‎Lorena‎

‎SÉDILLOT (René)‎

‎Deux cent cinquante ans d'industrie en Lorraine. La Maison de Wendel. de mil sept cent quatre à nos jours‎

‎Paris, Riss & Cie, 1958 in-8, [4]-409 pp., nbses ill. et photos in-t., bibliographie, sur velin de Faya, pleine basane caramel, dos à nerfs soulignés de filets à froid, fleurons dorés, double filet doré en encadrement sur les plats avec des fleurons en écoinçon, impression de l'avers de la médaille à l'effigie de François de Wendel ciselée à l'occasion du Deux Cent Cinquantenaire au centre du premier plat (Randeynes). Qqs épid.‎

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Referência livreiro : 224134

‎[SOLDAT LORRAIN]‎

‎Cavalerie. - Douzième régiment. CONGÉ militaire.‎

‎Belheim [Palatinat du Rhin], 28 floréal an II (17 mai 1794) petit in-4 oblong (22 x 28 cm),‎

‎Formulaire pré-imprimé, renseigné manuscritement, donnant certificat de congé définitif ("absolu") au brigadier Antoine Hautcolas, natif de Saint-Mihiel (Meuse) et âgé de 46 ans, en service depuis le 20 décembre 1764 ("s'est conduit avec un parfait patriotisme depuis la Révolution").Cachet de cire rouge du douzième régiment de cavalerie apposé au centre supérieur du document. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 224315

‎DURIVAL (Nicolas-Luton)‎

‎Description de la Lorraine et du Barrois.‎

‎Nancy, Veuve Leclerc, 1778-1783 4 tomes en 3 vol. in-4, titre, xxij pp., 392 pp., titre, xij pp., 394 pp., un f. n. ch. d'errata, avec deux planches hors texte (une figure gravée par Delafosse d'après Charles Eisen à pleine page dans le texte - vue du château de Bitche -, et une carte dépliante aux contours rehaussés de couleurs) ; titre avec vignette gravée, 459 pp. ; titre, iv pp., 246 pp., un f. n. ch. d'addenda, basane fauve marbrée, dos à nerfs cloisonnés et fleuronnés, pièces de titre et de tomaison cerise, encadrement de double filet à froid sur les plats, double filet doré sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque). Coiffes, coupes et coins frottés, pp. 146 et 147, puis 253-257 du premier tome salies.‎

‎Edition originale de la plus importante monographie lorraine d'Ancien Régime, fruit de toutes les études de Durival : les faits y sont présentés avec méthode, le style en est agréable, et les nombreuses indications sont d’une exactitude scrupuleuse. L'ouvrage est rare, ici bien complet de son quatrième volume "servant de supplément aux trois autres"(et contenant la table), paru 4 ans après le tome III et dont les exemplaires qui restaient chez le libraire furent été vendus à un épicier pendant la Révolution, et dispersés à la diable.Le tome I contient une introduction historique sur le duché, dont la réunion à la Couronne était définitive depuis 1766. Le tome II présente chacun des baillages. Le tome III est tout entier consacré à la liste détaillée des localités lorraines, disposées par ordre alphabétique.Nicolas Luton Durival (1713-1795) fit toute sa carrière au sein de l'administration lorraine (bureaux de l'Intendance), puis finit sa carrière comme greffier du Conseil d’État de Stanislas Leszczynski, et enfin comme lieutenant de police à Nancy. Mention manuscrite au début du tome III : "Fourni le tome 4e ce 24 septembre 1783. Née de La Rochelle". Jean-Baptiste-François Née de La Rochelle (1751-1838), libraire parisien, travaillait alors en association avec son beau-père Jean-Baptiste Gogué, à qui il succédera en 1786. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 224373

‎MILLERAND (Alexandre)‎

‎Le Retour de l'Alsace-Lorraine à la France.. Avec une introduction par Eugène Petit.‎

‎Paris, Fasquelle, 1923; in-12, 248 pp., broché. Petit manque de papier au dos. Ex-libris Collection Ulrich.‎

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Referência livreiro : 224563

‎ROTH (François)‎

‎Les Lorrains entre la France et l'Allemagne. Itinéraires d'annexés.‎

‎Metz, Éditions Serpenoise - Université de Nancy II, in-8, 216 pp., broché, couv. illustrée. Quelques annotations au crayon dans les marges.‎

‎Biographies de cinq Lorrains de la génération de 1870 : Dominique Antoine, Georges Ditsch, Edouard Jaunez, le chanoine Henri Dominique Collin et Alexis Weber. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 224968

‎DES ROBERT (E.)‎

‎A propos d'un ouvrage récent sur la bienheureuse Marguerite de Lorraine.. Les armoiries de la maison de Lorraine‎

‎Paris, Nancy, Strasbourg, Berger-Levrault, 1927 in-8, 14 pp., pl., broché.‎

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Referência livreiro : 661449

‎CONSTANTIN (Charles).‎

‎L'Évêché du département de la Meurthe de 1791 à 1802.. Du serment constitutionnel au Concordat. I. De 1791 à 1794. Du serment constitutionnel à la déchristianisation. Tome I [seul paru] : La fin de l'Église d'Ancien Régime et l'établissement de l'Église constitutionnelle. Janvier-septembre 1791‎

