Независимый веб-сайт профессионального продавца книг

‎Manuscrit‎

Main

Количество результатов : 22 394 (448 Страница (страницы))

Первая страница Предыдущая страница 1 ... 276 277 278 [279] 280 281 282 ... 305 328 351 374 397 420 443 ... 448 Следующая страница Последняя страница

‎[MANUSCRIT] [BARBOT DU PLESSIS (Denis-Charles)]‎

‎Recherches sur le mouvement perpétuel.‎

‎S.l., 1777-1786 7 pièces in-4, en feuilles.‎

‎Très intéressant dossier qui comprend plusieurs pièces de différentes mains et d'inégale importance sur le problème récurrent du mouvement perpétuel :I. DESCRIPTION.1. Doutes à éclaircir sur la possibilité du mouvement perpétuel méchanique, et propositions d'une machine dont l'effet sembleroit décider la question en faveur de ce problême (1777) : 36 pp., avec une planche manuscrite "in fine" (vis d'Archimède). Portant le nom de l'auteur au dernier feuillet ("M. Barbot, secrétaire du Roi à Orléans"), ce mémoire est certainement attribuable à Denis-Charles Barbot du Plessis (1731-1814), qui était précisément secrétaire du Roi et greffier en chef des Eaux & Forêts du Duché d'Orléans, membre de la Société des sciences d'Orléans, et qui travailla toute sa vie en amateur sur différents problèmes de physique et de mathématiques.Présenté en mai 1777 à l'Académie royale des Sciences, il fut examiné par l'abbé François Rozier (1734-1793), qui rédigea et signa une brève souscription très éclairante sur le cas que la savante compagnie fit du travail d'un obscur confrère de province : "Renvoyé le 18 iuin 1778". Deux autres annotations en début du texte explicitent ces réserves: une première, développée, signée du même abbé Rozier (Le fond de ce mémoire a pour principe une erreur avancée dans les leçons de physique de M. l'abbé Nollet, sçavoir que la vis d'Archimède est en équilibre sur ses pivots, ce que j'ai cru momentanément, sur la réputation du physicien, sans examen ; ainsi l'ouvrage porte à faux comme son principe) ; une seconde, laconique et inscrite au crayon de bois en haut du premier feuillet (Ce mémoire me paroît contenir des parallogismes; je les examinerai).2. Extrait des registres de l'Académie royale des sciences, du 12 mars 1781: in-4 de 3 pp. n. ch.Sur l'examen d'un autre mémoire de Barbot du Plessis : Pendule, ou Echelle hydraulique [non joint]. Portant les noms de Vandermonde et Bossut, le texte conclut négativement encore : Nous ne croyons pas que cette machine soit propre à produire de grands effets.3. Extrait des registres de la Société de physique, d'histoire naturelle et des arts d'Orléans (30 mai 1783) : un bifeuillet in-4 écrit sur 3 pp. Sur l'examen d'une machine à oscillations croissantes - toujours proposée par Barbot du Plessis -. L'avis est signé de Charles-Nicolas Beauvais de Préau (1745-1794), qui venait juste [23 avril 1783] d'être nommé secrétaire perpétuel de la Société de physique d'Orléans (il devait cependant quitter la ville dès l'année suivante).4. L.A.S. du marquis de Condorcet en date du 4 juin 1785, adressée à Barbot : un bifeuillet petit in-4 écrit sur une moitié de page. La concision du texte ne laisse pas de doute sur l'existence de deux catégories de savants dans l'esprit du noble marquis : "A mon retour de la campagne, Monsieur, j'ai trouvé la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire relativement à ce qui a été décidé par l'Académie [des sciences] sur le mouvement perpétuel. Vous trouverez dans le volume de cette compagnie année 1775 les éclaircissemens que vous désirez." En d'autres termes : il suffit de lire, et de ne pas importuner les sommités.5. L.A. de Barbot à Condorcet, en date du 21 mars 1786 : un bifeuillet petit in-4 écrit sur 3 pp. Nullement découragé par les multiples rebuffades, le brave Barbot repart au front sur la question qui lui tient à coeur : Je n'ai pu résister, Monsieur, au désir d'examiner si la prétention formelle de l'Académie des Sciences contre la possibilité du mouvement perpétuel, étoit aussi démontrée que cette illustre compagnie, dont vous êtes un des principaux ornemens, suppose par son arrêté de 1775. Je ne me détermine qu'en tremblant à vous proposer mes réflections à ce sujet (...). Il ne semble cependant guère nourrir d'illusions sur l'intérêt qu'il suscite dans l'Olympe, comme en attestent les dernières lignes : Je laisserai écouler un tems suffisant dans l'espérance d'obtenir l'honneur d'une réponse (...). Comme c'est élégamment avouer son peu de poids ...6. [Sans date] Entretiens de Robin Acadème et Barbot philomathe : [6] ff. in-4 paginés 1-6, puis 35-40, ce qui laisse supposer la perte des pp. 7-34 (de fait, il n'y a aucune cohérence entre la fin de la page 6 et le début de la page 35, qui commence abruptement par "moyen revient au même"). Il s'agit d'une tentative de vulgarisation sous forme de dialogue sur le même problème que celui des pièces précédentes. C'est l'Acadème qui ouvre les hostilités sous la forme pateline propre aux érudits en place : On m'a dit, mon cher Barbot, une chose si singulière sur votre compte que je n'ai pu me déterminer à la croire, on prétend que vous cherchez le mouvement perpétuel [= C'est une blague, détrompez-moi]. Aucune trace en tout cas d'une impression de ce dialogue fictif.7. Deux exemplaires d'une planche imprimée (sans doute extraite de l'Encyclopédie méthodique).II. Sur le fond, le mouvement perpétuel est une bouteille à l'encre de la physique et de la mécanique depuis la Renaissance, opposant régulièrement théoriciens d'un côté, inventeurs de l'autre, autour de la possibilité de fabriquer une machine capable de produire un mouvement indéfini sans apport extérieur d'énergie ou de matière, et de produire ainsi sa propre énergie sans la recevoir. Le contexte qui forme l'arrière-plan de tout ce dossier est la décision de l'Académie royale des Sciences de Paris de ne plus examiner à l'avenir de machines reposant sur ce principe, afin ne plus gaspiller les talents, la fortune et l'inventivité "de trop de mécaniciens ingénieux". Datant de 1775, et prise à l'initiative de Laplace, elle suscita frustrations et réclamations de moult physiciens amateurs, qui tenaient à cette possibilité comme les alchimistes à la transmutation : c'est bien ce qu'exprime tout au long de ses textes le brave Barbot du Plessis. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 209472

‎[MANUSCRIT] [BARBOT DU PLESSIS ]‎

‎Notion de l'égalité. - Loi commune.‎

‎S.l., s.d. (vers 1840) 7 parties en un vol. in-folio, [172] ff. n. ch., en partie anopisthographes, couverts d'une écriture moyenne et assez lisible (environ 30 lignes par page), des biffures et ratures, en feuilles, cousu.‎

‎Très long traité théorique sur les fondements de la vie sociale et politique.Il se compose des 7 parties suivantes, entre lesquelles la progression des idées est loin d'apparaître avec netteté, mais dans lesquelles en revanche la circularité des thèmes s'affirme avec force en dépit de l'accent mis préférentiellement sur tel ou tel aspect :I. Notions de la règle et de la loi : [14] ff. n. ch. - II. Les classes de l'être et des hommes, l'organisation vitale : [38] ff. n. ch. - III. Les caractères principaux de l'organisation vitale : [17] ff. n. ch. - IV. La véritable égalité : [16] ff. n. ch. - V. Le développement initial de la société humaine : [23] ff. n. ch. - VI. Le pouvoir : [50] ff. n. ch. - VII. Les dernières destinées de l'état social : [14] ff. n. ch.Les sources d'inspiration et les orientations idéologiques de l'exposé sont difficiles à cerner, en-dehors de l'importation des principes d'"organisation vitale" à partir des schémas contemporains de biologie et de médecine ; l'auteur se place à un tel degré d'abstraction et de généralité que l'on ne repère pas réellement d'exemples concrets documentés et discutés.La paternité doit en être restituée à Barbot du Plessis fils, qui, à la différence de son père, s'intéressait plus aux questions sociales et économiques que proprement scientifiques. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 209473

‎[MANUSCRIT] [BARBOT DU PLESSIS ]‎

‎Du Prix.‎

‎S.l.n.d. (vers 1840); in-4, [6] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et relativement lisible (environ 35 lignes par page), en feuilles, cousu.‎

‎Appartient à une série de petits traités rédigés par Barbot du Plessis fils sur les questions économiques, qui semblent l'avoir spécialement intéressé.Le problème, c'est qu'avec des sentences du genre : "Le prix des biens dépend de ce qu'ils valent pour l'homme, de ce que l'homme vaut pour soi et pour la société. Valeur est une vertu qui soutient l'existence", on est très loin des données que l'époque exploite pour analyser les mécanismes économiques : par simple comparaison, c'est à peu près à la même époque que Marx élaborait, sur la base de Ricardo, sa théorie de la valeur, autrement lumineuse. C'est là une caractéristique de Barbot : le mélange de la signification commune la plus abstraite des termes employés avec leur usage spécifique. D'où, à la suite de cette définition liminaire, un long développement sur les "besoins de l'existence" d'une généralité décourageante ; d'où : "Le prix n'est pas une fraction purement numérique, mais résulte de la somme des besoins", ce dont on ne se serait nullement douté ... Ceci dit, les concepts remués ici étaient tout à fait dans l'air du temps, et commençaient à être solidement utilisés pour saisir les réalités financières et économiques nouvelles. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 209475

‎[MANUSCRIT] [BARBOT DU PLESSIS ]‎

‎De l'Egalité.‎

‎S.l.n.d. (vers 1840) in-4, [20] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et relativement lisible (environ 35 lignes par page), en feuilles, cousu.‎

‎Forme un grand canevas en sept parties et très nombreux paragraphes numérotés (souvent très brefs ou réduits à une sentence) sur la notion abstraite de l'égalité et sa pertinence dans les domaines de la vie sociale et politique. Le tout sans aucun exemple historique ou concret, selon une tendance qui se retrouve dans d'autres manuscrits de l'auteur.La paternité doit en être restituée à Barbot du Plessis fils, qui, à la différence de son père Denis-Charles, s'intéressait plus aux questions sociales et économiques que proprement scientifiques. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 209498

‎[MANUSCRIT] [BARBOT DU PLESSIS ]‎

‎Etude de l'Essai philosophique sur les probabilités [de Laplace].‎

‎S.l.n.d. (vers 1840) in-folio, [49] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et relativement lisible (environ 35 lignes par page), nombreuses ratures et biffures, en feuilles, cousu.‎

‎Analyse critique de l'ouvrage classique de Pierre-Simon de Laplace, Essai philosophique sur les probabilités, dont la première édition est de 1814. Notre manuscrit a peut-être été suscité par la réédition de 1840. Formalisant la démarche mathématique modélisant les inductions liées aux occurrences des phénomènes, Laplace essaya de fournir des formules permettant de sortir de l'incertitude des événements. Barbot du Plessis suit le texte chapitre par chapitre, et en donne un commentaire suivi, selon le mode abstrait qui lui est habituel, mais qui, ici, est moins étrange que dans d'autres de ses textes sur des matières plus concrètes. On sent qu'il est à l'aise avec la démarche qui mathématise tous les aspects du réel. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 209502

‎[MANUSCRIT] [BARBOT DU PLESSIS ]‎

‎[Mémoire sur le prêt à intérêt].‎

‎S.l.n.d. (vers 1840) in-folio, [30] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et relativement lisible (environ 35 lignes par page), [2] ff. viergres, nombreuses ratures et biffures, en feuilles, cousu.‎

‎Long examen de la licéité du prêt à intérêt, à la fois sous l'aspect théologique et canonique, et sous celui de la justice dans les matières financières et commerciales. L'auteur défend la position canonique classique qui prohibe le prêt usuraire, contre les conceptions mitigeantes adoptées par le cardinal de La Luzerne (Dissertations sur le prêt-de-commerce, Paris, 1823, cinq volumes in-8, publiées à titre posthume). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 209507

‎[MANUSCRIT] [BARBOT DU PLESSIS ]‎

‎La Division du travail.‎

‎S.l.n.d. (vers 1840); in-folio, [28] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne, globalement peu lisible (environ 35 lignes parpage), ratures et biffures, en feuilles, cousu.‎

‎Le titre retenu est celui qui figure au début du texte, mais il ne correspond qu'à une petite partie (trois "chapitres"). Le reste est composé de ce que l'on pourrait appeler des "petits mélanges économiques", regroupant de courts textes sur des points précis relatifs aux finances ou à la production, spécialement en ce qui concerne les prix et les salaires ; l'on a ainsi successivement :1. Prix naturel des marchandises et prix du marché [chapitre 4]. - 2. De l'origine et de l'usage de la monnaie [chapitre 5]. - 3. Du prix réel et nominal [chapitre 6]. - 4. Des parties constituantes du prix, c'est-à-dire de la portion du prix qui doit revenir à ses divers principes producteurs [chapitre 6 encore, ce qui paraît un oubli]. - 5. Du salaire du travail [chapitre 7]. - 6. Du profit [chapitre 8]. - 7. Du salaire et du profit selon les différents emplois du travail [chapitre 9]. - 8. De la rente de la terre [chapitre 10]. - 9. Conclusion du [?] chapitre XI. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 209519

‎[MANUSCRIT] [BARBOT DU PLESSIS ]‎

‎Plan de la science économique.‎

‎S.l.n.d. (vers 1840) in-4, [19] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et relativement lisible (environ 35 lignes par page), quelques biffures, en feuilles, cousu.‎

‎Toujours dans le domaine qui semble passionner le plus Barbot du Plessis fils, il s'agit d'un canevas exposant les principes de l'économie ; il se subdivise en sept parties principales (et de nombreuses sous-parties) :1. Nature des biens déduite de celle de nos besoins et ressources. - 2. Du prix. - 3. Principes de production. - 4. De l'accroissement des richesses. - 5. Economie dans ses rapports avec la morale publique. - 6. Appendice sur le prix. - 7. Des impositions. - 8. Appendice sur la nature des besoins et ressources (cahier séparé).Le côté exclusivement théorique de l'énoncé et l'absence de toute référence aux autres penseurs de l'économie rendent malaisée une interprétation exacte : ceci dit, la curieuse analyse de la propriété qu'il propose (f. 10v) : elle est assimilée à une valeur - ce qui n'est absolument pas classique) et sa liaison avec la "protection sociale" (l'expression figure explicitement, et c'est à noter à une époque qui parle davantage de "secours mutuels") laissent entrevoir une approche originale. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 209520

‎[MANUSCRIT] [BARBOT DU PLESSIS ]‎

‎[Mémoire sur le calcul de l'intérêt].‎

‎S.l.n.d. (vers 1840), in-4, [17] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne, relativement lisible (environ 30 lignes par page), nombreuses biffures et ratures, en feuilles, cousu.‎

