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‎Manuscrit‎

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‎BASTIEN-THIRY Gabriel‎

‎les haies folles‎

‎in 8 cartonnage bleu, titre, au dos, jaquette illustrée, faux-titre, titre, 311 pages, Presses de la cité 1969. Envoi manuscrit autographe de l’auteur, très bon état. prix Erckmann Chatrian1969‎

书商的参考编号 : 10902

Livre Rare Book

Charbonnel
Bar le Duc France Francia França France
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€ 25.00 购买

‎BATAILLE (Georges).‎

‎"Les Fronts des vieux". Poème autographe.‎

‎1918 1 vol. broché 1 page in-4 à l'encre, vers 1918. Brouillon autographe de deux poèmes, l'un de six vers, entièrement raturé (et sans doute inachevé), l'autre de quatre quatrains en alexandrins, intitulé "Les Fronts des vieux". C'est le seul document connu attestant des recherches poétiques de Georges Bataille dans sa jeunesse, selon son biographe Michel Surya : "Il a dû exister des poèmes de jeunesse de Bataille. Un seul a pu être retrouvé parmi les papiers ayant appartenu à sa cousine Marie-Louise : 'Les fronts des vieux'. Il est inédit et, sans doute, est-ce mieux ainsi." (Georges Bataille, la mort à l'oeuvre. Paris, Séguier, 1987, p. 38)D'inspiration parnassienne, le poème décrit la physionomie des paysans auvergnats burinée par les rigueurs du climat : "Quand le vent sur la neige abbatue dans la nuit / Fait un ravage rude et froid sur les plateaux (...) Rien n'est plus en son lieu qu'un front barré de rides / Fronçant des yeux riants sous le chapeau bourru (...) Fronts du paysan fruste et du paysan vieux / Dont l'âme est souvenante et le corps est cassé". Une dédicace empruntée à Beethoven et placée en exergue, "An die Fernen geliebten" (aux êtres chers éloignés), laisse penser que Bataille a composé ce poème, soit pendant sa mobilisation en 1916, soit aux premiers temps de son installation à Paris en 1918. Document unique.‎

书商的参考编号 : 55947

Livre Rare Book

Vignes Online
Paris France Francia França France
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‎BATAILLE (Georges).‎

‎"Les Fronts des vieux". Poème autographe.‎

‎1918 1 vol. broché 1 page in-4 à l'encre, vers 1918. Brouillon autographe de deux poèmes, l'un de six vers, entièrement raturé (et sans doute inachevé), l'autre de quatre quatrains en alexandrins, intitulé "Les Fronts des vieux". C'est le seul document connu attestant des recherches poétiques de Georges Bataille dans sa jeunesse, selon son biographe Michel Surya : "Il a dû exister des poèmes de jeunesse de Bataille. Un seul a pu être retrouvé parmi les papiers ayant appartenu à sa cousine Marie-Louise : 'Les fronts des vieux'. Il est inédit et, sans doute, est-ce mieux ainsi." (Georges Bataille, la mort à l'oeuvre. Paris, Séguier, 1987, p. 38)D'inspiration parnassienne, le poème décrit la physionomie des paysans auvergnats burinée par les rigueurs du climat : "Quand le vent sur la neige abbatue dans la nuit / Fait un ravage rude et froid sur les plateaux (...) Rien n'est plus en son lieu qu'un front barré de rides / Fronçant des yeux riants sous le chapeau bourru (...) Fronts du paysan fruste et du paysan vieux / Dont l'âme est souvenante et le corps est cassé". Une dédicace empruntée à Beethoven et placée en exergue, "An die Fernen geliebten" (aux êtres chers éloignés), laisse penser que Bataille a composé ce poème, soit pendant sa mobilisation en 1916, soit aux premiers temps de son installation à Paris en 1918. Document unique.‎

书商的参考编号 : 55947

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Eymoutiers France Francia França France
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‎BATAILLE (Georges).‎

‎Lettre autographe signée adressée à Max-Pol Fouchet.‎

‎[1946] 2 pages in-8, à l'encre bleue, "Vezelay (Yonne)", "29-4-46". Bataille se plaint du silence de Georges Blin qui ne répond à pas à son courrier et à qui il vient de faire parvenir une seconde missive. "J'avoue que je suis démoralisé d'avoir à envoyer ainsi des lettres recommandées ! mais, je dois vous le dire, je n’ai eu depuis le début qu’à me plaindre des procédés que j’ai rencontré aux éditions de Fontaine. Je n’ai à votre égard que de bonnes dispositions mais si, par exemple, je vous propose aujourd’hui parce qu’en ayant eu l’intention je ne veux pas m’en dédire un bon article (d’Henry Miller intitulé l’Obscénité et la loi de réflexion) dont je pense avoir très prochainement les droits, j’ai l’impression de me conduire en imbécile. Car je comprends bien la négligence mais cette fois-ci je trouve que ça ressemble davantage à de la muflerie."... L'article d'Henry Miller paraîtra finalement dans le n° 55 de la revue Fontaine (octobre 1946) et les éditions Fontaine publieront Méthode de méditation en 1947.‎

书商的参考编号 : 108956

Livre Rare Book

Vignes Online
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€ 500.00 购买

‎BATAILLE (Georges).‎

‎Lettre autographe signée adressée à Max-Pol Fouchet.‎

‎[1946] 2 pages in-8, à l'encre bleue, "Vezelay (Yonne)", "29-4-46". Bataille se plaint du silence de Georges Blin qui ne répond à pas à son courrier et à qui il vient de faire parvenir une seconde missive. "J'avoue que je suis démoralisé d'avoir à envoyer ainsi des lettres recommandées ! mais, je dois vous le dire, je n’ai eu depuis le début qu’à me plaindre des procédés que j’ai rencontré aux éditions de Fontaine. Je n’ai à votre égard que de bonnes dispositions mais si, par exemple, je vous propose aujourd’hui parce qu’en ayant eu l’intention je ne veux pas m’en dédire un bon article (d’Henry Miller intitulé l’Obscénité et la loi de réflexion) dont je pense avoir très prochainement les droits, j’ai l’impression de me conduire en imbécile. Car je comprends bien la négligence mais cette fois-ci je trouve que ça ressemble davantage à de la muflerie."... L'article d'Henry Miller paraîtra finalement dans le n° 55 de la revue Fontaine (octobre 1946) et les éditions Fontaine publieront Méthode de méditation en 1947.‎

书商的参考编号 : 108956

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‎BATAILLE (Georges).‎

‎Réunion de 4 lettres autographes signées adressées à Jacques Peuchmaurd.‎

‎1953 4 pages in-8 et 2 pages in-4, entre le 16 juillet et le 15 septembre 1953. Bataille propose de collaborer dans Arts par divers articles dont un texte sur Lascaux, "De la caverne de Platon à celle de Lascaux". "Je parlerais volontiers dans "Arts" en particulier de Hegel, c'est-à-dire de son influence actuelle, bien plus profonde que celle de l'existentialisme. Ce serait un article sur la tendance fondamentale de la pensée actuelle, par exemple sur Kafka et Blanchot, mais très peu philosophique, anecdotique plutôt. Je pourrai vous donner à reproduire un admirable portrait de Hegel. Je pourrai aussi parler de Proust, et, à propos des Rencontres Internationale de Genève, où je dois aller, de l'angoisse". Dans la dernière lettre, Bataille donne rendez-vous à son correspond au bar du Dôme, vers minuit !‎

书商的参考编号 : 67798

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€ 1,800.00 购买

‎BATAILLE (Georges).‎

‎Réunion de 4 lettres autographes signées adressées à Jacques Peuchmaurd.‎

‎1953 4 pages in-8 et 2 pages in-4, entre le 16 juillet et le 15 septembre 1953. Bataille propose de collaborer dans Arts par divers articles dont un texte sur Lascaux, "De la caverne de Platon à celle de Lascaux". "Je parlerais volontiers dans "Arts" en particulier de Hegel, c'est-à-dire de son influence actuelle, bien plus profonde que celle de l'existentialisme. Ce serait un article sur la tendance fondamentale de la pensée actuelle, par exemple sur Kafka et Blanchot, mais très peu philosophique, anecdotique plutôt. Je pourrai vous donner à reproduire un admirable portrait de Hegel. Je pourrai aussi parler de Proust, et, à propos des Rencontres Internationale de Genève, où je dois aller, de l'angoisse". Dans la dernière lettre, Bataille donne rendez-vous à son correspond au bar du Dôme, vers minuit !‎

书商的参考编号 : 67798

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‎BATAILLE (Georges)]. LAPOUJADE (Robert).‎

‎Portrait original à la mine d'argent sur parchemin (30 x 23 cm) contrecollé sur un double feuillet de papier Arches (format 38 x 32 cm) en tête duquel figure un manuscrit autographe de 32 lignes de Georges Bataille.‎

‎[1949] Rare portrait inédit de Georges Bataille, posant de face, les mains croisées, où sont à peine esquissés les contours du visage, pour mieux faire ressortir l'expression intense et pénétrante du regard, à la limite de la folie. Cette étonnante oeuvre sur parchemin a figuré à l'une des premières expositions de Robert Lapoujade, "Portraits d'écrivains exécutés à la pointe d'argent" (Galerie Chardin, Paris, 1949). Bataille a composé en regard de son portrait un long commentaire - lui aussi inédit - qui est une méditation sur les concepts de mort et d'absence : "Etre d'air ? de lumière ? être encore ? être c'était mourir à l'être qui n'est pas, quand la parfaite inanité de l'être qui est renonce à l'absence qui me rompt le coeur. Mais la vérité, l'absence, si tout se dissipe se révèle." Document unique et inconnu des biographies.‎

书商的参考编号 : 114272

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‎BATAILLE (Georges)]. LAPOUJADE (Robert).‎

‎Portrait original à la mine d'argent sur parchemin (30 x 23 cm) contrecollé sur un double feuillet de papier Arches (format 38 x 32 cm) en tête duquel figure un manuscrit autographe de 32 lignes de Georges Bataille.‎

