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‎FARRERE Claude‎

‎Amusante lettre autographe signée à son ami Pierre Louÿs : "Perdez la funeste habitude de me voir tué chaque fois qu'on parle l'épée à l'entour. C'est au contraire moi qui tuerai les autres..."‎

‎Toulon 20 Juillet 1908, 13,5x21,5cm, deux pages et demie sur un double feuillet + une enveloppe.‎

‎Lettre autographe signée de Claude Farrère, alors sous les drapeaux, 47 lignes à l'encre bleue, rédigée depuis Toulon à son ami Pierre Louÿs. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Le soldat Claude Farrère remercie son ami de l'avoir défendu lors d'un différend l'opposant à un certain sieur B même si cela ne valait guère la peine de lui consacrer autant d'importance : "Le sieur B a lu, dans une quelqconque Annales, que son ennemi féroce était en train de guerroyer à Safi contre les Musulmans... Par une guigne inouïe, il se trouva que j'étais revenu de là-bas. Sa stupeur fut alors si grande qu'il perdit la tête..." , "Maintenant je ne vous dirai jamais à quel point j'ai été ému de votre rôle à vous, et du rôle de V. dans toute l'affaire..." Sûr de ses qualités d'escrimeur et de tireur, Claude Farrère se permet cette gentille et humoristique pique à l'adresse de son ami, et tient à le rasséréner au risque de sombrer dans l'anachronisme : "Perdez la funeste habitude de me voir tué chaque fois qu'on parle l'épée à l'entour. C'est au contraire moi qui tuerai les autres... Je fais d'abord beaucoup d'épée, à présent. Et je tire le pistolet comme feu Guillaume Tell. Donc be quiet. Voilà. A quand?" - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 86173

Livre Rare Book

Le Feu Follet
Paris France Francia França France
[Livres de Le Feu Follet]

300,00 € Acheter

‎FARRERE Claude‎

‎Belle lettre autographe signée à son ami Pierre Louÿs notamment à propos de son état-major qui le soupçonne de consommer de l'opium : "J'ai été informé par mon propre commandant que le ministère, sur la foi de mon premier livre, supposait que l'opium ne m'était pas étranger.‎

‎Toulon 30 Mars 1908, 13,5x21,5cm, 8 pages sur deux doubles feuillets + une enveloppe.‎

‎Longue lettre autographe signée de Claude Farrère, 160 lignes environ à l'encre bleue (8 pages sur deux doubles feuillets), à son ami Pierre Louÿs le remerciant notamment pour sa délicatesse. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Claude Farrère loue la délicatesse de son ami à son égard : "Merci pour votre lettre... non seulement parce qu'elle est exquise, - six fois plus que vous ne pouvez le croire, - mais bien davantage parce que je sais très bien que vous me l'avez contée pour "ne pas m'inquiéter..." comme vous dites." et s'étonne des problèmes soulevés par ces récents articles : "Soit dit entre parenthèses, je suis tout ahuri de celle qui a trait à des articles de polémique. Non seulement je n'en ai point écrit." Il s'inquiète plus des suspicions qu'il suscite à propos de sa prétendue consommation d'opium :"J'ai été informé par mon propre commandant que le ministère, sur la foi de mon premier livre, supposait que l'opium ne m'était pas étranger. Le même commandant a protesté, arguant que, depuis tant de mois que je servais sous ses ordres, il avait la certitude absolue que je n'avais pas commis le moindre péché ! Mais je doute que sa parole soit très appréciée à Paris..." et de la haine que lui voue un officier. Malgré ces problèmes, Claude Farrère tient à rasséréner son ami : "Je tiens, mon bien cher ami, à ce que vous soyez absolument en paix à mon propos. Je m'en fiche moi-même absolument." tout en se désolant que ce dernier délaisse le sud de la France cette année : "Tamaris sans vous, comment voulez-vous que la mécanique céleste continue de tourner ? Et moi ???? Vous me pousseriez systématiquement au suicide. N'oubliez pas que je fais un bouquin tout à fait sanglant, et que je vis dans l'inique société de gens qui, pour un demi-oui ou un quart de non, s'ouvrent le ventre ! " Il achève sa lettre par de nouvelles rumeurs le concernant : "Bien entendu, madame de X a supposé gratuitement des choses horribles : je ne suis pas l'amant de l'autre dame de chez la modiste. Voyons ! comment un jeune homme tel que moi, décent, et trop bien élévé (cf opinion de madame P.L.) etc..." - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 85189

Livre Rare Book

Le Feu Follet
Paris France Francia França France
[Livres de Le Feu Follet]

400,00 € Acheter

‎FARRERE Claude‎

‎La Bataille des Iles Falkland - Manuscrit autographe signé - vers 1910 -‎

‎2021 Manuscrit autographe signé paru dans "Combats et Batailles en mer" - 20 pages in-folio sur 21 (manque page 15) - Reliure demi maroquin bleu à encadrement de basane rouge - De la bibliothéque Claude Farrère et Charles Hayoit - Superbe -‎

‎Joint le Certificat autorisant l'exportation daté du 06 - 11 - 2001 - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

Référence libraire : GF23615

Livre Rare Book

Galerie Fert
Nyons France Francia França France
[Livres de Galerie Fert]

1 250,00 € Acheter

‎FARRERE Claude‎

‎Le Pont du ciel‎

‎Paris Editions Lapina - Collection "Les Panathénées" IV 1926 In-8 carré Broché‎

‎Edition originale illustrée de 6 eaux-fortes originales de Camille ROCHE, dont le portrait de l'auteur en frontispice, 3 hors-texte et 2 in-texte. Préface de l'auteur dont le texte manuscrit a été reproduit en fac-similé. Un des 50 sur JAPON contenant une triple suite des estampes, en deux états & barrées. Notre exemplaire comprend en plus une quatrième épreuve du frontispice. Bel exemplaire non coupé, conservé dans un chemise ancienne de chagrin brun, avec lettre or au dos à nerfs. Très bon 0‎

Référence libraire : 013327

Livre Rare Book

Librairie-Galerie Emmanuel Hutin
Paris France Francia França France
[Livres de Librairie-Galerie Emmanuel Hutin]

60,00 € Acheter

‎FARRERE Claude‎

‎Les condamnés à mort‎

‎in 12 broché couverture illustrée en couleurs de RENEFER, faux-titre,titre,284 pages,illustrations hors-texte sur papier glacé de RENEFER,Flammarion 1921,envoi manuscrit autographe de l’auteur‎

Référence libraire : 4409

Livre Rare Book

Charbonnel
Bar le Duc France Francia França France
[Livres de Charbonnel]

25,00 € Acheter

‎FARRERE Claude‎

‎Lettre autographe signée adressée à Pierre Louÿs : "Je vous enverrai tout à l'heure un journal illustré de Toulon sur lequel je compte pour vous donner un accès de contre-spleen. La presse est une noble chose."‎

‎Toulon 5 Octobre 1908, 11,5x16cm, une page.‎

‎Lettre autographe datée et signée de Claude Farrère, 22 lignes à l'encre violette, adressée à son ami Pierre Louÿs concernant l'actualité journalistique et sa consommation d'opium. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Claude Farrère s'enquiert de la disponibilité de Pierre Louÿs afin d'organiser un rendez-vous avec un ami commun et souhaitre lui remonter le moral :"Je vous enverrai tout à l'heure un journal illustré de Toulon sur lequel je compte pour vous donner un accès de contre-spleen. La presse est une noble chose." Claude Farrère évoque aussi sa consommation de drogue et ses corollaires : "Les affaires d'opium m'embêtent un peu, naturellement. Mais tant pis.. Et puis, il y a des coups à donner, dans cette bagarre-là. Et j'en donne..." Il avertit son correspondant de l'intérêt qu'il y a à se procurer le prochain numéro de la revue les Coulisses : "Lisez les Coulisses. Personne n'en sait rien, bien entendu, que vous et moi,. Mais j'ai bien lieu de croire que le ministre écume." - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 86216

Livre Rare Book

Le Feu Follet
Paris France Francia França France
[Livres de Le Feu Follet]

150,00 € Acheter

‎FARRERE Claude‎

‎Lettre autographe signée à son ami Pierre Louÿs se lamentant sur leurs respectifs problèmes de santé : "Je vais, moi, mal : crise d'arthritisme, eczéma au visage, et le reste. Atroce. [...] La vie est une sale invention. "‎

‎Toulon 21 Août 1908, 11,5x15,5cm, une page rempliée.‎

‎Lettre autographe signée de Claude Farrère, 22 lignes à l'encre bleue, à son ami Pierre Louÿs. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "Samedi, mon cher, cher ami, je suis dans le navrement de vous savoir malade. Dès demain je vous enverrai une longue lettre ; et d'ici à quarante jours, je vous promets d'aller vous voir. Je vais, moi, mal : crise d'arthritisme, eczéma au visage, et le reste. Atroce. Je travaille peu. La chaleur m'accable. La vie est une sale invention. Ma mère est souffrante aussi. Toute mon affection fidèle vous suit. Mon cher ami, je voudrais tant que vous fussiez heureux ! Je vous en supplie faites toujours fond de moi plus que de vous. C.Bargone." - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 85152

Livre Rare Book

Le Feu Follet
Paris France Francia França France
[Livres de Le Feu Follet]

200,00 € Acheter

‎FARRERE Claude‎

‎Lettre autographe signée à son ami Pierre Louÿs à propos de ses succès féminins lui jouant parfois des tours : "M.M. possède à peu près vingt lettre de moi... une au moins dont je me souviens, et qui est une profession de sadisme. Je n'en dors plus.""‎

‎Grenade 1908, 20,5x27cm, huit pages sur deux doubles feuillets + une enveloppe.‎

