‎Catholicisme‎

‎[QUERELLE DU QUIETISME] BOSSUET (Jacques-Bénigne)‎

‎Les Passages éclaircis. ou Réponse au livre intitulé : Les Principales propositions du livre des Maximes des saints, justifiées par des expressions plus fortes des saints auteurs [de Fénelon]. Avec un avertissement sur les signatures des docteurs, & sur les dernières lettres de M. l'archevesque de Cambray‎

‎Paris, Jean Anisson, 1699 in-8, [2] ff. n. ch. (titre, table des chapitres), 16-78 pp., un f. n. ch. d'addenda, demi-basane brune modeste, dos lisse orné de filets à froid, pièce de titre (rel. du XIXe s.). Coupes et coins très frottés.‎

‎Edition originale. L'opuscule forme une des très nombreuses pièces de la controverse qui opposa Bossuet à Fénelon à propos de son Explication des maximes des saints sur la vie intérieure (1697), où l'archevêque de Cambrai prenait la défense de Madame Guyon et de ses extravagances mystiques.Tchemerzine-Scheler I, 884.Relié avec deux autres pièces sur la même controverse théologique : I. Condamnation et deffense de Nostre Très S. Père par la Providence divine Innocent Pape XII. du nom, du livre imprimé à Paris en M. DC. XCVII. sous ce titre : Explication des maximes des saints, sur la vie intérieure, &c. En latin et en françois. Juxta exemplar Romae, imprimerie de la Chambre apostolique, 1699, 24 pp. II. BOSSUET : Réponse de Monseigneur l'evesque de Meaux, à quatre lettres de Monseigneur l'archevesque-duc de Cambray. Paris, Jean Anisson, 1698, 100 pp., petite déchirure en haut du f. 25-26. Tchemerzine-Scheler I, 882. Edition originale. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 213037

‎BRIMONT‎

‎M. de Puységur et l'église de Bourges pendant la Révolution. 1789-1802‎

‎Bourges, Tardy-Pigelet, 1896 in-8, 439 pp., portrait-frontispice, broché. Dos très abîmé.‎

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Référence libraire : 213147

‎FOULON (Joseph-Alfred)‎

‎Histoire de la vie et des œuvres de Mgr Darboy. archevêque de Paris‎

‎Paris, Poussielgue, 1889 in-8, V-644 pp., portrait-frontispice, fac-similé dépliant, bradel demi-percaline rouge, couverture conservée (reliure de l'époque). Rousseurs en début d'ouvrage. Annotations au crayon au titre et au verso du titre.‎

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Référence libraire : 213187

‎MONTCLOS (Xavier de)‎

‎Lavigerie, le Saint-Siège et l'Eglise.. De l'avènement de Pie IX à l'avènement de Léon XIII, 1846-1878‎

‎Paris, de Boccard, 1965 fort gr. in-8, 661 pp., broché.‎

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Référence libraire : 213204

‎JAVEL (Dominique)‎

‎Transmettre la foi au diocèse d'Avignon. XIXe-XXe siècle. Préface du professeur Bernard Delpal‎

‎Avignon, Barthélemy, 2000 in-8, 435 pp., broché.‎

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Référence libraire : 213302

‎MEFFRE (Monseigneur Joseph)‎

‎L' Isle. Une page d'histoire du 21 juillet au 9 octobre 1904.‎

‎Vaison-la-Romaine, Grande imprimerie provençale, 1905 in-8, 58 pp., ill. in-t., broché, couv. illustrée. Ex-libris manuscrit A. Gaillard, vicaire à L'Isle.‎

‎L'opposition entre laïques et religieux à L'Isle-sur-la-Sorgue, vue par un prélat de la ville, sur fond de préparation de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 213316

‎[GARDES-MALADES]‎

‎Notes sur l'établissement à Avignon des pauvres soeurs de Saint-François d'Assise. dites soeurs de la Corde‎

‎Avignon, Aubanel Frères, 1888 in-8, VIII-80 pp., broché.‎

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Référence libraire : 213394

‎DU CERCEAU (Jean-Antoine)‎

‎Carmina.‎

‎Collection Selecta patrum Societatis Iesu carminaParis, Jean Boudot, 1705 in-12, [10] ff. n. ch. (faux-titre & titre, dédicace en vers à Louis-Marcel de Coëtlogon, préface, poésie liminaire), 313 pp., [3] pp. n. ch. de privilège, veau fauve, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Début de fente aux mors, coiffe inférieure usée.‎