‎[1949] Rare portrait inédit de Georges Bataille, posant de face, les mains croisées, où sont à peine esquissés les contours du visage, pour mieux faire ressortir l'expression intense et pénétrante du regard, à la limite de la folie. Cette étonnante oeuvre sur parchemin a figuré à l'une des premières expositions de Robert Lapoujade, "Portraits d'écrivains exécutés à la pointe d'argent" (Galerie Chardin, Paris, 1949). Bataille a composé en regard de son portrait un long commentaire - lui aussi inédit - qui est une méditation sur les concepts de mort et d'absence : "Etre d'air ? de lumière ? être encore ? être c'était mourir à l'être qui n'est pas, quand la parfaite inanité de l'être qui est renonce à l'absence qui me rompt le coeur. Mais la vérité, l'absence, si tout se dissipe se révèle." Document unique et inconnu des biographies.‎

书商的参考编号 : 114272

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‎BATAILLE (Henry).‎

‎Réunion de deux lettres autographes signées adressées à Jules Claretie.‎

‎1 page in-12, s.l., 1er mars 1913 et 1 page in-12 s.l.n.d. Il s'engage à faire une lecture de La Marche Nuptiale qui sera reprise en juillet 1913 à la Comédie Française. Il demande une loge pour assister à la pièce de Wolff qu'il a "grand hâte d'applaudir".‎

书商的参考编号 : 96423

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‎BATAILLE (Henry).‎

‎Réunion de deux lettres autographes signées adressées à Jules Claretie.‎

‎1 page in-12, s.l., 1er mars 1913 et 1 page in-12 s.l.n.d. Il s'engage à faire une lecture de La Marche Nuptiale qui sera reprise en juillet 1913 à la Comédie Française. Il demande une loge pour assister à la pièce de Wolff qu'il a "grand hâte d'applaudir".‎

书商的参考编号 : 96423

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‎BATAILLE Georges‎

‎Lettre autographe signée à Denise Rollin : « Comme si l'amour le plus vrai ne pouvait s'accorder qu'avec le dérangement de tout. »‎

‎- s.l. s.d. [circa 1940-1943], 20,9x27 cm, 1 page. - Autograph signed letter to Denise Rollin: "As if the truest love could only be matched with the inconvenience of everything" [ca 1940-1943] | 20.9 x 27 cm | 1 page Autograph letter signed by Georges Bataille to Denise Rollin, 18 lines in black ink. Letter of a passionate love during the war. Georges Bataille is in Paris where the German offensive is in full swing: "[...] the German attack begins again." But this destruction does not reach Bataille's loving exaltation, on the contrary: "Sometimes I think that it is as if there was something more violent and terrible between you and me because we found ourselves in the middle of such a great turmoil. As if the truest love could only be matched with the inconvenience of everything." The writing has an almost magical quality of incarnation: "By writing this to you, it is as if everything opened up between you to me and in such a way that whatever is alive there could laugh at everything." Coupled with imagination and the strength of feelings, it is possible to overcome absence: "[...] suddenly you are there beside me, it is as if the distance was powerless to separate us." Bataille tries to reassure his correspondent: "But under no circumstances must you worry about me. I will meet you again tonight at nine o'clock." He ends his letter by asking her: "Give little Laurence a big kiss and tell her that I will write to her tomorrow." Laurence is the daughter that Georges Bataille had with Sylvia Bataille, his first wife. At the time of this letter, she was in Vézelay with Denise Rollin, in this blended family that also includes Jean, the son that Denise had with her husband. Evidence, if needed, of the author's claims of the Bataille-Rollin couple's sexual and moral freedom, which was still rare at the time. Although Bataille's life as a writer is well known in these years, little is known about his private life. And it is not the least paradox of his very revealing work that it only tells the minimum of his private affairs, and usually the worst of it." (M. Surya, G. Bataille, la mort à l'œuvre). When Georges Bataille met Denise Rollin in 1939, he had just lost his lover Colette Peignot to tuberculosis. His friends had abandoned him and war had just been declared. This sentimental and social chaos however, does not affect Bataille as much as the tumultuous relationship he took up with Denise Rollin who was a friend of Cocteau, Breton, Prévert and a muse of painters Kisling and Derain. Their romance lasted four years and left very few details of their sentimental life during this period of Occupation, except what Bataille is willing to tell us in his novel Le Coupable (The Guilty) partly inspired by this passionate and painful relationship. In a 1961 interview, Bataille looked back on this time: "Le Coupable is the first book that gave me a kind of satisfaction, an anxious one at that, that no book had given me and that no book has given me since. It is perhaps the book in which I am the most myself, which resembles me the most... because I wrote it as if in a sort of quick and continuous explosion." The letters addressed by Bataille to Denise during this period contain the seeds of the feelings that explode in Le Coupable as in all of Bataille's work. His writing is an ebb and flow of love and suffering, between ecstasy and disappointment, calm and energy, mixing familiar and formal tones, compliments and reproaches. The letters are often impossible to date with precision as they all proceed from the same movement of ecstatic flagellation. In 1943, Georges Bataille found a house in Vézelay where the couple settled with Laurence (Georges and Sylvia's daughter), and Denise's son Jean. It was there that Bataille completed his book Le Coupable as well as his love story since barely a month after their arrival, Diane Kotchoubey, a young woman of 23, moved in with them. Before the end of the year, Bataille left Denise Rolli‎

‎BATAILLE Georges‎

‎Lettre autographe signée à Denise Rollin : « je songe à toi dans cette chambre et à tout ce qui arrivera là quand nous serons de nouveau ensemble. »‎

‎- Paris s.d. [3 ou 4 juin 1940], 20,9x26,9 cm, 2 pages sur un feuillet. - Handwritten signed letter to Denise Rollin: "I think of you in this room and all that will happen there when we are together again." " je songe à toi dans cette chambre et à tout ce qui arrivera là quand nous serons de nouveau ensemble." Paris s.d[3 or 4 June 1940], 20.9 x 26.9 cm, 2 pages on one leaf Touching handwritten letter signed by Georges Bataille to Denise Rollin, 37 lines in pencil, small water stain in the top right not affecting the text. Georges Bataille tries to reassure his companion Denise Rollin: "Je t'en supplie. Il ne faut pas t'inquiéter, mais pas du tout." "I beg you. You must not worry, not at all." She moved to Vézelay where Bataille would soon join her. He stayed in Paris where the bombings did not disrupt Parisian lives at all: "Tu n'imagines point à quel point les petits dégâts qu'on voit paraissent insignifiants à côté de la place intacte qu'il y a de tous les côtés. Pendant toute l'alerte, j'ai déjeuné bien tranquille avec mon chef de service de passage à Paris (il vit au front)" "You have no idea how insignificant the little damage you see seems next to the square untouched on all sides. Throughout the alert, I had a very quiet lunch with my head of service passing through Paris (he lives on the front)" Bataille did not give up his job as librarian at the National Library. Suffering from tuberculosis, he was not sent to the front, and he took the opportunity to write several texts at that time, such as Madame Edwarda and Le Coupable. Further on, he mentions a visit: "Un peu après, Henri Michaux est venu me voir" "A little after, Henri Michaux came to see me" The two men had participated in the magazine Mesures and both had in common being separate from the surrealist nebula. In both of their respective works there is a violent independence and the same tension towards spirituality, a form of mysticism. Bataille had attended the seminary in his youth, and Michaux pleasantly said of him: "Il donne l'impression d'un séminariste sortant furtivement d'une pissotière." "He gives the impression of a seminarian surreptitiously coming out of a public urinal." After this almost trivial news, Bataille embarks on an analysis of his feelings: "Ce que tu me dis dans ta lettre, c'est pour moi ce qui délivre, c'est comme la nudité, tout ce qui se déchire entre toi et moi. Mais, encore une fois, je ne me suis jamais senti aussi près de toi." "What you tell me in your letter is for me what delivers, it is like nudity, everything that is torn apart between you and me. But, once again, I have never felt so close to you." He asks his correspondent: "il faut me dire tout. C'est très doux que j'aie vu où tu es, que je connaisse les chemins que tu prendras, les ponts par où tu passeras." "you must tell me everything. It is very sweet that I have seen you where you are, that I know the roads you will take, the bridges over which you will pass." Sensuality is never far from the author's feelings: "Dis-moi aussi quelle chambre tu as: pour que je songe à toi dans cette chambre et à tout ce qui arrivera là quand nous serons de nouveau ensemble." "Also tell me which room you have: so that I may think of you in that room and all that will happen there when we are together again." From this and past sensualities, there remain the fruits that are the children. Denise Rollin left for Vézelay in the company of her son Jean, nicknamed Bepsy: "Tu ne me dis rien de ta vie avec Bepsy [...] Bepsy est-il plus calme: moi aussi je l'ai entendu crier dans tes bras." "You don't tell me anything of your life with Bepsy [...] Is Bepsy calmer: I too heard him screaming in your arms." Bataille thanks Rollin: "Pour Sylvia je t'ai une immense reconnaissance de m'avoir aidé à changer." "For Sylvia I am immensely grateful to you for helping me change." Sylvia Bataille was the first wife of Georges Bataille. They were separated in 1934 but did not divorce until 1946. From this‎

‎BATAILLE Georges‎

‎Lettre autographe signée à Denise Rollin : « Cela me déchire toujours de me séparer de vous.»‎

