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‎Henry MURGER‎

‎Lettre autographe signée à un éditeur‎

‎circa 1850 | 15.50 x 20 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée d'Henry Murger, 5 lignes à l'encre noire, à un éditeur, s'excusant d'un retard indépendant de sa volonté. Quelques rousseurs. Traces du cachet postal en partie supérieure du feuillet. "Comme on est venu chercher ma copie un peu tard, [...] insistez je vous prie pour qu'il me les fasse adresser" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 85080

‎Jacques MESRINE‎

‎"Sais-tu que je commence à me plaire ici... Quel calme tu sais manou" Belle lettre d'amour autographe datée et signée de Jacques Mesrine, toute empreinte de révolte contre les journalistes et pleine d'admiration pour les infimières, écrite depuis la prison de Fleury-Mérogis et adressée à sa compagne Jeanne Schneider‎

‎Fleury-Mérogis 22 Septembre1976 | 21 x 29.50 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du samedi 22 Septembre1976, 67 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Jacques Mesrine, alors incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis et privé de chaleur humaine, s'enthousiasme de toutes les visites qu'il reçoit au parloir, battant ainsi en brèche le mythe du bandit asocial et dénué de sentiments humains : "Et après cela on dira que je suis un sauvage ! non justement et les gens qui ont eu un contact avec moi, désirent me revoir. Cela m'a fait un immense plaisir et sais-tu la suite... elle va demander aussi pour te voir. Parait-il que je suis regretté par les infirmières "monsieur sourire" voilà le secret." Il a apprécié tout particulièrement la visite de l'infirmière de la prison de la Santé qui sera également leur témoin de mariage avec Jeanne Schneider et qu'il encense : "... une énorme surprise ! tu ne devineras jamais qui est venu me voir ! Mon infirmière de la santé... oui ma puce... cette charmante dame aux cheveux blancs que tu avais vu au parloir à la santé et qui doit être notre témoin à notre mariage [...] C'est une femme exceptionnelle, ancienne infirmière militaire et assez bien placée au ministère. Pendant mes 2 ans et demi à la santé je l'ai considérée comme une mère, cette femme est dévouée, que cela n'en est pas pensable. Malheur à celui qui toucherait un seul de ses cheveux." L'ennemi public N°1 en profite encore pour briser cette réputation de fauve sanguinaire qui lui colle à la peau : "Si les journalistes savaient que toutes les infirmières entraient seules dans ma cellule et en toute confiance, on serait loin du "fauve" et de la prise d'otages à la Buffet. Les infirmières ont toujours été sacrées pour moi. Elles sont intouchables comme pas mal d'autres personnes, mais cela les pédés de journalistes l'ignorent ; car ils ne sont pas dans mes pensées et c'est regrettable parfois." Jacques Mesrine le révolté se surprend à apprécier sa solitude carcérale : "Sais-tu que je commence à me plaire ici... Quel calme tu sais manou, mon isolement, je le supporte dans la mesure où j'ai la paix. En détention il n'est pas prouvé que je l'aurais. C'est de mes réactions que j'aie peur... et la mentalité des prétendus truands est de plus en plus dégueulasse ! [...] dans mon isolement, il y a du bon et du mauvais... mais personnellement, je ne veux pas me plaindre... car il n'y a pas de motif à le faire." et achève sa lettre par des considérations paternelles pour sa fille peu assidue à l'école et pour laquelle il se fait du mouron : "Je vais savoir si Sabrina a été régulièrement à ses cours... je fais le vu que oui car si le cas contraire se présentait... pas de pitié cette fois-là... Mais que de souci peut représenter cette môme et quelle impuissance j'ai à la contrôler en étant ici !" Rare et très belle lettre de Jacques Mesrine débordant de révération pour la corporation des infirmières et de regrettable détestation pour celle des journalistes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 85081

‎Jacques MESRINE‎

‎"Mais le plus important est que tu retrouves cette pute de liberté. Après ce sera aux avocates de jouer pour un régime plus souple... Je te parle comme si tu étais déjà libre...Que "veux-tu" j'y crois. [...] Je lutte et je lutterai toujours pour toi car je t'aime..." Lettre d'amour autographe datée et signée de Jacques Mesrine écrite depuis la prison de Fleury-Mérogis et adressée à sa compagne Jeanne Schneider à propos du combat pour sa liberté provisoire‎

‎Fleury-Mérogis 18 Octobre 1976 | 21 x 29.50 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du lundi 18 Octobre1976, 68 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Jacques Mesrine, alors incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis, tient à rassurer son amour à qui il vient en aide, grâce à ses avocates, afin qu'elle obtienne une liberté privisoire : "C'est que je sens que cela va être bon et cela malgré que les avocates m'avaient déconseillé de le faire... tu sais que je fais de la prémonition (mais dans le bon sens). Je sais que ma lettre les fait réfléchir... cela j'en suis certain. C'est la première fois que j'interviens pour toi. Ca aussi a de l'importance..." et grâce à qui elle devrait recouvrer la liberté : "Mais le plus important est que tu retrouves cette pute de liberté. Après ce sera aux avocates de jouer pour un régime plus souple... Je te parle comme si tu étais déjà libre...Que "veux-tu" j'y crois." Débordant d'enthousiasme et de certitude pour le succès de ces démarches regardant la liberté provisoire de Jeanne et sûr du poids de son intervention, l'indomptable Mesrine fulmine à l'idée d'un hypothétique refus des autorités carcérales : "Quel affreux pirate qui te donne de l'espoir. Non mon ange, je ne sais absolument rien. Sauf que le Président a dit que je le menaçais sur ma lettre. J'ai été très dur et à juste raison, car la plaisanterie a assez durée. Toi tu supporteras ton refus.. moi je ne l'accepterai plus. C'est pas plus compliqué que cela. Car tu as assez payé... même trop..." L'ennemi public N°1 en profite encore pour briser cette réputation de fauve sanguinaire qui lui colle à la peau : "Si les journalistes savaient que toutes les infirmières entraient seules dans ma cellule et en toute confiance, on serait loin du "fauve" et de la prise d'otages à la Buffet. Les infirmières ont toujours été sacrées pour moi. Elles sont intouchables comme pas mal d'autres personnes, mais cela les pédés de journalistes l'ignorent ; car ils ne sont pas dans mes pensées et c'est regrettable parfois." Jacques Mesrine évoque la réalisation de son ouvrage L'instinct de mortet sa santé de manière fataliste : "Autrement tout est ok, sauf mes douleurs au coeur qui me reprennent... mais je laisse faire, car je n'aime pas prendre de médicaments. Et puis le mécanisme s'arrêtera le jour "J" du destin. Peut-être dans tes bras... qui sait ? Il termine sa lettre toujours plein d'espoir pour la libération prochaine de sa bien-aimée: "Ce qui compte pour moi c'est de te voir libre et fini les folies, car je ne veux plus te voir retourner en prison. Je n'ai besoin que de ton amour. Le reste, c'est mon affaire. [...] Je t'adore vivement que l'on ouvre ta cage. Bonne nuit chaton et garde confiance ok."" Rare et très belle lettre de Jacques Mesrine dans laquelle il démontre toute sa farouche ardeur et son indestructible conviction dans son combat pour la libération de sa bien-aimée. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 85089

‎Victor SEGALEN‎

‎"Faire comprendre à Mlle D. qu'il me serait extrêmement pénible de répondre à ses lettres, qui ne pourraient être que de condoléances...autant celles d'amis comme toi me seraient apaisantes, autant des consolations féminines, même bien intentionnées, je n'en doute pas, me seraient insupportables..." Lettre autographe datée et signée envoyée depuis Brest et adressée à son ami de jeunesse Emile Mignard‎

‎Brest 3 Octobre 1899 | 11 x 17 cm | 1 page et demi sur un feuillet double‎

‎Lettre autographe datée et signée de Victor Segalen adressée à Emile Mignard, une page et demi (24 lignes) rédigée à l'encre noire sur un double feuillet. Traces de pliures transversales inhérentes à l'envoi postal. Trace d'onglet de papier blanc. Emile Mignard (1878-1966), lui aussi médecin et brestois, fut l'un des plus proches amis de jeunesse de Segalen qu'il rencontra au collège des Jésuites Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Brest. L'écrivain entretint avec ce camarade une correspondance foisonnante et très suivie dans laquelle il décrivit avec humour et intimité son quotidien aux quatre coins du globe. C'est au mariage de Mignard, le 15 février 1905, que Segalen fit la connaissance de son épouse, Yvonne Hébert. C'est en 1899, que se manifestent chez Victor Segalen ses premiers troubles nerveux qui ne feront que s'aggraver à mesure qu'il avance en âge. Inquiets pour sa santé déjà vacillante, ses amis et proches veulent prendre de ses nouvelles, ce qui l'exaspère parfois :"Faire comprendre à Mlle D. qu'il me serait extrêmement pénible de répondre à ses lettres, qui ne pourraient être que de condoléances...autant celles d'amis comme toi me seraient apaisantes, autant des consolations féminines, même bien intentionnées, je n'en doute pas, me seraient insupportables..." Victor Segalen déclare ainsi sa profonde intimité avec Emile Mignard, avec qui il a entrepris la même année une randonnée cycliste en Bretagne, et à qui il se confie pleinement. Fuyant certaines relations, il désire entretenir, malgré sa maladie, son amitié priviligiée avec ce dernier : "... ne reviendrai qu'après un détour dont je ne prévois pas la durée... Mais j'ai le temps et le désir d'avoir de tes nouvelles." Sachant son ami compréhensif et respectueux de sa pudeur, le convalescent Victor Segalen ne se veut s'étendre davantage sur le mal qui le ronge déjà : "Tu sens que je ne puis en écrire plus long, n'ayant, en ce moment, pas le choix des sujets, mais tu ne m'en voudras j'en suis sûr pas." Les lettres autographes de Victor Segalen sont d'une grande rareté. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 85096

