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‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎"... cette carte, toute seule, vous parlera de mon chagrin, trop grand pour que j'en puisse, moi-même, parler, et pour que je puisse m'en taire..." Lettre autographe signée de Robert de Montesquiou‎

‎S. n. | s. l. s. d. [1920] | 22.50 x 18 cm | une page recto-verso‎

‎Lettre autographe signée du comte dandy, 39 lignes écrites à l'encre noire,probablement adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze à propos de la tristesse qui l'accable après la disparition d'un ami commun. Afin d'honorer son souvenir, Robert de Montesquiou réclame une faveur éditoriale à son correspondant. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, une mouillure ayant fait bavé deux lettres du mot Reuilly en angle supérieur gauche de la lettre. "Neuilly, Mon cher ami, cette carte, toute seule, vous parlera de mon chagrin, trop grand pour que j'en puisse, moi-même, parler, et pour que je puisse m'en taire... Vous aurez assisté au dernier éclat de ce foyer chaleureux et généreux, brûlant, brûlé d'intention (mot illisible) . Je vous demande de vous souvenir que mon pauvre ami se fit une fête d'être le premier à me mettre en relation avec votre aimable femme. Cette pensée nous sera un lien, pour moi, très fort. Je n'oublierai jamais, non plus, qu'une de ses joies finales lui vint des paroles prononcées par vous, sur mon livre. C'est vous dire que l'insertion, intégrale et textuelle, de la note discrète, dont le texte est ci-joint, à la place, hélas ! marquée dans la nécrologie, fera de moi, une fois de plus votre obligé. Robert de Montesquiou. 10 juillet." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83165

‎Julien GRACQ‎

‎Lettre autographe signée de Julien Gracq adressée au journaliste Jean-Claude Lamy à propos d'un article accompagné de photographies : "Rappelez vous notre conversation : une seule photo pour illustrer votre texte (j'aurais préféré" aucune ! malgré le talent très grand de Robert Doisneau)"‎

‎Paris 24 octobre 1985 | 14.50 x 10.50 cm | quatre feuilles + une enveloppe‎

‎Lettre autographe signée, sur un bristol, de Julien Gracq, 15 lignes à l'encre noire, adressée au journaliste Jean-Claude Lamy, à propos du texte d'un article pour lequel il donne son approbation et d'un album de photographies concernant un autre écrivain. Hormis quelques modifications qu'il entend y apporter, notamment sur le fait de n'être pas photographié, même par Robert Doisneau, il autorise la parution de cette interview. Nous joignons l'enveloppe adressée par Julien Gracq depuis son domicile parisien. Nous joignons également le texte de trois pages de l'article comportant des corrections et ratures de Jean-Claude Lamy et quatre modifications et corrections de la main de Julien Gracq. Quelques lettres ont bavé sans gravité, agréable exemplaire. "Paris 24 octobre Cher monsieur. Merci de m'avoir soumis le texte que je vous retourne : il correspond en gros aux propos tenus et je ne vois à vous soumettre que deux ou trois formulations un peu différentes. Je regarde avec plaisir les photos de l'album que vous l'aimable pensée de m'adresser : il s'agit là d'un écrivain qui ne m'a jamais laissé indifférent. Rappelez vous notre conversation : une seule photo pour illustrer votre texte (j'aurais préféré" aucune ! malgré le talent très grand de Robert Doisneau) Avec mon bon souvenir. J. Gracq." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83170

‎Lucien DESCAVES‎

‎"Si j'aime Daumier et ses amis ?... Vous verrez cela ! " Lettre autographe signée adressée à un écrivain qui a récemment écrit une biographie d'Honoré Daumier‎

‎Paris 20 avril 1934 | 13.50 x 21 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée, à en-tête du périodique "Le journal", de Lucien Descaves, 15 lignes à l'encre bleue, probablement adressée à Raymond Escholier qui publia chez Floury, en 1934, une biographie d'Honoré Daumier. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. "20 avril 34 Cher ami. Je suis désolé de vous avoir, oh !, bien involontairement contrarié, mais je rendais compte de votre livre, comme je parlerai de celui que vous allez m'envoyer et que j'attends avec impatience. Alors, je dirai ce que Daumier vous doit et ne doit pas à Suarès. Si j'aime Daumier et ses amis ?... Vous verrez cela ! A bientôt, cher ami, le plaisir de dîner ensemble, et cordialement vous. Lucien Descaves." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83171

‎Jean SENNEP‎

‎Lettre autographe signée à son ami Carlo Rim‎

‎S. n. | Paris s. d. [circa 1940] | 13.50 x 21 cm | une feuille recto-verso‎

‎Lettre autographe signée (22 lignes à l'encre noire à en-tête de l'Echo de Paris) du dessinateur et caricaturiste Sennep,adressée à son ami l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim lui annonçant son soudain départ de Paris remettant à plus tard le projet qui devait les réunir : "Mon cher Carlo Rim, je reçois votre petit mot. Vous savez que je compte sur cet échange dont je vous avais parlé, et que vous aviez bien voulu accepter. Malheureusement, je quitte Paris demain matin, et je ne sais pas exactement quand je repasserai par la capitale. Mais je vous ferai signe, à tout hasard quand je viendrai. Bien amicalement. J. Sennep." Pliure inhérente à la mise sous pli, trace de trombone rouillé en tête du verso de la missive et atteignant, sans gravité, deux lettres en fin de deux mots. Carlo Rim fut un écrivain provençal, auteur de "Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83176

‎Abel GANCE‎

‎"La cigale que je suis écrit au lion de la forêt que vous êtes en l'occurrence... pour vous dire que mon prochain hiver s'annonce mal... " Alarmante lettre autographe signée et adressée à Carlo Rim dans laquelle le cinéaste se soucie de son avenir professionnel‎

‎Paris 21 mai 1954 | 21 x 27 cm | une feuille‎

‎Pessimiste et belle lettre autographesignée d'Abel Gance adressée à Carlo Rim, 37 lignes à l'encre bleue, dans laquelle le réalisateur de "Napoléon"se soucie de la vacuité de son avenir professionnel et des difficultés pécuniaires en résultant : "Mon cher Carlo,, comme frère âne - je ne vois rien se dessiner de précis, du haut de ma tour en ruine - dans cet horizon plombé du cinéma qui sent l'orage au même titre que celui de la politique. La cigale que je suis écrit au lion de la forêt que vous êtes en l'occurrence - en tant que notre Président - pour vous dire que mon prochain hiver s'annonce mal. Je m'accroche donc, peut-être ingénuement, à la promesse que vous avez bien voulu me faire de ce gala pour la rentrée. & lampin me dit à ce sujet que "ma question" va revenir dans quelques jours au Conseil. Vous m'avez assuré qu'une décision irrévocable avait été prise et je m'inquiète de ce renouveau d'examen. Je travaille beaucoup mais encore dans le vide sous l'angle pécuniaire. Peut-être ferai-je cet automne la mise en scène de la Tour de Nesle, mais rien n'est signé. & je pense d'autre part être en mesure de faire accomplir un pas de géant au cinéma dès demain - s'il m'est donné de retrouver grâce à vous tous, un peu d'équilibre et de quiétude matérielles. C'est tout, votre affection fera le reste. Partagez avec votre femme une vieille amitié que mes années de (mot illisible) n'ont pas entamées. Abel Gance." Pliures inhérentes à la mise sous pli. Carlo Rim fut un écrivain provençal, auteur notamment de "Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste : "Justin de Marseille", "L'armoire volante", "La maison Bonnadieu", et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83254

‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎"... Mais mon Mont-Blanc décrit par vous, reprend ses proportions !..." Lettre autographe signée de Robert de Montesquiou‎

‎S. n. | s. l. s. d. [1920] | 27.50 x 18 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée du comte dandy, 18 lignes écrites à l'encre noire,probablement adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze le remerciant pour sa vigilance et pour avoir rectifié une erreur concernant un de ses textes. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, légères pliures en marge gauche de la lettre. "Neuilly, Cher ami, merci pour votre vigilante bienveillance. Je l'apprécie d'autant plus que le même journal qui m'en apportait une nouvelle fleuve, me rerprésentait, par ailleurs, mon client, sous la forme d'un bien vaste Perrichon ! ...Mais mon Mont-Blanc décrit par vous, reprend ses proportions ! Tout est dans l'ordre, et je suis votre affectionné. Robert de M. 27 nov." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83256

‎Louis JOUVET‎

‎"... si le cinéma reprenait, il serait plus utile que tu fasses des scenarii que de la charpie..." Lettre dactylographiée et manuscrite adressée à son grand ami Carlo Rim, alors mobilisé, à en-tête de son théâtre de l'Athénée‎

‎Paris 16 octobre 1939 | 21 x 27 cm | une feuille‎

‎Lettre dactylographiée (15 lignes) puis manuscrite (11 lignes) signée de Louis Jouvet adressée, à en-tête de son théâtre de l'Athénée, à son grand ami Carlo Rim, alors mobilisé en tant que caporal-infirmier dans le Gard. Louis Jouvet ironise sur sa situation de "deshérité de l'arrière qui... n'a pas la possibilité de rencontrer ses amis... qui baigne dans le bleu de la défense passive..." et réclame à ses côtés la présence de son ami cinéaste : "...si le cinéma reprenait, il serait plus utile que tu fasses des scenarii que de la charpie.. ceci est une pensée impérieuse de l'effiloché... est-ce clair?" Il évoque aussi ce qui l'occupe : "Je ratiocine à longueur de journée sur des choses de théâtre." Louis Jouvet signant de sa main à la fin de la lettre tapuscrite. Carlo Rim fut un écrivain provençal, auteur notamment de "Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste : "Justin de Marseille", "L'armoire volante", "La maison Bonnadieu", et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83257

‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎Lettre autographe signée de Robert de Montesquiou concernant ses exigences à propos d'un article publié dans le Gaulois d'Arthur Meyer‎

‎S. n. | s. l. s. d. [1920] | 27.50 x 18 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée du comte dandy, sur un bristol, 20 lignes écrites à l'encre noire, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze à propos d'un article à paraître dans "Le Gaulois" et pour lequel il pose ses conditions : "Cher Mr Lapauze, en réponse à votre aimable mot, veuillez dire à M. Meyer que je lui demande pour l'article en question la place de tête pour le 28. Et que je lui demande aussi le secret à l'égard de la destinataire, à qui je veux faire une surprise. Je sais qu'il sera d'accord avec moi dans ce dessein d'art et d'amitié. Merci et à bientôt. Cte R. de Montesquiou." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83258