‎Humorristique lettre autographe signée de Claude Farrère, alors en croisière en Méditerranée et postée depuis Hôtel Washington Irving de Grenade, 8 pages sur deux doubles feuillets, dans laquelle il évoque notamment ses exploits auprès de la gent féminine. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Claude Farrère quittant Tanger pour Grenade via Gibraltar, lui narre avec humour sa toute dernière conquête féminine et sa rivalité avec un autre soupirant : "Hier matin comme le Cassini allait quitter Tanger - where I had a delicious flirtation with a young girl !! [...] Nous aperçumes un être humain sur la dunette..., lequel être humaion criait comme un cochon de lait pris, quant à la queue, dans une porte. C'était mon successeur... Supposez que ce brave homme eût eu de moins bons poumons : nous ne l'entendions pas..." Il remercie Pierre Louÿs pour son dernier courrier auquel il s'empresse de donner suite: "J'ai cueilli votre lettre hier. Et vous voyez, je n'attends pas vingt-quatre pour vous répondre. Je constate en effet que dès qu'on est éloigné plus de quinze jours, toute causerie devient impossible. Jugez-en !!!" tout en clarifiant les choses à propos des trop nombreuses femmes qu'il a séduites au point que Pierre Louÿs ne s'y retrouve plus : "J'aurais juré sur ma vie que je vous avais narré par le menu mon aventure avec Mlle M. ; j'ai dû chercher une bonne heure dans mes souvenirs ce que pouvaient représenter les initiales CG !!! Voilà où nous en sommes. C'est affolant." Mais Claude Farrère s'expose parfois aux risques de ses pléthoriques victoires sentimentales et vante ironiquement ses déboires :"M.M. possède à peu près vingt lettre de moi... une au moins dont je me souviens, et qui est une profession de sadisme. Je n'en dors plus. Fiez vous après ça au jolies personnes très flirt qui vous écrivent des horreurs délicates pour se procurer de la prose à publier posthumement !!!" Il lui détaille aussi, de manière enjouée et épique, sa dernière soirée à bord du Cassini et les marques de sympathie qu'il a reçues : "Mon départ du Cassini a été la chose la plus parfaitement grotesque de la terre, et même des cinq océans... Toasts, effusions, agapes... R. m'informe solennellement que je suis "chaleureusement" proposé pour la croix par lui et l'amiral. Moi (qui le savais), stupéfaction classique et pénétrée. Là-dessus, la baleinière accoste, mes valises embarquent, je les suis... l'équipage dormait depuis deux heures théoriquement. Mais à peine la baleinière pousse-t-elle, hurlements sauvages, clameurs, vivats, hourrahs. Sans rien dire tous ces braves gens avaient attendu patiemment qu'il fût l'heure de crier. Naturellement je me suis mis à pleurer. Enfin l'idiotie totale." Il achève cette missive en énumérant les villes andalouse qu'il visitera : "Je oars après demain pour Séville, ensuite Cordoue et Tolède..." - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 86215

Livre Rare Book

Le Feu Follet
Paris France Francia França France
[Livres de Le Feu Follet]

450,00 € Acheter

‎FARRERE Claude‎

‎Longue et belle lettre autographe signée à son ami Pierre Louÿs au sujet de la brouille de ce dernier avec un ami qu'ils ont en commun et qui semble mettre en péril la leur : " Mais ce qu'il faut que vous sachiez par dessus tout, c'est que vous êtes ma plus grande affection"‎

‎Toulon 4 Août1908, 13,5x21,5cm, 16 pages sur quatre doubles feuillets + une enveloppe.‎

‎Très longue lettre autographe signée de Claude Farrère, 260 lignes environ à l'encre bleue (16 pages sur quatre doubles feuillets), à son ami Pierre Louÿs. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Claude Farrère évoque la lettre qu'il a reçue de son ami et celle qu'il vient de lui expédier : "Je vous écrivais, moi, ce même vendredi, une lettre couleur de sang...[...] une lettre rutilante et dépourvue de tout sang-froid." Il revient, avec humour, sur la fâcherie entre Pierre Louÿs et un certain Augusto (probablement Auguste Babut de Rosan) dont il pensait être le responsable : "Notez bien, cher ami, que j'étais persuadé au fond, malgré vos dénégations à tous deux, de mon influence personnelle dans votre brouille. La vanité humaine ne rate jamais des coups analogues. Et c'est avec quelque honte que je confesse m'être cru, deux bonnes journées durant, le pivot du monde." Claude Farrère fustige sa propre candeur et son manque de discernement : "Quoique je sois de la prudence que vous connaissez, je me fais prendre en flagrant délit tout le temps... [...] la petite jeune fille divorcée que je vous ai jadis montrée au cinématographe a eu l'imprudence de me donner rendez-vous dans des rues désertes... le père de l'enfant, officier supérieur, comme juste, nous y a rencontrés...", pressentant que cette ingénuité finira par lui jouer des tours : "... ça finira mal. Je fais de l'épée toutes les fois que j'y pense." Puisqu'il vient de recevoir la missive de son ami Pierre Louÿs, il poursuit la rédaction de sa lettre afin de lui répondre et s'étonne de ce qu'il vient d'y lire : "Donc lorsque quatre ou cinq jours après, je trouve votre première dépêche "suis brouillé" avec - pour motif que vous pouvez deviner...", je demeure stupéfait, et creuse vainement ma tête. N'ayant pas deviné, je suppose. Je suppose à tort... Reahurissement. J'ai reçu, la semaine dernière, soixante quinze letrres dont vingt à peu près vous concernant de près ou de loin." Dans cet embrouillamini d'amitiés froissées et déchirées, Claude Farrère décrit aussi le grand désarroi d'un autre de leur ami commun, un certain V qui vient enfin éclairer la lanterne de l'écrivain sur le malentendu opposant Louÿs et Babut de Rosan : "Là-dessus, brusque changement de V. Il était plus que frappé. Je le voyais sur la margelle du suicide. Il se redresse immédiatement, reprend son sang-froid, saute dans un train. Et en attendant l'heure du départ, il reprend son récit. et je comprends." Voilà Claude Farrère presque soulagé et rasseréné : "Maintenant, je crois avoir compris. Pas tout à fait tout... Celle que je me suis mêlé de ce qui ne me regardait pas. je vous en demande pardon, mon ami et vous supplie de l'oublier. Votre affection m'est si chère que je serais abominablement malheureux de la sentir refroidie, même d'un seul degré ! Dites moi s'il faut que je craigne cela, et dites le moi tout de bon." mais toujours aussi triste pour Augusto : "Augusto est en ce moment presque fou de douleur, parce qu'il croit votre amitié perdue pour lui. J'ai profondément pitié de ce pauvre enfant." Très belle lettre symbolisant les touments des amitiés tumultueuses de l'entourage de Pierre Louÿs et Claude Farrère. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 85175

Livre Rare Book

Le Feu Follet
Paris France Francia França France
[Livres de Le Feu Follet]

800,00 € Acheter

‎FARRERE Claude‎

‎Manuscrit autographe - Pièce de theatre sur la marine -‎

‎15 pages in-folio - sans date -‎

‎Manuscrit autographe de deux scènes d'une pièce maritime dont les personnages sont: Vertillac, Mac Arvohr pour la première scène (numérotée pages 3 à 12) et Vertillac, Brambourg, Mac Farlane, Couttillac pour la seconde (numérotée pages 1 à 5) --Vertillac: "Que dit la sagesse des marines? Avant d'exécuter l'ordre reçu..." - Mac Arvohr: "Attendre que le contre-ordre soit venu!"...- Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

Référence libraire : GF23632

Livre Rare Book

Galerie Fert
Nyons France Francia França France
[Livres de Galerie Fert]

350,00 € Acheter

‎FARRERE Claude (1876 - 1957)‎

‎Manuscrit autographe signé - "Les Marins du Latham" - 1928 -‎

‎13 pages in-folio - Ratures et corrections -‎

‎Beau texte à la gloire de Guilbaud et Amundsen qui périrent en se portant au secours de l'expédition Nobile - "..C'est un marin qui écrit ici pour réclamer trés respectueusement l'hommage que doit la France aux quatre marins de la Marine Nationale qui viennent de jeter hardiment leur vie aux hasards de la banquise arctique, dès que l'honneur français et dès que l'Humanité l'ont exigé... Nobile et les siens ont risqué leur vie pour élargir le cercle des connaissances humaines...L'Humanité n'en est pas moins tenue de tout risquer pour sauver Nobile et les siens...Un ordre de la rue Royale envoit délibérément ai Pole Nord le meilleur de nos hydravions, celui du commandant Guilbaud... Amundsen, le conquérant du Pole Sud, Amundsen lui-même, demande passage à bord de l'appareil français..." Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

Référence libraire : GF20099

Livre Rare Book

Galerie Fert
Nyons France Francia França France
[Livres de Galerie Fert]

500,00 € Acheter

‎FARRERE Claude - (Frédéric-Charles Bargone dit - Lyon 1876 - 1957) - Romancier français‎

‎Belle Lettre Autographe Signée à "Mon cher maitre" - Le 22 juin 1910 -‎

‎4 pages in8 - bon état -‎

‎Il intervient auprés d'un membre du jury du Conservatoire au profit d'un enfant, "Gaston Crespin", au théatre Saint-Mars: "Sa mère est une vieille femme que j'estime. Un échec jetterait inévitablement ce petit garçon au music-hall. Et sa mère en serait au désespoir..." - Il demande seulement impartialité et équité "qui est l'essence même de votre oeuvre dramatique"...- Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

Référence libraire : GF21621

Livre Rare Book

Galerie Fert
Nyons France Francia França France
[Livres de Galerie Fert]

100,00 € Acheter

‎FARRERE Claude:‎

‎Le pont du ciel.‎

‎Paris, Ed. Lapina, 1926. 1 vol. br. in-8 de 126-[4] pages, couverture sable à rabats. Non coupé, belle condition.‎

