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‎Maupassant (Guy de).‎

‎Le Rosier de Madame Husson. Edition Originale.‎

‎Un volume de format petit in 4° de 1 f. bl.; 1 f. (faux-titre et justification); frontispice de Jules Després gravé par Abot; 1 f. titre; 4à pp.; texte illustré en encadrement par Habert Dys. Reliure de l'époque en demi maroquin à coins violine; dos mosaïqué à 5 nerfs richement orné; date en pied. Couverture entièrement conservée.. Tête dorée. Envoi autographe de Guy de Maupassant à un certain Monsieur Yrondy (le photographe?). Exemplaire N° 943/1000 sur vélin du Marais après 40+10 Japon. Tirage total à 1050 exemplaire. Infimes défauts à la reliure. Très pâles traces de rousseurs sur la couverture. Exemplaire désirable.‎

MareMagnum

Sciardet Daniel
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[Books from Sciardet Daniel]

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‎MAUPASSANT (Guy). -‎

‎Vers les ciels d'or Journal de voyage de Guy de Maupassant. Verso i cieli d'oro " La Sicile ". Venti (20) fotografie di JEANLOUP SIEFF. Prefazioni di Pierre Thomas e Jeanloup Sieff.‎

‎Palerme, Novento, 1984. In-folio, 79 pages de texte et 20 reproductions photographiques, cartonnage éditeur illustrée d'une photographie contrecollée et éui blanc en papier glacé illustré. Texte français et en regard texte en italien. Tirage limité à 1500 exemplaires numérotés. Ex. " SPEZIALE !! " Et enrichi d'un envoi autographe de Sieff. Exemplaire en parfait état.‎

‎MAUPASSANT Guy de‎

‎Carte-lettre autographe signée à la Comtesse Potocka : «je vous suis [...] ami tout à fait dévoué, quoique vous pensiez de moi »‎

‎- S.l [Paris] s.d. [circa avril-mai 1886], 11,7x9cm, 2 pages sur une carte-lettre. - 20 lignes autographes et signées par Maupassant à l'encre noire sur une carte-lettre à en-tête « GM 10, rue de Montchanin » à la Comtesse qui lui bat froid. Publiée dans Marlo Johnston, « Lettres inédites de Maupassant à la comtesse Potocka », Histoires littéraires, n°40, octobre-novembre-décembre 2009. Maupassant parait sous l'emprise du doute quant aux sentiments de la Comtesse envers lui : « Est-il dangereux d'aller vous voir ? Je vous avoue que j'ai peur...Vous m'avez parue, à mon retour d'Antibes, d'un froid terrifiant à mon égard. » La Comtesse traitait Maupassant au même titre que ses autres « Macchabées ». Une sorte de cour d'amoureux transis sur lesquels elle avait tout pouvoir. Potocka tient Maupassant en respect : « J'en ai conclu que je ferais bien de ne pas vous fatiguer. » Il se désole : « Et puis en vous rencontrant l'autre soir, je n'ai pas sur voir ce que vous pensiez. » Démuni, il demande humblement : « [...] je vais, tout simplement, et tout franchement vous demander. Que faut-il faire ? Si je vous ennuie, ne me répondez rien, car ... je ne voudrais pas vous ennuyer de près. » Pour finir il demande à la Comtesse : « [...] n'oubliez point que je vous suis, de près ou de loin un ami tout à fait dévoué, quoique vous pensiez de moi ». Provenance : collection Jean Bonna. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎MAUPASSANT Guy de‎

‎Carte-lettre autographe signée à la Comtesse Potocka : « Votre conscience me préoccupe. Je m'efforcerai de bien la diriger. »‎

‎- S.l [Paris] n.d. [décembre 1880-juillet 1884], 11,7x9 cm, en feuilles. - Carte-lettre autographe signée de Guy de Maupassant à la comtesse Potocka, 19 lignes à l'encre noire, à en-tête « GM 83, rue Dulong ». Publiée dans Marlo Johnston, « Lettres inédites de Maupassant à la comtesse Potocka », Histoires littéraires, n°40, octobre-novembre-décembre 2009. Maupassant fait partie du cercle de soupirants de la Comtesse Potocka qu'elle a surnommé les « Maccha­bées ». L'auteur était très sollicité socialement et cela lui crée des problèmes d'emploi du temps : « Or, voici le cas [...] Legrand m'avait recommandé de ne pas m'engager [...] à ce dîner en m'annonçant une in­vitation de sa belle-soeur, invitation qui n'est pas venue. » Il décide de lever le doute en allant chez son ami Georges Legrand : « prendre le vent. » Ami proche de Maupassant, c'est lui qui l'introduisit auprès de la comtesse Potocka. L'auteur lui dédiera en 1884 la nou­velle Suicide, reprise dans le volume Les Soeurs Rondoli et qui avait auparavant été publiée dans la revue Le Gaulois. Maupassant semble plus inquiet d'aller chez Po­tocka qu'il a surnommée « présidente » et dont la « conscience [le] préoccupe. Je m'efforcerai de bien la diriger. » Il fait référence à la création de la « Société religieuse Coopérative sous la dénomination de Société Anonyme Anti-Soporifique pour la Ré­création perpétuelle de la comtesse Potocka », un des nombreux jeux qui avaient lieu lors de soirée chez la comtesse Potocka. Avant de la quitter, il lui réitère son admiration : « Je suis aux pieds de ma présidente. » Provenance : collection Jean Bonna. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎MAUPASSANT Guy de‎

‎Carte-lettre autographe signée à la Comtesse Potocka : « Je dois vous prévenir que je suis plus muet et plus ennuyeux que jamais [...] »‎

‎- S.l [Paris] s.d. [circa juillet 1884-décembre 1889], 11, 7x 9,1cm, 2 pages sur une carte-lettre. - Carte-lettre autographe signée de Guy de Maupassant à la comtesse Potocka, 13 lignes à l'encre noire, à en-tête « GM 10, rue Montchanin ». Publiée dans Marlo Johnston, « Lettres inédites de Maupassant à la comtesse Potocka », Histoires littéraires, n°40, octobre-novembre-décembre 2009. Dès 1877, la santé de Maupassant subit une dété­rioration continue. Cela commence cette année-là par la contraction de la syphilis. En outre, il doit faire face à la démence qui court dans la famille. En proie à de vio­lentes migraines, sa sociabilité en a parfois souffert : « Je dois vous prévenir que je suis plus muet et plus ennuyeux que jamais, je le sais, vous pouvez donc ne pas me le dire. » Il prend tout de même le soin de rassurer sa correspondante : « Moi je serai ravi de vous voir. Je vais rester fort peu de temps à Paris, je ne vous fatiguerai donc pas trop. » Provenance : collection Jean Bonna. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎MAUPASSANT Guy de‎

‎Lettre autographe signée et enveloppe adressée à la comtesse Potocka : « J'ai parlé de vous hier soir avec [Paul] Bourget qui vous trouve charmante et qui m'a presque chargé de vous le dire. »‎

