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‎Henri BARBUSSE‎

‎Belle lettre autographe adressée à son amour et évoquant ses pérégrinations pour s'immiscer dans la vie politique des Balkans, notamment en Roumanie : "Mon séjour en Roumanie a été extrêmement rempli et a eu une très grande répercussion : campagnes de journaux, incidents à la chambre, manifestations populaires et qq criailleries fascistes etc..."‎

‎S. n. | s. l. 25 Novembre 1925 | 14.50 x 19.50 cm | 2 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe datée et signée d'Henri Barbusse adressée à une amie, 32 lignes rédigées à l'encre noire depuis le bateau à vapeur Vaporul Regele Caroli. Pliures inhérentes à la mise sous pli, papier à en-tête des services maritimes roumains et du Vaporul Regele Caroli. Alors en croisière de Constanza à Constantinople, Henri Barbusse sa languit de l'absence de la femme qu'il aime : "Pendant tout le voyage, qui en est à peu près à la moitié, je n'ai cessé de penser à toi, ma belle, et je viens à toi en ce moment, à travers les distances et les préoccupations de toutes sortes, comme à ma vérité essentielle et suprême, comme partout et comme toujours." Il énumère les étapes de son voyage de retour depuis Constantinople à travers les Balkans puis l'Europe :"Je resterai deux trois jours à Constantinople, puis quatre jours à Sofia et quatre jours à Belgrade. puis deux jours à Budapest, Vienne et Paris." et s'inquiète de n'avoir pas reçu de nouvelles de son amour : "Je n'ai pas reçu de lettre de toi par le canal que je t'avais indiqué. Adresse moi un mot pour me dire comment tu vas..." Il se montre très satisfait du temps qu'il a passé en Roumanie politiquement parlant : "Mon séjour en Roumanie a été extrêmement rempli et a eu une très grande répercussion : campagnes de journaux, incidents à la chambre, mainfestations populaires et qq criailleries fascistes etc... je te raconterai tout cela en détail." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86356

‎François MAURIAC‎

‎"Mais n'allez pas croire que le T.R. soit une revue catholique..." Lettre autographe datée et signée adressée à l'abbé Casy Rivière à propos de la vie littéraire et notamment de la revue la Table Ronde‎

‎S. n. | Paris s. d. [ca 1930] | 14 x 21.50 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe de François Mauriac signée de ses initiales (28 lignes à l'encre bleue à en-tête de son domicile parisien de l'avenue Théophile Gautier) adressée à l'abbé Casy Rivière. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. François Mauriac évoque ses prochaines pérégrinations estivales : "... je pars le 20 en auto pour les Pyrénées et ne serai à Malagar que vers le 1 sept. Regrets !..." mais aussil'activité littéraire et certaines obédiences religieuses que l'on prête à la revue La Table ronde : "Le Léautaud a paru pendant mon séjour à Florence et je l'ai beaucoup regretté. Cela ne se renouvellera plus.Mais n'allez pas croire que le T.R. soit une revue catholique. Je suis à peu près le seul à l'être dans la rédaction. Et c'est bien pourquoi je ne souhaite nullement qu'un vicaire la lise." Il termine la missive par cette révélation concernant sa productivité en tant que vacancier : "Je lutte désespérément pour mon travail personnel contre tout ce qui m'en détourne, surtout lorsque je suis loin de Paris." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86491

‎Violette LEDUC‎

‎Lettre autographe signée adressée à Adriana Salem à propos de ses promenades à Saint-Cirq-Lapopie dans le Quercy‎

‎Saint-Cirq-Lapopie s. d. [ca 1960] | 16 x 22 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Violette Leduc adressée à Adriana, probablement Adriana Salem, 20 lignes à l'encre bleue. Pliure inhérente à la mise sous pli et petits manques marginaux dûs au prélèvement du feuillet. Violette Leduc est encore àSaint-Cirq-Lapopie : "... bloquée par les belles choses cherchées et trouvées dans la nature : des grosses, des vieilles pierres de couleurs, des fossiles" et profite allègrement de ses balades en pleine nature : "J'ai marché des kilomètres et des kilomètres sous la pluie, sous l'orage ..." Elle s'inquiète de faire transporter à Paris tout ce qu'elle a glané lors de ses pérégrinations : "...j'ai porté ces chargements. Maintenant, je me demande comment les expédier. Il y en a beaucoup. L'idée que tout arriverait en miettes me désole, vous le comprendrez." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86494

‎Honoré de BALZAC‎

‎Lettre autographe signée après sa première rencontre avec Madame Hanska‎

‎s. l. [Neuchâtel] [29 septembre 1833] | 13.40 x 21.10 cm | une page sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée d'Honoré de Balzac adressée à son ami l'écrivainCharles de Bernard. Une page rédigée à l'encre noire sur un bifeuillet. Au verso du dernier feuillet, figure l'adresse du destinataire [Charles de Bernard du Grail] rédigée de la main de Balzac, ainsi que des tampons postaux et le cachet portant les armesdes Balzac d'Entraigues, que l'écrivains'était appropriées. Quelques infimes trous sans atteinte au texte, traces de plis inhérentes à l'envoi. Publiée dans sa correspondance (Paris, Calmann Lévy, 1876, CXIV, p. 252-253). Balzac écrit cette missive quatre jours après sa toute première rencontre et son premier baiser avec Madame Hanska à Neuchâtel, à la suite de longs mois d'échanges épistolaires. J'ai été très heureux ici. Je suis très content de ce que j'ai vu, le pays est délicieux; mais vous savez que Jupiter a deux tonneaux et que les dieux n'ont point de faveurs qui soient pures. Deux ans après la première lettre de « l'Étrangère »Eveline Rzewuska, un Balzac enamouré quitte Paris pour la retrouver en Suisse. L'écrivain faisant une « escale » à Besançon, servant de prétexte à son départ de la capitale, y avait brièvement vu son correspondant Charles de Bernard :«Il me semble que je vous ai bien peu remercié de la bonne journée que vous m'avez donnée; mais j'espère vous prouver que je ne suis point un ingrat. A mercredi donc; vous devez penser que j'aurai bien du plaisir à vous revoir, vous qui avez fait que mon voyage à Besançon n'a pas été inutile et que j'y ai trouvé du plaisir». Après cette journée à Besançon et un voyage en malle-poste chaotique, Balzac rencontra enfin sa belle, qu'il dut malheureusement partager avec son mari le comte Hanski. Profitant d'une absence de ce dernier, l'écrivain échangea, sur un antique banc de pierre de la colline du Crêt, un baiser tant attendu avec Madame Hanska. Tout au bonheur de cette première rencontre, il ne peut s'empêcher cependant de citer l'omineuse fable de la Fontaine dans cette lettre : «mais vous savez que Jupiter a deux tonneaux et que les dieux n'ont point de faveurs qui soient pures». Ses amours avec Madame Hanska ne seront pas, en effet, d'un calme olympien, comme le résumera Gonzague Saint Bris:«dix-huit ans d'amour, seize ans d'attente, deux ans de bonheur et six mois de mariage». De Neuchâtel, ils garderont l'image d'un lieu symbolisant leur union. La ville figurera dans une soixantaine de leurs lettres :« Neuchâtel, c'est comme le lys blanc, pur, plein d'odeurs pénétrantes, la jeunesse, la fraîcheur, l'éclat, l'espoir, le bonheur entrevu », lui écrira-t-il. De Bernard, qui avait arrangé son transport vers la Suisse, est de nouveau missionné pour le retour de Balzac : «J'aurai le plaisir de vous revoir mercredi, 2 octobre. Voulez-vous avoir l'obligeance de me retenir une place àla malle pour Paris ?». Le voyage le séparant de nouveau de sa bien-aimée sera particulièrement misérable : « La Malle-poste était retenue pour 6 jours, en sorte que mon ami de Besançon [Charles de Bernard] n'a pu m'y avoir une place ; j'ai donc fait la route sur l'impériale d'une diligence en compagnie de 5 Suisses du canton de Vaud qui m'ont traité corporellement comme un animal qu'on mène au marché et qui ont singulièrement aidé les paquets à me contusionner» (lettre à Madame Hanska, 6 octobre 1833). Balzac livre dans ces lignes sa toute première impression de ses premiers moments passés avec l'objet de sa plus vive passion, à qui il devait plus tard donner son nom. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86496

‎Pierre LOUS‎

‎Bristol autographe signé adressé à Henri Davray à propos de frais inhérents à une traduction‎

‎Paris s. d. [ca 1960] | 14 x 9 cm | un bristol recto verso + une enveloppe‎

‎Bristol autographe signé de Pierre Louÿs adressée à Henri Davray, 14 lignes à l'encre violette, enveloppe jointe. "Il n'a jamais été question entre nous de "fonds à déposer" pour cette traduction. Vous savez comment se font mes éditions au Mercure. Si votre traducteur est bon et s'il veut se hâter, je prends tout à ma charge. Mais il faudrait que je fusse fixé assez vite sur ce point car on me presse d'autre part. Je vous dirai qui.Votre Pierre Louÿs." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86497

‎Henry BATAILLE‎

‎"Je vous admire beaucoup. Cet été encore, je relisais pour tromper l'angoisse la rafraîchissante Bilitis" Admirative lettre autographe signée adressée à Pierre Louÿs qui évoque aussi les écrivains tombés au champ d'honneur de la Grande Guerre‎

