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‎Alexandre DUMAS‎

‎"te dire que je t'aime et que je te baise sur toutes les coutures" Lettre autographe signée à son amante Marie Richon‎

‎29 mai [1866] | 10.40 x 13.20 cm | une page sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée d'Alexandre Dumas à son amante Marie Richon, dont le nom figure en partie inférieure du feuillet. 12 lignes sur une page d'un bifeuillet. Retranscrite par la Société des Amis d'Alexandre Dumas, dans le cadre de l'exposition "Dumas et les femmes" au château de Monte-Cristo. « Ma chère petite Religieuse, Je suis parti sans te dire adieu et je me suis plus d'une fois reproché ce crime, mais comment aurais-je pu partir après une nuit passée avec toi. Tu sais bien que c'eût été chose impossible. Je t'écris ce mot pour te donner de mes nouvelles, te dire que je t'aime et que je te baise sur toutes les coutures. Fais-moi de bons vers pour mon retour. A toi » On ne sait rien de cette liaison avec Marie Richon, seulement connue grâce à de rares billets enflammés de l'écrivain adresss à cette amante de toute évidence sensible aux belles-lettres («Fais-moi de bons vers pour mon retour », lui réclame-t-il ici). Actrice, femme du monde ou de savoir, le mystère reste entier autour de ce personnage qui inspire chez l'insatiable Dumas une correspondance torride.Il donnait notamment rendez-vous à sa conquête en son domicile du 107 Boulevard Haussmann, où il s'était installé à partir de 1865. Une phrase de Dumas sur un autre billet nous apprend qu'elle rencontra même la fille de Dumas, qui vivait avec son père et subissait les visites de ses amantes («elle t'adore - ou plutôt nous t'adorons» lui écrira-t-il). On peut situer cette missive probablement dans le courant de l'année 1866, alors que l'écrivain adapte au théâtre son roman Gabriel Lambert et mentionne dans une lettre une lecture de la pièce, créée à l'Ambigu-Comique le 16 mars 1866.Les dernières années de sa vie ne démentent pas son incommensurable amour des femmes; durant cette période riche en aventures, il partageait également ses nuits avec la féministe et gérontophile Olympe Audouard, ainsi que la fameuse Adah Isaacs Menken, dont les portraits aux côtés de l'écrivain furent divulgués par leur indiscret photographe. Précieuse et ardente missive du grand écrivain, en proie à la plus vive passion pour cette amante encore inconnue des biographes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86590

‎Alexandre DUMAS‎

‎"il s'assurera que toutes choses sont dans l'état où il les a laissées" Lettre autographe signée à son amante Marie Richon‎

‎lundi soir [1866 ?] | 13.30 x 20.90 cm | une page sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée d'Alexandre Dumas à son amante Marie Richon. 6 lignes sur une page d'un bifeuillet de papier vergé, aux initiales couronnées de l'écrivain. « Chère amoi [sic] Ton ami arrivé moulu brisé de deux nuits de voitures et de chemins de fer. Il t'attend demain soir mardi. Oh ce sera avec grand bonheur qu'il s'assurera que toutes choses sont dans l'état où il les a laissées a toi» On ne sait rien de cette liaison avec Marie Richon, adressés à cette amante de toute évidence sensible aux belles-lettres («Fais-moi de bons vers pour mon retour », lui réclame-t-il dans un autre billet). Actrice, femme du monde ou de savoir, le mystère reste entier autour de ce personnage qui inspire chez l'insatiable Dumas une correspondance torride. Il donnait notamment rendez-vous à sa mystérieuse conquête à son domicile Boulevard Haussmann, où il s'était installé à partir de 1865. Une phrase de Dumas sur un autre billet nous apprend qu'elle rencontra même la fille de Dumas, qui vivait avec son père et subissait les visites de ses amantes («elle t'adore - ou plutôt nous t'adorons» lui écrira-t-il). On peut situer cette missive probablement dans le courant de l'année 1866, alors que l'écrivain prépare l'adaptation théâtrale de son romanGabriel Lambertet mentionne dans une lettre une lecture de la pièce, créée à l'Ambigu-Comique le 16 mars 1866.Les dernières années de sa vie ne démentent pas son incommensurable amour des femmes; durant cette période riche en aventures, il partageait également ses nuits avec la féministe et gérontophile Olympe Audouard, ainsi que la fameuse Adah Isaacs Menken, dont les portraits aux côtés de l'écrivain furent divulgués par leur indiscret photographe. Esthétique billet rempli d'anticipation, de la main du grand écrivain et adressé à une mystérieuse amante encore inconnue des biographes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86602

‎Alexandre DUMAS‎

‎"je t'écrirai demain, pour te redire que je t'aime" Lettre autographe signée à son amante Marie Richon‎

‎s. d. [1866 ?] | 8.60 x 11.10 cm | une page sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée probablement inédite d'Alexandre Dumas à son amante Marie Richon. 13 lignes sur deux pages d'un bifeuillet. Trace de pli horizontale inhérente à l'envoi. « Mon amour chéri Penses tu à moi Veux tu me garder ta soirée de demain [...]nous irons au spectacle en tous cas viens en arlaisienne [sic] Je t'écrirai demain, pour te redire que je t'aime. Ma fillea été on ne peut plus touchée de ton explosion vis à vis d'elle. Elle t'adore - ou plutôt nous t'adorons Aime moi» On ne sait rien de cette liaison avec Marie Richon, seulement connue grâce à de rares billets enflammés de l'écrivain adressés à cette amante de toute évidence sensible aux belles-lettres («Fais-moi de bons vers pour mon retour », lui réclame-t-il ici). Actrice, femme du monde ou de savoir, le mystère reste entier autour de ce personnage qui inspire chez l'insatiable Dumas une correspondance torride. Il donnait notamment rendez-vous à sa mystérieuse conquête à son domicile Boulevard Haussmann, où il s'était installé à partir de 1865. Une phrase de Dumas sur cette missive nous apprend qu'elle rencontra même la fille de Dumas, qui vivait avec son père et subissait les visites de ses amantes («Ma fillea été on ne peut plus touchée de ton explosion vis à vis d'elle.Elle t'adore - ou plutôt nous t'adorons» écrit-t-il ici). On peut situer cette missive probablement dans le courant de l'année 1866, alors que l'écrivain prépare l'adaptation théâtrale de son romanGabriel Lambertet mentionne dans une autre lettre une lecture de la pièce à l'Ambigu-Comique, le théâtre où elle est créée le 16 mars 1866.Les dernières années de la vie de Dumas ne démentent pas son incommensurable amour des femmes; durant cette période riche en aventures, il partageait également ses nuits avec la féministe et gérontophile Olympe Audouard, ainsi que la fameuse Adah Isaacs Menken, dont les portraits aux côtés de l'écrivain furent divulgués par leur indiscret photographe. Esthétique et débordante déclaration d'amour du grand écrivain, adressée à une mystérieuse amante encore inconnue des biographes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86605

‎Lawrence DURRELL‎

‎"J'arrive à Paris Dimanche 19 pour deux nuits. Sera tu la [sic] ? Disponible ? " Carte postale autographe signée de Lawrence Durrell adressée depuis Rhodes à Jani Brun‎

‎Rhodes Octobre 1979 | 21 x 10 cm | une carte postale‎

‎Suggestive carte postale autographe signée de Lawrence Durrell adressée à Jani Brun, rédigée au feutre bleu, au verso d'une reproduction de sculpture représentant une fontaine aux hippocampes de Rhodes. Petites traces de pliures angulaires sur la carte postale. "Rhodes ! J'arrive à Paris Dimanche 19 pour deux nuits. Sera tu la [sic]? Disponible ?Je decend chez l'hotel Royale comme d'habitude. Le tournage est fini ce soir ! Ouf ! Love. Larry." Après de nombreuses années passées en Grèce, en Egypte et à Rhodes, l'écrivain voyageur Lawrence Durrell fut contraint de fuirChypre à la suite de soulèvements populaires qui menèrent l'île à son indépendance de la couronne britannique. Riche seulement d'une chemise et d'une machine à écrire mais auréolé du succès de son romanBitter Lemons of Cyprus(Les citrons acides), il arriva en 1956 en France et s'établit dans le village languedocien de Sommières. Dans la «maison Tartès», sa grande demeure entourée d'arbres, il écrivit la seconde partie de son uvre, son monumental Quintette d'Avignon, s'adonna à la peinture et reçut ses illustres amis, dont le couple Henry Miller et Anaïs Nin, le violoniste Yehudi Menuhin, l'éditeur londonien Alan G. Thomas, et ses deux filles Pénélope et Sappho. Parmi les oliviers et sous le soleil méditerranéen, il y rencontre au milieu des années 1960 la jeune et pétillante "Jany" (Janine Brun), montpelliéraine d'une trentaine d'années à la beauté ravageuse, qui travaillait au département des Antiquités de la Sorbonne à Paris. Elle fut prénommée «Buttons» en souvenir de leur première rencontre, où la jeune fille portait une robe couverte de boutons. Henry Miller tomba également sous le charme de «Buttons», louant sa beauté et son éternelle jeunesse dans d'exceptionnelles lettres restées inédites. Les trois compères passèrent des soirées parisiennes mémorables dont nous gardons de précieuses traces autographes à travers leurs échanges épistolaires. Recommandée par Durrell, elle fit de nombreux voyages notamment en Angleterre d'où elle reçut une vaste correspondance de l'écrivain ainsi que des uvres d'art originales signées de son pseudonyme d'artiste, Oscar Epfs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86609

‎Pierre LOUS‎

‎"C'est à cela seul que je dois mon indépendance littéraire et cette inestimable liberté du silence, qui n'est pas l'idéal de tous, mais qui me paraît être le bonheur du poëte..." Importante lettre autographe signée adressée à Alfred Vallette à propos du succès inattendu de son Aphrodite‎

