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‎Alphonse DAUDET‎

‎Lettre autographe à un membre du groupe littéraire d'Alphonse Daudet, sans doute Émile Zola‎

‎s. d. [circa 1880] | - | une feuille‎

‎Lettre manuscrite à l'encre sur papierVergé, 11 lignes à l'écriture serrée, sans date ni adresse. Une indication ancienne indique que la lettre était adressée à Émile Zola, information qui ne peut être vérifiée. La lettre offre un aperçu des liens étroits qui unissent le groupe littéraire auquel appartient Alphonse Daudet. Si l'identité du destinataire n'est pas vérifiée, Daudet s'adresse à un membre du Groupe des Cinq dont la mention est clairement identifiable : «J'ai envie de lui écrire un mot pour lui proposer de venir avec nous cinq». L'évocation de «notre dîner» renvoie certainement aux fameux dîners des «auteurs sifflés» constitués par Tourguéniev, Zola, Flaubert, Goncourt et Daudet. Le ton de la lettre explicite les relations parfois tendues avec les personnes à l'extérieur du cercle: «J'ai un remords/ Charpentier. - il avait une si drôle de tête l'autre soir [...] Ils sont embêtés, humiliés, d'un susceptible». Les soirées du groupe semblent relativement fermées, ce que laisse supposer ces lignes : «Goncourt ne sera peut-être pas ravi mais il est trop bien élevé pour le laisser voir. Qu'en pensez-vous?» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 63497

‎Joris-Karl HUYSMANS‎

‎Lettre autographe signée « c'est l'invasion hollando-belge venue pour l'exposition [...] Je cours à la recherche de chambres d'hôtels pour ces barbares aux toisons jaunes »‎

‎s. l. [Paris] n.d. [14 mai 1878] | 9.80 x 13.40 cm | un feuillet remplié‎

‎Lettre autographe signée de Joris-Karl Huysmans adressée Léon Cladel, 40 lignesécrites à l'encre noire sur 4 pages sur un feuillet remplié, enveloppe jointe. Une déchirure sans manque de 2cm inhérente à la pliure du feuillet. Dans cette lettre caustique, toute empreinte de l'écriture poétique huysmansienne, l'auteur regrette que les visiteurs hollando-belges de l'Exposition Universelle le retiennent loin des paysages de Sèvres où vit Léon Cladel. «Je sors de chez Leconte de Lisle, il a reçu votre livre couleur de sang». L'importance du travail et de la personnalité de Léon Cladel, ami estimé des grands écrivains du temps, est perceptible dès ces premières lignes. Le «livre couleur de sang», témoin de la force poétique de Huysmans qui transparaît jusque dans sa correspondance privée, renvoie à l'Homme-de-la-Croix-aux-Bufs publié par Edouard Dentu en 1878, roman qui fut d'ailleurs relu par Flaubert, lui aussi intime de Cladel. «Je vous serre la main de tout cur mon puissant orfèvre et vous invite, pour notre bonheur à tous, à forger encore de belles uvres.» Émile Zola reprendra cette éloquente analogie dans l'oraison funèbre de Cladel: «[...] de ces belles uvres impeccables qu'il lançait, ouvragées comme des joyaux de haut prix ». Cette même année 1878 voit l'Exposition Universelle s'installer à Paris, événement auquel Huysmans semble contraint d'assister:«c'est l'invasion hollando-belge venue pour l'exposition qui me tient et m'empêche». La position de l'auteur vis-à-vis de la Belgique et de la Hollande est ambiguë: néerlandais par son père, Huysmans effectue de nombreuses visites familiales et artistiques dans ces pays et il y est reconnu pour ses écrits critiques sur la peinture. L'auteur préfigure pourtant ici le dédain qui se retrouvera dans À rebours quelques années plus tard : «Je cours à la recherche de chambres d'hôtels pour ces barbares aux toisons jaunes et, le soir, quand j'ai une minute de libre, je les fais déambuler au travers de la capitale. Ils ouvrent des yeux comme des assiettes et jargonnent des exclamations admiratives.». Etouffé par la ville et sa société, « Tout ça, ça peut être drôle, mais ça m'obsède singulièrement. J'espère que ça va enfin cesser et que je vais reconquérir un peu de cette pauvre liberté dont je suis si maigrement loti, même en temps ordinaire », Huysmans aspire à retrouver la nature, désir qui s'exprime à travers une exclamation élégiaque: « Ah les coteaux de Sèvres! Pardon!» Piquante lettre où se dégagent les thèmes chers à la plume singulière de Huysmans. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 63560

‎Joris-Karl HUYSMANS‎

‎«ah! le foutu Dieu! » Lettre autographe signée à Camille Mauclair‎

‎Paris 8 février 1894 | 10.60 x 13.50 cm | un feuillet remplié‎

‎Lettre autographe de Joris-Karl Huysmans signée adressée à Camille Mauclair,44 lignes écrites à l'encre noire, 3 pages sur un feuillet remplié,correction manuscrite de l'auteur. Deux restaurations à l'aide de bandes de papier en pliure haute et basse de la lettre, la seconde bande porte très légèrement atteinte à un mot du texte, une pliure inhérente à la mise sous pli de la lettre. Longue et belle lettre où transparaît tout le respect et l'intérêt de Huysmans pour les écrits de la jeune génération symboliste. À la fois auteur et critique littéraire, Huysmans incarne une figure centrale pour les jeunes poètes, à l'image de Camille Mauclair, alors âgé de 22 ans, qui lui adresse l'un de ses premiers recueils poétiques: «Le chapitre sur le symbole est parfait; c'est à coup sûr, la première fois que l'on explique et qu'avec une telle lucidité, on remet les choses en place.» Cur du symbolisme et de la fibre poétique propre à Huysmans, la musique de la langue est particulièrement mise à l'honneur tant dans les propos que dans l'écriture de l'auteur:« les morceaux sur la mort, sur la sensualité, sont tissés en la plus vivante des langues[...] et le bel écrivain que celui qui a fait la trouvaille de l'absoute du froid et de l'éther, qui a écrit de telles phrases: «nous nous efforçons de déterminer notre fantôme véridique dans le tumulte des apparences».» Introduite par la mention du mythe de Narcisse, figure symboliste par excellence, la lettre montre les interrogations philosophiques qui sous-tendent le mouvement. «Narcisse est Dieu - C'est pourtant pas bien beau de se contempler l'âme [...] Il est vrai que, vous-même, en un mélancolique retour sur la vanité de l'être, avez montré en une vibrante page les comédiens de nous-mêmes que nous sommes». Les évocations mystiques, directe à Satan et plus ambiguë à Dieu, font écho à la conversion littéraire de Huysmans qui, en 1894, prépare l'écriture d'En Route, premier volet de sa trilogie, pendant direct du «livre noir» qu'est Là-Bas: «ah! le foutu Dieu! Vraiment cela me fait rêver à une littérature qui nourrisse moins son Satan, comme vous dites, à une littérature d'humilité!» Habitué des réflexions théoriques digressives sur la littérature, Huysmans termine sa lettre par: «Au fond, je suis bête de vous chicaner sur des idées, car, en somme, toutes celles que nous exprimons et que nous rendrons le furent déjà, dans d'autres temps, et elles sont plus ou moins neuves, selon qu'elles sont plus ou moins oubliées, mais ce qui n'est pas fait avant vous, ce qui vous appartient en propre, c'est la façon de les enrober. Et c'est là où je vous admire sans réserve, car ces phrases sont bien vôtres.» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 63596

‎Joris-Karl HUYSMANS‎

‎«vous êtes arrivé à rehausser la langue, à la rendre ni inerme ni inerte. Et je sais combien c'est malaisé et rare cela!» Lettre autographe à Jacques Le Lorrain‎

‎Paris [20] juin 1888 | 12.40 x 16.70 cm | un feuillet‎

‎Lettre autographe signée adressée à Jacques Le Lorrain de Joris-Karl Huysmans, 30 lignes écrites à l'encre noire sur 2 pages. Correction manuscrite de l'auteur. Pliure inhérente à la mise sous pli de la lettre. Singulière lettre aux propos parfois obscurs où Huysmans souligne l'importance et la rareté du travail d'écriture à l'uvre dans le roman Nu du poète savetier Jacques Le Lorrain. «Par les temps qui courent de gens bâclant des livres, dans une langue simple - vous savez comme moi ce que ces indigences signifient - c'est plaisir que de voir des phrases élucidées,piochées, l'expression sortie du forceps». Acerbe comme à son habitude, Huysmans se place en défenseur acharné de l'écriture littéraire vécue comme un labeur, que semble déserter la production contemporaine: «ce souci est trop épuisé de tous et méprisé, pour que je ne vous félicite pas de vos soins». Accoutumé à la réception d'ouvrages de ces confrères, Huysmans s'attache à mettre en lumière les particularités novatrices de chaque auteur qu'il reçoit : «Nombre de pages sont véritablement curieuses. Lorgeral sur le gazon, fermant les yeux, écoutant les voix - c'est neuf et absolument juste. La scène du baisage d'aisselles de Juliette. Ce travail si bien expliqué de la jalousie de l'homme pour l'enfant, sont des coins particuliers, originaux de ce livre dont le style très scrupuleux m'a requis.». L'auteur Huysmans se distingue ici, toujours attentif à la juste mesure, nécessaire selon lui, à l'expression littéraire: «vous êtes arrivé à rehausser la langue, à la rendre ni inerme ni inerte. Et je sais combien c'est malaisé et rare cela!» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 63597

‎Lise DEHARME‎

‎Deux lettres autographes manuscrites de Lise Deharme à Guy Dupré‎

‎1963 et s. d. | 15 x 10.50 cm | une carte et un feuillet remplié‎

‎Lettres autographes signées de Lise Deharme adressées à Guy Dupré, 9 lignes au stylo rouge sur une carte postale et 17 lignes à l'encre bleue sur deux pages sur un feuillet remplié. Pliure inhérente à la mise sous pli. Ensemble témoignant de l'amitié unissant Lise Deharme, figure du surréalisme, et Guy Dupré, alors éditeur chez Plon : «Si je vous écris que j'ai pleuré en lisant votre article, j'aurais l'air de commettre une de ces exagérations parisiennes chères à ces amis de nos amis» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 63989