‎Illustré d’eaux-fortes originales de Camille Roche, dont 1 portrait de l’auteur en frontispice, et de 4 fac-simile dépliants de manuscrit. Tiré à 1195 exemplaires. Celui-ci un des 1000 numérotés sur vergé de Rives B. F. K. pur chiffon.‎

Référence libraire : 3233

Livre Rare Book

ILLIBRAIRIE | Bombadil SA
Genève Switzerland Suiza Suíça Suisse
[Livres de ILLIBRAIRIE | Bombadil SA]

73,55 € Acheter

‎FARRERE Claude:‎

‎Thomas L’Agnelet. Gentilhomme de fortune.‎

‎Paris, Lib. Paul Ollendorff, 1913. 1 vol. in-12 de 462 pages, demi-maroquin orné d’un filet doré, dos à nerfs orné de fleurons mosaïqués oranges et verts, et de filets dorés, tête dorée, 1er plat de couverture conservé. Belle condition, rares rousseurs mises à part.‎

‎Illustré d’un portrait de l’auteur en frontispice et d’un fac-simile dépliant d’une page de manuscrit. Tiré à 850 exemplaires numérotés, celui-ci un des 550 sur vélin. Edition originale.‎

Référence libraire : 3231

Livre Rare Book

ILLIBRAIRIE | Bombadil SA
Genève Switzerland Suiza Suíça Suisse
[Livres de ILLIBRAIRIE | Bombadil SA]

91,94 € Acheter

‎Farrington, W. H.‎

‎Typed Letter signed to John L. MacVicar, thanking him for the copy of Arthur Nash's "The Golden Rule in Business"‎

‎1 p. Very good condition‎

MareMagnum

Readville Books
Readville MA, US
[Livres de Readville Books]

20,40 € Acheter

‎Farrère (Claude) :‎

‎Petites (Les) Alliées. Orné de cinquante-et-un dessins par Albert André.‎

‎Paris, Henri Jonquières, "Les Beaux Romans", 1923 ; in-8 ; très large demi-maroquin bleu marine, dos à deux larges nerfs plats centraux encadrés d'un triple filet doré (galon d'officier), papier bleu-pétrole peint à la main sur les plats, listel doré entre le maroquin et le papier, gardes de papier peint bleu-nuit, couverture illustrée et dos conservés, non rogné (Creuzevault) ; (4), II, 361, (5) pp., (1) f. bl. ; dessins mis en couleurs à la main, au pochoir et au pinceau.‎

‎Exemplaire sur Rives, imprimé pour M. Claude Farrère ; ENVOI AUTOGRAPHE SIGNE de l'auteur "à Monsieur Pierre Guimier, au nom de ces Écrivains Combattants de France qui le remercient avec émotion de son geste généreux, et avec la vive sympathie de son collaborateur et ami, [signé] Claude Farrère". De son vrai nom Frédéric-Charles Bargone, Claude Farrère (1876-1957) est né à Lyon ; après une carrière comme officier de marine, il se consacra à la littérature ; prix Goncourt en 1905, il est l'ami de Pierre Louÿs, Victor Segalen et Pierre Loti qui fut son parrain littéraire ; comme celui-ci, il fut un admirateur de la Turquie et du Japon. En 1932, en s'interposant entre le Président Doumer et Gorguloff son assassin, il fut blessé de deux balles dans le bras. Dès 1933, il fut un militant actif de la protection des intellectuels juifs et demanda qu'ils soient accueillis en France ; en 1935, il fut élu à l'Académie Française. Après la guerre, il fut membre de l'Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain ; il fut aussi le Président de l'Association des Écrivains Combattants de France. Très bel ouvrage, bien illustré, dans une reliure originale et sobre du grand maitre relieur, Creuzevault, en bel état.‎

Référence libraire : 15562

Livre Rare Book

Librairie Ancienne Clagahé
Saint Symphorien d’Ozon France Francia França France
[Livres de Librairie Ancienne Clagahé]

750,00 € Acheter

‎FARRÈRE Claude‎

‎Correspondance‎

‎15 février 1949; 20 avril 1949, à propos des dessins de Loti; 29 juin 1949, à propos d'une audience auprès de Herriot; 18 septembre 1949, à propos de Émile Henriot et de Margaret Mitchell (elle est morte le 16 août 1949); 27 septembre 1949, il insiste pour que Samuel Loti participe au comité qu'il envisage avec Laplaud; 7 novembre 1949; 10 novembre 1949, très belle lettre dans laquelle il parle du comité et des différents personnages qui doivent en faire partie; 13 novembre 1949, ses confrères de l'Académie se méfient; 26 novembre 1949, il sera reçu par Vincent Auriol; 17 décembre 1949 (pneumatique), Il a reçu une réponse de Herriot; Ensemble de 10 lettres dactylographiées et signées adressées à Laplaud. Toutes ces lettres comportent la belle signature de Claude Farrère. En feuilles Très bon 1949‎

‎édition originale‎

Référence libraire : 13347

Livre Rare Book

Librairie Seigneur
Voingt France Francia França France
[Livres de Librairie Seigneur]

220,00 € Acheter

‎FARRÈRE Claude‎

‎Correspondance‎

‎5 janvier 1950, à propos de l'Académie de Marine; 29 janvier 1950; 11 mai 1950; 10 juin 1950, il n'a plus le discours qu'il a prononçé à la Sorbonne et ne veut pas se rendre à Rochefort; 26 juin 1950, il est navré de la tournure qu'a pris la commémoration de Rochefort; 4 octobre 1950, il rentre de Turqie; 18 octobre 1950, il est malade et souhaiterait que Laplaud fasse le nécessaire pour que Henri Borgeaud soit honoré; 6 décembre 1950; 31 juillet 1951, il veut écrire quelquechose pour le Livre d'Or de Loti; 7 août 1951, le Livre d'Or ne sera pas fait; 25 janvier 1952, il félicite Laplaud pour le bulletin; 7 mars 1952, Laplaud semble démissionner de l'Association; 3 juillet 1953, Laplaud se rend en Turquie; 20 octobre 1953; 26 novembre 1953, importante critique littéraire du livre de Laplaud sur Loti, il parle de Zola, Flaubert, Valéry ..; 23 décembre 1953. Ensemble de 16 lettres dactylographiées et signées adressées à Laplaud. Toutes ces lettres comportent la belle signature de Claude Farrère. En feuilles Très bon 1950-1953‎

‎édition originale‎

Référence libraire : 13348

Livre Rare Book

Librairie Seigneur
Voingt France Francia França France
[Livres de Librairie Seigneur]

350,00 € Acheter

‎FARRÈRE Claude‎

‎Correspondance‎

‎Importante correspondance de Claude Farrère échangée avec Fernand Laplaud. Laplaud était le fondateur de l'association des Amis de Pierre Loti. La correspondance s'échelonne de 1923 à 1929 . Elle comporte 10 lettres signées (tapuscrites) avec enveloppes , 1 lettre de son secrétaire et une d'Yvon Segalen. Farrère donne des renseignements sur Pierre Loti et son œuvre : prononciation d'Aziyadé; rectification de ses déclarations concernant Loti; souhaits qu'on ne puisse pas retrouver la tombe d'Aziyadé; À propos d'un article consacré à Marcel Batilliat. Toutes ces lettres comportent la belle signature de Claude Farrère. En feuilles Très bon 1929‎

‎édition originale‎

Référence libraire : 13332

Livre Rare Book

Librairie Seigneur
Voingt France Francia França France
[Livres de Librairie Seigneur]

300,00 € Acheter

‎FARRÈRE Claude‎

‎Correspondance‎

‎11 novembre 1946, il est en mauvaise santé; 6 janvier 1947, sa femme est très malade; 23 novembre 1947, il n'a aucune influence pour le prix Fémina !; 31 décembre 1947, il blague à propos des prix littéraires; 20 septembre 1948, longue lettre à propos de Loti (le centenaire de sa naissance aura lieu le 15 janvier 1950); 30 octobre 1948, toujours à propos d'un comité pour la célébration de Loti, il cite le Duc de Broglie et l'amiral Lacaze ...; 7 novembre 1948, il insiste pour que le Duc de Broglie et l'amiral Lacaze soient en juste place. Ensemble de 7 lettres dactylographiées et signées adressées à Laplaud. Toutes ces lettres comportent la belle signature de Claude Farrère. En feuilles Très bon 1946-1948‎

‎édition originale‎

Référence libraire : 13346

Livre Rare Book

Librairie Seigneur
Voingt France Francia França France
[Livres de Librairie Seigneur]

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‎FARRÈRE Claude‎

‎Correspondance‎

‎Importante correspondance de Claude Farrère échangée avec Fernand Laplaud. Laplaud était le fondateur de l'association des Amis de Pierre Loti. La correspondance date de 1931 . Elle comporte 7 lettres signées (tapuscrites) avec enveloppes. Farrère donne des renseignements sur Pierre Loti et son œuvre : Félicitations pour le numéro du Mercure de Flandre consacré à Loti; Incitation à ne pas écrire sur lui; Protection de la tombe d'Aziyadé à Constantinople (sic); À propos de la lettre de Loti à Pierre Louÿs ... Toutes ces lettres comportent la belle signature de Claude Farrère. En feuilles Très bon 1930‎

‎édition originale‎

Référence libraire : 13334

Livre Rare Book

Librairie Seigneur
Voingt France Francia França France
[Livres de Librairie Seigneur]

220,00 € Acheter

‎FARRÈRE Claude‎

‎Correspondance‎

‎Importante correspondance de Claude Farrère échangée avec Fernand Laplaud. Laplaud était le fondateur de l'association des Amis de Pierre Loti. La correspondance date de 1930 . Elle comporte 10 lettres signées (tapuscrites) avec enveloppes. Farrère donne des renseignements sur Pierre Loti et son œuvre : Inauguration d'une plaque en souvenir de l'écriture de Ramuntcho; Importante précision sur le fait que l'écrivain se faisait bien appeler Commandant Loti et non Viaud; À propos de la présence d'un représentant de l'Académie Goncourt (de laquelle faisait partie Loti) à une commémoration ... Toutes ces lettres comportent la belle signature de Claude Farrère. En feuilles Très bon 1930‎

