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‎LECOSNIER‎

‎L.A.S. au citoyen composant le Conseil de Préfecture du département d'Ille-et-Vilaine‎

‎Rennes, 16 pluviôse an 10, 1802 in-4, 2 pp. bi feuillets du receveur général, en-tête du Trésor Public avec petite vignette ; longue apostille autographe.‎

‎Correspondance du receveur général du département d'Ille-et-Villaine, du 16 pluviose (5 février 1802), concernant le recouvrement des contributions de la commune de Betton :"(…) Comme il serait difficile de rappeller les contribuables pour connaitre ceux qui n'ont pas exactement payé le montant de leur cote (…) je vous propose de passer la dite somme de 725 ll en non valeur comme irrécouvrable, conformément à la loi du 27 pluviôse an 9." Signé "Lecosnier".Suit l'enregistrement de cette décision par le conseil de préfecture, le 13 germinal an 10.‎

Bookseller reference : 161989

‎HAUCOURT (C. d')‎

‎L.A.S. au citoyen Michelot capitaine commandant la gendarmerie à Vannes‎

‎Pontivy, 3 frimaire an 9, 1800 petit in-4, 3 pp. double feuillet sur en-tête du sous-préfet de l'arrondissement de Pontivy (Morbihan), petite vignette, trace de cachet de cire rouge.‎

‎Lettre datée du 3 frimaire (24 novembre 1800), signée par le sous-préfet de Pontivy, concernant le classement d'un accident avec un officier gendarme ; intéressante correspondance, où les autorités tentent de prévenir toute chouannerie bien que les principaux chefs eussent fait leur soumission en février 1800 :"Je m'était flatté que le sous-officier commadant la colone de gendarmerie, après l'accident arrivé au lieutenant, m'eût informé des détails et des circonstances qui l'ont accompagné. J'ai inutilement attendi un rapport par écrit (…) Enfin, par le bruit public que le Cn Couvet, cause innocente de l'accident, doit être transféré ce jour à Vannes, je me décide à vous faire passer copie du mémoire qu'il m'a adressé et à vous instruire des renseignemens que j'ai recueillis du médecin et des autres témoins (…) Vous avéés connaisance, comme moi, de la situation dans laquelle se trouve le département. Il faut se mettre la mesure et promptement, si l'on veut prévenir une nouvelle insurresction (…)."‎

Bookseller reference : 161990

‎[POLICE MILITAIRE]‎

‎L.A.S. des commissaires de police de la ville de Brest au citoyen Mayed, adjudant commandant‎

‎Brest, 30 thermidor an 9, 1801 in-4, 2 pp. 1/2 double feuillets, en-tête du Commissaire de Police de Brest, département du Finistère, vignette avec devise "la loi".‎

‎Note au procès-verbal des commissaires de Brest [signée "Quesnu-fils" et "B. Estoutenot"], datée du 30 thermidor (18 août 1801), concernant le nommé François Marc "prévenu de vol" :"(…) Nous vous remettons une note qui vous fera connaître combien cet homme est vicieux et combien il est temps pour la Société qu'il soit sévèrement poursuivie ; ce François était détenu à la maison d'arrêt lors du premier embarquement de La Légion dans laquelle il fut mis ainsi que tous les détenus du chateau ; il ne tarda pas à s'échapper du vaissau où il s'était embarqué ; arrêté pour vol, il fut réincarcéré et lors du 2ème embarquement de La Légion, il fut encore pris et réussi, soit en faisant le malade ou en se cachant, à ne pas partir avec elle (…) D'après son interrogatoire, il n'y a pas de doute qu'il soit déserteur, mais d'où a-t-il déserté, c'est ce qu'il vous sera facile de faire vérifier. Nous croyons cependant que c'est de l'ille d'Ouessant (…)."Belle vignette.‎

Bookseller reference : 161998

‎FAIPOULT (Guillaume-Charles)‎

‎L.A.S. au citoyen Trois-Oeufs directeur du jury de l'arrondissement de Gand‎

‎Gand, 12 nivôse an 9, 1801 in-4, 1 pp. double feuillets, en-tête du préfet de l'Escaut, vignette du département de l'Escaut, adresse au verso.‎

‎Lettre du 12 nivôse (2 janvier 1801) du préfet de l'Escaut, concernant la nomination d'un juge de paix :"Les témoignages que vous rendez en faveur du C. Vergauwen juge de paix à Beveneu, sont bien propres à me faire concevoir l'opinion la plus avantageuse de ce fonctionnaire public. Vous savez que les juges de paix seront nommés par les assemblées communales. Mais si en toute circonstance, je puis lui donner des preuves de l'importance que j'attache (…)."Ancien ministre des Finances en 1795 puis plénipotentiaire à Gênes, Guillaume-Charles Faipoult, sieur de Maisoncelle, (1752-1817) fut nommé après le 18 brumaire par Bonaparte qui l'appréciait, député de l'Escaut. Il occupa ce porte jusqu'en 1808, date à laquelle il fut révoqué suite à une rupture des digues de l'Escaut. Il fut cependant pris par le roi Joseph comme son ministre des Finances du Royaume d'Espagne. Revenu en France en 1813, il fut envoyé en mission auprès de Murat à Bologne, défendra Mâcon contre les armées alliées lors des Cent-Jours, avant d'être exilé sous la Restauration.‎

Bookseller reference : 162002

‎DELABORDE (Henri-François)‎

‎Souscription autographe. Sur une lettre qui lui est adressée‎

‎Rennes, 13 brumaire an 11, 1802 in-4, 1 pp. papier en-tête de Gérard, capitaine rapporteur, "Corps du Bas-Rhin" biffé, vignette sur bois.‎

‎Souscription autographe du général Delaborde sur une lettre de Gérard, capitaine rapporteur du 2ème Conseil le prévenant de la convocation d'un tribunal de guerre contre "le nomé Blanchet Vétéran". Le général prévient le président du Conseil de guerre pour cette affaire. Missive datée du 13 brumaire (4 novembre 1802).Le général Delaborde (1764-1833) avait été nommé commandant l'Armée de l'Ouest à la place de Bernadotte à la mi-novembre 1801. À sa dissolution, il fut placé commandant la 13e division militaire en mai 1802.Belle vignette militaire sur bois.‎

Bookseller reference : 162073

‎MORAND (Joseph)‎

‎L.A.S. au duc de Gaëte‎

‎Paris, Hôtel des Étrangers, 17 septembre, 1811 in-folio, 1 pp.‎

‎Le général rappelle auprès du ministre des Finances une ancienne recommandation :"Vous avez eu la bonté de me permettre de nommer en Hollande, Directeur des contributions Mr Varilier, inspecteur en Corse et neveu de Mr le Conseiller d'Etat Bergon directeur général des Forêts ; qu'il me soit permis, Monseigneur, de vous rappeller, au milieu de vos grandes occupations, de cet acte d'obligence (…)."Ancien militaire de carrière, le général Joseph Morand (1757-1813) avait été commandant la 23e division militaire en Corse, dès 1801. Fait baron d'Empire en 1804, il avait été mis en disponibilité en avril 1811, confirmé dans son titre de baron en août 1811. Attaché au 1er Corps d'observation de l'Elbe en 1812, commandant la Poméranie suédoise, il est tué lors de la campagne d'Allemagne en 1813.Collection Guillemin‎

Bookseller reference : 162113

‎[SECRÉTARIAT de la PRÉSIDENCE]‎

‎Note à l'attention du Prince Président‎

‎Paris, juillet, (1851) in-8, 1 pp. bi feuillets sur papier en-tête du secrétariat de la Présidence, apostille au crayon.‎

‎Note concernant le voyage du Prince Président à Poitiers, probablement à l'occasion de l'inauguration de la ligne de chemin de fer Tours-Poitiers en juillet 1851 :"Mr Hastron, maire de Vaux, Vienne, se disant un des hommes les plus dévoués au Président dont il aurait secondé l'élection avec le plus grand zèle, prie le Président de vouloir bien l'admettre (…) à l'honneur de lui présenter ses hommages à Poitiers (…)."Il est répondu en note au crayon, au 15 juillet : "Écrire au Préfet pour savoir si le maire et son conseil ont été reçu" et "remercier".‎

Bookseller reference : 162126

‎ERNOUF (Jean-Augustin)‎

‎L.A.S. au ministre de la Guerre‎

‎Au Q.G. d'Alexandrie, 21 ventôse an 10, 1802 in-folio, 2 pp. sur papier en-tête du général, vignette gravée ; petites rousseurs.‎

‎Rapport daté du 21 ventôse (12 mars 1802) du général Ernouf, inspecteur d'infanterie, concernant des exactions au sein d'une brigade militaire en Italie :"La 31e 1/2 Brigade (…) se rendit coupable de nombreuses dilapidations ; des sommes considérables furent diverties, le soldat pour le soulagement duquel elle étaient destinées, se trouva dénué de tout, la désertion s'en suivit. Le gouvernement piémontais voyant que cette demi-brigade était sur le point de se dissoudre totalement, manda à Turin le chef avec plusieurs autres officiers. D'après des informations, le citoyen L'Ecuyer fut chassé du Corps (…) ; le capitaine Robert fut condamné à quatre ans de fer, il a trouvé moyen de s'évader (…) ; le chef de bataillon Armelin qui devait passer au Conseil de guerre s'est enfui (…) Il importe que les autheurs du désordre soyent punis (…)."Ancien chef d'état-major de Jourdan, le général Jean-Augustin Ernouf (1753-1827) avait été nommé inspecteur général à l'Armée d'Italie fin 1799, réformé puis à nouveau inspecteur en juin 1801 à Turin, Gênes, Milan et Naples. Il sera envoyé à la Guadeloupe en 1803 comme capitaine général, capitulera et sera fait prisonnier des Anglais en 1810.Belle vignette du général représentant un bouclier avec une massue et une dépouille de lion (Boppe, pp. 133 n. 2).‎

