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‎Renée VIVIEN‎

‎"Tu veux entrer dans mon cur ? Mon cur n'est qu'un miroir où tu te mires..." Lettre d'amour autographe signée adressée à Natalie Clifford Barney‎

‎s. l. [Londres] Le 20 mars [1900] | 9.90 x 15.20 cm | 4 pages sur un double feuillet‎

‎Très longue lettre autographe manuscrite de Renée Vivien signée « Pauline » rédigée à l'encre noire sur un double feuillet de papier à en-tête du 24 Hyde Park Street.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Belle lettre d'amour expédiée depuis Londres alors que Renée est auprès de sa famille : «Quelle lente et lourde journée, mon tout petit ! j'en ai tout le poids sur le cur Dieu, que j'ai mal, que je m'ennuie ! Ce matin, j'avais un faible rayon d'espoir, je croyais peut-être te rejoindre bientôt, ou même tout de suite, hélas ! hélas ! hélas ! Il est arrivé ce que je craignais, j'ai dû rester On se serait étonné, on aurait trouvé ça louche, si j'étais partie tout de même.» Cela ne fait que quelques mois que Renée et Natalie se fréquentent et on peut lire ici l'importance que revêt cette relation pour la Muse aux violettes qui n'a de cesse de se flageller: «Ta pauvre lettre, où chaque mot respire la mélancolie et la souffrance, me brise le cur. Je souffre, en la lisant, tout ce que tu as souffert. Pardonne-moi, Natalie, ma bien-aimée ! Tes reproches sont si doux qu'ils me déchirent l'âme plus que toutes les récriminations amères qu'un autre être moins aimant m'aurait criées... J'ai eu tort, cent fois tort, mille fois tort, de rester pourquoi donc ai-je obéi à un fantôme de Devoir, à un spectre de Pitié qui, je ne sais pourquoi, m'obsède et vient m'ôter des heures divines que le Destin pitoyable m'accorde... La réalité, c'est l'Amour, il n'y a que lui, rien n'est en dehors de lui, et, on souffre toujours de l'avoir sacrifié à quelque chose, si sainte soit-elle...» Très belle lettre empreinte de la dévorante passion de la Muse aux violettes pour son Amazone. C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney «cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables» (Colette,Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographiqueUne Femme m'apparut: «J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort.» «Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone.» (J.-P. Goujon,Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureuxmea culpa. «Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes.» (Jean Chalon,Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. «Les deux amies se revirent, et se f‎

Bookseller reference : 79031

‎Émile ZOLA‎

‎"Je me suis exténué à faire sortir cette vérité de mon livre, si l'on ne m'a pas compris, la faute en est sans doute à moi." Lettre autographe signée adressée à Henry Fouquier à propos de La Terre‎

‎Paris 11 février 1888 | 13.20 x 20.50 cm | 2 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Henry Fouquier, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été transcrite dans la correspondance complète d'Emile Zola éditée par le CNRS et les Presses de l'Université de Montréal. Belle lettre évoquant La Terre et La Puissance des Ténèbres de Tolstoï. Henry Fouquier (1838-1900) fut critique littéraire et chroniqueur pour de nombreux journaux. Proche ami de Guy de Maupassant, il appuya la candidature d'Emile Zola à l'Académie française. Cette lettre lui a été adressée au lendemain de la représentation de La Puissance des Ténèbres de Tolstoï au Théâtre-Libre. Nous n'avons pu trouver trace d'un article dans lequel le journaliste aurait fait le rapprochement entre le drame russe et La Terre d'Emile Zola, mais ce dernier lui adresse ici des remerciements: «Merci, mon cher Fouquier, de ce que vous voulez bien dire de «la Terre», si attaquée. J'en suis touché vivement, et croyez à toute ma gratitude.» Il faut dire que la critique n'a pas été tendre avec le quinzième volume des Rougon-Macquart qui, dès sa parution en feuilleton dans le Gil Blas, déchaîna les passions. Le 18 août 1887, alors que la fin du roman n'est même pas encore révélée au public, paraît dans Le Figaro le «Manifeste des Cinq», rédigé par Paul Bonnetain, J.-H. Rosny, Lucien Descaves, Paul Marguerite et Gustave Guiches. Ces jeunes auteurs dressent un constat sans appel: «La Terre a paru. La déception a été profonde et douloureuse. Non seulement l'observation est superficielle, les trucs démodés, la narration commune et dépourvue de caractéristiques, mais la note ordurière est exacerbée encore, descendue à des saletés si basses que, par instants, on se croirait devant un recueil de scatologie : le Maître est descendu au fond de l'immondice.[...] Nous répudions ces bonshommes de rhétorique zoliste, ces silhouettes énormes, surhumaines et biscornues, dénuées de complication, jetées brutalement, en masses lourdes, dans des milieux aperçus au hasard des portières d'express. De cette dernière uvre du grand cerveau qui lança L'Assommoir sur le monde, de cette Terre bâtarde, nous nous éloignons résolument, mais non sans tristesse. Il nous poigne de repousser l'homme que nous avons trop fervemment aimé. » Zola, qui mûrissait l'idée d'un roman paysan depuis une dizaine d'années, est profondément touché et bien qu'il n'ait aucune réaction publique à ces accusations, sa correspondance est essaimée d'explications de l'uvre dont seule la brutalité semble avoir retenu l'attention des lecteurs: «Mais vous ajoutez que notre thèse, à Tolstoï et à moi, est la même et peut se résumer en ceci: le travail de la terre est corrupteur. Tolstoï, il me semble, protesterait bien haut, et quant à moi, je vous affirme que je n'ai jamais voulu prouver une telle chose, radicalement fausse à mon avis. Ce que je pense, c'est que la petite propriété, telle qu'elle existe chez nous, c'est que la suite de faits sociaux qui ont abouti à notre forme sociale, nous ont donné notre paysan d'aujourd'hui, avec ses qualités et ses vices. Notre paysan est le prisonnier de sa terre, et non l'homme libre qu'il devrait être. Comment voulez-vous qu'il n'y étouffe pas, dans son ignorance et sa passion unique? Labourer est très sain, mais à la condition qu'on sera le maître de son champ, au lieu d'en être le forçat. Je me suis exténué à faire sortir cette vérité de mon livre, si l'on ne m'a pas compris, la faute en est sans doute à moi.» Très belle lettre du maître du naturalisme révélant une nouvelle facette de l'un des plus brutaux volumes des Rougon-Macquart. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 79098

‎Émile ZOLA‎

‎"Le sieur Grimm de Buda-Pesth, est un simple voleur, qui fait traduire mes romans au fur et à mesure de leur publication dans les journaux français, sans autorisation aucune." Lettre autographe signée adressée à une correspondante inconnue‎

‎Bénodet 10 septembre 1883 | 13.20 x 20.30 cm | 2 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée d'Emile Zola - apparemment inédite - adressée à une correspondante inconnue, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures inhérentes à l'envoi. Intéressante lettre relatant la traduction des uvres d'Emile Zola et les démêlés juridiques inhérents à leur diffusion clandestine. Cette missive est visiblement adressée à une correspondante envisagée pour la traduction allemande de La Joie de vivre: «Je vous prierai de me donner la réponse la plus prompte possible, au sujet de la traduction de La Joie de vivre ; car je reçois déjà des propositions d'Allemagne, et je voudrais savoir à quoi m'en tenir. » En cet automne 1883, Zola - pourtant en villégiature en Bretagne - est très pris par la gestion de la traduction de ses uvres qu'il gère directement avec les éditeurs. On voit ici de l'acharnement avec lequel il mène les négociations: «Je vous répète que je n'accepterai qu'une somme fixe et payée d'avance. C'est plus simple, et sans surprise possible.» Mais les choses ne sont pas simples et Zola, dont les uvres connaissent déjà un fort succès, doit lutter contre l'édition clandestine de ses romans.Totalement éludés par les biographes, les démêlés avec l'éditeur hongrois Gustav Grimm sont pourtant un leitmotiv de la correspondance zolienne: «Le sieur Grimm de Buda-Pesth, est un simple voleur, qui fait traduire mes romans au fur et à mesure de leur publication dans les journaux français, sans autorisation aucune. Déjà la Nouvelle Presse libre, de Vienne, lui a fait un procès en mon nom. Mais il paraît que nous n'avons pas de traité avec la Hongrie. J'attends la signature d'un traité, qu'on dit prochaine.» En effet, Grimm avait déjà fait publier sans l'autorisation de Zola les traductions en langue allemande de deux romans: Nana (1881) et Pot-Bouille (Der häusliche Herd, 1882) Ces parutions illégales découragèrent les éditeurs allemands Curt Busch et George Kuhr qui, très intéressé par la diffusion du roman auprès des lecteurs germanophones, déclarèrent forfait. Gustav Grimm, qui consentit finalement à respecter les traités commerciaux, remporta la partie et fit paraître la toute première traduction allemande de La Joie de vivre en 1889 sous le titre Die Lebensfreude. Celui que Zola qualifie ici de «simple voleur» obtiendra finalement l'autorisation de diffuser la traduction allemande de l'intégralité des vingt volumes des Rougon-Macquart entre 1892 et 1899. Intéressante lettre révélant les rouages éditoriaux des Rougon-Macquart et témoignant de l'ardeur avec laquelle Zola mena les négociations inhérentes à la traduction de sa grande fresque héréditaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 79106

