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FAURE, Gabriel.
Amours romantiques.
— Paris : Eugène Fasquelles éditeurs (imp. Henri Turgis), 1927. In-12, 180 x 116 : 204 pp., (2 ff.), couverture imprimée. — Demi-percaline rouge à la bradel, couverture conservée.
Bookseller reference : 1377
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FAURE, Gabriel.
Les Rendez-vous italiens.
— Paris : Bibliothèque Charpentier, Fasquelles éditeurs (imp. Maretheux et Pactat), [1933]. In-12, 180 x 116 : 187 pp., (2 ff.), couverture imprimée. — Demi-percaline rouge à la bradel, couverture conservée.
Bookseller reference : 1376
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Faure, Georges
Poemes de la guerre,SAINT ETIENNE Aout 1915,2e serie
1915 SAINT ETIENNE THEOLIER 1915,in8 reliure demi percaline à coins,78p.,tirage à 25 exemplaires sur Hollande,un dessin humoristique sur Georges Faure,rajouté
Bookseller reference : 10881
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FAURE-DECAMPS Veuve DENTU, Mme Léonie ; BINOT DE VILLIERS
[ La fin d'une Dynastie de Libraire-Editeur : Importantes archives réunissant 7 dossiers manuscrits datés de 1887 à 1892 relatifs à la liquidation de la Librairie Edouard Dentu ] I : Mémoire de Madame veuve Dentu [ Mémoire manuscrit autographe de Léonie Dentu, 8 pp. in-folio, circa 1887 : ] "Madame Veuve E. Dentu, mise en cause, en vertu d'insinuations dépourvues de tout fondement lui imputant des dépenses exagérées, et une gestion imprudente de ses biens et revenus personnels, croit devoir protester avec la dernière énergie contre les calomnies dirigées contre elle dans un but intéressé. Elle met ses adversaires au défi de fournir une seule preuve de tous les faits qu'ils ont allégués. Elle n'a pas d'autre réponse à faire que d'exposer la situation désastreuse qui lui a été créée par l'incurie des liquidateurs de la succession de son mari." [Suit tout le détail de la situation, depuis le décès d'Edouard Dentu le 13 avril 1884. On relève quelques passages :] " M. Sauvaître qui avait été institué administrateur judiciaire après le décès de M. Dentu, avait présenté au notaire liquidateur, sans livre, ni écriture de commerce, des inventaires et des bilans qui n'avaient aucun caractère d'authenticité. [...] Il n'a pu ou n'a voulu fournir aucune situation relativement à ses comptes ; il s'est refusé à dresser un nouvel inventaire, à ouvrir les livres exigés par la loi, à remettre aux employés comptables les pièces leur permettant de dresser les états qu'il ne voulait ou ne pouvait faire lui-même. De plus, par son imprévoyance il accumulait de nouvelles et lourdes charges pour la maison de librairie déjà durement éprouvée par la crise commerciale ; enfin il empiétait sur les prérogatives de Mme Dentu en traitant sans mandat les auteurs. Par exemple il faisait imprimer le livre "Le Gaga" et se hâtait de le mettre en vente malgré une défense expresse de Mme Dentu. Déjà blessée par l'attitude outrageante qu'il prenait à son égard, elle ne put se dispenser de le congédier après inutiles remontrances [ ... ] C'est ainsi que la reconstitution entière de la comptabilité et les rectifications d'écriture qui en étaient la conséquence n'ont pu être essayées qu'après le départ de M. Sauvaître à dater du 1er janvier 1886. Elles ont abouti en peu de temps à la constatation de la situation désastreuse qui avait été faite à Mme Dentu. [ Celle-ci se tourne en vain de tous côtés : ] Elle fit plusieurs versements pour une somme totale de 50 000 fr. à la caisse de la librairie. Elle essaya en outre de s'associer des capitalistes. Dès le mois de juin 1886 un acquéreur présenté par M. de La Batut étudiait un projet d'achat dans des conditions paraissant avantageuses [ ... mais c'est l'échec. Elle souscrit un emprunt ] Mais malgré ses efforts et en raison des manoeuvres de concurrents et des ennemis acharnés surgissant de tous côtés contre elle, elle n'eut pu suffire à conjurer le péril d'une suspension de paiement si elle n'eût conclu en février 87 un acte d'association qui consacrait presque entièrement tous les avantages et toutes les prérogatives qu'on lui avait attribués lors du partage. Malheureusement la persistance de la crise commerciale et le danger de continuer les opérations qui pouvaient créer pour l'avenir des charges qu'elle n'eût été en état de supporter même partiellement l'obligèrent à conclure de nouveaux arrangements pécuniaires pour partager la responsabilité commerciale avec ceux des associés qui étaient mieux qu'elle en mesure d'en subir les conséquences, puis à se retirer entièrement, et définitivement par acte de cession du 1er octobre 87. [...] Sans entrer dans une discussion de chiffre quelconque, il est facile d'établir quelles sont les causes directes du déficit laissé par Dentu à son décès : ce sont exclusivement les dépenses personnelles engagées depuis l'année 1879 jusqu'à la fin de 1883, notamment l'achat de divers immeubles de plaisance, d'un prix élevé, coûteux d'entretien et sans revenus avec les frais d'aménagement d'installations et d'ameublement (sans parler de l'établissement de Mme de la Batut) ; les sommes déboursées pour ces différentes affaires dépassaient pour cette période 500 000 fr., prélevés sur le compte courant du comptoir d'escompte c'est-à-dire les recouvrements effectués sur les clients de la librairie, le véritable actif commercial, qui n'était alors nullement disponible". [ etc.] II : Rapport d'arbitrage par Binot de Villiers daté du 26 novembre 1892. Contestation entre Madame Veuve Dentu Demanderesse d'une part et MM. Hippeau, Curel, Gougis, Richardin d'autre part [ Rapport d'arbitrage de 39 pp. manuscrites in-folio, détaillant avec grande clarté et précision le litige complexe opposant la Veuve Dentu à ses nouveaux associés, liés par divers contrats sur la seule année 1887. Remarquable document sur l'histoire de la librairie et de l'édition à la fin du XIXe siècle. On citera notamment ce passage : ] "Pour obtenir une avance de la librairie Dentu, un auteur promet d'apporter prochainement un manuscrit, et la librairie lui fait cette avance pour qu'il n'aille pas apporter son manuscrit ailleurs et c'est-à-dire pour s'assurer la préférence. Si l'auteur ne remplit pas sa promesse la librairie subit une perte presque toujours irrecouvrable. S'il remplit sa promesse, pas de difficultés si ce n'est qu'à ce moment on lui verse généralement le complément de ses droits d'auteur. Comme la librairie n'a d'espoir d'être remboursé que sur le produit de la