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‎[MANUSCRIT]‎

‎Régiment de Cambrésis, composé d'un bataillon. Livret pour la revue du 3 8bre 1777. faite par M. de [Gironville] pour servir au payement de la subsistance‎

‎S.l., s.d. (1777) in-folio, [5] ff. n. ch., un feuillet vierge, demi-basane aubergine, dos lisse orné de filets dorés (reliure du XIXe s.). Dos insolé, accrocs aux deux coiffes.‎

‎Cette pièce est mi-imprimée mi-manuscrite : il s'agit en fait d'un formulaire pré-imprimé destiné à être renseigné à la main pour les revues, et il a de fait été rempli à la fois des données chiffrées exigées et de nombreuses indications de noms et de qualités des officiers. C'est en 1776 que le second Régiment de Cambrésis vit le jour par amalgame de deux bataillons du Régiment de Flandres (le premier à porter ce nom fut réformé en 1775). Ce sera l'ancêtre du 20e de Ligne (1791).Reliés à la suite deux états similaires : I. [MANUSCRIT] Inspection de 1777. Infanterie. Régiment de Bresse. Revüe faite à Crozon par Mr le Mis de Langeron lieutenant gnéral des armées du Roy le 11 septembre 1777. S.l.n.d. [1777], [7] ff. n. ch., entièrement manuscrits, trois feuillets vierges. II. [MANUSCRIT]. Régiment de Bresse. Etat de messieurs les officiers dudit régiment par rang d'ancienneté. 1780. S.l.n.d. [1780], [12] ff. n. ch. et régés, entièrement manuscrits, avec une collette complémentaire entre les ff. 11 et 12.Créé en 1776 également à partir de deux bataillons du Régiment du Poitou, le Régiment de Bresse est l'ancêtre du 26e Régiment d'Infanterie. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 176153

‎[MANUSCRIT]‎

‎Guerre russo-japonaise.‎

‎S.l., s.d. in-4, en feuilles dans chemise demi-toile modeste, traces de rubans, coupures de presse contrecollées sur les plats (reliure de l'époque).‎

‎L'ensemble présenté forme un dossier assez touffu de notes et de pièces relatives à la Guerre russo-japonaise, vraisemblablement réuni par un journaliste ou un historien contemporain, qui avait besoin du plus grand nombre de matériaux possible (pour une éventuelle rédaction ?). Ce qui frappe le plus au premier abord est l'importance des coupures de presse, qui envahissent tout : non seulement, elles sont nombreuses à être contrecollées sur les feuillets manuscrits composant le texte proprement dit, mais elles sont de plus insérées entre les feuillets. Le problème est qu'elles ne sont généralement pas renseignées : ni le journal d'où elles proviennent, ni leur date ne sont précisées, ce qui diminue considérablement leur pertinence.Les notes et pièces ont été de plus regroupées en trois chemises distinctes :I. [Opérations]. Cette partie, de loin la plus importante, regroupe 79 feuillets chiffrés par le compilateur, mais sans compter les très nombreuses insertions de cartes (manuscrites ou imprimées), de feuillets intercalaires, et de coupures de presse. Les feuillets manuscrits donnent essentiellement, jour par jour, les opérations sur les différents fronts du conflit, à partir du 5 février 1904, et jusqu'au 9 juin 1905. Mais ils ne doivent pas se lire isolément : la plupart des informations importantes sont fournies en fait par les coupures de presse, et c'est l'ensemble qui dresse un tableau pour une période donnée. Le tout est assez confus, et devait correspondre aux habitudes de lecture et/ou de rédaction du compilateur du dossier, mais sa logique se laisse assez malaisément saisir à bien des occasions.II. Artillerie. Se compose de : deux cartes manuscrites, la plaquette imprimée du lieutenant Forner (Notes sur Port-Arthur prises au mois de décembre 1902. Paris, Henri Charles-Lavauzelle, 19 pp.), et de nombreuses coupures de presse.III. Infanterie. Se compose de : 4 feuillets de notes manuscrites, une contribution sur l'Armée japonaise signée M.B. et parue en 1904 dans les Annales des Sciences politiques (paginée 236-252), et encore de très nombreuses coupures de presse.On trouvera encore, en-dehors du classement des trois chemises, "in fine, une grande carte imprimée du théâtre de Port-Arthur et des coupures de presse.Aucune indication sérieuse ne permet d'établir l'identité du compilateur : il y a bien une lettre ou un brouillon de lettre de 4 feuillets, composé sur du papier à condoléances, daté du 9 février [1904 ?] et adressé à un colonel. L'auteur s'excuse pour le retard de son compte-rendu et donne des indications sur les opérations, mais la fin semble manquer et il n'y a aucune signature. Le tout fait très correspondant de guerre ou attaché militaire en observation, mais on ne peut en dire plus. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 176624

‎[MANUSCRIT] PORTALIS (Joseph-Marie)‎

‎Mes Souvenirs politiques.‎

‎S.l., s.d. parties in-8 ou in-4, [826] ff., couverts de diverses écritures fines, moyennement lisibles, nombreuses ratures et biffures, en feuilles, boîte demi-chagrin rouge, intérieur de daim gris.‎

‎Exceptionnel dossier manuscrit, conservé dans la famille Portalis, et contenant une partie des Souvenirs inédits du fils de Jean-Etienne-Marie Portalis (1746-1807), considéré comme un des Pères du Code civil : Joseph-Marie Portalis (1778-1858), qui a dû les rédiger sous l'Empire, peut-être pendant la période de repos forcé que lui valut sa retentissante disgrâce de janvier 1811. En tout cas, il fait mention à un moment de Joseph Bonaparte, connu pendant la Révolution, et donne la date de 1807 qui fournit au moins un terminus a quo. Jamais terminées, jamais vraiment mises au propre, ces notes, parfois très confuses sous les variantes et corrections, sont passées après la mort du Premier Président de la Cour de Cassation à sa famille. Il est là encore difficile de préciser lequel de ses nombreux enfants en eut la garde : la logique voudrait qu'il s'agît de son fils aîné survivant, Harold Jean-Baptiste (1810-1899), mais la mention de "mon cher beau-père" en plusieurs endroits du document oriente vers le gendre de Portalis, Rodolphe Saillard (1789-1878), époux de sa fille aînée Stéphanie (1802-1865).LE SEUL MANUSCRIT CONNU DES MEMOIRES DE PORTALIS[Codicologie] Toutes ces considérations expliquent que le dossier que nous présentons n'est pas uniforme ni d'un seul tenant, comme en rêveraient les amateurs naïfs de manuscrits historiques, mais se compose de plusieurs strates rédactionnelles successives qu'il importe de bien distinguer :I. Le manuscrit autographe de l'auteur proprement dit. Il a été composé de façon très désordonnée sur un grand nombre de feuillets volants de différentes dimensions, puis assemblé de façon parfois encore plus désorganisée en liasses chiffrées séparément. Le texte lui-même est scandé de divisions apposées par l'auteur en chiffres romains. Le problème est que, comme le reste du texte, cette division a souvent été retouchée et ses éléments recomptés, si bien que, sous certaines biffures, il est parfois impossible de savoir à quel numéro d'ordre on a affaire.1. Heureusement, sous une petite chemise orangée, a été composée et réunie une petite Table des matières, qui couvre l'ensemble de ce premier jet rédactionnel ([16] ff. chiffrés postérieurement à l'encre rouge). Cette table indique les divisions en chiffres romains (mêmes biffures que dans le texte avec souvent, vers la fin, une absence de correspondance entre les numéros de la table et ceux du manuscrit), le titre de chaque partie, et également en partie le chiffrage ajouté postérieurement aux feuillets. Son étude attentive permet à peu près de réordonner l'ensemble des feuillets et de mettre au jour les lacunes.2. On a donc les parties conservées suivantes, formant un texte plus ou moins continu depuis 1787 :a) Un premier ensemble de ff. chiffrés 1-141, correspondant aux parties I-LXXX (1787- décembre 1793) ;b) Un deuxième ensemble de ff. chiffrés 1-50, correspondant aux parties LXXXI-CXVIII (janvier 1794 - août 1794) ;c) Un troisième ensemble de ff. chiffrés 1-174, correspondant aux parties CXXX-CCXXX (fin de la Convention jusqu'en 1795) ;d) Un quatrième ensemble de ff. chiffrés 200-260, correspondant aux parties CCLXIV-CCCVII (Directoire jusqu'au 18 fructidor) ;e) Un cahier à part, sous une chemise intitulée Septembre 1797, et comprenant 44 ff. chiffrés (le départ pour l'exil du père et du fils).Comme l'on voit, manquent les paragraphes CXIX-CXXIX (correspondant à la libération de Portalis Père après Thermidor et à son retour dans la vie politique), ainsi que CCXXXI-CCLXIII (à partir du 5 brumaire an IV - 27 octobre 1795 jusqu'à la formation du Comité royaliste).3. A part, se trouve encore un ensemble de chemises (intitulé Fragments des mémoires de mon beau-père) qui contient des ff. épars (environ 100), membra disjecta de textes insérables ou non dans le fil du texte continu précédent.II. Une première mise au propre, toujours manuscrite, datant du milieu du XIXe siècle, exécutée à plusieurs mains, et sans doute même posthume. Réunie dans une chemise sous le titre Copie des Mémoires de mon cher beau-père, assortie de l'indispensable précision "Tout n'y est pas", elle se compose de [236] ff., chiffrés de façon particulièrement anarchique, et qui commencent au milieu du f. 73 du premier ensemble de la rédaction initiale, à savoir la montée des Marseillais à Paris, mais le texte est fragmentaire, il commence par "20 juin, deux bataillons de patriotes marseillais", ce qui correspond à la moitié d'une phrase de l'original (II-1).A cette deuxième strate rédactionnelle, on peut rattacher un petit texte manifestement composé après la mort de l'auteur, commençant par : "L'éducation de mon grand-père contribua à développer de bonne heure chez lui les facultés de l'intelligence ..." Ses 4 feuillets donnent un résumé de l'enfance et de l'adolescence de Joseph-Marie, sans omettre son article sur Montesquieu donné en 1796 au Républicain français (II-2). III. Une mise au propre posthume sous forme de publication imprimée partielle : ces Souvenirs ont en effet fait l'objet d'une édition très fragmentaire dans Les Séances et travaux de l'Académie des sciences morales et politiques (volume XLVIII, publié chez Félix Alcan en 1859 ; volume XLIX, publié chez Auguste Durand en 1860). Et est joint à notre dossier un exemplaire d'une partie des livraisons du périodique. Le titre est devenu : Extraits des Mémoires de M. le Comte Portalis. Mes Souvenirs politiques (paginé 115-136, puis 379-420). Très rares, ayant échappé à Fierro, ces extraits ne semblent pas avoir fait l'objet d'un tirage à part ; ils correspondent à la première et la dernière livraison, recoupent exactement les numéros d'ordre I-VIII et XVI-XXIV du manuscrit (mais la dernière partie est renumérotée dans l'imprimé, ce qui ajoute encore à la confusion), et vont des premières demandes de rétablissement des Etats de Provence (1787) à l'assassinat de Pascalis sur le Cours Mirabeau à Aix (14 décembre 1790). La comparaison du modèle et de la version imprimée permet de repérer entre les deux l'intense travail rédactionnel, ici probablement dû au gendre : nombreuses biffures, reprises, ratures pour passer du manuscrit à la version définitive.En-dehors cependant de ces minces extraits, il n'exista plus par la suite de tentative d'édition intégrale, qui se serait recommandée à la fois par l'intérêt historique et la correction du style, mais fut sans doute découragée par l'état d'anarchie où furent laissés les feuillets portant le texte.[Contenu] La période sur laquelle courent ces souvenirs couvre uniquement les années pré-révolutionnaires (1787-1789) et la Révolution elle-même, de la convocation des Etats Généraux au mois de septembre 1797, date à laquelle le jeune Joseph-Marie, âgé de seulement dix-neuf ans, accompagna son père en exil : condamné à la déportation à la suite du coup d'Etat du 18 fructidor an V, Portalis père se cacha et put gagner le Holstein par la Suisse et l'Allemagne. Comme indiqué plus haut, ce départ de France est documenté dans la dernière chemise (2-e) du premier ensemble rédactionnel, depuis le départ de Passy jusqu'au séjour passé à Zurich. Les deux hommes ne devaient revenir en France qu'après le 18 brumaire, le jeune Joseph pourvu d'une toute nouvelle épouse trouvée au fond du Holstein (la comtesse de Holck), et connaître sous le Consulat et l'Empire le destin brillant que l'on sait, lequel ne se trouve ceci dit nullement évoqué dans ces pages, sauf sous forme de quelques allusions.LES PORTALIS DURANT LA TERREUREn revanche, c'est toute la conduite de Portalis Père pendant la Révolution de 1789 et la Terreur qui se trouve éclairée par ces pages. Avec la réserve qui doit naturellement être émise sur la validité et la précision des souvenirs du jeune homme (il avait entre 9 et 19 ans) et la qualité de leur retranscription à l'âge adulte - points sur lesquels il s'exprime d'ailleurs avec lucidité en ouvrant son récit -, l'on a ici un témoignage direct sur l'itinéraire de l'un des plus illustres juristes de France, à partir du moment où sa défense de la comtesse de Mirabeau contre son mari, le futur orateur, avait attiré l'attention générale sur lui jusqu'à son exclusion du Conseil des Anciens à la suite du 18 fructidor. La détention du père jusqu'à Thermidor ainsi que sa carrière de député sont spécialement détaillées.De même, les répercussions des grands bouleversements révolutionnaires sur la vie et les événements de Provence, spécialement dans la région d'Aix, sont bien documentées : les Portalis possédaient une résidence aux Pradeaux, actuellement dans la commune de Saint-Cyr-sur-Mer, et ils passèrent une partie des orages de la période dans ce refuge, spécialement de septembre 1790 après la dernière audience de la Chambre des Vacations du Parlement d'Aix à février 1792. Même après cette période, alors que la famille réside à Lyon, puis à Paris, l'importance de la sociabilité et des réseaux provençaux se fait sentir par nombre d'allusions soit au pays, soit à des Provençaux connus des Portalis et dont ils se servent pour affaires ou dans leur stratégie politique.A mesure que le récit s'avance, se mêlent le témoignage immédiat, et les rapports provenant d'autres sources, parfois la rumeur (cf. le récit de l'assassinat de Pascalis rapporté indirectement, puisque l'auteur se trouvait alors aux Pradeaux, et non à Aix ...), souvent les récits officiels de la période, selon un procédé qui est normal et classique, mais tend bien des chausses-trappes à l'historien pressé.Le meilleur résumé de la contribution de Joseph-Marie à l'oeuvre propre du témoignage, et une indication certes partiale sur la fiabilité extrême de sa mémoire, nous le trouverons sous la plume d'un de ses petits-enfants, consigné dans la pièce II-2 citée plus haut :"Il n'avait cependant que treize ans lorsque la Révolution força son père de quitter la Provence. Il l'accompagna à Lyon puis à Paris. Après le 9 Thermidor, quand son père eut recouvré la liberté et repris l'exercice de sa profession, il travailla auprès de lui. Son séjour à Lyon après le départ de Provence, le siège de cette ville, l'état de Paris pendant la Terreur, la détention de son père et le péril qu'il avait couru pendant si long-temps laissèrent une telle impression dans son esprit que la vivacité ne s'en est jamais affaiblie. Les moindres détails des scènes auxquelles il avait assisté à cette terrible époque se représentaient à sa mémoire comme s'ils s'accomplissaient encore sous ses yeux et il les racontait quelques fois comme si l'événement eût eu lieu la veille. Ses Mémoires présentent sous ce rapport un vif intérêt."DES SOUVENIRS EN TRES GRANDE PARTIE INEDITS ET QUI MERITERAIENT D'ETRE PUBLIES[Historiographie] Ces Souvenirs n'ont été, à notre connaissance, utilisés directement que dans la biographie au demeurant excellente donnée en 1936 chez Sirey par Lydie Schimsévitch, dite Adolphe (1913-1963), qui en avait obtenu communication. Les monographies postérieures, y compris celle de Chartier, la plus récente, mais guère la meilleure, reprenant généralement les transcriptions d'Adolphe, sans s'être référées aux manuscrits eux-mêmes. En dépit de la confusion du texte et de la difficulté prévisible d'établir une bonne édition critique (la plupart des morceaux biffés présentent de l'intérêt, et devraient soit être intégrés, soit placés en apparat), l'on ne peut que recommander une publication de ce texte.Exemplaire bien présenté dans une boîte moderne parfaitement exécuté. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 178017