‎Émile ZOLA‎

‎"Je désire simplement toucher au sujet dans mon livre, pour le besoin du petit drame commercial qui me sert de fable." Lettre autographe signée inédite adressée à Léon Carbonnaux chef de rayon au Bon Marché et conseil pour l'écriture d'Au bonheur des Dames‎

‎Médan 23 juin 1882 | 13.40 x 21.60 cm | 1 page 1/2 sur un double feuillet - enveloppe jointe‎

‎Lettre autographe signée d'Emile Zola- apparemment inédite -adressée à Léon Carbonnaux, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. Important témoignage du colossal travail de documentationet du rôle capital des informateurs d'Emile Zola dans la peinture de son immense fresque naturelle et sociale. Cette lettre a été envoyée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché qui transmit à Emile Zola de précieuses informations pour la création du onzième volume des Rougon-Macquart: Au Bonheur des Dames. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola: elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire du Bonheur des Dames mis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée «Notes Carbonnaux», que ce chef de rayon au Bon Marché fournit un nombre important d'informations à Zola, notamment sur les murs des employés et leur rémunération. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. Cette réponse serait donc la toute première que l'écrivain adressa au chef de rayon, en réponse à sa lettre du 19 juin 1882. Bien loin d'imaginer le vif succès que remportera ce nouveau roman, Zola semble même le prendre à la légère: «Je désire simplement toucher au sujet dans mon livre, pour le besoin du petit drame commercial qui me sert de fable. Vos notes sont excellentes.[...] Enfin, me voilà au travail. Le sujet est à la fois bien vaste - et bien ingrat pour un roman. On devra me tolérer un peu de fiction, car il faut bien que je passionne la matière. Mais je tâche de m'en tenir le plus strictement possible à mes notes. » Il faut dire que Carbonnaux prend son rôle d'informateur très à cur et, n'ayant aucun doute quant au succès du livre, il écrit: «Dans le bâtiment chez nous d'ailleurs, partout on attend votre livre. Les lecteurs ne vous manqueront pas. Soyez-en sûr. Vous n'en êtes plus à compter les succès celui-là s'annonce comme devant dépasser les autres.» (lettre du 19 juin 1882) Car un autre ouvrage, sur le même sujet, vient de paraître: «J'ai lu le volume de Pierre Giffard. Il me paraît comme vous injuste et même faux dans plusieurs parties. C'est bâclé. Il aurait fallu, pour un pareil ouvrage de documents purs, une entière exactitude. Moi qui écris une uvre d'imagination, je ne me permettrai pas de tels écarts.» C'est Carbonnaux qui avait signalé l'ouvrage à Zola: «Pierre Giffard du Figaro vient de faire paraître chez Havard un vol de 300 pages intitulé « Les Grands bazars de Paris ». [...] On sait que le Figaro est inféodé au Louvre [magasin concurrent au Bon Marché] & on peut assurer que ce livre a été commandé et bâclé dès que votre intention de traiter le même sujet a été connue. [...] Il fallait déguiser un peu la réclame pour le Louvre.» (lettre du 19 juin 1882) On voit bien ici à quel point les grands magasins fascinent et l'on comprend l'immense succès que remportera ce roman de Zola décrivant leur avènement et leur suprématie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 79108

‎Émile ZOLA‎

‎"Vous avez eu l'obligeance de me donner certains détails sur l'inventaire. Vous m'avez dit qu'on choisissait le premier dimanche d'août, qu'on fermait les portes et que tous les employés s'y mettaient." Lettre autographe signée inédite adressée à Léon Carbonnaux chef de rayon au Bon Marché et conseil pour l'écriture d'Au bonheur des Dames‎

‎Médan 16 novembre 1882 | 13.60 x 21.40 cm | 2 pages sur un double feuillet - enveloppe jointe‎

‎Lettre autographe signée d'Emile Zola- apparemment inédite -adressée à Léon Carbonnaux, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. Important témoignage du colossal travail de documentationet du rôle capital des informateurs d'Emile Zola dans la peinture de son immense fresque naturelle et sociale. Cette lettre a été envoyée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché qui transmit à Emile Zola de précieuses informations pour la création du onzième volume des Rougon-Macquart:Au Bonheur des Dames. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola: elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire duBonheur des Damesmis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée «Notes Carbonnaux», que ce chef de rayon au Bon Marché fournit un nombre important d'informations à Zola, notamment sur les murs des employés et leur rémunération. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. «J'ai pris l'inventaire comme cadre à un de mes chapitres. D'ailleurs je n'ai spécialement besoin que du travail dans le rayon des confections et dans le rayon des soieries. Il est inutile de me renseigner sur les autres rayons.» Grâce à cette importante lettre on comprend que c'est Léon Carbonnaux qui fournit l'essentiel des renseignements à Emile Zola pour la rédaction de son très beau onzième chapitre consacré à l'inventaire: «Vous avez eu l'obligeance de me donner certains détails sur l'inventaire. Vous m'avez dit qu'on choisissait le premier dimanche d'août, qu'on fermait les portes et que tous les employés s'y mettaient. On vide toutes les cases, n'est-ce pas? on jette les marchandises sur les comptoirs ou à terre, et l'inventaire n'est terminé que lorsqu'il n'y a plus absolument rien en place.» La version finale du Bonheur des Dames contient toutes les précieuses informations fournies par le chef de rayon du Bon Marché: «Le premier dimanche d'août, on faisait l'inventaire, qui devait être terminé le soir même. Dès le matin, comme un jour de semaine, tous les employés étaient à leur poste, et la besogne avait commencé, les portes closes, dans les magasins vides de clientes. [...] Neuf heures sonnaient. [...] Dans le magasin, inondé de soleil par les grandes baies ouvertes, le personnel enfermé venait de commencer l'inventaire. On avait retiré les boutons des portes, des gens s'arrêtaient sur le trottoir, regardant par les glaces, étonnés de cette fermeture, lorsqu'on distinguait à l'intérieur une activité extraordinaire. C'était, d'un bout à l'autre des galeries, du haut en bas des étages, un piétinement d'employés, des bras en l'air, des paquets volant par-dessus les têtes ; et cela au milieu d'une tempête de cris, de chiffres lancés, dont la confusion montait et se brisait en un tapage assourdissant. Chacun des trente-neuf rayons faisait sa besogne à part, sans s'inquiéter des rayons voisins. D'ailleurs, on attaquait à peine les casiers, il n'y avait encore par terre que quelques pièces d'étoffe. La machine devait s'échauffer, si l'on voulait finir le soir même.» (Au bonheur des Dames, chapitre XI) Soucieux de conférer à ce chapitre - comme à tout le reste de son uvre - une grande véracité, le naturaliste interroge son correspondant des éléments très pointus: «Mais il me faudrait maintenant des détails sur les écritures. D'abord le premier et le second ont-ils des rôles spéciaux dans l'inventaire ? Quel (sic) est leur part de besogne ? Et ensuite que font les commis qui écrivent ? Dresse-t-on des listes, pointe-t-on sur des registres ? Y a-t-il un travail préparatoire ? Enfin quelle est exactement la nature et la marche de la besogne, ce jour-là ?» Le 30 novembre 1882, Léon Carbonnaux répondra de manière précise‎

Bookseller reference : 79109

‎Émile ZOLA‎

‎"Comment avez-vous pu vous laisser prendre à la plaisanterie imbécile du Panurge ?" Très importante lettre autographe signée inédite adressée à Léon Carbonnaux à propos de la fausse publication d'une pré-originale d'Au bonheur des Dames‎

‎Médan 1er décembre 1882 | 13.60 x 21.40 cm | 2 pages sur un double feuillet - enveloppe jointe‎

