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‎Autographes‎

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‎HARPIGNIES (Henri).‎

‎Envoi autographe de l'artiste au bas d'une photo originale de son portrait peint par Lucien-Hector Jonas en 1911.‎

‎Sans lieu, mai 1911, photo 26,5 x 20 cm, sur carton fort 40 x 30,5 cm, avec la marque sèche du photographe Edouard Fiorillo (signature dans la photo : "E.F. Phot. Paris").‎

‎Harpignies était presque aveugle en 1911, 5 ans avant sa mort, lorsqu'il est portraituré par L.-H. Jonas, comme lui originaire de Valenciennes. Longtemps avant, Harpignies découvrit par hasard, le village d'Hérisson et la vallée de l'Aumance en 1869 et y revint pour peindre tous les étés jusqu'en 1878 ; il eut des élèves et fit des émules qu'on rattache sous le vocable "d'Ecole de l'Aumance".‎

书商的参考编号 : 13522

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La Librairie Bourbonnaise
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‎BÉRAUD (Henri) - [MADRASSI (Lucien) - BOULLAIRE (Jacques)].‎

‎Plan sentimental de Paris.‎

‎Paris, Éditions Lapina (Collection - Les Images du temps) 1927 ; in-16 (19,8 x15,5 cm). Portrait en frontispice-112 pp.-4 ff.- 2 feuillets hors-texte de fac-similés d'écriture - 4 gravures hors-texte. Demi-chagrin vermillon à coins, dos à nerfs, titre et fleurons dorés, tête dorée, couvertures et dos conservés, non rogné. Légers frottements sur les coins, nerfs et charnières. Bon exemplaire.‎

‎Edition tirée à 1150 exemplaires, un des 1000 sur vergé de Rives, avec le portrait de l'auteur à l'eau-forte par Lucien MADRASSI, et quatre belles pointes sèches originales hors-texte de Jacques BOULLAIRE qui a aussi gravé les 9 initiales in-texte imprimées en rouge. Exemplaire enrichi du manuscrit autographe de 17 feuillets du chapitre intitulé "La cinquième nuit". Le manuscrit est titré "L'amateur de phonos", chaque feuillet est folioté au crayon et porte le monogramme HB, ainsi que la signature de l'auteur au dernier feuillet. On constate plusieurs variantes entre le manuscrit et le texte imprimé.‎

书商的参考编号 : 13695

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‎MAURRAS (Charles).‎

‎La leçon des Mishellènes.‎

‎Manuscrit autographe de Maurras, in-12 (14,2 x 12 cm), s.l. - s.d. [vers 1920] ; 9 pages autographes à l'encre noire, signées, avec la transcription tapuscrite en regard. Demi-vélin ivoire à coins, pièce de titre en maroquin noir (rel. G. Gauché, Paris). Parfait état.‎

‎Manuscrit d'un article dans lequel Maurras réagit aux publications des "journaux officieux du mishellènisme", sans doute au moment de la guerre gréco-turque de 1919-1922 et peut-être juste avant la "Grande catastrophe" qui s'en suivit en 1923 avec le déplacement d'un million et demi de chrétiens dAnatolie et de Thrace orientale qui ont étéi chassés de chez eux et durent gagner la Grèce, tandis que 500 000 musulmans de Macédoine et dÉpire quittèrent la Grèce pour s'installer en Turquie.‎

书商的参考编号 : 13714

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‎MAURRAS (Charles).‎

‎L'Anarchisme à la Mode.‎

‎Manuscrit autographe de Maurras, in-12 (16,4 x 12,2 cm), s.l. - s.d. [vers 1928] ; 15 feuillets montés sur onglets, écrits à l'encre noire au recto et signés, sur papier jauni. Demi-vélin ivoire à coins, pièce de titre en maroquin noir (rel. G. Gauché, non signée). Petits manques à la pièce de titre, si non parfait état.‎

‎Le texte,sans doute d'un article paru dans l'Action Française signé, comportant de nombreuses ratures et corrections. Le roman de Barrès,"L'Ennemi des lois", a paru à la fin de l'année 1927. Il y met en scène André Maltère, sa maîtresse Cécile Pichon-Picar, Marina une princesse slave... gens civilisés, polis, ingénieux et aimables, en révolte contre la société, ce que Maurras dénonce comme anarchistes mondains. La critique est vive à l'égard de Maurice Barrès, ainsi que celle concernant "Les disciples d'Emmaüs" et "Les contes chrétiens" de Teodor de Wyzewa.‎

书商的参考编号 : 13715

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‎Une lettre de prison - MAURRAS (Charles).‎

‎Lettre autographe signée, datée de Troye, le 12 novembre 1951, adressée à Henri MASSIS. 12 pages (6 feuillets recto-verso), in-4 (21,7 x 17 cm), écrites à l'encre noire sur papier à petits carreaux détachés d'un cahier d'écolier.‎

‎En août 1951 Maurras est transféré de la prison de Clairvaux à l'Hôtel Dieu de Troye en raison de son état de santé. C'est de là qu'il écrit à Henri Massis à propos du livre "Maurras et notre temps" qu'il vient de faire paraître. Maurras lui adresse son immense gratitude, mais lui demande aussi des précisions sur les phrases ou expressions qu'il ne se souvient pas d'avoir employées ; il souligne le bien fondé de telle ou telle mise en lumière d'épisode politique et évoque quelques souvenirs personnels. Il termine par ces mots : "Que nous aurions de choses à nous dire, mon cher ami ! D'ouvertures mutuelles à nous donner ! Cette jeune génération que j'ai à peine entrevue et que vous avez suivie, que vous pressez encore de la pointe du fer sacré, vous m'en feriez une seconde révélation, à laquelle ma vieille tête aimerait rêver longtemps prise entre les meminisse juvabit et des vues d'avenir qui sortent d'elles-mêmes, toutes nues ou long voilées, des plages perdues du passé ! Enfin ce sera peut-être pour bientôt. Soit que les portes s'ouvrent, soit que vous les perciez de votre fer de lance, je vous dis de toute façon à bientôt, au milieu de tous les mercis explosifs et inarticulés qui ont dû échapper de ce papier dès que vous l'avez ouvert" Il signe "Charles Maurras, Vieillard de Troie". Cette lettre a paru dans l'ouvrage réalisé également par Henri Massis : "Lettres de prison", sélection de lettres rédigées entre le 8 septembre 1944 et le 16 novembre 1952, et publiée par Gallimard en 1958 (pages 194-196, dont nous donnons la copie).‎

书商的参考编号 : 13719

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‎BRASILLACH (Robert ) - PAUL LE SILENTIAIRE.‎

‎Manuscrit autographe de Brasillach, courte étude et traduction de sept poésies de Paul Le Silentiaire, écrit à l'encre bleue en 1943, pour une anthologie de la poésie grecque.‎

‎[1943], 5 feuillets in-8 contrecollés sur 3 feuillets extraits d'une revue. Notes manuscrites d'une autre main pour la préparation à l'impression.‎

‎Paul le Silentiaire a vécu dans la première moitié du VIe siècle à Constantinople, sous le règne de l'empereur Justinien. On a encore de lui une série d'épigrammes ou courts poèmes, parfois érotiques, et un Hymne à Sainte-Sophie dans lequel il décrit la basilique comme "une prairie de marbre". Après une courte notice, Brasillach livre sa traduction des sept poèmes : Le silence sur l'étreinte, L'adieu, Le secret, L'oubli futur, La nuit, La mort des amants, et Symboles. Ce texte a paru dans "Anthologie de la poésie grecque", édité par Stock seulement en 1950.‎

书商的参考编号 : 13743

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‎DERENNES (Charles).‎

‎3 cartes de visite autographes.‎

‎3 cartes de visite (6,2 x 8,6 cm), non datées, écrites au recto, signées.‎

‎Adressée à : "Cher Confrère et Ami, merci de votre bonne lettre de ce matin. Et voici mon premier "Fait divers" pour mars. J'ai à écrire un acte en vers pour mercredi !... c'est pourquoi je devance l'appel... A bientôt très affectueusement...".‎

书商的参考编号 : 13953

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‎DERENNES (Charles).‎

‎LAS.‎

‎1 feuillet in-4 ( 27 x 21 cm), non datée, à l'adresse de Paris, 2 rue Mizon. Sept lignes au recto.‎

‎Il envoie le manuscrit d'un texte à paraître, sans doute dans le Petit Journal et remercie son correspondant : "Cher Confrère et Ami, Voici le conte dont je vous ai parlé l'autre jour. Tâchez de me faire obtenir un prix plein d'honneur, comme disait Guillaume (pas le nôtre)... Merci de tout ce que vous voulez bien faire pour moi au P.J., et bien affectueusement à Vous..."‎

书商的参考编号 : 13954

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‎DERENNES (Charles).‎

‎Carte postale autographe signée.‎

‎1 carte postale (9 x 14 cm), écrite au verso et signée, non datée. Au recto vue de la Côte d'Argent, la Lande pittoresque.‎

‎Derennes est à l'Ile d'Oléron ; il envoie un article à son correspondant, quelques "souvenirs des Landes". Il évoque aussi un article qu'il a consacré à Pierre Loti et l'Île d'Oléron "qui a été fort loué" : "Mon cher Ami, voici un article que j'ai écrit, retour des Landes, dans l'Île. Les Landes ne commencent à être belles qu'en septembre et leur tourisme est de même actualité. Mais, bon Dieu! que c'est beau ! Je vous envoie quelques cartes agrémentées (?) de souvenirs où vous pourrez couper ce qu'il vous plaira [...] Mon article sur Loti et l'Île d'Oléron a fait grand effet ici, où le Quotidien règne partout en roi [...]".‎

书商的参考编号 : 13955

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‎LALLEMAND (Ferdinand). (Marseille 01/12/1912 - 11/05/1997).‎

‎2 LAS à [Docteur Marcel Passarini], datée de Marseille le 21 janvier 1957 et 28 octobre 1965.‎