‎[MANUSCRIT] BRETEUIL (Louis-Auguste Le Tonnelier, baron de)‎

‎Mémoires concernant la charge & les fonctions d’introducteur des ambassadeurs. Mémoires du baron de Breteuil introducteur des ambassadeurs (titre des volumes 2 à 6)‎

‎S.l., (XVIIIe siècle) 6 vol. in-folio, environ 2200 pages, veau brun marbré glacé, dos lisses cloisonnés et fleuronnés avec pièces de titre grenat, armoiries dorées au centre des plats, coupes filetées, tranches mouchetées (rel. de l'époque). Qqs petits défauts d'usage sans gravité.‎

‎"Qui a eu plus de part que celse a toutes ces intrigues de Cour ?" (La Bruyere à propos du Baron de Breteuil).D'une famille de grands serviteurs de l'État, frère d'un intendant des finances, il fut nommé lecteur ordinaire du roi en 1677, et employé à une mission diplomatique auprès du duc de Mantoue de 1682 à 1684. Fait alors conseiller du roi, il exerça la charge d'introducteur des ambassadeurs de 1698 à 1716 (en premier semestre). Personnage saillant de la Cour par sa position, il est évoqué par plusieurs écrivains de son époque – à son avantage sous les traits de Cléante dans l'ouvrage de sa maîtresse la présidente Ferrand, Histoire des amours de Cléante et de Bélise (1689), et dans des portraits-charges par La Bruyère et Saint-Simon.Dans le chapitre « Du Mérite personnel » des Caractères, La Bruyère écrit de lui : « Celse est d'un rang médiocre, mais des grands le souffrent ; il n'est pas savant, il a relation avec des savants ; il a peu de mérite, mais il connaît des gens qui en ont beaucoup ; il n'est pas habile, mais il a une langue qui peut servir de truchement, et des pieds qui peuvent le porter d'un lieu à un autre. C'est un homme né pour les allées et venues, pour écouter des propositions et les rapporter, pour en faire d'office [...], pour réussir dans une affaire et en manquer mille, pour se donner toute la gloire de la réussite, et pour détourner sur les autres la haine d'un mauvais succès. Il sait les bruits communs, les historiettes de la ville ; il ne fait rien, il dit ou il écoute ce que les autres font, il est nouvelliste [...] Il est entré dans de plus hauts mystères, il vous dit pourquoi celui-ci est exilé, et pourquoi on rappelle cet autre [...] Qui a eu plus de part que Celse à toutes ces intrigues de Cour ? et si cela n'était pas ainsi, s'il ne l'avait du moins rêvé ou imaginé, songerait-il à vous le faire croire ? Aurait-il l'air important et mystérieux d'un homme revêtu d'une ambassade ? »Dans ses Mémoires (année 1698), Saint-Simon insiste également sur plusieurs des mêmes points : « C'était un homme qui ne manquait pas d'esprit mais qui avait la rage de la cour, des ministres, des gens en place ou à la mode, et surtout de gagner de l'argent dans les partis en promettant sa protection. On le souffrait et on s'en moquait. »MEMOIRES CONÇUS COMME UNE SUCCESSION DE RECITS COMMENTES, suivant un ordre chronologique : le baron de Breteuil précise, pour les ambassades mentionnées, les entrées à Paris, les ordres de marches, le déroulement des audiences publiques et secrètes accordées par le roi, les visites rendues aux princes et princesses du sang, en accompagnant ses relations de remarques historiques et synthétiques sur des points d'étiquette. Certaines remarques se développent en véritables petits traités autonomes : « Des petites filles de France », « De la manière dont Monsieur reçoit un prince souverain », « Réception des généraux d'ordre [religieux] », « Cérémonial qui s'observe lorsque le roy donne le bonnet à un cardinal françois », etc.LE BARON DE BRETEUIL EVOQUE LES AMBASSADEURS DE TOUTE L'EUROPE, MAIS AUSSI DES PAYS LOINTAINS, Maroc (1699), « Moscovie, Turquie, Siam & Maroc » (annexe de l'année 1714) ou Perse (1715), et livre en regard le récit de quelques entrées d'ambassadeurs français dans les Cours étrangères, notamment à Londres et à Vienne.IL RELATE DES MOMENTS IMPORTANTS DE LA VIE DE COUR SOUS LOUIS XIV, notamment l'annonce de l'avènement du duc d'Anjou comme roi d'Espagne (« Mr, voilà le roy d'Espagne », 1700, p. 441), la cérémonie d'hommage du duché de Bar entre les mains du roi par le duc de Lorraine (1699), les négociations et réjouissances pour les mariages du duc de Mantoue (1704) ou du duc de Berry (1710), les deuils pour les morts de Philippe d'Orléans, (1701), du duc de Bretagne (1705), du grand dauphin (1711), du duc et de la duchesse de Bourgogne (1712), du duc de Berry (1714), etc.LE BARON DE BRETEUIL DONNE A TITRE DOCUMENTAIRE DES COPIES DE TEXTES AFFERENTS : une ordonnance royale, des mémoires au roi, des correspondances échangées avec le secrétaire d'État aux Affaires étrangères, un bref pontifical, des lettres d'ambassadeurs. Il livre également des extraits des mémoires de Nicolas Sainctot, introducteur des ambassadeurs durant l'autre semestre de chaque année, des passages des Mémoires de Claude Labbé de Villeras, secrétaire à la conduite des ambassadeurs sur la même période, un extrait du célèbre Journal du marquis de Dangeau, ou encore une relation écrite par Hardouin Le Fèvre de Fontenay, qui parut dans le Mercure de France en 1715 sous le titre Journal historique du voyage de l'ambassadeur de Perse en France. Il complète le tout avec quelques extraits de périodiques (Gazette, The London Gazette).AVEC LE DESSIN D'UN PLAN DE TABLE.Il existe plusieurs autres exemplaires de ces Mémoires, conservés à la bibliothèque de l'Arsenal, à la bibliothèque de Rouen, et au château de Breteuil. Plusieurs extraits en furent d'abord publiés, avant qu'Évelyne Lever en donne l'édition intégrale en 1992 (réédition en 2009).« Je m'en vais mais l'État demeurera toujours... »RECIT DE LA MORT DE LOUIS XIV, EXTRAIT DU JOURNAL DU MARQUIS DE DANGEAU, EN COPIE ANTERIEURE A SA PUBLICATION. Cet important journal ne serait édité pour la première fois que partiellement par Voltaire en 1770 et intégralement par Soulié et Dussieux en 1854-1860. Le présent extrait (ici pp. 321-344 de l'annexe de l'année 1715) figure dans le tome XVI de l'édition Soulié (1859, pp. 127-128).« ... "Pour vous, Madame [la duchesse de Ventadour, gouvernante du futur Louis XV], j'ay bien des remerciements à vous faire du soin avec lequel vous élevés cet enfant, et de la tendre amitié que vous avez pour luy, je vous prie de luy continuer, et je l'exhorte à vous en donner toutes les marques possibles de reconnoissance". Après quoy il a encore embrassé le dauphin par deux fois, et en fondant en larmes, il luy a donné sa bénédiction, le petit prince mené par la duchesse de Vantadour sa gouvernante en est sorty en pleurant, et ce tendre spectacle nous a tiré des larmes à tous.Un moment après le roy a envoyé quérir le duc du Mayne, et le comte de Toulouze, et leur a parlé la porte fermée, il a fait la même chose avec le duc dOrléans qu'on a été quérir dans son apartement où il étoit retourné. Dans le moment que ce prince sortoit de de sa chambre, Sa Majesté l'a rapellé jusqu'à deux fois.A midy et demy le roy a entendu la messe dans sa chambre avec la même attention qu'il a accoutumé de l'entendre le jour qu'il a pris médecine, les yeux toujours ouverts, en priant Dieu avec une ferveur surprenante... La messe finie, il a fait approcher de luy le cardinal de Rohan et le cardinal de Bissy auxquels il a parlé pendant une minute, et en finissant de leur parler, il a adressé la parolle à haute voix à tous ce que nous étions de ses officiers dans la ruelle, et auprès de son balustre, nous avons tous aproché de son lit, et il nous a dit :« MESSIEURS, JE SUIS CONTENT DE VOS SERVICES, vous m'avez fidellement servuy et avec envie de me plaire. Je suis fâché de ne vous avoir pas mieux récompensé que j'ay fait, les derniers tems ne l'ont pas permis.JE VOUS QUITTE AVEC REGRET, SERVEZ LE DAUPHIN AVEC LA MEME AFFECTION QUE VOUS M'AVEZ SERVY. C'est un enfant de cinq ans qui peut essuyer bien des traverses, car je me souviens d'en avoir beaucoup essuyé pendant mon jeune âge.JE M'EN VAIS MAIS L'ETAT DEMEURERA TOUJOURS, soyez y fidèlement attachez et que votre exemple en soit un pour tous mes autres sujets, soiés tous unis, et d'accord, c'est l'union et la force d'un Etat.ET SUIVEZ LES ORDRES QUE MON NEVEU [LE FUTUR REGENT] VOUS DONNERA. IL VA GOUVERNER LE ROYAUME, J'ESPERE QU'IL LE FERA BIEN. J'ESPERE AUSSY QUE VOUS FEREZ TOUS VOTRE DEVOIR, QUE VOUS VOUS SOUVIENDRES QUELQUES FOIS DE MOY".AUX DERNIERES PAROLLES NOUS SOMMES TOUS FONDUS EN LARMES, et rien ne peut exprimer les sanglots, l'affliction et le déespoir de tout ce que nous étions... » (pp. 332-333).« M. de Saint-Simon répondit brusquement que non... »LA CASSATION DU TESTAMENT DE LOUIS XIV SOUS LA PRESSION DU REGENT ET DES DUCS DONT SAINT-SIMON EN 1715.« Relation de ce qui s'est passé au Parlement le lundy 2e septembre 1715. Messieurs les ducs avoient préparé leurs contestations contre ce qu'ils prévoyaient se devoir passer et même avoient prévenu M. le duc d'Orléans... M. le duc d'Orléans ayant entendu la messe vint à la Grande Chambre accompagné de messieurs les princes du sang. Avant que de prendre place, il parla quelque tems debout assés bas à M. le premier président en faveur des ducs. Aussitost M. l'archevêque et duc de Reims fit les remontrances sur la contestation présente sur les protestations par écrit qui fut remise...M. LE DUC DE SAINT-SIMON ELEVA SA VOIX POUR SOUTENIR LA PROTESTATION et demander qu'il luy en fut donné acte. Il interpella M. le duc d'Orléans s'il n'avoit pas promis à messieurs les ducs de faire régler leurs prétentions avant que l'assemblée fut fermée. M. le président de Novion prit la parolle, et dit qu'à l'occasion d'une assemblée aussy auguste convocquée pour les plus importantes affaires de l'Etat, il étoit hors de propos de mêler une contestation qui étoit entre des particuliers. M. le premier président dit que pour finir il n'y avoit qu'à donner acte à messieurs les ducs, que ce qui se passeroit dans la journée ne pouroit nuire à leurs prétentions.CELA AINSY APAISE, M. LE DUC D'ORLEANS PARLA EN CES TERMES : "Messieurs, après tous les malheurs qui ont accablé la France, et la perte que nous venons de faire d'un grand roy, notre espérance est en celuy que Dieu nous a donné. C'est à luy seul, Messieurs, que nous devons à présent nos hommages, et une fidelle obéissance. C'est moy comme le premier de ses sujets qui doit donner l'exemple de cette fidélité inviolable pour sa personne... » Le manuscrit donne ensuite la teneur complète du testament de Louis XIV, et poursuit :« PENDANT LA LECTURE DU TESTAMENT, M. LE DUC D'ORLEANS NE PUT S'EMPECHER DE MARQUER SA SURPRISE PAR SES GESTES. M. le duc d'Orléans présenta ensuite à M. le premier président les codiciles du roy que M. le le chancelier luy avoit remis entre les mains ; ils furent donnés à M. de Dreux qui en fit la lecture ainsy qu'il ensuit : "Par mon testament déposé au Parlement, j'ay nommé le duc du Mayne [fils naturel légitimé de Louis XIV] pour tuteur du dauphin... Mon intention est que... il ayt toute l'autorité sur les officiers de la Maison du jeune roy, et sur les troupes qui la composent..."M. le duc du Mayne demanda d'être déchargé de la garde du roy qui luy étoit confiée, et qu'il ne devoit plus répondre de la sûreté de la personne du roy, et s'en tint au seul titre de surintendant de l'éducation du roy. Il requit sur cela les conclusions de Mrs les gens du roy... Mrs les ducs interrompirent les opinions croyant qu'elles étoient finies, et demandèrent qu'il leut fut donné acte de leurs protestations.M. LE DUC DE SAINT-SIMON INSISTANT TOUJOURS, M. DE VILLARS PRIT LA PAROLLE, et dit que le feu roy devant sa mort luy avoit fait l'honneur de luy déclarer quels étoient ses sentimens sur les contestations de Mrs les ducs, et qu'elle ne pouvoit être décidée qu'à leur avantage. M. le premier président luy répondit que le feu roy, avant de mourir, l'avoit assuré de tout le contraire...M. LE DUC DE SAINT-SIMON DEMANDANT TOUJOURS QU'IL LUY FUT DONNE ACTE, ET DISANT QUE CE N'ETOIT QUE SUR LA PAROLLE QUE M. LE DUC D'ORLEANS AVOIT DONNE à Mrs les ducs que ce qui se passeroit dans la journée ne pouroit leur nuire ny préjudicier, que Mrs les ducs avoient bien voulu se soumettre, M. le président de Novion luy demanda où il vouloit que cet acte fût déposé. M. le duc de Saint-Simon dit que ce devroit être au greffe. "Sur ce pied-là, répondit M. de Novion, vous nous reconnoissez donc pour vos juges.M. DE SAINT-SIMON REPONDIT BRUSQUEMENT QUE NON... M. le duc d'Orléans dit qu'il recevroit l'acte de protestation... M. le duc du Mayne fut déchargé de la garde du roy contre l'avis seul de M. le comte de Toulouze [autre fils naturel légitimé de Louis XIV] qui dit qu'il ne pouvoit donner un avis si contraire aux dernières volontés du feu roy. Ce fut ainsi que finit la séance... » (pp. 344, 346-347, 358-359, 365-367).« Une boëte de diamans avec le portrait du roy »Le baron de Breteuil consacre plusieurs passages aux présents et gratifications diplomatiques, pratique qu'il juge nécessaire mais dont il estime qu'elle doit être en nature et non sous forme monnayée pour en éviter les abus. « LE ROY M'AYANT FAIT REMETTRE ENTRE LES MAINS LE PRESENT QUE SA MAJESTE AVOIT ORDONNE POUR L'AMBASSADEUR DE VENIZE, concistant en une chaîne et une médaille du roy d'or, du poids de deux mil écus, et une boëte de diamans avec le portrait du roy d'environ quatre cent pistolles, et encore une chaîne et une médaille d'or du poids de cinq cens écus pour le secrétaire de l'ambassade, je portay ce présent à l'ambassadeur... et en même temps je fis porter par mon secrétaire à Bianchi secrétaire de l'ambassade de Venise celuy qui luy étoit destiné...LE CARACTERE BAS DE FEU BONNEUIL MON PREDECESSEUR, FORT DISSEMBLABLE DE SON PERE, AVOIT LAISSE INTRODUIRE DEPUIS PLUSIEURS ANNEES UN COMMERCE MERCENAIRE, OU POUR MIEUX DIRE INFAME, au lieu des présens qui ont été en usage de tout tems, il prenoit de l'argent manuellement des ambassadeurs et du moindre envoyé... [Note corrective en marge : « Bonneuil le père étoit homme de mérite qui faisoit sa charge avec dignité, mais sur la fin de sa vie, les besoins que les débauches attirent à un vieillard le firent relâcher de la noblesse avec laquelle il avoit fait sa charge auparavant... » (février 1699, pp. 667-669).JOINT, 2 pièces : un court mémoire concernant un point d'étiquette, et une copie d'extraits des mémoires de Sainctot concernant la réception d'une ambassadrice. Avec en outre de nombreux marque-page manuscrits anciensEXEMPLAIRE AUX ARMES DES MARQUIS DE VERNEUIL (armoiries dorées sur les plats, OHR, pl. n° 2200, fer de grand format).(Cette fiche a été rédigée par M. Pierre Gheno, collaborateur de la Librairie Les Neuf Muses). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 185935