‎Lettre autographe signée d'Emile Zola- apparemment inédite - rédigée à l'encre noire sur un double feuillet et adressée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché.Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola : elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire du Bonheur des Dames mis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée « Notes Carbonnaux », que ce chef de rayon au Bon Marché fournit à Zola un nombre important d'informations, notamment sur les murs des employés, leur rémunération et surtout sur les techniques d'inventaire. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. Très importante lettre inédite apportant un éclairage nouveau sur la publication pré-originale d'Au bonheur des dames. Dans sa biographie d'Emile Zola, Henri Mitterrand écrit: «Avant même que le roman ne soit achevé, Zola en donne un extrait au Panurge, en novembre; et le 23 novembre 1882, le Gil Blas en annonce la proche publication dans ses colonnes.» Notre lettre, évoquant justement cette prétendue prépublication dans le Panurge, atteste qu'il s'agit tout bonnement d'une plaisanterie et dément ainsi Henri Mitterrand : «Mais votre lettre m'étonne et me chagrine un peu. Comment avez-vous pu vous laisser prendre à la plaisanterie imbécile du Panurge ? Vous n'avez donc pas remarqué que tout le numéro est une « farce » ? Pas un des articles n'est authentique, ce sont des pastiches, et même fort mal faits.» En effet, la lecture dudit extrait ne peut tromper le lecteur assidu de Zola, malgré l'introduction que les journalistes ont rédigée: «Après Nana et Pot-Bouille, ces épopées du vice élégant et du vice bourgeois, M. Emile Zola a voulu faire celle de l'honnêteté: Au bonheur des Dames, qui va paraître prochainement, est une peinture rassérénante de l'innocence et de la vertu; le plus grand succès est assuré à cette nouvelle uvre dont les personnages se meuvent dans le décor d'un grand magasin de nouveautés; le haut commerce parisien n'attendra pas longtemps son observateur et son peintre. Nous remercions Emile Zola d'avoir bien voulu, tout spécialement pour Panurge, découper quelques feuilles de son ouvrage encore inédit, et nous sommes fiers de donner les premiers au public un extrait de cette uvre d'une si haute moralité et d'un si puissant intérêt.» (Panurge n°4 du 22 octobre 1882) Les phrases de ce faux texte zolien sont exagérément longues et le Panurge a pris la liberté de doter le roman d'un personnage principal masculin, Denis Mouret, amalgame de Denise (véritable héroïne du livre à paraître) et Octave Mouret. On peut penser qu'il s'agit d'un texte composé à partir d'éléments de Pot-Bouille, précédent volume des Rougon Macquart où Octave - futur patron du Bonheur des Dames - exerçait la fonction de commis avant sa fulgurante ascension sociale: «Depuis déjà plus de deux mois, il était attaché au rayon des «soieries et fourrures»; il arrivait le matin à sept heures pour ne rentrer chez lui, sa journée finie, qu'à neuf heures du soir, quand Paris tout entier bruissait étrangement d'une animation fiévreuse de plaisir et de jouissance, et, en s'en retournant, il suivait badaudant les grands boulevards encombrés, où flambaient les cafés pleins de filles, et où, sur l'asphalte, à la porte des théâtres, se bousculait la foule avec, ça et là, dans la rumeur vague du piétinement et de la presse, l'intonation voyou des cris des marchands de programmes et des vendeurs de billets.» (Panurge) Dans sa lettre du 30 novembre 1882, Léon Carbonnaux - lisant l'extrait du Panurge - avait reproché à Zola ses erreurs: «Nulle part excepté aux Fabriques de France plan des Halles on n'arrive à 7h du matin. C'est au plus tôt 7h œ m‎

Bookseller reference : 79111

‎Violette LEDUC‎

‎Lettre autographe signée adressée à Adriana Salem‎

‎Saint-Cirq-Lapopie 1956 | 13 x 21 cm | une page sur un feuillet - enveloppe jointe‎

‎Lettre autographe signée de Violette Leduc adressée à Adriana Salem. Une page rédigée à l'encre bleue sur un feuillet de cahier d'écolier. Pliures transversales inhérentes à l'envoi et petits manques marginaux dûs au prélèvement du feuillet. Charmante lettre envoyée depuis Saint-Cirq-Lapopie : "Me voici à Saint Cirq La Popie (sic) depuis vendredi dernier et m'y voici seule. [...] L'été est revenu, et il s'est installé depuis mon départ. C'est un site extraordinaire, connaissez-vous ?"C'est sans doute sur l'invitation de Thérèse Plantier, son ami elle aussi écrivaine, que Violette Leduc se rendit à Saint-Cirq-Lapopie, fief d'André Breton."Dans les années 50, le département du Lot est choisi comme terrain d'essai par le mouvement des Citoyens du monde : mouvement mondialiste revendiquant une planète sans frontière, régie par une loi mondiale. Cahors devient la première ville à signer une charte de mondialisation, suivie par 248 communes du département, et se déclare « Cahors mundi », ville mondiale. Plusieurs personnalités - politiques, intellectuels, artistes - adhèrent à ce mouvement initié par Garry Davis, ancien pilote de l'armée américaine. Parmi eux, André Breton (1896-1966), mais aussi Max Ernst, Albert Camus ou encore l'Abbé Pierre. Le 24 juin 1950, André Breton participe à l'inauguration de la Route sans frontière n°1 reliant symboliquement Cahors à Figeac. La route devait ensuite traverser le monde et rejoindre Berlin, la Chine, le Japon et les États-Unis. À l'occasion de cette inauguration, André Breton découvre le village de Saint-Cirq-Lapopie." (Archives du Lot) Adriana Salemetait la fille de Frederic Gentili di Giuseppe, représentant du ministre des finances italien à Paris et grand collectionneur de tableaux de la Renaissance italienne. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 79397

‎Jules RENARD‎

‎Lettre autographe signée adressée à Gabrielle Réval‎

‎Chaumot (Nièvre) 4 juin 1900 | 13.80 x 21.30 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée de Jules Renard adressée à Gabrielle Réval. Une page et demie rédigée à l'encre noire sur un papier à en-tête de la "Gloriette" résidence nivernaise de l'écrivain. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Belle lettre à cette consoeur écrivaine avoquantPoil de Carotte : "Je suis au moins aussi content que vous. Certes, je n'avais pas oublié le manuscrit où Poil de Carotte était si bien compris, - et aimé - j'avais oublié la signature."Il évoque le livre de Gabrielle Réval : "Et tant mieux ; car j'ai lu les Sèvriennes et non le livre d'une amie de Poil de Carotte. L'auteur seul a plu, le lecteur seul a été touché. Il y a de belles réussites, vous le voyez, madame." Jules Renard jouit déjà à cette époque d'un succès considérable : "Il me répugnerait de jour auvieux maître, sachez pourtant que j'ai déjà reçu bien des livres, écrit bien des lettres (en quelle proportion par politesse ? je ne sais plus) mais aucune ne fut plus spontanée que celle dont vous me remerciez aimablement."La lettre très élogieuse dont il est ici fait allusion est conservée à laMédiathèque Jean Jaurès de Nevers et a été écrite par Renard quelques jours avant la nôtre : "Ce n'est pas l'auteur des Sévriennes que je remercie, c'est vous. C'est grâce à vous que j'ai lu, par cette froide fin de mai, entre la première rose de mon jardin et les dernières flammes de ma cheminée, un beau Livre." Gabrielle Réval fut l'une des cofondatrices du prix de laVie heureuse qui deviendra plus tard leprix Femina. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 79398

‎Jorge AMADO‎

‎Carte postale autographe datée et signée de Jorge Amado adressée à Alice Raillard, traductrice de ses ouvrages en français‎

‎Fortaleza 29 Novembre 1995 | 15 x 10.50 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe datée et signée de 8 lignes de Jorge Amado adressée à son amie Alice Raillard, traductrice de ses ouvrages en français, et à son époux le critique d'art Georges Raillard au verso d'une photo d'une plage de Fortaleza. Agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 79512

‎Renée VIVIEN‎

‎"J'aurai le plaisir de vous présenter ma soeur et mon beau-frère, qui seront à Paris. Vous devinez quelle joie me causera leur présence !" Lettre autographe signée adressée à Marcelle Tinayre‎

‎s. l. [Paris] s. d. [ca. 1907-1908] | 11.50 x 16 cm | 2 pages 1/2 sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Renée Vivien adressée à Marcelle Tinayre, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet de papier à en-tête orné d'un liseré de Violettes.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Elle aussi écrivaine, Marcelle Tinayre fut proche de Renée Vivien qui lui confia ses premiers vers à lire. A la mort de Vivien, Tinayre lui rendit hommage à travers plusieurs textes, notamment un très bel article hommage paru dans la revueSchéhérazadeen 1910 et intitulé "Trois images de Renée Vivien". "Chère grande amie, Votre si bonne carte de souvenir m'a réjouie et touchée. De tout coeur un remerciement chaleureux. Malgré les inévitables petits malaises que nous inflige ce tempsabominable, je vais mieux, beaucoup mieux. Aussi serais-je très heureuse si vous et Monsieur Tinayre étiez libres, le 12, et pouviez venir dîner chez moi. J'aurai le plaisir de vous présenter ma soeur et mon beau-frère, qui seront à Paris. Vous devinez quelle joie me causera leur présence ! Croyez à toute mon admiration, à toute ma sympthie. Renée Vivien."La Muse aux violettes était en effet très liée à Toinette, sa soeur cadette, qui vivait à Londres avec son mariFrancis. Renée Vivien était d'ailleurs la filleule de leur fils Paul(prénom très rare alors en Angleterre) en l'honneur de sa tante et, en 1911, Toinette donnera naissance à une fille qu'elle prénommera Renée en hommage à sa défunte sur. Très beau témoignage de l'amitié que porta Renée Vivie à Marcelle Tinayre, amie écrivain qui contribua à faire perdurer la mémoire de Sapho 1900. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 79804