Bookseller reference : 162129

‎MERLIN DE DOUAI (Philippe-Antoine)‎

‎P.S.‎

‎Au Palais National du Directoire, 27 vendémiaire an 5, 1796 in-folio, 3 pp. bi feuillets, vignette gravée en en-tête, tampon rouge de la "République".‎

‎Copie d'une loi du 27 vendémiaire (18 octobre 1796), signée du ministre de la Justice, Merlin. Elle concerne le règlement "du Cinquième jour complémentaire aux pensionnaires qui ont touché la totalité ou partie du 2e semestre de l'an quatre, et établit des termes de paiement uniformes pour les différentes sortes de pensions".Philippe-Antoine Merlin (1757-1834), dit "Merlin de Douai) joua un rôle particulièrement actif comme jurisconsulte lors de la Révolution ; membre du Comité de légistation sous la Convention, il participa à l'élaboration du projet de code civil ; membre du Conseil des Anciens après le 9 thermidor, il créa un ministère pour la Police (janvier 1796) puis devint ministre de la justice (avril 1796), et enfin Directeur après le coup d'état du 18 fructidor. Il démissionna en juin 1799. Bonaparte le nommera procureur général près la Cour de Cassation (1804), conseiller d'Etat (1806), comte d'Empire (1810).Belle vignette révolutionnaire (similaire à Boppe & Bonnet n°27).‎

Bookseller reference : 162130

‎STORER (Bellamy)‎

‎L.A.S. à la direction de l'Intermédiaire des chercheurs et curieux 31 bis rue Victor Massé à Paris‎

‎Vienne, 16 mai, 190- in-8, 1 pp. bi feuillets, en-tête "American Embassy, Vienna" ; filigrane.‎

‎Correspondance de l'ambassadeur américain à Vienne en Autriche, demandant un abonnement au bulletin "encyclopédique de l'Intermédiaire des chercheurs et curieux.Ancien avocat à Cincinnati dans l'Ohio, Bellamy Storer (1847-1922) fut élu comme candidat républicain au Congrès en 1891 et en 1895 avant d'être nommé secrétaire d'État adjoint en 1897. Il fut par la suite plénipotentiaire des Etats-Unis en Belgique (1897-1899), en Espagne (1899-1902) et en Autriche-Hongrie (1902-1906), dirigera pendant la 1ère Guerre Mondiale, avec Mgr Tedeschini, de l'office des prisonniers de guerre depuis le Vatican. Il meut en France fin novembre 1922 où il est enterré.Joint sa carte de visite d'ambassadeur des États-Unis d'Amérique.‎

Bookseller reference : 162136

‎LAMBERT (Jean-François)‎

‎L.S. au citoyen Poulin inspecteur général de l'habillement‎

‎Milan, 25 brumaire an 6, 1797 in-folio, 1 pp., papier en-tête du Commissaire ordonateur, Division de la Lombardie à l'Armée d'Italie, vignette.‎

‎Correspondance du 25 brumaire (15 novembre 1797) administrative touchant l'envoi d'effets militaires à la division de la Lombardie :"J'envoie à l'ordonnateur Truphême à Nice, votre lettre du 23 courant et en l'invitant à prescrire au citoyen Roustan, garde magazin des effets militaires dans cette place, d'avoir à vous envoyer sans délai les pièces qui doivent former la décharge des 3000 ll que vous lui avez comptées et qui arrêtent la reddition de vos comptes (…)". Il poursuit en mettant en cause "les entraves à la comptabilité des services administratifs de l'armée".Ancien chef du bureau de l'intendance en Corse, secrétaire du gouverneur de la Franche-Compté (1784), Jean-François Lambert (+1837) fut nommé commissaire des guerres à la Révolution en 1792. Il remplit ensuite les fonctions de commissaire ordonnateur en chef de l'armée d'Italie entre 1795 et 1797, puis en Hollande en 1798. A la tête de la commission de comptabilité de l'Armée d'Italie en 1799, Bonaparte le nomma inspecteur aux revues en 1800 grade qu'il occupe jusqu'à la fin de l'Empire.‎

Bookseller reference : 162145

‎[BEAUMONT (M.-A. Bonnin de la Bonninière, comte de)]‎

‎P.S. du Conseil de révision de la Division Lombarde‎

‎Milan, 12 floreal an 6, 1798 in-folio, 4 pp. double feuillets, en-tête du Conseil de révision, "Division Française de la ci-devant Lombardie", gravure.‎

‎Procès-verbal dressé pour copie-conforme le 12 floréal (1er mai 1798) concernant le renvoi d'un jugement devant le conseil de guerre, pour vice de procédure."Le Conseil permanent de Révision de la division de Lombardie, composé (…) des citoyens Beaumont général de brigade, président, Lamotte chef de brigade, Desportes chef de bataillon à la 63ème, Olivier et Montmahou capitaines à la 24eme 1/2 brigade d'infanterie de ligne, tous cinq nommés par le général en chef de l'Armée d'Italie, (…) s'est réuni (…) pour procéder sur la demande du citoyen Pagliari commissaire du Directoire exécutif près le Conseil de guerre (…) à la révision du jugement rendu le 29 thermidor an 5 contre les nommés (…) condamnés [de 5 à 20 années de fer] (…) accusés de pillage en troupes et à main armée (…).Suivent le détail des causes du renvoi, citées en vertu de l'art. 30 de la loi du 13 brumaire (rappelant le rôle du président du Conseil de guerre) et de l'art. 16 et 17 de la loi du 18 vendémiaire (concernant les compétences et rôle du Conseil de guerre).Sauvé in extremis de l'échafaud par son régiment, en 1793 à Lyon, Marc-Antoine Beaumont (1763-1830) fut réintégré et employé à l'armée d'Italie entre 1794 et 1801. Nommé général en 1795, il servit sous Bonaparte puis sous Kilmaine, Masséna (bataille de Castiglione), Sérurier (siège de Mantoue) puis Dugua. Le commandant en chef de l'Armée d'Italie était alors en mai 1798, le général Brune.Pièce signée par le greffier et le capitaine rapporteur Montmahou.Belle vignette révolutionnaire s'inspirant de celle d'Aubernon, commissaire ordonateur en chef.‎

Bookseller reference : 162148

‎[AUBERNON (Philippe)]‎

‎L.A.S. de Charpoul à son camarade Chappuy‎

‎Au Q.G. à Milan, 20 messidor an 6, 1798 in-folio, 2 pp. sur papier en-tête du commissaire ordonnateur Aubernon, Armée d'Italie, vignette gravée, filigrane ; petite restauration en haut de page en marge.‎

‎Correspondance sur papier en-tête du Commissaire ordonnateur Aubernon, concernant deux ordonnances relatives aux paiements des appointements et frais de bureau arriérés de Chappuy, commissaire des guerres. Pièce datée du 20 messidor (8 juillet 1798) signée Charpoul, probablement secrétaire comptable d'Aubernon."(…) Il ne m'a pas été possible de faire signer à l'ordonnateur celles de vos fraix de route tout de l'arrieré que des dernières ; il s'est fondé sur l'arrêté du Directoire executif (…) qui en effet n'en accorde à personne, à moins d'un ordre du Général en Chef. J'eusse désiré vous donner un avis plus agreable. Il n'a pas été en mon pouvoir.Le nouvel uniforme est en vigueur (…) vous pourrez sans crainte ne penser à faire d'autre habit (…)."Originaire d'Antibes, Philippe Aubernon (1757-1832) avait été nommé commissaire des guerres en octobre 1792, lors de la formation de la 1ère Armée des Alpes-Maritime sous Anselme. Commissaire ordonnateur en 1793, il fut chargé de l'administration et du ravitaillement de l'Armée d'Italie et des troupes présentes au siège de Toulon.Belle vignette révolutionnaire.‎

Bookseller reference : 162152

‎AUBERNON (Philippe)‎

‎L.S. au commissaire des Guerres Chappuy chargé de la Police des places de Coni et Cera‎

‎Au Q.G. à Milan, 7 prairial an 6, 1798 in-folio, 2 pp. sur papier en-tête du commissaire ordonnateur Aubernon, Armée d'Italie, vignette gravée, filigrane.‎

‎Intéressante lettre administrative du commissaire ordonnateur, datée du 7 prairial (26 mai 1798), concernant la délivrance du certificat aux invalides de guerre :"(…) J'ai décidé que désormais le certificat du Conseil d'administration attestant les blessures des guerres serait joint à la revüe de solde ; que néanmoins cette formalité ne serait pas exigible pour les invalides dont les corps se trouveraient dans l'intérieur de la France (…) ; que l'invalide ne garderait pour titre, que le certificat de visite des officiers de santé (…)."Originaire d'Antibes, Philippe Aubernon (1757-1832) avait été nommé commissaire des guerres en octobre 1792, lors de la formation de la 1ère Armée des Alpes-Maritime sous Anselme. Commissaire ordonnateur en 1793, il fut chargé de l'administration et du ravitaillement de l'Armée d'Italie et des troupes présentes au siège de Toulon. Il est ensuite aux ordres de Massena puis de Scherer, prend part à la victoire de Loano. Lorsque Bonaparte vint assumer le commandement de l'armée d'Italie, il nomma Philippe Aubernon ordonateur en chef de son armée (novembre 1797). Constamment aux côtés du général en chef, Aubernon lui rendit de rééls services notamment à la bataille d'Arcole. Après la paix de Campo-Formio, il demeura en Italie et prendra part au siège de Gênes sous Massena.Belle vignette révolutionnaire.‎

Bookseller reference : 162153

‎AMELOT DE CHAILLOU (Antoine-Léon-Anne)‎

‎L.S. au citoyen Permont agent des finances‎

‎Milan, 26 brumaire an 7, 1798 in-folio, 1 pp., en-tête de l'administrateur en chef, vignette gravée, filigrane ; légères moisissures et restauration à la marge de droite.‎