‎Paris 1896 | 13 x 20.50 cm | 3 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Louÿs, adressée à son éditeur Alfred Vallette, 50 lignes rédigées à l'encre violette sur un double feuillet. Pierre Louÿs répond à son ami et éditeur Alfred Vallette après une polémique lancée par un journaliste de Comoedia, polémique qui pourrait entamer leur amitié : "Je ne suis pour rien dans l'écho publié par Comoedia... Mais ce que vous en citez suffit à me montrer que le rédacteur s'est mal informé." et il entend lui rappeler qu'ils n'avaient pu tomber d'accord sur les modalités d'édition d'Aphrodite et qu'il n'entrevoyait qu'une diffusion confidentielle pour son dernier livre : "L'histoire de notre édition est très simple. Vous m'avez proposé un traité que je n'ai pas trouvé bon ; j'ai préféré le "compte d'auteur" et je ne peux pas vous accuser d'avoir mal prévu le succès du livre puisque moi-mêmej'avais écrit mon roman pour vingt amis et quelques inconnus." C'est pourquoi le père d'Aphrodite s'étonne du triomphe rencontré par l'ouvrage : "Si une diseuse de bonne aventure nous avait prédit alors qu'Aphrodite dépasserait un jour le 300e mille, nous l'aurions traitée comme une pauvre folle." ; ce dernier consacrant sa notoriété et sa richesse dans le monde des lettres : "J'ai en outre une seconde raison pour ne pas vous en vouloir du traité que j'ai signé avec vous : c'est qu'en préservant mes droits d'autuer sur ce roman, j'ai fait sans le savoir, ma fortune. C'est à cela seul que je dois mon indépendance littéraire et cette inestimable liberté du silence, qui n'est pas l'idéal de tous, mais qui me paraît être le bonheur du poëte..." Très belle autographe sur le triomphe en littérature de Pierre Louÿs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86610

‎Amable TASTU‎

‎"Je vous envoie, monsieur, une petite pièce de vers de moi..." Lettre autographe signée d'Amable Tastu‎

‎s. d. [circa 1840] | 9.80 x 13.80 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée d'Amable Tastu, monogramme estampé à froid en angle supérieur gauche, 11 lignes rédigées à l'encre noire. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. L'auteur adresse à son correspondant divers ouvrages et l'informe également qu'il tient à sa disposition : "le morceau que je vous ai promis pour un fac-simile..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86612

‎Lawrence DURRELL‎

‎"Oui telephonez moi quand tu es à Sauve-qui-pleut... " Amusante carte de visite autographe signée de Lawrence Durrell adressée à son amante Jani Brun‎

‎Rhodes s. d. [ca 1980] | 13 x 8 cm | une carte postale + une enveloppe‎

‎Suggestive carte de visite autographe signée de Lawrence Durrell adressée à Jani Brun, rédigée aux feutres marron et mauve, enveloppe jointe. "dear Buttons. Oui telephonez moi quand tu es à Sauve-qui-pleutet je viendrai te chercher (un coeur dessiné). Larry." Après de nombreuses années passées en Grèce, en Egypte et à Rhodes, l'écrivain voyageur Lawrence Durrell fut contraint de fuirChypre à la suite de soulèvements populaires qui menèrent l'île à son indépendance de la couronne britannique. Riche seulement d'une chemise et d'une machine à écrire mais auréolé du succès de son romanBitter Lemons of Cyprus(Les citrons acides), il arriva en 1956 en France et s'établit dans le village languedocien de Sommières. Dans la «maison Tartès», sa grande demeure entourée d'arbres, il écrivit la seconde partie de son uvre, son monumental Quintette d'Avignon, s'adonna à la peinture et reçut ses illustres amis, dont le couple Henry Miller et Anaïs Nin, le violoniste Yehudi Menuhin, l'éditeur londonien Alan G. Thomas, et ses deux filles Pénélope et Sappho. Parmi les oliviers et sous le soleil méditerranéen, il y rencontre au milieu des années 1960 la jeune et pétillante "Jany" (Janine Brun), montpelliéraine d'une trentaine d'années à la beauté ravageuse, qui travaillait au département des Antiquités de la Sorbonne à Paris. Elle fut prénommée «Buttons» en souvenir de leur première rencontre, où la jeune fille portait une robe couverte de boutons. Henry Miller tomba également sous le charme de «Buttons», louant sa beauté et son éternelle jeunesse dans d'exceptionnelles lettres restées inédites. Les trois compères passèrent des soirées parisiennes mémorables dont nous gardons de précieuses traces autographes à travers leurs échanges épistolaires. Recommandée par Durrell, elle fit de nombreux voyages notamment en Angleterre d'où elle reçut une vaste correspondance de l'écrivain ainsi que des uvres d'art originales signées de son pseudonyme d'artiste, Oscar Epfs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86623

‎Liane de POUGY‎

‎Lettre autographe datée adressée à Salomon Reinach évoquant ses houleuses relations avec l'Amazone Natalie Clifford-Barney : "J'ai le poil sensible et comme le mousquetaire : bon coeur et mauvais caractère. C'est la 1ère fois que l'amazone m'aura dûrement visée..."‎

‎Le Clos-Marie (Roscoff) 2 Septembre 1923 | 20.50 x 27 cm | 1 page recto verso‎

‎Lettre autographe datée de Liane de Pougy adressée à l'archéologue français, conservateur du musée de Saint-Germain et professeur d'histoire de l'art à l'École du Louvre,Salomon Reinach, 56 lignes rédigées à l'encre bleue sur un feuillet recto verso, écrite depuis sa propriété du Clos-Marie à Roscoff où la célèbre courtisane y séjourna jusqu'en 1926. Une petit déchirure en marge droite de la lettre et inhérente à la mise sous pli de la missive ; une légère autre en pied sans atteinte au texte. Liane de Pougy s'extasie devant la jouvence des 65 printemps de son correspondant : "Many happy returns pour vos 65 ans qui vont ont trouvé si jeune, si frais, si vert, et de sentiments potaches (potasses). Mon ami, votre morale jeunesse détient le secret de votre jeunesse physique - ainsi que Rosa Josepha l'une tue l'autre - l'une conserve l'autre - et cela vu de front." tout en magnifiant son irradiante intelligence : "Ne plus produire. Vous asseoir sur le trône si haut de vos trophées formé par tout ce que vous avez arraché à l'instinct pour sacrifier à l'intellectualité. Pourquoi dit-on toujours puits de science - au lieu de dire une colonne lumineuse - un ciel - un soleil - un astre, etc... enfin de désigner par ce qui nous fait lever la tête." Elle attend son amie et ancienne amante la terrible et infidèle Natalie Clifford-Barney : "Natalie forme le projet de venir au clos fin 7bre. Elle a ici une blessure à panser - le temps a déjà, heureusement, en ceci fait son oeuvre ! J'ai le poil sensible et comme le mousquetaire : bon coeur et mauvais caractère. C'est la 1ère fois que l'amazone m'aura dûrement visée... N'en parlons plus." et ne veut surtout pas être plainte ni consolée pour ses déboires sentimentaux : "J'ai souffert en silence mais sans résignation. Ne parlez pas de ceci à Nathanaël... Nathanaël veut dire Philippe affirme Max Jacob qui vit près de nous et travaille près de nous de la plus intéressante façon..." Belle lettre de la célèbre courtisane, actrice et autrice Liane de Pougy narrant avec une virile pudeur ses déceptions amoureuses avec Natalie Clifford-Barney. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86631

‎Édouard PEISSON‎

‎"Mais je vis la plus grande partie de l'année dans le midi..." Lettre autographe datée et signée à Noël B. de La Mort qui souhaite le rencontrer‎

‎Aix-en-Provence 2 Avril 1936 | 13 x 21 cm | une page + une enveloppe‎

‎Lettre autographe datée et signée adressée à l'écrivain et critique littéraire Noël B. de La Mort, nom de plume de Noël Bayon, 15 lignes à l'encre bleue. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, enveloppe jointe. Noël B. de La Mort désire voir Edouard Peisson, mais ce dernier est peu souvent à Paris:"Mais je vis la plus grande partie de l'année dans le midi..." mais il se tient à la disposition de son correspondant :""Je suis disposé toutefois à répondre toutes les questions que vous me poserez par lettre." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86641

‎Georges DUHAMEL‎

‎Carte de visite autographe à en-tête de la l'Académie française‎

‎Paris 6 Janvier 1955 | 13.50 x 10.50 cm | une carte de visite‎

‎Carte de visite imprimée de l'académicien Georges Duhamel sur laquelle il a ajouté, au recto, ces quelques mots à l'attention d'un certain Peillard notamment à propos de ses problèmes de santé : "Mon cher Peillard, Je vous renvoie sans attendre les épreuve reçues au dernier courrier. Je viens de passer dans mon lit presque tout le temps des fêtes. J'ai beaucoup souffert d'une de ces crises de rhumatisme qui m'empêchent pour l'instant de poser le pied par terre et même de goûter le repos du lit. Je me relève, depuis hier ; mais je ne sortirai pas avant la semaine prochaine. Trouvez ici mes voeux les plus cordiaux pour madame Peillard et vous-même. Ma femme me dit de joindre ses voeux aux miens. Je le fais. A bientôt ! A vous de grand coeur. GDuhamel." Légères piqûres sans gravité en tête du recto de la carte. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86656

‎Georges DUHAMEL‎

‎Carte de visite autographe à en-tête de la l'Académie française à propos de son ouvrage Civilisation, prix Goncourt 1918‎

‎Paris 21 Novembre 1954 | 13.50 x 10.50 cm | une carte de visite‎

‎Carte de visite imprimée de l'académicien Georges Duhamel sur laquelle il a ajouté, au recto et au verso, ces quelques mots à l'attention d'un certain Peillard, correcteur, à propos d'un article concernant son ouvrage pacifiste"Civilisation"qui obtint le Prix Goncourt en 1918 : "21 Novembre 1954. Mon cher Peillard, voici l'article sur mon prix Goncourt. J'aimerais, si vous en avez le temps, en corriger l'épreuve. Si vous êtes pressé, faites la correction vous-même. Et merci d'avance. Pour votre femme et vous, ma fidèle pensée. GDuhamel." Légères piqûres sans gravité en tête du recto de la carte. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86657

‎Alphonse KARR‎

‎Carte de visite autographe signée au librettiste et journaliste Philipe Gille‎

‎s. l. Mai 1884 | 12.50 x 9 cm | une page + une enveloppe‎

‎Carte de visite autographe signée d'Alphonse Karr sur laquelle il a ajouté, recto verso, quelques mots à l'attention du journaliste et librettiste Philippe Gille, 36 lignes à l'encre violette. Enveloppe jointe. Alphonse Karr sollicite son ami le journaliste Philippe Gille pour qu'il lui permette de livrer quelques articles afin de remédier à ses problèmes pécuniaires et pour venir en aide à sa famille. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86671

