages et de ses richesses gastronomiques, de faire revivre les années de guerre ou de remonter les chemins qui ramènent à l’enfance…Sans doute un des plus beaux recueils de Colette, fût-il posthume. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

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‎"Le six à huit" des Vins de France. Vade mecum de la maîtresse de maison. Préface de Colette.‎

‎Paris Etablissements Nicolas, s.d. 1935 1 vol. broché plaquette in-12, agrafée, 17 pp. Edition originale de la préface de Colette, sur trois pages qui sera reprise dans les "Mélanges". Imprimée par Draeger, cette jolie plaquette illustrée de vignettes humoristiques indique la meilleure façon de réussir une réception de "six à huit" autour d'un choix judicieux de vins secs, moelleux, mousseux ou de liqueurs, avec des conseil sur la façon de présenter les bouteilles et de les accompagner d'aliments et friandises appropriés.Édition originale du texte de Colette. Fondée en 1822 par Louis Nicolas, la maison Nicolas s'est imposée dans la distribution du vin en France, grâce notamment à une politique de communication innovante incarnée par le personnage de «Monsieur Nicolas», alias «Nectar-livreur», imaginé par le peintre et caricaturiste Dransy.Un des principaux objectifs de la marque fut, dès les années 20, d’endiguer la concurrence des alcools étrangers. À cette fin furent édités de luxueux catalogues imprimés par l’atelier Draeger et illustrés par de grands artistes de l’époque (Charles Martin, Raoul Dufy, Kees Van Dongen, Bernard Buffet, Cassandre, etc.), mais aussi ce Six à huit des vins de France ou le Vade-mecum de la maîtresse de maison qui invitait les femmes à proposer dans les réceptions du vin plutôt que de l’alcool. Colette pouvait légitimement apparaître comme la personne idéale pour participer à cette guerre commerciale. Entretenant depuis longtemps un lien de confiance avec les femmes, ses «belles écouteuses», elle célébrait également, dans ses textes, la gourmandise française et la majesté de «monseigneur le vin» qu’elle avait appris à connaître et à apprécier dès son plus jeune âge : « Depuis l’enfance, je connais le vin français et je le tutoie. À l’âge où l’enfant s’arrose, au goûter ou au dessert, de sirop de groseilles mouillé d’eau gazeuse, je tenais d’une main un joli petit verre en tulipe, rutilant d’un Bordeaux chambré qui fleurait la violette, à moins qu’illuminé d’un Yquem un peu huileux, il ne brillât comme topaze.»Texte repris dans Mélanges, in Œuvres complètes, Le Fleuron, t. XIV (voir n°65).Bibliographie: Colette, Le Second métier de l’écrivain. Textes choisis et annotés par Frédéric Maget, éd. de L’Herne, 2014. – Bernard Lonjon, Colette, la passion du vin, éd. du Moment, 2013. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

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‎"Le six à huit" des Vins de France. Vade mecum de la maîtresse de maison. Préface de Colette.‎

‎Paris Etablissements Nicolas, s.d. 1935 1 vol. broché plaquette in-12, agrafée, 17 pp. Edition originale de la préface de Colette, sur trois pages qui sera reprise dans les "Mélanges". Imprimée par Draeger, cette jolie plaquette illustrée de vignettes humoristiques indique la meilleure façon de réussir une réception de "six à huit" autour d'un choix judicieux de vins secs, moelleux, mousseux ou de liqueurs, avec des conseil sur la façon de présenter les bouteilles et de les accompagner d'aliments et friandises appropriés.Édition originale du texte de Colette. Fondée en 1822 par Louis Nicolas, la maison Nicolas s'est imposée dans la distribution du vin en France, grâce notamment à une politique de communication innovante incarnée par le personnage de «Monsieur Nicolas», alias «Nectar-livreur», imaginé par le peintre et caricaturiste Dransy.Un des principaux objectifs de la marque fut, dès les années 20, d’endiguer la concurrence des alcools étrangers. À cette fin furent édités de luxueux catalogues imprimés par l’atelier Draeger et illustrés par de grands artistes de l’époque (Charles Martin, Raoul Dufy, Kees Van Dongen, Bernard Buffet, Cassandre, etc.), mais aussi ce Six à huit des vins de France ou le Vade-mecum de la maîtresse de maison qui invitait les femmes à proposer dans les réceptions du vin plutôt que de l’alcool. Colette pouvait légitimement apparaître comme la personne idéale pour participer à cette guerre commerciale. Entretenant depuis longtemps un lien de confiance avec les femmes, ses «belles écouteuses», elle célébrait également, dans ses textes, la gourmandise française et la majesté de «monseigneur le vin» qu’elle avait appris à connaître et à apprécier dès son plus jeune âge : « Depuis l’enfance, je connais le vin français et je le tutoie. À l’âge où l’enfant s’arrose, au goûter ou au dessert, de sirop de groseilles mouillé d’eau gazeuse, je tenais d’une main un joli petit verre en tulipe, rutilant d’un Bordeaux chambré qui fleurait la violette, à moins qu’illuminé d’un Yquem un peu huileux, il ne brillât comme topaze.»Texte repris dans Mélanges, in Œuvres complètes, Le Fleuron, t. XIV (voir n°65).Bibliographie: Colette, Le Second métier de l’écrivain. Textes choisis et annotés par Frédéric Maget, éd. de L’Herne, 2014. – Bernard Lonjon, Colette, la passion du vin, éd. du Moment, 2013. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