‎- s.l. s.d (1943), 13,5x20,8 cm, 2 pages sur un feuillet. - BATAILLE Georges. Autograph letter, signed, to Denise Rollin: "Cela me déchire toujours de me séparer de vous." "It always tears me up to part from you." N. d. (1943), 13,5 x 20,8 cm, 2 pages on a single leaf Autograph letter signed from Georges Bataille to Denise Rollin, 46 lines in black ink to one leaf, dampstain to upper right, not touching text. The majority of the letter is given over to the search for a house in Vézelay: "I've already seen a house and an apartment." In 1943, Georges Bataille had the idea of renting a house in Vézelay where the couple could move in with Laurence, the daughter of Georges and Sylvia, and Jean (alias Bepsy), Denise Rollin's son. The lovers had just parted: "It always tears me up to part from you. Yesterday I felt a terrible malaise. I'd hardly managed to come out of it when I realized that I had surely not come for nothing and that we would be able to settle here." To help Denise in his choice, he describes to her the various advantages and inconveniences of the two places: "The house is really good, but sadly has one serious downside: the garden ends in a low wall onto which Jean could climb and fall down the other side, which is lower. We look out over the countryside from high up and far off into the distance. The garden is pretty, the interior a little sad and dilapidated. The apartment isn't bad but it doesn't have a garden and no view of the countryside either." The couple took great pains in choosing the ideal place to bring together their patched-up family. There was even a suggestion of bringing Sylvia Bataille and Jacques Lacan to live in Vézelay as well. Bataille is unsure about the apartment: "[...] there's nothing else to rent other than what I've already seen"; this was perhaps intended for Jacques Lacan and Sylvia Bataille. Bataille and his ex-wife Sylvia separated in 1934 and she had found love with the psychoanalyst Jacques Lacan, whom she went on to marry in 1953. After these questions of real estate, Bataille goes on worrying about another problem, food: "As for provisions, it's certainly hard, but all in all, one has to get by one way or another." The Second World War was, in essence, at its turning point, and the Nazis - feeling their gains threatened, became even harsher. This, coupled with a rise in agricultural taxes, resulted in a shortage of food: "I say that we would surely find a way around the provisions problem in the sense that there is as much meat as you want. It's vegetables that are hard to find. You can get milk, but not butter. People say that here, if the Zervoses wanted to, they could help us get along nicely" Christian and Yvonne Zervos were important figures in the town of Vézelay, where they had bought a second home in 1937. He was the publisher of Cahiers d'art, in which Bataille had published, and she was the director of the gallery of the same name. At the start of the war, they decided to move there permanently and used the isolation of the property to hide their friends Paul Éluard and Nusch. The Zervoses were thus well established by the time of this letter and Bataille had been told by people in the area: "[...] they think that knowing the Zervoses will be a great advantage over people who come to settle here knowing no one." But he doesn't seem to have taken advantage of this advice, no doubt dominated by his feelings and the editing of his work Le Coupable [Guilty]. Diane Kotchoubey's - Bataille's future lover - settling in Vézelay shortly after this letter sealed the fate of the Bataille-Rollin relationship. By the end of 1943, Bataille had left Denise Rollin for his new flame. [FRENCH VERSION FOLLOWS] Lettre autographe signée de Georges Bataille à Denise Rollin, 46 lignes à l'encre noire sur un feuillet, mouillure en haut à droite sans atteinte au texte. La recherche d'une maison à Vézelay est l'objet de la majeure partie de cette lettre : « J'ai déjà vu une maison et un app‎

‎BATAILLE Georges‎

‎Lettre autographe signée à Denise Rollin : « je vous écris comme un aveugle, parce qu'en me parlant comme vous le faites [...] vous me faites tomber dans une obscurité presqu'insupportable. »‎

‎- S.l. s.d. [circa 1940], 20,9x26,9 cm, 2 pages sur un feuillet. - Autograph letter, signed, to Denise Rollin: "I write to you like a blind man, because that is what you make me when you talk to me the way you do...you make me fall into a darkness that is almost unbearable" [ca 1940] | 20,9 x 26,9 cm 2 pages on a single leaf Autograph letter signed from Georges Bataille to Denise Rollin, 40 lines in black ink, two pages on one leaf. George Bataille and Denise Rollin's relationship lasted from the autumn of 1939 to the autumn of 1943 and left behind it a short but passionate correspondence. This letter dates from the early days of their connection, but already reveals Bataille's agonies: "Perhaps I was too happy with you for some months, even though suffering did not wait long to interrupt, at least for a time, a happiness that was almost a challenge." A passionate lover, Bataille moved from exultation to the deepest doubt and even offered his lover a potential way out of their relationship: "If you can't take it, me, any more, I beg you, don't deceive yourself any longer: tell me it's me, and not some foible I could have avoided and which is easily repairable." He would rather be sac- rificed on the altar of their love than have a relationship that was bland and flavorless: "Understand me when I tell you that I don't want everything to get bogged down, that I would really rather suffer than see a sort of shaky mediocrity as a future for you and me." Earlier in the letter, he turns to humor to tear him away from his worries: "I hardly dare make you laugh by telling you that I've lost weight, so that my trousers occasionally fall down, because I've not yet gotten into the habit of tightening my belt to the new notch." Then, he goes back to pleading: "I write to you like a blind man, because that is what you make me when you talk to me the way you do when you leave or when you phone, you make me fall into a darkness that is almost unbearable." He then tries to get a grip on himself: "there are moments I'm ashamed of doubting you and being afraid, or of stupidly losing my head." Finally, hemmed in by all his doubts as a lover, Bataille tried to find some respite in talking about the family that he had made up with Denise and her son Jean (alias Bepsy): "If you write me, tell me how Bepsy's doing, which is perhaps the only thing that you can tell me that doesn't touch something painful in me." Although Bataille's life as a writer is well known in these years, little is known about his private life. And it is not the least paradox of his very revealing work that it only tells the minimum of his private affairs, and usually the worst of it." (M. Surya, G. Bataille, la mort à l'œuvre). When Georges Bataille met Denise Rollin in 1939, he had just lost his lover Colette Peignot to tuberculosis. His friends had abandoned him and war had just been declared. This sentimental and social chaos however, does not affect Bataille as much as the tumultuous relationship he took up with Denise Rollin who was a friend of Cocteau, Breton, Prévert and a muse of painters Kisling and Derain. Their romance lasted four years and left very few details of their sentimental life during this period of Occupation, except what Bataille is willing to tell us in his novel Le Coupable (The Guilty) partly inspired by this passionate and painful relationship. In a 1961 interview, Bataille looked back on this time: "Le Coupable is the first book that gave me a kind of satisfaction, an anxious one at that, that no book had given me and that no book has given me since. It is perhaps the book in which I am the most myself, which resembles me the most... because I wrote it as if in a sort of quick and continuous explosion." The letters addressed by Bataille to Denise during this period contain the seeds of the feelings that explode in Le Coupable as in all of Bataille's work. His writing is an ebb and flow of love and suffering, between e‎

‎BATAILLE Georges‎

‎Lettre autographe signée à Denise Rollin : « Maintenant je n'aspire plus qu'à une chose c'est à vous prouver que je n'appartiens plus qu'à vous, que je suis rivé à vous [...] »‎

‎- S.n., s.l. s.d. [circa 1940-1943], 20,7x27 mm, 2 pages sur un feuillet. - Belle et longue lettre autographe signée de Georges Bataille à Denise Rollin, inédite, déchirée en cinq morceaux n'affectant pas la lecture, 34 lignes à l'encre noire sur un feuillet. Fréquentant tous les deux les milieux intellectuels et artistiques parisiens, Georges Bataille et Denise Rollin se rencontrèrent au cours de l'année 1939. Elle fut notamment l'amie de Cocteau, Prévert et Breton. Bataille la décrivit ainsi dans ses carnets pour Le Coupable : « une illusion aussi fragile qui se dissiperait au moindre souci, au moindre relâchement de l'inattention. » Il reste peu de détails sur leur relation car la vie privée de Georges Bataille, particulièrement à cette époque, n'est pas tant documentée. Il apparaît dans cette lettre les sentiments profonds que Denise Rollin provoquaient chez Bataille : « Maintenant je n'aspire plus qu'à une chose c'est à vous prouver que je n'appartiens plus qu'à vous, que je suis rivé à vous [...] » L'absolu de cet amour est tel que Bataille est prêt à tout : « [...] que vous le sachiez à tel point que si je ne devais plus avoir d'autre moyen qu'une profanation pour vous le prouver, je ferais devant vous cette profanation. » Il se sent pourtant coupable : « Je ne peux pas parler de l'état auquel je suis arrivé, je suis trop agité. Je sens, j'espère que c'est absurde. J'ai honte même de tant souffrir et de vous ennuyer avec ma souffrance quand vous seule êtes malade. » L'année précédente, il avait perdu sa compagne des suites de la tuberculose. Démuni devant la maladie, il admet : « [...] moi je ne peux pas vous guérir, je ne peux même pas vous soigner [...] » Seule Denise Rollin serait capable de l'apaiser : « Tout était noir auparavant [...] ce que je souffre et que vous pouvez si facilement guérir chaque fois que vous le voudrez [...] ». Abandonné aux affres de l'angoisse, Bataille admet : « Je suis tellement fou en ce moment (et de cela je veux vous parler) que je ressens comme une complicité et une perfidie de tous pour me faire mal, comme si vous vous prêtiez au jeu pour que je sois encore plus désespéré [...] » Au bord de la paranoïa, il supplie Rollin : « La seule chose dont je veux vous supplier [...], c'est de ne plus douter sans cesse de moi comme vous l'avez fait. » Il comprend pourtant : « [...] il y avait en moi et dans mon passé de quoi vous paraître insupportable [...] » Il lui offre une solution : « Ce qui m'apaiserait le plus si vous m'écriviez, ce serait que vous me disiez que vous me croyez, que vous voulez bien que je sois votre chose. » [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎BATAILLE Georges‎

‎Lettre autographe signée à Denise Rollin : « Mais combien c'est dur de me sentir ainsi tout à coup arraché à vous, de ne plus rien pouvoir vous dire, d'être réduit à cette lettre. »‎