‎Claude FARRÈRE‎

‎Lettre autographe signée à son ami Pierre Louÿs se lamentant sur leurs respectifs problèmes de santé : "Je vais, moi, mal : crise d'arthritisme, eczéma au visage, et le reste. Atroce. [...] La vie est une sale invention. "‎

‎Toulon 21 Août 1908 | 11.50 x 15.50 cm | une page rempliée‎

‎Lettre autographe signée de Claude Farrère, 22 lignes à l'encre bleue, à son ami Pierre Louÿs. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "Samedi, mon cher, cher ami, je suis dans le navrement de vous savoir malade. Dès demain je vous enverrai une longue lettre ; et d'ici à quarante jours, je vous promets d'aller vous voir. Je vais, moi, mal : crise d'arthritisme, eczéma au visage, et le reste. Atroce. Je travaille peu. La chaleur m'accable. La vie est une sale invention. Ma mère est souffrante aussi. Toute mon affection fidèle vous suit. Mon cher ami, je voudrais tant que vous fussiez heureux ! Je vous en supplie faites toujours fond de moi plus que de vous. C.Bargone." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 85152

‎Jean COCTEAU‎

‎Lettre autographe signée à Roger Nimier à propos d'un dessin qu'il lui a envoyé pour illustrer l'un de ses ouvrages‎

‎Saint-Jean-Cap-Ferrat 23 Janvier 1961 | 21 x 27 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée de Jean Cocteau, à en-tête de la villa Santo-Sospir de Saint-Jean-Cap-Ferrat qu'il a décorée, 13 lignes à l'encre bleue, à Roger Nimier. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "23 Janv. 1961, Très cher Nimier, voici pour accompagner le portrait dessin. Si vous le trouvez trop bref demandez chez Grasset un exemplaire de journal d'un inconnu. Dans le chapitre de l'amitié, je raconte un déjeuner entre Simenon, Pagnol et moi.- sans nommer personne. Mais le passage est très significatif de ce que je résume en q.q. lignes. Votre fidèle, Jean. P.S. Dites moi vite si tu as reçu cette note et son P.S." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 85154

‎Jules RENARD‎

‎Billet autographe signé adressé à Willy dans lequel il le considère comme un bon critique littéraire mais surtout comme un ami‎

‎Paris 1896 | 11.50 x 9 cm | une feuille‎

‎Billet autographe signé de Jules Renard adressé à Willy depuis son domicile parisien, 8 lignes à l'encre noire. "Le 24 Mars 1896, c'est vous, mon cher Willy, qui êtes adorable. Ne répliquez pas. Je m'y connais. Je distingue très bien un ami d'un critique littéraire et Willy de M. Doumic. Votre reconnaissant Jules Renard." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 85155

‎Jean COCTEAU‎

‎Lettre autographe adressée à l'écrivain et journaliste Olivier Quéant à propos d'un projet d'édition‎

‎Kietzbühel 8 Février 1954 | 13.50 x 21 cm | une page + une enveloppe‎

‎Lettre autographe signée de Jean Cocteau adressée depuis le Grand Hôtel de Kietzbühel, 16 lignes à l'encre noire, à Olivier Quéant. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. "Grd Hotel Kietzbühel, 8 Fev. 1954, mon cher Olivier dans le poème "J'ai dans un train" il y a les chevaux noirs et l'homme le lotte du guerre et paix de Picasso (isti guerre) on pourrait prendre le motif séparé du livre qui flambe sous le pied d'un cheval noir. Il ferait une belle image. Si tu ne l'as pas demande le catalogue illustré de Rome [...] Eugenio Réale 3 rue Mangili Rome." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 85159

‎Georges FOUREST‎

‎"... Ah les délicieux moments que je vous dois ! Après vous avoir suivi aux sommets alpestres, après avoir vibré à vos fiers poëmes de guerre, quelle joie de savourer vos poëmes à forme fixe !" Laudative lettre autographe signée adressée à un confrère écrivain dont il vient de dévorer les poèmes‎

‎S. n. | Paris 14 Mai 1924 | 13 x 18 cm | deux pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Georges Fourest (31 lignes à l'encre noire) adressée à un confrère écrivain. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, taches marginales affectant certains débuts de mots. Georges Fourest encense la qualité de l'oeuvre de son correspondant : "Que les superstitieux viennent encore nous représenter le 13 comme un jour néfaste ! Pour moi, je sais bien que je marque d'un caillou blanc le 13 Mai 1924 puisque, le matin de ce jour-là, je reçus votre exquis volume... [...] je pus consacrer mon après-midi à vous lire bien installé au Parc Monceaux..."et compare la qualité de ses vers à son illustre prédécesseur Clément Marot : "... quant à vos acrostiches, je ne connaissais qu'un chef-d'oeuvre en ce genre, celui de Clément Marot par Glatignyet voilà que vous nous en donnez sept et qui laissent de loin l'autre derrière eux." au risque d'être considéré comme un vil flatteur : "... je ne me doutais guère qu'un poëte venait de m'exaucer et avec quelle maîtrise ! Mais si je vous disais tout ce que je pense vous me prendriez pour un flagorneur..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 85171

‎Jacques PERRET‎

‎"Quand vous verrez Blondin, dites lui que ma pensée le suit dans sa gloire et qu'il veuille réserver un 1/2 setier de son pactole à boire..." Lettre autographe adressée à Roger Nimier évoquant son amtié et son admiration pour Antoine Blondin‎

‎s. l. s. d. [ca 1960] | 21 x 27 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée de Jacques Perret, 22 lignes à l'encre noire, adressée à un confrère, probablement Roger Nimier. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Jacques Perret attend un courrier de Roger Nimier qui a pris du retard: "Votre mot m'est arrivé avec retard, vu que j'habite plus rue de la clé mais 5 rue de l'Ancienne Comédie. Gordon Pym n'est pas encore arrivé, mais ça ne m'étonne pas de lui." et s'enquiert de la santé de son correspondant : "... j'ai appris que vous aviez eu des ennuis avec le coeur ; avant peu j'irai voir si tout est rentré dans l'ordre." ll s'enthousiasme pour le succès que rencontre son ami Antoine Blondin : "Quand vous verrez Blondin, dites lui que ma pensée le suit dans sa gloire et qu'il veuille réserver un 1/2 setier de son pactole à boire, le jour venant... Dites lui également que mon garçon qui fonctionne en Kabylie serait fort merlin d'un mot ou d'un singe apostillé." Jacques Perret, écrivain royaliste, farouche partisan de l'Algérie française et virulement anti-gaulliste, fut déchu de ses droits civiques puis en 1963, rayé du contrôle de la médaille militaire malgré les protestations de certains de ses confrères écrivains, subodore que ses prises de positions politiques ne favorisent pas les décorations honorifiques : "Je trouve qu'on nous a fait signer un manifeste manifestement destiner à torpiller mon ruban." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 85174

‎Claude FARRÈRE‎

‎" Mais ce qu'il faut que vous sachiez par dessus tout, c'est que vous êtes ma plus grande affection" Longue et belle lettre autographe signée à son ami Pierre Louÿs au sujet de la brouille de ce dernier avec un ami qu'ils ont en commun et qui semble mettre en péril la leur‎

‎Toulon 4 Août1908 | 13.50 x 21.50 cm | 16 pages sur quatre doubles feuillets + une enveloppe‎

‎Très longue lettre autographe signée de Claude Farrère, 260 lignes environ à l'encre bleue (16 pages sur quatre doubles feuillets), à son ami Pierre Louÿs. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Claude Farrère évoque la lettre qu'il a reçue de son ami et celle qu'il vient de lui expédier : "Je vous écrivais, moi, ce même vendredi, une lettre couleur de sang...[...] une lettre rutilante et dépourvue de tout sang-froid." Il revient, avec humour, sur la fâcherie entre Pierre Louÿs et un certain Augusto (probablement Auguste Babut de Rosan) dont il pensait être le responsable : "Notez bien, cher ami, que j'étais persuadé au fond, malgré vos dénégations à tous deux, de mon influence personnelle dans votre brouille. La vanité humaine ne rate jamais des coups analogues. Et c'est avec quelque honte que je confesse m'être cru, deux bonnes journées durant, le pivot du monde." Claude Farrère fustige sa propre candeur et son manque de discernement : "Quoique je sois de la prudence que vous connaissez, je me fais prendre en flagrant délit tout le temps... [...] la petite jeune fille divorcée que je vous ai jadis montrée au cinématographe a eu l'imprudence de me donner rendez-vous dans des rues désertes... le père de l'enfant, officier supérieur, comme juste, nous y a rencontrés...", pressentant que cette ingénuité finira par lui jouer des tours : "... ça finira mal. Je fais de l'épée toutes les fois que j'y pense." Puisqu'il vient de recevoir la missive de son ami Pierre Louÿs, il poursuit la rédaction de sa lettre afin de lui répondre et s'étonne de ce qu'il vient d'y lire : "Donc lorsque quatre ou cinq jours après, je trouve votre première dépêche "suis brouillé" avec - pour motif que vous pouvez deviner...", je demeure stupéfait, et creuse vainement ma tête. N'ayant pas deviné, je suppose. Je suppose à tort... Reahurissement. J'ai reçu, la semaine dernière, soixante quinze letrres dont vingt à peu près vous concernant de près ou de loin." Dans cet embrouillamini d'amitiés froissées et déchirées, Claude Farrère décrit aussi le grand désarroi d'un autre de leur ami commun, un certain V qui vient enfin éclairer la lanterne de l'écrivain sur le malentendu opposant Louÿs et Babut de Rosan : "Là-dessus, brusque changement de V. Il était plus que frappé. Je le voyais sur la margelle du suicide. Il se redresse immédiatement, reprend son sang-froid, saute dans un train. Et en attendant l'heure du départ, il reprend son récit. et je comprends." Voilà Claude Farrère presque soulagé et rasseréné : "Maintenant, je crois avoir compris. Pas tout à fait tout... Celle que je me suis mêlé de ce qui ne me regardait pas. je vous en demande pardon, mon ami et vous supplie de l'oublier. Votre affection m'est si chère que je serais abominablement malheureux de la sentir refroidie, même d'un seul degré ! Dites moi s'il faut que je craigne cela, et dites le moi tout de bon." mais toujours aussi triste pour Augusto : "Augusto est en ce moment presque fou de douleur, parce qu'il croit votre amitié perdue pour lui. J'ai profondément pitié de ce pauvre enfant." Très belle lettre symbolisant les touments des amitiés tumultueuses de l'entourage de Pierre Louÿs et Claude Farrère. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 85175