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‎Belles saisons.‎

‎Éditions de la galerie Charpentier 1945 1 vol. relié in-folio, bradel de toile bleu canard, dos et plats recouverts de papier marbré à dominante bleu azur, pièce de titre de maroquin bleu canard, doublures de papier bleu, gardes de papier sable, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés (Honnelaître), 101 pp. Édition originale illustrée de 21 pointes sèches de Christian Caillard, dont la page de titre. Tirage limité à 350 exemplaires, celui-ci un des 50 de tête numérotés sur vélin blanc de Lana enrichis d'une suite des gravures. En belle condition. Habituée de la galerie Charpentier où elle retrouvait beaucoup de ses amis peintres, Colette préfaça plusieurs catalogues d’exposition (Chas-Laborde en 1942, «Fleurs et Fruits depuis le romantisme» en 1942-43, Camoin en 1945) et fit paraître dans la collection d’ouvrages imprimés par Daragnès plusieurs éditions illustrées de ses textes: Flore et Pomone, illustré par Laprade, en 1943, Belles saisons, illustrée par Christian Caillard, en 1945, Bella-Vista, illustré par Jacques Thévenet. De ces trois éditions, Henri Clarac ne retint que celles qui pouvaient être considérées comme des éditions originales. Sous le titre Belles saisons sont rassemblés treize textes parus de façon éparse dans la presse (Le Journal, Marie-Claire, Mieux-vivre, Art et médecine, La Revue des sports et du monde, Mathis, Ford) entre 1935 et 1943, dont douze sont inédits («Fin de saison en Provence» avait déjà été publié dans Les Cahiers de Colette 4 en 1936). Une fois encore le mode de composition et l’absence d’homogénéité chronologique signale l’intervention de Maurice Goudeket qui fit de ces éditions de demi-luxe, dans les années 40, une des principales sources de revenus du ménage. Celui-ci fera de nouveau appel à Christian Caillard, probablement rencontré à Saint-Tropez, pour illustrer Fleurs du désert en 1960.Le recueil emprunte son titre aux diverses saisons de l’année évoquées dans des textes où le lyrisme contenu de la maturité trouve parfaitement à s’exprimer. Colette avait d’ailleurs trouvé dans ce rythme cyclique un écho à sa propre obsession de la courbe, du cercleet du retour : «Tendre vers l’achevé, écrit-elle, c’est revenir à son point de départ.»Cette édition ne doit pas être confondue avec celle parue posthumément sous le même titre aux éditions Flammarion (1955), augmentée de vingt-deux textes dont les articles parus en 1941-42 dans L’Officiel de la couture et de la mode de Paris, un article paru dans Le Figaro littéraire en 1952, les textes de Mes Cahiers, le discours de réception à l’Académie royale belge et Ces dames anciennes.(Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