‎Importante lettre de "l'administrateur en chef des contributions, revenus, et finances de la République française en Italie", Amelot, concernant les affaires politiques et financières de l'Italie ; du 26 brumaire (16 novembre 1798) :"Je reçois votre lettre (…) en même tems que celle du Cn Aymard (…) Je vois avec plaisir que le roi de Sardaigne a senti combien sa position devenait délicate, et qu'il devenait important pour lui de se décider à accorder ce qu'on lui demandait. Je tiens aux milles actions comme aux trois millions et j'écris en conséquence au citoyen Aymard. Soyez ferme, vous êtes bon français et savez fort bien vous acquitter des missions que l'on vous donne (…)."Moins d'un mois plus tard, le roi de Sardaigne, sous la contrainte des troupes françaises sous le commandement en chef de Joubert, renonçait définitivement à la Savoie et au Piémont, et se retirait dans son île, sa dernière possession. Charles-Emmanuel IV abdiquera en 1802 en faveur de son frère Victor-Emmanuel Ier.Ancien intendant de Bourgogne (1783), commissaire du Roi près la Caisse de l'Extraordinaire (1790), Antoine Amelot de Chaillou (1760-1824) avait été nommé par la Convention Directeur des Domaines nationaux. Sauvé de l'échafaud par le 9 thermidor, il fut envoyé en Italie en septembre 1798, en qualité de Commissaire du Directoire pour vérifier les comptes des agents de la République ; il dût son poste à son amitié avec Treilhard alors Directeur. A sa mission avait été ajoutée la surveillance de la nouvelle administration du Piémont.Très belle vignette révolutionnaire sur les modèles classiques français et italiens de l'époque (République casquée et cuirassée, tenant de sa main gauche licteur et lance coiffée d'un bonnet phrygien, de sa droite épée et balance de justice, un bouclier et une table des lois à ses pieds). Inconnu de Boppe et Bonnet.‎

Bookseller reference : 162154

‎LAMBERT (Jean-François)‎

‎L.S. au citoyen Poulin inspecteur général de l'habillement‎

‎Milan, 23 messidor an 5, 1797 in-folio, 1 pp., papier en-tête du Commissaire ordonateur, Division de la Lombardie à l'Armée d'Italie, vignette ronde.‎

‎Lettre du 23 messidor an 5 (11 juillet 1797) du commissaire ordonnateur concernant la confection "urgente" d'uniformes ("boutons, vestes, gilets, culotes peau d'ain et paires de bottes molles") pour l'habillement de la 5e 1/2 brigade d'infanterie et 10 courriers de l'armée :"(…) Ces effets doivent être conformes u modèle qui a été communiqué à l'Ordonnateur en Chef, en en retranchant le galon du gilet et un de ceux du collet et du parement. La réception devra en être faite par le Commissaire des guerres chargé de la Police de l'habillement."Ancien chef du bureau de l'intendance en Corse, secrétaire du gouverneur de la Franche-Compté (1784), Jean-François Lambert (+1837) fut nommé commissaire des guerres à la Révolution en 1792. Il remplit ensuite les fonctions de commissaire ordonnateur en chef de l'armée d'Italie entre 1795 et 1797, puis en Hollande en 1798. A la tête de la commission de comptabilité de l'Armée d'Italie en 1799, Bonaparte le nomma inspecteur aux revues en 1800 grade qu'il occupe jusqu'à la fin de l'Empire.Belle vignette.‎

Bookseller reference : 162166

‎SIBBERN (Georg Christian)‎

‎L.A.S. à M. Koechlin-Schwartz maire du 8ème arrondissement‎

‎Paris, 29 mai, 1884 in-4, 2 pp., en-tête de la Légation de Suède et de Norvège.‎

‎L'ambassadeur remercie son correspondant Alfred Koeclin (1829-1895), industriel alsacien et candidat boulangiste, maire du 8e arrondissement, de son mécénat :"Je ne saurais assez vous remercier de votre charmante contribution que vous venez de m'envoyer (…) en faveur de notre loterie au profit de nos compatriotes nécessiteux qui habitent Paris. Elle est une preuve (…) de votre sympathie pour nos pays, car certainement, on ne saura lire le livre dont vous nous avez gracieusement donné les dix exemplaires sans éprouver le sentiment que son auteur a un véritable intérêt pour les contrées qu'il a "décrotés" avec tant d'intérêt (…)."Fils du ministre Valentin (1779-1853), Georg Christian Sibbern (1816-1901) avait été employé comme diplomate en Russie, au Danemark, aux Pays-Bas et aux Etats-Unis, avant de devenir secrétaire de cabinet du prince héritier Karl en 1854, puis premier ministre norvégien du roi à Stockholm en 1858. Il avait défendu sa politique sur un parlementarisme calqué sur le modèle anglais, et avait en outre tenté de réviser le traité d'union entre la Suède et la Norvège. Il occupa ensuite les fonctions d'ambassadeur à Paris entre 1878 et 1885.‎

Bookseller reference : 162185

‎BONNET‎

‎L.A.S. au citoyen Mathieu agent divisionnaire des subsistances militaires à Nancy‎

‎Nancy, 10 messidor, 1799 in-4, 2 pp., papier en-tête du commissaire des guerres, avec petite vignette gravée.‎

‎Lettre datée du 10 messidor (28 juin 1799) du commissaire des Guerres Bonnet "faisant fonction d'Ordonnateur de la 4e Division militaire à Nancy, concernant le remplacement d'un garde magasin :"Le commissaire des guerres de la place de Strasbourg (le cit. Chastelain) me donne l'avis du décès du cit. Guinat, garde magasin des vivres de cette place (…) Je vous en préviens pour que vous preniés les mesures nécessaires pour le faire remplacer sur le champ, parce que dans le moment où il se fait, dans ce magasin, des versements conséquents, la place de garde magasin ne peut rester un seul moment vacante (…) Si vous n'avés personne à qui confier ce magasin, je vous propose le citoyen Vassel ex-inspecteur des vivres et fourrages (…)."‎

Bookseller reference : 162425

‎CARON (P.-L.-A.)‎

‎P.S.‎

‎Paris, 28 octobre, 1806 in-folio, 1 pp., en-tête de l'état-major du gouvernement de Paris ; cachet humide et cachet de collection. Légèrement salie.‎

‎Rapport policier du 27 au 28 octobre 1806, émanant de l'état-major du Gouvernement de Paris, et signé pour extrait conforme par l'adjudant de place de service, Caron : "Il a été traduit devant l'autorité civile : sept filles publiques, arrêtées hier sur la division des Arcis ; un particulier, arrêté hier soir pour voies de fait, envers sa femme, sur le Boulevard du Temple ; Un autre arrêté hier sur le port au Plâtre pour avoir insulté le gardien du pont d'Austerlitz (…)". Etc, etc.Ce rapport devait être transmis au ministère de la Police. Cachet de l'état-major du Gouvernement de Paris, à l'aigle impériale couronnée.Engagé au début de la Révolution comme simple canonnier, Pierre-Louis-Auguste Caron (1774-1832) participa aux campagnes de l'Armée du Nord puis à celles de Sambre-et-Meuse, de Rhin-et-Moselle puis d'Italie, avant d'être envoyé à St-Domingue entre 1802 et 1804. Chef d'escadron, il sera ensuite à l'armée des Côtes de l'Océan (1805) puis à la Grande-Armée (1805-1807), envoyé en Espagne (1808-1810). Chevalier d'Empire (1810 ; il sera fait baron en 1813), promu colonel en 1812, il commande le 9e Corps de la Grande Armée pendant la campagne de Russie, devient chef-d'état major de l'artillerie lors de la campagne d'Allemagne de 1813, et est blessé à Lützen. Il sera désigné directeur d'Artillerie à Rochefort (1817) puis à Valencienne (1818) avant d'être admis à la retraite en 1822 avec le grade honorifique de maréchal de camp.Collection Crawford‎

Bookseller reference : 162434

‎[MARINE] LA RONCIÈRE LE NOURY (Camille-Adalbert-Marie-Clément de)‎

‎L.A.S. à monsieur Alexandre‎

‎Paris, 6 juillet, 1877 petit in-8, 1 pp. bi feuillets, beau filigrane.‎

‎Réponse négative de l'ancien vice-amiral, à une recommandation: "Je ne puis que vous envoyer la lettre que j’ai reçue de M. de Meaux, au sujet de Bionne. Je lui avais écrit le jour même où je vous ai vu (…) je regrette vivement ce résultat qui, en égard à la valeur et à la situation particulière de Bionne au sujet de l'exposition, ne me semble pas très justifié (…)."Camille-Adalbert baron de La Roncière-Le Noury (1813-1881), s'était illustré en Crimée lors du bombardement de Sébastopol ; lié d'amitié avec le prince Napoléon, il commanda son yacht à l'occasion de diverses missions scientifiques. De mars 1861 à juillet 1865, il chef d'état-major du ministre de la marine Chasseloup-Laubat, jouant un rôle essentiel dans la modernisation de la Marine. Vice-amiral en 1868, il avait dirigé l'évacuation des troupes du Mexique en 1867, devait plus tard commander la flotte du blocus prévue en Baltique contre la Prusse, mais l'opération fut annulée en raison de la dégradation de la situation militaire et de l'invasion de la France fin 1870. Après s'être distingué au combat du Bourget, il fut élu député bonapartiste à l'Assemblée nationale en 1871, nommé commandant l'escadre de la Méditerranée en 1875, puis relevé de ses fonctions pour ses sympathie impérialiste. Il présidait la Société de géographie depuis 1872.Gendre de Montalembert, le vicomte de Meaux était alors sénateur, ministre sous le ministère de Broglie-Fortou, fervent partisan de l'ordre et du maréchal.‎