‎Essentiellement mathématique dans ses attendus et sa conduite, ce mémoire s'intéresse aux différents modes de calcul des intérêts imples ou composés. Les formules mathématiques abondent et on sent l'auteur plus à l'aise dans cette matière, qu'il cultivait préférentiellement d'après ses travaux publiés, que dans la réflexion économique proprement dite, où tant de facteurs concrets sont à intégrer.A partir du f. 11, se trouve un long développement : Appendice sur la Caisse d'amortissement, qui occupe tout le reste du document. Barbot lie les notions d'étalement de la dette publique, gérée par la Caisse d'amortissement séparée en 1816 de la Caisse des dépôts et consignations, à toutes les notions développées dans sa première partie sur le calcul des intérêts. Il explique le mécanisme de l'amortissement, et essaye d'en dégager des conséquences pour la gestion des finances publiques. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 209522

‎[MANUSCRIT] [BARBOT DU PLESSIS ]‎

‎Religion de la philosophie.‎

‎S.l.n.d. (vers 1830) in-folio, [26] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et relativement lisible (environ 30 lignes par page), nombreuses ratures et biffures, en feuilles, cousu.‎

‎Partant de la constatation effectivement commune en ce début du XIXe siècle - "C'est une opinion aujourd'hui très répandue qu'il n'existe point d'ordre surnaturel, ou que, s'il en existe, nous ne pouvons avoir avec cet ordre de communication certaine." -, Barbot du Plessis tente une démonstration de la possibilité d'un ordre dépassant la vérification expérimentale, ainsi que de sa communication aux intellects humains. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 209523

‎[MANUSCRIT] [BARBOT DU PLESSIS ]‎

‎Etude de J.-B. Say, Traité d'économie politique,. édition de 1841 in-8°.‎

‎S.l.n.d. (vers 1845); in-folio, [6] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et lisible (environ 40 lignes par page), [2] ff. vierges, en feuilles, cousu.‎

‎Le très célèbre ouvrage de Jean-Baptiste Say était originellement paru en 1803, et connut de nombreuses rééditions (1814, 1817, 1819, 1826, etc.). C'est, comme indiqué, sur celle de 1841 que furent prises ces notes de lecture : en effet, il ne s'agit pas d'une analyse ou d'une critique à proprement parler, mais d'une liste de "passages à étudier", au nombre de 42, parfois accompagnés de quelques réflexions personnelles.Barbot conclut enfin : "Production ; distribution ; consommation. Cette division et cet ordre paroissent assez naturels en éonomie politique, mais ce n'est pas la seule. L'économie se rapporte au besoin de la conservation humaine, et ce rapport constitue l'objet de la valeur (...)". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 209525

‎[MANUSCRIT] [BARBOT DU PLESSIS ]‎

‎L' Electeur de 1830.‎

‎S.l.n.d.; in-folio, [11] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et relativement lisible (environ 30 lignes par page), ratures et biffures, en feuilles, cousu, bords un peu ébarbés.‎

‎Ecrit de circonstance qui commente un placard de propagande ("Manuel électoral pour 1830") qui suivit l'adresse des 221 députés libéraux de la Chambre de 1830, et qui était distribué aux bureaux du Temps, journal des plus actifs dans l'opposition. Ces derniers, comme l'on sait, manifestaient la défiance envers le gouvernement Polignac et ses intentions. "Dans le même écrit, les électeurs apprennent que le ministère actuel est dominé par la faction congréganiste, que l'opinion constitutionnelle se ralliera autour des 221 députés qui ont voté l'adresse. on leur dit du ton le plus affirmatif qu'il existe une faction contre-révolutionnaire ; qu'elle ne dissimule plus ses projets ; qu'elle veut le sacrifice des loix conservatrices de nos libertés". Suit une critique très argumentée de la vision libérale des institutions nées de la Charte constitutionnelle de 1814. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 209526

‎[MANUSCRIT] [COSTE (A.)]‎

‎[Sur un passage du Phèdre de Racine].‎

‎[Paris], s.d. (janvier 1814) in-4, 7 pp., couvertes d'une écriture moyenne et très lisible (environ 20 lignes par page), en feuilles, cousu.‎

‎Accompagné d'une L.A.S. d'envoi datée du 3 janvier 1814, ce petit mémorandum littéraire est censé répondre à une objection sur un passage fameux du Phèdre de Racine (acte V, scène 6), où est rapportée à Thésée la fin de son fils Hippolyte : "Le récit de Théramène a, dit-on, une étendue, des figures et un degré de poésie, que ne comportait pas la douleur des personnages". Pour répondre à cette difficulté - bien réelle, il suffit de relire attentivement les 73 alexandrins que débite Théramène -, l'auteur explore des passages comparables dans l'Electre et l'Iphigénie de Sophocle, aini que dans l'Hécube d'Euripide. L'analyse aboutit à un jugement mi-figue, mi-raisin : "Il me semble difficile de justifier par l'exemple de Sophocle le récit de Théramène à cause de la position très différente des deux gouverneurs. Cependant, je suis bien loin de le trouver déplacé : il n'est pas prouvé du tout à mes yeux qu'il faille retrouver dans les Anciens toutes les beautés des modernes pour les approuver et il me semble que ce morceau est de ceux qui n'ont pas besoin d'être appuyés d'exemples parce qu'ils font eux-mêmes autorité".L'auteur signe "A. Costé" et commence sa missive par "Mon cher cousin" (lequel est l'érudit orléanais Barbot du Plessis), mais cela ne suffit pas à renseigner davantage sur son compte. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 209527

‎[MANUSCRIT] [BARBOT DU PLESSIS ]‎

‎[Sur le journalisme politique].‎

‎S.l.n.d. (vers 1840) in-folio, [20] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et relativement lisible (environ 30/35 lignes par page), ratures et biffures, en feuilles, cousu.‎

‎Long exposé sur un projet de journal politique dont la finalité aurait été de porter la contradiction aux feuilles déjà existantes et jugées trop libérales, ainsi que corruptrices de la réalité des événements et de leurs causes. Où l'on voit que la critique radicale de la presse n'est pas de création récente. A la manière constante de l'auteur, tout est traité de façon abstraite par les principes, ce qui donne lieu à des digressions nombreuses sur la nature d'un journal, la juste notion de la liberté et des pouvoirs, sur la légitimité dynastique, etc. Tout un programme rédactionnel est ainsi défini, avec un luxe de précisions qui n'aurait laissé que peu de marges de manoeuvre aux journalistes en chair et en os. Enfin, il semble bien que rien de ce projet ne soit sorti des cartons de l'auteur, ce qui est sans doute préférable ... - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 209531

‎[MANUSCRIT] [BARBOT DU PLESSIS ]‎

‎[Etude sur la mémoire].‎

‎S.l.n.d. (vers 1840) in-folio, [2] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et lisible (environ 40 lignes par page), un f. vierge, en feuilles, cousu.‎

‎Courte méditation sur les qualités de la mémoire, sur les moyens de classer les objets à mémoriser, et de les rappeler à la conscience. L'association des objets à des lettres, à des sons, comme les ressources de la poésie et de la musique sont appelées à fournir ces instruments de mémorisation : "Parmi les figures attachées artificiellement aux objets, il n'en est pas de plus utiles que les lettres, ainsi que les sons articulés dont se forment les langues ; il n'est pas non plus de méthode plus familière auprès des plus bornés : un mot rappelle à l'instant la chose ; une phrase, l'image qu'elle veut exprimer. Ce que j'appelle musique comme instrument de mémoire est surtout la poësie et même cette harmonie qui s'introduit jusque dans la prose (...). " - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 209533

‎[MANUSCRIT - PRESSE] [BARBOT DU PLESSIS ]‎

‎L' Antidote, ou Le Fléau des gazettes.‎

‎S.l.n.d. (vers 1840) in-folio, [21] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et relativement lisible (environ 30 lignes par page), biffures et ratures, en feuilles.‎

‎Conformément à un projet qu'il poursuivit avec une certaine constance, Barbot du Plessis examine en détail la possibilité d'éditer un contre-périodique politique : "Depuis longtemps, je fais sentir la nécessité d'un journal qui puisse devenir l'antidote du journalisme", d'où le titre un peu mystérieux de ce mémoire.Après des considérations très générales sur les dispositions de l'esprit envers les textes périodiques, l'auteur aborde quelques éléments concrets : nom ("Cet ouvrage périodique s'appelleroit L'Arc-en-ciel, et l'on en voit aisément la raison"), périodicité, contenu ("L"ouvrage se composeroit de nouvelles, d'annonces et analyses, de discours ou variétés" - ce qui, entre nous soit dit, correspond rigoureusement au programme de tous les journaux de l'époque -), déontologie ("Sur l'article des nouvelles, il faudroit être extrêmement sévère, ne publier que celles qui seroient à la fois certaines et importantes à connoître ..."). Tout est de cet ordre : des banalités solennellement énoncées, avec un grand air de nouveauté proclamée, qui esbaudit quand même un peu ... - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 209546

‎[MANUSCRIT] [BARBOT DU PLESSIS ]‎

‎Etude de l'Apocalypse.‎

‎S.l., s.d. (vers 1840) cahiers in-folio ou in-4, [107] ff., en partie numérotés, couverts d'une écriture moyenne, généralement peu lisible, sauf dans la mise au propre ( 5), en feuiles, cousus.‎

‎Il ne s'agit pas à proprement parler d'un mémoire cohérent, mais plutôt d'un dossier qui regroupe plusieurs versions d'une même approche.L'on a en effet :1. Dix cahiers d'une Etude de l'Apocalypse (suivis d'une Note sur l'étude de l'Apocalypse, et d'une annexe sur le chiffre), chiffrés 1 à 10 et comprenant 83 pp. numérotées par l'auteur.2. Plusieurs cahiers donnant une autre version du début du texte précédent : en tout [18] ff. n. ch., in-folio, in-4 ou in-8.3. Un cahier intitulé Plan d'un travail sur l'Apocalype ([4] ff. n. ch.).4. Un dossier intitulé Sujet et analyse de l'Apocalypse : [28] ff. n. ch.5. Enfin, la mise au propre de l'Etude, apparemment destinée à une publication : [15] ff. n. ch., avec un texte très abrégé par rapport à la matrice décrite en 1.Dans tous ces textes et commentaires, la pensée est fortement circulaire et revient sans cesse sur quelques thèmes et clefs d'interprétation. L'auteur livre à la fin ce qui lui semble former le coeur du texte : "C'est dans le dernier chapitre de l'Apocalypse que se révèle sa nature et son intention. Elle y est qualifiée L'Esprit de la prophétie ; spiritus prophetiae testimoniorum Jesu. Ce mot est un trait de lumière, et son évidence est frappante dans l'ensemble de l'ouvrage." Certes. Mais le caractère prophétique de l'Apocalypse n'a jamais fait de doute pour grand monde, ainsi que son épicentre autour du retour du Christ. Cette lecture d'un laïc manifestement sans formation théologique est intéressante pour documenter l'éternelle attraction du texte du disciple de Patmos sur l'imaginaire croyant (et non-croyant aussi d'ailleurs), mais on n'y trouvera nulle fulgurance exégétique. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 209551

‎[MANUSCRIT]‎

‎[Rapport de renseignement].‎

‎S.l., s.d. (1796) in-folio, [20] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne, soignée et très lisible (environ 30 lignes par page), en feuilles, cousu, dans emboîtage demi-basane violine, dos à nerfs orné de filets et pointillés dorés, filet et pointillés dorés sur les plats.‎

‎Passionnant rapport au Directoire exécutif d'un "informateur" envoyé en Angleterre, grosso modo un espion.Le texte, bien rédigé, soigneusement calligraphié, entremêle les étapes de son voyage avec des résumés de mémoires sur les différents objets qui faisaient partie de sa mission d'information, ce qui donne à son récit un côté brouillon. On a en effet successivement :1. Le récit de son arrivée à Douvres, via Calais, où il se débrouilla pour créer un incident douanier au secrétaire de l'ambassade d'Espagne.2. Une série d'aperçus successifs (et brefs) sur la composition du cabinet britannique, sur les principales figures politiques de l'émigration française, sur la police londonienne, sur un projet d'expédition de secours pour les Chouans. Ce dernier retient l'attention de notres espion : on parle de débarquer à Avranches. A partir de là, l'envoyé fait ce qui semble le plus naturel : une infiltration. Il cherche à se faire passer pour un agent des Chouans auprès des émigrés les plus impliqués dans un débarquement éventuel.3. Le compte-rendu de plusieurs conférences qu'il eut en cette qualité avec un des représentants de l'émigration, qu'il appelle Nantier, mais qui est plus vraisemblablement celui qui se faisait appeler le baron de Nantiat, et dont il est question dans les Mémoires de Puisaye, comme d'un agent particulièrement remuant des milieux français londoniens. Il avait été l'un des principaux organisateurs de l'Expédition de Quiberon.4. Un long exposé intitulé Forces générales de la Grande-Bretagne (ff. 6v - 11), dans lequel il essaye de donner un aperçu des plus détaillés de la situation des forces armées britanniques, divisées en quatre classes : troupes de ligne, milice, les Fencibles (de "defencible") - levées de volontaires encadrés par des officiers d'active et destinés à protéger le territoire d'un débarquement hostile -, et naturellement la marine, force la plus considérable du pays.5. L'analyse d'une brochure anglaise sur le caractère de Georges-Félix de Wimpfen (ff. 11v - 12). Ce dernier se cachait alors dans la région de Bayeux après son imprudente action en faveur des Girondins en juin 1793.6. Un compte-rendu des agissements prévaricateurs d'un dénommé Courson, inspecteur général de l'artillerie, chargé de l'achat de 1000 chevaux à Wesel.7. Le récit très détaillé de son arrestation un 14 février, de sa comparution devant un juge de paix, de ses interrogatoires devant le Privy Council, et de sa détention dans une prison londonienne avant son expulsion à Hambourg où il arriva le 30 avril (ff. 14-17). Il y demeura jusqu'au 11 mai avant de retourner à Paris. D'après les informations collectées, il semble qu'il fut trahi auprès de Nantiat par des fuites en provenance de Calais. Ce dernier était d'ailleurs venu le visiter en prison deux jours avant son expulsion, pour lui révéler qu'il n'avait jamais été dupe de sa qualité d'espion du Directoire. Les interrogatoires menés par le duc de Portland (William Cavendish-Bentick, 1738-1809) comme secrétaire d'Etat de l'Intérieur portèrent sur les activités (commerciales) du prévenu, sa connaissance du Directoire, la possession de cartes de la Grande-Bretagne trouvées dans ses papiers, etc.8. Un rapport final sur l'accessibilité des ports anglais (Deal et Douvres).Un dernier mot sur le dernier feuillet promet un rapport plus complet : "Je remettrai au Directoire un supplément dans lequel se trouveront les détails que le tems ne me permet pas d'insérer dans le présent rapport et qui ne seront cependant pas dénués d'intérêt".Tel quel, ce rapport est passionnant non tant par les événements décrits que par la lumière qu'il jette sur les pratiques d'information en usage chez les deux gouvernements ennemis de France et de Grande-Bretagne, avec, comme intermédiaire nécessaire, les milieux émigrés de Londres. De chaque côté, l'enjeu immédiat est d'organiser un débarquement militaire sur les côtes de l'adversaire (ce fut Quiberon en juin 1795 pour les Anglais et les émigrés ; l'Irlande en 1797 pour le Directoire).La date et l'attribution sont en revanche plus délicates à établir. Pour la date, on peut suggérer avec vraisemblance le début de l'année 1796 (le Directoire est en place,consécutivement à l'Affaire de Quiberon, les services sont obsédés par les possibilités de débarquement). En revanche, il semble très difficile d'attribuer avec certitude le texte à un agent précis, le Directoire ayant employé quantité de personnes (pas forcément liées au régime) pour les missions de renseignement. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 209556