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‎Belles saisons.‎

‎Éditions de la galerie Charpentier 1945 1 vol. relié in-folio, bradel de toile bleu canard, dos et plats recouverts de papier marbré à dominante bleu azur, pièce de titre de maroquin bleu canard, doublures de papier bleu, gardes de papier sable, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés (Honnelaître), 101 pp. Édition originale illustrée de 21 pointes sèches de Christian Caillard, dont la page de titre. Tirage limité à 350 exemplaires, celui-ci un des 50 de tête numérotés sur vélin blanc de Lana enrichis d'une suite des gravures. En belle condition. Habituée de la galerie Charpentier où elle retrouvait beaucoup de ses amis peintres, Colette préfaça plusieurs catalogues d’exposition (Chas-Laborde en 1942, «Fleurs et Fruits depuis le romantisme» en 1942-43, Camoin en 1945) et fit paraître dans la collection d’ouvrages imprimés par Daragnès plusieurs éditions illustrées de ses textes: Flore et Pomone, illustré par Laprade, en 1943, Belles saisons, illustrée par Christian Caillard, en 1945, Bella-Vista, illustré par Jacques Thévenet. De ces trois éditions, Henri Clarac ne retint que celles qui pouvaient être considérées comme des éditions originales. Sous le titre Belles saisons sont rassemblés treize textes parus de façon éparse dans la presse (Le Journal, Marie-Claire, Mieux-vivre, Art et médecine, La Revue des sports et du monde, Mathis, Ford) entre 1935 et 1943, dont douze sont inédits («Fin de saison en Provence» avait déjà été publié dans Les Cahiers de Colette 4 en 1936). Une fois encore le mode de composition et l’absence d’homogénéité chronologique signale l’intervention de Maurice Goudeket qui fit de ces éditions de demi-luxe, dans les années 40, une des principales sources de revenus du ménage. Celui-ci fera de nouveau appel à Christian Caillard, probablement rencontré à Saint-Tropez, pour illustrer Fleurs du désert en 1960.Le recueil emprunte son titre aux diverses saisons de l’année évoquées dans des textes où le lyrisme contenu de la maturité trouve parfaitement à s’exprimer. Colette avait d’ailleurs trouvé dans ce rythme cyclique un écho à sa propre obsession de la courbe, du cercleet du retour : «Tendre vers l’achevé, écrit-elle, c’est revenir à son point de départ.»Cette édition ne doit pas être confondue avec celle parue posthumément sous le même titre aux éditions Flammarion (1955), augmentée de vingt-deux textes dont les articles parus en 1941-42 dans L’Officiel de la couture et de la mode de Paris, un article paru dans Le Figaro littéraire en 1952, les textes de Mes Cahiers, le discours de réception à l’Académie royale belge et Ces dames anciennes.(Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

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‎COLETTE.‎

‎Seize signatures pour une.‎

‎Paris Aljanvic 1946 1 vol. Broché plaquette in-4 carré, brochée, couverture illustrée, non paginée. Edition originale de cette élégante plaquette réalisée à l'occasion de la naissance de "Signature", le premier parfum de Carrère, comportant la reproduction fac-similé de textes autographes inédits, dont une préface de Colette de 5 pages et les témoignages de Jeanne Lanvin, Gaby Morlay, Géori Boué, Elisabeth de Grammont et Micheline Presle, une partition d'Arthur Honegger, et 8 illustrations à pleine page accompagnées de textes dont 5 en couleurs par Christian Bérard, J.-G. Daragnès, Roland Oudot, Touchagues, Dignimont, et 3 en noir par Jean Cocteau, Marie-Noël, Maurice Chevalier. Un des 3000 exemplaires numérotés sur Rives, avec deux prospectus joints et une carte imprimée d'hommage de Maurice Carrère.Personnalité incontournable du Tout-Paris, Maurice Carrère avait créé dans les années 30 un célèbre cabaret-restaurant rue Pierre-Charron. Grand animateur de la bonne société, il fut également décorateur, créateur d’ambiances, organisateur de spectacles et… créateur de parfums. Dans les lettres que Colette lui adresse, elle le tutoie et signe «ta vieille amie». En 1946, elle donne à Carrère un texte pour le lancement du parfum «Signature». Il figure en bonne place, sur cinq pages, reproduit en fac-similé, aux côtés des textes et des dessins du Gotha de l’époque: Jeanne Lanvin, Gaby Morlay, Micheline Presle, Christian Bérard, Daragnès, Touchagues, Dignimont, Jean Cocteau, Maurice Chevalier, Arthur Honegger, etc. «Quand il s’agit de luxe et de variété, l’invention française refuse de se reposer: Carrère veut sa place dans la lice. Je la lui donne de confiance. Nous savons qu’il consacra, à la gloire de la gastronomie française, une main d’amant, un œil de pilote, un nez de limier. Ce n’est pas trop de trois sens fins, pour le service de la femme et de l’élégance française.»Malgré le tirage important de la plaquette, elle est devenue rare, surtout en bonne condition.Texte repris dans Colette, Le Second métier de l’écrivain. Textes choisis et annotés par Frédéric Maget, éd. de L’Herne, 2014. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

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‎Seize signatures pour une.‎