Bookseller reference : 162446

‎[MARINE]‎

‎3 P.S.‎

‎Rouen, septembre - octobre, 1824 in-4, 8 pp., filigrane, timbres.‎

‎Plaintes auprès du tribunal de commerce de Rouen concernant des marchandises livrées et non payées au capitaine Le Merle, commandant le brick le Jeune Armand ; suivi du procès-verbal de saisie du frêt par un huissier, le 27 octobre 1824.‎

Bookseller reference : 162458

‎[MARINE]‎

‎6 P.A.S.‎

‎1887-1888 , 26 pp. de minutes dont 14 sur papier pelure ; 5 pp. brochées sous ficelle ; 5 pp. en anglais sur papier en-tête de la "Wilson-Hill Line of steamers London & New York".‎

‎Procédures et négociations entre assureurs à propos des dégâts occasionnées au navire Le St-Bernard lors d'un abordage subi le 30 mai au large du Havre par la faute du Richmond Hill.Dossier composé des brouillons des expertises sur les conséquences et appréciations de cet abordage suivi des "conclusions détaillées pour le capitaine Young contre le capitaine et les armateurs du Richemond Hill" et la contre expertise anglaise en mars 1888.‎

Bookseller reference : 162462

‎PERREAU (Jean-André)‎

‎L.A.S. à M. Peuchet (…) place Maubert à Paris‎

‎Paris, 4 frimaire an 13, 1804 in-12, 1 pp. bi feuillet, adresse au verso avec trace de cachet.‎

‎Lettre du 4 frimaire (25 novembre 1804) félicitant son collègue Jacques Peuchet, probablement à l'occasion de la publication de son nouvel ouvrage de Statistique élémentaire de la France :"J'applaudis à votre projet (…) et je vous invite fort à vous en occupper. Personne n'est plus en état que vous de l'exécuter. Je me ferai un vrai plaisir de contribuer de tous mes moyens à propager ce nouvel ouvrage (…)."Ancien secrétaire de l'administration de Calonne puis de Loménie, Jacques Peuchet (1758-1830) fut un publiciste et littérateur fort prolixe, collaborateur notamment du Dictionnaire du Commerce et de l'Encyclopédie méthodique. Membre de la municipalité de Paris en 1791, il se rapprocha toutefois des monarchistes, ce qui lui vaudra d'être emprisonné dès 1792, échappant plus tard à la déportation pour avoir protégé lors de son administration, des familles émigrées. Archiviste (notamment du ministère de la Police) sous l'Empire et censeur à la Restauration, il est à l'origine de nombreuses publications essentiellement d'ordre économique. Son collègue, ancien gouverneur des enfants de M. de Caraman, Jean-André Perreau (1749-1813) participa à la formation des Ecoles centrales, nommé ensuite professeur au Collège de France ; membre du Tribunat en 1800, il fut rapporteur du Code civil.‎

Bookseller reference : 162474

‎LANCHAMP (M.)‎

‎L.A.S. à M. Bordier secrétaire général à l'intendance de la Maison du Roi‎

‎Paris, 16 décembre, 1827 in-4, 1 pp. 1/2 bi feuillet ; joints 2 notes : 1 pp. in-8 et 4 pp. in-folio en fac-similé.‎

‎Lettre au secrétaire général de la "division des pensions et grâces" de la Maison du Roi, sur l'admission d'une des filles de Lanchamp dans une maison d'éducation ;"(…) J'aime à penser que je dois concevoir quelque espérance des bonté de Son Excellence pour moi, puisqu'elle connait mes principes, mes malheurs et mon dévouement au Roi (…)."Sont jointes et épinglées à la lettre, 2 pièces très intéressantes sur le rôle de la famille Lanchamp pendant la Révolution, pour servir de preuves au dévouement à la famille royale :- la première est un fac-similé d'une note remise en 1814 à Blacas concernant la "conspiration du 10 août 1792" menée par Danton, et dont avait été témoin Lanchamp avant qu'il en avertît la princesse de Lamballe et le roi en personne.- la seconde est une brève "sur les tribulations de la famille" de Lanchamp : "(…) Sa mère et sa sœur ont été au tribunal révolutionnaire à Vesoul pour leurs opinions monarchiques et religieuses. Madame de Saint-Brice (sa parente), attachée à la maison Royale, a été détenue avec [la famille royale] dans les tours du Temple."Lanchamp se présente dans les documents en qualité d'"ex-trésorier général de la colonie de St Domingue", et comme "ancien avocat au Parlement de Paris" en 1789.‎

Bookseller reference : 162557

‎[MARINE] CHOTTARD (Jacques-Marie)‎

‎L.A.S. au ministre de la Marine‎

‎Paris, 10 fructidor an 6, 27 août 1798 , 1 pp. in-4, petites apostilles, cachet d'accusé de réception.‎

‎Remerciement auprès du ministre de la Marine, le contre-amiral Bruix, concernant la libération d'un prisonnier ; "J'ai bien reçu votre lettre (…) qui m'annonce la prochaine arrivée à Bayonne du Cn Julien Brunau prisonnier des Anglais à Lisbonne ; il est maintenant rendu chez lui à Guérande, j'en ai reçu la nouvelle par lui-même (…)."Ancien membre du directoire de la Loire Inférieure, Jacques-Marie Martin (1759-?) fut élu député de ce département au Conseil des Cinq-Cents, en avril 1798, nommé par la suite conseiller général et maire de Guérande. Adjoint de l'amiral Morard de Galles durant l'expédition d'Irlande, contre-amiral en mai 1797, Etienne Eustache Bruix (1759-1805) fut nommé ministre de la Marine du 28 avril 1798 au 11 juillet 1799 ; il prendra lui-même la tête de la flotte qui partit de Brest, tentera de ravitailler l'Expédition d'Égypte. Amiral en 1801, il commande la marine au camp de Boulogne, meurt de tuberculose en mars 1805.‎

Bookseller reference : 162611

‎GARAT (Dominique-Joseph)‎

‎L.S. au directoire du département de Paris‎

‎Paris, 26 mai an 2, 1793 , 2 pp. bi feuillet, apostilles, cachet rouge de la "3e Division".‎

‎Correspondance du ministre de l'Intérieur, datée du 26 mai 1793, concernant l'octroie d'une indemnité aux familles des volontaires de l'armée :"La Convention Nationale ayant ordonné que les familles des volontaires qui aux termes de la Loi du 26 9bre 1792 avaient droit aux secours de la République (…) que ces secours leurs seraient payés par trimestre et par avance, j'ai autorisé la Trésorerie Nationale à vous faire passer une somme de 3862 ll 8s 6r, pour être délivrée suivant le bordereau (…) à la section des Gravilliers (…) et répartie par elle (…) entre les familles (…)."Ancien rédacteur du Mercure de France, puis au Journal de Paris, Dominique-Joseph Garat (1749-1833) fut élu député basque aux États généraux de 1789, succédera à Danton au ministère de la Justice en octobre 1792, grâce à Brissot, avant de devenir ministre de l'Intérieur à la place de Roland, de janvier à août 1793. Il est élu au Conseil des Anciens sous le Directoire, membre de l'Institut, nommé ensuite par Talleyrand comme ambassadeur à Naples en 1798. Il soutint le coup d'Etat du 18 brumaire, et fut nommé sénateur (1800), membre de la Légion d'Honneur (1803), élu à l'Académie française, fait comte d'Empire en 1808.‎

Bookseller reference : 162669

‎[MARINE] LEBORGNE DE BOIGNE (Claude-Pierre-Joseph)‎

‎L.A.S. au citoyen Voisin sous-chef au Bureau des fonds des Colonies‎

‎Paris, 23 pluviose an 7, 11 février 1799 , 1 pp. in-4, apostille ; marge de gauche coupée, sans atteinte.‎

‎Recommandation du représentant du peuple à St-Domingue, concernant une réclamation d'un officier de marine : "(…) il ya près de 4 mois, je vous addressai les accomptes du citoyen Berniard, enseigne de vaisseau, demeurant à Bourg (Gironde) qu'ils m'avaient fait passer pour obtenir une ordonnance payable à Bordeaux ou à Rochefort (…). Une lettre du Cn Berniard me fait connaitre qu'il n'a rien touché, et le ministre auquel j'avais écrit à ce sujet ne m'a rien fait savoir (…)."Ancien administrateur des colonies, secrétaire de la commission envoyé à St Domingue pour assurer la pacification, Claude Leborgne de Boigne (1762-1832) s'était signalé par la promulgation en 1792 de la loi reconnaissant aux noirs des droits politiques. Il fut envoyé à la Martinique avec Rochambeau et prit une part active dans la défense de l'ile contre la flotte anglaise ; arrêté comme Girondin à son retour en France en 1793, remis en liberté, il fut nommé commissaire ordonnateur du corps expeditionnaire de Saint-Domingue (1796), puis élu député de la colonie au Conseil des Cinq-Cents. En septembre 1799, il avait réclamé l'annulation des nouvelles élections de Saint-Domingue considérées trop influencées par Toussaint-Louverture. Contre le 18 brumaire, il perdit sa place d'ordonnateur et n'eut plus aucune fonction publique.‎

Bookseller reference : 162672

‎HUMBERT (Sébastien)‎

‎L.A.S. à Monsieur Villenave homme de lettres, rue St Victor (…)‎

‎Paris, 5 nivose an 13, 1805 in-4, 1 pp. bi feuillet, en-tête simple du Ministère des Cultes, adresse au verso avec trace de cachet, timbres.‎