‎Premier volume d'une collection qui ne comprit jamais que ce titre, l'opuscule réunit les poésies néo-latines du père Du Cerceau (1670-1730), à l'inspiration très animaliste (ses deux célèbres poèmes Papiliones et Gallinae figurent ici en bonne place ...). Backer & Sommervogel II, 970 (21).Vignette ex-libris ancienne du médecin bisontin P. C. Marchant. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 213414

‎CAUSSETTE (R. P.)‎

‎Vie du cardinal d'Astros. archevêque de Toulouse‎

‎Paris, Vaton, 1853 in-8, XXIV-666 pp., XC pp., 1 f. d'errata, portrait, demi-basane aubergine, dos à nerfs (reliure de l'époque). Dos passé.‎

‎Important pour la période et notamment pour le Concordat. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 213473

‎DURAND (A.)‎

‎Un prélat constitutionnel. Jean-François Perier. (1740-1824)‎

‎Paris, Bloud et Cie, 1902 in-8, XIX-677 pp., portrait-frontispice, index, bradel papier marbré (reliure moderne).‎

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Référence libraire : 213562

‎WIRTH (Joseph)‎

‎Monseigneur Colmar, évêque de Mayence.. 1760-1818‎

‎Paris, Perrin, 1906 in-8, 269 pp., 2 portraits dont un en frontispice, couv. cons. bradel demi-toile brune à coins, dos orné d'un monograme et de filets dorés‎

‎Monseigneur Colmar, strasbourgeois d'origine, fut le premier évêque de Mayence après le concordat. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 213618

‎LE QUERDEC (Yves)‎

‎Le Journal d'un Evêque.‎

‎Paris, Victor Lecoffre, 1897; 2 vol. in-12, 350 pp. et XXXVIII-286 pp., broché. Dos légèrement abîmé au tome II. Quelques rousseurs.‎

‎Roman d'anticipation ecclésiastique, en deux parties, pendant et après le Concordat. George-Pierre Lespinasse-Fonsegrive (1852-1917), écrivant sous le pseudonyme d'Yves Le Querdec, fut un militant de l'action sociale catholique. Il fonda et dirigea La Quinzaine et, en plein combisme, lança Les Fils de l'Esprit, avec l'espoir de réconcilier l'Eglise et le siècle. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 213717

‎[CHARTRES]‎

‎Histoire du tour du choeur de l'église de Chartres.‎

‎Chartres, Durand-Le Tellier, s.d. in-4, 4 pp. Rousseurs. Pliure centrale.‎

‎Rare brochure ornée d'un bandeau allégorique en en-tête. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 213889

‎LEON IER LE GRAND‎

‎Sermones & homiliae, quae quidem extant omnes.. Altera iam vice summa cum diligentia ad antiquissima exemplaria omnia castigata & aucta. Cum duplici indice‎

‎Cologne, Melchior von Neuss, 1547 petit in-8, [32] ff. n. ch. (titre, dédicace, vie de saint Léon, index), 226 ff., [25] ff. n. ch. [De Conflictu vitiorum atque virtutum libellus], sign. *, **, ***, ****, A-Z, AA-II, toutes en 8 sauf la dernière (en 3), basane brune, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, tranches rouges (rel. du XVIIIe s.). Coiffe inférieure rognée, mouillures claires suprapaginales sur l'ensemble du volume.‎

‎Depuis 1470 et l'édition princeps donnée à Rome, on ne compte plus les petites éditions de l'homiliaire léonien, d'autant plus populaire qu'il a fourni, dans la liturgie romaine, une grande partie des leçons de Matines pour le Temporal, et qu'il était donc, avec son rythme et son emploi mesuré du cursus, très familier à l'oreille des clercs.Cf. Brunet III, 980-981 (éditions incunables). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 213989

‎VAN HAEFTEN (Benedikt)‎

‎Le Chemin royal de la Croix.. Composé par dom Benoist Haeften d'Utrecht, prévost du monastère réformé d'Afflighen de l'Ordre de Saint-Benoist. Traduit de Latin en François, & dédié à Madame la Duchesse d'Orléans, par le R.P. Didac, religieux de l'Observance de S. François, son confesseur. Enrichy de quarante figures en taille-douce. Troisième édition, reveuë & augmentée de nouveau.‎