‎Paris Aljanvic 1946 1 vol. Broché plaquette in-4 carré, brochée, couverture illustrée, non paginée. Edition originale de cette élégante plaquette réalisée à l'occasion de la naissance de "Signature", le premier parfum de Carrère, comportant la reproduction fac-similé de textes autographes inédits, dont une préface de Colette de 5 pages et les témoignages de Jeanne Lanvin, Gaby Morlay, Géori Boué, Elisabeth de Grammont et Micheline Presle, une partition d'Arthur Honegger, et 8 illustrations à pleine page accompagnées de textes dont 5 en couleurs par Christian Bérard, J.-G. Daragnès, Roland Oudot, Touchagues, Dignimont, et 3 en noir par Jean Cocteau, Marie-Noël, Maurice Chevalier. Un des 3000 exemplaires numérotés sur Rives, avec deux prospectus joints et une carte imprimée d'hommage de Maurice Carrère.Personnalité incontournable du Tout-Paris, Maurice Carrère avait créé dans les années 30 un célèbre cabaret-restaurant rue Pierre-Charron. Grand animateur de la bonne société, il fut également décorateur, créateur d’ambiances, organisateur de spectacles et… créateur de parfums. Dans les lettres que Colette lui adresse, elle le tutoie et signe «ta vieille amie». En 1946, elle donne à Carrère un texte pour le lancement du parfum «Signature». Il figure en bonne place, sur cinq pages, reproduit en fac-similé, aux côtés des textes et des dessins du Gotha de l’époque: Jeanne Lanvin, Gaby Morlay, Micheline Presle, Christian Bérard, Daragnès, Touchagues, Dignimont, Jean Cocteau, Maurice Chevalier, Arthur Honegger, etc. «Quand il s’agit de luxe et de variété, l’invention française refuse de se reposer: Carrère veut sa place dans la lice. Je la lui donne de confiance. Nous savons qu’il consacra, à la gloire de la gastronomie française, une main d’amant, un œil de pilote, un nez de limier. Ce n’est pas trop de trois sens fins, pour le service de la femme et de l’élégance française.»Malgré le tirage important de la plaquette, elle est devenue rare, surtout en bonne condition.Texte repris dans Colette, Le Second métier de l’écrivain. Textes choisis et annotés par Frédéric Maget, éd. de L’Herne, 2014. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

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‎COLETTE.‎

‎Trio pour Henri Mondor. Alain - Duhamel - Valéry. Prélude par Colette.‎

‎S.l. [Paris] s.é. [presses de Gauthier-Villars] 1939 1 vol. broché in-4, broché, non paginé. Édition originale réunissant quatre textes : un prélude de Colette "Lettre à une dame", "Le déjeuner chez Lapérouse" d'Alain, "Entrevues" de Georges Duhamel, et "Cantate du Narcisse" de Paul Valéry. Tirage à petit nombre sur vélin de Hollande. En parfaite condition. Première édition du texte de Colette.L’idée de ce recueil d’hommages revient à Paulette Gauthier-Villars, nièce de Willy, et à sa compagne, Marthe Lamy, toutes deux médecins et anciennes élèves du Pr. Henri Mondor. En 1938, le chirurgien devient à l’âge de cinquante-trois ans titulaire de la chaire de pathologie externe. Pour célébrer cet événement dans la carrière de leur maître – qui est aussi un éminent historien de la littérature –, les deux femmes projettent de lui offrir un livre réunissant des textes rédigés par trois de ses amis: Alain, Paul Valéry et Georges Duhamel. L’intéressé ayant eu vent du projet réclama que Colette soit également sollicitée. Ce qui fut fait. Colette et Henri Mondor n’étaient pas des amis proches, mais le professeur admirait l’écrivaine. Il lui offrit notamment quelques-uns de ses dessins délicats représentant des roses ou des coquillages. Colette, quant à elle, lui fit l’hommage d’un texte où il apparaît comme le séducteur, que, paraît-il, il était…: «Pathétique paysage, ô visage viril! Distribution des mots, des abîmes plissés, des champs vermeils, d’un peu de forêt crépue, et voyage à travers l’inconnu…» Par un singulier concours de circonstances, l’hommage fut imprimé par les éditions scientifiques Gauthier-Villars, fondées au XIXe siècle par le père de Willy.Le texte de Colette sera repris dans Trait pour trait puis dans la deuxième édition d’En pays connu. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

Referenz des Buchhändlers : 82413

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‎Trio pour Henri Mondor. Alain - Duhamel - Valéry. Prélude par Colette.‎