‎Claude FARRÈRE‎

‎"J'ai été informé par mon propre commandant que le ministère, sur la foi de mon premier livre, supposait que l'opium ne m'était pas étranger. Belle lettre autographe signée à son ami Pierre Louÿs notamment à propos de son état-major qui le soupçonne de consommer de l'opium‎

‎Toulon 30 Mars 1908 | 13.50 x 21.50 cm | 8 pages sur deux doubles feuillets + une enveloppe‎

‎Longue lettre autographe signée de Claude Farrère, 160 lignes environ à l'encre bleue (8 pages sur deux doubles feuillets), à son ami Pierre Louÿs le remerciant notamment pour sa délicatesse. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Claude Farrère loue la délicatesse de son ami à son égard : "Merci pour votre lettre... non seulement parce qu'elle est exquise, - six fois plus que vous ne pouvez le croire, - mais bien davantage parce que je sais très bien que vous me l'avez contée pour "ne pas m'inquiéter..." comme vous dites." et s'étonne des problèmes soulevés par ces récents articles : "Soit dit entre parenthèses, je suis tout ahuri de celle qui a trait à des articles de polémique. Non seulement je n'en ai point écrit." Il s'inquiète plus des suspicions qu'il suscite à propos de sa prétendue consommation d'opium :"J'ai été informé par mon propre commandant que le ministère, sur la foi de mon premier livre, supposait que l'opium ne m'était pas étranger. Le même commandant a protesté, arguant que, depuis tant de mois que je servais sous ses ordres, il avait la certitude absolue que je n'avais pas commis le moindre péché ! Mais je doute que sa parole soit très appréciée à Paris..." et de la haine que lui voue un officier. Malgré ces problèmes, Claude Farrère tient à rasséréner son ami : "Je tiens, mon bien cher ami, à ce que vous soyez absolument en paix à mon propos. Je m'en fiche moi-même absolument." tout en se désolant que ce dernier délaisse le sud de la France cette année : "Tamaris sans vous, comment voulez-vous que la mécanique céleste continue de tourner ? Et moi (?) Vous me pousseriez systématiquement au suicide. N'oubliez pas que je fais un bouquin tout à fait sanglant, et que je vis dans l'inique société de gens qui, pour un demi-oui ou un quart de non, s'ouvrent le ventre ! " Il achève sa lettre par de nouvelles rumeurs le concernant : "Bien entendu, madame de X a supposé gratuitement des choses horribles : je ne suis pas l'amant de l'autre dame de chez la modiste. Voyons ! comment un jeune homme tel que moi, décent, et trop bien élévé (cf opinion de madame P.L.) etc..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 85189

‎Georges FOUREST‎

‎Bristol autographe signé adressé à un confrère écrivain le remerciant pour son "indulgence excessive" regradant sa nouvelle publiée dans la Revue contemporaine‎

‎S. n. | Paris 1er Juillet 1920 | 11.50 x 9 cm | deux pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Georges Fourest (15 lignes à l'encre noire) adressée à un confrère écrivain. Petites rousseurs sur le bristol. Georges Fourest remercie son correspondant : "Je viens de lire la Revue contemporaie et tout de suite, je veux vous remercier de la façon si charmante (encore que d'une indulgence excessive)) dont vous avez signalé ma courte nouvelle "Le loup garou". Ai-je besoin de vous dire combien me touchent de si délicats éloges venant de l'artiste que vous êtes ? Encore merci et croyez moi bien sympathiquement vôtre. Georges Fourest 24 rue de Milan (IXe arr.) Paris le 1er juillet 1920". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 85206

‎Jean PAULHAN‎

‎Carte postale autographe signée et adressée à Felia Leal, éditrice de son ouvrage Paroles transparentes illustré par Georges Braque‎

‎Saint-Paul de Vence s. d. [1956] | 14 x 9 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée de Jean Paulhan, 12 lignes, adressée depuis Saint-Paul de Vence à Felia Leal l'éditrice des "Paroles transparentes", ouvrage de Jean Paulhan orné de 14 lithographies originales de Georges Braque. Le recto de la carte postale est une photographie de la cueillette de la fleur d'oranger àSaint-Paul de Vence. "Mardi, bien chère Felia. Chagall reste encore en Italie dix à douze jours. Mais il me dit qu'il vient de vous écrire la lettre que vous désiriez. Et moi, je travaille à mon récit, du mieux que je peux. Je vous embrasse. Jean P." En haut de la carte postale, après le mot "mardi", Felia Leal a précisé la date de sa réception : reçue le 2 Novembre 1956. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 85220

‎Jean PAULHAN‎

‎Carte postale autographe signée et adressée, depuis Port-Cros, à Felia Leal, éditrice de son ouvrage Paroles transparentes illustré par Georges Braque‎

‎Port-Cros s. d. [1956] | 14 x 9 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée de Jean Paulhan, 22 lignes, adressée depuis Saint-Paul de Vence à Felia Leal l'éditrice des "Paroles transparentes", ouvrage de Jean Paulhan orné de 14 lithographies originales de Georges Braque. Le recto de la carte postale est une photographie d'une vue de la baie de Port-Cros. "Chère Felia. ça n'a pas l'air vrai mais l'île est comme sur la carte : déserte, avec une mer très douce, des serpents (couleuvres) et l'odeur du varech. Etes-vous déjà rentrée ? Je vous embrasse. Jean P. Et les pins que j'oubliais. Ce sont des pins d'Alep, les seuls arbres qui fassent des signes (les branches articulées sur la moelle du tronc). Je voudrais bien savoir monsieur Léal, tout à fait guéri. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 85221

‎Jean COCTEAU‎

‎" Bref tout un ordre ou un désordre qui m'empêchent d'écrire, surtout sur un tel sujet... mais, vous le voyez, jeforme à demi mes lettres." Lettre autographe adressée à l'écrivain et journaliste Olivier Quéant à propos de son état souffrant‎

‎Milly-la-Forêt 7 Février 1951 | 21 x 27 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée de Jean Cocteau adressée depuis sa maison de Milly-la-Forêt, 15 lignes à l'encre noire, à Olivier Quéant. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "Milly, Février 1951 7, Très cher Quéant Pardonnez moi. Je traverse une crise très pénible de santé. L'opération a redéclenché les symptomes de mes supplices de la Belle et la Bête. Les médécins s'y perdent et je vais être tenu de changer de climat. Bref tout un ordre ou un désordre qui m'empêchent d'écrire, surtout sur un tel sujet. Je sais que vous m'aimez bien et me comprendrez. S'il s'agissait de plusieurs mois, peut-être tenterai-je la chose, mais, vous le voyez, je forme à demi mes lettres. Tt coeur à vous. JeanC."" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 85222

‎Jean COCTEAU‎

‎Lettre autographe adressée à l'écrivain et journaliste Olivier Quéant s'émerveillant de la beauté des charmes de la Côte d'Azur et s'inquiétant de la perte du savoir-faire artisanal‎

‎Saint-Jean-Cap-Ferrat 4 N ovembre 1958 | 13.50 x 21 cm | trois pages et demi sur deux feuillets‎

‎Lettre autographe signée de Jean Cocteau, 52 lignes à l'encre bleue, à Olivier Quéant adressée depuis la villa Santo-Sospir de Saint Jean Cap-Ferrat qu'il a décorée. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Jean Cocteau s'enthousiasme bucoliquement pour le lieu où il réside et travaille : "... chaque jour je travaille à flanc de colline dans une sorte de ferme exquise où ne fleurisse que les grains qui tombent d'ailleurs..." et s'extasie sur l'artisanat local : "... des artisans véritables.. travailler chez eux c'est le contraire de lire un journal. On aime voir ce miracle de l'équilibre entre le coeur et la main..." Il informe Olivier Quéant de sa prochaine exposition : "J'expose le 15 (13 pour la première) 6, rue Bonaparte. je ne te demande pas de venir voir mes oeuvres mais leur besogne, ils le méritent." et lui explique également les causes esthétiques qu'il entend défendre désormais : "... nous menons la même croisade : celle de soutenir ces braves types qu'on dédaigne comme des aristocrates du milieu ouvrier. Le drame c'est que l'artiste qui tournait amoureusement un pied de fauteuil Louis 15 apporte la même application (mais froide) à forger la pièce d'une machine qui fabriquera le fauteuil." tout en déplorant que les traditions artisanales et la savoir-faire sombrent dans l'oubli : "... les jeunes refusent d'apprendre le métier, par exemple des femmes de soixante ans qui firent ce prodige : ma tapisserie de Judith et Holopherne... disaient : c'est la dernière ." Il espère voir son ami Olivier Quéant bientôt : "Tu en verras une chez les Weill si tu me fais la grâce de venir et si le déluge parisien cesse et si tu ne dois pas atteindre la rue Bonaparte en arche ou gondole." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 85233