‎Paris s. d. [ca 1915] | 20.50 x 26.50 cm | une page + une enveloppe‎

‎Emouvante lettre autographe signée d'Henry Bataille adressée à Pierre Louÿs, 23 lignes à l'encre noire évoquant notamment ses amis écrivains tombés au champ d'honneur et toute empreinte de nostalgie. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, une déchirure en marge droite de la lettre au niveau de la pliure. Enveloppe jointe. Avec émotion, Henry Bataille enumère ses amis poètes et écrivains morts au combat ou des suites des combats de la Grande Guerre : "Dans ces sombres jours, au milieu de l'hacatombe de tous mes amis de jeunesse, d'Humières, Codet et quinze autres... ma pensée se reporte aux joiurs passés. Comment ne pas revivre le passé ? " C'est pourquoi il souhaite renouer le contact avec ses amis que les vicissitudes de la vie ont éloigné : "J'ai déjà éprouvé une vive joie à recauser avec des amis, dont la vie, les circonstances, m'avaient séparé arbitrairement..." et plus particulièrement avec Pierre Louÿs : "Je vous admire beaucoup. Cet été encore, je relisais pour tromper l'angoisse la rafraîchissante Bilitis. C'est loin, c'est près, c'est heureusement éternel. J'aimerais à vous revoir. Pas vous ?" Il désire l'inviter à ses soirées du samedi auxquelles participent ses plus proches amis écrivains et artistes : "Je vous attendrais, avec joie, samedi soir, après diner. C'est le jour où viennent me voir quelques amis, qui sont, probablement presque tous des vôtres". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86506

‎Franz HELLENS‎

‎"Et vos Conquérants ? Je suis bien impatient de lire le tout." Lettre autographe datée et signée à André Malraux‎

‎S. n. | Paris 19 Août Juillet 1928 | 13.50 x 21 cm | une feuille + une enveloppe‎

‎Lettre autographe datée et signée de Franz Hellens adressée à André Malraux, 21 lignes à l'encre noire. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Nous joignons une enveloppe adressée à Franz Hellens et rédigée par André Malraux qui contenait probablement la réponse à notre missive. Franz Hellens répond à une demande de renseignement formulée par André Malraux :" Je n'ai pas oublié le renseignement que vous m'avez prié de vous procurer au sujet du Voyage au Congo. Voici la réponse que j'ai reçu de la compagnie belge maritime du Congo. Ce n'atait pas du tout ce que j'avais demandé." et va tenter d'en savoir davantage afin de rendre service à son ami : "Je vais écrire autre part et tâcher d'obtenir une réponse précise à ma question. Patientez donc quelques jours encore." Franz Hellens évoque la parution, chez Grasset, de son prochain ouvrage : "Brun m'a envoyé copie signée du contrat. Il m'écrit que le livre pourra paraître en janvier prochain. J'aurai voulu octobre, mais enfin..." et s'enquiert du livre en cours d'André Malraux :"Et vos Conquérants ? Je suis bien impatient de lire le tout." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86536

‎Jean COCTEAU‎

‎"Il pleuvait sur les calèches et les gitanes - mais dans le vieux Séville, pareil à Pompéi, les orangers embaument." Lettre autographe adressée à un ami prénommé Jean-Pierre décrivant l'atmosphère sévillane et les ennuis de santé de sa mécène et grande amie Francine Weisweiller‎

‎Saint-Jean-Cap-Ferrat 10 Mai 1954 | 13.50 x 21 cm | une page‎

‎Lettre autographe datée et signée de Jean Cocteau, 17 lignes à l'encre noire, à un ami lui décrivant son séjour sévillan. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Jean Cocteau explique son mutisme : sa mécène et très proche amie Francine Weisweiller a été malade : "Excuse ce long silence. mais on parle souvent de toi. Francine a été très, très malade à Kitzbühel en Autriche et longue à reprendre des forces." Mais pour couper court à ses mauvaises nouvelles, il préfère raconter l'enchantement de Séville: "Nous revenons de Séville.Il pleuvait sur les calèches et les gitanes - mais dans le vieux Séville, pareil à Pompéi, les orangers embaument. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86537

‎Frédéric MISTRAL‎

‎"... il y a dans les vôtres une si fine quintessence d'érudition et d'observation agréablement mêlées..." Elogieuse et belle lettre autographe datée et signée adressée à Anatole France qu'il félicite pour la qualité littéraire de ses ouvrages‎

‎Maillane (Bouches du Rhône) 28 Février 1898 | 11.50 x 17.50 cm | trois pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe datée et signée de Frédéric Mistral adressée à Anatole France, 44 lignes à l'encre noire, à propos de la parution de son ouvrage "Les mannequins d'osier" qu'il vient de lui envoyer dédicacé. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, une ombre verticale sur le premier feuillet. Frédéric Mistral vient de recevoir "Les mannequins d'osier"et dresse un portrait élogieux du style de son correspondant : "... ce livre qui m'a donné tous les plaisirs de la lecture. Je suis de ceux que le roman n'intéresse guère, lorsqu'ils ne sont que prétentieux tableaux de la vie contemporaine... [...] mais il y a dans les vôtres une si fine quintessence d'érudition et d'observation agréablement mêlées et une si joyeuse fleur d'optimisme tolérant qu'on s'y retrouve sans rechercher dans la façon gauloise, omnisciente et libre de Maître Rabelais." Le félibrige aime tout autant les personnages créés par son illustre et charmant maître"Tous vos personnages sont si naturels, si bien en situation, si logiques, que, ma foi, on les aime tous et quoique tout cela provienne d'un aimable et indulgent scepticisme, on y a là l'explication de ce phénomène étrange, que, si loin si injuste, si douloureux que soit le monde, chacun pourtant y pousse volontiers sa brouette avec la conviction en le réconfort d'avoir raison." que l'esprit qui souffle et anime ses livres : "... la sympathie du reste, vraiment universelle, qui accueille tous vos écrits, doit vous prouver combien vous êtes humain et sage dans l'antique sens de ces mots." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86539

‎Roger NIMIER‎

‎"Ne laissez pas les crtiques retomber dans leurs compliments habituels à votre sujet (grâce impalpable, clair-obscur)..." Lettre autographe signée à Jacques Chardonne concernant son ouvrage Matinales‎

‎S. n. | Paris s. d. [circa 1960] | 21 x 27 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée de Roger Nimier (17 lignes à l'encre noire et à en-tête de la revue Le nouveau fémina) à Jacques Chardonne (qui n'est pas nommément cité) lui proposant un rendez-vous afin d'évoquer ensemble la parution de son ouvrage "Matinales". Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Roger Nimier fixe une date et l'heure bien qu'il avertisse Jacques Chardonne d'un possible retard :"... si j'étais en retard, ce serait de cinq minutes..."" pour s'entretenir de son prochain ouvrage : "Il faudra que nous parlions de "Matinales... [...] Donc il faut prévoir deux "Matinales" plus bruyantes ; non pas politiques, mais vous avez d'autres sujets." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86542

‎Blaise CENDRARS‎

‎"... je vais attaquer le paquet par le dernier, "cherchant qui dévorer"..." Lettre autographe signée à Luc Estang le remerciant pour l'envoi de ses derniers ouvrages‎

‎S. n. | Paris s. d. [ca 1950] | 11.50 x 16 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée de Blaise Cendrars adressée à Luc Estang, 16 lignes à l'encre bleue. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Luc Estang vient d'expédier ses derrniers livres à Blaise Cendrars qui s'en délecte par avance et le remercie pour cela :"... je me réjouis d'avance de vous lire... " - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86569

‎Maxime WEYGAND‎

‎"Mais cette étude sur le Gal W. écrivain, c'est un sujet qui a bien peu de substance ! " Lettre autographe datée et signée dans laquelle il refuse une tentative de biographie‎

‎Paris 18 Juin 1938 | 11.50 x 18 cm | une page et demie‎

‎Lettre autographe du général Maxime Weygand, 22 lignes rédigées à l'encre bleue. Pliure inhérente à la mise sous pli. Le correspondant et biographe du général lui a renvoyé des documents afin de documenter l'ouvrage qu'il entend écrire sur Maxime Weygand, ce dernier en accuse bonne réception. Cependant, Maxime Weygand se montre étonné de l'intérêt qu'il suscite et tente de dissuader son correspondant de son entreprise : "Mais cette étude sur le Gal W. écrivain, c'est un sujet qui a bien peu de substance ! Vous avez trop de générosité en l'entreprenant, il faut y renoncer." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86583

‎Maxime WEYGAND‎

‎Carte de visite autographe datée concernant son entrée à l'Académie Française le 11 juin 1931‎

‎Paris 22 Mai 1932 | 11.50 x 9 cm | une carte recto versp‎

‎Carte de visite de général Maxime Weygand sur laquelle il a ajouté ces mots : "Paris le 22 - V - 32, Cher monsieur, la façon plus que bienveillante et généreuse dont vous avez à plusieurs reprises parlé de mon entrée à l'Académie m'a vivement touché. Je vous en remercie en vous priant de croire à mes sentiments les meilleurs et les plus distingués. Weygand." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86584

‎Joséphin PÉLADAN‎

‎"Pérégrine & Pérégrin, le nouveau roman de Péladan est la peinture d'un dernier amour, de celui où les femmes mettent tout leur coeur." Prière d'insérer manuscrit de Pérégrine & Pérégrin‎

‎S. n. [Mercure de France] | Paris 22 Mai 1932 | 21.50 x 17.50 cm | une feuille‎

‎Prière d'insérer manuscrit rédigé par le Sar Péladan pour la publication de son Pérégrine & Pérégrin au Mercure de France. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Manuscrit comportant des ratures. "Prière d'insérer Pérégrine & Pérégrin, le nouveau roman de Péladan est la peinture d'un dernier amour, de celui où les femmes mettent tout leur coeur. Cette passion d'automne qui a les ardeurs de l'été s'encadre à chaque chapitre dans un décor nouveau quii varie l'impression des amants. La jalousie & les transes, la volupté & ses réactions sont étudiées avec la même (mot barré)pénétratiion subtile qui caractérise l'autuer du Vice suprême& la modestie & vanité. C'est la société du Mercure de France qui édite le dixseptième roman de la décadence latine (cette phrase ayant été raturée)." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86589

‎Alexandre DUMAS‎

‎"te dire que je t'aime et que je te baise sur toutes les coutures" Lettre autographe signée à son amante Marie Richon‎