‎[MANUSCRIT]‎

‎Fusil du capitaine Saint-Alary au 59e de ligne.‎

‎S.l., 1861-1870; 41 pièces manuscrites ou imprimées en un vol. in-4, demi-chagrin cerise, dos lisse orné de filets dorés, titre poussé en lettres dorées au centre du plat supérieur (reliure de l'époque). Coiffes frottées.‎

‎C'est le sort général de la plupart des inventeurs de se voir ignorer. Ce petit dossier en offre une illustration vivante.Il réunit en effet toutes les pièces sur la présentation d'un nouveau fusil pour exercice créé par le capitaine d'habillement David Saint-Alary, ainsi que sur d'autres inventions ou améliorations proposées avec une insistance et une obstination dignes d'un bon militaire à son administration, laquelle, en bonne administration également, n'aura de cesse de réitérer ses refus.Conçu pour permettre l'entraînement du combat à la baïonnette sans danger pour les soldats, le fusil Saint-Alary avait les mêmes dimensions, le même poids et le même centre de gravité que le fusil en service dans l'infanterie. Mais il se composait d'un fût de bois de noyer complètement évidé, garni intérieurement d'un cylindre de fer blanc, et terminé par une calotte en fonte. Le rapport qui forme la pièce 8 en donne une description détaillée, et un dessin joint à la pièce 7 permet d'en avoir une idée concrète. Malgré des avis favorables émis par les différentes commissions militaires en charge d'évaluer les innovations techniques, cette invention ne fut pas retenue, sans doute pour des raisons budgétaires (et puis, ce n'était qu'une arme d'exercice), ce qui, on le lit en filigrane dans tout le dossier, navra son concepteur.Après deux feuillets manuscrits de table des matières, on trouvera donc successivement, mais dans le désordre chronologique le plus complet :1. Un badge d'exposant à l'Exposition universelle de 1867. - 2. Une dépêche télégraphique du 31 juillet 1867 du commissaire général de l'Exposition transmettant le désir de Napoléon III de faire examiner le nouveau fusil. - 3. Une L.A. au vice-président de l'Exposition universelle (un bifeuillet, 20 juillet 1867). - 4. Une coupure de presse (La Patrie du 2 août 1867) faisant part de l'intérêt de l'Empereur manifesté à l'Exposition. - 5. Une coupure de l'Illustration militaire contenant un article de Henri Delacour sur le même fusil Saint-Alary. - 6. Une L.A.S. du général de Luzy-Pélissac (17 novembre 1861) sur l'agrément du fusil d'escrime par le Comité de l'infanterie. - 7. Une copie d'une L.S. du maréchal Randon, ministre de la guerre (22 juin 1865), ajournant l'adoption du fusil, avec, ne marge, un dessin colorisé représentant le modèle du fusil en question. - 8. Rapport de la commission chargée d'étudier le fusil d'escrime (2 ff. in-folio repliés, 7 juin 1865). - 9. Copie d'une L.S. du général Bourbaki (un feuillet, 11 juin 1865). - 10. Rapport du commandant de l'Ecole normale militaire de gymnastique (un bifeuillet, 21 juin 1865). - 11. L.A.S. du colonel Vilette, aide-de-camp du maréchal Niel comme ministre de la guerre (27 mars 1867). - 12. Rapport de la commission militaire sur l'exposition universelle de 1867 (un bifeuillet). - 13. Une coupure de presse (La Patrie du 27 décembre 1867) sur l'essai du fusil Saint-Alary au Camp de Châlons. - 14. Lettre du cabinet de l'Empereur (24 janvier 1861) au sujet de deux fusils offerts au prince impérial. - 15. L.S. du cabinet du ministre de l'Instruction publique (27 juin 1867). - 16. Coupure de presse (Journal de Toulouse, du 13 mars 1868). - 17. Coupure de presse (Le Moniteur de la gymnastique). - 18. Coupure de presse (L'Italia militare du 26 novembre 1867, reprenant l'article de l'Illustration militaire, pièce 5). - 19. Coupure de presse (Le Moniteur de l'armée, du 26 août 1867). - 20. Une L.A.S du baron Eugène Stoffel, aide-de-camp de Napoléon III (16 juillet 1864), expliquant que l'Empereur ne donne pas d'audience pendant son séjour à Vichy. - 21. Coupure de presse (L'Etendard, du 23 octobre 1867). - 22. Un B.S. du duc de Bassano (Napoléon-Joseph-Hugues Maret), Grand Chambellan (26 juin 1868) exprimant de nouveau un refus d'audience. - 23. Coupure de presse (L'Exposition universelle de 1867 illustrée, du 4 novembre 1867). -24. B.A.S. du général de Caussade (18 septembre 1867) sur une demande d'audience auprès de l'Empereur. - 25. Coupure de presse (L'Etendard du 15 novembre 1867). - 26. Note du 21 septembre 1867 sur un refus d'audience de l'Empereur séjournant à Biarritz. - 27. L.A.S. du colonel Vilette (16 avril 1867). - 28.-29. Bulletins de dépôt du brevet d'invention à la préfecture de la Seine (23 octobre 1867 ; 29 novembre 1865). - 30. Billet autographié annonçant la visite de l'Empereur à la classe 94 de l'Exposition universelle (19 octobre 1867). - 31. Coupure de presse (L'Exposition universelle de 1867 illustrée, du 7 octobre 1867). - 32. Coupure de presse (Le Courrier de l'Allier, du 5 août 1866). - 33. Coupure de presse (Le Courrier de l'Allier, du 1er septembre 1867). - 34. Copie notifiée d'une décision du bureau de l'habillement du Ministère de la Guerre (un feuillet, 3 mai 1861) refusant un nouveau modèle de souliers proposé par Saint-Alary. - 35. Copie notifiée d'une décision du bureau de l'habillement du Ministère de la Guerre (un feuillet, 8 février 1867) refusant une modification au porte-sabre d'infanterie, toujours proposée par l'infortuné Saint-Alary. - 36.-37. Deux L.A.S. du député de la Haute-Garonne Vincent Piccioni (30 juin 1866 et 17 décembre 1867). - 38. Une L.A.S. du secrétaire de la Commission supérieure consultative de l'habillement et cu campement (27 septembre 1865). - 39. Une L.A.S. de l'aide de camp du général Lebrun (3 avril 1870). - 40. Copie du rapport spécial sur la chaussure du soldat adressé par le capitaine d'habillement Saint-Alary à Monsieur le général de division Lebrun, inspecteur général d'infanterie (4 ff. in-folio repliés, 1869). - 41. Communication du bureau de l'habillement du Ministère de la Guerre (20 novembre 1863) sur les souliers proposés par Saint-Alary.On joint deux ensembles complémentaires, susceptibles d'éclairer sur la vie et les finalités de notre inventeur obstinément méconnu : I. Dossier personnel du capitaine Saint-Alary, soit un ensemble de sept pièces contenues dans une chemise défraîchie (feuillets ou bifeuillets in-4) et présentant toutes les étapes de la carrière militaire de Saint-Alary :1. Promotion du sergent-major Alary au grade de sous-lieutenant (31 décembre 1849). - 2. Promotion au grade de lieutenant (31 décembre 1854). - 3. Promotion au grade de capitaine pour le 23e régiment d'infanterie (5 mai 1859). - 4. Affectation au 59e Régiment d'infanterie de ligne (8 octobre 1859). - 5. Attestation de l'obtention de la médaille commémorative de la Campagne d'Italie (10 octobre 1859). - 6. -7. Nomination au grade de chevalier de la Légion d'Honneur (1er septembre 1863). II. Un ensemble de documents relatifs à la mort de David Saint-Alary, survenue en avril 1927 à la suite de l'amputation d'une jambe gangrenée : un B.A.S. (du 3 avril) de notre ancien capitaine ; deux L.A.S. de son fils (6 et 17 avril), le tout sur papier de deuil et adressé au conseiller d'Etat Marcel Borduge (né en 1883), directeur général des contributions directes de 1923 à 1931, qui, pour une raison que nous ignorons, était très proche de la famille. C'est lui qui hérita du dossier sur le fusil Saint-Alary que nous présentons, et par lettre dactylographiée du 7 janvier 1956, le restitue aux ayants-droits. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 209600

‎[MANUSCRIT - EMIGRATION]‎

‎Mémoire sur une question relative aux biens soi disant nationaux.‎

‎S.l., 20 janvier 1813 in-folio, [3] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine et lisible (environ 50 lignes par page), en feuilles.‎

‎Intéressant document concocté en émigration et attestant de l'importance majeure que revêtait, aux yeux des fidèles des Bourbons, la question de la restitution des biens nationaux, de seconde origine au moins. L'occasion est fournie par les revers de Napoléon en Russie : "Les revers que Buonaparte vient d'éprouver, en relevant nos espérances, ont exalté toutes les têtes. Chacun se permet de raisonner sur ce que le Roi fera en pareilles circonstances ; et comme on ne doute point que Sa Majesté n'annonce ses intentions ultérieures par des proclamations au peuple françois, on agite particulièrement quelle sera la manière dont le Roi s'expliquera relativement aux biens dont la plus grande partie de la noblesse et la totalité du clergé ont été injustement dépouillés."Son objet est de combattre l'opinion "modérée" conseillant de laisser la jouissance des biens nationaux aux détenteurs qui se rallieront à Louis XVIII, et ce, par mode de proclamation générale. Loin de cette mesure, l'auteur du mémoire, minimisant le nombre des bénéficiaires, conseille de rallier les sénateurs et les généraux les plus compromis dans l'acquisition des domaines nationaux par des négociations individuelles, et de laisser le reste dans le flou le plus général, donc le plus politique, et le plus propice aux restitutions ultérieures, envisagées comme de bonne justice : "Cette restitution que la force des choses amènera nécessairement un jour, ne peut s'opérer qu'avec sagesse et mesure par un gouvernement ferme et bien établi. Et pour, en dernière analyse, exprimer notre opinion, nous pensons que sur une matière aussi délicate, le silence absolu du Roi est le parti le plus sage, le plus prident et le plus avantageux que Sa Majesté puisse prendre."Pour les biens nationaux de première origine, l'auteur exclut de même la compensation par le paiement sur le Trésor royal des traitements des ministres du culte catholique (ce qui était, somme toute, la solution concordataire), et exige donc leur restitution.Par où l'on voit que l'éloignement des choses fait perdre le sens des réalités. A l'opposé de ces chimères, la Charte constitutionnelle de 1814 se verra obligée de déclarer en son article 9 : "Toutes les propriétés sont inviolables, sans aucune exception de celles qu'on appelle nationales, la loi ne mettant aucune différence entre elles". - et, en son article 7 : "Les ministres de la religion catholique, apostolique et romaine et ceux des autres cultes chrétiens reçoivent seuls des traitements du Trésor royal".On joint : une autre copie in-folio du même texte, de [4] ff. n. ch. , d'une écriture plus épaisse, présentant des variantes minimes et quelques biffures et ratures. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 209601

‎[MANUSCRIT] [LOUIS XVIII ]‎

‎[Proclamation du 1er février 1813].‎

‎S.l.n.d. (1813) in-8, [2] pp. n. ch., couvertes d'une écriture fine et lisible (environ 30 lignes par page), en feuille.‎

‎Copie manuscrite réalisée en émigration de la célèbre proclamation de Hartwell, du 1er février 1813, dans laquelle Louis XVIII profitait des revers croissants de Napoléon pour exposer ses intentions politiques : "Le moment est enfin arrivé où la divine Providence semble prête à briser l'instrument de sa colère ! L'usurpateur du trône de Saint Louis, le dévastateur de l'Europe éprouve à son tour des revers (...)".Destinée à ranimer le sentiment monarchique en France, en partie inspirée par Castlereagh dans ses dispositions modérées (le maintien des cadres administratifs et du Code "Napoléon"), elle sera diffusée sur le continent par le biais des agents anglais. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 209602

‎[MANUSCRIT]‎

‎Mémoire sur les motifs qui ont déterminé le Roi à quitter l'armée le 14 juillet 1796.‎

‎S.l.n.d. petit in-4, [4] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne et lisible (environ 25 lignes par page), nombreux passages surlignés, en feuille.‎

‎Expulsé des Etats de la Sérénissime République le 13 avril 1796 devant l'avancée des armées républicaines, Louis XVIII avait repris son errance européenne et s'était alors rendu à Riegel (pays de Bade), qui servait alors de quartier-général à l'armée de Condé. Mais il dut quitter cet asile à la demande expresse du gouvernement autrichien, peu désireux de le voir ainsi exposé en première ligne. Il se réfugia alors à Blankenburg (duché de Brunswick), après avoir essuyé un curieux attentat le 19 juillet dans la petite localité de Dillingen, dépendant de l'Electeur de Trêves.Le but de notre petit mémoire en neuf points, qui est tout "de communication" à destination de l'opinion royaliste, sera de taire ces nécessités gênantes pour un souverain qui se veut toujours libre, et de farder à souhait les raisons du départ. L'auteur est un expert en maquillage, et il aurait été utilisable sous tous les régimes : "Ainsi, lorsque, dégagé des entraves que la politique lui imposoit à Vérone, il franchit les glaces du St.-Gothard pour arriver plus promptement à l'armée de Condé. Il étoit attiré par l'espoir de pénétrer avec elle dans son Royaume, de rallier autour de lui tous les Français à qui la patrie est chère, de vaincre à leur tête les usurpateurs de son trône, s'il ne pouvoit les désarmer par sa bonté, et d'emprunter le secours des puissances qui combattent pour le salut de l'Europe, si les forces de ses sujets ne suffisoient pas à l'exécution de ses vues paternelles." Rien que ça ... L'intervention autrichienne dans la campagne de l'été 1796 est ensuite présentée de telle façon que le bon et patriote Louis XVIII ne pouvait en conscience que s'éclipser ("Mais le Roi de France combattre des armées françaises pour la défense de l'Allemagen, et se dévouer au salut de l'Empire, quand ce sont des Français qui l'attaquent ! Qu'auroit pensé l'Europe et surtout la France s'il eût fait une démarche aussi fausse, aussi impolitique?"). Il fallait y penser. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 209603

‎[MANUSCRIT]‎

‎[Mémoire sur le séjour de Louis XVIII en Angleterre].‎

‎Mitau, 25 avril 1808 in-4, [4] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine et très lisible (environ 35/40 lignes par page), quelques ratures et biffures, en feuilles.‎

