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‎SEEBOLD Eric‎

‎Essai de situation des pamphlets de Louis-Ferdinand Céline‎

‎Editions Du Lérot, Tusson 1985, 14x22,5cm, broché.‎

‎Edition originale. Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

書籍販売業者の参照番号 : 67617

‎Seeliger, Ewald Gerhard‎

‎Hamburg. Ein Buch Balladen.‎

‎Hamburg, Alfred Janssen, 1905. 151 S. Mit zahlr. tls. ganzseit. Illustr. von Theodor Herrmann. Dunkelblaues, goldgeprägtes OLn. mit Kirchtürmesilhouette a. d. VDeckel.‎

‎Erste Ausgabe (Rapp, S. 156). - 30 Gedichte des Schriftstellers E. G. Seeliger (1877-1959), nachempfunden in den Illustrationen des Stader Malers u. Zeichners Theodor Herrmann (1881-1926). Wie ein großer Moritatengesang erzählen die epischen Gedichte die Geschichte Hamburgs von "Anschar (840)" bis zum Untergang der "Primus (1902)" vor Nienstetten. - Zu E. G. Seeliger siehe Wilpert, Dt. Dichter-Lex., S. 650 (ohne diesen Titel); zu Th. Herrmann siehe Schwarzwälder, Das große Bremen-Lex. - Rücken u. Stehkante bestoßen; stellenw. leicht stockfleckig.‎

書籍販売業者の参照番号 : 15209

‎SEGUELA Jacques‎

‎80 Ans de Publicité Citroën et Toujours 20 Ans‎

‎Hoëbeke, Paris 1999, 24x32cm, reliure de l'éditeur.‎

‎Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Reliure de l'éditeur en pleine toile rouge, dos lisse, premier plat frappé des chevrons du constructeur. Agréable exemplaire complet de sa jaquette illustrée, belle iconographie. Bel envoi autographe signé de Jacques Séguéla à un couple d'amis. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

書籍販売業者の参照番号 : 77625

‎SEGUELA Jacques‎

‎90 ans d'amour‎

‎Plon, Paris 2022, 14x22,5cm, broché.‎

‎Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Agréable exemplaire. Précieux envoi autographe signé de Jacques Séguéla à son ami Bernard Kouchner : "A Bernard mon frère d'armes mon frère d'âme. Jacques." - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

書籍販売業者の参照番号 : 87503

‎SEGUIN (Hélène)‎

‎Au clavier de mon Coeur.‎

‎1951 Paris, librairie Alphonse Lemerre,1951, in huit, 87 pp, broché, non coupé,‎

‎Edition originale : 1/500 sur vélin teinté. Avec une belle dédicace à Mme Théodore Botrel (livre signé).‎

書籍販売業者の参照番号 : 17962

Livre Rare Book

Librairie Jousseaume
Paris France Francia França France
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€ 60.00 購入

‎SEGUELA Jacques‎

‎Autobiographie non autorisée‎

‎Plon, Paris 2009, 14x22,5cm, broché.‎

‎Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Agréable exemplaire. Bel envoi autographe signé de Jacques Séguéla à un ami prenommé Pierre. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

書籍販売業者の参照番号 : 80660

‎SEGUIN, MASSELIN et VIVIER‎

‎Avranches vu par des écrivains et des artistes(J de Vittel,Miss Costello,Stendhal Maupassant…) Chapitres inédits sur son histoire.‎

‎In 8 broché,couverture illustrée,titre,122 pages, illustrations hors-texte(avec publicités locales au verso) bois gravés dans le texte par Bergevin, Lepaumier d’après les croquis de M.Leportier.Société d’archéologie Sciences et Arts d’Avranches et de Moratins,sans date Très bon état‎

書籍販売業者の参照番号 : 4530

Livre Rare Book

Charbonnel
Bar le Duc France Francia França France
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€ 40.00 購入

‎SEGUIN Jean‎

‎Belles ou curieuses statues dans le Diocèse de Coutances & d’Avranchesétat‎

‎in 8 broché,faux-titre,titre,108 pages,trente six simili gravures photographiques hors-texte,illustrations dans le texte, culs de lampe,lettrines.E.DUMONT Paris A Lestringeant Rouen sans date.Très bon état‎

書籍販売業者の参照番号 : 4531

Livre Rare Book

Charbonnel
Bar le Duc France Francia França France
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€ 150.00 購入

‎SEGALEN Victor‎

‎Carte postale autographe signée envoyée depuis Nouméa et adressée à Emile Mignard‎

‎Nouméa 15 juin 1904, 14x9cm, une carte postale.‎

‎Carte postale autographe signée de Victor Segalen, envoyée depuis Nouméa et adressée à Emile Mignard. Quelques lignes rédigées à l'encre noire en dessous de la reproduction photographique en noir et blanc d'une scène de danse guerrière auxNouvelles-Hébrides, adresse manuscrite du correspondant au verso. Quelques taches sans gravité. Emile Mignard (1878-1966), lui aussi médecin et brestois, fut l'un des plus proches amis de jeunesse de Segalen qu'il rencontra au collège des Jésuites Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Brest. L'écrivain entretint avec ce camarade une correspondance foisonnante et très suivie dans laquelle il décrivit avec humour et intimité son quotidien aux quatre coins du globe. C'est au mariage de Mignard, le 15 février 1905, que Segalen fit la connaissance de son épouse, Yvonne Hébert. Segalen complète avec humour la légende de cette carte postale : "[Danse guerrière] ...sur commande, bien entendu. Affectueusement, Victor Segalen Nouméa 15 juin 1904" En 1904, Segalen profite d'un court séjour à Nouméa pour poursuivre l'écriture desImmémoriaux, roman dénonçant l'agonie de lacivilisationmaoriedécimée par la présence européenne,qui paraîtra sous le pseudonyme de Max-Anély en 1907. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

書籍販売業者の参照番号 : 78594

‎SEGALEN Victor‎

‎Carte postale autographe signée envoyée depuis Nouméa et adressée à Emile Mignard‎

‎Nouméa 15 juin 1904, 14,1x9,6cm, une carte postale.‎

‎Carte postale autographe signée de Victor Segalen, envoyée depuis Nouméa et adressée à Emile Mignard. Quelques lignes rédigées à l'encre noire au coin de la reproduction photographique en noir et blanc d'une pirogue de guerre des Îles Salomon, adresse manuscrite du correspondant au verso. Quelques taches et pliures sans gravité. Emile Mignard (1878-1966), lui aussi médecin et brestois, fut l'un des plus proches amis de jeunesse de Segalen qu'il rencontra au collège des Jésuites Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Brest. L'écrivain entretint avec ce camarade une correspondance foisonnante et très suivie dans laquelle il décrivit avec humour et intimité son quotidien aux quatre coins du globe. C'est au mariage de Mignard, le 15 février 1905, que Segalen fit la connaissance de son épouse, Yvonne Hébert. "Nouméa 15 juin 1904, Affect.mt. Victor Seg." En 1904, Segalen profite d'un court séjour à Nouméa pour poursuivre l'écriture desImmémoriaux, roman dénonçant l'agonie de lacivilisationmaoriedécimée par la présence européenne,qui paraîtra sous le pseudonyme de Max-Anély en 1907. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

書籍販売業者の参照番号 : 78598

‎SEGALEN Victor‎

‎Carte postale autographe signée envoyée depuis Nouméa et adressée à Emile Mignard‎

‎Nouméa 15 juillet 1904, 13,9x9cm, une carte postale.‎

‎Carte postale autographe signée de Victor Segalen, envoyée depuis Nouméa et adressée à Emile Mignard. Quelques lignes rédigées à l'encre noire au coin de la reproduction photographique en noir et blanc d'une pirogue de Nouvelle-Calédonie, adresse manuscrite du correspondant au verso. Quelques taches et pliures sans gravité. Emile Mignard (1878-1966), lui aussi médecin et brestois, fut l'un des plus proches amis de jeunesse de Segalen qu'il rencontra au collège des Jésuites Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Brest. L'écrivain entretint avec ce camarade une correspondance foisonnante et très suivie dans laquelle il décrivit avec humour et intimité son quotidien aux quatre coins du globe. C'est au mariage de Mignard, le 15 février 1905, que Segalen fit la connaissance de son épouse, Yvonne Hébert. "Nouméa 15 7.04, Affecteusement. Victor Segalen" En 1904, Segalen profite d'un court séjour à Nouméa pour poursuivre l'écriture desImmémoriaux, roman dénonçant l'agonie de lacivilisationmaoriedécimée par la présence européenne,qui paraîtra sous le pseudonyme de Max-Anély en 1907. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