‎Paris, Jean Hénault, 1670; in-8, [10] ff. n. ch. (titre-frontispice gravé par Ganière, titre, dédicace, préface), 176 pp., un f. n. ch. de titre de relais, pp. 175-564, [3] ff. n. ch. (table des chapitres, privilège), avec 40 vignettes à mi-page gravées sur cuivre dans le texte, déchirures aux ff. 501-02 et 543-44, réparations maladroites de papier au f. 531-32, veau fauve moucheté, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque). Coiffe supérieure un peu rognée. Qqs mouillures et taches brunes.‎

‎C'est en 1640 que parut pour la première fois cette adaptation en français de l'oeuvre spirituelle la plus connue du bénédictin néerlandais Van Haeften (1588-1648), spécialement recherchée pour ses gravures mystiques sur le thème de l'assimilation volontaire du fidèle au Christ par l'intermédiaire du partage de ses souffrances et de leur oblation. L'originale latine était parue en 1635 à l'adresse d'Anvers (Regia via crucis).Brunet III, 10.Exemplaire ayant appartenu avant la Révolution à la communauté des Carmélites de la rue de Grenelle à Paris (ex-libris manuscrit) ; et, après, à celle de l'Abbaye-aux-Bois (Augustines sises rue de Sèvres), avec cachet humide. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 214012

‎[DOUBLET (Nicolas)]‎

‎Pouillé du diocèse de Chartres. ou Recueil des abbayes, chapelles, chapitres, collèges, commanderies, communautez religieuses, couvents, cures, doyennez & prieurez de l'Evêché de Chartres (...). Par N. D*** Libraire à Chartres‎

‎A Chartres, [Nicolas Doublet], 1738 petit in-8, [9]-[124] pp. mal chiffrées, d'abord paginées 1-3, puis foliotées 4-14, puis paginées 15-32, puis foliotées 33-57, enfin paginées 58-88 et [24] pp. (tables, errata, privilège), basane mouchetée, dos à nerfs, titre et filets dorés, tranches rouges (reliure de l'époque). Coiffe supérieure arrasée, légère usure d'usage, anecdotiques rousseurs ou mouillures, petit manque de papier à une page sans atteinte au texte.‎

‎Rare.Unique édition de ce pouillé très complet sur le diocèse de Chartres, comprenant les noms des patrons et titulaires des églises, comme ceux des présentateurs, des collateurs, des décimateurs, le nombre des communiants de chaque cure, la distance des paroisses à la ville de Chartres, etc., soit une statistique ecclésiastique fort utile, dans les limites de la collation des données au XVIIIe siècle, évidemment.Bon exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 214038

‎MÉLY (Fernand de)‎

‎Le Trésor de Chartres,. 1310-1793.‎

‎Paris, Picard, 1886; gr. in-8, XLIX-136 pp., 15 planches, broché. Couverture défraîchie, dos cassé. Rousseurs.‎

‎Ouvrage tiré à 200 exemplaires. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 214259