‎BALTHUS‎

‎Lettre autographe signée adressée à Henriette Gomès‎

‎Rome s. d. [circa 1961] | 22 x 27.50 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Balthus adressée à la galerisre Henriette (Gomès). Une page rédigée à l'encre noire à en-tête de l'Académie de France à Rome dont Balthus a été nommé directeur par André Malraux en 1961, 13 lignes. Pliures transversales inhérentes à l'envoi, ldeux petites déchirures en marges gauche et droite de la lettre sans atteinte au texte, traces d'épingle en marge gauche supérieure de la lettre, l'encre de certains mots ayant pâli. "Ma petite Henriette, imossible de me souvenir de l'adresse de Claude Hersent ni de celle de Lefebvre dont je ne trouve plus l'enveloppe. C'est donc à toi que j'envoie le papier ci-joint à remettre au personnage en question. - Quant aux dégats subis par mon tableau, une fois la toile montée, il n'y parait plus. Donc inutile de se lancer dans des correspondances à n'en plus finir. Je t'embrasse. B." "Durant l'été 1952, Balthus trouve un château dans la Nièvre, entre Autun et Avallon qu'il décide de louer et où il s'installe au printemps de l'année suivante. Les moyens lui en sont donnés par ses marchands, Henriette Gomès, Pierre Matisse et avec eux un collectif de collectionneurs, dont Maurice Rheims, Alix de Rotschild et Claude Hersent. Ils lui versent une pension en échange de ses derniers tableaux qu'ils répartissent entre eux. Le château est fort dégradé et Balthus y vit modestement dans un continuel chantier de remise en état. Il a pour lui tenir compagnie, l'aider à s'installer et assurer une présence quand il se rend à Paris la poétesse Léna Leclercq, rencontrée par l'intermédiaire de Giacometti. Cette dernière reste jusqu'au printemps 1955. Entre temps, Balthus a commencé une relation amoureuse avec sa nièce par alliance, Frédérique Tison, fille d'une précédente union de l'épouse de son frère Pierre." (Fondation Balthus) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83260

‎BALTHUS‎

‎Carte postale manuscrite signée et adressée à Henriette Gomès‎

‎Chassy 30 décembre 1953 | 9 x 14.50 cm | une feuille‎

‎Carte postale autographe signée de Balthus adressée à la galerisre Henriette (Gomès), 17 lignes à l'encre noire. Une claire mouillure en marge supéreure droite de la carte postale représentant une piste de ski. "Chassy le 30 XII 53 Ma petite Henriette, comme il n'est pas impossible que mon petit mot de Rome ait été englouti par la pgrève, je préfère pour plus de sûreté t'envoyer une nouvelle litanie de souhaits et de bons voeux d'ici où je suis rentré hier - Quand viens-tu ? J'espère que tu t'arrangeras popur rester quelques jours. Je t'embrasse ainsi qu'André. B. L'adresse de Georges Parent G. Parent, 1, rue de Narbonne Paris 7e."" "Durant l'été 1952, Balthus trouve un château dans la Nièvre, entre Autun et Avallon qu'il décide de louer et où il s'installe au printemps de l'année suivante. Les moyens lui en sont donnés par ses marchands, Henriette Gomès, Pierre Matisse et avec eux un collectif de collectionneurs, dont Maurice Rheims, Alix de Rotschild et Claude Hersent. Ils lui versent une pension en échange de ses derniers tableaux qu'ils répartissent entre eux. Le château est fort dégradé et Balthus y vit modestement dans un continuel chantier de remise en état. Il a pour lui tenir compagnie, l'aider à s'installer et assurer une présence quand il se rend à Paris la poétesse Léna Leclercq, rencontrée par l'intermédiaire de Giacometti. Cette dernière reste jusqu'au printemps 1955. Entre temps, Balthus a commencé une relation amoureuse avec sa nièce par alliance, Frédérique Tison, fille d'une précédente union de l'épouse de son frère Pierre." (Fondation Balthus) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83261

‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎Lettre autographe signée de Robert de Montesquiou concernant la publication de poèmes publiés que lui a demandés le Gaulois d'Arthur Meyer‎

‎S. n. | s. l. s. d. [1906] | 21.50 x 27.50 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée du comte dandy, 20 lignes écrites à l'encre noire sur papier calque, adressée probablement à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze à propos de vers que lui commande le journal "Le Gaulois" : "Neuilly, Cher ami, puisque nous supprimons le dessin, remplaçons-le par par cette petite pièce qui servira de repos, entre les deux autres, et frappons un grand coup de vers. Les trois pièces (ce nombre est necéssaire pour fixer l'attention) sont les meilleurs que j'ai faites. Rendez notre cher Galdemar favorable à ce projet, et dites lui que ce n'est pas moi qui sollicite, du Gaulois, cette publication ; mais, bien, le Gaulois qui la désire. J'insiste sur cette différence, parce qu'elle donne, je veux le croire, à l'envoi ee ces nouveaux vers, la grâce et l'essor d'une aile de plus. Votre bien affectionné. Cte R. de Montesquiou." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, petites pliures en marges inférieures droite et gauche de la lettre. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83262

‎Erik ORSENNA‎

‎Bristol manuscrit signé Erik A/O dans lequel il félicite sa correspondante‎

‎Seuil | Paris s. d. [circa 1990] | 15 x 10.50 cm | une feuille + une enveloppe‎

‎Bristol manuscrit, à en-tête de la présidence de la république et sous le véritable patronyme d'Erik Orsenna, 5 lignes à l'encre noire, adressé à Nadine Nimier, épouse et veuve de Roger Nimier. Enveloppe jointe. "Bravo pour votre N°III. Quand venez-vous me voir ? 261 51 00. A bientôt Erik A/O." Les lettres b et i et bientôt ayant bavé. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83263

‎Émile GILIOLI‎

‎Carte de voeux lithographiée dédicacée à Georges Raillard‎

‎S. n. | s. l. 1973 | 10.50 x 15 cm | une feuille‎

‎Carte de voeux pour l'année 1973 illustrée d'une lithographie d'Emile Gilioli sur le premier plat et comportant cet envoi autographe signé du peintre à son ami le critique d'art Georges Raillard qui n'est pas nommément cité : "Bonne année 1973. Bonne santé. Bonne santé ! Babet et Emile Gilioli." Petites taches affectant principalement le second plat de la carte de voeux. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83308

‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎Lettre autographe signée de Robert de Montesquiou à propos d'un dessin qu'il tient à la disposition de son correspondant‎

‎S. n. | s. l. s. d. [1906] | 12.50 x 20 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée du comte dandy, 11 lignes écrites à l'encre noire, adressée probablement à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze. "Neuilly, 14 juin Cher monsieur & ami, mon dessin est à votre disposition (de préférence à partir du samedi 21). Je vous assure, et de mes sentiments les meilleurs. RMontesquiou." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, Henri Lapauze a inscrit, en travers de la lettre au crayon bleu, le mot "faire". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83313

‎Victor HUGO‎

‎"Vous avez raison de compter sur moi pour affirmer l'avenir de la femme." Lettre autographe signée adressée à Léon Richer‎

‎Mardi 7 novembre [1871] | 13.30 x 20.80 cm | 2 pages sur un feuillet double‎

‎Lettre autographe signée de Victor Hugo adressée à Léon Richer, deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet de papier à lettre bordé de noir. Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli. Une déchirure centrale sans manque à la jonction des deux feuillets. Cette lettre a été retranscrite dans les uvres complètes de Victor Hugo (Ollendorff, 1905). Le manuscrit est présenté dans une chemise en demi maroquin bleu, plats de papier coquille, étui bordé de maroquin bleu, ensemble signé A. T. Boichot. Superbe et importante lettre, profondément humaniste, syncrétique des combats de Victor Hugo contre la peine de mort et pour le progrès social et féminin adressée à Léon Richer, l'un des premiers hommes militants féministes, qualifié par Hubertine Auclert de « père du féminisme » puis considéré par Simone de Beauvoir comme son « véritable fondateur ». * « Mardi 7 novembre [1871] Monsieur, on m'a demandé d'urgence mon intervention pour les condamnés à mort. L'accomplissement de ce devoir a retardé ma réponse à votre excellente lettre. Vous avez raison de compter sur moi pour affirmer l'avenir de la femme. Dès 1849, dans l'Assemblée nationale, je faisais éclater de rire la majorité réactionnaire en déclarant que le droit de l'homme avait pour corollaires le droit de la femme et le droit de l'enfant. En 1853, à Jersey, dans l'exil, j'ai fait la même déclaration sur la tombe d'une proscrite, Louise Julien, mais cette fois on n'a pas ri, on a pleuré. Cet effort pour qu'enfin justice soit rendue à la femme, je l'ai renouvelé dans les Misérables, je l'ai renouvelé dans le Congrès de Lausanne, et je viens de le renouveler encore dans ma lettre au Rappel que vous voulez bien me citer. J'ajoute que tout mon théâtre tend à la dignification de la femme. Mon plaidoyer pour la femme est, vous le voyez, ancien et persévérant, et n'a pas eu de solution de continuité. L'équilibre entre le droit de l'homme et le droit de la femme est une des conditions de la stabilité sociale. Cet équilibre se fera. Vous avez donc bien fait de vous mettre sous la protection de ce mot suprême : l'Avenir. Je suis, Monsieur, avec ceux qui comme vous veulent le progrès, rien que le progrès, tout le progrès. Je vous serre la main. Victor Hugo » HUGO L'ABOLITIONNISTE Si cette lettre se concentre essentiellement sur la question de la défense des droits de femmes, c'est par la peine de mort qu'elle commence : « on m'a demandé d'urgence mon intervention pour les condamnés à mort. L'accomplissement de ce devoir a retardé ma réponse à votre excellente lettre. » En ce lendemain de la Commune, les pages d'octobre 1871 des Choses vues sont effectivement constellées de noms de personnalités auxquelles le « poète national » apporta son soutien, notamment à Gustave Maroteau, poète et fondateur du Père Duchesne, « condamné à mort pour fait de presse ! » (Choses vues, 3 octobre 1871), puis à « Louise Michel en prison à Versailles et en danger de condamnation à mort » (ibid., 5 octobre 1871). Les « interventions » éparses menées par Hugo au fil des mois aboutiront finalement à une éloquente tribune à la tête du Rappel du 1er novembre 1871 (« je viens de le renouveler encore dans ma lettre au Rappel que vous voulez bien me citer ») dans laquelle il appellera avec toute l'éloquence qui lui est propre et à grand renfort d'exemples historiques à l'amnistie des communards. Il s'agit de l'un de ses plus importants combats politiques. LE FÉMINISME EST UN HUMANISME Un des autres grands engagements d'Hugo concerne l'émancipation féminine et la lutte pour l'égalité entre les sexes : dans un Second Empire patriarcal, il fut l'une des rares voix masculines à s'insurger contre l'état d'infériorité où le Code civil plaçait les femmes. C'est d'ailleurs ce qu'il réaffirme dans la lettre que nous proposons et dans laquelle il dresse un véritable bilan de sa carrière littéraire et politique, s'érigeant d'emblée au rang de spécialiste : « Vous avez raison de com‎

Referencia librero : 83318

‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎Lettre autographe signée de Robert de Montesquiou concernant un article qu'il entend faire publier‎

‎S. n. | s. l. 28 juin 1908 | 31 x 19.50 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée du comte dandy, 40 lignes écrites à l'encre noire sur papier calque, adressée probablement à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze. "Neuilly, Cher ami, les impossibilités qui m'ont privé de votre deux fois précieuse présence, vous ont aussi privés d'un moment, lequel, j'ose croire, était de ceux qui vous auraient émus. Et, sans doute, d'autant plus, je ne dis pas ! en vous révélant (vous le pressentez bien...) mais en vous faisant mieux connaître un personnage de sentiment curieusement associé au personnage de verve, que vous receviez, l'autre jour. Si vous le jugez à propos et le pouvez sans difficulté, voulez-vous publier intégralement la note ci-jointe, en la faisant précéder de quelques lignes que votre bonne grâce et votre bon goût vous inspirerons ? Je ne pensais pas qu'il serait fait mention de cette cérémonie intime. Mais, du moment qu'il n'en fut point ainsi, ce m'est agréable que les noms soient connus des assistants que j'ai voulus pour elle. Votre ami, RMontesquiou." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83323

‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎"L'épithète de "métallique" appliquée à votre voix (sans insister sur la richesse du timbre et la noblesse de la vibration) m'apparaît bien loin de ce que me dictaient mon sentiment et ma pensée. Je ne voulais que lui faire figurer l'accent mâle, en regard du contralto qu'il me plaisait de lui juxtaposer en plus." Lettre autographe signée de Robert de Montesquiou s'excusant auprès de son correspondant de l'avoir involontairement et maladroitement froissé à propos de sa voix‎

‎S. n. | s. l. 14 juin (1908) | 22.50 x 18 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée du comte dandy, 52 lignes écrites à l'encre noire sur papier calque, adressée probablement à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze. "Neuilly, Mon cher ami, je crains de vous avoir mal dit, en hâte, et en proie à de cruels mouvements, ce que je ressentais fort bien, et que, par suite, je devais exprimer mieux. L'épithète de "métallique" appliquée à votre voix (sans insister sur la richesse du timbre et la noblesse de la vibration) m'apparaît bien loin de ce que me dictaient mon sentiment et ma pensée. Je ne voulais que lui faire figurer l'accent mâle, en regard du contralto qu'il me plaisait de lui juxtaposer en plus. Ce que je voulais sous-entendre aussi dans cette supposition d'une résultante (en ce carnet) du chant alterné de nos causeries, c'est l'hommage qu'il nous est toujours agréable de voir rendre aux dignes objets de notre attachement et que j'aimais vous offrir, sous la forme du mien, désormais double, sans cesser d'être un. Robert de M. P.S. : voilà ce que je tenais à vous dire et que des graves préoccupations autour de la santé de mon pauvre Iturri m'ont fait, écourter un peu. Je m'occupe (mot illisible), et vous avertirai, vous renseignerai. 14 juin" Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83324

‎Colonel REMY‎

‎Lettre autographe signée de remerciement à propos des éloges bienveillants de son correspondant concernant son dernier ouvrage Fatima paru récemment‎

‎S. n. | s. l. 17 juillet 1957 | 20.50 x 27 cm | une page + une enveloppe‎

‎Lettre autographe signée du colonel Rémy, 10 lignes écrites à l'encre bleue depuis la ville balnéaire de Cascais, enveloppe jointe, adressée à Henri Petit auteur d'une critique favorable du dernier ouvrage intitulé "Fatima" du grand résistant paru récemment etintitulé "Fatima" "Merci, cher ami, pour les lignes comme toujours si bienveillantes - que vous avez eu la gentillesse de consacrer à mon "Fatima", et que je trouve ici en rentrant de France. Bonnes vacances ! Croyez-moi votre reconnaissant et dévoué Rémy." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83328

‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎Lettre autographe signée de Robert de Montesquiou évoquant la voix métallique de son bienveillant correspondant‎

‎S. n. | s. l. 13 juin 1908 | 24.50 x 17 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée du comte dandy, 37 lignes écrites à l'encre noire, adressée probablement à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze. "Neuilly, Mon cher ami, laissez-moi vous donner ce beau nom. C'est avec une vive et charmante émotion que je lis les belles et "braves" louanges dont vous voulez bien honorer ma personne, et mon oeuvre. Il me plaît de penser que votre précieux éloge résulte d'une collaboration doublement sympathique, et, dans laquelle, auprès de votre timbre métallique, résonne l'accent le plus doux de l'aimable femme dont le talent m'était connu, mais dont la première minute de causerie m'a révélé la compréhension et le sentiment. En attendant de vous le redire de vive voix, merci donc à vous deux, et de votre bien affectionné Robert de Montesquiou." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83329

‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎"je crois posséder une miniature d'Ingres père ; c'est laid, mais assez curieux, un tétard de Georges Rivière junior, mais un tétard sur ivoire ! " Lettre autographe signée de Robert de Montesquiou à propos d'une oeuvre d'Ingres‎

‎S. n. | s. l. Janvier 1911 | 21 x 27 cm | 2 feuilles‎

‎Lettre autographe signée du comte dandy, 31 lignes écrites à l'encre noire, adressée probablement à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze évoquant notamment une oeuvre d'Ingres en sa possession, remerciant aussi son correspondant pour ses critiques toujours lucides et bienveillantes à son égard. "Cher ami, je crois posséder une miniature d'Ingres père ; c'est laid, mais assez curieux, un tétard de Georges Rivière junior, mais un tétard sur ivoire ! Merci pour votre mot révélateur mais toujours compréhensif et sympathique en ce qui vous concerne, tous les deux, c'est l'important. Il n'y a qu'un terme que je n'accepte pas, dans votre protestation, c'est le monosyllabe tous. "Envers et contre plusieurs" suffit et, d'ailleurs, est plus exact. Tous le monde n'est pas si bête que de ne pas voir et entendre ce que je mets dans mes livres, bien notamment dans celui-là, et ce que ça vaut. Il y a même beaucoup de gens qui s'en aperçoivent , m'en félicitant et m'en remerciant de cent façons. Et comme ce sont les meilleurs, je suis content. Vous êtes, de ceux-là, tous deux. Je le savais ; mais une fois d eplus, je m'en félicite, non sans vous en complimenter un peu. Votre Montesquiou Janvier 911." Sur un feuillet à part, Robert de Montesquiou a ajouté, en guise de post-scriptum, : "P.S. Votre "L'homme propose et Dieu dispose" m'a bien fait rire. Cette fois, c'est le Dieu d'Israël ; et celui-là, n'est jamais tout à fait converti." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83331

‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎"... et voici que Jacques Blanche vient de s'y mettre - quinze ans trop tard ! Quel dommage qu'il ne m'ait pas consulté sur l'institut. Je l'aurais trouvé, car mon génie à moi, il ne faut pas le défier... Dominique jugé par Jacquot. " Immodeste lettre autographe signée de Robert de Montesquiou à Henri Lapauze concernant son dernier ouvrage‎

‎S. n. | s. l. 16 mai 1911 | 31 x 19.50 cm | 3 feuilles‎

‎Lettre autographe signée du comte dandy, 56 lignes écrites à l'encre noire sur trois feuillets, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze évoquant notamment une oeuvre d'Ingres en sa possession, remerciant aussi son correspondant pour ses critiques toujours lucides et bienveillantes à son égard. "16 mai 911, Cher ami, merci pour le magnifique volume, au sujet duquel je me félicite (sans trop insister...) que votre catégorique réponse de l'autre jour, sur la non-participation des non-contemporains, à votre index me permette de n'avoir pas à vous adresser le beau reproche que j'avais préparé, non sur "Phidias absent" puisqu'il y est... mais sur moi-même oublié. Quand, donc, vous en serez à l'index en vie, je suis bien sûr que, dans votre équité non moins que dans votre estime méritée vous croirez, justement, devoir faire une part à l'homme qui a publié, il y a quinze années, cet essai qu'il juge mui-même aujourd'hui, insuffisamment respectueux, à l'heure où les jeunes gens ont trouvé ce titre pour Ingres "un maître sans génie". Tout de même, je ne doute pas que, sous l'enveloppe insuffisamment libérée, du style (n'oubliez pas qu'il y a quinze ans) la documentation ne vous semble assez forte, et le jugement assez expressif, pour un temps où vous ne nous aviez pas facilité la chose, avec tant de révélations, qui sont votre gloire. Je le répète, mon cher Lapauze, le mot ne me semble pas trop fort, pour l'admirable monument, élevé par vous au génie des génies, dans votre ouvrage, si noblement animé, mieux que de la ferveur d'un compatriote, d'un concitoyen, disons le si joli titre, disons d'un "pays". Votre lecteur et ami Robert de Montesquiou. (et voici que Jacques Blanche vient de s'y mettre - quinze ans trop tard ! Quel dommage qu'il ne m'ait pas consulté sur l'institut. Je l'aurais trouvé, car mon génie à moi, il ne faut pas le défier... Dominique jugé par Jacquot. " Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83347

‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎Lettre autographe signée de Robert de Montesquiou recensant ses donations, notamment une statuette de TroubetzKoÿ, considéré comme le Rodin russe, à diverses institutions‎

‎S. n. | s. l. 11 octobre 1921 | 17.50 x 21 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée du comte dandy, 14 lignes écrites à l'encre bleue, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze évoquant notamment une oeuvre d'Ingres en sa possession, remerciant aussi son correspondant pour ses critiques toujours lucides et bienveillantes à son égard. "Cher ami, envoyez-moi, je vous en prie, comme nous en sommes convenus, le schéma de ma donation au Petit-Palais, de ma grande statuette par TroubetzKoÿ, et du portrait, par Arthur Chaplin, de Mademoiselle Ehrmann, artiste lorraine élève d'Hébert, morte en 1918, ayant légué le portrait par elle, de sa mère, au Musée de Nancy, et dont le portrait, pareillement dû à son pinceau, de Mademoiselle Favart, figure au Foyer de la Comédie Française. Vous me ferez aussi grand plaisir en m'adressant votre bel article sur d'Annunzio, et, si vous la retrouvez, la note des journaux sur mon don à la Bibliothèque de Versailles. Cher ami, j'ai été heureux de vous revoir. RMontesquiou. 11 oct 1921."" Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83348

‎BALTHUS‎

‎Lettre autographe signée adressée à Henriette Gomès‎

‎Chassy 4 Janvier 1954 | 21 x 27 cm | une feuille + une enveloppe‎

‎Lettre autographe signée de Balthus adressée à la galerisre Henriette Gomès. 7 lignes, enveloppe jointe. Pliures transversales inhérentes à l'envoi, une petite déchirure en marge gauche de la lettre sans atteinte au texte, l'encre ayant pâli. "Chassy, mardi (le r et le d ayant bavé) Ma petite Henriette, je reçois ce papier mystérieux - si tu trouves un moment pourrais-tu voir de quoi il s'agit ? En toute hâte - Je t'embrasse et André. B." "Durant l'été 1952, Balthus trouve un château dans la Nièvre, entre Autun et Avallon qu'il décide de louer et où il s'installe au printemps de l'année suivante. Les moyens lui en sont donnés par ses marchands, Henriette Gomès, Pierre Matisse et avec eux un collectif de collectionneurs, dont Maurice Rheims, Alix de Rotschild et Claude Hersent. Ils lui versent une pension en échange de ses derniers tableaux qu'ils répartissent entre eux. Le château est fort dégradé et Balthus y vit modestement dans un continuel chantier de remise en état. Il a pour lui tenir compagnie, l'aider à s'installer et assurer une présence quand il se rend à Paris la poétesse Léna Leclercq, rencontrée par l'intermédiaire de Giacometti. Cette dernière reste jusqu'au printemps 1955. Entre temps, Balthus a commencé une relation amoureuse avec sa nièce par alliance, Frédérique Tison, fille d'une précédente union de l'épouse de son frère Pierre." (Fondation Balthus) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83349

‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎Lettre autographe signée de Robert de Montesquiou adressée à Henri Lapauze‎