書籍販売業者の参照番号 : 78599

‎SEGALEN Victor‎

‎Carte postale autographe signée envoyée depuis Chicago et adressée à Emile Mignard‎

‎Chicago 23 octobre 1902, 14x8,8cm, une carte postale.‎

‎Carte postale autographe signée de Victor Segalen, envoyée depuis Chicago et adressée à Emile Mignard. Quelques lignes rédigées au crayon de papier au coin de la reproduction photographique en noir et blanc d'une vue de la South Water Street à Chicago, adresse manuscrite du correspondant au verso. Quelques taches et pliures sans gravité. Emile Mignard (1878-1966), lui aussi médecin et brestois, fut l'un des plus proches amis de jeunesse de Segalen qu'il rencontra au collège des Jésuites Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Brest. L'écrivain entretint avec ce camarade une correspondance foisonnante et très suivie dans laquelle il décrivit avec humour et intimité son quotidien aux quatre coins du globe. C'est au mariage de Mignard, le 15 février 1905, que Segalen fit la connaissance de son épouse, Yvonne Hébert. Cette carte postale a été adressée par Segalen à son ami depuis Chicago alors qu'il se rend à Tahiti via San Francisco. C'est la première fois que le Breton se rend aux Etats-Unis et ses impressions sont plutôt pessimistes : "Chicago. Le summum déplorable de l'américanité bourgeonnante aigüe. Suppose une masse de grèsayant cristallisé suivant le système Cubique. Musée puéril : près de l'Apollon du belvédère une reproduction de l'Hôtel des Postes. Je pars cette nuit d'une traite pour San Francisco où je serai mardi à 4h." - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

書籍販売業者の参照番号 : 78605

‎SEGALEN Victor‎

‎Carte postale autographe signée envoyée depuis Tahiti et adressée à Emile Mignard : "Tépéva est mon nom"‎

‎Tahiti 4 mars 1903, 14x9cm, une carte postale.‎

‎Carte postale autographe signée de Victor Segalen, envoyée depuis Tahiti et adressée à Emile Mignard. Quelques lignes rédigées à l'encre noire autour de la reproduction photographique en noir et blanc d'une vue de Bora-Bora, adresse manuscrite du correspondant au verso. Quelques taches sans gravité, un coin coupé sans doute pour prélever le timbre. Moins de deux mois après son arrivée en Polynésie, le Docteur Segalen semble avoir pris femme : "Un mot de mon épouse à ton adresse : [de la main de ladite épouse] iaorana fetii Tepeva te here neivou ia se no te mea e fetii no Tapeva Maraca Vahine. [de la main de Segalen de nouveau] Ce qui veut dire : je te salue ami de Tépéva (Tépéva c'est mon nom tahitien), et j'aime toi parce que tu es l'ami de Tépéva. signé Maraéa-femme." La biographie de Segalen ne fait aucune mention de cette exotique épouse.Laurence Cachot dans son étude intituléeLa Femme et son image dans l'uvre de Victor Segalen, souligne la fascination de l'écrivain pour le beau sexe, «source de beauté et de plaisir pour l'homme, [ou] cause première de ses maux». L'attrait de Segalen pour la beauté maori est, selon elle, indissociable de son admiration pour les femmes tahitiennes peintes par Paul Gauguin: «L'écriture de V. Segalen est, en quelque sorte, au service de la peinture de P. Gauguin, car les tableaux littéraires sont le pendant des tableaux picturaux. Même lorsque V. Segalen décrit les femmes réelles de Tahiti, ses descriptions du corps, des traits, des qualités physiques et du maintien des vahinés, doivent beaucoup au regard de P. Gauguin.» (op. cit.) Emile Mignard (1878-1966), lui aussi médecin et brestois, fut l'un des plus proches amis de jeunesse de Segalen qu'il rencontra au collège des Jésuites Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Brest. L'écrivain entretint avec ce camarade une correspondance foisonnante et très suivie dans laquelle il décrivit avec humour et intimité son quotidien aux quatre coins du globe. C'est au mariage de Mignard, le 15 février 1905, que Segalen fit la connaissance de son épouse, Yvonne Hébert. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

書籍販売業者の参照番号 : 79067

‎SEGALEN Victor‎

‎Dans un monde sonore. In Mercure de France, n°243 à n°244‎

‎Mercure de France, Paris août 1907, 15 x 23 cm.‎

‎Édition originale. Reliure en plein cartonnage souple gris souris, couvertures conservées, reliure de l'époque. Contributions de E. Masson "Walt Whitman, ouvrier et poète", H. Potez, F. Caussy "La Leçon de Versailles", R. de gourmont, P. Quillard, Rachilde, P. Lasserre "Un Destructeur de légendes: Edmond Biré", A. Spire, M. Réja "L'Art chez les fous", E. Maynial "L'Episode de la Charpillon dans les Mémoires de Casanova", Max-Anély " Dans un monde sonore". Agréable état intérieur. Le 'Mercure de France' est à l'origine une revue française, fondée au XVIIe siècle sous le nom de 'Mercure Galant', qui évoluera pour devenir, au XXe siècle, une maison d'édition. Sous l'impulsion de Rémy de Gourmont et d'Alfred Jarry, une revue littéraire reprend le nom de 'Mercure de France' en 1890 et propose des textes symbolistes, notamment de Jean Moréas, Ernest Raynaud, Jules Renard, Louis Dumur. Accédant progressivement à la reconnaissance, cette revue va publier aussi bien des Parnassiens parmi les plus grands (Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Mallarmé, Heredia, etc.) que voir l'éclosion de la Pataphysique de Jarry. La maison d'édition naît dans la foulée. Elle publie notamment les premières uvres de Gide et de Claudel, de Colette, d'Apollinaire, de Georges Duhamel? - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

書籍販売業者の参照番号 : 26744

‎Seguin, Jean,‎

‎Dans nos Vieilles Eglises de Basse-Normandie, Belles ou Curieuses Statues dans le diocèse de Coutances & d'Avranches,‎

‎1928 Paris, Librairie Dumont, Rouen, Librairie Lestringant, s.d. [1928], 1 volume broché, 250 x 162 mm, 108 pp., ouvrage orné de 36 similigravures photographiques et 18 clichés dans le texte, Bois gravés, en Cul-de-lampe, par Amand Lepaumier.usures d'usage modérées au dos et sur le premier plat, nom à la plume, angle supérieur droit.‎

書籍販売業者の参照番号 : 2265

‎SEGUIN Aîné d’Annonay‎

‎Des ponts en fil de fer‎

‎In 8 broché couverture papier bleu d’attente.Faux-titre, titre,VIII,Avis 2feuillets,103 pages.1 page de table.5 planches dépliantes.Louvet graveur.Chez Bachelier Libraire 1824.grandes marges.Très rare édition originale Seguin traite des origines des ponts suspendus, des cordes verticales des parapets,et amarres inférieures du pont,des planchers.Bibliotheca Mechanica,293.‎