‎[MANUSCRIT] DESVAUX (Auguste-Nicaise)‎

‎Essai statistique sur les communes du département de Maine-et-Loire :. précédé d'une Notice sur la géographie physique, politique et administrative du même département, par M. Adville‎

‎S.l., s.d. (1844) in-8, 491 pp., couvertes d'une écriture fine et lisible (environ 20 lignes par page), feuillets réglés, demi-basane bouteille à coins, dos lisse cloisonné et orné en long, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Coins et dos un peu frottés.‎

‎Il s'agit de la copie manuscrite faite en 1844 par Auguste Ménière (cf. mention finale p. 491) de deux textes déjà publiés :I. La Notice sur la géographie physique, politique et administrative du département de Maine-et-Loire, de Jean-Gabriel Adville (1781-1871), bibliothécaire en chef de la ville d'Angers, donnée dans plusieurs livraisons de l'Annuaire statistique de Maine-et-Loire en 1836 (pp. 56-74) et 1838 (pp. 52-72).II. La Statistique du Maine-et-Loire (Angers, Pavie, 1834) du naturaliste Auguste-Nicaise Desvaux (1784-1856) : seul le texte est reproduit, non les planches de l'atlas.En ce qui concerne le rédacteur, l'hésitation est possible : plusieurs individus d'Anjou portèrent ces nom et prénom dans la période qui nous intéresse, mais il est légitime de supposer que l'on a affaire à cet Auguste Ménière (1797-1866), frère de Prosper Ménière (1799-1862), et secrétaire de la Chambre de commerce d'Angers, ainsi que pionnier des observations météorologiques dans le département.Cf. Port (Célestin) : Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire (II, 655). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 186390

‎[MANUSCRIT] LANCI (Michelangelo)‎

‎Le Simboliche vie dell'antico e del nuovo Testamento. articolo scritturale tolto dal secondo volume dell' opera manoscritta‎

‎S.l. [Rome], s.d. (1848) in-4 carré, [12] ff. n. ch., réglés, couverts d'une écriture fine et lisible (environ 30 lignes par page), demi-veau tabac, dos lisse, pièce de titre cerise en long (reliure de l'époque). Dos frotté.‎

‎Il s'agit d'une copie signée et probablement rédigée de la main même de l'auteur l'orientaliste romain Michelangelo Lanci (1779-1867), qui ne survit guère que par ses travaux d'épigraphie arabe et araméenne. Mais il se voulait aussi exégète et entendait éclairer les textes scripturaires par ses connaissances archéologiques ou philologiques. Et là, le fiasco fut complet, sans compter les difficultés que le brave homme rencontra auprès du Saint-Office : en-dehors de son recueil le plus connu, Paralipomeni, ossia illustrazione alla Sacra Scrittura per monumenti fenico-assirii ed egiziani (Paris, 1845, deux volumes), il semble avoir laissé plusieurs manuscrits. Extrait d'un de ces recueils qui ne semblent pas avoir fait l'objet d'une impression telle quelle, notre petit article concerne le prophète Jonas et sa mésaventure "in ventre piscis". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 187438

‎[MANUSCRIT] CARBON (Ernest de)‎

‎Relation du voyage que je fis à Paris en 1827.‎

‎S.l., s.d. petit in-8, [9] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine, modérément lisible (environ 25 lignes par page), et [14] ff. vierges, chevrette noire souple, dos lisse muet, encadrement de simple filet à froid avec fleurons d'angle sur les plats (reliure moderne). Bon exemplaire.‎

‎Moins qu'une relation au sens strict, ce petit manuscrit forme un carnet de notes, la plupart très succinctes, renseignant sur un voyage de Millau à Paris, et le séjour conséquent, effectué du 23 mars au 5 septembre 1827. Parti de Millau le 23 mars, Carbon, qui est sans doute un pasteur réformé, arrive dans la capitale quinze jours plus tard, après être passé à Nîmes, Valence, Lyon, Roanne, Nevers etc. Sont inscrites au jour le jour, jusqu'au départ des visites aux musées, galeries, théâtres, églises, Chambres, institutions, etc. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 189083

‎[MANUSCRIT] ANDRIEUX (François-Guillaume)‎

‎[Lettres à Onésime Leroy].‎

‎S.l., s.d. (1833) in-8, chagrin bouteille, dos lisse muet, enacdrement de simple filet à froid et guirlande dorée sur les plats, tranches dorées, dentelle intérieure, gardes doublées de tabis blanc (rel. de la fin du XIXe). Exemplaire un peu déboîté.‎

‎Ce recueil d'amateur réunit dans un même volume trois L.A.S. à l'en-tête de l'Institut de France - Académie Française (Andrieux en était secrétaire perpétuel depuis 1829), toutes adressées au dramaturge Onésime Leroy, en son domicile de Passy :I. La première du dimanche 3 février 1833 (un feuillet), avec une longue apostille de Leroy sur la visite qu'Andrieux lui fit à Passy peu de temps après.II. La deuxième (chronologiquement, mais troisième du recueil) est du 18 février 1833 (deux feuillets).III. La troisième (placée en deuxième position) est du 14 mars (un feuillet).Elles portent toutes sur l'achat d'une maison à Passy pour loger l'écrivain, qui préfèrerait cependant louer. Malade et fatigué, il demande à Leroy d'effectuer pour lui les démarches (visites, demandes de renseignements, etc.). Il est peu probable que ces dernières aient abouti : Andrieux mourut le 10 mai 1833 à Paris, et fut inhumé au Père-Lachaise. Rien donc qui concerne l'oeuvre aimable et voltairienne du littérateur, ni encore moins son activité politique, déjà lointaine (il fut membre du Conseil des Cinq-Cents, puis du Tribunat).Ont été joints dans le volume aux trois documents de base :1. Un feuillet manuscrit d'introduction. - 2. Un portrait de l'auteur, gravé au trait par Frémy. - 3. Une notice imprimée (paginée 312-317). - 4. Un extrait de ses poésies (Le Meunier Sans-souci ; Une promenade de Fénelon), accompagné de deux portraits (Frédéric II, Fénelon). - 5. Des coupures de journaux diverses sur le même auteur. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 189170

‎[MANUSCRIT. -UNIFORMES]‎

‎[Troupes hollandaises].‎

‎S.l., s.d. in-4, 6 planches finement aquarellées, de 21,5 x 28 cm, avec sujets dans une large bordure citron, légendées en allemand (sauf la dernière, en français), en feuilles sous chemise de chagrin azur à recouvrements de toile et lacets, dos lisse muet (reliure moderne). Bon exemplaire.‎