‎29 mai [1866] | 10.40 x 13.20 cm | une page sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée d'Alexandre Dumas à son amante Marie Richon, dont le nom figure en partie inférieure du feuillet. 12 lignes sur une page d'un bifeuillet. Retranscrite par la Société des Amis d'Alexandre Dumas, dans le cadre de l'exposition "Dumas et les femmes" au château de Monte-Cristo. « Ma chère petite Religieuse, Je suis parti sans te dire adieu et je me suis plus d'une fois reproché ce crime, mais comment aurais-je pu partir après une nuit passée avec toi. Tu sais bien que c'eût été chose impossible. Je t'écris ce mot pour te donner de mes nouvelles, te dire que je t'aime et que je te baise sur toutes les coutures. Fais-moi de bons vers pour mon retour. A toi » On ne sait rien de cette liaison avec Marie Richon, seulement connue grâce à de rares billets enflammés de l'écrivain adresss à cette amante de toute évidence sensible aux belles-lettres («Fais-moi de bons vers pour mon retour », lui réclame-t-il ici). Actrice, femme du monde ou de savoir, le mystère reste entier autour de ce personnage qui inspire chez l'insatiable Dumas une correspondance torride.Il donnait notamment rendez-vous à sa conquête en son domicile du 107 Boulevard Haussmann, où il s'était installé à partir de 1865. Une phrase de Dumas sur un autre billet nous apprend qu'elle rencontra même la fille de Dumas, qui vivait avec son père et subissait les visites de ses amantes («elle t'adore - ou plutôt nous t'adorons» lui écrira-t-il). On peut situer cette missive probablement dans le courant de l'année 1866, alors que l'écrivain adapte au théâtre son roman Gabriel Lambert et mentionne dans une lettre une lecture de la pièce, créée à l'Ambigu-Comique le 16 mars 1866.Les dernières années de sa vie ne démentent pas son incommensurable amour des femmes; durant cette période riche en aventures, il partageait également ses nuits avec la féministe et gérontophile Olympe Audouard, ainsi que la fameuse Adah Isaacs Menken, dont les portraits aux côtés de l'écrivain furent divulgués par leur indiscret photographe. Précieuse et ardente missive du grand écrivain, en proie à la plus vive passion pour cette amante encore inconnue des biographes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86590

‎Alexandre DUMAS‎

‎"il s'assurera que toutes choses sont dans l'état où il les a laissées" Lettre autographe signée à son amante Marie Richon‎

‎lundi soir [1866 ?] | 13.30 x 20.90 cm | une page sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée d'Alexandre Dumas à son amante Marie Richon. 6 lignes sur une page d'un bifeuillet de papier vergé, aux initiales couronnées de l'écrivain. « Chère amoi [sic] Ton ami arrivé moulu brisé de deux nuits de voitures et de chemins de fer. Il t'attend demain soir mardi. Oh ce sera avec grand bonheur qu'il s'assurera que toutes choses sont dans l'état où il les a laissées a toi» On ne sait rien de cette liaison avec Marie Richon, adressés à cette amante de toute évidence sensible aux belles-lettres («Fais-moi de bons vers pour mon retour », lui réclame-t-il dans un autre billet). Actrice, femme du monde ou de savoir, le mystère reste entier autour de ce personnage qui inspire chez l'insatiable Dumas une correspondance torride. Il donnait notamment rendez-vous à sa mystérieuse conquête à son domicile Boulevard Haussmann, où il s'était installé à partir de 1865. Une phrase de Dumas sur un autre billet nous apprend qu'elle rencontra même la fille de Dumas, qui vivait avec son père et subissait les visites de ses amantes («elle t'adore - ou plutôt nous t'adorons» lui écrira-t-il). On peut situer cette missive probablement dans le courant de l'année 1866, alors que l'écrivain prépare l'adaptation théâtrale de son romanGabriel Lambertet mentionne dans une lettre une lecture de la pièce, créée à l'Ambigu-Comique le 16 mars 1866.Les dernières années de sa vie ne démentent pas son incommensurable amour des femmes; durant cette période riche en aventures, il partageait également ses nuits avec la féministe et gérontophile Olympe Audouard, ainsi que la fameuse Adah Isaacs Menken, dont les portraits aux côtés de l'écrivain furent divulgués par leur indiscret photographe. Esthétique billet rempli d'anticipation, de la main du grand écrivain et adressé à une mystérieuse amante encore inconnue des biographes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86602

‎Alexandre DUMAS‎

‎"je t'écrirai demain, pour te redire que je t'aime" Lettre autographe signée à son amante Marie Richon‎

‎s. d. [1866 ?] | 8.60 x 11.10 cm | une page sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée probablement inédite d'Alexandre Dumas à son amante Marie Richon. 13 lignes sur deux pages d'un bifeuillet. Trace de pli horizontale inhérente à l'envoi. « Mon amour chéri Penses tu à moi Veux tu me garder ta soirée de demain [...]nous irons au spectacle en tous cas viens en arlaisienne [sic] Je t'écrirai demain, pour te redire que je t'aime. Ma fillea été on ne peut plus touchée de ton explosion vis à vis d'elle. Elle t'adore - ou plutôt nous t'adorons Aime moi» On ne sait rien de cette liaison avec Marie Richon, seulement connue grâce à de rares billets enflammés de l'écrivain adressés à cette amante de toute évidence sensible aux belles-lettres («Fais-moi de bons vers pour mon retour », lui réclame-t-il ici). Actrice, femme du monde ou de savoir, le mystère reste entier autour de ce personnage qui inspire chez l'insatiable Dumas une correspondance torride. Il donnait notamment rendez-vous à sa mystérieuse conquête à son domicile Boulevard Haussmann, où il s'était installé à partir de 1865. Une phrase de Dumas sur cette missive nous apprend qu'elle rencontra même la fille de Dumas, qui vivait avec son père et subissait les visites de ses amantes («Ma fillea été on ne peut plus touchée de ton explosion vis à vis d'elle.Elle t'adore - ou plutôt nous t'adorons» écrit-t-il ici). On peut situer cette missive probablement dans le courant de l'année 1866, alors que l'écrivain prépare l'adaptation théâtrale de son romanGabriel Lambertet mentionne dans une autre lettre une lecture de la pièce à l'Ambigu-Comique, le théâtre où elle est créée le 16 mars 1866.Les dernières années de la vie de Dumas ne démentent pas son incommensurable amour des femmes; durant cette période riche en aventures, il partageait également ses nuits avec la féministe et gérontophile Olympe Audouard, ainsi que la fameuse Adah Isaacs Menken, dont les portraits aux côtés de l'écrivain furent divulgués par leur indiscret photographe. Esthétique et débordante déclaration d'amour du grand écrivain, adressée à une mystérieuse amante encore inconnue des biographes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86605

‎Lawrence DURRELL‎

‎"J'arrive à Paris Dimanche 19 pour deux nuits. Sera tu la [sic] ? Disponible ? " Carte postale autographe signée de Lawrence Durrell adressée depuis Rhodes à Jani Brun‎

‎Rhodes Octobre 1979 | 21 x 10 cm | une carte postale‎

‎Suggestive carte postale autographe signée de Lawrence Durrell adressée à Jani Brun, rédigée au feutre bleu, au verso d'une reproduction de sculpture représentant une fontaine aux hippocampes de Rhodes. Petites traces de pliures angulaires sur la carte postale. "Rhodes ! J'arrive à Paris Dimanche 19 pour deux nuits. Sera tu la [sic]? Disponible ?Je decend chez l'hotel Royale comme d'habitude. Le tournage est fini ce soir ! Ouf ! Love. Larry." Après de nombreuses années passées en Grèce, en Egypte et à Rhodes, l'écrivain voyageur Lawrence Durrell fut contraint de fuirChypre à la suite de soulèvements populaires qui menèrent l'île à son indépendance de la couronne britannique. Riche seulement d'une chemise et d'une machine à écrire mais auréolé du succès de son romanBitter Lemons of Cyprus(Les citrons acides), il arriva en 1956 en France et s'établit dans le village languedocien de Sommières. Dans la «maison Tartès», sa grande demeure entourée d'arbres, il écrivit la seconde partie de son uvre, son monumental Quintette d'Avignon, s'adonna à la peinture et reçut ses illustres amis, dont le couple Henry Miller et Anaïs Nin, le violoniste Yehudi Menuhin, l'éditeur londonien Alan G. Thomas, et ses deux filles Pénélope et Sappho. Parmi les oliviers et sous le soleil méditerranéen, il y rencontre au milieu des années 1960 la jeune et pétillante "Jany" (Janine Brun), montpelliéraine d'une trentaine d'années à la beauté ravageuse, qui travaillait au département des Antiquités de la Sorbonne à Paris. Elle fut prénommée «Buttons» en souvenir de leur première rencontre, où la jeune fille portait une robe couverte de boutons. Henry Miller tomba également sous le charme de «Buttons», louant sa beauté et son éternelle jeunesse dans d'exceptionnelles lettres restées inédites. Les trois compères passèrent des soirées parisiennes mémorables dont nous gardons de précieuses traces autographes à travers leurs échanges épistolaires. Recommandée par Durrell, elle fit de nombreux voyages notamment en Angleterre d'où elle reçut une vaste correspondance de l'écrivain ainsi que des uvres d'art originales signées de son pseudonyme d'artiste, Oscar Epfs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86609

‎Pierre LOUS‎

‎"C'est à cela seul que je dois mon indépendance littéraire et cette inestimable liberté du silence, qui n'est pas l'idéal de tous, mais qui me paraît être le bonheur du poëte..." Importante lettre autographe signée adressée à Alfred Vallette à propos du succès inattendu de son Aphrodite‎