‎Malheureusement incomplet, ce mémoire d'émigration forme une réflexion des plus intéressantes sur les avantages et désavantages du séjour de Louis XVIII en Angleterre. Il fut rédigé juste après le calamiteux voyage qui conduisit le frère de Louis XVI de Mitau [Jelgava] à Gosfield Hall (septembre-octobre 1807).Le premier bifeuillet est complet, mais le second ne le continue pas : il manque au moins un feuillet entre les deux. De plus, un petit manque de papier en haut de la p. [5] prive le lecteur d'une phrase au moins p. [6].1. Premier bifeuillet. Pour le reste, le rédacteur, proche des Princes et apparemment demeuré dans le Palais de Mitau après le départ de Louis XVIII se montre au minimum sceptique sur le séjour anglais de ce dernier, d'autant que les conditions mises par le cabinet britannique s'étaient révélées drastiques : "Il se présente aujourd'hui une question de la plus haute importance : le Roi cherchera t-il à fixer sa résidence en Angleterre ? Il ne nous appartient pas de le décider ; mais jusqu'à ce que l'intention de Sa Majesté nous soit signifiée, il n'y a ni témérité ni présomption à se permettre d'en discuter les résultats. Nous ne raisonnerons que dans l'hyppothèse [sic] où le Roi pourroit se décider à rester en Angleterre, et d'abord nous demanderons ce que Sa Majesté peut espérer des Anglois, lorsque s'étant mis dans leur dépendance, elle ne pourra plus faire une démarche, ni entretenir aucune correspondance sans leur aveu et sans leur permission ? Est-on bien assuré des dispositions du gouvernement britannique en faveur de la famille des Bourbons ?" Tout le raisonnement respire une méfiance innée de l'Angleterre, traditionnelle en France, mais ravivée par le rôle réel ou supposé de la rivale dans les événements de la Révolution, depuis les émeutes de 1789 jusqu'à l'affaire de Quiberon. Le rédacteur incline manifestement en faveur de la Russie d'Alexandre Ier, même s'il faut se résigner à un séjour très à l'intérieur du pays, mais il estime que la Cour n'avait pas à quitter précipitamment Mitau.2. Second bifeuillet. Il concerne le même objet (le séjour de Louis XVIII en Angleterre), mais est formé apparemment d'une très longue citation d'un périodique politique anglais, bien informé et exposant la façon de voir des Britanniques sur cet événement, servant sans doute de pièce justificative à l'exposé précédent : "Nous croyons que le fait se réduit à ceci - il est certain que, malgré les paragraphes des journaux étrangers touchant l'intention de Louis XVIII de venir en Angleterre, notre gouvernement, loin d'avoir reçu aucun avis d'un pareil projet de la part de Sa Majesté Très Chrétienne, avoit toute raison de croire que les bruits répandus dans les papiers étrangers étoient entièrement dénués de fondement ; et ce n'a été que vers le milieu de la semaine dernière que l'on a reçu l'intimation de la résolution prise par cet illustre prince de venir dans ce pays ..." Le reste de l'article se montre plus que réticent à ce que l'Angleterre relève l'étendard des Bourbons et s'embarrasse de la personne du prétendant sur son sol, alors que, seule puissance encore en lutte contre Napoléon, elle a besoin de saisir toute ouverture ou perspective d'accomodement pour terminer le conflit. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 209634

‎[MANUSCRIT]‎

‎Traicté de l'agriculture.‎

‎S.l.n.d. (XVIIIe s.) in-folio, [4] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne, calligraphiée, très lisible (environ 40 lignes par page), texte sur deux colonnes, en feuilles, légèrement ébarbées.‎

‎Très bref, ce petit manuscrit se présente comme une suite de techniques pratiques ; sont exposées successivement :1. La méthode pour tracer des fossés [trous] arborés, planter des arbres et de les entretenir. - 2. La manière d'enter et de cultiver plusieurs types d'arbres (ormes, chênes, vigne, amandiers, noizilliers [= noisetiers], châtaigners, cerisiers, coigniers [= cognassiers], figuiers, pommiers, néfliers, mûriers, noyers, pêchers, pins, poiriers, pruniers, sorbiers, lauriers). - 3. La manière de cultiver certaines plantes, comestibles ou non (roses, melons, abricots, etc.). - 4. Une recette "pour faire frutifier un arbre qui ne porte fruit".Belle écriture. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 209656

‎[MANUSCRIT]‎

‎Précis de l'histoire de Saint-Domingue sous la domination française.‎

‎S.l., s.d. (vers 1900) in-4 et in-8, [2] ff. n. ch. (titre, table), 14 ff. in-4, [5] ff. n. ch. in-4, [12] ff. n. ch. in-8, le tout couvert d'une écriture à l'encre azur, lisible, avec de nombreuses ratures et biffures, en feuilles,‎

‎L'ensemble est demeuré à l'état de brouillon, et il comprend trois parties distinctes, rédigées au fil de la plume par une personne manifestement concernée par la révolution de la colonie :I. Une esquisse de l'histoire de Saint-Domingue avant la Révolution, distribuée en sept chapitres et correspondant aux ff. in-4 (1. Avant la découverte. - 2. La découverte. - 3. Les débuts espagnols. - 4. Les flibustiers. - 5. Les débuts français. - 6. L'organisation de la colonie en 1789. - 7. L'état de la colonie en 1789). En fait, seuls les cinq premiers ont fait l'objet d'une rédaction, les deux derniers étant restés à l'état de projet. Les biffures et réécritures sont très nombreuses pour cette partie, et l'ensemble donne une forte impression d'inachevé.II. Une chronologie de l'île allant de 1630 à 1777 (4 premiers feuillets in-8).III. Un ensemble d'analyses et d'extraits d'ouvrages présentés sans grand ordre : la description de la partie espagnole de l'île reprise à Moreau de Saint-Méry ; des extraits de l'Histoire militaire de la révolution de Saint-Domingue du colonel Henry de Poyen (Paris, Berger-Levrault, 1899) ; des résumés de Saint-Domingue. Etude et solution nouvelle de la question haïtienne (Paris, Arthus-Bertrand, 1846), de Romuald Le Pelletier de Saint-Rémy ; des extraits et résumés du Précis historique de la révolution de Saint-Domingue (Paris, Pelletan, 1819), de Clausson. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 210511

‎[MANUSCRIT]‎

‎Nouvelles de l'autre monde sur Napoléon.‎

‎S.l., s.d. (1821) petit in-4, 15 pp., en feuilles.‎

‎Copie manuscrite d'une pièce imprimée célébrant en termes grandioses, voire grandiloquents la mort de Napoléon. Elle reproduit exactement l'imprimé, y compris la souscription et la ponctuation : "Le printemps avait été sans fleurs, & la sève desséchée par le vent du nord ; la nature était triste : il semblait que le monde allait perdre une âme qui etnait à sa création ... La vie ou la mort d'un grand homme est une calamité pour le genre humain !"Pour l'imprimé : cf. Davois III, 61. Un seul exemplaire au CCF (BnF). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 211497

‎[MANUSCRIT] [BERTIN (Ferdinand)]‎

‎[Correspondance].‎

‎Rome, et, 1865-1870 110 pièces en un vol. in-8, en feuilles, ou demi-basane bouteille, dos lisse orné de filets et guirlandes dorés, chiffre F.B. poussé à la place du titre (reliure de l'époque). Second plat défraîchi.‎

‎Notre petit dossier est formé d'un ensemble presque continu de lettres autographes d'un officier français dracénois (sous-lieutenant, puis lieutenant), signées seulement "Ferdinand", mais dont une adresse timbrée (pièce 45) nous révèle incidemment le patronyme (Bertin).D'un caractère souvent privé, à de rares exceptions près, elles sont adressées à sa famille, en général à sa mère veuvee et à ses oncles, au cours des diverses campagnes et affectations de sa carrière, dont un long séjour au Fort de Rosny comme directeur d'une école (?) militaire. On apprend incidemment qu'il est né le 17 avril 1844, et qu'il a quitté Draguignan à l'âge de treize ans pour commencer sa formation militaire (pièce 84). Une sordide affaire d'adultère familial, avec fruit coupable à la clef, et abus du médecin de famille (pièces 74-85) constitue réellement le seul incident réjouissant d'une correspondance par ailleurs d'une monotonie étonnante, même dans un milieu petit-bourgeois du Second Empire, et ce, en dépit d'une verbosité toute méridionale.Certaines missives sont particulièrement développées, ayant été rédigées sur plusieurs jours consécutifs dans l'attente de la levée, et consistent en plusieurs bifeuillets numérotés (1-2-3, etc.) à partir du deuxième. A partir de son séjour à Rosny, la plupart des lettres prennent la forme de circulaires ("Mes chers amis") adressées indistinctement à toute la famille, qui semble avoir été nombreuse, et avoir attendu ces nouvelles avec impatience. Un certain nombre demeure cependant destiné à sa mère uniquement.La plus grande partie a été réunie et reliée dans notre volume, mais les premières (numéros 1-7) se présentent en feuilles :[Rome] 1. De Rome, le samedi 30 décembre 1865 (15 pp., sur son voyage de Marseille à Civittà et ses premiers jours à Rome). 2. Du 31 janvier 1866 (8 pp., sur les occasions officielles ou non, où il put rencontrer Pie IX - manque au moins un bifeuillet). - 3. De Civittà Vecchia, le samedi 28 février 1866 (8 pp., sur les usages et moeurs des soldats pontificaux). - 4. De Civittà Vecchia, le 9 mai 1866 (8 pp., sur un séjour à Naples, avec mention des assauts de mendiants et autres petits métiers à l'égard des voyageurs). - 5. C'est ici que peut se placer une brève relation d'une visite de Pompéi, non datée, et qui occupe 7 pp. ("Nous voici à Pompéi. Cette malheureuse ville est bien la curiosité la plus étrange et la plus frappante que je connaisse"). - 6. De Rome, le 26 juin 1866 (14 pp., sur une ascension au Vésuve). - 7. De Rome, le 10 juillet 1866 (6 pp., sur la guerre austro-prussienne, manque le premier bifeuillet supplémentaire).[Paris] 8. Du Fort de Rosny, le lundi 29 septembre 1868 (une page, sur son arrivée au fort). - 9. Du Fort de Rosny, le 4 octobre 1868 (3 pp., sur une permission projetée pour retourner à Draguignan). - 10. Du 9 octobre 1868 (2 pp., sur l'ajournement de sa permission). - 11. Du Fort de Rosny, le 22 octobre 1868 (3 pp., toujours sur la fameuse permission, qui finalement fut accordée du 1er au 15 novembre et que le jeune homme passa en famille à Draguignan). - 12. Du Fort de Rosny, le 17 novembre 1868 (12 pp., sur les dissensions entre sa mère et ses oncles, autour de la gestion d'une affaire familiale, apparemment un hôtel, et probablement le fameux Hôtel Bertin, du centre de la ville, qui servit de siège à la Kommandantur pendant la Guerre de 1939-1945). - 13. Du Fort de Rosny, le 25 novembre 1868 (4 pp., continuation des affaires de famille). - 14. Du Fort de Rosny, le 5 décembre 1868 (4 pp., sur un passage de son oncle Louis à Paris). - 15. Du Fort de Rosny, le 12 décembre 1868 (3 pp.). - 16. Du Fort de Rosny, le 21 décembre 1868 (4 pp.). - 17. Du Fort de Rosny, le 28 décembre 1868 (5 pp., sur la Noël passée au fort). - 18. Du Fort de Rosny, le 4 janvier 1869 (2 pp.). - 19. Du Fort de Rosny, 11 janvier 1869 (4 pp., sur les fiançailles envisagées entre son cousin germain Edouard et sa cousine germaine Caroline). - 20. Du Fort de Rosny, le 19 janvier 1869 (4 pp., sur l'entrée en religion de sa cousine Marie Gravier). - 21. Du Fort de Rosny, le 26 janvier 1869 (4 pp., sur les démarches d'un autre prétendant de Caroline). - 22. Du Fort de Rosny, le 2 février 1869 (4 pp., suite des affaires familiales). - 23. Du Fort de Rosny, le 10 février 1869 (6 pp., sur le refus de son oncle François d'accorder sa fille Caroline à Edouard). - 24. Du Fort de Rosny, le 17 février 1869 (2 pp., demande instante de nouvelles à sa mère). - 25. Du Fort de Rosny, le 24 février (8 pp., retour sur Edouard et Caroline). - 26. Du Fort de Rosny, le 4 mars 1869 (3 pp., récriminations sur le manque de nouvelles). - 27. Du Fort de Rosny, le 11 mars 1869 (4 pp., manoeuvres autour du mariage de Caroline). - 28. Du Fort de Rosny, le 18 mars 1869 (3 pp., sur sa cousine Marie). - 29. Du Fort de Rosny, le 25 mars 1869 (3 pp.). - 30. Du Fort de Rosny, le 1er avril 1869 (3 pp., sur les fêtes de Pâques passées à Beauvais). - 31. Du Fort de Rosny, le 9 avril 1969 (8 pp., sur la monotonie de son service, et l'achat d'un vélo). - 32. Du Fort de Rosny, le 16 avril 1869 (4 pp., suite du sujet précédent). - 33. Du Fort de Rosny, le 18 avril 1869 (une page). - 34. Du Fort de Rosny, le 29 avril 1869 (4 pp., sur un refus de visite à sa cousine Marie à la Charité de Paris). - 35. Du Fort de Rosny, le 30 avril 1869 (une page). - 36. Du Fort de Rosny, le 3 mai 1869 (12 pp., longue relation d'une visite à sa cousine Marie, novice rue du Bac). - 37. Du Fort de Rosny, le 10 mai 1869 (6 pp.). - 38. Du Fort de Rosny, le 17 mai 1869 (3 pp., sur ses 25 ans). - 39. Du Fort de Rosny, le 25 mai 1869 (4 pp.). - 40. Du Fort de Rosny, le 31 mai 1869 (6 pp.). - 41. Du Fort de Rosny, le 8 juin 1869 (4 pp., nouvelle visite à sa cousine Marie). - 42. De Paris, le 17 juin 1869 (une page, sur l'inspection générale avancée). - 43. Du camp de Saint-Maur, le 21 juin (4 pp., sur les 15 jours à passer sous tente au camp de Saint-Maur). - 44. Du Camp de Saint-Maur, le 28 juin (3 pp., fin du camp). - 45. Du Fort de Rosny, le 5 juillet 1869 (3 pp., attente de l'inspection générale). - 46. Du Fort de Rosny, le 12 juillet 1869 (4 pp.). - 47. Du Fort de Rosny, le 19 juillet 1869 (3 pp., attente de l'inspection). - 48. Du Fort de Rosny, le 26 juillet 1869, une page (annonce deux mois de congés après l'inspection enfin survenue). - 49. Du Fort de Rosny, le 31 juillet 1869 (une page, attente de sa permission). - 50. Du Fort de Rosny, le 1er août (4 pp., avec une notation très irrévérencieuse, inhabituelle dans cette correspondance généralement enjouée : "L'armée de Paris est commandée par la plus illustre brute qu'ait possédée depuis longtemps l'armée française ; je veux dire le soigneux Canrobert, que les troupiers ont surnommé le double-six parce qu'il pose toujours."). - 51. Du Fort de Rosny, le 14 août 1869 (une page). - 52. De Paris, le 14 octobre 1869 (3 pp., sur son retour à Paris). - 53. De Paris, le 22 octobre 1869 (5 pp.). - 54. De Paris, le 25 octobre 1869 (16 pp., sur la manifestation populaire prévue le lendemain). - 55. De Paris, le 29 octobre 1869 (une page). - 56. De Paris, le 2 novembre 1869 (une page). - 57. De Paris, le 5 novembre 1869 (4 pp., sur une lettre contenant 50 francs et présumée dérobée). - 58. De Paris, le 13 novembre 1869 (8 pp., sur le séjour à Paris de son oncle Siméon). - 59. De Paris, le 16 novembre 1869 (12 pp., sur la prise d'habit de sa cousine Marie, et son affectation à Limoges).- 60. De Paris, le 20 novembre 1869 (8 pp., la lettre aux 50 francs est retrouvée). - 61. De PAris, le 27 novembre 1869 (5 pp.). - 62. De Paris, le 4 décembre 1869 (4 pp.). - 63. De Paris, le 11 décembre 1869 (6 pp.).- 64. De Paris, le 17 décembre 1869 (4 pp., à Troin, sur un procès à engager dans une matière de garde d'enfant). - 65. De Paris, le 18 décembre 1869 (2 pp., sur le même objet). - 66. De Paris, le 20 décembre 1869 (6 pp., à Troin, idem). - 67. De Paris, le 21 décembre 1869 (3 pp.). - 68. De Paris, le 25 décembre 1869 (10 pp., nostalgie du Noël provençal passé en famille). - 69. De Paris, le 1er janvier 1870 (3 pp., sur la revue militaire du Nouvel an). - 70. De Paris, le 8 janvier 1870 (3 pp., sur son déménagement de la rue de Malte à la rue de Wagram). - 71. De Paris, le 15 janvier 1870 (4 pp., sur l'affaire Victor Noir). - 72. De Paris, le 22 janvier 1870 (10 pp.). - 73. De Paris, le 29 janvier 1870 (6 pp.). - 74. De Paris, le 3 février 1870 (8 pp., sur l'expulsion de la famille d'Eléonore Gravier, coupable d'adultère). - 75. De Paris, le 5 février 1870 (6 pp., sur la même affaire). - 76. De Paris, le 9 février 1870 (4 pp., même objet). - 77. De Paris, le 12 février 1870 (4 pp., même objet). - 78. De Paris, le 26 février 1870 (une page). - 79. De Paris, le 6 mars 1870 (6 pp., le père de l'enfant d'Eléonore est le docteur Boyer ...). - 80. De Paris, le 19 mars 1870 (6 pp., rupture avec Gravier qui ne se résoud pas à une séparation). - 81. De Paris, le 26 mars 1870 (6 pp., proscription du docteur Boyer ...). - 82. De Paris, le 2 avril 1870 (6 pp.). - 83. De Paris, le 9 avril 1870 (4 pp., sur la maladie de sa mère). - 84. De Paris, le 16 avril 1870 (6 pp.). - 85. De Paris, le 23 avril 1870 (6 pp.). - 86. De Paris, le 7 mai 1870 (6 pp., sur le plébiscite). - 87. De Paris, le 14 mai 1870 (4 pp., sur le mouvement populaire de Paris). - 88. De Paris, le 21 mai 1870 (une page). - 89. De Paris, le 28 mai 1870 (4 pp.). - 90. De Paris, le 4 juin 1870 (4 pp.). - 91. De Paris, le 11 mai 1870 (3 pp., prévoit une permission à Draguignan pour le 15 août ...). - 92. De Paris, le 18 juin 1870 (3 pp.). - 93. De Paris, le 25 juin 1870 (6 pp.). - 94. De Paris, le 2 juillet 1870 (2 pp.). - 95. De Paris, le 4 juillet (2 pp.). - 96. De Paris, le 11 juillet 1870 (9 pp., exprime sa confiance dans une reculade de Bismarck ...). [Guerre franco-prussienne] 97. De Paris, le 17 juillet 1870 (4 pp., sur son départ pour la frontière du 29e Régiment). - 98. Du 19 juillet 1871 (7 pp., préparatifs de départ). - 99. Du 21 juillet 1871 (une page, est arrivé à Metz). - 100. Du 23 juillet 1870 (14 pp., sur son bivouac sous les murs de Metz). - 101. Du 26 juillet 1870 (2 pp., départ de Metz vers la frontière). - 102. Du 27 juillet 1870 (9 pp., attente des opérations). - 103. Du 29 juillet 1870 (8 pp., idem). - 104. Du 1er août 1870 (4 pp., sur l'arrivée de l'Empereur et le début de l'"avancée"). - 105. Du 3 août 1870 (2 pp.). - 106. Du 4 août 1870 (5 pp., organisation de la justice militaire et : "Rien de neuf, pas même l'envie qui me prend de causer un brin ; elle me prend, vous le savez, tous les jours"). - 107. Du 9 août 1870 (2 pp.). - 108. Du 12 août 1870 (2 pp.). - 109. Du 13 août 1870 (2 pp., premiers combats). - 110. Du 15 août 1870 (2 pp., idem).La correspondance se termine juste avant la bataille de Saint-Privat [Gravelotte], à laquelle Ferdinand participa, et où il fut blessé, mais qu'il raconta, non dans sa correspondance à ses proches, mais dans une relation spéciale de 4 carnets, qui font l'objet d'une notice spéciale. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 211500