‎Alexandre DUMAS‎

‎"Naïs et Chloé" Poème saphique autographe inédit signé d'Alexandre Dumas‎

‎s. d. [circa 1860] | 20.60 x 27.60 cm | un feuillet remplié‎

‎Poème manuscrit autographe signé d'Alexandre Dumas portant le titre "Naïs et Chloé", 84 vers à l'encre noire sur feuillet remplié bleu. Quelques infimes déchirures sans manque de texte dues aux pliure inhérentes à la mise sous pli. Le poème autographe est présenté sous une chemise en demi maroquin vert sapin, plats de papier marbré, contreplats doublés d'agneau vert, étui bordé du même maroquin, ensemble signé Goy & Vilaine. Rarissime manuscrit d'un long poème inédit retraçant les amours de Naïs et Chloé et dont l'écriture est régie par l'admiration et l'hommage qu'Alexandre Dumas rend à l'une des plus grandes figures de la poésie antique, Sappho. Romancier prolifique, Dumas s'est rarement essayé au genre poétique, «Naïs et Chloé», par sa longueur, constituant un hapax dans la production littéraire de l'écrivain. Le texte demeure inédit à ce jour et se trouve ici enrichi de l'élégante calligraphie de son auteur. Le poème est constitué de 21 quatrains parmi lesquels se distingue une remarquable insertion des vers les plus célèbres de Sappho, «à la femme aimée», dont le titre est conservé dans le corps même du texte. Cet enchâssement participe de la verve avec laquelle Dumas défend la force poétique et évocatrice de l'écriture de Sappho qu'il élève au rang d'«étoile du monde» de la Poésie : «Il est au sein des mers s'appuyant à l'Asie Entre l'heureuse Smyrne et la sombre Lemnos Une île aux bois fleuris chers à la Poésie A qui Venus donna le doux nom de Lesbos. Quand du chantre divin la voix fut étouffée Que du nom d'Euridice elle eut frappé l'écho Le flot roula tête et la lyre d'Orphée Sur la rive où plus tard devait naître Sapho Sapho naquit la lyre en ses mains fut remise Les sons qu'elle en tira jusqu'à nous sont venus» Traduits par les soins consciencieux de l'auteur, le poème empruntéà Sappho, où émerge le vers le plus célèbre, "Celui-là, je le dis, il est l'égal des dieux",se retrouve en plusieurs endroits de l'uvre de Dumas, notammentdans le chapitre intitulé «les vers saphiques» de la San Felice et dans un recueil d'articles dédié aux grandes figures féminines où elle siège parmi Jeanne d'Arc et Marguerite d'Anjou. Il s'agit pour Dumas de demeurer fidèle aux vers écrits et de leur rendre leur sensualité, souvent estompée par les traducteurs antérieurs: «Les traductions de ces deux poëtes [...] nous paraissent non seulement manquer de couleur antique mais insuffisantes comme ardeur lesbienne» (Les étoiles du monde, Galerie historique des femmes les plus célèbres de tous les temps et de tous les pays) Par-delà la traduction qu'il propose, Dumas s'imprègne de la plume lyrique de Sappho sans se défaire de sa propre veine romanesque et peint les amours saphiques de Naïs et Chloé sous un jour érotique: «Oh seule palpitante, échevelée et nue Une main sur ma gorge et l'autre... Oh ma Naïs Serre moi dans tes bras et sois la bien venue Car à force d'amour... tiens... tiens je te trahis Et l'on n'entendit plus alors dans la nuit sombre Que le bruit des baisers répétés par l'écho Car Nais et Cloé se taisaient et dans l'ombre Clinias s'enfuyait en maudissant Sapho» Le poème s'inscrit dans la continuité de l'intérêt que les auteurs de la fin du XIXe siècle portent au saphisme et au personnage-lecteur voyeur, ici incarné par Clinias, et dont la plus célèbre occurrence demeure la Nana de Zola Exceptionnel et long poème autographe saphique d'Alexandre Dumas. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 64096

‎Théophile GAUTIER‎

‎Manuscrit autographe du chapitre XI du Voyage d'Espagne "Boire de l'eau est une volupté que je n'ai connue qu'en Espagne"‎

‎s. d. [circa 1843] | 13.20 x 21.90 cm | 4 feuillets‎

‎Manuscrit autographe de Théophile Gautier, 4 feuillets numérotés 2, 2bis, 9 et 11, 83 lignes à l'encre bleu turquoise, rose et rouge, corrections de la main de l'auteur, quelques pliures, infimes déchirures marginales sans manque de texte, quelques bavures et traces d'encre sans manque de texte. Admirable ensemble de quatre fragments manuscrits du chapitre XI du Voyage d'Espagne dévoilant les coulisses de l'écriture de Gautier qui, guidé par le goût romantique pour le pittoresque, relate ses séjours à Madrid et Ocaña et ses passages par La Guardia et Tembleque. Gautier adopte ici un étonnant format de travail sur feuilles volantes où, menée par une écriture serrée et bigarrée, se distingue la fabrique du récit à travers les corrections que l'auteur impose à son texte. Originellement destiné à une publication dans la presse, l'article de Gautier, lui-même séduit par l'exotisme espagnol, satisfait le penchant pour le pittoresque alors à son apogée en France: «[...] les mouvements de coude des femmes se groupant dans leur mantille et corrigeant l'inflexion d'un pli disgracieux; les illades lancées d'une croisée à l'autre aux gens de connaissance; le joli signe de tête et le geste gracieuxqui accompagne l'agurpar lequel lessenhorasrépondent aux cavaliers qui les saluent; la foule pittoresque entremêlée deGallegos, dePasiegas, de Valenciens, deManolaset de vendeurs d'eau» Les extraits présentés se placent en relation directe avec un imaginaire commun de l'Espagne, introduit par Don Quichotte et ses célèbres moulins: «[...] nous aperçûmes sur la droite deux ou trois moulins à vent qui ont la prétention d'avoir soutenu victorieusement le choc de la lance de don Quichotte [...] La venta où nous nous arrêtâmes pour vider deux ou trois jarres d'eau fraîche, se glorifie aussi d'avoir hébergé l'immortel héros de Cervantès». Placé en résonance avec une telle référence romanesque, le récit de Gautier se teinte de couleur picaresque: «Nous avions en outre une escorte spéciale de quatre cavaliers armés d'espingoles, de pistolets et de grands sabres. C'étaient des hommes de haute taille, à figures caractéristiques, encadrées d'énormes favoris noirs, avec des chapeaux pointus, de larges ceintures rouges, des culottes de velours et des guêtres de cuir, ayant bien plus l'air de voleurs que de gendarmes, et qu'il était fort ingénieux d'emmener avec soi, de peur de les rencontrer». Sans se départir de sa plume pleine d'humour («Boire de l'eau est une volupté que je n'ai connue qu'en Espagne»), Gautier se montre sensible à la gaieté et au bon vivant espagnols : «la sobriété et la patience des Espagnols à supporter la fatigue est quelque chose qui tient du prodige. Ils sont restés Arabes sur ce point. L'on ne saurait pousser plus loin l'oubli de la vie matérielle. Mais ces soldats, qui manquaient de pain et de souliers, avaient une guitare». Si l'écrivain est conscient de l'influence que la parution des articles dans la presse a sur son écriture, «je ne te fais pas de détails pittoresques. Tu verras cela dans les papiers publics» (Lettre de Théophile Gautier à sa mère, Burgos, 16 mai 1840), le Voyage en Espagne demeure une expérience jalon dans le développement esthétique de Gautier. Plus qu'un simple récit de voyage, l'ouvrage révèle «son rapport poétique avec le monde visible» (François Brunet) dont certains accents se distingue ici: «Le passage de la procession est poudré de sable fin, et destendidosde toile à voile, allant d'une maison à l'autre, entretiennent l'ombre et la fraîcheur dans les rues [...] Le manège perpétuel des éventails qui s'ouvrent, se ferment, palpitent et battent de l'aile comme des papillons qui cherchent à se poser ». - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 64099

‎André-Ferdinand HEROLD‎

‎Manuscrits et tapuscrits autographes de Zadig‎

‎Agence générale de copies dramatiques et littéraires H. Compère | Paris s. d. [circa 1938] | 20.50 x 27.50 cm | broché et en feuilles‎

‎Manuscrits et tapuscrits autographes d'André-Ferdinand Hérold pour le livret de Zadig, comédie musicale créée le 24 juin 1938 à l'Opéra-Comique avec la musique de Jean Dupérier. Plusieurs centaines de pages dactylographiées et manuscrites, nombreuses corrections à l'encre et au crayon à papier de la main du librettiste, tampon de l'agence générale de copies dramatiques et littéraires H. Compère sur le premier plat et la première gare de l'exemplaire broché. L'exemplaire broché contient une version intégrale du livret et tous les ensembles sont des fragments incomplets de plusieurs états du texte qui, comme l'indique une note d'un précédent propriétaire, ne peuvent pas être reclassés selon un ordre logique. Certains fragments semblent être des brouillons de poèmes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 64165

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand Céline au docteur Tuset et à Henri Mahé "Ces choses-là ne s'oublient pas. Tout est poésie ! "‎

‎Copenhage 10 avril [1947] | 22.50 x 28.40 cm | 6 pages sur 3 feuillets‎

‎Très longue lettre autographe signée "Dest" au docteur Tuset et à Henri Mahé, datée du 10 avril [1947] à Copenhague, 130 lignes à l'encre bleue sur six pages pleines, corrections et soulignements de la main de l'auteur. La date indiquée par l'auteur du 10 mars est erronée, Naud n'acceptant de défendre Céline qu'en avril 1947. Pliures inhérentes à la mise sous pli ayant provoqué d'infimes déchirures sans manque de texte. Affaibli par son exil, Céline se réfugie dans sa correspondance où les multiples évocations du passé constituent des repères qui le rattachent à la vie. En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus à Korsør, au Danemark. Epuisé par son isolement, Céline tente de maintenir un contact permanent avec son cercle d'amis français et parmi eux, le docteur Augustin Tuset, figure autour de laquelle gravite le monde des arts de Quimper, «cette petite Athènes au bord de l'Odet». La période d'exil permet à Céline de renouer avec le monde de l'avant-guerre ressurgissant à travers les abondantes listes de noms parfois non identifiés: «et Mme. Le Gallou? Et votre assistante? Et Desse? [...] Et les frères confitures, et leur grand-père divin! et Le Floche? Et Rosbras? [...] Et Troulalaire? Et notre si gentille crêpière. Je n'en aurais pas fini». Les différentes époques de la vie de Céline s'entrecroisent dans la correspondance du Danemark, donnant à la mémoire un rôle à la fois néfaste et salvateur pour l'auteur: «Je suis inépuisable aux souvenirs. L'atroce est que je n'oublie jamais rien. Il faudrait bien que j'oublie certaines choses [...] Ah Marie Bell, mes amours! [...] elle était vraiment extraordinaire dans Armide! Ces choses-là ne s'oublient pas. Tout est poésie!». L'écriture de la lettre épouse le fil de la pensée de l'auteur, n'effectuant aucune transition entre les sujets: «Maria le Bannier nous écrit souvent. Je l'aime bien. C'est un tempérament et tout un trésor de Bretagne. Et Saudemont? Vers quelles ivresses? Serre bien la main de Pipe. Affection à Stève. [...] comment va la mère de Madeleine? Nous parlons souvent de la «Puce». Leur pauvre petite chatte... » Aucune affaire n'est épargnée par la soif de Céline de retrouver les repères familiers dans sa solitude où finit par poindre la fatigue qui l'accable: «Jusqu'où vont nos souvenirs...» A l'instar de plusieurs autres missives de la correspondance danoise, cette lettre est destinée à deux interlocuteurs: le docteur Tuset, mais aussi le peintre Henri Mahé, qui présenta d'ailleurs le premier à Céline. Le ton change significativement lorsque l'écrivain, s'adressant à son ami de longue date, quitte cette bienveillance nostalgie pour laisser éclater sa colère: «[...] prévenez Henri que Karen est à rayer une fois pour toutes!». Ici s'ouvre le long et virulent récit de l'un des tournants principaux de l'épopée du Danemark. Céline avait, avant son exil, confié de l'or à la danseuse Karen Jensen (dédicataire de L'Eglise). Assistée d'Ella Johansen, cette dernière mit des appartements à la disposition des Destouches qui s'y réfugièrent à leurs sorties respectives de prison. Dépositaires de l'or de Céline dont la réserve diminue de manière suspecte, les deux femmes sont ici violement prises à partie: «Elle [Karen] et son amie se sont comportées comme des sorcières de Macbeth et en plus pillardes, canailles. Des monstres. Elles ont littéralement torturé la pauvre Lucette. Deux mégères en délire [...] Son amie Johansen, ivrogne aussi hystérique, méchante, envieuse, un monstre.». Céline va même jusqu'à les comparer à «Landru [...] plus timides, plus sournoises, mais textuelles». La colère doublée de frustration de Céline n'épargne personne, pas même sa propre fille: «La mienne d'enfant, Colette, végète à Paris, la pauvre conne» L'exil mais surtout la période de prison que Céline a endurée lui fournissent une source intarissable de fureur qui lui inspire des lignes aussi percu‎