‎Non datées, non signées, ces six agréables planches aux sujets très statiques, ne sont pas faciles à situer. Un élément des légendes permet cependant de proposer une fourchette chronologique plus précise. En 1795, le Régiment de Schepper (planche II) était un des 24 "régiments nationaux" qui portaient le nom de leur colonel, et avaient reçu en 1772 un numéro d'ordre (le Schepper figurait comme n° 1). Il est donc vraisemblable que notre collection remonte aux années 1770-1790.I. Hollandische Infanterie. - II. Hollandische Infanterie. Scheeper Rgt. - III. Hollandische Leib Garden. - IV. Hollandische Cavalerie. - V. Hollandischer Grenadier. - VI. Mineur [= Sapeur] hollandois. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 189178

‎[MANUSCRIT]‎

‎Recueil de quelques pièces de poésie et de prose. tirées des quatre volumes des Oeuvres meslées de Mr. de F. d. S. R., exempt des Gardes de Son Altesse Sérénissime Mr. le Prince de Condé‎

‎S.l., s.d. (vers 1760) in-4, [243] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne, calligraphiée, très lisible (environ 20 lignes par page), avec des encadrements et ornements au pochoir, cartonnage d'attente de papier rose, dos lisse, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Dos défraîchi, charnières fendues.‎

‎Ce recueil poétique a été composé avec grand soin : il présente cependant deux graphies assez différentes, l'une, plus commune, au trait épais et commun, l'autre, pour quelques passages, fine et souple, et qui peuvent renvoyer aussi bien à deux scripteurs qu'au même utilisant des plumes différentes.Le problème majeur est celui du genre ecdotique auquel le rattacher : son introduction savante autant qu'impartiale (ff. [2]-[10]) ainsi que les notes critiques répandues fréquemment en-dessous des poèmes font penser à la transcription par un tiers de la production d'un ami, le fameux F. de S.-R. (qui devient S.-Rom. dans une occurrence), tout extraite de quatre abondants volumes (plus de 400 pages chacun, est-il précisé en note, f. [4r]). Mais on ne peut exclure qu'il s'agisse là d'un artifice littéraire, et que c'est l'auteur lui-même qui donne cette présentation pour se procurer de l'importance dans la République des Lettres. En effet, les quelques détails à glaner sur ce dernier sont quand même bien maigres : appartenant aux Gardes du Prince de Condé, il a servi dans l'armée ; admis comme membre de l'Académie de Dijon (f. [220]), il était en correspondance au moins symbolique avec Voltaire et le président de Brosses (ff. [231-232]), etc. Tout cela est assez peu caractéristique, et pas incompatible avec un personnage fabriqué.Le contenu, lui, en revanche, est tout à fait définissable : en-dehors de très rares morceaux adressés à des hommes (dont deux à son protecteur le Prince de Condé), il s'agit usque ad nauseam de badineries galantes adressées entre 1756 et 1759 à la même femme, sous différents appellatifs (généralement Madame de M..., mais aussi Madame de B ...., Mademoiselle de G ..., etc.), unique amour de l'auteur, dénommée dans l'intérieur des textes Palmyre, Thémire, Glycère, Silvie, Zirphile, etc., et dont l'infidélité aurait provoqué en 1761 une tentative de suicide de son amant (f. [4v]) : mais, comme le brave homme aurait absorbé une boisson émétique en même temps qu'une dose d'opium, le mal ne fut pas extrême... Composées en diverses occasions, généralement spécifiées par le menu dans le titre, ces poésiesne forment pas une production très originale. L'identification de la belle, cultivée, savante, paraît aussi difficile que celle de son galant.Le but ultime, d'après l'éditeur supposé, étant de peindre au vrai "un homme né pour être heureux s'il eût voulu se moins livrer à la violence de ses passions, passions impétueuses qui ont triomphé et triomphent encore de sa prétendue philosophie."On joint : [15] ff. volants, portant le même genre de pièces, d'une des deux écritures du corps de texte. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 189657

‎[MANUSCRIT]‎

‎Carte figurative de la seigneurie de Beaufremez. appartenant au Sr. Gille Le Cat seigneur dudit Beaufremez, Clicquenoy, et., situé ès paroisses de Bondue [Bondues], Marcq [-en-Bareul], et environ, dont l'explication et grandeurs de chaque partie de terre avecq les tenans et aboutissans se trouve par l'acte jointe [sic], fait par le soubsigné arpenteur juré, et arresté le trentiesme de may mil sept cent dix-huit‎

‎S.l.n.d. (1718) grande carte in-4 oblongue (37 x 82 cm), contours rehaussés de couleurs, avec une échelle en verges dans le coin droit, en feuille. Traces de mouillures, petit manque de papier sans gravité.‎

‎Intéressante carte d'arpenteur de la seigneurie de Beaufremez, qui se situe sur le territoire de l'actuelle Wazemmes (ancienne commune indépendante, maintenant incluse dans la ville de Lille, dont elle forme un quartier). Elle est signée d'A. Van Crayelynghe, nom que l'on retrouve sur plusieurs actes de la même période dans la région. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 190576

‎[MANUSCRIT] [CHABREL (Calixte)]‎

‎Villeneuve-lès-Avignon.‎

‎S.l., s.d. (1868) in-8, [57] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine et très lisible (environ 25 lignes par page), demi-basane noire à coins, dos lisse orné en long, pièce de titre verte, simple filet doré sur les plats (reliure de l'époque). Coiffes rognées.‎

‎Le manuscrit se présente, après une page de titre plus récente et due à un possesseur du XXe siècle (qui a également composé quelques annotations en marge du texte), sous la forme de sept petites monographies recopiées à la suite, généralement à partir de diverses sources déjà imprimées :1. Description historique de la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon. 1743 et 1744 (ff. 1-23). Il s'agit de l'article publié dans le Mercure de France de décembre 1743, janvier et avril 1744 par l'abbé Bernard-Laurent Soumille (1703-1774), prêtre-bénéficier de la collégiale de Villeneuve.2. Généalogie des divers tableaux de la paroisse Saint-Pons à Villeneuve-lez-Avignon (ff. 25-26).3. Monuments de Villeneuve. La Chartreuse, l'hôpital, le fort Saint-André (ff. 29-33). Il s'agit d'extraits d'Avignon, son histoire (1842), par Jean-Baptiste-Marie Joudou (1778-1859).4. Notice sur quelques monuments antiques et du moyen âge du canton de Villeneuve-lez-Avignon (ff. 34-41). Elle proviendrait d'un manuscrit sans date conservé aux Archives municipales.5. Entrée à Villeneuve du corps de Mgr le Prince de Conti le 26 mars 1666 (ff. 43-44).6. Fondation de l'exposition du Très Saint Sacrement dans l'église des Pénitents gris de Villeneuve en 1738 (ff. 45-47).7. Relation au pape Clément XI par Monseigneur de Gonteri, archevêque d'Anignon, sur l'état de son diocèse en 1708 (ff. 50-57). Ce texte avait été publié dans la Revue des bibliothèques paroissiales du diocèse d'Avignon (16 janvier 1865).L'identification de l'auteur provient de la signature C. Chabrel que l'on rencontre en bas des pièces 4, 5, 6 et 7, avec la date de mars 1867 (4, 5, 6) ou d'octobre 1868 (7). Il peut s'agir ou de Calixte, ou de son frère Charles, qui a signé la préface d'un guide de la ville. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 193623

‎[MANUSCRIT - FLANDRES & ARTOIS]‎

‎Manuscrit touchant les ville et cité d'Arras, et les comtés de Flandres et Artois. Concernant différentes particularités très curieuses touchant les dits paÿs.. Copié sur une copie reposante dans la Bibliothèque de la Société littéraire d'Arras‎

‎S.l.n.d. (1750) 3 parties en 1 fort vol. in-4, 404 ff.n.ch, couverts d'une écriture épaisse et lisible (environ 20/25 lignes par page), basane marbrée, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, double filet doré sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque). Coiffe inférieure et coins un peu rognés, mais bon exemplaire.‎

‎Comme l'indique le titre secondaire du f. 2, l'ouvrage, sans doute rédigé à Arras au milieu du XVIIIe siècle, est une compilation faite à partir des données fournies par deux historiens artésiens :1. Ferri ou Ferréol de Locre (1569-1614), curé de Saint-Nicolas d'Arras, et compositeur du Chronicon Belgicum ab anno CCLVIII ad annum usque MDC pertinuo conductum, qui ne parut qu'en 1616, après sa mort.2. Guillaume Gazet (1554-1612), curé de Sainte-Marie-Madeleine d'Arras, dont la production historique locale est très abondante et répartie sur une quinzaine de titres.Le propos du compilateur est clair et typique d'une époque où l'étude de l'histoire locale ou régionale ne savait encore se détacher du moule chroniquaire : il s'agit d'affecter des événements signifiants, "remarquables" à chaque année, en remontant le plus haut possible. De fait, les deux premières parties sont structurées de façon strictement chronologique, après une brève introduction à chaque fois, et vont respectivement de 282 à 1491, puis de 1492 à 1600. La troisième partie, quant à elle, contient un "Supplément" dont les données viennent s'insérer dans celles des deux parties précédentes.D'après les indications du titre, l'original copié se trouvait dans la bibliothèque de la Société littéraire d'Arras : fondée en 1737, devenue Académie royale des Belles-Lettres d'Arras en 1773, et transformée en 1816, après l'intermède révolutionnaire, en Académie d'Arras, avait évidemment comme terrain d'études favori les régions artésiennes et flamandes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 200919

‎[MANUSCRIT- ESPAGNE 1808]‎

‎Recueil d'ordres du corps d'observation des Côtes de l'Océan.. 2e cahier contenant 40 pages et 31 ordres‎

‎S.l.n.d. in-8 carré, paginé 40 à 81,‎

‎Très intéressant document sur la présence française en Espagne au printemps 1808 (mars-mai).La table qui ouve le document nous révéle le contenu : ordres du jour et lettres de mission.Tous les aspects de l'administration militaire de Murat y sont évoqués. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 201860

‎[MANUSCRITS]‎

‎Catalogue des manuscrits de la bibliothèque de la ville de Chartres.‎

‎Chartres, Imprimerie de Garnier, 1840 in-8, XII-212 pp., 653 numéros décrits, cartonnage Bradel de papier peigne, pièce de titre noire, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Coins et charnières frottés, coiffes rognées.‎

‎Comme la plupart des dépôts publics ouverts pendant et juste après la Révolution, la bibliothèque municipale de Chartres fondée en 1804 est née des confiscations révolutionnaires. Ses fonds principaux proviennent de deux scriptoria, celui du chapitre de la Cathédrale de Chartres et celui de l’abbaye Saint-Père, auxquels s’ajoutent les fonds plus modestes de quelques autres abbayes. Ce premier catalogue de manuscrits est d'autant plus précieux qu'une grande partie de ses références a été endommagée dans l'incendie de mai 1944 qui a détruit le bâtiment. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 202819

‎[MANUSCRIT]‎

‎Projet de règlement concernant l'établissement des forçats de terre.‎

‎S.l., s.d. (vers 1790) in-folio, [22] ff. n. ch., couverts à mi-page droite d'une écriture moyenne et très lisible (environ 20 lignes par page), demi-basane Bradel bordeaux à coins, dos orné de C entrelacés (reliure moderne). Petites épidermures au dos.‎

‎Non daté, non localisé, ce projet de règlement pénitentiaire apparaît singulièrement abstrait, voire théorique (à aucun moment, on ne sait de quelle hiérarchie relève l'établissement) ; il semble cependant bien accompagner le mouvement de réflexion juridique et sociale sur la détention, ses règles et ses conditions, qui, pour culminer sous la Monarchie de Juillet, occupe la fin du XVIIIe siècle et tout le premier XIXe siècle, à la suite de l'"invention" progressive de la prison comme peine, sinon exclusive (il faudra attendre le XXe siècle), du moins prépondérante.Son contenu est attendu : la gestion des bagnes et de ses occupants. Il aborde dans un premier temps la gestion administrative des bagnes, proposant la division des condamnés en escouades de 36 hommes, chacune dirigée par un argousin et deux sous-argousins, qui "répondront à un chef et à un sous-chef". L'uniforme et la fonction de chaque type de surveillant sont détaillés. Viennent ensuite les questions relatives à la surveillance des forçats et à leur condition de détention : "Tous les forçats auront la teste et la brabe razée et porteront un habillement uniforme ainsy qu' il sera reglé afin que si quelqu'un deux s'echape il ne puisse etre meconnu, et pour plus de sureté ceux qui auront été condamnés a perpétuité seront marqués à leur arrivée dans le lieu de la chaisne d'une fleur de lys à l'épaule droite avec un fer chaud afin que quelque part qu' ils puissent aller on les reconnoisse a cette flétrissure". Les autres sujets abordés concernent la vie quotidienne des détenus, leur nourriture, habillement, enregistrement, déplacements, travaux, le traitement des forçats malades et invalides, la pratique religieuse. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 203338

‎[MANUSCRIT]‎

‎Etat sommaire de la généralité d'Alençon. 1698‎

‎S.l., s.d. (début du XVIIIe) petit in-4, [175] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et lisible (environ 20 lignes par page), basane fauve marbrée, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, manque la pièce de titre, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque). Manque de cuir sur 4 cm en coiffe inférieure, coins abîmés.‎