vente et c'est ce qu'indique très clairement la convention du 13 octobre 1887, lorsqu'elle est édicte que le remboursement des avances se fera par voie de déduction sur les sommes auxquelles ont droit les auteurs, la librairie commence par déduire des droits d'auteur les avances déjà faites et ne se libère ensuite que contre remise du manuscrit. Elle ne court plus alors que le risque de l'insuccès de l'ouvrage." ; III : Liquidation de la Société Dentu & Cie dissoute le 30 juin 1887. Deuxième Compte [ 8 feuillets in-folio. Le rapport d'arbitrage indique : " à la date du 8 février 1887, une société était formée sous la raison sociale Dentu & Cie entre Mme Veuve Dentu et M. Hippeau, associés en nom collectif et M. Curel simple commanditaire ; mais quelques mois plus tard, c'est-à-dire le 16 juillet 1887, cette société était dissoute avec effet rétroactif aux 30 juin" ] ; IV : Compte Personnel de Mme Vve Dentu du 1er octobre 1887 au 30 Juin 1888 [ 1er et 2e compte, ensemble 4 feuillets in-folio ] ; V : Librairie Dentu. Société Curel Gougis et Cie. Compte Personnel de Madame Vve Edouard Dentu, période du 1er juillet au 8 novembre 1888 [ 4 ff. in-folio] ; VI : Lot d'une cinquantaine de feuillets d'inventaire, essentiellement Inventaire des Magasins de Ségur [ Comme le précise le rapport de l'arbitre, "Le magasin de l'avenue de Ségur n'était pas un magasin de vente était uniquement un lieu de dépôt choisi par Mme dentu dans une maison montée des propriétaires et elle seule avait la clé de ce dépôt où elle avait rassemblé les ouvrages qui n'étaient plus de vente courante."] ; VII : Compte Principal de Madame Dentu chez son mandataire M. Albert Baudry depuis le 10 décembre 1889 [ 4 feuillets in-4 sous chemise, daté du 31 mars 1892 ]
Important ensemble de 7 dossiers manuscrits datés de 1887 à 1892 relatifs à la liquidation de la Librairie Edouard Dentu ] I : Mémoire de Madame veuve Dentu [ Mémoire manuscrit autographe de Léonie Dentu, 8 pp. in-folio, circa 1887 : ] "Madame Veuve E. Dentu, mise en cause, en vertu d'insinuations dépourvues de tout fondement lui imputant des dépenses exagérées, et une gestion imprudente de ses biens et revenus personnels, croit devoir protester avec la dernière énergie contre les calomnies dirigées contre elle dans un but intéressé. Elle met ses adversaires au défi de fournir une seule preuve de tous les faits qu'ils ont allégués. Elle n'a pas d'autre réponse à faire que d'exposer la situation désastreuse qui lui a été créée par l'incurie des liquidateurs de la succession de son mari." [Suit tout le détail de la situation, depuis le décès d'Edouard Dentu le 13 avril 1884. On relève quelques passages :] " M. Sauvaître qui avait été institué administrateur judiciaire après le décès de M. Dentu, avait présenté au notaire liquidateur, sans livre, ni écriture de commerce, des inventaires et des bilans qui n'avaient aucun caractère d'authenticité. [...] Il n'a pu ou n'a voulu fournir aucune situation relativement à ses comptes ; il s'est refusé à dresser un nouvel inventaire, à ouvrir les livres exigés par la loi, à remettre aux employés comptables les pièces leur permettant de dresser les états qu'il ne voulait ou ne pouvait faire lui-même. De plus, par son imprévoyance il accumulait de nouvelles et lourdes charges pour la maison de librairie déjà durement éprouvée par la crise commerciale ; enfin il empiétait sur les prérogatives de Mme Dentu en traitant sans mandat les auteurs. Par exemple il faisait imprimer le livre "Le Gaga" et se hâtait de le mettre en vente malgré une défense expresse de Mme Dentu. Déjà blessée par l'attitude outrageante qu'il prenait à son égard, elle ne put se dispenser de le congédier après inutiles remontrances [ ... ] C'est ainsi que la reconstitution entière de la comptabilité et les rectifications d'écriture qui en étaient la conséquence n'ont pu être essayées qu'après le départ de M. Sauvaître à dater du 1er janvier 1886. Elles ont abouti en peu de temps à la constatation de la situation désastreuse qui avait été faite à Mme Dentu. [ Celle-ci se tourne en vain de tous côtés : ] Elle fit plusieurs versements pour une somme totale de 50 000 fr. à la caisse de la librairie. Elle essaya en outre de s'associer des capitalistes. Dès le mois de juin 1886 un acquéreur présenté par M. de La Batut étudiait un projet d'achat dans des conditions paraissant avantageuses [ ... mais c'est l'échec. Elle souscrit un emprunt ] Mais malgré ses efforts et en raison des manoeuvres de concurrents et des ennemis acharnés surgissant de tous côtés contre elle, elle n'eut pu suffire à conjurer le péril d'une suspension de paiement si elle n'eût conclu en février 87 un acte d'association qui consacrait presque entièrement tous les avantages et toutes les prérogatives qu'on lui avait attribués lors du partage. Malheureusement la persistance de la crise commerciale et le danger de continuer les opérations qui pouvaient créer pour l'avenir des charges qu'elle n'eût été en état de supporter même partiellement l'obligèrent à conclure de nouveaux arrangements pécuniaires pour partager la responsabilité commerciale avec ceux des associés qui étaient mieux qu'elle en mesure d'en subir les conséquences, puis à se retirer entièrement, et définitivement par acte de cession du 1er octobre 87. [...] Sans entrer dans une discussion de chiffre quelconque, il est facile d'établir quelles sont les causes directes du déficit laissé par Dentu à son décès : ce sont exclusivement les dépenses personnelles engagées depuis l'année 1879 jusqu'à la fin de 1883, notamment l'achat de divers immeubles de plaisance, d'un prix élevé, coûteux d'entretien et sans revenus avec les frais d'aménagement d'installations et d'ameublement (sans parler de l'établissement de Mme de la Batut) ; les sommes déboursées pour ces différentes affaires dépassaient pour cette période 500 000 fr., prélevés sur le compte courant du comptoir d'escompte c'est-à-dire les recouvrements effectués sur les clients de la librairie, le véritable actif commercial, qui n'était alors nullement disponible". [ etc.] II : Rapport d'arbitrage par Binot de Villiers daté du 26 novembre 1892. Contestation entre Madame Veuve Dentu Demanderesse d'une part et MM. Hippeau, Curel, Gougis, Richardin d'autre part [ Rapport d'arbitrage de 39 pp. manuscrites in-folio, détaillant avec grande clarté et précision le litige complexe opposant la Veuve Dentu à ses nouveaux associés, liés par divers contrats sur la seule année 1887. Remarquable document sur l'histoire