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Number of results : 64,430 (1289 Page(s))

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‎PAULHAN (Jean).‎

‎4 L.A.S. à Marcel LECOMTE.‎

‎4 pages in-8 à l’encre noire. Paris, s.d. (1947-1950) à en-tête de la N.R.F. “eh bien, voilà une bonne nouvelle! Je suis content que vous franchissiez le pas, et bien sûr comptez sur moi... Avez-vous reçu Sens Plastique (de l’Ile Maurice). Je vais tâcher de vous trouver un exemplaire. C’est essentiel”.“... envoyez-moi d’urgence la chronique (s’il faut vous modifierez sur épreuves). La chambre de Joe B. demeurera telle exactement que vous l’avez connue, que je l’ai connue”.“J’attends bien impatiemment votre Joe Bousquet. Quand repasserez-vous par Paris ?Il me semble que votre note sur les Tarots est tout à fait juste.”‎

Bookseller reference : 20792

‎NORGE (Géo) pseudonyme de Georges MOGIN.‎

‎18 L.A.S. à Louis SCUTENAIRE.‎

‎36 pages de divers formats le plus souvent avec des encres de différentes couleurs. Bruxelles puis Saint-Paul de Vence, 24 octobre 1953 - 15 mars 1975. Enveloppes conservées. Nombreuses coupures de presse jointes ainsi que des invitations.Belle correspondance, drôle, amicale et poétique sur plus de 25 ans. Norge témoigne à Scut. une admiration sans faille en premier lieu pour ses fameuses Inscriptions mais il mentionne au fil des lettres et dans leur ordre de publication Les Degrés, Les Vacances d'un enfant (longue et très belle lettre), Le Fusil du boucher, etc. Mention fréquente les premières années de Paul Colinet, Chavée, le " Petit Gérard ", Nougé, etc." Cher Scutenaire, je n'ai de vous que ces Inscriptions dont je me délecte, soit que je prenne au chalumeau ou que j'en avale une bonne bolée. C'est une " macédoine " gargantuesque… "" Nous sommes bien sensibles à votre nouveau et gentil signe. Donnez-nous donc l'adresse des Capacci-Van Damme. Je voudrais leur agiter un petit fanion. Si vous rencontrez notre ami Colinet-Chatrian ne manquez pas de le couvrir d'injures. En avril, n'ôte pas un fil. Andromaque, conspuez, tout avec un baiser chaste pour clore… "" …Eh bien je crois que vous avez raison. Et je m'incline devant votre réaction. C'est bien sûr qu'on a mal traité ce cher Colinet et vous savez combien j'ai tenté qu'il en fût autrement. Nul dessein de le hisser jusqu'à l'audience des masses, évidemment, mais je pensais que certains cœurs se seraient enrichis de cette poésie, certains qui la connaissaient point du tout. Mais le temps fera cela, c'est certain. Et vous avez raison encore : publier les inédits de Colinet est l'essentielle chose… " " J'ai passé beaucoup d'heures avec Scutenaire (Mes Inscriptions) ces dernières semaines. Et je voulais vous dire et vous remercier de la richesse reçue. Je connaissais votre livre depuis longtemps mais il m'attache mieux à chaque lecture (…) Je relis souvent mon cher " monsieur Paul " comme vous dites. Succulent ! Tristesse que cet homme-là nous ait lâchés. (…) Je n'aime pas du tout Nougé que vous aimez tant. Suis sincère… "" Je suis heureux de vous savoir en bonne vie et activité. Que n'ai-je accès à ces ouvrages que vous publiez si confidentiellement ! Mais je fouille toujours avec jubilation dans vos " Inscriptions "…" Des chemins d'ange heureux vers des jours dangereux et mille tâtonnements vers des nuits noires,… voilà comment on arrive à Scutenaire (Scrute-nerf). Non, non, l'aurore n'est pas un monoprix à entrée libre. On s'y bouscule dans une marmaille de Stryges, de limures, de succubes, où l'homme de la rue finit par devenir le personnage le plus insolite. Je sors de ce métro surnaturel et j'essaie de m'orienter : suis-je à la place des Vosges, à Tombouctou, ou sur la lune. Qu'importe, l'ami Scutenaire me fait un signe d'accueil et me voici son admiratif et dévoué… "‎

Bookseller reference : 20794

‎NOIRET (Joseph).‎

‎C.A.S. à Louis SCUTENAIRE et Irène Hamoir.‎

‎1 p. in-12. Bruxelles, “le 8 Décervelage 80”.Texte surréaliste intitulé Art Poétique I dédié à René Magritte, Irine, Scut. et Paul Colinet. J. Noiret fut un des co-fondateurs du Mouvement Cobra.“Ce bateau hissé sur le plus haut sommet des montagnes flotterait-il ailleurs que dans le regard des hommes de la plaine?”“X. peint des toiles longues d’une dizaine de mètres qu’il est impossible d’extraire de son atelier, à moins d’enlever un mur ou d’arracher le toit, ou, plus simplement, d’abattre la maison. Le problème de l’exposition ne peut évidemment être résolu que par la suppression de la ville tout entière : il faut que la vue soit totalement dégagée. Ce qui vient d’être dit met à nu les rapports étroits existant entre la peinture et la poésie...”‎

Bookseller reference : 20795

‎LECOMTE (Marcel).‎

‎[Bruno Capacci]. MANUSCRIT AUTOGRAPHE.‎

‎1 page in-4 à l’encre noire. Sans date. " Les poèmes et les proses poétiques de Bruno Capacci émanent de ces zones de conscience où se forment les surprises inaltérées des premiers matins du monde. Elles répondent à ses dessins, formés eux aussi au cœur d'un moi qui s'éclaire de sa liberté, des ses énigmes et d'une sorte de secret de rapidité qui lui permet d'accueillir du vertige ce qui est sujet à s'échapper aux démarches réductibles de l'être… "‎

Bookseller reference : 20796

‎OLIVER O. (Olivier).‎

‎L.A.S. à Louis Scutenaire.‎

‎1 page in-4. Paris, le 29 juin 1982.“C’est évidemment la faute de ma lenteur, mais je regrette bien que vous ayez donné à un autre artiste votre texte, pour lequel j’avais commencé des dessins - dont je n’étais jamais satisfait. J’aurais du vous faire signe. Vous me feriez un grand plaisir en me confiant d’autres pages, car j’y tiens. Est-ce possible ? J’ai beaucoup aimé les beaux livres que vous m’avez offerts - depuis “Bâton de Jean de Milan” jusqu’aux “Inscriptions”, et aussi “Corne de Brune” d’Irine...”‎

Bookseller reference : 20798

‎NADEAU (Maurice).‎

‎2 L.A.S. à Louis Scutenaire.‎

‎3 pages in-4. Paris, le 9 juin et 30 août 1946 à en-tête du journal “Combat” + le double d’une lettre “circulaire” de Scut.Env. cons.Intéressante correspondance. L’auteur de l’Histoire du surréalisme prépare cette fois une anthologie de la poésie surréaliste de 1924 à 1940 et voudrait aussi, “réparer à cette occasion l’injustice commise à l’égard des surréalistes belges” qui en étaient absents. “Il faudrait donc d’abord de votre part un choix de sept à huit poèmes environ (ou textes), accompagnés d’une photographie de vous, d’une notice biographique sommaire, et d’une notice bibliographique.” Scut. est aussi chargé d’en faire part à ses amis de Belgique pour leur demander la même chose...“J’ai été bien heureux de vous voir cher Scutenaire, et de vous dire combien m’avaient plus vos Inscriptions. Et il lui recopie in extenso quelques élogieuses lignes qu’il a consacré à son ouvrage (pour la Revue Internationale, janvier 1946) et qui se terminent : “Avec des hommes comme Scutenaire il est encore permis d’espérer...”‎

Bookseller reference : 20799

‎DELTEIL (Joseph).‎

‎7 L.A.S. ou C.A.S. à Jacques Guenne.‎

‎7 pages in-8 ou in-12, 1928-1929. L'une des cartes est également signée par Maurice Rouzaud (écrivain mort très jeune, il est l'auteur d'un article sur Delteil). Au sujet des collaborations de Delteil aux Nouvelles Littéraires ou à la revue L'Art vivant… J. Guenne directeur…" Vous plairait-il de publier dans l'Art vivant quelques pages sur MAILLOL que je viens de voir ici (avec 2 ou 3 reproductions). Si oui, je suis votre serviteur. Mais il faudrait que cela paraisse bientôt, car ces pages figureront dans mon Perpignan qui paraîtra fin novembre à la collection Vaudoyer (Émile-Paul)… " La collection “Portrait de France”." Est-ce que cet article sur Pascin pourrait vous intéresser ? Sinon, je vous demande instamment de me le retourner car je n'en ai pas de copie… "" Mon cher ami voici mon angelologie… J'espère que ça me comptera pour mon salut. P.S. : Et que vous me la payerez cher… "" Comme je regrette d'avoir " abdiqué " la littérature ! C'était là une bien belle occasion d'écrire dans la joie! Mais vous savez que je ne suis plus que vigneron. A propos j'aurais beaucoup de plaisir si vous vouliez goûter mon vin. Puis-je vous faire envoyer une caisse de : 6 (ou 12) bouteilles de vin mousseux à 16f la bouteille… "‎

Bookseller reference : 20801

‎BOUSQUET (Joe).‎

‎Portrait photographique de Bousquet en buste de trois quarts.‎

‎Belle photographie originale en tirage d’époque, (13 x 8 cm), timbre sec du photographe : F. Bernon 12 rue de la Gare Carcassonne. Sous verre, l’encadrement portant au dos une étiquette a été effectué également à Carcassonne (A. Ratto).‎