‎Claude Jacques LECOURBE‎

‎Lettre autographe signée appuyant la réforme d'un valeureux soldat "père de 32 enfants"‎

‎Phalsbourg 28 ventôse an 9 (19 mars 1801) | 18.40 x 22.70 cm | deux pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée du général Claude Jacques Lecourbe.2 pages àl'encre noire sur un feuillet filigranéà en-tête "Liberté / Egalité / Au Quartier Général / Le Général Lecourbe / Commandant l'aile droite de l'armée du Rhin"; datée à la plumedu 28 ventôse an 9 (19 mars 1801) dans l'en-tête, écrite à Phalsbourg (Moselle). Traces de plis inhérentes à l'envoi, nom du destinataire effacé. Le général Lecourbe intercède pour le compte d'un valeureux commissaire des guerres afin qu'il soit réformé. Il appuie ici la demande de Pierre-Christophe Souvestre, né à Guingamp en 1745, ancien sergent, devenu sous la Révolution commissaire des guerres à Neuf-Brisach à Belfort, et à l'armée de l'Erguel ; sous la recommandation de Lecourbe ici présente, il est réformé l'année suivante (an X). Il sera pourtant aussitôt réintégré, et employé jusqu'en 1823. Il fut également le beau-père d'une amie du célèbre général Kléber. "Le citoyen Souvestre père, comissaire des guerres, mérite la bienveillance du gouvernement, et la vôtre, mon cher ordonnateur, père de 32 enfants dont 14 vivants. Lui ont acquis les droits d'être conservé et des égards de la part du gouvernement. Il serait possible cependant qu'il subit la Réforme. S'il dépend de vous, veuillez lui être utile. En attendant, faites lui le plaisir de le placer provisoirement en activité à Proventry? ou du moins dans le dpt du Haut Rhin, en activité. Il sollicitera ensuite cette faveur du gouvernement [...]" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86678

‎COLETTE‎

‎"J'aime bien que nos souvenirs se donnent la main..." Belle et nostalgique lettre autographe adressée à son ami Jean-Joseph Renaud‎

‎Paris Avril 1951 | 13.50 x 17.50 cm | Une page + une enveloppe‎

‎Lettre autographe signée de Colette adressée à son ami Jean-Joseph Renaud sur son célèbre papier à lettre bleu (11 lignes à l'encre bleue) évoquant des souvenirs communs et des amitiés partagées : "J'aime bien que nos souvenirs se donnent la main. Le camarade se prénommait sans doute Georges, le professeur c'était Pierre, le plus intelligent." Traces de pliures inhérentes à l'envoi postal, enveloppe jointe sur laquelle figure le tampon imprimé de l'Académie Goncourt dont Colette était la présidente depuis 1949. Colette revient aussi sur sa forme physique vacillante en écartant tout apitoiement: "Je ne peux toujours pas marcher... Pensons-y le moins possible !" Jean-Joseph Renaud fut un fleurettiste et un écrivain qui, souvent, publia sous les noms de plume deJean Carmant et Jean Cassard. Mélancolique lettre de Colette écrite sur son célèbre papier bleu. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86680

‎COLETTE‎

‎"Je vous assure que je n'ai rien signé avant 1904. Et pour cause, M. Willy y voyait mille inconvénients..." Lettre autographe adressée à son ami Jean-Joseph Renaud concernant son début de carrière brimé par son mari Willy‎

‎Paris 18 Octobre 1948 | 21 x 13.50 cm | Une page + une enveloppe‎

‎Billet autographe signé de Colette adressée à son ami Jean-Joseph Renaud sur son célèbre papier à lettre bleu (9 lignes à l'encre noire) à propos de ses difficiles débuts en littérature. Trace de pliure inhérente à l'envoi postal, enveloppe jointe. A la faveur d'une question de son correspondant, Colette se remémore les premiers ouvrages de sa carrière, lorsque son mari Willy, grand mondain et ayant recours à beaucoup de "nègres" de talent comme Jean de Tinan, Curnonsky, Paul-Jean Toulet ou encore Tristan Bernard pour écrire ses livres, s'appropriait ses productions: "Du sein d'un lent orage de travail je vous assure que je n'ai rien signé avant 1904. Et pour cause, M. Willy y voyait mille inconvénients... Colette loue également les ouvrages de son amiJean-Joseph Renaud: "Je vous lis avec fidélité et un grand plaisir. Vite, vos mémoires!" Jean-Joseph Renaud fut un fleurettiste et un écrivain qui, souvent, publia sous les noms de plume deJean Carmant et Jean Cassard. Courte mais évocatrice lettre dans laquelle Colette dit le combat des femmes-écrivains pour leur reconnaissance dans le monde des lettres phagocyté par la gent masculine. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86684

‎Tancrède de VISAN‎

‎Rien ne pouvait me causer plus de joie que ces trois jacinthes... Bristol autographe signé remerciant son correspondant pour l'envoi de fleurs‎

‎Lyon 5 Avril 1938 | 14 x 10.50 cm | un bristol recto verso + une enveloppe‎

‎Bristol autographe daté et signé de Tancrède de Visan,15 lignes à l'encre violette et à en-tête du Nouvelliste de Lyon, au recto et au verso. Enveloppe jointe. Sensible à l'attention florale que lui a témoignée son correspondant, Tancrède de Visan adresse à Joseph Tauran-Lille ces quelques mots de reconnaissance : "Rien ne pouvait me causer plus de joie que ces trois jacinthes - blanc, rose et violet - dont les tendres harmonies illuminent mon salon tout en l'embaumant ". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86686

‎Ernest RENAN‎

‎"vous entretenir de quelques affaires très importantes pour le Collège de France et qui sont assez pressées..." Lettre autographe datée et signée à Louis Liard concernant le Collège de France‎

‎Bellevue 17 Octobre 1884 | 13 x 20.50 cm | une page sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe datée et signée d'Ernest Renan à Louis Liard alors directeur de l'enseignement supérieur au ministère de l'Instruction publique,14 lignes à l'encre noire et à en-tête du Collège de France dont il est l'administrateur depuis l'année précédente. Pliure inhérente à l'envoi postal, une petite déchirure en tête de la lettre au niveau de la date. Ernest Renan sollicite un rendez-vous afin d'évoquer avec son correspondant de l'avenir du Collège de France :"Oserai-je vous prier de me fixer l'heure et le jour où je pourrai, sans vous déranger, vous entretenir de quelques affaires très importantes pour le Collège de France et qui sont assez pressées ?... Louis Liard a précisé, au crayon de papier, en angle supérieur gauche de la lettre : La 1ere lettre que j'ai reçu de Renan. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86688

‎Myriam HARRY‎

‎"Depuis quelque temps déjà je le désirais et n'osait vous le demander " Lettre autographe adressée à Pierre Belperron lui ayant envoyé et dédicacé son dernier ouvrage en lice pour l'obtention du Prix Vacaresco‎

‎Neuilly-sur-Seine s. d. [ca 1947] | 20.50 x 13.50 cm | Une page‎

‎Lettre autographe signée de Myriam Harry adressée à un confrère écrivain concourant pour le prix Hélène Vacaresco, certainement Pierre Belperron pour son ouvrage paru chez Plon en 1947 "La guerre de Sécession". Trace de pliure inhérente à l'envoi postal. Du haut de toute sa timidité, Myriam Harry ne voulait pas solliciter son corréligionnaire écrivain et la réception de son ouvrage dédicacé la comble de bonheut: "Combien je suis heureuse de recevoir votre beau livre et même si aimablement dédicacé. Depuis quelque temps déjà je le désirais et n'osait vous le demander" Jury du prix qu'Hélène Vacaresco avait crée pour récompenserun essai littéraire et dont le premier prix fut décerné àMarguerite Teillard-Chambon en 1935, Myriam Harry ne manquera d'appuyer de sa voix la candidature de son correspondant : "vous pensez que je serai charmée d'apporter ma voix à une oeuvre profonde, et d'une si passionnante actualité." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86689

‎Germaine Baronne de STAEL-HOLSTEIN‎

‎"J'ai des preuves de votre intérêt pour moi, monsieur, qui m'honorent sensiblement..." Lettre autographe signée adressée au naturaliste Joseph François Deleuze‎

‎Paris 22 Janvier 1815 | 11.50 x 18.50 cm | une page sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée N[ecker] de Staël adressée au naturaliste Joseph Philippe François Deleuze, professeur au Jardin des Plantes, 9 lignes à l'encre noire sur un double feuillet. Cachet de cire rouge et traces de pliures. La baronne de Staël adresse ces quelques mots aux allures galantes au professeur Deleuze : "J'ai des preuves de votre intérêt pour moi, monsieur, qui m'honorent sensiblement. Voulez-vous passer la soirée chez moi mercredi de 8 à 11 heures nous arrangerons un jour plus intime pour dîner et causer ensemble. Mille amitiés si vous me permettez ce mot". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86711

‎Guy de MAUPASSANT‎

‎"Zola me transmet votre aimable article" Lettre autographe signée au critique Vittorio Pica‎

‎Étretat s. d. [circa 1883] | 11 x 17.10 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée de Guy de Maupassant, au critique Vittorio Pica. 10 lignes à l'encre noire sur une page d'un bifeuillet. Pli horizontal et très légère ombre sur 2mm sur l'extrémité supérieure du feuillet. Charmant billet de Maupassant depuis Etretat, remerciant Vittorio Pica pour une critique élogieuse, parue dans la revue littéraire italienneFantasio. Pica consacrera plusieurs études aux chefs-d'oeuvre de Maupassant dans cette revue, dont Mademoiselle Fifi, Pot-Bouille, Une Vie, et Bel-Ami. "Monsieur et cher Confrère, Zola me transmet votre aimable article du Fantasio. Il m'a fait le plus grand plaisir ; et je vous prie de recevoir, avec mes vifs remerciements, l'expression de mon confraternel dévouement et de toute ma sympathie". Critique d'art d'origine napolitaine, Pica s'intéresse très tôt aux mouvements naturalistes et symbolistes français : "Curieux de tous les mouvements d'avant-garde, il s'était d'abord occupé des naturalistes - il a entretenu des rapports suivis avec Maupassant, Huysmans et Zola -, ensuite il s'intéressa aux symbolistes, à Mallarmé et à Verlaine surtout, auxquels il a consacré des études d'une justesse admirable" (Petralia, Bibliographiede Rimbaud en Italie cit., p. 37). Collaborateur des plus prestigieuses revues nationaleset internationales de tendance moderniste, il est l'un des premiers fondateursde la Biennale de Venise, dont il sera le secrétaire général de 1920 à 1926. Précieuse réponse de l'écrivain à la signature chantournée, adressée à un admirateur de son oeuvre. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86733