de la librairie et de l'édition à la fin du XIXe siècle. On citera notamment ce passage : ] "Pour obtenir une avance de la librairie Dentu, un auteur promet d'apporter prochainement un manuscrit, et la librairie lui fait cette avance pour qu'il n'aille pas apporter son manuscrit ailleurs et c'est-à-dire pour s'assurer la préférence. Si l'auteur ne remplit pas sa promesse la librairie subit une perte presque toujours irrecouvrable. S'il remplit sa promesse, pas de difficultés si ce n'est qu'à ce moment on lui verse généralement le complément de ses droits d'auteur. Comme la librairie n'a d'espoir d'être remboursé que sur le produit de la vente et c'est ce qu'indique très clairement la convention du 13 octobre 1887, lorsqu'elle est édicte que le remboursement des avances se fera par voie de déduction sur les sommes auxquelles ont droit les auteurs, la librairie commence par déduire des droits d'auteur les avances déjà faites et ne se libère ensuite que contre remise du manuscrit. Elle ne court plus alors que le risque de l'insuccès de l'ouvrage." ; III : Liquidation de la Société Dentu & Cie dissoute le 30 juin 1887. Deuxième Compte [ 8 feuillets in-folio. Le rapport d'arbitrage indique : " à la date du 8 février 1887, une société était formée sous la raison sociale Dentu & Cie entre Mme Veuve Dentu et M. Hippeau, associés en nom collectif et M. Curel simple commanditaire ; mais quelques mois plus tard, c'est-à-dire le 16 juillet 1887, cette société était dissoute avec effet rétroactif aux 30 juin" ] ; IV : Compte Personnel de Mme Vve Dentu du 1er octobre 1887 au 30 Juin 1888 [ 1er et 2e compte, ensemble 4 feuillets in-folio ] ; V : Librairie Dentu. Société Curel Gougis et Cie. Compte Personnel de Madame Vve Edouard Dentu, période du 1er juillet au 8 novembre 1888 [ 4 ff. in-folio] ; VI : Lot d'une cinquantaine de feuillets d'inventaire, essentiellement Inventaire des Magasins de Ségur [ Comme le précise le rapport de l'arbitre, "Le magasin de l'avenue de Ségur n'était pas un magasin de vente était uniquement un lieu de dépôt choisi par Mme dentu dans une maison montée des propriétaires et elle seule avait la clé de ce dépôt où elle avait rassemblé les ouvrages qui n'étaient plus de vente courante."] ; VII : Compte Principal de Madame Dentu chez son mandataire M. Albert Baudry depuis le 10 décembre 1889 [ 4 feuillets in-4 sous chemise, daté du 31 mars 1892 ] Important ensemble réunissant diverses pièces relatives au "naufrage" de la librairie Dentu, au lendemain du décès du grand éditeur Edouard Dentu. On notera un remarquable rapport d'arbitrage détaillant avec une grande clarté les litiges très complexes qui opposèrent la Veuve Dentu à ses nouveaux associés. L'arbitre plonge dans les arcanes de l'édition et de la librairie parisienne des années 1884-1890. Prix du lot, non séparable. Français
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FAURE-DECAMPS Veuve DENTU, Mme Léonie ; BINOT DE VILLIERS
[ La fin d'une Dynastie de Libraire-Editeur : Importantes archives réunissant 7 dossiers manuscrits datés de 1887 à 1892 relatifs à la liquidation de la Librairie Edouard Dentu ] I : Mémoire de Madame veuve Dentu [ Mémoire manuscrit autographe de Léonie Dentu, 8 pp. in-folio, circa 1887 : ] "Madame Veuve E. Dentu, mise en cause, en vertu d'insinuations dépourvues de tout fondement lui imputant des dépenses exagérées, et une gestion imprudente de ses biens et revenus personnels, croit devoir protester avec la dernière énergie contre les calomnies dirigées contre elle dans un but intéressé. Elle met ses adversaires au défi de fournir une seule preuve de tous les faits qu'ils ont allégués. Elle n'a pas d'autre réponse à faire que d'exposer la situation désastreuse qui lui a été créée par l'incurie des liquidateurs de la succession de son mari." [Suit tout le détail de la situation, depuis le décès d'Edouard Dentu le 13 avril 1884. On relève quelques passages :] " M. Sauvaître qui avait été institué administrateur judiciaire après le décès de M. Dentu, avait présenté au notaire liquidateur, sans livre, ni écriture de commerce, des inventaires et des bilans qui n'avaient aucun caractère d'authenticité. [...] Il n'a pu ou n'a voulu fournir aucune situation relativement à ses comptes ; il s'est refusé à dresser un nouvel inventaire, à ouvrir les livres exigés par la loi, à remettre aux employés comptables les pièces leur permettant de dresser les états qu'il ne voulait ou ne pouvait faire lui-même. De plus, par son imprévoyance il accumulait de nouvelles et lourdes charges pour la maison de librairie déjà durement éprouvée par la crise commerciale ; enfin il empiétait sur les prérogatives de Mme Dentu en traitant sans mandat les auteurs. Par exemple il faisait imprimer le livre "Le Gaga" et se hâtait de le mettre en vente malgré une défense expresse de Mme Dentu. Déjà blessée par l'attitude outrageante qu'il prenait à son égard, elle ne put se dispenser de le congédier après inutiles remontrances [ ... ] C'est ainsi que la reconstitution entière de la comptabilité et les rectifications d'écriture qui en étaient la conséquence n'ont pu être essayées qu'après le départ de M. Sauvaître à dater du 1er janvier 1886. Elles ont abouti en peu de temps à la constatation de la situation désastreuse qui avait été faite à Mme Dentu. [ Celle-ci se tourne en vain de tous côtés : ] Elle fit plusieurs versements pour une somme totale de 50000 fr. à la caisse de la librairie. Elle essaya en outre de s'associer des capitalistes. Dès le mois de juin 1886 un acquéreur présenté par M. de La Batut étudiait un projet d'achat dans des conditions paraissant avantageuses [ ... mais c'est l'échec. Elle souscrit un emprunt ] Mais malgré ses efforts et en raison des manoeuvres de concurrents et des ennemis acharnés surgissant de tous côtés contre elle, elle n'eut pu suffire à conjurer le péril d'une suspension de paiement si elle n'eût conclu en février 87 un acte d'association qui consacrait presque entièrement tous les avantages et toutes les prérogatives qu'on lui avait attribués lors du partage. Malheureusement la persistance de la crise commerciale et le danger de continuer les opérations qui pouvaient créer pour l'avenir des charges qu'elle n'eût été en état de supporter même partiellement l'obligèrent à conclure de nouveaux arrangements pécuniaires pour partager la responsabilité commerciale avec ceux des associés qui étaient mieux qu'elle en mesure d'en subir les conséquences, puis à se retirer entièrement, et définitivement par