‎- S.l. [Paris] s.d. [5 mai 1884], 10x12,9cm, 4 pages sur un feuillet double. - Lettre autographe signée de Guy de Maupas­sant à la comtesse Potocka, 70 lignes à l'encre noire, agrémentée d'un dessin original à l'encre, sur un feuillet double à en-tête « 83, rue Du­long ». Enveloppe jointe. Publiée dans Marlo Johnston, « Lettres inédites de Maupassant à la comtesse Potocka », Histoires littéraires, n°40, octobre-novembre-décembre 2009. Maupassant a, des années durant, été l'un des sou­pirants les plus assidus de la comtesse Potocka. Il s'ap­prête à aller la voir sur invitation de son mari : « Vous savez, n'est-ce pas, que je dîne chez vous demain, invité par votre mari. » Son époux le comte Potocki vivait en totale liberté avec la comtesse, occupé qu'il était à entretenir la célèbre courtisane Émilienne d'Alençon, il ne s'offusqua pas des « Macchabées » de son épouse, son groupe de soupirants. Les « Macchabées » avaient érigé l'amour en reli­gion et ils en étaient les pénitents. Ainsi Maupassant écrit-il à la comtesse : « Il n'y a pas deux pénitentes comme vous, d'abord. Et puis j'ai qu'une péni­tente qui me fait plutôt l'effet d'une Directrice car je me sens disposé bien plus à lui obéir qu'à la conseiller. » Plus loin, alors qu'il décrit une soi­rée à laquelle il a assisté, il admet s'être abîmé dans la ferveur que la comtesse provoque chez lui : « Comme j'avais mon chapelet dans ma poche je me suis mis à en réciter une dixaine en répétant entre chaque « ave » - « Notre Dame de Vassivière, patronne du lac Pavin, priez pour moi. » J'étais dans un parfait état de recueillement en sortant de cette maison où j'ai été reçu comme l'enfant prodigue. » Maupassant avait vu la comtesse en Au­vergne, lors d'un voyage qui le mena au lac Pavin et au lac de Vassivière. Cette religion devait être bien plus du goût de Maupassant que le petit séminaire d'Yvetot où il fut envoyé étudier de 1863 à 1868. L'amour érigé au rang de religion élève Maupassant à la dignité de saint sty­lite : « [...] je suis remonté sur ma colonne pour me trouver à votre hauteur. » À la suite, il a esquissé un dessin à l'encre où il s'est représenté lui-même ainsi que la comtesse, tous deux auréolés. Cette dernière est sur une autre colonne et lui tend la main pour le rattra­per alors que la colonne sur laquelle il se trouve s'est brisée et tombe. Comme Maupassant, Paul Bourget fut un « Macchabée » : « J'ai parlé de vous hier soir avec Bourget qui vous trouve charmante et qui m'a presque chargé de vous le dire. Je m'acquitte de cette commission parce que je connais les ré­serves de mon ami, dans ses... déclarations. » Les deux hommes se sont rencontrés en 1877 dans les bu­reaux de la revue La République des lettres et partagent la même fasci­nation pour la comtesse : « je lui ai parlé de vous selon ma pensée. Et il m'a avoué qu'il craindrait de vous connaître par peur de lui-même et de ses amies. » Paul Bourget est également un habitué des brillants salons de cette époque, il l'introduit chez la princesse Mathilde : « Cette conversation avait lieu chez la princesse Mathilde que je me suis décidé à aller voir entraîné par le dit Bourget. » La prin­cesse Mathilde Bonaparte n'est autre que la cousine de Louis-Napoléon Bonaparte, le futur Napoléon III auquel elle fut longtemps fiancée avant d'épouser un comte russe. Vivant à Paris, elle tient un des salons lit­téraires les plus courus de la capitale. Après ces considérations religieuses puis mon­daines, Maupassant en vient à la littérature : « Au­jourd'hui j'ai lu des vers depuis le matin, pour mon article du Gaulois que je n'ai pas encore fait. Je suis troublé décidément. » Il a publié dans la presse nombre de chroniques, nouvelles ou poèmes au cours de sa carrière, notamment entre 1880 et 1889 pour la revue Le Gaulois. Il n'y a pas que la comtesse qui trouble son activité littéraire : « J'avais chez moi un horrible écrivain russe nommé Boborykine, qui m'a empêché de trouver une phrase. » Piotr Boborykine, auteur na­tur‎

‎MAUPASSANT Guy de‎

‎Lettre autographe signée à la Comtesse Potocka : « Maupassant prêtre libre »‎

‎- Paris s.d. [16 janvier 1884], 10,1x13cm, 2 pages sur un feuillet rempliée. - Lettre autographe signée de Guy de Maupassant à la comtesse Potocka, 26 lignes à l'encre noire sur un feuillet de papier vergé à en-tête "GM 83, rue Dulong". Publiée dans Marlo Johnston, « Lettres inédites de Maupassant à la comtesse Potocka », Histoires littéraires, n°40, octobre-novembre-décembre 2009. Maupassant évoque l'épisode qui marque son entrée dans la familiarité avec la comtesse : la fameuse histoire des poupées. À la suite d'un pari perdu, la comtesse Potocka avait fait envoyer à Maupassant des poupées de chiffon représentant les dames invitées à un futur dîner. Par jeu, Maupassant pris six d'entre elles et leur bourra le ventre de tissu avant de les renvoyer à la comtesse. Dans un mot qui accompagnait l'envoi, Maupassant se vantait de les avoir toutes engrossées en une seule nuit. Pour se sortir d'une soirée qu'il préfèrerait passer chez la comtesse il a du : « [...] faire des démarches de diplomate, d'employer des ruses et des machinations des plus habiles. » Malgré tout, il ne pourra que se : « [...] sauver vers onze heures ou onze heures et demie. » Afin de connaître les invitées qui se trouveront à cette soirée, il demande à Potocka : « Il faudra me redonner six poupées ». Une petite boutade qui reflète leur niveau d'intimité. Il regrette de s'être engagé pour cette soirée qui l'empêche de se rendre chez la comtesse : « Voyez-vous où j'en suis ? La soirée pour laquelle je m'étais engagé ne devant commencer à être agréable que vers minuit, tous invités partis. » À bout, il se propose de : « [...] crier, comme le beau-frère de votre amie : "A moi le camphre et le nénuphar" ! », les deux substances étaient utilisées comme anaphrodisiaque ou pour calmer l'énervement. Malgré son peu d'envie, il devra se rendre à ce dîner mais il compte offrir : « [...] à Dieu, et à Vous, ce sacrifice qui me semblera délicieux. Je viendrai avec des sentiments de contrition et d'exaltation sacrée. » Pour conclure la plus humoristique des lettres de Maupassant à la comtesse Potocka, l'auteur signe : « Maupassant prêtre libre ». Provenance : collection Jean Bonna. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎MAUPASSANT Guy de‎

‎Lettre autographe signée à la Comtesse Potocka : « vous m'en voudrez un peu pendant longtemps. »‎

