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‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"Mais voulez-vous que je m'invite pour aujourd'hui en huit..." Carte autographe signée adressée à Alidor Delzant‎

‎Paris 12 avril 1896 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto-verso et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant, rédigée des deux côtés à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Voici que je n'ai pas été à Londres, prévenu tard que le motif de mon déplacement n'avait pas lieu : j'ai remplacé cela par un tour à la campagne, dont je ne reviens pas à temps pour vous prévenir.Mais voulez-vous que je m'invite pour aujourd'hui en huit [...] ?" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76326

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"Je vous souhaite un temps moins fantasque, encore qu'il doive rendre charmante la mer." Carte autographe signée adressée à Alidor Delzant‎

‎Paris 31 mars 1895 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto-verso et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant, rédigée des deux côtés à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Je ne sais plus personne à Londres, envers qui je fus si infidèle ; mais pour Oxford, voici ma carte avec un mot à l'adresse de mon hôte et ami, M. York Powell. M. Louis Dyer, à qui vous porterez mes compliments les meilleurs, le connaît ; et, sans doute Cazalis, porteur, l'an dernier, d'un mot, de moi, à son adresse. Je vous souhaite un temps moins fantasque, encore qu'il doive rendre charmante la mer." Mallarmé connaît bien Oxford puisqu'il y a donné l'année précédente une conférence sous les auspices de Frederick York Powell, professeur d'histoire. Louis Dyer, ami de Delzant, est un ancien d'Oxford et est alors professeur de grec à Havard. Par l'intermédiaire de Delzant, il avait proposé l'hospitalité à Mallarmé. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76327

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"Je suis bien chagrin, outre que souffrant..." Carte autographe signée adressée à Alidor Delzant‎

‎Paris 30 janvier 1898 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant, rédigée au recto à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Je suis bien chagrin, outre que souffrant ; voici que pris de malaise, je ne pourrai me rendre demain à votre amicale invitation que je ne perdais pas de vue. Je vous ferai signe quand je commencerai à sortir de nouveau le soir ; si vous voulez bien." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76329

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"Tout ce qui vécut autour de Verlaine s'efface donc..." Carte autographe signée adressée à Alidor Delzant‎

‎Paris 11 mars 1897 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto-verso et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant, rédigée des deux côtés à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Tout ce qui vécut autour de Verlaine s'efface donc, aidé, tant mieux ! de la piété charmante et tendre de Madame Delzant. La gloire du Poëte se fait toujours solitaire." Delzant avait annoncé à Mallarmé le décès d'Eugénie Krantz, dernière maîtresse de Verlaine. La femme de Delzant l'avait fréquentée dans ses visites aux malades de l'hôpital Bonsecours de Montrouge. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76330

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"Merci, cher Delzant, de me donner, le premier des deux, si aimablement, de vos nouvelles..." Carte autographe signée adressée à Alidor Delzant‎

‎Paris 26 novembre 1897 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto-verso et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant, rédigée des deux côtés à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Merci, cher Delzant, de me donner, le premier des deux, si aimablement, de vos nouvelles ; et, ingrat, je n'ai pu me désengager précisément lundi prochain : mais, ici je mets les pieds dans le plat que diriez [vous] du suivant 6 décembre où je serais des vôtres ?" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76331

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"Que c'est gracieux de vous souvenir !" Carte autographe signée adressée à Gabrielle Delzant‎

‎Paris 25 février 1898 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto-verso et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Gabrielle Delzant, épouse de son ami Alidor, rédigée des deux côtés à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Que c'est gracieux de vous souvenir ! Je n'ai pas encore repris, au milieu de l'hôpital où je vis, femme, fille influenzées et moi pas quitte tout-à-fait d'un malaise, mes habitudes du soir..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76332

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"Ami, cher ami, à lundi et merci..." Carte de visite autographe adressée à Alidor Delzant‎

‎S. n. | Paris 23 janvier 1897 | 10.20 x 6.30 cm | une carte de visite et son enveloppe‎

‎Carte de visite autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Ami, cher ami, à lundi et merci ; je ne vous ai pas répondu tout de suite parce que je m'attendais à vous rencontrer ces temps-ci." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76333

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"Mon cher ami, veuillez présenter à Madame, en gardant pour vous, mes voeux simplement les meilleurs." Carte de visite autographe adressée à Alidor Delzant‎

‎S. n. | Paris 30 décembre 1892 | 10.40 x 6.30 cm | une carte de visite et son enveloppe‎

‎Carte de visite autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Mon cher ami, veuillez présenter à Madame, en gardant pour vous, mes voeux simplement les meilleurs." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76335

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"L'aimable invitation me trouve ici, attendant, aux vitres que la dernière feuille vole." Carte autographe signée adressée à Alidor Delzant‎

‎Valvins 25 novembre 1896 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto-verso et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant, rédigée des deux côtés à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "L'aimable invitation me trouve ici, attendant, aux vitres que la dernière feuille vole. Vous me permettrez de m'en souvenir peu après ma rentrée à Paris." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76336

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"Je suis désastreux." Lettre autographe signée adressée à Alidor Delzant‎

‎Paris 21 novembre 1892 | 11.20 x 134 cm | 2 pages sur un double feuillet et une enveloppe‎

‎Lettre autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant ; deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Je suis désastreux. Voici que lundi prochain, me rappelle-t-on à la maison, j'ai du envoyer, dans la soirée, un travail à Londres et qu'on a déjà remis au lundi suivant une invitation chez des amis, pour ce motif..." Le "travail" dont il est question dans cette lettre est l'article intitulé "Théodore de Banville" qui paraîtra dans leNational Observerdu 17 décembre 1892. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76338

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"Que je suis aux regrets, d'avoir manqué votre aimable visite..." Carte de visite autographe adressée à Alidor Delzant‎

‎S. n. | Paris 16 mars 1893 | 10.40 x 6.30 cm | une carte de visite et son enveloppe‎

‎Carte de visite autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Que je suis aux regrets, d'avoir manqué votre aimable visite ; à l'une de mes premières sorties après une indisposition ! et j'en veux au beau temps qui me tenta dehors." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76340

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎Quatrain autographe signé adressé à Alidor Delzant‎

‎Valvins 4 juillet 1893 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto et une enveloppe‎

‎Quatrain autographe signé de Stéphane Mallarmé adressé à Alidor Delzant, rédigé à l'encre noire au verso d'une carte. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Vole, avec ce qui t'environne / A Paraÿs, Lot-et-Garonne / Notre coeur, qui n'es pas pris qu'aux / Séductions des abricots" Amusante strophe de remerciement pour l'envoi d'abricots. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76341

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎Quatrain autographe signé adressé à Alidor Delzant‎

‎Valvins 13 octobre 1890 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto et une enveloppe‎

‎Quatrain autographe signé de Stéphane Mallarmé adressé à Alidor Delzant, rédigé à l'encre noire au verso d'une carte. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Vous n'avez pas su nos / Exclamations : Qu'est-ce ? / Avant tant de pruneaux / Savourés dans leur caisse" Amusante strophe de remerciement pour l'envoi de pruneaux. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76344

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"...je ferai part à Whistler de la jolie intention que vous eûtes..." Carte autographe signée adressée à Alidor Delzant‎

‎Paris 7 février 1892 | 11.40 x 8.80 cm | une carte et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant, rédigée au recto à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Quels regrets, je dîne précisément ce soir dans mon voisinage, tout pris que je sois encore par un rhume absurde ; mais je ferai part à Whistler de la jolie intention que vous eûtes..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76345

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"Heureusement, vous êtes un de ceux avec qui l'on se sent, partout et même loin." Carte autographe signée adressée à Alidor Delzant‎

‎Paris 5 mai 1891 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto-verso et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant, rédigée des deux côtés à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Je prends part à votre deuil, voulez-vous en assurer Madame Delzant, dont seule la délivrance de votre malheureuse parente par elle entourée de soins, peut adoucir le chagrin. [...]Heureusement, vous êtes un de ceux avec qui l'on se sent, partout et même loin." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76346

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"J'attends à chaque minute un télégramme qui m'appelle à Londres..." Carte autographe signée adressée à Alidor Delzant‎