‎Jean COCTEAU‎

‎Enveloppe portant l'adresse manuscrite de l'écrivain et journaliste Olivier Quéant rédigée par Jean Cocteau‎

‎Milly-la-Forêt 8 Janvier 1951 | 14.50 x 11 cm | une enveloppe‎

‎Enveloppe manuscrite adressée par Jean Cocteau à son ami Olivier Quéant adressée depuis sa maison de Milly-la-Forêt, 4 lignes à l'encre noire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 85234

‎Jean COCTEAU‎

‎Enveloppe portant l'adresse manuscrite de l'écrivain et journaliste Olivier Quéant rédigée par Jean Cocteau‎

‎Saint-Jean-Cap-Ferrat 27 Septembre 1954 | 14.50 x 11 cm | une enveloppe‎

‎Enveloppe manuscrite adressée par Jean Cocteau à son ami Olivier Quéant adressée depuis Saint Jean Cap-Ferrat, 4 lignes à l'encre bleue. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 85235

‎Jean PAULHAN‎

‎"Marcel J. me bat froid, et je trouve la Passerelle un peu féroce." Lettre autographe signée et adressée à Felia Leal, éditrice de son ouvrage Paroles transparentes illustré par Georges Braque‎

‎Paris s. d. [circa 1955] | 13.50 x 20.50 cm | deux feuilles‎

‎Lettre autographe signée de Jean Paulhan, 15 lignes rédigées à l'encre bleue adressée à Felia Leal l'éditrice des "Paroles transparentes", ouvrage de Jean Paulhan orné de 14 lithographies originales de Georges Braque. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Jean Paulhan souhaite décaler un rendez-vous de peur d'être en retard : "... j'ai peur de ne pouvoir rentrer aux Arènes demain avant quatre heures. Est-ce qu'il vous dérangerait un peu plus tard que nous n'avions décidé ?" et se montre affecté par les critiques formulées par Marcel Jouhandeau à son égard : "Marcel J. me bat froid, et je trouve la Passerelle un peu féroce." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 85243

‎Pierre BENOIT‎

‎"Si, sans ces circonstances, on n'embêtait pas les amis, à quoi serviraient-ils?" Lettre autographe signée adressée à un ami‎

‎La Roche-Posay s. d. [ca 1950] | 13.50 x 21 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Benoit, envoyée depuis la Roche-Posay, 15 lignes à l'encre bleue, à propos de l'amitié et de la santé vacillante de sa femme. Traces de pliures centrales, perforations dûes à un rangement dans un classeur n'ayant occasionné aucun manque. "La Roche-Posay. Très cher ami, je serai à Paris du 27 au 2 Octobre. Triste voyage. Ma femme ne va pas bien du tout, et je la rejoins pour essayer de savoir de quoi il retourne. [...] ... je ferai tout pour vous voir durant mon séjour. Si, sans ces circonstances, on n'embêtait pas les amis, à quoi serviraient-ils?" Ne m'écrivez pas ! C'est moi qui vous téléphonerai. Toute mon affection. Pierre Benoit." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 85247

‎Pierre BENOIT‎

‎"Le successeur de Deberly s'est vraiment surpassé. J'en éprouve autant de fierté que j'y étais pour quelque chose." Lettre autographe signée adressée à un ami notamment à propos d'un article paru dans une revue‎

‎Ciboure 30 Janvier 1952 | 13.50 x 21 cm | deux pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Benoit, envoyée depuis sa priorité de Ciboure, 22 lignes à l'encre bleue. La missive est à en-tête de l'Académie française. Traces de pliures centrales, perforations dûes à un rangement dans un classeur n'ayant occasionné aucun manque. "30 Janvier 1952 Mon cher ami, Me voici donc de retour. La nécessité à un peu de paix pour mettre un courrier en ordre me fait retarder de quelques jours le plaisir de vous voir. Il me reste celui de vous écrire, et de vous dire - chose un peu ridicule de ma part puisque le dit numéro contient un article de votre serviteur - que j'ai trouvé vraiment très réussi le numéro du courrier de la compagnie de Novembre-Décembre. Le successeur de Deberly s'est vraiment surpassé. J'en éprouve autant de fierté que j'y étais pour quelque chose. [...] Comme je ne serai certainement pas de retour avant une semaine, pouvez-vous m'honorer ici de quelques mots de réponse, qui seront mieux que les bienvenus ? Sincèrement vôtre. Pierre Benoit. Ciboure - Basses-Pyrénées." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 85249

‎Pierre BENOIT‎

‎Lettre autographe signée adressée à un confrère‎

‎La Roche-Posay 22 Mai 1951 | 13.50 x 18.50 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Benoit, à en-tête de l'hôtel-restaurant Le Parc à la Roche-Posay, 22 lignes à l'encre noire. Traces de pliures centrales, perforations dûes à un rangement dans un classeur n'ayant occasionné aucun manque. "22 Mai 1951. mon cher ami, j'étais sûr, vous connaissant comme je vous connais, que vous m'écririez ainsi. Mais j'espère que vous, de votre côté, me connaissant de même vous désiriez être certain aussi que je répondrais : donc, entendu, et je compte absolument sur vous. Toutefois, pour vous laisser, jusqu'à lui, toute votre liberté, je n'ai pas mentionné votre nom dans ma lettre de confirmation à votre directeur général. Comme vous le verrez d'ici le questionnaire, je vous laisse le soin de le faire. Je vous donne ainsi rendez-vous au café de Paris, à 13 heures, le samedi 2 juin porchain. Toute ma fidélité affectueuse, Pierre Benoit. Et je serai ravi aussi de connaître à ce déjeuner mon ami André Bassinet qui a fait également la croisière de la Mareillaise." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 85250

‎Jules RENARD‎

‎Carte de visite autographe adressée à son ami Camille de Sainte-Croix‎

‎Paris s. d. [ca 1900] | 13 x 9 cm | une carte de visite‎

‎Carte de visite imprimée de Jules Renard sur laquelle il a ajouté ces quelques mots à l'attention de son ami Camille de Sainte-Croix : "Comme c'est loin déjà, l'écornifleur ! et il me semble, mon cher Camille de Sainte-Croix, que votre amitié n'a pas changé, ni la mienne. Cela tient sans doute à ce que nous sommes des maris modèles." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 85262

‎Pierre DRIEU LA ROCHELLE‎

‎Lettre autographe signée à la poétesse Renée de Brimont à propos de son recueil Fond de cantine‎

‎samedi janvier [19]21 | 21 x 27 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Drieu la Rochelle. Une page à l'encre noire sur un feuillet.Traces de plis transversaux inhérentes à l'envoi. L'écrivain offre une très belle analyse de ses vers inspirés du front, rassemblés sous le titre provocateur de Fond de cantine, paru en 1920. Il demande l'avis de la poétesseRenée de Brimont, petite nièce de Lamartine, qui publia également à la Nrf : "Merci Madame de la décision très fine de ces vers me coupent comme un regret. Que chacun se retire dans soi-même. Que puis-je espérer que vous pensez de ces rythmes militaires [...]". Esthétique et rare lettre de Drieu la Rochelle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 85767

‎Donatien Alphonse François de SADE‎

‎"J'éprouve [...] un dégoût, un abattement total"‎

‎Charenton 1801 | 15 x 22.80 cm | un feuillet composé deux papiers encollés‎

‎Lettre autographe originale du Marquis de Sade écrite depuis l'asile de Charenton (le lieu est nommé au dos, au début de la missive biffée). 27 lignes d'une écriture relativement resserrée sans adresse, mais le plus probablement écrite à son épouse, ce dont témoigne l'origine de cette lettre, en provenance de la famille de Sade.La lettre est physiquement composée de deux morceaux de papier encollés, au dos desquels figurent 19 lignes du Marquis scrupuleusement biffées mais laissant apparaître quelques mots ou lettres. Lettre citée dans Maurice Lever,Donatien Alphonse François, marquis de Sade, Paris, Fayard, 1991, p. 631. * Le 7 mars 1801, Armand de Sade, le fils du Marquis, reçoit une lettre du ministre de la police Joseph Fouché, qui lui notifie que son père a été arrêté hier et qu'on a trouvé sur lui des pages manuscrites du roman La nouvelle Justine : "Néanmoins, sensible à votre demande de mansuétude et ayant à cur de préserver l'honneur de votre nom, j'ai pris la décision de faire transférer votre père dans la maison de santé de Charenton..." On notera que pour Fouché, Charenton, asile d'aliénés, n'est qu'une maison de santé, une prison, et en effet, il ne faudrait pas oublier qu'une grande partie de la population de ces asiles n'étaient autre que des individus qui ne rentraient pas dans le champ social et moral et la psychiatrie n'a longtemps eu d'autre but que celui de normaliser, de rendre apte à la vie sociale. Contrairement a ce qui a été dit, Sade y a parfaitement sa place. Cependant, l'attitude de Sade le fera, sitôt entré à Charenton, expulser à Bicêtre (la Bastille des canailles), mais sa famille réussira là encore à le réintégrer à l'asile de Charenton. L'enfermement à Charenton sera non seulement la dernière incarcération du Marquis de Sade, mais son dernier lieu de vie, puisqu'il y trouva la mort en 1814. Les 19 lignes scrupuleusement biffées au dos laissent apparaître quelques mots ou lettres ; à cet égard on peut conjecturer qu'il s'agit d'un message codé dont Sade était assez friand, car à supposer que la censure fût à l'origine de ces ratures, absolument tout l'aurait été, or le message montre bien que presque tout a été consciencieusement biffé hormis quelques mots ou lettres. On peut ainsi retenir : Nécessaire, à tous, ger, ue, quel, je trouve, de... Quant à la lettre elle-même, elle est remarquable par l'homogéneité de son message. Il s'agit d'une longue plainte décrivant les maux physiques dont Sade est victime. C'est un compte rendu comptable de la somme des symptômes qui accablent l'écrivain. Dans un style hyperbolique usant entre autres figures de style des adverbes d'intensité (si, tel, très...), Sade égrène méthodiquement les violentes douleurs dont son corps est secoué, l'ensemble de ces violences étant constitué en système, en structure dont toutes les parties sont liées. Dans la correspondance de l'écrivain, on peut dire que chaque fois que ce dernier s'est trouvé incarcéré, ses lettres font mention d'attaques physiques incontrôlables même si on ne connaît pas d'autre lettre aussi uniforme et systématique. A l'enfermement répond un langage du corps pour le moins volubile, la douleur prenant naissance au creux de l'estomac pour irradier vers la périphérie : tête, yeux, jambes, l'ensemble convergeant vers un vertige, la perte d'équilibre... car c'est de cela qu'il s'agit, Sade n'est atteint d'aucune maladie, il est assiégé par l'angoisse dont le sens ultime est le vertige, le vacillement d'une réalité où lui sont retranchés sa liberté de vivre à sa guise, sa liberté de déplacement, et son nom. La perte de ces éléments fondamentaux pour son existence font de Sade un navire dans la tourmente. En outre, et quant à la formation de ces symtômes particuliers, si l'on considère que l'accomplissement d'un certain sadisme sexuel lui est nécessaire, la privation de cette satisfaction retourne sur lui-même cette pulsion sadique, qui devient masochiste. L'impossibilité d'extérioriser la destructivité qu‎