‎Maxime WEYGAND‎

‎Lettre autographe datée et signée à propos de ses contributions littéraires notamment liées à la récente disparition du Maréchal Foch‎

‎Morlaix 16 Août 1933 | 20 x 12.50 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe du général Maxime Weygand, 22 lignes rédigées à l'encre noire sur un feuillet recto verso, à en-tête de son manoir de Coat Amour près de Morlaix dans le Finistère. Pliure inhérente à la mise sous pli. Maxime Weygand a été fort occupé ces derniers temps : "J'ai été sans cesse en route ces temps derniers Me voici fort embarassé. J'ai écrit ces deux articles "La prise de commandement d'un chef" et "Au tournant de la route" quelques jours après la mort du Maréchal Foch et sur les sollicitations des uns et des autres dans un moment où la tristesse où j'étais plongé m'avait comme retiré du monde." et ne peut répondre à la question de son correspondant : "Vraiment je ne sais plus et je n'ai rien ici qui me permette de mieux savoir..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86736

‎Henri MICHAUX‎

‎"assez d'y avoir vécu un an et d'en avoir fait un livre" Lettre autographe signée deux fois et probablement adressée à Henri Parisot à propos d'un article pour sa revue Les quatre vents et concernant l'Equateur‎

‎S. n. | s. l. s. d. [ca 1945] | 9 x 13.50 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe signée d'Henri Michaux en deux parties, 45 lignes à l'encre noire au recto et au crayon de papier au verso, rédigée sur deux jours (dimanche et lundi) sur un bristol. Pliure transversale en marge droite du bristol. Ratures et corrections à l'encre noire sur le recto de la lettre Henri Michaux refuse ce qu'on lui demande : "Voilà que vous m'en demandez 20 (pages). C'est impossible... J'en ai fait 6 qui en représentent 7 ou 8 de votre revue. J'en peux faire encore 2, il me semble (donc 10) Plus ? J'y songerai. Mais je ne peux aucunement vous les promettre." et pose quelques questions à son correspondant : "Vous ne m'avez toujours dit les écrivains qui collaborent au 1er N° (partie anthologique). J'en suis curieux et inquiet..." Au verso, l'écrivain a achevé son travail : "Et bien voilà, j'ai 10 pages... mais je ne peux plus rien écrire de ce pays - assez d'y avoir vécu un an (en 1928) et d'en avoir fait un livre. Ne me demandez donc pas davantage. Rien que d'avoir à transcrire ma lettre (!) j'en ai mal à la tête. En moi, ça refuse..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86737

‎COLETTE‎

‎"Si je n'ai plus de chaleur, je ne peux plus travailler... je ne puis travailler que si j'ai chaud, si nous avons chaud, mon arthrite de la hanche et moi." Lettre autographe signée se plaignant de la guerre et des ses corollaires‎

‎Paris s. d. [ca 1941] | 18 x 22.50 cm | Une page recto verso‎

‎Lettre autographe signée de Colette adressée à son "cher sorcier" qui l'approvisionne en matières premières en ces temps de pénurie. Lettre manuscrite rédigée sur son célèbre papier à lettre bleu (31 lignes à l'encre noire). Trace de pliure inhérente à l'envoi postal, une date a été inscrite en marge supérieure droite de la missive au crayon de papier : "6/2/41." Colette, en ces temps de manque, manque de tout et plus particulièrement de charbon pour se chauffer : "Je n'ai pas trouvé de réponse autour de moi. Mon charbon de l'année dernière fond comme sucre. Si je n'ai plus de chaleur, je ne peux plus travailler, parce que comme le père Richepin, je ne puis travailler que si j'ai chaud, si nous avons chaud, mon arthrite de la hanche et moi." Afin de conjurer la tristesse et la noirceur de cette terrible période, Colette préfère manier l'humour : "... si vous savez où je pourrais acheter du charbon pour ma petite chaudière... Je sais que c'est parfaitement une question indécente. Mais vous avez signé : sorcier en tous genres... La boule électrique me sauve tous les jours la vie et la pensée. Sans elle, je serais forcée de signer le gratte-papier frigorifié." Instructive lettre autographe de Colette illustrant les privations liées à la guerre et à l'occupation allemande et qui ont générées le Marché Noir. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86761

‎André ABBAL‎

‎"je suis certain maintenant que mon Tarn et Garonne ne reviendra pas à l'atelier..." Lettre autographe signée à propos de l'une de ses oeuvres‎

‎Paris s. d. [ca 1941] | 14 x 15.50 cm | une page sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée du sculpteur André Abbal adressée,13 lignes à l'encre noire sur un feuillet double. Trace de pliure inhérente à l'envoi postal. Le sculpteur évoque ses différentes productions :"je suis certain maintenant que mon Tarn et Garonne ne reviendra pas à l'atelier. Tranquille de ce côté je vais travailler ferme à d'autres choses qui m'intéressent beaucoup..." André Abbal, élève d'Alexandre Falguière, est réputé pour ses sculptures en pierre en taille directe. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86762

‎Juliette DROUET‎

‎"Dépenses communes de Monsieur Toto et de Mme Juju" Manuscrit autographe, comptes de l'année 1839‎

‎s. l. [Paris] s. d. [1840] | 21.20 x 26.40 cm | 2 pages sur feuillet‎

‎Manuscrit autographe deJuliette Drouet, intitulé «Recette générale de l'année 1839» (recto) et« Dépensegénérale de l'année 1839»(verso). Deux pages à l'encre sur un feuillet. Pliures transversales, tampon à sec "Bath" dans le coin supérieur gauche. Deux petites déchirures comblées, d'infimes trous à peine perceptibles. Précieux feuillet de la main de Juliette Drouet, faisant état de sesdépenses de 1839, cruciale année où elle abandonne le théâtre pour de bon, et dépend entièrement de son illustre amant. Comme à son habitude en chaque fin d'année, Drouet met de l'ordre dans ses affaires, trace colonnes et chiffres, compare ses rentrées mensuelles, et inscrit au verso ses postes de dépense: «nourriture et vin», «toilette, entretien et parfumerie», «chauffage»... Ce sont bien sûr, les «dépenses communes de Monsieur Toto et de Mme Juju y compris le voyage» qui lui coûtent le plus. De septembre à octobre, les deux amants pérégrinent à travers l'Allemagne,la Suisse, et le Sud de la France. Ilvisitent lebagne de Toulon, événement décisif dans la genèse des Misérables, où Hugo notedans son carnet le premier jet du nom de son futur héros, «Jean Tréjean». Après avoir été écartée du rôle de la reine dans Ruy Blas l'année précédente, il est clair par sa correspondance avec son Toto que Juliette désirait encore devenir une «grande acteuse» et conserver son indépendance. Hugo s'y refuse, et cette année-là, ils finiront par célébrer un mariage spirituel, sans intercesseur ni témoin, dans la nuit du 17 au 18 novembre. Leur union scellera son destin de recluse enamourée, et ce feuillet de comptes résume sa totale dépendance: sans compter la maigre somme qu'elle tire du «théâtre[...] bric à braque vendu» (probablement la vente de ses costumes, puisqu'elle ne joue plus déjà), l'intégralité de ses revenus vient de l'«argent gagné par mon adoré»: 7304 francs, 3 sous et un demi liard. Les calculs révèlent la triste situation de Juliette, qui finit l'année en déficit de 15 francs. Fascinant document, archive unique révélant les dessous de cette relation passionnée, au moment fatidique où l'actrice en vue accepte de consacrer sa vie au plus célèbre écrivain de son temps. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86771

‎Henri MICHAUX‎

‎"ma mémoire consultée répond par des trous, des blancs" Lettre autographe datée et signée adressée au pataphysicien Maurice Saillet‎

‎S. n. | s. l. 6 Février 1974 | 14.50 x 21 cm | une page‎

‎Lettre autographe datée et signée d'Henri Michaux, 20 lignes à l'encre noire, adressée à l'écrivain et satrape du collège de Pataphysique Maurice Saillet. Pliure inhérente à l'envoi postal. Sa mémoire vacillante Henri Michaux ne peut répondre précisément à une question que lui a posée Maurice Saillet à propos d'une de ses interventions : "ma mémoire consultée répond par des trous, des blancs.Je ne peux pas dire à qui j'ai fait cette déclaration... j'ai pu la faire à plusieurs... " Mais l'écrivain est plus catégorique sur un point : "Il me semble que ce genre de déclaration, je la réserve plutôt aux étrangers qui viennent et n'avancent pas toujours tout à l'occasion "journalistes" parleur de thèse et me font parler... le propos aurait pu se trouver aussi dans ce genre de travail..." Henri Michaux ne peur se réjouir que d'une chose : "Bénie soit la préoccupation qui a fait sortir Maurice Saillet de son long, trop long silence." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86780

‎Honoré de BALZAC‎

‎"Je suis sur les dents ! [...] Je suis ivre de ma pièce" Lettre autographe signée à Sophie Kozlowska‎