Referentie van de boekhandelaar : 64327

‎Alphonse DAUDET‎

‎Carte autographe signée à Jean Jullien "nous pleurions dans cette avant-scène à faire pitié"‎

‎s. l. s. d. | 10 x 6 cm | une carte‎

‎Carte autographe signée d'Alphonse Daudet, 7 lignes à l'encre noire, rature de la main de l'auteur. Billet d'éloge adressé à Jean Jullien, dramaturge précurseur des révolutions théâtrales du XXe siècle, à propos de l'une de ses pièces dont Daudet souligne l'esthétique naturaliste: «quels admirables actes d'une émouvante et large poésie d'observation[...]nous pleurions dans cette avant-scène à faire pitié». - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 64360

‎Théophile GAUTIER‎

‎Lettre autographe signée de Théophile Gautier à sa fille cadette "J'ai manqué pour ma part d'y laisser ma peau et je ne suis pas encore bien brillant"‎

‎Versailles s. d. [20-30 avril 1871] | 10.50 x 11.50 cm | un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Théophile Gautier, 34 lignes à l'encre noire, adresse en pied au verso de la lettre : "Versailles avenue de St-Cloud n°3". Pliures inhérentes à la mise sous pli. La lettre semble être inédite, non mentionnée dans la Correspondance Générale de Théophile Gautier, éditée par Claudine Lacoste-Veysseyre, sous la direction de Pierre Laubriet (Droz, Genève-Paris, 12 vol., 1985-2000). Rare aperçu de la vie intime de Gautier, la lettre saisit les affres qui frappent l'auteur et sa famille pendant la Commune de Paris. Séparé de sa famille par l'invasion prussienne de 1870 et les insurrections parisiennes de 1871, Théophile Gautier confie l'ampleur de ses tourments, tant financiers que dus à la Commune de Paris, à sa «chère mignonne», sa fille cadette, Estelle Gautier: «Je parviendrai peut-être encore à me relever de cet écroulement [...] je suis heureux que ces atroces épreuves t'aient été épargnées. J'ai manqué pour ma part y laisser ma peau et je ne suis pas encore bien brillant». Les habituels soutiens de Gautier transparaissent d'ailleurs ici à travers les noms de l'académicien Camille Doucet et de la danseuse Carlotta Grisi. La virulence des combats entre communards et forces répressives se devine dans l'évocation de la sur de Gautier, Emilie, dite «Lili»: «Lili est toujours dans sa cave. En sortir est trop périlleux mais elle sera délivrée d'ici quelques jours. Hélas! bien longs». Caractéristique du registre personnel, rare dans la correspondance de Gautier, la lettre est empreinte de l'amour paternel que l'auteur porte à sa famille: «Quelle fête quand nous serons tous réunis car mon cur souffre bien [fort] de cette dispersion». - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 64361

‎André SUARÈS‎

‎Lettre autographe d'André Suarès à ses éditeurs‎

‎Paris, s. d. | 11 x 13.50 cm | un feuillet‎

‎Lettre autographe d'André Suarès à ses éditeurs, Emile-Paul Frères, 6 lignes au crayon à papier de la main de l'auteur et 3 lignes de la main des éditeurs, adresse des éditeurs en tête de la lettre. Enveloppe jointe. Lettre concernant les articles que Suarès a rédigé pendant la guerre, déjà publiés sous le titre de Commentaires, cité au verso de la lettre. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 64367

‎Pierre MOINOT‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Moinot‎

‎s. l. 30 juin 1951 | 16.50 x 21.50 cm | un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Moinot à des amis, Madame et Monsieur O'Heguerty, datée du 30 juin 1951, 16 lignes à l'encre bleue. Rédigée pendant l'écriture du premier roman de Pierre Moinot, la lettre s'ouvre sur une citation d'Albert Camus tirées deNoces, qui rappelle le rôle déterminant de l'écrivain dans le lancement de la carrière littéraire de son cadet. Le titre du roman, Armes et Bagages, qui paraîtra l'année suivante, devient la source d'anagrammes comiques à l'adresse de deux amis, les époux O'Heguerty: «[...] Armes et bagages sont devenus Bagares et mages Mega sabretages Ombrages à étages Ramages gastèbes Serge m'abat sage Bragètes à games Batages émargés» La signature de Moinot est accompagnée d'un petit dessin d'oiseau, clin d'il humoristique au nom de famille de l'auteur. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 64368

‎Gus BOFA‎

‎Lettre autographe signée de Gus Bofa‎

‎s. l. s. d. | 18 x 21.50 cm | un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Gus Bofa à l'une de ses connaissances, 16 lignes à l'encre violette accompagnées d'un dessin au crayon à papier. Pliure inhérente à la mise sous pli, déchirure sans manque au niveau du dessin. Adressée à une amie de Gus Bofa et de son épouse, qui semble avoir subi «un long voyage dans la tempête!», la lettre est empreinte de l'humour de son auteur: «nous y joignons deux bons baisers bien chaud pour achever de vous sécher». La missive est enrichie d'un dessin original de Gus Bofa représentant deux oiseaux posés sur un radiateur dont l'un s'écrit «Spring has come!» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 64369

‎Pierre-André BENOIT‎

‎Poème autographe inédit "L'arbre"‎

‎s. l. s. d. | 6 x 10.50 cm | un feuillet‎

‎Poème inédit autographe signé de Pierre-André Benoit intitulé «l'arbre», 9 lignes à l'encre noire accompagnées d'un dessin représentant un arbre en pied du feuillet. Structuré autour de la figure de l'anaphore, le poème dégage une charmante sensibilité. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 64370

‎Paul MOUNET‎

‎Lettre autographe signée de Paul Mounet‎

‎Paris 1910 | 13.50 x 21.50 cm | un feuillet remplié‎

‎Lettre autographe signée de Paul Mounet probablement adressée à une comédienne, 30 lignes à l'encre noire sur papier vergé comportant l'adresse du café la Régence en tête. Pliures inhérentes à la mise sous pli, petite déchirure sans manque de texte. La missive porte sur les détails d'une production théâtrale à venir que Mounet, alors comédien à la Comédie-Française, réclame avec insistance auprès de son interlocutrice: «Il faut que j'aie l'autorisation - [de jouer hors du Français]» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 64371

‎Édouard DRUMONT‎

‎Lettre autographe signée d'Edouard Drumont "Rions un peu! Cela distrait"‎

‎s. l. 3 avril 1891 | 10 x 13 cm | un feuillet remplié‎

‎Lettre autographe signée d'Edouard Drumont, datée du 3 avril 1891, 40 lignes à l'encre noire sur papier à en-tête comportant l'adresse « 157, rue de l'Université » Pliure inhérente à la mise sous pli. Défié en raison de ses positions antisémites radicales, Drumont adresse à un abbé une lettre singulière sur la question du duel: «Je comprends tout ce qu'un prêtre doit penser du duel et je suis de votre avis mais c'est une nécessité dans certains cas» Loin de renier ses opinions, («Tous les Juifs du monde entier m'adressent des cartels»), l'auteur se défend en adoptant une position sarcastique par rapport au duel: «La meilleure façon de les éviter est de se déclarer prêts à les accepter». L'humour qui clôt la lettre notamment par l'insertion d'un dialogue fictif montre toute la dérision avec laquelle Drumont considère sa situation: ««ah vous ne vous battez pas? C'est bien sûr? , - bien sûr... - Eh bien! moi je veux me battre jusqu'à ce que mort s'en suive!» Rions un peu! Cela distrait.» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 64384

‎André ROLLAND DE RENÉVILLE‎

‎Six lettres autographes signées d'André Rolland de Renéville‎

‎Paris et Richelieu, 1939-1940 | 21 x 27 cm | en feuillets‎

‎Ensemble de 6 lettres autographes signées de André Rolland de Renéville, 21 pages à l'encre noire et bleue. Les lettres sont toutes datées sauf une entre le 28 juin 1939 et le 27 mai 1940 et comportent diverses adresses en tête des feuillets. Pliures inhérentes aux mises sous pli. Probablement adressées à un membre du groupe littéraire du Grand Jeu, les lettres offrent un remarquable aperçu du quotidien et de la vie intime de l'auteur dans les années cruciales qui marquent le début de la Seconde Guerre mondiale: «La littérature est bien loin, et d'ailleurs je ne suis pas dans des dispositions intérieures favorables aux travaux de l'esprit» La guerre est perceptible dans les détails que Renéville relate à son destinataire concernant les suppressions des émissions de radio et la situation des différentes personnalités littéraires de l'époque: «Reçu à diverses reprises de bonnes nouvelles des Paulhan, évacués à Marmande (Manche) avec les éditions Gallimard». L'auteur souligne l'impact de cette concrétisation des tensions, explicitée par l'évocation de l'invasion de la Pologne, sur sa mentalité: «Je reconnais que je réagis très mal à toutes les épreuves qui accablent l'Europe [...] Pour un esprit épris de la sérénité orientale, il y a là une défaite particulièrement grave, je m'en rends bien compte! Tout cela n'était que position intellectuelle et non prise de conscience» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 64406

‎Emmanuel MOUNIER‎

‎Trois lettres autographes signées d'Emmanuel Mounier‎

‎Paris 23 janvier s. d. [1936] | 13.50 x 21 cm | en feuillets‎

‎Trois lettres autographes signées d'Emmanuel Mounier adressées à Henri Petit, 7 pages à l'encre noire sur papier en tête comportant l'adresse du siège de la revue Esprit. Pliures inhérentes aux mises sous pli. Ensemble de trois lettres apportant des suggestions de correction sur le manuscrit de Un homme veut restervivant: le bilan moral d'uneépoque, débat humaniste sur la foi chrétienne par Henri Petit qui paraitra chez Aubier-Montaigne ennovembre 1936 dans lacollection Esprit, qu'Emmanuel Mouniervenait de prendre en charge en lien avec sa revue éponyme. La position de Mounier, chrétien engagé, l'amène à écrire ces lignes pleines d'ironie: «Prenez ceci pour ce que vous voudrez. Un certain snobisme à la fois de sectaire et d'archéologue s'est bien emparé de la manière d'écrire le dieu (article et minuscule), au dieu, que cela agace un peu. Pourquoi pas Dieu, comme dit à la fois l'incroyant et l'homme de peuple athée? C'est tellement plus sympathique.» (Nous remercions Yves Roullière, vice-président de l'Association des Amis d'Emmanuel Mounier et chargé de ses uvres complètes, du précieux éclairage qu'il nous a apporté sur ces lettres sans nom de destinataire explicite.) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 64419

‎Maxime DU CAMP‎

‎Lettre autographe signée de Maxime Du Camp‎

‎Paris 16 janvier 1869 | 13.50 x 20.50 cm | un feuillet remplié‎

‎Lettre autographe signée de Maxime Du Camp, datée du 16 janvier 1869, 23 lignes à l'encre noire sur papier bleu, adresse manuscrite de l'expéditeur en tête du feuillet. Lettre de demande de recommandation que Maxime Du Camp adresse très courtoisement à son interlocutrice qui semble l'avoir secouru par le passé. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 64422

‎Henry de MONTHERLANT‎

‎Lettre autographe signée de Henry de Montherlant‎

‎19 juin 1949 | 13.50 x 21 cm | un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Henry de Montherlant adressée à Robert Pignarre, datée du 19 juin 1949, 15 lignes à l'encre bleue, enveloppe jointe. Pliures inhérentes à la mise sous pli. Lettre chaleureuse de remerciement adressée au professeur Robert Pignarre à la suite d'une conférence à l'Alliance française sur son uvre: «j'en ai goûté fort le sérieux et l'objectivité». - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 64424