‎S. n. | s. l. s. d. [circa 1920] | 25.50 x 20 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée du comte dandy, 27 lignes écrites à l'encre bleue, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze : "Neuilly, Cher ami, merci pour votre mot. Je vais aller revoir Coppée. Quand vous reparlerez, vous, de mon livre, vous me ferez plaisir (bien entendu si cela s'accomode avec vos vues) d'abord, en rappelant qu'il est dédié à Barrès, puis en faisant observer, sinon admirer ce qu'il y a de rare, dans le spectacle (disons-nous l'exemple ? ) donné par un artiste, qui a fait ses preuves, et publie son onzième volume (des livres dans lesquels il y a des choses) sans jamais s'être soucié de rien d'autre que de l'estime de ceux qui lui plaisent ; par un homme qui, au dessous de cette liste d'ouvrages, laquelle lui est demandée par un récent questionnaire, rencontrant ensuite le mot récompenses (suivi d'un point d'interrogation) a le bonheur, et peut-être l'honneur de devoir laisser en blanc cette ligne inutile, ou tout au moins, de la peupler de ce mot de Flaubert : "Il faut être bien modeste pour pouvoir être honoré" Votre orgueilleux ami RMontesquiou. 10 juin." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83358

‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎Carte-lettre autographe signée adressée à Henri Lapauze lui fixant un rendez-vous‎

‎S. n. | s. l. 24 Octobre 1898 | 11 x 14 cm | une feuille‎

‎Carte-lettre autographe signée du comte dandy, 13 lignes écrites à l'encre noire, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze : "Cher monsieur, je vous offre jeudi matin (onze et demie heures) entre bien des malles ! pour me venir voir (et montrer La Tour) selon le désir que vous m'en avez exprimé. Si 2h 1/2 vous convenait mieux voulez-vous bien me le faire savoir et recevoir mes amitiés. Cte Robert de Monstesquiou 24 oct. 14, avenue Bosquet." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83359

‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎Lettre autographe signée adressée à Henri Lapauze et concernant la réédition de l'un de ses ouvrages‎

‎S. n. | s. l. 4 février 1908 | 21.50 x 28 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée du comte dandy, 22 lignes écrites à l'encre noire, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze : "Neuilly, En effet, cher ami, vous me ferez grand plaisir en continuant de signaler à vos lecteurs la fidélité de parole & la bonne tenue de cette édition, qui rencontre de plus en plus le sérieux accueil auquel, je l'espère, elle a droit, en montrant plus nettement ce que contenaient des titres devenus célèbres, un peu de confiance, et qui veulent mériter de l'être après un plus mûr examen. Et, si vous insistez sur la pauvre passiflore, dont votre femme me parle si éloquemment et élégamment en une lettre qui serait bien belle "critique d'art", ce sera réjouir, à la fois, une ombre lumineuse, et mon clair-obscur. Robert de M. 4 Février 08." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83360

‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎"Ne soyez pas effrayé par l'importance physique de ce document, elle ne vient que de la grosseur des caractères. L'étendue n'en demeure pas moins normale." Lettre autographe signée de Robert de Montesquiou adressée à Henri Lapauze à propos de la réédition de l'un de ses ouvrages‎

‎S. n. | s. l. 21 mai 1907 | 25.50 x 20 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée du comte dandy, 22 lignes écrites au crayon de papier, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze : "Neuilly, Cher ami, voici ce que je vous envoie, d'accord avec Monsieur Schmoll, qui m'en a téléphoné, ce matin. Ne soyez pas effrayé par l'importance physique de ce document, elle ne vient que de la grosseur des caractères. L'étendue n'en demeure pas moins normale. J'ajoute que les pièces ont été choisies, parmi les transformées, et remaniées, comme elles le sont, d'ailleurs à peu près toutes. Il serait désirable que cette publication eut lieu demain, pour ne pas retarder l'apparition du volume. Dans ce cas, j'enverrais, ce soir, pour la correction. La place sera celle que vous voudrez, pourvu que ce soit en première page (ou "cheval") - Votre femme m'a écrit une lettre délicieuse, son éloge coule de source. Bien à vous deux. R. Montesquiou 21 mai 07." Avec la mine de son crayon, Robert deMontesquiou a trop appuyé en traçant un trait en dessous de son patronyme, ce qui a occasionné un petit trou. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83361

‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎"J'ajoute que tout semble se disposer pour le succès de mon entreprise. Et vous connaissez assez les lois humaines, mondaines et polémiques pour savoir que le tapage de presse accueillant ici les étrangers un peu notables ajoute à la curiosité de l'auditoire." Lettre autographe signée à propos d'une série de conférences données à New York‎

‎S. n. | New York 21 mai 1907 | 13.50 x 17.50 cm | deux feuillets recto-verso‎

‎Lettre autographe signée du comte dandy, 54 lignes écrites à l'encre noire sur deux feuillets recto-verso, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze : "4 février Westminster hôtel New-York, Cher monsieur et ami, j'ai le plaisir de vous adresser ci-joint une copie manuscrite du salut d'ouverture qui servira de prélude de bienvenue à la première de mes conférences dont la date est fixée à demain. J'espère que vous ferez bon accueil à cet envoi de l'absent et le publierez en bonne place. Les documents ci-joints vous aideront à faire rédiger les lignes explicatives dont je vous demande d'accompagner l'article. Merci à vous , à Mr Galdemar et à Sem pour son irrésistible dessin du Gaulois grandement fêté ici. Souvenir bien sincèrement affectueux. Comte Robert de Montesquiou. Je tiens à ajouter que je suis heureux de vous donner la primeur de ce document, en témoignage et souvenir de nos bons rapports. J'ajoute que tout semble se disposer pour le succès de mon entreprise. Et vous connaissez assez les lois humaines, mondaines et polémiques pour savoir que le tapage de presse accueillant ici les étrangers un peu notables ajoute à la curiosité de l'auditoire. J'espère ne pas trop la décevoir, et ceci est le secret de demain. J'ai énuméré, dans les pages que je vous adresse, les raisons qui m'ont dicté le choix du sujet de ma première conférence. Je n'y reviens pas." Petits trous d'épingle qui a retenu les deux feuillets. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83363

‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎Lettre autographe signée adressée à un critique littéraire à qui il reproche de ne pas vouloir évoquer son dernier livre par trop réactionnaire et aristocratique : " L'aristocratie, ce n'est tout de même pas madame Moore, madame Porgès et Mam "zell" Gutman ; pas plus que la littérature n'est Mam "zell" Vacaresco et Monsieur de Pomairols. A un borgne bien intentionné qui me disait : "vous attaquez le monde ! "... j'ai répondu : "Pardon ! je range le salon de ma grand-mère"‎

‎S. n. | s. l. 1911 | 27 x 21 cm | 6 feuillets recto‎

‎Lettre autographe signée du comte dandy, 68 lignes écrites à l'encre noire sur six feuillets recto, propablement adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze à qui il intime presque l'ordre de recenser son dernier ouvrage lors d'un de ses prochaines chroniques. L'orgueilleux Robert de Montesquiou y évoque aussi, en toute immodestie, sa hauteur et sa profondeur d'esprit, qualités faisant cruellement défaut à certains de ses contemporains : "Cher ami, avec plaisir, je consens à faire partie de votre comité, avec d'autant plus de plaisir que, sans le vouloir ou, peut-être intentionnellement (je préfère le croire) vous donnez raison à mon dernier livre. Voir page 143 : "nulle ne serait mieux qualifiée pour ce titre de Présidente. On n'en saurait trouver de plus affable". Oui, cher ami, j'en profite pour vous le redire, sans plaisanterie - aussi bien que sans amertume, vous vous êtes trop de fois montré efficacement sympathique, pour que j'en perde si vite, ni même, jamais le souvenir. - vraiment, je ne suis pas du tout de votre avis sur l'impossibilité de parler de mon dernier livre, dans votre chronique. Je suis même de l'avis entièrement contraire. D'abord, je ne voudrais pas, si j'étais critique littéraire, qu'il fût dit, un jour, qu'un tel livre a paru (vous savez que je ne suis pas modeste) sans que j'en ai fait mention, d'une manière ou de l'autre. En outre, c'est trop lui donner raison que d'en agir ainsi. Vous voyez que, si je suis modeste, je ne suis pas moins juste. Oui, à votre place, j'aurais fait la part de l'auteur et celle du lecteur, même récalcitrant comme l'ont fait Robin, dans le Herald, et Glaser, dans le Figaro, comme l'ont fait et le feront d'autres. - Quant au bel article de Lucien Daudet, dans le Gil Blas, je pense que vous l'avez lu. Des personnes d'esprit et d'art, comme vous deux, ne peuvent se méprendre sur le côté réactionnaire et aristocratique d'un tel écrit, dans la bonne acception de ces deux qualificatifs. L'aristocratie, ce n'est tout de même pas madame Moore, madame Porgès et Mam "zell" Gutman ; pas plus que la littérature n'est Mam "zell" Vacaresco et Monsieur de Pomairols. A un borgne bien intentionné qui me disait : "vous attaquez le monde ! "... j'ai répondu : "Pardon ! je range le salon de ma grand-mère" Aussi, quand je lis, dans quelque de vos jolis commentaires (trop incertains à certains) à propos de je ne sais quel plus ou moins vague bouquin, que "l'auteur" manie supérieurement l'ironie, je m'écris furieusement : "Eh bien ! et moi ! ..." Alors, pour me dédommager, et un peu me venger, je relis votre carte du 10 octobre : "Envoyez moi tout de suite, cher ami, votre insupportable héroïne". Henry et moi, nous voulons la connaître, l'aimer, la faire aimer. A quoi pensez vous de nous mettre "l'eau à la bouche, pour retirer ensuite ce fruit... que nous espérons défendu..." De ce moment-là, je me sens mieux. Et pour vous le prouvre, cher ami, et que je suis sincère, je vous annonce mon intention de publier, à l'occasion de votre exposition, un nouvel essai sur Ingres, lequel vous sera dédié, si tel est votre bon plaisir, comme il est le mien. Si vous connaissez un coin de revue qui s'accommode de ça, faites-le moi savoir, et recevez mes amitiés bien dessinées. Robert de Montesquiou Janv. 911." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83367

‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎Lettre autographe signée adressée au journaliste et critique littéraire du Gaulois Henri Lapauze‎

‎S. n. | s. l. Juin 1905 | 11 x 14 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée du comte dandy, sur une carte pneumatique fermée de 12 lignes écrites à l'encre noire, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze : "Cher confrère et ami, je viens de vous écrire un mot, et mes inquiètudes de garde-malade. Un mot troublé au point de vous adresser (je crois) au Figaro, ce qui devait s'arrêter avant... Cela me donne le plaisir d'inscrire deux fois votre nom apprécié. RM." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83368

‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎"me faisant l'amitié d'annoncer, ce matin, mon volume, il est regrettable que le Gaulois ait omis de dire qu'il était de moi." Indignée lettre autographe signée adressée au journaliste et critique littéraire du Gaulois Henri Lapauze à propos d'un oubli le concernant‎

‎S. n. | s. l. 1898 | 11 x 14 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée du comte dandy, sur une carte pneumatique fermée de18 lignes écrites à l'encre noire, adressée à son ami et journaliste Henri Lapauze dans laquelle, piqué au vif dans son orgueuil, Robert de montesquiou demande à ce dernier, en lui imposant cette rectification, de bien vouloir rectifier la presque impardonnable erreur du Gaulois: "Cher monsieur et ami, me faisant l'amitié d'annoncer, ce matin, mon volume, il est regrettable que le Gaulois ait omis de dire qu'il était de moi.Je compte sur vous pour combler cette lacune (dans le numéro qui doit paraître lundi matin) par deux lignes ainsi conçues - ou à peu près : "c'est par erreur que signalant hier à nos lecteurs l'apparition d'un intéressant volume de critique intitulé Autels priviliégés, nous avons omis de dire que l'auteur était le Cte Robert de Montesquiou. Merci, cher monsieur, et à bientôt. Robert de M." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83371

‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎Lettre autographe signée adressée au journaliste et critique littéraire du Gaulois Henri Lapauze‎

‎S. n. | s. l. s. d. [circa 1900] | 11 x 14 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée du comte dandy, sur une carte pneumatique fermée de 14 lignes écrites à l'encre noire, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze : "Cher monsieur, il est bien convenu que vous rappelez n'est-ce pas ? nos fêtes de lundi dans votre numéro de ce soir par un petit entrefilet invitant et signifiant avec l'heure du départ et les attractions etc... Merci et bon sentiment. Cye R.de M." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83373

‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎Lettre autographe signée adressée à Henri Lapauze lui sollicitant un article consacré à son dernier ouvrage récemment paru‎

‎S. n. | Paris s. d. [circa 1910] | 23 x 18 cm | un feuillet‎

‎Lettre autographe signée du comte dandy, 27 lignes écrites à l'encre violette, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze : "14 avenue Bosquet, Cher monsieur et ami, j'ai le plaisir de vous envoyer mon livre, que, je l'espère, vous aimerez assez pour lui concéder la gracieuse faveur que je vous demande. Quelques lignes, un alinéa, en première page, rappelant à vos lecteurs son apparition, avec un bout de commentaire que vous tracerez, je le sais, obligeamment et savamment, seront pour dédommager, et, peut-être, récompenser le poète, qui s'entête à chanter en ces époques troublée. Un compte-rendu de M. Perret m'a été promis, mais il viendra en son temps, que la politique peut retarder ; et votre bienveillant et incisif rappel agirait à cette heure, fort élégamment et éloquemment sur les voyageurs, au débotté, et sur les parisiens en partance. Merci, avant, pendant, après de votre sincère affectionné Robert de Montesquiou. 22 juin." Petits trous d'épingle qui a retenu les deux feuillets. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83374

‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎Lettre autographe signée adressée à Henri Lapauze évoquant leurs amitiés et inimitiés dans le monde des lettres et des arts : "... Si je n'ai pas lu votre critique de mon livre, en revanche, j'ai pris, connaissance de celle que vous avez consacrée à l'aimable jeune homme qu'il s'agissait de punir pour avoir dit trois fois ; au cours d'un dîner : Marie Murat. (peut-être aurait-il suffi de lui donner à copier septante fois sept fois...) "‎

‎S. n. | Artagnan 1908 | 20.50 x 26.50 cm | 7 feuillets recto‎

‎Lettre autographe signée du comte dandy, 68 lignes écrites à l'encre noire sur sept feuillets recto, propablement adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze : "Artagnan, Mon cher ami, l'intéressant compte-rendu (que je voudrais bien connaître...) m'a échappé. Pouvez-vous me le faire parvenir ; ou, du moins, une indication de date qui me permette de le retrouver ? Quant à ce que vous m'écrivez de mes "succès mondains", vous n'en pensez pas le premier mot (heureusement pour nous ! ) - sans cela, vous commenceriez par "ne pas m'adresser la parole" comme disait Favre ; et vous auriez joliment raison. Bon ! en toute chose, il faut considérer pas seulement la fin, mais le vrai et le faux, le bon, et le mauvais, l'authentique, et le contrefait, comme j'ai bien cru pouvoir l'écrire, même du snobisme ! Pour ce qui est des lettres - plus encore des dames de lettres, sur aucun point, cette différence n'éclate avec autant de netteté. - qui le sait mieux que vous ? Non, encore une fois, il ne faut pas (et cela est fort important) que les singeries de ce que nous savons faire, nous empêchent de nous manifester. Cela ferait trop bien le jeu des singes, qui ont assez de cocotiers comme cela. Pour ce fait, j'ai cru devoir offrir, auxx noblers mélèzes engadinais, la faveur de m'entendre. Et leur murmure ne me l'a pas reproché. Je vais écrire à certaine Dame de lettre (dans la bonne acception du terme) pour lui parler de son beau livre. Son ami et le vôtre Robert de M. Sept 08. Par Vic-Bigorre Hts Pyr. P.S. : (urgent) Seul, vous pouvez m'affirmer avec suffisamment de garantie que Liem est encore vivant, comme je le crois, et désire l'affirmer dans un article qui, étant sous presse, requiert le renseignement sans retard. Quand vous serez réconcilié avec un eau-fortiste que vous n'aimez pas, je vous offrirai pour exposition de la gravure, un portrait de moi, par lui, que du moins, vous aimerez. Si je n'ai pas lu votre critique de mon livre, en revanche, j'ai pris, connaissance de celle que vous avez consacrée à l'aimable jeune homme qu'il s'agissait de punir pour avoir dit trois fois ; au cours d'un dîner : Marie Murat. (peut-être aurait-il suffi de lui donner à copier septante fois sept fois...) En tout cas, vous aurez sévi rudement. Le crime le méritait. Peut-être aussi, qu'un jour vous direz du mal de moi (bien que cela me semble peu probable...) Mais ce que je puis afirmer, c'est que... ce ne sera pas pour ça ! ..." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83382

‎Camille MAUCLAIR‎

‎"M. Paul Adam nous montre l'éternel symbole de Prométhée, de l'intelligence créatrice, enchaîné entre la Force et la Violence." Manuscrit autographe signé intitulé "La force et la destruction" à propos du roman "La force" de Paul Adam qui vient de paraître‎

‎S. n. | s. l. s. d. [1899] | 15 x 19.50 cm | 8 feuillets‎

‎Manuscrit autographe signé intitulé "La force et la destruction" à propos du roman La Force de Paul Adam qui vient de paraître, 8 feuillets à l'encre bleue comportant quelques ratures. L'article fut certainement publié dans la Revue Blanche. Dans cette élogieuse critique du roman La Force, paru chezPaul Ollendorff, : "... c'est un très grand poème épique..." tout autant que de l'oeuvre déjà prolifique de Paul Adam : "Un écrivain qui, à trente-cinq ans, avant ce livre en a signé vingt-trois autres dont aucun n'est médiocre et dont dix sont de premier ordre...", "... un inépuisable agitateur d'idées, d'aperçus, de rêves et de beautés...", Camille Mauclair démontre aux lecteurs de la Revue Blanche, d'obédience socialiste et anarchiste, que Paul Adam est des leurs : "Mais le peuple ne sait peut-être pas combien ce romancier, cet artiste de style, est près de lui, dévoué à sa cause, véritablement son apôtre en face de la bourgeoisie... c'est en luttant de front contre les iniquités, les laideurs et les égoïsmes de la classe possédante que M. Adam a imposé son nom." Malgré le succès, et contrairement à beaucoup de ses coréligionnaires poètes et romanciers, Paul Adam ne s'est pas fourvoyé : "... un mandarin des lettres refugié dans des rêves compliqués et indifférents à l'époque, aux souffrances et aux injustices...", ".. les autres décadents, égotistes ou symbolistes... se réfugiaient prudemment dans la tour d'ivoire ou dans les honteux culte du moi, en attendant l'académisme ou le suffrage des snobs..." et est animé d'une aiguë conscience politique et sociale: "... sa voix fut une des plus éloquentes parmi celles qui saluèrent dans l'anarchisme les beaux côtés de sa morale civique, l'idéal internationaliste, la haine des castes, le relèvement de l'individu considéré comme unité et commune mesure de la société...", "... Au moment où la panique multipliait autant les dénonciateurs que les poltrons, M. Paul Adam signa résolument un magnifique éloge de Ravachol."' Enfin Camille Mauclair analyse précisément la portée de "La force" : Avec une frappante justesse, Paul Adam oppose la force véritable, la hauteur d'esprit à la suprématie de l'épée.", "M. Paul Adam nous montre l'éternel symbole de Prométhée, de l'intelligence créatrice, enchaîné entre la Force et la Violence.", "... étant adversaire du chauvinisme et du militarisme... de mettre en lumière tous leurs motifs de gloire pour mieux en montrer l'écoeurant non-sens, la nullité, la débilité devant la vie pensante et l'action féconde..." et intronise définitivement Paul Adam poète et romancier de la Révolution : "L'âme pure de la Constituante, l'esprit véritable de la Révolution animent M. Paul Adam, et il est dès maintenant le représentant le plus désigné de la tradition libérale, socialiste, et fraternitaire des grands lyriques français." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83424

‎Maurice BARRÈS‎

‎Lettre autographe signée adressée à madame Léon Daudet‎

‎S. n. | s. l. s. d. [1905] | 13.50 x 21.50 cm | un feuillet recto-verso‎

‎Lettre autographe signée de Maurice Barrès adressée à madame Léon Daudet (39 lignes à l'encre noire sur un feuillet de quatre pages) . Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "Chère madame, J'avais espéré voir Léon et peut-être aussi vous-même en Provence (et ce que je rêve, vous faire connaître ce beau site de Mirabeau). Du moins j'y aivotre conversation écrite, si claire, rapide, souple, intéressante, ces pages pas fabriquées, mais jaillissantes et si aimables ! Je vois que je ne vous déplarais en vous disant que je vous apparente à celle de madame Millet. Robinel que j'ai tant lue, quand j'étais enfant, parce qu'elle était un des livres de notre maison, et que je vous tiens pour sa cousine, mais une dame de Paris auprès d'une importante fermière, et puis aussi, mais cette fois je vous choquerai. Je vous rapproche des livres de Michelet dont la "mare-polémiste" sait bien les élans et le goût. Au milieu de ses foules il a bien marqué comment l'homme d'action a besoin de la campagne française. Nul doute que vous n'ayez guère le petit malade, mais comment vous a-t-il surpris si brusquement et réduit à une intervention chirurgicale dans les deux heures, vous qui surveillez et qui défiez dans vos flots d'eau chaude et savonneuse les microbes farouches ? Excusez moi cette taquinerie que je regrettais bien profondément si je ne pensais, si je n'étais pas sûr que vous êtes hors de souci. Au revoir, chère madame, amitiés de ma femme pour vous et pour Léon, et bien respectueusement vôtre, Barrès. Mirabeau jeudi." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83471