‎S.l. [Paris] s.é. [presses de Gauthier-Villars] 1939 1 vol. broché in-4, broché, non paginé. Édition originale réunissant quatre textes : un prélude de Colette "Lettre à une dame", "Le déjeuner chez Lapérouse" d'Alain, "Entrevues" de Georges Duhamel, et "Cantate du Narcisse" de Paul Valéry. Tirage à petit nombre sur vélin de Hollande. En parfaite condition. Première édition du texte de Colette.L’idée de ce recueil d’hommages revient à Paulette Gauthier-Villars, nièce de Willy, et à sa compagne, Marthe Lamy, toutes deux médecins et anciennes élèves du Pr. Henri Mondor. En 1938, le chirurgien devient à l’âge de cinquante-trois ans titulaire de la chaire de pathologie externe. Pour célébrer cet événement dans la carrière de leur maître – qui est aussi un éminent historien de la littérature –, les deux femmes projettent de lui offrir un livre réunissant des textes rédigés par trois de ses amis: Alain, Paul Valéry et Georges Duhamel. L’intéressé ayant eu vent du projet réclama que Colette soit également sollicitée. Ce qui fut fait. Colette et Henri Mondor n’étaient pas des amis proches, mais le professeur admirait l’écrivaine. Il lui offrit notamment quelques-uns de ses dessins délicats représentant des roses ou des coquillages. Colette, quant à elle, lui fit l’hommage d’un texte où il apparaît comme le séducteur, que, paraît-il, il était…: «Pathétique paysage, ô visage viril! Distribution des mots, des abîmes plissés, des champs vermeils, d’un peu de forêt crépue, et voyage à travers l’inconnu…» Par un singulier concours de circonstances, l’hommage fut imprimé par les éditions scientifiques Gauthier-Villars, fondées au XIXe siècle par le père de Willy.Le texte de Colette sera repris dans Trait pour trait puis dans la deuxième édition d’En pays connu. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

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‎COLETTE], WILLY.‎

‎Indiscrétions et commentaires sur les Claudine.‎

‎Paris Pro Amici 1962 1 vol. relié plaquette in-16, bradel éditeur de toile orange, dos lisse muet, nom de l'auteur et tire en lettres dorées sur le premier plat avec filet doré en encadrement, étui noir, 35 pp. Edition originale. Avant-propos de Pierre Varenne et Alfred Diard. Tirage unique à 50 exemplaires numérotés sur vélin d'Arches pur chiffon. En bonne condition. La découverte par Colette en 1909 de la vente des droits des Claudine aux éditeurs fut à l’origine d’une querelle littéraire et matrimoniale qui alimenta la presse et l’édition pendant plus de vingt ans. Chaque partie avait ses défenseurs et ses tribunes, les proches étaient sommés de choisir leur camp et tous les coups étaient permis: menaces, chantages, procès, insultes… Le premier avait été donné par Willy, Colette le lui rend dès le mois de mars. Elle menace de porter à la connaissance de la justice des lettres compromettantes de Mme de Serres dans un procès qui opposait Willy à son ancienne maîtresse. Forte de ce moyen de pression, Colette obtient un premier accord concernant la signature des Claudine, qui paraîtront désormais sous leurs deux noms. L’année suivante, apprenant qu’une opérette tirée de Claudine va être montée au Moulin-Rouge, elle saisit la SACD, menace, réclame et obtient la moitié des droits et son nom sur l’affiche. La partie ne fait que commencer. Le second coup vient de Colette qui dans La Vagabonde fait de Willy l’odieux et félon Adolphe de Taillandy. La réplique de l’intéressé arrive, un an plus tard, et prend la forme de deux romans: le premier Lélie fumeuse d’opium, signé Willy et dû aux bons soins de Paul-Jean Toulet, où Colette apparaît sous les traits de Bastienne de Bize, un temps appelée la baronne Gousse de Bize, «épaisse, sa taille courte roulant sur des hanches évoquant la gourde plutôt que l’amphore», puis dans Les Imprudences de Peggy, signé Meg Villars et «traduit» par Willy où apparaît Vivette Wailly qui «s’acoquina publiquement à une vieille morphinomane qui s’habillait en homme, la baronne de Louviers.» Attentif à ces différentes passes d’armes, Jules Marchand, directeur de la revue Sur la Riviera propose à Willy de dire sa vérité. L’ancienne gloire des années 1900 avait alors perdu la plupart de ses collaborations journalistiques et faisait face à d’importants problèmes d’argent, dus notamment à sa manie du jeu. De décembre 1920 à février 1921, il s’acquitte de sa tâche depuis Monte-Carlo en inscrivant sur les premières pages des quatre Claudine sa version de la genèse et des personnages. Savait-il alors que Marchand débuterait, moins de quinze jours après sa mort, la publication de ces commentaires ? Il a emporté ce secret dans la tombe. Publié du 25 janvier au 15 février sous le titre «Willyana», il n’est pas certain que ces textes aient redoré son image si on en juge par la somme de calembours d’un goût douteux et de remarques fielleuses, voire ordurières, à l’égard des personnages, telle Olympe Terrain, l’institutrice de Colette devenue Mlle Sergent: «La directrice, Mlle Terrain, forniquait assidûment avec Merlou, quoique très laide, car elle avait des économies qu’appréciait ce poisson besogneux»… Le dernier mot revint à Colette qui en publiant, en 1936, Mes apprentissages, sous-titre «Ce que Claudine n’a pas dit», enterra définitivement Willy et cette période de sa vie. Les commentaires de Willy furent repris, sans doute à l’initiative de Pierre Varenne et d’Alfred Diard qui préfacent l’ouvrage, sous le titre Indiscrétions et commentaires sur les Claudine par le librairie Auguste Blaizot qui les publia en cette petite plaquette tirée à 50 exemplaires: «Allons-nous condamner l’un et gracier l’autre, alors que les deux qui nous sont différemment aussi chers, se sont rendus coupables de perversité, de méchanceté et de mauvaise foi, pour ne pas dire plus, à l’égard l’un de l’autre? Mais ne devons-nous pas tenir compte aussi du bien qu’ils se sont fait mutuellement? Sans Willy, Colette fût-elle devenue l’incomparable styliste qui fait honneur aux lettres françaises? Sans Colette et les Claudine dont elle fut la mère si Willy en fut le père, celui-ci eut-il connu la période la plus prestigieuse de sa vie?» Plaquette très recherchée. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