Bookseller reference : 20806

‎CHAR (René).‎

‎A propos de “Claire”. Manuscrits autographes.‎

‎4 pages de divers formats, à l’encre noire. 1949-1950. Montage de textes critiques favorables à Claire, pièce en 10 tableaux de René Char, qui a soigneusement recopié de sa belle écriture les passages les plus saillants : “Livre incomparable, inentamable, qui est je crois bien, un chef d’oeuvre” Maurice Saillet. “La poésie de Char mêne les mots à leur éclatement et n’en laisse subsister qu’une poussière éblouissante... De cette fièvre de lumière, Claire donne en des tableaux qui se succèdent dans des milieux et des circonstances diverses la figure animatrice, la jeune fille irréductible à ces circonstances et à ces milieux vouée à des noces infinies, que symbolisel’immensité limpide et limoneuse d’un fleuve...” Georges Bataille. “Ce petit livre qui se veut “théâtre de verdure” est vaste et lourd de vraie poésie... René Char a su allier dans ce poème dialogué beaucoup de fraîcheur et de rigueur à beaucoup d’humanité”. France-Asie. Et coetera...‎

Bookseller reference : 21305

‎CHAR (René).‎

‎Lettre autographe signée à Jean Suquet.‎

‎2 pages 21 x 13,5 cm sur papier bleu, le 2 janvier 1958. “Je veux vous dire, dans ce mot spontané, combien je suis sensible à votre intervention. Certes, vous faites beaucoup d'honneur à ce déplorable imbécile de “Combat”, mais puisque les règles de la “démocratie” l'autorisent à s'exprimer, un haussement d'épaules, ici et là, pour ceci ou pour cela, finissent par encourager la plus grossière des falsifications... L'an dernier, dans “Rivarol”, un Poulet [Robert Poulet] se livrait à un exercice semblable... Toutes les citations de mes textes dénaturées et déformées. Bien sûr, j'ai l'habitude ! Ce genre de guerre à gros pétards est la plus facile à mener. Elle n'est, hélas, pas seulement le fait des anciens collaborateurs. Un peu partout, la critique littéraire, faute sans doute d'une vraie capacité d'analyse et de compréhension ou d'une motivation de ses refus, et d'une dignité du métier élémentaire, emprunte, pour traiter de la poésie, cette façon copiée sur le “Canard enchainé” et l'ancien “Gringoire”. Pourtant ! il est vrai que l'époque se prête à cela, n'accueille même que les mots qui sortent de cette bouche tripière ! Allons... nous reste, pour le meilleur et pour le pire, la montée de plus en plus phosphorescente de l'énigme. Tournons-nous sans distraction vers celle-ci...‎

Bookseller reference : 21102

‎CHAR (René).‎

‎L.A.S. à Jean Suquet.‎

‎1p. in-4. S. l., 3 février 1974. “Le Scorpion et la rose* avait le visage de votre jeunesse, non celui qu’on prête à la jeunesse, mais celui qu’une jeunesse roule et jette dans le massif de son éclat et de son retrait et qu’on ne partagera qu’en silence avec qui la découvrira trempée de pluie, heureuse en somme du cordon coupé. Miroir de la Mariée* arrivé hier au courrier, comme il était une espérance, un peu comme « l’attente l’oubli », pour moi, me trouve sans surprise. J ’ai dit en l’apercevant : « Le voilà ! ». Et aussitôt Marcel Duchamp a répété dans mon dos: « Le voilà ! C’est déjà lui » Le verre ! Le contradicteur devenu muet, mais épanoui dans ses tournants fabuleux. J ’ai voulu vous écrire que je me réjouissais, avant de tout à fait vous lire. Amitié”. *Livres de Jean Suquet.‎

Bookseller reference : 21103

‎CHAR (René).‎

‎C.A.S. à Jean Suquet.‎

‎S.l., 10 mai (années 50) au verso, une vue de L'Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse). “Je n'ai pas d'âge. Mon amitié pour vous est sans attente. C'est sans doute ce qui la fait forte. Vu ou disparu, je vous reconnais toujours et vous distinguerai entre plusieurs sympathies. Voilà. Merci...”‎

Bookseller reference : 21104

‎CHAR (René).‎

‎C.A.S. à Jean Suquet.‎

‎20 decembre 1955, au verso, une vue de la Fontaine de Vaucluse. “Que ma pensée vous parvienne sous la forme d'une brève carte, - je sais que vous en lirez le plaisir et l'amitié dans tous les sens, - je n'ai pas peur d'être mal jugé par vous... Mon vrai remerciement est dans notre accord silencieux, qui est au monde depuis quelques années déjà. J'ai pensé à vous, bien des fois, fraternellement. C'est tout. C'est beaucoup pour moi de savoir que vous existez, vous et quelques autres dont Jacques [leur ami commun le poète Jacques Dupin]. Je puis vieillir ainsi sans me voir, puisque les poètes vivent malheureusement longtemps aujourd'hui ! Votre ami...”‎

Bookseller reference : 21105

‎PREVOST (Jean).‎

‎Une sortie d’Hermidas Bénard. MANUSCRIT AUTOGRAPHE SIGNÉ.‎

‎20p. in-8 à l’encre bleue. Daté 8-10 octobre 1932. C’est le manuscrit complet de cette nouvelle publiée dans la Nouvelle Revue Française no 230 du 1er novembre 1932, reprise en volume dans le recueil Lucie-Paulette (N.R.F., 1935, dans la collection dirigée par Paul Morand La Renaissance de la Nouvelle) puis, plus récemment, dans Du coté de Goderville (nouvelles), Éditions des Falaizes, en 2001. Le manuscrit comporte des corrections et des ajouts ainsi qu’une note manuscrite inédite de Prévost qui apporte un éclairage sur la composition de ce beau récit et que nous reproduisons in-extenso : “Sortie d’H. Bénard. Sujet trouvé presque abstraitement — une sortie de bateau de sauvetage, puis rendu concret par des souvenirs de Fécamp. Travail d’invention en promenade et au lit, le vendredi 7 octobre, fort vif. Plus froid le samedi. Je jette quelques repères ou répliques sur une feuille volante, puis je me mets au texte. Gêné de tant de phrases nécessaires au début, et sans beauté, le courage me revient. Travail sans facilité dimanche, plus riche et plus facile lundi. Optimisme (chose rare) en relisant et corrigeant”.‎

Bookseller reference : 21107

‎RUIZ (Raoul).‎

‎L.A.S. au journaliste Paul Giannoli.‎

‎3 p. in-8. Beverly Hills (Californie), sans date. “Quelques lignes pour te mettre en confidence. Depuis que je suis là tout le monde est adorable et je suis en tractation avec un très grand metteur en scène et une même vedette...... par superstition je ne dis rien aujourd'hui. Marco Polo finira bien par se faire... en grand... N.Y. était formidable, j'essaye d'acquérir les droits [de] Who's Afraid of Virginia Wolff, la pièce de Edward Albee, c'est un triomphe et la meilleure pièce écrite depuis O'Neill. J'essaye aussi d'avoir Jane Fonda pour les Filles pour l’armée. Je vais à Palm Springs le week end prochain avec Willy Wyler (je ne t’ai rien dit!) [...] Je t’envoie un article paru aujourd’hui dans le Wall Street Journal, le journal n° 1 ici - C’est très flagrant, et il y a un rapport avec Marco Polo - Si les français ne se remuent (secouent?) pas on va souffrir. Cela peut faire un papier pour Candide...».‎

Bookseller reference : 21109

‎Kramer (Stanley).‎

‎L.S. à Paul Giannoli.‎

‎1 p. in-4, à son en-tête. Pas de date. Sur la première mondiale de son film «Judgment at Nuremberg» pour lequel il sera nommé aux Oscars. «In the meantime, I have been thinking it might be useful if I try to tell you why I decided to make this motion picture now; and the reason for holding the premiere in West Berlin at this particularly critical moment in the relations between the West and East [...]»‎

Bookseller reference : 21110

‎HAVET (Mireille, de Soyecourt).‎

‎Arlequin. Image de Printemps. Récit d’Adieux. Dialogue. Narcisse (épopée). 5 poèmes tapuscrits. 1919-1921.‎

‎44 feuillets, format in-4. Sans date (1919-1921).Ensemble de 5 longs poèmes de la jeune Mireille Havet (1898-1932) en grande partie inédits. Promise à tous les succès dans les lettres, et soutenue par ses amis Colette, Cocteau, Paul Fort, Natalie Clifford-Barney, et l’entourage des salons mondains, ainsi que celui des premiers surréalistes, Mireille Havet avait été accueillie dans Les Soirées de Paris et qualifiée de manière élogieuse par Apollinaire comme « sa petite poyetesse ». Cette suite de poèmes est tapuscrite, avec quelques rares corrections de coquilles, dans un texte suivant une composition soignée. — Arlequin. S. d. (mai). 8 feuillets avec d’importantes variantes sur le texte qui sera publié dans les Écrits nouveaux de juin 1922. Il s’agit du poème le plus connu de Mireille Havet, inspiré de la trame de son roman autobiographique, Carnaval. — Image de Printemps. S. d. 4 ff. — Récit d’Adieux. S. d. 6 ff. — Dialogue. S. d. (mai). 7 ff. — Narcisse (épopée). 1919-1921. 19 ff.‎