‎Marcel PROUST‎

‎Lettre autographe signée adressée à Mme Catusse‎

‎s. l. s. d. [ca 1907] | 12.60 x 20.40 cm | 3 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Marcel Proust, probablement adressée à Madame Catusse. La destinataire ainsi que la date de la missive ont été déterminées par Jean-Yves Tadié. Trois pages rédigées à l'encre noire sur un bifeuillet de papier blanc bordé de noir. Une pliure transversale inhérente à l'envoi. Sombre et admirable missive empreinte de mélancolie proustienne, alors que le futur auteur de la Recherche ressent plus que jamais les affres du deuil de sa mère dont le souvenir est ravivé au passage de la nouvelle année. L'écrivain à la générosité légendaire charge également sa fidèle confidente, Madame Catusse d'acheter un cadeau au couple Straus, dont l'épouse a inspiré le personnage de la Comtesse de Guermantes. La fin 1907, date présumée de cette lettre faisant allusion au Nouvel An approchant, marque le deuxième réveillon passé sans Madame Proust, décédée deux ans auparavant : « Le jour de l'an n'est qu'une occasion pour moi comme s'il était besoin d'occasions ! de me souvenir et de pleurer ». Ce sentiment a été évoqué l'année précédente dans une lettre à Anna de Noailles (« le jour de l'an a eu sur moi une puissance d'évocation terrible. Il m'a tout d'un coup rendu les mémoires de Maman que j'avais perdues, la mémoire de sa voix », février 1906). Ce moment fatidique agira sur Proust comme une pernicieuse madeleine, à la fois réminiscence sensorielle et conscience aiguë du manque de l'être aimé.Il débutera bientôt l'écriture de la Recherche afin de conjurer par les mots cette figure maternelle dont l'absence demeurera insoutenable. Pour l'heure, Proust est en prise à ses éternelles crises d'asthme « provoquées ou exaspérées par ces brouillards terribles » qui le forcent à la réclusion et même au silence : « le téléphonage m'est très périlleux. Et je suis aussi très fatigué pour écrire ». Il s'attelle à l'écriture d'une série de Pastiches pour le Figaro « qui n'étaient, en réalité, qu'un avant-dernier détour avant l'écriture de la Recherche » (George D. Painter). L'un de ces Pastiches portait sur l'escroquerie subie par le président de la maison De Beers, dont Proust possédait des actions. S'imaginant déjà ruiné, il mentionne ses revers de fortune en lettres capitales « VOUS AI-JE RACONTE PAR TÉLÉPHONE MES DÉSASTRES FINANCIERS ? ... » Amie de la mère de Proust, la destinataire Mme Catusse est un soutien précieux pour l'écrivain. La prolifique correspondance de Proust avec celle que Ghislain de Diesbach surnomme sa « Notre-Dame-des-Corvées » représente une ressource inépuisable de connaissances sur sa vie secrète, ses peurs et ses tergiversations. Proust l'appela affolé lors d'une crise d'aphasie dont fut victime sa mère peu avant sa disparition. Alors que son isolement se fait toujours plus grand après son installation au 102 boulevard Haussmann l'année précédente, Proust sollicite l'aide de celle-ci dans de nombreuses affaires, notamment l'achat de fameux cadeaux : « J'aurais voulu vous demander si vous n'avez par hasard rien vu pouvant convenir aux Straus, quoique cela me déplaît toujours de coïncider avec le jour de l'an ». Ce sentiment inspirera un passage de La Prisonnière fustigeant ces mêmes « cadeaux du premier janvier » offerts à Madame Verdurin : « objets singuliers et superflus qui ont l'air de sortir de la boîte où ils ont été offerts et qui restent toute la vie ce qu'ils ont été d'abord [...] ». Connu pour ses frénétiques démonstrations de prodigalité, Proust surmonte ici son aversion pour ces cadeaux de circonstance. Le moindre service rendu à l'écrivain donnait en effet lieu à d'extravagantes dépenses auxquelles les époux Straus n'échappent pas. Avocat de son état, Emile Straus avait sans doute assisté l'écrivain dans ses affaires de succession : « je sens que les services répétés que m'a rendus M. straus ne peuvent rester sans remerciements, puisque je crois qu'il n'accepterait pas d'honoraires. Si vous aviez vu par hasard quelque chose de très joli, dans quelque genre que ce soit,‎

Referencia librero : 83638

‎Honoré de BALZAC‎

‎Lettre autographe signée adressée à Jean-Baptiste Violet d'Epagny, directeur du théâtre de l'Odéon, à propos des Ressources de Quinola‎

‎s. l. [Passy] « mardi matin » [28 décembre 1841] | 13.50 x 21.60 cm | une page sur un double feuillet, enveloppe jointe‎

‎Lettre autographe signée d'Honoré de Balzac adressée à Jean-Baptiste Violet d'Epagny, directeur du théâtre de l'Odéon. Une page rédigée à l'encre noire sur un bifeuillet. Est jointe et collée sur la seconde page l'enveloppe qui accompagnait cette lettre, rédigée de la main de Balzac. «Mon cher directeur, aux termes de nos conventions, je suis prêt à lire, j'ai choisi demain mercredi et j'ai dit à votre régisseur les noms des comédiens auxquels je confie notre pièce. J'ai un peu fait votre métier, j'ai conquis madame Dorval qui vous enrichira, je l'amènerai moi-même. Trouvez ici, mon cher d'Épagny, mille amitiés, je vous ai donné les preuves de notre ancienne connaissance en vous choisissant Les Ressources de Quinola, j'attendrai du retour dans nos relations et j'ai droit à bien du zèle.» Les Ressources de Quinola, c'est tout à la fois Les Fourberies de Scapin et Les Noces de Figaro. L'ambition de Balzac à partir des années 1840 et jusqu'à sa mort fut en effet de conquérir une renommée semblable à celle de ses illustres prédécesseurs Molière et Beaumarchais. Espoir aussi vain que tenace, il ne douta pourtant jamais, échec après échec, de l'imminence de son succès. « Le 15 juillet 1841 d'Épagny obtint le privilège de la direction de l'Odéon [...] ainsi que tout directeur de théâtre l'eut fait à sa place, [il] profita des vacances estivales pour organiser sa campagne d'hiver. Il demanda une pièce à Balzac et celui-ci se rendit à ses désirs en choisissant les Ressources de Quinola. [...] On sait quel tapage se fit autour de la pièce de Balzac, avec quelle enfantine naïveté l'auteur voulut organiser une salle composée de la plus haute société parisienne et de l'élite de la colonie étrangère afin de donner aux snobs l'envie de se joindre à une si brillante assemblée. [...] Madame Dorval, plus avisée que l'auteur, refusa, dès la lecture faite par Balzac [...] le rôle qui lui était destiné. Elle fit bien car jamais échec ne fut plus complet. » (L'Amateur d'autographes, mai 1911) Intéressante lettre révélant les dessous de la création des Ressources de Quinola et le système de lecture de l'uvre par l'auteur soumise à l'appréciation des comédiens qui à la suite d'un vote acceptaient ou refusaient la pièce. Provenance : collection Arthur Meyer, puis « AGR » (tampon sur la lettre et l'enveloppe). - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83639

‎Jean COCTEAU‎

‎Appogiatures - Manuscrit autographe d'une version primitive en partie inédite‎

‎Saint-Jean-Cap-Ferrat août 1952 | 20.80 x 34 cm | 52 pages‎

‎Manuscrit autographe de Jean Cocteau, version primitive du recueil de poèmes Appogiatures - publié en 1953 aux Éditions du Rocher à Monaco - constitué de 47 feuillets de papier fort prélevés d'un grand bloc à dessins et de 5 feuillets plus petits de papier fin, rédigés à l'encre bleue et au stylo à bille bleu. Nombreuses ratures et corrections. Les feuillets sont numérotés jusqu'à 25 (dont un numéro 8 bis) et présentent pour la plupart une petite croix ou la mythique étoile coctienne. Le dernier feuillet, contenant le poème intitulé « Lettre », est daté de la main du poète du 15 août 1952. Rédigé également de la main de Cocteau, le premier feuillet porte le titre final, au-dessus duquel est barré le titre initialement envisagé - Soucoupes volantes - la date de 1952 et le lieu - St Jean Cap Ferrat ; y apparaît également une dédicace raturée : « À la mémoire de Baudelaire et de Max Jacob qui nous apprirent ces exercices de style. » Si la lecture du recueil permet de percevoir l'influence des Petits Poèmes en prose de Baudelaire et du Cornet à dés de Max Jacob, cet hommage ne sera pas conservé à l'impression et remplacé par une dédicace à l'éditeur Henri Parisot. Exceptionnel ensemble contenant 33 des 51 poèmes publiés, 11 textes écartés sur les conseils de l'éditeur Henri Parisot et publiés dans « En marge d'Appogiatures » (uvres poétiques complètes de la Pléiade, pp. 818-831) et 6 inédits. David Gullentops, dans l'édition des uvres poétiques complètes de Jean Cocteau à la Pléiade, signale l'existence d'un second ensemble de manuscrits et tapuscrits, conservés à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (BHVP). Il indique en outre qu'il n'a eu accès à aucun manuscrit du poème « Lanterne sourde ». Ce dernier fait pourtant bien partie de notre ensemble qui serait donc la première version du recueil envisagée par Cocteau. Jean Cocteau commença la rédaction de ce recueil de poèmes en vers et proses, sollicité par son ami l'éditeur Henri Parisot, fin juillet 1952 alors qu'il se trouvait à Saint-Jean-Cap-Ferrat dans la villa Santo-Sospir de Francine Weisweiller. La première version du recueil est achevée à la mi-août, comme en attestent les deux dates sur notre manuscrit (« août 1952 » et « 15 août 1952 ») et cette occurrence dans le journal de Cocteau : « J'ai terminé la mise au point des courts poèmes en prose pour Parisot. Il y en aura vingt-six, à moins que le mécanisme continue, ce que je ne souhaite pas car, à la longue, ces exercices d'écriture, illustrés par Baudelaire et Max Jacob, fatiguent. » (Le Passé défini, Tome 1, 1951-1952, 14 août 1952) Notre ensemble serait donc le mélange des premiers poèmes adressés à Henri Parisot, rédigés à la plume, et de quelques textes ajoutés, écrits quant à eux au stylo à bille. Cette hypothèse est confortée par la rédaction du titre final Appogiatures sur la page de titre de notre manuscrit ; Cocteau relate ce changement, toujours dans son journal, en date du 29 août 1952 : « Ai [...] classé les poèmes pour Parisot sous le titre : Appogiatures. » Notre version manuscrite précoce comporte d'importantes variantes concernant les titres des poèmes ; ainsi le poème « Livre de bord » s'intitulait initialement « Le Spectacle », de même pour « Au poil » pour lequel Cocteau avait préalablement choisi « La langue française » ou encore « Le tableau noir » originellement titré « Le lièvre et la tortue ». L'ordre des poèmes a également été considérablement modifié pour l'impression : notre ensemble atteste que Cocteau souhaitait commencer le recueil par « Le voyageur », qui sera finalement remplacé par « Seul » et passera en deuxième position. On soulignera également dans notre dossier la présence de huit poèmes intégralement en vers : ils seront retirés, Appogiatures devenant un recueil exclusivement en proses. L'ensemble, abondamment raturé et corrigé, présente en outre de longs passages supprimés dans la version publiée, par exemple ce très bel extrait du poème « Scène de mé‎

Referencia librero : 83726

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎34 Feuillets autographes signés - Ensemble de manuscrits de travail pour les Entretiens avec le Professeur Y‎