‎Paris 2 avril 1896 | 11.40 x 8.80 cm | une carte et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant, rédigée au recto à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Merci de songer à moi qui ne vous oublie. J'attends à chaque minute un télégramme qui m'appelle à Londres, où je passerai vraisemblablement toute la semaine de Pâques..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76347

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"La délicate caisse était votre souhait d'accueil..." Carte autographe signée adressée à Gabrielle Delzant‎

‎Paris 24 octobre 1894 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto-verso et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Gabrielle Delzant, épouse de son ami Alidor, rédigée des deux côtés à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "La délicate caisse était votre souhait d'accueil, à notre rentrée avant-hier ; et moi qui me plaignais tant à ces dames qu'elles m'eussent privé des toutes dernières feuilles mortes, voici qu'à un point de vue poétique différent, ces pruneaux les remplacèrent aussitôt..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76348

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"Je le craignais, que vous n'eussiez pas rencontré M. York Powell, en le voyant, l'autre soir, apparaître rue de Rome." Carte autographe signée adressée à Alidor Delzant‎

‎Paris 26 avril 1895 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto-verso et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant, rédigée des deux côtés à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Je le craignais, que vous n'eussiez pas rencontré M. York Powell, en le voyant, l'autre soir, apparaître rue de Rome. Encore rapportez-vous du merveilleux Oxford un souvenir..." Mallarmé avait recommandé son ami Frederick York Powell, professeur d'histoire,à Delzant qui devait se rendre à Oxford en mars 1895. Il semble d'après cette lettre que les deux hommes ne s'étaient pas rencontrés précédemment. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76349

‎Boris VIAN‎

‎"Le Cow-boy de Normandie" tapuscrit complet et signé de ce scénario de western parodique‎

‎Paris 23 octobre 1953 | 21 x 27 cm | 14 pages tapuscrites sous chemise + 1 enveloppe‎

‎Tapuscrit complet d'un projet de scénario de film intitulé «?Le Cow-boy de Normandie?». Quatorze pages tapuscrites sous une couverture de papier quadrillé sur laquelle est inscrite, de la main de Boris Vian?: «?Projet de scénario Boris Vian 6 bis Cité Véron Paris 18e?». On joint l'enveloppe de la S.A.C.D. Ce scénario a été retranscrit dans le recueil Rue des ravissantes et réalisé sous la forme d'un court métrage par Clémence Madeleine-Perdrillat en 2015. Cette parodie de western narre l'histoire de Jim Lacy, un cowboy désabusé quittant son Nevada pour une terre plus authentique?: Fleurville en Normandie. Provenance : Fondation Vian. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76370

‎Boris VIAN‎

‎" Et ce n'est pas un hasard si En attendant Godot, la pièce étonnante de Samuel Beckett, est une entrée de clowns qui dure deux heures, ne traite de rien en particulier, pose tous les problèmes, arrache le rire au moment où l'on devrait s'épouvanter " Article sur le cabaret - Manuscrit autographe en partie inédit‎

‎Paris s. d. [ca 1953] | 21 x 27 cm | 11 feuillets rédigés au recto‎

‎Manuscrit en partie inédit d'un article sur le cabaret, neuf pages plus deux pages en addition rédigées à l'encre violette sur des feuillets de papier quadrillé perforés. Nombreuses ratures et corrections ainsi que plusieurs ajouts. Les feuillets sont numérotés en marge haute droite de 1 à 9 puis 12 et 13. Les neuf premiers feuillets de ce texte, qui ne fut jamais publié du vivant de Boris Vian, ont été retranscrits dansLes Vies posthumes de Boris Viande Michel Fauré (1975). Le texte a été fautivement daté de 1948 par Fauré : la mention d'En attendant Godot de Samuel Beckett, dont la première eut lieu en 1953, rend cette datation impossible. Intéressant texte évoquant les cabarets et les "troglodytes", bel écho au célèbreManuel de Saint-Germain-des-Prés(1951) : "Rendons à Saint-Germain-des-Prés ce qui lui revient de droit : outre un certain tonnage fourni aux journalistes en mal de copie, ce quartier tant décrié - par ceux qui justement ne l'ont connu que sous son aspect journalistique - est à l'origine de la transformation profonde du cabaret. Oui, il y avait bien une raison si les gens intelligents que sont Sartre, Prévert, Camus, Merleau-Ponty, etc., bref tous ceux qui en somme comptent aujourd'hui dans la littérature ou les arts suivaient avec autant d'attention le grand mouvement des caves, malgré la turbulence des troglodytes et l'incongruité des singes photographes, malgré l'activité brouillonne d'une génération de journalistes illettrés et malotrus, malgré la curiosité béate du badaud et l'aigre rancoeur des videurs de pots de chambre de la rue Dauphine." Après avoir brièvement évoqué le jazz, sujet sur lequel il est pourtant habituellementdithyrambique, Boris Vian consacre la plus grande partie de son texte au théâtre : "Le jazz, d'un côté se taillait à grands coups de trompette une place à l'ombre côté chambre des machines ; c'est là sa vraie ambiance : une cave enfumée, une arrière-boutique, un laboratoire obscur où se réunissent les fidèles. [...] Les musiciens se détendaient enfin. Mais de leur côté les comédiens ne restaient pas inactifs."Visionnaire, Vian sent "dans l'air une odeur de renouveau"comprenant l'importance que revêtira le théâtre de cabaret dans les années à venir. Deux feuillets (non transcrits dans l'ouvrage de Fauré) évoquent l'avant-garde théâtrale de ce début des années 1950 : "Et ce n'est pas un hasard si En attendant Godot, la pièce étonnante de Samuel Beckett, est une entrée de clowns qui dure deux heures, ne traite de rien en particulier, pose tous les problèmes, arrache le rire au moment où l'on devrait s'épouvanter [...] Et ce n'est pas un hasard si l'interprète principal de l'oeuvre de Beckett, ce pilier de tête du théâtre d'avant-garde, est un chevronné du cabaret." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76377

‎André BRETON‎

‎"Enfin ! Considérant l'objet fermé, disons-nous qu'il n'y a plus qu'à attendre les événements..." Lettre autographe signée inédite adressée à Jean Schuster‎

‎Saint-Cirq-Lapopie 9 octobre 1956 | 13.50 x 18 cm | 1 page sur un double feuillet et une enveloppe‎

‎Lettre autographe signée d'André Breton adressée à Jean Schuster ; une page rédigée à l'encre noire sur un double feuillet de papier blanc. Enveloppe jointe. La rédaction de cette lettre coïncide avec la date de parution du tout premier numéro de la revueLe Surréalisme même: "Enfin ! Considérant l'objet fermé, disons-nous qu'il n'y a plus qu'à attendre les événements..." Breton, alors dans sa maison de Saint-Cirq-Lapopie, prévoit de rentrer à Paris à cette occasion : "Il fallait cela - et le grand froid du matin - pour nous ramener à Paris : nous y serons vendredi et je passerai le soir au Musset." Jean Schuster (1929-1995) rejoint le groupe surréaliste en 1947. Proche de Benjamin Péret et André Breton, il deviendra l'exécuteur testamentaire de ce dernier. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76379

‎Constantin BRANCUSI‎

‎Deux lettres autographes signées adressées au Préfet du département de Dolj‎

‎Craïova (Roumanie) 9 octobre 1900 | 14.70 x 22 cm | deux feuillets rédigées au recto‎