‎- S.l. [Paris] s.d. [1940-1943], 13,4x20,4 cm, 2 pages sur un feuillet. - Lettre autographe signée de Georges Bataille à Denise Rollin, 25 lignes à l'encre noire sur un feuillet. Première des lettres que Bataille envoie à Denise Rollin après le départ de cette dernière pour Vézelay. Bataille reste à Paris car il est employé à la Biblio­thèque nationale qui ne ferme pas durant la guerre. La séparation vient de se produire mais Bataille s'em­presse d'écrire : « J'ai hâte de mettre la lettre à la poste, elle vous suivra de très près, comme tout ce que je suis voudrait vous suivre partout. » Pour l'apaiser, il cherche dans les évènements des indices de bon augure : « La sirène que vous avez entendue à l'instant même où nous avons été séparés l'un de l'autre annonçait une fin d'alerte. D'abord j'ai été déprimé par une coïncidence désarmante mais quand j'ai su que c'était la fin de l'alerte je me suis pris au contraire à espérer. » Dans cet éloignement, bien qu'essentiels, les mots sont pauvres pour exprimer le désarroi de Bataille : « Mais combien c'est dur de me sentir ainsi tout à coup arraché à vous, de ne plus rien pouvoir vous dire, d'être réduit à cette lettre. » Il cherche à faire comprendre à Denise la frustration qui l'habite : « Je voudrais que cela soit si transparent entre nous et si ardent en même temps que lorsque vous tou­cherez ce papier ce soit comme si nous nous tou­chions. » Il souhaite retrouver cette proximité qu'ils ont tous les deux éprouvée : « Comme j'ai été près de vous dans la voiture tout à l'heure, presque comme jamais : je suis sûr que c'était la même chose pour vous. » [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎BATAILLE Georges‎

‎Lettre autographe à Denise Rollin : « en tout cas imposer une pareille souffrance à un homme exactement pour rien, cela devient comme une maladie, comme un délire. »‎

‎- S.l [Paris] [circa 1940-1943], 21x27,3 cm, 1 page. - Lettre autographe de Georges Bataille à Denise Rollin, 14 lignes à l'encre noire et à la mine de plomb. Cette lettre, issue de la correspondance amoureuse que Bataille adresse à Denise Rollin durant la guerre et l'Occupation, contient en germe les sentiments qui ex­plosent dans toute l'oeuvre de Bataille. Flux et reflux incessant d'amour et de souffrance, d'extase et de décep­tion, de calme et d'énergie, mêlant tutoiement et vouvoie­ment, compliments et reproches, cette lettre ressemble à son auteur et à l'époque : « Comment pouvez-vous être assez aveugle pour ne pas voir le mal que vous me faîtes en vous laissant aller au premier caprice venu ? Que je le veuille ou non, une vie ne peut pas dépendre de caprices vides de sens. » La relation est houleuse, les deux protagonistes sont passionnés. Dans son ouvrage Le Coupable, il ré­sume les affres de la passion amoureuse : « L'amour a cette exigence : ou son objet t'échappe ou tu lui échappes. S'il ne te fuyait pas, tu fuirais l'amour. Des amants se trouvent à la condition de se déchirer. L'un et l'autre ont soif de souffrir. Le désir doit en eux dé­sirer l'impossible. Sinon, le désir s'assouvirait, le désir mourrait. » Ainsi Bataille, amoureux, souffre : « Je n'ai même plus le courage de vous dire ce que je souffre : en tout cas imposer une pareille souf­france à un homme exactement pour rien, cela devient comme une maladie, comme un délire. » Denise Rollin se montrait-elle cruelle ou Bataille était-il inutilement angoissé ? Toujours est-il qu'il se montre las de ces agitations : « Je ne sais pas comment j'ai trouvé moyen d'espérer malgré tout, jusqu'ici. » [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎BATAILLE Henry‎

‎Le Masque. L'enchantement‎

‎- S.n. , s.l. S.d. (1908), 14,5 x 23 cm, relié. - Rarissime exemplaire de tout premier tirage, sans page de titre, comportant une "rareté typographique" dont l'origine est rapportée par l'auteur dans une lettre autographe de deux feuillets adressée à Miguet, insérée en page de garde : afin de réaliser l'économie d'une cinquantaine de pages sur l'impression du Théâtre complet d'Henry Bataille, l'éditeur Flammarion composa le texte des deux pièces du tome II en faisant suivre immédiatement les noms des personnages, placés en tête de ligne, du texte des répliques. Seuls deux ou trois exemplaires (dont le nôtre) composés ainsi, à partir des dernières épreuves, ont été imprimés. Reliure en demi-maroquin chocolat à coins, dos à nerfs, une infime éraflure dans un entre-nerfs, filet à froid en encadrement des plats de papier marbré, tête dorée sur témoins, reliure signée Canape. Envoi autographe signé d'Henry Bataille sur sa carte de visite, encollée sur une page de garde. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎BATAILLE Henry - (Nimes 1872 - 1922) - Poète et auteur dramatique français‎

‎Lettre Autographe Signée à "Mon cher Paul" - sans date -‎

‎1 page in8 - bon état -‎

‎Il a quelques corrections à faire à sa pièce et a besoin de la copie en sa possession - "Je vous serais trés obligé de bien vouloir remettre le manuscrit à ma femme de chambre" - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

书商的参考编号 : GF27106

Livre Rare Book

Galerie Fert
Nyons France Francia França France
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€ 50.00 购买

‎BATAILLE Henry - (Nimes 1872 - 1922) - Poète et auteur dramatique français‎

‎Poème Autographe Signé :"Le Calendrier" - le 1er janvier 1915 -‎

‎2 pages in-folio - 63 vers - bon état -‎

‎"C'est le Calendrier de la nouvelle année/Je l'ai pris. Tous les noms s'animaient sous mes doigts/Les uns, reminiscence adorable et fanée/semblent des noms de fée ou bien des noms de rois./....."- Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

书商的参考编号 : GF21557

Livre Rare Book

Galerie Fert
Nyons France Francia França France
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€ 300.00 购买

‎Bataille, Georges‎

‎L'Orestie‎

‎In-8 (212 × 140 mm) de 1 f. blanc, 86-[1] pp. et 3 ff. blancs ; broché, couverture rempliée imprimée en rouge et noir.‎

‎Édition originale. L’achevé d’imprimer est du 15 décembre 1945 ; le copyright porte la date de 1946. Tirage limité à 260 exemplaires sur papier nacré teinté, dont 175 mis dans le commerce, 25 hors commerce et 60 réservés aux souscripteurs : celui-ci, un des 175, porte le no 114. On joint : Fragment du manuscrit autographe. D’un format à peine inférieur à celui du livre, ces 9 feuillets in-8 contiennent autant de poèmes de L’Orestie, dont trois non retenus dans le recueil et un avec variantes ; encre noire ou bleue sur papier crème (6), ligné en rouge (2) ou ligné en gris (1). La poésie au risque de la folie : le célèbre recueil « antipoétique » de Bataille. Les textes qui le composent furent rédigés vers 1942. Quatre poèmes, regroupés sous le titre de «La discorde», furent publiés dans la revue Les Quatre vents, dirigée par Henri Parisot (achevé d’imprimer du 25 septembre 1945), soit moins de trois mois avant la publication de L’Orestie sous forme de livre. En 1947, l’ouvrage formera, avec les récits en prose Histoire de rats et Dianus, un triptyque publié par les Éditions de Minuit sous le titre La Haine de la poésie (la première section du volume porte d’ailleurs ce titre, deuxautres sections étant intitulées, respectivement, «Être Oreste» et «Appendice. Poèmes disparates »). La Haine de la poésie sera réédité par les Éditions de Minuit en 1962 avec un nouveau titre, L’Impossible, et une préface spécialement composée par Georges Bataille pour cette édition définitive, ordonnée différemment. Reprenant à son compte la figure tragique d’Oreste – un Oreste passé de la création poétique à la critique de la poésie, et un Oreste qui aurait perdu l’esprit –, Bataille en fait « le porte-parole (le prête-nom) pour une entreprise vraiment “post-hégélienne” où s’instaure, au-delà de la négation du “donné naturel” (opération hégélienne), la rupture qu’opère la “poésie” – comprenons : la littérature arrivée dans le domaine effroyable qui est le sien », celui de l’im-possible. À la première section, dans laquelle s’exprime «l’impossibilité où est l’écrivain d’accéder au cœur de la poésie et la nécessité qu’il sent de reformuler cette impossibilité », succède Être Oreste, au sujet duquel Gilles Ernst, que nous venons de citer, écrit : « Il faut pourtant vivre. Et assumer la folie puisqu’on ne revient pas intact de la première expérience de la poésie. Être Oreste où la “parole en vers” s’est définitivement tue, et qui est imprimé en italique pour signaler le passage au grand trouble, décrit cette seconde expérience, affreuse parce que absolument sans échappée possible. » Exemplaire de Jacques Lacan, accompagné d’une partie du manuscrit : 9 feuillets autographes contenant des poèmes du « cycle » d’Oreste. Écrits entre la fin de l’année 1942 et le début de 1943, ces poèmes manuscrits, destinés à L’Orestie de 1945, furent donc donnés par l’auteur à son ami Jacques Lacan. À cette époque, Lacan était proche de Georges Bataille, qui était toujours le mari de sa compagne Sylvia. (Georges et Sylvia Bataille, séparés depuis 1934, divorcèrent en 1946 et Sylvia n’épousa Lacan que sept ans plus tard.) Au début de l’année 1943, quand les rafles nazies s’intensifièrent, Bataille proposa même à Lacan et à Sylvia, d’origine juive, de les héberger à Vézelay, mais cette offre ne se concrétisa pas. Le cercle intellectuel de Georges Bataille, fréquenté entre autres par Jacques Lacan, Michel Leiris, Jean-Paul Sartre ou Simone de Beauvoir, a été longuement évoqué par Élisabeth Roudinesco, op. cit. Dans la préface insérée en 1961 dans la réédition de L’Impossible, Bataille déclarait : « Je ne suis pas de ceux qui voient dans l’oubli des interdits sexuels une issue. Je pense même que la possibilité humaine dépend de ces interdits : cette possibilité, nous ne pouvons l’imaginer sans ces interdits. [...] Je ne crois d’ailleurs pas que ce livre pourrait jouer dans le sens d’une liberté sexuelle invivable. Au contraire : ce que la folie sexuelle a d’irrespirable en ressort ». Propos que Michel Surya, le biographe de Bataille, commente ainsi: «Peut-on imaginer que sur ce point Georges Bataille et Jacques Lacan étaient profondément d’accord ? Il n’est pas invraisemblable que ç’ait été entre eux un sujet de conversation capital. Il ne faut pas oublier en effet qu’ils se voyaient régulièrement, entre autres à Guitrancourt, chez Jacques Lacan. » Lire la suite de la description sur le site de la Librairie Métamorphoses : https://librairiemetamorphoses.com/boutique/manuscrits-et-autographes/nom/lorestie/‎