‎2 feuillet in-4, écrit au recto. Pliures.‎

‎F. Lallemand fut professeur de philosophie (lycée Périer et Thiers à Marseille) auparavant il s'était spécialisé en archéologie sous-marine et ethnologie maritime. Il a été membre de l'équipe de la Calypso, le célèbre navire océanographique du commandant Cousteau et a participé à la fouille de lépave dite du Grand Congloué.Il a publié : Journal de bord de Hannon le Carthaginois ; Journal de bord de Pythéas ; Erik le rouge et les vikings de l'an mil ; Journal de bord de Maarkos Sestios (en 1956). Il envoie à son correspondant son livre sur Pytheas « espérant quil lui inspira un aussi beau poème que celui que vous fites pour Maarkos. Mais il est parfois plus glacial comme notre mistral qui nous vient de lhyperborée ». Dans la seconde lettre Lallemand le remercie encore de sa lettre et se propose de lui envoyer un exemplaire de la réédition de "ce vieux Maarkos" et lui demande son avis sur le "Journal de borde de Pythéas"... Marcel Passarini avait été médecin en Algérie, Oran, Tébessa), on le retrouve vers 1950 à Bollène dans le Vaucluse. Il avait obtenu 3 Prix de lAcadémie française pour ses traductions de Martial, les Bucoliques grecs‎

书商的参考编号 : 14116

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‎BANVILLE (Théodore de).‎

‎LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE.‎

‎Paris le 19 juin 1875. 1 page et demie, in-8. On joint un portrait de Théodore de Banville, gravé à l'eau-forte par Dehodencq, paru en frontispice des Exilés" chez Lemerre en 1867. (Dehodencq eut pour élève Georges Rochegrosse, le fils adoptif de Banville qui lut un poème aux obsèques du peintre en 1882 et qui lui sert désormais d'épitaphe).‎

‎Belle lettre rédigée d'une écriture fine et bien lisible, dans laquelle le poète remercie son correspondant de ne pas l'avoir oublié. "Je viens de commencer la lecture de votre livre que je trouve infiniment curieux et tout à fait digne de fixer l'attention, et je serai très heureux d'en parler dans le National..." Il s'excuse cependant de ne pas avoir la possibilité de le faire rapidement, mais il s'y engage : "je ferais pour vous et avec joie, non pas seulement la chose difficile, mais la chose impossible"...‎

书商的参考编号 : 14185

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‎BOTREL (Théodore).‎

‎Lettre autographe signée, Pont-Aven, juillet 1920, sur un dépliant in-12 (14 x 9 cm) de 4 pages avec photo de Botrel et catalogue de ses oeuvres en vente à la "Lyre Chansonnière".‎

‎"Chère Madame, en rangeant du linge... d'ex poilu, on retrouve une serviette vous appartenant, celle qui recouvrait ma valise ayant dû être confondue par moi lors de mon départ, avec une des vôtres. Je vous la retourne par ce courrier en vous priant d'agréer mes excuses. Compliments les meilleurs. TB.".‎

‎Il s'adresse à une certaine Jane Chalvon de Vichy, parmi le courrier de laquelle nous avons retrouvé cette carte-lettre.‎

书商的参考编号 : 14190

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‎Gregory MASUROVSKY‎

‎Carte de voeux autographe signée adressée à Georges et Alice Raillard‎

‎Paris 6 Janvier 2008 | 15 x 10.50 cm | une carte de voeux sous enveloppe‎

‎Carte de voeux autographe signée de Gregory Masurovsky adressée au critique d'art Georges Raillard et sa femme Alice, enveloppe jointe. Le devant de la carte est illustré d'une reproduction d'une oeuvre picturale de Gregory Masurovsky intitulée "L'apparition de la vierge et l'enfant". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 71508

‎Gregory MASUROVSKY‎

‎Carte de voeux autographe signée adressée à Georges et Alice Raillard pour Noël de l'année 1995 et de bonne année pour 1996‎

‎Paris 26 Décembre 1995 | 15 x 21.50 cm | une carte de voeux sous enveloppe‎

‎Carte de voeux autographe signée de Gregory Masurovsky, pour Noël 1995 et la bonne année 1996, adressée au critique d'art Georges Raillard et sa femme Alice, enveloppe jointe. Le devant de la carte est illustré d'une reproduction d'une oeuvre picturale de Gregory Masurovsky intitulée "L'homme à la Pomme-Adam". La carte de voeux est imprimée sur papier d'Arches. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 71509

‎Gérard de NERVAL‎

‎Billet autographe signé de Gérard de Nerval adressé à Georges Bell‎

‎s. l. s. d. [1853] | 13.50 x 8.80 cm | une feuille‎

‎Billet autographe signé de Gérard de Nerval adressé à son ami Georges Bell, quatre lignes rédigées au crayon de papier et signées de son prénom "Gérard". Trace de tampon au verso. Deux petits trous d'épingle sans atteinte au texte, deux traces transversales de pliure inhérentes à la mise sous pli du billet. Ce petit mot a été rédigé lors de l'avant-dernier séjour de l'écrivain chez le Docteur Blanche en 1853. Ce billet a été retranscrit dans le tome 3 desOeuvres complètesde Nerval à la Pléiade. Gérard de Nerval fit la connaissance de Joachim Hounau,connu sous lenom de plumeGeorges Bell, chez Joseph Méry, à Marseille en 1843, au retour de son voyage d'Orient. Bell fut un très proche ami de Gérard de Nerval qui, agonisant, l'appelera à son chevet. Les autographes de Gérard de Nerval sont très rares. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 72618

‎Louis ARAGON - (à Hubert JUIN)‎

‎"Je me considère pour ce qui est de ce que j'écris, comme dépourvu de droit d'orienter ce qui s'écrit de moi" Lettre autographe signée de Louis Aragon à un critique sur son oeuvre‎

‎s. l. s. d. (circa 1967) | 21 x 26.90 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée de Louis Aragon, 11 lignes et 2 lignes de post-scriptum à l'encre bleue, adressée à un critique vers 1967. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli de la lettre. Emouvante lettre du poète qui, au détour d'une question d'un biographe, offre à cet impertinent interlocuteur une réponse désabusée sur le droit du poète à contrôler les exégèses : "Que vous dire ? Je ne puis vous conseiller dans le détail, ni m'amuser à rectifier ceci ou cela. Je me considère pour ce qui est de ce que j'écris, comme dépourvu de droit d'orienter ce qui s'écrit de moi, ce qui n'est que de peu précéder l'époque où on ne me demandera même plus on avis." Le poète, cependant s'insurge contre cette institutionalisation qui semble précipiter l'achèvement de sa carrière en soulignant l'importance de son oeuvre poétique des dernières années : "puisque vous voulez compléter votre livre, n'oubliez pas que dans le temps qui s'est passé depuis que l'avez écrit, il n'y a pas eu que Le Fou[d'Elsa],La M.à.m.[La mise à mort]et Blanche [ou l'oubli]. Mais aussi Le voyage de Hollande (augmentée de quelques poèmes dans la seconde édition) et l'Elégie à Pablo Neruda." Le destinataire de la lettre pourrait être Hubert Juin qui a publié en 1960 un essai sur Aragon chez Gallimard, mais le ton employé semble un peu expéditif envers un critique aussi important. Une autre oeuvre consacrée à Aragon fut publiée durant la même période : Georges Sadoul,Aragon, collectionPoètes d'aujourd'hui, numéro 159, Seghers, en 1967, mais aucun titre mentionné ne manque et il n'avait écrit aucun livre sur Aragon auparavant. A moins qu'il ne s'agisse de Roland Desné, auteur de l'article mentionné par Aragon en post-scriptum ("La Semaine sainted'Aragon",Le Français dans le monde, no21, décembre 1963, pp. 41-48.). - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 72798

‎Gérard de NERVAL‎

‎Lettre autographe signée de Gérard de Nerval adressée à Auguste Cavé‎

‎Paris 18 novembre [1841] | 13.90 x 20.80 cm | une page sur un feuillet remplié‎

‎Lettre autographe signée de Gérard de Nerval adressée à Auguste Cavé, rédigée d'une écriture soignée à l'encre noire sur la première page d'un double feuillet. Infimes traces de pliures inhérentes à la mise sous pli et quelques claires piqûres. Cette lettre a a été retranscrite dans lesOeuvres complètesde Nerval à la Pléiade. Après deux violentes crises de nerfs, Gérard de Nerval fut contraint de séjourner à la clinique du Docteur Blanche entre mars et novembre 1841. Désargenté, il adresse cette lettre à son ami Auguste Cavé, alors directeur de la section des Beaux-Arts au ministère de l'Intérieur, pour solliciter son appui auprès de «M. le Ministre»: «Quoi qu'entièrement rendu à la santé, je sens que je ne puis encore travailler qu'avec ménagement, et s'il était possible que l'on m'aidât d'une légère somme mensuelle [...] je serais plus sûr de pouvoir reprendre peu à peu ma position littéraire, sans risquer de nouveaux accidens». - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 72914

‎Gérard de NERVAL‎

‎Lettre autographe signée de Gérard de Nerval adressée à Hippolyte Delaunay‎

‎Paris s. d. [avril 1841] | 13.50 x 21 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Gérard de Nerval adressée à Hippolyte Delaunay rédigée à l'encre noire.Nom du destinataire de la main de Nerval au dos du feuillet. Une pliure centrale inhérente à la mise sous pli. Cette lettre a a été retranscrite dans lesOeuvres complètesde Nerval à la Pléiade. Gérard de Nerval est enfin «libre et sorti de la maison Blanche» après y avoir séjourné des suites de sa crise du début printemps 1841. Il ne s'agit toutefois pas d'une sortie définitive mais probablement d'une permission accordée par le docteur Blanche à son patient, ce dernier ne sortira définitivement qu'en novembre 1841. L'écriture, difficilement lisible par endroits, montre la fébrilité de Gérard de Nerval, qui cherche à renouer avec le milieu littéraire: «J'apporte des masses de copie, pour vous et trois ou quatre autres journaux.» Hippolyte Delaunay fut rédacteur en chef de la revue L'Artiste dans laquelle Nerval publia le 11 avril de la même année un article intitulé «Mémoires d'un Parisien, Sainte-Pélagie 1832». - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 72928