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‎COLETTE], WILLY.‎

‎Indiscrétions et commentaires sur les Claudine.‎

‎Paris Pro Amici 1962 1 vol. relié plaquette in-16, bradel éditeur de toile orange, dos lisse muet, nom de l'auteur et tire en lettres dorées sur le premier plat avec filet doré en encadrement, étui noir, 35 pp. Edition originale. Avant-propos de Pierre Varenne et Alfred Diard. Tirage unique à 50 exemplaires numérotés sur vélin d'Arches pur chiffon. En bonne condition. La découverte par Colette en 1909 de la vente des droits des Claudine aux éditeurs fut à l’origine d’une querelle littéraire et matrimoniale qui alimenta la presse et l’édition pendant plus de vingt ans. Chaque partie avait ses défenseurs et ses tribunes, les proches étaient sommés de choisir leur camp et tous les coups étaient permis: menaces, chantages, procès, insultes… Le premier avait été donné par Willy, Colette le lui rend dès le mois de mars. Elle menace de porter à la connaissance de la justice des lettres compromettantes de Mme de Serres dans un procès qui opposait Willy à son ancienne maîtresse. Forte de ce moyen de pression, Colette obtient un premier accord concernant la signature des Claudine, qui paraîtront désormais sous leurs deux noms. L’année suivante, apprenant qu’une opérette tirée de Claudine va être montée au Moulin-Rouge, elle saisit la SACD, menace, réclame et obtient la moitié des droits et son nom sur l’affiche. La partie ne fait que commencer. Le second coup vient de Colette qui dans La Vagabonde fait de Willy l’odieux et félon Adolphe de Taillandy. La réplique de l’intéressé arrive, un an plus tard, et prend la forme de deux romans: le premier Lélie fumeuse d’opium, signé Willy et dû aux bons soins de Paul-Jean Toulet, où Colette apparaît sous les traits de Bastienne de Bize, un temps appelée la baronne Gousse de Bize, «épaisse, sa taille courte roulant sur des hanches évoquant la gourde plutôt que l’amphore», puis dans Les Imprudences de Peggy, signé Meg Villars et «traduit» par Willy où apparaît Vivette Wailly qui «s’acoquina publiquement à une vieille morphinomane qui s’habillait en homme, la baronne de Louviers.» Attentif à ces différentes passes d’armes, Jules Marchand, directeur de la revue Sur la Riviera propose à Willy de dire sa vérité. L’ancienne gloire des années 1900 avait alors perdu la plupart de ses collaborations journalistiques et faisait face à d’importants problèmes d’argent, dus notamment à sa manie du jeu. De décembre 1920 à février 1921, il s’acquitte de sa tâche depuis Monte-Carlo en inscrivant sur les premières pages des quatre Claudine sa version de la genèse et des personnages. Savait-il alors que Marchand débuterait, moins de quinze jours après sa mort, la publication de ces commentaires ? Il a emporté ce secret dans la tombe. Publié du 25 janvier au 15 février sous le titre «Willyana», il n’est pas certain que ces textes aient redoré son image si on en juge par la somme de calembours d’un goût douteux et de remarques fielleuses, voire ordurières, à l’égard des personnages, telle Olympe Terrain, l’institutrice de Colette devenue Mlle Sergent: «La directrice, Mlle Terrain, forniquait assidûment avec Merlou, quoique très laide, car elle avait des économies qu’appréciait ce poisson besogneux»… Le dernier mot revint à Colette qui en publiant, en 1936, Mes apprentissages, sous-titre «Ce que Claudine n’a pas dit», enterra définitivement Willy et cette période de sa vie. Les commentaires de Willy furent repris, sans doute à l’initiative de Pierre Varenne et d’Alfred Diard qui préfacent l’ouvrage, sous le titre Indiscrétions et commentaires sur les Claudine par le librairie Auguste Blaizot qui les publia en cette petite plaquette tirée à 50 exemplaires: «Allons-nous condamner l’un et gracier l’autre, alors que les deux qui nous sont différemment aussi chers, se sont rendus coupables de perversité, de méchanceté et de mauvaise foi, pour ne pas dire plus, à l’égard l’un de l’autre? Mais ne devons-nous pas tenir compte aussi du bien qu’ils se sont fait mutuellement? Sans Willy, Colette fût-elle devenue l’incomparable styliste qui fait honneur aux lettres françaises? Sans Colette et les Claudine dont elle fut la mère si Willy en fut le père, celui-ci eut-il connu la période la plus prestigieuse de sa vie?» Plaquette très recherchée. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