‎Né à Annonay le 20 avril 1786,il était le fils aîné de Marc-François SEGUIN,négociant en draps,dont la famille était originaire de Tain (Dauphiné).Sa mère,née Thérèse-Augustine de Montgolfier,était une nièce de Joseph et Etienne,"les Frères Montgolfier",qui venaient de se rendre célèbres en 1783 par la découverte des aérostats, prélude à la Conquête de l’Air.Marc eut quatre frères,Camille,Jules,Paul,et Charles,qui furent, plus tard,les collaborateurs efficaces de Seguin aîné Des ponts existaient déjà,suspendus à des chaînes et à des barres(Angleterre);ils étaient chers et fragiles.Marc Déguin eut l’idée,à l’issue de travaux réalisés à une échelle réduite(en 1823, sur la Cance,puis sur la Galaure),de les remplacer par des fils de fer, réunis en écheveaux;et l’autorisation fut accordée aux frères SEGUIN,par les pouvoirs publics,le 22 janvier 1824, de construire la célèbre passerelle,suspendue sur le Rhône, entre Tain (Drôme)et Tournon (Ardèche);elle fut réalisée entre avril 1824 et le 25 août 1825,date se son inauguration!Ce fut le prélude à la construction de près de 90 ponts semblables,soit par les cinq frères,soit par les utilisateurs du système‎

書籍販売業者の参照番号 : 1023

Livre Rare Book

Charbonnel
Bar le Duc France Francia França France
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€ 1,500.00 購入

‎SEGUIN Marc‎

‎Description d'un pont en fil de fer, par Seguin aîné‎

‎Chez Bachelier, Libraire pour les Mathématiques, la Physique, les Arts mécaniques, etc., Paris s.d. [1824-1825], 15x22cm, relié.‎

‎Edition originale. Illustré d'une lithographie représentant des coupes et vues du projet du pont de Tain-Tournon,alors en construction. Relié en demi basane marbrée à coins, dos lisse orné de filets dorés et fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, plats de papier marbré, gardes et contreplat de papier marbré, filet doré en encadrement. Dos, coiffes et coins frottés, reliure signée de Stroobants. Rarissime opuscule de Seguin sur un prototype de pont suspendu,construit sur la rivière de la Galore, à Saint-Vallier en Isère. Il servit de travail préparatoire au pont de Tain-Tournon, lepremier grand pont suspendu en fil de fer au monde, grace à l'invention du faisceau defils de fer par Marc Seguin. Il s'agit de la première étude publiée en volume par Seguin sur ses essais de ponts suspendus en câbles de fer. Sa publication l'année précédente Des ponts en fil de fer précédait ses premières constructions et demeurait seulement théorique. Seguin a préconisé l'utilisation de câbles métalliques en fils de fer trefillés au lieu de chaînes en vogue chez ses prédécesseurs. Le pont expérimental, décrit avec force détails et calculs, dans la présente étude était destiné au passage des piétons, des cavaliers et des bêtes de somme, et s'élevait à 5 mètres au dessus du niveau de l'eau pour une longueur totale, d'un milieu de pilier à l'autre de 30 mètres. Les résultats de cette première construction décrite ici seront republiés dans un chapitre de la seconde édition deDes ponts en fil de fer en 1826. Après cet essai couronné de succès, "M.Seguinregarda comme parfaitement démontrée la possibilité de fournir un passage de ce genre sur les plus grands fleuves, non-seulement aux piétons, mais aux plus lourdes voitures. Le gouvernement ayant accordé aux frèresSeguin, le 22 janvier 1824, l'autorisation de construire, à leurs périls et risques, unponten fils de fer sur le Rhône, entre Tain et Tournon, ceux-ci mirent aussitôt la main à l'uvre, et activèrent d'autant plus vigoureusement l'exécution d'un travail qu'ils avaient promis de terminer en dix-huit mois, que tous les hommes de l'art avaient les yeux fixés sur eux, pour s'assurer du degré de confiance que méritaient ces nouveaux constructeurs étrangers jusqu'alors aux travaux publics. La promesse donnée fut scrupuleusement tenue, et lepontde Tournon, le premier en fils de fer qui ait été jeté sur un grand fleuve, fut solennellement inauguré le 25 août 1825. Cepont, qui se compose de deux travées égales, chacune de 85 mètres d'ouverture, et de deux culées et une pile, satisfit pleinement tous les désirs" (Abbé Filhoi). Suivant la réussite du pont de Tournon, Seguin et ses frères construisirent pas moins d'une centaine de ponts suspendus en l'espace d'une vingtaine d'années. Cet opuscule au tirage très confidentiel, fut publié plusieurs mois avant l'achèvement du pont de Tournon, dont Seguin mentionne les déboires de construction et la date espérée d'inauguration : «Cette grande construction a été commencée le 12 mai 1824. Des eaux constamment élevées pendant l'été nous ont forcés de faire toutes nos fondations à un mètre environ au-dessous du niveau de l'eau, au moyen d'une cloche à plongeur très simple de notre invention, dont je me propose de publier la description et qui ne sera pas j'espère sans intérêt pour l'art. A peine avions-nous commencé à couler nos bétons qu'une crue extraordinaire enleva nos ponts de services ainsi qu'une partie des encrèchements et du béton. Mais quelques semaines favorables à nos travaux ont suffi pour tout réparer, et nous donner l'espérance que dans le courant de juillet 1825 le pont pourra être livré au public.» Cette précision nous éclaire sur les circonstances et les raisons de la publication de cet opuscule dont il ne demeure presqu'aucune trace, à l'exception de quelques rares exemplaires dans les bibliothèques européennes. Le nôtre, relié par Stroobants, est celui de l'auteur, conservé dans la famille jusqu'à ce jour. Les problèmes rencontrés par la crue estivale de 1824 ont sans doute suscité des doutes sur la viabilité de l'édifice révolutionnaire. Cette publication dans la prestigieuse maison d'édition scientifique Bachelier, est vraisemblablement destinée à prouver la fiabilité de l'invention auprès des pouvoirs publics : «Des parapets très solides lui donnent une telle rigidité que 15 à 20 personnes peuvent s'y promener simultanément sans provoquer de vibrations sensibles. J'ai appris que plusieurs personnes l'ont traversé sans descendre de cheval, bien que le pont fût alors chargé de trois autres cavaliers, lesquels, plus prudents, avaient mis pied à terre. On m'a même assuré y avoir vu passer un homme au galop sans que le pont vibre d'une manière notable.» Elle semble plus encore destinée à attirer l'attention des investisseurs, car ces ponts sont entièrement construits aux frais et aux risques des frères Segin, qui bénéficièrent pour l'occasion de la toute première concession d'une entreprise d'utilité publique accordée par le gouvernement à une société particulière. Tous les coûts sont ainsi détaillés comme le note la Revue Encyclopédique (sous-titrée : Analyse raisonnée des productions les plus remarquables dans les sciences, les arts industriels, la littérature et les beaux-arts) de juin 1925 : Cette brochure de M Séguin apprend plus que son titre ne l'annonce. On y trouve non seulement la description mais le devis du pont en fil de fer (...) Les culées de ce pont étaient déjà construites, mais dégradées. Les réparations ont coûté 1 493 francs, et le reste de la construction, 1 825 francs et 40 centimes. Ainsi, cette construction, remarquable par son élégance et sa solidité, n'a nécessité qu'une dépense totale de 3 318 francs et 40 centimes, alors que l'estimation initiale s'élevait à 4 000 francs. Après le long développement purement théorique de l'édition originale des Ponts en fil de fer, publié l'année précédente, cet opuscule d'une extrême rareté, est la première relation de la réussite d'une inovation capitale, qui dominera l'ingéniérie moderne : le câble métallique. Exemplaire de l'auteur. Aucun exemplaire en bibliothèque américaine (OCLC confond avecDes ponts en fil de fer). Quérard, IX, 22. History of the modern suspension bridge, p. 48-52. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

書籍販売業者の参照番号 : 87589

‎SEGALEN Victor‎

‎Double lettre autographe signée adressée à Emile Mignard et agrémentée d'un petit dessin représentant l'horizon des Pomotou : "Je souhaite la garder longtemps car, eu égard aux vahinés des camarades, soûlardes, tarées, phtisiques, c'est une excellente acquisition."‎

‎Manga-Reva & Tahiti 22 février & 1er mars 1903, 11,2x17,7cm, 6 pages 1/2 sur 2 doubles feuillets.‎