‎[Louise-Anne de BOURBON-CONDE] - Donatien Alphonse François de SADE - Jean-Baptiste-François-Joseph, comte de SADE‎

‎Testament‎

‎Paris dimanche 2 avril 1758 | 13.40 x 19.20 cm | 2 feuillets‎

‎Testament de Louise-Anne de Bourbon-Condé dite Mademoiselle de Charolais, recopié de la main de Jean-Baptiste-François-Joseph, comte de Sade (et père du Marquis), dans lequel cette dernière fait de son neveu, Louis-François Joseph de Bourbon, prince de Conti, son légataire universel. Une seconde partie concerne les legs aux gens de livrée, aux femmes et valets de chambre, à la femme de garde-robe, etc. Note de bas de page de la main du Marquis de Sade : « dite Mademoiselle de Charolais ». On y joint un billet de notes, rédigé de la main de Sade, en vue de la publication de la correspondance de son père. Ce testament a été rédigé cinq jours avant la mort de Mademoiselle de Charolais, dont le décès survint le vendredi 7 avril 1758 à la suite de trois mois de maladie. La seconde partie du testament est datée du dimanche 2 avril 1758, sur la première est mentionnée la date du dimanche 12 avril 1758 : il s'agit bien sûr d'une date fautive. La totalité de cette copie a été rédigée de la main du Comte de Sade qui vécut avec Mademoiselle de Charolais à son château d'Athis-Mons à partir de 1750 jusqu'à la mort de cette dernière. Le jeune Comte de Sade, envoyé par son père à Paris aux alentours de 1720, eut pour protecteur Louis-Henri de Bourbon, Prince de Condé, dit Monsieur le Duc. Dès son arrivée, le jeune homme apprécie la vie de cour et « Chose rare, il plaît aux femmes sans se faire haïr des hommes : d'où le nombre de ses amis, au moins aussi élevé que celui de ses maîtresses. [...] M. de Sade ne se contente pas de conquêtes faciles ; les bourgeoises l'indiffèrent. Celles qu'il recherche - et conquiert le plus souvent - sont des femmes de cour, non seulement pourvues d'esprit et de beauté, mais parées encore d'un nom illustre, de crédit, d'influence ou de fortune, capables en un mot de servir ses intérêts et de le mettre bien en cour. » (Lever, Sade). Parmi son tableau de chasse figure Mademoiselle de Charolais, de sept ans son aînée, soeur de son protecteur et alors maîtresse royale. Peu désireuse de se marier, elle préférera toute sa vie conserver le célibat et multipliera les aventures et les amants prestigieux. Elle fut notamment la favorite du Duc de Richelieu, mais aussi de Louis XV pour lequel elle recrutait de nombreuses maîtresses, écopant ainsi du sobriquet de « maquerelle royale ». La rencontre charnelle entre Mademoiselle de Charolais et le Comte de Sade eut lieu le 24 novembre 1725 alors que ce dernier était contraint de garder le lit à cause d'une entorse. Une lettre de Louise-Anne atteste de cette aventure naissante : « Le 24 novembre est le plus beau jour de ma vie si je suis rentrée en possession de mon royaume et de ma souveraineté, par les droits du lit où je vous ai prêté serment de fidélité. Je compte y avoir reçu le vôtre et je vis maintenant pour le plus joli roi du monde. » (Papiers de famille, p.20). La passion n'est pourtant pas réciproque et le volage Comte de Sade fait bientôt la rencontre de la Duchesse de la Trémoïlle. S'éloignant ainsi de Mademoiselle de Charolais, il lui écrit en guise de rupture : « J'ai regardé, Madame, les avances que vous m'avez faites, comme des agacements de votre esprit et point de votre coeur. Je n'avais point l'honneur de vous connaître, je ne vous devais rien, une entorse m'obligeait de garder ma chambre, j'y étais désoeuvré, vos lettres étaient jolies, elles m'amusaient, je me suis flatté s'il était vrai que j'eus fait votre conquête, que vous me guérissiez d'une passion malheureuse qui m'occupe uniquement. » (op. cit. p.23). En 1752, le Comte de Sade est ruiné par son train de vie, il a envoyé le jeune Donatien au collège Louis-le-Grand et loge chez sa bonne amie Mademoiselle de Charolais au château d'Athis-Mons : « Je me suis retiré chez Mademoiselle, quoiqu'il soit cruel à mon âge de dépendre de quelqu'un, pour diminuer ma dépense. » (Lettre du Comte de Sade à son oncle le prévôt de L'Isle-sur-Sorgue, 11 novembres 1752). Il demeurera chez son amie, l'acc‎

书商的参考编号 : 59468

‎Joris-Karl HUYSMANS‎

‎Carte autographe signée «Ce que je suis rasé par les reporters à propos du centenaire d'Hugo!»‎

‎4 février 1902 | 11.50 x 9 cm | Une carte recto-verso‎

‎Belle carte autographe de Joris-Karl Huysmans signée à un ami. 17 lignes à l'encre noire, avec des indications au crayon d'un précédent bibliographe. La missive porte sur le centenaire de la naissance de Victor Hugo. Grand admirateur de l'écrivain, Huysmans est horrifié par l'escalade médiatique qui entoure l'événement et déplore avec véhémence la compétition des journaux qui multiplient leurs panégyriques jusqu'à l'excès. « Le poêle ne marchant guère » La lettre débute sur l'évocation du froid glacial qui règne dans l'appartement de Huysmans, au 20 de la rue Monsieur. Suivent des arrangements en prévision d'un déjeuner chez le docteur Victor Crespel, son médecin et proche ami. Le ton de la lettre se durcit alors brutalement dans les lignes suivantes, et révèle un Huysmans exaspéré par l'affaire Hugo : « Ce qu'on va déféquer d'imbécillités sur ses restes ! », s'exclame -t-il dans la lettre. Il est vrai qu'à elle seule, La Presse propose trente-neuf articles sur Hugo répartis sur 5 jours de publication ( !). De nombreux journalistes le démarchent ; il répondra avec réticence au Figaro et à La Revue hebdomadaire. Par décret ministériel, des fêtes officielles et une cérémonie au Panthéon le 26 février en commémoration du centenaire avaient été programmées. Huysmans refusa de prendre part au comité d'organisation, et se lamente : « Un reporter m'a avoué qu'il avait été visiter à propos d'Hugo, les membres de l'académie de médecine (? ? ! !) et aussi les peintres ». Les hommages populaires excessifs et les « enquêtes commémoratives » des journalistes le scandalisent, et donnent matière à sa virulente diatribe. La lettre se termine sur un post-scriptum concernant Mme Leclaire, « de plus en plus exaspérée par l'idée de rester à Ligugé ». Le ménage Leclaire s'était installé avec Huysmans dans la commune de Ligugé, près de Poitiers. Fervent converti, Huysmans a fait construire une demeure non loin de l'abbaye bénédictine de Saint-Martin, où il se destinait à devenir oblat. Huysmans fut forcé de revenir à Paris l'année précédant la rédaction de cette lettre ; les Leclaire sont quant à eux restés à Ligugé, au plus grand mécontentement de Mme Leclaire. Précieux témoignage de la verve féroce de Huysmans et de son grand respect pour Victor Hugo et sa mémoire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 60237

‎Octave MIRBEAU‎

‎Manuscrit autographe signé « Habitudes »‎

‎[1902] | 18.10 x 22.90 cm | 2 feuillets et un quart‎

‎Manuscrit autographe signé d'Octave Mirbeau, 99 lignes à l'encre noire sur 3 feuillets, correction manuscrite de l'auteur et une correction au crayon bleu de typographe. Manuscrit utilisé pour la composition et l'impression de l'article "Habitudes", publié le 20 avril 1902 dans le Journal, quotidien lancé en 1892 par Fernand Xau. Le début de la carrière de Mirbeau est essentiellement porté par le journalisme qui lui permet de publier et de gagner sa vie malgré son peu de penchant pour l'activité. Très vite redouté pour son activité pamphlétaire, Gustave Mirbeau,distillant une ironie piquantese dresse ici contre l'injustice institutionalisée par l'Etat et la société. Mené par l'écriture dense et efficace de Gustave Mirbeau, ce manuscrit est probablement un dernier jet comme le laissent penser la conformité des deux textes et les rares corrections apportées à l'original, notamment par le crayon bleu d'un typographe. Au dos du dernier feuillet se trouve une version antérieure des premières lignes de l'article. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 61344

‎Octave MIRBEAU‎

‎Manuscrit autographe signé « Au conseil municipal »‎

‎1899 | 17.80 x 23.10 cm | 2 feuillets et un quart‎

‎Manuscrit autographe signé d'Octave Mirbeau pour son article "Au conseil municipal" paru dans Le Journal le 12 juillet 1899, 90 lignes à l'encre noire sur trois feuillets, correction manuscrite de l'auteur, indications typographiques au crayon bleu. Bavures dues à l'encre et au papier. Significatif de l'attitude dénonciatrice qu'entretient Mirbeau dans ses articles, ce manuscrit, critique du traitement indigne des artistes de génie par la société, est un dernier jet utilisé pour l'impression comme le signalent les lettres capitales qui délimitent les paragraphes. Les feuillets originaux ont été rencollés sur un papier vergé, ici des pages d'un ouvrage du XVIIIème siècle, Dissertatio Medica, pour faciliter leur manipulation. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 62211