Riferimento per il libraio : 85841

‎Jean COCTEAU‎

‎"Il m'est encore impossible d'entrer dans les détails d'un long drame intime sans mettre en cause certaines personnes qui sont davantage des victimes du destin que véritablement responsables. Cette longue et triste histoire m'oblige à vivre loin de ce Santo Sospir dont les murs témoignent d'une amitié de quatorze ans..." Lettre autographe adressée à un ami à propos d'une amitié brisée et de ses projets de décoration de la chapelle de Notre-Dame de Jérusalem de Fréjus‎

‎Fréjus 17 Avril 1963 | 21.50 x 27.50 cm | une page‎

‎Lettre autographe datée et signée de Jean Cocteau, 20 lignes à l'encre noire, à en-tête du comité d'édification de la chapelle de Notre-Dame de Jérusalem de Fréjus. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, une déchirure en marge gauche de la lettre au niveai de la pliure. Jean Cocteau se confond en excuses tout en se reconnaissant des circonstances atténuantes au regard du poids émotionnel qui l'accable : "J'accepte vos reproches avec beaucoup de honte. Mais si je pouvais vous raconter la période que je traverse votre coeur me comprendrait et m'absoudrait..." en raison d'une amitié récemment défunte et à propos de laquelle il ne désire pas en divulguer plus : "N'en parlons plus et priez pour moi..." Jean Cocteau préfère évoquer ses projets : "Actuellement je me consacre à mon travail de la chapelle du Saint-Sépulcre. Quand je l'aurai construite, peinte et rendue digne des chevaliers de Jérusalem, je me remettrait (sic) peut-être à écrire..." et les perspectives qui l'enchantent : "Il est probable que je resterais, après Pâques, à Fréjus, où les organisateurs m'offrent une petite villa." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86003

‎Sacha GUITRY‎

‎Fragment manuscrit intitulé "Dialogue au sujet de la guerre"‎

‎S. n. | s. l. s. d. [ca 1930] | 21 x 27 cm | une page recto-verso plus un quart de page‎

‎Fragment manuscrit que Sacha Guitry a intitulé "Dialogue au sujet de la guerre",manuscrit de premier jet, 51 lignes rédigées au crayon de papier. Quelques ratures de la main de Sacha Guitry. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86004

‎Félicien CHAMPSAUR‎

‎Lettre autographe adressée à un ami écrivain à propos notamment de la prochaine parution de son ouvrage l'Orgie latine chez Fasquelle‎

‎Paris s. d. [ca 1903] | 13 x 21 cm | 4 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe datée et signée de Félicien Champsaur, environ 75 lignes à l'encre rose, adressée à un ami écrivain depuis son domicile parisien de la rue Ballu. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli,déchirures en marges droites de la lettre au niveau de la pliure. Félicien Champsaur s'excuse de sa tardive réponse : "Ne m'en veuillez pas et pardonnez, définitivement, à un confrère, harcelé par tous les flux de la vie, mais qui est "votre ami" , très acquis par les plus charmants souvenirs" et adresse ses meilleurs voeux pour l'année 1903 qui débute. Il évoque également la prochaine parution de son ouvrage "L'orgie latine" à paraître chez Eugène Fasquelle et qui sera ornée d'illustrations et propose à son correspondant de collaborer à la revue la Bavarde dans il donne quelques articles. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86005

‎Marcel PROUST‎

‎Lettre autographe signée à Maurice de Fleury à propos de ses pastiches‎

‎s. l. s. d. [1908 ou 1919 ?] | 11.60 x 17.80 cm | 4 pages sur un feuillet remplié‎

‎Lettre autographe signée de Marcel Proust à Maurice de Fleury, psychiatre et homme de lettres célèbre proche d'Émile Zola, qui a écrit un recueil de nouvelles ainsi que divers ouvrages médicaux sur la neurasthénie, l'insomnie, l'épilepsie. Quatre pages sur un double feuillet filigrané "Island Mill" bordé de noir. Traces de pli inhérentes à l'envoi. Publiée dans Kolb, VIII, n°32, p. 74-75. Superbe lettrevantantles mérites du pastiche littéraire, par l'un des plus grands écrivains du genre : Marcel Proust. L'écriture de la missivepeut coïncider avec la parution de sa série de pastiches sur l'Affaire Lemoine (escroquerie montée par un ingénieur français de ce nom, qui se prétendait capable de fabriquer des diamants authentiques), en première page du supplément littéraire duFigaroentre 1908 et 1909, ou bien dater de sa publication en volume, sous le titrePastiches et mélanges,en 1919. La lettre autographe est présentée sous une chemise en demi maroquin bleu nuit, plats de papier marbré à motif oeil de chat,contreplats doublés d'agneau beige, étui bordé du même maroquin. Proust remercie chaleureusement son ami Maurice de Fleury, «savant et écrivain», pour sa favorable réception de ses «petits pastiches»: «Votre double mérite devrait vous rendre doublement sévère : et vous excusez le pastiche, ce genre inférieur!», reconnaissant avec ironie la place encore précaire qu'occupait ce genre inhabituel, bien que populaire du temps de Proust. Le pastiche était davantage perçu comme une fantaisie stylistique ou même un exercice d'étudiant qu'une véritable création digne des belles lettres. L'écrivain le considère pourtant ici comme une rafraîchissante addition à la stricte hiérarchie des genres qui prévaut encore: « Manié pourtant par vos mains plus belles que les miennes, il me semble qu'il pourrait peut-être devenir comme une forme indirecte, plus discrète, plus frêle et plus élégante de critique littéraire. Des esprits très fiers pourraient s'y adonner, et des esprits très fins. comme le vôtre, très attraché par la grandeur, le sérieux, le devoir, aussi sage, pourrait s'y plaire, suivre ces jeux.»Proust revendique par ces mots l'intérêt du«pastiche critique», dontla tradition était déjà bien établie, agissant comme une analyse empirique du style d'un auteur. Depuis ses années à Condorcet, l'écrivain le pratique assidûment, avec,selon ses dires,plus ou moins de succès: «J'ai été aussi quelques fois à faire des pastiches de littérature médicale! Si j'avais pu les retrouver, ou les recommencer (mais tout cela est trop loin) je les aurais publiés si j'avais su que vous lisiez cela pour vous amuser. Je n'ai pas besoin de vous dire que jugé inimitable, vous n'y figuriez pas. Mais [] d'autres sont moins parfaits et joignaient à des qualités bien intéressantes, des petits défauts dont l'imitation et la caricature étaient possibles» Le pastiche aura de multiples vertus pour l'écrivain, et son usagel'aida sans nul douteà affiner son propre style. L'exercice dépassera bientôt les confins de la critique littéraire, comme le remarque Paul Aron: «Il n'est pas faux d'affirmer que la Recherche est un gigantesque pastiche du discours social fin de siècle.» Son grand uvre contiendra en effet des pastiches à divers degrés :leur manifestation la plus remarquable étant sans doute unevraie-fausse citationdu«journal inédit des Goncourt», passage écrit de toutes pièces par Proust qui apparaît dans Le Temps retrouvé. Exceptionnel témoignage de Proust à proposd'un important procédé de sacréation littéraire,qui nourrira les pages de saRecherche. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86094

‎Alphonse de CHÂTEAUBRIANT‎

‎"Je dois plus à mes personnages qu'ils ne me doivent " Lettre autographe datée et signée‎

‎S. n. | Quimper 20 Septembre 1926 | 13.50 x 18 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe datée et signée d'Alphonse de Chateaubriant répondant à une enquête à propos des personnages de ses ouvrages. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Petites taches noires et roses au verso de la lettre. Alphonse de Chateaubriant s'explique sur la manière dont il cohabite avec les personnages qu'il a crées et ceux qu'il affectionne plus particulièrement : "Chacun d'eux, successivement, m'a beaucoup aidé dans ma vie ; et ils le savent aussi bien que moi. Dans ces conditions, dire mes préférences pour l'un serait attrister l'autre. Et à moi-même, il m'en resterait quelque chose sur le coeur." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86108