‎s. l. [Meudon] s. d. [1954] | 10 x 21 cm | 34 feuillets‎

‎Manuscrit autographe de Louis-Ferdinand Céline, constitué de 34 feuillets de formats divers, rédigés au stylo bille bleu et parfois au stylo bille rose. Certains feuillets comportent en haut à gauche, de la main de Céline, un numéro. Le feuillet numéroté 159, correspondant à la fin du texte, présente en bas de page la signature de l'écrivain. Deux feuillets contiennent des passages inédits, le premier de quelques lignes évoque le Professeur, le second, numéroté 136 présente au verso un autre texte à pleine page, que nous n'avons pas trouvé dans le Professeur Y ni dans le reste du corpus célinien. Céline y évoque l'article 75 du Code pénal qui condamne à la peine capitale tout citoyen français reconnu coupable d'intelligence avec l'ennemi, ainsi qu'un certain « Me Johann Niels Borggensen », sans doute un pseudonyme pour son avocat Thorvald Mikkelsen : « soi-disant pour me protéger des curiosités policières ! la vache ! il se régalait... quand vous avez le mandat au cul (barré : l'article 75) n'importe qui fait de vous ce qu'il veut ! la bonne blague ! on fait de vous ce qu'on veut...c'aurait pas été Borggensen un autre aurait peut-être été pire... donnez-moi l'article 75, je vous fais rentrer toute la France dans un trou de Souris ! et l'Allemagne avec ! et l'Angloisterre si bêcheuse et l'Europe avec ! pas de bombe qui tienne ! H ! Y ! Z ! Je vous ferais rentrer l'atome dans un... » La première partie de Féerie pour une autre fois n'ayant pas remporté le succès escompté, Céline souhaita encadrer la sortie de la seconde - Normance - d'un maximum de publicité et redorer son blason après ses années d'exil en Allemagne et au Danemark. Souhaitant se détacher de la forme solennelle du prière d'insérer, il propose à Gaston Gallimard cet éloge rédigé à la manière d'une interview imaginaire entre lui-même et le Professeur Y alias Colonel Réséda, vieillard prostatique. Le texte de cette loufoque « interviouwe » sera publié en plusieurs parties dans la Nouvelle Revue française en 1954 avant de paraître en volume en 1955. L'écrivain y parle avec ferveur de son style, de sa conception de la littérature et critique avec véhémence le monde des lettres et les goûts du public. La genèse de l'écriture de ce texte, contrairement aux autres oeuvres de Céline, est très peu documentée et les manuscrits des Entretiens, texte capital pour la compréhension de l'oeuvre célinienne, sont rares. L'édition des romans de Céline à la Pléiade ne donne en effet que quelques pages d'une version antérieure à la nôtre, cette dernière étant très proche de la version définitive du texte. Notre ensemble, couvrant de nombreux passages du texte, est à la fois constitué de feuillets très raturés et de papillons de « mise au propre », témoigne des différentes étapes de travail de l'écrivain : rédaction d'un feuillet initial, ratures et réécritures sur cette même page, puis retranscription de courts passages sur des papillons à part. Le feuillet correspondant à la fin du texte est ainsi abondamment raturé et réécrit et laisse paraître une version légèrement différente de la publication. Les feuillets contiennent en outre la fameuse métaphore du métro, emblème du style émotif célinien que l'écrivain oppose au « langage sec » de ses pairs : « Vous avez vu ? Vous avez remarqué ? Tout embarqué dans mon métro !... qu'est-ce que je lui laisse à la surface ? la plus pire drouille du cinéma !... les langues étrangères donc !... les traductions !... retraductions de nos pires navets qu'ils emploient pour leurs « parlants », superbes les langues étrangères !... en plus de la psychologie ! le pataquès psychologique !... toute la chierie. [...] Moi c'est autre chose ! moi, je suis autrement plus brutal ! moi je capture toute l'émotion !... tout l'émotion de la surface ! d'un seul coup ! je décide ! je la fourre dans le métro ! mon métro ! tous les autres écrivains sont morts ! et ils s'en doutent pas ! » Important ensemble de manuscrits de travail, témo‎

Referencia librero : 83743

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎Manuscrits autographes signés inédits de deux importantes parties de Normance (Féérie pour une autre fois II)‎

‎Meudon 1954 | 20 x 27 cm | 16 feuillets (9 pour le premier manuscrit + 7 pour le second)‎

‎« Qu'est-ce que Normance ? Une chute de six mètres à la première page et, pendant trois cent soixante-quinze, en chute libre, la plongée dans une mémoire folle et une imagination hallucinée. » (René Chabbert, "Normance par L.-F. Céline", in Dimanche matin, 29 août 1954.) * Deux manuscrits autographes signés inédits de Louis-Ferdinand Céline rédigés au stylo à bille bleu et rouge sur des feuillets de papier blanc : le premier est constitué de 9 pages, numérotées au coin gauche de 1480 à 1488, le second comporte 7 pages, numérotées de 1498 à 1504. Chacun des textes est signé en marge basse à l'encre rouge par Céline et comporte la mention « Meudon 54 », également de la main de l'écrivain (ff. 1485 et 1505). Ils présentent d'abondantes variantes, lignes et mots biffés, modifications et reprises. Trous d'épingles en marge haute gauche de tous les feuillets, stigmates de l'organisation des manuscrits céliniens en « paquets ». Publié en 1954, Normance est une suite directe de Féérie pour une autre fois paru deux ans auparavant. Les deux parties ont été rédigées durant les années d'exil et de prison de Céline au Danemark. À son retour en France en 1951, Céline entreprend un travail de « polissage » et fait paraître de manière indépendante ces deux textes titanesques au départ envisagés comme un seul. « Céline, tandis qu'il y travaillait, pensait à ce roman comme un second Voyage au bout de la nuit, de nature vingt ans après à étonner le public autant que le roman de 1932. » (Henri Godard) Notre ensemble correspond à deux passages situés aux deux tiers du roman (Romans, Pléiade, IV, pages 371 à 375) avec un texte très différent de la version définitive. Il s'agit d'une version antérieure, inconnue d'Henri Godard, comme en témoigne une note de l'édition de la Pléiade où le célinien explique que le mot « planqaouzeuze » - apparaissant sur l'un des feuillets de notre ensemble - avait posé problème à Marie Canavaggia qui avait retranscrit « plaquouseuze », resté ainsi dans l'édition originale. Il ajoute qu'il n'a pas eu connaissance de cette partie du manuscrit, c'est-à-dire nos feuillets qui n'apparaissent effectivement pas dans les versions intermédiaires retranscrites dans la Pléiade. « Ah devineresse ! un truc qu'elle avait pas deviné comment on lui tarterait ses trembles ! Y éventrerait ses fauteuils, lui crèverait ses fines cachettes ! » Le premier de nos manuscrits narre le saccage et le pillage de l'appartement d'Armelle, une voyante : « Combien elle avait de jeux Armelle ? Elles prenaient l'air ses cartes d'avenir ! [...] ah Pythonisse ! ah le duvet à présent ! le dedans des polochons qui vole ! s'envole ! » Céline y évoque également Madame Toiselle, concierge de l'immeuble : « - Y'a du désordre, madame Toiselle. Je le lui hurle... elle qu'était maniaque ! [...] abrutie ! elle regarde maintenant ! elle regarde bien ! ah je vois sa consternation...elle est là devant moi à quatre pattes. Je la vois sa tête ! sa binette ! - Eh tête d'omelette ! que je lui crie eh tête d'omelette ! » Le second se concentre sur Raymond, qui dans une crise de délire à son réveil se prend pour un âne « Raymond Raymond ! mais c'est votre femme que vous cherchez ! c'est vrai il cherchait sa femme... ! enfin y a peut-être cinq minutes il cherchait sa femme ! Denise ! ... maintenant c'est lui-même qu'il cherche. [...] - Hiian ! hiiian ! ... qu'il me répond ! » On assiste également à un cocasse règlement de compte entre Mimi et Rodolphe : « voilà Mimi puis tiens ! Rodolphe ! ils arrivent ! et comment ils se traitent !... où ils étaient ? sur le seuil les deux ! ils profitent de l'accalmie des bombes ! - Cochon ! maquereau ! - Cabotine ! coureuse ! et ils s'attaquent à leurs costumes... » Remarquables manuscrits témoignant de la persévérance de Céline à trouver le mot juste et de sa volonté de se placer en témoin direct d'événements aussi bien historiques qu'autobiographiques. Ces feuillets inédits sont emblématiques du‎

Referencia librero : 83744

‎Antoine de SAINT-EXUPÉRY‎

‎Un feuillet manuscrit autographe de "Terre des Hommes"‎

‎1938 | 21 x 27 cm | 1 page sur un feuillet‎

‎Manuscrit autographe original d'Antoine de Saint-Exupéry, une page rédigée à l'encre noire sur un feuillet de papier pelure jaune, nombreuses ratures, corrections et réécritures. Exceptionnel manuscrit de travail d'un passage du chapitre VI intitulé « Dans le désert » de Terre des Hommes, véritable ode à la magie de contrées sauvages vouées à disparaître avec l'avancée inéluctable de l'âge industriel. Saint-Exupéry livre de magnifiques souvenirs de l'adversité libératrice, la « dissidence » tant chérie qu'il connut au cur des déserts de Mauritanie et de Libye. Les deux derniers paragraphes du manuscrit sont absents de la version finale de Terre des Hommes ; le texte entier du feuillet demeure inédit en anglais, étant absent de la traduction anglaise de l'ouvrage publié sous le titre Wind, Sand and Stars. Cet état du texte, avec de nombreuses ratures, constitue la véritable genèse de son chef-d'uvre humaniste, lauréat du Prix Pulitzer et du Prix de l'Académie Française : l'écrivain retravaille et réarrange ses souvenirs publiés en reportages dans Paris-Soir en 1938. Certaines phrases (« Qu'importe ce que l'on trouve au pôle si l'on marche ainsi dans l'enchantement ») échappant aux biffures correspondent à des variantes d'un de ses reportages, accompagnées de passages inédits obscurcis de traits de plume. Manuscrit témoignant d'une étape d'écriture précoce, non citée dans les notes et variantes de l'édition de La Pléiade. Le manuscrit reprend un passage de son cinquième article pour Paris-Soir, intitulé « La magie du désert c'est ça », publié le 14 novembre 1938. Il paraîtra, avec une partie des modifications de ce manuscrit et d'autres corrections ultérieures, en fin du sixième chapitre de Terre des Hommes. DISSIDENCE ET LIBERTÉ Le thème central du texte, la dissidence, est cité dès la première phrase du feuillet, et deviendra le titre du passage indiqué par la suite sur les épreuves dactylographiées. Ce leitmotiv suscite une bouffée de nostalgie chez l'écrivain, qui se remémore avec émotion de fugaces moments de liberté lors de ses échappées dans le désert : « Les horizons [biffé : contrées] vers lesquels nous avons couru l'un après l'autre se sont éteints ['se sont éteints l'un après l'autre' dans le texte publié], comme ces insectes une fois pris au piège des [sic] mains tièdes ['qui perdent leurs couleurs une fois pris au piège des mains tièdes' idem]. Mais il n'y avait pas d'illusion ['celui qui les poursuivait n'était pas le jouet d'une illusion' idem]. Nous ne nous trompions pas, quand nous marchions ainsi de miracles en miracles ['nous courions ces découvertes' idem]. Le sultan des Mille et une nuits non plus, qui courait un matin ['poursuivait une matière si subtile' idem] [phrase biffée], que ses belles captives, une à une s'éteignaient à l'aube dans ses bras, ayant perdu, à peine touchées, l'or de leurs ailes ». Entre les lignes, on sent poindre la conscience aiguë de la fin d'une époque, qui s'acheva avec la faillite de l'Aéropostale et son grave accident au Guatemala. Il se réfugie dans le souvenir des déserts insoumis de Mauritanie, ces terres peuplées de rebelles dont le charme s'est définitivement rompu avec le temps qui passe : « Mais il n'est plus de dissidence. Cap Juby, Cisneros, Puerto Cansado, Dora, Smarra, il n'est plus de [mot biffé] mystère ». ESSENCE DES HOMMES CONTRE HOMMES DE L'ESSENCE L'écrivain-aviateur livre un sublime passage sur ces contrées dont ses camarades aviateurs et lui-même furent les heureux observateurs : « Car la poudre vierge des coquillages et les palmeraies interdites, nous ont livré leur part la plus précieuse : elles n'offraient qu'une heure de ferveur, et c'est nous qui l'avons vécue. » Le récit est conté à la première personne du pluriel, honorant la mémoire de cette « petite civilisation fermée maintenant disparue » constituée de ses camarades aviateurs tombés du haut du ciel, Guillaumet et Mermoz. Le feuillet contient également une prophétique re‎