‎Pierre BENOIT‎

‎Lettre autographe signée‎

‎Saint-Céré (Lot) s. d. [Après 1925] | 21 x 26.50 cm | 1 page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Benoit, d'une page, à une amie non identifiée, de 8 lignes à l'encre noire, sans date et rédigée depuis Saint-Céré dans le Lot. Deux petites déchirures en marges du feuillet et sans atteinte au texte, trois taches en pied et en tête du feuillet toujours sans aucune atteinte au texte. Traces de pliures. Dans cette lettre, écrite de sa célèbre chambre N°2 qu'il occupe à l'hôtel de Saint-Céré depuis 1925 et dans laquelle il se retranchait pour écrire et "travailler d'arrache-pied", Pierre Benoit informe sa correspondante de son erreur géographique concernant Saint-Céré, cette dernière ayant confondu Lot-et-Garonne et Lot lors de sa précédente missive. Il lui indique également son prochain retour à Paris et lui demande si elle s'y trouvera aussi. Enfin, Pierre Benoit lui suggère d'envoyer un mot à Le Moignée "pour lui dire que je lui en veux à mort, il comprendra" et aussi qu'elle lui donne vite de ses nouvelles. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 62583

‎Louis CALAFERTE‎

‎Lettre autographe signée "c'est l'immobilisme chez ces gens qui ne prennent plus aucun risque d'édition..."‎

‎Lyon 5 Mars 1978 | 21 x 27 cm | 2 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe datée du 5 mars 1978 signée de Louis Calaferte, de deux pages, à une amie libraire non identifiée, de 33 lignes à l'encre noire, rédigée depuis Lyon. Habituelles traces de pliures sans gravité d'une lettre glissée dans une enveloppe. Dans sa missive, pleine de sollicitude, d'estime et de respect pour le travail d'écriture de sa malheureuse correspondante qui désire faire publier son manuscrit, Louis Calaferte s'excuse tout d'abord du retard, indépendant de sa volonté, pris pour lui répondre : « J'ai attendu, attendu, attendu - espérant toujours pouvoir vous apporter une heureuse nouvelle concernant l'éventuelle édition de votre travail de librairie », pour ensuite lui avouer et fustiger « un certain immobilisme chez ces gens qui ne prennent plus aucun risque d'édition, et sont plus friands d'imbécillité du genre « best-seller » que d'ouvrages ayant trait à une certaine érudition ». Louis Calaferte, infructueux intermédiaire entre cet écrivain et le monde des éditeurs parisiens, se montre « désolé car, à mes yeux, il me semble qu'une édition de ce type eût été nécessaire. » Il se propose, lors de son tout prochain passage à Paris, de lui remettre le manuscrit, qu'il a proposé sans succès aux maisons d'édition, et qu'il appelle « votre cahier » ou de le lui apporter dans sa librairie plus tard. Enfin, Louis Calaferte conclut symboliquement sa lettre par un « désolé de cet échec, je vous prie de croire à mon estime ». - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 62584

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎Lettre autographe signée à son ami lyonnais Charles Deshayes "... l'affaire Céline me paraît le meilleur comme l'Affaire Dreyfus..."‎

‎Korsør (Danemark) 12 Novembre (1949) | 21 x 34 cm | deux pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand Céline à Charles Deshayes datée du 12 novembre [1949] et rédigée depuis son exil danois de Korsor. Lettre de deux pages, de 25 lignes à l'encre bleue, enveloppe jointe. Traces de pliures centrales inhérentes à la mise sous pli. Charles Deshayes était un jeune journaliste lyonnais qui s'était proposé de prendre la défense de Céline. Il se lia rapidement d'amitié avec l'écrivain, alors abandonné de tous. Leur précieuse correspondance est riche d'informations sur les péripéties céliniennes d'après-guerre et son propre regard sur les années passées. Louis-Ferdinand Céline débute sa lettre en proie aux doutes et aux avanies: «C'est un coup bien moche. Que tenter? Moi-même je n'arrive plus à m'éviter nulle part. J'ai des plaintes en contrefaçon au cul. C'est tout. Tous ces gens ont peur au fond. Ils ne l'avoueront jamais. Qu'espérer?» Tandis que Deshayes qui uvre activement à la réhabilitation de l'écrivain lui soumet son mémoire en défense, Céline lui promet «(très peut-être) un possible (?) éditeur Valby» et des contacts parisiens: «J'écris à ce sujet à mon bon ami le DrBecart.» Mais ce n'est que pour adoucir sa véritable intervention que l'écrivain très directif et cinglant glisse en fin de lettre: «J'ai changé votre titre. Par l'amour de Dieu laissez la nuit tranquille! Et surtout le bout! C'est un cauchemar.» Avec une formidable, mais coutumière, indécence, il lui impose un autre titre violemment provocateur: «L'Affaire Céline me paraît le meilleur comme l'Affaire Dreyfus.» Céline changera finalement d'avis tandis que, ironie de l'Histoire, sous le titre L'Affaire Céline, l'histoire d'un cadavre, le Comité d'action de la Résistance publiera en 1952 les documents à charge contre le sulfureux écrivain. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 62588

‎Charles BAUDELAIRE‎

‎«Me voici en mesure d'accomplir tous mes plans» Lettre autographe signée adressée à sa mère‎

‎Biponti Vendredi 12 mai 1865 | 13.20 x 20.80 cm | 1 page sur un feuillet remplié‎

‎Lettre autographe signée de Charles Baudelaire, rédigée à l'encre, adressée à sa mère. Quelques soulignements, biffures et corrections de l'auteur. Cette lettre a été publiée pour la première fois dans Charles Baudelaire, Dernières lettres inédites à sa mère en 1926. Ancienne collection Armand Godoy n°197. Précieuse lettre de l'époque bruxelloise, exil volontaire du poète à la fin de sa vie. «?Il est douteux que j'habite quelque part à Paris. Je crois que j'habiterai surtout une voiture dans laquelle je ferai, si je peux, toutes mes courses en un ou deux jours.?» Angoissé par Paris cité des vices et des créanciers il appréhende cette brève visite. L'exil bruxellois est en effet synonyme d'échec pour le poète qui ne cesse, depuis son arrivée en Belgique, de repousser son retour en France. Pourtant, impatient de quitter le plat pays qu'il exècre, il raille ses autochtones?: «?On est lent ici.?» Le poète, comme jadis l'élève de dix-sept ans qui affirmait à sa mère qu'il allait se ressaisir, promet: «?Me voici en mesure d'accomplir tous mes plans. Je ne sais comment t'exprimer ma reconnaissance; et je crois que la meilleure manière sera d'exécuter mes promesses.?» Littéralement obsédé par cette mère sacrée «?qui hante [son] cur et [son] esprit?», le «?fils reconnaissant?» s'estime incapable d'atteindre sa destinée poétique sans une attention maternelle exclusive. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 62589

‎Robert AMADOU‎

‎Lettre autographe signée de Robert Amadou à Mme Charmer-Leroy‎

‎Paris 19 mai 1973 | 21 x 29.70 cm | une page sur une feuille‎

‎Lettre autographe signée de Robert Amadou à Mme Charmer-Leroy, écrite à l'encre bleue. Adresse de Robert Amadou au tampon en haut à gauche, date au début de la lettre, adresse du destinataire au verso de la lettre. Traces de pliures inhérentes à l'envoi postal. L'auteur écrit cette lettre suite à un courrier de sa correspondante. Il lui propose de la rencontrer pour échanger avec elle des "choses qu[ils] aim[ent] - les seules qui vaillent la peine de vivre (...)". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 62631

‎Jean DUTOURD - (à Jean RIMEIZE)‎

‎Lettre autographe signée de Jean Dutourd à Jean Rimeize‎

‎Paris 22 juin 1979 | 13.50 x 21 cm | 2 pages sur une feuille‎

‎Lettre autographe signée de Jean Dutourd à Jean Rimeize, écrite à l'encre noire, enveloppe jointe. Date en haut de la lettre et signature de Jean Dutourd au bas de la lettre, adresse parisienne de Jean Dutourd sur l'enveloppe. Trace de pliure inhérente à l'envoi postal. L'académicien envoie cette lettre pour remercier son destinataire pour le papier qu'il a écrit suite à une rencontre entre les deux hommes. Jean Dutourd écrit qu'il fera relier cet article dès qu'il le pourra. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 62633

‎Lucien GUITRY - (à Nadia CHARLANE)‎

‎Carte postale autographe signée de Lucien Guitry à Nadia Koudrine (dit Charlane)‎

‎Bruxelles 3 novembre 1922 | 9 x 14 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée de Lucien Guitry à Nadia Koudrine (dit Charlane), écrite à l'encre noire. Photo du portrait d'Edouard VI du musée de Bruxelles au verso. Lucien Guitry envoie cette carte à l'actrice depuis Bruxelles. Il se plaint de ne pas avoir reçu de ses nouvelles. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 62640

‎Pierre BENOIT - (à Nadia CHARLANE)‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Benoit à Nadia Charlane‎

‎Paris décembre 1940 | 11 x 14.40 cm | une page sur une feuille‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Benoit à Nadia Charlane, écrite à l'encre noire. Ce courrier est un "petit bleu", papier fourni par la poste qui permettait des envois de courrier par tubes pneumatiques dans Paris, ces missives étaient ensuite délivrées par des coursiers. Adresse parisienne de Nadia Charlane au dos, signature au bas de la lettre, jour en haut de la lettre. Pliure centrale inhérente à l'envoi postal. Pierre Benoit écrit ce billet à l'actrice suite à un malentendu à propos d'un rendez-vous. Il lui présente ses excuses et propose à sa correspondante d'aller la chercher à la gare le lendemain. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 62642

‎Francis AMBRIÈRE‎

‎Page manuscrite signée de Francis Ambrière dans le livre d'or de Madame O'Heguerly‎

‎s. l. 19 mai 1989 | 16.60 x 21.50 cm | une page sur une feuille‎

‎Page manuscrite signée de Francis Ambrière dans le livre d'or de Madame O'Heguerly, écrite à l'encre bleue. Signature et date au bas de la page. Francis Aulmière écrit qu'il se sent "petit" en écrivant dans ce livre où "tant de grands hommes" ont écrit. Il "déclare forfait" en préférant le silence à des "pensées définitives". Il remercie ensuite Madame O'Heguerly pour son accueil. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 62643