‎Romain ROLLAND‎

‎"... Je suis sensible à cet honneur ; mais je dois vous dire que j'eusse souhaité d'en avoir reçu la demande d'autorisation. Je ne vous l'eusse certainement pas refusée ; mais il est nécessaire que l'auteur soirt prévenu à l'avance.." Lettre autographe datée et signée à propos de la potentielle parution, à son insu, de son article pacifiste Au dessus de la mêlée‎

‎S. n. | Genève 10 Décembre 1914 | 21.50 x 13.50 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe datée et signée de Romain Rolland, 19 lignes à l'encre bleue à en-tête du Comité international de la Croix-Rouge - Agence des prisonniers de guerre, et rédigée depuis Genève. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Dans cetre lettre adressée au directeur de la revue Cambridge magazine, Romain Rolland s'étonne de n'avoir pas été consulté ni mis au courant de la possible parution en volume de son article pacifiste Au-dessus de la mêlée qu'il avait précédemment donné à la revue. Il se montre flatté de cette éventualité même s'il tempère son enthousiasme en arguant du fait que l'auteur eût préféré être averti de ce projet éditorial afin que le texte soit conforme à ses volontés : "... parce qu'il peut vouloir ne publier en brochure qu'une suite de ses articles, donnant au lecteur l'ensemble de sa pensée, - et non pas un article isolé ; parce qu'il n'est pas mauvais qu'il revoie la traduction, avant de donner le bon à tirer..." L'édition originale en volumede ce manifeste pacifiste consistant en un recueild'articles parus entre septembre 1914 et août 1915 dans le Journal de Genève et d'autres journaux étrangers paraîtra finalement l'année suivante, à Paris, chez l'Imprimerie de L'émancipation. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86115

‎Maurice LEBLANC‎

‎Lettre autographe signée adressée à un ami prenommé Louis le chargeant de deux démarches à effectuer pour lui‎

‎s. l. s. d. [ca 1905] | 11.50 x 18 cm | 5 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Maurice Leblanc à un ami rouennais prénommé Louis à qui il demande de lui rendre quelques services faute d'avoir le temps de s'en occuper lui-même. Maurice Leblanc charge son ami de deux commissions pour lui, la première d'aller chercher des meubles réservés par un de ses amis chez un antiquaire : "Passer chez un denommé Chassaigne, antiquaire, 20 rue St Romain...Il a vendu aux Prat il y a deux mois 6 chaises... [...] il n'a pas voulu accepter d'arrhes paraît-il... Pas de réponse. Qu'il dise franchement qu'il a tout vendu. Le banc était pour moi, 40fs et je voudrais bien l'avoir...", la seconde concernant une démarche administrative : "Passer au greffe du tribunal civil... et demander un extrait de mon acte de naissance et un extrait de l'acte de decès de mes parents... C'est pour un mariage..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86168

‎Julien BENDA‎

‎"... comme je le pressentais, je n'aurai doux le plaisir de faire connaissance de Vaux, que fin septembre, si vous continuez à m'admettre à cette époque..." Lettre autographe signée adressée à une amie‎

‎s. l. 6 Août 1918 | 13.50 x 18 cm | 2 pages et demie sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Julien Benda adressée à une amie qu'il espère voir prochainement malgré les vicissitudes de la guerre, 28 lignes à l'encre noire. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, une petite déchirure en marge droite de la première page. Julien Benda ne peut rencontrer son amie comme initialement prévu: "Je vais partir dans deux jours pour Uriage dont je reviendrai trop tard pour qu'il me soit possible d'aller vous voir avant votre départ pour Salies..." mais se réjouit d'avoir obtenu de ses nouvelles par l'intermédiaire d'un ami commun : "... ai eu de vos nouvelles. Je serais heureux d'en avoir encore, bien que la vie là-bas doive être exempte d'épisodes propres à fournir des récits à la Sévigné ; ici au contraire, depuis ce matin, dix heures, nous avons un renouveau d'émotion, comme vous l'apprendrez par les feuilles publiques... Mais rassurez-vous, nous "tenons"..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86172

‎Claude FARRÈRE‎

‎"Perdez la funeste habitude de me voir tué chaque fois qu'on parle l'épée à l'entour. C'est au contraire moi qui tuerai les autres..." Amusante lettre autographe signée à son ami Pierre Louÿs‎

‎Toulon 20 Juillet 1908 | 13.50 x 21.50 cm | deux pages et demie sur un double feuillet + une enveloppe‎

‎Lettre autographe signée de Claude Farrère, alors sous les drapeaux, 47 lignes à l'encre bleue, rédigée depuis Toulon à son ami Pierre Louÿs. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Le soldat Claude Farrère remercie son ami de l'avoir défendu lors d'un différend l'opposant à un certain sieur B même si cela ne valait guère la peine de lui consacrer autant d'importance : "Le sieur B a lu, dans une quelqconque Annales, que son ennemi féroce était en train de guerroyer à Safi contre les Musulmans... Par une guigne inouïe, il se trouva que j'étais revenu de là-bas. Sa stupeur fut alors si grande qu'il perdit la tête..." , "Maintenant je ne vous dirai jamais à quel point j'ai été ému de votre rôle à vous, et du rôle de V. dans toute l'affaire..." Sûr de ses qualités d'escrimeur et de tireur, Claude Farrère se permet cette gentille et humoristique pique à l'adresse de son ami, et tient à le rasséréner au risque de sombrer dans l'anachronisme : "Perdez la funeste habitude de me voir tué chaque fois qu'on parle l'épée à l'entour. C'est au contraire moi qui tuerai les autres... Je fais d'abord beaucoup d'épée, à présent. Et je tire le pistolet comme feu Guillaume Tell. Donc be quiet. Voilà. A quand?" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86173

‎Claude FARRÈRE‎

‎"M.M. possède à peu près vingt lettre de moi... une au moins dont je me souviens, et qui est une profession de sadisme. Je n'en dors plus."" Lettre autographe signée à son ami Pierre Louÿs à propos de ses succès féminins lui jouant parfois des tours‎

‎Grenade 1908 | 20.50 x 27 cm | huit pages sur deux doubles feuillets + une enveloppe‎

‎Humorristique lettre autographe signée de Claude Farrère, alors en croisière en Méditerranée et postée depuis Hôtel Washington Irving de Grenade, 8 pages sur deux doubles feuillets, dans laquelle il évoque notamment ses exploits auprès de la gent féminine. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Claude Farrère quittant Tanger pour Grenade via Gibraltar, lui narre avec humour sa toute dernière conquête féminine et sa rivalité avec un autre soupirant : "Hier matin comme le Cassini allait quitter Tanger - where I had a delicious flirtation with a young girl !! [...] Nous aperçumes un être humain sur la dunette..., lequel être humaion criait comme un cochon de lait pris, quant à la queue, dans une porte. C'était mon successeur... Supposez que ce brave homme eût eu de moins bons poumons : nous ne l'entendions pas..." Il remercie Pierre Louÿs pour son dernier courrier auquel il s'empresse de donner suite: "J'ai cueilli votre lettre hier. Et vous voyez, je n'attends pas vingt-quatre pour vous répondre. Je constate en effet que dès qu'on est éloigné plus de quinze jours, toute causerie devient impossible. Jugez-en !!!" tout en clarifiant les choses à propos des trop nombreuses femmes qu'il a séduites au point que Pierre Louÿs ne s'y retrouve plus : "J'aurais juré sur ma vie que je vous avais narré par le menu mon aventure avec Mlle M. ; j'ai dû chercher une bonne heure dans mes souvenirs ce que pouvaient représenter les initiales CG !!! Voilà où nous en sommes. C'est affolant." Mais Claude Farrère s'expose parfois aux risques de ses pléthoriques victoires sentimentales et vante ironiquement ses déboires :"M.M. possède à peu près vingt lettre de moi... une au moins dont je me souviens, et qui est une profession de sadisme. Je n'en dors plus. Fiez vous après ça au jolies personnes très flirt qui vous écrivent des horreurs délicates pour se procurer de la prose à publier posthumement !!!" Il lui détaille aussi, de manière enjouée et épique, sa dernière soirée à bord du Cassini et les marques de sympathie qu'il a reçues : "Mon départ du Cassini a été la chose la plus parfaitement grotesque de la terre, et même des cinq océans... Toasts, effusions, agapes... R. m'informe solennellement que je suis "chaleureusement" proposé pour la croix par lui et l'amiral. Moi (qui le savais), stupéfaction classique et pénétrée. Là-dessus, la baleinière accoste, mes valises embarquent, je les suis... l'équipage dormait depuis deux heures théoriquement. Mais à peine la baleinière pousse-t-elle, hurlements sauvages, clameurs, vivats, hourrahs. Sans rien dire tous ces braves gens avaient attendu patiemment qu'il fût l'heure de crier. Naturellement je me suis mis à pleurer. Enfin l'idiotie totale." Il achève cette missive en énumérant les villes andalouse qu'il visitera : "Je oars après demain pour Séville, ensuite Cordoue et Tolède..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86215

‎Julien GRACQ‎

‎"Pourquoi la littérature... a-t-elle tant de mal au contraire à considérer la réalité, si le besoin s'en fait sortir?" Carte postale autographe signée de Julien Gracq adressée à son proche ami et monographe Ariel Denis à propos de sa lecture d'Ulysse de James Joyce‎