‎[AFFAIRES RELIGIEUSES]‎

‎[Lettres et mandements épiscopaux].‎

‎Ll. dd., 1844-1872 27 pièces in-4, en feuilles, cousues.‎

‎Très important ensemble de documents épiscopaux (lettres, circulaires, mandements) de la fin de la Monarchie de Juillet et du Second Empire, très variés dans leurs objets, mais illustrant, dans l'inimitable style épiscopal, les difficiles relations du monde catholique avec le pouvoir.Nous les présentons, classés par ordre d'auteur :BONALD (Louis-Jacques-Maurice de). / Lyon. Fils du théoricien contre-révolutionnaire Louis-Gabriel-Ambroise, Louis-Jacques-Maurice de Bonald (1787-1870), archevêque de Lyon de 1839 à sa mort, forme un peu le pendant religieux des doctrines absolutistes de son père, en sus d'un ultramontanisme déclaré qui le fit recommander à la délicate succession du cardinal Fesch. 1. Mandement (...) portant condamnation d'un livre intitulé : L'Avenir prochain de la France, etc., par M. l'abbé Nicod, curé de la Croix-Rousse. Lyon, Imprimerie d'Antoine Périsse, 1851, 35 pp. Pièce très rare et des plus intéressantes pour l'histoire de l'influence du mouvement survivantisme dans le diocèse de Lyon. L'abbé Claude-François Nicod, curé de la Croix-Rousse de 1830 à 1853, avait effectivement commis en 1850 un petit écrit ("L'Avenir prochain de la France entrevu dans les vrais principes de la société, de la liberté, de la souveraineté, soit populaire, soit nationale, et dans la révolution de 1789"). Dans une prose confuse et obscure, l'auteur annonçait la venue d'un "réparateur" des maux que la révolution de 1789 avait diffusés à profusion, et ce réparateur, troisième libérateur après Moïse et Jésus, n'était autre que le baron de Richemont, à savoir un des plus remarquables imposteurs ayant réussi à se faire passer pour Louis XVII, décrit comme semblable au Christ. Le cardinal de Bonald était, comme toute sa famille, un bon légitimiste, mais là, le bouchon a dû lui sembler être poussé un peu loin ... Tout le reste de l'ouvrage baigne dans les fumées de l'eschatologisme politique et religieux propre au survivantisme depuis Martin de Gallardon, et la mode en était vraiment passée, même chez les âmes naïves, en ces années 1850 (Richemont est au demeurant mort dans l'archidiocèse de Lyon, à Gleizé, au château de Vaurenard, en août 1853).2. Lettre circulaire de S. Em. Mgr le Cardinal de Bonald, archevêque de Lyon et de Vienne, adressée au clergé de son diocèse. Lyon, Imprimerie d'Antoine Périsse, s.d. [1851], 2 pp. Très brève missive du 12 février 1851 qui a pour objet de faire connaître au clergé lyonnais la soumission obtenue de Claude-François Nicod, curé de la Croix-Rousse de 1830 à 1853 (cf. pièce précedente). 3. Lettre pastorale (...) à l'occasion du Carême de 1855. Ce qui allume la colère de Dieu. Lyon, Imprimerie d'Antoine Périsse, 1855, 18 pp. Quels sont donc les actes qui provoquent le courroux divin, lequel s'exprime par les épidémies et les mauvaises récoltes ? Eh bien, le travail du dimanche ("la profanation du dimanche"), la lecture de fictions et les divertissements (pardon, "la corruption des moeurs"), les danses ("corruptrices" elles aussi). Il ne manque que la sodomie, mais ce doit être un oubli, et puis à Lyon, ça n'existe pas.4. Lettre adressée à S. Exc. M. le ministre de l'Instruction publique et des cultes, à l'occasion de la circulaire de M. le ministre de l'Intérieur sur la publication des mandements et lettres pastorales. Lyon, Imprimerie de Jean-Baptiste Pélagaud, s.d. [1860], 6 pp. Le contexte est celui de la multiplication des mandements et lettres épiscopaux protestant contre l'envahissement des possessions temporelles de la Papauté. Le ton menaçant adopté par maints épiscopes rendit nerveux le ministère de l'Intérieur, et il dut rappeler à l'ordre les contrevenants. La mercuriale ne fut évidemment pas du goût de Leurs Grandeurs.DONEY (Jean-Marie). / Montauban. Issu de l'institution si particulière du grand séminaire de Besançon, Jean-Marie Doney (1794-1871) fut évêque de Montauban de 1843 à sa mort. Il ne sortit pas de la commune médiocrité des prélats français du XIXe siècle, en dépit de ses convictions mennaisiennes, déjà dépassées quand il fut nommé au siège de Montauban à la suite d'une opportune intervention de Montalembert.5. Mandement (...) à l'occasion du retour du Souverain Pontife dans la ville de Rome. Montauban, Charles Forestié fils, s.d. [1850], 11 pp. Sur le retour à Rome de Pie IX, le 12 avril 1850, après un exil de presque deux ans à Gaète.6. Mandement (...) pour le Carême de l'an de grâce 1852. Montauban, Charles Forestié fils, s.d. [1852], 15 pp. Après une exhortation de base à la sauce pieuse, renferme essentiellement les dispositions