‎Élémir BOURGES‎

‎Lettre autographe signée d'Elémir Bourges‎

‎Paris n.d. (circa 1900) | 12 x 19 cm | une page sur une feuille‎

‎Lettre autographe signée d'Elémir Bourges, écrite à l'encre noire. Date et lieu en haut de la lettre. Pliure centrale inhérente à l'envoi postal. Elémir Bourges écrit cette lettre pour s'excuser auprès de son ami car il ne pourra pas assister au déjeuner prévu pour cause de maladie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 62648

‎Élémir BOURGES‎

‎Lettre autographe signée d'Elémir Bourges‎

‎Paris n.d. (circa 1900) | 12.40 x 16.70 cm | une page sur une feuille‎

‎Lettre autographe signée d'Elémir Bourges, écrite à l'encre noire. Date et adresse parisienne d'Elémir Bourges en haut de la lettre. Pliure centrale inhérente à l'envoi postal. Elémir Bourges écrit cette lettre en réponse à une demande de photographies de l'auteur. Il répond qu'il n'en possède pas et que son correspondant peut néanmoins trouver de vieux clichés dans la presse venant de chez Manuel ou Waléry, deux photographes de portrait parisiens. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 62649

‎Jean PAULHAN‎

‎Lettre autographe signée de Jean Paulhan à un auteur‎

‎Paris n.d. (circa 1945) | 13.60 x 21 cm | une page sur une feuille‎

‎Lettre autographe signée de Jean Paulhan à un auteur, écrite à l'encre noire. Date en haut de la lettre, signature au bas de la lettre. Papier à en-tête de la NRF. Pliure centrale inhérente à l'envoi postal. Jean Paulhan écrit cette lettre pour remercier son correspondant pour sa suggestion. Il l'informe qu'il a transmis celle-ci au directeur des Lettres Française, Claude Morgan. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 62650

‎Gustave FLAUBERT‎

‎Lettre autographe signée de Gustave Flaubert adressée à Léon Cladel‎

‎Paris 9 mai 1877 | 13.50 x 20.50 cm | 2 pages sur un feuillet remplié‎

‎Lettre autographe signée de Gustave Flaubert adressée à Léon Cladel. Enveloppe jointe. Quelques soulignements et corrections manuscrites de l'auteur. Minuscules taches d'eau. Trois petites restaurations à l'aide d'adhésif sur la seconde page ainsi que deux traces de pliures inhérentes à la mise sous pli du courrier. Amusante lettre dans laquelle Gustave Flaubert, dont la renommée littéraire n'est plus à faire, apporte son soutien à son ami Léon Cladel qui peine à faire publier l'un de ses ouvrages. Le « maître » - c'est ainsi que Léon Cladel nomme son confrère - démarre cette lettre avec enthousiasme: « J'ai commencé votre bouquin hier à 11 heures il était lu, ce matin à 9 ! ». Le « bouquin » dont il est ici question est L'Homme de la Croix-aux-Bufs que Flaubert avait accepté de relire pour son ami le 30 avril; il en avait d'ailleurs réclamé le manuscrit déposé chez l'éditeur Georges Charpentier à ce dernier: « Cladel m'a écrit pr me dire qu'il désirait que je lusse (pardon du subjonctif) le roman en feuilles qui est chez vous. Donc envoyez-le-moi, ou apportez-le-moi. » (Lettre du 3 mai 1877). Léon Cladel, très proche de Gustave Flaubert, semble lui avoir fait part des craintes de l'éditeur édouard Dentu quant à la publication de son ouvrage: « Et d'abord il faut que Dentu soit fou, pr avoir peur de l'im le publier. » En familier aguerri de l'impitoyable monde de l'édition, Flaubert se place en professionnel et déclare : « Rien n'y est répréhensible soit comme politique, soit comme morale. Ce qu'il vous a dit est un prétexte ? » Cette question de la répréhension morale n'est pas sans faire écho au célèbre procès intenté à l'auteur de Madame Bovary. Tel un critique littéraire dithyrambique, Flaubert complimente son confrère : « Je trouve votre livre, un vrai livre. C'est très bien fait, très soigné, très mâle. & je m'y connais mon bon. » Lecteur scrupuleux, il se permet néanmoins quelques remarques sur le manuscrit de Cladel (« J'ai deux ou trois petites critiques à vous faire (des niaiseries) - ou plutôt des avis à vous soumettre.») avant de se raviser : «Qqfois, il y a des prétentions à l'archaïsme et à la naïveté. C'est l'excès du bien. » L'attitude de Flaubert est ici quasi paternelle et en tout cas bienveillante: conscient des capacités de son ami il souhaite l'encourager et voir la publication de son ouvrage aboutir : « Mais encore une fois, soyez content & dormez sur vos deux oreilles - ou plutôt ne dormez pas - et faites souvent des uvres pareilles.» L'écrivain bienveillant évoque également dans cette missive un autre éditeur, Georges Charpentier : « Quant à Charpentier (auquel je remettrai vos feuilles vendredi - jour où je dîne chez lui) je vais lui chauffer le coco violemment, & en toute conscience, sans exagération & sans menterie. » Charpentier qui édite Flaubert depuis 1874 est devenu un proche ami de l'écrivain avec lequel il entretient une riche correspondance. En ce mois de mai 1877, il vient juste de publier Trois contes qui fut pour Cladel l'occasion d'une émouvante célébration de son maître ès Lettres : « Où diable avez-vous pris ce rutilant pinceau dont vous brossez vos toiles, les petites comme les grandes, et cette sobriété que certains latins vous envieraient ? Être à la fois Chateaubriand et Stendhal, et de plus Flaubert ». Cette admiration est réciproque et Flaubert éprouve pour ce «véritable artiste» une estime non feinte : «La fin est simplement sublime! - & du plus gd effet.» Il réitèrera, quelques semaines plus tard ses compliments : «C'est travaillé, ciselé, creusé. L'observation, chez vous, n'enlève rien à la poésie ; au contraire, elle la fait ressortir.» En effet, Cladel s'affirmera comme le véritable héritier du style flaubertien, bien plus que Zola qui lui reprochera justement de «travaille[r] sa prose avec acharnement » et de « s'efforce[r] de rendre parfaite chaque phrase qu'il écrit». C'est finalement Edouard Dentu qui publiera le manuscrit de L'Homme de la Croix-au‎

书商的参考编号 : 62711

‎Roland BARTHES‎

‎Lettre autographe signée de Roland Barthes à René Wintzen‎

‎s. l. 21 mai 1957 | 13.30 x 20.90 cm | une page sur une feuille‎

‎Lettre autographe signée de Roland Barthes à René Wintzen, écrite à l'encre noire, datée du 21 mai 1957. Quelques mots soulignés de la main de l'auteur. Pliure centrale causée par l'envoi postal. Cette lettre est adressée à René Wintzen, ancien directeur en chef de Documents,revue des questions allemandes, et spécialiste de littérature allemande. Il est, au moment de la rédaction de la lettre, directeur des éditions Vent Debout et collabore avec l'hebdomadaire allemand Nouvelles de France. René Wintzen est aussi un organisateur de colloques entre écrivains, Barthes participa à l'un d'eux l'année précédente à Vézelay. Roland Barthes le félicite d'ailleurs pour la rencontre qu'il a organisée et à laquelle il ne peut assister : "la liste des participants est superbe ! Tous mes voeux pour cette rencontre, tous mes regrets". Roland Barthes envoie cette lettre pour prévenir son destinataire qu'il ne pourra pas venir à une rencontre d'auteurs en Allemagne. Il lui écrit : "il faut absolument que je séjourne en Suisse à cette date." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 62715

‎Roland BARTHES‎

‎Lettre autographe signée de Roland Barthes à René Wintzen‎

‎s. l. 11 mai 1956 | 21 x 27 cm | 2 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Roland Barthes de 39 lignes écrites à l'encre noire, une rature et deux ajouts de la main de l'auteur. Pliures causées par l'envoi postal. Roland Barthes envoie cette lettre à René Wintzen pour l'informer qu'il ne souhaite pas lui envoyer le texte que ce dernier réclame. Son interlocuteur est l'ancien rédacteur en chef de Documents,revue des questions allemandes. René Wintzendirige au moment de la rédaction de cette lettre les éditions et la revueVent Deboutet participe à l'hebdomadaire allemandNouvelle de France, il organise aussi des colloques sur la littérature. Le "texte sur le réalisme"auquel Barthes fait ici allusion est en fait une retranscription de son allocution prononcée lors du dernier séminaire organisé par Wintzen à Vezelay. Barthes est alors un jeune écrivain. Son premier texte,Le Degré zéro de l'écriture, paru en 1953, et qui faisait suite à son intronisation dans le milieu intellectuel par Maurice Nadeau en 1947, commence à faire des émules. Malgré ces prémices de succès, il ressort de ce texte toute l'humilité et l'autocritique de Barthes vis-à-vis deses productions. Il écrit à propos du texte de son allocution :"je viens d'ailleurs vous demander d'y renoncer : il ne me satisfait pas assez ; j'ai toujours considéré ce que j'avançais sur le réalisme d'avant-garde comme hasardeux", il ajoute :"je ne me sens pas assez solide".Le jeune auteur exprimait déjà un sentiment similaire lors de la publication de son premier livre :"en tant que sujet producteur d'un objet offert publiquement au regard des autres, j'étais plutôt honteux." (Roland Barthe par Roland Barthes). Dans la deuxième partie de la lettre, Barthes donne son avis sur la rencontre de Vézelay. Il en retient un questionnement sur les enjeux de tout débat et sur ce qui est réellement attendu par les confrontations des intellectuels :"j'en viens à me demander si le seul sujet du débat possible n'est pas précisément la confrontation des intellectuels, ses limites, ses espoirs, ses échecs, son action, ce qu'on attend d'elle etc."Cette méthode de questionnement des évènement en les considérant comme étant en eux-mêmes des structures signifiantes ressemble au projet que Barthes mène dans sesMythologiesqui paraissent l'année suivante au Seuil. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 62716