‎Il s'agit naturellement de l'un des fameux "Mémoires des Intendans" rédigés à la fin du XVIIe "pour l'instruction du Duc de Bourgogne", et qui n'ont que partiellement été édités, soit dans les recueils du XVIIIe siècle, soit dans des présentations crritiques du XXe siècle. Le nôtre, très partiellement résumé par Boulainvilliers dans son Etat de la France (volume V, pp. 136-190), a été rédigé par l'Intendant Jean-Baptiste de Pommereu de La Brétesche, en poste de 1689 à 1701, et comprend deux parties bien distinctes : Mémoires sur le Duché d'Alençon(ff. 1-112) ; Mémoire sur le Perche (ff. 113-175), disposés de façon semblable (géographie, économie, état nobiliaire et ecclésiastique). Il a cependant fait l'objet d'une publication intégrale, d'après un manuscrit un peu différent du nôtre, par l'archiviste de l'Orne Louis-François-Marin Duval (1840-1917) dans son très intéressant Etat de la généralité d'Alençon sous Louis XIV (1890), très documenté et bien annoté. Se reporter spécialement dans son introduction aux pp. LXXII et XCI-XCVI.Lelong, 35302 (manuscrit de même intitulé, de même date, et de même contenu, qu'il attribue à Pinon, successeur de Pommereu, ce qui est contradictoire avec la date de 1698). Cf. un manuscrit similaire à la BnF (cote NAF 22290-22307) dans un recueil historique sur Paris et les provinces de France. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 203495

‎[MANUSCRIT]‎

‎Traité de mariage du 26 avril 1790.‎

‎S.l., s.d. (avril 1790) in-4, [3] pp. n. ch. écrites sur peau de vélin, graphie cursive et moyennement lisible, en feuille.‎

‎Grosse du contrat de mariage passé devant le notaire royal et tabellion du bailliage de Dieuze, entre le cordonnier Nicolas Houpert et Anne-Marie Chrisman. Le bailliage de Dieuze, enclavé dans le temporel de l'Evêché de Metz, n'exista comme entité administrative de la Lorraine que de 1751 à 1790. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 203498

‎[MANUSCRIT]‎

‎Poüillier ou Catalogue des bénéfices que contient le diocèse de Reims. leurs présentateurs ou collateurs et leurs patrons, avec les nombres des communions de chaque parroisse le tout tel quil a été compté en l'année 1711‎

‎S.l. [Reims], s.d. (1711) petit in-8, 249 pp. couvertes d'une écriture moyenne et lisible (environ 20 lignes par page), [7] pp. vierges, [24] ff. n. ch. de table, veau brun granité, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque). Coiffes et coins un peu frottés, mais bon exemplaire.‎

‎En raison de l'importance de l'archidiocèse de Reims, il existe de nombreux pouillés manuscrits de ses bénéfices, rédigés à différentes dates, et notamment dans les dépôts de la ville. Mais par ailleurs, plusieurs imprimés reproduisent la liste des bénéfices de Reims à des dates diverses : dans la collection de 1648, en 8 volumes in-4 (avec Bordeaux, Bourges, Lyon, Paris, Rouen, Sens et Tours) ; dans celle de 1698, en 4 volumes in-4 (avec Rouen, Paris et Bourges). Notre texte lui-même semble avoir fait l'objet d'une impression, si l'on en croit la cote VE-466-8 de la BnF.Exemplaire de Henri Jadart (1847-1921), conservateur de la Bibliothèque municipale de Reims jusqu'en 1914, qui l'a acheté en 1877, avec étiquette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 203627

‎[MANUSCRIT]‎

‎Mémoire sur l'Angleterre.‎

‎S.l., 28 octobre 1796 in-folio, [6] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine et très lisible (environ 40 lignes par page), en feuilles.‎

‎Rédigé dans le cadre de l'émigration, et très vraisemblablement dans l'entourage de Louis XVIII (Avaray ?), ce mémoire détaille les difficultés du ministère britannique en juillet-août 1796 (financières, militaires, politiques), avant de documenter l'intervention de Catherine II dans les affaires européennes et les réactions des diverses Cours sur le déroulement des opérations de la coalition.Le tout se termine par la supposition que la Russie fera reonnaître les droits de Louis XVIII auprès des autres Cours et par un genre de projets militaires utopique dont les milieux contre-révolutionnaires de l'exil raffolaient et qui les ridiculisaient à l'intérieur : "... et le Roi, à la tête de 60,000 Russes, pourra au début de la campagne, pénétrer dans le Royaume par la Haute Alsace et la Franche-Comté".Heureusement que le texte s'achève modestement par cette conclusion : "Le Roi jugera dans sa sagesse le parti qu'il préférera et ses serviteurs se borneront à exécuter ses ordres ..." - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 204663

‎[MANUSCRIT]‎

‎Rapport sur l'ouvrage de M. Moreau de Jonnès. intitulé, Statistique de la Grande-Bretagne et de l'Irlande‎

‎S.l. [Paris], s.d. (1838) in-4, [3] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne et peu lisible (environ 30 lignes par page), en feuille, bords ébarbés.‎

‎Non signée, cette critique au brouillon semble parfaitement contemporaine des deux volumes de la Statistique de la Grande-Bretagne, parus en 1837 et 1838. Elle a en tout cas été rédigée dans le cadre de la présentation à une société savante ("Parmi les ouvrages offerts à notre société, il en est peu qui méritent de fixer l'attention publique, autant que celui dont nous venons vous entretenir"), vraisemblablement la Société philotechnique de Paris (fondée en 1795), et dont l'économiste Alexandre Moreau de Jonnès (1778-1870) faisait également partie. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 206309

‎[MANUSCRIT]‎

‎Livre de raison de moy Paul Peloux. no[tai]re royal de Saillans‎

‎S.l. [Saillans], s.d. (1671-1711) in-4, 26 ff., puis ff. chiffrés 84-114, dont le titre, et un dernier f. vierge, la plupart couverts d'une écriture moyenne et lisible (environ 30/35 lignes par page), nombreuses biffures correspondant généralement à des créances acquittées, vélin rigide à lacets, dos lisse muet, titre poussé postérieurement à l'encre sur le plat supérieur (reliure de l'époque). Petits manques de cuir au dos.‎

‎Intéressant manuscrit qui colle au plus près à la définition originelle du livre de raison : ses pages contiennent en effet essentiellement les comptes personnels du rédacteur, spécialement concernant le remboursement de la finance de ses offices, avec seulement très occasionnellement des renseignements d'ordre plus personnel. En fait, il s'agit aussi d'événements à fort caractère finanicer : son acquisition de l'office de notaire royal au prix de 400 livres or, signalée pour le 17 novembre 1671 (cette mention ouvre le texte), et sa nomination de maire de Saillans le 26 avril 1693 ("Jay esté pourvu par Sa Majesté de l'office de conseiller du Roy, et maire du lieu et communauté de Saillans, par lettres et provisions de la Grande Chancellerie, aux gages de quarante livres par an (...), pour la finance duquel office jay payé la somme de mil livres"). La dernière mention date de novembre 1711 ("Jay retiré de M. de la Coste mes deux quittances de finances").La seconde partie, chiffrée 84-114 forme un récapitulatif des sommes qu'on lui devait, disposées selon l'ordre des créanciers, s'étageant de 1673 à 1708 : Suit l'estat de mes debtes actives.L'ensemble forme évidemment un document des plus concrets pour la connaissance financière d'un petit office de province : actuellement sise dans le département de la Drôme, entre Vercors et Provence, Saillans est considérée comme la porte d'entrée de la région du Diois. C'était au XVIIe siècle un bourg prospère, qui vivait surtout du commerce du bois et du drap, et comptait encore une notable minorité protestante. Paul Peloux est peu documenté, mais il exerça ses fonctions de notaire royal jusqu'en 1712, date à laquelle son successeur est Mathieu Peloux, dont on imagine assez facilement qu'il s'agit de son fils. Ce dernier semble avoir exercé jusqu'en 1757 (source : Archives départementales de la Drôme, où a été déposé leur minutier). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 206656

‎[MANUSCRIT]‎

‎Livre de raison (...) moy Cornaud. notaire royal (...) demeurant à Grenoble, sollicit [eur de ?] plusieurs procez par devant la Cour, contenant ce que je reçois des p[ar]ties, l'argent que je leur preste (...)‎

‎S.l. [Grenoble], s.d. (1616-1628) in-4, 95 ff., [3] ff. n. ch., le tout couvert d'une écriture moyenne, cursive et difficilement lisible (environ 30 lignes par page), avec des biffures nombreuses, spécialement à la fin, vélin souple, dos lisse muet, titre poussé à l'encre sur le premier plat (et presque effacé), traces de lacets (reliure de l'époque). Importantes mouillures tout au long du volume, les premiers ff. présentent des pertes de lettres dues à l'humidité.‎

‎Purement professionnel, ce livre de raison court d'octobre 1616 à décembre 1628 ; il consigne tous les dépôts et avances d'argent effectués à l'étude de Me Cornaud dans le cadre de procès tenus auprès de la Cour de Parlement sise à Grenoble (Parlement du Dauphiné). Le titre est en partie obilitéré par des manques de papier, et a été reconstitué approximativement. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 206668

‎[MANUSCRIT - DIE]‎

‎In nomine Domini. Estat répertorié des fonds, pensions, censes. et de tous les droicts et privilèges concernants le convent des frères Prescheurs de Dye, faict en lannée mil six cens trente quattre après une recherche fort soigneuse de tous les tiltres qui pouvoient servir au convent et après des recognoissances générales. Amen‎

‎S.l. [Die], s.d. (1634) in-4, [2] ff. n. ch. (faux-titre et titre), 66 ff. entièrement réglés, renseignés d'une écriture moyenne et assez lisible, 4 ff. vierges, [8] ff. n. ch. de table alphabétique, vélin ivoire souple, dos lisse muet, titre poussé en lettres noires au centre du plat supérieur (reliure de l'époque). Bon exemplaire.‎

‎Très soigneusement exécuté, ce qui ne va pas de soi dans ce genre de texte, cet état donne, par ordre de débiteurs, l'état des créances dues au monastère des Dominicains de Die, et précise parfois l'historique des transactions (au début essentiellement), dont certaines remontent au début du XVIe siècle (décembre 1520 avec le sieur de Treschenu). Il ne semble pas qu'un manuscrit similaire soit répertorié dans les fonds dauphinois.Une partie importante concerne des immeubles de la ville de Die elle-même, mais pas les redevances du monastère s'étendaient au delà, comme l'atteste, à la fin du volume, une partie spéciale intitulée Pensions des villages (ff. 46-61), et qui concerne : Ponet, Marignac, Romeyer, Luc (dans le Diois) , Clelles et Saint-Martin de Clelles (en Trièves). Une dernière partie, enfin, (ff. 63-64) concerne spécifiquement le Vercors. Un nombre notable de ces localités sont actuellement sises dans le département de l'Isère, ce qui indique l'étendue des intérêts claustraux. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 206714

‎[MANUSCRIT - SALVANDY]‎

‎26 et 28 février 1830. Obligation de 24. 000 francs. par M. et Mme de Salvandy au profit de M. et Mme Widmer‎

‎S.l. [Versailles], s.d. (1831) in-4, [4] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et lisible (environ 25 lignes par page), en feuilles sous chemise de papier crème, rousseurs et piqûres.‎

‎Copie authentique (grosse, signée seulement du notaire Marie-Joseph-Georges Rousse et de son notaire en second) d'un acte passé à Versailles le 4 février 1831 et constituant une hypothèque sur la maison des Salvandy sise au 30 de la rue Cassette à Paris, en vue de garantir l'acquittement d'une dette de 24 000 francs due aux époux Victor Widmer.Narcisse-Achille de Salvandy (1795-1856) était alors simple membre de la Chambre des députés pour le département de la Sarthe (jusqu'au renouvellement de mai 1831, où il ne fut pas réélu). Ses responsabilités ministérielles n'interviendront qu'en 1837. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 207061

‎[MANUSCRIT] [CALVIERE-VEZENOBRES (Charles-François de)]‎

‎[Journal].‎

‎S.l., s.d. (vers 1840) in-4, un feuillet liminaire non chiffré [notice], 39 ff. [9 février-juin 1722], [198] ff. mal chiffrés 195 [juin 1722 - décembre 1725], la plupart anopsithographes et couverts d'une écriture moyenne et lisible, assez espacée, nombreuses ratures et biffures, demi-percaline verte modeste, étiquette de titre en long au dos (rel. du milieu du XXe s.). Premier cahier détaché.‎