Bookseller reference : 21111

‎HAVET (Mireille, de Soyecourt).‎

‎Conte. Manuscrit autographe. à Marcelle Garros.‎

‎22p. in-4 (la dernière effrangée en bordure sans atteinte au texte). St-Raphaël en Provence, commencé le mardi 7 septembre, terminé le mercredi 8 septembre (circa 1921). Nombreuses ratures et corrections. Les manuscrits de Mireille Havet sont d’une grande rareté, malgré l’ampleur de son œuvre découverte récemment (son Journal en cours de publication aux éditions Claire Paulhan comporte déjà cinq volumes), la plupart de ses papiers ayant disparu. Une partie seulement fut redécouverte au milieu des années 1990 dans les archives de Ludmila Savitzky, légataire de Mireille Havet, et déposée dans une collection publique. Conte très probablement inédit dédié à son amie Marcelle Garros, veuve de l’aviateur Roland Garros mort en 1918. C’est Jean Cocteau qui lui présentera Mireille Havet ; Marcelle Garros deviendra un temps son amante et l’initiera à l’opium, tout en la soutenant et l’encourageant dans sa création littéraire. Récit envoûtant et plein de sensualité, il évoque les soirées dans une fumerie d’opium avec tout son cérémonial et ses accessoires, entremêlé à une histoire d’amour saphique ressassée sans fin… (…) Vos amis aimaient votre maison, votre vie, votre beauté régulière qui dédaignait le luxe de la ville couchée dans la lumière et d’où vous êtes venue légère pour quelques saisons (…). Pour cette demeure silencieuse ou vous avez réussi l’atmosphère de conte, un songe aux yeux ouverts entre l’esprit et le corps docile d’une amie (…). Le récit se termine ainsi : Madame terminons ce mensonge je ne connais pas votre maison j ’ignore même si comme le dit la légende vous y habitez seule ou avec une amie vous savez mieux que moi que je n’y entrerai jamais et qu’il n’y a pas de terrasse. Tout ceci est une histoire. J ’ai rêvé devant une façade close aux livres que j ’aime… Et au verso de cette dernière page, cet envoi : Pour toi Marcelle, que j ’ai écrit cette histoire [que] tu m’as toi-même répétée, pour te distraire. Cette maison, nous l’avons vue hier en nous promenant. Tu m’as raconté ce qu’on disait autrefois sur la propriétaire mais tu sais bien que j ’ignore comme toi jusqu’au nom de cette femme.‎

Bookseller reference : 21112

‎COCTEAU (Jean).‎

‎La Chambre nuptiale. La Machine infernale MANUSCRIT AUTOGRAPHE signé de l’étoile.‎

‎3 pages in-4 d'une écriture bien serrée, s.d. (1932). " Regarde, spectateur, remontée à bloc, de telle sorte que le ressort se déroule avec lenteur tout le long d'une vie humaine, une des plus belles parfaites machines construites par les dieux infernaux pour l'anéantissement mathématique d'un mortel ".Très beau document. Il s'agit d'un premier jet de l'acte III de la Machine infernale intitulé La Chambre nuptiale, il deviendra La Nuit de noces dans la version définitive. Il peut se lire comme le synopsis de cette scène dans laquelle Oedipe et Jocaste après la célébration de leur mariage sont dans la chambre d'amour, l'inceste ayant été consommé, " rouge comme une petite boucherie ". Il se déroule dans un climat de sensualité et de sommeil, les dialogues oscillent du duel au duo, du débat politique à l'ébat érotique… La Machine infernale, écrite en 1932 fut jouée pour la première fois le 10 avril 1934 à la Comédie des Champs-Élysées à Paris, théâtre alors dirigé par Louis Jouvet qui s'occupe de la mise en scène, dans des décors et des costumes de Christian Bérard. C'est Jean Cocteau lui-même qui prononce les paroles de la Voix; Jean-Pierre Aumont est Oedipe, Marthe Régnier Jocaste, Lucienne Bogaërt le Sphinx... La pièce se fonde sur Œdipe roi de Sophocle dont Cocteau avait déjà écrit une adaptation en 1925 qu'il reprendra dans l'acte IV. L'idée du premier acte s'inspire directement de celui d'Hamlet avec le fantôme de Laïus que personne ne voit ni n'entend. Mais la pièce garde une parfaite unité, en orchestrant avec une ampleur nouvelle, les thèmes et les procédés des précédentes pièces "antiques" de Cocteau. Le livre fut publié pour la première fois chez Grasset dans la collection "Pour mon plaisir" en 1934, il était illustré d'une suite de 16 dessins hors texte de Jean Cocteau intitulée "Le Complexe d'Oedipe". La même année Cocteau publie Mythologies avec 10 lithographies de Giorgio de Chirico.La pièce est dédiée " à Marie-Laure et à Charles de Noailles ". Les relations entre Cocteau et Marie-Laure de Noailles ont été souvent mouvementées et passionnelles. Elle aurait, dans un accès de colère, brûlé le manuscrit de La Machine infernale qui lui avait été offert.‎

Bookseller reference : 21114

‎REVERZY (Jean).‎

‎L.S. à Jacques Brenner.‎

‎1p. in-4, Lyon, 11 novembre 1954, à en-tête de son cabinet. Belle lettre au sujet du premier roman de Reverzy Le Passage (Julliard), qui obtient le prix Renaudot 1954 lui assurant brutalement plus de 100000 lecteurs, la célébrité, une vie publique… “Excusez-moi d’avoir tardé à vous remercier pour l’article que vous avez consacré à mon roman. C’est hier seulement que j ’ai connu cet article chez notre éditeur où j ’étais allé connaitre « ma presse ». Le bien que vous dites de mon livre me touche et m’encourage. Ce n’est pas sans inquiétude que j ’ai pu envisager le jugement que porteraient sur mon ouvrage les gens de ma génération ; et, m’étant mis à écrire tardivement, j ’ai pu craindre que ma pensée et les réactions de ma sensibilité en face de la vie fussent démodées. L ’accueil d’un écrivain comme vous, marqué par les évènements d’un même temps, m’ôte bien des inquiétudes. Soyez en remercié…”‎

Bookseller reference : 21123

‎HERBART (Pierre).‎

‎L.A.S. à Jacques BRENNER.‎

‎1 p. in-8, Paris, 14 mai 1959, env. cons.Il part sans délai pour Cabris... “Verrai là-bas si j’ai quelque chose à vous donner pour un n° futur [des Cahiers des Saisons]. En attendant voici le poème de M. Sager dont je vous ai parlé...”‎

Bookseller reference : 21125

‎HERBART (Pierre).‎

‎L.A.S. à Jacques BRENNER.‎

‎2 p. in-4, Cabris, 29 novembre 1963.“Voici le texte dont je vous avais parlé. Je n’ai pu me résoudre à remplacer par Cocteau l’initiale (page 1 et 3) que j’avais mise. Toutefois, si, après lecture, vous jugez qu’on peut le faire, je vous autorise à y aller. (...) Ne pouvez-vous m’envoyer dès maintenant de l’argent pour ce Castor ? Je suis toujours dans une horrible misère. A part cela, tout va bien - et j’aurais des histoires bien étranges à vous raconter”. Il lui demander de renvoyer la page manuscrite de “Peau d’Ange”... et “le manuscrit de Castor, avec une copie dactylographiée...” Joint la minute de réponse de Brenner (1 p. in-8 écriture très serrée). Les deux nouvelles ont paru dans Les Cahiers des Saisons puis, dans Histoires confidentielles chez Grasset en 1970. Très bons documents.‎

Bookseller reference : 21126

‎HERBART (Pierre).‎

‎L.A.S. à Jacques BRENNER.‎

‎2 p. in-8, 30 septembre 1970."Peau d'Ange, publié par vos soins dans "Les Cahiers des Saisons", je suppose (car je n'ai jamais su que cela avait paru : il est vrai que nous étions un peu brouillés à l'époque, sans doute par ma faute - et je me réjouis que cette absurde fâcherie soit effacée, n'est-ce pas ?) m'est arrivé hier. Je voulais savoir comment vous vous en étiez tiré avec la fin. Fort bien ma foi. Comme j'étais en train de corriger les épreuves des Histoires imaginaires, j'en ai pris de la graine, adopté votre formule, c'est-à-dire supprimé la dernière phrase (Il faut maintenant parler des robes.) supprimé aussi votre ligne de points de suspension. Donc, la fin est : Si seulement tu étais jaloux de tout le monde, dit-elle. [sans mention du genre : "le texte est resté inachevé"] - ce qui me convient parfaitement. Je n'aime pas les choses parachevées". Il a renvoyé les épreuves et demande le texte de la "prière d'insérer" "que vous avez si gentiment et si bien rédigée...""Peau d'Ange" est la dernière des Histoires confidentielles (Grasset, 1970).‎

Bookseller reference : 21128

‎HERBART (Pierre).‎

‎L.A.S. à Jacques BRENNER.‎

‎2 p. in-4, 4 août 1970."Les “plans” sont un peu changés. Voici. Studio à votre disposition le 11 septembre, de 9h. du matin à 13h. Le réalisateur Guimard (?) sera là, bien entenduà s’occuper des gens pour lectures. Quant à nous deux...” Il passe le mois d’août chez François Michel. “Rentrerai Paris exprès pour préparer avec vous notre émission, vers le 5 septembre. Dites moi si tout cela marche. Mais il serait dangereux de faire remettre l’émission...”‎