acte de cession du 1er octobre 87. [...] Sans entrer dans une discussion de chiffre quelconque, il est facile d'établir quelles sont les causes directes du déficit laissé par Dentu à son décès : ce sont exclusivement les dépenses personnelles engagées depuis l'année 1879 jusqu'à la fin de 1883, notamment l'achat de divers immeubles de plaisance, d'un prix élevé, coûteux d'entretien et sans revenus avec les frais d'aménagement d'installations et d'ameublement (sans parler de l'établissement de Mme de la Batut) ; les sommes déboursées pour ces différentes affaires dépassaient pour cette période 500000 fr., prélevés sur le compte courant du comptoir d'escompte c'est-à-dire les recouvrements effectués sur les clients de la librairie, le véritable actif commercial, qui n'était alors nullement disponible". [ etc.] II : Rapport d'arbitrage par Binot de Villiers daté du 26 novembre 1892. Contestation entre Madame Veuve Dentu Demanderesse d'une part et MM. Hippeau, Curel, Gougis, Richardin d'autre part [ Rapport d'arbitrage de 39 pp. manuscrites in-folio, détaillant avec grande clarté et précision le litige complexe opposant la Veuve Dentu à ses nouveaux associés, liés par divers contrats sur la seule année 1887. Remarquable document sur l'histoire de la librairie et de l'édition à la fin du XIXe siècle. On citera notamment ce passage : ] "Pour obtenir une avance de la librairie Dentu, un auteur promet d'apporter prochainement un manuscrit, et la librairie lui fait cette avance pour qu'il n'aille pas apporter son manuscrit ailleurs et c'est-à-dire pour s'assurer la préférence. Si l'auteur ne remplit pas sa promesse la librairie subit une perte presque toujours irrecouvrable. S'il remplit sa promesse, pas de difficultés si ce n'est qu'à ce moment on lui verse généralement le complément de ses droits d'auteur. Comme la librairie n'a d'espoir d'être remboursé que sur le produit de la vente et c'est ce qu'indique très clairement la convention du 13 octobre 1887, lorsqu'elle est édicte que le remboursement des avances se fera par voie de déduction sur les sommes auxquelles ont droit les auteurs, la librairie commence par déduire des droits d'auteur les avances déjà faites et ne se libère ensuite que contre remise du manuscrit. Elle ne court plus alors que le risque de l'insuccès de l'ouvrage." ; III : Liquidation de la Société Dentu & Cie dissoute le 30 juin 1887. Deuxième Compte [ 8 feuillets in-folio. Le rapport d'arbitrage indique : " à la date du 8 février 1887, une société était formée sous la raison sociale Dentu & Cie entre Mme Veuve Dentu et M. Hippeau, associés en nom collectif et M. Curel simple commanditaire ; mais quelques mois plus tard, c'est-à-dire le 16 juillet 1887, cette société était dissoute avec effet rétroactif aux 30 juin" ] ; IV : Compte Personnel de Mme Vve Dentu du 1er octobre 1887 au 30 Juin 1888 [ 1er et 2e compte, ensemble 4 feuillets in-folio ] ; V : Librairie Dentu. Société Curel Gougis et Cie. Compte Personnel de Madame Vve Edouard Dentu, période du 1er juillet au 8 novembre 1888 [ 4 ff. in-folio] ; VI : Lot d'une cinquantaine de feuillets d'inventaire, essentiellement Inventaire des Magasins de Ségur [ Comme le précise le rapport de l'arbitre, "Le magasin de l'avenue de Ségur n'était pas un magasin de vente était uniquement un lieu de dépôt choisi par Mme dentu dans une maison montée des propriétaires et elle seule avait la clé de ce dépôt où elle avait rassemblé les ouvrages qui n'étaient plus de vente courante."] ; VII : Compte Principal de Madame Dentu chez son mandataire M. Albert Baudry depuis le 10 décembre 1889 [ 4 feuillets in-4 sous chemise, daté du 31 mars 1892 ]
Important ensemble de 7 dossiers manuscrits datés de 1887 à 1892 relatifs à la liquidation de la Librairie Edouard Dentu ] I : Mémoire de Madame veuve Dentu [ Mémoire manuscrit autographe de Léonie Dentu, 8 pp. in-folio, circa 1887 : ] "Madame Veuve E. Dentu, mise en cause, en vertu d'insinuations dépourvues de tout fondement lui imputant des dépenses exagérées, et une gestion imprudente de ses biens et revenus personnels, croit devoir protester avec la dernière énergie contre les calomnies dirigées contre elle dans un but intéressé. Elle met ses adversaires au défi de fournir une seule preuve de tous les faits qu'ils ont allégués. Elle n'a pas d'autre réponse à faire que d'exposer la situation désastreuse qui lui a été créée par l'incurie des liquidateurs de la succession de son mari." [Suit tout le détail de la situation, depuis le décès d'Edouard Dentu le 13 avril 1884. On relève quelques passages :] " M. Sauvaître qui avait été institué administrateur judiciaire après le décès de M. Dentu, avait présenté au notaire liquidateur, sans livre, ni écriture de commerce, des inventaires et des bilans qui n'avaient aucun caractère d'authenticité. [...] Il n'a pu ou n'a voulu fournir aucune situation relativement à ses comptes ; il s'est refusé à dresser un nouvel inventaire, à ouvrir les livres exigés par la loi, à remettre aux employés comptables les pièces leur permettant de dresser les états qu'il ne voulait ou ne pouvait faire lui-même. De plus, par son imprévoyance il accumulait de nouvelles et lourdes charges pour la maison de librairie déjà durement éprouvée par la crise commerciale ; enfin il empiétait sur les prérogatives de Mme Dentu en traitant sans mandat les auteurs. Par exemple il faisait imprimer le livre "Le Gaga" et se hâtait de le mettre en vente malgré une défense expresse de Mme Dentu. Déjà blessée par l'attitude outrageante qu'il prenait à son égard, elle ne put se dispenser de le congédier après inutiles remontrances [ ... ] C'est ainsi que la reconstitution entière de la comptabilité et les rectifications d'écriture qui en étaient la conséquence n'ont pu être essayées qu'après le départ de M. Sauvaître à dater du 1er janvier 1886. Elles ont abouti en peu de temps à la constatation de la situation désastreuse qui avait été faite à Mme Dentu. [ Celle-ci se tourne en vain de tous côtés : ] Elle fit plusieurs versements pour une somme totale de 50000 fr. à la caisse de la librairie. Elle essaya en outre de s'associer des capitalistes. Dès le mois de juin 1886 un acquéreur présenté par M. de La Batut étudiait un projet d'achat dans des conditions paraissant avantageuses [ ... mais c'est l'échec. Elle souscrit un emprunt ] Mais malgré ses efforts et en raison des manoeuvres de concurrents et des ennemis acharnés surgissant de tous côtés contre elle, elle n'eut pu suffire à conjurer le péril d'une