‎Invitation auprès du ministre des cultes Portalis, du littérateur Villenave, sur la recommandation de l'ancien conventionnel Humbert, le 5 nivôse (16 décembre 1804) :"Vous êtes flatteur (…) ce n'est pas sans danger ; et flatteur trop aimable, ce qui est perfide (…) l'objet de ma lettre est de vous convoquer à vendredi à 2 heurres au Ministère. Il faut que vous voyez Mr Portalis (…) nous causâmes assez longtems de vous. Votre demande sera accueillie avec plaisir, mais il faut que vous le fassiez vous-même. Le Ministre y sera plus sensible, c'est une convenance à observer (…)."Doué pour les lettres, lié d'amitié à Mme de Staël et à Bailly, Mathieu-Guillaume Villenave (1762-1846) avait quitté ses fonctions ecclésiastiques pour devenir avocat en 1792. Arrêté en septembre 1793 sur ordre de Carrier, il fit partie des 132 Nantais envoyé à Paris, devant être jugés pour leurs opinions contre-révolutionnaires. Acquitté, il prit la défense de la plupart des chefs vendéens dont Charette, collabora à divers journaux et fonda le Journal de Nantes, avant de se consacrer entièrement à la littérature. Il participa notamment sous l'Empire au Mémorial de l'Eglise gallicane créé par le gouvernement pour soutenir le Concordat. Possédant une importante bibliothèque, il fut également un très grand amateur d'autographes, en particulier de l'époque révolutionnaire.Ancien procureur de Bar-le-Duc, Sébastien Humbert (1750-1835) avait élu député de la Meuse à la Convention, membre du Comité des assignats et monnaies chargé de la fabrication du papier, réélu au Conseil des Cinq-Cents, avant d'être nommé commissaire de la Trésorerie sous le Consulat et l'Empire.‎

Bookseller reference : 162673

‎CHERY (Louis-Vincent)‎

‎L.A.S. au républicain Macors générale de brigade de l'artillerie à Niort‎

‎À Paris, 24 prairial an 2, 1794 petit in-8 carré, 2 pp. bi feuillets, fleurs de lys en filigrane !‎

‎Lettre du 24 prairial (12 juin 1794) par laquelle le capitaine Chery félicite le général Macors de sa nouvelle fonction :"Je vien d'aprandre avec beaucoup de plaisir que tu alloit venir à Paris sous peux, pour être à la tête de l'artillerie pour les élèves (…) tu doit avoir reçu des ordres à ce sujet ou tu les recevra (…) J'ai dîné avec le citoyen Faverot, directeur de l'Arsenal de Paris (…)."D'après les Faste de la Légion d'Honneur, Louis Vincent Chéry (1754-1825) termina sa carrière militaire sous l'Empire comme chef de bataillon des vélites grenadiers, officier de la Légion d'Honneur.Ancien militaire engagé en 1759, colonel d'artillerie et chevalier de St Louis la veille de la Révolution, François-Antoine Macors (1744-1825) avait été envoyé à l'Armée des côtes de La Rochelle dès février 1793, nommé général par Bourdon et Goupilleau en juillet 1793. Il restera dans les départements de l'Ouest jusqu'en 1798, puis nommé inspecteur général d'artillerie, envoyé en Batavie. Commandant l'artillerie du camp de St Omer sous Soult, Macors sera commandant d'armes à Lille sous l'Empire.‎

Bookseller reference : 162785

‎[DUPONT DE L'ÉTANG (Pierre)]‎

‎P.A. au général de division Balland‎

‎Paris, 18 avril, 1814 in-folio, 1 pp. double feuillet pré-imprimée, en-tête du Ministère de la Guerre, "états-majors".‎

‎Modèle d'imprimé du général comte Dupont, commissaire du Gouvernement provisoire, chargé du département de la Guerre, annonçant au général Balland qu'il est maintenu dans les cadres de l'armée :"(…) J'ai reçu votre déclaration annonçant que vous adhérez aux actes du Gouvernement provisoire et lui offrez vos services ; je vous ai fait inscrire, en conséquence sur la liste des militaires de votre grade qui auront droit de concourir à la réorganisation de l'armée française (…).Le général Dupont (1765-1840) est connu pour avoir signé la capitulation de Baylen avec le général espagnol Castanos en juillet 1808. Rentré en France, il fut de suite arrêté, destitué et enfermé au fort de Joux, mis sous surveillance à Dreux en janvier 1814. Il profita des circonstance pour être nommé ministre de la guerre du Gouvernement provisoire à la place de Clarke, entre avril et mai 1814, ministre du roi entre mai et décembre ; il fut ensuite gouverneur de la 22e division, commandeur de St-Louis. Il commanda les troupes de l'Armée de la Loire sous Gouvion-Saint-Cyr en mars 1815 mais dû s'enfuir d'Orléans à l'approche de Napoléon qui le destitue. Il sera à nouveau ministre d'Etat, membre du Conseil privé en septembre 1815, élu député de la Charente.Il est curieux que le ministère fasse appel au vieux général Balland. Ancien militaire ayant participé aux campagnes de la Révolution et du Directoire (Armée du Nord, Armée de l'Ouest puis Italie), le général Balland (1751-1821) avait été admis au traitement de réforme dès 1798, membre le la Légion d'Honneur en 1805, chevalier de l'Empire en 1811.Pièce rare du Gouvernement provisoire à peine deux semaines après l'abdication de Napoléon le 6 avril.‎

Bookseller reference : 162786

‎VIGNOLLE (Martin)‎

‎L.A.S. à l'adjudant commandant Bazin‎

‎Vérone, 7 novembre, 1813 in-4, 1 pp., filigrane.‎

‎Correspondance du général Vignolle en novembre 1813, en qualité de chef d'état-major général de l'Armée d'Italie, dans laquelle il transmet les ordres du prince Eugène :"Ensuite des intentions de S.M. le prince vice-roi, j'ai l'honneur de vous prévenir que M. le capitaine Rivoire qui était à la troisième Division à l'état-major, reçoit l'ordre de se rendre à la Première-Lieutenance pour y être employé dans sa qualité d'adjoint à l'état-major (…)"Il ajoute en p.s. qu'il remet des Bulletins de l'Armée pour le général comte Grenier (Vignolle venait de lui passer le commandement du corps d'observation de l'Adige en mai 1813).Le général Martin Vignolle (1763-1824) fit pratiquement toute sa carrière militaire en Italie ; à l'état-major de Schérer puis de Bonaparte lors de la campagne d'Italie (1796), blessé à Arcole, Vignole sera ministre de la guerre de la République Cisalpine, chargé de l'organisation de l'armée en Italie, avant d'être nommé chef d'état major du prince Eugène. Fait baron en 1808, sous Marmont lors de la campagne d'Autriche, fait comte après Wagram, Vignolle restera en Italie en 1812 lors du départ du prince Eugène pour la Grande Armée, nommé chef d'état majors des troupes françaises restées en Italie. Il commandera en chef le corps d'observation de l'Adige qu'il passa au général Grenier (1813), servit à la bataille du Mincio en février 1814. Admis à la retraite en 1815, il fut nommé conseiller d'Etat, préfet de la Corse (1818-1819) , élu député du Gard en 1824. Il était grand officier de la Légion d'Honneur, commandeur de la Couronne de Fer, commandeur du Mérite militaire.Collection Guillemin‎

Bookseller reference : 162990

‎REGNAULT-WARIN (Jean-Baptiste)‎

‎L.A.S.‎

‎Chamarande, 28 février, 1812 in-4, 3 pp. double feuillet, en-tête coupée et restauré avec un bandeau de papier.‎

‎Lettre de recommandation dans le style pédant de Regnault-Warin, littérateur, probablement adressée à Louis de Fontanes, grand-maitre de l'Université :"(…) Si j'avais besoin d'autres recommandations, ne les trouverais-je pas dans Votre Excellence? en mettant sous ses yeux quelques une de ces faibles productions où j'ai déposé mes principes & essayé mes moyens ; ce sont ses lumières que je réclame, c'est de sa justice que j'attends un arrêt (…) Je crus pouvoir, il y a quelques années, élever un collèges où les endans égarés de la génération révolutionnaure pussent retrouver, dans les préceptes du goût, comme dans l'exemple des vertus, les sources épurées de l'honnête et du beau moral : Votre Excellence trouvera cy-joint un prospectus de ces établissemens dont j'avais malheureusemen remis la fortune pécuniaire entre des mains ineptes (…) il dura un peu plus d'une année (…) C'est assi pour justifier cette vocation, que je présente (…) le fragment d'un ouvrage que je me dispose à publier (…) Sous l'œil pénétrant du Sage qui ranime l'amour des bonnes études, l'homme qui leur a consacré sa vie, serait-il téméraire de solliciter un emploi qui le rendît utile à Son Prince & à ses concitoyens? Je demande à Votre Excellence, une place de proviseur, ou de censeur des études ou de professeur de Belles-Lettres dans un des Lycées récemment créés par Sa Majesté (…)."Engagé très tôt dans la carrière des lettres, Jean-Baptiste Regnault-Warin (1771-1844) collabora au début de la Révolution au journal La Bouche de Fer ; ayant été proche des Girondins, il quitta Paris sous la Terreur et devint secrétaire du commandant la place de Verdun, puis employé à l'état-major de l'Armée des Ardennes. De retour à Paris vers 1796, il publia quelques romans dont Le Cimetière de la Madeleine (1801) qui lui valut de la prison en raison des opinions royalistes émises. Il fut libéré grâce à l'intérêt que l'Impératrice Joséphine prit à son sort. Après la chute de l'Empire, il se rangea du coté des libéraux, publia un grand nombre d'écrits de circonstance, collabora notamment au journal d'opposition Le Temps.‎

Bookseller reference : 163096

‎GARRAU (Pierre-Anselme)‎

‎L.A.S. et P.S‎

‎À Milan, frimaire an 5, 1796 in-folio, 1 pp. chacune sur bi feuillet à en-tête du "Commissaire du Directoire exécutif près les armées d'Italie et des Alpes", vignette ovale gravée.‎