‎Double lettre autographe de Victor Segalen adressée à Emile Mignard. Six pages et demie rédigées à l'encre noire sur deux doubles feuillets.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Emile Mignard (1878-1966), lui aussi médecin et brestois, fut l'un des plus proches amis de jeunesse de Segalen qu'il rencontra au collège des Jésuites Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Brest. L'écrivain entretint avec ce camarade une correspondance foisonnante et très suivie dans laquelle il décrivit avec humour et intimité son quotidien aux quatre coins du globe. C'est au mariage de Mignard, le 15 février 1905, que Segalen fit la connaissance de son épouse, Yvonne Hébert. Belle lettre relatant la découverte de Manga-Reva et les jouissances polynésiennes de Segalen. De retour du sauvetage des Îles Pomotou, dévastées par un cyclone, Segalen découvre de nouvelles terres polynésiennes, notamment l'archipel des Gambier et l'île de Manga-Reva: «Manga-Reva mon bien cher Emile, c'est la terre capitale du groupe des Gambier. Enfin, ça nous change après notre périple funèbre à travers les Pomotou dévastées, de voir des arbres qui sont encore debout, et des cases intactes: puis, pour les natifs des Îles Basses que nous avons à bord, c'est un étonnement que d'apercevoir une montagne, des lignes ondulées d'horizon. En effet: schéma des Pomotou: [un petit dessin de la main de Segalen figurant une plaine et des cocotiers]Manga-Reva au contraire dresse deux pics de 400 m (presque le Menez Hom! [L'un des points culminants de la Bretagne avec ses 330 mètres d'altitude]) au bas desquels nous avons mouillé hier. » Segalen semble enchanté de la découverte de ce nouveau territoire(«Pas de confrères, en ces terres paradoxales; les indigènes-clients sont nombreux; dociles et respectueux.») et des ressources dont il regorge: «Ce tout petit patelin ne manque pas de charmes. Un climat très tempéré et des fruits en surabondance. Bananes. Mangues. Oranges. Ananas. J'approvisionne le carré de desserts abondants, honoraires de mes consultations.» Mais le jeune européen s'est pris de passion pour une autre richesse polynésienne:«Une nouvelle passion: les Perles. En France, elles semblent mortes, pâles. Ici, on les palpe, on les malaxe, on les caresse avec une certaine volupté. On les connaît comme des personnes, les belles Perles de la colonie. Elles ont leurs étapes, leurs files d'acquéreurs; leur vie propre, aussi, car certaines meurent, littéralement. J'ai été heureux, pour mes débuts; j'ai acheté pour 15 piastres chiliennes, soit 30 f, une jolie petite perle de un carat que l'on m'a estimée, au cours de Paris, au bas mot 150 f. C'est au fond une façon de ne pas mal placer son argent. Mais celle-là et ses futures congénères, je m'en séparerai peu probablement. Ce sera très suave, au retour, de faire monter cela finalement chez l'ami Lalique. Ou encore, de confier aux frères Hamms une grande nacre opalescente pour monter sur étain, en coupe à fruits.» Dans la seconde partie de cette lettre, rédigée depuis Tahiti où il est revenu, Segalen décrit ses journées après ce retour au calme: «Me suis définitivement installé à terre. Jusqu'à présent, pas encore l'aveulissement colonial: j'achève, pour le Gouverneur qui le destine à Armée et Marine un récit du cyclone et de la tournée de la Durance.» Le 12 avril 1903 paraîtra en effet un long article intitulé «Vers les sinistrés - Cyclone des Îles Tuamotou 7 janvier 1903» et dont voici un extrait: «Ainsi, l'Europe casanière apprendra que les îles Pomotou existent, puisqu'elles viennent d'être dévastées; que des gens y habitent, puisque l'on compte, en une seule d'entre elles, près de quatre cents morts; que la pêche des perles et des nacres y était fructueuse, puisque les pêcheries sont ensablées, ruinées pour longtemps.» Cette rédaction studieuse s'accompagne d'un apprentissage: «Je travaille ferme mon Tahitien. Pas ce sabir informe qu'on éructe à tort et à travers, mais l'ancien langage Maori. Mara, mon indigène épouse, et qui ignore absolument le Français, me sert de professeur authentique.» L'évocation de cette vahiné, avec laquelle il entretient une relation depuis son arrivée en Polynésie, est là encore l'occasion d'allusions grivoises et sensuelles: «J'aspire néanmoins, de temps à autre à enfin embrasser une femme autrement qu'en Anglais, qu'en Canaque...N'importe: elle ne détonne pas de mon cadre exotique. Je la possède avec une jouissance éprouvée à boire un coco frais ou à peler une mangue. Elle sent d'ailleurs le fruit. Ni plus, ni moins. Je souhaite la garder longtemps car, eu égard aux vahinés des camarades, soûlardes, tarées, phtisiques, c'est une excellente acquisition.» Très belle et longue lettre, important témoignage des débuts de Segalen en Polynésie. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

書籍販売業者の参照番号 : 79461

‎SEGALEN Victor‎

‎Double lettre autographe adressée à Emile Mignard : "Mon cher petit frère pour te montrer que ce n'est pas seulement en noircissant du papier à ton adresse que je pense à toi, je te soumets, entre autres, un projet d'établissement immédiat."‎

‎Tahiti 25 mars & 5 avril 1903, 11,2x17,6cm, 6 pages sur un double feuillet et 1 feuillet simple.‎

‎Double lettre autographe de Victor Segalen adressée à Emile Mignard. Six pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet et un feuillet simple.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Emile Mignard (1878-1966), lui aussi médecin et brestois, fut l'un des plus proches amis de jeunesse de Segalen qu'il rencontra au collège des Jésuites Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Brest. L'écrivain entretint avec ce camarade une correspondance foisonnante et très suivie dans laquelle il décrivit avec humour et intimité son quotidien aux quatre coins du globe. C'est au mariage de Mignard, le 15 février 1905, que Segalen fit la connaissance de son épouse, Yvonne Hébert. Emouvante lettre du jeune médecin à son «petit frère» dans laquelle il tente de le faire venir auprès de lui. Segalen se trouve maintenant en Polynésie depuis deux mois. Bien qu'il jouisse des plaisirs tahitiens, son meilleur ami lui manque et il l'enjoint à venir le rejoindre: «Mon cher petit frère pour te montrer que ce n'est pas seulement en noircissant du papier à ton adresse que je pense à toi, je te soumets, entre autres, un projet d'établissement immédiat. [...] Le Gouverneur de Tahiti a demandé en France, par le précédent courrier, des médecins de renfort pour les îles Gambier, l'archipel de la Société et les Pomotous. Ces médecins seraient en même temps administrateurs. [...] Ils seraient pris de préférence parmi les médecins des colonies ou de la marine, mais aussi - avec demande du gouverneur, et ce serait le cas pour toi - parmi le civil. Solde: celle d'un médecin des colonies à 2 galons soit 5000 et quelques je crois, plus le logement. Engagement 4 ou 5 ans. Aux Pomotous, 5 f en plus par jour, mais la localité est invraisemblable! Voyage d'aller et de retour par l'Amérique. Climat des plus sains. Vie oisive, béate. Je te la déconseille. Néanmoins ne serait-ce que comme pis-aller j'ai voulu t'indiquer ce débouché. Tu serais, sur une lettre du gouverneur à qui j'ai parlé de toi, pris haut la main et logé probablement à Raïatea, avec balades dans tout l'archipel de la Société. Si par hasard le projet t'intéressait, télégraphie-moi un mot à Nouméa (ACCEPTE par exemple) car je pars pour la Nouvelle Calédonie [...]». A notre connaissance, Mignard n'accepta jamais la proposition de Segalen, malgré leur immense amitié:«Je te répète, écris-moi en total abandon. Tu m'as initié à ta notion spéciale de l'amitié. A toi de t'en servir, maintenant.» Une lettre de Segalen, envoyée depuis Nouméa le 3 mai 1903, nous apprend l'échec du projet: «Je devais t'avertir, mon bien cher Emile, des débouchés possibles. Je l'ai fait; en te les déconseillant sous la forme de fonctions d'administrateur colonial. Je t'en dissuade d'autant plus maintenant que l'on m'apprend le rappel en France du Gouverneur de Tahiti. Avec lui sombrera sans doute son projet. Tu n'as pas à le regretter.» Belle lettre, témoignage du lien étroit qui unit Segalen à Mignard en dépit des milliers de kilomètres qui les séparèrent. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