suspension de paiement si elle n'eût conclu en février 87 un acte d'association qui consacrait presque entièrement tous les avantages et toutes les prérogatives qu'on lui avait attribués lors du partage. Malheureusement la persistance de la crise commerciale et le danger de continuer les opérations qui pouvaient créer pour l'avenir des charges qu'elle n'eût été en état de supporter même partiellement l'obligèrent à conclure de nouveaux arrangements pécuniaires pour partager la responsabilité commerciale avec ceux des associés qui étaient mieux qu'elle en mesure d'en subir les conséquences, puis à se retirer entièrement, et définitivement par acte de cession du 1er octobre 87. [...] Sans entrer dans une discussion de chiffre quelconque, il est facile d'établir quelles sont les causes directes du déficit laissé par Dentu à son décès : ce sont exclusivement les dépenses personnelles engagées depuis l'année 1879 jusqu'à la fin de 1883, notamment l'achat de divers immeubles de plaisance, d'un prix élevé, coûteux d'entretien et sans revenus avec les frais d'aménagement d'installations et d'ameublement (sans parler de l'établissement de Mme de la Batut) ; les sommes déboursées pour ces différentes affaires dépassaient pour cette période 500000 fr., prélevés sur le compte courant du comptoir d'escompte c'est-à-dire les recouvrements effectués sur les clients de la librairie, le véritable actif commercial, qui n'était alors nullement disponible". [ etc.] II : Rapport d'arbitrage par Binot de Villiers daté du 26 novembre 1892. Contestation entre Madame Veuve Dentu Demanderesse d'une part et MM. Hippeau, Curel, Gougis, Richardin d'autre part [ Rapport d'arbitrage de 39 pp. manuscrites in-folio, détaillant avec grande clarté et précision le litige complexe opposant la Veuve Dentu à ses nouveaux associés, liés par divers contrats sur la seule année 1887. Remarquable document sur l'histoire de la librairie et de l'édition à la fin du XIXe siècle. On citera notamment ce passage : ] "Pour obtenir une avance de la librairie Dentu, un auteur promet d'apporter prochainement un manuscrit, et la librairie lui fait cette avance pour qu'il n'aille pas apporter son manuscrit ailleurs et c'est-à-dire pour s'assurer la préférence. Si l'auteur ne remplit pas sa promesse la librairie subit une perte presque toujours irrecouvrable. S'il remplit sa promesse, pas de difficultés si ce n'est qu'à ce moment on lui verse généralement le complément de ses droits d'auteur. Comme la librairie n'a d'espoir d'être remboursé que sur le produit de la vente et c'est ce qu'indique très clairement la convention du 13 octobre 1887, lorsqu'elle est édicte que le remboursement des avances se fera par voie de déduction sur les sommes auxquelles ont droit les auteurs, la librairie commence par déduire des droits d'auteur les avances déjà faites et ne se libère ensuite que contre remise du manuscrit. Elle ne court plus alors que le risque de l'insuccès de l'ouvrage." ; III : Liquidation de la Société Dentu & Cie dissoute le 30 juin 1887. Deuxième Compte [ 8 feuillets in-folio. Le rapport d'arbitrage indique : " à la date du 8 février 1887, une société était formée sous la raison sociale Dentu & Cie entre Mme Veuve Dentu et M. Hippeau, associés en nom collectif et M. Curel simple commanditaire ; mais quelques mois plus tard, c'est-à-dire le 16 juillet 1887, cette société était dissoute avec effet rétroactif aux 30 juin" ] ; IV : Compte Personnel de Mme Vve Dentu du 1er octobre 1887 au 30 Juin 1888 [ 1er et 2e compte, ensemble 4 feuillets in-folio ] ; V : Librairie Dentu. Société Curel Gougis et Cie. Compte Personnel de Madame Vve Edouard Dentu, période du 1er juillet au 8 novembre 1888 [ 4 ff. in-folio] ; VI : Lot d'une cinquantaine de feuillets d'inventaire, essentiellement Inventaire des Magasins de Ségur [ Comme le précise le rapport de l'arbitre, "Le magasin de l'avenue de Ségur n'était pas un magasin de vente était uniquement un lieu de dépôt choisi par Mme dentu dans une maison montée des propriétaires et elle seule avait la clé de ce dépôt où elle avait rassemblé les ouvrages qui n'étaient plus de vente courante."] ; VII : Compte Principal de Madame Dentu chez son mandataire M. Albert Baudry depuis le 10 décembre 1889 [ 4 feuillets in-4 sous chemise, daté du 31 mars 1892 ]
Bookseller reference : 44465
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FAURE-FAVIER (Louise).
Lettre autographe signée à M. Le Coq de Kerland.
Paris, s.d. 2 pp. in 8°, sur papier à en-tête du 45 quai de Bourbon, enveloppe.
Bookseller reference : AMA-248
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FAURE-FAVIER (Louise).
Lettre autographe signée à un poète.
Paris, 2 décembre 1921. 4 pp. in 8°, sur papier à en-tête du 45 quai de Bourbon.
Bookseller reference : AMA-247
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FAURE-FAVIER (Louuise).
Lettre autographe signée à un poète.
Paris, 2 décembre 1921. 4 pp. in 8°, sur papier à son adresse gravée, 45 quai de Bourbon.
Bookseller reference : AMA-703
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FAURE-FREMIET, Philippe
Sic non vobis. Pièce en 3 actes, en prose. L'Exilé. 1 acte [ Edition originale - Livre dédicacé par l'auteur ]
Préface de Henry Malherbe, 1 vol. in-8 br., Vendu au bénéfice de l'Association Générale des Mutilés de la Guerre, Aux Editions Rhéa, Paris, 1926, 123-23 pp.
Bookseller reference : 64533
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Faure-Lefebvre, Caroline, Sängerin (1828-1905).
5 eigenh. Briefe mit U. O. O., 21. X. 1874, 24. X. 1874 u. o. D.
Zusammen 6½ SS. auf 5 Doppelbll. 8vo. In französischer Sprache an Léonce Détroyat über den Gesundheitszustand ihres Mannes, der das Zimmer hüten müsse und aufgrund seiner Krankheit Détroyat nicht besuchen kommen könne: "Vous penses bien n'est-ce pas cher Monsieur Détroyat, qu'il faut que Faure soit extrèmement souffrant pour n'avoir pas été déjà vous voir [...] Il est obligé de garder la chambre [...]". - 2 Briefe über eine Streitschlichtung, deren Text sie ihm zukommen lässt: "Je vous envoi [...] le texte de la conciliation. J'espère qu'il satisfera votre coeur d'ami [...]". Die beiden übrigen Briefe mit der Vereinbarung eines Treffens sowie über das Ausbleiben von Neuigkeiten, beides wohl auch im Zusammenhang mit dem später gelösten Konflikt. - 3 auf Briefpapier mit gepr. Monogramm, davon 2 mit Trauerrand; 2 auf Briefpapier mit gepr. Wappen.
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FAUREL (Jean). [DELAY Jean].
Les Reposantes.