书商的参考编号 : YQV-51

Livre Rare Book

Librairie Métamorphoses
Paris France Francia França France
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€ 10,000.00 购买

‎BATILLIAT Marcel‎

‎Carte postale autographe signée‎

‎Carte postale autographe signée datée de Versailles le 30 décembre 1936. en feuilles Très bon Paris 1929‎

‎édition originale‎

书商的参考编号 : 12017

Livre Rare Book

Librairie Seigneur
Voingt France Francia França France
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€ 20.00 购买

‎BATILLIAT Marcel‎

‎Lettres autographes signées‎

‎Deux belles lettres autographes signées, datées de Versailles le 23 janvier 1930 et 3 avril 1930. Il remercie chaleureusement Fernand Laplaud pour le numéro spécial du Mercure de Flandre qui lui est consacré. En feuilles avec enveloppes Très bon s. l. 1930‎

书商的参考编号 : 11290

Livre Rare Book

Librairie Seigneur
Voingt France Francia França France
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€ 45.00 购买

‎BATILLIAT Marcel‎

‎Manuscrit autographe signé‎

‎Manuscrit(4 pages) signé intitulé Pierre Loti. Ce manuscrit a été publié dans le numéro spécial de la revue Mercure de Flandre consacré à Pierre Loti ( janvier-février 1931). En feuilles Très bon s. l. 1930‎

书商的参考编号 : 11288

Livre Rare Book

Librairie Seigneur
Voingt France Francia França France
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€ 65.00 购买

‎Batka, Richard, Musikschriftsteller (1868-1922)‎

‎Eigenh. Brief mit U.‎

‎o.J. Prag, 28. I. 1904, Gr.-8°. 1 Seite. Briefkopf.‎

‎Als Redakteur der Zeitschrift "Der Kunstwart" an ein Antiquariat. "[...] Wie ich höre, haben Sie ein incompletes Musikwerk von [Balthasar] Resinarius zu verkaufen. Da ich mich für diesen Komponisten interessiere, erbitte ich Auskunft, zu welchem Preise er zu haben ist [...]" - Batka schrieb über deutschböhmische Musik in seinem "Kranz" (1903)‎

书商的参考编号 : 44734

‎Baty, Gaston, Schriftsteller (1885-1952)‎

‎Le Masque et l?Encensoir. Introduction à une Estètique du Théatre. Préface de Maurice Brillant.‎

‎o.J. Paris, Bloud & Gay, 1926, 8°. 324 Seiten, 2 Blatt. Original-Broschur.‎

‎Mit eigenhändiger Widmung des Verfassers auf dem Vortitel. - Unaufgeschnitten, gebräunt.‎

书商的参考编号 : 53884

‎Bauberger, Alfred, Sänger (1866-1937)‎

‎Eigenh. Namenszug als Albumblatt.‎

‎o.J. München, 12. V. 1916, Qu.-4°.1 Seite.‎

‎Eine Porträtpostkarte (als Don Alfonso in Cosi fan tutte) ist beigegeben.‎

书商的参考编号 : 54110

‎BAUCHAU Henry; GRINDAT Henriette (photo):‎

‎La Dogana, poèmes vénitiens.‎

‎Albeuve, Editions Castella, 1967. In-4 broché, couverture lie de vin à rabats sous étui accordé.‎

‎12 photographies en noir de Henriette Grindat. Édition originale au tirage limité à 950 exemplaires numérotés sur Canson et Ingres et quelques HC, celui-ci un des 50 de tête numérotés en romain, signés par l'auteur et l'illustrateur (nous citons!), accompagnés d'un poème manuscrit et d'une photographie originale sous chemise assortie (exemplaire numéro XIII). A l'état de neuf.‎

书商的参考编号 : 11479

Livre Rare Book

ILLIBRAIRIE | Bombadil SA
Genève Switzerland Suiza Suíça Suisse
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€ 597.61 购买

‎BAUD-BOVY, Daniel:‎

‎Carte manuscrite de Daniel Baud-Bovy pour remercier un correspondant d'avoir consacré des lignes émouvantes à la mémoire de Gustave Doret.‎

‎Genève, 1944, 15 cm x 10,5 cm, 8 lignes, écriture lisible, datée 19.4.1944, bon état.‎

‎Daniel Baud-Bovy (1870-1958): écrivain genevois passioné de peinture, de gravure et de musique. Les peintres genevois du 18e et 19e. L'Art rustique en Suisse.‎

书商的参考编号 : 79341aaf

Livre Rare Book

Harteveld Rare Books Ltd.
Fribourg Switzerland Suiza Suíça Suisse
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€ 73.55 购买

‎Baud-Bovy, Samuel, Musiker (1906-1986)‎

‎Eigenh. beschriftete Klappkarte mit U.‎

‎o.J. Genf, ohne Jahr, Qu.-8°..‎

‎Neujahrswünsche.‎

书商的参考编号 : 45614

‎BAUDELAIRE Charles‎

‎Lettre autographe datée et signée de Charles Baudelaire à Philoxène Boyer concernant l'intrigante Léontine B.‎

‎Paris 25 Juin 1854, 11,5x18,5cm, une page recto-verso.‎

‎Lettre autographe, datée du 25 Juin 1854, et signée de deux pages de Charles Baudelaire à Philoxène Boyer, qu'il surnomme "mon cher Lyrique", dans laquelle il s'excuse d'avoir manqué un rendez-vous avec lui, lui avoue son impécuniosité et lui rend compte des efforts déployés par Léontine B., une intrigante qui finira par compromettre Philoxène Boyer en raison de ses dettes, pour assister à une fête à laquelle elle n'est pas conviée et qui en retire une certaine jalousie : "Vous présumez bien, mon cher Lyrique, qu'il a fallu hier quelque chose de grave pour que j'aie manqué ce rendez-vous. Voici ce que je vous aurais dit : 1 - mon argent n'est pas venu ; mais il viendra. / 2 - Léontine s'entête. Je suis persuadé que je me suis très bien acquitté de ma commission de confiance. Je suis revenu à la charge trois fois. Quand enfin j'ai pu lui expliquer soigneusement que cette fête était familiale, secrète, que Boyer lui-même était censé l'ignorer, - elle m'a répondu : Eh bien, ce n'est plus un secret puisque je le sais." Enfin, tout en reconnaissant à Léontine "un tour d'esprit très original" et bien que l'attitude de cette encombrante intrigante : "... vous cause de l'inquiétude et je le comprends...", Charles Baudelaire plaide pour l'indulgence et la clémence : "puisqu'elle s'entête si fièrement je vous engagerais à laisser courir l'évènement. Ce n'est après tout que l'hommage d'un esprit étourdi." - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 68690

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Le Feu Follet
Paris France Francia França France
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‎BAUDELAIRE Charles‎

‎Lettre autographe datée et signée de Charles Baudelaire à Philoxène Boyer concernant l'intrigante Léontine B.‎

‎- Paris 25 Juin 1854, 11,5x18,5cm, une page recto-verso. - Handwritten letter dated and signed by Charles Baudelaire to Philoxène Boyer concerning the intriguing Léontine B. Paris 25 Juin 1854 | 11.5 x 18.5 cm | one page recto-verso Handwritten two-page letter, dated 25 June 1854, and signed by Charles Baudelaire to Philoxène Boyer, whom he calls «my dear Lyrique,» in which he apologises for having missed a meeting with him, he confesses his impecuniosity to him and reports to him on the efforts made by Léontine B., an intriguing person who will end up compromising Philoxène Boyer because of his debts, to attend a party to which she is not invited and which holds a certain jealousy: «You surely assume my dear Lyrique, that yesterday something serious happened for me to have missed this meeting. Here is what I would have told you: 1 - my money has not come; but it will come. / 2 - Léontine is obstinate. I am convinced that I have fulfilled my confidence mission very well. I came back three times. When I finally could explain to her carefully that this party was for family, secret, that Boyer himself was supposed to ignore it, - she replied: Well it's no longer a secret since I know.» Finally, while recognising Léontine as «a very original turn of mind» and although the attitude of this troublesome scheme: «causes you worry and I understand...,» Charles Baudelaire pleads for indulgence and leniency: «since she persists so proudly, I would urge you to let the event run. It is after all only the homage of a dizzy mind.» [FRENCH VERSION FOLLOWS] Lettre autographe, datée du 25 Juin 1854, et signée de deux pages de Charles Baudelaire à Philoxène Boyer, qu'il surnomme "mon cher Lyrique", dans laquelle il s'excuse d'avoir manqué un rendez-vous avec lui, lui avoue son impécuniosité et lui rend compte des efforts déployés par Léontine B., une intrigante qui finira par compromettre Philoxène Boyer en raison de ses dettes, pour assister à une fête à laquelle elle n'est pas conviée et qui en retire une certaine jalousie : "Vous présumez bien, mon cher Lyrique, qu'il a fallu hier quelque chose de grave pour que j'aie manqué ce rendez-vous. Voici ce que je vous aurais dit : 1 - mon argent n'est pas venu ; mais il viendra. / 2 - Léontine s'entête. Je suis persuadé que je me suis très bien acquitté de ma commission de confiance. Je suis revenu à la charge trois fois. Quand enfin j'ai pu lui expliquer soigneusement que cette fête était familiale, secrète, que Boyer lui-même était censé l'ignorer, - elle m'a répondu : Eh bien, ce n'est plus un secret puisque je le sais." Enfin, tout en reconnaissant à Léontine "un tour d'esprit très original" et bien que l'attitude de cette encombrante intrigante : "... vous cause de l'inquiétude et je le comprends...", Charles Baudelaire plaide pour l'indulgence et la clémence : "puisqu'elle s'entête si fièrement je vous engagerais à laisser courir l'évènement. Ce n'est après tout que l'hommage d'un esprit étourdi."‎

‎BAUDELAIRE Charles‎

‎Lettre autographe signée adressée à Narcisse Ancelle. "Je suis très attendu à Paris et à Honfleur"‎