‎Paris 1896 | 13 x 20.50 cm | 3 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Louÿs, adressée à son éditeur Alfred Vallette, 50 lignes rédigées à l'encre violette sur un double feuillet. Pierre Louÿs répond à son ami et éditeur Alfred Vallette après une polémique lancée par un journaliste de Comoedia, polémique qui pourrait entamer leur amitié : "Je ne suis pour rien dans l'écho publié par Comoedia... Mais ce que vous en citez suffit à me montrer que le rédacteur s'est mal informé." et il entend lui rappeler qu'ils n'avaient pu tomber d'accord sur les modalités d'édition d'Aphrodite et qu'il n'entrevoyait qu'une diffusion confidentielle pour son dernier livre : "L'histoire de notre édition est très simple. Vous m'avez proposé un traité que je n'ai pas trouvé bon ; j'ai préféré le "compte d'auteur" et je ne peux pas vous accuser d'avoir mal prévu le succès du livre puisque moi-mêmej'avais écrit mon roman pour vingt amis et quelques inconnus." C'est pourquoi le père d'Aphrodite s'étonne du triomphe rencontré par l'ouvrage : "Si une diseuse de bonne aventure nous avait prédit alors qu'Aphrodite dépasserait un jour le 300e mille, nous l'aurions traitée comme une pauvre folle." ; ce dernier consacrant sa notoriété et sa richesse dans le monde des lettres : "J'ai en outre une seconde raison pour ne pas vous en vouloir du traité que j'ai signé avec vous : c'est qu'en préservant mes droits d'autuer sur ce roman, j'ai fait sans le savoir, ma fortune. C'est à cela seul que je dois mon indépendance littéraire et cette inestimable liberté du silence, qui n'est pas l'idéal de tous, mais qui me paraît être le bonheur du poëte..." Très belle autographe sur le triomphe en littérature de Pierre Louÿs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86610

‎Amable TASTU‎

‎"Je vous envoie, monsieur, une petite pièce de vers de moi..." Lettre autographe signée d'Amable Tastu‎

‎s. d. [circa 1840] | 9.80 x 13.80 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée d'Amable Tastu, monogramme estampé à froid en angle supérieur gauche, 11 lignes rédigées à l'encre noire. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. L'auteur adresse à son correspondant divers ouvrages et l'informe également qu'il tient à sa disposition : "le morceau que je vous ai promis pour un fac-simile..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86612

‎Lawrence DURRELL‎

‎"Oui telephonez moi quand tu es à Sauve-qui-pleut... " Amusante carte de visite autographe signée de Lawrence Durrell adressée à son amante Jani Brun‎

‎Rhodes s. d. [ca 1980] | 13 x 8 cm | une carte postale + une enveloppe‎

‎Suggestive carte de visite autographe signée de Lawrence Durrell adressée à Jani Brun, rédigée aux feutres marron et mauve, enveloppe jointe. "dear Buttons. Oui telephonez moi quand tu es à Sauve-qui-pleutet je viendrai te chercher (un coeur dessiné). Larry." Après de nombreuses années passées en Grèce, en Egypte et à Rhodes, l'écrivain voyageur Lawrence Durrell fut contraint de fuirChypre à la suite de soulèvements populaires qui menèrent l'île à son indépendance de la couronne britannique. Riche seulement d'une chemise et d'une machine à écrire mais auréolé du succès de son romanBitter Lemons of Cyprus(Les citrons acides), il arriva en 1956 en France et s'établit dans le village languedocien de Sommières. Dans la «maison Tartès», sa grande demeure entourée d'arbres, il écrivit la seconde partie de son uvre, son monumental Quintette d'Avignon, s'adonna à la peinture et reçut ses illustres amis, dont le couple Henry Miller et Anaïs Nin, le violoniste Yehudi Menuhin, l'éditeur londonien Alan G. Thomas, et ses deux filles Pénélope et Sappho. Parmi les oliviers et sous le soleil méditerranéen, il y rencontre au milieu des années 1960 la jeune et pétillante "Jany" (Janine Brun), montpelliéraine d'une trentaine d'années à la beauté ravageuse, qui travaillait au département des Antiquités de la Sorbonne à Paris. Elle fut prénommée «Buttons» en souvenir de leur première rencontre, où la jeune fille portait une robe couverte de boutons. Henry Miller tomba également sous le charme de «Buttons», louant sa beauté et son éternelle jeunesse dans d'exceptionnelles lettres restées inédites. Les trois compères passèrent des soirées parisiennes mémorables dont nous gardons de précieuses traces autographes à travers leurs échanges épistolaires. Recommandée par Durrell, elle fit de nombreux voyages notamment en Angleterre d'où elle reçut une vaste correspondance de l'écrivain ainsi que des uvres d'art originales signées de son pseudonyme d'artiste, Oscar Epfs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86623

‎Liane de POUGY‎

‎Lettre autographe datée adressée à Salomon Reinach évoquant ses houleuses relations avec l'Amazone Natalie Clifford-Barney : "J'ai le poil sensible et comme le mousquetaire : bon coeur et mauvais caractère. C'est la 1ère fois que l'amazone m'aura dûrement visée..."‎

‎Le Clos-Marie (Roscoff) 2 Septembre 1923 | 20.50 x 27 cm | 1 page recto verso‎

‎Lettre autographe datée de Liane de Pougy adressée à l'archéologue français, conservateur du musée de Saint-Germain et professeur d'histoire de l'art à l'École du Louvre,Salomon Reinach, 56 lignes rédigées à l'encre bleue sur un feuillet recto verso, écrite depuis sa propriété du Clos-Marie à Roscoff où la célèbre courtisane y séjourna jusqu'en 1926. Une petit déchirure en marge droite de la lettre et inhérente à la mise sous pli de la missive ; une légère autre en pied sans atteinte au texte. Liane de Pougy s'extasie devant la jouvence des 65 printemps de son correspondant : "Many happy returns pour vos 65 ans qui vont ont trouvé si jeune, si frais, si vert, et de sentiments potaches (potasses). Mon ami, votre morale jeunesse détient le secret de votre jeunesse physique - ainsi que Rosa Josepha l'une tue l'autre - l'une conserve l'autre - et cela vu de front." tout en magnifiant son irradiante intelligence : "Ne plus produire. Vous asseoir sur le trône si haut de vos trophées formé par tout ce que vous avez arraché à l'instinct pour sacrifier à l'intellectualité. Pourquoi dit-on toujours puits de science - au lieu de dire une colonne lumineuse - un ciel - un soleil - un astre, etc... enfin de désigner par ce qui nous fait lever la tête." Elle attend son amie et ancienne amante la terrible et infidèle Natalie Clifford-Barney : "Natalie forme le projet de venir au clos fin 7bre. Elle a ici une blessure à panser - le temps a déjà, heureusement, en ceci fait son oeuvre ! J'ai le poil sensible et comme le mousquetaire : bon coeur et mauvais caractère. C'est la 1ère fois que l'amazone m'aura dûrement visée... N'en parlons plus." et ne veut surtout pas être plainte ni consolée pour ses déboires sentimentaux : "J'ai souffert en silence mais sans résignation. Ne parlez pas de ceci à Nathanaël... Nathanaël veut dire Philippe affirme Max Jacob qui vit près de nous et travaille près de nous de la plus intéressante façon..." Belle lettre de la célèbre courtisane, actrice et autrice Liane de Pougy narrant avec une virile pudeur ses déceptions amoureuses avec Natalie Clifford-Barney. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86631

‎Édouard PEISSON‎

‎"Mais je vis la plus grande partie de l'année dans le midi..." Lettre autographe datée et signée à Noël B. de La Mort qui souhaite le rencontrer‎

‎Aix-en-Provence 2 Avril 1936 | 13 x 21 cm | une page + une enveloppe‎

‎Lettre autographe datée et signée adressée à l'écrivain et critique littéraire Noël B. de La Mort, nom de plume de Noël Bayon, 15 lignes à l'encre bleue. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, enveloppe jointe. Noël B. de La Mort désire voir Edouard Peisson, mais ce dernier est peu souvent à Paris:"Mais je vis la plus grande partie de l'année dans le midi..." mais il se tient à la disposition de son correspondant :""Je suis disposé toutefois à répondre toutes les questions que vous me poserez par lettre." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86641

‎Georges DUHAMEL‎

‎Carte de visite autographe à en-tête de la l'Académie française‎

‎Paris 6 Janvier 1955 | 13.50 x 10.50 cm | une carte de visite‎

‎Carte de visite imprimée de l'académicien Georges Duhamel sur laquelle il a ajouté, au recto, ces quelques mots à l'attention d'un certain Peillard notamment à propos de ses problèmes de santé : "Mon cher Peillard, Je vous renvoie sans attendre les épreuve reçues au dernier courrier. Je viens de passer dans mon lit presque tout le temps des fêtes. J'ai beaucoup souffert d'une de ces crises de rhumatisme qui m'empêchent pour l'instant de poser le pied par terre et même de goûter le repos du lit. Je me relève, depuis hier ; mais je ne sortirai pas avant la semaine prochaine. Trouvez ici mes voeux les plus cordiaux pour madame Peillard et vous-même. Ma femme me dit de joindre ses voeux aux miens. Je le fais. A bientôt ! A vous de grand coeur. GDuhamel." Légères piqûres sans gravité en tête du recto de la carte. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86656

‎Georges DUHAMEL‎

‎Carte de visite autographe à en-tête de la l'Académie française à propos de son ouvrage Civilisation, prix Goncourt 1918‎

‎Paris 21 Novembre 1954 | 13.50 x 10.50 cm | une carte de visite‎

‎Carte de visite imprimée de l'académicien Georges Duhamel sur laquelle il a ajouté, au recto et au verso, ces quelques mots à l'attention d'un certain Peillard, correcteur, à propos d'un article concernant son ouvrage pacifiste"Civilisation"qui obtint le Prix Goncourt en 1918 : "21 Novembre 1954. Mon cher Peillard, voici l'article sur mon prix Goncourt. J'aimerais, si vous en avez le temps, en corriger l'épreuve. Si vous êtes pressé, faites la correction vous-même. Et merci d'avance. Pour votre femme et vous, ma fidèle pensée. GDuhamel." Légères piqûres sans gravité en tête du recto de la carte. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86657