‎édition originale‎

Référence libraire : 13333

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Librairie Seigneur
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‎FARRÈRE Claude‎

‎Correspondance‎

‎Importante correspondance de Claude Farrère échangée avec Fernand Laplaud. Laplaud était le fondateur de l'association des Amis de Pierre Loti. La correspondance date de 1932 . Elle comporte 6 lettres signées (tapuscrites) avec enveloppes. Il a aimé le livre d'Odette Valence; Il parle de ses nombreux chats ... et de son ami Pierre Benoit; Importante lettre dans laquelle il dit avoir été empoisonné; Il donne des renseignements biographiques; Il parle du Général Pétin, probablement le chef d'état-major de la mission militaire française en Roumanie vers 1920 ... ... Toutes ces lettres comportent la belle signature de Claude Farrère. En feuilles Très bon 1932‎

‎édition originale‎

Référence libraire : 13335

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Librairie Seigneur
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‎FARRÈRE Claude‎

‎Correspondance‎

‎Importante correspondance de Claude Farrère échangée avec Fernand Laplaud. Laplaud était le fondateur de l'association des Amis de Pierre Loti. La correspondance date de 1933 . Elle comporte 6 lettres signées (tapuscrites) avec enveloppes et 1 carte de visite signée. Belle lettre de vœux (en-tête "Association des Écrivains Combattants de 1914 à 1918"); Ses diverses occupations; Il cite ses amis Colette, Benoit ... Toutes ces lettres comportent la belle signature de Claude Farrère. En feuilles Très bon 1933‎

‎édition originale‎

Référence libraire : 13336

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Librairie Seigneur
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‎FARRÈRE Claude‎

‎Correspondance‎

‎Importante correspondance de Claude Farrère échangée avec Fernand Laplaud. Laplaud était le fondateur de l'association des Amis de Pierre Loti. La correspondance date de 1934 . Elle comporte 7 lettres signées (tapuscrites) avec enveloppes et 1 carte de visite. À propos de Gaston Mauberger, le secrétaire de Pierre Loti; 2 pages en hommage à Mauberger; Conférence improvisée comme d'habitude; "Je suis décidé à ne jamais me représenter à l'Académie ..."; Toutes ces lettres comportent la belle signature de Claude Farrère. En feuilles Très bon 1934‎

‎édition originale‎

Référence libraire : 13337

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‎FARRÈRE Claude‎

‎Correspondance‎

‎Importante correspondance de Claude Farrère échangée avec Fernand Laplaud. Laplaud était le fondateur de l'association des Amis de Pierre Loti. La correspondance date de 1935 (3 lettres), 1936 (2 lettres), 1937 ( 1 carte de visite signée) et 1939 ( 1 carte de visite signée). Il est fâché avec les habitants de l'Ile d'Oléron; Belle lettre du secrétaire à propos de l'Académie; Toutes ces lettres comportent la belle signature de Claude Farrère. En feuilles Très bon 1935‎

‎édition originale‎

Référence libraire : 13338

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‎FARRÈRE Claude‎

‎Correspondance‎

‎3 janvier 1944 (pour 1945) : Très belle lettre de Claude Farrère, alors que la guerre n'est pas finie. Il parle de De Gaulle comme étant un chef de génie. Il ne doute pas que l'Allemagne soit écrasée; Mais il faudra reconquérir notre Indochine face au dangereux Japon; Mais plus le combat sera long, plus nous regagnerons notre honneur ... En feuilles Très bon 1945‎

‎édition originale‎

Référence libraire : 13339

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‎FARRÈRE Claude‎

‎Tapuscrit signé : Loti‎

‎Cet important tapuscrit (3 pages)a été publié dans le numéro spécial de la revue Mercure de Flandre consacré à Pierre Loti ( janvier-février 1931). On joint une très belle lettre signée dans laquelle Farrère évoque tristement la cérémonie de l'apposition d'une plaque sur la maison de Loti. En feuilles Très bon Paris 1930-1934 3 pages in-4° et 1 page in-4°‎

Référence libraire : 10982

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‎Farrère, Claude‎

‎[Manuscrit autographe signé] Le Problème d'Extrême Orient‎

‎1940 [circa octobre 1940] Manuscrit autographe de 9 ff. in-4 anopistographes (environ 30 lignes par page), signé in-fine.‎

‎Quelques ratures. Un manuscrit, probablement inédit, très lisible. Dans ce projet d'article, Claude Farrère évoque longuement l'invasion japonaise de la Chine puis la récente invasion du Haut Laos et du Haut Tonkin. Il prévoit une extension du conflit, car les bases navales de l'Indochine coupent Hong-Kong de Singapour et remarque qu'une "extension des conflits actuels ôterait à la planète le peu de chances qui lui restent de jamais retrouver une paix durable et une civilisation basée sur le droit, la justice, l'ordre et la liberté". L'article se termine par des considérations sur les bienfaits apportés par la colonisation française de l'Indochine, respectueuse des croyances, des moeurs et des trésors culturels. Et Claude Farrère de conclure : "J'ai peur que leur bonheur [celui des "populations douces et naïves du Cambodge, du Laos, de l'Annam et du Tonkin"], hélas ! ne soit fini." Quelques rousseurs et plis, sans aucune gravité.‎

Référence libraire : 1962

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Julien Mannoni livres anciens
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‎Fassbaender, Brigitte, Sängerin (geb. 1939)‎

‎2 Originalfotografien mit eigenh. U. auf der Bildseite.‎

‎o.J. Ohne Ort, Ohne Jahr, 10,5 x 15 und 18 x 13 cm. 2 Seiten.‎

‎2 schöne Porträts, in jungen und etwas älteren Jahren.‎

Référence libraire : 59571

‎Fastenrath, Johannes, Schriftsteller (1839-1908)‎

‎3 eigenh. Briefe mit U.‎

‎o.J. Köln, 31. V. 1872 bis 21. XI. 1894, Gr.-8°. Zus. 4 1/2 Seiten. Doppelblätter.‎

‎An Wilhelm Langewiesche (Vater und Sohn) mit Dank für den Band "Vorhofklänge". Schickt sein Buch "Vaterlandslieder". Dankt für den Gedichtband "Im Morgenlicht". - Die Nachlässe von Johannes und Luise Fastenrath werden im Historischen Archiv der Stadt Köln verwahrt. Nach dem Tod von Fastenraths Witwe wurde sein Haus 1918 als Geschäftshaus von der Kunsthandlung Math. Lempertz erworben.‎

Référence libraire : 54629

‎Fastenrath, Johannes, Schriftsteller (1839-1908)‎

‎Eigenh. Brief mit U.‎

‎o.J. Köln, 27. I. 1887, Gr.-8°. 1 Seite. Doppelblatt.‎

‎An Herrn Bock mit Dank für dessen Brief und eine Dichtung, die dieser seinem Vater gewidmet hatte und für die Fastenrath den Privatdruck als geeigene Veröffentlichungsform empfiehlt : "[...] Hoffentlich sehen wir die ganze Sammlung schon bald, da sie Ihnen Ehre und uns Freude machen wird [...]" - Der Jurist und Dichter Fastenrath machte die wechselseitige Vermittlung spanischen und deutschen Kulturguts zu seiner Lebensaufgabe. Er war u. a. mit August Heinrich Hoffmann von Fallersleben befreundet und Gründer der Kölner Blumenspiele. - Löchlein im Außenrand.‎

Référence libraire : 39379

‎Fastenrath, Johannes, Schriftsteller (1839-1908)‎

‎Eigenh. Brief mit U.‎

‎o.J. Köln, 10. IV. 1904, Gr.-8°. 2 Seiten.‎

‎An Maximilian Harden wegen eines Vortrags bei der "Literarischen Gesellschaft Köln", wo er eine Harden-Gemeinde finden werde, mit Einladung zu den Blumenspielen des 1. Mai und mit Bitte um sein Bild.‎

Référence libraire : 43561

‎Fathwinter (d. i. Franz oder Fred Alfred Theophil Winter), Maler (1906-1974)‎

‎Farbholzschnitt "Mit Violett geordnet", bezeichnet, signiert und datiert.‎

‎o.J. Ohne Ort (Düsseldorf), 1956, Fol. (Bildgr.: 16 x 20,8 cm). 1 Seite.‎

‎Nr. 13 von 60 Ex. - Mit eigenh. in Bleistift beschriftetem Umschlag "Prof. Dr. Hanfstaengl mit frdl. Grüssen dies kleine Blatt einer strukturellen Information von In-Formation 'Tabalo' [...]".‎

Référence libraire : 59648

‎Fauchery, Jean Claude Auguste, Kupferstecher (1798-1843)‎

‎Eigenh. Brief mit U.‎

‎o.J. , Ohne Ort und Jahr, Gr.-8°. 1 Seite. Doppelblatt.‎

‎Buchbestellung und Bücherrücksendung an einen Buchhändler.‎

Référence libraire : 38119

‎Fauchier-Delavigne, Marcelle, Schriftstellerin (1883-1973)‎

‎Eigenh. Neujahrsbrief.‎

‎o.J. , Ohne Ort und Jahr, 8°. 1 Seite. Doppelblatt.‎

‎An Annette Kolb mit Aufdruck und eigenhändigen Zeilen: "Chère Annette. Les voeux que je forme sont ceuxci: Revenez bientot à Paris, et allons encore nous promener rue de Bac chez les marchands qui sont vos amis et que votre santé soit bonne. Votre amie Marcelle vous embrasse affectueusement en cette fin d'année [...]"‎