‎Sion-sur-l'Océan 13 Août [ca 1985] | 15 x 10 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée de Julien Gracq, (19 lignes à l'encre noire), adressée à son ami et monographe Ariel Denis, rédigée depuis sa villégiature vendéenne, au verso d'une reproduction photographique représentant la côte Sion-sur-Océan vue du ciel. Julien Gracq évoque sa lecture de Joyce et compare les paysages et le climat irlandais à ceux de Vendée: "Ici, aucune trace des brumes d'Irlande, il fait inaltérablement beau, sans même un orage..." et s'enquiert de l'avenir professionnel de son ami : "Comment s'arrangent vos perspectives universitaires pour l'année à venir? Problème qui je sais, assombrit toujours un peu vos fins de vacances et dont j'espère qu'il va se régler à votre satisfaction." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86224

‎Violette LEDUC‎

‎Lettre autographe signée adressée à Adriana Salem‎

‎Saint-Cirq-Lapopie s. d. [ca 1956] | 13 x 21 cm | une page et demie sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Violette Leduc adressée à Adriana, probablement Adriana Salem, 21 lignes à l'encre bleue. Pliure inhérente à la mise sous pli et petits manques marginaux dûs au prélèvement du feuillet. Lettre de remerciement envoyée depuis son domicile versaillais : "J'ai bien reçu la boîte de gâteaux, merci de tout mon coeur, comme c'est gentil. Violette Leduc étant souffrante psychiquement, elle informe sa correspondante de son programme de soins médicaux : "Simone de Beauvoir m'emmenera à la Vallée aux Loups, dans la clinique du Dr Le Savoureux mais Diatkine me reverra avant ici, c'est long enfin si j'en sors ! " et lui demande de ses nouvelles. Adriana Salemetait la fille de Frederic Gentili di Giuseppe, représentant du ministre des finances italien à Paris et grand collectionneur de tableaux de la Renaissance italienne. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86293

‎Joris-Karl HUYSMANS‎

‎Carte autographe signée rectifiant une erreur d'adresse pour son correspondant‎

‎s. l. s. d. [ca 1895] | 11.50 x 9 cm | une carte recto‎

‎Carte autographe signée,7 lignes à l'encre noire. Une tache en marge gauche affectant la première lettre de la troisième ligne. Dans ce billet, Huysmans s'interroge sur l'adresse de Dom Besse,moine bénédictin, écrivain et historien français, qu'il a précédemment communiquée à son correspondant et pour laquelle il semble avoir commis une erreur. Par précaution, il la lui détaille à nouveau. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86295

‎Henri BARBUSSE‎

‎Belle lettre autographe adressée à son amour et évoquant ses pérégrinations pour s'immiscer dans la vie politique des Balkans, notamment en Roumanie : "Mon séjour en Roumanie a été extrêmement rempli et a eu une très grande répercussion : campagnes de journaux, incidents à la chambre, manifestations populaires et qq criailleries fascistes etc..."‎

‎S. n. | s. l. 25 Novembre 1925 | 14.50 x 19.50 cm | 2 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe datée et signée d'Henri Barbusse adressée à une amie, 32 lignes rédigées à l'encre noire depuis le bateau à vapeur Vaporul Regele Caroli. Pliures inhérentes à la mise sous pli, papier à en-tête des services maritimes roumains et du Vaporul Regele Caroli. Alors en croisière de Constanza à Constantinople, Henri Barbusse sa languit de l'absence de la femme qu'il aime : "Pendant tout le voyage, qui en est à peu près à la moitié, je n'ai cessé de penser à toi, ma belle, et je viens à toi en ce moment, à travers les distances et les préoccupations de toutes sortes, comme à ma vérité essentielle et suprême, comme partout et comme toujours." Il énumère les étapes de son voyage de retour depuis Constantinople à travers les Balkans puis l'Europe :"Je resterai deux trois jours à Constantinople, puis quatre jours à Sofia et quatre jours à Belgrade. puis deux jours à Budapest, Vienne et Paris." et s'inquiète de n'avoir pas reçu de nouvelles de son amour : "Je n'ai pas reçu de lettre de toi par le canal que je t'avais indiqué. Adresse moi un mot pour me dire comment tu vas..." Il se montre très satisfait du temps qu'il a passé en Roumanie politiquement parlant : "Mon séjour en Roumanie a été extrêmement rempli et a eu une très grande répercussion : campagnes de journaux, incidents à la chambre, mainfestations populaires et qq criailleries fascistes etc... je te raconterai tout cela en détail." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86356

‎François MAURIAC‎

‎"Mais n'allez pas croire que le T.R. soit une revue catholique..." Lettre autographe datée et signée adressée à l'abbé Casy Rivière à propos de la vie littéraire et notamment de la revue la Table Ronde‎

‎S. n. | Paris s. d. [ca 1930] | 14 x 21.50 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe de François Mauriac signée de ses initiales (28 lignes à l'encre bleue à en-tête de son domicile parisien de l'avenue Théophile Gautier) adressée à l'abbé Casy Rivière. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. François Mauriac évoque ses prochaines pérégrinations estivales : "... je pars le 20 en auto pour les Pyrénées et ne serai à Malagar que vers le 1 sept. Regrets !..." mais aussil'activité littéraire et certaines obédiences religieuses que l'on prête à la revue La Table ronde : "Le Léautaud a paru pendant mon séjour à Florence et je l'ai beaucoup regretté. Cela ne se renouvellera plus.Mais n'allez pas croire que le T.R. soit une revue catholique. Je suis à peu près le seul à l'être dans la rédaction. Et c'est bien pourquoi je ne souhaite nullement qu'un vicaire la lise." Il termine la missive par cette révélation concernant sa productivité en tant que vacancier : "Je lutte désespérément pour mon travail personnel contre tout ce qui m'en détourne, surtout lorsque je suis loin de Paris." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86491

‎Violette LEDUC‎

‎Lettre autographe signée adressée à Adriana Salem à propos de ses promenades à Saint-Cirq-Lapopie dans le Quercy‎

‎Saint-Cirq-Lapopie s. d. [ca 1960] | 16 x 22 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Violette Leduc adressée à Adriana, probablement Adriana Salem, 20 lignes à l'encre bleue. Pliure inhérente à la mise sous pli et petits manques marginaux dûs au prélèvement du feuillet. Violette Leduc est encore àSaint-Cirq-Lapopie : "... bloquée par les belles choses cherchées et trouvées dans la nature : des grosses, des vieilles pierres de couleurs, des fossiles" et profite allègrement de ses balades en pleine nature : "J'ai marché des kilomètres et des kilomètres sous la pluie, sous l'orage ..." Elle s'inquiète de faire transporter à Paris tout ce qu'elle a glané lors de ses pérégrinations : "...j'ai porté ces chargements. Maintenant, je me demande comment les expédier. Il y en a beaucoup. L'idée que tout arriverait en miettes me désole, vous le comprendrez." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86494

‎Honoré de BALZAC‎

‎Lettre autographe signée après sa première rencontre avec Madame Hanska‎

‎s. l. [Neuchâtel] [29 septembre 1833] | 13.40 x 21.10 cm | une page sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée d'Honoré de Balzac adressée à son ami l'écrivainCharles de Bernard. Une page rédigée à l'encre noire sur un bifeuillet. Au verso du dernier feuillet, figure l'adresse du destinataire [Charles de Bernard du Grail] rédigée de la main de Balzac, ainsi que des tampons postaux et le cachet portant les armesdes Balzac d'Entraigues, que l'écrivains'était appropriées. Quelques infimes trous sans atteinte au texte, traces de plis inhérentes à l'envoi. Publiée dans sa correspondance (Paris, Calmann Lévy, 1876, CXIV, p. 252-253). Balzac écrit cette missive quatre jours après sa toute première rencontre et son premier baiser avec Madame Hanska à Neuchâtel, à la suite de longs mois d'échanges épistolaires. J'ai été très heureux ici. Je suis très content de ce que j'ai vu, le pays est délicieux; mais vous savez que Jupiter a deux tonneaux et que les dieux n'ont point de faveurs qui soient pures. Deux ans après la première lettre de « l'Étrangère »Eveline Rzewuska, un Balzac enamouré quitte Paris pour la retrouver en Suisse. L'écrivain faisant une « escale » à Besançon, servant de prétexte à son départ de la capitale, y avait brièvement vu son correspondant Charles de Bernard :«Il me semble que je vous ai bien peu remercié de la bonne journée que vous m'avez donnée; mais j'espère vous prouver que je ne suis point un ingrat. A mercredi donc; vous devez penser que j'aurai bien du plaisir à vous revoir, vous qui avez fait que mon voyage à Besançon n'a pas été inutile et que j'y ai trouvé du plaisir». Après cette journée à Besançon et un voyage en malle-poste chaotique, Balzac rencontra enfin sa belle, qu'il dut malheureusement partager avec son mari le comte Hanski. Profitant d'une absence de ce dernier, l'écrivain échangea, sur un antique banc de pierre de la colline du Crêt, un baiser tant attendu avec Madame Hanska. Tout au bonheur de cette première rencontre, il ne peut s'empêcher cependant de citer l'omineuse fable de la Fontaine dans cette lettre : «mais vous savez que Jupiter a deux tonneaux et que les dieux n'ont point de faveurs qui soient pures». Ses amours avec Madame Hanska ne seront pas, en effet, d'un calme olympien, comme le résumera Gonzague Saint Bris:«dix-huit ans d'amour, seize ans d'attente, deux ans de bonheur et six mois de mariage». De Neuchâtel, ils garderont l'image d'un lieu symbolisant leur union. La ville figurera dans une soixantaine de leurs lettres :« Neuchâtel, c'est comme le lys blanc, pur, plein d'odeurs pénétrantes, la jeunesse, la fraîcheur, l'éclat, l'espoir, le bonheur entrevu », lui écrira-t-il. De Bernard, qui avait arrangé son transport vers la Suisse, est de nouveau missionné pour le retour de Balzac : «J'aurai le plaisir de vous revoir mercredi, 2 octobre. Voulez-vous avoir l'obligeance de me retenir une place àla malle pour Paris ?». Le voyage le séparant de nouveau de sa bien-aimée sera particulièrement misérable : « La Malle-poste était retenue pour 6 jours, en sorte que mon ami de Besançon [Charles de Bernard] n'a pu m'y avoir une place ; j'ai donc fait la route sur l'impériale d'une diligence en compagnie de 5 Suisses du canton de Vaud qui m'ont traité corporellement comme un animal qu'on mène au marché et qui ont singulièrement aidé les paquets à me contusionner» (lettre à Madame Hanska, 6 octobre 1833). Balzac livre dans ces lignes sa toute première impression de ses premiers moments passés avec l'objet de sa plus vive passion, à qui il devait plus tard donner son nom. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86496