‎Roland BARTHES‎

‎Lettre autographe signée de Roland Barthes à René Wintzen‎

‎s. l. 2 juin 1956 | 21 x 27.10 cm | 2 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Roland Barthes à René Wintzen de 23 lignes écrites à l'encre bleue. Pliures causées par l'envoi postal. Roland Barthes envoie cette lettre à René Wintzen à propos d'un article. Son interlocuteur est l'ancien rédacteur en chef de Documents,revue des questions allemandes qui dirige au moment de la rédaction de cette lettre les éditions et la revue Vent Debout et participe à l'hebdomadaire allemand Nouvelle de France. René Wintzen organise aussi des colloques sur la littérature. Les « 3 pages de [son] intervention » que Barthes évoque ici viennent d'un colloque de la même année où Barthes a traité des liens entre réalisme et littérature. Barthes n'est alors encore qu'un jeune auteur. Il a publié son premier livre en 1953, Le Degré zéro de l'écriture, après avoir été intronisé dans le milieu littéraire par Maurice Nadeau. On voit dans cette lettre toute son humilité vis-à-vis de son travail : « il ne s'agissait que de thèses càd [sic] de propositions de caractère parlé, non développé, et non prouvé », il ajoute : « j'aurais pu vous donner la version française, mais elle ne fera pas le poids ». Barthes laisse aussi entrevoir une peur du jugement des lecteurs français : « je redoute moins l'audience allemande ». Pour l'auteur qui n'est qu'au début de sa carrière, il y a une volonté de ne réaliser que des publications de qualité, de ne pas laisser attacher à sa personne des écrits qui ne lui apportent pas une entière satisfaction et dont il souhaite qu'ils demeurent « anonymes ». On ressent en lisant ces mots l'insécurité de l'auteur qui disait à propos de la publication de son premier livre : « en tant que sujet producteur d'un objet offert publiquement au regard des autres, j'étais plutôt honteux. » (Roland Barthes par Roland Barthes). - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 62720

‎Roland BARTHES‎

‎Lettre autographe signée de Roland Barthes à René Wintzen‎

‎s. l. n.d. (circa début 1956) | 13.60 x 21 cm | 2 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Roland Barthes à René Wintzen de 19 lignes écrites à l'encre bleue. Pliures causées par l'envoi postal, une ombre en tête de feuillet. Roland Barthes envoie cette lettre à René Wintzen pour le prévenir de son arrivée à Vézelay : « Je ne pourrai donc quitter Paris, en auto, qu'à 19 h, je ne serai pas à Vézelay avant minuit ». Il s'y déplace afin de donner une conférence sur le réalisme et la littérature. René Wintzen est l'ancien rédacteur en chef de Documents,revue des questions allemandes, il est au moment de la rédaction de cette lettre directeur des éditions et de la revue Vent Debout et participe à la revue allemande Nouvelles de France. C'est lui qui organise le colloque où Barthes se rend. Barthes précise en début de lettre que ce départ tardif de Paris est dû à « un cours, vendredi 17 jusqu'à 18h30 ». En effet, à cette époque Roland Barthes mène plusieurs vie entre son travail au CNRS dont il fait alors une priorité et son investissement dans la vie littéraire, il le dit lui-même dans une lettre à Marcel Arland deux ans plus tôt : « je ne me sentirai pas libre vis-à-vis de la littérature avant d'avoir épuisé toutes les chances d'avoir l'appui du CNRS, ce qui pour le moment impose des sacrifices de temps. » Barthes précise dans sa lettre qu'il sera accompagné de Robbe-Grillet dont il soutient le travail dans ses textes, mais aussi de Bernard Dort, un autre défenseur des Gommes de Robbe-Grillet paru en 1953. Le « nouveau romancier » fait d'ailleurs un éloge sincère de la locution de Barthes sur la littérature et le réalisme dans une lettre à sa femme : « Ces réunions d'écrivains bavards et vagues sont terribles. Il y a eu, heureusement, la déclaration d'ouverture faite par Barthes, qui était très bien. Mais le reste... ! ». Les deux hommes ont pour ainsi dire commencé leur carrière ensemble puisqu'ils ont publié tous deux leur premier livre en 1953 alors qu'ils ne se connaissaient pas et ont connu une amitié durable qui donna lieu à de féconds échanges littéraires. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 62722

‎René CHAR‎

‎Lettre autographe signée de René Char à René Wintzen‎

‎L'Isle-sur-la-Sorgue 19 mai 1953 | 21 x 13.50 cm | 2 pages sur une feuille‎

‎Lettre autographe signée de René Char à René Wintzen de 9 lignes à l'encre noire. Pliure inhérente à l'envoi postal. Le correspondant de René Char est l'ancien rédacteur en chef de Documents,revue des questions allemandes, René Wintzen, et René Char lui confie « je lis régulièrement votre revue Documents ». René Wintzen publie depuis la fin de la guerre une revue, Vent debout. Il organise également des rencontres entres auteurs. René Char le remercie pour sa lettre et lui assure que ses sentiments pour lui sont restés sympathiques. Le poète lui fait part de sa défiance envers les journalistes : « On ne se montre hélas jamais assez méfiant à l'égard de la légèreté des journalistes, ces spécialistes parisiens des fausses situations ». Cette suspicion vis-à-vis des journalistes remonte à la fin de la guerre. René Char est alors célébré sous le nom de Capitaine Alexandre pour sa participation active à la Résistance. Au même moment, le journal communiste Rouge Midi, commence une campagne de calomnie en accusant le poète de libertinage et de détournement de marchandises. Ces accusations touchent René Char et sa colère augmente démesurément quand un des journalistes du Rouge Midi, Georges Dubois, est suspecté d'avoir commandité le meurtre de son compagnon de guerre Gabriel Besson. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 62726

‎René CHAR‎

‎Lettre autographe signée de René Char à René Wintzen‎

‎L'Isle-sur-la-Sorgue 2 novembre 1947 | 21 x 26.90 cm | 1 page sur une feuille‎

‎Lettre autographe signée de René Char de 11 lignes écrites à l'encre noire. Pliures inhérentes à l'envoi postal. René Char écrit cette lettre à René Wintzen, ancien rédacteur en chef de Documents,revue des questions allemandes. René Wintzen commence alors à faire paraître une revue littéraire, Vent debout, dont il a envoyé à Char un exemplaire. Le poète l'encourage et lui dit de persévérer tout en « discriminant le bon grain de l'ivraie ». René Char s'excuse de ne pas avoir de texte achevé à lui fournir : « je le regrette. J'écris peu et ne suis qu'accessoirement poète ! ». Cette mise en avant d'une écriture rare correspond à l'idée que René Char se fait de la poésie et qu'il oppose au travail prôné par Valéry. René Char écrit peu et se soumet aux exigences de la poésie : « Je ne triche jamais. Il m'est arrivé d'attendre six mois un mot ou une formule [...]. C'est l'exigence de la poésie. Une exigence absolue. Aucun mot n'est gratuit. » (entretien entre René Char et Édith Mora, Nouvelles littéraires, 1965). L'auteur montre également une distanciation vis-à-vis de la poésie en cette fin de décennie. En effet, Char expérimente alors des genres nouveaux : il s'essaie au ballet avec La Conjuration en avril 1947, mais aussi au théâtre avec Le Soleil des eaux, à la musique en compagnie de Boulez, et enfin au cinéma. Il ne quitte toutefois jamais la poésie et publie la même année Le Poème pulvérisé. La modestie de Char quant à son statut de poète exprime bien l'assujettissement de l'artiste à l'exigence de la poésie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 62727

‎Claude SIMON‎

‎Lettre autographe signée de Claude Simon à René Wintzen‎

‎Sabres 1er octobre 1975 | 14.60 x 20.90 cm | 1 page sur une feuille‎

‎Lettre autographe signée de Claude Simon à René Wintzen de 15 lignes écrites à l'encre noire. Pliure inhérente à l'envoi postal. Lettre adressée à René Wintzen, ancien rédacteur en chef de Documents,revue des questions allemandes. Il est, au moment de l'envoi de cette lettre, le rédacteur en chef de la revue et de la maison d'édition « Vent debout » et organise des conférences. Claude Simon remercie son correspondant pour un article qu'il a écrit et dans lequel il a compris la volonté de Claude Simon de situer ses livres « dans l'histoire ». Avec ces remerciements, Claude Simon exprime également sa lassitude vis-à-vis des critiques qui ne comprennent pas son oeuvre, « contrairement à la plupart des critiques (mais lisent-ils ?) vous avez bien vu ». Il obtient néanmoins dix ans plus tard le prix Nobel de littérature qui consacre l'importance de son oeuvre en dépit d'un succès commercial et lui laisse l'occasion de répondre aux critiques lors de son discours :« Laissons de côté les griefs qui m'ont été faits d'être un auteur « difficile », « ennuyeux », « illisible » ou « confus » en rappelant simplement que les mêmes reproches ont été formulés à l'égard de tout artiste dérangeant un tant soit peu les habitudes acquises et l'ordre établi [...] le reproche fait à mes romans de n'avoir « ni commencement ni fin », ce qui, en un sens, est tout à fait exact, mais tout de suite je me plais à retenir deux adjectifs considérés comme infamants, naturellement ou, pourrait-on dire, corollairement associés, et qui montrent bien d'emblée où se trouve le problème : ce sont ceux qui dénoncent dans mes ouvrages le produit d'un travail « laborieux », et donc forcément « artificiel ». » Claude Simon conclut sa lettre en promettant à son correspondant de lui envoyer son dernier livre, Leçon de choses, et en s'excusant de ne pas pouvoir le lui dédicacer. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 62729