‎- Triel s.d. [8 juillet 1889], 9,9x15,2 cm, 3 pages sur un feuillet rempliée. - Lettre autographe signée de Guy de Maupassant à la comtesse Potocka, 38 lignes à l'encre noire sur un feuillet double. Publiée dans Marlo Johnston, « Lettres inédites de Maupassant à la comtesse Potocka », Histoires littéraires, n°40, octobre-novembre-décembre 2009. Plus sombre que d'ordinaire, Maupassant semble tracassé par un fait qu'il ne mentionne pas mais dont il s'excuse auprès de la comtesse : « Je vous demande encore pardon, ce qui du reste n'atténue pas mon remords ; et je vous assure qu'il est cuisant car j'ai cette arrière-pensée que cous m'en voudrez un peu pendant longtemps. » Maupassant s'était fait une réputation de farceur ainsi que d'homme au langage très libre, sans doute avait-il dépassé une limite en parole ou en action. Quelques années auparavant, il s'était illustré avec la fameuse blague des poupées. La comtesse Potocka avait offert à Maupassant des poupées de chiffon représentant les invitées d'un dîner qu'elle organisait chez elle. Par jeu, il bourra le ventre des dites poupées et les renvoya le lendemain à la comtesse, prétendant ainsi les avoir engrossées dans la nuit. La farce fut connue et provoqua bien des réactions outrées mais la comtesse avait fini par lui assurer son pardon. Quel qu'ait été l'événement malheureux, les courriers semblent s'être croisés : « Votre lettre m'a été renvoyée à Triel car le facteur ne me savait pas à Paris. » Pensant subir de nouveau des remontrances il avoue avoir : « [...] été, en la lisant pénétré de confusion. » Soucieux de plaire à la comtesse, il exprime son inquiétude : « Pourquoi suis-je ainsi nerveux, par moments, comme une femme, sans motifs réels, et sans avoir ressenti, vraiment, aucun froissement. Je n'en sais rien. Je ne peux que le constater. » Qu'ils soient les signes avant-coureurs de la folie où il terminera ses jours, ou les conséquences de ses sentiments pour la comtesse, qu'il s'effraie de fâcher, ces accès de nervosité ne cesseront plus de la vie de l'auteur. Pour s'assurer de la venue de la comtesse à Triel, Maupassant lui demande confirmation : « Je compte sur vous demain n'est-ce pas. » Pour ce faire, il lui conseille le train : « Si vous venez par le chemin de fer, comme vous y paraissez décidée, j'irai vous attendre à Meulan [...] Si vous veniez par le bateau de Georges je vous prie de vouloir bien m'en informer par une dépêche. » Le Georges en question est Georges Legrand, journaliste, « Macchabée » de la comtesse, qu'il fit connaître à Maupassant, et selon le peintre Jacques-Émile Blanche, le seul qui ait eu ses faveurs. Provenance : collection Jean Bonna. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎MAUPASSANT Guy de‎

‎Lettre autographe signée à la Comtesse Potocka : « Dites, Madame, voulez-vous un fétiche ? [...] je porte bonheur moi-même !»‎

‎- Paris s.d. [début janvier 1884], 10,2x13 cm, 4 pages sur un feuillet double. - Lettre autographe signée de Guy de Maupas­sant à la comtesse Potocka, 67 lignes à l'encre noire sur un papier à en-tête « GM 83, rue Du­long », enveloppe jointe. Publiée dans Marlo Johnston, « Lettres inédites de Maupassant à la comtesse Potocka », Histoires littéraires, n°40, octobre-novembre-décembre 2009. Cette longue missive débute par une commission qui a été faite à Maupassant : « Je m'acquitte tout de suite d'une commission dont on me charge pour vous, bien qu'il me semble y découvrir un peu d'ironie. La princesse Ouroussow, qui vient de m'écrire pour me demander d'aller la voir ce soir, me prie, en post-scriptum, de la rappeler à votre souvenir lorsque je vous verrai. » La prin­cesse Ouroussow était l'épouse de l'ambassadeur russe à Paris. Avec la Comtesse, elle faisait partie de ce gotha mondain qui entourait les auteurs et les artistes. L'ironie dont il fait mention est celle-ci : « Comme des gens réputés perspicaces ont affirmé que toute la pensée d'une lettre de femme est dans le post-scriptum, [...] j'ai tenu à remplir immédia­tement mon rôle d'intermédiaire. » Il a déduit de cet ajout « que la lettre de la princesse, malgré ce qu'elle contient d'aimable pour moi, s'adressait à vous ». Cette étonnante lettre aborde par la suite un penchant peu connu de Mau­passant : son goût pour les fétiches. Il informe sa correspondante que : « La main, depuis qu'elle est revenue de chez vous, me semble dans une agita­tion extraordinaire. » Il s'agit de la fa­meuse main que Maupassant avait acheté à George Powell. C'était par l'entremise du poète Charles Swinburne (que Maupassant sauva presque de la noyade) que les deux hommes se rencontrèrent à Étretat en 1868. Powell et Swinburne y partageaient une mai­son, emplie de la collection de curiosités de Powell. La main dont il est question était mo­mifiée et elle a inspiré Maupassant par deux fois. Une première en 1875 avec La Main de l'écorché, puis en 1885 avec La Main. Cette nervosité du porte-bonheur conduit Maupassant à s'interroger : « Peut-être avez-vous eu tort de ne point la garder comme fétiche ? » Il ajoute : « Mais j'ai d'autres fétiches sin­guliers. En voulez-vous un ? » En effet, il en possède une collection : « Je possède la chaus­sure d'une petite Chinoise morte d'amour pour un Français. » Il commente les po­tentiels effets de ces objets : « Ce talisman porte bonheur aux désirs du coeur. J'ai encore une grande croix en cuivre, fort laide, qui faisait des miracles parait-il dans le village où je l'ai trouvée. » Mais ces talismans ne fonctionnent pas tous comme ils le devraient : « De­puis qu'elle est chez moi elle n'en fait plus. C'est peut-être le milieu qui la gêne. » Ce n'est pourtant pas le plus étonnant : « Mais ce que je possède de plus singulier ce sont les deux extrémités d'un homme trompé par sa femme et mort de chagrin. L'épouse coupable conserva le pied et la corne de ce mari [...] et les fit souder ensemble. J'ignore quel peut-être l'effet de cet objet. » Malgré le sé­rieux de l'affaire, Maupassant ne se départit pas de son humour : « Dites, Madame, voulez-vous un fé­tiche ? J'ajoute que mes amis prétendent que je porte bonheur moi-même ! Je mets à vos pieds ce dernier porte-veine qui demande la préférence. » Pour faire écho à sa déclaration concernant les post-scriptum féminins, il en ajoute deux à sa lettre. Dans le premier il demande à la comtesse Potocka de le rappeler au souvenir de Mme Lambert. Cette dame était l'épouse d'Eugène Lambert, peintre connu pour ses chats et qui fréquentait le même milieu que Mau­passant et la comtesse. Le second est bien plus savou­reux : « Il ne faut pas attacher aux post-scriptum des hommes la même importance qu'à ceux des femmes. » Provenance : collection Jean Bonna. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎MAUPASSANT Guy de‎

‎Manuscrit autographe à la Comtesse Potocka?: «?Vous prenez un chien enragé que vous faites manger par un lapin; vous faites ensuite dévorer ce lapin par un mouton?»‎