‎Intéressante copie XIXe siècle du Journal du marquis de Calvière, précédée d'une précieuse notice datée du 25 mai 1940, et consécutive à l'achat de notre manuscrit, permettant de retracer sa transmission : rédigée dans les années 1840 (le papier qui l'enveloppait portait la date de 1845), cette copie semble avoir été réalisée par Jules Niel (1800-1872), bibliothécaire du ministère de l'Intérieur (le verso des premiers feuillets porte l'en-tête de ce ministère). Elle comporte de nombreuses biffures et hésitations, attestant de la difficulté de lecture de l'original, et fut en tout cas acquise en 1940 chez un bouquiniste par un certain Albert Lancarne (?) qui signa ce feuillet liminaire.Né à Avignon, Charles-François de Calvière (1693-1777), page du roi dès 1711, avait été admis comme cadet dans les Gardes du Corps en 1714. Il devint mestre de camp de cavalerie le 1er mai 1721 et servait dans la Petite écurie. Il fit ultérieurement une carrière militaire classique jusqu'en 1755, mais la postérité retint surtout son activité de grand collectionneur et de bibliophile érudit. Le journal recopié ici couvre les derniers moments de la Régence (Philippe d'Orléans mourut le 2 décembre 1723), et le ministérat du duc de Bourbon, correspondant à la fin des fonctions de Calvière comme premier page du Roi. En raison de la proximité nécessaire de Calvière avec le jeune prince, ce journal est une mine d'anecdotes sur la vie de Louis XV enfant et adolescent (il avait entre 12 et 15 ans au cours de sa rédaction) ; une importante partie des notes est excessivement concise, et ne se rapporte qu'à des nouvelles extérieures, mais il y a également de bons développements, notamment sur les progrès du jeune Roi dans les activités de jeu et de chasse, auxquelles il commençait à prendre un goût très vif ; surtout, le texte permet de suivre les activités et humeurs de Louis XV quasiment au jour le jour. On regrette qu'il n'ait pas été utilisé par les historiens.La première partie, en pagination séparée, qui court de février à juin 1722, est la seule à avoir connu un début de publication : les frères Goncourt l'ont donnée dans les Portraits intimes du dix-huitième siècle (Paris, Dentu, 1857-58). Les deux frères font une allusion à la volonté de publication par Jules Niel, ce qui corrobore la provenance de notre copie, mais à la date où ils firent publier leurs essais, ils ignoraient ce qu'était devenu le manuscrit original. Ce dernier semble être la propriété actuelle de la Médiathèque d'Avignon, qui annonce dans ses fonds, en provenance du legs d'Esprit-François Calvet (1728-1810), le Journal autographe du marquis de Calvière, ou Mémoires pour servir à l'histoire de l'enfance du Roy Louis XV, depuis et compris le 9 février 1722 (le Roy avait alors douze ans), jusques et compris le dernier décembre 1725 (95 ff.). On notera que notre copie correspond à la même amplitude chronologique. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 207072

‎[MANUSCRIT]‎

‎[Notes d'un artilleur].. Commandant Martel‎

‎S.l., s.d. (1915-18) in-8, [68] ff. n. ch., réglés (cahier scolaire), écriture large et lisible, et [39] ff. volants, toile Bradel grise modeste, dos muet (reliure de l'époque).‎

‎La partie contenue dans le cahier couvre les dates du 10 août 1915 au 17 janvier 1916, tandis que les feuillets volants commencent le 6 décembre 1917 et se terminent le 2 novembre 1918, soit dix jours avant l'armistice.L'ensemble forme en fait un recueil de notes quotidiennes concernant les tâches à faire ou les taches accomplies ; le style est concis, le cahier étant à usage personnel, et nullement destiné à la communication, comme le confirme la graphie négligée. L'essentiel concerne l'armement, sa fabrication, des essais (séances de tir), sa livraison, ce qui laisse supposer que son auteur était affecté aux services du matériel pour l'artillerie de campagne. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 207106

‎[MANUSCRIT - UNIFORMES]‎

‎Uniformes successivement portés par le 32e de ligne. ancien Régt. de Bassigny, depuis sa création en 1775 jusqu'à nos jours‎

‎S.l., s.d. (vers 1890) petit in-4, titre avec signature autographe, et 12 planches aquarellées, signées G. J., en feuilles, cousu, sous chemise demi-toile fantaisie.‎

‎Agréable petit album, composé d'une seule main. La signature est difficilement lisible.Le 32e Régiment d'Infanterie, héritier du Régiment de Bassigny, exista de 1791 à 1950, date à laquelle il fut dissous.I. 1776-1779. Fusilier au Régiment de Bassigny. - II. 1779-1790. Capitaine au Régiment de Bassigny. - III. 1791-1793. Grenadier au 32e de ligne. - IV. 1796-1804. 32e demi-brigade de ligne. Grenadier. - V. 1804-1815. 32e de ligne. Voltigeur. - VI. 1820-1830. 32e de ligne. Colonel. - VII. 1835. 32e de ligne. Fusilier. - VIII. 1846. 32e de ligne. Caporal de grenadiers. - IX. 1855. 32e de ligne. Fusilier. - X. 1861. 32e de ligne. Sergent de voltigeurs. - XI. 32e de ligne. Sous-lieutenant. Sergent-fourrier. - XII. 32e demi-brigade de ligne. Expéditions d'Egypte et de Syrie. 1798-1801.Est joint à cet ensemble iconographique un petit texte explicatif, orné de la même signature que celle du titre des planches : Organisation des régiments d'infanterie, depuis leur création jusqu'à nos jours. 32e de ligne ([8] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et lisible). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 207162

‎[MANUSCRIT] [VERNET (Carle)]‎

‎Congé absolu [- de retraite] délivré au citoyen sieur Tripier, Nicolas.‎

‎[Paris / Maestricht], G. Duplessi-Bertaux, 1798-5 novembre 1807 in-4 oblong (29 x43 cm), en feuille, sous double plaque de verre, et baguettes modernes. Qques tâches, et petites déchirures sans gravité.‎

‎Bel exemplaire de formulaire de congé de retraite, pré-imprimé, renseigné manuscritement au recto, et portant une annotation également manuscrite au verso :I. Le formulaire a été imprimé en 1798 (d'où la première date), gravé par Godefroy d'après Vernet et présente, de chaque côté du bloc central un cavalier avec sa monture (gauche) et un artilleur servant une pièce (droite) ; le bloc étant lui-même surmonté d'un groupe allégorique représentant la République française munie de la Constitution de l'an VIII, et entourée de deux victoires aux mains chargées de lauriers. Malgré le changement de régime, on voit que ce formulaire a été conservé par l'administration sans doute jusqu'à épuisement du stock.II. Le bénéficiaire dont les données sont renseignées au recto est un certain Nicolas Tripier, célibataire, natif de Chalancourt (Meuse) [probablement l'actuel Chattancourt, la graphie de cette commune ayant énormément varié]. Au 5 novembre 1807, date de l'acte, il avait 35 ans et servait depuis le 1er avril 1793 comme dragon au 2e Régiment de Dragons.III. L'attestation manuscrite du verso reproduit ces éléments et y ajoute le lieu de retraite de Tripier : son village natal de Chalancourt-Chattancourt. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 207195

‎[MANUSCRIT]‎

‎Collèges de non-plein exercice réunis dans celui de Louis le Grand.‎

‎S.l.n.d. (1787) in-12, [8] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine et lisible (environ 20 lignes par page), 2 ff. vierges, en feuilles, cousu, sous couverture d'attente.‎

‎Ce petit vade-mecum ne se limite pas aux renseignements indiqués au titre, et concernant le Collège Louis-le-Grand et son bureau d'administration (ff. 1-4r) ; il est suivi de la liste des membres de l'Académie française, disposés par ordre de réception (ff. 4v-8r, commençant par le maréchal-duc de Richelieu, élu en 1720, et se terminant par Rulhière, élu en 1787). Enfin, le f. 8v mêle les agents généraux du clergé, et les "bons dentistes" .... On ignore à qui servait cet ensemble de petites listes aux liens assez lâches. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 207409

‎[MANUSCRIT]‎

‎Cours de législation criminelle et de procédure criminelle et civile.‎

‎S.l., s.d. (début XIXe) in-4, [30] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine et lisible (environ 30 lignes par page), en feuilles, cousu, sous couverture d'attente, première couverture recouverte d'essais de plume et de dessins contemporains.‎

‎Le texte ne correspond pas à l'énoncé du titre, ce qui fait penser que l'on a affaire au premier cahier seulement d'un cours complet beaucoup plus développé dont le reste est perdu. En effet, les trente feuillets du manuscrit contiennent une introduction générale au droit des plus classiques, centrée sur les actions selon le droit romain et divisée en six chapitres, après trois pages d'Observations générales :1. L'origine et le progrès du droit romain. - 2. Manière de procéder chez les Romains tant au civil qu'au criminel. - 3. Des différentes divisions des actions. - 4. Des actions réelles (pétition d'hérédité, querelle d'inofficiosité, revendication des biens corporels et incorporels). - 5. Des actions personnelles (contrats parfaits par la tradition d'un objet ; contrats parfaits par le seul consenetement). - 6. Des actions personnelles indirectes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 207410

‎[MANUSCRIT] COURNERIE (Jean-Baptiste)‎

‎Mes heures perdues. revues, corrigées et remises au net en 1865‎

‎S.l., s.d. (1865) in-8, titre, 262 pp., couvertes d'une écriture fine, soignée et très lisible (environ 20 lignes par page), quelques biffures, demi-cuir de Russie vert modeste à coins, dos lisse muet, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Coupes et coins très frottés.‎

‎Mis en forme sur le tard, ce petit manuscrit regroupe, dans un ordre tout particulier, des morceaux de nature très différentes, et touchant à des sujets fort hétérogènes.1. La partie la plus cohérente et la plus intéressante est située au tout début, sous le titre de Souvenir de la retraite de Moscou, 1812, et occupe les pp. 1-43. Encore suscite t-elle bien des questions. Parmi les témoignages inédits que les années récentes ont permis d'exhumer sur cette malheureuse campagne, celui de Jean-Baptiste Cournerie présente en effet bien des originalités, qui laissent soupçonner au moins des "embellissements". A l'origine sous-chef de bureau dans une préfecture qu'il ne précise d'ailleurs pas, Cournerie n'était pas satisfait de son traitement de 1200 francs, s'ennuyait et ne se voyait pas de perspectives d'avancement, comme on dit dans les bureaux ; il demanda alors en 1812 à être muté dans l'administration militaire, fut affecté au 3e Corps d'Armée (Ney), par suite d'une recommandation de son frère. Mais les démarches qu'il dut effectuer à Paris pour faire régulariser sa situation l'empêchèrent de partir avant le 6 septembre 1812, alors que la Grande Armée était déjà en position pour le combat de Borodino. Il explique avoir fait le trajet entièrement à pieds, et être parvenu à Smolensk début novembre, alors que la retraite française est déjà engagée. Dès lors, tout ce dont il témoigne consiste dans les étapes du retour à travers Russie, Lithuanie, Pologne et Prusse, sans même qu'il ait pu participer à quelque action que ce fût. Au demeurant, une grande partie des notes se résume à des mentions d'étapes (aller, puis retour), de Meaux à Smolensk, puis de Kowno [Kaunas] à Metz.De retour à Paris le 2 avril 1813, il eut une entrevue avec Lacuée de Cessac (alors ministre directeur de l'administration de la guerre), qui entérina sa nomination, et repartit pour le théâtre de la Campagne de Saxe en mai 1813. Il demeura avec le 3e Corps d'Armée jusqu'au passage du Rhin du 7 novembre 1813.Dans les deux parties de cette relation, les anecdotes privées (notamment son amitié persistante avec un certain Barcelini, officier au Régiment d'Illyrie) l'emportent fortement sur les événements généraux.2. Le reste du manuscrit part un peu dans toutes les directions et est généralement composé en vers : des poésies sur divers sujets, mais généralement patriotiques (Chant national La Chalonnaise de janvier 1814 ; Ode sur l'abdication de l'Empereur Napoléon de 1816, etc.) ; une longue épopée bizarre de 1820 intitulée La Queue blanche (pp. 57-106) ; des pièces sur la vie rurale (La Fête du village, août 1823 ; Une ouverture de chasse, 1832) ; des morceaux politiques diversement inspirées (La France et le ministre, octobre 1829, sur les projets absolutistes du cabinet ; Elections municipales, avril 1840 ; Trois candidats à la députation, décembre 1848 ; Au club électoral, 28 décembre 1848).Enfin, il semble avoir été juré dans un procès d'assises tenu en 1852 à Coutances pour les chefs d'abus de confiance et détournement de fonds, ce qui lui donne l'occasion de dresser un tableau de l'évènement (pp. 195-203).Les dernières pièces concernent l'exposition universelle de 1858, le voyage de Napoléon III et d'Eugénie à Cherbourg en août 1858, Magenta et Solférino.Dans tous les cas, affleure en permanence la fidélité bonapartiste de l'auteur. Les lieux et personnages cités laissent penser qu'il habitait Cherbourg. Peut-être s'agit-il du même Jean-Baptiste Cournerie, signalé par les Annuaires du département de la Manche comme directeur-gérant de la compagnie qui exploitait l'incinération des varechs. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 207971

‎[MANUSCRIT]‎

‎19e Régiment d'Infanterie. - 12me Compagnie.. I. Renforts. - II. Cahier des punis‎

‎S.l., 1916-1918 2 cahiers in-8, brochés sous couvertures factices modestes.‎

‎Ensemble très intéressant de deux petits cahiers régimentaires très correctement tenus, et renseignant, pour les années 1917-1918, sur la vie du 19e Régiment d'infanterie, qui servit à Verdun en 1916, fut touché par les mutineries de mai 1917, et posséda la particularité de figurer comme la dernière unité française à avoir eu connaissance de l'armistice (ce qui lui valut l'honneur de raviver la flamme du soldat inconnu à l'Arc de triomphe jusqu'en 1998, date de sa dissolution).I. Renforts : [50] ff. n. ch., du 12 décembre 1916 au 6 mai 1918 ; les listes du 19e sont précédées par leur équivalent pour les 124e et 99e régiments. - II. Punitions : [21] ff. n. ch., du 25 mars 1916 au 22 mai 1918. Ce dernier cahier est particulièrement détaillé : outre le nom du puni et la durée de sa peine, figure le motif, l'autorité prescriptrice, et la manière dont la peine a été accomplie. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 207973