‎Nancy, Humblot, 1935 fort vol. in-8, [2] ff. n. ch., 846 pp., broché.‎

‎Unique édition de l'unique partie publiée de ce travail monumental, qui devait se poursuivre jusqu'à l'installation du clergé concordataire, mais ne fut jamais continué. Et c'est bien dommage, car ce travail, rédigé avec maîtrise et mesure par le chanoine Charles-Aimé Constantin, offre bien le degré de détail nécessaire à la compréhension en profondeur de l'installation de deux clergés rivaux à la faveur de la Constitution civile. Une précision : il s'agit de l'ancien département de la Meurthe (dans ses limites jusqu'en 1871).Le deuxième volume devait porter le titre : L'Église constitutionnelle, ses luttes, son triomphe ; la déportation ecclésiastique ; la fin de la déchristianisation ; et le troisième : La Renaissance religieuse ; la séparation des Églises et de l'État jusqu'au concordat. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 225867

‎[ABBÉ GREGOIRE]. GREGOIRE (Henri-Baptiste).‎

‎Voyage dans les Vosges..‎

‎S.l. [Épinal], s.d. (1885) in-8, pp. 99-116, broché sous couverture de papier gris.‎

‎Très rare extrait du périodique Le Bulletin de la société philomathique vosgienne (tome XXIII) reproduisant les quelques notices que Grégoire avait données dans le deuxième volume des Correspondances sur les matières du temps (Paris, an VI, pp. 155-175), et qui avaient d'ailleurs fait l'objet d'un rarissime tirage à part par Louis-Antoine-Nicolas Richard (1780-1855) à l'adresse d'Épinal, Gley, 1841. C'est l'érudit Arthur Benoît (1828-1898) qui en assura une nouvelle publication, rappelant dans son introduction l'amour particulier de l'abbé pour les montagnes des Vosges.Notre publication précède la parution de Promenade dans les Vosges, publiée et annotée par Arthur Benoit (Épinal, Imprimerie vosgienne, 1895, in-8 de 55 pp.). Elle peut se dater exactement à partir de la note de la p. 102 qui fait allusion à l'inauguration de la statue de l'abbé à Lunéville. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 226164

‎[CUSTINE (Adam-Philippe de)].‎

‎Rapport des commissaires de l'Assemblée nationale envoyés dans les départemens du Rhin et des Vosges.. Imprimé par ordre de l'Assemblée nationale‎

‎Paris, Imprimerie nationale, 1791 in-8, titre, 18 pp., dérelié. Petit manque de papier au dernier feuillet, avec perte de lettres.‎

‎Cette mission dans les départements de l'est avait pour but d'y recevoir le serment des troupes en juin 1791. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 226618

‎CAZIN (Paul)‎

‎L' Humaniste à la guerre.. Hauts de Meuse. 1915‎

‎Paris, Plon, s.d. (1920) in-12, 249 pp., toile rouge, premier plat de couverture conservé (reliure de l'époque). Dos insolé. Pièce de titre frottée. Envoi.‎

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Referência livreiro : 227476

‎SÖMME (Axel)‎

‎La Lorraine métallurgique.‎

‎Paris, Berger-Levrault, 1930 in-8, VIII-249 pp., 7 planches, 11 cartes et 1 graphique h.-t., broché, couverture illustrée. Quelques traits au crayon en marge.‎

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Referência livreiro : 216473

‎MÉLINE (C.).‎

‎Les Ancêtres des montagnards vosgiens.. Étude sur la population ancienne du sud-est des Vosges lorraines (jusque 1632)‎

‎Épinal, Imprimerie lorraine, 1933 in-12, 127 pp., IV pp. de table, avec quelques figures dans le texte et une carte dépliante hors texte (la Prévôté d'Arches en 1630), broché.‎

‎Unique édition. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 230315

‎[FAMILLE WENDEL].‎

‎François de Wendel. 1874-1949..‎

‎Metz, Paul Even, 1949 in-8, broché sous couverture rempliée. 104 pp., un f. n. ch., avec un portrait,‎

‎Petit album commémoratif édité après la mort de l'industriel et homme politique, aîné des trois frères Wendel issus d'Henri de Wendel (1844-1906) et de Berthe-Henriette-Hélène-Marie de Corbel de Vaulserre (1849-1918). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 231773

‎VAN DER AA.‎

‎Carte de Lorraine.. suivant les Nouvelles Observations de Messieurs de l'Académie Royale des Sciences, etc. Augmentées de Nouveau.‎

‎(c.1729), 26.5 x 39.5 cm - feuille : 31 x 42 cm , contrecollée sous passe-partout volant Marge supérieure découpée et restaurée.‎

‎Belle carte gravée issue de La Géographie moderne, naturelle, historique & politique, par Abraham du Bois, publiée par Pierre van der Aa en 1729. Elle est ornée d'un ravissant cartouche de titre décoré d’un paysage animé avec chasseurs et pêcheurs. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 231860

‎[TROIS-ÉVÊCHÉS].‎

‎Procès-verbal des séances de l'assemblée provinciale des Trois-Évêchés et du Clermontois. tenue à Metz dans les mois de novembre & décembre 1787‎

‎[Metz], imprimerie de la veuve Antoine et fils, 1787 in-4, [3] ff. n. ch., 505 pp., xv pp. de table des matières, avec 3 tableaux dépliants hors texte, broché, non coupé. Manquent les couvertures et une partie du dos, traces d'humidité sur les rebords extérieurs des ff.‎

‎Sans doute un des plus rares comptes-rendus des assemblées provinciales de 1787, correspondant au ressort de la Généralité de Metz. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 232322