prises pour les dispenses du jeûne du Carême et celles préparatoires au Jubilé.7. [Lettre à ses confrères dans l'épiscopat]. Montauban, Charles Forestié fils, s.d. [1852], 20 pp. Du 31 juillet 1852. Critique, sous forme d'"observations confidentielles" (mais livrées à la publication), l'initiative de modération prise par Mgr Dupanloup dans l'affaire des classiques "païens", et sa demande d'une déclaration commune de l'épiscopat français, pour éviter de mettre l'Eglise catholique en porte-à-faux dans la ridicule querelle éducative soulevée par Gaume. Doney fut en effet l'un des rares évêques à approuver sans réserve la position si délirante de l'abbé Gaume dans son Ver rongeur (1851). Il faut dire que Jean-Joseph Gaume avait été l'élève de l'abbé Doney au grand séminaire de Besançon. DONNET (Ferdinand-François-Auguste). / Bordeaux.8. Lettre de M. l'archevêque de Bordeaux à M. Odilon-Barrot, président de la Commission de la Chambre des députés chargée d'examiner le projet de loi sur la liberté d'enseignement. S.l.n.d. [1844], 28 pp. Suivi de missives où le prélat réitère ses inquiétudes auprès du roi Louis-Philippe, du Garde des Sceaux, de l'archevêque de Paris, et au ministre des Affaires étrangères. Récemment promu à l'archevêché de Bordeaux (1839), le futur cardinal Donnet (1795-1882) inaugura son interminable épiscopat par une opposition aussi bruyante que possible au projet de loi de 1844 sur la liberté de l'enseignement secondaire.9. [comme président] Lettre des évêques de la province de Bordeaux à l'occasion du Concile tenu à Agen au mois de septembre 1859. Bordeaux, Imprimerie G. Gounouilhou, s.d. [1861], 17 pp. A ne pas confondre avec la Lettre synodale des mêmes évêques publiée à Agen à la fin du concile. Notre missive, datée du 19 décembre 1860 est destinée aux fidèles, et énumère, en 18 points, des banalités pieuses. A noter cependant que l'un des points principaux de ce concile provincial concerna (déjà) la séparation des trois évêchés "coloniaux" (Basse-Terre, Saint-Pierre et Saint-Denis de la Réunion) de la province ecclésiastique de Bordeaux, à laquelle ils avaient été rattachés à leur création en 1850 pour des raisons liées aux communications ; mais cette séparation attendit 1905 pour se réaliser. Au CCF, exemplaires seulement à la BnF, La Rochelle et Périgueux.DUPANLOUP (Félix). / Orléans.10. Lettre de Mgr l'évêque d'Orléans à son clergé relative à la collation des grades théologiques dans le diocèse d'Orléans. Paris, Charles Douniol, 1872, 15 pp. in-8. De tout temps préoccupé des questions d'éducation, Félix Dupanloup veniat d'obtenir de Pie IX le renouvellement par bref du privilège accordé en 1855 au diocèse d'Orléans de conférer au clergé diocésain les grades canoniques.GINOUILHIAC (Jacques-Marie-Achille). / Grenoble et Lyon.11. Lettre circulaire (...) sur les accusations portées dans la presse contre l'encyclique de N.S.P. le Pape et le Syllabus. Grenoble, Typographie Baratier, 1865, 54 pp. C'est peu dire que la promulgation de l'encyclique Quanta cura (8 décembre 1864) avec sa théorie de condamnations de presque tous les types de modernité idéologique, sociale et politique, fit grand bruit dans la presse française indépendante ; il y eut un véritable tollé, pas toujours de bonne foi au demeurant. La position épiscopale fut, à chaque fois singulière (il n'existait aucun organe commun, canonique ou légal, d'expression de l'épiscopat en tant que corps) et délicate (en fonction de ses tendances théologiques personnelles). Ce fut le cas de Jacques Ginouilhiac (1806-1875), qui fut évêque de Grenoble de 1853 à 1870, avant d'être élevé au siège primatial de Lyon en remplacement du cardinal de Bonald. Il avait la réputation d'un modéré et se devait d'ailleurs se ranger parmi les opposants à l'infaillibilité lors du Concile du Vatican (la fameuse "minorité"), ce qui lui coûta le chapeau de cardinal, et il demeura un des rares archevêques de Lyon à ne pas le recevoir.LADOUE (Thomas-Casimir de). / Auch et Nevers.12. Lettre-circulaire adressée au clergé et aux fidèles du diocèse d'Auch par le vicaire capitulaire, le siège vacant, à l'occasion de la mort de Monseigneur Antoine de Salinis. Auch, J.-A. Portes, s.d. [1861], 12 pp. Du 2 février 1861. C'est le 30 janvier de la même année que mourut Louis-Antoine de Salinis, après un bref épiscopat de quatre années à Auch. Vicaire général de l'archidiocèse, Thomas-Casimir de Ladoue (1817-1877) sera ultérieurement préconisé évêque de Nevers (1873).LANDRIOT (Jean-François). / Reims. Jean-Baptiste-François Landriot (1816-1874) fut archevêque de Reims de 1866 à sa mort, transféré de La Rochelle. Il ne gouverna que peu de temps le diocèse dont les travaux du Concile du Vatican et la maladie l'éloignèrent successivement. A noter qu'il fut, à Vatican I, l'un des rares pères de la minorité. 