‎Renée VIVIEN‎

‎"Vous chantez la rose aimée de Psapphâ, qui la comparait aux vierges amoureuses de Mytilène." Lettre autographe signée adressée à un poète‎

‎s. l. [Paris] Le 23 juillet (ca. 1907-1908) | 11.50 x 16 cm | 2 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Renée Vivien adressée à un poète, rédigée à l'encre violette sur un double feuillet de papier à en-tête orné d'un liseré de violettes. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. «Monsieur, Je viens à l'instant de défaire le paquet qui contenait votre délicat volume, où j'ai cueilli de rares fleurs de poésie. Vous chantez la rose aimée de Psapphâ, qui la comparait aux vierges amoureuses de Mytilène. Parmi vos poèmes, je préfère: "Sa Voix", "Sa Grâce" et "Les Mains et l'Apothéose" [...] Renée Vivien.» Malgré la précision des titres évoqués, il ne nous a pas été possible d'identifier le poète à qui Vivien envoya cette lettre de remerciement. Ces titres ne sont pas sans évoquer les poèmes de la Muse aux violettes elle-même. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 79815

‎Renée VIVIEN‎

‎Lettre autographe signée adressée à Charles Maurras : "En feuillettant votre si intéressant volume : De l'Avenir de l'Intelligence, j'ai relu, avec un plaisir ému, les pages - trop indulgentes vraiment ! - que vous avez consacré à mes ouvrages."‎

‎s. l. [Paris] s. d. [ca. 1906] | 11.50 x 16 cm | 1 page 1/2 sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Renée Vivien adressée à Charles Maurras, rédigée à l'encre violette sur un double feuillet de papier à en-tête orné d'un liseré de violettes.Pliures transversales inhérentes à l'envoi, enveloppe jointe. Belle lettre de remerciement :"Monsieur, En feuillettant votre si intéressant volume : De l'Avenir de l'Intelligence, j'ai relu, avec un plaisir ému, les pages - trop indulgentes vraiment ! - que vous avez consacré à mes ouvrages. Merci infiniment. Et veuillez agréer mes très reconnaissants sentiments de confraternité littéraire. Renée Vivien" Charles Maurras avait en effet consacré undithyrambique chapitre de son ouvrage à la Muse aux violettes dont il rapproche les vers de ceux de Verlaine : "Le vieux faune sentimental desFêtes galanteset deParallèlementreconnaîtrait chez Renée Vivien beaucoup plus qu'une élève, certainement une des Surs, une de ces Amies terribles qu'il a chantées. Quant à Baudelaire, il lui dirait: "Ma fille", aux premiers regards échangés. Baudelairisme profond, central, générateur." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 79816

‎Renée VIVIEN‎

‎"je n'ai pas beaucoup d'amis et me soucie peu de distribuer des volumes au hasard" Lettre autographe signée adressée à son éditeur Edward Sansot‎

‎s. l. [Paris] 1908 | 13 x 15 cm | 3 pages 1/2 sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Renée Vivien adressée à son éditeur Edward Sansot, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet de papier à en-tête au chiffre de la poétesse et à son adresse du 23 avenue du Bois de Boulogne.Pliures transversales inhérentes à l'envoi, deux infimes déchirures marginales sans manque à l'endroit de la pliure. Intéressante lettre écrite par la Muse aux violettes dans les derniers mois de sa vie :"J'ai reçu avec une très grande joie les volumes desFlambeaux éteints. Remerciez bien de ma part votre soeur d'avoir fait les corrections, et, je vous en prie, amenez-la moi lorsque vous reviendrez Avenue du Bois. Pour les six exemplaires deSillagesdécollés donnez-les - je n'ai pas beaucoup d'amis et me soucie peu de distribuer des volumes au hasard. Maintenant, s'il est trop tard lorsque ma lettre vous parviendra et que les exemplaires me parvinssent quand même, ne soyez pas désolé, - cela m'est indifférent, je vous les ferai envoyer. Mes meilleurs sentiments d'amitié littéraire. Renée Vivien. Je vous envoie en même temps, sept volumes à distribuer au hasard parmi vos amis littéraires." La publication deFlambeaux éteintsmarque la première collaboration entre la poétesse et son nouvel éditeur Edward Sansot. Dans ces dernières années de vie douloureuses, Sansot et et son ami Charles-Brun sont ses deux seuls liens avec le monde littéraire dont les critiques - autrefois très élogieux - ont fini par lui tourner le dos. Il faut dire que Renée Vivien a pris la décision de retirer tous ses livres du commerce et s'enfonce petit à petit dans la solitude et la dépression. Très belle lettre témoignant des dernières années littéraires de Sapho 1900. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 79911

‎Renée VIVIEN‎

‎"J'ai lu le très bel "églogue"La Mort de Narcissedont j'ai fort admiré la hautaine poésie et le large souffle dramatique." Lettre autographe signée adressée au poète Jean-Marc Bernard‎

‎s. l. [Paris] s. d. [ca 1904] | 11.50 x 16 cm | une page sur un double feuillet‎

‎Billet autographe signé de Renée Vivien adressée à Jean-Marc Bernard, rédigé à l'encre violette sur un double feuillet de papier à en-tête orné d'un liseré de violettes. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. «Monsieur, J'ai lu le très bel "églogue" La Mort de Narcisse dont j'ai fort admiré la hautaine poésie et le large souffle dramatique. Mes très sincères félicitations. Renée Vivien.» Jean-Marc Bernard fut l'un des fondateurs de la revue poétique, satirique et monarchiste Les Guêpes qui accueillait entre autres les contributions de Paul-Jean Toulet et Francis Carco. Avec ces derniers, il fit partie de l'École fantaisiste, collectif de jeunes poètes désireux de rompre avec les parnassiens et les symbolistes et dont les ambitions seront bien vite balayées par l'arrivée de la Grande Guerre. C'est d'ailleurs sur le front que Jean-Marc Bernard perdit la vie, pulvérisé par un obus à l'âge de trente-trois ans. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 79913

‎Honoré de BALZAC‎

‎"j'assiste aujourd'hui à un dîner diplomatique de bons enfants qui veulent rire et boire, et comme je suis hébété de travail je n'ai pas le courage de me refuser cette débauche" Lettre autographe signée à Louis Desnoyers‎

‎s. d. [ca 1839] | 13 x 8 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée d'Honoré de Balzac adressée à Louis Desnoyers rédigée sur un feuillet de papier blanc à l'encre noire. «Mon cher monsieur Desnoyers, par extraordinaire, j'assiste aujourd'hui à un dîner diplomatique de bons enfants qui veulent rire et boire, et comme je suis hébété de travail je n'ai pas le courage de me refuser cette débauche; je ne serai donc pas chez moi. Venez dimanche matin de bonne heure. / Tout à vous / de Balzac» Louis Desnoyers joua un rôle important dans la fondation de la Société des gens de lettres, qui visait à la protection de la propriété littéraire et artistique et la création d'un fonds de solidarité. Honoré de Balzac soutint la création de cette Société dont Desnoyers fut le vice-président. Amusante lettre, témoignage de l'amour de Balzac pour la bonne chère. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80345

‎Jules CLARETIE‎

‎Carte postale autographe signée adressée à Emile Straus‎

‎S. n. | Paris 11 janvier 1906 | 14 x 9 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée de Jules Clarétie adressée à Emile Straus sur une carte postale reproduisant la photographie de son portrait à sa table de travail : "Avec tous les souhaits et compliments. Jules Claretie."Quelques taches. Grand passionné d'art épistolaire, Emile Straus fonda en 1899 La Carte postale illustrée, bulletin de liaison de l'association qu'il venait de lancer, l'International Poste-Carte Club. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80516

‎Jules CLARETIE‎

‎Carte postale autographe signée adressée à Emile Straus‎

‎S. n. | Paris 3 janvier 1904 | 14 x 9 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée de Jules Clarétie adressée à Emile Straus sur une carte postale reproduisant la photographie de son portrait à sa table de travail : "A M. Emile Straus tous mes souhaits. Jules Claretie."Quelques taches. Grand passionné d'art épistolaire, Emile Straus fonda en 1899 La Carte postale illustrée, bulletin de liaison de l'association qu'il venait de lancer, l'International Poste-Carte Club. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80517