‎RÉMAURY (Henri-Louis-Jules-Ferdinand).‎

‎Note sur les récentes installations de hauts-fourneaux dans l'est de la France, en Lorraine et dans le Luxembourg.. Extrait du Bulletin de la Société de l'industrie minérale, tome V, IIe livraison‎

‎Saint-Étienne, Imprimerie de Vve Théolier, 1876 in-8, 61 pp., avec 5 planches dépliantes hors texte, broché.‎

‎Très rare. Henri Rémaury (1833-1897), ancien élève de l'École des Mines et préalablement ingénieur aux Forges d'Ars-sur-Moselle, fut directeur des forges de Pompey (Meurthe-et-Moselle) de 1871 à 1878.Un seul exemplaire au CCF (CNAM).Envoi autographe de l'auteur à Napoléon Doumet-Adanson (1834-1897), descendant de Michel Adanson par sa fille Aglaé, et qui fut botaniste et maire de Sète de 1874 à 1876. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 233264

‎THIERY (J.-P.)‎

‎Mémoires ou ses neuf jugements.‎

‎Saint-Dizier, Fournier-Guillaumet, s. d. (1820) in-8, 177 pp., broché.‎

‎Première édition très rare.Le sous-titre est : Mémoires d'un contemporain, ancien Adjudant, commandant, en 1814, les surveillants des Palais-royaux de Versailles, Trianons, etc., écrits par lui même.L'auteur de ces curieux mémoires, "garde général des Forêts, est accusé au début de la seconde Restauration d'être un agent secret de Napoléon. Il subit neuf jugements avant d'être absout et réintégré dans son administration en 1820. Ce sont les péripéties de ces cinq années qu'il raconte avec force détails". Bertier, 955.Cet ouvrage, bien qu'anecdotique, donne de nombreux détails peu connus sur l'année 1814.Tulard, 1412. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 233805

‎BEAUPRÉ (Jean-Nicolas).‎

‎Nouvelles recherches de bibliographie lorraine. 1500-1700‎

‎Genève, Slatkine, 1971 5 parties en un vol. in-8, 32 pp., 84 pp., 116 pp., 64 pp., 4 pp., toile bleue, dos orné de filets dorés (reliure de l'éditeur).‎

‎Réimpression anastatique de l'édition parue à Nancy en 1856.Jean-Nicolas Beaupré (1795-1869), magistrat de profession, fut l'un des fondateurs de la Société d'archéologie lorraine ; il laissa de nombreuses contributions sur l'histoire de sa région. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 234120

‎WELSCHINGER (Henri)‎

‎La protestation de l'Alsace-Lorraine. les 17 février et 1er mars 1871 à Bordeaux‎

‎Paris, Nancy, Berger-Levrault, 1914 in-8, 68 pp., front., 2 fac-similés et une carte dépl., broché. Manque le premier plat de couverture.‎

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Referência livreiro : 234251