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‎COLETTE.‎

‎En pays connu.‎

‎Paris Ferenczi 1950 1 vol. broché in-12, broché, non coupé ni rogné, 237 pp. Un des 200 exemplaires numérotés sur vélin Lafuma. En parfaite condition. Bien que cette deuxième édition ne contienne aucun texte inédit, sa composition a été considérablement modifiée par rapport à l’édition illustrée de 1949. En plus de six textes de l’édition Manuel Bruker, sont repris les textes qui composent Trait pout trait, Journal intermittent et A portée de la main publiés de façon quasi contemporaine au Fleuron. En 1949, Colette avait publié Le Fanal bleu, qui devait être son dernier livre. Tous les ouvrages qui paraîtront désormais seront composés par Maurice Goudeket à partir de textes inédits trouvés dans les papiers de l’écrivain. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

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‎COLETTE.‎

‎En pays connu.‎

‎Paris Ferenczi 1950 1 vol. broché in-12, broché, non coupé ni rogné, 237 pp. Un des 200 exemplaires numérotés sur vélin Lafuma. En parfaite condition. Bien que cette deuxième édition ne contienne aucun texte inédit, sa composition a été considérablement modifiée par rapport à l’édition illustrée de 1949. En plus de six textes de l’édition Manuel Bruker, sont repris les textes qui composent Trait pout trait, Journal intermittent et A portée de la main publiés de façon quasi contemporaine au Fleuron. En 1949, Colette avait publié Le Fanal bleu, qui devait être son dernier livre. Tous les ouvrages qui paraîtront désormais seront composés par Maurice Goudeket à partir de textes inédits trouvés dans les papiers de l’écrivain. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎

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‎COLETTE.‎

‎Chiens de Colette.‎

‎Paris Albin Michel 1957 1 vol. broché in-8, broché, couverture illustrée, 184 pp. Edition originale illustrée de 16 photographies en noir hors-texte la plupart par Roger-Viollet. Un des 150 exemplaires numérotés sur vergé de Hollande, seul grand papier.‎

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‎Chiens de Colette.‎

‎Paris Albin Michel 1957 1 vol. broché in-8, broché, couverture illustrée, 184 pp. Edition originale illustrée de 16 photographies en noir hors-texte la plupart par Roger-Viollet. Un des 150 exemplaires numérotés sur vergé de Hollande, seul grand papier.‎

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‎DHOTEL (André).‎

‎Le Robinson de la rivière. Imagé par Colette Fovel.‎

‎Tournai Casterman, coll. "Plaisir des contes" 1967 1 vol. relié petit in-4, cartonnage illustré en couleurs, 60 pp., illustrations en couleurs de Colette Fovel. Très bon état.‎

Referenz des Buchhändlers : 83810

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‎Le Robinson de la rivière. Imagé par Colette Fovel.‎

‎Tournai Casterman, coll. "Plaisir des contes" 1967 1 vol. relié petit in-4, cartonnage illustré en couleurs, 60 pp., illustrations en couleurs de Colette Fovel. Très bon état.‎

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‎DHOTEL (André).‎

‎La plus belle main du monde. Imagé par Colette Fovel.‎

‎Tournai Casterman, coll. "Plaisir des contes" 1967 1 vol. relié petit in-4, cartonnage illustré en couleurs, 60 pp., illustrations en couleurs de Colette Fovel. Très bon état.‎

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‎La plus belle main du monde. Imagé par Colette Fovel.‎

‎Tournai Casterman, coll. "Plaisir des contes" 1967 1 vol. relié petit in-4, cartonnage illustré en couleurs, 60 pp., illustrations en couleurs de Colette Fovel. Très bon état.‎