Paris, Gallimard, 1947. In-12 ; broché, non coupé, 243 pp. 2 ff.ch., couverture imprimée. Bien complet du priere d'insérer sur papier jaune, signature autographe de l'auteur sur papier encarté. Edition originale DE CET OUVRAGE DE Jean DELAY écrit sous pseudonyme. Un des 18 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Lafuma-Navarrre, seul tirage en grand papier, n° III. Bel exemplaire, état neuf. Fils de Maurice Delay, chirurgien et maire de Bayonne, Jean Delay, né le 14 novembre 1907 à Bayonne et mort le 29 mai 1987 à Paris, est un psychiatre, neurologue et écrivain français.
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FAUREL (Jean). [DELAY Jean].
Les Reposantes.
Paris, Gallimard, 1947. In-12 ; broché, non coupé, 243 pp. 2 ff.ch., couverture imprimée. Bien complet du priere d'insérer sur papier jaune, signature autographe de l'auteur sur papier encarté.
Bookseller reference : 19952
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Fauré, Gabriel, French composer, organist, pianist and teacher (1845-1924).
Autograph letter signed. Hôtel Alexandre, "Mercredi".
8vo. 1 page. With autograph address on verso. To Doctor Crèpel about a lady's influenza symptoms, asking him to come and see her the following day: "Je viens de voir Mme Handschmann [?] qui m'a semblé très sérieusement grippée: fièvre, mal de tête etc. Je vous serais personnellement très reconnaissant si vous pourriez venir la voir demain matin. Elle a, je crois, grand besoin de vos si bons soins! [...]".
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Fauré, Gabriel, Komponist (1845-1924).
Eigenh. Brief mit U. O. O. u. D.
1 S. auf Doppelblatt. 8vo. In französischer Sprache an eine Musikerin mit der Frage, ob sie am Freitag eine Probe habe, zu welcher er gerne kommen würde, da er am Dienstag und Mittwoch zu beschäftigt sei: "Avez-vous une répétition Vendredi? À quelle heure? J'y viendrais avec le plus grand plaisir car j'ai peur d'être très pris mardi et merdreci, 15 et 16 [...]". - Etwas braunfleckig.
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FAUSER, Alois (Hrsg.).
Die Bamberger Apokalypse. Neunundfünfzig Farbtafeln. Die Miniaturen der Apokalypse und des Evangelistars in der Staatlichen Bibliothek Bamberg. Bibl. 140 (A II 42). Mit 59 montierten Farbtafeln.
(Wiesbaden), Insel-Verlag, o.J., [1958], imperial-Folio, 3 nn. Bll. + 59 numm. Bll. + 41 S.. + 1 n.n. Bll. + 4 Bl. (leer), Nr. 61 von ‘500 numerierten (sic) Exemplaren’ (Gesamtauflage 650), Widmung an Robert Schuman (1886-1963), Brauner Orig.-Halblederband mit grünem, goldgeprägtem Rückenschild und pergamentbezogenen Deckeln im Orig.-Schuber. Sehr schönes Exemplar.
Bookseller reference : 127616aaf
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FAUVEL, Antoine.
LAS.
24 août 1876 2 pages in-8.
Bookseller reference : 29503
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FAUVET Jacques
De Thorez à De Gaulle : les forces politiques en France
Editions Le monde, Paris 1951, 12x19cm, broché.
Bookseller reference : 12756
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FAUVET Jacques
Histoire du Parti Communiste français
Arthème Fayard, Paris 1964, 13,5x22cm, 2 volumes brochés.
Bookseller reference : 60416
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FAUVET Jacques
La IVème République
Fayard, Paris 1959, 13,5x22cm, broché.
Bookseller reference : 40960
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FAUX Claude.
Le temps compté. Poèmes.
Paris, N.R.F., 1966. In-8, broché, couverture rempliée, 133 pp. Edition originale numérotée sur bouffant. Envoi autographe de l'auteur au poète Jean Tardieu.
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FAUX Claude.
Le Temps compté. Poèmes.
Paris, N.R.F., 6 janvier 1966. In-8, broché, couverture rempliée, 133 pp. Edition originale. Exemplaire numéroté sur bouffant.
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FAUX Claude.
Le temps compté. Poèmes.
Paris, N.R.F., 1966. In-8, broché, couverture rempliée, 133 pp.
Bookseller reference : 5864
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FAUX Claude.
Le Temps compté. Poèmes.
Paris, N.R.F., 6 janvier 1966. In-8, broché, couverture rempliée, 133 pp.
Bookseller reference : 12068
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FAVALELLI Max - [1905 - 1989] - Hommes de lettres -
Lettre Autographe Signée à Simone PARIS - le 4 janvier 1954 -
1 page in4 + enveloppe - bon état -
Bookseller reference : GF25334
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FAVALELLI Max - [1905 - 1989] - Journaliste français - concepteur de mots-croisés
Lettre Autographe Signée à Simone PARIS - le 4 janvier 1956 -
1 page in4 - trés bon état -
Bookseller reference : GF16072
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FAVAREL Géo
Souvenirs de chasse à travers le continent noir et à Madagascar
Aimé André, Paris 1935-1937, 16x24,5cm, broché.
Bookseller reference : 35965
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Favart, Charles-Simon, Opern- und Komödiendichter (1710-1792).
Eigenh. Brief mit U. Belleville, 15. X. 1767.
1 S. 4to. An eine namentlich nicht genannte Madame in Theaterangelegenheiten und mit Erwähnung des Abbé Voisenon, der zugleich mit Justine Duronceray, Favarts berühmter Gattin, an vielen Stücken mitarbeitete, und der der Adressatin empfiehlt, seinen Namen nicht auf einen nicht näher erläuterten Sammelband zu setzen: "[...] il vous recommande de ne point faire imprimer son nom a la tête du recueil mettez par M… […]". - Charles-Simon Favart war der Komponist von rund 150 Singspielen, die seinerzeit so populär waren, dass die Komische Oper in Paris den Beinamen "Salle Favart" verpasst bekam. - Etwas knittrig und mit kleinen Randläsuren.
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FAVART, Charles-Simon.
L.A.S., 8 juillet 1768, [à "notre belle Demoiselle"].
1768 1 page in-8 et demi, (197 x 152).
Bookseller reference : 443
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FAVART, Edmée.
PAS.
S. l. n. d. Sur carte de visite 5,5 cm x 7,5 cm.
Bookseller reference : 14431
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FAVE, Docteur Marcel
Considérations sur les Délires diaboliques [ Edition originale - Livre dédicacé par l'auteur ]
1 vol. grand in-8 br., Imprimerie de l'Université, Bordeaux, 1932, 278 pp. Edition originale, enrichie d'un envoi de l'auteur "à Monsieur l'abbé Veyssière, curé de Gardonne, hommage de ma gratitude et de ma respectueuse sympathie". Etat très satisfaisant (rouss. sur couv., bon état par ailleurs). Français
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Favier (Jean et Lucie).