‎Pierre PUVIS DE CHAVANNES‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Puvis de Chavannes‎

‎Paris, 9 mai 1898 | 12 x 15 cm | un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Puvis de Chavannes, datée du 9 mai 1898, 19 lignes à l'encre noire, papier à en-tête comportant l'adresse de l'hôtel particulier de son épouse Marie Cantacuzène "89 avenue de Villiers". Emouvante lettre de remerciement du peintre Pierre Puvis de Chavannes: «La pensée d'associer mon uvre [...] à votre propre sentiment paternel me laisse une impression inexprimable, intime, pleine d'émotion.» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 64430

‎Napoléon-Jérôme BONAPARTE‎

‎Quatre lettres de Napoléon-Jérôme Bonaparte, aux signatures maçonniques, adressées au peintre Géniole‎

‎Italie, circa 1842 | 13.50 x 20.50 cm | 4 feuillets rempliés‎

‎Ensemble de quatre lettres signées de Napoléon-Jérôme Bonaparte au peintre Géniole, deux sont datées du 21 août et du 12 décembre [1842], 6 pages à l'encre brune, adresse du destinataire au dos des feuillets, deux sceaux de l'expéditeur en partie conservés. Pliures inhérentes aux mises sous pli. Quelques infimes tâches sans atteinte au texte. La singularité de cet ensemble de lettres est constituée par la présence d'un signe franc-maçon rare (deux points de part et d'autre d'une ligne) entrelacé à la signature du Prince Napoléon. Le symbole explicite les liens étroits qui unissent la famille Bonaparte et la franc-maçonnerie qui aboutiront à faire de Paris la capitale de la franc-maçonnerie sous le Second Empire ainsi qu'à la création de la loge «Bonaparte» en 1852 dont fera partie Napoléon-Jérôme Bonaparte. En 1842, le jeune Napoléon-Jérôme Bonaparte, cousin de Napoléon III, est en voyage en Italie en compagnie d'Alexandre Dumas qui tirera de cette expérience son célèbre Comte de Monte-Cristo. Habitué des milieux artistiques, le Prince Napoléon confie ici ses préoccupations au peintre Alfred André Géniole: « Toutes les lettres que l'on m'a adressées à Milan ne me sont pas parvenues ayant passé par le Tyrol et c'est par le plus grand des hasards que j'ai appris ici que l'on me retiendrait à la frontière.» Les lettres retracent la période délicate que traverse la famille Bonaparte exilée dont le représentant principal, le futur Napoléon III, est alors détenu au fort de Ham: «Il y a aussi un nouvel arrangement entre mon frère [Jérôme Napoléon Bonaparte]et moi, il ne peut plus être mon témoin, mon père ne voulait pas voir ses deux fils compromis à la fois.» Traitant parfois de sujets artistiques, comme la composition des armes du Prince Napoléon, les missives révèlent l'ennui qui s'empare du jeune Bonaparte, dont la liberté est limitée, notamment lors de son passage à Bologne: «Vous êtes bien heureux d'être tranquille, personne ne le sent plus que moi qui m'embête furieusement ici [...] Bologne est un bouge affreux, il n'y a que les morts qui y [suitent ?] agréablement le cimetière étant magnifique.» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 64434

‎WILLY [Henry GAUTHIER-VILLARS]‎

‎Carte autographe de Willy "Ah ! ah ! vous aussi, vous êtes pornographe !"‎

‎s. d. | 11.50 x 8 cm | une carte‎

‎Carte autographe signée de Henry Gauthier-Villars dit Willy, 6 lignes à l'encre violette, adresse de l'expéditeur en pied : « Rue de Courcelles 93 ». Cocasse lettre de Willy, personnalité centrale de la vie mondaine parisienne du tournant du XIXe, où transparaît tout son goût pour l'humour et la provocation: «Ah! Ah! Vous aussi, vous êtes pornographe! Je ne suis pas fâché, mon cher confrère, de me trouver en si bonne compagnie». - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 64435

‎Michel BUTOR‎

‎Lettre autographe signée à Georges Raillard‎

‎février 1974 | 18.60 x 27 cm | une feuille, enveloppe jointe‎

‎Lettre autographe inédite signée de Michel Butor à Georges Raillard, datée defévrier 1974. 54 lignes rédigées au stylo noir sur une feuille rempliée, l'adresse du destinataire figurant au dos. Michel Butor s'adresse depuis Albuquerque (Nouveau-Mexique) à Georges Raillard,critique littéraire et spécialiste des peintres espagnols Antoni Tapies et Joan Miro. Butor remercie son destinataire pour les compliments qu'il a reçus à propos de l'Enchantement, son projet d'adaptation de La Modification pour la télévision, qu'il avaitécrit en 1971.Il entretient son destinataire de ses déboires universitaires, alors qu'il accède avec difficulté à un poste de maître-assistant à l'université de Nice. Pourtant titulaire d'un doctorat d'Etat, on lui refusa un poste de professeur - optimiste, il écrit à Raillard "il y a une forte tendance à Nice et à Paris à considérer que ce poste pourra être interprété comme la titularisation de celui que j'ai occupé pendant 3 ans. Le point essentiel est naturellement la question du traitement, or, me dit-on, il est vraisemblable qu'il ne peut être inférieur à celui que j'avais l'an passé, les syndicats risquent de s'alarmer devant le précédent que constituerait une telle rétrogradation". Il est également question d'une collaboration pour les Cahiers du XXe siècle aux éditions Klincksiek, qui aboutira un an plus tard sur une série d'interviews de Butor par Raillard, intitulée « Entretien sur la notion de modernité». Butor donne carte blanche à son ami "il vaut mieux, à tous égards, et pour vous et pour moi, que vous constituiez cet ouvrage comme vous l'entendez, et vous n'avez aucune raison de tenir le moindre compte des hypothétiques jalousies de Nathalie Sarraute". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 65719

‎STENDHAL‎

‎«Un solitaire est jaloux de sa liberté. C'est son plus grand bien comme c'est celui de tous les hommes.» Lettre autographe adressée à sa soeur Pauline‎

‎10 Floréal 13 [30 avril 1805] | 18.50 x 23.10 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe de Stendhal adressée à sa sur Pauline. 28 lignes rédigées d'une fine écriture à l'encre noire. Prénom «Pauline» de la main de l'expéditeur au bas de la lettre. Numéro d'inventaire «36» à l'encre d'une autre main. Deux petites traces de timbre et cachet, une petite déchirure restaurée en marge basse de la page. Quelques infimes pliures inhérentes à la mise sous pli de la lettre. Rare et belle lettre de Stendhal adressée à sa sur Pauline, dans laquelle transparaît toute la sensibilité du jeune homme et son amour pour l'art dramatique plus d'une vingtaine d'année avant ses grands succès romanesques. Cette lettre provient de la correspondance qu'entretint Henri Bayle, ici âgé de vingt-deux ans, avec sa sur Pauline de trois ans sa cadette. Cette véritable liaison épistolaire, qui prit bien vite la forme d'un «journal» - les réponses de Pauline étaient rares - est un jalon essentiel dans la constitution du parcours intellectuel du futur Stendhal. Notre lettre, d'un grand lyrisme, témoigne de la force du lien unissant le jeune écrivain et sa sur: «Serrons-nous l'un contre l'autre ma bonne amie. Nous ne trouverons jamais personne qui aime Pauline comme Henri, ni Henri ne trouvera jamais une plus belle âme que Pauline.»L'emploi de la troisième personne et d'un vocabulaire amoureux érige la jeune femme au rang d'alter ego, d'âme-sur et même de maîtresse idéale. Le jeune Henri est alors justement sous le joug d'une dévorante passion pour la comédienne Mélanie Guilbert qu'il a rencontrée à l'occasion de ses cours de déclamation chez Dugazon: «Je m'en vais peut-être vous ennuyer par ma sombre tristesse. Je sais bien que le sérieux des passions ardentes, n'est pas aimable. » Contrastant avec cette relation passionnée, Pauline symbolise la raison et l'équilibre, une figure qu'Henri, tel un pygmalion peut façonner à loisir. En bon précepteur il conseille: «Apprends par cur des rôles. À propos de déclamation, je t'apprendrai mille choses. Je te porte un Gil Blas, et un Tracy.» On comprend ici l'adoration que Stendhal voua au théâtre dès ses plus jeunes années, tant en qualité de lecteur que de dramaturge (le fonds de ses archives à la Bibliothèque de Grenoble contient près de 700 feuillets d'ébauches): «Je suis au désespoir de ne pas pouvoir vous porter des Bonnets. Mais attendez, peut-être un jour viendra que...comme dit Ulino.» Cette passion du théâtre, Henri compte bien la transmettre à sa sur: «Nous travaillerons comme des diables, pendant le temps que je resterai à Grenoble.» En contrepied total avec l'éducation des femmes à son époque, il mit un point d'honneur à ce que Pauline soit une personne instruite; on retrouve d'ailleurs dans plusieurs lettres des injonctions du frère ordonnant à sa sur d'abandonner les travaux d'aiguille au profit des lectures qu'il lui recommande. Véritablement obsédé par le théâtre et persuadé qu'il deviendra un auteur de comédies à succès, il travaille sans relâche: «On m'annonce une chambre où je ne serai pas libre, et où je ne pourrai pas seulement déclamer. Tâche de déranger cet arrangement.» Bien des années avant la rédaction des grands romans qui feront sa renommée, Stendhal comprend déjà que la solitude - thème cher aux écrivains romantiques - est pour lui source de création et affirme: «Un solitaire est jaloux de sa liberté. C'est son plus grand bien comme c'est celui de tous les hommes.» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 66974

‎Antoine COMPAGNON‎

‎Lettre autographe signée adressée à Georges Raillard‎

‎Paris 6 avril 1979 | 13.50 x 21 cm | 2 feuillets‎

‎Lettre autographe signée d'Antoine Compagnon adressée à Georges Raillard. Deux pages sur deux feuillets, rédigées à l'encre noire. Enveloppe jointe. Intéressante lettre dans laquelle Compagnon affirme qu'"il y a encore moyen d'écrire. (C'est la question actuelle qui se pose à moi au lendemain de la parution du récit)".Il y évoque également Maurice Nadeau et d'autres connaissances universitaires communes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 67036

‎Roland BARTHES‎

‎Carte postale autographe signée adressée à Georges Raillard‎

‎Maroc 30 décembre 1968 | 15 x 10.50 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée de Roland Barthes adressée à Georges Raillard. Treize lignes au feutre noir au verso d'une carte représentant un paysage de Tetouan au Maroc. "Cher Ami, nous nous sommes manqués à Barcelone. Je n'ai pu vous téléphoner - pris dans des retards d'avion - et sans doute étiez-vous déjà partis en vacances dans le Sud, comme vous m'aviez dit. Ne m'en veuillez pas et acceptez avec tous les vôtres mes voeux très amicaux. A bientôt j'espère. Vôtre. R. Barthes" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 67054