‎[MANUSCRIT] [BRINGARD (Raymond)]‎

‎[Journal intime].‎

‎S.l., 1936-1944 15 cahiers in-8, couverts d'une écriture moyenne et lisible, sur papier réglé, abondantes biffures et ratures dans les premiers cahiers, brochés.‎

‎Long journal tenu par un adolescent, puis un jeune homme dont la famille vit à Argentan (Orne). Ce Raymond Bringard sur lequel on n'est guère renseigné par ailleurs passe son baccalauréat en juin 1939, et en 1940 ; il serait donc né en 1923 ou 1922. Après l'épisode de l'Exode, il se trouve pendant les années de guerre suivre les cours de l'Ecole des mines de Nancy. Il fait un voyage à pieds à Argentan une fois le territoire libéré (septembre 1944) pour trouver sa ville natale entièrement dévastée, puis retourne à Nancy.Les nouvelles internationales et leur répercussion sur la politique intérieure, déjà très présentes avant la guerre (notamment la guerre civile espagnole) finissent par envahir la presque-totalité du champ à partir de septembre 1939, les événements et notations familiaux passant clairement au second plan.Raymond Bringard fit d'ailleurs lui-même une présentation synthétique de son travail dans la lettre du 23 août 1944 annexée à notre ensemble (cf. infra), et ces quelques phrases méritent d'être reproduites pour l'intelligence de toutes ces pages :"J'ai tenu de 1935 à 40 mon journal intime. Chaque jour, j'y jetais toutes mes pensées, j'y annotais mes joies et mes souffrances. Je crois y avoir tout mis. Ce doit être un miroir fidèle du moi que j'étais à cette époque-là. Puis mon esprit a évolué. Des événements sont survenus qui m'ont enlevé à mes rêveries, qui ont occupé tout mon temps. J'ai pensé aussi que tenir un journal de sa vie, c'était un peu freiner cette vie, lui enlever de son dynamisme. Et j'ai abandonné mes cahiers. Ils ne furent plus alors qu'une chronique de la guerre de septembre 39 jusqu'à maintenant. Et aujourd'hui je regrette de n'avoir pas consigné intégralement mes pensées de jeune homme".D'après le paragraphe précédent, manqueraient donc l'année 1935 et la première moitié de 1936 :I. Du jeudi 19 juin au jeudi 31 décembre 1936 : 16 pp., puis pp. 12-90 pp., avec quelques coupures de presse et pièces imprimées insérées (Classement de la première étape du Tour de France et version latine du baccalauréat de l'Université de Rennes, p. 14 ; programme de la fête du 10 juillet 1936 à Argentan, p. 16 ; discours du sous-préfet d'Argentan, p. 17 ; nouvelles de la guerre civile en Espagne, p. 60, etc.).II. Du 1er janvier au mardi 23 mars 1937 : 80 pp. (= pp. 91-170).III. Du 25 mars 1937 au jeudi 30 décembre 1937 : pp. 171-263 (le f. 253-54 a été retiré), avec quelques pièces imprimées (programme d'un concert, p. 213 ; Carte des manoeuvres de l'ouest, 14-17 septembre 1937, p. 227). A la fin du cahier, trois pages sont consacrées à la famille de l'auteur : "Et pour clore l'année 1937, je m'en vais faire une rétrospective sur toute la famille" (en fait, surtout celle de sa mère, née Lacroix).IV. Du 1er janvier au 28 décembre 1938 : pp. 265-374. Avec un menu pour un repas de mariage du 26 février, 5 cartes postales, et deux itinéraires d'excursions à vélo contrecollés (du 16 au 21 juillet vers Avranches ; et du 3 au 14 août, vers Le Havre et Honfleur). Cette fois-ci, l'année se termine par un exposé "de mon esprit et de mon avis sur la religion" (guère favorable, évidemment).V. Du 3 janvier au 5 août 1939 : pp. 375-434. Avec 4 ff. d'épreuves du baccalauréat de juin 1939, et un itinéraire d'un nouveau voyage en vélon, contrecollé en regard de la dernière page (20-31 juillet, vers Saint-Brieuc, Paimpol, Rennes).VI. Du samedi 12 août au dimanche 24 décembre 1939 : pp. 435-490. Avec de très nombreuses coupures de presse, contrecollées ou volantes.VII. Du lundi 25 décembre 1939 au lundi 10 juin 1940 : pp. 491-527, [12] ff. demeurés vierges.VIII. Du dimanche 23 juin au 9 octobre 1940 : pp. 529-607, [13] pp. n. ch. Rédigé à Fontenay-le-Comte (sans doute gagné à la suite de l'Exode).IX. De Pâques 1941 à novembre 1942 : pp. 621-655. Nombreuses coupures de presse.X. Du mardi 10 novembre 1943 au lundi 6 mars 1944 : pp. 656-672, puis la pagination cède la place à une foliotation : 673-710. Les dernières pages sont consacrées à un tableau de la Russie soviétique.XI. Du 12 mars 1944 (écrit 1943 par erreur) au samedi 2 septembre 1944 : [] ff. n. ch. Entre les deux premiers feuillets, fiche de lecture d'un texte de Georges Lamirand, datant de 1932 (Rôle social de l'ingénieur).XII. Du mercredi 20 septembre 1944 au lundi 11 juin 1945 : [36] ff. n. ch., quelques coupures de presse.XIII.-XIV. Deux cahiers de correspondance active avec une jeune personne, que les hypocoristiques initiaux ("Ma petite fiancée chérie", "Ma petite enfant chérie", "Petite fille chérie à moi", etc.) identifient avec une certaine clarté comme la petite amie du sieur Bringard : le premier volume court du 23 août au 8 septembre 1944 ([29] ff. n. ch.) ; le second du jeudi 23 novembre 1944 au vendredi 9 février 1945 ([20] ff. n.ch.).XV. Un cahier de correspondance active, qui répond aux deux précédents. En effet, si les hypocoristiques demeurent de règle, ils changent de sexe ("Petit garçon chéri", "Petit minet"), et le volume contient les lettres de la fiancée à son Raymond du 18 novembre 1944 au 13 janvier 1945 ([11] ff. n. ch., avec un dessin naïf sur la couverture représentant en bas une jeune fille en contemplation d'un feu de bois, le tout surmonté de l'insigne de l'Ecole des mines de Nancy).On joint : 1. Deux lettres fiévreusement enamourées d'une certaine Jeanne, follement éprise de notre Raymond, et en proie aux affres des amours adolescentes (sans date, mais relatives sans hésitation aux tout premiers cahiers).2. Deux très longues lettres d'Yvette Bringard à son frère (du 28 janvier et du 24 avril 1945), pour des nouvelles essentiellement familiales. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 211989

‎[MANUSCRIT] GALLIEN (Marcel)‎

‎Journal de bord.‎

‎S.l., s.d. (1946-1947) in-8, [14] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine et très lisible sur papier réglé, et 38 tirages photographiques libres, demi-toile marine gaufrée, dos lisse muet, coins en cartonnage vert, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque).‎

‎Marcel Gallien, sur lequel on n'a pas trouvé de renseignement complémentaire, appartenait à la 6e Compagnie du 2e Bataillon du 22e Régiment d'infanterie coloniale, engagé en Indochine de février 1946 jusqu'au 1er décembre 1948, date de sa dissolution et de la répartition de ses trois bataillons dans d'autres unités. Il sera reformé en octobre 1954 et quittera définitivement l'Indochine en 1956.Notre document se compose de deux éléments bien distincts :I. Un classique journal qui court du 21 janvier 1946 au 24 décembre 1947.Soigneusement rédigé, il s'ouvre par un "frontispice" consistant, tradition militaire oblige, en une photographie de pin-up vaguement dénudée, contrecollée sur le premier feuillet. Suit une page de titre comportant une photographie de l'auteur en pied, entourée de citations pénétrantes ("La civilisation d'un peuple n'est que sa raison en action", etc.). Enfin, avant le début de l'éphéméride, prend place un long poème intitulé Au corps expéditionnaire, d'une certaine Madame Fontanel, et exprimant une admiration naïve pour les soldats venus de France : "Comme l'on vous comprend, chers petits gars de France / Et que sont naturels vos cortèges bruyants : / Votre gaminerie et votre exubérance / Nous ramènent aux jours où piaffaient nos vingt ans."Le journal lui-même ne commence qu'au f. 5, par le trajet maritime qui conduit le régiment de Marseille à Saïgon sur le Monarch of Bermuda (21 janvier au 12 février 1946), et qui ne fut marqué que par le décès en mer d'un des camarades de Gallien, immergé dès le lendemain comme le veut l'usage.Le débarquement a lieu le 14 février et, après une revue devant le général Leclerc et l'amiral Thierry d'Argenlieu, le régiment part pour My-Tho. S'ensuit l'énumération des postes et actions, souvent amphibies (17 février 1946 - 16 décembre 1947), ainsi que la mention des changements de la situation militaire : transmission par les troupes anglaises de la région du Cap Saint-Jacques qui était sous leur contrôle (15 mars 1946) ; départ des dernières unités japonaises (20 avril 1946).L'absence de contact avec les rebelles Viet-Minh est frappante, comme l'absence récurrente de résultat sérieux : dans la plupart des opérations de nettoyage, ces derniers évitent le contact et se réfugient dans les forêts et les montagnes selon la tactique éprouvée de toutes les guérillas. Exemple, au 20 juin 1946 : "Partons en expédition dans les environs de l'île de Niu Nua. Il s'agit de fouiller et de détruire un village abritant des rebelles. Pas de rencontre avec ceux-ci. Ils sont partis dans la forêt comme d'habitude. Fouille et incendie vers 5 h."Parfois est signalé un accrochage sérieux, comme celui du 27 février 1947 : "Tombé dans une forte embuscade sur la route Datdo-Xuyen-Hoc. Violent combat. 5 morts (3 Européens, 2 tirailleurs brûlés vifs par l'incendie d'un camion). Huit blessés. Au soir, deux blessés européens succombent."Le journal s'chève le 24 décembre 1947 par la brève mention : "Noël sans neige, sous une chaleur accablante, Noël d'Indochine". Puis plus rien.II. Un ensemble de tirages photographiques volants, dispersés entre les feuillets vierges qui suivent le journal. La plupart sont légendés et datés au verso, certains portant la date de 1948, ce qui laisse penser que Gallien a continué de servir après la date finale de son manuscrit. Les sujets représentés sont des plus attendus, d'autant que certaines photographies sont explicitement destinées aux membres de la famille du soldat : sa mère, sa grande soeur, etc. On a donc les traditionnels portraits individuels ou en groupe, les scènes de bivouac, quelques vues maritimes (promenades sur un arroyo) et quelques scènes de positions, mais aucune d'opérations proprement dites. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 212002

‎[MANUSCRIT] LARSONNEAU (Berthe de)‎

‎Analyses.. I. 1839-40. - II. 1840-41.‎

‎S.l., 1839-1841; 2 vol. in-8 carrés, [175] ff. n. ch. ; [340] ff. n. ch., le tout couvert d'une écriture soignée et espacée, très lisible (environ 15 lignes par page), demi-chagrin aubergine, dos lisses cloisonnés et ornés en long, double filet doré sur les plats (reliure de l'époque). Dos uniformément insolés.‎