‎Correspondance du commissaire du Directoire près l'Armée d'Italie, relatif au versement d'une importante somme au payeur général de l'armée :- L.A.S. au citoyen Belleville, consul (…) à Livourne. Milan, 7 frimaire an 5 (27 novembre 1796)."Je vous remets (…) une expéditon de l'arrêté que j'ai pris le 4 frimaire pour faire verser tout de suite dans la caisse du payeur de l'armée environ treize cents mille livres de Toscane qui sont entre les mains de la compagnie Flachat et qui proviennent de la vente des marchandise qui leur ont été remises. Son intention était de faire entrer cet objet en compensation de ses fournitures à l'armée ; mais son traité avec le gouvernement (…) s'y opposent (…) Vous ne devez donc négliger aucun moyen (…) Le général en chef donne ordre au général Serrurier de saisir les effets et les personnes de la compagnie Flachat, si dans les 24 heures vous n'avez pas obtenu ce versement (…) qui est de la nécessité la plus urgente pour assurer le service de l'armée (…)."- Joint la lettre, pour copie conforme, concernant la saisie du produit de la vente :Vû la réquisition faite au Commissaire du Gouvernement par le général en Chef (…) Vû la lettre de son collègue Salicetti, qui porte que ce produit monte à la somme de 1300 000 L de Toscane, arrête que les associés de la compagnie Flachat verseront, dans le délais de quarante-huit heures et dans la caisse du payeur général de l'armée, la somme (…) provenant de la vente des marchandises faites à Livourne (…)."Ancien Conventionnel, puis membre du Conseil des Cinq Cents, Pierre-Anselme Garrau (1762-1819) avait été envoyé par le Directoire à l'Armée des Alpes et d'Italie en mars 1796 comme commissaire politique. Il avait été chargé comme plénipotentiaire extraordinaire du gouvernement français de traiter de la paix avec le Pape, et d'organiser la République Cisalpine en prenant soins des pays conquis et condamnant les excès. Opposant au 18 bumaire, il sera pourtant nommé inspecteur aux revues, poste qu'il conserve sous l'Empire (notamment lors de la campagne de Pologne en qualité d'intendant de Varsovie, puis lors de la campagne d'Espagne).‎

Bookseller reference : 163146

‎[ÉCOLE MILITAIRE] BRUNO DE SAINT-GEORGES (Edouard-Hubert-Joseph)‎

‎L.S. à M. Leneveu libraire à Paris‎

‎Saumur, 29 avril, 1860 in-8, 1 pp. double feuillet, en-tête de l'Ecole impériale de Cavalerie, Cabinet du général, adresse au verso, timbres postaux.‎

‎Concernant la réédition d'un manuel d'instruction proposé par le libraire Leneveu :"Je reconnais volontiers avec vous que votre édition du travail individuel est bien conçu et bien exécutée. J'en ai mis le spécimen entre les mains de MM. les officiers (…) Quant à l'École, elle possède en magasin un nombre plus que suffisant d'exemplaires de cette méthode, publiés par M. Dumaine (…)."Fils du général Adrien-François Bruno, Edouard Hubert-Joseph Bruno de Saint-Georges (1802-1870) était entré dans l'infanterie de la garde royale en 1822 à sa sortie de St-Cyr, puis changea d'armes sous la Monarchie de Juillet en passant dans la cavalerie. Promu général en 1859, il commanda l'Ecole de Saumur, puis la subdivision de Seine-et-Marne, nommé inspecteur général de gendarmerie en 1861.‎

Bookseller reference : 163435

‎[ÉCOLE MILITAIRE] CHAMPAGNY (Nicolas-Charles-Stanislas Nompère de)‎

‎L.S. à M. Sansonetti Conseiller à la Cour royale à Nancy‎

‎Paris, 18 octobre, 1828 in-4, 1 pp., en-tête du Ministère de la Guerre, Direction générale du personnel.‎

‎Lettre du général vicomte de Champagny, aide de camp de Monsieur le Dauphin, concernant une admission à l'école militaire de St-Cyr :"J'ai dû attendre, (…) que le Jury d'examen chargé de désigner au Ministère de la Guerre les élèves susceptibles d'être admis à l'Ecole Royale militaire de St-Cyr, ait fini son opération. Aujourd'hui que son choix est fait, je m'estime heureux d'avoir à vous annoncer que M. votre ils est compris au nombre des élus (…)."Nicolas-Charles-Stanislas Nompère vicomte de Champagny (1789-1863) avait fait servi sous l'Empire aux campagnes d'Autriche (1809), d'Espagne et de Russie. Rallié aux Bourbons en 1814, il fut promu chef de bataillon au 10e de ligne dans l'armée du duc d'Angoulême qui le prit comme aide de camp ; il se signala par sa fidélité au Roi lors des Cent-Jours, nommé colonel du 6e Régiment de la Garde en 1822, maréchal de camp en 1826, sous-secrétaire d'Etat à la Guerre à la fin de la Restauration ; il protesta contre le renversement de Charles X et donna sa démission pour ne pas prêter serment au nouveau régime.JointP.S. de Boissac, colonel commandant en 2nd l'Ecole spéciale militaire. St-Cyr, 14 octobre 1830. 1 pp. pré-imprimée.Attribution du classement au concours de l'Ecole spéciale militaire, pour le sous-lieutenant Sansonetti, désigné pour le 10e Régiment d'Infanterie légère.‎

Bookseller reference : 163481

‎[ÉCOLE MILITAIRE] HANRION (Louis-François-Joseph)‎

‎L.A.S. au général de Cissey‎

‎St-Cyr, 17 août, 1876 in-8, 2 pp. bi feuillet, en-tête du général commandant l'Ecole spéciale militaire.‎

‎Belle lettre au général Ernest Courtot de Cissey, ex-ministre de la Guerre ; ce dernier avait rendu son portefeuille le 15 août 1876, remplacé par le Général Berthault."Je lis à l'instant à l'Officiel votre démission. Permettez-moi de vous exprimer avec tous les regrets, ma vive reconnaissance pour tout le bien que vous avez fait, pendant vos deux ministères, à l'Ecole que je commande, et de vous adresser tous mes remerciements pour la bienveillance que vous n'avez cessé de me témoigner (…)."Parmi ses états de services, Louis-François-Joseph Hanrion (1821-1894) s'était distingué en Algérie à sa sortie de St Cyr en 1841, et avait participé à la campagne de Crimée. Lieutenant-colonel en août 1866, il commandant en second l'École spéciale militaire jusqu'en 1870, où il participa à la défense de Paris puis aux combats de la Commune, nommé général en novembre 1870, commandant du corps d'armée de St-Denis. Il commanda ensuite l'École de St-Cyr jusqu'en février 1880, admis à la retraite en 1883.‎

Bookseller reference : 163484

‎[ENFANTS de TROUPE] LARCHEY (Ernest-Maximilien)‎

‎L.A.S. au général commandant la Place de Paris et le département de la Seine‎

‎Paris, 15 juin, 1882 in-4, 2 pp. bi feuillet, en-tête du colonel, 5e Corps d'Armée (…) 31e de Ligne, apostilles, cachet du colonel commandant le régiment.‎

‎Lettre du colonel Larchey, colonel commandant le 31e de Ligne concernant l'admission d'un enfant de troupe dans son régiment :"(…) il n'y aura pas de place d'enfant de troupe vaccante au 31e de ligne avant le mois d'avril 1883. J'ai promis à Monsieur le général commandant la 20e brigade d'infanterie d'établir, à cette époque, un mémoire de proposition en faveur du fils d'un ancien sous-officier, auquel il porte beaucoup d'intérêt (…).Sorti de St-Cyr en 1854, Larchey (1834-1924) avait servi à la campagne de Crimée (1856) où il reçut la Légion d'Honneur, et à celle d'Italie (1859) ; il fut nommé colonel du 31e Régt d'Infanterie en 1878, promu général en juillet 1885, commandant la 5e Brigade d'Infanterie, divisionnaire en 1890, membre du Conseil supérieur de la Guerre en 1899.‎

Bookseller reference : 163490

‎[ÉCOLE MILITAIRE] DUMOULIN (Charles)‎

‎P.A.S.‎

‎Strasbourg, 8 juin, 1830 in-8, 1 pp. bi feuillet.‎

‎Déclaration du lieutenant général comte Dumoulin, concernant l'entrée de son fils à St-Cyr :"(…) Je payerai par semestre et d'avance la pension de mon fils Jules, que je désire placer à l'Ecole militaire de St-Cyr, ainsi que toute les autres dépenses qu'il serait nécessaire de faire pendant son séjour dans cette école royale (…)."Nommé général en 1800 à l'Armée de l'Ouest, Charles Dumoulin (1768-1847) avait failli être renvoyé de l'Armée pour avoir enlevé une jeune fille de la noblesse bavaroise, Mlle Catherine-Eugénie Eckhart von Leonberg qu'il épousera en 1806 et ont il eut 6 enfants. Il assurera le commandement militaire de divers départements du Sud de la France à la Restauration, est fait baron (1817) puis comte (1822), commandeur de St-Louis, grand officier de la Légion d'Honneur (1825). Promu lieutenant général en avril 1830, le général Dumoulin fut admis à la retraite en juillet 1830.‎

Bookseller reference : 163504

‎GUILLEMIN-TARAYRE (Edmond)‎

‎4 P.S. de la Légion d'Honneur‎

‎Paris, 1867-1868 in-8, 1 pp. préimprimée avec en-tête du cabinet du ministre de l'Instruction Publique ; 5 pp. préimprimées de la Grande Chancellerie de la Légion d'Honneur ; Joint une enveloppe de la Chancellerie de la LH à l'adresse de Guillemin Tarayre, cachet et marques postales ; de petites rousseurs.‎