‎Frédéric-Auguste CAZALS‎

‎Carte postale autographe signée adressée à Emile Straus‎

‎S. n. | Paris 13 août 1904 | 14.10 x 9.10 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée de Frédéric-Auguste Cazals adressée à Emile Straus : "Amitiés ! F. A. Cazals Paris 13/8/04" Quelques taches. Grand passionné d'art épistolaire, Emile Straus fonda en 1899 La Carte postale illustrée, bulletin de liaison de l'association qu'il venait de lancer, l'International Poste-Carte Club. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80518

‎Frédéric-Auguste CAZALS‎

‎Carte postale autographe signée adressée à Emile Straus‎

‎S. n. | Paris 7 avril 1904 | 14.10 x 9.10 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée de Frédéric-Auguste Cazals adressée à Emile Straus : "Souvenir amical - F. A. Cazals Paris 7/4/04" Quelques taches. Grand passionné d'art épistolaire, Emile Straus fonda en 1899 La Carte postale illustrée, bulletin de liaison de l'association qu'il venait de lancer, l'International Poste-Carte Club. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80519

‎Ernest LA JEUNESSE‎

‎Carte postale autographe signée adressée à Emile Straus‎

‎S. n. | Paris 2 février 1904 | 14 x 9 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée d'Ernest La Jeunesse adressée à Emile Straus : "Je crois, mon vieux, que vous aimerez cette carte-là. A vous, Ernest La Jeunesse" Grand passionné d'art épistolaire, Emile Straus fonda en 1899 La Carte postale illustrée, bulletin de liaison de l'association qu'il venait de lancer, l'International Poste-Carte Club. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80698

‎Ernest LA JEUNESSE‎

‎Carte postale autographe signée adressée à Emile Straus‎

‎S. n. | Paris février 1904 | 14 x 9 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée d'Ernest La Jeunesse adressée à Emile Straus : "Voici, cher ami, avec mes meilleurs sentiments. Annoncez des séries napoléoniennes, républicaines et autres fantaisies socialistes, votreErnest La Jeunesse" Grand passionné d'art épistolaire, Emile Straus fonda en 1899 La Carte postale illustrée, bulletin de liaison de l'association qu'il venait de lancer, l'International Poste-Carte Club. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80700

‎Émile ZOLA‎

‎"Je vais remercier infiniment le comte Joseph Primoli de l'amabilité qu'il a mise à vous adresser à moi" Lettre autographe signée adressée à Ugo Ojetti‎

‎s. l. [Rome] Dimanche [4 novembre 1894] | 13.20 x 20.50 cm | une page sur un double feuillet et une enveloppe‎

‎Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Ugo Ojetti. Une page rédigée à l'encre noire sur la première page d'un double feuillet. Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. Cette lettre fut adressée par le père du naturalisme au journaliste Ugo Ojetti alors qu'il venait d'arriver à Rome : "Monsieur, je vais remercier infiniment le comte Joseph Primoli de l'amabilité qu'il a mise à vous adresser à moi, et je serai très heureux de vous recevoir, si vous voulez bien me venir voir le soir qu'il vous plaira, à six heures."Arrivé quelques jours auparavant dans la ville éternelle afin d'effectuer des recherches pour Rome, Emile Zola espérait pouvoir y croiser le comte Joseph Primoli. Celui-ci est hélas à Paris, mais il lui envoie ce jeune journalise àLa Tribunaqui lui servira de guide, mais aussi de secrétaire. Les deux hommes s'entendirent visiblement bien et Zola autorisa même Ojetti à tirer un livret d'opéra de sa fameuse Nana. Le projet ne verra jamais hélas le jour. Joseph Napoléon, comte Primoli (1851-1927), est l'arrière-petit-neveu de Napoléon Bonaparte. Très lié à la famille impériale sous le Second Empire, il fréquente ensuite avec fidélité le Salon de sa tante bien-aimée, la princesse Mathilde, dans son hôtel particulier de la rue de Berri. Sa conversation raffinée et spirituelle y fait des merveilles et il y rencontre, en bibliophile passionné, certains des plus grands écrivains de son temps : Gustave Flaubert, Théophile Gautier, les Goncourt ou encore Guy de Maupassant. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80728

‎Gérard de NERVAL‎

‎Billet autographe signé de Gérard de Nerval adressé à Georges Guénot-Lecointe‎

‎Paris 10 juin 1842 | 10.60 x 17 cm | quelques lignes sur un double feuillet‎

‎Billet autographe signé "Gérard" adressé à Georges Guénot-Lecointe : "Mon Cher Monsieur, Je ne pourrai vous aller voir demain. Je crois que mon affaire se termine au Ministère. A après demain donc." Pliures inhérentes à la mise sous pli. Trace de cachet de cire et adresse manuscrite en quatrième page.Ce billet a été transcrit dans la correspondance publiée à la Pléiade (tome 1, p. 917). L'"affaire"dont il est ici question est celle d'une aide de 300 francs qui avait été accordée à Nerval deux mois plus tôtpar le ministre de l'Instruction publique Abel Villemin. Georges Guénot-Lecointe fut critiqueàLa Sylphide, revue à laquelleGérard de Nerval collabora également. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80729

‎Gérard de NERVAL‎

‎Billet autographe signé de Gérard de Nerval adressé à Charles Romey‎

‎Paris s. d. [fin 1852 - début 1853] | 10.30 x 13.20 cm | quelques lignes sur un double feuillet‎

‎Billet autographe signé "Gérard de Nerval" adressé à l'historien Charles Romey : "Mon cher Romey, Je reçois votre lettre aujourd'hui seulement parce qu'on me l'a envoyée par la poste de chez Didier. Je la lui renvoie. Il sera sans doute trop tard. Voici l'autre petit volume. Votre affectionné Gérard de Nerval. Attendez plutôt huit jours pour parler des deux." Pliures inhérentes à la mise sous pli. Ce billet a été transcrit dans la correspondance publiée à la Pléiade (tome 3, p. 799). - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80738

‎Maurice LEBLANC‎

‎"Mon livre paraît lundi - ne pourrais-tu pas t'en occuper à Rouen et presser les libraires de faire leurs commandes et de t'arranger pour n'en point manquer ?" Lettre autographe signée‎

‎s. l. s. d. [ca 1900] | 14.70 x 18.90 cm | Une page et 1/2 sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Maurice Leblanc à un destinataire inconnu qu'il appelle "Mon vieux" ; une page et demie rédigée à l'encre noire sur un feuillet. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Il est ici question d'un prêt de vêtement :"Je t'enverrai ce pardessus quand tu en auras besoin pour ce mariage - à moins que le temps ne change tout à fait et qu'une chaleur d'été m'oblige à mettre cet unique vêtement d'été - ce qui est peu probable. Tu me le renverras aussitôt la cérémonie finie."Maurice Leblanc évoque également la sortie de l'un de ses ouvrages ("Mon livre paraît lundi - ne pourrais-tu pas t'en occuper à Rouen et presser les libraires de faire leurs commandes et de t'arranger pour n'en point manquer ?")avant d'achever sa missive :"Tout le monde va bien. Chez Geo, c'est affolant. On s'en va à Bordeaux du 21 avril au 4 mai." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80760

‎Maurice LEBLANC‎

‎"Revue Blanche ne paie pas." Billet autographe signé‎

‎Vaucottes 21 septembre 1893 | 15.60 x 20.10 cm | quelques lignes sur un feuillet‎

‎Billet autographe signé de Maurice Leblanc à un destinataire inconnu ; quelques lignes rédigées à l'encre noire sur un feuillet. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. "Sitôt ton mot retiré de la poste, été Etretat. Trop tard. Natanson (?) parti. 28 jours. Ne sera à Paris qu'en novembre. Alors nous verrons. Revue Blanche ne paie pas. Tempête épouvantable - grêle." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80761

‎Maurice LEBLANC‎

‎"Je te répèterai répondant ce que je t'ai dit pour ton style..." Lettre autographe signée‎

‎s. l. 5 janvier 1891 | 14.20 x 19.20 cm | 3 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Maurice Leblanc à un destinataire inconnu ; trois pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. En ce début d'année, Maurice Leblanc a quitté les côtes normandes pour passer l'hiver à Nice : "Je me souviens un peu tard que je t'avais promis mon adresse à Nice, puisque tu ne te la rappelais pas. 18 rue Alberti, villa Marie-Louise Nice. Tu m'excuseras aussi si je ne t'ai pas envoyé mes souhaits, je travaille énormément, le temps est merveilleux, on cause autour de moi, que te dire ?"Lui qui n'a pourtant alors publié qu'un seul ouvrage, il donne son avis à son correspondant sur un texte que ce dernier lui a adressé : "Je te répèterai répondant ce que je t'ai dit pour ton style : il n'est pas assez travaillé, tu écris un peu au hasard de ta plume, on ne sent pas de nerfs là-dessous, d'os, de solide, c'est du style de journal, de lettre, mais pas de style littéraire. Pourquoi n'essayes-tu pas de réfléchir sur chaque phrase avant de l'écrire." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80763