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‎ROSNY AINE (J.-H.).‎

‎Portraits & souvenirs. Notice biographique de R. Borel-Rosny.‎

‎Compagnie française des Arts graphiques 1945 1 vol. broché gr. in-8, broché, 111 pp. Edition originale, illustrée de nombreux portraits, de ces souvenirs littéraires sur "le père Victor Hugo", les frères Goncourt, Jean Lorrain, Octave Mirbeau, Marcel Proust, Raoul Ponchon, Willy et Colette, Paul Adam, etc. Très bon état.‎

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‎Portraits & souvenirs. Notice biographique de R. Borel-Rosny.‎

‎Compagnie française des Arts graphiques 1945 1 vol. broché gr. in-8, broché, 111 pp. Edition originale, illustrée de nombreux portraits, de ces souvenirs littéraires sur "le père Victor Hugo", les frères Goncourt, Jean Lorrain, Octave Mirbeau, Marcel Proust, Raoul Ponchon, Willy et Colette, Paul Adam, etc. Très bon état.‎

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‎NYS-MAZURE (Colette).‎

‎Le For intérieur.‎

‎Le Dé bleu/L'atelier imaginaire 1996 1 vol. broché in-12, broché,107 pp. Edition originale de ce recueil couronné du prix de poésie "Max-Pol Fouchet". Préface de Daniel Gélin. Bande éditeur conservée. En très bon état.‎

Referenz des Buchhändlers : 84485

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‎Le For intérieur.‎

‎Le Dé bleu/L'atelier imaginaire 1996 1 vol. broché in-12, broché,107 pp. Edition originale de ce recueil couronné du prix de poésie "Max-Pol Fouchet". Préface de Daniel Gélin. Bande éditeur conservée. En très bon état.‎

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‎CAILLAT (Colette).‎

‎Notes de bibliographie Jaina.‎

‎Librairie orientaliste Paul Geuthner, In "Journal asiatique" 1968 1 vol. broché plaquette in-8, agrafée, p. 145 à 155. Tiré à part du "Journal asiatique". Bonne condition.‎

Referenz des Buchhändlers : 85733

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‎Notes de bibliographie Jaina.‎

‎Librairie orientaliste Paul Geuthner, In "Journal asiatique" 1968 1 vol. broché plaquette in-8, agrafée, p. 145 à 155. Tiré à part du "Journal asiatique". Bonne condition.‎

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‎COLETTE.‎

‎L'étoile Vesper. De ma fenêtre.‎

‎Hachette 1979 1 vol. broché in-8, broché, 313 pp.‎

Referenz des Buchhändlers : 86962

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‎Hachette 1979 1 vol. broché in-8, broché, 313 pp.‎

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‎Chéri. Pointes sèches de Lobel-Riche.‎

‎Paris H. Blanchetière 1925 1 vol. relié petit in-4, plein maroquin à gros grain carmin, dos à nerfs, bordure intérieure ornée d'une frise dorée, doublures et gardes de soie bleu à motifs floraux, doubles gardes, double filet doré sur les coupes, coiffes guillochées, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés (Yseux), 201 pp. Belle édition illustrée par Lobel-Riche (1877-1950), comprenant 21 pointes sèches originales, dont 10 à pleine page, d'où transparaît une technique de dessinateur indéniable. Ornements et lettrines d'Aimé Jourde. Tirage limité à 275 exemplaires, celui-ci numéroté sur vélin à la cuve de Fabriano, dans une superbe reliure d'Yseux, parfaitement conservée.‎

Referenz des Buchhändlers : 88159

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‎Chéri. Pointes sèches de Lobel-Riche.‎

‎Paris H. Blanchetière 1925 1 vol. relié petit in-4, plein maroquin à gros grain carmin, dos à nerfs, bordure intérieure ornée d'une frise dorée, doublures et gardes de soie bleu à motifs floraux, doubles gardes, double filet doré sur les coupes, coiffes guillochées, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés (Yseux), 201 pp. Belle édition illustrée par Lobel-Riche (1877-1950), comprenant 21 pointes sèches originales, dont 10 à pleine page, d'où transparaît une technique de dessinateur indéniable. Ornements et lettrines d'Aimé Jourde. Tirage limité à 275 exemplaires, celui-ci numéroté sur vélin à la cuve de Fabriano, dans une superbe reliure d'Yseux, parfaitement conservée.‎

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‎Lettres à Missy.‎

‎Paris Flammarion 2009 1 vol. broché in-8, broché, jaquette illustrée, 311 pp., 8 planches hors-texte, index. Texte établi et présenté par Samia Bordji et Frédéric Maget. En excellent état.‎

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