‎Roland BARTHES‎

‎Lettre autographe signée à Georges Raillard‎

‎Paris 16 décembre 1968 | 21 x 27 cm | 2 pages sur un feuillet‎

‎Longue lettre autographe signée de Roland Barthes adressée à Georges Raillard. Deux pages rédigées à l'encre bleue rédigée sur un feuillet à en-tête de l'Ecole pratique des hautes études. Enveloppe à en-tête identique jointe. Deux pliures centrales inhérentes à la mise sous pli de l'enveloppe. "Cher ami, Merci pour votre bonne lettre, merci pour la liste des notabilités et merci pour le chèque. Le hasard veut que je vais repasser quelques heures à Barcelone à la fin de la semaine. Je n'ai pas pu avoir de place le samedi 21 dans l'avion Genève. Casablanca, qui n'a lieu qu'une fois par semaine et tenu par des dates compliquées, j'ai été obligé, pour aller au Maroc, de prévoir d'aller de Genève à Barcelone, puis de Barcelone à Madrid et à Tanger. Si tout va bien - car avec les avions on ne sait jamais, j'arriverai à Barcelone, de Genève, le samedi 21 à 19h40, je coucherai à l'hôtel Colon (dont j'ai un bon souvenir), je repartirai pour Madrid le dimanche après-midi 22. Je ne veuxen rienvous déranger (j'ai même hésité à vous dire mon passage), et au reste je serai pris, en principe le samedi soir - mais si par hasard, vous étiez à Barcelone le dimanche et que vous n'ayez vraiment rien de mieux à faire, on pourrait déjeuner ensemble ; maissurtoutne changez rien à vos projets, fussent ils de repos. Vous pouvez me laisser un mot à l'hôtel Colon d'où je vous téléphonerai samedi soir, à l'Institut ou chez vous. Je n'ose dire que j'espère vous revoir - car c'est aussi risquer de vous déranger ; de toutes manières, à bientôt. Amitiés autour de vous - et pour vous. Roland Barthes" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 67060

‎Hans HARTUNG‎

‎Carte postale autographe adressée à Georges Raillard‎

‎29 août 1977 | 15 x 10.50 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe d'Hans Hartung adressée à Georges Raillard. Neuf lignes à l'encre noire au verso d'une carte postale bleue monochrome légendée "Vacances méditerranéennes sous un ciel d'azur". "Cher Ami, ce n'est que dernièrement que j'ai reçu une copie de votre article à propos de ma peinture dans la Quinzaine Littéraire ; merci mille fois de vous rappeler de moi, et aussi gentiment ! Comment allez-vous ? Où êtes-vous ? Je vous envoie bien des amitiés d'Anna Eva et les miennes. Hans Hartung" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 67100

‎Hans HARTUNG‎

‎Carte postale autographe signée adressée à Georges Raillard‎

‎Madrid 29 juin 1970 | 15 x 10 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée d'Hans Hartung adressée à Georges Raillard. Sept lignes au stylo à bille au verso d'une carte postale représentant des danseurs de sardane. "Mille fois merci et un bon souvenir de "votre" ville ! En espérant de vous revoir bientôt un jour. Bien à vous, Anna-Eva et Hans Hartung" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 67104

‎Louis, Chevalier de SADE‎

‎Ensemble complet des archives du Chevalier de Sade‎

‎s. l. (Londres, Paris, Toulon...) 1791-1832 | 12000 feuillets de divers formats | en feuilles‎

‎Exceptionnel ensemble des archives manuscrites inédites et complètes de Louis, Chevalier de Sade (1753-1832), auteur du Lexicon politique et cousin du Divin Marquis représentant environ 12 000 feuillets manuscrits dont plusieurs milliers inédits et écrits de sa main. Le Chevalier y expose un système de pensée de type « holistique», comprenant à la fois des réflexions historiques, politiques et scientifiques. Précieuses archives géopolitiques, historiques et scientifiques d'un aristocrate érudit, témoin privilégié de la fin de l'Ancien Régime, de la Révolution française, du Consulat, de l'Empire et de la Restauration. Fonds unique de recherches sur la mise en place d'une monarchie constitutionnelle. * Si l'on regarde la Révolution Française comme la naissance de l'expérimentation de l'idéologie laïque et politique, le chevalier de Sade en fut sans doute un des premiers et précoces déconstructeurs. Non de la Révolution elle-même qui connut pléthore de contempteurs, mais de l'idéologie en politique, phénomène qui devait profondément marquer les deux siècles à venir. Ce qu'il nomme la «politique positive» est «fondée sur le calcul et sur l'expérience.». «La théorie a eu des charmes pour moi ; je l'ai étudiée avec soin, j'ai savouré ses principes. Maintenant je n'apprécie leur valeur que par les effets provenant de leur mise en pratique, qu'on leur a vu produire chez les peuples dont l'histoire est parvenue à ma connaissance. C'est ma méthode ; je sais qu'elle est, du tout au tout, l'opposée de celles que nos gouvernants et nos faiseurs de constitutions ont suivies jusqu'à présent sans s'en désister. Cette divergence continuelle entre ce qui s'est fait et ce qu'on n'aurait pas dû faire, en augmentant ma confiance dans ma manière de procéder a fortifié en même temps ma résolution à persister dans la vue que j'avais adopté, de juger les législations par les conséquences historiques qu'elles ont entraînée après elles, plutôt que par les beaux raisonnements métaphysiques et supposés concluants, dont les novateurs n'ont cessé et ne cessent tous les jours de nous accabler.» Le Chevalier de Sade, qui ne concevait le monde qu'au regard de ce qu'il fut, ne pouvait être autre que Royaliste. La démocratie n'avait pratiquement aucun exemple dans l'histoire connue du Chevalier, hormis les antiques sociétés grecques et romaines qui n'avaient expérimenté que des formes très élitistes de démocraties. Ces modèles sont d'ailleurs bien connus du politologue dont les archives contiennent plus de 7000 pages consacrées à l'Histoire antique. La République portée par la Révolution, plus qu'une adoption d'un modèle politique, fut la réalisation politique d'un idéal philosophique. Or, si la plupart des opposants à ce nouveau régime y voyaient surtout une atteinte à leur situation personnelle, à leurs convictions religieuses ou plus simplement à leurs habitudes, les écrits du Chevalier de Sade ne relèvent d'aucune influence dogmatique ou, du moins, ne se justifient jamais par celle-ci. Louis de Sade, gentilhomme sans fortune et sans attache, est conservateur par conviction philosophique et historique, et non par intérêt. Et c'est avec une parfaite honnêteté intellectuelle qu'il étudie et commente les essais, mémoires et uvres politiques ou théoriques de ses contemporains. à contre-courant de la pensée des Lumières, le chevalier porte un regard très peu philosophique sur la société. Bien qu'il construise une véritable histoire théorique de l'évolution des hommes depuis l'état «sauvage» jusqu'aux constitutions des sociétés, il ne postule pas une nature idéale de l'homme, comme le font certains de ses contemporains (que ce soit pour justifier la politique ou pour la déplorer). Au contraire, le chevalier relève la césure entre l'être de nature et l'être de culture, sans porter de jugement moral ou philosophique sur celle-ci comme il était alors d'usage de le faire. «L'erreur politique qui a perdu l'Europe du XVIIIè a été de baser ses raisonnements et‎

Referentie van de boekhandelaar : 67693

‎Jean RICARDOU‎

‎Bristol postal autographe signé concernant le projet d'organisation d'un colloque sur Raymond Roussel‎

‎Paris 5 Octobre 1975 | 8 x 12.50 cm | une feuille avec enveloppe‎

‎Bristol autographesigné de Jean Ricardou à Georges Raillard, critique littéraire et professeur à l'université de Vincennes-Saint Denis, à propos d'un colloque sur Raymond Roussel organisé à l'initiative de Gilbert Lascault et Georges Raillard et auquel Jean Ricardou a été convié de participer. 20 lignes au feutre, enveloppe jointe. "P, le 5/10/75. D'accord, en principe, cher Raillard, pour participer à un Arc sur Roussel. Et merci à Lascault et à vous d'avoir songé que j'y pourrais prendre place. Pour moi, ce sera en fait une question de temps; encore que les délais soient des plus raisonnables. Au premier abord, ce que j'e"ntrevois, c,est un rapport RR / NR à différents niveaux mais peut-être que, entre temps, j'aurais envie de faire un peu autre chose... A vous, bien." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 67955

‎Jean-Clarence LAMBERT‎

‎Carte postale autographe signée adressée à Georges Raillard‎

‎Lagorce 27 Décembre 1967 | 13.50 x 9 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée de Jean-Clarence Lambert adressée à Georges Raillard depuis le mas de La Rouvière le Lundi 27 Décembre 1967. Six lignes au stylo à bille au verso d'une carte postale représentant le village de Lagorge en Ardèche afin de présenter ses voeux de bonnes fêtes de fin d'année à Georges Raillard, alors directeur de l'Institut français de Barcelone, et sa femme Alice. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 67959

‎Antonio TORRES‎

‎Carte postale autographe signée adressée à sa traductrice en français Alice Raillard‎

‎Coimbra 25 Janvier 2000 | 14.50 x 10.50 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe datée et signée de l'écrivain brésilien Antonio Torres adressée à la traductrice de ses oeuvres en français Alice Raillard depuis Coimbra le 25 Janvier 2000 représentant une vue de la ville. "Alice, une pensée à toi, ici, à Coimbra, où ja parle pour le public de l'université. (Pardon pour mon pauvre français...) Abracos pare voce e Georges, mon officier !" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 68058

‎Antonio TORRES‎

‎Carte postale autographe signée adressée à sa traductrice en français Alice Raillard‎

‎Coimbra 12 Novembre 1995 | 14.50 x 10.50 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe datée et signée de 11 lignes, et entièrement écrite en brésilien, de l'écrivain Antonio Torres adressée à la traductrice de ses oeuvres en français Alice Raillard depuis Rome le 11 Novembre 1995 représentant la place saint-Pierre. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 68151

‎Edgar DEGAS‎

‎Lettre autographe inédite signée‎

‎Dieppe 1er septembre 1885 | 22.40 x 17.70 cm | 4 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe inédite signée d'Edgar Degas à Albert Bartholomé, peintre et plus tard sculpteur et grand ami deDegas. Sa femme est Prospérie de Fleury, décédée en 1887, déjà malade en 1885.4 pages à l'encre noire sur un feuillet remplié. Une pliure centrale inhérente à la mise sous pli du courrier. Belle lettre inédite témoignant de l'autre grande passion de Degas après la danse?: le chant. "Dieppe, chez M. Halévy, rue de la Grève, 1 Septembre 85 Si je n'ai pas de nouvelles de votre femme, ni de vous, mon cher ami, je n'ai aucune peine à vous avouer que c'est par ma faute et que je l'ai bien mérité! Ecrivez-moi, dites-moi où et comment vous êtes tous les deux, continuez à me croire tous les deux meilleur que je ne le parais. J'aime toujours Sigurd et je l'aime de plus en plus, je n'ai vu Reyer qu'une fois et dans la rue. Et je n'ai pas oublié de lui parler de l'admiration qu'il avait provoquée beaucoup plus immédiatement sur moi que sur une personne qui, pour être ni bonne ni blanchisseuse, ni du commun, méritait quelque considération. On vous fera voir cet ogre charmant cet hiver. Mais sans piano. La partition qu'on me joue ici est paraît-il des plus mal arrangées. C'est un certain Vidal qui est l'arrangeur, et Reyer s'en lave d'autant plus les mains, qu'il ne sait pas jouer du piano, qu'il compose dans les bois et non au clavecin et qu'il ne sait pas la musique. Oeuvre admirable, qui me fait tant de bien, que je ne peux plus m'en passer. Le jeune [Jacques-Emile] Blanche, notre voisin, me la joue tous les jours, à défaut de votre femme. Avez-vous jamais vu le Mont Saint-Michel ? Pourrions-nous un jour y aller passer quelques jours ensemble ? Que c'est beau, que c'est attachant. En un mois j'y suis allé deux fois. Les grandes marées de la fin de septembre vont m'y ramener une troisième. Ecrivez-moi le plus tot que vous pourrez, je serai encore ici toute la semaine. Je vous sers à tous deux bien affectueusement la main." * La première parisienne de l'opéra wagnérien Sigurd d'Ernest Reyer eut lieu le 12 juin 1885 à l'Opéra de Paris. Degas, subjugué par la prestation de la chanteuse Rose Caron vit la pièce à trente-sept reprises?: «?J'aime toujours Sigurd et je l'aime aussi de plus en plus. Je n'ai vu Reyer qu'une fois et dans la rue. Et je n'ai pas oublié de lui parler de l'admiration qu'il avait provoquée beaucoup plus immédiatement sur moi que sur une personne qui, pour être ni bonne, ni blanchisseuse, méritait quelque considération.?» Degas rendit hommage à la beauté de Rose Caron dans Sigurd en réalisant deux dessins sur éventails, aujourd'hui en mains privées aux États-Unis. Véritablement obsédé par cette «?uvre admirable qui [lui] fait tant de bien, qu['il] ne [peut] plus [s']en passer?», le peintre réclame à son célèbre voisin de lui en interpréter la partition au piano?: «?Le jeune [Jacques-Emile] Blanche notre voisin me la joue tous les jours, à défaut de votre femme.?» La lettre s'achève sur une description lyrique du Mont Saint Michel, dont Degas fit plusieurs dessins?: «?Avez-vous jamais vu le Mont Saint Michel?? Pourrions-nous un jour y aller passer quelques jours ensemble ?? Que c'est beau, que c'est attachant. En un mois j'y suis allé deux fois. Les grandes marées de la fin de septembre vont m'y ramener une troisième.?» La passion de Degas pour l'opéra est retracée dans une exposition, en l'honneur du 350è anniversaire de l'Opéra de Paris, se déroulant du 24 septembre 2019 au 19 janvier 2020 au musée d'Orsay. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 68398