書籍販売業者の参照番号 : 79472

‎SEGALEN Victor‎

‎Double lettre autographe signée adressée à Emile Mignard : "Elles seraient parfaites, ces filles brunes à longs cheveux lisses [...] si, au lieu d'un siège en règle, de pourparlers et d'atermoiements, elles vous suivaient d'un geste, ainsi qu'autrefois elles s'exécutaient."‎

‎Tahiti 20 & 25 juillet 1903, 10x15,5cm, 7 pages sur 2 doubles feuillets.‎

‎Double lettre autographe de Victor Segalen adressée à Emile Mignard. Sept pages rédigées à l'encre noire sur deux doubles feuillets.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Emile Mignard (1878-1966), lui aussi médecin et brestois, fut l'un des plus proches amis de jeunesse de Segalen qu'il rencontra au collège des Jésuites Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Brest. L'écrivain entretint avec ce camarade une correspondance foisonnante et très suivie dans laquelle il décrivit avec humour et intimité son quotidien aux quatre coins du globe. C'est au mariage de Mignard, le 15 février 1905, que Segalen fit la connaissance de son épouse, Yvonne Hébert. Longue lettre évoquant le 14 juillet à Tahiti et les murs amoureuses des femmes tahitiennes. «Ce n'est pas un 14 Juillet qu'on célèbre aussi; mais cette mémorable journée dure 8 jours. C'est horriblement Européanisé; n'importe, c'est un prétexte à s'extérioriser et pendant de longues promenades, de garden-party, à se frôler à des tas de jeunes corps, souples, légèrement ambrés de par leur hérédité semi-canaque...» On décèle ici l'importance des idées de pureté raciale chez Victor Segalen qui prolongera dans les Immémoriaux et dans sa nouvelle intitulée La Marche du feu ses théories concernant le métissage, selon lui dernier fruit de la conquête coloniale. Il ne semble cependant pas appliquer à lui-même les principes ethnographiques qu'il développe et s'étend, comme à son habitude, sur ses aventures sexuelles avec les indigènes: «Car j'ai quitté pour un temps la Vahiné Tahitienne pur-sang, comme beaucoup trop lointaine de notre race.» Depuis son arrivée à Tahiti en janvier 1903, Segalen entretenait en effet une relation avec une jeune tahitienne du nom de Mara. Leur relation est arrivée à son terme: «Ma première épouse [Mara] ayant été expédiée dans son île - et y étant restée - j'ai hospitalisé durant une quinzaine une petite fille perdue, noceuse, éreintée de spasmes, d'alcool et de phtisie prochaine. [...] Puis je l'ai, elle aussi expédiée aux Pomotou où elle avait, comme maîtresse de négociant, une situation beaucoup plus stable à posséder.» Ce passage s'avère également être un document précieux concernant les murs sexuelles des Tahitiennes: «Je n'ai trouvé qu'une seule fois en rentrant chez elle, un canaque couché dans son lit. Je lui en ai fait doucement l'observation: elle m'a répondu que j'avais une demi-heure de retard, qu'elle était persuadée que je l'avais moi aussi trompée, et tenait à me le rendre immédiatement; et qu'enfin elle ne s'était pas mise nue pour se donner à lui, mais avait gardé sa chemise, ce qui est ici une marque de haute décence. Je n'avais donc absolument rien à dire.» Segalen déplore pourtant le manque de docilité et l'émancipation de la gent féminine locale, rendue possible par la présence des colons: «Elles seraient parfaites, ces filles brunes à longs cheveux lisses, aux longs cils, à la peau veloutée, si, au lieu d'un siège en règle, de pourparlers et d'atermoiements, elles vous suivaient d'un geste, ainsi qu'autrefois elles s'exécutaient. Mais nos prédécesseurs les ont beaucoup trop gâtées. Elles sont de strictes maîtresses, afidèles (alpha privatif), fausses, égoïstes, et, cela va sans dire, fort peu intellectuelles, voire même intelligentes. A quoi bon, dès lors, avoir pour eux [sic] les égards qui seyent [sic] à une amante toute proche de nous, soumise, dévouée, comme on est plus certain de trouver dans les Espèces féminines moins éloignées de la nôtre.» - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

書籍販売業者の参照番号 : 79530

‎SEGALEN Victor‎

‎Double lettre autographe signée adressée à Emile Mignard : "Complètement affranchi des Tahitiennes, j'ai trouvé bien plus intelligent, au lieu de m'asservir au sexe faible, de m'en servir sans plus de sentimentalité."‎

‎Tahiti 7 & 9 novembre 1903, 12x19,8cm, 6 pages sur 3 feuillets.‎

‎Double lettre autographe signée de Victor Segalen adressée à Emile Mignard. Six pages rédigées à l'encre noire sur trois feuillets lignés.Pliures transversales inhérentes à l'envoi, déchirure angulaire au premier feuillet (sans perte de texte), quelques restaurations à l'aide de bandes de papier. Emile Mignard (1878-1966), lui aussi médecin et brestois, fut l'un des plus proches amis de jeunesse de Segalen qu'il rencontra au collège des Jésuites Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Brest. L'écrivain entretint avec ce camarade une correspondance foisonnante et très suivie dans laquelle il décrivit avec humour et intimité son quotidien aux quatre coins du globe. C'est au mariage de Mignard, le 15 février 1905, que Segalen fit la connaissance de son épouse, Yvonne Hébert. Belle lettre sur l'amour, conjugué au passé, présent et futur. Segalen annonce à son ami le mariage d'une connaissance passée: «Une se marie qui nous eût été chère, mon cher petit. Car c'est d'elle que tu voulais me parler n'est-ce pas: Alice épouse ou épousera un juge de Châteaulin. Pendant ma fièvre, à San Francisco, m'avait obsédé l'idée qu'elle serait peut-être un jour ma femme; alors qu'au départ nous étions certes sans une arrière-pensée.» Malgré sa vie sentimentale actuellement instable, il déclare solennellement: «J'ai confiance, forcément, pour nous, en l'avenir. Elle viendra, cette Désirée que nous attendons tous les deux. Alors nous serons plus forts, plus dignes d'Elle. Chaque «mieux» constaté en moi-même je le leur reporte en offrande.» Cette «Désirée», Victor la trouvera en la personne d'Yvonne Hébert, justement rencontrée par le biais d'Emile Mignard et qu'il épousera le 2 juin 1905. Quelques semaines après leur rencontre, il lui offrira un exemplaire de sa thèse enrichi d'un très bel envoi autographe qui n'est pas sans faire écho à notre lettre: « Pour ma fiancée aimée, mon Yvonne. Pour celle que j'ai toujours cherchée. En merci d'Elle même & en certitude d'affection infinie. 5 avril 1905». Mais revenons à Tahiti, où le docteur Segalen, après avoir vécu plusieurs relations quasiment maritale a pris des résolutions: «Complètement affranchi des Tahitiennes, j'ai trouvé bien plus intelligent, au lieu de m'asservir au sexe faible, de m'en servir sans plus de sentimentalité. Je dois avouer que Tahiti ne m'offre à vrai dire aucun type de femme vraiment et totalement désirable.» Il s'indigne même du comportement des nouveaux arrivants européens: «C'est ainsi d'ailleurs que le comprend mon médecin de division, le Dr Michel du Protet, le croiseur qui nous gère. Sitôt débarqué, il m'a demandé «des femmes». J'ai pu noter, de sang froid et repu moi-même, les ruts terribles et comiques d'un état-major qui vient de faire 15 jours de mer. Papeete n'ayant pas de ces Maisons Hospitalières que..., ils ont failli violer quantité d'«honnêtes femmes». Ainsi de même étions-nous, sans nous en rendre compte, à notre arrivée à Nouméa.» Les divagations amoureuses laissent cependant place au travail: «Je travaille. J'ai partagé ma maison en: deux pièces où j'habite et deux autres où j'opère avec Dufour, mon camarade de la Zélée. Ca devient une petite clinique. [...] Nous avons ce mois-ci enlevé: deux lipomes de la nuque, un sarcome de l'orbite, et opéré une appendicite enkystée.» Le docteur poursuit également, dans son temps libre, la rédaction de ses futurs Immémoriaux: «Tous les soirs j'ai un gros moment d'hésitation: entre une promenade en cotre, autour des îlots de la rade, par des clairs de lune blancs, avec de jolies petites filles caressantes; et le retour solitaire à mon «dormir», et les 3 ou 4 h passées en face de grandes feuilles de papier blanc, où doivent se formuler les aventures de mon Promeneur-de-Nuit en quête d'une Bible maorie...» L'ouvrage paraîtra finalement en 1907 au Mercure de France sous le pseudonyme de Max-Anély (Max en hommage à Max Prat et Anély, l'un des prénoms de sa femme), Segalen n'étant pas autorisé, en sa qualité de médecin militaire, à signer une uvre fictionnelle de son patronyme. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