‎[MANUSCRIT]. [ARNAUD (Auguste)].‎

‎[Correspondance active pendant la Guerre de 1914]..‎

‎S.l., s.d. (1914-1915) 139 pièces in-12 ou in-8, en feuilles.‎

‎Ensemble bien cohérent de lettres adressées au moins une fois par semaine (parfois tous les trois jours, parfois même tous les jours) à ses parents et frère (René Arnaud) par Auguste Arnaud (1890-1946), un canonnier, qui avait été conscrit du village rhodanien de Sarras (Ardèche), et incorporé en octobre 1911 au 38e Régiment d'artillerie. Originaire d'une famille catholique, vraisemblablement paysanne et même viticole, étant données les nombreuses considérations sur les travaux des champs, les vendanges et le soin des vignes, il avait déjà accompli pendant les deux années de son service militaire (1911-1913) la campagne du Maroc. Évidemment, il fut de nouveau mobilisé dans la 9me batterie au début de la Grande guerre. Rédigées généralement sur un bifeuillet, et presque uniquement au crayon de bois, par manque de plumes, ses lettres courent du 14 août 1914 au 18 août 1915. À la différence de sa correspondance marocaine, elles sont généralement très concises (parfois un billet) et contiennent le moins de détails possible sur les opérations et leur localisation, ce qui était prohibé par la censure (mais s'atténue avec le service en tranchées) ; le tempérament fort concret d'Auguste ne le portait de toute façon pas à des épanchements ni à des détails inutiles. Tout au long, il sera demeuré plus intéressé à la nourriture quotidienne qu'à toute autre considération. Ce "au jour le jour " dira mieux que toute déclamation le quotidien monotone et angoissant du poilu. Au demeurant, il est excessivement préoccupé de la santé de ses parents et de la fatigue que leur occasionne un travail des champs qui repose désormais presque uniquement sur eux (moissons, vendanges).Comme dans la correspondance marocaine, on a droit parfois à un petit post-scriptum en dialecte local à la fin des lettres (19, 53, 69), par exemple : "Tacho mouyen de pas laissa aigri la tino" ; "Coummençou d'ové souin minis na me coucha ; bounsoua a tous et bouno neu".PREMIÈRE PARTIE : 1914. 1. Lettre du 14 août 1914 : Auguste et ses amis n'ont pas encore connu d'engagement à cette date. - 2. Du 17 août 1914 : "Nous avons passé la frontière" (il n'est évidemment pas précisé laquelle, mais le 38e d'artillerie participait en ce mois d'août 1914 à la "bataille des frontières" en Lorraine, Alsace et Luxembourg). - 3. Du 18 août 1914 : "Je ne vous en dis pas davantage, les détails sur la campagne, je vous les ferai de vive voix". - 4. Du 21 août 1914 : Auguste est en bonne santé .. - 5. Du 25 août 1914 : "Vous êtes probablement mieux renseignés que nous sur la guerre ; ici, on ne sait rien à part ce qui se passe dans notre zone ; il n'y a qu'à attendre, peut-être que dans quelques jours il y aura quelque chose de décisif". - 6. Du 27 août 1914 : banalités du quotidien. - 7. Du 29 août 1914 : "Voilà plusieurs jours que le canon tonne du matin au soir sans interruption, hier nous avons eu un grand nombre de prisonniers allemands". - 8. Du 1er septembre 1914 : "Le canon et la fusillade font rage pas bien loin d'ici". - 9. Du 3 septembre 1914 : Auguste s'inquiète de ne pas avoir reçu de nouvelles de ses parents depuis le début des hostilités ; de son côté, il ne peut qu'être satisfait ("j'ai bon appétit et la boustifaille ne manque pas", ce qui est évidemment le principal). - 10. Du 4 septembre 1914 : "Nous devons embarquer de nouveau sous peu, nous changeons de région". - 11. Du 7 septembre 1914 : banalités du quotidien. - 12. Du 11 septembre 1914 : l'optimisme déplacé est de mise ("On attend toujours avec confiance la fin des hostilités qui sera le jour de la libération"). - 13. Du 13 septembre 1914 : "Hier on nous a lu une dépêche du général Joffre annonçant la déroute dela 1ère et 2me armées allemandes, ici on a pris des canons et caisses que j'ai vus hier, il faut espérer qu'on les chasse vite et que cela finisse bientôt". - 14. Du 15 septembre 1914 : "En ce moment, nous sommes sur le chemin de la victoire, les Allemands se sauvent". Ceci est écrit en pleine retraite de la Marne .. - 15. Du 17 septembre 1914 : banalités du quotidien. - 16. Du 22 septembre 1914 : Auguste voit souvent ses pays du 38e. - 17. Du 27 septembre 1914 : banalités du quotidien. - 18. Du 30 septembre 1914 : "Mon groupe est séparé des autres, il y a quelques jours que je n'ai pas vu les pays". - 19. Du 2 octobre 1914 : "N'écoutez pas le bavardage de certaines gens qui prennent plaisir à vous alarmer". - 20. Du 7 octobre 1914 : banalités du quotidien. - 21. Du 10 octobre 1914 : "Si vous pouviez me voir, vous me diriez que j'ai engraissé et c'est vrai ; c'est dommage que je n'ai pas eu l'occasion de me peser, sans ça je vous dirais mon poids". - 22. Du 12 octobre 1914 : banalités du quotidien. - 23. Du 15 octobre 1914 : première lettre où sont évoquées les souffrances de la guerre (prisonniers, morts), mais "Voilà déjà longtemps que nous ne sommes plus en première ligne". - 24. Du 17 octobre 1914 : "Voilà quelques jours que nous sommes au repos". - 25. Du 18 octobre 1914 : intéressante description d'une journée-type. - 26. Du 20 octobre 1914 : "Aujourd'hui, on s'occupe à raccommoder et à nettoyer nos effets". - 27. Du 25 octobre 1914 : les deuils se multiplient dans le village d'Auguste ("Vous m'annoncez encore la mort de Badel, que de deuils nous coûtera cette maudite guerre"). - 28. Du 29 octobre 1914 : réunion la veille de tous les pays d'Auguste (douze en tout). - 