‎Deux lettres autographes signées de Constantin Brâncu?i adressées au Préfet du département de Dolj et rédigées à l'encre brune et noire, l'une sur un morceau de papier ligné (14,7x22cm) et l'autre sur papier blanc d'un format supérieur (27x19,5cm). La première lettre est rédigée à l'encre sur un feuillet et porte le numéro d'enregistrement «12981» suivi du sigle «pPG» et signée du nom entier de l'artiste: «Constantin Brâncu». En bas à gauche de la page se trouve une annotation manuscrite de Brâncu?i: «j'ai reçu l'ordonnance», suivie de sa signature «C. Brâncu» et non pas «Brâncusi» ou «Brâncu?i», comme il signera après son arrivée à Paris. La seconde missive est écrite à l'encre sur une demi-feuille de carnet et contient le même message, la même signature et un numéro d'inventaire similaire. Un timbre de 10 bani (centimes) est collé en haut à gauche. Le côté gauche en dessous du timbre est découpé, ainsi que Brâncu?i procédait: il retirait les timbres ou effaçait une information qu'il ne souhaitait pas conserver. Ces deux importantes lettres viennent documenter un chapitre important de la biographie de l'artiste concernant ses études financées en partie par le département de Craïova. Le 28 septembre 1898, Brâncu?i achève avec succès sa scolarité de cinq ans à l'École des métiers de Craïova - chef-lieu de sa région natale - et s'inscrit à l'Ecole des beaux-arts de Bucarest. Il obtient des bourses de l'église Madona Dudu de Craïova qui l'aident à continuer ses études. Il est vite remarqué par ses professeurs à Bucarest qui lui accordent des prix pour la réalisation de bustes, tels Laocoon et la sculpture à l'antique Étude d'après Mars Borghese. En octobre 1900, Brâncu?i adresse une demande de bourse au Préfet du département de Dolj (dont la capitale est Craïova) qui l'aide à suivre «ses études pendant le trimestre d'octobre» et précise que cette bourse lui a été accordée par le Conseil départemental du budget 1900-1901. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76380

‎Constantin BRANCUSI‎

‎Déclaration autographe signée auprès de Mr. Costadi attaché à la légation roumaine à Paris‎

‎Paris 17/30 janvier 1908 | 21 x 35 cm | une page sur un feuillet‎

‎Déclaration autographe datée et signée de Constantin Brâncu?i à M. Costadi, attaché à la légation roumaine de Paris, rédigée à l'encre noire sur un feuillet de papier blanc. Timbre à sec et trace d'un tampon. Quelques pliures transversales. La déclaration est signée avec son nom complet qu'il gardera désormais: «C. Brâncusi» et datée «17/30 janvier 1908» - les deux dates témoignent de la coexistence des calendriers grégorien et julien dans les principautés roumaines du début du XXè siècle. Dans cette déclaration rédigée le 30 janvier 1908, Brâncu?i s'adresse à la légation roumaine de Paris représentée par M. Costadi. Il confirme par la présente la réception de la somme de mille deux cents lei et précise qu'il ne sollicitera plus d'aide de la Maison des Ecoles (section du futur ministère de l'Enseignement et de la culture) pour l'année en cours. Cette subvention est la dernière qui lui sera accordée par un établissement roumain. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76381

‎Constantin BRANCUSI‎

‎Lettre autographe signée adressée au Ministère roumain des cultes‎

‎Paris janvier 1914 | 21 x 28.50 cm | une page sur un feuillet‎

‎Très importante lettre autographe signée de Constantin Brâncu?i adressée au Ministère roumain des cultes, rédigée à l'encre noire sur un feuillet de papier blanc. Timbre à sec et timbre postal à l'encre. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Dans cette lettre datée de janvier 1914 et adressée au ministre des Cultes, le sculpteur demande l'autorisation de faire entrer certaines de ses sculptures en Roumanie à l'occasion de l'exposition de la société «Tinerimea Artistica» (La Jeunesse artistique). Brâncu?i se trouve alors à Paris comme en témoigne son adresse: «54 rue du Montparnasse». Une liste des uvres étaient visiblement jointe à cette lettre mais elle a, hélas, disparu. Cette missive témoigne des liens étroits entretenus entre Brâncu?i et les artistes roumains de la «Tinerimea Artistica» qui organise depuis 1908 des expositions regroupant peintures et sculptures. En mars 1914 Brâncu?i présente six uvres dont La Prière (1907), Le Baiser (1907-08), Mademoiselle Pogany (1913) à la quatorzième exposition de cette importante société artistique. Il est déjà à cette époque un sculpteur de renom: la présence de cinq de ses uvres à l'Armory Show à New York (17 février - 15 mars 1913), où sa sculpture Mademoiselle Pogany a provoqué un scandale par sa modernité au côté du Nu descendant un escalier de Marcel Duchamp et lui a permis de devenir l'un des artistes majeurs de la deuxième décennie du XXèsiècle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76382

‎André BRETON‎

‎"Je suis, de nouveau, en mauvais termes avec Max Ernst, Masson devenu gaulliste est parti hier pour Paris." Lettre autographe signée inédite adressée à Marcel Jean‎

‎New York 23 octobre 1945 | 17.10 x 25.40 cm | 2 pages sur un feuillet et une enveloppe‎

‎Lettre autographe signée inédite d'André Breton adressée à Marcel Jean, deux pages rédigées à l'encre bleue sur un feuillet. Enveloppe "air mail" jointe. Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre est évoquée et très brièvement citée dans l'autobiographie de Marcel Jean,Au galop dans le vent. Importante et longue lettre envoyée depuis New York alors que Breton, en exil depuis 1943 car considéré comme "anarchiste dangereux" par le gouvernement pétainiste, a été contraint - à l'instar de nombreux intellectuels - de quitter la France pour pouvoir continuer à travailler. Il fait part à son ami de "l'accablement" dans lequel le met la ville et l'on sent encore son empressement à rejoindre sa patrie. Peintre, dessinateur et décorateur, Marcel Jean rejoignit le groupe surréaliste en 1933 et devint l'un des premiers chroniqueurs du mouvement. On sent toute son émotion à la réception de cette lettre dont il parle longuement dans son autobiographie : "Octobre 1945, j'écris à André Breton à New York. En réponse, deux pages serrées de fine calligraphie. Ma lettre, dont le ton a dû le séduire, lui a fait "vraiment plaisir". Il me retrouve "sain, sauf et nullement dénué de cette façon de voir lucide, souriante, très humaine" qu'il m'a toujours connue ("Je viens de penser, dit-il, à ta rude poignée de main..."). Je lui ai signalé l'étude sur Lautréamont dont je rapporte les éléments, il m'engage à en donner des extraits, à un numéro surréaliste en préparation de la revueVrille, "cela sans préjudice de dessin de toi queVrilledevrait reproduire", et, pour la même revue, de soumettre "un certain nombre d'ouvrages récents à un commentaire analytique et critique approfondi". Suivent des conseils et des encouragements en vue d'un travail de critique littéraire qu'il souhaiterait me voir entreprendre. Puis quelques nouvelles de l'Amérique et de nos amis : Max Ernst, Tanguy, Péret, qui s'ennuie à Mexico, Matta, qui "peint de grands panneaux dans un nouveau genre (figuratif sadique) très remarqués.". Et la signature fougueuse. Les lettres de Breton, leur contraste entre le texte, à l'écriture extrêmement régulière, et le paraphe, bousculé, et dans les deux graphismes quelque chose de surveillé m'ont toujours donné l'impression qu'en m'écrivant il me faisait la faveur d'un autographe. Son message esquissait pour moi un programme de chroniqueur en vue de son retour à Paris au printemps, mais j'avais en tête autre chose que de commenter les commentaires des critiques dont il me signalait l'intérêt - Maurice Blanchot ou Léon-Pierre Quint. Mes projets concernaient l'étude de Lautréamont et puis - ou en même temps : peindre, et dessiner." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76388

‎Boris VIAN‎

‎Faire-part de mariage de Boris Vian et Ursula Kübler [joint] enveloppe autographe‎

‎Paris janvier 1954 | 29.10 x 18.20 cm | une carte pliée et une enveloppe‎

‎Faire-part de mariage de Boris Vian et Ursula Kübler. Sur le volet gauche est contrecollée une photographie de Vian et son épouse dans leur célèbre Brasier Torpédo 1911. On joint l'enveloppe rédigée de la main de Boris Vian à l'encre violette. Calculs manuscrits à l'encre verte au verso. Passionné de mécanique et de conduite, Boris Vian posséda de nombreux modèles de voitures; sa favorite fut incontestablement sa Brasier Torpédo 1911, ancien taxi de la Marne dont il fit l'acquisition au printemps 1950. Le mariage eut finalement lieu le 8 février 1954 à la mairie du 18e arrondissement de Paris. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76427