‎ANONYME - Edouard COUTURIER‎

‎[AFFAIRE DREYFUS] Carte postale dreyfusarde appartenant à la série intitulée "Histoire d'un crime" (n°15)‎

‎Edouard Couturier | s. l. [Paris] s. d. [1899] | 13.90 x 9 cm | une carte postale‎

‎Edition originale de cette carte postale appartenant à la série intitulée "Histoire d'un crime" (n°15) ; elle a été réalisée par Edouard Couturier et rehaussée en couleurs. Agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80782

‎ANONYME - Edouard COUTURIER‎

‎[AFFAIRE DREYFUS] Carte postale appartenant à la série intitulée "Histoire d'un crime" (n°16)‎

‎Edouard Couturier | s. l. [Paris] s. d. [1899] | 13.90 x 9 cm | une carte postale‎

‎Edition originale de cette carte postale appartenant à la série intitulée "Histoire d'un crime" (n°16) ; elle a été réalisée par Edouard Couturier et rehaussée en couleurs. Agréable exemplaire de cette carte postale dénonçant les massacres antisétimes à Alger en janvier 1899. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80783

‎ANONYME - Edouard COUTURIER‎

‎[AFFAIRE DREYFUS] Carte postale dreyfusarde appartenant à la série intitulée "Histoire d'un crime" (n°18)‎

‎Edouard Couturier | s. l. [Paris] s. d. [1899] | 13.90 x 9 cm | une carte postale‎

‎Edition originale de cette carte postale appartenant à la série intitulée "Histoire d'un crime" (n°18) ; elle a été réalisée par Edouard Couturier et rehaussée en couleurs. Agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80784

‎Judith GAUTIER‎

‎"On va jouer Tristane avec les marionnettes." Lettre autographe signée adressée à Céleste Chrétien‎

‎Alger 14 mars (1912?) | 11.30 x 15.20 cm | 4 pages sur un feuillet double‎

‎Lettre autographe signée de Judith Gautier adressée à Céleste Chrétien, sa bonne ; quatre pages rédigées à l'encre noire sur un feuillet double. Cette lettre évoque la venue de Francis, charpentier de profession et mari de Céleste Chrétien, à Paris : "Est-ce que Francis a encore l'envie de venir passer quelques jours à Paris ? Peut-il le faire sans nuire à son travail ? On va jouer Tristane avec les marionnettes. J'aimerais l'avoir pour m'aider et je pense que ça l'amuserait. Je lui enverrais un permis de chemin de fer en 1re classe, il coucherait et mangerait chez moi pour ne pas avoir de frais. La représentation a lieu samedi 23 à 4 heures ; et il y aura une répétition général, la veille ou l'avant-veille." C'est en 1910, que Judith Gautier publia dansLa Revue de Parisun triptyque en vers intituléTristanequ'elle fit interpréter dans son Petit théâtre de marionnettes, inauguré en mai 1897 au 4 de la rue Charras à Paris. Ce théâtre, qui contenait une centaine de place, se vit rapidement allouer une subvention par le ministère des beaux-arts. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80804

‎Judith GAUTIER‎

‎"Je vous enverrai les 3 mètres de taffetas pour la guipure." Carte autographe signée adressée à Céleste Chrétien‎

‎Alger s. d. [ca 1910] | 13 x 7.20 cm | une carte‎

‎Carte autographe signée de Judith Gautier adressée à Céleste Chrétien, sa bonne, rédigée des deux côtés à l'encre noire. Judith Gautier n'employait pas seulement Céleste pour ses tâches domestiques mais faisait également appel à ses talents de couturière : "Je vous enverrai les 3 mètres de taffetas pour la guipure. J'hésite pour la couleur. La robe va bien, je la porte sur des dessous de taffetas noir." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80815

‎Judith GAUTIER‎

‎"Je voudrais savoir si Francis pourrait se charger de rafraîchir ma maison et de repeindre les moulures de bois et les persiennes." Lettre autographe signée adressée à Céleste Chrétien‎

‎Alger s. d. [ca 1910] | 13.40 x 18 cm | 4 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Judith Gautier adressée à Céleste Chrétien, sa bonne. Quatre pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures transversales inhérentes à l'envoi, dernière page salie en marge basse, sans gêne pour la lecture. Judith Gautier demande à sa bonne si le mari de celle-ci peut faire des travaux dans sa maison du Pré aux oiseaux à Dinard :"Je voudrais savoir si Francis pourrait se charger de rafraîchir ma maison et de repeindre les moulures de bois et les persiennes. Il s'agit de refaire un peu les fausses briques [...] et aussi les fenêtres lucarnes rondes, du 2eme étage du côté de la mer, qui sont à jour et qu'il faudra boucher avec du coton. On pourrait aussi reblanchir la cuisine qui n'a été faite qu'à peu près et le plafond de la salle à manger qui est très sale. [...]" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80820

‎Judith GAUTIER‎

‎"C'est gentil de nous avoir envoyé des fleurs du jardin." Carte autographe signée adressée à Céleste Chrétien‎

‎Alger s. d. [ca 1910] | 16.30 x 10.60 cm | une carte‎

‎Carte autographe signée de Judith Gautier adressée à Céleste Chrétien, sa bonne, rédigée à l'encre noire des deux côtés d'une carte à en-tête du 30 rue Washington à Paris. Judith regrette sa maison de Dinard :"C'est gentil de nous avoir envoyé des fleurs du jardin. Cela nous a fait plaisir et regrets car il doit y avoir encore de beaux jours."Elle exprime ici sa passion pour l'horticulture :"Tous les soirs, je brûle une feuille d'eucalyptus de vos arbres, pour parfumer ma chambre. La terrasses est toute pleine de chrysanthèmes en fleur et il y avait trois tomates qui sont en train de rougir sur mon armoire." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80833

‎Judith GAUTIER‎

‎"Le travail est-il commencé au Pré aux Oiseaux ?" Lettre autographe signée adressée à Céleste Chrétien‎

‎Alger s. d. [ca 1910] | 10.50 x 16.50 cm | 1 page sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Judith Gautier adressée à Céleste Chrétien, sa bonne. Une page rédigée à l'encre violette sur un double feuillet.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. "Je reçois cette lettre de Mr Lemoine et je ne sais que lui répondre ne connaissant pas vos raisons. Dites-moi ce que je dois faire. Le travail est-il commencé au Pré aux Oiseaux ?" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80834

‎Judith GAUTIER‎

‎"Mr Clifton est un très jeune américain tout à fait charmant et qui a l'air d'une demoiselle. Soignez-le bien." Lettre autographe signée adressée à Céleste Chrétien‎

‎Alger s. d. [ca 1910] | 13.70 x 18 cm | 4 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Judith Gautier adressée à Céleste Chrétien, sa bonne. Quatre pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Judith Gautier évoque ici la visite de son ami le musicien Chalmers Clifton - qu'elle se plaisait à surnommer Charmeur - à Dinard : "Voici les dernières instructions : le voyageur arrivera dimanche soir à 7 heures 20. Il faudra le prendre à la gare, vous ou Francis et le conduire tout droit à la maison qu'il ne connait pas. Il apporte des draps au cas où il n'y en aurait pas. Il les donnera pour qu'on fasse le lit et on le conduira tout de suite à Michelet pour dîner (il faudra prévenir pour qu'on garde un dîner). [...] Mr Clifton est un très jeune américain tout à fait charmant et qui a l'air d'une demoiselle. Soignez-le bien." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80835

‎Judith GAUTIER‎

‎"La grippe que j'ai eue d'abord et Suzanne après moi, a retardé notre voyage jusqu'à la fin de ce mois." Lettre autographe signée adressée à Céleste Chrétien‎

‎Alger s. d. [ca 1914] | 13.70 x 18 cm | 2 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Judith Gautier adressée à Céleste Chrétien, sa bonne. Deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Judith Gautier se remet d'une mauvaise grippe :"La grippe que j'ai eue d'abord et Suzanne après moi, a retardé notre voyage jusqu'à la fin de ce mois. Je suis sortie pour la première fois depuis trois semaines, aujourd'hui, c'est très long de se remettre."Depuis Dinard, Céleste coud pour Judith, s'occupe du jardin et supervise les travaux de rénovation du Pré aux oiseaux :"Le manteau est bien arrivé et les fleurs nous ont fait grand plaisir, tous les camélias se sont ouverts dans l'eau ! Nous voudrions un petit croquis de l'escalier pour nous rendre bien compte avant de nous décider. Envoyez-le le plus tôt possible." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80877