‎- s.l. s.d. [juillet-août 1885], 9,6x15,5cm, une feuille. - Manuscrit autographe de Guy de Maupassant adressé à la comtesse Potocka, 36 lignes à l'encre noire sur une page. Pliure horizontale au centre. Publiée dans Philippe Dahhan, Guy de Maupassant et les femmes?: essai, Bertout, 1996. Insolite manuscrit de Guy de Maupassant, donnant une fausse composition du vaccin contre la rage, qu'il appelle «?Élixir Pasteur?», fabriqué entre autres avec «?sept larmes de candidat académique repoussé?», «?cinq gouttes de bave de journaliste?» et «?un centimètre d'orgueil de romancier?». Cette amusante prescription est adressée à la comtesse Potocka, riche aristocrate mondaine et intellectuelle dont la grande beauté et la personnalité volage apparaissent en filigrane de nouvelles et de chefs-d'œuvre romanesques de l'auteur (Mont-Oriol, Notre cœur, Humble drame). Maupassant écrit à Emmanuela Pignatelli di Cergharia, épouse du comte Nicolas Potocki, qui occupait avenue Friedland à Paris, un hôtel somptueux où elle réunissait une véritable cour de soupirants «?morts d'amour pour elle?», surnommés «?Macchabées?» par allusion aux sept frères martyrs de la Bible. Le compositeur Camille Saint-Saëns lui écrivit une mazurka, Guerlain créa pour elle un parfum ; son charme fut immortalisé par le peintre Léon Bonnat, et un jeune Marcel Proust signera une chronique du Figaro sur son salon si réputé. Elle fut la grande conquête et muse de Maupassant, qui ne cessa de la courtiser jusqu'à la fin de sa vie. L'auteur donne à la comtesse une improbable recette de l'Elixir Pasteur, inspirée par les expériences sur la rage de Louis Pasteur à partir de la moelle du lapin. Le manuscrit autographe, non-daté, a probablement été écrit en 1885 dans le courant de juillet-août, lorsque Pasteur injecte avec succès son vaccin antirabique au petit Joseph Meister, âgé de neuf ans. Maupassant déploie ses talents pour la farce et la parodie, dévoyant le langage médical pour créer un faux vaccin?: «?Ce dernier animal reçoit donc le virus rabique à sa septième puissance et il enrage instantanément. Vous lui enlevez alors l'œil gauche dont vous extrayez le fluide visuel au moyen d'une seringue à morphine. Vous mettez ce fluide dans un petit pot de granit avec cinq gouttes de bave de journaliste?». Diagnostiqué avec une syphilis depuis une dizaine d'années, Maupassant était en effet particulièrement familier des remèdes et potions, fréquent visiteur de villes d'eaux et suivi par de nombreux médecins avant son internement à la clinique du docteur Blanche, où il mourut de paralysie générale le 6 juillet 1893. Cette note humoristique adressée à la comtesse Potocka fait partie des innombrables tentatives de séduction engagées par Maupassant, amoureux éternellement contrarié?: l'écrivain lui offrit ses manuscrits, composa des poèmes sur des éventails, et se rendit presque quotidiennement chez elle pendant ses séjours à Paris. Leur correspondance se poursuivit pendant de nombreuses années, Maupassant venant même a créer la «?Société Anonyme Anti-Soporifique pour la Récréation perpétuelle de la Comtesse Potocka?», dans le seul but de distraire la comtesse et d'échapper à son indifférence?: «?Sentant donc que mes efforts demeurent souvent stériles devant votre indifférence voulue j'ai cherché par quel procédé je pourrais venir à bout, en toute occasion, de votre ennui.?» (Lettre d'août 1885, The Pierpont Morgan Library, New York). L'écrivain termine sa note par une amusante remarque, prouvant l'efficacité de son remède contre la rage?: «?C'est par cette méthode que tout accident a été évité pendant le dernier Congrès?», en référence au congrès de Berlin de février 1885, où fut décidé le partage systématique de l'Afrique entre les pays coloniaux. Provenance?: collection Jean Bonna. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎MAUPASSANT, Jean de‎

‎Un Poète bordelais : Léon Valade (1841-1884) [ Livre dédicacé par l'auteur ]‎

‎Extrait de la revue Philomatique de Bordeaux et du Sud-Ouest, 1 brochure in-8, Imprimerie Gounouilhou, Bordeaux, 1923, 12 pp. Etat très satisfaisant (rouss., petite fente en mors) Français‎

‎Maurakis Albert P.‎

‎Never Saw Sunset SIGNED‎

‎Fredericksburg VA: Sheridan Books 2004. First Edition First Printing . Hardcover. Very Good/Very Good. 8vo. 171 pages. SIGNED hardcover in tan and black dust jacket. DJ is rubbed. Spine is sunned. White isbn code on back cover. Author has signed quote page. Text is clean and sound. Some letters to and from author are placed loosely in back of book. <br/> <br/> Sheridan Books hardcover‎

Bookseller reference : 033388 ISBN : 0975532200 9780975532201

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Pages Past Used and Rare Books
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‎MAUREILLE, Paul‎

‎Un du couvent d'Argentat (roman) [ Livre dédicacé par l'auteur ]‎

‎1 vol. in-8 br., Editions "Les Monédières", 1981, 159 pp. Bel envoi de l'auteur. Bon état (ex-libris ms. sur couv.) Français‎

‎Maurel Christian 1931 2011 ecrivain et journaliste‎

‎Tapuscrit de L'Exotisme colonial‎

‎1980. Dactylographi�. Tr�s bon. Couverture souple. Sign� par l'auteur. Ed. originale. Ensemble comprenant : 1 Le tapuscrit de premier jet avec de nombreuses corrections autographes : environ 16 ff. in-4 assembl�s ; 2 Le tapuscrit d�finitif y compris tables cr�dits photographiques 4e de couverture. : 29 ff. in-4 souvent reconstitu�s ; 3 Instructions pour les retouches de photos : 3 pp. tapuscrites in-4 avec corrections autographes 2 pp. manuscrites in-12. Paru en 1980 chez Robert Laffont L'Exotisme colonial pr�sente environ 150 cartes postales � sujet exotique et colonial provenant de la collection de Jacques Fivel. Les images ont �t� choisies et mises en page par Bernard Kagane. La longue pr�face de Christian Maurel est d'une grande finesse. "Il est � craindre que tous les voyageurs deviennent bient�t le m�me sempiternel photographe que le nombre des appareils d�passe celui des regards et que de proche en proche il n'y ait plus personne pour appareiller vers le bout du monde puisque par tous les bouts le monde sera class� aux archives.". Paperback‎