‎André BRETON‎

‎Lettre autographe signée inédite adressée à Michel Fardoulis-Lagrange : "Dites-moi : IIIe Convoi ne nous a tout de même pas habitués à cette allure ! "‎

‎Paris 16 février 1947 | 20.80 x 27 cm | une page sur un feuillet, enveloppe jointe‎

‎Lettre autographe signée inédite d'André Breton adressée à Michel Fardoulis-Lagrange, rédigée à l'encre noire sur un feuillet à en-tête de l'Exposition internationale du surréalisme 1947. Enveloppe jointe. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Intéressante lettre évoquant la revueTroisième Convoifondée parJean Maquet etMichel Fardoulis-Lagrange, rédigée peu de temps avant la seconde exposition surréaliste à la galerie Maeght : "Dites-moi : IIIe Convoi ne nous a tout de même pas habitués à cette allure ! "La revue, dont le titre s'inspire desVases communicants("Nous, voyageurs du second convoi."),connut cinq numéros entre 1945 et 1951. Nous n'avons pas trouvé trace d'une collaboration de Breton à cette revue, mais la lettre que nous proposons démontre qu'il a en peut-être été question : "Et vous savez que je reste en assez mauvaise condition, avec cette séquelle de sinusite. [...] Il me faudrait aussi être un peu plus éclairé peut-être sur l'axe de votre quatrième numéro (pour ne pas partir à côté ou faire malgré moi trop divergent). Ne pensez-vous pas ?" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76435

‎Charles BAUDELAIRE‎

‎Lettre autographe signée adressée à Narcisse Ancelle. "Je suis très attendu à Paris et à Honfleur"‎

‎30 mai 1865 | 13.70 x 21.10 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Charles Baudelaire adressée à Narcisse Ancelle, rédigée à l'encre noire sur un feuillet de papier bleu. Pliures inhérentes à l'envoi, trois infimes petits trous sans atteinte au texte. Cette lettre a été retranscrite dans les Oeuvres complètesvolume 11 publiées en 1949 parL. Conard. Emouvante missive bruxelloise adressée au célèbre notaire familial devenu en 1844 le conseil judicaire de Charles chargé de gérer sa rente et ses dettes exponentielles. Une relation complexe s'établit entre le poète et son tuteur, mêlant nécessité et défiance, mais témoignant néanmoins d'un véritable respect mutuel entre les deux hommes. Cette correspondance, dépourvue de l'affectivité des lettres à sa mère ou des circonvolutions dans ses échanges avec les créanciers, constitue une des plus précieuses sources biographiques du poète. En effet, la dépendance financière de Baudelaire le contraint à une très grande transparence avec son tuteur et chacune de ses lettres à Ancelle résume admirablement ses pérégrinations. Ainsi, cette lettre évoque-t-elle le terrible enlisement du poète en Belgique et son retour sans cesse reporté à Paris: . Lorsqu'il écrit, Baudelaire est encore à Bruxelles à l'Hôtel du Grand Miroir, «28 rue de la Montagne» (mais il ne faut pas écrire le nom de l'hôtel, sinon les lettres ne lui parviennent pas directement), où il se meurt d'ennui, de maladie et de rancur contre un pays dans lequel, innocemment, il croyait trouver la gloire. Cette annonce de départ imminent pour Paris,"Deux ou trois jours après votre réponse je partirai", fait écho à toutes les promesses similaires que le poète adresse depuis près d'un an à ces correspondants. Celle-ci sera avortée, comme toutes les autres car, comme il l'avoue à Ancelle un quelques mois plus tôt, Paris lui «fait une peur de chien». Ce n'est qu'en août 1865 qu'il accomplira un ultime et court séjour en France avant son apoplexie fatale. Son retour, "Je suis très attendu à Paris et à Honfleur"était pourtant motivé par une raison impérieuse: négocier avec un éditeur, grâce à l'intervention de Manet, la publication de son recueil de réflexions sur ses contemporains qu'il a déjà intitulé «mon cur mis à nu» et dont le manuscrit est en partie chez sa mère à Honfleur. Nouvel échec, l'uvre ne paraîtra qu'en 1897, 30 ans après la mort de Baudelaire. Mais c'est sans doute la référenceaux «deux grands tableaux [qu'il veut] expédier à Honfleur», qui donne tout son sel à cette lettre. Baudelaire évoque en effet sa volonté de rapatrier des peintures de sa collection déposés chez divers prêteurs ou restaurateurs, et dont il avait déjà envoyé une liste à Ancelle quelques mois plus tôt. Parmi ceux-ci, quels sont ceux qu'il voulait ramener à sa mère? Le portrait de son père, le Boilly, le Manet, un Constantin Guys? Il n'est fait aucune mention dans les autres lettres de ce transport artistique et du «reste» auquel seront joints les tableaux. Cette volonté d'"expédier à Honfleur" ses biens précieux,témoigne pourtant du désir du poète affaibli de s'installer définitivement dans la «maison-bijou» de sa mère à Honfleur, ilot de sérénité dans lequel Baudelaire rêve d'une paisible retraite où tout ne serait à nouveau «qu'ordre et beauté,luxe, calme et volupté». Il y retournera en effet, paralysé et muet, mais pour une dernière année d'agonie après sa crise syphilitique. L'hôtel du Grand Miroir, quant à lui, restera sa dernière véritable demeure comme cela sera noté le mardi 3 avril 1866, sur le registre des entrants à la Clinique Saint-Jean : « Nom et prénoms : Baudelaire Charles. « Domicile : France et rue de la Montagne, 28. « Profession : homme de lettres. « Maladie : apoplexie. » Belle lettre à celui qui fut à la fois le persécuteur et le protecteur de Baudelaire. Il accompagna le poète jusqu'à sa mort, avant de devenir l'éxécuteur testamentaire de la famille. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76795

‎Victor HUGO‎

‎Lettre autographe signée adressée à Zoé du Vidal de Montferrier‎

‎s. l. 1er août [1840] | 13.40 x 21.40 cm | une page sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Victor Hugo adressée à Zoé du Vidal de Montferrier, épouse du Pierre-Alexandre Louis, médecin de la famille Hugo. Une page rédigée à l'encre noire sur un double feuillet de papier bleu clair portant le cachet à froid de la ville de Bath. Pliures transversales inhérentes à l'envoi, un infime manque angulaire et deux déchirures au niveau de la pliure du second feuillet, sans gravité. Nous n'avons pas trouvé trace de cette lettre annonçant la nomination de M. Bazin au poste de "professeur titulaire" dans la correspondance de Victor Hugo. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76814

‎Gustave FLAUBERT‎

‎Manuscrit intitulé "De l'état de l'église en Gaule au Ve et VIe siècle"‎

‎s. l. s. d. [ca 1860] | 19.60 x 31.70 cm | deux pages sur un feuillet‎

‎Manuscrit autographe de Gustave Flaubert intitulé"De l'état de l'église en Gaule au Ve et VIe siècle", rédigé à l'encre noire des deux côtés d'une feuillet. Pliure transversale. Abondant manuscrit de notes probablement rédigées en vue de la rédaction deLa Légende de Saint Julien l'Hospitalier. Précieux manuscrit, témoignage de la méthode de travail de l'écrivain. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76834

‎George SAND‎

‎"On n'est jamais plus heureux et inspiré que quand on croit n'avoir pas le temps de l'être." Lettre autographe signée adressée à René Biémont‎

‎Nohant 14 mars 1863 | 13.40 x 20.60 cm | 3 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de George Sand adressée à René Biémont. Trois pages rédigées à l'encre bleue sur un double feuillet comportant en tête de la première page le timbre à sec des initiales de Sand. Enveloppe jointe. Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été publiée dans la correspondance complète de George Sand établie par Georges Lubin. Belle missive de félicitations adressée à René Biémont après l'envoi de son ouvrageLe Petit Fils d'Obermann: "Votre petit livre est très original et vous y montrez des qualités de talent qui se développeront, si vous regardez en avant." En lectrice attentive et très sollicitée par ses jeunes pairs, Sand développe sa critique littéraire : "Obermann et son petit fils le moine appartiennent au passé. Ils sont vrais et le timide Jean est bien tracé. Il y a de la grandeur et de la vérité dans ce type exceptionnel. Mais Constant d'Heurs est trop passif des événements. Il devrait réagir contre cet impuissant et le guérir ou le plaindre davantage [...]" Sentencieusement, elle achève ainsi son courrier : "Ne vous plaignez pas du travail ingrat et acceptez-le comme une bonne chose, les trois quarts de la vie sacrifiés à un devoir quelconque font le dernier quart très fort et très vivant. Il est très bon d'être attachés à la poésie et contrarié dans la possession d'un beau rêve. Dès qu'on peut le savourer sans relâche, il s'efface ou se trouble. Je vous en parle par expérience. On n'est jamais plus heureux et inspiré que quand on croit n'avoir pas le temps de l'être." Très beau témoignage du rôle de premier plan que joua George Sand sur la scène littéraire du Second Empire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76837