13. Instruction pastorale et mandement de Mgr l'archevêque de Reims, pour le saint temps de Carême 1869. Reims, P. Dubois, 1869, 34 pp., [2] ff. n. ch. Essentiellement une exhortation spirituelle des plus classiques en ce temps quadragésimal : la faute, le péché, la rédemption, etc.PARISIS (Pierre-Louis). / Langres et Arras.14. Instruction pastorale et mandement de Monseigneur l'évêque de Langres, sur le chant de l'Eglise, suivis de l'ordonnance pour le saint temps de Carême de l'an de grâce 186. Langres, Laurent fils, 1846, 42 pp. Evêque de Langres de 1834 à 1851, Pierre-Louis Parisis (1795-1866) figura parmi les prélats français dont le zèle ultramontain fut constamment le plus exalté : à ce titre, il introduisit dans le diocèse de Langres le rit romain et imposa le chant grégorien pour la célébration de tous les offices. Cette instruction pastorale tourne essentiellement autour de la règlementation de la musique et du chant dans la liturgie du diocèse.15. Instruction pastorale de Monseigneur l'évêque de Langres, sur le droit divin dans l'Eglise. Paris, A. Sirou et Desquers, 1846, 29 pp. Commençant par un exposé ecclésiologique assez classique à l'époque, cette instruction du très ultramontain Parisis (1795-1866) se termine par des consignes regardant la surveillance des écoles primaires, qui était en partie dévolue au clergé paroissial.16. Mandement (...) pour la publication de l'encyclique du 19 janvier 1860. Arras, Alphonse Brissy, s.d. [1860], 11 pp. Sur l'encyclique Nullis certe, remerciant les catholiques du monde entier pour leur soutien pendant la Guerre de 1859. Devenu évêque d'Arras en août 1851, Pierre-Louis Parisis intensifia encore, si possible, ses tendances ultramontaines.SALINIS (Louis-Antoine de). / Amiens et Auch.17. Mandement (...) pour le Carême de l'an de grâce 1851 et pour la publciation de l'indulgence plénière en forme de jubilé accordée par N. S. P. le Pape Pie IX. Amiens, Imprimerie de Lenoel-Herouart, s.d. [1851], 29 pp.18. Mandement (...) pour le Carême de l'an de grâce 1854. Amiens, Imprimerie de Lenoel-Herouart, s.d. [1854], 19 pp.19. Mandement (...) qui prescrit des prières à l'occasion de la Guerre d'Orient. Amiens, Lenoel-Herouart, s.d. [avril 1854], 23 pp. A l'occasion des débuts de la guerre contre la Russie, on notera tout un développement de théologie historique des plus archaïques sur la nature de l'Empire des Tsars, qui serait ontologiquement ennemi de l'Eglise catholique.20. Instruction pastorale de Mgr l'évêque d'Amiens, pour le Carême de l'an de grâce 1856, sur la paix. Amiens, Imprimerie de Lenoel-Herouart, s.d. [1856], 16 pp. Ce devait être le dernier Carême présidé à Amiens par Louis-Antoine de Salinis, évêque de cette ville depuis 1849, puisqu'il fut élévé le 16 juin 1856 à l'archevêché d'Auch.21. Lettre pastorale de Monseigneur l'archevêque d'Auch, à l'occasion de son installation. Auch, J.-A. Portes, s.d. [1856], 8 pp. C'est en 1856 que Louis-Antoine de Salinis (1798-1861) fut transféré du siège d'Amiens qu'il occupait depuis 1849 à celui d'Auch. Cette promotion récompensa l'adhésion de l'ancien mennaisien au régime impérial autoritaire.22. Mandement (...) pour le saint temps de Carême. Auch, J.-A. Portes, s.d. [1857], 23 pp.23. Mandement (...) pour le saint temps de Carême. Auch, J.-A. Portes, s.d. [1858], 31 pp.24. Mandement (...) pour le saint temps de Carême. Auch, J.-A. Portes, s.d. [1859], 6 pp.25. Lettre circulaire de Monseigneur l'archevêque d'Auch au clergé de son diocèse, et mandement pour le saint temps de Carême de l'an de grâce 1860. Auch, J.-A. Portes, s.d. [1860], 20 pp. 26. Circulaire de Monseigneur l'archevêque d'Auch à l'occasion de la Guerre d'Italie. Auch, J.-A. Portes, s.d. [1859], 8 pp. Admirable exemple de la position épiscopale située quelque part entre le marteau et l'enclume en ce début d'année 1859 où fut décidée l'intervention italienne : citant tour à tour la circulaire du ministre de l'Instruction publique et des cultes demandant des prières publiques spéciales pour le succès des armes de la France et l'encyclique Cum sancta Mater de Pie IX (27 avril 1859), l'archevêque jongle avec ses devoirs de sujet de Napoléon III et son attachement à la papauté menacée, sans le dire, par les événements.27. Lettre (...) à l'occasion de l'encyclique du pape Pie IX et de la paix. Auch, J.-A. Portes, s.d. [1859], 7 pp. Sur la brève lettre Qui nuper du 18 juin 1859, par laquelle Pie IX clamait sur la "persécution" infligée aux catholiques en Italie. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 214491