Bookseller reference : 21129

‎HUYSMANS (Joris Karl).‎

‎L.A.S. à Jean LORRAIN.‎

‎4 pages in-12 (11,8 x 13,5 cm), Paris, 12 février 1895, à en-tête du Ministère de l'Intérieur.Belle et longue lettre inédite concernant le volume de Lorrain Sensations et souvenirs (dont les Contes d'un buveur d'éther sont l'une des six parties), la publication imminente d'En Route, etc." Dans le dégoût de remâcher une filasse pieuse, sur épreuves et dans l'ennui d'une santé vacillante, votre livre m'a sorti et, varié comme il est, il est de lecture charmante, le soir, dans les coins du feu.Je ne dirai pas cependant que les Contes d'un buveur d'éther sont apaisants et faits pour lénifier les nerfs. Vous m'avez redonné le frisson du mauvais gîte - et votre Serge est d'autant plus inquiétant qu'on se sent en soi-même, un tas de diversions détraquées, pareilles. Ah ! vous avez su rendre l'horreur des ténèbres et des trains de larves. Mais cette partie hallucinante, franchie, les véridiques et les jolies idées sur les contes d'enfants, la délicieuse peinture des têtes dans les omnibus ! et tout ce coté, bizarre et somptueux, de féeries enlevé en de miroitantes phrases. Puis tout votre Bâle où l'on est, votre Deutz, toute une série de sensations aiguës - tout cela, c'est une joie un tremplin d'art, vous enlevant au plat ennui des journées inutiles, chez les éditeurs et dans les bureaux.Quand je songe que presque tous ces petits poèmes ont été faits par un homme malade, j'avoue que cela me déconcerte ! (…) Savez-vous qu'en une autre direction vous eussiez fait un bon mystique car c'est là une condition les plus difficiles à acquérir, que ce dédoublement possible, ce matage du corps par la volonté. Arriver à ne pas s'évaguer, quand on le veut, mais c'est la force des Stes Thérèse, cela !Puis c'est toujours la même réflexion qui me vient, une fois le livre clos. Tous les recueils d'articles qui plurent, égrenés, au jour le jour des feuilles, ne valent pas tripette, une fois allongé, à la suite, sur les pages du livre. Et vous, toujours, cela tient et gagne, en volume. C'est très curieux et indéfinissable, au juste. Si je prends le Schwobb (sic), par exemple, qui a l'air d'écrire et fait, en somme, des articles pas mal - et que je lise cela en volumes, va te faire fiche ! Tout le toc et le zinc de ce faux art m'apparaît - et je suis pris de colère contre cette singerie de choses propres. Je me rends compte que la lecture séparée de ses articles me dupa. Décidément, j'en arrive à croire que c'est le volume qui sert d'étalon, pour reconnaître ce qui est de l'art véritable, de ce qui n'en est pas (…)A part cela, rien. Je sors enfin de mon livre, dégoûté, moi-même d'avoir peiné sur un ingrat sujet qui ne comporte aucune variante, aucun synonyme. Je commence à me rendre compte que si l'on a pas fait d'art catholique moderne, c'est qu'on n'en pouvait pas faire. C'est, en effet, immuable et gris la langue du 17e siècle, suffisant à cela. Dès qu'on en sort, on mijote de douces hérésies, toute épithète se muant en une chausse-trappe. Je vous enverrai ce bloc, aussitôt paru " (…)Sa santé est mauvaise, il a été pris, en sus de l'estomac, " de troubles nerveux qui m'obligent, 3 fois par semaine, à soumettre ma carcasse à des douches électriques. Tout cela m'exaspère, car je n'ai pas le temps de me soigner ! Ce sont des pertes de temps imbéciles ! Puis est-il bien sûr que tout cela serve !! Heureusement, que ces petites scènes de famille se passent chez un médecin intéressant, le Dr Baraduc, un ami de Bois, médecin magique - ce qui change un peu, au moins ! " (…)‎

Bookseller reference : 21133

‎LACRETELLE (Jacques de).‎

‎L.A.S. à Pierre André-May.‎

‎1 page (26,5 x 21 cm), 11bis rue Vézelay." Je suis très touché par la pensée que vous avez eu. Mais à mon grand regret, je n’ai rien en ce moment, que je puisse vous envoyer pour “Intentions”. Je lirai avec plaisir votre revue (...) et j’espère pouvoir en dire quelques mots dans une petite chronique sur “les jeunes” que j’écris parfois dans la Revue de la Semaine”.‎

Bookseller reference : 21197

‎PATOCCHI (Pericle).‎

‎C.A.S. à Yanette Delétang-Tardif.‎

‎1 carte postale de Lugano (Suisse), 12 janvier 1957.“Chère amie, veuillez s.v.p. prendre une lame Gilette et transformer l’y en un ï dans la naïade du petit poème que je vous ai envoyé avant de quitter Paris. Il est vrai qu’il s’agit là d’une odelette bien modeste et bien indigne de la gente personne à qui elle est adressée, mais ce n’est pas une raison pour qu’on n’y respecte pas l’orthographe des naïades qui dans leur innocence ne méritent pas une pareille injure.”‎

Bookseller reference : 21207

‎Spoelberch de Lovenjoul (Vicomte Charles de).‎

‎L.A.S. à un confrère.‎

‎4p., 18 × 11,3, à son chiffre, Bruxelles, 1er août 1895. Au sujet d’une archive musicale… Spoelberch de Lovenjoul constitua une imposante bibliothèque des écrivains du XIXe siècle dont il était spécialiste (Balzac notamment), qu’il légua à l’Institut de France en 1905. Votre aimable proposition me touche beaucoup et je vous suis on ne peut plus obligé d’avoir songé à moi dans cette circonstance. Mais ces documents si intéressants ne rentrent pas dans le cadre de mes recherches et je vous conseille bien vivement si la famille de Mayerbeer ne les désirait pas, de les proposer à M. Nuitter le bibliothécaire de l’Opéra. C’est dans cette bibliothèque que leur place est marquée, me semble-t-il, à côté de tant de souvenirs précieux de tous les librettistes et de tous les grands musiciens dont les chefs-d’œuvre ont paru sur cette grande scène. P.S. Peut-être cela intéresserait-il aussi M. Gaston Calmann Lévy, le plus jeune des trois frères à la tête de cette maison de librairie. Il s’occupe beaucoup de musique et rassemble certains documents et certaines partitions.‎

Bookseller reference : 21208

‎CURTIS (Jean-Louis).‎

‎Jean Paulhan vu par Marcel Proust.‎

‎Manuscrit de travail de 8p., 27 × 21, avec des ratures et des ajouts. Pastiche littéraire de Jean-Louis Curtis, c’est un chapitre d’À la Recherche du Temps posthume qui fut publié chez Fasquelle en 1957 dans la collection Libelles. D’autres volumes de pastiches du même suivront : La Chine m’inquiète en 1972 (les évènements de Mai 68 vu par…) ainsi que La France m’épuise en 1982 (la victoire de Mitterrand de 1981). Nous donnons, à titre d’échantillon, la première phrase du manuscrit : “J ’eus aussi le grand plaisir de rencontrer chez Roberte Swann, mon ami Jean Paulhan, l’un des hommes les plus suavement perspicaces du siècle, dompteur de l’édition doué d’un magnétisme assez puissant pour juguler pendant des années une ménagerie d’écrivains altérés de gloire, dont il savait apaiser, d’une parole douce, insinuante et ténue comme une caresse, les farouches appétits et les grinçantes impatiences, et que l’on voyait ronronner à ses pieds, fauves provisoirement apprivoisés, dans son bureau directorial de la N.R.F., critique assez subtil pour qu’on ne sût jamais avec précision s’il vous adorait dans vos faiblesses et vos manques ou vous dédaignait dans vos vertus et vos mérites, rhétoricien assez agile pour enrober dans des apophtegmes aigus comme des énigmes, excitants comme des toniques, insolites comme des paradoxes, les vérités permanentes du bon sens, les classiques évidences d’un Boileau ou d’un Sainte-Beuve, de sorte qu’ayant écrit un ouvrage où il raillait l’inhibition, la paralysie qui empêchent aujourd’hui un si grand nombre d’écrivains de dire avec simplicité le peu qu’ils ont à dire et qui, par exemple leur font croire naïvement qu’un « ciel bleu », un « lac tranquille » sont des choses qui ne se peuvent plus nommer, on pensa généralement que ces Fleurs de Tarbes (c’était le titre du libelle) inauguraient dans les lettres la douloureuse mode des crampes stylistiques, intronisaient le mal même qu’elles dénonçaient — c’est-à-dire une forme particulièrement exquise et torturée de l’impuissance, la Terreur devant le langage — et que l’on prit pour d’inquiétantes orchidées tropicales ces honnêtes pivoines pyrénéennes”.‎

Bookseller reference : 21212

‎VAN DER MEERSCH (Maxence).‎

‎Invasion 14. Ensemble de documents, manuscrit autographe et tapuscrit.‎

‎- 1 L.S. d’une page, 21 x 13,5 cm, à en-tête de R. Esménard des éditions Albin Michel à M. Monod, Club du Meilleur Livre, Paris, le 2 juin 1954. Madame Maxence Van der Meersch par l’intermédiaire des éditions Albin Michel transmet les pages inédites et le tapuscrit des carnets intimes de Van der Meersch destinés à enrichir l’édition d’Invasion 14 qui paraîtra au Club du Meilleur Livre la même année. - 4 pages autographes extraites du manuscrit de Maxence Van der Meersch d’une écriture très dense avec des ratures et des corrections (22 x 16,5 cm).- 3 pages tapuscrites avec des corrections manuscrites extraites des “Réflexions tirées des carnets intimes de Maxence Van der Meersch”, c’est le titre de ces pages (27 x 21 cm). Invasion 14 retrace les années d'occupation allemande dans le Nord de la France pendant la Première Guerre mondiale. C'est un roman fresque aux personnages multiples qui s'inspire de témoignages, d'anecdotes et de faits réels recueillis par l'écrivain. Paru chez Albin Michel en 1935 il manqua le prix Goncourt d’une voix, mais il obtint l'année suivante pour un autre roman L'Empreinte du dieu.‎