Bookseller reference : 2665

‎Maurel, Viktor, Bariton (1848-1923).‎

‎Eigenh. Brief mit U. Paris, 31. V. 1894.‎

‎3 SS. auf Doppelblatt. (Qu.-)8vo. An den Konzertagenten Ignaz Kugel, dem Maurel eine Vorzeigekarte übersendet, damit Kugel sich glaubwürdig als einziger Vertreter Maurels legitimieren kann. Maurel habe den Besuch Kugels bei der Prinzessin von Metternich schon arrangiert, damit Kugel Details zu Opernaufführungen des nachfolgenden Winters klären könne. Außerdem soll Mr. Mortier am Sonntag in Paris eintreffen. Maurel schreibe deshalb keinen persönlichen Brief mehr an Mortier nach Wien. Falls es sich jedoch zufällig noch ausgeht, würde Maurel Mortier gerne Sonntagmorgen zum Frühstück bei sich einladen: "En hâte quelques lignes pour ne pas manquer le courrier. 1. Ci-inclus la carte de présentation vous accréditant comme mon seul représentant. 2. J'ai écrit hier à la Princesse de Metternich. Vous pouvez l'aller voir, en disant que vous venez de ma part, elle vous recevra de suite j'en suis convaincu et vous pourrez en quelques phrases savoir d'elle ce qui vous est utile pour les représentations à établir a l'opéra l'hiver prochain. Mr. Mortier m'annonce son arrivée à Paris pour Dimanche. Sans doute il aura quitté Vienne quand vous recevrez la présente. C'est pourquoi je ne lui écris pas personnellement mais si par hasard il était encore à Vienne - je lui fais toutes mes amitiés […]". - Seine musikalische Ausbildung erhielt Maurel am Konservatorium in Paris und hatte 1868 sein Debüt an der Oper in Paris. Fünf Jahre später folgten erste Auftritte in London. Maurel wurde von Giuseppe Verdi für die Uraufführungen von Otello und Falstaff ausgewählt und setzte Maßstäbe an die Interpretation der Italienischen Oper und der Bühnenwerke von Richard Wagner. Später in seinem Leben wirkte er als Gesangslehrer in New York. - Auf Briefpapier mit kleiner montierter Portraitphotographie mit Zierrand.‎

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Wien, AT
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‎Maurepas, Jean Frédéric Phélypeaux comte de, französischer Staatsmann (1701-1781).‎

‎Eigenh. Brief mit U. Pontchartrain, 27. III. 1756.‎

‎1 S. Kl.-4to. An einen namentlich nicht genannten Adressaten mit großer Anteilnahme an dessen erlittenem Verlust und der Versicherung seiner unerschütterlichen Verbundenheit: "Toute sorte de motifs doivent vous assurer de la part sincère que je prends à la perte que vous venez de faire, je vous supplie d'en recevoir mon compliment, et d'être persuadé qu'on ne peut rien ajouter à l'attachement inviolable avec lequel j'ai l'honneur d'être [...]". - Leicht knittrig und braunfleckig.‎

MareMagnum

Inlibris
Wien, AT
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€450.00 Buy

‎Maurepas, Jean-Frédéric Phélypeaux, comte de, Staatsmann (1701-1781).‎

‎Eigenh. Brief mit U. ("Maurepas"). Bourges, 10. IV. 1751.‎

‎1 S. auf Doppelblatt. Gr.-8vo. An einen namentlich nicht genannten Adressaten: "Je suis très sensible [...] que vous voulez bien avoir de m'informer de la signature de notre transaction [...]". - Maurepas war Marineminister unter Ludwig XV., fiel 1749 in Ungnade "und wurde wegen eines Epigramms gegen Madame de Pompadour aus Paris verbannt. Nach der Thronbesteigung Ludwigs XVI. wurde er Staatsminister und Ludwigs Hauptberater. Er legte das Finanzministerium in die Hände von Turgot, den königlichen Haushalt in die von Malesherbes und machte Vergennes zum Außenminister. Zu Beginn seiner neuen Karriere offenbarte er seine Schwäche, indem er dem öffentlichen Druck nachgab und das alte Parlament wiedereinsetzte, das Maupeou entlassen hatte. Damit brachte er den gefährlichsten Feind der absolutistischen Macht des Königs wieder ins Spiel. Dieser Schritt sowie seine Intervention für die amerikanischen Staaten waren ein Beitrag auf dem Weg zur Französischen Revolution. Neidisch auf Turgots Einfluß auf Ludwig XVI. intrigierte er gegen ihn. Nach der Entlassung Turgots 1776 folgten sechs Monate Durcheinander und danach die Ernennung Neckers. Auch ihn ließ er 1781 wegen seiner Reformversuche entlassen" (Wikipedia). - Minimal fleckig und gebräunt, sonst tadellos.‎

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‎Maurer, Andreas, Landeshauptmann von Niederösterreich (1919-2010).‎

‎Billett mit eigenh. U. O. O. u. D.‎

‎1 S. auf Doppelblatt. Gr.-schmal-8vo. An einen namentlich nicht genannten Adressaten mit Wünschen zu Weihnacht und Neujahr. - Andreas Maurer war von 1966 bis 1981 Landeshauptmann von Niederösterreich .‎

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€25.00 Buy

‎Maurer, Andreas, Landeshauptmann von Niederösterreich (1919-2010).‎

‎Portraitphotographie mit eigenh. U. O. O. u. D.‎

‎88:139 mm. Portrait en face in S/W. Andreas Maurer war von 1966 bis 1981 Landeshauptmann von Niederösterreich.‎

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‎Maurer, G‎

‎Gesänge d. Zeit. Hymnen u. Sonette.‎

‎Leipzig, Rupert, 1948. 63 S.‎

‎Erstausgabe. M. handschriftl. Widm. d. Autors.‎

Bookseller reference : 611404

‎Maurer, G‎

‎Lob d. Venus.‎

‎(Berlin), Vlg. d. Nation, (1956). M. zahlr. Ill. v. M. Schwimmer. 44 Bl. OLwd.‎

‎Erstausgabe. M. handschriftl. Widm. d. Verfassers.‎

Bookseller reference : 611405

‎Maurette (Marcelle)‎

‎La vraie Dame aux Camélias ou l'amoureuse sans amour.‎

‎français Petit in-12 de 219 pp.; broché de l'éditeur. Collection Les grandes pécheresses. Envoi autographe signé de l'auteure. Beau papier.‎

‎Maurey, Max, auteur dramatique, directeur du théâtre des variétés (1866-1947).‎

‎Lettre autographe signée. [Paris], s. d.‎

‎1p In- 12 (6 lignes). Il écrit à un ami: "Les petits lits blancs sont fléchés en bonne place" et transmet son meilleur souvenir à Léon Bailly, qui avait organisé certains de ces bals des petits lits blancs.‎

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‎MAURI, Inês‎

‎Terra di Luce [ Livre dédicacé par l'auteur ]‎

‎1 vol. in-8 br., Sao Paulo, Officinas da Graphica Novissima de F. Fragale & Cia, 1928, 164 pp. avec illustrations hors texte Rare ouvrage rédigé en italien, consacré à la découverte du Brésil. Edition originale enrichie d'un envoi de l'auteur. Etat satisfaisant (accroc en tête au dos et mors, adhésif en garde intérieure au second plat) pour cet ouvrage introuvable. Italien‎

‎MAURIAC (Claude).‎

‎Le Dîner en ville.‎

‎Paris, Albin Michel, 23 avril 1959. Un volume in-8 broché, 285 pp. Edition originale. Tirage à 46 ex sur vélin pur fil, exemplaire du S.P sur vélin pur fil. Enrichi d'un envoi autographe de l'auteur à Philippe Erlanger.‎

‎MAURIAC (François).‎

‎L'Agneau.‎

‎Édition originale. Un des 60 ex du tirage de tête numéroté sur papier chiffon d'Arche. Exemplaire enrichi d'un envoi autographe de l'auteur. Très bel exemplaire dans une reliure parfaitement exécutée par Pierre-Lucien Martin.‎