‎ANDRY DE BOISREGARD (Nicolas)‎

‎Traité des alimens de Caresme. où l'on explique les différentes qualitez des légumes, des herbages, des racines, des fruits, des poissons, des amphibies, des assaisonnemens : des boissons même les plus en usage, comme de l'eau, du vin, de la bierre, du cidre, du thé, du caffé, du chocolat. Et où l'on éclaircit plusieurs questions importantes sur l'abstinence & sur le jeûne, tant par rapport au Carême, que par rapport à la santé‎

‎Paris, Jean-Baptiste Coignard, 1713 2 vol. in-12, [6] ff. n. ch. (titre, avertissement, table des articles), 519 pp., [14] ff. n. ch. de table des chapitres et de privilège ; [4] ff. n. ch. (titre, table des articles), 402 pp., [11] ff. n. ch. de table des chapitres et d'additions, basane brune marbrée, dos à nerfs cloisonnés et fleuronnés, pièces de titre et de tomaison, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque). Restaurations aux charnières et aux coiffes.‎

‎La première édition est de 1710, mais elle ne comportait qu'un seul volume. L'ouvrage concerne à la fois la médecine, l'observance quadragésimale et la préparation des mets.Nicolas Andry de Boisregard (1658-1742), médecin lyonnais, avait touché à la philosophie et à la théologie avant de s'engager dans l'art de guérir, ce qui explique son intérêt pour la diététique et l'hygiène du Carême. Il est par ailleurs plus connu comme l'un des fondateurs de la parasitologie (ce qui lui valut le surnom de "docteur Vermineux").Vicaire, 24-25. Absent de Bitting. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 214556

‎[PARISIS (Pierre-Louis)]‎

‎Instruction pastorale de Monseigneur l'évêque de Langres. sur le droit divin dans l'Eglise‎

‎Langres, A. Sirou et Desquers, 1846 in-4, 29 pp., en feuilles, cousu.‎

‎Commençant par un exposé ecclésiologique assez classique à l'époque, cette instruction du très ultramontain Parisis (1795-1866) se termine par des consignes regardant la surveillance des écoles primaires, qui était en partie dévolue au clergé paroissial. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 214454

‎[RUBYS (Claude de)]‎

‎Responce à l'Anti-Espagnol. semé ces iours passez par les rües & carreffours de la ville de Lyon, de la part des coniurez, qui avoyent conspiré de livrer ladicte ville en la puissance des hérétiques, & de la distraire du party de la Saincte Union‎

‎Lyon, Jean Pillehotte, 1590 in-8, 64 pp., demi-vélin rigide, pièce de titre bouteille en long (rel. du XIXe s.). Exemplaire rogné court en tête, après perte de chiffres.‎

‎Edition originale. L'attribution de cette pièce violemment pro-ligueuse à Rubys remonte à Lelong. L'Anti-Espagnol, pièce parue cette même année 1590, est une pièce d'Antoine Arnauld l'Avocat (père du Grand Arnauld) dénonçant les visées hégémoniques de Philippe II contre la France.L'historien lyonnais Claude de Rubys (1533-1613), qui fut aussi avocat, conseiller au Présidial de Lyon, se montra l'un des plus ardents partisans de la Ligue (c'est lui qui avait rédigé en 1589 les articles de l'Union jurée par les échevins). Lorsque la ville de Lyon se soumit à Henri IV, Rubys se retira prudemment à Avignon (1594), où il demeura jusqu'en 1600, date à laquelle le chancelier Pomponne de Bellièvre obtint sa grâce.Baudrier II, 309. Cioranescu, XVI, 20 058. SHF, Hauser, 2932. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 214691