‎[Paris] 12 mars 1842 | 13.50 x 26 cm | 4 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée d'Honoré de Balzacà Sophie Koslowska. 4 pages à l'encre noire sur un bifeuillet. Plis transversaux inhérents à l'envoi. De très infimes endroits ajourés le long du pli horizontal du premier feuillet. Publiée dans sa Correspondance 1819-1850, II. Paris, Calmann-Lévy, 1875, p. 31-33. Longue et fébrile missive de Balzac, à quelques jours de la création desRessources de Quinolaau théâtre de l'Odéon, qu'il adresse à sa proche amie Sophie Kozlowska, fille du prince Kozlowski. L'écrivain se confie sur les chaotiques derniers préparatifs et emploie son amie à remplir la salle de toute la haute société russe de Paris. * Balzac adresse cette importante lettre alors qu'il s'apprête à prendre l'un des plus grands paris de sa carrière: pour la première des Ressources de Quinola, il voulut convoquer un vrai public, et faire représenter la pièce devant une salle pleine de spectateurs payants - au lieu d'employer les fameux claqueurs traditionnellement installés dans le parterre pour encourager les réactions du public. L'insuccès de cette épreuve sera si bien constaté par tous les journaux, que cette représentation prouvera la nécessité des claqueurs: «L'auteur a préféré le péril. Telle est la raison de cette première représentation, où tant de personnes ont été mécontentes d'avoir été élevées à la dignité de juges indépendants.» (Notes de l'éditeur, Oeuvres complètes,A. Houssiaux,1855). Faisant fi, avec un bon mot, de la santé fragile de la destinataire («La Mina m'a écrit que vous étiez malade, et ça m'a porté un coup comme si on avait dit à Napoléon que son aide de camp était mort»), Balzac s'échine à remplir les douze cent places du Théâtre-Françaisde tout ce que Paris compte de spectateurs de haut rang et grande fortune. Il mise sur les connaissances de sa "carrissima Sofia"pour payer les places au prix fort, ce qui lui vaudra d'être accusé de spéculation. Il prend effectivement un soin particulier au détail des tarifs : «Nous jouerons mercredi prochain, à moins de malheur. Les premières découvertes de quatre places sont de cent francs la loge, et tout le monde veut être là. Mais la place fashionable, où sont les Aguado, les Rothschild, les Doudeauville, les Castries, etc., c'est la loge des premières fermées, parce qu'on est chez soi. [...] Lamartine m'a demandé une loge : je le mettrai entre les Russes.La princesse Troubetskoï n'est pas la même dont je connais le mari. Vous verrez à écrire au prince, Puis vos Makanof, ne les oubliez pas [...] Ainsi : les balcons, vingt-cinq francs; les stalles, vingt francs; les premières découvertes, vingt cinq francs la place; les deuxièmes découvertes, vingt francs; les deuxièmes fermées, vingt-cinq francs; les baignoires, vingt francs la place. [...] Ah ! si vous saviez quel monde de jolies femmes ! Il n'y aura pas de claqueurs au parterre, qui est mis à cinq francs [...]Écrivez aussi un petit mot à la princesse Constantine Razumovska. Je n'ose pas le faire moi-même. Pour vous et pour votre mère, vous irez aux premièresdécouvertes ; je vous placerai bien.» On perçoit dans ces lignes pressées les grandes attentes de Balzac, qui croyait profondément aux mérites de sa comédie sur un homme de génie industriel, dans l'Espagne du XVIe siècle - dont l'appréciation a certainement pâti des circonstances de sa création. L'écrivain attendait le succès de cette pièce pour régler ses difficultés financières et lui permettre de voyager avec sa chère Madame Hanska. Après avoir fini l'écriture des derniers actes dans l'urgence, il décrit les terribles jours menant à la première: «Je suis accablé, sur les dents! Je fais répéter les acteurs le matin, tout le personnel de la distribution pendant là journée, et les actrices le soir. Il y a dans la pièce pour vingt mille francs de costumes. Les décors sont tout neufs. On me soutient que l'ouvrage est un chef-d'uvre, et ça me fait frémir ! Ce sera toujours d'une solennité effrayante.» Certaines ligne‎

Riferimento per il libraio : 86807

‎Benjamin CONSTANT‎

‎"La quantité de personnes qui me demandent des rendez-vous me rend très difficile de les recevoir" Lettre autographe signée à Mlle Ginot Desrais‎

‎Paris 11 juillet 1828 | 11.70 x 18.60 cm | une page sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe datée et signée de Benjamin Constant à Mlle Ginot Desrais, une page à l'encre noire sur un bifeuillet. Adresse autographe au verso du dernier feuillet. Manque sans atteinte au texte sur le dernier feuillet dû au décachetage, plis inhérents à l'envoi. Rousseurs seulement sur le feuillet d'adresse. Mentionnée dans la Revue d'Histoire littéraire de la France, 45e Année, No. 2 (1938), p. 287. Affairé à la Chambre des députés à mener le groupe des Indépendants, Constant adresse cette missive quelque peu dédaigneuse à l'une de ses admiratrices. "Mademoiselle, Laquantité de personnes qui me demandent des rendez-vous me rend très difficile de les recevoir, surtout quand je n'ai pas l'honneur de les connaître. Si cependant vous voulez m'écrire sur quel objet vous désirez me parler, je verrai si notre entrevue peut avoir quelque objet d'utilité et je serai fort empressé de vous recevoir [...]" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86833

‎Alphonse DAUDET‎

‎Carte de visite autographe adressée au journaliste Philippe Gille‎

‎Paris 10 Avril 1889 | 10 x 6 cm | une carte de visite + une enveloppe‎

‎Carte de visite imprimée d'Alphonse Daudet sur laquelle il a ajouté ces quelques mots à l'attention de son ami le journaliste Philippe Gille à propos de sa bienveillante publicité qu'il a consacrée à l'ouvrage récemment publié de sa femme Julia : "Ma femme te remercie d'avoir si bien et si à propos lancé sonpetit livre. Moi, je te félicite de la jolie tournure que tu as donné à ce très spirituel et bien sensé petit spectacle de présentation. Remercie Magnard pour le ménage. Ton A.D." Enveloppe jointe comportant une déchirure en raison de l'ouverture du pli postal, une date inscrite en marge du verso de la carte, probablement celle de la réception de la carte. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86970

‎Emile ZOLA‎

‎Lettre autographe datée et signée au journaliste dreyfusard Henry Leyret‎

‎Paris 16 mars 1898 | 13.50 x 20.50 cm | 1 page sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Henry Leyret, datée de sa main du 16 mars 1898. Une page à l'encre noire sur un bifeuillet. Traces de pli horizontal et vertical, inhérentes à l'envoi. Publiée dans sa Correspondance, éd. Bard H. Bakker, Colette Becker, octobre 1897-septembre 1899, p. 174. Esthétique missive de Zola, "très désireux de causer" avec son confrère le journaliste dreyfusard Henry Leyret, deux mois après la publication de«J'accuse !». Son correspondant Henry Leyret mena lui-même, dans les pages de L'Aurore, un combat couronné de succès contre les injustes condamnations au bagne infligées aux anarchistes. Quelques semaines après cette lettre d'invitation, Leyret s'implique directement dans l'engagement dreyfusard du journal en signant un important article sur les grands principes de la Ligue des Droits de l'Homme nouvellement créée, le 10 avril 1898. Cette même année, il rassemble la correspondance d'Esterhazy, pour servir à la postérité: «Qu'ils lisent maintenant les Lettres d'un coupable, qu'ils les lisent à leurs femmes, à leurs fils... Ah! je les défie bien de ne pas s'indigner, de ne pas surprendre dans les yeux de leurs auditeurs un éclair de colère, une expression de dégoût,et de ne pas s'écrier: 'Non! cet acquitté n'est pas un innocent!'». Beau témoignage d'amitié entre deux défenseurs de la justice, en plein coeur de l'Affaire Dreyfus. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 87122

‎Alexandre DUMAS‎

‎Lettre autographe signée depuis Florence‎

‎s. l. (août 1841) | 13.40 x 20.50 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée d'Alexandre Dumas, adressée au secrétaire particulier de la Princesse royale.Unepage à l'encre noire, adresse autographe au verso et tampons postaux en date du 30 août 1841. Petite déchirure marginale dûe au décachetage, plis inhérents à l'envoi. "Très cher, Ci jointes sous votre couvert deux lettres : une que je vous prie d'envoyer au colonel Brahant par Joseph en le priant d'attendre la réponse. L'autre pour M. Pascal, que vous aurez la bonté de faire passerchez vous et qui vous donnera aussi, séance tenante la réponse. Ces deux réponses très cher, vous me les enverrez. A vous de coeur, Dumas J'avais préparé mon travail pour le 2e et le 17e afin que Mr les ait tous deux en octobre envoyez moi les épreuves si vous faites imprimer avant que je ne sois à Paris". Esthétiquelettre datant de l'exil florentin de Dumas. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 87125

‎Alexandre DUMAS‎

‎"Pouvez-vous quelque chose pour moi ?" Lettre autographe signée lors de la faillite du Théâtre historique‎

‎[Paris], Avenue Frochot, n°7, s. d. [1850] | 13.40 x 20.50 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée d'Alexandre Dumas, adressée à un magistrat de la deuxième Chambre du Tribunal de Commerce de Paris.Unepage à l'encre noire sur un bifeuillet de papier bleu,adresse autographe de l'écrivain en partie inférieure. Discrets plis inhérents à l'envoi. Quelques taches en marge extérieure, sans gravité. Intéressante lettre de Dumas, en pleine débâcle après la faillite de son théâtre. S'apprêtant à comparaître devant le tribunal,ilfait appel à son correspondant magistrat pour tenter d'intercéder en sa faveur. En 1846, Dumas avait fait construire son propre théâtre à Paris, le « Théâtre-Historique » sis au boulevard du Temple. Le théâtre est inauguré en février 1847 et devient un haut lieu du drame romantique. On yjoue du Shakespeare, Goethe, Calderon, Schiller mais égalementses pièces qui rencontrent un vif succès : La Reine Margot sera jouée 93 fois,Les Trois Mousquetaires tout autant, et Monte-Cristo connaîtra pas moins de 123 représentations. Ses gains servent à financer sa malheureuse campagne électorale, puis son journal politique "Le Mois", mais surtout àédifier le château de Monte-Cristo, cette"folie du temps de Louis XV, mais exécutée en style Louis XIII, et avec des ornements Renaissance" selon les dires de Balzac.Lorsque la Révolution éclate, les recettes se font rares et le 23 novembre 1850, quatre de ses acteurs l'assignent en faillite devant le Tribunal de Commerce de la Seine. Malgré cette lettre, il sera condamné, neuf jours après le coup d'état de Louis-Napoléon - et évitera l'incarcération par l'exil politique. Monsieur, Vous rappelez vous que le jour où j'eus l'honneur de vous rencontrer chez M. Vauquelin je vous racontai quelques uns des détails de cette malheureuse faillite du théâtre historique et alors vous m'offrîtes vos services par de mes juges. Je suis en cause mercredi. Je vais devant la seconde Chambre où vous êtes substitut. Pouvez-vous quelque chose pour moi ? - mes juges sont MM. Delahaye [président de la cour d'appel], Espivan, Desparties, Partharieu-Lafosse, Monsarrat, Pierron et Pinard. Pouvez-vous me revenir, un de ces jours de cinq heures du soir à minuit. Je serai heureux de vous voir, et de vous montrer des pièces d'une certaine importance. Veuillez agréer(...) Superbe témoin manuscrit sonnant le glas de l'ambitieuse entreprise théâtralede Dumas, écrivain prolifique qui participa à deux révolutions, fonda quatre journaux et construisitun château à la mesure de son extravagance. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 87218