‎ANONYME‎

‎(Prostitution) Brevet d'invention - Caisse d'Horloge‎

‎Paris s. d. [circa 1800] | 23.50 x 18.30 cm | une feuille‎

‎Curieux manuscrit d'une quinzaine de lignes sur une feuille lignée au crayon de papier, portant le titre "Brevet d'invention - Caisse d'Horloge". "Un Physionomiste célèbre a constaté que les Filles de mauvaise Vie avaient le cachet de leur inconduite sur leurs Figures. En livrant leur corps a une exploitation honteuse, le sang s'altere il devient aqueux, la décomposition arrive et les couleurs disparaissent. La peau se ride, les yeux deviennent Cernés, le sang altéré par le vice n'a pas plus de sexe qu'une Caisse d'Hologe (sic). Pourquoi une Société s'est Formée contre la Corruption des Murs cause de la dégénérescense de l'espèce humaine et qualifie les impudiques de Caisse d'Hologe (sic) afin qu'elles soient vouées à l'exécration publique. Par leurs toilettes excentriques, produit de leur conduite Criminelle, elles se font reconnaitre et font la honte des honnetes filles. Le réparateur des murs envoyé par la Société dont le siège est à Paris." Très rare document manuscrit. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 68537

‎Charles BAUDELAIRE‎

‎Lettre autographe datée et signée de Charles Baudelaire à Philoxène Boyer concernant l'intrigante Léontine B.‎

‎Paris 25 Juin 1854 | 11.50 x 18.50 cm | une page recto-verso‎

‎Lettre autographe, datée du 25 Juin 1854, et signée de deux pages de Charles Baudelaire à Philoxène Boyer, qu'il surnomme "mon cher Lyrique", dans laquelle il s'excuse d'avoir manqué un rendez-vous avec lui, lui avoue son impécuniosité et lui rend compte des efforts déployés par Léontine B., une intrigante qui finira par compromettre Philoxène Boyer en raison de ses dettes, pour assister à une fête à laquelle elle n'est pas conviée et qui en retire une certaine jalousie : "Vous présumez bien, mon cher Lyrique, qu'il a fallu hier quelque chose de grave pour que j'aie manqué ce rendez-vous. Voici ce que je vous aurais dit : 1 - mon argent n'est pas venu ; mais il viendra. / 2 - Léontine s'entête. Je suis persuadé que je me suis très bien acquitté de ma commission de confiance. Je suis revenu à la charge trois fois. Quand enfin j'ai pu lui expliquer soigneusement que cette fête était familiale, secrète, que Boyer lui-même était censé l'ignorer, - elle m'a répondu : Eh bien, ce n'est plus un secret puisque je le sais." Enfin, tout en reconnaissant à Léontine "un tour d'esprit très original" et bien que l'attitude de cette encombrante intrigante : "... vous cause de l'inquiétude et je le comprends...", Charles Baudelaire plaide pour l'indulgence et la clémence : "puisqu'elle s'entête si fièrement je vous engagerais à laisser courir l'évènement. Ce n'est après tout que l'hommage d'un esprit étourdi." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 68690

‎STENDHAL‎

‎Lettre autographe adressée à sa soeur Pauline : «?Voilà mes rêveries, (...) tu es la seule personne au monde à qui j'ose les dire.?»‎

‎26 mars 1808 | 20 x 24.80 cm | 3 pages 1/2 sur un double feuillet‎

‎Longue lettre autographe de Stendhal, adressée à sa sur Pauline, rédigée d'une écriture fine à l'encre noire. Adresse du père de Stendhal chez qui réside sa sur, à Grenoble et tampon «?n°51 Grande Armée?». Cachet de cire rouge aux armes de Stendhal. Plusieurs pliures d'origine, inhérentes à l'envoi postal. Un manque de papier, dû au décachetage de la lettre, habilement comblé. Très belle lettre, empreinte de passion romantique, mêlant nostalgie de l'enfance et histoires sentimentales et préfigurant Le Rouge et le Noir. * Cette lettre provient de la correspondance qu'entretint le jeune Henri Beyle ici âgé de vingt-cinq ans avec sa sur Pauline de trois ans sa cadette. Cette véritable liaison épistolaire, qui prit bien vite la forme d'un «?journal?» les réponses de Pauline étaient rares est un jalon essentiel dans la constitution du parcours intellectuel du futur Stendhal?: «?Voilà mes rêveries, ma chère amie ; j'en ai presque honte ; mais, enfin, tu es la seule personne au monde à qui j'ose les dire.?» Dans cette lettre témoignant du lien fort entre frère et sur, Stendhal, alors en Allemagne, fait part de toute sa nostalgie?: «?J'ai repassé dans ma mémoire tout le temps que nous avons passé ensemble?: comment je ne t'aimais pas dans notre enfance ; comment je te bâtis une fois à Claix, dans la cuisine. Je me réfugiai dans le petit cabinet de livres ; mon père revint un instant après, furieux, et me dit?: «?Vilain enfant?! Je te mangerais?!?». Ensuite, tous les maux que nous fit souffrir cette pauvre tatan Séraphie ; nos promenades dans ces chemins environnés d'eau croupissante, vers Saint-Joseph.?» Ces regrets d'un temps passé s'accompagnent d'une mélancolie toute stendhalienne?: «?Hélas?! Ce bonheur charmant que je me figurais, je l'ai entrevu une fois à Frascati, quelques autres à Milan. Depuis lors, il n'en est plus question ; je m'étonne de n'avoir pu le sentir. Le seul souvenir en est plus fort que tous les bonheurs présents que je puis me procurer.?» Cette évocation de l'Italie regrettée va de pair avec les femmes qu'il a aimées?: «?Je t'ai conté qu'étant à Frascati, à un joli feu d'artifice, au moment de l'explosion, Adèle s'appuya un instant sur mon épaule ; je ne peux t'exprimer combien je fus heureux. Pendant deux ans, quand j'étais accablé de chagrin, cette image me redonnait du courage et me faisait oublier tous mes malheurs. Je l'avais oubliée depuis longtemps ; j'ai voulu y repenser aujourd'hui. Je vois malgré moi Adèle telle qu'elle est ; mais, tel que je suis, il n'y a plus le moindre bonheur dans ce souvenir.?» Ce long passage concernant Adèle Rebuffet, sa cousine avec laquelle il vécut une histoire sentimentale forte avant d'entretenir des relations plus intimes avec sa mère, témoigne du sentimentalisme de Stendhal. Il évoque d'ailleurs une autre de ses brûlantes passions, Angelina Pietragrua, idéal de la femme italienne et incarnation de ses souvenirs milanais?: «?Madame Pietragrua c'est différent?: son souvenir est lié à celui de la langue italienne ; dès que, dans un rôle de femme, quelque chose me plait dans un ouvrage, je le mets involontairement dans sa bouche.?» Ce «?rôle de femme?» que mentionne Stendhal est un écho à l'essentiel de cette lettre, l'uvre Il Matrimonio segreto du compositeur Cimarosa?: «?Joues-tu quelquefois le Matrimonio?? C'est le passage Cara sposa au commencement entre Carolina et Paolino. [...] Mais joue le Matrimonio pour l'amour de moi surtout Signor deh permettette et la finale Io rival de mia sorella.?» Cet opéra de Cimarosa, loin d'être une lubie passagère, jalonnera toute la vie et l'uvre de l'écrivain. Dans ses Souvenirs d'égotisme (1832) il explique?: «?à Milan, en 1820, j'avais envie de mettre cela sur ma tombe [...] Je voulais une tablette de marbre de la forme d'une carte à jouer?: «?Errico Beyle Milanese Visse, scrisse, amò Quest'anima adorava Cimarosa, Mozart e Shakspeare Morì di anni... il ... 18...?» («?Henri Beyle Milanais Il vivait, écrivait‎

Referentie van de boekhandelaar : 68967

‎Lawrence DURRELL‎

‎Carte de visite autographe adressée à Jani Brun‎

‎Sommières 2 février 1979 | 12.70 x 8.10 cm | une carte de visite sous enveloppe‎

‎Carte de visite autographe de Lawrence Durrell adressée à Jani Brun. Quelques lignes à l'encre. Enveloppe jointe. L'encre a légèrement bavée, l'enveloppe ayant sans doute été mouillée. L'écrivain adresse cette carte depuis Sommières, sa retraite languedocienne, à son amante Janine Brun : "Janine est-ce que vos dates sont fixés [sic] ? Je ne sais pas si je suis de retour de Londres avant le 10 samedi - écris moi pour me dire - Love, Larry" Après de nombreuses années passées en Grèce, en Egypte et à Rhodes, l'écrivain voyageur Lawrence Durrell fut contraint de fuirChypre à la suite de soulèvements populaires qui menèrent l'île à son indépendance de la couronne britannique. Riche seulement d'une chemise et d'une machine à écrire mais auréolé du succès de ses romans Bitter Lemons, il arriva en 1956 en France et s'établit dans le village languedocien de Sommières. Dans la «maison Tartès», sa grande demeure entourée d'arbres, il écrivit la seconde partie de son uvre, son monumental Quintette d'Avignon, s'adonna à la peinture et reçut ses illustres amis, dont le couple Henry Miller et Anaïs Nin, le violoniste Yehudi Menuhin, l'éditeur londonien Alan G. Thomas, et ses deux filles Pénélope et Sappho. Parmi les oliviers et sous le soleil méditerranéen, il y rencontre au milieu des années 1960 la jeune et pétillante "Jany" (Janine Brun), montpelliéraine d'une trentaine d'années à la beauté ravageuse, qui travaillait au département des Antiquités de la Sorbonne à Paris. Elle fut prénommée «Buttons» en souvenir de leur première rencontre, où la jeune fille portait une robe couverte de boutons. Henry Miller tomba également sous le charme de «Buttons», louant sa beauté et son éternelle jeunesse dans d'exceptionnelles lettres restées inédites. Les trois compères passèrent des soirées parisiennes mémorables dont nous gardons de précieuses traces autographes à travers leurs échanges épistolaires. Recommandée par Durrell, elle fit de nombreux voyages notamment en Angleterre d'où elle reçut une vaste correspondance de l'écrivain ainsi que des uvres d'art originales signées de son pseudonyme d'artiste, Oscar Epfs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 70292