‎[MANUSCRIT]‎

‎286e [Régiment d'infanterie]. Ordre du Régiment n° 44.‎

‎S.l., 10 mars 1915-16 juin 1920 cahier in-8, 59 pp., [5] pp. n. ch., couvertes à plusieurs mains, écritures moyennes et lisibles, broché sous couverture cartonnée cerise.‎

‎L'essentiel de ce cahier (pp. 1-48) est constitué par la transcription soigneusement rédigée de l'Ordre du Régiment 44, lequel liste toutes les citations de membres du corps dues à des actes de bravoure devant l'ennemi. Il s'agissait apparemment d'une initiative du lieutenant-colonel d'Ollone commandant l'unité, et cette liste devait être lue à la troupe toutes les semaines. De fait, compagnie par compagnie, sont reproduites nominalement les citations, constituant ainsi un précieux document sur les débuts de la grande Guerre au 286e d'Infanterie, créé en août 1914 à partir du 86e.A la suite, et rédigées par d'autres mains, on trouvera une suite d'ordres (depuis le 175 du 3 juillet 1916 jusqu'au 869 du 20 octobre 1918), tous concernant des mesures individuelles pour faits de guerre. Et le texte s'achève par la promotion du sous-lieutenant Adrien Sève à l'Ordre de la Légion d'honneur, après la fin du conflit (16 juin 1920). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 207986

‎[MANUSCRIT]‎

‎252e. - Contrôle de la CM4.‎

‎S.l., s.d. (1918) cahier in-8, [28] ff. n. ch., broché.‎

‎Etat nominatif sur quinze colonnes, très complet pour chaque mobilisé : noms & prénoms ; grade ; numéro de matricule ; dépôt de mobilisation ; bureau de recrutement ; dernière date d'arrivée au front ; personne à aviser en cas d'évènement grave ; date de naissance ; lieu de naissance ; profession ; filiation ; mariage ; enfants ; dernier domicile ; lieu de permissions.La liste court ainsi alphabétiquement de André à Vaillard, puis reprend sans ordre précis, pour une date ultérieure, mais non précisée (fin du conflit si 'on en juge par les numéros de classes des mobilisés).Constitué en 1914 à partir du 52e, le 252e Régiment d'infanterie fut dissous en juin 1918. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 207987

‎[MANUSCRIT]‎

‎Liste nominative.. 9e Compagnie. - 101e Territorial‎

‎S.l.n.d. in-8, [9] ff. n. ch., broché.‎

‎Regroupe en fait trois listes successives : une par escouade ; un contrôle nominatif des gradés ; une par ordre d'arrivée.Comme ses homologues, le 101e Régiment d'infanterie territoriale, formé au Puy le 3 août 1914, regroupait les hommes âgés de 34 à 39 ans, considérés comme trop âgés et plus assez entraînés pour rejoindre une unité de ligne ou de réserve. Cependant, à mesure que la guerre s'éternisait, les territoriaux furent de plus en plus souvent engagés en première, cependant que les plus jeunes de leurs membres étaient reversés dans les régiments d'infanterie pour compenser les pertes. Le 1er août 1918, tous les régiments territoriaux furent officiellement dissous, et leurs hommes répartis dans les régiments d'active et de réserve. Ainsi, le 101e fut-il engagé à Verdun et subit des pertes sévères en 1916. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 207988

‎[MANUSCRIT]‎

‎[Mélanges].‎

‎S.l., s.d. (septembre 1902) in-8, 65 ff. paginés 1-112 avec des erreurs, couverts d'une écriture moyenne et très lisible, avec des partie rubriquées, demi-toile noire à coins modeste, dos lisse, tranches rouges (reliure de l'époque). Exemplaire déboîté, toile salie, essais de plume sur les dernières gardes.‎

‎Dédié de façon très originale "A ma mère chérie", et daté du 4 septembre 1902 (date de l'anniversaire de cette génitrice adorée), ce petit cahier regroupe une série d'essais en prose :1. Prise du cutter anglais "L'Union" (ff. 3-17). - 2. La Mort d'un zouave, 1870 (ff. 19-23). - 3. Boërs de France (ff. 25-44). - 4. Pyrame (ff. 46-58). - 5. Ceux que l'on méconnaît et que l'on insulte (ff. 60-61). - 6. Marius contre Tartarin (ff. 63).Il est bien difficile de trouver un point commun à ces petites nouvelles empruntées à la réalité normande et bretonne de la petite et moyenne bourgeoisie de la fin du XIXe siècle. Certaines se lisent avec plaisir finalement.A la fin un ex-dono : "Donné à Yvonne Bordeaux par son père" (Institution de l'Ange-Gardien à Gacé -Orne), auquel fait écho une mystérieuse mention au crayon de bois du début du volume : "Volé à Y. Bordeaux" .... - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 208142

‎[MANUSCRIT] [MONDENARD (Saint-Sardos de Montagu, Marquis de)]‎

‎Aperçu sur l'état actuel de la France.‎

‎S.l., s.d. (mai 1814) in-4 carré, [3] ff. n. ch. (dédicace, table des chapitres), 308 pp. couvertes d'une écriture fine et lisible (environ 25/30 lignes par page), maroquin cerise, dos lisse orné de hachurés et caissons fleurdelisés dorés, double encadrement de double filet doré enserrant des guirlandes sur les plats, fleurs de lis en écoinçon, armes au centre, tortillon doré sur les coupes, tranches dorées, hachuré doré sur les contreplats, gardes de papier violine (reliure de l'époque).‎

‎Exceptionnel état de la France manuscrit rédigé à la fin de l'Empire à destination de Louis XVIII lui-même.1. L'auteur.Signataire de la dédicace à Louis XVIII, Jean Saint-Sardos de Montagu, marquis de Mondenard (1761-1823) représente à merveille cette catégorie de nobles de fraîche date d'autant plus attachés à la monarchie que leur illustration est récente : d'une famille récemment anoblie (en mai 1764 en la personne de Pierre Saint-Sardos), il participa en 1789 aux assemblées de son Ordre à Cahors et Toulouse, émigra assez tôt en Angleterre tout en conservant pendant les années difficiles la terre et le château de Mondenard (entre Moissac et Cahors), acquis par son père en 1777. Il les garda jusqu'en 1812, date à laquelle il s'en sépara au profit du baron Chazal (préfet des Hautes-Pyrénées) pour acheter la terre de Malause. Sa mort sans héritier en 1823 mit fin à la brève existence de ce nom et de la lignée.Il fut l'auteur de quelques ouvrages imprimés, tous relatifs au gouvernement et aux finances, le plus important d'entre eux demeurant les Considérations sur l'organisation sociales, parues en trois volumes en 1802 chez Migneret. La dédicace rappelle d'ailleurs à Louis XVIII qu'il lui en avait envoyé un exemplaire lors de son exil en Pologne.Cf. Quérard VI, 198.2. Le texte.Il forme la suite des Considérations, et prétend donner à Louis XVIII un tableau complet de l'état législatif, administratif et politique du pays, sans ménager évidemment les conseils pour redresser tout ce que la Révolution a pu démolir ou abîmer. Mondenard est opposé à la Révolution et à l'Empire, mais se montre royaliste sans excès, très "chartiste" même, pas "pointu" en tout cas comme on dira plus tard, et nombre de ses préconisations sont raisonnables et mesurées : quand il critique par exemple l'ordonnance sur l'observance publique des dimanches et fêtes, il souligne avec justesse qu'elle n'apporte rien à la religion, tout en mécontentant fortement le grand nombre des ouvriers et artisans qui ne peuvent plus se permettre de chômer 52 dimanches, plus les fêtes, au long de l'année. Ses positions sur la liberté de la presse, les fêtes nationales, les proscriptions et confiscations annoncent un esprit plutôt libéral, et surtout cherchant à concilier les intérêts, non à les opposer. La meilleure partie du texte demeure celle consacrée aux finances publiques et à la fiscalité, domaines qu'il possède manifestement bien, et pour lesquelles il fat preuve de discernement (sa comparaison intuitive des charges respectives des contribuables anglais et français est éclairante, déjà). L'importance accordée à toutes les matières économiques et au développement de l'activité commerciale comme gage de paix sociales tranches vraiment avec la production classique des émigrés rentrés.Ce qui frappe également, c'est un quasi-silence sur les armées au sortir de l'aventure napoléonienne et alors que la reconversion des pléthoriques troupes sur le pied de guerre formait un des casse-têtes du nouveau régime : son chapitre "De la Force publique" tourne surtout autour de la gendarmerie, de la Garde nationale, de la sécurité intérieure, et renvoie marine et armée à leur presque-inutilité en temps de paix. Point de vue original, et sans vraies correspondances que ce soit chez les émigrés rentrés ou les anciens impériaux, tous fort belliqueux dans une mesure ou une autre.En toutes choses d'ailleurs, son séjour en Angleterre pendant l'émigration a marqué ses conceptions et son expérience : il n'idolâtre pas le modèle britannique, et sait plus que d'autres faire la part des conditions spécifiques du grand voisin pour ne pas vouloir importer moeurs et institutions, mais, comme la plupart des esprits réfléchis de l'époque, il y voit au moins une source d'inspiration.Une phrase prise dans la conclusion montre assez bien l'orientation générale de la pensée : "Il doit être évident, on ne sauroit trop le répéter que l'on ne peut consolider l'Etat qu'en donnant satisfaction réelle aux amis de la liberté, en épurant les moeurs, en établissant de véritables corporations, en soulageant les contribuables, en favorisant l'agriculture, les manufactures, les arts et le commerce ; en payant toute la dette publique, en effaçant le malheur des émigrés, enfin en conciliant tous les intérêts". C'est vaste, et sans doute irréalisable vu les divisions du pays, mais ce n'est pas idiot.Très bel exemplaire de présent aux armes de Louis XVIII. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 208287

‎[MANUSCRIT]‎

‎Ministère de la Guerre. - Bureau de la justice militaire. Mémoire sur l'état actuel de la législation relative à la justice militaire,. et sur les moyens de l'adapter aux formes de la monarchie par de nouveaux projets de lois et d'ordonnances.‎

‎[Paris], s.d. (1824); in-folio, 4 pp., [3] pp. n. ch., écriture large et lisible (environ 25 lignes par page), en feuilles.‎

‎Ce petit mémoire qui n'a pas fait l'objet de publication constitue en fait un vademecum préliminaire au travail de révision de la justice militaire demandé par l'Ordonnance royale du 20 août 1824 pour rattacher plus étroitement l'armée à la personne du Roi. Après une introduction générale, se trouve la première partie du texte, Coup d'oeil historique sur les dispositions législatives et réglementaires qui se sont succédées depuis 1790, complétée par un tableau indicatif des différentes lois depuis celle du 29 octobre 1790.En revanche, les deuxième et troisième parties (Discussion sur le meilleur mode à suivre / Projets de lois et d'ordonnances dressés en conséquence des discussions) manquent à notre exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 208324

‎[MANUSCRIT] PETIET (Auguste)‎

‎Observations sur le projet d'organisation d'un bureau central de statistique militaire.‎

‎[Paris], s.d. (1825) in-folio, [4] pp. n. ch. sur papier réglé, écriture moyenne et lisible (environ 35 lignes par page), en feuille, un rebord ébarbé, avec perte de quelques lettres.‎

‎En semi-disgrâce depuis sa participation à l'épisode des Cent-Jours, le général Auguste Pétiet (1784-1858) avait été "placardisé" comme directeur des Archives historiques au Dépôt de la Guerre, fonctions qu'il assuma de 1823 à 1830. C'est à ce titre qu'il communique son avis sur un projet du baron d'Audebert de Férussac (1786-1836) de créer un bureau de statistique militaire.On joint, sur le même sujet : [PAULINIER DE FONTENILLES :] Notes sur le projet d'établissement d'un bureau de statistique militaire au Dépôt général de la Guerre : [6] pp. n. ch., datées du 12 mai 1825.Pierre-François-Antoine Pualinier de Fontenilles (1775-1841), alors lieutenant-colonel du Génie, était membre de la commission pour la formation d'un bureau de statistique militaire. Il fut député de l'Hérault de 1815 à 1816, siégeant dans la majorité de la Chambre introuvable ; ses opinions ultra ne font pas de doute.Les deux opinants tombent d'accord sur la nécessité de créer ce bureau, mais forment chacun des critiques plus ou moins fortes sur les moyens d'exécution et d'organisation proposés. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 208325

‎[MANUSCRIT] LOFFICIAL (Louis-Prosper)‎

‎Au Comité de salut public.‎

‎[Parthenay], s.d. (3 juillet 1795) in-folio, [4] pp. n. ch., couvertes d'une écriture fine et lisible (environ 40 lignes par page), en feuille, bords fragilisés.‎