‎Alphonse KARR‎

‎Carte de visite autographe signée au librettiste et journaliste Philipe Gille‎

‎s. l. Mai 1884 | 12.50 x 9 cm | une page + une enveloppe‎

‎Carte de visite autographe signée d'Alphonse Karr sur laquelle il a ajouté, recto verso, quelques mots à l'attention du journaliste et librettiste Philippe Gille, 36 lignes à l'encre violette. Enveloppe jointe. Alphonse Karr sollicite son ami le journaliste Philippe Gille pour qu'il lui permette de livrer quelques articles afin de remédier à ses problèmes pécuniaires et pour venir en aide à sa famille. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86671

‎Claude Jacques LECOURBE‎

‎Lettre autographe signée appuyant la réforme d'un valeureux soldat "père de 32 enfants"‎

‎Phalsbourg 28 ventôse an 9 (19 mars 1801) | 18.40 x 22.70 cm | deux pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée du général Claude Jacques Lecourbe.2 pages àl'encre noire sur un feuillet filigranéà en-tête "Liberté / Egalité / Au Quartier Général / Le Général Lecourbe / Commandant l'aile droite de l'armée du Rhin"; datée à la plumedu 28 ventôse an 9 (19 mars 1801) dans l'en-tête, écrite à Phalsbourg (Moselle). Traces de plis inhérentes à l'envoi, nom du destinataire effacé. Le général Lecourbe intercède pour le compte d'un valeureux commissaire des guerres afin qu'il soit réformé. Il appuie ici la demande de Pierre-Christophe Souvestre, né à Guingamp en 1745, ancien sergent, devenu sous la Révolution commissaire des guerres à Neuf-Brisach à Belfort, et à l'armée de l'Erguel ; sous la recommandation de Lecourbe ici présente, il est réformé l'année suivante (an X). Il sera pourtant aussitôt réintégré, et employé jusqu'en 1823. Il fut également le beau-père d'une amie du célèbre général Kléber. "Le citoyen Souvestre père, comissaire des guerres, mérite la bienveillance du gouvernement, et la vôtre, mon cher ordonnateur, père de 32 enfants dont 14 vivants. Lui ont acquis les droits d'être conservé et des égards de la part du gouvernement. Il serait possible cependant qu'il subit la Réforme. S'il dépend de vous, veuillez lui être utile. En attendant, faites lui le plaisir de le placer provisoirement en activité à Proventry? ou du moins dans le dpt du Haut Rhin, en activité. Il sollicitera ensuite cette faveur du gouvernement [...]" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86678

‎COLETTE‎

‎"J'aime bien que nos souvenirs se donnent la main..." Belle et nostalgique lettre autographe adressée à son ami Jean-Joseph Renaud‎

‎Paris Avril 1951 | 13.50 x 17.50 cm | Une page + une enveloppe‎

‎Lettre autographe signée de Colette adressée à son ami Jean-Joseph Renaud sur son célèbre papier à lettre bleu (11 lignes à l'encre bleue) évoquant des souvenirs communs et des amitiés partagées : "J'aime bien que nos souvenirs se donnent la main. Le camarade se prénommait sans doute Georges, le professeur c'était Pierre, le plus intelligent." Traces de pliures inhérentes à l'envoi postal, enveloppe jointe sur laquelle figure le tampon imprimé de l'Académie Goncourt dont Colette était la présidente depuis 1949. Colette revient aussi sur sa forme physique vacillante en écartant tout apitoiement: "Je ne peux toujours pas marcher... Pensons-y le moins possible !" Jean-Joseph Renaud fut un fleurettiste et un écrivain qui, souvent, publia sous les noms de plume deJean Carmant et Jean Cassard. Mélancolique lettre de Colette écrite sur son célèbre papier bleu. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86680

‎COLETTE‎

‎"Je vous assure que je n'ai rien signé avant 1904. Et pour cause, M. Willy y voyait mille inconvénients..." Lettre autographe adressée à son ami Jean-Joseph Renaud concernant son début de carrière brimé par son mari Willy‎

‎Paris 18 Octobre 1948 | 21 x 13.50 cm | Une page + une enveloppe‎

‎Billet autographe signé de Colette adressée à son ami Jean-Joseph Renaud sur son célèbre papier à lettre bleu (9 lignes à l'encre noire) à propos de ses difficiles débuts en littérature. Trace de pliure inhérente à l'envoi postal, enveloppe jointe. A la faveur d'une question de son correspondant, Colette se remémore les premiers ouvrages de sa carrière, lorsque son mari Willy, grand mondain et ayant recours à beaucoup de "nègres" de talent comme Jean de Tinan, Curnonsky, Paul-Jean Toulet ou encore Tristan Bernard pour écrire ses livres, s'appropriait ses productions: "Du sein d'un lent orage de travail je vous assure que je n'ai rien signé avant 1904. Et pour cause, M. Willy y voyait mille inconvénients... Colette loue également les ouvrages de son amiJean-Joseph Renaud: "Je vous lis avec fidélité et un grand plaisir. Vite, vos mémoires!" Jean-Joseph Renaud fut un fleurettiste et un écrivain qui, souvent, publia sous les noms de plume deJean Carmant et Jean Cassard. Courte mais évocatrice lettre dans laquelle Colette dit le combat des femmes-écrivains pour leur reconnaissance dans le monde des lettres phagocyté par la gent masculine. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86684

‎Tancrède de VISAN‎

‎Rien ne pouvait me causer plus de joie que ces trois jacinthes... Bristol autographe signé remerciant son correspondant pour l'envoi de fleurs‎

‎Lyon 5 Avril 1938 | 14 x 10.50 cm | un bristol recto verso + une enveloppe‎

‎Bristol autographe daté et signé de Tancrède de Visan,15 lignes à l'encre violette et à en-tête du Nouvelliste de Lyon, au recto et au verso. Enveloppe jointe. Sensible à l'attention florale que lui a témoignée son correspondant, Tancrède de Visan adresse à Joseph Tauran-Lille ces quelques mots de reconnaissance : "Rien ne pouvait me causer plus de joie que ces trois jacinthes - blanc, rose et violet - dont les tendres harmonies illuminent mon salon tout en l'embaumant ". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86686

‎Ernest RENAN‎

‎"vous entretenir de quelques affaires très importantes pour le Collège de France et qui sont assez pressées..." Lettre autographe datée et signée à Louis Liard concernant le Collège de France‎

‎Bellevue 17 Octobre 1884 | 13 x 20.50 cm | une page sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe datée et signée d'Ernest Renan à Louis Liard alors directeur de l'enseignement supérieur au ministère de l'Instruction publique,14 lignes à l'encre noire et à en-tête du Collège de France dont il est l'administrateur depuis l'année précédente. Pliure inhérente à l'envoi postal, une petite déchirure en tête de la lettre au niveau de la date. Ernest Renan sollicite un rendez-vous afin d'évoquer avec son correspondant de l'avenir du Collège de France :"Oserai-je vous prier de me fixer l'heure et le jour où je pourrai, sans vous déranger, vous entretenir de quelques affaires très importantes pour le Collège de France et qui sont assez pressées ?... Louis Liard a précisé, au crayon de papier, en angle supérieur gauche de la lettre : La 1ere lettre que j'ai reçu de Renan. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86688

‎Myriam HARRY‎

‎"Depuis quelque temps déjà je le désirais et n'osait vous le demander " Lettre autographe adressée à Pierre Belperron lui ayant envoyé et dédicacé son dernier ouvrage en lice pour l'obtention du Prix Vacaresco‎

‎Neuilly-sur-Seine s. d. [ca 1947] | 20.50 x 13.50 cm | Une page‎

‎Lettre autographe signée de Myriam Harry adressée à un confrère écrivain concourant pour le prix Hélène Vacaresco, certainement Pierre Belperron pour son ouvrage paru chez Plon en 1947 "La guerre de Sécession". Trace de pliure inhérente à l'envoi postal. Du haut de toute sa timidité, Myriam Harry ne voulait pas solliciter son corréligionnaire écrivain et la réception de son ouvrage dédicacé la comble de bonheut: "Combien je suis heureuse de recevoir votre beau livre et même si aimablement dédicacé. Depuis quelque temps déjà je le désirais et n'osait vous le demander" Jury du prix qu'Hélène Vacaresco avait crée pour récompenserun essai littéraire et dont le premier prix fut décerné àMarguerite Teillard-Chambon en 1935, Myriam Harry ne manquera d'appuyer de sa voix la candidature de son correspondant : "vous pensez que je serai charmée d'apporter ma voix à une oeuvre profonde, et d'une si passionnante actualité." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86689

‎Germaine Baronne de STAEL-HOLSTEIN‎

‎"J'ai des preuves de votre intérêt pour moi, monsieur, qui m'honorent sensiblement..." Lettre autographe signée adressée au naturaliste Joseph François Deleuze‎

‎Paris 22 Janvier 1815 | 11.50 x 18.50 cm | une page sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée N[ecker] de Staël adressée au naturaliste Joseph Philippe François Deleuze, professeur au Jardin des Plantes, 9 lignes à l'encre noire sur un double feuillet. Cachet de cire rouge et traces de pliures. La baronne de Staël adresse ces quelques mots aux allures galantes au professeur Deleuze : "J'ai des preuves de votre intérêt pour moi, monsieur, qui m'honorent sensiblement. Voulez-vous passer la soirée chez moi mercredi de 8 à 11 heures nous arrangerons un jour plus intime pour dîner et causer ensemble. Mille amitiés si vous me permettez ce mot". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86711

‎Guy de MAUPASSANT‎

‎"Zola me transmet votre aimable article" Lettre autographe signée au critique Vittorio Pica‎