‎Sous ce curieux nom d'"analyses" (18 au premier volume ; 33 au second), nous avons en fait affaire à des instructions catéchétiques des plus classiques à destination non d'enfants débutants, mais de confirmés, comme le montre bien le second volume, où sont développées des notions de théodicée et d'angélologie, certes sommaires, mais d'un niveau au-delà de la compréhension de tout-petits. Les cours correspondent à deux années successives, avec reprise et approfondissement de certaines notions dans les deux volumes (e.g. le péché, les commandements de Dieu et de l'Eglise, les fins dernières). Le cahier final qui contient des indications sur la préparation à la première communion et à la confirmation de l'auteur (respectivement 13 et 14 mai 1841) nous donne des indications plus précise sur l'âge approximatif des catéchisés.Pour le reste, si l'on identifie Berthe de Larsonneau avec la fille aînée de Jean-Victor Larsonneau, elle serait née en 1829 (donc aurait eu douze ans au moment de sa première communion, ce qui est cohérent avec la pratique commune de l'époque), pour se marier en 1849 avec Isidore de Vion de Gaillon (1813-1892), et mourir en 1899.Sinon, elle suivait les catéchismes du jeudi de la paroisse de la Madeleine (de quelle ville ?), au deuxième (puis premier) banc du côté de l'Evangile, comme l'indiquent les mentions précédant chaque instruction, ainsi que les grands cachets de la paroisse, indéfiniment apposés. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 213099

‎[MANUSCRIT. - CHANSONNIER]‎

‎Parodie ancienne et moderne. contenüe en ce livre par ordre alphabétque, sur différents airs‎

‎S.l., s.d. (vers 1750) in-12, titre, 103 pp., couvertes d'une écriture moyenne, relativement lisible, des passages biffés, 20 ff. vierges, [16] ff. n. ch. de table alphabétique des chansons, vélin souple de remploi à recouvrement.‎

‎Très agréable recueil de badinages aimables et légers sur les deux thèmes inséparables du vin et de l'amour (ou de l'amitié), dont la brève pièce suivante donnera une idée : "S'il me venoit un amant, / de bonne mine, / l'enverrais-je à ma voisine ? / Non vrayment. / S'il me disoit, je t'aime, / je luy dirois de mesme, / sans tant de façons, / sans tant de raizons, / sans chercher d'excuse, / sans trouver de ruze. / Tu veux de moy, / je veux de toy". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 213111

‎[MANUSCRIT]‎

‎Correspondance sur l'artillerie.‎

‎S.l., s.d. (vers 1780) in-4, titre dans un encadrement de filets et guirlandes rubriqués, [293] pp. mal chiffrées 291, couvertes d'une écriture moyenne, soignée et très lisible (environ 20 lignes par page), 4 ff. additionnels (note A complétant la page 175 ; note E complétant la page 189 ; note B complétant la page 262 ; note complétant la page 214, mais reliée à la fin du volume), quelques ratures et biffures, avec un grand tableau pp. 279-80, et une planche imprimée hors texte (sur les pièces de 8), basane fauve marbrée, dos lisse cloisonné et fleuronné, pièce de titre, hachuré doré sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque). Mors inférieurs fendus, coiffes rognées, coins abîmés.‎

‎Très importante pièce de controverse, apparemment non publiée, mais destinée à l'être étant donnée sa présentation pseudo-épistolaire très élaborée, dans le grand débat sur l'artillerie qui fit rage en France dans les années 1765-1780 et qui opposa les "bleus" (partisans de Gribeauval qui proposaient une plus grande légèreté et mobilité des pièces) et les "rouges" (partisans des deux La Valière, père et fils, défenseurs obstinés des règlements de 1732)."Je vois, Monsieur, par la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire, que vous désirez être informé avec quelques détails des motifs qui ont opéré depuis plusieurs années dans l'artillerie françoise des discussions et des diversités d'opinions sur le service de ce corps, et sur l'espèce de bouches à feu qu'il doit employer à la guerre".Si l'auteur ne se nomme pas, il fait partie des proches de Saint-Auban, s'il n'a pas écrit directement sous ses directives.En effet, né à Viviers d'une famille de Montélimar, le lieutenant-général Antoine Baratier de Saint-Auban (1713-1783), inspecteur général de l'artillerie mis à la retraite en 1777, fut un écrivain militaire prolixe, mais surtout dans un genre obsessionnel et passionnel à la fois : partisan obstiné de l'ancienne utilisation de l'artillerie (système "La Valière"), il se montra l'un des détracteurs les plus virulents et les plus injustes du "système Gribeauval" qui finit, après maintes péripéties, par prévaloir pour le rôle de cette arme et la nature des pièces. Un possesseur antérieur de notre manuscrit estime que les notes additionnelles aux pages 175 et 189 sont de la main même de Saint-Auban. Sans prendre position sur cette question, qui exigerait une isographie plus précise, il est cependant clair que le contenu de notre texte tourne autour de la critique des vues de Gribeauval, et même une critique des plus partiale : sur tous les aspects, les positions des "novateurs" sont dépréciées et rejetées. Se mêle à ce débat souvent d'une extrême technicité, l'affaire plus prosaïque du directeur de la Manufacture d'armes de Saint-Etienne, que Saint-Auban avait justement fait condamner pour prévarications dans la gestion de son établissement, et qui occupe une partie des 11 lettres du recueil.Les deux aspects, théorique et personnel, s'entreprénètrent pour former en tout cas un document de premier plan pour la connaissance des débats militaires à la fin de l'Ancien Régime.Cf. Brun-Durand, Dictionnaire biographique et biblio-iconographique de la Drôme I, pp. 63-64. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 214054

‎[MANUSCRIT] [PARIS (Alexandre-Paul-Bernard-Isidore)]‎

‎[Journal de la campagne d'Italie].‎

‎S.l., 1859 in-16, [7] ff. n. ch., couvertes d'une écriture très fine et lisible (environ 30 lignes par page), 3 ff. vierges, en feuilles.‎

‎Petit journal de campagne du chef de bataillon Isidore Paris (né en 1818), du 101e Régiment d'infanterie, puis du 1er Régiment de voltigeurs de la Garde impériale, du 22 avril au 18 juin 1859, soit la première phase de la campagne d'Italie. Rédigé d'une écriture très fine, presque sans biffure ni rature, il commence par le départ du petit port de Stora (Algérie, près de Philippeville) pour Marseille, puis Toulon, et enfin Gênes (29 avril). Suivent les étapes de Gênes à Novi, puis à Castel Nuovo [Bormida], et Noghera. Il s'étend sur le combat de Montebello (20-21 mai). Mais, le 26 mai, il apprend son transfert au 1er Régiment de voltigeurs de la Garde, et quitte donc son unité pour rejoindre Alexandrie, où son nouveau régiment était stationné. Il le rate de peu, le retrouve à Verceil, participe au franchissement du Tessin et à la bataille de Turbigo (3 & 4 juin). Le 5 juin, comme il est dit, "nous apprenons les résultats de la bataille de Magenta, l'ennemi a été battu sur tous les points". Après quelques jours passés dans le bivouac même de Magenta, l'unité se dirige vers Milan, où elle entre le 9 juin. Elle en repart le 12, après avoir assisté au Te Deum solennel devant Napoléon III et Victor-Emmanuel II.Le carnet se termine par le passage de l'Adda, et l'arrivée à Brescia. Il n'y a rien sur la fin de la campagne (bataille de Solférino et armistice de Villafranca).On joint :I. Deux états de service in-folio d'Isidore Paris, qui, rappelé à l'activité en septembre 1870, termina sa carrière militaire comme général de brigade au titre de l'armée auxiliaire) : un sans date et probablement privé ; un officiel délivré par le Ministère de la Guerre le 9 septembre 1874.II. Un ensemble de correspondances passives du commandant, puis colonel Paris, toutes à caractère privé :1. Lettre du 30 août 1857, de Sétif. - 2. Du 19 mars 1859. - 3. Du 4 septembre 1863. - 4. Du 21 février 1864, de Rome. - 5. Du 8 septembre 1864, de Rome. - 6. Du 11 novembre 1864, de Paris. - 7. Du 22 novembre 1864, de Paris. - 8. Du 11 janvier 1865, de Brest. - 9-10. Deux billets de 1873. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 214524

‎[MANUSCRIT] FONVIELLE (Bernard-François-Anne)‎

‎Hommage au Roi. Ode à Louis XVI, martyr.. Présentée en 9bre 1794, à Véronne [sic], à Sa Majesté Louis XVIII alors régent de France. Par Mr de Fonvielle, honoré à cette même époque d'un diplôme signé de la main de Sa Majesté, par lequel elle atteste qu'il est demeuré fidèle au Roi & à la monarchie et daigne le recommander aux puissances chez lesquelles il irait demander un asyle‎

‎S.l., s.d. (1800) in-folio, [2] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et lisible, quelques ajouts et biffures, en feuille.‎

‎Cette copie manuscrite est à placer chronologiquement entre la composition de la pièce et sa présentation au comte de Provence pendant son séjour à Vérone (entre 1794 et mai 1796) d'une part, et la parution de la collective de l'auteur intitulée Essais de poésies, qui parut en 1800 à l'adresse de Paris.En effet, une note finale témoigne du dépit que Fonvielle nourrit au refus d'insérer cette poésie dans l'ouvrage : "Mr. de Fonvielle, auteur de l'Essai sur l'état de la France au 1er mai 1796 (...) a osé imprimer son Ode à Louis XVI, dans son recueil de poësies, signé de lui, imprimé en 1800, à Paris, en 2 volumes. Cette Ode ne fut pas insérée, malgré les pressantes sollicitations de l'auteur." Le jeune gouvernement consulaire, avec de surcroît Fouché à la tête de la police générale, ne pouvait effectivement guère tolérer ce qui pouvait raviver le souvenir de l'ancienne famille royale. Mais le sieur Fonvielle n'avait qu'à attendre une quinzaine d'années, et en effet son immortel poème put enfin connaître la gloire de l'impression .. en 1816 chez Dentu.Le Toulousain Bernard-François-Anne Fonvielle (1760-1839) fut, tout au long de sa vie, un personnage extravagant et fantasque, à la fois publiciste, homme d'affaires et fonctionnaire, bien évidemment à convictions et positionnements multiples. Selon un de ses observateurs, "il ne réussit qu'à faire figure d'aventurier dans la politique, les affaires et dans les lettres". Pendant la Révolution, il commença par militer aux côtés des Girondins. Fédéraliste agissant contre la tyrannie jacobine, il prêcha la révolte dans plusieurs départements. Poursuivi, il entreprit un long périple à l'étranger. Et brusquement, il se convertit au royalisme, s'établit à Marseille où il s'enrichit par des spéculations plus ou moins légales et put ainsi fournir un prêt de 142.000 livres à un émissaire du comte de Provence (le futur Louis XVIII), pour soutenir la cause royaliste. Mieux, au cours d'un voyage en Italie, il réussit à se présenter au comte de Provence comme ardent partisan du retour de la royauté. Et c'est à l'occasion de cette visite qu'il dut présenter son Ode.Cf. Quérard III, 158 et 159. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 215224

‎[MANUSCRIT]‎

‎Receüil de mes campaignes. depuis mil six cent quatrevingt dix sept jusques à l'année mil sept cent huict, avec des remarques tirées de divers autheurs [Avec :] Recueil de mes campaignes depuis mil sept cent neuf jusques à la paix généralle, mil sept cent quatorze, avec des remarques sur les années suivantes jusques à la fin de 1719‎

‎S.l., s.d. (1726) 2 vol. in-4, titre, 155 ff., ff. 47-49 reliés par erreur après 51, avec 12 tableaux dépliants hors texte ; titre, 137 ff. (avec de nombreuses erreurs de chiffrage), avec 29 pièces dépliantes hors texte, manuscrites ou imprimées, écriture moyenne et d'une lisibilité variable (environ 30 lignes par page), basane brune granitée, dos à nerfs cloisonnés et fleuronnés, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque). Dos légèrement frottés.‎