‎30 mai 1865, 13,7x21,1cm, une page sur un feuillet.‎

‎Lettre autographe signée de Charles Baudelaire adressée à Narcisse Ancelle, rédigée à l'encre noire sur un feuillet de papier bleu. Pliures inhérentes à l'envoi, trois infimes petits trous sans atteinte au texte. Cette lettre a été retranscrite dans les Oeuvres complètesvolume 11 publiées en 1949 parL. Conard. Emouvante missive bruxelloise adressée au célèbre notaire familial devenu en 1844 le conseil judicaire de Charles chargé de gérer sa rente et ses dettes exponentielles. Une relation complexe s'établit entre le poète et son tuteur, mêlant nécessité et défiance, mais témoignant néanmoins d'un véritable respect mutuel entre les deux hommes. Cette correspondance, dépourvue de l'affectivité des lettres à sa mère ou des circonvolutions dans ses échanges avec les créanciers, constitue une des plus précieuses sources biographiques du poète. En effet, la dépendance financière de Baudelaire le contraint à une très grande transparence avec son tuteur et chacune de ses lettres à Ancelle résume admirablement ses pérégrinations. Ainsi, cette lettre évoque-t-elle le terrible enlisement du poète en Belgique et son retour sans cesse reporté à Paris: . Lorsqu'il écrit, Baudelaire est encore à Bruxelles à l'Hôtel du Grand Miroir, «28 rue de la Montagne» (mais il ne faut pas écrire le nom de l'hôtel, sinon les lettres ne lui parviennent pas directement), où il se meurt d'ennui, de maladie et de rancur contre un pays dans lequel, innocemment, il croyait trouver la gloire. Cette annonce de départ imminent pour Paris,"Deux ou trois jours après votre réponse je partirai", fait écho à toutes les promesses similaires que le poète adresse depuis près d'un an à ces correspondants. Celle-ci sera avortée, comme toutes les autres car, comme il l'avoue à Ancelle un quelques mois plus tôt, Paris lui «fait une peur de chien». Ce n'est qu'en août 1865 qu'il accomplira un ultime et court séjour en France avant son apoplexie fatale. Son retour, "Je suis très attendu à Paris et à Honfleur"était pourtant motivé par une raison impérieuse: négocier avec un éditeur, grâce à l'intervention de Manet, la publication de son recueil de réflexions sur ses contemporains qu'il a déjà intitulé «mon cur mis à nu» et dont le manuscrit est en partie chez sa mère à Honfleur. Nouvel échec, l'uvre ne paraîtra qu'en 1897, 30 ans après la mort de Baudelaire. Mais c'est sans doute la référenceaux «deux grands tableaux [qu'il veut] expédier à Honfleur», qui donne tout son sel à cette lettre. Baudelaire évoque en effet sa volonté de rapatrier des peintures de sa collection déposés chez divers prêteurs ou restaurateurs, et dont il avait déjà envoyé une liste à Ancelle quelques mois plus tôt. Parmi ceux-ci, quels sont ceux qu'il voulait ramener à sa mère? Le portrait de son père, le Boilly, le Manet, un Constantin Guys? Il n'est fait aucune mention dans les autres lettres de ce transport artistique et du «reste» auquel seront joints les tableaux. Cette volonté d'"expédier à Honfleur" ses biens précieux,témoigne pourtant du désir du poète affaibli de s'installer définitivement dans la «maison-bijou» de sa mère à Honfleur, ilot de sérénité dans lequel Baudelaire rêve d'une paisible retraite où tout ne serait à nouveau «qu'ordre et beauté,luxe, calme et volupté». Il y retournera en effet, paralysé et muet, mais pour une dernière année d'agonie après sa crise syphilitique. L'hôtel du Grand Miroir, quant à lui, restera sa dernière véritable demeure comme cela sera noté le mardi 3 avril 1866, sur le registre des entrants à la Clinique Saint-Jean : « Nom et prénoms : Baudelaire Charles. « Domicile : France et rue de la Montagne, 28. « Profession : homme de lettres. « Maladie : apoplexie. » Belle lettre à celui qui fut à la fois le persécuteur et le protecteur de Baudelaire. Il accompagna le poète jusqu'à sa mort, avant de devenir l'éxécuteur testamentaire de la famille. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 76795

Livre Rare Book

Le Feu Follet
Paris France Francia França France
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‎BAUDELAIRE Charles‎

‎Lettre autographe signée adressée à Narcisse Ancelle. "Je suis très attendu à Paris et à Honfleur"‎

‎- 30 mai 1865, 13,7x21,1cm, une page sur un feuillet. - Lettre autographe signée de Charles Baudelaire adressée à Narcisse Ancelle, rédigée à l'encre noire sur un feuillet de papier bleu. Pliures inhérentes à l'envoi, trois infimes petits trous sans atteinte au texte. Cette lettre a été retranscrite dans les Oeuvres complètes volume 11 publiées en 1949 par L. Conard. Emouvante missive bruxelloise adressée au célèbre notaire familial devenu en 1844 le conseil judicaire de Charles chargé de gérer sa rente et ses dettes exponentielles. Une relation complexe s'établit entre le poète et son tuteur, mêlant nécessité et défiance, mais témoignant néanmoins d'un véritable respect mutuel entre les deux hommes. Cette correspondance, dépourvue de l'affectivité des lettres à sa mère ou des circonvolutions dans ses échanges avec les créanciers, constitue une des plus précieuses sources biographiques du poète. En effet, la dépendance financière de Baudelaire le contraint à une très grande transparence avec son tuteur et chacune de ses lettres à Ancelle résume admirablement ses pérégrinations. Ainsi, cette lettre évoque-t-elle le terrible enlisement du poète en Belgique et son retour sans cesse reporté à Paris: . Lorsqu'il écrit, Baudelaire est encore à Bruxelles à l'Hôtel du Grand Miroir, « 28 rue de la Montagne » (mais il ne faut pas écrire le nom de l'hôtel, sinon les lettres ne lui parviennent pas directement), où il se meurt d'ennui, de maladie et de rancœur contre un pays dans lequel, innocemment, il croyait trouver la gloire. Cette annonce de départ imminent pour Paris, "Deux ou trois jours après votre réponse je partirai", fait écho à toutes les promesses similaires que le poète adresse depuis près d'un an à ces correspondants. Celle-ci sera avortée, comme toutes les autres car, comme il l'avoue à Ancelle un quelques mois plus tôt, Paris lui « fait une peur de chien ». Ce n'est qu'en août 1865 qu'il accomplira un ultime et court séjour en France avant son apoplexie fatale. Son retour, "Je suis très attendu à Paris et à Honfleur" était pourtant motivé par une raison impérieuse : négocier avec un éditeur, grâce à l'intervention de Manet, la publication de son recueil de réflexions sur ses contemporains qu'il a déjà intitulé « mon cœur mis à nu » et dont le manuscrit est en partie chez sa mère à Honfleur. Nouvel échec, l'œuvre ne paraîtra qu'en 1897, 30 ans après la mort de Baudelaire. Mais c'est sans doute la référence aux « deux grands tableaux [qu'il veut] expédier à Honfleur », qui donne tout son sel à cette lettre. Baudelaire évoque en effet sa volonté de rapatrier des peintures de sa collection déposés chez divers prêteurs ou restaurateurs, et dont il avait déjà envoyé une liste à Ancelle quelques mois plus tôt. Parmi ceux-ci, quels sont ceux qu'il voulait ramener à sa mère ? Le portrait de son père, le Boilly, le Manet, un Constantin Guys ? Il n'est fait aucune mention dans les autres lettres de ce transport artistique et du « reste » auquel seront joints les tableaux. Cette volonté d'"expédier à Honfleur" ses biens précieux, témoigne pourtant du désir du poète affaibli de s'installer définitivement dans la « maison-bijou » de sa mère à Honfleur, ilot de sérénité dans lequel Baudelaire rêve d'une paisible retraite où tout ne serait à nouveau « qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté ». Il y retournera en effet, paralysé et muet, mais pour une dernière année d'agonie après sa crise syphilitique. L'hôtel du Grand Miroir, quant à lui, restera sa dernière véritable demeure comme cela sera noté le mardi 3 avril 1866, sur le registre des entrants à la Clinique Saint-Jean : « Nom et prénoms : Baudelaire Charles. « Domicile : France et rue de la Montagne, 28. « Profession : homme de lettres. « Maladie : apoplexie. » Belle lettre à celui qui fut à la fois le persécuteur et le protecteur de Baudelaire. Il accompagna le poète jusqu'à sa mort, avant de devenir l'éxécuteur testamentaire de la famille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎BAUDELAIRE Charles‎

‎Lettre autographe signée adressée à sa mère : «Me voici en mesure d'accomplir tous mes plans»‎

‎Biponti (Aux deux ponts) Vendredi 12 mai 1865, 13,2x20,8cm, 1 page sur un feuillet remplié.‎

‎Lettre autographe signée de Charles Baudelaire, rédigée à l'encre, adressée à sa mère. Quelques soulignements, biffures et corrections de l'auteur. Cette lettre a été publiée pour la première fois dans Charles Baudelaire, Dernières lettres inédites à sa mère en 1926. Ancienne collection Armand Godoy n°197. Précieuse lettre de l'époque bruxelloise, exil volontaire du poète à la fin de sa vie. «?Il est douteux que j'habite quelque part à Paris. Je crois que j'habiterai surtout une voiture dans laquelle je ferai, si je peux, toutes mes courses en un ou deux jours.?» Angoissé par Paris - cité des vices et des créanciers - il appréhende cette brève visite. L'exil bruxellois est en effet synonyme d'échec pour le poète qui ne cesse, depuis son arrivée en Belgique, de repousser son retour en France. Pourtant, impatient de quitter le plat pays qu'il exècre, il raille ses autochtones?: «?On est lent ici.?» Le poète, comme jadis l'élève de dix-sept ans qui affirmait à sa mère qu'il allait se ressaisir, promet: «?Me voici en mesure d'accomplir tous mes plans. Je ne sais comment t'exprimer ma reconnaissance; et je crois que la meilleure manière sera d'exécuter mes promesses.?» Littéralement obsédé par cette mère sacrée «?qui hante [son] cur et [son] esprit?», le «?fils reconnaissant?» s'estime incapable d'atteindre sa destinée poétique sans une attention maternelle exclusive. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 62589