‎Étretat s. d. [circa 1883] | 11 x 17.10 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée de Guy de Maupassant, au critique Vittorio Pica. 10 lignes à l'encre noire sur une page d'un bifeuillet. Pli horizontal et très légère ombre sur 2mm sur l'extrémité supérieure du feuillet. Charmant billet de Maupassant depuis Etretat, remerciant Vittorio Pica pour une critique élogieuse, parue dans la revue littéraire italienneFantasio. Pica consacrera plusieurs études aux chefs-d'oeuvre de Maupassant dans cette revue, dont Mademoiselle Fifi, Pot-Bouille, Une Vie, et Bel-Ami. "Monsieur et cher Confrère, Zola me transmet votre aimable article du Fantasio. Il m'a fait le plus grand plaisir ; et je vous prie de recevoir, avec mes vifs remerciements, l'expression de mon confraternel dévouement et de toute ma sympathie". Critique d'art d'origine napolitaine, Pica s'intéresse très tôt aux mouvements naturalistes et symbolistes français : "Curieux de tous les mouvements d'avant-garde, il s'était d'abord occupé des naturalistes - il a entretenu des rapports suivis avec Maupassant, Huysmans et Zola -, ensuite il s'intéressa aux symbolistes, à Mallarmé et à Verlaine surtout, auxquels il a consacré des études d'une justesse admirable" (Petralia, Bibliographiede Rimbaud en Italie cit., p. 37). Collaborateur des plus prestigieuses revues nationaleset internationales de tendance moderniste, il est l'un des premiers fondateursde la Biennale de Venise, dont il sera le secrétaire général de 1920 à 1926. Précieuse réponse de l'écrivain à la signature chantournée, adressée à un admirateur de son oeuvre. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86733

‎Maxime WEYGAND‎

‎Lettre autographe datée et signée à propos de ses contributions littéraires notamment liées à la récente disparition du Maréchal Foch‎

‎Morlaix 16 Août 1933 | 20 x 12.50 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe du général Maxime Weygand, 22 lignes rédigées à l'encre noire sur un feuillet recto verso, à en-tête de son manoir de Coat Amour près de Morlaix dans le Finistère. Pliure inhérente à la mise sous pli. Maxime Weygand a été fort occupé ces derniers temps : "J'ai été sans cesse en route ces temps derniers Me voici fort embarassé. J'ai écrit ces deux articles "La prise de commandement d'un chef" et "Au tournant de la route" quelques jours après la mort du Maréchal Foch et sur les sollicitations des uns et des autres dans un moment où la tristesse où j'étais plongé m'avait comme retiré du monde." et ne peut répondre à la question de son correspondant : "Vraiment je ne sais plus et je n'ai rien ici qui me permette de mieux savoir..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86736

‎Henri MICHAUX‎

‎"assez d'y avoir vécu un an et d'en avoir fait un livre" Lettre autographe signée deux fois et probablement adressée à Henri Parisot à propos d'un article pour sa revue Les quatre vents et concernant l'Equateur‎

‎S. n. | s. l. s. d. [ca 1945] | 9 x 13.50 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe signée d'Henri Michaux en deux parties, 45 lignes à l'encre noire au recto et au crayon de papier au verso, rédigée sur deux jours (dimanche et lundi) sur un bristol. Pliure transversale en marge droite du bristol. Ratures et corrections à l'encre noire sur le recto de la lettre Henri Michaux refuse ce qu'on lui demande : "Voilà que vous m'en demandez 20 (pages). C'est impossible... J'en ai fait 6 qui en représentent 7 ou 8 de votre revue. J'en peux faire encore 2, il me semble (donc 10) Plus ? J'y songerai. Mais je ne peux aucunement vous les promettre." et pose quelques questions à son correspondant : "Vous ne m'avez toujours dit les écrivains qui collaborent au 1er N° (partie anthologique). J'en suis curieux et inquiet..." Au verso, l'écrivain a achevé son travail : "Et bien voilà, j'ai 10 pages... mais je ne peux plus rien écrire de ce pays - assez d'y avoir vécu un an (en 1928) et d'en avoir fait un livre. Ne me demandez donc pas davantage. Rien que d'avoir à transcrire ma lettre (!) j'en ai mal à la tête. En moi, ça refuse..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86737

‎COLETTE‎

‎"Si je n'ai plus de chaleur, je ne peux plus travailler... je ne puis travailler que si j'ai chaud, si nous avons chaud, mon arthrite de la hanche et moi." Lettre autographe signée se plaignant de la guerre et des ses corollaires‎

‎Paris s. d. [ca 1941] | 18 x 22.50 cm | Une page recto verso‎

‎Lettre autographe signée de Colette adressée à son "cher sorcier" qui l'approvisionne en matières premières en ces temps de pénurie. Lettre manuscrite rédigée sur son célèbre papier à lettre bleu (31 lignes à l'encre noire). Trace de pliure inhérente à l'envoi postal, une date a été inscrite en marge supérieure droite de la missive au crayon de papier : "6/2/41." Colette, en ces temps de manque, manque de tout et plus particulièrement de charbon pour se chauffer : "Je n'ai pas trouvé de réponse autour de moi. Mon charbon de l'année dernière fond comme sucre. Si je n'ai plus de chaleur, je ne peux plus travailler, parce que comme le père Richepin, je ne puis travailler que si j'ai chaud, si nous avons chaud, mon arthrite de la hanche et moi." Afin de conjurer la tristesse et la noirceur de cette terrible période, Colette préfère manier l'humour : "... si vous savez où je pourrais acheter du charbon pour ma petite chaudière... Je sais que c'est parfaitement une question indécente. Mais vous avez signé : sorcier en tous genres... La boule électrique me sauve tous les jours la vie et la pensée. Sans elle, je serais forcée de signer le gratte-papier frigorifié." Instructive lettre autographe de Colette illustrant les privations liées à la guerre et à l'occupation allemande et qui ont générées le Marché Noir. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86761

‎André ABBAL‎

‎"je suis certain maintenant que mon Tarn et Garonne ne reviendra pas à l'atelier..." Lettre autographe signée à propos de l'une de ses oeuvres‎

‎Paris s. d. [ca 1941] | 14 x 15.50 cm | une page sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée du sculpteur André Abbal adressée,13 lignes à l'encre noire sur un feuillet double. Trace de pliure inhérente à l'envoi postal. Le sculpteur évoque ses différentes productions :"je suis certain maintenant que mon Tarn et Garonne ne reviendra pas à l'atelier. Tranquille de ce côté je vais travailler ferme à d'autres choses qui m'intéressent beaucoup..." André Abbal, élève d'Alexandre Falguière, est réputé pour ses sculptures en pierre en taille directe. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86762

‎Juliette DROUET‎

‎"Dépenses communes de Monsieur Toto et de Mme Juju" Manuscrit autographe, comptes de l'année 1839‎

‎s. l. [Paris] s. d. [1840] | 21.20 x 26.40 cm | 2 pages sur feuillet‎

‎Manuscrit autographe deJuliette Drouet, intitulé «Recette générale de l'année 1839» (recto) et« Dépensegénérale de l'année 1839»(verso). Deux pages à l'encre sur un feuillet. Pliures transversales, tampon à sec "Bath" dans le coin supérieur gauche. Deux petites déchirures comblées, d'infimes trous à peine perceptibles. Précieux feuillet de la main de Juliette Drouet, faisant état de sesdépenses de 1839, cruciale année où elle abandonne le théâtre pour de bon, et dépend entièrement de son illustre amant. Comme à son habitude en chaque fin d'année, Drouet met de l'ordre dans ses affaires, trace colonnes et chiffres, compare ses rentrées mensuelles, et inscrit au verso ses postes de dépense: «nourriture et vin», «toilette, entretien et parfumerie», «chauffage»... Ce sont bien sûr, les «dépenses communes de Monsieur Toto et de Mme Juju y compris le voyage» qui lui coûtent le plus. De septembre à octobre, les deux amants pérégrinent à travers l'Allemagne,la Suisse, et le Sud de la France. Ilvisitent lebagne de Toulon, événement décisif dans la genèse des Misérables, où Hugo notedans son carnet le premier jet du nom de son futur héros, «Jean Tréjean». Après avoir été écartée du rôle de la reine dans Ruy Blas l'année précédente, il est clair par sa correspondance avec son Toto que Juliette désirait encore devenir une «grande acteuse» et conserver son indépendance. Hugo s'y refuse, et cette année-là, ils finiront par célébrer un mariage spirituel, sans intercesseur ni témoin, dans la nuit du 17 au 18 novembre. Leur union scellera son destin de recluse enamourée, et ce feuillet de comptes résume sa totale dépendance: sans compter la maigre somme qu'elle tire du «théâtre[...] bric à braque vendu» (probablement la vente de ses costumes, puisqu'elle ne joue plus déjà), l'intégralité de ses revenus vient de l'«argent gagné par mon adoré»: 7304 francs, 3 sous et un demi liard. Les calculs révèlent la triste situation de Juliette, qui finit l'année en déficit de 15 francs. Fascinant document, archive unique révélant les dessous de cette relation passionnée, au moment fatidique où l'actrice en vue accepte de consacrer sa vie au plus célèbre écrivain de son temps. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86771

‎Henri MICHAUX‎

‎"ma mémoire consultée répond par des trous, des blancs" Lettre autographe datée et signée adressée au pataphysicien Maurice Saillet‎

‎S. n. | s. l. 6 Février 1974 | 14.50 x 21 cm | une page‎

‎Lettre autographe datée et signée d'Henri Michaux, 20 lignes à l'encre noire, adressée à l'écrivain et satrape du collège de Pataphysique Maurice Saillet. Pliure inhérente à l'envoi postal. Sa mémoire vacillante Henri Michaux ne peut répondre précisément à une question que lui a posée Maurice Saillet à propos d'une de ses interventions : "ma mémoire consultée répond par des trous, des blancs.Je ne peux pas dire à qui j'ai fait cette déclaration... j'ai pu la faire à plusieurs... " Mais l'écrivain est plus catégorique sur un point : "Il me semble que ce genre de déclaration, je la réserve plutôt aux étrangers qui viennent et n'avancent pas toujours tout à l'occasion "journalistes" parleur de thèse et me font parler... le propos aurait pu se trouver aussi dans ce genre de travail..." Henri Michaux ne peur se réjouir que d'une chose : "Bénie soit la préoccupation qui a fait sortir Maurice Saillet de son long, trop long silence." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86780