‎George SAND‎

‎"Je suis bien d'âge à être votre mère, car j'ai 55 ans, et j'ai de bonnes mains bien adroites, mais pas belles du tout." Lettre autographe signée adressée à Ernest Feydeau‎

‎Nohant 16 août [18]59 | 13.50 x 20.90 cm | 4 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de George Sand adressée à Ernest Feydeau. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un double feuillet présentant, en tête de la première page, le timbre à sec de l'expéditrice. Cette lettre a été publiée dans la correspondance complète de George Sand établie par Georges Lubin. Belle et longue lettre évoquant la littérature et l'amitié entre écrivains. D'abord courtier en bourse et spécialiste de l'Antiquité, Ernest Feydeau se lança sur le tard dans la fiction. Soucieux d'occuper un espace littéraire dans lequel il ne s'estimait pas justement apprécié, il fit jouer ses relations et entretint une relation épistolaire suivie avec d'illustres correspondants tels que Gustave Flaubert, Sainte-Beuve ou encore George Sand auxquels il adressa les ébauches de ses romans et dont il sollicita les avis. La présente lettre constitue une réponse de Sand qui vient d'achever la lecture de Daniel, deuxième roman de Feydeau. George Sand, alors à l'apogée de sa carrière littéraire, se décrit ainsi: «Je suis bien d'âge à être votre mère, car j'ai 55 ans, et j'ai de bonnes mains bien adroites, mais pas belles du tout. J'ai acquis le droit de n'être plus coquette, on m'a fait un assez grand reproche de ne l'avoir jamais été. Je vous dirai de moi tout ce que vous voudrez.» Comme à son habitude, très sollicitée par ses pairs, elle livre une critique très détaillée du texte que lui soumet son confrère: «Je ne suis pas contre les phrases qui détonnent, là où il faut qu'elles détonnent, mais je ne suis pas pour que l'harmonie soit sacrifiée au rythme. Je ne suis pas non plus pour le contraire. Comprenez-moi bien, je ne blâme que ce qui s'aperçoit trop, que ce qui révèle le procédé. Ne touchez pas aux passages dont vous me parlez, ils sont excellents. Et, en somme, je n'insisterai pas furieusement sur la question de forme dans le style, vu que si les qualités du vôtre devraient s'en aller avec ce qui me semble parfois un défaut, je serais au désespoir d'avoir signalé le défaut.» Elle-même très proche de Flaubert qu'elle surnommait son «cul de plomb», Sand semble ravie que les deux hommes se connaissent: «Je n'ai pas le temps. Mais j'aurai celui de vous recevoir quand vous serez libre, il faudra venir avec Flaubert qui a aussi en moi un lecteur enchanté et un ami littéraire de tout cur. Je ne le savais pas votre ami, et je suis contente qu'il le soit.» L'amitié va si loin que Sand bientôt réunit les deux écrivains, les mettant sur un total pied d'égalité: «Ce n'est pas un malheur pour vous, pas plus que pour Flaubert, d'appartenir à la race des voyants.» S'installe alors une forme de solidarité face à l'adversité de la critique: «Tout cela se sent mieux qu'on ne peut le dire, et c'est pour cela que la critique déraisonne les trois quarts du temps.» Car la critique a eu le malheur de taxer Feydeau, comme elle l'a fait avec Flaubert, de réaliste: «On s'est mêlé de baptiser votre manière et la sienne de réalisme. Je ne sais pas pourquoi ; à moins que le réalisme ne soit tout autre chose que ce que les premiers adeptes ont tenté de nous expliquer. Je soupçonne, en effet, qu'il y a une manière d'envisager la réalité des choses et des êtres, qui est un grand progrès, et vous en apportez la preuve triomphante. Mais le nom de réalisme ne convient pas, parce que l'art est une interprétation multiple, infinie. C'est l'artiste qui crée le réel en lui-même, son réel à lui, et pas celui d'un autre. Deux peintres font le portrait de la même personne. Tous deux font une uvre qui représente la personne, si ce sont deux maîtres. Et pourtant les deux peintures ne se ressemblent pas. Qu'est devenue la réalité ?» Cette longue diatribe - véritable manifeste - constitue un puissant témoignage de la répulsion de George Sand et Flaubert pour les théoriciens, obsédés par l'idée de classer la littérature selon un «système qui [...] aveugle». - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76839

‎George SAND - (à Gustave FLAUBERT)‎

‎"Je t'écris en courant ce matin ..." Lettre autographe signée adressée à Gustave Flaubert‎

‎Nohant 6 mars 1876 | 13.20 x 20.70 cm | deux pages sur un feuillet remplié‎

‎Lettre autographe signée de George Sand adressée à Gustave Flaubert. Deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet présentant, en tête de la première page, le timbre à sec de l'expéditrice. Cette lettre a été publiée dans la correspondance complète de George Sand établie par Georges Lubin. Belle lettre rédigée par George Sand quelques mois avant sa mort et adressée à son ami de toujours, Gustave Flaubert. L'écrivaine souhaite offrir à son ami une place pour qu'il assiste à la reprise de sa pièceLe Mariage de Victorine: "Je t'écris en courant ce matin parce que je viens de recevoir de Mr Perrin avis de la 1ère représentation de la reprise du Mariage de Victorine une pièce de moi au théâtre français. Je n'ai ni le temps d'y aller ni l'envie de partir comme cela au pied levé, mais j'aurais voulu y envoyer quelques amis et il ne m'offre pas une seule place. Je lui écris une lettre qu'il recevra demain et je le prie de t'envoyer au moins un orchestre." Les lettres issues de la correspondance entre George Sand et Gustave Flaubert sont fameuses et très recherchées. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 76872

‎Simone de BEAUVOIR‎

‎Lettre autographe signée adressée à Antoinette Boulesteix‎

‎2 Juillet 1980 | 14.50 x 20.50 cm | 1 page + 1 enveloppe‎

‎Lettre autographe signée de Simone de Beauvoir de 9 lignes adressée à Antoinette Boulesteix, enveloppe jointe. Unepliure centrale inhérente à l'envoi et une trace d'enveloppe en pied de la lettre, l'enveloppe et la lettre ayant dû être collées ensemble puis séparées. "Chère mademoiselle, je suis très touchée de cette lettre mais je n'ai pas le temps de rencontrer votre mère. Je quitte Paris pour aller me reposer à la campagne. Dites lui mes regrets, et croyez à mes meilleurs sentiments. Simone de Beauvoir." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 77066

‎George SAND‎

‎"Je suis toujours enfermée pour écrire, ou sortir pour me promener." Lettre autographe signée adressée à Léon Curmer‎

‎Paris jeudi 7 mai [1840] | 13.60 x 20.90 cm | une page sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de George Sand adressée à l'éditeur Léon Curmer. Une page rédigée à l'encre noire sur un double feuillet. Cette lettre a été publiée dans la correspondance complète réunie par Georges Lubin. "Monsieur, J'ai parcouru votre recueil avec beaucoup d'intérêt, et j'accepte la collaboration que vous m'avez offerte, mais je ne pourrais m'occuper de vous satisfaire que dans six semaines ou deux mois. Si cette époque vous convient veuillez bien me le faire savoir ainsi que les conditions de la rédaction. " Le "recueil" dont il est ici question n'est autre queLes Français peints par eux-mêmes. Sand ne collaborera cependant pas à cette monumentale somme de types lui préférant, quelques années plus tardLe Diable à Paris publié sous la direction de son proche ami l'éditeur Hetzel. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 77244