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Le Feu Follet
Paris France Francia França France
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‎BAUDELAIRE Charles‎

‎Lettre autographe signée adressée à sa mère : « Me voici en mesure d'accomplir tous mes plans »‎

‎- [Bruxelles] Vendredi 12 mai 1865, 13,2x20,8cm, 1 page sur un feuillet remplié. - Lettre autographe signée de Charles Baudelaire, rédigée à l'encre, adressée à sa mère. Quelques soulignements, biffures et corrections de l'auteur. Cette lettre a été publiée pour la première fois dans Charles Baudelaire, Dernières lettres inédites à sa mère en 1926. Ancienne collection Armand Godoy n° 197. Précieuse lettre de l'époque bruxelloise, exil volontaire du poète à la fin de sa vie. «?Il est douteux que j'habite quelque part à Paris. Je crois que j'habiterai surtout une voiture dans laquelle je ferai, si je peux, toutes mes courses en un ou deux jours.?» Angoissé par Paris - cité des vices et des créanciers - il appréhende cette brève visite. L'exil bruxellois est en effet synonyme d'échec pour le poète qui ne cesse, depuis son arrivée en Belgique, de repousser son retour en France. Pourtant, impatient de quitter le plat pays qu'il exècre, il raille ses autochtones?: «?On est lent ici.?» Le poète, comme jadis l'élève de dix-sept ans qui affirmait à sa mère qu'il allait se ressaisir, promet : «?Me voici en mesure d'accomplir tous mes plans. Je ne sais comment t'exprimer ma reconnaissance ; et je crois que la meilleure manière sera d'exécuter mes promesses.?» Littéralement obsédé par cette mère sacrée «?qui hante [son] cœur et [son] esprit?», le «?fils reconnaissant?» s'estime incapable d'atteindre sa destinée poétique sans une attention maternelle exclusive. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎BAUDELAIRE Charles‎

‎Lettre autographe signée adressée à sa mère : « Tu sais cependant bien que ma destinée est mauvaise. »‎

‎- [Paris] 13 [juillet] 1858 (mal datée « juin »), 13,3x20,6cm, 2 pages sur un feuillet remplié. - [Paris] 13 [July] 1858 (wrongly dated "June"), 13.3 x 20.6cm, 2 pages one folded leaf. Signed letter hand-written to his mother: "Tu sais cependant bien que ma destinée est mauvaise," "You know, however, that my destiny is bad." Signed letter hand-written by Charles Baudelaire, written in paper pencil, addressed to his mother. Dry-stamped headed paper from the Grand Hôtel Voltaire, Faubourg Saint-Germain. Madame Aupick's address in Honfleur (Calvados) in the author's hand, as well as several postage stamps dated 13 and 14 July 1858. Some highlighting, crossing out and corrections by the author. Signs of a wax seal with Charles Baudelaire's initials in pencil, likely written by the author. A small section of paper from the second leaf has been removed, without affecting the text. This letter was published for the first time in the Revue de Paris on 15 September 1917. Former collection Armand Godoy, n° 102. Precious document, testimony of a decisive moment in the poet's life?: the reconcilliation with now widowed Aupick, this sacred mother "qui hante le cœur et l'esprit de son fils," "who haunts the heart and spirit of her son." The victorious Baudelaire has overcome the obstacle that was his cumbersome step-father, whose death he had even wished for?: he is ready to resume his place next to his mother, from whom he often felt abandoned. After the death of her husband in April 1857, the latter invited her son to come and live with her in her "maison-joujou," "toy house" in Honfleur. This letter shows us a Baudelaire beset by complex feelings?: torn between his aspiration to a live perfectly together and his inexorable attraction to the spleen. For the "bas bohème," "low bohemian," (as the Goncourt call him), harassed by creditors, Honfleur and the exclusive attention of his mother, it is the promises of fulfilling his poetic destiny. It is in these terms that the poet shares this hope with his friends, Antoine Jaquotot in particular (who is also quoted at the end of this letter that we have to offer)?: "Je veux décidément mener cette vie de retraite que mène un de mes amis, [...] qui, par la vie commune qu'il entretient avec sa mère a trouvé un repos d'esprit suffisant pour accomplir récemment une fort belle œuvre et devenir célèbre d'un seul coup." (20 février 1858) "I truly want to lead this life of retirement, led by one of my friends, [...] who, by living with his mother has found sufficient peace of mind to accomplish recently a very beautiful piece of work and become famous in one fell swoop." (20 February 1858) "Tu vas, dans peu de jours, recevoir le commencement de mon déménagement [...]. Ce seront d'abord des livres - tu les rangeras proprement dans la chambre que tu me destines. » "In a few days, you will receive the beginning of my move [...]. Firstly, this will be books - you will strictly put them in the room that you have assigned for me." With these books, he entrusts his mother with the task of making him a perfect place in which to be creative. However, on the edge of his promises and hopes for a life that is finally calm and serene, Baudelaire's attachment to his life as a cursed poet betrays him?: "Tu sais cependant bien que ma destinée est mauvaise," "You know only too well that my destiny is bad." Beyond his "nouveaux embarras d'argent," "his new money predicament," it is now his work that keeps him in capital?: "Si mon premier morceau à la Revue contemporaine a été retardé, c'est uniquement parce que je l'ai voulu ; j'ai voulu revoir, relire, recommencer et corriger," "If my first piece for the Revue Contemporaine was delayed, it is only because I wanted it; I wanted to review, reread, restart and correct." The "premier morceau," "first piece," that Baudelaire writes of is non other than "De l'Idéal artificiel, le Haschisch," the first text in the forthcoming Paradis artificiels (1860), which will appear on‎

‎BAUDELAIRE Charles‎

‎Lettre autographe signée adressée à sa mère par un Baudelaire crépusculaire : « L'état de dégoût où je suis me fait trouver toute chose encore plus mauvaise. »‎

‎- [Bruxelles] Dimanche matin 14 [août 1864], 13,4x20,6cm, 3 pages sur un feuillet remplié. - Autograph letter signed addressed to his mother by a fading Baudelaire: "L'état de dégoût où je suis me fait trouver toute chose encore plus mauvaise" N. p. [Bruxelles] Sunday morning 14 [August 1864], 13,4 x 20,6 cm, 3 pages on a folded leave Autograph letter signed in black ink, addressed to his mother and dated "Sunday morning the 14th." A few underlinings, deletions and corrections by the author. Formerly in the collection of Armand Godoy, n°188. A fading Baudelaire: "The state of disgust in which I find myself makes everything seem even worse." Drawn by the promise of epic fame, Baudelaire went to Belgium in April 1864 for a few conferences and in the hope of a fruitful meeting with the publishers of Les Misérables, Lacroix and Verboeckhoven. The meeting didn't happen, the conferences were a failure and Baudelaire felt boundless resentment for "Poor Belgium". Nonetheless, despite numerous calls to return to France, the poet would spend the rest of his days in this much-castigated country, living the life of a melancholic bohemian. Aside from a few short stays in Paris, Baudelaire, floored by a stroke that left him paralyzed on one side, would only return to France on 29 June 1866 for a final year of silent agony in a sanatorium. Written barely a few months after his arrival in Brussels and his initial disappointments, this letter shows us all the principal elements of the mysterious and passionate hatred that would keep the poet definitively in Belgium. In his final years in France, exhausted by the trial of The Flowers of Evil, humiliated by the failure of his candidacy to the Académie Française, a literary orphan after the bankruptcy of Poulet-Malassis and disinherited as an author by the sale of his translation rights to Michel Lévy, Baudelaire was above all deeply moved by the inevitable decline of Jeanne Duval, his enduring love, while his passion for la Présidente had dried up, her poetic perfection not having withstood the prosaic experience of physical possession. Thus, on 24 April 1864, he decided to flee these "decomposing loves", of which he could keep only the "form and the divine essence." Belgium, so young as a country and seemingly born out of a Francophone Romantic revolution against the Dutch financial yoke, presented itself to the poet phantasmagorically as a place where his own modernity might be acknowledged. A blank page on which he wanted to stamp the power of his language while affirming his economic independence, Belgium was a mirror onto which Baudelaire projected his powerful ideal, but one that would send him tumbling even more violently into the spleen of his final disillusionment. Published in the Revue de Paris in November 1917, without the sensitive passage about his cold enemas, this emblematic letter evokes all of Baudelaire's work as poet, writer, artist and pamphleteer. The first such reference is via the reassuring, mentor-like figure of the publisher of The Flowers of Evil, Poulet-Malassis: "If I was not so far from him, I really think I'd end up paying so I could take my meals at his." This is followed by a specific reference to the "venal value" of his Aesthetic Curiosities: "all these articles that I so sadly wrote on painting and poetry" . Baudelaire then confides in his mother his hopes for his latest translations of Poe which, to his great frustration "are not getting published by L'Opinion, La Vie Parisienne, or in Le Monde illustré". He concludes with his Belgian Letters, which Jules Hetzel had just told him had been, after negotiations with Le Figaro, "received with great pleasure." Nonetheless, as Baudelaire literally underlined, they were "only to be published when I come back to France." His perennially imminent return to France is a leitmotiv of his Belgian correspondence: "Certainly, I think I'll go to Paris on Thursday." It is nonetheless always put off ("I'm putting off going‎

‎BAUDELAIRE Charles‎

‎Lettre autographe signée à Poulet-Malassis à propos de Sainte-Beuve : « voilà un vieillard passionné avec qui il ne fait pas bon se brouiller »‎