Archives Nationales. Quinze siècles d'histoire.
Paris, Nathan, 1988. Un volume de format in 4° carré de 238 PP.; entièrement imprimé sur beau papier glacé. Très nombreuses reproductions, pour la plupart en couleurs, de documents anciens. Reliure de l'éditeur en pleine toile noire, titres en blanc. Jaquette illustrée en couleurs. Marque de pli sur les deux premières pages; sinon parfait état. Poids: 1,8kg.
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Favier (Jean et Lucie).
Archives Nationales. Quinze siècles d'histoire.
Paris Nathan 1988 1 Paris, Nathan, 1988. Un volume de format in 4° carré de 238 PP.; entièrement imprimé sur beau papier glacé. Très nombreuses reproductions, pour la plupart en couleurs, de documents anciens. Reliure de l'éditeur en pleine toile noire, titres en blanc. Jaquette illustrée en couleurs.
Bookseller reference : 11377
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FAVON Georges
Les pervenches
A. Vérésoff, Genève 1876, 13x19,5cm, relié.
Bookseller reference : 28717
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FAVORY (Madame André)
LETTRES AUTOGRAPHES A PIERRE BEARN.
Quatre lettres autographes adressées au poète Pierre Béarn entre 1976 et 1980. Madame Favory demande à son correspondant de l’aider à décider un grand musée à organiser une rétrospective André Favory: «N’estimez-vous pas qu’il en mérite autant, que Villon, Segonzac, Miro et tant d’autres contemporains.» Après avoir espéré une exposition au Musée du Luxembourg en 1977, elle compte ensuite sur le Musée d’Art Moderne qui lui a dépêché Jacques Lassaigne. Malheureusement, celui-ci ne lui donne plus de nouvelles…
Bookseller reference : 15284
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Favrat, Marc (Marquis de), painter, lover of Elisabeth of Romania (fl. 1950).
Autograph correspondence card signed. Golfe-Juan (Cannes), 9. VII. 1957.
Oblong 8vo. 1¾ pp. To a Madame with the news that Favrat has returned from Paris, where he spent a nice evening at Florence's place, and about a small request (not further discussed) by their mutual friend Pierre Besançon de Wagner, husband of the Belgian-born fashion designer Maggy Rouff (Marguerite de Wagner): "Je rentre de Paris où j'étais depuis cette charmante soirée chez Florence. J'en garde d'ailleurs une souvenir d'autant plus agréable puisque j'eu le plaisir de vous revoir aussi que Monsieur le Préfet. Je n'oserais pas vous importuner avec la petite requête si malicieusement présentée pas notre ami Pierre Besançon [...]". - Marc Favrat had met Elisabeth of Romania (1894-1956) in France, where she finally settled in Cannes some years after her expulsion from Romania in 1947, when the Romanian People's Republic had been proclaimed. The much younger aspiring artist Favrat became Elisabeth's lover, equerry (or Grand Chamberlain), and adopted son in the year of her death. - With printed monogram, on mourning paper.
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Favrat, Marc (Marquis de), painter, lover of Elisabeth of Romania (fl. 1950s).
Autograph letter (draft) and autograph list. Paris and Cannes, 6. XII. 1956.
4to. 2 pp. on 2 bifolia. To an Excellency with a request to communicate to the Prince and the Princess of Monaco Favrat's thanks for condolences on the occasion of the death of Princess Elisabeth of Romania, former Queen of Greece: "Je vous prie de bien vouloir transmettre à Leur Altesses Serenissimes le Prince et la Princesse de Monaco ma très profonde gratitude pour les témoignages de sympathie dont Ils ont bien voulu m'honorer [...]" (6 Dec. 1956). The list gives the names of addressees whom Favrat thanked for their tokens of sympathy. - Marc Favrat gained fame through his relationship with Princess Elisabeth of Romania (1894-1956), who settled in Cannes some years after her expulsion from Romania in 1947, when the Romanian People's Republic was proclaimed. The much younger aspiring artist Favrat had become Elisabeth's lover, equerry, and adopted son in the year of her death. - All on mourning paper and with printed monogram.
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Favrat, Marc (Marquis de), painter, lover of Elisabeth of Romania (fl. 1950s).
Autograph letter signed (draft), 2 autograph letters (draft), autograph memoir (draft), and 2 autograph lists, and autograph note signed (draft). Cannes, 1956.
4to and folio. Together ca. 5½ pp. on 6 ff. Two letters to a general with apologies for his late response due to Princess Elisabeth of Romania's worsened state of health, and with thanks for an article in the recipient's "Revue": "Malgré les tristes heures que nous traversons, je tiens à vous remercier très vivement aussi que votre collaborateur, d'avoir su, par l'article paru dans votre Revue, faire repouver davantage le Grand prestige que mérite la personnalité magnifique de Sa Majesté [...]" (11 Nov. 1956). - The longer letter to Baron Franz von Hallberg zu Broich about the recently-deceased Princess, her last resting-place, financial worries, the still-continuing adoption process, and rental debts paid by the Crown Prince of Hohenzollern, communicated through H. J. Oemichen: "Dans le soucis de respecter le voeux unanime de tous les amis de S. M. en France pays, qui fut comme une seconde patrie pour Elle [...] et enfin dans le but d'éviter des frais importants de transfert, je crois qu'il est nécessaire, dès moins pendant un certain temps de laisse S. M dans la crypte de l'Eglise Russe [...]" (no place or date). - A short memoir of Princess Elisabeth's life, the two lists noting family members and Royal Highnesses, the note announcing Elisabeth's death. - Marc Favrat gained fame through his relationship with Princess Elisabeth of Romania (1894-1956), who finally settled in Cannes some years after her expulsion from Romania in 1947, when the Romanian People's Republic had been proclaimed. The much younger aspiring artist Favrat became Elisabeth's lover, equerry, and adopted son in the year of her death. - Two leaves with printed monogram, memoir with blind-embossed letterhead "Maison civile en France de S. M. la Reine Elisabeth", slightly browned ib places. The two shorter letters crossed out in blue pencil.
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Favrat, Marc (Marquis de), painter, lover of Elisabeth of Romania (fl. 1950s).
Autograph letter signed. Golfe-Juan (Cannes), 2. X. 1957.
4to. 1¾ pp. on bifolium. To a colonel and friend, with thanks for the recipient's kindness toward Favrat when mourning Princess Elisabeth of Romania: "Voilà presque une année qui m'écarte de la présence 'réelle' da Sa Majesté! [...] Et vous avez pourtant, en des moments très difficiles, facilité, sinon amélioré l'atmosphère 'famille' qui venait, a-t-on dit, épauler ma douleur [...]". - Marc Favrat had met Elisabeth of Romania (1894-1956) in France, where she finally settled in Cannes some years after her expulsion from Romania in 1947 when the Romanian People's Republic had been proclaimed. The much younger aspiring artist Favrat became Elisabeth's lover, equerry (or Grand Chamberlain), and adopted son in the year of her death. - On mourning paper with printed monogram.