書籍販売業者の参照番号 : 79583

‎SEGALEN Victor‎

‎Double lettre autographe signée adressée à Emile Mignard évoquant des gravures de Gauguin : "T'expédie, en à propos de la mort de Gauguin, simplement, une gravure sur bois de lui [...] C'est une idole monstrueuse et repue, dans un ciel tourmenté d'une coupée de grande vallée tahitienne. Le mot «Maruru» (prononcer: Maourourou) signifie: merci je suis content."‎

‎Papeete 7 & 15 décembre 1903, 11,3x15,4cm et 11,3x17,7cm, 9 pages et quelques lignes sur 2 feuillets doubles et un feuillet simple.‎

‎Double lettre autographe signée de Victor Segalen adressée à Emile Mignard. Neuf pages et quelques lignes rédigées à l'encre noire sur deux feuillets doubles et un feuillet simple.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Emile Mignard (1878-1966), lui aussi médecin et brestois, fut l'un des plus proches amis de jeunesse de Segalen qu'il rencontra au collège des Jésuites Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Brest. L'écrivain entretint avec ce camarade une correspondance foisonnante et très suivie dans laquelle il décrivit avec humour et intimité son quotidien aux quatre coins du globe. C'est au mariage de Mignard, le 15 février 1905, que Segalen fit la connaissance de son épouse, Yvonne Hébert. Longue lettre évoquant l'avancement des Immémoriaux et une gravure de Paul Gauguin. Segalen poursuit la rédaction de sa grande fiction, Les Immémoriaux, qui paraîtra en 1907 au Mercure de France sous le pseudonyme de Max-Anély (Max en hommage à Max Prat et Anély, l'un des prénoms de sa femme), Segalen n'étant pas autorisé, en sa qualité de médecin militaire, à signer une uvre fictionnelle de son patronyme. «Je me suis décidément attelé à la partie active de mon travail. Là encore, si les sources abondent, il me manque l'auditeur sympathique et avisé auquel je soumettrais, page par page, ma copie. Si je le mène à bonne fin je n'aurai qu'à me louer de ma campagne, ayant résisté à l'enlisement intellectuel prédit.[...] Enfin réussirai-je à terminer quelque chose, à tirer de moi autre chose qu'un désir fou d'uvrer, je commence à croire que oui. Je pars pour une tournée de trois semaines, calme, en des pays déjà connus, avec une formidable bibliothèque Polynésienne; j'en reviendrai peut-être avec Œ matériellement achevé.J'ai moins qu'autrefois l'obsession du verbe et j'écris avec plus de calme. » Mais il n'y a pas que l'écriture des Immémoriaux qui accapare Segalen. Entre temps, en octobre 1903, il a fait l'acquisition d'uvres et d'objets ayant appartenu au peintre Paul Gauguin qui venait de disparaître aux Marquises. Dans une lettre du 2 octobre 1903, il écrivait à Emile Mignard: «Je viens de gagner 450f dont 250 pour un accouchement assez ennuyeux. Sur ces 450 j'en ai consacré 200f à l'achat de toiles, bois sculptés, croquis, album, du peintre Paul Gauguin, l'un des meilleurs Impressionnistes, qui, réfugié aux Marquises, vient d'y mourir. J'ai acquis à bas prix, à la vente publique, d'admirables choses: deux portraits de lui, une grande toile où défilent des Tahitiens, des bois sculptés dont je ferai tirer des épreuves, des croquis, des notes... Je m'étais fait son champion, ici, car très ingrat, très isolé, haineux même, il était généralement détesté dans la colonie.» La vente aux enchères des biens et des uvres de Gauguin, demeurés dans sa Maison du Jouir après sa mort, eut lieu à l'automne 1903. L'un des rares acquéreurs présents lors de cette liquidation fut Victor Segalen qui permit ainsi le sauvetage de plusieurs pièces capitales du peintre qui risquaient d'être détruites dans l'indifférence générale. Segalen, qui avait espéré arriver à temps pour rencontrer Gauguin, ravive sa mémoire en tentant - malgré sa faible solde - d'acquérir un maximum d'uvres de son défunt mentor. Il évoque d'ailleurs ici une gravure du peintre: «T'expédie, en à propos de la mort de Gauguin, simplement, une gravure sur bois de lui, en double exemplaire, dont un pour l'ami Max [Prat] [...] C'est une idole monstrueuse et repue, dans un ciel tourmenté d'une coupée de grande vallée tahitienne. Le mot «Maruru» (prononcer: Maourourou) signifie: merci je suis content.» Segalen possédait en effet plusieurs épreuves de cette gravure représentant la divinité Hina; un fragment de l'une d'entre elles était collé sur la page de garde de son Journal de voyage et on retrouvera la même silhouette de l'idole sur la couverture du manuscrit des Immémoriaux. Cette déférence pour Gauguin est également visible à travers un autre projet, la rédaction d'un article lui rendant hommage: «J'écris à Morache. J'ai eu tort de ne rien envoyer au Mercure à propos de la fin de Gauguin.» Et en effet, un article apologétique intitulé «Gauguin dans son dernier décor» paraîtra en juin 1904 dans le Mercure de France. Segalen y décrit les derniers jours du peintre dans sa Maison du Jouir. Comme en témoigne notre lettre, cet article a peut-être été écrit sous l'impulsion de Saint-Pol-Roux: «J'ai reçu de Saint-Pol-Roux une bonne et encourageante lettre.» Dans cette lettre, datée du 15 octobre 1903, le poète symboliste le questionne: «Que devenez-vous, mon bien cher ami? Malgré le silence - qui au fond n'est le silence que pour les imbéciles - vous êtes de ceux qui habitent ma quotidienne pensée. [...] Votre image y fut plus particulièrement évoquée ces temps-ci de par la mort de Paul Gauguin décédé à Papeete. L'avez-vous assisté? Sans doute, n'est-ce pas? Car vous l'avez dû connaître. Oh dites-nous quelque chose sur ce malheureux de la Destinée qui fut souvent un grand artiste, et à sa manière un Maître. Comment se fait-il que vous n'ayez pas adressé quelque relation sur cette mort au Mercure de France qui l'eût accueillie avec enthousiasme ? ...» Cet oubli sera donc doublement réparé: en sus de la publication de l'article tant sollicité, Segalen fera don du fronton et des panneaux de la Maison du Jouir à son ami poète pour son manoir breton. Ces superbes décorations sont aujourd'hui conservées au Musée d'Orsay. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

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‎SEGALEN Victor‎

‎Double lettre autographe signée adressée à Emile Mignard : "Manga Reva, aux Gambier, ce fut la honte de la mission catholique."‎