‎Roger de BEAUVOIR - (Alexandre DUMAS) - (MARS)‎

‎"assez bon vous deux Dumas [...] relever dans les lettres de Mlle Mars ce qui sera utile" Lettre autographe signée‎

‎s. l. s. d. [circa 1848] | 10 x 15.90 cm | une page sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée de Roger de Beauvoir.Unepage à l'encre noire sur un bifeuillet de papier bleu. Discrets plis inhérents à l'envoi. L'écrivain et chroniqueur prépare ses Mémoires de Mademoiselle Mars, immense actrice quicomptait parmi ses intimes. Il invite dans cette lettre son correspondant à se rendre au domicile de la comédienne avec Alexandre Dumas pour yétudier sa correspondance. "Mon cher ami, Hier soir à cinq heures j'ai appris une nouvelle si triste qu'elle a influé subitement sur ma santé ; j'ai combattu vainement cette impression, on m'a tant tourné le sang que je viens d'appeler un médecin. Il m'a fait une ordonnant indiquant 3 mois de régime, excusez du peu ! [...] Soyez donc allez bon vous deux Dumas pour venir demain relever dans les lettres de Melle Mars ce qui sera utile [...] - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 87237

‎Romain ROLLAND‎

‎" l'important est de bien savoir ce qui, dans l'ouvrage, est de Carpani, et ce qui est de Stendhal..." Lettre autographe datée et signée à propos d'une préface qu'il doit écrire et qui concerne Stendhal et la musique‎

‎S. n. | Schönbrunn 12 Septembre 1913 | 13.50 x 20.50 cm | une page et demie sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe datée et signée de Romain Rolland, 21 lignes à l'encre bleue, écrite depuis Villeneuve Schönbrunn. Pliure inhérente à l'envoi postal, petites rousseurs sans gravité. Romain Rolland réclame des informations relatives à bonne écriture de la préface qu'on lui demande : "J'ai bien reçu les épreuves du volume, et je les ai lues. Il me manque encore les notes, qui me seront le plus nécessaires..." Il donne son adresse parisienne du boulevard du Montparnasse et avertit son correspondant qu'il voyagera quelques jours encore : "Je quitte Schoenbrunn, demain, et je ne saurais donner d'adresse stable, pour une quinzaine de jours." avant de s'atteler à la tâche stendhalienne : "Pourriez-vous me communiquer le premier volume paru des oeuvres de Stendhal ? Cela me guidera un peu." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 87273

‎Guy de MAUPASSANT‎

‎"Je vous enverrai moi-même prochainement un nouveau volume "Miss Harriet" Lettre autographe datée et signée adressée au critique Vittorio Pica‎

‎Cannes 10 Mars 1884 | 11 x 18 cm | une feuille + une enveloppe‎

‎Lettre autographe datée et signée de Guy de Maupassant, au critique Vittorio Pica. 21 lignes à l'encre noire sur une page d'un bifeuillet. Enveloppe jointe sur laquelle Guy de Maupassant a ajouté ces mots : "En cas d'absence faire suivre à Rome Bureaux de la Fanfulla della Domenica." Pli horizontal inhérent à l'envoi postal. Guy de Maupassant voyage beaucoup et reste quelques jours à Cannes où il a reçu la dernière missive de Vittorio Pica : "Je reçois à Cannes aujourd'hui votre carte postale qui a fait je ne sais quel voyage à ma recherche. J'ai beaucoup erré d'ailleurs..." Il est touché par les compliments admiratifs que lui adresse son correspondant : "Merci pour les choses aimables que vous me dites. J'écris à mon éditeur de vous adresser les "Contes de la Bécasse." et ne manquera pas de lui envoyer son prochain ouvrage :"Je vous enverrai moi-même prochainement un nouveau volume "Miss Harriet". * Critique d'art d'origine napolitaine, Pica s'intéresse très tôt aux mouvements naturalistes et symbolistes français : "Curieux de tous les mouvements d'avant-garde, il s'était d'abord occupé des naturalistes - il a entretenu des rapports suivis avec Maupassant, Huysmans et Zola -, ensuite il s'intéressa aux symbolistes, à Mallarmé et à Verlaine surtout, auxquels il a consacré des études d'une justesse admirable" (Petralia, Bibliographiede Rimbaud en Italie cit., p. 37). Collaborateur des plus prestigieuses revues nationaleset internationales de tendance moderniste, il est l'un des premiers fondateursde la Biennale de Venise, dont il sera le secrétaire général de 1920 à 1926. Précieuse réponse de l'écrivain à la signature chantournée, adressée à un admirateur de son oeuvre. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 87274

‎Jacques MESRINE‎

‎"...Enfin cela est un gros poids d'enlevé pour toi. Tu te retrouveras chez toi dans un décor que tu as aimé" Lettre d'amour autographe datée et signée de Jacques Mesrine écrite depuis la prison de Fleury-Mérogis et adressée à sa compagne Jeanne Schneider pour qui il vient de trouver un logement après sa prochaine libération‎

‎Fleury-Mérogis 21 Septembre 1976 | 21 x 29.50 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du mardi 21 septembre1976, 68 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Une pliure horizontale inhérente à la mise sous pli, une petite déchirure en marge droite de la missive au niveau de la pliure. Jacques Mesrine, alors incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis, s'est arrangé avec sa mère pour qu'elle cède, à son départ de la région parisienne, son appartement de Clichy, à Jeanne Schneider après sa possible liberté provisoire : "J'ai eu un très agréable parloir avec maman. J'ai au moins une bonne nouvelle à t'annoncer. Pour Clichy c'est d'accord... Comme elle va vivre presque tout le temps à la montagne tu auras l'appartement pour toi. Je paierai le loyer. Elle a tout de suite dit d'accord après mon explication... [...] Je me doute de ta joie, de savoir que tu pourras vivre à Clichy - si près de notre papy... toujours présent de par l'amour que nous avons pour lui. Je suis certain que cette petite nouvelle te remonte le moral." Sa fille Sabrina l'inquiète et il pressent qu'il devra se montrer sévère vis à vis de ses écarts de conduite :"De Sabrina rien ! Il y a une chance pour qu'actuellement elle me prépare un "douze" je ne peux t'en parler sur lettre... mais j'ai l'impression que la puce me ment sur certaines choses... elle prend peut-être une route où il va me falloir la plus grande fermeté. J'ai demandé à maman de vérifier si elle va bien à l'école." Des nouvelles de son "filleul" le célèbre braqueur Jean-Charles Willoquet, avec qui il organisa son évasion de la prison de la Santé où ils s'étaient connus, le rendent plus fier : "J'ai reçu la photo du plus jeune détenu de France à savoir mon filleul "Willy Willoquet" dans sa cour de promenade. c'est émouvant et triste à la fois !" La situation de son jeune protégé coupé de tout contact avec ses proches et les gens qui l'aiment, lui rappelle sa propre situation personnelle et les avanies de l'existence isolée d'un prisonnier : "Je me demande comment va réagir Martine quand on va lui enlever ? Enfin c'est le destin qu'elle a choisi et accepté. Elle paie cher le prix de l'amour... Vous le payez toutes "très cher"..." Afin de vite effacer cette morose et implacable vérité, Jacques Mesrine plonge dans l'humour potache et se moque affectueusement des défauts physiques de son amour : "J'espère que la bonne nouvelle va te rendre ton sourire. eh ! la mémé... boutons sur la gueule... ou pas ! Je t'adore... il ne fallait pas flirter avec "voyou" ! C'est lui qui t'as passé cela (sic) nanou d'amour, ton viejo pirate monte à l'abordage de tes lèvres.. et... !! tu coules ! " Rare et très belle lettre de Jacques Mesrine dans laquelle il fait montre de toute l'intense affection qu'il porte à sa compagne et des forts sentiments dont il entoure les gens qu'il aime. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Léon BLUM‎

‎"Le pays se sauvera lui-même. Il sauvera la Liberté. Il sauvera la Paix" Manuscrit autographe signé‎