‎Lettre signée du ministre Duruy annonçant la nomination Guillemin-Tarayre en qualité de chevalier de la Légion d'Honneur (14 août 1867), accompagnée de la correspondance du chef de la division administrative de la Grande Chancellerie demandant les pièces à fournir pour l'expédition du brevet.Fils du général du 1er Empire, Edmond Guillemin-Tarayre (1832-1920) avait reçu cette distinction en récompense de ses services dans l'exploration du Mexique. Enregistré officiellement par décret du 24 juin 1868, il avait été décoré par l'Impératrice Eugénie en personne lors de l'Exposition universelle de 1867. Ingénieur issu de l'Ecole des Mines de Paris, travaillant dans les bassins houillers de Saint-Etienne, Guillemin-Tarayre avait été employé par le service de recherche minéralogique de la Société des chemin de fers russes en 1858-1860, chargé de l'exploration métallurgique dans les Abruzzes (1861-1862) puis à Madagascar (1863-1864). C'est entre 1864 et 1866 qu'il partit en exploration en Californie et au Mexique à la découverte de nouveaux centres miniers. Il passera les années suivantes notamment à la publication de ces travaux, participant à la réalisation de la carte du Mexique.‎

Bookseller reference : 163758

‎BERTHIER (Louis-Alexandre), SAINT-FIEF (Charles Barthélémy de)‎

‎P.S.‎

‎S.l.n.d. (1793) in-4, 1 pp.‎

‎Avis d'un Comité militaire statuant sur le remplacement d'un adjudant-major au 28e Régiment ; il propose Guilloe, "quartier-maître trésorier du régiment (…) possédant d'éminent talens et les qualités pour être adjudant (…) on insiste fortement pour que M. Guilloe obtienne la place vaccante d'adjudant major, l'instruction des recrues et le bien du service devant en retirer un grand avantage."La pièce est signée par 6 membres dont d'Abaucourt et les généraux Delalain, d'Arçon, St-Fief et Alexandre Berthier.Charles Barthélémy de Saint-Fief (1752-1841), seigneur de La Bussière, Gorce et Pleuville, était capitaine d'artillerie lorsqu'éclata la Révolution. Capitaine commandant début 1791, lieutenant-colonel en décembre, adjudant général en 1792, il était à l'Armée du Nord avant d'être employé comme adjoint au ministère de la Guerre par Beurnonville en février 1793, promu général en mars. Il est de suite après envoyé à l'Armée des Côtes de la Rochelle, suspendu de ses fonctions en août. Remis en activité en septembre 1796, il refusa le commandement de l'artillerie à l'Armée de Sambre-et-Meuse, et se retira en Charente.Collection Léon Muller‎

Bookseller reference : 164202

‎[ÉCOLE MILITAIRE] LA TOUR-MAUBOURG (Victor de Fay, marquis de)‎

‎P.S. à MM. les membres des Conseil d'administration et d'instruction de l'École militaire préparatoire de La Flèche‎

‎Paris, 22 septembre, 1821 in-folio, 2 pp., en-tête du ministère de la Guerre.‎

‎Liste d'avancement proposé par le ministre de la guerre en faveur des professeurs du Prytanée militaire de La Flèche."(…) il a été reconnu à la fois utile et juste d'accorder de l'avancement ou à défaut quelques gratifications à divers fonctionnaires de l'Ecole ; à raison des services rendus dans la partie de l'enseignement et de ceux qu'ils sont en état de rendre (…)."Suit la liste des professeurs de l'école promus et leurs gratifications.Général de cavalerie, ayant fait toutes ces campagnes sous la Révolution et l'Empire, Victor de Fay de La Tour-Maubourg (1768-1850) avait été élevé à la pairie dès juin 1814, créé marquis en juillet 1817, nommé ambassadeur à Londres en 1819. Il succède à Gouvion-St-Cyr au ministère de la Guerre sous Decaze puis sous Richelieu, nommé ensuite gouverneur des Invalides en décembre 1821. Il rejoindra les Bourbon en exil et sera le gouverneur du Duc de Bordeaux en 1835.‎

Bookseller reference : 164223

‎MATHIS‎

‎L.A.S. à la Commission des armes, poudres et exploitation des mines de la République‎

‎Dunkerque, 13 messidor an 3, 1795 in-4, 1 pp., en-tête simple avec devise "liberté, fraternité, égalité, humanité" et petite vignette, nombreuses apostilles.‎

‎Lettre du 13 messidor (1er juillet 1795) du sous-directeur commandant l'artillerie de Dunkerque, Mathis, joignant le "p.-v. de l'épreuve et visite de 45 pièces de canons en fer du calibre 12 (…) ; quarante se sont trouvées de bon service, quatre condemnées et une de crevée pendant l'épreuve".Une note en apostille indique que les pièces d'artillerie furent destinées à la marine.Belle vignette républicaine, sur bois.‎

Bookseller reference : 165149

‎[REVOLUTION]‎

‎L.A.S. au citoyen juge de paix du canton de Bellevue‎

‎Revel, 5 vendémiaire an 3, 1794 in-folio, 1 pp., en-tête imprimé avec vignette sur bois, adresse au verso avec cachet de cire rouge, apostille ; petite restauration au verso au niveau des pliures. Manque marginal de papier avec perte de texte n'affectant pas la lecture.‎

‎Lettre datée du 5 vendémiaire (26 septembre 1794) de l'agent national près le district de Revel, demandant qu'on lui envoie "le tableau nominatif des juges de paix des différents cantons de l'arrondissement du district, de leurs assesseurs et greffiers" afin qu'il puisse le remettre aux "représentants du peuple composant le Comité de Législation".Belle lettre révolutionnaire portant pour en-tête : "mort aux tyrans, paix aux peuples" et devises "vertu, justice, liberté, égalité", surmonté d'une gravure sur bois.‎

Bookseller reference : 165150

‎CLARKE (Henri)‎

‎L.A.S. à Lavalette‎

‎Paris, 15 ventôse an 13, 6 mars 1805 , 1 pp. in-4, apostille.‎

‎Lettre du général Clarke à Lavalette, Directeur des Postes, pour la détaxation de ses lettres : "Prêt à partir pour l'Alsace, mon cher Lavalette, je quitte Paris avec le regret de n'avoir pu assez vous faire mes adieux et prendre congé de Madame de Lavalette ; mais cette misérable fièvre me tient toujours et je ne puis prétendre qu'elle me donne plus de relache pour mon voyage (…) Je crois (…) être dans le cas de pouvoir réclamer à Neuwiller comme ici la franchise de mes lettres, et je vous prie de donner des ordres pour que celles qui me seront adressées soient détaxées (…)."Clarke (1765-1818) était à ce moment là conseiller d'Etat, secrétaire du Cabinet de l'Empereur. Il était très lié depuis le Directoire, à Napoléon qui l'avait employé comme plénipotentiaire au début du Consulat. Gouverneur de l'Autriche après la prise d'Ulm, puis gouverneur de Berlin et de Prusse en 1806, Clarke fut appelé comme ministre de la Guerre à la place de Berthier jusqu'en 1814.‎

Bookseller reference : 165185

‎BÉNÉZECH (Pierre)‎

‎L.S. au Citoyen Clouet Directeur des forges nationales de Daigny, district de Sedan, département des Ardennes‎

‎Paris, 4 ventôse an 3, 1795 in-4, 1 pp. 1/3, en-tête de la Commission des armes, poudres et exploitation des mines de la République, vignette gravée.‎

‎Lettre du 4 ventôse (22 février 1795) de Benezech, chef de la Commission des armes, poudres et exploitation des mines de la République demandant de se rendre à Paris auprès du Comité de Salut public :"La Commission t'adresse, Citoyen, une expédition de l'arrêté du Comité de Salut Public (…) par lequel, considérant qu'il importe de suivre les expériences sur le perfectionnement de la fabrication de l'acier fondu, il ordonne que tu te rendras à Paris, à l'effet de concerter avec lui (…) Tu voudras donc bien te rendre tout de suite à Paris, après avoir pris les arrangements convenables pour que les forges soumises à ton inspection, souffrent le moins possible de ton absence (…)."Administrateur de Seine-et-Oise, nommé par le Comité de Salut Public chef du Comité des Armes, Pierre Bénézec (1775-1802) sera nommé par le Directoire ministre de l'Intérieur (octobre 1795), destitué et remplacé par François de Neufchâteau à la suite de ses relations avec le parti royaliste ; il avait œuvré pour la libération de la fille de Louis XVI et avait été compromis dans l'affaire Duverne et Brothier, où il était désigné comme devant rester ministre si la royauté venait à être rétablie. Rallié au coup d'état de Bonaparte, il fut nommé conseiller d'Etat et inspecteur des Tuileries, puis préfet colonial pour accompagner Leclerc à St-Domingue.Vignette de la Commission des Armes et Poudre, avec devises.‎

Bookseller reference : 165186

‎ROBIN (Antoine-Joseph)‎

‎L.A.S. au général de division Destaing Hôtel de Meau près le Palais Egalité, à Paris‎

‎Nantua, 4 germinal an 10, 1802 in-4, 1 pp. bi feuillet, adresse au verso, marques postales de Nantua.‎

‎Lettre du 4 germinal (25 mars 1802) dans laquelle Robin prévient son correspondant qu'il a bien reçu son courrier et l'informe de sa nouvelle affectation :"(…) J'ai reçu mes lettres de service pour l'Armée d'observation du Midi, en Italie ; je me mettrais en route avent le 10 pour ma destination (…) Je sçais aucune nouvelles. Lorsqu'il y en aura, ne m'oublie pas (…)." Destaing sera tué en duel deux semaines plus tard.RareRentré d'Egypte à la fin de l'année 1801, le général Destaing avait été promu divisionnaire en novembre ; il sera tué en duel par le général Reynier le 5 mai 1802 à Paris. Duel qui est à mettre en rapport à une affaire lors de l'expédition d'Egypte, où le général en chef Menou avait chargé Destaing de mettre aux arrêts Reynier.Antoine Joseph Robin (1761-1808) avait lui aussi participé à l'expédition d'Orient, ayant servi sous Desaix qui le nomma général sur le champ de bataille à Sediman an octobre 1798, puis employé sous Lannes lors de la campagne de Syrie, promu divisionnaire par Menou en avril 1801. De retour en France en décembre, Robin avait été nommé à l'Armée du Midi début mars 1802 et servit en Italie. Il quitta l'armée à la fin de l'année 1805 à cause de son état de santé ; il était devenu sourd et aveugle.‎