‎Roland BARTHES‎

‎Carte autographe signée de Roland Barthes à René Wintzen‎

‎s. l. 19 janvier 1955 | 13.50 x 10.50 cm | une carte recto verso‎

‎Carte autographe signée de Roland Barthes à René Wintzen de 24 lignes écrites à l'encre bleue,deux soulignements de la main de l'auteur. Deux perforations portant atteinte à plusieurs lettres, une coupure sans manque, bavures sans gravité. Roland Barthes écrit cette carte pour remercier René Wintzen de lui avoir fait parvenir un livre dédicacé mais aussi pour l'accueil que ce dernier lui a reservé. René Wintzenfut rédacteur en chef de Documents,revue des questions allemandes. Il dirige, au moment de la rédaction de cette lettre, les éditions et la revueVent Deboutet participe à l'hebdomadaire allemandNouvelle de France. Le livre auquel Barthes fait ici référence est probablement une étude de Wintzen sur Brecht parue l'année précédente. Brechtvient à Paris en 1954 avec le Berliner Ensemble et marquebeaucoup la réflexion sur le théâtre deBarthes qui fait paraître "La révolution brechtienne" dans la revueLe Théâtre populaire. Dans cette deuxième moitié des années 1950, Barthes s'investit en effet pleinement dans le théâtre en tant que spectateur et critique. René Wintzen est aussi organisateur de colloques et de rencontres entre auteurs.Roland Barthes participe d'ailleurs l'année suivante à une de ces rencontres à Vezelay où il intervient sur les rapports entre littérature et réalisme. Il écrit à son correspondant qu'il a été"sincèrement très content de ces rencontres et que l'espèce de scepticisme que l'on a toujours au seuil des parlottes d'écrivains a été en l'occurence absolumentcontrépar les faits". L'auteur semble ici mettre en doute l'importance des débats,"parlottes",entre écrivains. Ce jugement réprobateur apparait en conflit avec l'attitude de Barthes en cette année 1955. En effet, il participe et s'engage dans trois débats d'importance: avec Camus au sujet deLa Peste, avec Jean Paulhan à propos desPetites mythologies du moisque Barthes écrit dans les pages de la Nouvelle NRF, et enfin pour la défense de la pièceNekrassovde Sartre. Cette carte de Barthes montre l'enthousiasme du jeune auteur qui ne fréquente alors les milieux littéraires que depuis quelques années, mais aussi une critique de la parole des écrivains. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 62732

‎Roland BARTHES‎

‎Carte autographe signée de Roland Barthes à René Wintzen‎

‎s. l. Mercredi (n.d. circa 1956) | 13.40 x 10.50 cm | une carte recto verso‎

‎Carte autographe signée de Roland Barthes à René Wintzen de 14 lignes écrites à l'encre bleue, datée "mercredi", un soulignement et une correction de la main de l'expéditeur. Deux perforations en bas de la carte, portant atteinte à une lettre. Roland Barthes envoie cette carte à René Wintzen, pour accompagner l'envoi d'un texte. René Wintzen était rédacteur en chef deDocuments,revue des questions allemandes, à cette époque, il travaille pour la revue et les éditions Vent Deboutet collabore avec la revue allemande Nouvelles de France. Il organise aussi des conférences ayant pour sujet la littérature. Le texte que Barthes lui envoieest d'ailleurs la version écrite d'une allocution que celui-ci a effectuée à Vezelay en 1955 sur la littérature et le réalisme(il y fait allusion dans cette lettre). Roland Barthesaffirme qu'il "mesure à le voir noir sur blanc toute la sécheresse" de son texte et insiste pour que son destinataire précise le caractère "parlé, présentatif, non exhaustif" de celui-ci dans sa présentation.Pour l'auteur qui n'est qu'au début de sa carrière, il y a une volonté de ne réaliser que des publications de qualité, de ne pas laisser attacher à sa personne des écrits qui ne lui apportent pas une entière satisfaction par peur d'un jugement négatif de l'audience. On retrouve dans cette lettre l'humilité qui caractérise Barthes. Son arrivée soudaine dans le milieu intellectuel grâce à Maurice Nadeau dix ans auparavantlui a laissé un sentiment d'illégitimité qui transparait ici, alors que la publication en 1953 du Degré zéro de l'écritureavait reçu un accueil favorable et confirmé la valeur de sa pensée. On ressent en lisant ces mots l'insécurité de l'auteur qui disait à propos de la publication de son premier livre : "en tant que sujet producteur d'un objet offert publiquement au regard des autres, j'étais plutôt honteux." (Roland Barthe par Roland Barthes). - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 62733

‎André BILLY‎

‎Lettre autographe signée de André Billy‎

‎23 juin 1961 | 13.50 x 21 cm | 1 page sur une feuille‎

‎Lettre autographe signée de André Billy, écrite à l'encre verte. Date en haut de la lettre et signature au bas de la lettre. Pliure causée par l'envoi postal. André Billy écrit dans cette lettre que "l'amitié Franco-Maurras" n'est pas chose nouvelle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 62734

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand Céline à Henri Mahé "Le martyr, c'est le crachat des imbéciles"‎

‎s. l. [Copenhague] 23 avril [1947] | 22.50 x 28.40 cm | 6 pp. in-folio‎

‎Lettre autographe signée de Céline à Henri Mahé, datée du 23 avril [1947], 113 lignes à l'encre noire sur trois feuillets, corrections de la main de l'expéditeur. Pliures inhérentes à la mise sous pli, quelques petites taches sur le premier feuillet sans manque de texte. Empreinte de l'emblématique style célinien, cette longue lettre à l'un de ses plus intimes amis, révèle un exilé fébrile, tiraillé entre mal du pays et rancur vis-à-vis de ses détracteurs. En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. Cette période de grande solitude, pénible à l'écrivain, est marquée par une importante correspondance avec ses contacts parisiens et notamment avec «[son]cher vieux», Henri Mahé, l'un des rares fidèles qui lui rendront visite dans sa captivité. L'artiste peintre, rencontré en 1929, entretient une relation amicale privilégiée avec Céline, immortalisée par son avatar dans le Voyage, et dont on perçoit toute la portée dans la lettre que Céline lui adresse. Retenu prisonnier contre son gré, Céline fantasme une Bretagne mythifiée, berceau de son amitié avec Mahé: les filles de celui-ci, filleules des Destouches, deviennent des «fées», images de la «Bretagne en fleur». La pensée nostalgique de ce pays devient un refuge récurrent durant les années difficiles: «Mon Dieu, que vous devez être heureux». Articulée autour de «la petite musique» célinienne, la lettre, à l'image de toute la correspondance, fait partie intégrante de l'uvre de l'auteur où se côtoient grotesque et tragique: «Jojo n'a pas de veine alors. [...] La ténacité, bien agréable dans le cas, est souvent récompensée. Tuset représente admirablement le géniteur fin, philosopheet magnifiquement vivant... Je n'irai tout de même pas jusqu'à le recommander à Madame Jojo!»/«J'ai vu finalement l'attaché de presse Raynaud et sa femme, deux petites ambitions promenades d'Alger satisfaites sans aucun sacrifice ni risques, champignons poussés sur le fumier de la catastrophe et des décombres». A l'instar des romans, cette lettre met en exergue le talent d'argotiste de Céline: «Là je te dis que l'on ergote, trafouille, cafouille que c'est une joye.» Son ressentiment n'est pas seulement perceptible dans ses mots mais transparaît aussi par sa graphie, de plus en plus irrégulière, espacée et démesurée au fur et à mesure qu'il s'échauffe, certains mots étant rageusement soulignés de plusieurs traits : «Vous, vous, chère petit tête précieuse, bien habile et bien planquée, que ferez-vous, vous, pas un autre, pas le Pape, vous?». L'ennui qui ronge Céline se devine dans l'empressement avec lequel il enjoint Mahé de lui rapporter des nouvelles de la France, qu'elles soient privées ou politiques: «Comment est l'enfant Mourlet? Sont-ils bêcheurs? Et Desse?[...] Que pense-t-on de de Gaulle? Boulanger? Badinguet? Kerensky?». La plume agitée de Céline jette les informations sur le papier, multipliant les noms, sans organisation ni transitions entre les différentes affaires qui l'intéressent: «Tu ne me parles pas des Mondains? Je te recommande une jolie revue «Courrier du Continent» [...] Le cinéma français me semble bien mort...» La régularité et l'ardeur que Céline met à sa correspondance est signe de sa détermination à ne pas être oublié ni de ses amis ni de ses défenseurs potentiels: «Je lui [Naud] ai envoyé tout mon dossier, et puis une aucune nouvelle! Je voudrais bien qu'on le stimule. Qu'on lui demande ce qui se passe? [...] Tu vois comme tout ceci est critique [...] Il faudrait prouver à Naud que j'ai des amis distingués à Paris». La haine de Céline face aux hommes, déjà profondément enracinée dans le Voyage, s'intensifie durant l'exil et face aux accusations, qu'il subit: «Pas un jour de peine, tout en bénéfice. Ecurant! Tout perdre, tout souffrir pour des petits cafouilleux pareils. J'ai honte.» Mais Céline, impuissant, déplore au-delà de cette injustice présumée, la‎

书商的参考编号 : 63242

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎Lettre autographe signée adressée à Léon Deffoux‎

‎Paris [3 mai 1934] | 21 x 27 cm | 2 pages sur un feuillet, une enveloppe jointe‎