29. Du 1er novembre 1914 : Auguste a assisté à la messe de la Toussaint et s'est rendu au cimetière voisin ("où sont enterrés cinq soldats tombés sur le champ de bataille"). Un ordre de départ est arrivé pour le lendemain. - 30. Du 3 novembre 1914 : "Nous sommes allé prendre position pas très loin des Alboches". - 31. Du 5 novembre 1914 : banalités du quotidien. - 32. Du 7 novembre 1914 : quotidien d'une tranchée, ou Auguste est maintenant positionné. - 33. Du 11 novembre 1914 : "C'est toujours terrés dans nos trous que je vous envoie de mes nouvelles", Auguste détaille les conditions de vie et le roulement dans les tranchées. - 34. Du 15 novembre 1914 : "Hier il est arrivé ici bon nombre de jeunes soldats de la classe 1914 ; ils viennent d'Avignon et de Nîmes". - 35. Du 16 novembre 1914 : "Comme on se gèle les pieds sans bouger dans la tranchée, j'ai été volontaire pour préparer un emplacement de batterie peut-être à 500 mètres de la nôtre". - 36. Du 17 novembre 1914 : "Hier, pendant une heure, toute l'artillerie s'est mise à cracher à la fois, aujourd'hui on en a fait de même". - 37. Du 19 novembre 1914 : "Nous sommes à trois kilomètres de Saint-Mihiel où les Allemands sont établis". C'est la première indication topographique de la correspondance : devenue un point stratégique important, cette ville de la Meuse fit l'objet de nombreuses tentatives françaises de reconquêtes. La ville fut régulièrement bombardée, mais les contre-attaques françaises aboutirent à un échec. - 38. Du 21 novembre 1914 : intensification du froid (- 15° la nuit précédente). - 39. Du 23 novembre 1914 : "L'attaque dirigée contre Saint-Mihiel n'a donné aucun résultat". - 40. Du 26 novembre 1914 : "Nous avons fait une étape de 30 kilomètres, nous sommes arrivés à Saint-André [Saint-André-en-Barrois] à la tombée de la nuit". - 41. Du 28 novembre 1914 : nouvelles essentiellement alimentaires. - 42. Du 30 novembre 1914 : "Nous avons pu nous rendre compte de la fureur du combat qui s'est livré par là [dans un bois voisin] par le nombre de tombes qui sont sur la lisière de la forêt, certaines contiennent d'après le dire des gens du pays 100 à 120 corps et Français et Allemands sont ensemble. La forêt est complètement fauchée d'obus". - 43. Du 2 décembre 1914 : un réserviste se suicide avec son arme. - 44. Du 4 décembre 1914 (rare lettre écrite à l'encre) : banalités du quotidien. - 45. Du 6 décembre 1914 : vaccination contre la typhoïde. - 46. Du 7 décembre 1914 : "Depuis le commencement de la campagne, c'est le premier village où nous sommes bien considérés par les habitants". - 47.-48. Des 10 et 12 décembre 1914 : banalités du quotidien. - 49. Du 16 décembre 1914 : départ pour Fréméréville [= Fréméréville-sous-les-Côtes depuis 1924], pour aller prendre des positions devant Montfaucon [Montfaucon-d'Argonne]. - 50. Du 18 décembre 1914 : banalités du quotidien. - 51. Du 20 décembre 1914 : cantonnement dans les tranchées. - 52. & 53. Des 22 et 24 décembre 1914 : banalités du quotidien. - 54. Du 26 décembre 1914 : le front est calme. - 55. Du 28 décembre 1914 : banalités du quotidien. - 56. Du 30 décembre 1914 : fin de l'année dans les tranchées.SECONDE PARTIE : 1915. 57. Du 3 janvier 1915 : bivouac à Betlainville [= Béthelainville, Meuse]. - 58. Du 4 janvier 1915 : montée surprise vers la position. - 59. Du 6 janvier 1915 : le front demeure calme. - 60. Du 7 janvier 1915 : banalités du quotidien. - 61. Du 11 janvier 1915 : "La batterie descend au repos ce soir en laissant le matériel sur la position". - 62. Du 15 janvier 1915 : banalités du quotidien. - 63. Du 17 janvier 1915 : "Nous ne sommes pas les plus malheureux, ayant une tranchée bien abritée et solide". - 64. Du 18 janvier 1915 : "Hier au soir, notre infanterie a perdu une tranchée, ce matin la batterie du 55e qui l'avait comme objectif a dû la bombarder pour la détruire". Première mention de la guerre aérienne dans le secteur. - 65. Du 19 janvier 1915 : banalités du quotidien. - 66. Du 20 janvier 1915 : réinstallation à Béthelainville. - 67. Du 21 janvier 1915 : la veille, revue passée par le nouveau commandant ("il a pas l'air d'être bien souple"). - 68. Du 26 janvier 1915 : cérémonie de décorations d'officiers et de sous-officiers artilleurs le 24 à Montzéville (Meuse). - 69. Du 27 janvier 1915 : nettoyage des tranchées rendu possible par le temps sec. - 70. Du 29 janvier 1915 : "Les Boches ont bombardé assez violemment nos tranchées d'infanterie, on croyait à une attaque, mais elle a certainement été arrêtée par le 51e d'artillerie qui a tiré en plein dans les tranchées ennemies". - 71. Du 31 janvier 1915 : banalités du quotidien. - 72. Du 2 février 1915 : "On entend en ce moment une canonnade assez violente sur notre gauche". - 73. Du 4 février 1915 : tirs d'aviation. - 74. Du 5 février 1915 : mission à Esnes [-en-Argonne]. - 75. Du 7 février 1915 : banalités du quotidien. - 76. Du 9 février 1915 : "La discipline est à présent très sévère". - 77. Du 11 février 1915 : "Notre repos tire à sa fin, nous allons reprendre demain soir la position". - 78. Du 14 février 1915 : banalités du quotidien. - 79. Du 16 février 1915 : "Dans notre secteur, tout est calme". - 79. Du 18 février 1915 : troisième revue d'armes en 15 jours. - 80. Du 19 février 1915 : corvée de bois avec un menuisier pour faire des timons, des manches de pioches, etc. - 81. Du 22 février 1915 : "On continue à améliorer nos abris et à creuser des boyaux de manière à ne pas être aperçus pour aller aux postes d'observation". - 82. Du 24 février 1915 : banalités du quotidien (vêtements d'hiver,gamelle). - 83. Du 26 février 1915 : banalités du quotidien. - 84. Du 1er mars 1915 : son frère cadet René est appelé à Marseille pour servir (il était resté avec les parents depuis le début de la guerre). - 85. Du 3 mars 1915 : s'inquiète de la désertification du village où tout le monde a été rappelé, y compris les auxiliaires et les réformés. - 86. Du 5 mars 1915 : banalités du quotidien. - 87. Du 7 mars 1915 : nouvelles de René, qui est au service d'un médecin-chef dans ce qui ressemble bien à une confortable planque. - 88. Du 9 mars 1915 : banalités du quotidien. - 89. Du 12 mars 1915 : "Il passe une rumeur que la correspondance va être supprimée pendant quelque temps, ce n'est pas officiel, personne ne nous a avertis, c'est un bruit qui court". - 90.