Bookseller reference : 21213

‎MARGERIT (Robert).‎

‎Vacances. Tapuscrit signé.‎

‎17p. dactylographiées, 27 x 20,5, avec des corrections et des ajouts autographes, daté et signé 20 juillet 1946. Publié sous ce titre, Vacances, dans Les Œuvres Libres, Nouvelle Série no 58 (294), en janvier 1952. Cette nouvelle plonge le lecteur dans la même ambiance sourdement érotique que celle du roman publié deux ans plus tôt chez Gallimard: Par un été torride. La découverte pour le jeune Raymond de la féminité en la personne d’Henriette grimpée à l’échelle pour la cueillette des cerises… Devant le potager des Chassagne, elle ôta de son bras nu, rond et brun, son panier qu’elle tendit en souriant. — vous me le tiendrez. Une longue échelle rustique était dressée contre l’un des deux grands cerisiers qui faisaient au potager un fronton de feuillages. Henriette empoigna les montants et se mit à grimper. Raymond, ne sachant s’il devait la suivre ou demeurer à tenir l’échelle, attendait en la regardant machinalement. Il remarqua le gonflement charnu de ses bras dans la traction, puis le mouvement de sa taille, le renflement de sa croupe…‎

Bookseller reference : 21216

‎APPIA (Béatrice).‎

‎C.A.S. signée à Jean Carteret.‎

‎1 carte postale “Victoire détachant sa sandale”, datée 28-12-57. “Cher Jean Impossible d’écrire. Je suis paralysée par la ronde infernale des nuits blanches, jours noirs et inversement (aussi). J’espère toujours te voir bientôt, et reposé. T’embrasse.”‎

Bookseller reference : 21251

‎SICHEL (Pierre).‎

‎12 L.A.S. et 1 telegramme à Pierre André-May.‎

‎14p. in-4 sauf une in-8, certaines sont datées (de 1922 à 1924). Pierre Sichel, poète et peintre, ami de Valery Larbaud, publiera dans les no 8, 12, 17 et 20 de la revue Intentions. Il est l’auteur d’une biographie de Modigliani, un court roman : Banal ou les ruses de la presse en 1926, Si la peinture est une métaphysique en 1952, et donnera des articles dans la N.R.F. Cette correspondance fait mention de Jean de Tinan, Gide, Delteil (à propos de Choléra), de Mac Orlan (La Vénus Internationale), Larbaud (Amants, heureux amants). Le plus souvent il s’agit de ses articles pour la revue.‎

Bookseller reference : 21255

‎BECKETT (Samuel).‎

‎6 L.A.S. ou C.A.S. au comédien Georges Adet + 4 L.A.S. ou C.A.S. de Suzanne Beckett au même et à sa femme. Soit un ensemble de 10 lettres sur 12 pages.‎

‎6 pages de différents formats, datés de Paris et Ussy sur-Marne, 15 avril 1957 - 19 novembre 1965. Toutes les env. cons. (Sam Beckett) + 6 pages, 4 juin - 22 décembre 1959. Env. cons. Belle correspondance toute en sobriété, amicale et affectionnée. Georges Anet jouait Nagg dans Fin de partie dans la mise en scène de Roger Blin. Fin de Partie, écrite en français puis traduite en anglais par Beckett (Endgame), est jouée pour la première fois le 1er avril 1957, au Royal Court Theatre de Londres puis au Studio des Champs-Elysées à Paris. 15 avril 1957, env. cons. "Je reçois à l'instant votre lettre. Nous sommes après Londres à la campagne et comptons y rester encore un petit moment. Merci de votre gentille invitation, ce sera pour plus tard avec joie. Nous nous verrons probablement la semaine prochaine. J'ai téléphoné à Madame Adet en arrivant à Paris, mais à une heure sans doute pas assez matinale car ça ne répondait pas. Je vous prie de lui présenter mes hommages. Bien amicalement de nous deux et à bientôt.".9 mai 1957, env. cons. "Nous quittons Paris demain et ne sommes de retour que vers le milieu de la semaine prochaine. Nous ne pourrons donc, à notre grand regret, avoir le plaisir de diner chez vous lundi prochain. Ce sera si vous voulez bien pour un autre lundi, bientôt j'espère. Félicitations de votre grand succès dans Fin de partie. Tout le monde parle de vous. Bien amicalement de nous deux à madame Adet et à vous-même".2 avril 1960, env. cons. "Cher ami merci de votre gentille lettre. Je suis très content que cette pièce vous ait plu. A la campagne jusqu'à la fin de la semaine prochaine. Je vous ferai signe à ce moment-là Ce sera bon de vous revoir. Bien amicalement de nous deux."10 mai 1961, env. cons. "Cher ami j'y pense après votre coup de téléphone, avez-vous besoin d'un coup de main cette fois ? Je n'ose rien faire sans votre accord. Un simple oui sur une carte postale et j'oserai. Amitiés à vous deux de nous deux."15 mai 1961, env. cons. "Chers amis merci de votre lettre. Je suis heureux de pouvoir vous donner ce petit coup de main. Courage. Amitiés."19 novembre 1961. "Chers amis merci de tout cœur de votre gentille lettre. Nous vous envoyons nos pensées affectueuses."Les lettres de 1959 de Suzanne Beckett à Mme Adet lui sont adressées tandis que son mari est soigné d'une tuberculose au sanatorium de Bligny. Suzanne Dechevaux-Dumesnil rencontre Samuel Beckett en 1938 et l'épousera en 1961. Les 4 courriers sont signés S. et S. Beckett. 5 juin 1959, env. cons. "Chère madame. J'ai essayé deux ou trois fois de vous téléphoner. Je voulais savoir comment vous alliez. Je suppose que malgré votre courage vous devez vous sentir quelquefois désemparée sans doute. Enfin une bonne partie et sans doute la plus lourde, est passée. On vous envoie ce petit (...) avec ma lettre, bien ridicule, pour que vous vous offriez le cinéma un jour de cafard en pensant que deux de vos amis voudraient faire bien davantage pour vous en ce moment."10 septembre 1959. Carte à Monsieur Adet Sanatorium de Bligny. "Chers amis. Nous avons été bien contents de voir que l'appareil avait pu surprendre un petit sourire radieux de vous deux. Merci d'avoir pensé à nous envoyer cette gentille photo. (...) bien sûr qu'on s'embrasse, et pourquoi pas ?2 octobre 1959, env. cons. "Voilà un petit morceau de truc machin chose qui vous apportera les pensées de Roger Blin Jean Marais et nous deux qui avons parlé de vous deux hier au soir autour de quatre verres."22 décembre 1959, env. cons. "Chers amis. Nous sommes honteux de ne pas vous avoir encore répondu. Il faut que ce soit bientôt la période des vœux pour qu'on prenne la plume alors qu'on ne s'en croyait plus capable et qu'on dise à nos amis que nous espérons que l'année prochaine sera autrement merveilleux que cette année qui ne fut pas brillante mais qui aurait pu être pire. On n'ose pas vous donner un petit rendez-vous à Paris. Nous sommes souvent à Ussy et quand on va à Paris c'est en coup de vent. Mais dès que ce sera possible nous n'y manquerons pas. Passez bien les fêtes, de cœur avec vous."Joint 5 coupures de presse concernant En attendant Godot, Oh les beaux jours, l'exposition Beckett en 1971 à l'université de Reading (Royaume uni), et Beckett est joué aussi en javanais (c'est le titre de l'article).‎

Bookseller reference : 21274

‎NERVAL (Gérard de).‎

‎L.A.S. à l’éditeur Buloz.‎

‎1 page in-8 (20,5 × 13,5) sur un double feuillet, s. d. [août ou septembre 1849], adresse au verso à Monsieur Buloz à la Revue des deux Mondes. À propos des Confidences de Nicolas, (qui devient Les Confessions) une importante étude sur la vie et de l’œuvre de Restif de la Bretonne qui ne paraîtra qu’en août et septembre 1850 à la Revue des deux Mondes et prendra place en volume dans Les Illuminés chez Victor Lecou en 1852. “J ’ai pensé naturellement que vous ne commenceriez pas cette quinzaine les Confessions de Nicolas. La publication du Constitutionnel* m’a obligé moi-même à changer quelque chose au plan de la 2e partie qui j ’espère bien pourra compléter l’ensemble. Le besoin d’une somme assez forte pour un billet m’a forcé à consacrer huit jours à un travail relatif aux publications futures du jour de l’an. Je reviendrai vous voir avec de nouveaux éléments après votre numéro. Votre bien dévoué Gérard de Nerval”. *Dans le Constitutionnel des 16-17 et 18-19 août 1849 où paraît une étude de Charles Monselet sur Restif qui gêne Nerval. Nerval, Œuvres Complètes, Pléiade I, pp. 1436-37.‎

Bookseller reference : 21280

‎SCHWOB (Marcel).‎

‎L.A.S. à RACHILDE.‎

‎4p. oblongues in-12, Paris, mercredi [1889]. Très belle lettre sur Monsieur Vénus. “Vous aviez raison — j ’ai été terriblement mystifié. La préface de Barrès m’avait mis en garde — mais tout de même je me suis laissé aller — c’est si gentil. Monsieur Vénus — vous savez que ce n’est pas un livre compromettant — mais affreusement dangereux. Il est vraiment trop séduisant, votre jeune homme, avec sa dorure de soleil sur la peau, son cou et ses mollets. Je m’arrête pour ne pas dire de sottises. Je ne déteste pas Raoule mais j ’aime mieux Jacques — ce qui est affreux et contraire à la morale. Vous me permettrez maintenant de dire, même après Barrès, que votre livre est un chef d’œuvre de perversité toute autre ; — que je saurais le comparer aux livres du XVIIIe siècle qui satisfont tous la curiosité. Ce que le vôtre a d’admirable, c’est qu’il la laisse inépuisée et haletante. C’est un grand mystère de cœur et de chair — et comme tous les mystères, on le désire beaucoup et on ne s’en lasse point. Ce livre m’a compromis vis-à-vis de moimême au point que ce brave de Raittolbe m’est bien insupportable — je suis presque jaloux de cet affreux être à moustaches pommadées qui ne comprend pas les choses. Je crois que je couperai dans le livre les pages où il est question de lui — afin de pouvoir le relire avec toujours le même charme. Pourquoi cet abominable individu braque-t-il un revolver sur Jacques qui devait être si adorable en femme ? (…) Mais voilà une lettre inconvenante au plus haut point. Vous voudrez bien vous souvenir que je parle à l’auteur de Monsieur Vénus et qu’il faut aussi que vous portiez la peine de m’avoir mystifié par un supplice de Tantale”. Il l’assure de toute son admiration et de ne pas l’oublier auprès de monsieur Vallette…‎