Bookseller reference : 165189

‎DUVAL (Jean-Pierre)‎

‎P.S., 4 L.S. et 2 L.A.S.‎

‎Paris, 1799-1812 , plusieurs en-tête du Ministère de la Police générale de la République, avec vignette.‎

‎Intéressante collection du conventionnel Jean-Pierre Duval (1754-1817), donnant un bel aperçu de sa carrière administrative ; ancien avocat au Parlement de Normandie, Duval fut élu député de la Seine-Inférieure à la Convention entre 1792 et 1795, puis au Conseil des Cinq-Cents entre 1795 et 1797. Merlin de Douai le fit nommer ministre de la Police en novembre 1798 en remplacement de Le Carlier, et se signala dans ses fonctions par son zèle à faire exécuter la loi contre les émigrés. Remplacé en juin 1799 par Bourguignon, Duval siégea au corps législatif dès 1800, nommé commissaire général à Nantes en 1803, nommé préfet des Basses-Alpes durant tout l'Empire. - L.S. au ministre des Finances. Paris 28 nivôse an 7 (17 janvier 1799). 1 pp. in-4, en-tête du Ministre de la Police avec petite vignette, apostilles."Sur le vu des pièces que vous m'avez transmises (…) le Directoire exécutif a prouvé la déportation du prêtre Baur, qu'elles concernent. Je vous renvoye ces pièces dont cous ferez l'usage qui vous paraîtra convenable à l'égard des acquéreurs des biens qui y sont mentionnés (…)."- L.S. au ministre de la Marine. Paris, 25 pluviôse an 7 (13 février 1799). 1 pp. in-folio, en tête du Ministre de la Police, vignette, apostilles ; marge de droite entamée avec atteinte au texte.Il demande des renseignements concernant Pierre Bergstrom, "natif de Gottinbourg en Suède, (…) arrêté en mer par un corsaire (français) sur un bâtiment suédois faisant voyage pour Charleston en Amérique (…)" ; enfermé à Ste-Pélagie, il est traité comme prisonnier de guerre.- P.S. Extrait des Registres des délibérations du Directoire exécutif. Paris, 27 ventôse an 7 (17 mars 1799). 2 pp. in-folio, en-tête du Ministre de la Police avec vignette, cachet rouge du ministère.Pièce signée pour copie conforme par Duval, Ministre de la Police, concernant la demande de radiation de Jacques-Michel Marin, sur la liste des émigrés et la levée des sequestres.- L.S. à l'Administration municipale du 7e arrondissement du canton de Paris. Paris, 14 germinal an 7 (3 avril 1799). 1 pp. in-4, en-tête du Ministre de la Police avec petite vignette, cachet rouge du ministère.Autorisation pour délivrer un passeport.- L.A.S. au citoyen Fournier, achitecte-voyer. Nantes, 29 germinal an 12 (19 avril 1804). 1 pp. bi feuillet in-4, en-tête du Commissaire générale de Police à Nantes, vignette, adresse au verso.Concernant l'aménagement de la place "Bretagne" à Nantes : "Je vous préviens (…) que l'ordre de démolir les barraques élevées sur la place Bretagne, va être modifié, aujourd'hui par le Commissaire Coppin (…) Des ouvriers (…) démoliront celles qui resteront alors exixtantes, et complèteront le déblayement et le nivellement de la place dont vous avez dû ou dont vous devés vous occuper sans délai (…)."- L.A.S. à Mme Hardi, rüe de la Concorde n°17, à Paris. Digne, 23 germinal an 13 (13 avril 1805). 2 pp. bi-feuillet in-4, adresse au verso, marques postales et apostilles.Lettre annonçant le décès d'un proche de la famille : "Ta pauvre mère sait tout, ma bonne Julie. Elle ne pourrait croire à son malheur, mes sanglots et mes larmes l'ont forcée de sortir de la stupeur où la plongeait le plus sombre désespoir (…).- L.S. à M. Firmin-Didot, imprimeur-libraire, rüe Jacob n°24. Digne, 22 janvier 1812. 1 pp., adresse au verso, marques postales, apostilles.En qualité de préfet des Basses-Alpes, il donne mandat "sur la caisse de service (…) pour prix de 259 exemplaires de l'extrait de l'Instruction générale sur la conscription, distribués aux maires des communes du département."‎

Bookseller reference : 165335

‎DUBOIS (Louis-Nicolas)‎

‎L.S. de sa griffe, au concierge de la Maison de Pélagie‎

‎Paris, 24 fructidor an 9, 1801 in-4, 1 pp. bi feuillet, en-tête du Préfet de Police, "8e Division" avec petite vignette, adresse au verso, cachet de la préfecture de Police.‎

‎Lettre du préfet de Police, contresignée par le chef de la 8e Division, en date du 24 fructidor (11 septembre 1801) et relative à la détention d'un prisonnier :"(…) le nommé Jacques Lottin, détenu en la maison dont la garde vous est confiée comme condamné à six mois de prison, s'est évadé (…) le 7 messidor, lorsqu'on le transférait de Bicêtre (…) et il a été ressisi le 12 du même mois. Vous calculerez, d'après ce renseignement, le tems qu'il lui reste à parcourir pour achever la détention prononcée contre lui (…)."Dubois (1758-1845) avait été nommé en 1799 commissaire du Directoire du 10e arrondissement puis administrateur du Bureau central de la Seine, et en avril 1800 vice-président du Tribunal d'Appel de la Seine. Bonaparte le prit comme Préfet de Police le 8 mars ; dépendant de Fouché, il instruisit par la suite l'affaire de la Machine infernale.‎

Bookseller reference : 165397

‎MERLIN DE DOUAI (Philippe-Antoine)‎

‎L.S. au citoyen Daviaud détenu en la Maison d'arrêt des Madelonnetes‎

‎Paris, 2 nivôse an 4, 1795 in-4, 1 pp., en-tête du ministre de la Justice avec vignette ovale ; cachet de collection.‎

‎Lettre en date du 2 nivôse (23 décembre 1795) du Ministre de la Justice Merlin, accusant réception des réclamations d'un suspect concernant probablement son interrogatoire :"J'ai reçu, Citoyen, le mémoire que vous m'avez adressé. Vous y avez oublié un point essentiel, c'est le nom et la qualité du fonctionnaire public qui vous a intérrogé. Je vous prie de me répondre promptement là-dessus (…)."Merlin (1754-1838) avait été à l'origine de la Loi sur les Suspects mais s'opposa à celle du 22 prairial, qui renforçait la Terreur. A la chute de Robespierre, Merlin présida la Convention, fit partie du Comité de Salut Public et de la commission des 21 chargée d'examiner la conduite des anciens membres des différents comités et les excès de la Terreur, et fit adopter le code des délits et des peines. Elu au Conseil des Anciens, Merlin donna sa démission pour accepter le poste de ministre de la Justice, et soutiendra la mise en place d'un ministère de la Police.Collection Jean Lhomer.‎

Bookseller reference : 165407

‎LEVASSEUR (Antoine-Louis), ANTHOINE (François-Paul-Nicolas)‎

‎P.S. avec lont souscription aut. de Anthoine‎

‎Metz, 29 mars, 1793 in-folio, 2 pp. 1/2.‎

‎Très intéressante pièce signée par Adam, secrétaire des corps administratifs de la commune et portant une apostille de 26 lignes autographes du député de la Moselle à la Convention, Anthoine, également signé par son collègue de la Meurthe, Le Vasseur. Ils décident que le citoyen Cledat, commandant temporaire de la ville, doit garder son commandement :"(…) Vu par nous, Antoine-Louis Levasseur et François-Paul-Nicolas Anthoine, députés commissaires de la Convention nationale, le présent procès-verbal par lequel il est constaté que le citoyen Clédat réunit en sa faveur le voeu de tous les citoyens et des corps administratifs de Metz, d'après aussi la connaissance que nous avons de l'entière confiance et de l'attachement que toute la garnison porte à ce brave officier ; considérant que la sûreté de la place de Metz, l'un des plus importans boulevards de la République (…) convaincu qu'aucun de ces avantages ne manque au citoyen Clédat, nous invitons nos collègues de la Convention nationale de déférer aux voeux de nos bons républicains de Metz en confirmant le citoyen Clédat dans le commandement de cete place et en décrétant que le grande supérieur dû à son civisme et à ses services luis sera conféré (…).Ancien membre de l'administration des Trois-Evêchés, Antoine-Louis Levasseur (1746-1820) sera élu député de la Meurthe en 1791 et 1792. Envoyé en mission en Lorraine, il s'opposa à l'arrestation du général Wimpfen. Secrétaire de l'Assemblée après le 9 Thermidor, membre du Comité de Sûreté générale, il fit parti des Cinq-Cents, puis nommé administrateur des hospices de Paris (1799-1814).Député des Etats-Généraux pour Sarreguemines, Anthoine (1720-1793) se fit très tôt connaitre en défendant Danton lors de l'Affaire du Châtelet en 1790 ; élu secrétaire de la Consituante, puis maire de Metz en 1791, député de la Moselle en septembre 1792, régicide comme son collègue Levasseur avec qui il fut envoyé en mission dans les départements de Meurthe et Moselle. Zélé révolutionnaire, Anthoine meurt d'une maladie de poitrine le 19 août 1793, célébré par la Convention dont Thirion qui lui rendra hommage.Collection Robert Schuman.‎

Bookseller reference : 165764

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