‎Honoré de BALZAC‎

‎"Je suis sur les dents ! [...] Je suis ivre de ma pièce" Lettre autographe signée à Sophie Kozlowska‎

‎[Paris] 12 mars 1842 | 13.50 x 26 cm | 4 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée d'Honoré de Balzacà Sophie Koslowska. 4 pages à l'encre noire sur un bifeuillet. Plis transversaux inhérents à l'envoi. De très infimes endroits ajourés le long du pli horizontal du premier feuillet. Publiée dans sa Correspondance 1819-1850, II. Paris, Calmann-Lévy, 1875, p. 31-33. Longue et fébrile missive de Balzac, à quelques jours de la création desRessources de Quinolaau théâtre de l'Odéon, qu'il adresse à sa proche amie Sophie Kozlowska, fille du prince Kozlowski. L'écrivain se confie sur les chaotiques derniers préparatifs et emploie son amie à remplir la salle de toute la haute société russe de Paris. * Balzac adresse cette importante lettre alors qu'il s'apprête à prendre l'un des plus grands paris de sa carrière: pour la première des Ressources de Quinola, il voulut convoquer un vrai public, et faire représenter la pièce devant une salle pleine de spectateurs payants - au lieu d'employer les fameux claqueurs traditionnellement installés dans le parterre pour encourager les réactions du public. L'insuccès de cette épreuve sera si bien constaté par tous les journaux, que cette représentation prouvera la nécessité des claqueurs: «L'auteur a préféré le péril. Telle est la raison de cette première représentation, où tant de personnes ont été mécontentes d'avoir été élevées à la dignité de juges indépendants.» (Notes de l'éditeur, Oeuvres complètes,A. Houssiaux,1855). Faisant fi, avec un bon mot, de la santé fragile de la destinataire («La Mina m'a écrit que vous étiez malade, et ça m'a porté un coup comme si on avait dit à Napoléon que son aide de camp était mort»), Balzac s'échine à remplir les douze cent places du Théâtre-Françaisde tout ce que Paris compte de spectateurs de haut rang et grande fortune. Il mise sur les connaissances de sa "carrissima Sofia"pour payer les places au prix fort, ce qui lui vaudra d'être accusé de spéculation. Il prend effectivement un soin particulier au détail des tarifs : «Nous jouerons mercredi prochain, à moins de malheur. Les premières découvertes de quatre places sont de cent francs la loge, et tout le monde veut être là. Mais la place fashionable, où sont les Aguado, les Rothschild, les Doudeauville, les Castries, etc., c'est la loge des premières fermées, parce qu'on est chez soi. [...] Lamartine m'a demandé une loge : je le mettrai entre les Russes.La princesse Troubetskoï n'est pas la même dont je connais le mari. Vous verrez à écrire au prince, Puis vos Makanof, ne les oubliez pas [...] Ainsi : les balcons, vingt-cinq francs; les stalles, vingt francs; les premières découvertes, vingt cinq francs la place; les deuxièmes découvertes, vingt francs; les deuxièmes fermées, vingt-cinq francs; les baignoires, vingt francs la place. [...] Ah ! si vous saviez quel monde de jolies femmes ! Il n'y aura pas de claqueurs au parterre, qui est mis à cinq francs [...]Écrivez aussi un petit mot à la princesse Constantine Razumovska. Je n'ose pas le faire moi-même. Pour vous et pour votre mère, vous irez aux premièresdécouvertes ; je vous placerai bien.» On perçoit dans ces lignes pressées les grandes attentes de Balzac, qui croyait profondément aux mérites de sa comédie sur un homme de génie industriel, dans l'Espagne du XVIe siècle - dont l'appréciation a certainement pâti des circonstances de sa création. L'écrivain attendait le succès de cette pièce pour régler ses difficultés financières et lui permettre de voyager avec sa chère Madame Hanska. Après avoir fini l'écriture des derniers actes dans l'urgence, il décrit les terribles jours menant à la première: «Je suis accablé, sur les dents! Je fais répéter les acteurs le matin, tout le personnel de la distribution pendant là journée, et les actrices le soir. Il y a dans la pièce pour vingt mille francs de costumes. Les décors sont tout neufs. On me soutient que l'ouvrage est un chef-d'uvre, et ça me fait frémir ! Ce sera toujours d'une solennité effrayante.» Certaines ligne‎

Referentie van de boekhandelaar : 86807

‎Benjamin CONSTANT‎

‎"La quantité de personnes qui me demandent des rendez-vous me rend très difficile de les recevoir" Lettre autographe signée à Mlle Ginot Desrais‎

‎Paris 11 juillet 1828 | 11.70 x 18.60 cm | une page sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe datée et signée de Benjamin Constant à Mlle Ginot Desrais, une page à l'encre noire sur un bifeuillet. Adresse autographe au verso du dernier feuillet. Manque sans atteinte au texte sur le dernier feuillet dû au décachetage, plis inhérents à l'envoi. Rousseurs seulement sur le feuillet d'adresse. Mentionnée dans la Revue d'Histoire littéraire de la France, 45e Année, No. 2 (1938), p. 287. Affairé à la Chambre des députés à mener le groupe des Indépendants, Constant adresse cette missive quelque peu dédaigneuse à l'une de ses admiratrices. "Mademoiselle, Laquantité de personnes qui me demandent des rendez-vous me rend très difficile de les recevoir, surtout quand je n'ai pas l'honneur de les connaître. Si cependant vous voulez m'écrire sur quel objet vous désirez me parler, je verrai si notre entrevue peut avoir quelque objet d'utilité et je serai fort empressé de vous recevoir [...]" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86833

‎Alphonse DAUDET‎

‎Carte de visite autographe adressée au journaliste Philippe Gille‎

‎Paris 10 Avril 1889 | 10 x 6 cm | une carte de visite + une enveloppe‎

‎Carte de visite imprimée d'Alphonse Daudet sur laquelle il a ajouté ces quelques mots à l'attention de son ami le journaliste Philippe Gille à propos de sa bienveillante publicité qu'il a consacrée à l'ouvrage récemment publié de sa femme Julia : "Ma femme te remercie d'avoir si bien et si à propos lancé sonpetit livre. Moi, je te félicite de la jolie tournure que tu as donné à ce très spirituel et bien sensé petit spectacle de présentation. Remercie Magnard pour le ménage. Ton A.D." Enveloppe jointe comportant une déchirure en raison de l'ouverture du pli postal, une date inscrite en marge du verso de la carte, probablement celle de la réception de la carte. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 86970

‎Emile ZOLA‎

‎Lettre autographe datée et signée au journaliste dreyfusard Henry Leyret‎

‎Paris 16 mars 1898 | 13.50 x 20.50 cm | 1 page sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Henry Leyret, datée de sa main du 16 mars 1898. Une page à l'encre noire sur un bifeuillet. Traces de pli horizontal et vertical, inhérentes à l'envoi. Publiée dans sa Correspondance, éd. Bard H. Bakker, Colette Becker, octobre 1897-septembre 1899, p. 174. Esthétique missive de Zola, "très désireux de causer" avec son confrère le journaliste dreyfusard Henry Leyret, deux mois après la publication de«J'accuse !». Son correspondant Henry Leyret mena lui-même, dans les pages de L'Aurore, un combat couronné de succès contre les injustes condamnations au bagne infligées aux anarchistes. Quelques semaines après cette lettre d'invitation, Leyret s'implique directement dans l'engagement dreyfusard du journal en signant un important article sur les grands principes de la Ligue des Droits de l'Homme nouvellement créée, le 10 avril 1898. Cette même année, il rassemble la correspondance d'Esterhazy, pour servir à la postérité: «Qu'ils lisent maintenant les Lettres d'un coupable, qu'ils les lisent à leurs femmes, à leurs fils... Ah! je les défie bien de ne pas s'indigner, de ne pas surprendre dans les yeux de leurs auditeurs un éclair de colère, une expression de dégoût,et de ne pas s'écrier: 'Non! cet acquitté n'est pas un innocent!'». Beau témoignage d'amitié entre deux défenseurs de la justice, en plein coeur de l'Affaire Dreyfus. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 87122

‎Alexandre DUMAS‎

‎Lettre autographe signée depuis Florence‎

‎s. l. (août 1841) | 13.40 x 20.50 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée d'Alexandre Dumas, adressée au secrétaire particulier de la Princesse royale.Unepage à l'encre noire, adresse autographe au verso et tampons postaux en date du 30 août 1841. Petite déchirure marginale dûe au décachetage, plis inhérents à l'envoi. "Très cher, Ci jointes sous votre couvert deux lettres : une que je vous prie d'envoyer au colonel Brahant par Joseph en le priant d'attendre la réponse. L'autre pour M. Pascal, que vous aurez la bonté de faire passerchez vous et qui vous donnera aussi, séance tenante la réponse. Ces deux réponses très cher, vous me les enverrez. A vous de coeur, Dumas J'avais préparé mon travail pour le 2e et le 17e afin que Mr les ait tous deux en octobre envoyez moi les épreuves si vous faites imprimer avant que je ne sois à Paris". Esthétiquelettre datant de l'exil florentin de Dumas. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 87125

‎Alexandre DUMAS‎

‎"Pouvez-vous quelque chose pour moi ?" Lettre autographe signée lors de la faillite du Théâtre historique‎