-91. Des 11 et 15 mars 1915 : banalités du quotidien. - 92. Du 17 mars 1915 : pas de nouvelles de René. - 93. Du 19 mars 1915 : un local a été aménagé pour des douches, grande innovation bienvenue. - 94. Du 21 mars 1915 : banalités du quotidien. - 95. Du 24 mars 1915 : inspection du général la veille ; il s'est montré insatisfait de la propreté, et annonce une seconde inspection dans 3 jours. - 96. Du 28 mars 1915 : "Notre capitaine a été évacué sur l'arrière, je ne sais pas s'il sera remplacé par un autre". - 97. Du 30 mars 1915 : rencontre fortuite de vieux camarades à Montzéville. - 98. Du 2 avril 1915 : "Notre secteur est très calme, nous n'avons pas même tiré un coup". - 99. Du 4 avril 1915 : une alerte interrompt le temps de repos de la batterie. - 100. Du 8 avril 1915 : "Donnez-moi des nouvelles des prisonniers" (du village). - 101. Du 12 avril 1915 : banalités du quotidien. - 102. Du 14 avril 1915 : "Depuis que le capitaine est parti, c'était notre lieutenant qui faisait fonction, mais étant de la réserve, il n'était pas assez capable, il est remplacé par un autre lieutenant qui, je crois, va prendre son troisième galon". - 103. Du 18 avril 1915 : "Pour ne pas rester sans rien faire, nous travaillons tous à nos parcs". - 104. Du 21 avril 1915 : banalités du quotidien. - 105. Du 25 avril 1915 : "On occupe nos moments de loisir à parler aux dames et puis nous avons tous les jours un journal qu'un camarade de la pièce fait monter par le ravitaillement". - 106. Du 30 avril 1915 : "On travaille presque tout le jour à charger du fumier pour les paysans qui labourent et sèment avoine et pommes de terre". - 107. Du 2 mai 1915 : premier jour sans corvées. - 108. Du 7 mai 1915 : banalités du quotidien. - 109. Du 10 mai 1915 : un accident occasionne la rentrée d'un couteau à cran dans la cuisse d'Auguste, d'où infirmerie. - 110. Du 13 mai 1915 : installation à Montzéville. - 111. Du 16 mai 1915 : plaie entièrement guérie. - 112.-113. Des 17 & 19 mai 1915 : banalités du quotidien. - 114. Du 21 mai 1915 : "Nous montons sur la position après-demain". - 115. Du 23 mai 1915 : "Nous voici installés dans notre nouvele position depuis ce matin. Je n'avais jamais rêvé quelque chose de si bien. Figurez-vous que nous sommes dans une forêt comme on n'en voit qu'ici. C'est dans un véritable village qui ne se voit que lorsqu'on y est, tellement les cahutes sont dissimulées sous les taillis, et puis il y a les rues toutes pavées en bois avec une rampe de chaque côté. Comme position, c'est bien mieux que celle que nous avons quittée". - 116. Du 25 mai 1915 : Auguste a été bien soigné après son accident, contrairement à ce que s'imagine son père. - 117. Du 2 juin 1915 : banalités du quotidien. - 118. Du 7 juin 1915 : nouvelles de son frère René. - 119.-120. Des 9 et 12 juin 1915 : rencontre de plusieurs pays, dont Auguste Badel. - 121. Du 14 juin 1915 : le groupe va se cantonner à Brabant [-sur-Meuse]. - 122. Du 16 juin 1915 : banalités du quotidien. - 123. Du 18 juin 1915 : "On continue à travailler pour améliorer les abris". - 124. Du 20 juin 1915 : "Je crois que tout le monde souffre beaucoup de cette guerre, surtout dans la campagne où est toujours le même travail et il n'y a que des femmes ou des vieux pour le faire". - 125. Du 26 juin 1915 : banalités du quotidien. - 126. Du 2 juillet 1915 : sur une permission de René passée dans la maison familiale. - 127. Du 6 juillet 1915 : banalités du quotidien. - 128. Du 9 juillet 1915 : "Maintenant nous construisons une cabine téléphonique". - 129. Du 13 juillet 1915 : "Il paraît que les Boches ont attaqué près de Boureuil la cote 263". - 130. Du 15 juillet 1915 : banalités du quotidien. - 131. Du 19 juillet 1915 : "Me voici de nouveau sur la position depuis ce matin". - 132. Du 22 juillet 1915 : "Dans notre secteur il ne se passe rien d'important". - 133. Du 26 juillet 1915 : "En ce moment, il y a quatre avions boches qui nous survolent, les canons les font partir". - 134. Du 29 juillet 1915 : "Voilà déjà nos quatre jours de position écoulés, nous descendons demain à Brabant pour autant de repos". - 135. Du 31 juillet 1915 : banalités du quotidien. - 136. Du 4 août 1915 : "Vous me dites qu'il est arrivé des prisonniers d'Allemagne". - 137. Du 9 août 1915 : sur une permission éventuelle. - 138. Du 11 août 1915 : banalités du quotidien. -139. Du 18 août 1915 : "On vient d'apprendre à l'instant que nous quittons la position ce soir, c'est tout ce que l'on sait, on ignore où nous allons".C'est là la dernière missive conservée. On ignore la suite de la guerre d'Auguste, mais il devait y survivre, se mariant juste après et ne mourant qu'en 1946 dans son village natal. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 234947