‎Très intéressants mémoires-journaux de guerre (et de paix) qui faisaient partie d'un ensemble plus important (les volumes sont tomés 2 et 3 aux dos), mais qui couvrent de façon cohérente les opérations de la Guerre de Succession d'Espagne et la période de paix qui suivit Utrecht. Ils furent rédigés entre 1715 et 1726, comme on peut en inférer d'un passage en II, 54 ("C'est dans cette heureuse et tranquille retraite que je me suis occupé à mettre succinctement au net les remarques faictes pendant mes campaignes").Leur auteur se découvre par la correspondance insérée au volume II (en regard du f. 54) et qui contient les échanges qu'il a eus en 1716-1717 avec l'administration de la guerre concernant ses pensions de retraite : il s'appelle Boscher ou Bocher, était maréchal des logis et se retira à Montivilliers (actuellement en Seine-Maritime). Le début d'une lettre adressée à la Reine (cf. pièce jointe "in fine") permet de le présenter mieux : "Boscher cy devant premier mareschal des logis de la Compagnie des Chevau-légers de Vostre Majesté, dans laquelle il a eu l'honeur de servir pendant trente quatre années sans interruption de campaigne dans le temps mesme de quatre considérables blessures". Un brave à trois poils, appartenant à l'une des unités de la prestigieuse Gendarmerie de France donc, dont on apprend incidemment (lettre du comte de Coetanfao du 2 décembre 1716) qu'il avait perdu un bras au service du Roi, ce qui est confirmé dans le récit même (cf. infra) A l'époque, la fonction de maréchal des logis gardait encore son sens primitif d'officier chargé du logement et du cantonnement des troupes. De surcroît, l'homme est explicitement un des clients et protégés du maréchal de Villars comme on l'apprend sur la fin (cf. II, 51 : "La protection de monsieur le mareschal duc de Villars m'avoit esté si favorable auprès du Roy qu'elle me fit obtenir le 22 de décembre 1712 de Sa Majesté une pension de cinq cent livres pour mon bras perdû") ; il effectua toute sa carrière aux Chevau-légers de la Reine (créés en 1660 pour Marie-Thérèse d'Autriche).I. Volume I.Il commence juste après la paix conclue en 1697 avec l'Espagne et l'Empire (traités de Ryswick), et égrène quelques activités courantes, avant de se plonger dans l'acceptation du Testament de Charles II et dans la guerre générale qui s'ensuivit, et que l'historiographie dénomme comme "Guerre de Succession d'Espagne", mais qui constitua en réalité une lutte acharnée pour maintenir l'équilibre européen. Dès lors, sont détaillées toutes les marches, opérations, batailles auxquelles la compagnie de Boscher participa, avec de nombreuses précisions visuelles, qui rendent le document précieux : campagnes en Italie du nord en 1701-1703 ; venue de Philippe V en Italie du Nord pour défendre ses possessions transalpines ; bataille de Luzzara (15 août 1702) ; transfert de la compagnie d'Italie à l'Armée du Rhin (mars-mai 1703) ; siège de Vieux-Brisach ; reprise de Landau ; campagne de Bavière en 1704 ; la désastreuse bataille de Höchstädt (ou de Blenheim, 13 août 1704) ; campagne de la Moselle en 1705-1706 ; campagnes d'Allemagne en 1707 et de Flandres en 1707-1708 ; bataille d'Audenarde (11 juillet 1708) ; siège de Lille.On peut difficilement imaginer relation plus concrète : comme elle n'émane pas d'un officier général ou d'un officier de liaison entourant ces derniers, elle suit au plus près la vie de l'unité, entremêlant ses marches et opérations aux nouvelles politiques et princières qui parviennent régulièrement aux armées. Une table des lieux très utile termine le volume (ff. 102-105), la fin du texte étant occupée par des pièces d'intérêt général (recueil d'extraits littéraires, de maximes françaises ou latines, de présentation des différents Etats de l'Europe, etc.).II. Volume II.Il débute juste après la catastrophique campagne de 1708, qui ouvrait la route de Paris aux armées alliées, et sur laquelle le jugement de notre auteur est avisé : "Si dans la dernière campaigne, l'armée des Alliés en Flandre s'estoit trouvée beaucoup plus nombreuse que la nostre, elle n'en profita pas moins de la contrariété de nos généraux dans la résolution qu'il falloit prendre pour empescher ses progrès, que de sa supériorité en troupes." De fait, c'est la division du commandement et les luttes de chefs qui furent les plus préjudiciables à la France dans le conflit.Suivant toujours la fortune de Villars, Boscher raconte en détail la bataille de Malplaquet (9-11 septembre 1709), qui amorça un changement net dans le paysage uniforme des revers français face à Marlborough et au Prince Eugène. Mais, ayant perdu le bras gauche dans le combat (l'amputation eut lieu immédiatement derrière les lignes, cf. f. 7), il passe rapidement sur les opérations des annnées 1710-1714, auxquelles il n'a probablement pas participé aussi activement à cause de sa mutilation. Il demeura néammoins en service jusqu'en novembre 1713 et la prise des quartiers d'hiver. Après la publication de la paix qui suivit la signature du Traité de Rastatt (6 mars 1714), les unités de gendarmerie restèrent stationnées pendant quelques mois encore. La mort de Louis XIV est l'occasion d'une longue rétrospective de son règne qui occupe les ff. 44-47. Désormais en retraite à l'âge de 55 ans, Boscher touche une pension d'invalidité de 500 livres (portée à 700 par le Régent), en sus de sa pension de retraite de maréchal des logis (200 livres) et des appointements de réforme, en tout 1400 livres de rente. Il s'en montre apparemment content, en dépit de quelques regrets clairement formulés : "Je sçavois que peu de maréchaux des logis auparavant moy avoient obtenu une retraite aussi advantageuse, ce ne fut cependant pas sans regret que je quitois un corps si distingué parmi la milice, où j'avois servi avec tant dattache et dagrément depuis trente quatre ans, et où je me voiois le premier à avoir part aux promotions puisque de mes quatre aisnés, un avoit la commission de colonel et les trois autres celle de lieutenant colonel ..." (f. 51).Du coup, le reste du texte est consacré à ses démarches pour la liquidation de ses pensions, ainsi qu'à celles effectuées par la suite pour leur revalorisation (ff. 52-54), rien que de classique à toute époque pour ceux qui ont cessé de servir. Le tout est ensuite complété par la notation d'événements dont il est désormais le témoin, et non plus l'acteur, comme il l'exprime au f. 54 : "Je continue à escrire ce que j'aprens qui se passe depuis la paix généralle. J'y adiouteray aussi ce que jay trouvé de curieux dans les livres qui m'ont servi d'occupation." De fait, le reste du volume forme une chronique de seconde main poursuivie jusqu'en 1726.III. Les pièces annexes jointes en hors texte ne manquent non plus pas d'intérêt pour les effectifs militaires engagés dans toutes les opérations du conflit :[Volume I :] 1. Estat des troupes du Roy dans Crémone lorsque Mr. le Prince Eugène voulut exécuter son entreprise (f. 8). - 2. Ordre de bataille en Italie en 1702 (f. 12). - 3. Ordre de bataille de l'armée impérialle le 15 daoust 1702 à Luzara [Luzzara] (f. 18). - 4. Estat de l'armée de l'Empereur en Italie commandée par Mons. le Prince Eugène en 1702 (f. 19). - 5. Disposition des troupes pour circonvallation de Brisach, 1703 (f. 31). - 6. Copie de la lettre de Monsieur de La Serre aide-major de la gendarmerie à Mons. de Chamillart (f. 57). - 7. Ordre de bataille de l'armée de la Moselle, 1705 (f. 61). - 8. Armées d'Allemaigne commandées par Mons. le Mareschal Duc de Villars en 1707 (f. 81). - 9.-10. Ordre de bataille de l'armée de Flandres, 1707 [et des armées sous les ordres de Marlborough] (f. 83). - 11.-12. Ordre de bataille de l'armée de Flandres au camp de Breme Lalleu [Braine-L'Alleud] le 18 juin 1708 [et troupes de Marlborough] (f. 90). [Volume II :] 1. Lettre d'un seigneur retiré à La Haye à un de ses amis à la Cour (f. 1). - 2. Plan de la bataille de Malplaquet [imprimé et rehaussé de couleurs, avec un feuillet de légende en regard] (f. 7). - 3. Armée du Roy en 1710 commandée par Monsieur le Mareschal Duc de Villars (f. 13). - 4. Lettre de Mr. de Feuquières au Roy écrite deux heures avant sa mort, en janvier 1711 (f. 14). - 5. Ordre de bataille de l'armée du Roy en Flandre commandée par Monsieur le Mareschal de Villars en 1711 (f. 14). - 6. Troupes des Alliés en Flandre en 1712 (f. 16). - 7. Ordre de bataille de l'armée de Flandre en 1712 (f. 16). - 8. Estat des troupes destinées pour le siège de Lendau [Landau] en 1713 (f. 25). - 9. Estat des troupes de l'armée de Monseigneur le Mareschal Duc de Villars en Allemaigne, 1713 (f. 26). - 10. Investissement de Fribourg en 1713 au quartier-général qui estoit à Zeingen [Zähringen] (f. 29). - 11. Discours de Monseigneur le Mareschal Duc de Villars à l'Académie Françoise (f. 38). - 12. Plénipotières [sic] à Utrecht (f. 39). - 13. Règlement fait par S.A.R. Monseigneur le Duc d'Orléans Régent, concernant la gendarmerie [imprimé] (f. 48). - 14. Discours de S.A.R. Monseigneur le Duc d'Orléans prononcé au Parlement le 2 7bre 1715 (f. 50). - 15.-24. Correspondances personnelles de 1716-1717 (f. 54). - 25. Epitaphe de Charles XII de Suède (f. 82). - 26. Copie de la lettre écrite par Monsieur Le Blanc secrétaire d'Estat de la guerre à M. le comte de Coetanfao (f. 96). - 27. Instruction que S.A.R. a fait expédier aux directeurs & inspecteurs généraux d'infanterie (2 ff. imprimés). - 28. Nomination aux éveschez & abbayes vacantes. Du 8 janvier 1721 (2 ff. imprimés). - 29. Etat du ciel pendant l'éclipse totale du soleil qui doit arriver à Paris le 22 may 1724 (une gravure dépliante).Il est enfin à noter que la pagination continue du dernier volume recouvre aussi l' insertion d'imprimés que l'auteur a voulu joindre à sa narration, soit, dans l'ordre :I. Manifeste sur les sujets de rupture entre la France et l'Espagne (Paris, Imprimerie royale, 1719, folioté 69-80). - II. Ordonnances du Roy, pour régler le rang que tiendront à l'avenir dans la cavalerie, les officiers des compagnies des gendarmes & chevaux-légers de ses ordonnances, composant le corps de la gendarmerie (Paris, Imprimerie royale, 1719, folioté 92-95). - III. Arrest de la Cour de Parlement, qui ordonne la suppression d'un imprimé contenant quatre pièces (...) (Paris, veuve de François Muguet, Hubert Muguet, Louis-Denis de La Tour, 1719, folioté 96-99). - IV. Lettre du Roy écrite à Mr. le Marêchal Duc de Berwick (...) ((Paris, Imprimerie royale, 1719, folioté 100-102). - V. Arrest de la Cour de Parlement, qui ordonne la suppression d'un imprimé (...) (Paris, veuve de François Muguet, Hubert Muguet, Louis-Denis de La Tour, 1719, folioté 103-106). - VI. Ordonnance du Roy, portant augmentation des troupes, tant de gendarmerie, de cavalerie & de dragons que d'infanterie (Paris, Imprimerie royale, 1719, folioté 121-126).On joint : Une copie de lettre non datée, mais probablement de 1726, adressée à la Reine (un feuillet in-4 écrit au recto). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 216041

‎[MANUSCRIT] SOUANCÉ (Hector de)‎

‎Renseignements généalogiques. recueillis par le vicomte de Souancé. 1384-1884.‎

‎S.l., s.d. (1885); petit in-folio, [2] ff. n. ch. (titre, préface), 303 pp., puis pp. 327-377, avec de nombreux blasons à l'encre de Chine dans le texte et un frontispice héraldique contrecollé, demi-chagrin maroquiné cerise à coins, dos à nerfs, tête dorée (reliure de l'épqoue). Coiffes et coins frottés.‎

‎Tomé I, ce volume forme vraisemblablement un vestige d'une série consacrée à la famille de l'auteur, les Guillier de Souancé, mais il forme un tout complet en soi. Avec de nombreuses pièces justificatives (à partir de la page 95 jusqu'à 158) et tableaux généalogiques des Souancé (pp. 159-192), et des familles alliées (pp. 195-303).Hector Guillier de Souancé (1861-1942) avait commencé une carrière militaire (ancien élève de l'Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr, promotion des Pavillons Noirs (1882-1884), il fut reçu 213e au concours de 1882, sorti 70e sur 422 élèves officiers de la promotion), mais il se consacra rapidement à des recherches de régionalisme et d'histoire familiale.On joint :1. Un Abrégé généalogique de la famille Hennet (grand tableau dépliant). - 2. Des notes volantes dans une pochette. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 216063

‎[MANUSCRIT - HAUTE-MARNE]‎

‎Rôle des communautés et habitants de Langres et environs. qui ont fait enregistrer leurs armes et blazons à l'Armorial général, conformément à l'Edit de novembre 1696. Copie transcrite à la Bibliothèque impériale, Cabinet des titres, sur le registre manuscrit intitulé : Champagne, années 1697-1703, in-folio, n° 378, et conforme à la pièce déposée aux Archives de la ville de Langres (armoire 1, article 227bis)‎

‎[Paris], s.d. (vers 1860) in-4, [21] ff. n. ch. de texte (y compris titre et table alphabétique), 15 pp. de blasons dessinés à l'encre de Chine (regroupant 142 armes blasonnées), en feuilles, sous chemise de papier crème.‎

‎Copie exécutée avec le dernier soin et offrant un tableau des plus intéressants de l'héraldique langroise à la fin du XVIIe siècle.Aucune mention ne permet d'identifier le copiste. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 216521

‎[MANUSCRIT - CHAMPAGNE]‎

‎Blazons extraits du Procès verbal de la recherche de la noblesse de Champagne. faite par Mr. de Caumartin, Châlons (1673), p. in-8°. Les blasons supplémentaires, qui, dans chaque série de lettres, sont placés à la suite des premiers, ont été tirés du Nobiliaire de Champagne, publié par Curmer, Paris, 1844, gr. in-8°. Ces blasons, séparés des autres par un trait et placés en note, nous paraissent moins authentiques ou d'origine plus récente‎

‎S.l.n.d. (vers 1860) in-4, [33] ff. n. ch., écriture fine et très lisible, en feuilles sous chemise de papier crème .‎

‎Recueil de blasonnements par ordre alphabétique de familles, sans figures.Cf. Saffroy II, 20 863 (pour le Procez verbal de la recherche de la noblesse de Champagne, paru en 1673, d'où a été tiré notre manuscrit). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 216522

‎[MANUSCRIT]‎

‎Notes extraites du Nobiliaire de Lorraine. par dom Pelletier, 1758‎

‎S.l.n.d. (vers 1860) in-4, [9] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine, régulière et très lisible, avec une collette, 16 blasons dessinés dans le texte au crayon de bois ou à l'encre de Chine, broché.‎

‎Réunit quelques notices biographiques avec blasonnements. Les plus développées concernent trois familles : les Champenois (de Nogent-le-Roi) ; les Humbelot (de Langres) ; les Simony (de Langres également).Cf. Saffroy II, 27 764 (pour l'ouvrage de dom Ambroise Pelletier).On joint, de la même plume : Notes extraites de La Vraye science des armoiries, par Gelliot et Palliot, Dijon. S.l.n.d. [vers 1860], [6] ff. n. ch. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 216524

‎[MANUSCRIT]‎

‎TABLEAU de la FRANCE.‎

‎(ca 1780) 67 x 163 cm, Encadré de bois noir et doré (encadrement moderne). Quelques restaurations au papier mais bon état général.‎

‎Très impressionnant tableau manuscrit sur l'état de la France à la veille de la Révolution.Entièrement manuscrit à l'encre et surmonté des armes royales aquarellées, il propose de nombreuses informations distribuées en colonnes, le tout encadré au trait : - Les provinces, avec pour chacune une colonne avec ses subdivisions administratives et ses principales villes.Ces tableaux sont complétés par une Récapitulation des villes par chaque gouvernement ou province et un dénombrement des paroisses et habitants renfermés dans chaque Généralité du Royaume. Chaque province a son résumé historique.- État du Clergé Séculier et Régulier de France.- État Militaire des troupes de France.- État des Parlements.- État des Chambres des Comptes, Cour des Aides, Cours des Monnaies, Conseils Supérieurs.Doument rare et didactique. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 217794

‎[MANUSCRIT - POÈMES ROYALISTES]‎

‎Sans titre.‎

‎S.l., (1815) in-8 et in-4, 3 feuillets distincts.‎

‎- Mesdames de Forbin... à Monsieur le comte de Neipperg en le décorant d'une fleur de lys.Neipperg fut chargé de tout faire pour empêcher l'impératrice de rejoindre Napoléon exilé à l'île d'Elbe.- A Son Altesse Royale Monsieur le comte d'Artois, en lui présentant un exemplaire des cérémonies instituées par le Roi René. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 218082

‎[MANUSCRIT] [HEBERT (Pierre-Nicolas)]‎

‎Histoire abrégée des Connestables [- des maréchaux] de France.‎

‎S.l., s.d. (fin XVIIIe) in-4, 2 ff. vierges, ff. 4-126, couverts d'une écriture très fine, appliquée et lisible (environ 35/40 lignes par page), avec des collettes aux ff. 36 et 50, ff. 127-156 vierges, table chronologique des maréchaux aux ff. 157160, ff. 161-164 vierges, demi-vélin rigide, dos lisse, tête mouchetée (rel. du XIXe s.). Exemplaire parfois rogné court en tête.‎

‎Une des copies manuscrites de l'un des ouvrages de Pierre-Nicolas Hébert (1691-1766), né et mort à Coulommiers. Il dispose ses notices biographiques (connétables jusqu'à la suppression de l'office en 1627, puis maréchaux) par ordre chronologique.Reçu avocat au Parlement de Paris le 19 avril 1712, il obtint une charge d'écuyer valet de garde-robe du roi Louis XV le 21 juillet 1718, charge qu'il occupa jusqu'au 25 juin 1760, année de son admission comme vétéran pensionnaire du roi. Mais en fait, sa passion fut de se consacrer à des travaux historiques, et en particulier sur l'histoire de la ville de Coulommiers, dont il est considéré comme le premier historien. Il réalisa ainsi notamment avec minutie une copie d'une grande quantité d'actes relatifs à sa ville natale et en constitue un recueil. Aucune de ses compositions ne connut d'impression, mais elles circulèrent généralement sous forme manuscrite parmi les connaisseurs.Exemplaire de G. Ogier de Baubry, avec vignette ex-libris héraldique contrecollée sur les premières gardes.Notice manuscrite moderne sur l'auteur, contrecollée en regard de l'ex-libris. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 219277