‎Judith GAUTIER‎

‎"Je viens vous annoncer aujourd'hui, qu'un jeune homme de mes amis, va venir s'installer samedi prochain dans la maison, pour le mois de juin." Lettre autographe signée adressée à Céleste Chrétien‎

‎Alger s. d. [ca 1914] | 13.70 x 18 cm | 4 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Judith Gautier adressée à Céleste Chrétien, sa bonne. Quatre pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Judith annonce la visite prochaine d'un ami à Dinard :"Je viens vous annoncer aujourd'hui, qu'un jeune homme de mes amis, va venir s'installer samedi prochain dans la maison, pour le mois de juin. Il veut être là tout seul pour terminer un travail pressé de musique. Vous lui donnerez ma chambre, avec le cabinet de toilette et la chambre à côté, le rez-de-chaussée en ordre et le piano bien frotté." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80878

‎Judith GAUTIER‎

‎" Ma chauve-souris va toujours bien. Je lui cherche en vain une petite femelle. " Lettre autographe signée adressée à Céleste Chrétien‎

‎Alger s. d. [ca 1914] | 13.70 x 18 cm | 6 pages sur un double feuillet et un feuillet simple‎

‎Lettre autographe signée de Judith Gautier adressée à Céleste Chrétien, sa bonne. Quatre pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Judith Gautier évoque ici la visite de son ami le musicien Chalmers Clifton - qu'elle se plaisait à surnommer Charmeur - à Dinard : "Mr Clifton a reçu hier dimanche une dépêche qui lui disait d'arrêter la Villa Mitsou août et septembre au nom de Ni Liao."Elle demande également à Celeste des renseignements supplémentaires sur une bonne qu'elle lui a recommandée :"Reparlez-moi de la femme de ménage. Est-elle [...] bonne cuisinière, combien demande-t-elle ? Est-ce seulement pour la saison ?"Amoureuse des bêtes, elle donne ensuite quelques conseils pour les choyer :"Pour les merles il faut écraser le chenevis très fin et ecraser de la même manière, de la croute de pain. C'est le fond de leur nourriture mais ils mangeant à peu près de tout, pain dans du lait, viande hâchée cuite ou crue, cerise, fraise, raisin, un peu de tout jeune colimaçon coupé en morceau, des mouches et surtout des vers de farine et des oeufs de fourmis (frais ils les adorent), beaucoup d'eau, toujours de quoi se baigner."Elle évoque également l'un de ses animaux de compagnie :"Ma chauve-souris va toujours bien. Je lui cherche en vain une petite femelle." "Une pauvre chauve-souris se trouva, un jour d'été, engluée dans un "attrape-mouche" [...] La pauvre bête se débattait désespérément Judith la déglutina à l'eau de Cologne, la mit dans un petit garde-manger et elle vécut là dix-huit mois. Elle perdit ses moeurs de chauve-souris, dormait la nuit, éveillée le jour elle buvait de k'eau dans un coquillage, la humant comme un petit cheval." (Anne Danclos,La Vie de Judith Gautier : égérie de Victor Hugo et de Richard Wagner) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80879

‎Judith GAUTIER‎

‎"Je vous enverrai d'autres étoffes si vous avez du temps." Lettre autographe signée adressée à Céleste Chrétien‎

‎Alger s. d. [ca 1910] | 12.90 x 17 cm | 4 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Judith Gautier adressée à Céleste Chrétien, sa bonne. Quatre pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Judith Gautier faisait fréquemment appel aux talents de couturière de sa femme de ménage :"J'ai été contente de votre envoi tout allait bien, sauf la robe en crêpe de Chine mauve qui était trop courte devant d'au moins 20 centimètres. On peut l'arranger en descendant les lés et en mettant un empiècement. Je vous enverrai d'autres étoffes si vous avez du temps. Mais je cherche un modèle un peu plus nouveau à adopter." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80880

‎Judith GAUTIER‎

‎"Je pensais à la cuisine qui va être très noire et à la fenêtre bouchée" Lettre autographe signée adressée à Francis Chrétien‎

‎Alger s. d. [ca 1910] | 16.30 x 20.90 cm | 3 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Judith Gautier adressée à Francis Chrétien, le mari de sa bonne Céleste. Trois pages rédigées à l'encre violette sur un double feuillet à en-tête du 30 rue Washington.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Judith Gautier envoie à Francis quelques consignes quant à la rénovation de sa maison de Dinard, le Pré aux oiseaux :"Je pensais à la cuisine qui va être très noire et à la fenêtre bouchée, qui est du côté du jardin sous la fenêtre de la salle à manger. Il me semble qu'elle rendrait du jour et même du soleil si elle était débouchée et bien disposée." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80881

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎"Et c'est la rigolade qui compte en ce monde "où tout au fond des choses le Ridicule et la folie sont à l'ordre du jour et où il ne convient de prendre au sérieux que les apparences"" Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen‎

‎s. l. [Klarskovgaard] 23 décembre 1950 | 21 x 34 cm | 2 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées au stylo bille bleu sur un grand feuillet de papier blanc ; numéro "583" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Céline, après s'être beaucoup plaint des conditions de vie difficiles dans le cabanon de Mikkelsen, remercie ce dernier : "Merci pour le petit Noël mon cher maître on va passer ça gentiment ! Le chauffage électrique est installé."Il est toujours en attente du précieux passeport qui lui permettra de regagner la France : "Votre frère a une magnifique tête de Héros des Glaces. Je lui vois une sacrée place à prendre : celle de Nansen à l'ONU ! Quelle autorité ! lui, m'aurait un passeport !"Philosophe, il conclut : "Et c'est la rigolade qui compte en ce monde "où tout au fond des choses le Ridicule et la folie sont à l'ordre du jour et où il ne convient de prendre au sérieux que les apparences". Ces lignes sont de Telly auteur très peu connu du 19eme s. (amant prétendu de Marie Antoinette)." En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80883

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎"Nous avons reçu aussi une lettre très gentille et très affectueuse de Mme jeune Gen Paul." Lettre autographe adressée à Maître Thorvald Mikkelsen‎

‎s. l. [Klarskovgaard] 22 novembre 1950 | 21 x 34 cm | 2 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe de Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc ; numéro "569" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. "La prescription de notre admirable Bourdemer sera suivie à la lettre. On va se bourrer de vitamines de telle façon qu'on va rajeunir de 20 ans, au moins !" Céline avait fait la connaissance de cet "admirable" médecin français à Copenhague, par l'entremise de son avocat. Cette lettre évoque également l'épouse du peintre Gen Paul :"Nous avons reçu aussi une lettre très gentille et très affectueuse de Mme jeune Gen Paul. Le mystère demeure donc entier...malgré tout quand même, je pense à une petite "mission de renseignement"... Aucune importance d'ailleurs ! Tant mieux même !"Début novembre 1950, Gaby Paul était venue rendre visite à Céline et Lucette àKlarskovgaard. En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80887

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎" Et puis aussi gratitudes pour tout le soin qu'elle a pris de Mme Gen Paul !... Laquelle ne donne aucune nouvelle... Quelle vacherie encore ?... Comme c'est amusant !" Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen‎

‎s. l. [Klarskovgaard] 17 novembre 1950 | 21 x 34 cm | 2 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée des initiales de Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc ; numéro "568" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Début novembre 1950, Gaby Paul était venue rendre visite à Céline et Lucette àKlarskovgaard : "Oh, mille mercis à Mme Christensen pour son aimable repas, qui réchauffé, fit nos délices ! Et puis aussi gratitudes pour tout le soin qu'elle a pris de Mme Gen Paul !... Laquelle ne donne aucune nouvelle... Quelle vacherie encore ?... Comme c'est amusant ! Je crois qu'elle avait des projets "journalistiques" mais que mon attitude l'a désenchantée." Céline évoque également l'écrivain suédois Ernst Bendz, l'un des rares à prendre la défense de Céline aux côtés de Paraz :"Une lettre amusante de Bendz ! Bendz appartient vraiment à l'aristocratie des esprits ! La preuve ! La façon qu'il "m'estime"!!!" En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80910

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎"Je ne sais pas quels crimes j'ai commis mais pour ces fourbes canailles du 18eme Arrt. ma légende de bistrot en bistrot est devenue un Super Niebelung d'horreurs ! C'est rigolo. Au point qu'aucun n'ose me venir voir ici !" Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen‎