Bookseller reference : 21504

‎SCHWOB (Marcel).‎

‎L.A.S. à un “cher monsieur”.‎

‎1 p. in-8 sur un double feuillet vergé “Rye Mill”, Paris, “11, rue St Louis en l’ile” 28 décembre 1904. “J’ai oublié parmi les femmes auteurs de nommer et de dire que j’admire - Mme Rachilde - et n’oubliez pas aussi Léon Bloy et Laurent Tailhade, deux puissants satiriques et magiciens du verbe...”‎

Bookseller reference : 21505

‎FORNERET (Xavier).‎

‎Ensemble de 10 documents notariés signés.‎

‎30 pages de format divers mais le plus souvent 29,5 × 19,5. Beaune, 1851-1854. Huit signatures autographes de l’Homme noir. Cet ensemble comprend trois actes notariés signés de la main de Xavier Forneret. Le premier, en date du 22 juillet 1851, concerne la vente de terrains, dont Forneret est propriétaire, à la commune de Demigny par l’intermédiaire du maire. Les portions de terrain seront employées alors au redressement et élargissement du Chemin de Gde Communication n°4 de Chagny à St. Loup-de-la Salle… Les deux autres sont des reçus signés par Xavier Forneret adressés à son notaire Maître Faivre. Les sept autres actes sont les écritures des dépenses et recettes faites pour Forneret par Maître Faivre, notaire à Demigny. Ces documents à marges réglées à l’encre et à la plume portent 8 fois la signature de Xavier Forneret et souvent sont précédées de mentions familières comme J ’ai lu et j ’approuve ou J ’ai examiné et j ’approuve sauf erreur ou omission. Rien donc d’extravagant quoique ? Provenance : Francis Dumont. On joint une copie faite de sa main de l’acte de naissance et de l’acte de décès de Forneret ainsi que le croquis de son arbre généalogique. De bien précieux documents, qui mériteraient d’être enluminés par Pierre Alechinsky !‎

Bookseller reference : 21511

‎DELTEIL (Joseph).‎

‎ENSEMBLE DE LETTRES ET DE DOCUMENTS. 1 L.A.S. et 1 C.A.S. à Franz HELLENS + 9 L.A.S. et 15 C.A.S. à Jacques Antoine + 4 L.A.S. ou C.A.S. de Caroline Delteil au même + et divers documents.‎

‎30 p. in-8 ou in-12 pour la plupart, lettres ou cartes postales illustrées. La Tuilerie de Massane, 29 juin 1969 pour F.H. 29 juin 1971 - janvier 1978 pour J.A., nombreuses enveloppes cons. Une des cartes comporte un amusant dessin original (volatile). Sympathique correspondance amicale. Jacques Antoine, éditeur et libraire à Bruxelles à l'enseigne de La Jeune Parque, fut mis en contact avec Delteil grâce à Franz Hellens dont il fut l'exécuteur testamentaire. Très tôt le projet d'une exposition organisée à Bruxelles va se profiler… A Frans Hellens : " On me dit que vous avez écrit un magnifique article pour le N° spécial d'Entretiens qui m'est consacré. Il me tarde de le lire (…) Par ailleurs, les directeurs de la revue ont envie de publier dans la même série la reproduction de votre spécial du Disque Vert sur Lautréamont. Ils me demandent s'ils pourraient vous écrire à ce sujet pour vous demander l'autorisation… Et maintenant je pars en vacances, juillet et août dans les forêts, quelle joie pour l'homme des bois que je me sens de plus en plus… "" Mais je suis ravi bien sûr de cette idée d'exposition chez Jacques Antoine ! "" Vous êtes bien gentil de vouloir quand même faire cette petite exposition, et en somme de remplacer vous-même l'auteur… " Il lui propose de l'accueillir à La Tuilerie : "Vous savez qu'ici nous vivons à la bonne franquette. Venez donc déjeuner, diner, etc. à votre aise ".Le tournage du film documentaire de Jean-Marie Drot sur plusieurs jours (" Vive Joseph Delteil ") va retarder un peu les choses. Les livres et documents prévus pour l'exposition de Bruxelles devant être utilisés aussi pour le film… " Je me sens un peu comme un bandit de grand chemin, et m'en excuse très sincèrement. Mais cela me tombe dessus comme une bombe. Drot, qui était en panne depuis un an et plus, se manifeste tout à coup, et le jour de votre visite… Je me vois soudain démuni de tout pour ce grand œuvre. Que faire ? Je n'ai pu que me jeter à vos trousses… "" D'accord pour la lettre Breton, à la réflexion je ne crois pas que c'est à moi à la publier, elle ne fait honneur ni à lui ni à moi… "On joint :-1 brouillon de télégramme de condoléance de Jacques Antoine à Caroline à la mort de Delteil, ainsi qu'un texte autographe sans doute pour la présentation de l'exposition de Bruxelles.-Divers documents concernant le film de Jean-Marie Drot.-2 photographies en couleurs (13,2 x 9) portrait de Delteil chez lui.-11 photographies noir et blanc (12,3 x 8,6) vues de l'exposition à Bruxelles, vitrines, etc. Sur l'une d'elle on peut reconnaitre Jacques Antoine.‎

Bookseller reference : 21552

‎BUET (Charles).‎

‎13 L.A.S. ou C.A.S. à Gabriel Mourey.‎

‎21p. formats divers. Paris, Chambéry, Thonon-les-Bains, 29 mai 1892 — septembre 1895. 1 lettre à en-tête du Logis du Chat Noir.Charles Buet (1846-1897), écrivain et journaliste, a reçu avenue de Breteuil beaucoup d’écrivains catholiques, comme lui, volontiers polémistes : Barbey d’Aurevilly,Léon Bloy ; mais encore François Coppée ou J.-K. Huysmans qui le prit, dit-on, comme modèle de Monsieur Chantelouve dans son roman Là-Bas. Correspondance amicale et littéraire très intéressante, qui mêle stratégie mais également cordialité et humour. Mentions de Barbey d’Aurevilly, Gourmont, Daudet, Sarah Bernhardt , Loti, J. Albiot, etc. Il est question dans une ou deux lettres du frère de Buet, Guillaume, dans une mauvaise passe, mentions aussi des journaux ou revues : L ’Idée Libre, Le Chat Noir, Le Figaro, Gil Blas. “…je suis assez d’avis que, lorsqu’on veut faire quelque chose, il est bien inutile, quand il n’est pas nuisible, d’obtenir la permission d’intermédiaires quelconques. Dans la circonstance présente, et si nous nous entendons bien, nous n’avons aucunement à prendre l’avis de Mlle Read, parce que cela nous amènerait à solliciter l’avis de Bloy, et peut-être à implorer celui de Péladan. Quant à ce que pensait des statues en général, et de la sienne en particulier, notre Barbey d’Aurevilly, peu nous en chault (sic). Onfait dire aux morts tout ce qu’on veut, car ils ne sont plus là pour rétorquer. Agissons donc, vous et moi, de notre propre initiative, et si il y a des coussins à interposer entre nos projets et des oppositions plus ou moins sensiblerimentales, je m’en charge…”‎

Bookseller reference : 21575

‎(FAUTRIER). MALRAUX (André).‎

‎C.A.S. à Jean PAULHAN.‎

‎2 p. in-12, Paris, à en-tête du Ministère d’Etat aux Affaires Culturelles, 15 décembre (1963).Belle et terrible lettre sur Jean FAUTRIER.“Cher Jean - je crains que l’on ne puisse, en effet, aider Fautrier. Quand la mort rôde, on n’aide les gens que sur l’essentiel (et je n’ai jamais été assez lié avec lui pour y penser) ou sur leurs désirs. Le sien semble être cette rétrospective à laquelle, me disiez-vous, rien ne s’oppose. Je le lui écris. Alors ? A Carré de jouer, un peu par vos soins? (Son petit problème de Légion d’H. sera réglé pour la prochaine promotion donc jour de Pâques).Merci du Nimier, que je vous retourne. Je ne le connaissais pas. Comme c’est loin!”La rétrospective eu lieu au Musée d'Art Moderne de la ville de Paris en avril-mai 1964. Fautrier décédera le 21 juillet la même année à Châtenay-Malabry.‎