Référence libraire : 50429

‎FAUCHOIS René‎

‎Boudu sauvé des eaux‎

‎- Berger-Levrault, Paris 1950, 12x18,5cm, broché. - Nouvelle édition. Dos insolé comportant deux mouillures. Envoi autographe signé de René Fauchois à l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim qui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎FAUCON Maurice‎

‎La librairie des papes d'Avignon - sa formation, sa composition, ses catalogues (1316-1420). Tome premier‎

‎tome premier (des 2): xxi + 263pp., 24cm., édition originale de 1886, dans la série "Bibliothèque des écoles françaises d'Athènes et de Rome" fasc.43, br.orig. (dos restauré), exemplaire du savant belge Buytaert O.F.M., qqs.soulignements à l'encre de sa main, texte en bon état, R75111‎

‎FAUCON Maurice‎

‎La librairie des papes d'Avignon - sa formation, sa composition, ses catalogues (1316-1420). Tome premier‎

‎Paris, Ernest Thorin 1886 tome premier (des 2): xxi + 263pp., 24cm., édition originale de 1886, dans la série "Bibliothèque des écoles françaises d'Athènes et de Rome" fasc.43, br.orig. (dos restauré), exemplaire du savant belge Buytaert O.F.M., qqs.soulignements à l'encre de sa main, texte en bon état, R75111‎

Référence libraire : R75111

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Antiquariaat Pieter Judo (De Lezenaar)
Hasselt Belgium Bélgica Bélgica Belgique
[Livres de Antiquariaat Pieter Judo (De Lezenaar)]

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‎FAURE (Elie).‎

‎Carte-lettre autographe signée adressée au journaliste et critique Dominique Braga.‎

‎1 page in-8, "147 Bd St Germain" Paris, [6 mai 1921], marques postales au verso. A propos de son article « Esthétique du machinisme » paru dans La Revue de Genève (avril 1921, n° 10, p. 481-502) qu'il a "longtemps médité". Il signale avec précision "une déplorable coquille" qui ôte tout son sens à un chapitre entier. "Il est toujours agréable d'être intelligemment éreinté et vous savez avec quelle jubilation j'ai accueilli le massacre de Varagnac". Il évoque un article de Paul Souday paru dans Le Temps et commente, cassant : "il est trop bête, et de plus, de mauvaise foi".‎

Référence libraire : 100756

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Vignes Online
Paris France Francia França France
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‎FAURE (Elie).‎

‎Carte-lettre autographe signée adressée au journaliste et critique Dominique Braga.‎

‎1 page in-8, "147 Bd St Germain" Paris, [6 mai 1921], marques postales au verso. A propos de son article « Esthétique du machinisme » paru dans La Revue de Genève (avril 1921, n° 10, p. 481-502) qu'il a "longtemps médité". Il signale avec précision "une déplorable coquille" qui ôte tout son sens à un chapitre entier. "Il est toujours agréable d'être intelligemment éreinté et vous savez avec quelle jubilation j'ai accueilli le massacre de Varagnac". Il évoque un article de Paul Souday paru dans Le Temps et commente, cassant : "il est trop bête, et de plus, de mauvaise foi".‎

Référence libraire : 100756

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Vignes Online
Eymoutiers France Francia França France
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‎FAURE Edgar‎

‎Le serpent et la tortue. Les problèmes de la Chine populaire‎

‎- Julliard, Paris 1957, 14x19cm, broché. - Edition originale sur papier courant. Envoi autographe signé de l'auteur à Geneviève Dindin. Dos un peu passé, sinon agréable exemplaire. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎FAURE Maurice‎

‎1 page in-12, en-tête du Sénat. Il écrit, en provençal, à son cher secrétaire (le félibre Bruneau) pour soutenir sa candidature au Consistoire félibréen. On joint une carte postale le représentant. Très bon Paris Paris, 25 juin 1908. L.A.S.‎

Référence libraire : 7184

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Librairie Seigneur
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‎FAURE, Chef de Bataillon de la Trentième demi-brigade d'Infanterie Légère‎

‎Compte que rend au Conseil d'Administration le chef de Bataillon Faure, de l'employ des sommes dont dont il a été Dépositaire, depuis Milan, qu'il fut appellé pour présider le Conseil d'Administration attaché au Bataillon de Garnison, jusqu'à sa Rentrée en France, où le Chef de Bataillon Balland, plus ancien que lui, a pris le Commamdement de la Demy-Brigade [ Comptes manuscrits d'une chef de Bataillon de la 30ème demi-brigade d'Infanterie Légère de retour de Milan - 1799 ]‎

‎Une pièce in-folio de 4 pp. et 1 f. inséré On trouve mentionnée les dates de Pluviôse, du 3 Germinal an 7 (23 mars 1799) et du 26 fructidor (à Marseille). Milan fit sa reddition devant les troupes coalisées en juin 1799. Etat très satisfaisant (lég. mouill. et qq. petits mq. en pliure n'affectant pas le texte) Français‎

‎FAURE, Chef de Bataillon de la Trentième demi-brigade d'Infanterie Légère‎

‎Compte que rend au Conseil d'Administration le chef de Bataillon Faure, de l'employ des sommes dont dont il a été Dépositaire, depuis Milan, qu'il fut appellé pour présider le Conseil d'Administration attaché au Bataillon de Garnison, jusqu'à sa Rentrée en France, où le Chef de Bataillon Balland, plus ancien que lui, a pris le Commamdement de la Demy-Brigade [ Comptes manuscrits d'une chef de Bataillon de la 30ème demi-brigade d'Infanterie Légère de retour de Milan - 1799 ]‎

‎Une pièce in-folio de 4 pp. et 1 f. inséré‎

‎On trouve mentionnée les dates de Pluviôse, du 3 Germinal an 7 (23 mars 1799) et du 26 fructidor (à Marseille). Milan fit sa reddition devant les troupes coalisées en juin 1799. Etat très satisfaisant (lég. mouill. et qq. petits mq. en pliure n'affectant pas le texte)‎

Référence libraire : 27677

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SARL Librairie du Cardinal
Gradignan France Francia França France
[Livres de SARL Librairie du Cardinal]

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‎FAURE, Gabriel‎

‎[ Lettre autographe signée. Gabriel Faure félicite Edouard Estaunié de son élection à l'Académie Française : ] 1 L.A.S. d'une page datée du 15 novembre 1923 sous enveloppe affranchie : "Mon cher Confrère, Ma vieille amitié pour mon compatriote André Rivoire ne m'empêche pas de vous adresser, et de tout coeur, mes vives et biens cordiales félicitations pour votre brillante élection. Que n'ai-je une brassée de lys rouges de St Christophe en Oisans à vopus envoyer ! [...]‎

‎1 L.A.S. d'une page datée du 15 novembre 1923 sous enveloppe affranchie : "Mon cher Confrère, Ma vieille amitié pour mon compatriote André Rivoire ne m'empêche pas de vous adresser, et de tout coeur, mes vives et biens cordiales félicitations pour votre brillante élection. Que n'ai-je une brassée de lys rouges de St Christophe en Oisans à vopus envoyer ! [...]‎

‎Lettre de félicitations envoyées par l'écrivain et critique Gabriel Faure (1877-1962) pour l'élection à l'Académie Française du romancier Edouard Estaunié (1862-1942).‎

Référence libraire : 63999

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SARL Librairie du Cardinal
Gradignan France Francia França France
[Livres de SARL Librairie du Cardinal]

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‎FAURE-DECAMPS Veuve DENTU, Mme Léonie ; BINOT DE VILLIERS‎