‎s. l. [Klarskovgaard] 17 novembre 1950 | 21 x 34 cm | 1 page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée du paraphe de Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat Maître Thorvald Mikkelsen. Une page rédigée à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc ; numéro "566" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Début novembre 1950, Gaby Paul était venue rendre visite à Céline et Lucette àKlarskovgaard : "Mme Gen Paul a repris la route de Montmartre toute ravie de votre accueil ! A moi de vous remercier chaleureusement car enfin j'espère que votre généreuse réception me sera comptée "à indulgence"..."Par son entremise, Céline a visiblement reçu des nouvelles de ses anciens compagnons montmartrois : "Je ne sais pas quels crimes j'ai commis mais pour ces fourbes canailles du 18eme Arrt. ma légende de bistrot en bistrot est devenue un Super Niebelung d'horreurs ! C'est rigolo. Au point qu'aucun n'ose me venir voir ici !" En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 80911

‎Jorge AMADO‎

‎Carte de visite signée de Jorge Amado sur laquelle il a ajouté quelques mots, sans doute à l'attention de son amie Alice Raillard, traductrice de ses ouvrages en français‎

‎S. n. | s. l. s. d. [circa 1990] | 11 x 7.50 cm | une feuille‎

‎Carte de visite imprimée de Jorge Amado sur laquelle il a ajouté quelques mots, probablement pour son amie et traductrice de ses ouvrages en français Alice Raillard : "Com un abraza cordial do Jorge Amado." Agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 81162

‎Franz MARC‎

‎Lettre autographe signée adressée à sa mère Sophie Maurice‎

‎19 août 1915 | 22.20 x 28.60 cm | 2 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe en allemand signée du peintre Franz Marc adressée à sa mère Sophie Marc née Maurice ; deux pages rédigées à l'encre noire.Trace de pli horizontale et verticale. Lettre restée inédite - ne figure pas dans la dernière édition de sa correspondance de guerre (Briefe aus dem Feld, Norderstedt, 2019). Longue et exceptionnelle lettre inédite de Franz Marc adressée à sa mère pendant la Première Guerre mondiale, rédigée quelques mois avant sa mort à Verdun.Dans l'horreur du conflit, le futur martyr de l'expressionisme allemand trouve refuge dans les images de son enfance et les histoires du front vécues aux côtés de ses chers chevaux. Le peintre mystique des animaux, en poste sur le front d'Alsace, raconte une désopilante chasse au sanglier improvisée lors d'une promenade à cheval, qui lui rappelle un conte illustré de son enfance : The Three Jovial Hunstmen de Randolph Caldecott (1880). A travers ses souvenirs, Franz Marc nous dévoile une des sources d'inspiration à l'origine de ses célébrissimes chevaux, qui donnèrent leur nom au mouvement «Blaue Reiter» créé en 1911 avec Wassily Kandinsky. Les chevaux des Huntsmen de Caldecott ressemblent en effet aux toiles de Franz Marc des années 1905-1910. Cette anecdote contée dans la lettre est à l'origine de plusieurs «chevaux chassant» croqués sur le front, ainsi qu'une carte postale illustrée d'un croquis des mêmes «Jagende Pferde», qu'il enverra à la poétesse Else Laske-Schüler en septembre 1915. La lettre plonge dans le quotidien de Franz Marc, qui par une cruelle ironie du destin dut se battre dans la région natale de sa mère Sophie Marc née Maurice, destinataire de cette lettre. Elle étaitnée en 1847 dans le village alsacien de Guebwiller.Lorsque la guerre éclata en août 1914, cemembre fondateur du Blaue Reiter s'engagea en espérant, comme de nombreux artistes et intellectuels, un renouveau de « l'Europe malade ». Circonstances de la guerre obligent, le peintre rédige sa lettre en allemand et non en français, comme il avait l'habitude de le faire dans sa correspondance à sa mère. L'influence de celle-cifut déterminante dans sa démarche esthétique et spirituelle. Il sera sa vie durant marqué par une inlassable quête de la "pureté" héritée du calvinisme maternel, qui le mena peu à peu à l'abstraction, bien présente dans ses croquis au moment même de l'écriture de cette lettre. Alors sous-officier de l'armée allemande, ildonne des nouvelles d'une future promotion, remercie sa mère pour son envoi de nourriture et noircit la page du récit de sa chasse miraculeuse : «J'ai encore une histoire amusante à raconter : alors que je partais à cheval à l'aube (avant le petit déjeuner), j'ai soudain remarqué à côté de moi, dans un fossé, un jeune sanglier (un marcassin). J'ai immédiatement appelé mes compagnons de route ; il était encerclé - j'étais déjà désolé pour le pauvre animal, mais la pitié est arrivée trop tard ! - Deux d'entre eux ont sauté, l'un l'a attrapé par les oreilles, l'autre l'a piqué et le rôti pour la table de l'intendance a été récupéré. Une scène des plus comiques s'ensuivit : Nous avons ordonné au plus jeune de rentrer avec le sanglier et nous l'avons fait monter à cheval ; mais à peine le cheval a-t-il senti le sanglier sur son dos (les chevaux craignent beaucoup les sangliers) qu'il s'est cabré et a projeté le cavalier et le cochon dans un grand arc. Heureusement, il ne s'est rien passé et le cavalier embarrassé a dû ramener le sanglier à pied, puis le cheval s'est vraiment cabré dès qu'on l'a approché. Un vrai cavalier du dimanche ! Je pensais au vieux livre d'images anglais de papa : the jovial huntsman !» Au détour d'une anecdote potache, le peintre dévoile une source d'inspiration encore inconnue des commentateurs de son uvre.The Three Jovial Huntsmen ont certainement peuplé l'imaginaire du jeune Franz Marc dont les propres chevaux des années 1910 (dont les Weidende Pferde I conservés à la Lenbachhaus de Munich) sont indiscutablem‎

Bookseller reference : 82277

‎Guillaume APOLLINAIRE‎

‎« Je crois qu'on ne peut parler d'une école que si elle existe et non de ce qu'elle pourrait être si elle existait » Carte postale autographe signée inédite adressée à Marcel Mayer‎

‎Paris 1913 | 13.30 x 21 cm | une carte‎

‎Carte postale autographe signée inédite de Guillaume Apollinaire adressée à l'historien de l'art dijonnais Marcel Mayer. Deux pages rédigées à l'encre noire sur une carte postale photographique représentant la cour du Louvre. Charmante missive louant l'attachement à leurs racines des "...fameux Flamands-Espagnols, Hollandais et Bourguignons que j'admire tant"et informant son correspondant de l'écriture et la parution prochaine d'un "petit livre sur Rude" que Guillaume Apollinaire ne manquera pas de lui envoyer. Belle signature autographe avec l'adresse autographe du 202 Boulevard Saint-Germain. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 82418

‎Jean Auguste Dominique INGRES‎

‎Lettre autographe signée, recommandant son élève Albert Magimel‎

‎s. d. [jeudi 9] | 13.50 x 20.80 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée du peintre Jean-Auguste-Dominique Ingres.24 lignes sur un feuillet. Discrètes traces de plis horizontaux. Le peintre chef de file de l'école néo-classique recommande son élève Albert Magimel (1799-1877) pour une commande publique de deux tableaux, probablement à la ville de Tours : "Cher ami, Il m'est venu une idée pour placer le tableau de M. Magimel, sans déranger l'ordre suivi.Ne pouvez-vous pas, pour figurer cet artiste au budget de la ville pour une commande de deux mille f. par exemple par laquelle somme il s'engage à vous faire deux tableaux au lieu d'un seul, vous faisant de suite ce tableau qui est fait en donnant quittance de la moitié de la somme. Vous aurez alors deux tableaux pour un [...]je vous jette ce projet, peut-être impraticable pour vous à votre bienveillante volonté, sans y attacher que l'intérêt que je porte à un ami". Peintre d'histoire, portraitiste, Albert Magimel fur l'élève et proche collaborateur d'Ingres dont il publia un catalogue raisonné de l'oeuvre peinte. Belle signature d'Ingres en partie inférieure du feuillet. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 82956

‎Léo MALET - Bruno de MONES‎

‎Lettre tapuscrite signée de Léo Malet à son ami le photographe Bruno de Monès‎

‎S. n. | s. l. [Paris] 1983 | 21 x 29.50 cm | une feuille‎

‎Lettre tapuscrite, en date du 29 juin 1983, signée de Léo Malet au photographe Bruno de Monès dans laquelle l'écrivain remercie son photographe : "... multipliant autour de moi les images de ma "petite chérie" que j'éprouve le besoin de vous envoyer encore un bouquin..." et se permet de lui demander un renseignement à propos d'une colle et d'un papier noir dont il se sert afin de réaliser es collages souvent d'inspiration pornographique. A la fin de la lettre tapuscrite, à en-tête de son adresse à Châtillon, Léo Malet se fend d'un "Bien à vous. Léon Malet." manuscrit. Traces de pliures centrales inhérentes à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 82998

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