Bookseller reference : 21576

‎GRACQ (Julien).‎

‎L.A.S. à l'éditrice de Monnerot, "Chère Madame".‎

‎1 pleine page in-8 très dense. 29 juillet 2004.Au sujet de la réédition de la Sociologie du Communisme de Jules Monnerot aux éditions du Trident."C'est une heureuse nouvelle, et c'est une nouvelle forte, dans un temps où les vrais livres d'idées n'abondent pas. Cette lecture a jadis marqué pour moi l'année 1949 d'une pierre blanche. Je ne suis ni sociologue ni philosophe, mais l'histoire m'est restée proche, toujours, et le livre a libéré pour moi, au moment où débutait la "guerre froide" le sentiment revigorant d'un courant d'air rétabli; de fenêtres percées et grandes ouvertes sur une bulle énorme, et jusque-là étanche, qui s'était formée autour de la philosophie de l'histoire, et qui n'admettait plus que de l'air conditionné.L'Union Soviétique et son entreprise grandiose se sont effondrées, et le livre prophètique est devenu historique. A-t'il beaucoup agi à l'époque, directement? On peut en douter, car il s'est fait autour de lui - et on a fait - beaucoup de silence. Mais comme le disait en 1949 à Jules Monnerot, dans sa lettre de remerciements, un lecteur illustre, un tel livre était par lui-même un acte. Tocqueville n'a jamais milité (et a mon avis il a bien fait) mais les livres font souvent, quand ils durent et s'imposent, office de délégation de pouvoirs : nos idées sur la révolution de 1789 et sur la démocratie - et ce qui s'ensuit - en sont encore par lui modifiées".Il revient sur le Monneret penseur et "guerrier" qui prit une part active à la politique et que l'on ne pouvait suivre dans tous ses choix, "il m'a d'ailleurs toujours paru que les voies de la polémique n'étaient pas celles qui lui réussissaient le mieux..." "Mais les grands livres finissent avec le temps par s'établir au-dessus de la mêlée (...) à celui-ci se rattache toujours le souvenir d'une amitié formée dans la jeunesse, que les aléas d'un temps cahoté n'ont jamais pu atteindre".‎

Bookseller reference : 21578

‎GRACQ (Julien).‎

‎Minutes autographes de lettres.‎

‎7 pages in-8 d'une minuscule écriture, encre noire ou bleue, s.d. (2003-2004).Brouillons de lettres en réponse à divers solliciteurs, visiteurs, admirateurs, etc. À des envois de livres, le plus souvent accompagnés des voeux pour la nouvelle année. En tout 16 correspondants, dont Patrick Modiano et Christian Hubin (pour son recueil Laps), à l'auteur d'un album consacré à la Loire, à un autre sur la Bible, à l'introducteur du nouveau numéro de L'Année Jules Verne, à l'auteur d'un article sur Un Beau ténébreux, etc. Les sujets abordés sont des plus divers ; du Rêve (réponse embarrassée à une admiratrice), la question des voyages et même jusqu'au chocolat celtique... Et des tournures toujours autant aimables que bienvenues. On constate une notable économie de papier (jusqu'à cinq correspondants différents par page). L'ensemble peut paraître assez disparate mais il y a une très nette unité de ton. Gracq sollicité pour une intervention au niveau régional pour la poursuite des représentations d'une mise en scène du Roi Pêcheur : “...crée autrefois, en 1949 aux frais de l'État, qui avait décidé de monter chaque année une pièce inédite, choisie par un jury nommé par lui (Dullin, Baty, Renoir, Camus, etc.) La pièce a été très mal reçue et on m'a aigrement reproché d'avoir aidé à dilapider les deniers de l'État. Je n'ai pas, depuis, fait la moindre démarche pour faire jouer ma pièce, ni sollicité une aide de qui que ce soit pour la monter de nouveau. Je m'en tiens là. Le R.P. Est pour moi un texte de moi comme les autres, romans ou essais, il est dans les librairies, à disposition du public...” Et sur souvenirs de la bataille de Dunkerque : “J'ai une dizaine de jours en effet fait campagne en mai-juin 1940 autour de Dunkerque, avec le 137e d'infanterie, où j'étais lieutenant au 2ème bataillon avant d'être fait prisonnier. Il m'est arrivé d'y faire allusion, ça et là, occasionellement, dans mes livres; mais je pense pas y revenir davantage. L'autobiographie n'est pas mon penchant, et, comme j'ai eu 8 ans à la fin de la guerre de 1914-18, je me suis trop ennuyé dans mon enfance à écouter les récits d'anciens combattants que je ne suis guère tenté d'y ajouter...”‎

Bookseller reference : 21579

‎HUGNET (Georges).‎

‎La Belle en dormant. MANUSCRIT AUTOGRAPHE COMPLET.‎

‎23 pages 20 x 14,8 cm à l’encre bleu et sépia, couverture de suédine noire rempliée, sous chemise et étui de l’Atelier Devauchelle. Manuscrit autographe complet aux encres de couleurs du plus important recueil poétique de l’auteur, il est signé et daté 1930. Il est dédié à la poétesse Marcelle Ferry qui fut un temps la compagne de l’auteur. Il sera publié en volume en 1933 aux éditions des Cahiers Libres.Le manuscrit a été offert à Paul ELUARD, il comporte une très belle dédicace à l’encre noire page de titre : “à toi, mon cher Paul,plus que volontiers,avec joie, de tout coeur,à toi, dont l’amitié et les poèmes,me sont précieux et plus encore”.‎

Bookseller reference : 21648

‎LEDUC (Violette).‎

‎L.A.S. à “Olguche et Marco” Barbezat.‎

‎2 pages in-4 à l'encre bleue, Catro de Patos (?), 22 juillet 1960.Belle lettre amicale et très enjouée, un brin délirante et largement assaisonnée d'espagnol puisqu'envoyée d'Espagne... " Vous ne pouvez imaginer combien je pense à vous, et combien vous me manquez (...) Nos langues vont, et vont, on parle de Megève, on nomme les descentes, les monte pentes, les moniteurs, et moi je rêve aussi aux ballades dans les montagnes, à Mozarantros, même aux "tabanos" - Quelles horribles fléaux! " Elle regrette pour eux le mauvais temps en France. " Sincèrement j'aimerais vous voir sortir de votre chambre, et vous trouvez là dehors ! Maintenant, nos amis le médecin et sa femme sont là. Vous les connaîtrez à votre prochain séjour à Madrid ; je sais qu'ils vous amuseront, quoique Mari Carmen (la femme) dise qu'Eusabio (le mari !) soit un autre homme ici qu'à Madrid, il est néanmoins la gaité et la pétillance mêmes. Nous dansons tous les soirs, car il adore ça et le fait à merveille. Comme elle a été malade tout l'hiver elle se fatigue vite ; je fais la relève. Alors nous faisons la joie des jeunes. Il sait aussi danser le flamenco ; il est tordant et a l'air d'un gamin. Olga serait folle ! " Il est ensuite question (dans un espagnol approximatif !) d'un projet de voyage à Londres (…)" Duddie, que nous avons amenée ici comme une reine entre coussins et oreillers seule dans l'auto, derrière, avec sa femme de chambre particulière, va mieux " (quelle phrase !) " Oh, cela n'est pas merveilleux, mais elle bouge les bras plus haut, elle a sorti son tricot abandonné, ce qui marque une amélioration nette. Notre ami la soigne et on essaie d'éliminer l'eau qui est retenue dans ses jambes enflées pour qu'elle marche mieux… " Il est ensuite question de diverses jeunes personnes, de sa belle sœur Tita qui, opérée en Suède, est " allée et revenue en moins de 15 jours, absolument merveilleux, guérie, tout cicatrisée " ! (…)‎

Bookseller reference : 21813

‎LAFORGUE (Jules).‎

‎L.A.S. à Théodore Lindenlaub.‎

‎4 pages in-8 (17,8 x 11), Berlin [vers 10-12 décembre 1883]. Il est question dans cette superbe lettre des frères Ysaÿe amis de T. Lindenlaud à Berlin, où il était journaliste, correspondant aux Débats. " Je suis parti de Paris deux jours après vous avoir tourmenté, parti Plutus sait comme ! Puis Bade - puis Coblentz - Ma fameuse dépêche n'a pas l'air de se presser ! - Arrivé à Berlin le 1 décembre - Je suis toute la journée chez Théo. Nous n'en sommes pas encore au pain de seigle - (ma parole) - Reçu votre carte, félicitations pour le trombone. Pas de nouvelles d'Eugène. Théo est toujours dans son petit bouge avec son Böger. Il se lève à midi puis se décrasse, puis travaille. Il compose des machines pour m'épater mais ça ne prend pas ! Nous jouons aux dames ; je le gagne. Il a donné un concert Architectenhaus et joue bientôt à l'académie de Singer. Il n'a pas grandi depuis l'été dernier, mais son vilain cuir a pris des tons encore plus brun-touareg qu'avant. " Ils sont allés ensemble voir une exposition d'Impressionnistes " qui l'ont ahuri et charmé et pour laquelle je fais un article à traduire dans une revue ". " De la neige, de la boue, des drosky sales et vermineux. Des ciels gnian-gnian ; les Linden continuant à n'être de plus en plus que des Linden. Rubinstein passé par ici. Le soir, beurre et œufs durs et lecture des misères de Vallès… " Œuvres complètes, II, p. 848-849.‎