‎Brouillon de lettre, curieusement daté de l'ancien style, ce qui est étrange pour un conventionnel en mission.Sur la rupture par Charette de son serment et l'attaque, le 7 messidor [25 juin ], du poste républicain des Essarts. Député des Deux-Sèvres, Lofficial (1751-1815), en fin de mission dans l'Ouest, estime de son devoir de collecter le plus d'informations possibles sur l'événement, quoique le lieu de l'incident ne fasse pas partie de sa division. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 208327

‎[MANUSCRIT - SALINS] HASSENFRATZ (Jean-Henri)‎

‎Rapport à l'agence.‎

‎S.l. [Salins], s.d. in-folio, [4] pp. écrites sur une moitié, en feuille.‎

‎Résume les différentes communications que le physicien et inspecteur des mines Jean-Henri Hassenfratz (1755-1827), très engagé dans le processus révolutionnaire, envoya sur l'état des mines de Salins, à l'Agence des mines.Il est difficile de préciser la date exacte de cette mission à Salins, les seules mentions du texte concernant des quantièmes sans année : 15, 16 et 7 vendémiaire. L'allusion à l'arrivée du "représentant Besson" (le conventionnel Alexandre Besson, 1758-1826, député du Doubs sous la Convention et aux Cinq-Cents) ne permet pas plus de précision. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 208328

‎[MANUSCRIT]‎

‎19e Corps d'Armée. - Division d'Oran. - Subdivision d'Aïn Sefra. Considérations sur les Amour et leurs terrains de parcours.‎

‎Aïn-Sefra, 17 octobre 1901 in-4, [7] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne, soignée et très lisible (environ 30 lignes par page), en feuilles.‎

‎Intéressant rapport sur les tribus de l'ouest algérien, composé à une période intermédiaire de leur organisation par la puissance coloniale.Située aux confins marocains, la région d'Aïn Sefra abritait des tribus nomadisant entre le Maroc et l'Algérie, et ainsi revendiquées par les deux pays.En 1855, la majorité des tribus composant les Amûr avaient fait acte de soumission à la France, et les autorités militaires leur donnèrent une organisation régulière en trois caïdats. Mais le 20 mars 1882, à la création par arrêté gouvernemental du cercle d'Aïn Sefra, les Amûr se virent appliquer une nouvelle organisation qui ne règlait pas le statut de ces populations tiraillées entre Algérie et Maroc. De 1895 à 1905, une subdivision militaire doubla le cercle d'Aïn Sefra avant de se transformer en territoire militaire placé sous l'autorité d'un général de brigade dépendant directement du gouverneur général de l'Algérie (au point de vue administratif), et du général commandant le 19e corps d'armée (au point de vue militaire). A chaque fois, le statut et l'organisation des tribus était plus ou moins modifié.Cf. Ben Hounet (Yazid) : Des tribus en Algérie ? A propos de la déstructuration tribale pendant la période coloniale, in : Cahiers de la Méditerranée (2007). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 208335

‎[MANUSCRIT]‎

‎Conférence sur le Soudan français. faite par le lieutenant [*] le samedi 20 février 1904 à la Société industrielle d'Elbeuf‎

‎S.l. [Elbeuf], s.d. (1904) in-4, 49 ff. anopisthographes, couverts d'une écriture épaisse et lisible à l'encre (environ 20 lignes par page), nombreux ajouts au crayon rouge gras, nombreuses ratures et biffures, en feuilles sous chemise très défraîchie.‎

‎La vision française de l'Afrique noire au début du XXe siècle.Il s'agit manifestement du texte même qui servit au conférencier (son nom a été gratté) pour donner sa prestation. L'ensemble forme une présentation très générale des immenses territoires composant alors l'Afrique occidentale française (c'est en effet ce que recouvre l'expression vite devenue obsolète de "Soudan français"), et qui regroupent, selon l'auteur lui-même, les régions "du lac Tchad à la côte sénégalienne", donc des pays sans unité réelle. Les divisions de l'exposé sont conventionnelles (le pays / les animaux / les races / la vie indigène) et ne contiennent que des données communes, accessibles à un public métropolitain curieux, mais absolument pas spécialiste. A noter un long développement sur ce que l'auteur appelle par euphémisation "la captivité" et qui concerne en fait la persistance de l'esclavage dans les régions sous domination française. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 208336

‎[MANUSCRIT]‎

‎Historique du cercle de Colomb Béchar. 1903-1909. - 1re partie. Le Sud Oranais de 1901 à 1903. - 2me partie. Le cercle de Colomb Béchar de 1903 au 31 décembre 1908. Rédigé sous les ordres du lieutenant-colonel Pierron, commandant supérieur, par le lieutenant Huot, de la 24e Compagnie montée du 1er Etranger. Complété pour l'année 1908 par le lieutenant Maunoury de la Compagnie saharienne de Colomb. Complété pour les années 1909 à 1911 par le capitaine Lanvezac (...)‎

‎S.l., s.d. (1909-1911) in-4, 43 ff. anopisthographes, ff. 45-86, puis ff. 88-112 ; 35 ff. (Journal de marche de la première colonne), en feuilles, cousu.‎

‎Relation très détaillée, voire minutieuse dans sa description des opérations, sur l'organisation du cercle de Colomb-Béchar (aujourd'hui Béchar), situé aux confins du Sahara algérien et du Maroc, et pour cette raison objet d'une surveillance et de mesures de sécurisation particulières : comme nombre de zones frontalières algéro-marocaines, il constitua un foyer d'insurrection endémique, où venaient se réfugier des tribus hostiles à la présence française. Outre des combats et razzias sporadiques, l'activité militaire consista surtout en l'installation d'une ligne de postes destinés à couvrir au mieux cette partie occidentale des Territoires du Sud (créés par la loi du 24 décembre 1902), et spécialement le Territoire d'Aïn-Sefra qui comprenait Colomb-Béchar.Malgré les derniers ajouts effectués au titre, et que nous avons relevés dans notre intitulé, le texte ne dépasse pas l'année 1908.On joint, de la même écriture : 1. [4] ff. volants. - 2. Un petit cahier in-8 intitulé Menabha (16 avril 1908), et comprenant [11] ff. n. ch. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 208355

‎[MANUSCRIT]‎

‎Journal. tenu par le lieutenant Matheron, commandant le détachement du 18e escadron du train des équipages, affecté à la reconnaissance de Métarka pendant la période du 1er mai au 10 juin 1910‎

‎S.l., s.d. (1910) in-8, [18] ff. n. ch. sur papier réglé, couverts d'une écriture moyenne, soignée et très lisible (environ 20 lignes par page), en feuilles, cousu.‎

‎Composé d'un journal et d'observations, le texte couvre la période indiquée au titre. Il est suivi d'un Journal de marche (détachement de Colomb) pour la période du 15 mai au 3 juin.Le texte documente une tournée effectuée en mai-juin 1910 par la colonne du général Alix aux confins du Maroc (Métarka est dans le royaume chérifien), rejointe par des détachements venus de Béchar (colonel Laquière) et de Bou-Denib (colonel Strasser). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 208357

‎[MANUSCRIT]‎

‎Extrait du journal de marche. Colonne du Sud-Oranais, du 7 avril au 31 mai 1908. Occupation de Bou Denib. - Construction et défense du poste du 31 mai au 13 septembre 1908. - Attaque du 1er septembre. - Combat de Djorf (7 septembre)‎

‎S.l., s.d. (1908) in-4, [23] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine, soignée et lisible (environ 30 lignes par page), avec 4 cartes et plans manuscrits (certains en couleurs), dont 3 sur calque brun et un sur papier blanc volant, broché sous couverture de papier noir, étiquette de titre contrecollée sur la première couverture.‎

‎Important journal des opérations de pacification de la frontière algéro-marocaine entrepris par la compagnie du capitaine Maury. Il court en fait jusqu'au 13 septembre 1908, avec, semble t-il, un manque entre le 14 mai et le début de juin.Les ff. 10 à 13, insérés entre les événements du 14 mai et ceux du 11 juin, contiennent un état des Militaires ayant pris part à la colonne du Sud Oranais du 7 avril au 31 mai 1908. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 208370

‎[MANUSCRIT]‎

‎Projet d'attaque d'une place étrangère.. Fait et dessinné [sic] par le sous-lieutenant élève d'artillerie Demarçay. Autographié par Em. Baur‎

‎Fontainebleau, 31 janvier 1876 in-folio oblong (68 x 96 cm), en feuille, bord supérieur ébarbé.‎

‎Beau projet manuscrit qui présente un plan d'attaques imaginaires contre la forteresse de Germersheim (la ville, sise sur le Rhin, avait été fortifiée par Sadi Carnot, fils aîné de Lazare Carnot, à l'époque où la rive gauche du Rhin était française.Visé par le professeur (nom peu lisible), il s'agit clairement d'un travail d'école rédigé par un élève de l'Ecole d'application de l'artillerie, sise à Fontainebleau (quartier des Hémonnières) de 1872 à 1940.L'élève pourrait bien être Charles-Jean Demarçay (1853-1905), X en 1872, et qui finit sa carrière comme capitaine d'artillerie. Il était le petit-fils du général d'artillerie Marc-Jean Demarçay (1772-1839), qui s'illustra pendant les campagnes de la Révolution et de l'Empire (il fut précisément directeur de la première école d'application de l'artillerie et du génie, créée à Metz en 1794). Son frère, le chimiste Eugène Demarçay (1852-1903) fut un collaborateur des époux Curie. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 208488

‎[MANUSCRIT] LEVE (L.-S.)‎

‎Julia, ou Les Colons parisiens en Algérie.‎

‎S.l., mai 1863 in-8, 211 pp., un f. n. ch. de table, le tout couvert d'une écriture fine, calligraphiée et très lisible (environ 20 lignes par page), demi-chagin havane, dos à nerfs orné de doubles caissons à froid et d'un motif arabisant doré apposé postérieurement en queue, encadrements à froid sur les plats de toile chagrinée, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Bon exemplaire.‎

‎Curieux roman, apparemment jamais publié, qui forme un récit d'histoire familiale se déroulant à cheval entre l'Algérie et la métropole (Drôme, Provence, spécialement Flassans dans le Var). L'héroïne, Julia, fille d'ouvriers parisiens, se retrouve avec sa famille en Algérie, devient orpheline, etc. On n'a pu retrouver de traces de l'auteur, qui n'écrit pas mal, mais de façon conventionnelle et décousue. Il ne semble pas qu'il ait publié d'autres ouvrages.Exemplaire de Pierre Libaude, avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 209460

‎[MANUSCRIT] BARBOT DU PLESSIS‎

‎L' Antre d'Eole.. Premier [- second] mémoire‎

‎S.l. [Orléans], s.d. (1845) 4 pièces in-folio, couvertes d'une écriture fine et assez lisible (environ 40 à 45 lignes par page), biffures et ratures, en feuilles, cousus.‎

‎Sous un titre agrémenté des réminiscences de l'Antiquité classique, comme les aimaient les savants de l'époque, Barbot du Plessis, membre de la Société royale des sciences, belles-lettres et arts d'Orléans, a voulu traiter la question de l'existence éventuelle d'une atmosphère au fond des Océans. Son approche est purement physique et aprioristique : il se fonde sur les principes de la mécanique admis en son temps, tout en suggérant des expériences destinées à corroborer ses déductions.Notre dossier se compose donc de quatre pièces manuscrites :1. Une version unique du Premier mémoire (présenté à la Société royale le 21 novembre 1845) et intitulé seulement Possibilité d'une atmosphère sous-océanique ([10] ff. n. ch.).2. Une première version du Second mémoire (présenté en 1846), partant du principe que l'atmosphère sous-océanique existe et portant spécfifiquement sur la conséquence de ce postulat : L'objet de ce second mémoire est de savoir si l'atmosphère sous-océanique, sans faire éruption en masse, ne viendra pas à s'échapper à travers les pores de l'eau. Elle se présente sous la forme d'un cahier de 22 pp., chiffrées de façon erratique.3. Une deuxième version du Second mémoire : [9] ff. n. ch., nombreuses biffures, corrections et ajouts (certains à l'encre rouge).4. Une troisième version du Second mémoire : [10] ff. n. ch.On joint : deux exemplaires des rares versions imprimées des deux Mémoires, le premier regroupant les deux, le second ne contenant que le deuxième. Elles se présentent sous la forme de deux opuscules in-8, respectivement de 11-24 pp., et de 24 pp., avec une planche dépliante pour la seconde partie. Les deux furent imprimés à l'adresse d'Orléans, Imprimerie de Guyot aîné, en 1845, puis 1846 (au CCF, seules la BnF et la Médiathèque d'Orléans signalent leur existence). Leur présence permet de vérifier qu'ils ne forment que de tout petits abrégés du texte originel. En effet, ne furent retenues pour la publication que les parties les plus générales de la démonstration, en laissant de côté les raisonnements mathématiques et physiques, ainsi que les notes très développées.Précisons enfin que, en raison des dates de ces études et de leur présentation au monde savant, il est hautement improbable que le Barbot du Plessis qui les signe soit le même que Denis-Charles Barbot du Plessis (1731-1814), également mathématicien, et correspondant de Condorcet. Sans doute son fils, dont la mention apparaît sur plusieurs documents. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

書籍販売業者の参照番号 : 209471

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