‎Lawrence DURRELL‎

‎"Tout le monde cherche quelqu'un de fidèle tout en restant 'libre' en échange !" Carte postale autographe signée adressée à Jani Brun‎

‎Sommières s. d. [circa 1970] | 15 x 10 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée de Lawrence Durrell adressée à Jani Brun, rédigée au feutre noir, au verso d'une vue des bords de la Vidourle à Sommières. Admirable et humoristique confession de l'écrivain à sa jeune amante : "Tout le monde cherche quelqu'un de fidèle tout en restant 'libre' en échange ! Bientôt je serai impuissant et le problème n'existera plus !". Durrell revient sur ses nombreuses conquêtes féminines ("Pour l'instant je suis comblé de belles et j'en profite - pourquoi pas !") et donne de précieux conseils à sa destinataire, qui avait choisi de rester indépendante malgré les prières de l'écrivain : "Tu n'es pas heureuse en amour parce que tu es intéressée - tu cherche [sic] des combines toujours au lieu de te donner sans réserve ni réservation ! C'est quand on deviens [sic] esclave qu'on est vraiment heureux !" Après de nombreuses années passées en Grèce, en Egypte et à Rhodes, l'écrivain voyageur Lawrence Durrell fut contraint de fuirChypre à la suite de soulèvements populaires qui menèrent l'île à son indépendance de la couronne britannique. Riche seulement d'une chemise et d'une machine à écrire mais auréolé du succès de son roman Bitter Lemons of Cyprus (Les citrons acides), il arriva en 1956 en France et s'établit dans le village languedocien de Sommières. Dans la «maison Tartès», sa grande demeure entourée d'arbres, il écrivit la seconde partie de son uvre, son monumental Quintette d'Avignon, s'adonna à la peinture et reçut ses illustres amis, dont le couple Henry Miller et Anaïs Nin, le violoniste Yehudi Menuhin, l'éditeur londonien Alan G. Thomas, et ses deux filles Pénélope et Sappho. Parmi les oliviers et sous le soleil méditerranéen, il y rencontre au milieu des années 1960 la jeune et pétillante "Jany" (Janine Brun), montpelliéraine d'une trentaine d'années à la beauté ravageuse, qui travaillait au département des Antiquités de la Sorbonne à Paris. Elle fut prénommée «Buttons» en souvenir de leur première rencontre, où la jeune fille portait une robe couverte de boutons. Henry Miller tomba également sous le charme de «Buttons», louant sa beauté et son éternelle jeunesse dans d'exceptionnelles lettres restées inédites. Les trois compères passèrent des soirées parisiennes mémorables dont nous gardons de précieuses traces autographes à travers leurs échanges épistolaires. Recommandée par Durrell, elle fit de nombreux voyages notamment en Angleterre d'où elle reçut une vaste correspondance de l'écrivain ainsi que des uvres d'art originales signées de son pseudonyme d'artiste, Oscar Epfs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 70299

‎Lawrence DURRELL‎

‎Carte postale autographe signée adressée à Jani Brun‎

‎Sommières 18 octobre 1971 | 15 x 10.50 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée de Lawrence Durrell adressée à Jani Brun, rédigée au feutre bleu, au verso d'une citation de Nietzsche soulignant une image humoristique. Après de nombreuses années passées en Grèce, en Egypte et à Rhodes, l'écrivain voyageur Lawrence Durrell fut contraint de fuirChypre à la suite de soulèvements populaires qui menèrent l'île à son indépendance de la couronne britannique. Riche seulement d'une chemise et d'une machine à écrire mais auréolé du succès de son roman Bitter Lemons of Cyprus (Les citrons acides), il arriva en 1956 en France et s'établit dans le village languedocien de Sommières. Dans la «maison Tartès», sa grande demeure entourée d'arbres, il écrivit la seconde partie de son uvre, son monumental Quintette d'Avignon, s'adonna à la peinture et reçut ses illustres amis, dont le couple Henry Miller et Anaïs Nin, le violoniste Yehudi Menuhin, l'éditeur londonien Alan G. Thomas, et ses deux filles Pénélope et Sappho. Parmi les oliviers et sous le soleil méditerranéen, il y rencontre au milieu des années 1960 la jeune et pétillante "Jany" (Janine Brun), montpelliéraine d'une trentaine d'années à la beauté ravageuse, qui travaillait au département des Antiquités de la Sorbonne à Paris. Elle fut prénommée «Buttons» en souvenir de leur première rencontre, où la jeune fille portait une robe couverte de boutons. Henry Miller tomba également sous le charme de «Buttons», louant sa beauté et son éternelle jeunesse dans d'exceptionnelles lettres restées inédites. Les trois compères passèrent des soirées parisiennes mémorables dont nous gardons de précieuses traces autographes à travers leurs échanges épistolaires. Recommandée par Durrell, elle fit de nombreux voyages notamment en Angleterre d'où elle reçut une vaste correspondance de l'écrivain ainsi que des uvres d'art originales signées de son pseudonyme d'artiste, Oscar Epfs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 70300

‎Lawrence DURRELL‎

‎"Demain soir je vais en Angleterre" Carte de visite autographe signée adressée à Jani Brun‎

‎s. d. [circa 1970] | 12.70 x 8.10 cm | une carte de visite‎

‎Carte de visite autographe signée adressée à Jani Brun, rédigée au feutre noir et comportant quelques taches. L'écrivain informe sa jeune amante française d'un imminent départ à Londres, où il venait fréquemment visiter son éditeur : "Je suis chez Alan Thomas. 16 Holbury St. Chelsea. Faites moi signe quand tu veux [sic] Love, Larry" . Après de nombreuses années passées en Grèce, en Egypte et à Rhodes, l'écrivain voyageur Lawrence Durrell fut contraint de fuirChypre à la suite de soulèvements populaires qui menèrent l'île à son indépendance de la couronne britannique. Riche seulement d'une chemise et d'une machine à écrire mais auréolé du succès de son roman Bitter Lemons of Cyprus (Les citrons acides), il arriva en 1956 en France et s'établit dans le village languedocien de Sommières. Dans la «maison Tartès», sa grande demeure entourée d'arbres, il écrivit la seconde partie de son uvre, son monumental Quintette d'Avignon, s'adonna à la peinture et reçut ses illustres amis, dont le couple Henry Miller et Anaïs Nin, le violoniste Yehudi Menuhin, l'éditeur londonien Alan G. Thomas, et ses deux filles Pénélope et Sappho. Parmi les oliviers et sous le soleil méditerranéen, il y rencontre au milieu des années 1960 la jeune et pétillante "Jany" (Janine Brun), montpelliéraine d'une trentaine d'années à la beauté ravageuse, qui travaillait au département des Antiquités de la Sorbonne à Paris. Elle fut prénommée «Buttons» en souvenir de leur première rencontre, où la jeune fille portait une robe couverte de boutons. Henry Miller tomba également sous le charme de «Buttons», louant sa beauté et son éternelle jeunesse dans d'exceptionnelles lettres restées inédites. Les trois compères passèrent des soirées parisiennes mémorables dont nous gardons de précieuses traces autographes à travers leurs échanges épistolaires. Recommandée par Durrell, elle fit de nombreux voyages notamment en Angleterre d'où elle reçut une vaste correspondance de l'écrivain ainsi que des uvres d'art originales signées de son pseudonyme d'artiste, Oscar Epfs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 70339

‎Pierre LOUYS‎

‎Lettre autographe signée adressée à un ami qu'il nomme "khiliarque"‎

‎1er février 1921 | 11.10 x 14.60 cm | 4 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Louÿs adressée à un ami qu'il nomme "khiliarque". Ecriture ample et calligraphique à l'encre violette. Une déchirure sans manque de texte à la première page. Eloquente lettre témoignant de la santé fragile de Pierre Louÿs les dernières années de sa vie : "Vous me retrouvez en pleine crise d'emphysème. Médecins. Ventouses. Potions. Régime. Intertitude chaque jour sur la journée du lendemain." La missive laisse également percevoir la passion de l'écrivain pour la dramaturgie, notamment grâce à l'évocation de Gustave Quinson, alors directeur du théâtre du Palais-Royal. "Voulez-vous être tout à fait gentil ? Envoyez-moi d'abord votre livret que je suis si curieux de connaître..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 70510

‎Lawrence DURRELL‎

‎"youth at the prow and beauty at the helm" luxe et voupté - dans le Club Méditerranée, everything is done for you" Carte postale autographe signée adressée à Jani Brun‎

‎Grèce 28 mai 1981 | 14.60 x 10.20 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée de Lawrence Durell adressée à Jani Brun, sa jeune amante française, rédigée au feutre bleu, au verso d'une illustration humoristique mettant en scène Poséidon. L'écrivain a séjourné au Club Méditerranée et en chante les louanges par un vers du poème néomédiévalThe Bard,de Thomas Gray et un de Baudelaire : "youth at the prow and beauty at the helm" (Jeunesse à la proue et beauté à la barre) luxe et voupté - dans le Club Méditerranée, everything is done for you (tout est fait pour vous) J'ai envie de rester encore vingt ans ici. That would make me 110 years old (j'aurais 110 ans)." Après de nombreuses années passées en Grèce, en Egypte et à Rhodes, l'écrivain voyageur Lawrence Durrell fut contraint de fuirChypre à la suite de soulèvements populaires qui menèrent l'île à son indépendance de la couronne britannique. Riche seulement d'une chemise et d'une machine à écrire mais auréolé du succès de son romanBitter Lemons of Cyprus(Les citrons acides), il arriva en 1956 en France et s'établit dans le village languedocien de Sommières. Dans la «maison Tartès», sa grande demeure entourée d'arbres, il écrivit la seconde partie de son uvre, son monumental Quintette d'Avignon, s'adonna à la peinture et reçut ses illustres amis, dont le couple Henry Miller et Anaïs Nin, le violoniste Yehudi Menuhin, l'éditeur londonien Alan G. Thomas, et ses deux filles Pénélope et Sappho. Parmi les oliviers et sous le soleil méditerranéen, il y rencontre au milieu des années 1960 la jeune et pétillante "Jany" (Janine Brun), montpelliéraine d'une trentaine d'années à la beauté ravageuse, qui travaillait au département des Antiquités de la Sorbonne à Paris. Elle fut prénommée «Buttons» en souvenir de leur première rencontre, où la jeune fille portait une robe couverte de boutons. Henry Miller tomba également sous le charme de «Buttons», louant sa beauté et son éternelle jeunesse dans d'exceptionnelles lettres restées inédites. Les trois compères passèrent des soirées parisiennes mémorables dont nous gardons de précieuses traces autographes à travers leurs échanges épistolaires. Recommandée par Durrell, elle fit de nombreux voyages notamment en Angleterre d'où elle reçut une vaste correspondance de l'écrivain ainsi que des uvres d'art originales signées de son pseudonyme d'artiste, Oscar Epfs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 70551

‎Lawrence DURRELL‎

‎tournage du film adapté de son livre "Justine" Carte postale autographe signée adressée à Jani Brun‎