‎[Paris], Avenue Frochot, n°7, s. d. [1850] | 13.40 x 20.50 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée d'Alexandre Dumas, adressée à un magistrat de la deuxième Chambre du Tribunal de Commerce de Paris.Unepage à l'encre noire sur un bifeuillet de papier bleu,adresse autographe de l'écrivain en partie inférieure. Discrets plis inhérents à l'envoi. Quelques taches en marge extérieure, sans gravité. Intéressante lettre de Dumas, en pleine débâcle après la faillite de son théâtre. S'apprêtant à comparaître devant le tribunal,ilfait appel à son correspondant magistrat pour tenter d'intercéder en sa faveur. En 1846, Dumas avait fait construire son propre théâtre à Paris, le « Théâtre-Historique » sis au boulevard du Temple. Le théâtre est inauguré en février 1847 et devient un haut lieu du drame romantique. On yjoue du Shakespeare, Goethe, Calderon, Schiller mais égalementses pièces qui rencontrent un vif succès : La Reine Margot sera jouée 93 fois,Les Trois Mousquetaires tout autant, et Monte-Cristo connaîtra pas moins de 123 représentations. Ses gains servent à financer sa malheureuse campagne électorale, puis son journal politique "Le Mois", mais surtout àédifier le château de Monte-Cristo, cette"folie du temps de Louis XV, mais exécutée en style Louis XIII, et avec des ornements Renaissance" selon les dires de Balzac.Lorsque la Révolution éclate, les recettes se font rares et le 23 novembre 1850, quatre de ses acteurs l'assignent en faillite devant le Tribunal de Commerce de la Seine. Malgré cette lettre, il sera condamné, neuf jours après le coup d'état de Louis-Napoléon - et évitera l'incarcération par l'exil politique. Monsieur, Vous rappelez vous que le jour où j'eus l'honneur de vous rencontrer chez M. Vauquelin je vous racontai quelques uns des détails de cette malheureuse faillite du théâtre historique et alors vous m'offrîtes vos services par de mes juges. Je suis en cause mercredi. Je vais devant la seconde Chambre où vous êtes substitut. Pouvez-vous quelque chose pour moi ? - mes juges sont MM. Delahaye [président de la cour d'appel], Espivan, Desparties, Partharieu-Lafosse, Monsarrat, Pierron et Pinard. Pouvez-vous me revenir, un de ces jours de cinq heures du soir à minuit. Je serai heureux de vous voir, et de vous montrer des pièces d'une certaine importance. Veuillez agréer(...) Superbe témoin manuscrit sonnant le glas de l'ambitieuse entreprise théâtralede Dumas, écrivain prolifique qui participa à deux révolutions, fonda quatre journaux et construisitun château à la mesure de son extravagance. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 87218

‎Roger de BEAUVOIR - (Alexandre DUMAS) - (MARS)‎

‎"assez bon vous deux Dumas [...] relever dans les lettres de Mlle Mars ce qui sera utile" Lettre autographe signée‎

‎s. l. s. d. [circa 1848] | 10 x 15.90 cm | une page sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée de Roger de Beauvoir.Unepage à l'encre noire sur un bifeuillet de papier bleu. Discrets plis inhérents à l'envoi. L'écrivain et chroniqueur prépare ses Mémoires de Mademoiselle Mars, immense actrice quicomptait parmi ses intimes. Il invite dans cette lettre son correspondant à se rendre au domicile de la comédienne avec Alexandre Dumas pour yétudier sa correspondance. "Mon cher ami, Hier soir à cinq heures j'ai appris une nouvelle si triste qu'elle a influé subitement sur ma santé ; j'ai combattu vainement cette impression, on m'a tant tourné le sang que je viens d'appeler un médecin. Il m'a fait une ordonnant indiquant 3 mois de régime, excusez du peu ! [...] Soyez donc allez bon vous deux Dumas pour venir demain relever dans les lettres de Melle Mars ce qui sera utile [...] - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 87237

‎Romain ROLLAND‎

‎" l'important est de bien savoir ce qui, dans l'ouvrage, est de Carpani, et ce qui est de Stendhal..." Lettre autographe datée et signée à propos d'une préface qu'il doit écrire et qui concerne Stendhal et la musique‎

‎S. n. | Schönbrunn 12 Septembre 1913 | 13.50 x 20.50 cm | une page et demie sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe datée et signée de Romain Rolland, 21 lignes à l'encre bleue, écrite depuis Villeneuve Schönbrunn. Pliure inhérente à l'envoi postal, petites rousseurs sans gravité. Romain Rolland réclame des informations relatives à bonne écriture de la préface qu'on lui demande : "J'ai bien reçu les épreuves du volume, et je les ai lues. Il me manque encore les notes, qui me seront le plus nécessaires..." Il donne son adresse parisienne du boulevard du Montparnasse et avertit son correspondant qu'il voyagera quelques jours encore : "Je quitte Schoenbrunn, demain, et je ne saurais donner d'adresse stable, pour une quinzaine de jours." avant de s'atteler à la tâche stendhalienne : "Pourriez-vous me communiquer le premier volume paru des oeuvres de Stendhal ? Cela me guidera un peu." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 87273

‎Guy de MAUPASSANT‎

‎"Je vous enverrai moi-même prochainement un nouveau volume "Miss Harriet" Lettre autographe datée et signée adressée au critique Vittorio Pica‎

‎Cannes 10 Mars 1884 | 11 x 18 cm | une feuille + une enveloppe‎

‎Lettre autographe datée et signée de Guy de Maupassant, au critique Vittorio Pica. 21 lignes à l'encre noire sur une page d'un bifeuillet. Enveloppe jointe sur laquelle Guy de Maupassant a ajouté ces mots : "En cas d'absence faire suivre à Rome Bureaux de la Fanfulla della Domenica." Pli horizontal inhérent à l'envoi postal. Guy de Maupassant voyage beaucoup et reste quelques jours à Cannes où il a reçu la dernière missive de Vittorio Pica : "Je reçois à Cannes aujourd'hui votre carte postale qui a fait je ne sais quel voyage à ma recherche. J'ai beaucoup erré d'ailleurs..." Il est touché par les compliments admiratifs que lui adresse son correspondant : "Merci pour les choses aimables que vous me dites. J'écris à mon éditeur de vous adresser les "Contes de la Bécasse." et ne manquera pas de lui envoyer son prochain ouvrage :"Je vous enverrai moi-même prochainement un nouveau volume "Miss Harriet". * Critique d'art d'origine napolitaine, Pica s'intéresse très tôt aux mouvements naturalistes et symbolistes français : "Curieux de tous les mouvements d'avant-garde, il s'était d'abord occupé des naturalistes - il a entretenu des rapports suivis avec Maupassant, Huysmans et Zola -, ensuite il s'intéressa aux symbolistes, à Mallarmé et à Verlaine surtout, auxquels il a consacré des études d'une justesse admirable" (Petralia, Bibliographiede Rimbaud en Italie cit., p. 37). Collaborateur des plus prestigieuses revues nationaleset internationales de tendance moderniste, il est l'un des premiers fondateursde la Biennale de Venise, dont il sera le secrétaire général de 1920 à 1926. Précieuse réponse de l'écrivain à la signature chantournée, adressée à un admirateur de son oeuvre. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 87274

‎Jacques MESRINE‎

‎"...Enfin cela est un gros poids d'enlevé pour toi. Tu te retrouveras chez toi dans un décor que tu as aimé" Lettre d'amour autographe datée et signée de Jacques Mesrine écrite depuis la prison de Fleury-Mérogis et adressée à sa compagne Jeanne Schneider pour qui il vient de trouver un logement après sa prochaine libération‎

‎Fleury-Mérogis 21 Septembre 1976 | 21 x 29.50 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du mardi 21 septembre1976, 68 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Une pliure horizontale inhérente à la mise sous pli, une petite déchirure en marge droite de la missive au niveau de la pliure. Jacques Mesrine, alors incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis, s'est arrangé avec sa mère pour qu'elle cède, à son départ de la région parisienne, son appartement de Clichy, à Jeanne Schneider après sa possible liberté provisoire : "J'ai eu un très agréable parloir avec maman. J'ai au moins une bonne nouvelle à t'annoncer. Pour Clichy c'est d'accord... Comme elle va vivre presque tout le temps à la montagne tu auras l'appartement pour toi. Je paierai le loyer. Elle a tout de suite dit d'accord après mon explication... [...] Je me doute de ta joie, de savoir que tu pourras vivre à Clichy - si près de notre papy... toujours présent de par l'amour que nous avons pour lui. Je suis certain que cette petite nouvelle te remonte le moral." Sa fille Sabrina l'inquiète et il pressent qu'il devra se montrer sévère vis à vis de ses écarts de conduite :"De Sabrina rien ! Il y a une chance pour qu'actuellement elle me prépare un "douze" je ne peux t'en parler sur lettre... mais j'ai l'impression que la puce me ment sur certaines choses... elle prend peut-être une route où il va me falloir la plus grande fermeté. J'ai demandé à maman de vérifier si elle va bien à l'école." Des nouvelles de son "filleul" le célèbre braqueur Jean-Charles Willoquet, avec qui il organisa son évasion de la prison de la Santé où ils s'étaient connus, le rendent plus fier : "J'ai reçu la photo du plus jeune détenu de France à savoir mon filleul "Willy Willoquet" dans sa cour de promenade. c'est émouvant et triste à la fois !" La situation de son jeune protégé coupé de tout contact avec ses proches et les gens qui l'aiment, lui rappelle sa propre situation personnelle et les avanies de l'existence isolée d'un prisonnier : "Je me demande comment va réagir Martine quand on va lui enlever ? Enfin c'est le destin qu'elle a choisi et accepté. Elle paie cher le prix de l'amour... Vous le payez toutes "très cher"..." Afin de vite effacer cette morose et implacable vérité, Jacques Mesrine plonge dans l'humour potache et se moque affectueusement des défauts physiques de son amour : "J'espère que la bonne nouvelle va te rendre ton sourire. eh ! la mémé... boutons sur la gueule... ou pas ! Je t'adore... il ne fallait pas flirter avec "voyou" ! C'est lui qui t'as passé cela (sic) nanou d'amour, ton viejo pirate monte à l'abordage de tes lèvres.. et... !! tu coules ! " Rare et très belle lettre de Jacques Mesrine dans laquelle il fait montre de toute l'intense affection qu'il porte à sa compagne et des forts sentiments dont il entoure les gens qu'il aime. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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