‎LORRAINE (J.)‎

‎Les Allemands en France.‎

‎S.l.n.d. (1944) grand in-8, 349 pp., nombreuses ill. in et h.-t., broché.‎

‎- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 235517

‎[PRÉ-RÉVOLUTION].‎

‎Choix de pièces..‎

‎1788 - 1789 9 pièces en un vol. in-8, demi-basane fauve à coins, dos lisse, pièces de titre et de tomaison [IV] cerise et verte, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque).‎

‎Recueil de pièces sur la fermentation des esprits en cette année 1788, spécialement dans les provinces les plus remuantes (Lorraine, Dauphiné, Provence) :I. Procès-verbal de ce qui s'est passé à la séance du Parlement de Nancy, du 20 octobre 1788 ; & à sa rentrée, du 13 novembre 1788. S.l.n.d. [1788], titre, 34 pp. - II. Réfutation approfondie des édits du 8 mai 1788, sous le rapport du droit naturel, & sous celui du droit civil & positif du Royaume ; ou La France rappelée à sa constitution monarchique, à sa législation & à ses doits généraux & individuels. - Examen impartial des nouveaux édits, transcrits militairement sur les registres des Cours souveraines de Provence, le 8 mai 1788 ; ou Justification de l'opposition de tous les Ordres de la Nation provençale à l'exécution des projets ministériels. S.l., 1788, faux-titre, 58 pp. - III. [BOUTEILLER (Jean-Hyacinthe de) :] Examen du systême de législation établi par les édits du mois de mai 1788. Ou Développement des atteintes que préparent à la constitution de la monarchie, aux droits & privilèges des provinces en général, & à ceux de la Lorraine en particulier, les édits, ordonnances & déclarations transcrits, d'autorité, sur les registres de toutes les Cours du Royaume. Adressé aux princes du sang royal, & aux Pairs de France, avec prière & invitation de le mettre sous les yeux de Sa Majesté, en exécution de la résolution annoncée par les déclarations & protestations des officiers du Parlement de Nancy, du 11 juin 1788. S.l.n.d. [1788], 43 pp. Ancien avocat au Parlement de Metz puis de Nancy, membre de l'Académie de Stanislas, Jean de Bouteiller (1746-1820) deviendra membre de l'administration du département de la Meurthe sous le Directoire avant d'être adjoint au maire de Nancy en 1800 puis député du Corps législatif de 1804 à 1811. A cette date, il fut nommé Premier président de la Cour de Nancy. - IV. [CONDORCET (Nicolas Caritat de) :] Réflexions d'un citoyen, sur la révolution de 1788. Londres, s.n., 1788, 31 pp. - V. SAVOYE DE ROLLIN (Jacques-Fortunat) : Discours prononcé lors de la séance de cette Cour [le Parlement de Dauphiné], du 21 octobre 1788, pour l'enregistrement & la publication de la Déclaration du Roi, du 23 septembre 1788, qui ordonne que l'assemblée des États-Généraux aura lieu dans le courant du mois de janvier de l'année prochaine, & que les officiers des Cours reprendront l'exercice de leurs fonctions : avec cette déclaration du Roi, & l'arrêt d'enregistrement de ladite Cour. Grenoble, imprimerie de Nosseigneurs de Parlement, s.d. [1788], 18 pp., 8 pp. Sur l'organisation des États-Généraux. Maignien, I, 250. Savoye de Rollin (1754-1823) était alors avocat général au parlement de Grenoble de 1780 à 1790. - VI. [MALLARD :] Réflexions d'un militaire, sur le paragraphe ci-après du discours de M. de Rollin, p. 11. S.l.n.d. [1788], 7 pp. Maignien I, 251. - VII. Essai sur la nature, l'ordre & la forme des instructions qui peuvent être données par la province de Dauphiné à ses députés aux prochains États-Généraux ; par un citoyen du Tiers-État. S.l., décembre 1788, 47 pp. - VIII. Résultat du Conseil d'État du Roi, tenu à Versailles le 27 décembre 1788. S.l.n.d. [1789], 16 pp. Tourneux I, 664. Important document car Louis XVI accepte, le 27 décembre 1788, que le nombre des députés du Tiers soit égal à celui des deux autres ordres réunis. Toutefois, Louis refuse toujours le vote par tête. Rien n'est réglé quant aux modalités de fonctionnement des États généraux. À partir de la fin de la première page, l'opuscule comprend un rapport fait au roi dans son Conseil par le ministre des finances. Necker donne son avis sur les conséquences politiques des décisions royales. - IX. À la noblesse de France, par un gentilhomme de province ; 10 décembre 1788. S.l.n.d [1788], titre, 20 pp. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 236223

‎[MEUSE]‎

‎Préfecture du département de la Meuse. Extrait des registres des actes du département de la Meuse..‎

‎Bar-sur-Ornin [= Bar-le-Duc], Briflot, s.d. (1802-1809) 29 livraisons en un vol. in-8, demi-basane noire, dos lisse orné de filets dorés, tranches mouchetées (rel. de la fin du XIXe). Coiffes très rognées, deux mors fendus.‎