‎s. d. [1948] | 21 x 27 cm | quatre feuillets‎

‎Manuscrit autographe signé intitulé "A Compiègne et au Palais Bourbon" de Léon Blum, 3 pages et demi à l'encre bleue, au verso de quatre feuillets à en-tête du journal Le Populaire (Organe central du Parti Socialiste S.F.I.O). Nombreux passages biffés et réécrits à l'encre noire. Trace de pli horizontal sur chaque feuillet, notes d'un précédent bibliographe au crayon en tête du premier feuillet. L'article est paru dans le quotidienLe Populaire le9 mars 1948. Belle et virulente diatribe de Léon Blum, à l'issue du discours de Compiègne du général De Gaulle, dénonçant ses manuvres vers un «Etat fort». Il dresse un tableau plein d'espérancede la réconciliation allemande, la construction européenne, ainsi que du plan Marshall bientôt ratifié - dont il avait été le grand négociateur. Le 7 mars 1948, le général qui venait de fonder le Rassemblement du Peuple Français, fut invité par le nouveau maire Jean Legendre, rallié au RPF. A un moment charnière de tensions internationales,devant plusieurs dizaines de milliers de personnes rassemblées place du château, De Gaulle appela les Français à se rassembler pour refonder la IVe République et les pays libres à s'unir contre le communisme, au lendemain du « coup de Prague ». Restant écarté du pouvoir, il entama alors sa traversée du désert jusqu'à son retour en 1958, à la faveur de la crise algérienne, où sombra la faible IVe République. Ayant mis en place les fondements de cette même République, Blum réprouve dans ces pages la remise en cause par De Gaulle des institutions parlementaires - alors même que ses propres députés gaullistes entravent les débats à l'assemblée. Il oppose au discours catastrophiste du général une vision optimiste de la reconstruction européenne et internationale, persuadé de la grande résilience de la nation française et confiant en ses institutions. «Chose curieuse, c'est la presse gaulliste qui attendait le discours de Compiègne avec la curiositéet l'impatience la plus marquées. [...] En fin de compte, le discours de Compiègne n'a apporté rien de neuf. Il a fait entendre que toutes ses mesures étaient arrêtées, et que sans doute aussi ses hommes étaient choisis. Il a déclaré que la situation était trop critique, en France, en Europe et dans le monde, pour permettre qu'on différât davantage. Mais il a persisté cependant à affirmer - c'est du moins ainsi que j'interprète un texte volontairement obscur [biffé: ambigu] - qu'il ne gouvernerait pas dans le cadre des institutions présentes [biffé: anciennes], et qu'il n'accepterait qu'un pouvoir taillé à sa mesure [...] Rien de bon ne peut en sortir, a-t-il conclu; il n'est que temps de tirer la France de ce marécage pour l'installer sur le sol ferme et salubre de l'Etat fort. Tout cela va fort bien. Seulement à l'heure même où le général prononçait contre les partis et les institutions parlementaires le réquisitoire altier, l'Assemblée nationale siégeait au Palais Bourbon. Elle promouvait l'examen des propositions relatives au prélèvement René Mayer. Et là, on voyait la coalition du parti gaulliste, avec ces mêmes «séparatistes» que le discours de Compiègne dénonçait comme des traîtres, s'étaler avec une impudence plus scandaleuse de jamais [...] Dénoncer l'impuissance parlementaire tout en l'organisant, stigmatiser la malfaisance et l'immoralité des partis tout en en fournissant l'exemple éhonté, c'est une attitude commode, mais qui brave par trop violemment le bon sens et l'honnêteté. [...] Certes, la situation intérieure est sérieuse, et la situation internationale ne l'est pas moins. Mais le redoutable hiver s'achève, le ravitaillement s'améliore. La tendance s'améliore vers la baisse des produits alimentaires s'accentue et s'accentuera dès que le courant parti des Etats-Unis aura atteint l'Europe. A Londres, pour la première fois, des possibilités d'accord sont apparues pour les problèmes allemands, même sur les Réparations, comme j'essaierai de le montrer à Charles Ronsac. A Bruxelles, Grande-Br‎

Riferimento per il libraio : 87358

‎Romain ROLLAND‎

‎Lettre autographe datée et signée à propos d'une conférence sur Paul Langevin‎

‎S. n. | Villeneuve (Canton de Vaud) 22 Janvier 1937 | 14 x 21.50 cm | une page‎

‎Lettre autographe datée et signée de Romain Rolland, 9 lignes à l'encre noire, écrite depuis sa villa Olga de Villeneuve dans le Canton de Vaud. Pliure inhérente à l'envoi postal. "Villeneuve (Vaud) Villa Olga, 22 janvier 1937. Cher camarade et ami. En hâte, je vous adresse ces quelques lignes pour notre réunion de dimanche 24, en l'honneur de notre cher Paul Langevin. Cordialement à vous. Romain Rolland." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎COLETTE‎

‎"Mais Claude, j'ai eu 78 ans, sonnés, c'est le cas de le dire, le 28 janvier" Lettre autographe signée adressée à son ami Claude Farrère‎

‎Paris 18 Mars 1951 | 13.50 x 21 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée de Colette adressée à son ami Claude Farrère, depuis son domicile parisien du Palais-Royal, 31 lignes à l'encre noire sur son célèbre papier bleuté. Bien que sa santé soit vacillante, Colette tient à poursuivre leurs échanges épistolaires : "Ne m'interdis pas le plaisir de te répondre, grand Claude ! Je vis alitée (arthrite, jambes) Je suis sortie - une fois en voiture - une fois en 80 jours. Evidemment je préfèrerais ne pas souffrir, ou souffrir moins." et tente tout de même de se montrer optimiste et pragmatique : "Mais ma fenêtre est tournée vers le sud, sur le Jardin, sur le soleil, ai-je le droit de me plaindre ? Et puis j'ai épousé un saint. Alors ! " Elle questionne son ami à propos de son état de santé et de son humeur actuels : "Comment es-tu ? Ta lettre a oublié de me le dire. Recommence-la ! Ce sera ta punition" mais aussi à propos de son nouvel ouvrage : "Vite que j'ai ton nouveau livre ! Trois semaines c'est long." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Une date a été inscrite, probablement par Claude Farrère, au stylo rouge en angle supérieur droit de la missive, certainement celle de la réception de la missive. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Liane de POUGY‎

‎"Missy-Missou est revenue nous voir avec 2 amis. C'est bien elle-lui que vous avez vu à l'Opéra. Il ou elle eût été charmée de vous saluer mais ne vous as pas perçu." Lettre autographe datée adressée à Salomon Reinach notamment à propos des visites de son amie "Missy" Mathilde de Morny‎

‎Le Clos-Marie (Roscoff) 30 Août 1924 | 21 x 27.50 cm | 1 page recto verso‎

‎Lettre autographe datée de Liane de Pougy adressée à l'archéologue français, conservateur du musée de Saint-Germain et professeur d'histoire de l'art à l'École du Louvre,Salomon Reinach, 56 lignes rédigées à l'encre bleue sur un feuillet recto verso, écrite depuis sa propriété du Clos-Marie à Roscoff où la célèbre courtisane y séjourna jusqu'en 1926. Une petit déchirure en marge droite de la lettre et inhérente à la mise sous pli de la missive. Liane de Pougy n'a pas le temps de s'ennuyer dans sa propriété de Roscoff : "J'écris beaucoup dans mes cahiers fleuris, et je reçois des visites"où sa grande amie, Mathilde de Morny dite "Missy", célèbre Amazone du Tout-Paris, vient la voir: "Missy-Missou est revenue nous voir avec 2 amis. C'est bien elle-lui que vous avez vu à l'Opéra. Il ou elle eût été charmée de vous saluer mais ne vous as pas perçu. Il est reparti emmenant Max Jacob qui est déjà revenu." Liane de Pougy reçoit beaucoup de monde : "Nous attendons le jeune de Jacques de Maleisgne avec sa femme, son nègre, des animaux - des instruments, banjo, etc. Vous voyez qu'il y a de quoi s'occuper.",se plaint de sa santé tributaire des conditions météorologiques : "En plus de mes occupations, j'ai des douleurs alimentées par les pluies incessantes, cependant ce matin ma fenêtre est ouverte sur un paysage riant..." tout en appréciant, avec une certaine mélancolie, les beautés de la nature qui l'entourent : "Les rosiers poussent drus, leurs fleurs persistent, les grenouilles et les limaces sont heureuses, baveuses, et ne demandent plus de roi ! Les guêpes bourdonnent tristement, désenchantées de la saison ratée... et nous attendons l'hiver et ses feux, ses lumières, ses neiges, ses fourrures et tous ses artifices." Belle lettre de la célèbre courtisane, actrice et autrice Liane de Pougy relatant ses amitiés avec le Tous-Paris des Amazones. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 87768

‎François René de CHATEAUBRIAND‎

‎"le temps de planter est venu" Lettre autographe signée au mari d'Atala, filleule de Chateaubriand‎

‎Paris 14 mars 1827 | 16.20 x 19.30 cm | trois pages et demi sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée de François-René de Chateaubriand, datée de sa main du 14 mars 1827, 3 pages et demi à l'encre noire sur un bifeuillet, adressée à Michel-Augustin Varcollier. L'écrivain s'adresse ici au mari de sa filleule, Atala Stamaty-Varcollier, la première à porter le prénom de l'héroïne du roman qui le propulsa sur la scène littéraire en 1801.Chef de la Division des Beaux-Arts de la Préfecture de la Seine, Michel-Augustin Varcollier sert d'intermédiaire pour Chateaubriand dans l'entreprise d'aménagement des abords del'Infirmerie Marie-Thérèse, grand projet de sa femme Céleste,qui se donne pour mission d'accueillir les prêtres âgés et les nobles devenues veuves à la suite de la Révolution française. "Voilà, Monsieur, un billet de Madame de Chateaubriand pour M. de Chabrol c'est pour l'inviter à se trouver au conseil de Marie-Thérèse qui aura lieu mercredi prochain 21 du courant à 2 heures. M. de Chabrol avait eu la bonté de proposer vendredi de cette semaine mais il a été impossible de réunir MM. les Conseillers. pour ce jour-là. Ayez, Monsieur, la bonté d'expliquer cela à Monsieur de Chabrol. [...] J'ai obtenu, Monsieur, que le préfet de Police la permissionde placer des palissades le long de murs mitoyens. Maintenant il me faut une permission de M. le Préfet de Paris pour planter dans l'enceinte de ces palissades. Je vais faire comme si je l'avais déjà, car le temps de planter est venu. Je ne doute point de la continuation de l'obligeance de M. le Préfet. Il y a encore, pour achever les travaux de la treillesur mon petit boulevart [sic] à donner deux couchesde peinture auxbarrières. Je me recommande à M. de Fresnes pour l'achèvement de ce grand ouvrage. Je dois le remercier ainsi que vous, Monsieur, de toutes les bontés qu'on a bien voulu avoir pour moi." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 87771

‎Emile STRAUS - Marc MOUCLIER‎

‎Carte postale autographe adressée à Marc Mouclier et enrichie d'un dessin original représentant une tête d'auvergnat‎