Referencia librero : 83908

‎Georges SADOUL‎

‎Carte postale moscovite autographe signée adressée à Carlo Rim‎

‎S. n. | Moscou 2 décembre 1952 | 15 x 10.50 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée de Georges Sadoul envoyée depuis Moscou à son ami Carlo Rim : "Meilleurs souvenirs de Moscou. Georges Sadoul" La carte postale présente au recto une vue du métro de Moscou en couleurs. Carlo Rim fut un écrivain provençal, auteur notamment deMa belle Marseille, un caricaturiste, un cinéaste : Justin de Marseille, L'armoire volante, La maison Bonnadieu, et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83934

‎Jean COCTEAU‎

‎"Ensuite, détente et fatigue - car la fatigue ne se manifeste que dans le repos." Lettre autographe signée à sa traductrice anglaise Marie Hoeck‎

‎s. l. 4 février 1950 | 21 x 27 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée "Jean" et d'une petite étoile adressée à sa traductrice anglaise Marie Hoeck, une page à l'encre bleue sur un feuillet de papier fin blanc. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Au verso, des notes de la traductrice au stylo bille. Jean Cocteau est surmené par plusieurs projets :"J'ai terminé les mélanges bruits et musique d'Orphée. Je terminerai sans doute les images desEnfants Terriblesla semaine prochaine. [...] Je ne vous parle pas de Léone parce que je la regarde, la palpe, m'en imprègne - mais hélas, mon anglais ne me permet pas autre chose que d'en respirer l'encre légère."Il fait part à sa traductrice de sa grande fatigue :"Ensuite, détente et fatigue - car la fatigue ne se manifeste que dans le repos. [...] Je suis bien tranquille en ce qui concerne vos ressorts. Ils ne grincent pas et leur souplesse est parfaite. Les miens ont failli me lâcher le soir de Bruxelles. C'est une leçon. Je me croyais capable de l'impossible. Il faut se "rendre à l'évidence", nul ne le peut." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83936

‎Guillaume APOLLINAIRE‎

‎"Vous avez senti mon âme comme personne." Lettre autographe signée inédite adressée à Jean Royère après la sortie d'Alcools‎

‎s. l. [Paris] s. d. [ca. juin 1913] | 15.70 x 24.50 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée inédite de Guillaume Apollinaire adressée à Jean Royère, une page rédigée à l'encre noire sur un feuillet.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Très belle lettre de remerciement de poète à poète. «Je vous remercie de l'article admirable que vous m'avez consacré. Vous avez senti mon âme comme personne.»Jean Royère avait en effet rédigé un élogieux article à la sortie d'Alcoolsdans le numéro deLa Phalangedu 20 juin 1913 :« Voici, recueilli en un in-18 d'à peine deux cents pages, l'uvre poétique presque entière d'Apollinaire. Quinze ans de poésie reposent sur ce petit volume. Je ne l'ouvre donc pas sans presque un parti pris d'admiration. En poésie, abondance signifie stérilité et l'on n'écrit trois volumes en un an que par impuissance de consacrer sa vie à un livre. Apollinaire, évidemment, ne laissera qu'un livre de vers, comme Baudelaire et Mallarmé, comme Rimbaud: c'est une chance considérable d'immortalité, car le vrai poète est celui qui a ce don trop rare de condensation.» «[...] j'irai vous voir ces jours-ci pour vous remercier d'abord et aussi pour vous parler naturalisation je suis épouvanté par la nouvelle loi.» Le poète fait ici allusion à la Loi de Trois ans (baptisée Loi Barthou), augmentant la durée du service militaire de deux à trois ans en vue de préparer l'armée française à une guerre éventuelle avec l'Allemagne. Si la biographie d'Apollinaire préfère se focaliser sur la publication de ses uvres en cette année 1913, les lettres qu'adresse la mère à son fils montrent que ce dernier remue ciel et terre pour éviter le service militaire et être naturalisé au plus vite: «Pour tes papiers un colonel Italien attaché au ministère de la guerre qui a été témoin pour ton acte de reconnaissance m'avait écrit un fois pour me donner la marche à suivre pour que tu sois exempté du service militaire en Italie et pour ta naturalisation française. Je vais d'ailleurs lui écrire pour le prier de voir à la Mairie.» (lettre d'Angelika Kostrowicka du 12 juillet 1913). La guerre surviendra bientôt et, le 3 août 1914, au lendemain de la mobilisation, le poète apatride déposera une demande d'engagement volontaire assortie d'une demande de naturalisation. Cette dernière ne lui sera accordée qu'en 1916. Intéressante lettre, rédigée à l'aube de la Grande guerre, témoignant des deux passions de Guillaume Apollinaire: la poésie et la France. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83938

‎Jean SENNEP‎

‎Lettre autographe signée à son ami Carlo Rim‎

‎S. n. | Paris 8 Avril 1931 | 13.50 x 20.50 cm | deux pages‎

‎Lettre autographe signée (23 lignes à l'encre noire à en-tête de l'Echo de Paris) du dessinateur et caricaturiste Sennep,adressée à son ami l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim à propos d'un article que Carlo Rim avait publié dans sa revue "Vu" contrevenant à la propriété artistique : "Mon cher Carlo Rim, puisque tu es rédacteur en chef, je t'absous ! Et Vu en sera quitte pour les inévitables droits de reproduction que lui réclamera sans doute le syndicat de la propriété artistique. "L'incident sanglant" avait pour origine une reproduction intempestive de quinze ou vingt dessins (sans autorisation préalable, et sans indication d'origine et servant d'illustration à un article contre Léon Daudet. J'avais trouvé le procédé bizarre... Mais il n'est plus question de ça ! A bientôt, j'espère, et bien amicalement. J. Sennep." Pliure inhérente à la mise sous pli, trace de trombone rouillé en tête de la missive Carlo Rim fut un écrivain provençal, auteur de "Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83943

‎Louise MICHEL‎

‎«Il faut avant de rentrer en cage [...] que je vous demande le grand service de faire entrer à l'hospice mon cousin (le petit Dacheux) à qui vous avez bien voulu faire avoir sa dispense d'âge.» Lettre autographe signée adressée à Georges Clemenceau‎

‎s. l. [Paris] 7 août 1886 | 13.20 x 19.20 cm | 3 pages sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée de Louise Michel adressée à Georges Clemenceau ; trois pages rédigées à l'encre noire sur un bifeuillet de papier blanc.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Belle lettre de Louise Michel à Clemenceau, l'un de ses plus importants soutiens, avant une énième incarcération: «Il faut avant de rentrer en cage [...] que je vous demande le grand service de faire entrer à l'hospice mon cousin (le petit Dacheux) à qui vous avez bien voulu faire avoir sa dispense d'âge.» L'ancienne communarde vient en effet d'être condamnée à quatre mois de prison pour avoir prononcé un discours en faveur des mineurs de Decazeville, aux côtés de Jules Guesde, Paul Lafargue et Étienne Susini. Mais pour l'heure, c'est la condition de son cousin Lucien Dacheux qui la préoccupe: «Son genou étant de plus en plus malade on l'envoie en congé de deux mois, mais il faut qu'il entre à l'hospice s'il ne veut pas rester estropié. De plus on n'a pu lui donner une mécanique pour son genou et en même temps le médecin lui disait que c'était indispensable - peut-être pourra-t-il en avoir une au Val de Grâce - je le recommande bien à vous et au citoyen Lafont - J'irai vous voir pour cela et une autre chose du même genre avant le 12 mais s'il était possible de faire entrer avant à l'hospice le petit Lucien Dacheux je serais bien heureuse car il sera tout à fait estropié et incapable de continuer son service où on est très content de lui.» Louise Michel fit la connaissance de Clemenceau en octobre 1870 alors qu'il était maire de Montmartre et elle institutrice adjointe. Dès leur première rencontre naquit une forte amitié qui perdura jusqu'à la mort de Louise Michel. Clemenceau n'eut de cesse de la soutenir, particulièrement durant sont bannissement à Nouméa et ils entretinrent une importante correspondance. Emouvante lettre, témoignage du dévouement sans faille de l'ancienne communarde et de la grande amitié qui unissait Louise Michel à Georges Clemenceau. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83952

‎Louise MICHEL‎

‎"je n'ai pas trop compris la lettre du petit parce qu'il en est resté une bonne partie dans l'encrier" Lettre autographe signée adressée à Lucien Barrois‎

‎s. l. [Paris] 20 avril 1885 | 11 x 17.70 cm | 2 pages sur un bifeuillet et un feuillet encollé sur la 3e page‎

‎Lettre autographe signée de Louise Michel adressée à Lucien Barrois ; deux pages rédigées à l'encre noire sur un bifeuillet de papier blanc à encadrement noir. Un feuillet de la main d'un adjudant de la marine de Brest encollé sur la troisième page.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Louise Michel demande au destinataire de cettre lettre des conseils pour son petit cousin : "Ignorant si Clémenceau aurait le temps d'écrire un mot de recommandation pour quelques leçons à mon petit cousin Dacheux je vous le dis d'abord afin que vous preniez un moment où ce sera possible pour le dire à Clemenceau. Je vous avoue que je n'ai pas trop compris la lettre du petit parce qu'il en est resté une bonne partie dans l'encrier il écrit si mal." Emouvante lettre, témoignage du dévouement sans faille de l'ancienne communarde. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83956

‎Louise MICHEL‎

‎" Il faut enfin que ce soit vous qui rappeliez cette pauvre femme qui a rendu tant de services." Lettre autographe signée adressée à Lucien Barrois‎

‎s. l. [Paris] 12 juin 1885 | 11 x 16.90 cm | 2 pages 1/2 sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée de Louise Michel adressée à Lucien Barrois ; deux pages et demie rédigées à l'encre noire sur un bifeuillet de papier blanc à encadrement noir. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Louise Michel sollicite de l'aide pour une de ses connaissances : "Madame Maron à qui Lafont ou Clémenceau avait fait avoir promesse à la mairie d'un terme de son loyer (elle en doit trois) n'a plus entendu parler de rien et il faut qu'elle déménage pour aller en face où elle paiera moins. Sa propriétaire l'aurait attendue avec un terme payé sur les trois. Il faut enfin que ce soit vous qui rappeliez cette pauvre femme qui a rendu tant de services." Emouvante lettre, témoignage du dévouement sans faille de l'ancienne communarde. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83957

‎Louise MICHEL‎

‎"Chauvière et d'autres amis communs vous prient bien de tâcher que Clemenceau recommande au professeur qui a la chaire de Russe au Collège de France et à la Sorbonne, notre ami Gregorieff comme aide." Lettre autographe signée adressée à Lucien Barrois‎

‎s. l. [Paris] 19 novembre 1887 | 11.30 x 17.70 cm | 1 pages 1/2 sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée de Louise Michel adressée à Lucien Barrois ; une et demie rédigées à l'encre noire sur un bifeuillet de papier blanc à encadrement noir. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. "Chauvière et d'autres amis communs vous prient bien de tâcher que Clemenceau recommande au professeur qui a la chaire de Russe au Collège de France et à la Sorbonne, notre ami Gregorieff comme aide. Il paraît qu'avec un mot de Rochefort et de Clemenceau il serait immédiatement accepté [...]" Le romancierP. Gregorieff avait donné quelques cours de russe à Louise Michel. Emouvante lettre, témoignage du dévouement sans faille de l'ancienne communarde. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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