‎Sommières 3 janvier 1969 | 14.60 x 10.20 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée de Lawrence Durell adressée à Jani Brun, rédigée au feutre violet, au verso d'une illustration humoristique de Lassalvy. L'écrivain adresse ses voeux pour l'année 1969 à sa jeune amante française, et s'apprête à suivre le tournage du film adapté de son roman "Justine", premier volume de son Quatuor d'Alexandrie: "Je vais à Londres samedi pour un mois de 'filmage'. Amuse toi bien mais sagement !" Après de nombreuses années passées en Grèce, en Egypte et à Rhodes, l'écrivain voyageur Lawrence Durrell fut contraint de fuirChypre à la suite de soulèvements populaires qui menèrent l'île à son indépendance de la couronne britannique. Riche seulement d'une chemise et d'une machine à écrire mais auréolé du succès de son romanBitter Lemons of Cyprus(Les citrons acides), il arriva en 1956 en France et s'établit dans le village languedocien de Sommières. Dans la «maison Tartès», sa grande demeure entourée d'arbres, il écrivit la seconde partie de son uvre, son monumental Quintette d'Avignon, s'adonna à la peinture et reçut ses illustres amis, dont le couple Henry Miller et Anaïs Nin, le violoniste Yehudi Menuhin, l'éditeur londonien Alan G. Thomas, et ses deux filles Pénélope et Sappho. Parmi les oliviers et sous le soleil méditerranéen, il y rencontre au milieu des années 1960 la jeune et pétillante "Jany" (Janine Brun), montpelliéraine d'une trentaine d'années à la beauté ravageuse, qui travaillait au département des Antiquités de la Sorbonne à Paris. Elle fut prénommée «Buttons» en souvenir de leur première rencontre, où la jeune fille portait une robe couverte de boutons. Henry Miller tomba également sous le charme de «Buttons», louant sa beauté et son éternelle jeunesse dans d'exceptionnelles lettres restées inédites. Les trois compères passèrent des soirées parisiennes mémorables dont nous gardons de précieuses traces autographes à travers leurs échanges épistolaires. Recommandée par Durrell, elle fit de nombreux voyages notamment en Angleterre d'où elle reçut une vaste correspondance de l'écrivain ainsi que des uvres d'art originales signées de son pseudonyme d'artiste, Oscar Epfs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 70552

‎Lawrence DURRELL‎

‎"dear and pretty chapeau jaune [...] phone-moi veux-tu ?" Carte postale autographe signée adressée à Jani Brun‎

‎Sommières 20 juin1968 | 14.60 x 10.20 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée de Lawrence Durell adressée à Jani Brun, rédigée au feutre noir, au verso d'une photographie surmontée de la légende humoristique "Finies les vacances !! Les blés sont fauchés / Les vacanciers aussi !!" L'écrivain tente de revoir sa jeune amante française entre deux déplacements : "Dear and pretty chapeau jaune. je suis au mazet vendredi mais chez moi le soir. Vendredi je suis seul. phone-moi veux-tu ? si possible ? Car je m'en vais à Paris dimanche soir pour trois jours mais j'attends un coup de téléphone de là bas pour décider". Après de nombreuses années passées en Grèce, en Egypte et à Rhodes, l'écrivain voyageur Lawrence Durrell fut contraint de fuirChypre à la suite de soulèvements populaires qui menèrent l'île à son indépendance de la couronne britannique. Riche seulement d'une chemise et d'une machine à écrire mais auréolé du succès de son romanBitter Lemons of Cyprus(Les citrons acides), il arriva en 1956 en France et s'établit dans le village languedocien de Sommières. Dans la «maison Tartès», sa grande demeure entourée d'arbres, il écrivit la seconde partie de son uvre, son monumental Quintette d'Avignon, s'adonna à la peinture et reçut ses illustres amis, dont le couple Henry Miller et Anaïs Nin, le violoniste Yehudi Menuhin, l'éditeur londonien Alan G. Thomas, et ses deux filles Pénélope et Sappho. Parmi les oliviers et sous le soleil méditerranéen, il y rencontre au milieu des années 1960 la jeune et pétillante "Jany" (Janine Brun), montpelliéraine d'une trentaine d'années à la beauté ravageuse, qui travaillait au département des Antiquités de la Sorbonne à Paris. Elle fut prénommée «Buttons» en souvenir de leur première rencontre, où la jeune fille portait une robe couverte de boutons. Henry Miller tomba également sous le charme de «Buttons», louant sa beauté et son éternelle jeunesse dans d'exceptionnelles lettres restées inédites. Les trois compères passèrent des soirées parisiennes mémorables dont nous gardons de précieuses traces autographes à travers leurs échanges épistolaires. Recommandée par Durrell, elle fit de nombreux voyages notamment en Angleterre d'où elle reçut une vaste correspondance de l'écrivain ainsi que des uvres d'art originales signées de son pseudonyme d'artiste, Oscar Epfs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 70553

‎Stefan ZWEIG‎

‎« J'avais la chance de pouvoir acquérir le lot entierunjour avant que Bayreuth envoyait une personne de confiance » Lettre autographe signée adressée à Alfred Cortot et son épouse à propos du fonds de manuscrits de Richard Wagner‎

‎Londres 26 décembre 1937 | 17.90 x 22.90 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée de Stefan Zweig adressée à Alfred Cortot, deux pages sur un feuillet rédigées à l'encre violette. Superbe lettre autographe dans laquelle le fin collectionneur fait part de son acquisition de manuscrits inédits de Wagner à son ami Alfred Cortot qui lui-même doit à sa précoce découverte du compositeur allemand, sa carrière de chef d'orchestre. Cortot partageait en effet avec Zweig son « envoûtement quasi tyrannique [subi] avec autant d'ivresse que de ferveur » pour le compositeur. Zweig, qui parlait de sa collection comme « plus digne de me survivre que mes propres uvres » (Le Monde d'hier, 1942) refait pour son ami le détail de cette incroyable découverte de centaines de feuillets oubliés, comprenant de la correspondance intime de Wagner, des partitions et extraits de livrets d'opéras de sa main dont Le Hollandais volant, La sublime fiancée, Les Fées, La défense d'aimer (ou La Novice de Palerme) ainsi qu'une version orchestrale perdue de Rule Britannia. En ce mois de décembre 1937, alors qu'il est réfugié à Londres fuyant la terreur brune, Zweig s'enthousiasme pour des archives d'un temps où l'Europe intellectuelle vivait en parfait syncrétisme. L'écrivain pose un regard nostalgique sur les papiers de Richard Wagner, qui, comme lui, a passé sa jeunesse à parcourir les capitales européennes : «J'ai eu la chance extraordinaire de pouvoir mettre la main pendant un petit séjour à Vienne sur tout un lot de manuscrits musicaux et littéraires deRichard Wagnerde sa première époque (Leipzig, Magdebourg, Riga et Paris)». Parmi ces précieux manuscrits, se trouve entre autres le rarissime arrangement orchestral du chant patriotique anglaisRule Britannia, disparupendant plus de soixante ans. Partageant sa passion de Wagner avec son ami le pianiste Cortot, il lui annonce sa découverte avec cet émerveillement si familier aux collectionneurs devant une trouvaille exceptionnelle :" [...]Il contient des choses qui vous intéresseront spécialement par exemple la traduction complète (60pages) la version française (inédite (je crois) du texte du "Liebesverbot")entièrement de la main de Wagner, puis les manuscrits d'une chanson de vaudeville "Descendons la Courtille"(qu'il faisait dans sa misère la plus noire) [...]presque trente pièces du plus haut intérêtet justementde l'époque la plus rare. Tout cela était caché pendant 50 ans dans une collection privée et j'avais la chance de pouvoir acquérir le lot entierunjour avant que Bayreuth envoyait une personne de confiance". La lettre constitue un fascinant témoignage de la vie parallèle de Zweig, qui s'était forgé une réputation de collectionneur éclairé. Sa collection lui a par ailleurs inspiré une de ses plus belles nouvelles,La collection invisible (die Unsichtbare Sammlung) ainsi qu'un essai pionnier dans leDeutscher Bibliophilen Kalender (De la collection d'autographes considérée comme un art). Ses centaines d'autographes historiques, musicaux et littéraires du Moyen-Age au XXe siècle, étaient soigneusement répertoriés dans des catalogues et rassemblés dans la bibliothèque-musée de sa maison du Kapuzinerberg : "Dans cette bibliothèque, "lieu de culte", il exerce aussi une véritable activité d'expert en autographes [...] La bibliothèque attirera un nombre de savants professeurs, parfois accompagnés de leurs assistants, qui n'hésiteront pas à revenir y travailler au calme des jours d'affilée, voire des semaines" (Stefan Zweig, le voyageur des mondes,Serge Niemetz). Avec cette acquisition, Zweig voit se réaliser le rêve de tout collectionneur. Exilé depuis deux ans en Angleterre, et bravant la progressive fermeture des frontières de l'Europe, Zweig retourne à Vienne à temps et fait l'achat de ces documents exceptionnels, soustraits aux émissaires de Bayreuth qui rassemblaient déjà à l'époque une importante collection aujourd'hui gérée par le musée et la fondation Wagner. On reconnaît également dans cette lettre la curiosité insatiable de Zweig biographe,‎

Referentie van de boekhandelaar : 70612

‎Lawrence DURRELL‎

‎"le babysitting ; assez ennuyeux mais on a le temps de travailler ou lire" Lettre dactylographiée et autographe signée adressée à Jani Brun‎

‎Sommières 23 janvier 1970 | 13 x 20 cm | 1 page sur un feuillet, enveloppe jointe‎

‎Lettre dactylographiée et autographe signée de Lawrence Durrell adressée à Jani Brun. Enveloppe jointe. L'amante de l'écrivain envisage un séjour à Londres ; Durrell lui donne des conseils sur les agences de babysitting : "assez ennuyeux mais on a le temps de travailler ou lire ; pour cela il faut déclarer votre intention de rester au moins 6 mois dans le pays (on peut toujours le dire !) [...] N'oubliez pas qu'il y a toujours le grand lycée Français de Londres [...]" Après de nombreuses années passées en Grèce, en Egypte et à Rhodes, l'écrivain voyageur Lawrence Durrell fut contraint de fuirChypre à la suite de soulèvements populaires qui menèrent l'île à son indépendance de la couronne britannique. Riche seulement d'une chemise et d'une machine à écrire mais auréolé du succès de son romanBitter Lemons of Cyprus(Les citrons acides), il arriva en 1956 en France et s'établit dans le village languedocien de Sommières. Dans la «maison Tartès», sa grande demeure entourée d'arbres, il écrivit la seconde partie de son uvre, son monumental Quintette d'Avignon, s'adonna à la peinture et reçut ses illustres amis, dont le couple Henry Miller et Anaïs Nin, le violoniste Yehudi Menuhin, l'éditeur londonien Alan G. Thomas, et ses deux filles Pénélope et Sappho. Parmi les oliviers et sous le soleil méditerranéen, il y rencontre au milieu des années 1960 la jeune et pétillante "Jany" (Janine Brun), montpelliéraine d'une trentaine d'années à la beauté ravageuse, qui travaillait au département des Antiquités de la Sorbonne à Paris. Elle fut prénommée «Buttons» en souvenir de leur première rencontre, où la jeune fille portait une robe couverte de boutons. Henry Miller tomba également sous le charme de «Buttons», louant sa beauté et son éternelle jeunesse dans d'exceptionnelles lettres restées inédites. Les trois compères passèrent des soirées parisiennes mémorables dont nous gardons de précieuses traces autographes à travers leurs échanges épistolaires. Recommandée par Durrell, elle fit de nombreux voyages notamment en Angleterre d'où elle reçut une vaste correspondance de l'écrivain ainsi que des uvres d'art originales signées de son pseudonyme d'artiste, Oscar Epfs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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