‎Îles Pomotou 2 & 21 janvier 1904, 11,5x15,4cm, 4 pages sur un double feuillet.‎

‎Double lettre autographe signée de Victor Segalen adressée à Emile Mignard. Quatre pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures transversales inhérentes à l'envoi, une infime déchirure sans manque de texte à la pliure du premier feuillet. Emile Mignard (1878-1966), lui aussi médecin et brestois, fut l'un des plus proches amis de jeunesse de Segalen qu'il rencontra au collège des Jésuites Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Brest. L'écrivain entretint avec ce camarade une correspondance foisonnante et très suivie dans laquelle il décrivit avec humour et intimité son quotidien aux quatre coins du globe. C'est au mariage de Mignard, le 15 février 1905, que Segalen fit la connaissance de son épouse, Yvonne Hébert. Lettre écrite en mer alors que le docteur Segalen s'apprête à effectuer une nouvelle tournée médicale aux Îles Pomotou et revient de l'archipel des Gambier: «Nous venons, mon bien cher Emile, de passer cinq jours aux Gambier; climat plus tempéré, par la latitude plus basse et les alizés immuables.Je suis, en ces tournées, le gros indépendant du bord, choyé des terriens qui ont besoin de moi car pas de médecin, et libre du bateau, mes vingt minutes de visite passées. Tous les matins un cheval m'attend à terre; un étrange et solide cheval cagneux, museau court, petit et rond, d'une allure inconnue à Tahiti, et qui m'emmène avec un courage et une sûreté incroyables à travers la montagne. Étonné, je demande ses ascendants: c'est une bête de l'île de Pâques, venue jadis du Chili, un vrai «mustang»de prairies. » Segalen évoque dans cette lettre l'évangélisation des Gambier au milieu du XIXème siècle: «Manga Reva, aux Gambier, ce fut la honte de la mission catholique. Et le despotisme inquisitorial des premiers missionnaires, les P. Laval et Caret, des Picputiens (sic), y a laissé de profondes empreintes. Actuellement encore l'élément religieux y est louche.» Les Picpuciens furent envoyés par le Vatican afin de défaire les Polynésiens de l'influence des pasteurs protestants. A Mangareva, ils établirent une théocratie despotique dont les derniers feux flambent encore lors de la visite de Segalen: «Et j'ai dû, prévenu par le résident, procéder à l'enlèvement sur la Durance, sous couvert médical, d'une religieuse brimée, affamée, éreintée par sa supérieure.» Hormis ses tournées médicales, le docteur Segalen continue de se consacrer à la composition de ses Immémoriaux: «J'en ai fini avec ma période d'incubation Polynésienne. Parfois je m'exerce à penser en Tahitien. Puis je vérifie le degré de probabilisme sur les indigènes. Je vais avoir deux mois de tranquillité et vais donner un sérieux coup de collier.À mon départ pour Nouméa j'aurai terminé le 1/3 de mon livre, la partie fêteuse, guerrière, vrai-Maorie de l'ancien Tahiti. Je t'en enverrai, comme primeur, quelques chapitres. » Segalen est également sur le point d'expédier l'article sollicité par Saint-Pol-Roux dans sa lettre du 15 octobre 1903 («Oh dites-nous quelque chose sur ce malheureux de la Destinée qui fut souvent un grand artiste, et à sa manière un Maître. Comment se fait-il que vous n'ayez pas adressé quelque relation sur cette mort au Mercure de France qui l'eût accueillie avec enthousiasme ? ...»): «D'ici demain, pas un instant; suis obligé de mener de front: un articulet à expédier au Mercure sur Gauguin, mon courrier et un accouchement interminable qui me vole mes nuits.» Un article apologétique intitulé « Gauguin dans son dernier décor » paraîtra effectivement en juin 1904 dans le Mercure de France. Segalen y décrit les derniers jours du peintre dans sa Maison du Jouir. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

書籍販売業者の参照番号 : 79600

‎SEGALEN Victor‎

‎Double lettre autographe adressée à Emile Mignard : "T'ai-je dit comment, au dernier courrier j'ai expédié au Mercure un article sur Gauguin, article ponctué des vagissements d'une cliente que j'accouchais, et expédié au dernier moment au paquebot par le mari affolé?"‎

‎Papeete 10-20 & 23 février 1904, 20,7x27cm, 4 pages sur 2 feuillets.‎

‎Double lettre autographe de Victor Segalen adressée à Emile Mignard. Deux pages rédigées à l'encre noire sur deux feuillets.Pliures transversales inhérentes à l'envoi, rousseurs éparses. Emile Mignard (1878-1966), lui aussi médecin et brestois, fut l'un des plus proches amis de jeunesse de Segalen qu'il rencontra au collège des Jésuites Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Brest. L'écrivain entretint avec ce camarade une correspondance foisonnante et très suivie dans laquelle il décrivit avec humour et intimité son quotidien aux quatre coins du globe. C'est au mariage de Mignard, le 15 février 1905, que Segalen fit la connaissance de son épouse, Yvonne Hébert. De retour après une tournée médicale aux Gambier et aux Îles Pomotou, Segalen retrouve Papeete où il consacre la majorité de son temps à l'exercice de la chirurgie: «Par la force des circonstances, je me suis trouvé dans l'île le seul médecin ayant quelque entraînement opératoire (mes deux derniers mois à Toulon) si bien que dès le début mes hésitations se sont effacées.Personne ne se souciant d'opérer, je l'ai fait, d'abord à défaut d'autres, maintenant parce que j'y prends goût, et que j'ai bénéficié de quelques cas heureux et chançards.[...] Peu à peu donc je me suis lancé, et maintenant j'ai une petite clinique à moi, ma salle d'opération chez moi! et - sans orgueil - on m'adresse les cas difficiles (!).» Cette pratique intense de la médecine n'échappe pas à quelques préjugés raciaux symptomatiques de l'époque: «Je dois poser avant tout que l'élément indigène ou même demi-blanc est le terrain rêvé pour les interventions sanglantes, de par sa spéciale aptitude à réparer les plaies opératoires même septiques.» Le docteur Segalen s'étend ensuite longuement et précisément sur les opérations qu'il lui a été donné de réaliser: «J'ai opéré de la sorte, avec l'aide de mes confrères, ou les aidant de près: une hernie étranglée chez un demi-blanc de 50 ans, guérie; enlevé de nombreuses chaînes ganglionnaires suspectes (guéries), de lipomes, des bourses séreuses professionnelles, un ostéo-sarcome de l'orbite qui récidive naturellement, un lipome de creux poplité guéri, une cataracte (résultat vague), un abcès énorme de la paroi abdominale...» La plus importante description demeure celle d'une intervention urologique: «...et enfin participé à l'ablation d'une tumeur éléphantiasique du scrotum de 30 kg. L'opération a été faite chez moi, avec mon matériel, par le médecin nouvellement arrivé pour les Gambier. On a refait un habit à la verge et un nouveau scrotum; quatre heures de travail jusqu'au dernier point de suture, qui est en bonne voie.» Le rythme soutenu des consultations ne fait pourtant pas oublier à notre écrivain ses travaux d'écriture et la création de ses Immémoriaux: «Dans tout cela, forcément mes projets littéraires stoppent un peu. J'ai d'abord essayé de fixer ma matinée à l'«écriture», à l'acte ingrat de fixer l'Imaginaire, de réaliser; j'abattais mes cinq, six pages; mais cela devait être précédé d'une maturation nocturne qui se tournait vers des temps opératoires; je compte sur douze journées aux Îles-sous-le-vent pour avancer. J'ai deux chapitres de terminé.» L'uvre paraîtra finalement en 1907 au Mercure de France sous le pseudonyme de Max-Anély (Max en hommage à Max Prat et Anély, l'un des prénoms de sa femme), Segalen n'étant pas autorisé, en sa qualité de médecin militaire, à signer une uvre fictionnelle de son patronyme. On apprend par cette lettre que l'article sur Gauguin sollicité par Saint-Pol-Roux (lettre du 15 octobre 1903 («Oh dites-nous quelque chose sur ce malheureux de la Destinée qui fut souvent un grand artiste, et à sa manière un Maître. Comment se fait-il que vous n'ayez pas adressé quelque relation sur cette mort au Mercure de France qui l'eût accueillie avec enthousiasme ? ...») est enfin parti vers la France dans des condition rocambolesques: «T'ai-je dit comment, au dernier courrier j'ai expédié au Mercure un article sur Gauguin, article ponctué des vagissements d'une cliente que j'accouchais, et expédié au dernier moment au paquebot par le mari affolé?» Un article apologétique intitulé « Gauguin dans son dernier décor » paraîtra effectivement en juin 1904 dans le Mercure de France. Segalen y décrit les derniers jours du peintre dans sa Maison du Jouir. Cette surcharge de travail littéraire et médical a en tout cas eu le mérite de détourner Segalen de ses appétits sexuels: «Fémininement: stabilisé pour un temps. L'acte sexuel m'indiffère, prend trop de temps; et puis, celles qui vraiment me charment, je les préfère amies que maîtresses; et comme elles sont de très complètes amies, très abandonnées le soir dans les sous-bois voisins de leurs maisons, cela m'empêche, en rentrant chez moi d'avoir besoin d'autres caresses.» - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