‎MAURIAC (François). -‎

‎Le Baiser au lépreux. 18 lithographies originales de Henri MIRANDE.‎

‎Paris, Emile-Paul Frères, 20 novembre 1925. Petit in-4, 112 pp, demi-maroquin à coins, dos à cinq nerfs, tête dorée, belles couvertures illustrées et dos conservés. (Dos uniformément passé). 18 lithographies originales hors-texte en noir protégés de serpentes légendées.Tirage à 316 ex. Un des 50 exemplaires sur papier de Hollande, n° 36 (deuxième papier après 16 ex sur Japon). Imprimé par Coulouma, lithographies par Duchatel. Henry Mirande, qui signe Henri Mirande est un illustrateur et peintre français (1877-1955). Il a illustré les journaux " Le Rire ",, " L'Assiette au beurre ", " La Grisette " des cartes postales, ainsi que des livres. Bel ex., enrichi d'un envoi autographe de l'auteur.‎

‎MAURIAC François‎

‎Mémoires intérieurs‎

‎- Flammarion, Paris 1959, 15x21cm, broché. - Edition de l'année de l'originale, mention de mille en pied du second plat. Une petite déchirure recollée en pied du dos, agréable exemplaire, coupures de presse jointes, ex-dono du dédicataire en tête de la première garde. Envoi autographe daté et signé de François Mauriac à Pierre Troillard. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎MAURIAC, Claude‎

‎[ Lot de 4 titres dédicacés par l'auteur ] L'éternité parfois - Le rire des pères dans les yeux des enfants - Bergère ô Tour Eiffel - Toutes les femmes sont fatales‎

‎Envois de l'auteur, 4 vol. in-8 br., L'éternité parfois, Belfond, 1976, 218 pp. - Le rire des pères dans les yeux des enfants, Grasset, Paris, 1981, 535 pp. - Bergère ô Tour Eiffel, Grasset, Paris, 1985, 536 pp. - Toutes les femmes sont fatales, Editions Albin Michel, Paris, 1957, 277 pp. Lot de 4 ouvrages dédicacés par l'écrivain Claude Mauriac. Bon état (couv. lég. frottée, déchirure au second plat restauré pour Bergère ô Tour Eiffel). Prix du lot, non séparable. Français‎

‎MAURIAC, Claude‎

‎François Mauriac, sa Vie, son Oeuvre [ Livre dédicacé par l'auteur ]‎

‎1 vol. in-4 cartonnage éditeur illustré, Editions Frédéric Birr, 1985, 128 pp. Livre dédicacé par le fils de François Mauriac, Claude Mauriac, à Michel Suffran, lequel a joint à l'ouvrage diverses copies de texte : "François Mauriac vu par un camarade de classe", par le chanoine Lacaze, "Le message du Christ aux Jeunes" par François Mauriac (message diffusé pendant les années 1940-1944 dans les réunions de l'Action catholique de la Jeunesse Française), et le discours de François Mauriac à l'Institution Sainte-Marie Grand-Lebrun de Caudéran en juillet 1951. Mauriac entra dans l'école des marianistes rue du Mirail le 7 octobre 1892, à l'âge de 7 ans. En octobre 1897, il rejoignait ses trois frères à Grand-Lebrun, où il effectua sa scolarité jusqu'en juillet 1903 Français‎

‎MAURIAC, Claude‎

‎Introduction à une Mystique de l'Enfer. L'oeuvre de Marcel Jouhandeau [ Livre dédicacé par l'auteur ]‎

‎1 vol. in-12 br., Grasset, Paris, 1938, 238 pp. Très bel envoi de Claude Mauriac à Gaston Duthuron (grand ami de son père François Mauriac) : "A Gaston Duthuron, ce premier livre sur un auteur que j'admire comme écrivain mais qui m'a beaucoup décu comme homme... - grand auteur, pauvre homme ! Avec l'amitié aussi vieille que ce livre de Claude Mauriac. Malagar 16 avril 1973" Etat satisfaisant (couv. frottée avec manques et restaurations amateur en dos) pour Français‎

‎MAURIAC, François‎

‎D'autres et moi [ Livre dédicacé par l'auteur ]‎

‎Textes recueillis et commentés par Keith Goesch, préface de François Mauriac, 1 vol. in-8 br., Grasset, Paris, 1966, 324 pp. Bel envoi de François Mauriac à Gaston Duthuron "qui est "à part" des "autres de Tout Coeur". Très beau recueil de préfaces de François Mauriac, enrichi d'un bel envoi autographe signé. Etat très satisfaisant (couv. lég. frottée) Français‎

‎MAURIAC, François‎

‎Fabien [ Edition originale - Livre dédicacé par l'auteur ]‎

‎Récit orné de six images hors texte dessinées et graves par Hermine David, un des 1000 exemplaires ur vélin d'Annonay des frères Montgolfier (n°969), 1 vol. in-8 carré br sous couv. rempliée, Au Sans Pareil, Paris, 1926, 88 pp. Bel envoi autographe signé de François Mauriac "à Michel Suffran qui retrouvera dans Fabien, Yves Frontenac, de tout coeur. Malagar 19 sept. 67". Bel exemplaire enrichi d'un envoi de l'auteur, lequel évoque le héros de son célèbre roman "Le Mystère Frontenac". Français‎

‎MAURIAC, François‎

‎Galerie Gérard Mourgue. François Mauriac présente : Raymond Mirande. Emaux sur cuivre [ Avec une L.A.S. de Raymonde Mirande évoquant le texte de François Mauriac ] Exposition du 1er au 20 maris 1966‎

‎1 brochure en triptyque, Galerie Gérard Mourgue, 1966 On découvre sur 2 pages le beau texte de Mauriac : "Si j'ai aimé dès que je les ai connu les émaux de Mirande, c'est que je travaille depuis plusieurs années sous le regard d'un Christ en croix du XIIIe siècle, en émail champlevé [ ... ]." On joint deux pages autographes signées de Raymond Mirande :" [ ... ] Voici la préface de notre Ami, écrite en 1966 pour mon exposition à la Galerie Mourgue, à Paris. Je garde précieusement le manuscrit que François Mauriac m'avait offert [ etc... ]" Bon état pour ce rare ephemera Français‎

‎MAURIAC, François‎

‎Journal 1932-1939 [ Livre dédicacé par l'auteur ]‎

‎1 vol. in-8 cartonnage éditeur à semis d'initiales, La Table Ronde, Paris, 1947, 443 pp. Bel envoi de François Mauriac, daté de Paris, octobre 49, "pour Mademoiselle Cyprès, ce livre moins beau que le beau "Tacite" qu'elle m'a offert - mais d'une lecture plus aisée... et qui peut-être lui tiendra compagnie. En respectueux et fidèle souvenir". Curieux exemplaire, avec cachet d'institution religieuse bordelaise, enrichi d'un bel envoi de François Mauriac. Etat très satisfaisant (couv. lég. frottée, ancien cachet, bon état par ailleurs). Français‎