‎Pierre LOUS‎

‎Bristol autographe signé adressé à Henri Davray à propos de frais inhérents à une traduction‎

‎Paris s. d. [ca 1960] | 14 x 9 cm | un bristol recto verso + une enveloppe‎

‎Bristol autographe signé de Pierre Louÿs adressée à Henri Davray, 14 lignes à l'encre violette, enveloppe jointe. "Il n'a jamais été question entre nous de "fonds à déposer" pour cette traduction. Vous savez comment se font mes éditions au Mercure. Si votre traducteur est bon et s'il veut se hâter, je prends tout à ma charge. Mais il faudrait que je fusse fixé assez vite sur ce point car on me presse d'autre part. Je vous dirai qui.Votre Pierre Louÿs." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86497

‎Henry BATAILLE‎

‎"Je vous admire beaucoup. Cet été encore, je relisais pour tromper l'angoisse la rafraîchissante Bilitis" Admirative lettre autographe signée adressée à Pierre Louÿs qui évoque aussi les écrivains tombés au champ d'honneur de la Grande Guerre‎

‎Paris s. d. [ca 1915] | 20.50 x 26.50 cm | une page + une enveloppe‎

‎Emouvante lettre autographe signée d'Henry Bataille adressée à Pierre Louÿs, 23 lignes à l'encre noire évoquant notamment ses amis écrivains tombés au champ d'honneur et toute empreinte de nostalgie. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, une déchirure en marge droite de la lettre au niveau de la pliure. Enveloppe jointe. Avec émotion, Henry Bataille enumère ses amis poètes et écrivains morts au combat ou des suites des combats de la Grande Guerre : "Dans ces sombres jours, au milieu de l'hacatombe de tous mes amis de jeunesse, d'Humières, Codet et quinze autres... ma pensée se reporte aux joiurs passés. Comment ne pas revivre le passé ? " C'est pourquoi il souhaite renouer le contact avec ses amis que les vicissitudes de la vie ont éloigné : "J'ai déjà éprouvé une vive joie à recauser avec des amis, dont la vie, les circonstances, m'avaient séparé arbitrairement..." et plus particulièrement avec Pierre Louÿs : "Je vous admire beaucoup. Cet été encore, je relisais pour tromper l'angoisse la rafraîchissante Bilitis. C'est loin, c'est près, c'est heureusement éternel. J'aimerais à vous revoir. Pas vous ?" Il désire l'inviter à ses soirées du samedi auxquelles participent ses plus proches amis écrivains et artistes : "Je vous attendrais, avec joie, samedi soir, après diner. C'est le jour où viennent me voir quelques amis, qui sont, probablement presque tous des vôtres". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86506

‎Franz HELLENS‎

‎"Et vos Conquérants ? Je suis bien impatient de lire le tout." Lettre autographe datée et signée à André Malraux‎

‎S. n. | Paris 19 Août Juillet 1928 | 13.50 x 21 cm | une feuille + une enveloppe‎

‎Lettre autographe datée et signée de Franz Hellens adressée à André Malraux, 21 lignes à l'encre noire. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Nous joignons une enveloppe adressée à Franz Hellens et rédigée par André Malraux qui contenait probablement la réponse à notre missive. Franz Hellens répond à une demande de renseignement formulée par André Malraux :" Je n'ai pas oublié le renseignement que vous m'avez prié de vous procurer au sujet du Voyage au Congo. Voici la réponse que j'ai reçu de la compagnie belge maritime du Congo. Ce n'atait pas du tout ce que j'avais demandé." et va tenter d'en savoir davantage afin de rendre service à son ami : "Je vais écrire autre part et tâcher d'obtenir une réponse précise à ma question. Patientez donc quelques jours encore." Franz Hellens évoque la parution, chez Grasset, de son prochain ouvrage : "Brun m'a envoyé copie signée du contrat. Il m'écrit que le livre pourra paraître en janvier prochain. J'aurai voulu octobre, mais enfin..." et s'enquiert du livre en cours d'André Malraux :"Et vos Conquérants ? Je suis bien impatient de lire le tout." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86536

‎Jean COCTEAU‎

‎"Il pleuvait sur les calèches et les gitanes - mais dans le vieux Séville, pareil à Pompéi, les orangers embaument." Lettre autographe adressée à un ami prénommé Jean-Pierre décrivant l'atmosphère sévillane et les ennuis de santé de sa mécène et grande amie Francine Weisweiller‎

‎Saint-Jean-Cap-Ferrat 10 Mai 1954 | 13.50 x 21 cm | une page‎

‎Lettre autographe datée et signée de Jean Cocteau, 17 lignes à l'encre noire, à un ami lui décrivant son séjour sévillan. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Jean Cocteau explique son mutisme : sa mécène et très proche amie Francine Weisweiller a été malade : "Excuse ce long silence. mais on parle souvent de toi. Francine a été très, très malade à Kitzbühel en Autriche et longue à reprendre des forces." Mais pour couper court à ses mauvaises nouvelles, il préfère raconter l'enchantement de Séville: "Nous revenons de Séville.Il pleuvait sur les calèches et les gitanes - mais dans le vieux Séville, pareil à Pompéi, les orangers embaument. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86537

‎Frédéric MISTRAL‎

‎"... il y a dans les vôtres une si fine quintessence d'érudition et d'observation agréablement mêlées..." Elogieuse et belle lettre autographe datée et signée adressée à Anatole France qu'il félicite pour la qualité littéraire de ses ouvrages‎

‎Maillane (Bouches du Rhône) 28 Février 1898 | 11.50 x 17.50 cm | trois pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe datée et signée de Frédéric Mistral adressée à Anatole France, 44 lignes à l'encre noire, à propos de la parution de son ouvrage "Les mannequins d'osier" qu'il vient de lui envoyer dédicacé. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, une ombre verticale sur le premier feuillet. Frédéric Mistral vient de recevoir "Les mannequins d'osier"et dresse un portrait élogieux du style de son correspondant : "... ce livre qui m'a donné tous les plaisirs de la lecture. Je suis de ceux que le roman n'intéresse guère, lorsqu'ils ne sont que prétentieux tableaux de la vie contemporaine... [...] mais il y a dans les vôtres une si fine quintessence d'érudition et d'observation agréablement mêlées et une si joyeuse fleur d'optimisme tolérant qu'on s'y retrouve sans rechercher dans la façon gauloise, omnisciente et libre de Maître Rabelais." Le félibrige aime tout autant les personnages créés par son illustre et charmant maître"Tous vos personnages sont si naturels, si bien en situation, si logiques, que, ma foi, on les aime tous et quoique tout cela provienne d'un aimable et indulgent scepticisme, on y a là l'explication de ce phénomène étrange, que, si loin si injuste, si douloureux que soit le monde, chacun pourtant y pousse volontiers sa brouette avec la conviction en le réconfort d'avoir raison." que l'esprit qui souffle et anime ses livres : "... la sympathie du reste, vraiment universelle, qui accueille tous vos écrits, doit vous prouver combien vous êtes humain et sage dans l'antique sens de ces mots." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86539

‎Roger NIMIER‎

‎"Ne laissez pas les crtiques retomber dans leurs compliments habituels à votre sujet (grâce impalpable, clair-obscur)..." Lettre autographe signée à Jacques Chardonne concernant son ouvrage Matinales‎

‎S. n. | Paris s. d. [circa 1960] | 21 x 27 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée de Roger Nimier (17 lignes à l'encre noire et à en-tête de la revue Le nouveau fémina) à Jacques Chardonne (qui n'est pas nommément cité) lui proposant un rendez-vous afin d'évoquer ensemble la parution de son ouvrage "Matinales". Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Roger Nimier fixe une date et l'heure bien qu'il avertisse Jacques Chardonne d'un possible retard :"... si j'étais en retard, ce serait de cinq minutes..."" pour s'entretenir de son prochain ouvrage : "Il faudra que nous parlions de "Matinales... [...] Donc il faut prévoir deux "Matinales" plus bruyantes ; non pas politiques, mais vous avez d'autres sujets." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86542

‎Blaise CENDRARS‎

‎"... je vais attaquer le paquet par le dernier, "cherchant qui dévorer"..." Lettre autographe signée à Luc Estang le remerciant pour l'envoi de ses derniers ouvrages‎

‎S. n. | Paris s. d. [ca 1950] | 11.50 x 16 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée de Blaise Cendrars adressée à Luc Estang, 16 lignes à l'encre bleue. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Luc Estang vient d'expédier ses derrniers livres à Blaise Cendrars qui s'en délecte par avance et le remercie pour cela :"... je me réjouis d'avance de vous lire... " - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 86569

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