Bookseller reference : 21819

‎RICHAUD (André de).‎

‎6 L.A.S. à Jean Puyaubert.‎

‎18p. in-8 ou in-4, pas de dates [1933]. On y joint une lettre signée de son ami Michel PICCOLI au Docteur Jean Puyaubert datée du 7 avril 1959, 2p. in-4. Le docteur Jean Puyaubert apportera amitié et aide financière à André de Richaud — ainsi qu’il le fera pour Artaud et Roger Gilbert-Lecomte. Comme Artaud (dont il a, par ailleurs, été proche), Richaud a été suivi par le Docteur Allendy — qu’il évoque ici — et plus tard par Gaston Ferdière. André de Richaud vit à cette époque à Paris. Il a publié deux ans plus tôt son roman La Douleur qui l’a rendu célèbre puis deux de ses pièces ont été montées par Dullin au Théâtre de l’Atelier. Il est question à plusieurs reprises dans ces lettres de l’état soldatesque de Richaud qui fait en 1933 son service militaire et c’est à l’école du même nom qu’il a été affecté. Vagabond célèbre de Saint-Germain, Richaud a mené une vie dissolue dont ses lettres portent trace : J ’étais dans un état de nervosité effrayante même pas attribuable à l’alcool puisque je bois beaucoup moins. Mais insomnies… crises de noir… Au début des années 30, il est très lié avec Roger Vitrac (cette sorte de grand salaud va encore se taper un voyage en Grèce) et à la petite société gravitant autour des Deux Magots d’où il donne volontiers des nouvelles à Jean Puyaubert : Ribemont est toujours gentil comme tout. Daumal est soldat a Paris, etc. Rencontre Artaud avec son air « le plus Baudelaire du pauvre », m’a demandé ou je comptais donner ma prochaine pièce, je lui ai répondu avec mon air le plus insolent que j ’hésitais entre Le Palais Royal et les Mathurins et que j ’attendais la réponse de Spinelly* qui avait la pièce en main !… À son correspondant, il fait également part de ses projets personnels avec Dullin ou avec Frédérique Delanglade en compagnie duquel il envisage un voyage dans les Hurdes : Lu l’article de Roger dans l’Intran : un peu « érudit » !… Je pense que mon reportage en Espagne va gazer pour octobre. Si tu avais des renseignements particuliers sur ces peuplades sauvages qui sont au nord de Salamanque et que les Allégret avaient essayé en vain de filmer. C’est là que je dois aller avec Fred qui fera des dessins et des photos. Tu serais très chic de me les envoyer ou des titres de livres qui parlent de ces zigues. Dullin est très content de ce que je lui ai montré du Bel Esprit. Malheureusement, l’existence de l’Atelier est sérieusement menacée. On a coupé le téléphone, la lumière, etc. Le pauvre homme est absolument effondré. As-tu lu cette vieille nouvelle (ils devaient l’avoir depuis 4 ou 5 ans) parue dans la Revue Hebdomadaire.** Cela n’a d’intérêt que placé à son époque (par rapport à Giono, je veux dire qui débutait lui aussi et surtout par les thèmes repris 5 ans après dans La Fontaine des Lunatiques. Le Grix m’a, à cette occasion donné mes 500 francs, il va me payer vite la nouvelle. Je compte pour rien les yeux de crocodile concupiscent qui valaient bien plus !… Je pense que malgré le silence de la presse, tu as su le suicide de Raymond Roussel à Palerme. Dans son testament il a laissé 250 000 balles pour une statue de lui de 3 mètres de haut au Père Lachaise. L ’« écriture coruscante » de Richaud, comme la qualifie Pierre Seghers dans son Anthologie des poètes maudits, jaillit à pleins traits dans cette correspondance. Jusqu’à la fin de son existence, Richaud a été soutenu notamment par Michel Piccoli, qui essaie de récolter des fonds auprès de ses derniers amis : Buñuel, Kahnweiler, Queneau, Pagnol, Camus, Prévert, Audiberti, Vian, Leiris… Cette belle correspondance donne aussi un passionnant témoignage sur le milieu littéraire et théâtral des années trente. *Andrée Spinelly, célèbre comédienne de l’époque. ** no 27, juillet 1933, Le Mal de la Terre.‎

Bookseller reference : 21834

‎DELTEIL (Joseph).‎

‎L.A.S. [à Franz HELLENS].‎

‎2 pages sur 1 double feuillet in-12. Paris, [1925]." Excusez-moi de mon retard. J'en profite d'abord pour vous remercier de l'envoi d' " Œil-de-Dieu " que je reçois aujourd'hui même, et que je vais lire d'un bon œil. Enfin, voici : 1° quelques pages de votre serviteur. 2° des poèmes de mon ami Collins, dont le premier roman va paraître dans la même collection* qu' " Œil-de-Dieu ". Ce second envoi à toutes fins utiles, et en vous priant de me dire s'il vous intéresse. Vous voyez que lorsque je m'y mets tout de suite j'abuse ! Robert Ganzo, récemment me parlait de vous avec de grands éloges. Et vous savez combien moi-même… Le n° 1 du " D[isque] V[ert] " a-t-il paru ? Je ne l'ai pas encore… " Delteil donnera un texte dans le numéro du Disque Vert de 1925 " Le cas Lautréamont " et un compte-rendu du roman de Hellens dans la Revue Européenne, 26, 1er avril 1925, le premier des articles qu'il a consacré à Hellens. * " Collection Edmond Jaloux ".‎

Bookseller reference : 21839

‎GUILLOUX (Louis).‎

‎A la N.R.F., descendant l’escalier... Manuscrit autographe.‎

‎5p., 22,5 × 19,5, sur papier quadrillé à l’encre noire. Quelques savoureuses pages de 1935 extraites des Carnets concernant Gide, Le Sang noir et Georges Palante. Malraux apparait. Les pages suivantes décrivent une réception chez les Blumenthal et une hilarante scène dans le bureau de Roland Dorgelès, à la recherche de ses papiers de vote pour le Goncourt, voulant prouver à Guilloux qu’il a bien donné sa voix pour Le Sang Noir… Ces dernières sont inédites. Guilloux tint des Carnets à partir de 1921. Différent d’un Journal avec ce qu’un tel projet implique de complaisance narcissique, on parlerait plutôt à leur sujet du « livre de bord » d’une traversée du siècle. Il en publia de son vivant un choix en 1978 à la N.R.F. Les passages suivants se trouvent aux pp. 123-124. “À la N.R.F., descendant l’escalier, je croise Gide, qui me prend par le bras, m’entraine, et me dit : « Alors, Cripure, c’est Palante ? Je vous en prie rassurez-moi. Le mal qu’on peut faire sans le savoir ! » Je le « rassure » de mon mieux. Là-dessus il me parle du Sang Noir avec de grands éloges et me tend une lettre qu’il allait m’envoyer. « J ’en avais fait une autre bien plus longue, mais je n’ai pas osé la mettre à la poste. » Je raconte à Malraux l’émoi de Gide, au sujet de Cripure. Malraux me répond que ce n’est surement pas si grave, et il hausse les épaules, non sans une certaine impatience envers Gide. [Ceci n’est clair que si l’on se souvient que les Caves du Vatican portent en épigraphe une phrase de Palante tirée d’une de ses chroniques du Mercure* (…) Palante, me citant le fait, ne cachait pas son dépit, ou plutôt il le cachait très mal sous les apparences de l’ironie. En réalité, il avait très vivement senti l’intention malicieuse de Gide. « Il a fait ça pour se foutre de ma fiole ». (…)] *”Pour ma part, mon choix est fait. J ’ai opté pour l’athéisme social. Cet athéisme, je l’ai exprimé depuis une quinzaine d’années, dans une série d’ouvrages”. Georges Palante Chronique philosophique duMercure de France (décembre 1912).‎

Bookseller reference : 21840

‎FOMBEURE (Maurice).‎

‎6 L.A.S. à Pierre-Louis Flouquet + 12 poèmes autographes et une Notice biographique manuscrite.‎

‎32 pages in-4 ou in-8. Paris, [1931] - 2 octobre 1953. Traces de perforation sur les deux plus anciennes.Sympathique correspondance avec Pierre-Louis Flouquet le directeur de la revue belge Le Journal des Poètes agrémentée de 12 poèmes autographes la plupart sont signés et semblent inédits. Mentions de Norge, Georges Linze, Edmond Vandercammen, Jean Rousselot, Dumaine, Robert Goffin, etc. Envois de textes et de poèmes, rendez-vous chez " Lipp ", etc." Vous avez eu une idée épatante pour le dernier numéro du " Journal des Poètes " consacré aux enfants. Il est très bien. Il y a longtemps pour ma part que je m'intéresse à cette question et je préserve en moi le plus possible d'enfance (…) je vous recopie à la hâte des comptines. Celles où j'ai mis Poitou sont celles de mon enfance (je suis né à 20 kms. De Poitiers. Celles où il y a Argenteuil ont été recueillies par ma femme qui est institutrice à Argenteuil. Les autres données par des camarades. Je vous autorise à les communiquer à Géo Norge si ça l'intéresse. Si vous voulez publier les plus intéressantes… "" Non, je n'ai rien contre toi, tu penses bien. Au contraire j'aime beaucoup " le journal des Poètes " qui nous réconforte car nous ne sommes pas gâtés par les journaux d'ici. Mais la dernière fois tu m'avais donné rendez-vous chez Dumaine où je n'ai pu aller car il m'a fait jadis une petite saleté littéraire (ce serait long à t'expliquer !) " (…)" Hélas, non je ne pourrais pas aller à Venise à cause de mon métier. Mais je t'envoie bien volontiers ce que tu me demandes, et avec joie. Je te donnerai bien aussi un enregistrement pour les " archives sonores " du " Journal des Poètes ". Mais il faudra que tu me précises " Où ? Quand ? Et comment ? " Comme dirait mon adjudant (…) Pourquoi diable me prénommes-tu " Marcel " dans ta correspondance ? "Tourbe d'heures. 2 p. in-8, signé.Monte Alouette !... 1 p. in-4, signé.Heureux oiseaux. 2 p. in-8, signé.Berceuse. 2 p. in-8.Justice. 2 p. in-8.Le Monde concret. 1 p. in-4.Insomnie. 2 p. in-4, signé.Au bas du soir. 2 p. in-8, signé.Présages. 2 p. in-8, signé.Trains. 2 p. in-4, signé.Pourquoi cette pitié ? 1 p. in-4, signé.L'épicerie. 2 p. in-4, signé.Notice biographique. 1 p. in-8. " … L'an dernier est paru son premier volume de vers " Silences sur le Toit " où il essayait de sauver un peu de son enfance et de faire passer le souffle des forêts heureuses ".‎

Bookseller reference : 21848

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