‎[ La fin d'une Dynastie de Libraire-Editeur : Importantes archives réunissant 7 dossiers manuscrits datés de 1887 à 1892 relatifs à la liquidation de la Librairie Edouard Dentu ] I : Mémoire de Madame veuve Dentu [ Mémoire manuscrit autographe de Léonie Dentu, 8 pp. in-folio, circa 1887 : ] "Madame Veuve E. Dentu, mise en cause, en vertu d'insinuations dépourvues de tout fondement lui imputant des dépenses exagérées, et une gestion imprudente de ses biens et revenus personnels, croit devoir protester avec la dernière énergie contre les calomnies dirigées contre elle dans un but intéressé. Elle met ses adversaires au défi de fournir une seule preuve de tous les faits qu'ils ont allégués. Elle n'a pas d'autre réponse à faire que d'exposer la situation désastreuse qui lui a été créée par l'incurie des liquidateurs de la succession de son mari." [Suit tout le détail de la situation, depuis le décès d'Edouard Dentu le 13 avril 1884. On relève quelques passages :] " M. Sauvaître qui avait été institué administrateur judiciaire après le décès de M. Dentu, avait présenté au notaire liquidateur, sans livre, ni écriture de commerce, des inventaires et des bilans qui n'avaient aucun caractère d'authenticité. [...] Il n'a pu ou n'a voulu fournir aucune situation relativement à ses comptes ; il s'est refusé à dresser un nouvel inventaire, à ouvrir les livres exigés par la loi, à remettre aux employés comptables les pièces leur permettant de dresser les états qu'il ne voulait ou ne pouvait faire lui-même. De plus, par son imprévoyance il accumulait de nouvelles et lourdes charges pour la maison de librairie déjà durement éprouvée par la crise commerciale ; enfin il empiétait sur les prérogatives de Mme Dentu en traitant sans mandat les auteurs. Par exemple il faisait imprimer le livre "Le Gaga" et se hâtait de le mettre en vente malgré une défense expresse de Mme Dentu. Déjà blessée par l'attitude outrageante qu'il prenait à son égard, elle ne put se dispenser de le congédier après inutiles remontrances [ ... ] C'est ainsi que la reconstitution entière de la comptabilité et les rectifications d'écriture qui en étaient la conséquence n'ont pu être essayées qu'après le départ de M. Sauvaître à dater du 1er janvier 1886. Elles ont abouti en peu de temps à la constatation de la situation désastreuse qui avait été faite à Mme Dentu. [ Celle-ci se tourne en vain de tous côtés : ] Elle fit plusieurs versements pour une somme totale de 50 000 fr. à la caisse de la librairie. Elle essaya en outre de s'associer des capitalistes. Dès le mois de juin 1886 un acquéreur présenté par M. de La Batut étudiait un projet d'achat dans des conditions paraissant avantageuses [ ... mais c'est l'échec. Elle souscrit un emprunt ] Mais malgré ses efforts et en raison des manoeuvres de concurrents et des ennemis acharnés surgissant de tous côtés contre elle, elle n'eut pu suffire à conjurer le péril d'une suspension de paiement si elle n'eût conclu en février 87 un acte d'association qui consacrait presque entièrement tous les avantages et toutes les prérogatives qu'on lui avait attribués lors du partage. Malheureusement la persistance de la crise commerciale et le danger de continuer les opérations qui pouvaient créer pour l'avenir des charges qu'elle n'eût été en état de supporter même partiellement l'obligèrent à conclure de nouveaux arrangements pécuniaires pour partager la responsabilité commerciale avec ceux des associés qui étaient mieux qu'elle en mesure d'en subir les conséquences, puis à se retirer entièrement, et définitivement par acte de cession du 1er octobre 87. [...] Sans entrer dans une discussion de chiffre quelconque, il est facile d'établir quelles sont les causes directes du déficit laissé par Dentu à son décès : ce sont exclusivement les dépenses personnelles engagées depuis l'année 1879 jusqu'à la fin de 1883, notamment l'achat de divers immeubles de plaisance, d'un prix élevé, coûteux d'entretien et sans revenus avec les frais d'aménagement d'installations et d'ameublement (sans parler de l'établissement de Mme de la Batut) ; les sommes déboursées pour ces différentes affaires dépassaient pour cette période 500 000 fr., prélevés sur le compte courant du comptoir d'escompte c'est-à-dire les recouvrements effectués sur les clients de la librairie, le véritable actif commercial, qui n'était alors nullement disponible". [ etc.] II : Rapport d'arbitrage par Binot de Villiers daté du 26 novembre 1892. Contestation entre Madame Veuve Dentu Demanderesse d'une part et MM. Hippeau, Curel, Gougis, Richardin d'autre part [ Rapport d'arbitrage de 39 pp. manuscrites in-folio, détaillant avec grande clarté et précision le litige complexe opposant la Veuve Dentu à ses nouveaux associés, liés par divers contrats sur la seule année 1887. Remarquable document sur l'histoire de la librairie et de l'édition à la fin du XIXe siècle. On citera notamment ce passage : ] "Pour obtenir une avance de la librairie Dentu, un auteur promet d'apporter prochainement un manuscrit, et la librairie lui fait cette avance pour qu'il n'aille pas apporter son manuscrit ailleurs et c'est-à-dire pour s'assurer la préférence. Si l'auteur ne remplit pas sa promesse la librairie subit une perte presque toujours irrecouvrable. S'il remplit sa promesse, pas de difficultés si ce n'est qu'à ce moment on lui verse généralement le complément de ses droits d'auteur. Comme la librairie n'a d'espoir d'être remboursé que sur le produit de la vente et c'est ce qu'indique très clairement la convention du 13 octobre 1887, lorsqu'elle est édicte que le remboursement des avances se fera par voie de déduction sur les sommes auxquelles ont droit les auteurs, la librairie commence par déduire des droits d'auteur les avances déjà faites et ne se libère ensuite que contre remise du manuscrit. Elle ne court plus alors que le risque de l'insuccès de l'ouvrage." ; III : Liquidation de la Société Dentu & Cie dissoute le 30 juin 1887. Deuxième Compte [ 8 feuillets in-folio. Le rapport d'arbitrage indique : " à la date du 8 février 1887, une société était formée sous la raison sociale Dentu & Cie entre Mme Veuve Dentu et M. Hippeau, associés en nom collectif et M. Curel simple commanditaire ; mais quelques mois plus tard, c'est-à-dire le 16 juillet 1887, cette société était dissoute avec effet rétroactif aux 30 juin" ] ; IV : Compte Personnel de Mme Vve Dentu du 1er octobre 1887 au 30 Juin 1888 [ 1er et 2e compte, ensemble 4 feuillets in-folio ] ; V : Librairie Dentu. Société Curel Gougis et Cie. Compte Personnel de Madame Vve Edouard Dentu, période du 1er juillet au 8 novembre 1888 [ 4 ff. in-folio] ; VI : Lot d'une cinquantaine de feuillets d'inventaire, essentiellement Inventaire des Magasins de Ségur [ Comme le précise le rapport de l'arbitre, "Le magasin de l'avenue de Ségur n'était pas un magasin de vente était uniquement un lieu de dépôt choisi par Mme dentu dans une maison montée des propriétaires et elle seule avait la clé de ce dépôt où elle avait rassemblé les ouvrages qui n'étaient plus de vente courante."] ; VII : Compte Principal de Madame Dentu chez son mandataire M. Albert Baudry depuis le 10 décembre 1889 [ 4 feuillets in-4 sous chemise, daté du 31 mars 1892 ]‎

‎Important ensemble de 7 dossiers manuscrits datés de 1887 à 1892 relatifs à la liquidation de la Librairie Edouard Dentu ] I : Mémoire de Madame veuve Dentu [ Mémoire manuscrit autographe de Léonie Dentu, 8 pp. in-folio, circa 1887 : ] "Madame Veuve E. Dentu, mise en cause, en vertu d'insinuations dépourvues de tout fondement lui imputant des dépenses exagérées, et une gestion imprudente de ses biens et revenus personnels, croit devoir protester avec la dernière énergie contre les calomnies dirigées contre elle dans un but intéressé. Elle met ses adversaires au défi de fournir une seule preuve de tous les faits qu'ils ont allégués. Elle n'a pas d'autre réponse à faire que d'exposer la situation désastreuse qui lui a été créée par l'incurie des liquidateurs de la succession de son mari." [Suit tout le détail de la situation, depuis le décès d'Edouard Dentu le 13 avril 1884. On relève quelques passages :] " M. Sauvaître qui avait été institué administrateur judiciaire après le décès de M. Dentu, avait présenté au notaire liquidateur, sans livre, ni écriture de commerce, des inventaires et des bilans qui n'avaient aucun caractère d'authenticité. [...] Il n'a pu ou n'a voulu fournir aucune situation relativement à ses comptes ; il s'est refusé à dresser un nouvel inventaire, à ouvrir les livres exigés par la loi, à remettre aux employés comptables les pièces leur permettant de dresser les états qu'il ne voulait ou ne pouvait faire lui-même. De plus, par son imprévoyance il accumulait de nouvelles et lourdes charges pour la maison de librairie déjà durement éprouvée par la crise commerciale ; enfin il empiétait sur les prérogatives de Mme Dentu en traitant sans mandat les auteurs. Par exemple il faisait imprimer le livre "Le Gaga" et se hâtait de le mettre en vente malgré une défense expresse de Mme Dentu. Déjà blessée par l'attitude outrageante qu'il prenait à son égard, elle ne put se dispenser de le congédier après inutiles remontrances [ ... ] C'est ainsi que la reconstitution entière de la comptabilité et les rectifications d'écriture qui en étaient la conséquence n'ont pu être essayées qu'après le départ de M. Sauvaître à dater du 1er janvier 1886. Elles ont abouti en peu de temps à la constatation de la situation désastreuse qui avait été faite à Mme Dentu. [ Celle-ci se tourne en vain de tous côtés : ] Elle fit plusieurs versements pour une somme totale de 50 000 fr. à la caisse de la librairie. Elle essaya en outre de s'associer des capitalistes. Dès le mois de juin 1886 un acquéreur présenté par M. de La Batut étudiait un projet d'achat dans des conditions paraissant avantageuses [ ... mais c'est l'échec. Elle souscrit un emprunt ] Mais malgré ses efforts et en raison des manoeuvres de concurrents et des ennemis acharnés surgissant de tous côtés contre elle, elle n'eut pu suffire à conjurer le péril d'une suspension de paiement si elle n'eût conclu en février 87 un acte d'association qui consacrait presque entièrement tous les avantages et toutes les prérogatives qu'on lui avait attribués lors du partage. Malheureusement la persistance de la crise commerciale et le danger de continuer les opérations qui pouvaient créer pour l'avenir des charges qu'elle n'eût été en état de supporter même partiellement l'obligèrent à conclure de nouveaux arrangements pécuniaires pour partager la responsabilité commerciale avec ceux des associés qui étaient mieux qu'elle en mesure d'en subir les conséquences, puis à se retirer entièrement, et définitivement par acte de cession du 1er octobre 87. [...] Sans entrer dans une discussion de chiffre quelconque, il est facile d'établir quelles sont les causes directes du déficit laissé par Dentu à son décès : ce sont exclusivement les dépenses personnelles engagées depuis l'année 1879 jusqu'à la fin de 1883, notamment l'achat de divers immeubles de plaisance, d'un prix élevé, coûteux d'entretien et sans revenus avec les frais d'aménagement d'installations et d'ameublement (sans parler de l'établissement de Mme de la Batut) ; les sommes déboursées pour ces différentes affaires dépassaient pour cette période 500 000 fr., prélevés sur le compte courant du comptoir d'escompte c'est-à-dire les recouvrements effectués sur les clients de la librairie, le véritable actif commercial, qui n'était alors nullement disponible". [ etc.] II : Rapport d'arbitrage par Binot de Villiers daté du 26 novembre 1892. Contestation entre Madame Veuve Dentu Demanderesse d'une part et MM. Hippeau, Curel, Gougis, Richardin d'autre part [ Rapport d'arbitrage de 39 pp. manuscrites in-folio, détaillant avec grande clarté et précision le litige complexe opposant la Veuve Dentu à ses nouveaux associés, liés par divers contrats sur la seule année 1887. Remarquable document sur l'histoire de la librairie et de l'édition à la fin du XIXe siècle. On citera notamment ce passage : ] "Pour obtenir une avance de la librairie Dentu, un auteur promet d'apporter prochainement un manuscrit, et la librairie lui fait cette avance pour qu'il n'aille pas apporter son manuscrit ailleurs et c'est-à-dire pour s'assurer la préférence. Si l'auteur ne remplit pas sa promesse la librairie subit une perte presque toujours irrecouvrable. S'il remplit sa promesse, pas de difficultés si ce n'est qu'à ce moment on lui verse généralement le complément de ses droits d'auteur. Comme la librairie n'a d'espoir d'être remboursé que sur le produit de la vente et c'est ce qu'indique très clairement la convention du 13 octobre 1887, lorsqu'elle est édicte que le remboursement des avances se fera par voie de déduction sur les sommes auxquelles ont droit les auteurs, la librairie commence par déduire des droits d'auteur les avances déjà faites et ne se libère ensuite que contre remise du manuscrit. Elle ne court plus alors que le risque de l'insuccès de l'ouvrage." ; III : Liquidation de la Société Dentu & Cie dissoute le 30 juin 1887. Deuxième Compte [ 8 feuillets in-folio. Le rapport d'arbitrage indique : " à la date du 8 février 1887, une société était formée sous la raison sociale Dentu & Cie entre Mme Veuve Dentu et M. Hippeau, associés en nom collectif et M. Curel simple commanditaire ; mais quelques mois plus tard, c'est-à-dire le 16 juillet 1887, cette société était dissoute avec effet rétroactif aux 30 juin" ] ; IV : Compte Personnel de Mme Vve Dentu du 1er octobre 1887 au 30 Juin 1888 [ 1er et 2e compte, ensemble 4 feuillets in-folio ] ; V : Librairie Dentu. Société Curel Gougis et Cie. Compte Personnel de Madame Vve Edouard Dentu, période du 1er juillet au 8 novembre 1888 [ 4 ff. in-folio] ; VI : Lot d'une cinquantaine de feuillets d'inventaire, essentiellement Inventaire des Magasins de Ségur [ Comme le précise le rapport de l'arbitre, "Le magasin de l'avenue de Ségur n'était pas un magasin de vente était uniquement un lieu de dépôt choisi par Mme dentu dans une maison montée des propriétaires et elle seule avait la clé de ce dépôt où elle avait rassemblé les ouvrages qui n'étaient plus de vente courante."] ; VII : Compte Principal de Madame Dentu chez son mandataire M. Albert Baudry depuis le 10 décembre 1889 [ 4 feuillets in-4 sous chemise, daté du 31 mars 1892 ] Important ensemble réunissant diverses pièces relatives au "naufrage" de la librairie Dentu, au lendemain du décès du grand éditeur Edouard Dentu. On notera un remarquable rapport d'arbitrage détaillant avec une grande clarté les litiges très complexes qui opposèrent la Veuve Dentu à ses nouveaux associés. L'arbitre plonge dans les arcanes de l'édition et de la librairie parisienne des années 1884-1890. Prix du lot, non séparable. Français‎