‎Intéressant recueil d'arrêtés des deux premiers préfets de la Meuse pour la période 1802-1809, soit Pierre Saulnier (de 1800 à 1804), et Jean-Louis Leclerc (de 1804 à 1813). Les pièces 4, 23, 26 et 27 indiquent bien que le recueil a été composé pour la petite commune de Sauvigny, qui comptait alors environ 500 habitants.1. Du 26 Fructidor an X [13 septembre 1802] : 23 pp. (deux exemplaires). - 2. Du 1er Nivôse an XI [22 décembre 1802] : 7 pp. - 3. Du 25 Nivôse an XI [15 janvier 1803] : 7 pp. (en deux exemplaires). - 4. Du 12 Pluviôse an XI [21 janvier 1803] : 2 pp. complétées manuscritement (= nomination de François Farinier comme maire de Sauvigny). - 5. Du 4 Germinal an XI [25 mars 1803] : 4 pp. (arrêté sur la réparation des églises et des presbytères). - 6. Du 30 Ventôse an XI [21 mars 1803] : 6 pp. (sur la police des routes). - 7. Du 24 Prairial an XI [13 juin 1803] : 6 pp. (sur les exemptions du service militaire). - 8. Du 28 Floréal an XI [18 mai 1803] : 7 pp. (sur la répartition de l'impôt des portes et fenêtres). - 9. Du 27 Messidor an XI [16 juillet 1803] : 6 pp. (sur une levée de chevaux pour l'artillerie). - 10. Du 28 Fructidor an XI [15 septembre 1803] : 3 pp. (fixation du prix de la journée agricole), en deux exemplaires. - 11. Du 4 Vendémiaire an XIII [26 septembre 1804] : 3 pp. (fixation du prix de la journée agricole pour l'an XIII). - 12. Du 19 Nivôse an XIII [9 janvier 1805] : 7 pp. (sur le port d'armes). - 13. Du 25 Nivôse an XIII [15 janvier 1805] : 3 pp. (sur les conseils municipaux). - 14. Du 6 Pluviôse an XIII [26 janvier 1805] : 8 pp. (sur la levée des conscrits). - 15. Du 20 Pluviôse an XIII [9 février 1805] : 7 pp. (sur le nouveau système des poids et mesures). - 16. Du 15 Ventôse an XIII [6 mars 1805] : 8 pp. (sur les incendies). - 17. Du 1er Germinal an XIII [22 mars 1805] : 4 pp. (sur la chasse). - 18. Du 1er Thermidor an XIII [20 juillet 1805] : 6 pp. (sur les prairies). - 19. Du 31 décembre 1806 : 14 pp. (sur la levée des conscrits de 1807). - 20. Du 15 avril 1807 : 4 pp. (sur les conseils municipaux). - 21. Du 26 avril 1807 : 14 pp. (sur la levée des conscrits de 1808). - 22. Du 12 mai 1807 : 4 pp. (sur la tenue des registres administratifs). - 23. Du 18 juin 1807 : 2 pp. complétées manuscritement (= nomination de Jean-Claude Jacques comme maire de Sauvigny). - 24. Du 18 août 1808 : 15 pp. (sur la vérification annuelle des poids et mesures). - 25. Du 2 novembre 1808 : 7 pp. (sur les écoles primaires). - 26. Du 1er avril 1809 : 2 pp. complétées manuscritement (= nomination des membres du Conseil municipal de Sauvigny). - 27. Du 2 mars 1809 : 3 pp. complétées manuscritement (= nomination de Henry Le Jeune comme premier adjoint de Sauvigny). - 28. Du 5 avril 1809 : 4 pp. (sur les conseils municipaux). - 29. Du 13 décembre 1809 : 4 pp. (sur la dissolution des confréries attachées aux églises).RELIÉ AVEC 7 pièces antérieures : I. Extrait du procès-verbal de l'Assemblée nationale. Du jeudi 23 juillet 1789. S.l.n.d. [1789], 4 pp. - II. Extrait du procès-verbal de l'Assemblée nationale. Séance du lundi 24 août 1789. S.l.n.d. [1789], 3 pp. - III. À MM. les députés de [Sauvigny]. S.l.n.d. [1789], 19 pp. Correspondance des députés du Toulois avec les États, puis l'Assemblée constituante. - IV. Avis aux citoyens françois, sur le choix des officiers municipaux, des membres des assemblées de district & de départemens. Paris, Imprimerie nationale, s.d. [1790], 8 pp. - V. Exposition des motifs d'après lesquels l'Assemblée nationale a proclamé la convocation d'une Convention nationale, et prononcé la suppression du pouvoir exécutif dans les mains du Roi. S.l.n.d. [1792], 16 pp., manque la p. 17, et a été joint à la suite un texte sans rapport paginé 17-32 (et également incomplet). - VI. Loi relative aux écoles primaires. Du 27 Brumaire an III [17 novembre 1794]. [Paris], Imprimerie nationale des lois, s.d. [1795], 7 pp. - VII. DAUNOU (Pierre-Claude-François) : Rapport fait au nom des Comités de salut public et de sûreté générale, dans la séance de la Convention nationale du 11 Vendémiaire an IV [3 octobre 1795]. Bar-sur-Ornin, Laguerre, s.d. [1795], 16 pp. Sur l'esprit public des sections. Tourneux, I, 4548. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 236308

‎HAUSSONVILLE (Gabriel-Paul Othenin Le Clère d')‎

‎Histoire de la réunion de la Lorraine à la France..‎

‎Paris, Michel Lévy, 1854 4 vol. in-8, demi-chagrin brun, dos à nerfs, caissons de filets dorés et de filets à froid (reliure de l'époque).‎

‎Édition originale.Bon exemplaire. Ex-libris Harcourt. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Referência livreiro : 236956

‎FLORENT-MATTER (Eugène).‎

‎L'Alsace-Lorraine pendant la Guerre. Les Alsaciens-Lorrains contre l'Allemagne.. Avec une annexe comprenant des listes officielles allemandes d'Alsaciens-Lorrains condamnés pour haute trahison et délits de germanophobie et d'Alsaciens-Lorrains poursuivis pour désertion et déchus de leur nationalité allemande‎

‎Paris, Nancy, Berger-Levrault, 1918 gr. in-8, X-239 pp., broché. Couverture usée, manques au dos. Taches noires en début d'ouvrage.‎

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Referência livreiro : 237825