‎- Honfleur 28 février 1859, 13,1x20,5cm, 3 pages sur un feuillet remplié. - Précieuse lettre autographe signée de Charles Baudelaire à Auguste Poulet-Malassis, éditeur des Fleurs du Mal, datée du 28 février 1859 et écrite à Honfleur. 64 lignes à l'encre noire, quelques passages soulignés, présentée sous une chemise en demi-maroquin noir moderne. Baudelaire semble obsédé par «?l'affaire Sainte-Beuve/Babou?». Il s'agit d'une des innombrables querelles qui suivirent le procès des Fleurs du Mal, dans laquelle l'écrivain Hippolyte Babou accuse Sainte-Beuve de ne pas avoir pris la défense de Baudelaire lors du procès. Des passages de cette lettre furent cités par Marcel Proust dans son célèbre Contre Sainte-Beuve, déplorant la lâcheté de Sainte-Beuve dans l'affaire du procès des Fleurs du Mal et l'attachement immérité que Baudelaire portait à l'écrivain. Le poète écrit à son éditeur de Honfleur, où il s'est retiré depuis janvier auprès de sa mère, figure sacrée «?qui hante le cœur et l'esprit de son fils?». La lettre est écrite huit jours après un autre rebondissement dans l'affaire du procès des Fleurs du mal. Baudelaire, en proie à des sentiments complexes, se confie à Malassis alors que le 20 janvier, son ami Hippolyte Babou avait attaqué Sainte-Beuve dans un article de La Revue française. Il l'accusait de ne pas avoir défendu Baudelaire lors du procès du recueil?: «?Il glorifiera Fanny [d'Ernest Feydeau], l'honnête homme, et gardera le silence sur Les Fleurs du Mal?» écrivit-il. Car malgré les prières de Baudelaire, Sainte-Beuve n'avait finalement jamais publié d'article défendant Les Fleurs du Mal. à la suite de cette attaque de Babou, Baudelaire reçut une «?lettre épouvantable?» de Sainte-Beuve?: «?Il paraît que le coup [...] avait frappé vivement [Sainte-Beuve]. Je dois lui rendre cette justice qu'il n'a pas cru que je puisse insinuer de telles choses à Babou?». Bien qu'indigné par de telles accusations, Sainte-Beuve n'en tint pas Baudelaire responsable. La virulence dont fait preuve Sainte Beuve étonne Baudelaire, qui déclare à Poulet-Malassis?: «?Décidément, voilà un vieillard passionné avec qui il ne fait pas bon se brouiller [...] Vous ne pouvez pas vous faire une idée de ce que c'est que la lettre de Sainte-Beuve. Il paraît que depuis douze ans il notait tous les signes de malveillance de Babou?». Baudelaire assiste, impuissant, à la querelle entre deux hommes estimés, et témoigne surtout de son attachement à Sainte-Beuve, qui est mis en danger par l'article de Babou?: «?Ou Babou a voulu m'être utile (ce qui implique un certain degré de stupidité), ou il a voulu me faire une niche ; ou il a voulu, sans s'inquiéter de mes intérêts, poursuivre une rancune mystérieuse?». Baudelaire vouait en effet une admiration sans bornes à «?l'oncle Beuve?», sénateur, académicien et maître incontesté de la critique, dont l'avis faisait loi dans les cénacles littéraires parisiens. Il guettait depuis des années un encouragement officiel de Sainte-Beuve, qui aurait conforté sa carrière chancelante, entachée par le scandale des Fleurs du Mal. Le poète se trouve donc tiraillé entre sa vénération pour Sainte-Beuve et son amitié de longue date pour Hippolyte Babou - qui, selon la légende, lui aurait suggéré le titre Les Fleurs du Mal. Il confie son désarroi à Poulet-Malassis?: «?Ce qu'il y avait de dangereux pour moi là-dedans, c'est que Babou avait l'air de me défendre contre quelqu'un qui m'a rendu une foule de services?». On peut se demander à quels services Baudelaire pouvait faire référence, sachant que Sainte-Beuve fit en somme assez peu pour sa carrière. Cette lettre fut citée dans le Contre Sainte-Beuve, célèbre et terrible réquisitoire de Marcel Proust publié à titre posthume en 1954. Proust y accuse Sainte-Beuve de méconnaître l'incontestable génie poétique de Baudelaire, et souligne sa lâcheté durant le procès des Fleurs du Mal. En effet, afin de protéger ses fonctions sénatoriales, Sainte-Beuve n'avait rien écrit en faveur de Baude‎

‎BAUDELAIRE Charles‎

‎Manoel‎

‎Paris Emile-Paul frères 1928 In-8 Broché, couverture rempliée Edition originale‎

‎Edition originale de ces fragments inédits d'un drame en vers. Introduction de Jules Mouquet. Fac-silimé du manuscrit de Baudelaire en frontispice. Bois gravé de Daragnès en tête de chapitre. Tirage à 400 exemplaires numérotés. Un des 50 premiers sur verté de Hollande, celui-ci contenant un portrait du poète, eau-forte de GORVEL. Bon exemplaire 0‎

书商的参考编号 : 004494

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Librairie-Galerie Emmanuel Hutin
Paris France Francia França France
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‎BAUDELAIRE Charles.‎

‎Les Paradis artificiels. Edition ornée de miniatures tirées de manuscrits orientaux relatifs à l'opium & au haschisch.‎

‎2 2 volumes brochés, couvertures illustrées rempilées d'édition, rassemblés dans un étui commun. Les dos sont marqués de plis de lecture. 29 x 23,5 cm, [2]-117-[3] + [2]-205-[3]. S.l., Aux Aldes, 1928.‎

‎Édition ornée de lettrines et de compositions en couleurs, tirage limité à 100 exemplaires, celui-ci est un des 90 sur Hollande des papeteries Pannekoek. Très fins coloris réalisés par les ateliers d'art Nervet. Très bon état‎

书商的参考编号 : 1058

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Librairie L'Abac
Bruxelles Belgium Bélgica Bélgica Belgique
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‎BAUDELAIRE Charles.‎

‎Les Paradis artificiels. Edition ornée de miniatures tirées de manuscrits orientaux relatifs à l'opium & au haschisch.‎

‎2 2 volumes brochés, couvertures illustrées rempilées d'édition, rassemblés dans un étui commun. Les dos sont marqués de plis de lecture. 29 x 23,5 cm, [2]-117-[3] + [2]-205-[3]. S.l., Aux Aldes, 1928.‎

‎Édition ornée de lettrines et de compositions en couleurs, tirage limité à 100 exemplaires, celui-ci est un des 90 sur Hollande des papeteries Pannekoek. Très fins coloris réalisés par les ateliers d'art Nervet. Très bon état‎

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Librairie L'Abac
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‎BAUDELOT de DAIRVAL ;‎

‎De l'utilité des voyages et de l'avantage que la recherche des antiquitéz procure aux sçavans.‎

‎1686 Auboin et Emery, Paris, 1686, édition originale. Deux volumes in 12° reliés veau havane, dos à cinq nerfs de XVIII, 362, XXII pages et VI, 390 pages. (un feuillet manuscrit en remplacement d'un feuillet manquant, (Aii)) Nombreuses illustrations dans le texte. Une coiffe décollée et manquante.‎

‎Remises possibles sur les achats en lot, achetez plusieurs objets à la fois ! Reçoit sur rendez-vous pour consultation des ouvrages.‎

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Anthare de Schuyter Librairie Ancienne
Genêts France Francia França France
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‎Baudrand, Barthélemi, SJ / [Basile, Vincent, SJ (Übs.)].‎

‎Rasmiscgljajte ova dobro. Otza Bartola Baudrand Druscbe Jesussove. Prinesegne u jesik slovinski. [Wohl Balkan, um 1845].‎

‎Titel, 11-130 (recte: 129), (1) SS. (Lagen 9 und 10 hinter 12 verbunden; S. 66 in der Zählung übersprungen). Marmorbroschur um 1880. 4to. Zeitgenössische Abschrift von Vincent Basiles illyrischer (kroatischer) Übersetzung von Baudrands erbaulicher Meditation "L'Ame Penitente" (erstmals Lyon 1778). Der sizilianische Jesuit Basile (1811-82) wurde 1840 von seinem Orden nach Albanien und anschließend nach Dalmatien und die Herzegowina versetzt. Er gab mehrere Jesuitenschriften im südslawischen Idiom heraus; die vorliegende erschien erstmals 1844 in Rom und erlebte mehrere Auflagen. - Etwas braunfleckig und angestaubt. Vgl. de Backer/Sommervogel I, 1000, 1 & 1040. OCLC 55609485.‎

MareMagnum

Inlibris
Wien, AT
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‎BAUDRILLART Alfred - (Paris 1859 - 1942) - Ecrivain et Cardinal français‎

‎Carte de visite autographe - le 31 janvier 1899 -‎

‎Carte format 5,5 x 9,5 cm - bon état -‎

‎Il serait reconnaissant qu'on lui envoie "une dizaine de lettres pour le sermon de dimanche"..- Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

书商的参考编号 : GF21582

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Galerie Fert
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‎BAUDRY DE SAUNIER‎

‎Le débutant‎

‎notes sur la société près du vingtième siècle.I: l’éducation,in 12 broché couverture illustrée,179 pages,E. Dentu sans date.Envoi manuscrit autographe de l’auteur à M Jules SIMON."hommage de respectueuse admiration pour ce livre violent mais sincère"‎

书商的参考编号 : 5318

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Charbonnel
Bar le Duc France Francia França France
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‎BAUER Gérard - (Le Vésinet 1888 - Paris 1967) - écrivain français‎

‎Carte Autographe Signée à un ami -‎

‎1 page in12 - carte format 10,5 x 14 cm - bon état -‎

‎Remerciements - "Voici ce livre précieux puisqu'il appartient à votre maison"...- Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

书商的参考编号 : GF21597

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Galerie Fert
Nyons France Francia França France
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‎BAUER Gérard - (Le Vésinet 1888 - Paris 1967) - écrivain français‎

‎Carte Autographe Signée à un ami -‎

‎1 page in12 - carte format 10,5 x 14 cm -‎

‎"Vous étes bien plus désigné que moi, de toutes manières, pour répondre à ce francien de la forêt noire..." - Il le verra bientôt à la bibliothéque ou il fait des recherches "sur des moralistes peu connus"..- Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

书商的参考编号 : GF21598

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Galerie Fert
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‎BAUER Gérard - (Le Vésinet 1888 - Paris 1967) - écrivain français‎

‎Lettre Autographe Signée à "Cher Monsieur" -‎

‎1/2 page in4 - A ses initiales - bon état -‎

‎Il envoie ses condoléances pour "une perte cruelle" - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

书商的参考编号 : GF27249

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