‎Verlag von Fr. Schardt | Nuremberg s.d. (ca 1899) | 9 x 14 cm | Une feuille‎

‎Carte postale autographe adressée par Emile Straus à Marc Mouclier : "Ami Marc, voici mon adresse : Casino de Vic-sur-Sère Cantal. Vous écrirai dès que installé. Bonne amitiés. Emile Straus." La carte postale est enrichie d'un dessin original représentant une tête d'Auvergnat. Le dessin est légendé "Un auvergnat". Grand passionné d'art épistolaire, Emile Straus fondera en 1899 La Carte postale illustrée, bulletin de liaison de l'association qu'il venait de lancer, l'International Poste-Carte Club. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 87773

‎Paul MORAND‎

‎Billet autographe daté et signé‎

‎S. n. | Perriers-sur-Andelle 11 Septembre 1927 | 13 x 20 cm | une feuille‎

‎Billet autographe daté et signéde Paul Morand à un directeur de revue, 9 lignes à l'encre noire. "11/9/27 Cher monsieur, ci-joint l'article. Je vous remercie bien pour les 500frs. Votre fidèle Morand. Adresse : Manoir de Trianel Perriers-sur-Andelle Eure." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 87839

‎André BRETON‎

‎"Ecris tout ce qui te passe par la fenêtre" Manuscrit préparatoire autographe en hommage à Lise Deharme‎

‎s.d. (1953) | 22.30 x 27.60 cm | un feuillet manuscrit et un feuillet tapuscrit‎

‎| "Ecris tout ce qui te passe par la fenêtre" disaitLise| Manuscrit préparatoire autographe d'André Breton pour la préface du catalogue de vente de la collection Lise Deharme.Une demi page manuscrite à l'encre noire, et une demi page tapuscrite avec des corrections manuscrites, chacune au verso d'un feuillet à en-tête "A l'étoile scellée / Rue du Pré-Aux-Clercs - Paris VIIe". Précieux manuscrit de travail d'André Breton, abondamment biffé avec de nombreuses variantes. Le père du Surréalisme signe ici la préface de la vente deslivres surréalistes et tableaux modernes d'une grande protagoniste du mouvement : la romancière Lise Deharme. La vente eut lieu à l'hôtel Drouot le 6 mars 1953, sous le marteau de Maurice Rheims. Joint au manuscrit, figure le tapuscrit du texte, avec les toutes dernières corrections de Breton à l'encre noire. *** Lise Deharme et Breton s'étaient rencontrés en 1924, année de publication du Manifeste du surréalisme. Elle fascina Breton qui en fit une égérie du mouvement et un véritable symbole de la révolution surréaliste. Deharme fut immortalisée dans Nadja et entretint une relation complexe et fusionnelle avec l'écrivain tout au long de sa vie. Breton lui rend ici hommage à travers cette préface, noircie de repentirs et maintes fois retravaillée : par cette présentation "il signe une manière de reconnaissance de dette à l'égard de celle qui lui avait offert le gant deNadja" (Association André Breton). " Ce qui va se disperser ici, soit dit que pour quelques-uns c'est un peu du trésor du temps. De la manne où nous puisons de quoi nous faire cette coquille_ le mobilier au sens très large où le conditionne aussi bien le choix des livres que des [parures] plantes ou des oiseaux. Si rares sont ceux qui, comme Lise Deharme, ont su extraire ce qui est électivement fait pour eux tant de l'intérieur [extérieur] que l'extérieur [intérieur]. "Au pays qui te ressemble", n'est-ce pas dont a parlé Baudelaire ? Et l'on retrouve sa mélancolieà voir, au vent, filer comme graines [filer au vent comme un chardon] ces choses que tant de discernement passionnel avait réunies comme si, autour de celle qui s'en entourait, elles étaient venues obéissant à une loi d'attraction pure. Le goût poétique d'une époque en ce qu'il a de spécifique, a étincelé là comme nulle part. Qu'enparticulier il me soit permis de dire que [dans son caprice souverain, et ce qu'il exaltait du présent et retenait du passé]le surréalisme, à travers plusieurs d'entre nous, a vivement subi l'ascendant de ce caprice souverain. "Ecris tout ce qui te passe par la fenêtre" disait [dit] Lise et [ne songe plus aujourd'hui à rien garder pour soi, que le] voici qu'elle ajoute : ne garde rien que ce que tu tiens du murmure de source de cette année-làet du parful du Pot de mousse. Mais tout ce dont elle se sépare grâce à elle demeurera si chargé d'esprit que rien ne pourra l'éteindre dans sa gravitation vers d'autres destinées" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 87851

‎Maurice BLANCHOT‎

‎" être au plus près de chacun, dans la pensée "communiste", là où tout souffre, tout se reconnait, se découvre" Bristol autographe daté et signé adressé à sa soeur Marguerite Blanchot‎

‎S. n. | s. l. 11 Décembre 1969 | 10 x 7.50 cm | une feuille + une enveloppe‎

‎Bristol autographe daté et signéde Maurice Blanchot à sa soeur Marguerite, 12 lignes à l'encre noire. Enveloppe manuscrite jointe. "Cher marg, voici donc des paroles comme testamentaires, accueille-les non comme venant de moi, mais d'une recherche qui a, par hasard, et sans mérite ni démérite, passée par moi qui m'y suis soumis comme j'ai pu, qu'est-ce qui importe finalement ? être au plus près de chacun, dans la pensée "communiste", là où tout souffre, tout se reconnait, se découvre, être en ce coeur pour chacun, pour tous. Avec toute mon affection. Maurice." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 87858

‎Maurice BLANCHOT‎

‎Bristol autographe adressé à sa nièce Annick Blanchot‎

‎S. n. | s. l. s.d. (ca 1965) | 10 x 7.50 cm | une feuille + une enveloppe‎

‎Bristol autographe de Maurice Blanchot à sa nièce Annick, 5 lignes à l'encre noire. Enveloppe manuscrite jointe. "Pour Annick (sur l'enveloppe), ce livre ne t'apportera rien de consolant, mais du moins reçois-le comme le témoignage de mon affection qui ne te manquera pas, aussi longtemps que vivre sera possible - et peut-être, au-delà, par le souvenir." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 87859

‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎"Enfin... je pardonne à vous..." Bristol autographe signé adressé à une amie‎

‎S. n. | s. l. 1910 | 18 x 11.50 cm | une feuille recto verso‎

‎Bristol autographe signé du comte dandy, 9 lignes écrites à l'encre noire, adressée à une amie sur une feuille cartonnée : "Chère amie, C'était donc pour "Femina ! " Je devrais vous en vouloir, moi qui avais prononcé, contre ce lieu, les formules exécratoires ! Enfin... je pardonne, à vous ! A vous Robert de M. 910." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 87879

‎Jérôme & Jean THARAUD‎

‎"Il n'était pas possible de parler de notre volume avec plus d'intelligence et de grâce" Lettre autographe datée et signée de remerciement pour un article élogieux‎

‎Versailles 7 Janvier 1938 | 13.50 x 18 cm | une page et demi sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe datée et signée de l'un des frères Tharaud adressée depuis son domicile versaillais, 14 lignes à l'encre violette sur un double feuillet, à un critique littéraire pour sa recension favorable de leur dernier ouvrage : "Mon cher ami quel ravissant article et qu'il nous fait plaisir. Il n'était pas possible de parler de notre volume avec plus d'intelligence et de grâce. Nous vous en remercions de tout coeur..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 87921

‎Prince Georges GHIKA - (René-Louis DOYON)‎

‎"Isabelle Eberhardt ! ah ! l'avons-nous lue et relue..." Lettre autographe signée probablement adressée à René-Louis Doyon concernant sa biographie d'Isabelle Eberhardt‎

‎Paris s.d. (ca 1944) | 13.50 x 18 cm | deux pages et demi sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée du prince Georges Ghilka, 31 lignes à l'encre noire sur un double feuillet à en-tête de l'hôtel Majestic à Paris, probablement adressée à René-Louis Doyon qui a consacré, en 1944, une biographie à IsabelleEberhardt intitulée "Au pays des sables,Isabelle Eberhardt". Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Le prince Georges issu de la maison Ghika, famille princière de Roumanie d'origine albanaise, épousa à Paris en 1910 l'Amazone la plus célèbre du Tout-Paris Liane de Pougy. René-Louis Doyon a envoyé son ouvrage à son ami le prince qui l'en remercie : "Nous avons lu votre livre et c'était délicieux comme une causerie avec vous, une causerie qui emporte dans ces pays aimés du soleil et d'Isbelle Eberhardt que vous vous plûtes à citer... Merci encore pour ce grand plaisir que vous nous avez donné." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 87922

‎Anna-Élisabeth, Comtesse de NOAILLES‎

‎"J'observai avec crainte et curiosité ce visage qu'une gloire dangereuse éclairait à travers la tristesse " Admirative lettre autographe datée et signée à propos de sa rencontre avec Pierre Louÿs et de ses ouvrages‎

‎Paris 23 Juin 1925 | 27 x 21 cm | une page recto verso‎

‎Bettre autographe datée et signée de la comtesse de Noailles, 34 lignes à l'encre noire, dans laquelle elle se remémore sa découverte de Pierre Louÿs. Pliures inhérentes à la mise sous pli. Anna de Noailles est encore stupéfaite de sa première et marquante rencontre avec le sulfureux écrivain : "J'ai rencontré il y a vingt-cinq ans, chez des amis, un jeune homme silencieux, qui ne riait pas, dont le regard était à la fois distrait et obstiné. C'était Pierre Louÿs... Jeune fille, je n'avais pu lire Aphrodite et les Chansons de Bilitis qu'en dérobant et en replaçant les livres dans la bibliothèque de mon frère." Elle fut bientôt subjuguée par la lecture de La femme et le pantin : "Peu de temps après, le roman espagnolLa femme et le pantin m'arriva. Cet excès de passion, de jalousie, de taquinerie voluptueuse, ce bagne de l'amour n'a pas cessé de m'éblouir..." mais aussi terrifiée : "... on retrouve le même goût de poivre det d'oeillet dans un conte où une femme rieuse tue son amant en lui enfonçant dans le coeur, à travers la persienne qui sépare la chambre de la rue, un couteau dont l'auteur dépeint miraculeusement le mortel trajet..." Elle achève sa dithyrambique missive par cet splendide aveu : "Tout ce que les journaux ont publié de Pierre Louÿs depuis sa mort - études, critiques, confidences, lettres et poèmes m'onr paru resplendir d'une classique et absolue beauté..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 87970

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