‎Gustave DORÉ‎

‎Lettre autographe signée adressée à Paul Dalloz‎

‎1874 | 13.20 x 20.70 cm | 4 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Gustave Doré adressée à Paul Dalloz. Quatre pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet de papier blanc, enveloppe jointe. Belle lettre pleine de tourments, dans laquelle Gustave Doré redoute d'être à nouveau appuyé pour le grade d'officier à la Légion d'Honneur, lui qui fut fait chevalier en 1861 après la publication deL'Enferde Dante et grâce à l'intervention de Paul Dalloz. Doré le remercie d'ailleurs de cette influence passée : "Je viens te remercier encore et du plus profond de mon cur de l'amitié toute dévouée que vous m'avez témoignée dans ces dernières circonstances ; et je t'assure que je te conserve pour ce fait des sentiments aussi reconnaissants que pour le service que tu m'as si spontanément et cordialement rendu il y douze ans."Il lui demande néanmoins de ne le proposer pour le grade d'officier : "Mais je viens réclamer de toi les mêmes amitiés te priant, te suppliant même de t'arrêter complétement et absolument ce qui je n'en doute pas te coûtera plus encore qu'autre chose. J'ai beaucoup pensé à tout ce que tu m'as dit hier et je trouve que je me suis trompé tout à fait en te laissant t'engager si obligeamment dans ces démarches." Gustave Doré sera cenpendantnommé officier de la Légion d'honneur le 15janvier1879...sur l'intervention de Paul Dalloz. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 77339

‎Antoine Augustin PARMENTIER‎

‎Lettre autographe signée adressée au citoyen Chely, pharmacien‎

‎Paris 3ème frimaire an 4ème de la République [24 novembre 1795] | 17.20 x 22.70 cm | une page sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée d'Antoine Augustin Parmentier adressée au citoyen Chely, pharmacien chef de l'hôpital militaire de Calais. Pliures transversales inhérentes à l'envoi et petit manque de papier dû au décachetage de la missive. "Je suis fâché mon cher camarade, que le Cen [Citoyen] Lavoisier m'ait envoyé un pâté sans doute dans l'intention de m'intéresser en faveur de son fils ; mais je dois vous assurer que les présen[t]s me tiédissent plutôt encore sur le compte de ceux qui m'en font au reste j'enverrais au jeune homme des livres pour la valeur du pâté [...]" Amusante lettre évoquant un homonyme du grand physicien exécuté l'année précédente sans avoir laissé de descendance. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 77420

‎Georges CLEMENCEAU‎

‎Lettre autographe signée adressée à un ami‎

‎Mont-Dore-Les-Bains 29 août 1909 | 13.60 x 21 cm | 1 page sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Georges Clémenceau adressée à un ami. Une page et quart rédigée à l'encre noire sur un double feuillet à en-tête de l'International Palace de Mont-Dore-Les-Bains datée du 25 août 1909.Pliures inhérentes à l'envoi. Clemenceau, alors en cure thermale à Mont-Dore-les-Bains, écrit : "Quand votre aimable invitation m'est arrivée à Carlsbad j'avais un engagement déjà pris." Charmante missive très esthétique. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 77465

‎Antoine-Jean GROS‎

‎"...quand il aura passé quelque temps à copier..." Lettre autographe signée à Jean-Pierre Granger‎

‎1826 | 18.50 x 24 cm | une feuille rempliée‎

‎Lettre autographe signée adressée au peintre Jean-Pierre Granger et datée du 24 avril 1826, une page rédigée à l'encre noire, adresse du correspondant au verso. 15 lignes d'une belle écriture penchée sur un feuillet remplié. Le célèbre peintre d'empire recommande à son confrère : "un petit jeune homme qui me parait bien intéressant et trop jeune pour entrer dans mon atelier. De Grand Diable, faites moi le plaisir de le bien voir dans le votre et quand il aura passé quelque temps à copier, si cela ne vous contrarie pas, je le reprendrai avec plaisir et en bonne route." Jean-Pierre Granger fut d'abord l'élève deJean-Baptiste Regnault avant de rejoindre Antoine-Jean Gros dans celui deJacques-Louis David. En 1800, il devint lauréat du premierprix de Romede peinture d'histoire avecAntiochus renvoie son fils à Scipion (Paris,École nationale supérieure des beaux-arts) tandis que son condisciple Jean-Dominique Ingresrecevait le second prix. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 77471

‎Pierre LOUS‎

‎"Mallarmé m'a écrit des choses pompeuses sur Lêda." Lettre autographe signée‎

‎Paris [18]93 | 13.50 x 14.50 cm | quatre pages sur un feuillet remplié‎

‎Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs] datée de Noël [18]93 adressée à Georges Louis. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un double feuillet bleu aux initiales de l'écrivain et à en-tête du 49 rue Vineuse. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Pierre Louÿs envoie cette lettre à son frère alors que celui-ci vient de prendre ses fonctions de délégué de la France à la Commission internationale de la dette égyptienne et se trouve au Caire : «La lettre où tu me demandais d'acheter un cadeau de jour de l'an m'est arrivée trop tard (vingt quatre heures) pour que je puisse l'envoyer à temps. J'espère que tu auras pu trouver quelque chose là-bas.» Faute de cadeau, Pierre a pu transmettre à son frère un portrait de lui: «En même temps que ma dernière lettre j'ai mis à la poste pour toi une photo du photographe ordinaire de Jane Hading, et qui représente un Pierre posthume et sentimental, assez ressemblant tout de même. L'épreuve n'était pas très propre, mais c'était la seule que j'eusse encore reçue.» On ne connaît à l'heure actuelle que très peu de portraits photographiques de l'écrivain et il ne nous a pas été possible d'identifier le cliché dont il est ici question. L'année 1893 est marquée par plusieurs succès littéraires pour Pierre Louÿs qui n'avait jusqu'ici publié qu'Astarté à compte d'auteur en 1891 et avait aux côtés d'André Gide, son ami de l'Ecole Alsacienne, et Paul Valéry créé La Conque, « anthologie des plus jeunes poètes » dont le premier numéro vit le jour le 15 mars 1891. Coup sur coup, paraissent Chrysis ou la cérémonie matinale, la traduction des Poésies de Méléagre et enfin Lêda ou la louange des bienheureux ténèbres. Il est d'ailleurs question de ce dernier titre dans notre lettre: «Mallarmé m'a écrit des choses pompeuses sur Lêda; mais de sa part cela ne signifie rien.» Pierre Louÿs fréquenta Mallarmé dès les années 1890 et rencontra à ses «mardi» de nombreuses personnalités, notamment Henri de Régnier. Très admiratif des vers du maître symboliste qu'il‎

Referentie van de boekhandelaar : 77475

‎Pierre LOUS‎

‎"H.[eredia] refuse [...] la dédicace d'Aphr.[odite] parce qu'il a encore deux filles à marier." Lettre autographe signée adressée à Georges Louis‎

‎Paris 12 novembre 1895 | 12.50 x 20 cm | 4 page sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Louÿs, signée de son initiale, adressée à Georges Louis. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un double feuillet.Enveloppe jointe portant, au verso, le cachet de cire intact au chiffre de l'écrivain.Pliure transversale inhérente à l'envoi. Importante lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Comme en atteste l'enveloppe jointe, Pierre Louÿs envoie cette lettre à son frère alors que celui-ci exerce la fonction de délégué de la France à la Commission internationale de la dette égyptienne et se trouve au Caire. En bon socialite, Pierre raconte à son frère ses nouvelles rencontres: «J'ai rencontré hier chez un ami un des fils de ton ministre [Marcellin Berthelot]. Je les connais d'ailleurs depuis longtemps tous les quatre, mais je les vois peu. L'un d'eux (André) est un ami d'Henri Mougeot avec lequel il a loué ainsi que deux ou trois autres jeunes gens une maison à Chevreuse et une maîtresse à Paris. [...] L'autre, Daniel est professeur à l'Ecole de Pharmacie. Chimiste remarquable dit-on. Philippe ne fait rien de spécial [...] Enfin René, le plus jeune, est le plus ancien ami de Blum et son grand rival d'autrefois au concours général. [...] C'est Philippe qui fit il y a cinq ou six ans avec Léon Daudet et Georges Hugo une trinité si célèbre. Il est également connu pour avoir fait un sonnet où se trouvaient six rimes en omphe, ce qui stupéfia Heredia.» Mais ces mondanités n'éloignent pas Pierre Louÿs de la littérature. En effet, son premier roman intitulé Aphrodite va bientôt paraître et il se demande à qui il pourrait le dédier. Il a d'abord pensé à José Maria de Heredia mais... «H. refuse [...] la dédicace d'Aphr. parce qu'il a encore deux filles à marier. J'avais mis moi-même mille réticences dans mon offre, et sa réponse, après tout n'est pas désobligeante. Je sais d'autre part qu'il répète devant des étrangers et indifférents tout ce qu'il m'a dit du livre et dans les mêmes termes hyperboliques. Enfin il m'a donné cet argument: je veux vous faire un‎