‎MAURIAC, François‎

‎L'Adieu à l'Adolescence [ Edition originale - Livre dédicacé par l'auteur ]‎

‎1 vol. in-12 br., P.-V. Stock, Paris, 1911, 216 pp. Edition originale du second recueil de poésie de François Mauriac, paru après "Les Mains jointes" publié deux ans plus tôt. Très bel envoi de François Mauriac à l'écrivain bordelais Michel Suffran : "à Michel Suffran, à l'âge de l'adieu à la vieillesse (1968 !) de Tout coeur". Michel Suffran parle ainsi de ces deux essais de jeunesse : "y dominent une précoce mais anxieuse nostalgie de l'enfance finissante, une angoisse sourde du vieillissement, une diffuse terreur devant la nécessité de rompre liens et amarres, mêlées à la fascination de sa propre "étoile levée",à la constante objurgation à l'indispensable accomplissement. Chuchotis de serre chaude, murmure de confessionnal que traverse, parfois, la raucité d'un cri. Poésie fiévreuse et sage, influencée à la fois par le jammisme et le symbolisme, donc encore très datée, mais que Mauriac, même en ses jugements les plus sévères se gardera, pourtant, de renier. Telle est la la voix de "la charmante source", célébrée par Barrès... Bon état (couv. lég. frottée) Français‎

‎MAURIAC, François‎

‎L'Agneau [ Livre dédicacé par l'auteur ]‎

‎1 vol. in-12 reliure pleine toile jaune, Flammarion, Paris, 1954, 243 pp. Avec un envoi de François Mauriac, un billet de félicitations de l'Express, un lettre de l'Express félicitant la dédicataire ("nous avons le plaisir de vous annoncer que votre excellent pastiche de François Mauriac s'est vu attribuer le troisième prix de notre jeu littéraire n°9. Nous vous ferons parvenir sous peu un exemplaire de "L'Agneau" dédicacé par son auteur"), un texte dactylographié de 2 pp. (texte du pastiche), et 2 pp. manuscrites de la dédicataire indiquant en conclusion "Pour Duthuron" (manifestement un autre pastiche de Mauriac, par ou pour Gaston Duthuron ?). Etat très satisfaisant (fortes rouss. sur rel.) Français‎

‎MAURIAC, François‎

‎L'Agneau [ Livre dédicacé par l'auteur ]‎

‎1 vol. in-12 br., Flammarion, Paris, 1954, 243 pp "Pour Madame de Gorter [ ? ] en respectueux hommage". Bon état Français‎

‎MAURIAC, François‎

‎La Mort d'André Gide [ Edition originale - Livre dédicacé par l'auteur ]‎

‎Un des 200 exemplaires numérotés, 1 vol. in-8 br., collection "Les Inédits d'Estienne", Editions Estienne, 1952, 41 pp. Superbe envoi de François Mauriac à l'écrivain "Jean Jacques Gautier, en bien affectueux souvenir. "C'est toujours la lutte entre le raisonnable et ce qui ne l'est pas..." dernières paroles de Gide..." Magnifique dédicace de François Mauriac à l'écrivain Jean Jacques Gautier (prix Goncourt en 1946 et futur membre de l'Académie Française), citant les dernières paroles de Gide, dans cette édition originale au tirage limité à 200 exemplaires numérotés. Bon exemplaire en très bon état. Français‎

‎MAURIAC, François‎

‎Le Fils de L'Homme [ Edition originale - Livre dédicacé par l'auteur ]‎

‎Un des 200 exemplaires sur alfa moussé réservés à la presse et marqués SP (n° 72), 1 vol. in-12 br., coll. Les Cahiers Verts, Chez Bernard Grasset, Paris, 1958, 195 pp. Exemplaire bien complet du prière d'insérer et enrichi d'un spirituel envoi de François Mauriac à Robert Kanters : "A Robert Kanters qui ne lira pas ce petit livre..." De tout coeur". Etat très satisfaisant (petite fente et brunissure au dos en queue, bon état par ailleurs) Français‎

‎MAURIAC, François‎

‎Nouveaux Mémoires Intérieurs. [ Livre dédicacé par l'auteur ]‎

‎1 vol. in-8 br., Flammarion, Paris, 1965, 260 pp. Envoi autographe signé de François Mauriac à l'écrivain bordelais "Michel Suffran, "qui a puisé aux mêmes sources. Fraternellement". Bon exemplaire bien complet du prière d'insérer et du bandeau (qui précise "les "Sources cachées" de François Mauriac" et fait ainsi écho à la dédicace). Français‎

‎MAURIAC, François‎

‎Un adolescent d'autrefois. [ Livre dédicacé par l'auteur ]‎

‎1 vol. in-8 br., Flammarion, Paris, 1969, 266 pp. Superbe envoi autographe signé de François Mauriac à l'écrivain bordelais "Michel Suffran, ce livre qui devrait lui être dédié - tant il lui appartient - et dont chaque rue et presque chaque pavé lui sont familiers... De tout coeur". Magnifique envoi et merveilleux roman, le dernier publié par François Mauriac, en manière d'autobiographie cachée. Etat très satisfaisant (exemplaire un peu manipulé, complet du bandeau) Français‎

‎MAURIAC, François ; [ MAURIAC, Caroline ]‎

‎Nouvelles lettres d'une vie (1906-1970) [ Avec une L.A.S. de Caroline Mauriac à Michel Suffran, sollicitant des lettres dont plusieurs sont publiées dans le présent ouvrage ]‎

‎Correspondance recueillie, présentée et annotée par Caroline Mauriac, 1 vol. grand in-8 br., Bernard Grasset, Paris, 1989 Bon état pour cet exemplaire auquel est joint une lettre autographe signée (2 pp.) de Caroline Mauriac (épouse de Jean, le fils de François Mauriac), adressée à l'écrivain bordelais Michel Suffran, et sollicitant notamment de sa part les copies des lettres envoyées par François Mauriac, et dont plusieurs sont publiées dans le présent ouvrage. Français‎

‎Mauriac, François, Schriftsteller und Nobelpreisträger (1885-1970).‎

‎Eigenh. Albumblatt mit U. O. O. u. D.‎

‎1 S. 200:112 mm. "La vie de la plupart des hommes est un chemin mort et ne mène à rien" ("Das Leben der meisten Menschen ist ein toter Weg und führt zu nichts"). - François Mauriac erhielt 1952 den Nobelpreis für Literatur "für die durchdringende Seelenkenntnis und künstlerische Kraft, womit er in der Form des Romans das Drama des menschlichen Lebens deutet".‎

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‎Maurice de Vernouillet‎

‎Manuscript Lecture Notes on Ancient Civilizaions from the Teachings of Professor Marc Petit de Baroncourt, Collège Bourbon, La Réunion, 1842-45.‎

‎"Histoire Ancienne. Histoire du Moyen Age." [Ancient History. Middle Ages.] Manuscript history of the world from Antiquity to the Middle Ages, being lecture notes written by Maurice de Vernouillet, at the time a pupil of history professor Marc Petit de Baroncourt at the Collège de Bourbon, on the island of Réunion, east of Madagascar. Text is in French. 8vo. 2 volumes, 274, 294 pages, plus title pages to each volume. Bound uniformly in black calf over blue marbles boards, gilt title and tooling to spines. Volumes vary slightly in size, the first measuring approximately 17,5 x 21,5 cm, the second 15,5 x 19,5 cm. Minor wear to boards, otherwise in very good condition, a content-rich work in a fine hand. The origin of these works, Réunion Island, is revealed on the title pages of the second volume, by noting the professor's name, Monsieur [Marc] Petit de Baroncourt, who in 1841 became Professeur agrégé d'histoire au collège de Bourbon [Associate Professor of History at Bourbon College (in 1841)]. Born in Étain, Meuse, De Baroncourt was also a historical writer, beginning with an abridged history of the Middle Ages. The National Library of France holds at least one letter and one book by him. The student and writer is presumably Augustin "Maurice" Marchant de Vernouillet, born 18 April 1829 in Paris, who would later become a Resident Secretary in Madrid, holding the title of "Ministre plénipotentiaire de 1° classe" [a diplomat of ambassador usually with full power over a foreign land]. These volumes provide a rare opportunity to possess and examine the teachings of a notable French professor of the Collège Bourbon, on Isle Bourbon, today called La Réunion, where slavery was still ongoing, as was French colonisation. Manuscript‎