‎[MANUSCRIT]‎

‎[Notes sur Napoléon].‎

‎S.l., s.d. (vers 1950) in-12, [48] ff. n. ch., 41 ff. demeurés vierges, demi-percaline noire, dos lisse muet, tranches rouges (reliure de l'époque). Exemplaire un peu déboîté.‎

‎Ce petit carnet (un cahier d'écolier réglé) qui se présente sans titre ni date ni auteur rassemble en fait :1. De très nombreuses petites notices manuscrites rédigées sur des papiers contrecollés sur les pages du carnet (à partir du f. 26 cependant, elles sont insérées sans être collées). Chacune aborde un micro-aspect de la vie de Napoléon, sans ordre particulier (lieux de séjour, états de service, dates importantes anecdotes, etc.), avec, au départ, une prédominance des notices consacrées aux endroits comme dans un Itinéraire. Le tout est assez déroutant : sur une même page se côtoient des faits d'origine très diverse, coexistent des époques totalement différentes de la vie de l'Empereur , sans qu'on puisse saisir quel principe a pu unir ces membra disjecta. Un exemple suffira : ff. 9v et 10, on passe du passage de Napoléon à Mâcon le 13 mars 1815 à l'ampliation d'un arrêté du Comité de salut public du 15 septembre 1795, à l'expédition de Sardaigne, puis Toulon, puis à la composition de la garnison de Grenoble, etc.On pense à des notes qui devaient compléter ou illustrer un texte suivi, mais rien n'est en fait moins sûr ; il s'agit encore plus difficilement de memoranda, étant donnée l'extrême dispersion des matières, sans fil conducteur ni index. Plus vraisemblablement, un loisir d'amateur qui accumulait à mesure les citations ou anecdotes qui lui plaisaient.2. Des coupures de presse sur des événements napoléoniens, surtout au début du carnet, présentant le même désordre fondamental.3. Quelques cartes postales ou illustrations extraites de périodiques (e.g. f. 3., "Chambre de Napoléon qu'il occupa avec Joséphine le 10 janvier 1802 et à son retour de l'île d'Elbe le 15 mars 1815" à Autun). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 219332

‎[MANUSCRIT]‎

‎Ministère de la guerre. Livret de solde.‎

‎S.l. [Paris], s.d. (février-juillet 1822); in-12, 12 ff. imprimés, les 5 premiers renseignés manuscritement, broché sous couverture de papier bleu.‎

‎Livret de Gaston-François de Lévis, duc de Ventadour (1794-1863), chef d'escadron et aide-de-camp du duc d'Angoulême depuis 1814.Né en émigration, il servit cependant, sous l'Empire, comme sous-lieutenant d'infanterie. Mais, au retour des Bourbons, en 1814, il se rallia avec enthousiasme à la Restauration. Il fut créé aide de camp du duc d'Angoulême et garde du corps du Roi. En 1823, il prit part à l'expédition d'Espagne, comme chef de bataillon, puis, en 1828, à l'expédition de Morée, comme colonel. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 219333

‎[MANUSCRIT] [MURVILLE (Pierre-Nicolas André, dit)]‎

‎Les Triomphes et la paix.. Odes par Monsieur Chaussard, de plusieurs sociétés savantes, nationales et étrangères, ex-directeur général de l'instruction publique, professeur de belles-lettres au Lycée d'Orléans (...)‎

‎S.l. [Paris], s.d. (1807) in-8, [3] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne et lisible (environ 30 lignes par page), nombreuses ratures et biffures, en feuille.‎

‎Brouillon d'une recension critique d'un recueil de pièces en vers éminemment flatteurs publié en août 1807 : Les Triomphes, et la paix. Son auteur, Jean-Baptiste "Publicola" Chaussard (1766-1823), fils d'un architecte connu, ancien commissaire de la Convention en Belgique, puis chef des bureaux du Comité de salut public, avait été un des protégés de La Reveillière-Lépeaux et adhéra à la théophilanthropie. Il fallut bien le recaser sous le Consulat et l'Empire : ses amis le firent nommer, en 1803, professeur au collège de Rouen, d'où il passa, l'année suivante, à celui d'Orléans. En 1805, il obtint la place de professeur de poésie latin à l'Académie de Nîmes ; et deux ans après, il fut autorisé par Jean-Pierre Louis de Fontanes, Grand-Maître de l'Université, à rester à Paris, comme chargé de travaux classiques, en conservant son traitement et son titre.Quant à l'auteur de la critique, qui signe la pièce, il s'agit de Pierre-Nicolas André-Murville (1754-1815), gendre de Sophie Arnould, et qui déploya une grande activité littéraire dans les deux domaines de l'art dramatique et de la poésie. Ce qui n'a pas empêché les contemporains de le juger en-dessous du médiocre et lui-même de mourir dans l'indigence. Nous ignorons pour quelle revue cette critique a été composée, et si même elle a connu une publication.Quérard II, 164 (pour le recueil de Chaussard). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 219344

‎[MANUSCRIT]‎

‎Relation de la bataille de Champaubert. (10 février 1814)‎

‎S.l., s.d. (1914-1916) grand in-folio (56 x 40 cm), en feuilles.‎

‎Cet ensemble d'amateur, mêlant texte manuscrit (écriture fine et lisible), illustrations et coupures de presse, se compose de la façon suivante :I. Six bifeuillets chiffrés [Planche] 7-13, comportant chacun un titre, un exposé et/ou une iconographie :1. Relation de la bataille de Champaubert (planche 7) : [2] ff. de texte, plus un encart volant sur le monument commémoratif érigé dans la localité.2. Charge des cuirassiers du général Bordesoule (planche 8) : une page dde texte, avec une petite carte contrecollée et en plus une gravure de Pourvoyeur d'après Langlois, contrecollée.3. Convois de prisonniers de guerre et de blessés français à Paris, mars 1814 (planche 9) : une page de textes (extraits de Houssaye, des souvenirs du peintre Lamy, et des Mémoires d'un bourgeois de Paris), avec 3 cartes postales contrecollées.4. Bataille de Montmirail. Le champ de bataille (planche 10) : une page de texte sur trois colonnes agrémenté de 6 cartes postales et accompagné d'une grande gravure lithographiée par Motte, d'après Marin Lavigne.5. Les Gardes d'honneur à la Bataille de Montmirail (11 février 1814) (planche 12) : une page de texte, avec 3 cartes contrecollées, dont deux en couleurs, un feuillet volant (Les Marie-Louise de la campagne de 1814) et une grande photogravure à double page.6. Les Cosaques aux armées alliées, Campagne de France (planche 13) : une page de texte sur deux colonnes (extrait d'un texte de Jean Richepin, daté de 1916), et 2 illustrations dont une en couleurs.II. Un feuillet isolé , non chiffré : 7. Regroupant deux extraits de presse (le numéro 284 du Journal politique du département de l'Aube, 19 septembre 1822 ; un extrait du Journal de l'Aube, même date). Sur des cérémonies commémoratives des déprédations de 1814 dans le département.Il semble que l'on ait affaire à un pot-pourri composé à partir de pièces diverses par un amateur de la Campagne de 1814. La numérotation des parties montre qu'il nous manque plusieurs éléments. Faut-il appliquer à l'ensemble ou seulement à la planche 7 ce qui est dit dans le feuillet isolé sur le monument ? En voici le texte : "Ce qui précède a été extrait d'une série d'articles (il y en a 13 ou 14) intitulés ''Il y a cent ans : autour de la bataille de Montmirail" de Edgar Grosjean (...) publiés entre le courant de janvier et la fin de février 1914, à l'occasion de la restauration de la colonne commémorative". En réalité, le texte de Grosjean parut d'abord en 1900 à l'adresse de Châlons-sur-marne, et connut ensuite plusieurs rééditions (1905, 1908). Il est possible que l'ouvrage n'ait fourni que les explications de la planche 7. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 219357

‎[MANUSCRIT - SAINT-DOMINGUE]‎

‎Au citoyen ministre de la marine et des colonies.‎

‎S.l. [Paris], s.d. (fin XVIIIe) in-folio (34 x 21 cm), [2] pp. n. ch., en feuille. Bords ébarbés, un rogné court avec perte de lettres.‎

‎Rare et important document.Il s'agit d'une requête adressée par membres d'une même famille créole de Saint-Domingue pour être admise à accompagner la prochaine expédition vers l'île et retrouver leur résidence : "s'adressent à vous avec confiance, citoyen ministre, pour obtenir leur retour à St-Domingue par l'occasion de l'expédition prochaine qui se fera pour cette colonie."Elle est signée de : Jules-Solime Milscent (1778-1842) ; Sophie-Fatime Milscent ; Elisabeth-Zulime Milscent et Clotilde-Manime Milscent, tous enfants naturels du jacobin Claude-Louis-Michel Milscent de Mussé, dit Milscent-Créole (1740-1794), défenseur des mulâtres, puis des esclaves, qui fut commandant de la Garde nationale du Cap. Ses états de service impeccables au service des idées nouvelles ne l'empêchèrent pas d'être condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire et exécuté le 7 prairial an II [26 mai 1794].A la suite, se trouve une note manuscrite appuyant fortement la demande et émanant des représentants du peuple de Saint-Domingue, tous anciens conventionnels et alors membres du Conseil des Cinq Cents, à savoir Pierre-Nicolas Garnot (1757-1848, cousin des Beauharnais), Louis-Pierre Du Faÿ (de Latour, né en 1752, mort vers 1804, ancien greffier du Cap), Joseph-Georges Boisson (1766-1812, ancien commerçant du Cap), Jean-Baptiste Belley (1746-1805, un des premiers députés noirs), Etienne Laforest (1744-1807), et Jean-Baptiste Mills (1749-1806, député "mulâtre") : "Les représentants du peuple députés de Saint-Domingue, observent au ministre de la marine que cette famille a été une des grandes victimes de la persécution des colons de la faction anglaise (...)".Cette famille mulâtre est fort notable : Jules-Solime, qui transformera son nom en Jules-Soliste Milscen (sans t) devint ultérieurement un écrivain, poète et politicien haïtien, fondateur en 1817 de la première revue littéraire du pays, L'Abeille haytienne, et également un des rédacteurs du Code civil haïtien. Cf. Bénot (Yves) : L'Affaire Milscent, in : Dix-huitième siècle (1789). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 219434

‎[MANUSCRIT - CREUSE] [MARITAUD (Léonard)]‎

‎[Célébration du 9 thermidor].‎

‎Bourganeuf, 10 thermidor an IV (28 juillet 1796) in-4, [4] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne et très lisible, quelques ratures et biffures, en feuille.‎

‎Très intéressante pièce, brouillon d'une missive adressée depuis les profondeurs de la Creuse au journaliste Jean-Baptiste Louvet (1760-1797), alors député de la Haute-Vienne aux Cinq-Cents, et rédacteur de la Sentinelle, feuille qui continuait de combattre à la fois ("en même temps") le jacobinisme et la réaction thermidorienne, conformément à la ligne qui fut celle de son auteur.L'auteur demeure d'une grande prudence : "Citoyen Louvet, si un jour vous jugés à propos d'insérer cette notte dans vôtre journal, je vous prie de ne pas mêtre mon nom au bas. Ce n'est pas que je craigne le grand jour, mais il est, vous le sçavés, des circonstances qui commandent l'anonime. Si je signe cette lettre c'est seulement pour vôtre sûreté en cas de besoin ..."Il faut dire que le brave homme y va de main forte dans sa description des fêtes municipales du 9 thermidor, qui ne devaient sans doute pas agréer aux royalistes locaux : "Notre administration municipale nous a donné hier la mesure de son républicanisme. L'époque chérie qui rapelle l'abolition de la tyrannie a été célébré de la manière la plus mesquine et la plus ridicule. C'était plutôt une saturnale de chouans qu'une fête républicaine et la liberté y a été outragée avec indécence (...)". Suit le détail des discours, propos et chants tenus à l'occasion, et qui ne semblaient pas respirer le "patriotisme".De surcroît, le Maritaud qui signe cette épître n'est pas un inconnu : il nous semble bien correspondre à ce Léonard Maritaud, notaire à Bourganeuf, né le 9 mai 1748, mort après 1822, et dont le chanoine Parinet publia en 1929 une partie des Mémoires, dans les Mémoires de la Société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, tomes XXIV (pp. 85-105, 293-313 et 604-631) et XXV (pp. 235-260 et 432-466). Pendant la Révolution, il fut également procureur, puis juge du district et juge au tribunal de sa ville. Ce texte important consiste en une suite très libre d'observations rédigées au jour le jour sur les événements et les personnages de sa ville de 1787 à 1822 (avec une interruption de 1796 à 1805), et dont la majeure partie est demeurée inédite.Cf. Carriat (Amédée) : Dictionnaire bio-bibliographique des auteurs du pays creusois, p. 335. Fierro ne signale même pas la publication de Parinet. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 219447

‎[MANUSCRIT - GAP] [FONTANES (Jean-Pierre-Louis de)]‎

‎Le Président du Corps législatif. à Monsieur Blanc, maire de la ville de Gap‎

‎Paris, 17 prairial an XII (6 juin 1804) in-4, 4 pp., écrit sur le premier feuillet, adresse sur le quatrième.‎

‎Louis de Fontanes accuse réception d'un mémoire justificatif envoyé par le maire de Gap "pour dissiper les erreurs répandues dans des écrits anonymes et soutenir les droits et les avantages d'une commune importante".Il s'agit du Mémoire pour la ville de Gap (S.l., an XII), mis sous le nom d'Etienne Blanc (1745-1830) - mais en fait rédigé par un employé de la préfecture, Pierre-Antoine Farnaud -, et destiné à défendre la position de la ville, et, plus généralement des Hautes-Alpes, à propos des projets routiers défendus et promus par le département de l'Isère et son préfet Fourier, tous défavorables à la région. Ces projets étaient : l'ouverture de la route de Grenoble à Briançon, par l'Oisans et le col du Lautaret ; l'ouverture de la route de Grenoble à Sisteron, par le col de Lus-la-Croix-Haute ; l'abandon de la route de Grenoble à Gap par Corps et La Mure. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 219520

‎[MANUSCRIT - COLONIES]‎

‎Chambre des députés. Projet de loi sur la défense des colonies.‎

‎Paris, s.d. (vers 1890); in-4, [7] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne et très lisible, quelques biffures, en feuilles.‎

‎Rédigé sur papier à en-tête de la Chambre des députés.Réparties en 8 titres, ces dispositions prévoient l'organisation de la défense des vieilles (titre II - Antilles et Guyane, Réunion et Diego-Suarez, Nouvelle-Calédonie, Sénégal) et nouvelles colonies (titre III - Indochine). Le texte semble antérieur à l'expédition de Madagascar. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Ссылка продавца : 219521

Количество результатов : 22 394 (448 Страница (страницы))

Первая страница Предыдущая страница 1 ... 276 277 278 [279] 280 281 282 ... 305 328 351 374 397 420 443 ... 448 Следующая страница Последняя страница