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‎Pierre LOUS‎

‎"Sais-tu qu'avant quinze jours je serai auprès de toi ? [...] Puis-je espérer que d'ici là tu auras repris un peu de forces ?" Lettre autographe de jeunesse signée, l'une des dernières adressées à son père Pierre-Philippe Louis‎

‎Paris jeudi 4 avril [1889] | 12.50 x 20 cm | 4 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs], adressée à son père, quatre pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet de papier blanc.Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli. Cette lettre a été expédiée par le jeune Pierre Louÿs alors qu'il fait ses études au lycée Janson-de-Sailly (Paris - 16e). Il s'agit vraisemblablement de l'une des dernières lettres de Pierre Louÿs à son père, dix jours avant le décès de celui-ci :«Sais-tu qu'avant quinze jours je serai auprès de toi ? [...] Puis-je espérer que d'ici là tu auras repris un peu de forces ?» La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes: «Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale de Pausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon, Pierre Louÿs) Pierre Louÿs n'a que neuf ans lorsque sa mère décède brusquement. Le père confie dès lors son éducation à son frère Georges, de vingt ans son aîné et Pierre le rejoint alors à Paris où il fréquente l'Ecole Alsacienne puis le lycée Janson-de-Sailly. Malgré le peu d'affection que lui montre celui-ci, le jeune homme écrit toutes les semaines à son «cher papa», résidant à Dizy-Magenta près d'Epernay. Le jeune homme s'enquiert de sa mauvaise santé: «Puis-je espérer que d'ici là tu auras repris un peu de forces? Sans doute. Ton eczéma, nous le souhaitons, n'aura pas augmenté; et les feuilles vertes qui commencent à poindre te donneront peut-être de l'espoir à toi-même, pour un mieux l'été prochain.» Le «mieux» ne viendra hélas pas, et Pierre Philippe Louis rendra son dernier soupir le 14 avril 1889. En attendant, Pierre Louÿs donne des nouvelles de la famille, plus précisément de Germaine, la fille de sa sur Lucie: «J'ai été aujourd'hui rue de la Santé prendre des nouvelles de Germaine. J'ai trouvé la petite opérée en très bon état, très gaie et bien portante. Elle était levée, et jouait par terre. [...] Enfin j'ai terminé ma journée en allant chez ma tante Marie et chez Elisabeth. Tout le monde va bien dans les deux maisons...» Comme à son habitude, toujours soucieux de décevoir son père, il lui transmet finalement ses résultats scolaires: «je retourne demain au lycée (Georges t'a-t-il dit que j'avais été second en Anglais?)» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 77511

‎Pierre LOUS‎

‎"Mon souhait, ce serait que nous choisissions deux petites maisons contigües près de Paris. " Lettre autographe signée adressée à Georges Louis‎

‎Tamaris 19 juin 1907 | 13.50 x 20.50 cm | 4 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs], adressée à Georges Louis.Quatre pages rédigées à l'encre violette sur un double feuillet. Enveloppe jointe. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Ecrite depuis Tamaris où l'écrivain est en vacances et tente d'acheter Psyché, cette belle lettre constitue une véritable ode à littérature et à la bibliophilie. Louÿs «rempli[t] deux pages de lettresur cette question » et écrit en effet: «Quand je pars j'enferme toujours tout pour que mes bonnes ne bouquinent pas en mon absence, ce qui serait désastreux. J'ai malheureusement des titres de livres qui pourraient quelquefois les tenter. [...] Que faire? Te laisser les clefs? je le ferais certainement si je partais pour six mois, mais pour une courte absence... [...] je ne les ai pas en double et [...] la clef de mon cabinet enferme mon bureau qui est l'âme de la maison.» Georges transmit très vite à son frère l'amour des livres et des textes et ce dernier rappelle ici cette communion spirituelle profonde: «Quand je regarde ma bibliothèque, j'ai constamment le regret que tu n'en profites pas davantage. Je voudrais toujours la réunir à la tienne, et que le jour où ta vie sera libre, tu n'aies qu'à sortir de ta chambre à coucher pour prendre chez moi ce que tu désires.» Bien qu'heureux de prendre quelques congés, son frère lui manque: «C'est là un peu ce qui m'empêche d'aimer Biarritz, c'est que j'y vois une menace de séparation si complète pour nous deux. [...] Je ne pourrais pas te suivre là-bas et je ne te verrais plus qu'un ou deux mois par an; cela me fait peur.Mon souhait, ce serait que nous choisissions deux petites maisons contigües près de Paris. [...] Mais il n'est pas temps d'en parler. » Cette rêverie sentimentale d'un avenir à deux laisse vite place à un long passage concernant la politique internationale et le jeu des alliances européennes. Georges est alors Directeur des affaires politiques du Quai d'Orsay et les deux frères évoquent donc naturellement ce sujet: «Le cercle d‎

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‎Pierre LOUS‎

‎"Edison est en France..." Lettre autographe signée adressée à Georges Louis‎

‎Paris Lundi 11 septembre [1911] | 13.50 x 18 cm | 5 pages sur un double feuillet et un feuillet libre‎

‎Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs], adressée à Georges Louis.Cinq pages rédigées à l'encre violette sur un double feuillet et un feuillet libre. Un article de presse encollé sur le recto du feuillet simple.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Pierre Louÿs commente dans cette lettre la visite de Thomas Edison à Paris: «Edison est en France. Vers la fin du mois dernier, un journaliste l'a interrogé. Je regrette de ne pas avoir conservé l'article.» L'écrivain se lance alors dans un véritable dialogue, d'après ses souvenirs dudit article, paraphrasant l'inventeurà la manière d'un témoin ayant lui-même assisté à l'interview : «A la simple question «Etes-vous content de votre voyage?» Edison a répondu par des phrases aimables, et tout de suite, de lui-même il a amis la conversation sur les sujets: Monoplan. Guerre. Il a dit (je ne répète que de mémoire le sens de ce que j'ai lu:) Il a dit en substance: «Vous n'êtes pas encore assez emballés sur la valeur de votre nouvelle arme: elle est formidable. Vous prenez les aéroplanes pour des éclaireurs. Dites d'abord: des combattants. Des hauteurs où le monoplan évolue facilement aujourd'hui, il y a une puissance militaire effective, mais surtout une puissance morale incalculable.» Il s'expliquait ainsi: « Donnez des grenades à un aviateur qui les laissera tomber. Même si elles sont peu dangereuses, même si elles touchent rarement leur but, tout l'armée ennemie se débandera comme un troupeau de moutons sous le vol de l'aigle. Cinq, six grenades tombant du ciel provoqueront une terreur panique. Rien n'est effrayant pour une foule comme un péril qui vient d'en haut.»» Cette «remarquable interview» relatée par l'écrivain qui trouve que «la théorie est juste», souligne le caractère visionnaire d'Edison qui semble ici relater les faits de la Première guerre mondiale à venir. L'érudit Pierre Louÿs éclaire cette théorie d'«Edison prophète» de sa culture classique:«Elle concorde‎

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‎Pierre LOUS‎

‎Lettre autographe signée adressée à Georges Louis‎

‎Paris 15 mai 1916 | 11 x 16 cm | 6 pages sur un double feuillet et un feuillet simple‎