‎BAUNARD (Louis)‎

‎Histoire du cardinal Pie.. Évêque de Poitiers. Sixième édition‎

‎Poitiers, H. Oudin, Paris, H. Oudin et Ch. Poussielgue, 1901 2 vol. in-8, XV-712 pp., portrait-frontispice et 775 pp., broché. Exemplaire défraîchi. Dos renforcé au papier kraft, partiellement pour le second volume, totalement pour le premier, avec étiquette blanche de bibliothèque.‎

‎Biographie cléricale du cardinal Pie (1815-1880), évêque de Poitiers en 1849, qui contribua, au concile de Vatican I, à la définition de l'infaillibilité pontificale. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 214758

‎[TINTHOIN (Pierre-François)]‎

‎Nouvelle instruction en forme de conférence ou de catéchisme. sur l'état actuel du clergé de France, avec un traité sur le schisme & des règles de conduite pour les vrais fidèles. Par un prédicateur de l'Eglise catholique‎

‎Paris, marchands de nouveautés, 1791 in-8, [2] ff. n. ch., pp. 5-109, en feuilles, cousu, sous couverture d'attente défraîchie.‎

‎On sait peu de choses sur la carrière pré-révolutionnaire de l'abbé Pierre-François Tinthoin (1751-1826), sinon qu'il était docteur de Sorbonne depuis 1778, professeur de théologie en 1780, sans avoir pris les ordres sacrés (il semble n'avoir reçu l'ordination sacerdotale qu'en 1794, soit à un moment quelque peu chaud pour ce genre d'activités). En tout cas, il se plaça dès le départ dans le camp des réfractaires, et partit vite pour l'exil. Après la Révolution, il revint en France en 1801 seulement et on le trouve dans les rangs des chanoines de l'Eglise de Paris sous la Restauration.Absent de Martin & Walter. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 214787

‎MAIMBOURG (Louis)‎

‎Histoire de la Ligue.‎

‎Paris, Sébastien Mabre-Cramoisy, 1684 in-12, [18] ff. n. ch. (titre frontispice colorié à la main ultérieurement, titre, dédicace, avertissement, sommaire), 542 pp., [17] ff. n. ch. d'index, vélin rigide, dos lisse, encadrement de simple filet à froid sur les plats (reliure de l'époque).‎

‎Edition portative parue un an après l'originale in-4. La production historiographique du jésuite Louis Maimbourg (1610-1686) est purement apologétique, et non critique : il s'agissait d'exalter Eglise romaine et Monarchie française contre leurs ennemis réels ou fantasmés (Calvinisme, Ligueurs, jansénistes ...). Dans ce cadre, tout était permis.Backer & Sommervogel V, 355 (cite incidemment les ouvrages postérieurs à 1681, puisque Maimbourg fut expulsé de l'Ordre à la demande du pape, pour sa défense des libertés gallicanes : selon son étonnant usage, le bibliographe ne s'intéresse pas aux titres publiés en-dehors des périodes d'appartenance à la Compagnie). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 214969

‎CAUVIN (Thomas)‎

‎Institut des provinces de France. - Mémoires. - 2e série, I. Géographie ancienne du diocèse du Mans. suivie d'un Essai sur les monnaies du Maine, par E. Hucher. Imprimé aux frais de M. A. de Caumont‎

‎Paris, Derache, 1845 fort vol. in-4, 44 pp., XCVI pp., 735 pp., avec une grande carte dépliante et 4 planches de numismatique illustrant l'essai de Hucher, demi-basane bouteille, dos lisse orné de filets, guirlandes et larges fleurons dorés, tranches mouchetées de vert (reliure de l'époque). Renforçages maladroits aux charnières et aux coins.‎

‎Unique édition de cet essai de reconstitution de la province du Mans sous l'Antiquité tardive. Ancien oratorien (encore un ..), Thomas Cauvin (1762-1846) s'était reconverti dans l'enseignement de l'histoire naturelle au Mans. Quant à l'Institut des provinces de France, c'est une fondation d'Arcisse de Caumont, élaborée au Congrès de Clermont-Ferrand en 1838, et mise sur pied en 1839 au Congrès du Mans, ce qui explique que l'on ait commencé les travaux par cette province.Ruelle, 8852. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Référence libraire : 214995