‎Maurice, Alphonse, Komponist (1862-1905).‎

‎Eigenh. Brief mit U. Wien, 13. IV. 1900.‎

‎2 SS. 8vo. An einen namentlich nicht genannten Adressaten: "indem ich mich auf Ihr mir s. Z. ertheiltes liebenswürdiges Versprechen beziehe bei der Direktion des deutschen Landestheaters für die Annahme meiner kom. Oper 'die Schlange' zu wirken, bitte ich Sie hiermit ergebenst, sich des genannten Werkes und Ihrer Zulage freundlichst erinnern und Ihren Einfluß dafür einsetzen zu wollen […]".‎

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‎Maurice, Chérie (d. i. Charles Schwartzenberger), Theaterdirektor (1805-1896).‎

‎Eigenh. Brief mit U. Hamburg, 2. I. 1848.‎

‎1 S. auf Doppelblatt. 4to. Mit eh. Adresse (Faltbrief) und Siegel. Bedankt sich bei Schauspielerin Louise Schönfeld-Neumann (1818-1905) für ein ihm übersandtes Andenken und erkundigt sich nach dem Wohlergehen ihrer Mutter Amalie Haizinger. Weiters teilt er ihr mit, ihr gemeinsamer Freund Wilhelm sei "am Neujahrsabend nach Teutendorf gereist wo der Bruder von Herrn Flotow im Sterben liegt. Seine Freundschaft zur Flotowschen Familie trieb ihn dorthin zu eilen um der Mutter und der Schwester des Sterbenden beizustehen […] Am Thalia geht es gut: fast lauter Successe; äußerst wenig Durchfälle - so gut ergeht es nicht dem Stadttheater; viele Fiasco's - äußerst wenig Erfolge! - Es liegt wohl an der schlechten Wahl - auch theilweise an der mangelhaften Besetzung […]". - Maurice Chéri übernahm 1829 die Leitung des Sommertheaters im Tivolipark, wurde 1831 Mitdirektor des Steinstraßen-Theaters und eröffnete 1843 das neuerbaute Thalia-Theater. Maurice Chéri zeigte hier, seit 1843 unter Mitwirkung Heinrich Marrs als Regisseur und Schauspieler, vorwiegend die Lokal- und Zauberpossen Nestroys, der auch selbst in Hamburg auftrat, sowie Hamburger Lokalpossen und französische Stücke. Seit 1847 leitete Maurice Chéri zeitweise auch das Stadttheater. Nach großen Einbußen verlor er 1854 die Lizenz für beide Theater, konnte 1855 das Thalia-Theater aber neu eröffnen und führte es nach der Wiedergewinnung der vollen Konzession 1860 noch einmal zu einem Höhepunkt.‎

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‎Maurice, Chérie (d. i. Charles Schwartzenberger), Theaterdirektor (1805-1896).‎

‎Eigenh. Brief mit U. Hamburg, 4. XI. 1881.‎

‎1 S. 8vo. An Alexander Hesse in Graz: "Prinzipiell gewähre ich niemals einen Autographen, ich bedaure demnach sehr Ihnen damit nicht dienen zu können […]". - Maurice Chéri übernahm 1829 die Leitung des Sommertheaters im Tivolipark, wurde 1831 Mitdirektor des Steinstraßen-Theaters und eröffnete 1843 das neuerbaute Thalia-Theater. Maurice Chéri zeigte hier, seit 1843 unter Mitwirkung Heinrich Marrs als Regisseur und Schauspieler, vorwiegend die Lokal- und Zauberpossen Nestroys, der auch selbst in Hamburg auftrat, sowie Hamburger Lokalpossen und französische Stücke. Seit 1847 leitete Maurice Chéri zeitweise auch das Stadttheater. Nach großen Einbußen verlor er 1854 die Lizenz für beide Theater, konnte 1855 das Thalia-Theater aber neu eröffnen und führte es nach der Wiedergewinnung der vollen Konzession 1860 noch einmal zu einem Höhepunkt. - Auf Briefpapier mit gedr. Briefkopf des Thalia-Theaters. Gefaltet.‎

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‎Maurice, Justine, French writer (1810-1849).‎

‎Autograph letter signed ("J. Maurice"). St. Petersburg, [8 April 1841].‎

‎Large 8vo. 3 pp. Bifolium with integral address panel. Comprehensive letter to the French philosopher and writer Pierre-Simon Ballanche. Maurice describes quite hauntingly his loneliness in cold St. Petersburg, where he was suffering from a long winter, but especially under the insulation and the intellectually less fertile environment ("isolement et la sterilite intellectuelle dans laquelle je m'y trouve"). He feels lonesome and lost ("isole et perdu"), and only the Grand Duchess's graciousness keeps him at St. Petersburg (je n'aime ici person et si ce n'etait la bonte de Madame la Gd. D[uch]esse, je n'y resterais"): "[…] Grace au ciel je me porte bien. En fait de maladie depuis mon entrée sur le territoire russe je n'ai éprouvé qu'une assez violente nostalgie qui me tourmente depuis un mois, ou deux, et me plonge dans un allanguissement que je ne puis surmonter. Tout travail m'est impossible, à peine si le courage me reste pour donner mes leçons et lire un peu. C'est qu'aussi l'hiver est ici bien long. Il n'y a que trois jours que la Névà a brisé ses glaces et bien des rives de la ville sont encore couvertes d'une épaisse couche de glace que l'on casse à grands coups de hache. Les canaux qui traversent la ville […] sont encore couverts d'une glace qui n'a pas moins d'un mètre d'épaisseur. Pas une feuille encore, pas un brin d'herbe, et cependant le ciel est presque toujours paré de ce froid soleil qui n'est là sans doute que pour éclairer et se faire moquer de lui, il est presque aussi froid que chez nous la lune.Les jours commencent à être très longs. Avant quatre heure déjà le soleil est levé et à neuf heures du soir il est encore grand jour […]". - Moreover, Maurice comments Ballanche's failed aspirations on a seat in the French Academy; Ballanche, who had repeatedly run for a seat, was defeated by, among others, Victor Hugo, and should gather a seat in the year after.‎

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‎MAURICE, Marguerite‎

‎La riche histoire de Saint-Gengoux-de-Scissé [ Livre dédicacé par l'auteur ]‎

‎1 vol. in-8 br., Foyer rural de Saint-Gengoux-le-Scissé, Saint-Gengoux-le-Scissé, 1984, 244 pp. Bel envoi de l'auteur à André Ruel, avec son ex-libris japonisant. Bon état Français‎

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