‎Lettre autographe de Pierre Louÿs signée de son initiale, adressée à Georges Louis.Six pages rédigées à l'encre violette sur un double feuillet et un feuillet simple.Pliures centrales inhérentes à l'envoi. Très belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Véritable réflexion sur la littérature et le choix des mots, cette lettre a été rédigée alors que Pierre Louÿs travaille à un ouvrage qui paraîtra l'année suivante: Poëtique. «Louÿs décide [...] d'écrire une Poëtique qui sera comme le testament de son uvre en même temps qu'un message aux jeunes écrivains. Depuis toujours, il avait réfléchi sur l'art poétique et accumulé des dizaines de notes, tant sur les poètes que sur la poésie elle-même.» (Ibid.) Réfléchir à l'art poétique, c'est justement ce qu'il fait dans cette belle lettre: «A propos de la négation, je me suis demandé pourquoi le principe que j'ai essayé de poser (nuance, ruse ou erreur) n'était pas classique. Je crois que la réponse est: Chimène. - On prend texte du mot pour enseigner aux lycéens que la négation est une force de plus. - Ex. «Je ne te hais point» plus expressif que «Je t'aime». Mais non. Rodrigue vient de dire: «Votre haine». C'est Rodrigue qui imprime l'image. La réponse «Je ne te hais point» est le passage de l'ombre à la lumière: c'est dire la nuance. [...] C'est terriblement délicat d'écrire «ne pas».» Alors dans une période de grand trouble et d'isolement, le poète est touché du soutien de Paul Valéry: «L'autre jour j'avais écrit à Valéry une longue lettre, à propos de ma «Poëtique». - Il m'a répondu tout de suite, une lettre où il commençait par me remercier de tout ce qu'il avait senti d'affectueux pour lui dans le fait même que j'avais passé une partie de ma soirée avec lui sans qu'il fût là. Je lui réponds à mon tour - autant que je m'en souviens - «C'est si rare les amis qui soupçonnent l'affection sous quelque chose. Il n'y a guère que deux sortes de gens: ceux qui ne soulèvent pas la pierre parce qu'ils sont certains qu'il n'y a r‎

Referentie van de boekhandelaar : 77521

‎Pierre LOUS‎

‎"Oh! En 1930 ce sera bien différent sans doute; mais j'aurai 60 ans dans quinze ans; et je m'inquiète d'abord de 1917; même de 1916." Lettre autographe signée adressée à Georges Louis‎

‎Paris Lundi 11 septembre [1916] | 13 x 20.50 cm | 3 pages sur 2 feuillets‎

‎Lettre autographe de Pierre Louÿs signée de son initiale, adressée à Georges Louis.Deux pages rédigées à l'encre violette sur deux feuillets.Pliures centrales inhérentes à l'envoi. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Dans cette intéressante lettre, Louÿs évoque longuement la difficulté des écrivains à vivre de leur plume. Intitulant sa missive «Suite de notre conversation à propos de guerre et de littérature», il fait d'abord un constat très pessimiste : «Au XVIème siècle? C'était encore bien pire! Au XVIème, le littérateur indépendant n'existait pas du tout - pour écrire il fallait une charge, un bénéfice, - ou une terre et des revenus, rare fortune chez les écrivains. [...] C'est seulement au XIXème s. qu'on trouvera un très petit nombre d'écrivains consciencieux vivant de leur plume. Et encore...Veux-tu les compter? Hugo y parvient presque seul. Lamartine y échoue et est obligé de mendier lamentablement à la fin de sa vie. Gautier, qui avait des dons magnifiques, ne subsiste qu'en écrivant dans les journaux [...] tu vois ce que je veux dire: Théâtre et Journal.» Il poursuit: «Cela va bien en temps de paix. - En 1890, l'Echo de Paris insérait des poèmes en prose en premier colonne. - En [date illisible car raturée] le Figaro avait un supplément littéraire. [...] Mais en temps de guerre, en ce siècle-ci, et dix, douze ou quinze ans après la guerre, nous n'irons plus au bois; les lauriers sont coupés.Oh! En 1930 ce sera bien différent sans doute; mais j'aurai 60 ans dans quinze ans; et je m'inquiète d'abord de 1917; même de 1916. » Cette lettre très pessimiste a été écrite à une période où Louÿs est au plus mal «L'homme qui écrivait ces pages était un homme seul, reclus, malade, drogué, entouré de créatures douteuses et n'ayant pour confident que ce frère adoré qui pourrait moins d'un an plus tard.» (Ibid.) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 77523

‎Reynaldo HAHN - (à Dominique ANDRE)‎

‎"Merci, chère amie, de m'avoir envoyé ce bouquet de fleurs épineuses et embaumées de tant d'arômes divers." Billet autographe signé adressé à Dominique André‎

‎Paris 25 novembre 1933 | 11.40 x 14.50 cm | une page sur une carte lettre‎

‎Billet autographe signé de Reynaldo Hahn adressé à Madame Serge André et rédigé sur une carte-lettre de papier bleue à l'encre bleue.Pliure centrale inhérente à l'envoi. Dominique André est une poétesse, romancière et dramaturge. Elle a notamment publié sous le pseudonyme de Claude Isambert. Charmante missive de remerciements : "Merci, chère amie, de m'avoir envoyé ce bouquet de fleurs épineuses et embaumées de tant d'arômes divers." Le compositeur évoque également le recueil de poèmesCassandreque son amie publia la même année aux éditions du Divan : "Cassandre, si elle avait votre clairvoyancen'aurait pas votre philosophie triste et douce - ni votre esprit ! J'ai passé une heure mélancolique et charmante à respirer les émanations de votre pensée." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 77532

‎Reynaldo HAHN - (à Dominique ANDRE)‎

‎"Est-ce possible, chère Madame ! Vous m'invitez àgoûter!" Billet autographe signé adressé à Dominique André‎

‎Paris 14 décembre 1925 | 10.60 x 15.70 cm | une page sur une carte lettre‎

‎Billet autographe signé de Reynaldo Hahn adressé à Madame Serge André et rédigé sur une carte-lettre de papier blanc à l'encre bleue.Pliure centrale inhérente à l'envoi. Dominique André est une poétesse, romancière et dramaturge. Elle a notamment publié sous le pseudonyme de Claude Isambert. Reynaldo Hahn décline une invitation de son amie : "Est-ce possible, chère Madame ! Vous m'invitez àgoûter! Hélas, je ne pense pas aller nulle part dans la journée ! Un soir à l'Escargot d'Oron avait projeté de se voir : Lacretelle devait me faire signe - que sais-je ?" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 77543

‎Reynaldo HAHN - (à Dominique ANDRE)‎

‎"J'ai trop tardé, chère Madame, à vous remercier de votre livre et du plaisir qu'il m'a procuré. Plaisiramer et trouble- mais rare." Billet autographe signé adressé à Dominique André‎

‎Paris 6 avril 1931 | 14.60 x 19.30 cm | une page sur une carte lettre‎

‎Billet autographe signé de Reynaldo Hahn adressé à Madame Serge André et rédigé sur une carte-lettre de papier blanc à l'encre bleue.Pliure centrale inhérente à l'envoi. Dominique André est une poétesse, romancière et dramaturge. Elle a notamment publié sous le pseudonyme de Claude Isambert. "J'ai trop tardé, chère Madame, à vous remercier de votre livre et du plaisir qu'il m'a procuré. Plaisiramer et trouble- mais rare. Ce qui est particulièrement remarquable en ces pages, c'est leur extrême distinction..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 77544

‎Pierre PUVIS DE CHAVANNES‎

‎Carte autographe signée‎

‎Paris 23 avril 1883 | 11.70 x 8.90 cm | une carte autographe‎

‎Carte autographe signée de Pierre Puvis de Chavannes adressée à une destinataire inconnue, rédigée à l'encre noire, chiffre et adresse du peintre en tête. Quelques salissures sans gravité et traces de colle au verso. Une perforation sur le chiffre. "Madame, j'accepte avec infiniment de reconnaissance et de plaisir votre si aimable invitation pour mercredi et vous prie d'agréer l'hommage de mes sentiments respectueux et dévoués." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referentie van de boekhandelaar : 78143

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