‎FAURE-DECAMPS Veuve DENTU, Mme Léonie ; BINOT DE VILLIERS‎

‎[ La fin d'une Dynastie de Libraire-Editeur : Importantes archives réunissant 7 dossiers manuscrits datés de 1887 à 1892 relatifs à la liquidation de la Librairie Edouard Dentu ] I : Mémoire de Madame veuve Dentu [ Mémoire manuscrit autographe de Léonie Dentu, 8 pp. in-folio, circa 1887 : ] "Madame Veuve E. Dentu, mise en cause, en vertu d'insinuations dépourvues de tout fondement lui imputant des dépenses exagérées, et une gestion imprudente de ses biens et revenus personnels, croit devoir protester avec la dernière énergie contre les calomnies dirigées contre elle dans un but intéressé. Elle met ses adversaires au défi de fournir une seule preuve de tous les faits qu'ils ont allégués. Elle n'a pas d'autre réponse à faire que d'exposer la situation désastreuse qui lui a été créée par l'incurie des liquidateurs de la succession de son mari." [Suit tout le détail de la situation, depuis le décès d'Edouard Dentu le 13 avril 1884. On relève quelques passages :] " M. Sauvaître qui avait été institué administrateur judiciaire après le décès de M. Dentu, avait présenté au notaire liquidateur, sans livre, ni écriture de commerce, des inventaires et des bilans qui n'avaient aucun caractère d'authenticité. [...] Il n'a pu ou n'a voulu fournir aucune situation relativement à ses comptes ; il s'est refusé à dresser un nouvel inventaire, à ouvrir les livres exigés par la loi, à remettre aux employés comptables les pièces leur permettant de dresser les états qu'il ne voulait ou ne pouvait faire lui-même. De plus, par son imprévoyance il accumulait de nouvelles et lourdes charges pour la maison de librairie déjà durement éprouvée par la crise commerciale ; enfin il empiétait sur les prérogatives de Mme Dentu en traitant sans mandat les auteurs. Par exemple il faisait imprimer le livre "Le Gaga" et se hâtait de le mettre en vente malgré une défense expresse de Mme Dentu. Déjà blessée par l'attitude outrageante qu'il prenait à son égard, elle ne put se dispenser de le congédier après inutiles remontrances [ ... ] C'est ainsi que la reconstitution entière de la comptabilité et les rectifications d'écriture qui en étaient la conséquence n'ont pu être essayées qu'après le départ de M. Sauvaître à dater du 1er janvier 1886. Elles ont abouti en peu de temps à la constatation de la situation désastreuse qui avait été faite à Mme Dentu. [ Celle-ci se tourne en vain de tous côtés : ] Elle fit plusieurs versements pour une somme totale de 50000 fr. à la caisse de la librairie. Elle essaya en outre de s'associer des capitalistes. Dès le mois de juin 1886 un acquéreur présenté par M. de La Batut étudiait un projet d'achat dans des conditions paraissant avantageuses [ ... mais c'est l'échec. Elle souscrit un emprunt ] Mais malgré ses efforts et en raison des manoeuvres de concurrents et des ennemis acharnés surgissant de tous côtés contre elle, elle n'eut pu suffire à conjurer le péril d'une suspension de paiement si elle n'eût conclu en février 87 un acte d'association qui consacrait presque entièrement tous les avantages et toutes les prérogatives qu'on lui avait attribués lors du partage. Malheureusement la persistance de la crise commerciale et le danger de continuer les opérations qui pouvaient créer pour l'avenir des charges qu'elle n'eût été en état de supporter même partiellement l'obligèrent à conclure de nouveaux arrangements pécuniaires pour partager la responsabilité commerciale avec ceux des associés qui étaient mieux qu'elle en mesure d'en subir les conséquences, puis à se retirer entièrement, et définitivement par acte de cession du 1er octobre 87. [...] Sans entrer dans une discussion de chiffre quelconque, il est facile d'établir quelles sont les causes directes du déficit laissé par Dentu à son décès : ce sont exclusivement les dépenses personnelles engagées depuis l'année 1879 jusqu'à la fin de 1883, notamment l'achat de divers immeubles de plaisance, d'un prix élevé, coûteux d'entretien et sans revenus avec les frais d'aménagement d'installations et d'ameublement (sans parler de l'établissement de Mme de la Batut) ; les sommes déboursées pour ces différentes affaires dépassaient pour cette période 500000 fr., prélevés sur le compte courant du comptoir d'escompte c'est-à-dire les recouvrements effectués sur les clients de la librairie, le véritable actif commercial, qui n'était alors nullement disponible". [ etc.] II : Rapport d'arbitrage par Binot de Villiers daté du 26 novembre 1892. Contestation entre Madame Veuve Dentu Demanderesse d'une part et MM. Hippeau, Curel, Gougis, Richardin d'autre part [ Rapport d'arbitrage de 39 pp. manuscrites in-folio, détaillant avec grande clarté et précision le litige complexe opposant la Veuve Dentu à ses nouveaux associés, liés par divers contrats sur la seule année 1887. Remarquable document sur l'histoire de la librairie et de l'édition à la fin du XIXe siècle. On citera notamment ce passage : ] "Pour obtenir une avance de la librairie Dentu, un auteur promet d'apporter prochainement un manuscrit, et la librairie lui fait cette avance pour qu'il n'aille pas apporter son manuscrit ailleurs et c'est-à-dire pour s'assurer la préférence. Si l'auteur ne remplit pas sa promesse la librairie subit une perte presque toujours irrecouvrable. S'il remplit sa promesse, pas de difficultés si ce n'est qu'à ce moment on lui verse généralement le complément de ses droits d'auteur. Comme la librairie n'a d'espoir d'être remboursé que sur le produit de la vente et c'est ce qu'indique très clairement la convention du 13 octobre 1887, lorsqu'elle est édicte que le remboursement des avances se fera par voie de déduction sur les sommes auxquelles ont droit les auteurs, la librairie commence par déduire des droits d'auteur les avances déjà faites et ne se libère ensuite que contre remise du manuscrit. Elle ne court plus alors que le risque de l'insuccès de l'ouvrage." ; III : Liquidation de la Société Dentu & Cie dissoute le 30 juin 1887. Deuxième Compte [ 8 feuillets in-folio. Le rapport d'arbitrage indique : " à la date du 8 février 1887, une société était formée sous la raison sociale Dentu & Cie entre Mme Veuve Dentu et M. Hippeau, associés en nom collectif et M. Curel simple commanditaire ; mais quelques mois plus tard, c'est-à-dire le 16 juillet 1887, cette société était dissoute avec effet rétroactif aux 30 juin" ] ; IV : Compte Personnel de Mme Vve Dentu du 1er octobre 1887 au 30 Juin 1888 [ 1er et 2e compte, ensemble 4 feuillets in-folio ] ; V : Librairie Dentu. Société Curel Gougis et Cie. Compte Personnel de Madame Vve Edouard Dentu, période du 1er juillet au 8 novembre 1888 [ 4 ff. in-folio] ; VI : Lot d'une cinquantaine de feuillets d'inventaire, essentiellement Inventaire des Magasins de Ségur [ Comme le précise le rapport de l'arbitre, "Le magasin de l'avenue de Ségur n'était pas un magasin de vente était uniquement un lieu de dépôt choisi par Mme dentu dans une maison montée des propriétaires et elle seule avait la clé de ce dépôt où elle avait rassemblé les ouvrages qui n'étaient plus de vente courante."] ; VII : Compte Principal de Madame Dentu chez son mandataire M. Albert Baudry depuis le 10 décembre 1889 [ 4 feuillets in-4 sous chemise, daté du 31 mars 1892 ]‎