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Favrat, Marc (Marquis de), painter, lover of Elisabeth of Romania (fl. 1950).
Autograph note signed. [Cannes, 1956].
8vo. 4¼ pp. on 4 ff. Partly in pencil. List of persons, partly with addresses, to be informed of the death of Princess Elisabeth of Romania (1894-1956), former Queen of Greece, and to be sent funeral invitations. - Marc Favrat gained fame through his relationship with Princess Elisabeth, who finally settled in Cannes some years after her expulsion from Romania in 1947, after the Romanian People's Republic had been proclaimed. The much younger aspiring artist Favrat became Elisabeth's lover, equerry (or Grand Chamberlain), and adopted son in the year of her death. - Light brownstaining. With a few notes and markings in red and blue pencil, as well as a small sketched drawing.
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Favre
Le Luxembourg (1300-1882). Récits et confidences sur un vieux palais.
1882 Paris Ollendorff, 1882 in8, demi toile, pièce de titre cuir noir, titre doré, IV+451 pp , envoi de l'auteur à Henry Fouquier, ex libris H. Fouquier
Bookseller reference : 8792
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FAVRE (Jules).
Conférences et discours littéraires précédés d'une introduction.
Paris Garnier frères 1873 1 vol. Relié in-12, demi-chagrin rouge, dos à nerfs orné de fleurons dorés, tête dorée, CXIX + 314 pp. Edition originale de ce recueil de discours du grand avocat républicain (1809-1880), notamment sur l'enseignement et la vie professionnelle. Exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé de l'auteur à son gendre, l'avocat Paul Maritain, lui-même père du philosophe Jacques Maritain. Bel exemplaire, sans rousseurs et bien relié à l'époque.
Bookseller reference : 80763
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FAVRE (Jules).
Conférences et discours littéraires précédés d'une introduction.
Paris Garnier frères 1873 1 vol. Relié in-12, demi-chagrin rouge, dos à nerfs orné de fleurons dorés, tête dorée, CXIX + 314 pp. Edition originale de ce recueil de discours du grand avocat républicain (1809-1880), notamment sur l'enseignement et la vie professionnelle. Exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé de l'auteur à son gendre, l'avocat Paul Maritain, lui-même père du philosophe Jacques Maritain. Bel exemplaire, sans rousseurs et bien relié à l'époque.
Bookseller reference : 80763
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FAVRE (Jules).
Discours du bâtonnat. Défense de Félix Orsini. Quatre discours prononcés au corps législatif dans la session de 1866.
Paris Hetzel 1866 1 vol. Relié in-12, demi-chagrin rouge, dos à nerfs orné de fleurons dorés, tête dorée, XI + 334 pp. Edition originale de ce recueil de plaidoiries et discours du grand avocat et homme politique républicain (1809-1880), dont un texte sur la propriété littéraire. Exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé de l'auteur à son gendre, l'avocat Paul Maritain, lui-même père du philosophe Jacques Maritain. Bel exemplaire, sans rousseurs et bien relié à l'époque.
Bookseller reference : 80762
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FAVRE (Jules).
Discours du bâtonnat. Défense de Félix Orsini. Quatre discours prononcés au corps législatif dans la session de 1866.
Paris Hetzel 1866 1 vol. Relié in-12, demi-chagrin rouge, dos à nerfs orné de fleurons dorés, tête dorée, XI + 334 pp. Edition originale de ce recueil de plaidoiries et discours du grand avocat et homme politique républicain (1809-1880), dont un texte sur la propriété littéraire. Exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé de l'auteur à son gendre, l'avocat Paul Maritain, lui-même père du philosophe Jacques Maritain. Bel exemplaire, sans rousseurs et bien relié à l'époque.
Bookseller reference : 80762
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FAVRE (Jules).
Olivier de Magny (1529? - 1561), étude biographique et littéraire.
Garnier frères 1885 1 vol. broché fort in-8, broché, 447 pp., glossaire, index. Thèse présentée à la Faculté des Lettres de Paris. Edition originale enrichie d'un envoi de l'auteur. Dos fendillé, couverture poussiéreuse avec plis et petits manques aux coins. Quelques rares rousseurs éparses à l'intérieur.
Bookseller reference : 62666
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FAVRE (Jules).
Olivier de Magny (1529? - 1561), étude biographique et littéraire.
Garnier frères 1885 1 vol. broché fort in-8, broché, 447 pp., glossaire, index. Thèse présentée à la Faculté des Lettres de Paris. Edition originale enrichie d'un envoi de l'auteur. Dos fendillé, couverture poussiéreuse avec plis et petits manques aux coins. Quelques rares rousseurs éparses à l'intérieur.
Bookseller reference : 62666
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FAVRE (Lucienne).
Bab-El-Oued. Roman.
Paris Crès, coll. "Le Beau Navire" 1926 1 vol. broché in-12, broché, 255 pp. Edition originale de ce roman sur Bab-El-Oued et Alger la blanche dans les années 20. Exemplaire enrichi d'un envoi de l'auteur à l'écrivain de marine Bernard Frank. Dos usé. Rousseurs éparses. Sinon bon état.
Bookseller reference : 41736
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FAVRE (Lucienne).
Bab-El-Oued. Roman.
Paris Crès, coll. "Le Beau Navire" 1926 1 vol. broché in-12, broché, 255 pp. Edition originale de ce roman sur Bab-El-Oued et Alger la blanche dans les années 20. Exemplaire enrichi d'un envoi de l'auteur à l'écrivain de marine Bernard Frank. Dos usé. Rousseurs éparses. Sinon bon état.
Bookseller reference : 41736
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FAVRE Alphonse:
Recherches géologiques dans les parties de la Savoie du Piemont et de la Suisse voisine du Mont-Blanc, avec un atlas de 32 planches.
Paris et Genève, Victor Masson et filles, 1867. 3 volumes in-8 de XX-464 + [4]-437-[3] + [4]-587-[4]p. pour l'errata, demi-veau brun, dos à nerfs ornés de filets et fleurons dorés, coupes et coiffes inférieures frottées, quelques rousseurs. 1 volume in-folio pour l'atlas, relié en demi-vélin blanc à coins, pièces de titre rouge au premier plat.
Bookseller reference : 14955
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FAVRE Alphonse:
Recherches géologiques dans les parties de la Savoie du Piemont et de la Suisse voisine du Mont-Blanc, avec un atlas de 32 planches.
Paris et Genève, Victor Masson et filles, 1867. 3 volumes in-8 de XX-464 + [4]-437-[3] + [4]-587-[4]p. pour l'errata, demi-percaline prune, dos (passé) lisses.
Bookseller reference : 19750
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