‎Lettre autographe signée «L.F. Destouches» adressée au journaliste Léon Deffoux qui consacra plusieurs articles à l'uvre de Céline. 24 lignes rédigées à l'encre noire, plusieurs soulignements et ratures de la main de Céline. Enveloppe antérieure tamponnée du 25 février 1933 jointe. Pliures inhérentes à la mise sous pli du courrier ainsi que quelques très infimes trou d'épingles en marge haute droite du feuillet. Intéressante lettre dans laquelle Céline communique à son correspondant la liste du jury du prix Blumenthal, bourse distribuée depuis 1920 au profit de jeunes artistes talentueux. Céline y brosse un portrait de son«candidat»et«amiHenri Mahé», rencontré quelques années plus tôt :«25 ans réformé pour baullose(?) actuellement en traitement à Camaret Finistère. Sans fortune il travaille entre les périodes de dépression. Il est marié. Fort généreux et désintéressé de nature. Un excellent artiste à tous égards parfaitement recommandable. Ni arriviste, ni bluffeur.» Céline dresse ensuite un inventaire des ses travaux les plus emblématiques avant de conclure: «Tout ceci, fresques amples, dans le style Gauguin-Lautrec.» C'est à l'automne 1929 que Céline fait la connaissance d'Henri Mahé qui vit alors sur une péniche, la Malamoa, sur laquelle il reçoit une ribambelle d'amis chaque semaine. Le jeune peintre, de treize ans le cadet de Céline, connaît déjà à cette époque un franc succès. Fantaisiste, Mahé se spécialise dans la décoration des lieux de plaisir parisiens: maisons closes, boîtes de nuit et autres cabarets. «Au printemps 1933, son complice Henri Mahé, libéré par une réforme de ses obligations militaires, a abandonné sa péniche et quitté la région parisienne pour la Bretagne, plus précisément Camaret, où il fait construire un voilier l'Enez Glaz (l'Île bleue). De Paris, Céline s'emploie pour lui trouver des ressources, d'abord en le ventant auprès d'Abel Gance qui peut lui procurer des commandes de décor, puis en le recommandant auprès de plusieurs membres de l'entourage de Lucien Descaves, en vue d'un prix Blumenthal de décoration que Mahé obtiendra en effet en juillet 1934, et auprès de Denoël - qui déclinera - pour une édition illustrée du Voyage.» (Henri Godard, Céline) "Je viens de recevoir la visite ici d'un admirable ami et admirable peintre, Henri Mahé,français, breton et parisien. Il a un petit projet dont il voudrait vous faire part. Auriez-vous la bonté de le recevoir. Vous l'aimerez tout de suite, j'en suis persuadé. Un artiste et un coeur généreux - Pas de chance par exemple en ce moment ! - Pas tapeur ! Pas pleurnichard ! Aucune crainte - Alors il voudrait vous connaitre. Je lui ai dit de vous tout le bien, toute l'admirable qualité de votre amité. Faites-moi je vous prie ce vif plaisir. Bien amicales (...) LF Céline - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 63409

‎Alphonse DAUDET‎

‎Lettre autographe à un membre du groupe littéraire d'Alphonse Daudet, sans doute Émile Zola‎

‎s. d. [circa 1880] | - | une feuille‎

‎Lettre manuscrite à l'encre sur papierVergé, 11 lignes à l'écriture serrée, sans date ni adresse. Une indication ancienne indique que la lettre était adressée à Émile Zola, information qui ne peut être vérifiée. La lettre offre un aperçu des liens étroits qui unissent le groupe littéraire auquel appartient Alphonse Daudet. Si l'identité du destinataire n'est pas vérifiée, Daudet s'adresse à un membre du Groupe des Cinq dont la mention est clairement identifiable : «J'ai envie de lui écrire un mot pour lui proposer de venir avec nous cinq». L'évocation de «notre dîner» renvoie certainement aux fameux dîners des «auteurs sifflés» constitués par Tourguéniev, Zola, Flaubert, Goncourt et Daudet. Le ton de la lettre explicite les relations parfois tendues avec les personnes à l'extérieur du cercle: «J'ai un remords/ Charpentier. - il avait une si drôle de tête l'autre soir [...] Ils sont embêtés, humiliés, d'un susceptible». Les soirées du groupe semblent relativement fermées, ce que laisse supposer ces lignes : «Goncourt ne sera peut-être pas ravi mais il est trop bien élevé pour le laisser voir. Qu'en pensez-vous?» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 63497

‎Joris-Karl HUYSMANS‎

‎Lettre autographe signée « c'est l'invasion hollando-belge venue pour l'exposition [...] Je cours à la recherche de chambres d'hôtels pour ces barbares aux toisons jaunes »‎

‎s. l. [Paris] n.d. [14 mai 1878] | 9.80 x 13.40 cm | un feuillet remplié‎

‎Lettre autographe signée de Joris-Karl Huysmans adressée Léon Cladel, 40 lignesécrites à l'encre noire sur 4 pages sur un feuillet remplié, enveloppe jointe. Une déchirure sans manque de 2cm inhérente à la pliure du feuillet. Dans cette lettre caustique, toute empreinte de l'écriture poétique huysmansienne, l'auteur regrette que les visiteurs hollando-belges de l'Exposition Universelle le retiennent loin des paysages de Sèvres où vit Léon Cladel. «Je sors de chez Leconte de Lisle, il a reçu votre livre couleur de sang». L'importance du travail et de la personnalité de Léon Cladel, ami estimé des grands écrivains du temps, est perceptible dès ces premières lignes. Le «livre couleur de sang», témoin de la force poétique de Huysmans qui transparaît jusque dans sa correspondance privée, renvoie à l'Homme-de-la-Croix-aux-Bufs publié par Edouard Dentu en 1878, roman qui fut d'ailleurs relu par Flaubert, lui aussi intime de Cladel. «Je vous serre la main de tout cur mon puissant orfèvre et vous invite, pour notre bonheur à tous, à forger encore de belles uvres.» Émile Zola reprendra cette éloquente analogie dans l'oraison funèbre de Cladel: «[...] de ces belles uvres impeccables qu'il lançait, ouvragées comme des joyaux de haut prix ». Cette même année 1878 voit l'Exposition Universelle s'installer à Paris, événement auquel Huysmans semble contraint d'assister:«c'est l'invasion hollando-belge venue pour l'exposition qui me tient et m'empêche». La position de l'auteur vis-à-vis de la Belgique et de la Hollande est ambiguë: néerlandais par son père, Huysmans effectue de nombreuses visites familiales et artistiques dans ces pays et il y est reconnu pour ses écrits critiques sur la peinture. L'auteur préfigure pourtant ici le dédain qui se retrouvera dans À rebours quelques années plus tard : «Je cours à la recherche de chambres d'hôtels pour ces barbares aux toisons jaunes et, le soir, quand j'ai une minute de libre, je les fais déambuler au travers de la capitale. Ils ouvrent des yeux comme des assiettes et jargonnent des exclamations admiratives.». Etouffé par la ville et sa société, « Tout ça, ça peut être drôle, mais ça m'obsède singulièrement. J'espère que ça va enfin cesser et que je vais reconquérir un peu de cette pauvre liberté dont je suis si maigrement loti, même en temps ordinaire », Huysmans aspire à retrouver la nature, désir qui s'exprime à travers une exclamation élégiaque: « Ah les coteaux de Sèvres! Pardon!» Piquante lettre où se dégagent les thèmes chers à la plume singulière de Huysmans. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 63560

‎Joris-Karl HUYSMANS‎

‎«ah! le foutu Dieu! » Lettre autographe signée à Camille Mauclair‎

‎Paris 8 février 1894 | 10.60 x 13.50 cm | un feuillet remplié‎

‎Lettre autographe de Joris-Karl Huysmans signée adressée à Camille Mauclair,44 lignes écrites à l'encre noire, 3 pages sur un feuillet remplié,correction manuscrite de l'auteur. Deux restaurations à l'aide de bandes de papier en pliure haute et basse de la lettre, la seconde bande porte très légèrement atteinte à un mot du texte, une pliure inhérente à la mise sous pli de la lettre. Longue et belle lettre où transparaît tout le respect et l'intérêt de Huysmans pour les écrits de la jeune génération symboliste. À la fois auteur et critique littéraire, Huysmans incarne une figure centrale pour les jeunes poètes, à l'image de Camille Mauclair, alors âgé de 22 ans, qui lui adresse l'un de ses premiers recueils poétiques: «Le chapitre sur le symbole est parfait; c'est à coup sûr, la première fois que l'on explique et qu'avec une telle lucidité, on remet les choses en place.» Cur du symbolisme et de la fibre poétique propre à Huysmans, la musique de la langue est particulièrement mise à l'honneur tant dans les propos que dans l'écriture de l'auteur:« les morceaux sur la mort, sur la sensualité, sont tissés en la plus vivante des langues[...] et le bel écrivain que celui qui a fait la trouvaille de l'absoute du froid et de l'éther, qui a écrit de telles phrases: «nous nous efforçons de déterminer notre fantôme véridique dans le tumulte des apparences».» Introduite par la mention du mythe de Narcisse, figure symboliste par excellence, la lettre montre les interrogations philosophiques qui sous-tendent le mouvement. «Narcisse est Dieu - C'est pourtant pas bien beau de se contempler l'âme [...] Il est vrai que, vous-même, en un mélancolique retour sur la vanité de l'être, avez montré en une vibrante page les comédiens de nous-mêmes que nous sommes». Les évocations mystiques, directe à Satan et plus ambiguë à Dieu, font écho à la conversion littéraire de Huysmans qui, en 1894, prépare l'écriture d'En Route, premier volet de sa trilogie, pendant direct du «livre noir» qu'est Là-Bas: «ah! le foutu Dieu! Vraiment cela me fait rêver à une littérature qui nourrisse moins son Satan, comme vous dites, à une littérature d'humilité!» Habitué des réflexions théoriques digressives sur la littérature, Huysmans termine sa lettre par: «Au fond, je suis bête de vous chicaner sur des idées, car, en somme, toutes celles que nous exprimons et que nous rendrons le furent déjà, dans d'autres temps, et elles sont plus ou moins neuves, selon qu'elles sont plus ou moins oubliées, mais ce qui n'est pas fait avant vous, ce qui vous appartient en propre, c'est la façon de les enrober. Et c'est là où je vous admire sans réserve, car ces phrases sont bien vôtres.» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 63596

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