‎Important ensemble de 7 dossiers manuscrits datés de 1887 à 1892 relatifs à la liquidation de la Librairie Edouard Dentu ] I : Mémoire de Madame veuve Dentu [ Mémoire manuscrit autographe de Léonie Dentu, 8 pp. in-folio, circa 1887 : ] "Madame Veuve E. Dentu, mise en cause, en vertu d'insinuations dépourvues de tout fondement lui imputant des dépenses exagérées, et une gestion imprudente de ses biens et revenus personnels, croit devoir protester avec la dernière énergie contre les calomnies dirigées contre elle dans un but intéressé. Elle met ses adversaires au défi de fournir une seule preuve de tous les faits qu'ils ont allégués. Elle n'a pas d'autre réponse à faire que d'exposer la situation désastreuse qui lui a été créée par l'incurie des liquidateurs de la succession de son mari." [Suit tout le détail de la situation, depuis le décès d'Edouard Dentu le 13 avril 1884. On relève quelques passages :] " M. Sauvaître qui avait été institué administrateur judiciaire après le décès de M. Dentu, avait présenté au notaire liquidateur, sans livre, ni écriture de commerce, des inventaires et des bilans qui n'avaient aucun caractère d'authenticité. [...] Il n'a pu ou n'a voulu fournir aucune situation relativement à ses comptes ; il s'est refusé à dresser un nouvel inventaire, à ouvrir les livres exigés par la loi, à remettre aux employés comptables les pièces leur permettant de dresser les états qu'il ne voulait ou ne pouvait faire lui-même. De plus, par son imprévoyance il accumulait de nouvelles et lourdes charges pour la maison de librairie déjà durement éprouvée par la crise commerciale ; enfin il empiétait sur les prérogatives de Mme Dentu en traitant sans mandat les auteurs. Par exemple il faisait imprimer le livre "Le Gaga" et se hâtait de le mettre en vente malgré une défense expresse de Mme Dentu. Déjà blessée par l'attitude outrageante qu'il prenait à son égard, elle ne put se dispenser de le congédier après inutiles remontrances [ ... ] C'est ainsi que la reconstitution entière de la comptabilité et les rectifications d'écriture qui en étaient la conséquence n'ont pu être essayées qu'après le départ de M. Sauvaître à dater du 1er janvier 1886. Elles ont abouti en peu de temps à la constatation de la situation désastreuse qui avait été faite à Mme Dentu. [ Celle-ci se tourne en vain de tous côtés : ] Elle fit plusieurs versements pour une somme totale de 50000 fr. à la caisse de la librairie. Elle essaya en outre de s'associer des capitalistes. Dès le mois de juin 1886 un acquéreur présenté par M. de La Batut étudiait un projet d'achat dans des conditions paraissant avantageuses [ ... mais c'est l'échec. Elle souscrit un emprunt ] Mais malgré ses efforts et en raison des manoeuvres de concurrents et des ennemis acharnés surgissant de tous côtés contre elle, elle n'eut pu suffire à conjurer le péril d'une suspension de paiement si elle n'eût conclu en février 87 un acte d'association qui consacrait presque entièrement tous les avantages et toutes les prérogatives qu'on lui avait attribués lors du partage. Malheureusement la persistance de la crise commerciale et le danger de continuer les opérations qui pouvaient créer pour l'avenir des charges qu'elle n'eût été en état de supporter même partiellement l'obligèrent à conclure de nouveaux arrangements pécuniaires pour partager la responsabilité commerciale avec ceux des associés qui étaient mieux qu'elle en mesure d'en subir les conséquences, puis à se retirer entièrement, et définitivement par acte de cession du 1er octobre 87. [...] Sans entrer dans une discussion de chiffre quelconque, il est facile d'établir quelles sont les causes directes du déficit laissé par Dentu à son décès : ce sont exclusivement les dépenses personnelles engagées depuis l'année 1879 jusqu'à la fin de 1883, notamment l'achat de divers immeubles de plaisance, d'un prix élevé, coûteux d'entretien et sans revenus avec les frais d'aménagement d'installations et d'ameublement (sans parler de l'établissement de Mme de la Batut) ; les sommes déboursées pour ces différentes affaires dépassaient pour cette période 500000 fr., prélevés sur le compte courant du comptoir d'escompte c'est-à-dire les recouvrements effectués sur les clients de la librairie, le véritable actif commercial, qui n'était alors nullement disponible". [ etc.] II : Rapport d'arbitrage par Binot de Villiers daté du 26 novembre 1892. Contestation entre Madame Veuve Dentu Demanderesse d'une part et MM. Hippeau, Curel, Gougis, Richardin d'autre part [ Rapport d'arbitrage de 39 pp. manuscrites in-folio, détaillant avec grande clarté et précision le litige complexe opposant la Veuve Dentu à ses nouveaux associés, liés par divers contrats sur la seule année 1887. Remarquable document sur l'histoire de la librairie et de l'édition à la fin du XIXe siècle. On citera notamment ce passage : ] "Pour obtenir une avance de la librairie Dentu, un auteur promet d'apporter prochainement un manuscrit, et la librairie lui fait cette avance pour qu'il n'aille pas apporter son manuscrit ailleurs et c'est-à-dire pour s'assurer la préférence. Si l'auteur ne remplit pas sa promesse la librairie subit une perte presque toujours irrecouvrable. S'il remplit sa promesse, pas de difficultés si ce n'est qu'à ce moment on lui verse généralement le complément de ses droits d'auteur. Comme la librairie n'a d'espoir d'être remboursé que sur le produit de la vente et c'est ce qu'indique très clairement la convention du 13 octobre 1887, lorsqu'elle est édicte que le remboursement des avances se fera par voie de déduction sur les sommes auxquelles ont droit les auteurs, la librairie commence par déduire des droits d'auteur les avances déjà faites et ne se libère ensuite que contre remise du manuscrit. Elle ne court plus alors que le risque de l'insuccès de l'ouvrage." ; III : Liquidation de la Société Dentu & Cie dissoute le 30 juin 1887. Deuxième Compte [ 8 feuillets in-folio. Le rapport d'arbitrage indique : " à la date du 8 février 1887, une société était formée sous la raison sociale Dentu & Cie entre Mme Veuve Dentu et M. Hippeau, associés en nom collectif et M. Curel simple commanditaire ; mais quelques mois plus tard, c'est-à-dire le 16 juillet 1887, cette société était dissoute avec effet rétroactif aux 30 juin" ] ; IV : Compte Personnel de Mme Vve Dentu du 1er octobre 1887 au 30 Juin 1888 [ 1er et 2e compte, ensemble 4 feuillets in-folio ] ; V : Librairie Dentu. Société Curel Gougis et Cie. Compte Personnel de Madame Vve Edouard Dentu, période du 1er juillet au 8 novembre 1888 [ 4 ff. in-folio] ; VI : Lot d'une cinquantaine de feuillets d'inventaire, essentiellement Inventaire des Magasins de Ségur [ Comme le précise le rapport de l'arbitre, "Le magasin de l'avenue de Ségur n'était pas un magasin de vente était uniquement un lieu de dépôt choisi par Mme dentu dans une maison montée des propriétaires et elle seule avait la clé de ce dépôt où elle avait rassemblé les ouvrages qui n'étaient plus de vente courante."] ; VII : Compte Principal de Madame Dentu chez son mandataire M. Albert Baudry depuis le 10 décembre 1889 [ 4 feuillets in-4 sous chemise, daté du 31 mars 1892 ]‎

‎Important ensemble réunissant diverses pièces relatives au "naufrage" de la librairie Dentu, au lendemain du décès du grand éditeur Edouard Dentu. On notera un remarquable rapport d'arbitrage détaillant avec une grande clarté les litiges très complexes qui opposèrent la Veuve Dentu à ses nouveaux associés. L'arbitre plonge dans les arcanes de l'édition et de la librairie parisienne des années 1884-1890. Prix du lot, non séparable.‎

Référence libraire : 44465

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[Livres de SARL Librairie du Cardinal]

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‎FAVALELLI Max - [1905 - 1989] - Hommes de lettres -‎

‎Lettre Autographe Signée à Simone PARIS - le 4 janvier 1954 -‎

‎1 page in4 + enveloppe - bon état -‎

‎Il remercie "pour cet adorable corbillon qui contenait tout - même ton coeur" - Il lui envoie tous ses voeux de bonheur et de réussite - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

Référence libraire : GF25334

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[Livres de Galerie Fert]

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‎FAVALELLI Max - [1905 - 1989] - Journaliste français - concepteur de mots-croisés‎

‎Lettre Autographe Signée à Simone PARIS - le 4 janvier 1956 -‎

‎1 page in4 - trés bon état -‎

‎Il vient d'avoir de ses nouvelles: "..je sais que tu conquiers l'Espagne et les Espagnols. Et que tu enfermes Don Juan dans les fers"..."Paris sans toi n'est plus Paris, cela va de soi"... Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

Référence libraire : GF16072

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