書籍販売業者の参照番号 : 79603

‎SEGALEN Victor‎

‎Double lettre autographe signée envoyée depuis San Francisco adressée à Emile Mignard : "Ledit sujet est une petite juive de 18 ans, métissée de Mexicain avec une pointe d'origine Allemande. Le résultat de ces croisements invraisemblables est purement exquis."‎

‎San Francisco dimanche 28 et lundi 29 décembre 1902, 13x20cm, 8 pages sur 2 feuillets doubles.‎

‎Lettre autographe signée de Victor Segalen adressée à Emile Mignard, huit pages rédigées à l'encre noire sur deux doubles feuillets de papier blanc.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Trace d'onglet de papier blanc. Une petite tache en marge basse du dernier feuillet. Emile Mignard (1878-1966), lui aussi médecin et brestois, fut l'un des plus proches amis de jeunesse de Segalen qu'il rencontra au collège des Jésuites Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Brest. L'écrivain entretint avec ce camarade une correspondance foisonnante et très suivie dans laquelle il décrivit avec humour et intimité son quotidien aux quatre coins du globe. C'est au mariage de Mignard, le 15 février 1905, que Segalen fit la connaissance de son épouse, Yvonne Hébert. Segalen, parti du Havre le11 octobre 1902 en direction de Tahiti, voit son voyage interrompu par la contraction de la fièvre typhoïde qui l'immobilisera finalement deux mois à San Francisco. Cette convalescence, qui durera jusqu'à début janvier 1903 sera l'occasion pour Segalen de découvrir China Town. Pour l'heure, il écrit à Mignard cette longue lettre dans laquelle il lui fait part de rêves prémonitoires d'amis communs quant à sa maladie: «J'ai reçu à 24 d'intervalle les deux récits suivants: de Max [Prat]: a rêvé dans la nuit du 26 au 27 Nov[embre] de moi - m'a vu la tête entourée de bandelettes. Cauchemar et impression pénible persistante. Apprenait le jour même par une carte de ma famille, chez qui la nouvelle était arrivée le 26 au soir, ma maladie. De Madame Varenne; a rêvé du 1er au 4 Déc[embre] environ, de façon obsédante de moi. [...] Le 5 je crois lui arrivait l'avis de mon incident typhique.» Très rationnel, Segalen conclut: «Tout ça pour mémoire seulement, car ça manque de rigueur. Les rêves télépathiques auraient coïncidé plutôt avec les nouvelles de ma maladie, qu'avec l'exacerbation de ma fièvre elle-même.» Désormais tout à fait remis de sa maladie, le jeune médecin poursuit: «Mon séjour Franciscain continue a être des plus «confortable» et complet. Je fais du cheval au Park, des poids et de la natation à L'Olympic club [...]» Il s'adonne également à un sport beaucoup plus charnel et «exécute des travaux pratiques sur la personne d'un sujet américain, prélevé avant [son] départ de l'hôpital parmi les très appétissantes «nurses»». Pas avare de détails, il s'épanche sur cette nouvelle conquête: «Ledit sujet est une petite juive de 18 ans, métissée de Mexicain avec une pointe d'origine Allemande. Le résultat de ces croisements invraisemblables est purement exquis. [...] Moyenne de taille, très souple, des yeux et des cheveux d'un noir invraisemblable, très câline et très en-train. C'est tout. Rien en dessous, et, dans ce cur habillé d'un si joli manteau de chair, une néance absolue de nos plus élémentaires sentiments. C'est un type de maîtresse-camarade complet. Nos embrassements sont forcément polyglottes: elle pimente nos spasmes d'un «che t'aime» hébraïque et très joliment murmuré. Et je lui réponds des mots d'amour pêchés le matin dans Tennyson ou dans mes souvenirs. Je l'ai sous la main aux heures voulues. Elle fume énormément, adore l'eau de Seltz pure (!) et se tord à mes plaisanteries Franco-Américaines et à mes envolées audacieuses dans la langue du président Roosevelt.» Les lettres autographes de Victor Segalen sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

書籍販売業者の参照番号 : 80854

‎SEGALEN Victor‎

‎Double lettre autographe signée, la dernière envoyée depuis San Francisco adressée à Emile Mignard : "[...] ma sexualité est infiniment occupée par ma vorace Israélite."‎

‎San Francisco jeudi 8 et samedi 11 janvier 1903, 13x20cm, 6 pages sur 3 feuillets.‎

‎Double lettre autographe signée de Victor Segalen adressée à Emile Mignard, six pages rédigées à l'encre noire sur trois feuillets de papier blanc.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Traces d'onglets de papier blanc. Emile Mignard (1878-1966), lui aussi médecin et brestois, fut l'un des plus proches amis de jeunesse de Segalen qu'il rencontra au collège des Jésuites Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Brest. L'écrivain entretint avec ce camarade une correspondance foisonnante et très suivie dans laquelle il décrivit avec humour et intimité son quotidien aux quatre coins du globe. C'est au mariage de Mignard, le 15 février 1905, que Segalen fit la connaissance de son épouse, Yvonne Hébert. Segalen, parti du Havre le11 octobre 1902 en direction de Tahiti, voit son voyage interrompu par la contraction de la fièvre typhoïde qui l'immobilisera finalement deux mois à San Francisco. Cette convalescence, qui durera jusqu'à début janvier 1903 fut l'occasion pour Segalen de découvrir China Town.Dans cette lettre, la dernière que le médecin adressera à son ami depuis la Californie, il est l'heure du bilan: «Je laisse ici à défaut d'Amis, nom que je ne prodigue plus, de très bons camarades et de très bienveillants patrons. [...] Je ne quitte pas sans une pointe de tristesse une ville amusante et trouble et quelques braves gens.Je promets des retours auxquels je ne crois pas et des souvenirs dont plusieurs s'effaceront. » Segalen revient cependant sur sa conquête américaine, déjà évoquée dans sa lettre de fin décembre: «Je n'omets pas dans le protocole des adieux une séance opératoire soignée sur mon sujet Miss Rachel qui m'est restée bien amusante pendant mon mois supplémentaire. Quel joli petit animal! Je me suis donné le malin plaisir de réunir en un même dîner plusieurs compétiteurs de ce très succulent morceau.» On découvre ici qu'il ne s'en est pas tenu à cette unique fréquentation sensuelle: «Ayant satisfait aux lois de l'esthétique en la personne de ma petite Juive, vraiment tentante, j'ai trouvé intéressant et bon de m'occuper de son extrême parmi la cohorte des nurses; une petite béarnaise échouée ici, laide sans trop, d'une laideur suffisante pour l'isoler, la priver de sortie à deux. Je lui donne volontiers de longues heures de causeries et l'illusion brève d'épanchements nouveaux; sans plus d'ailleurs car ma sexualité est infiniment occupée par ma vorace Israélite.» C'est ici pour Segalen l'occasion de se livrer à un compte-rendu anthropologique de la femme américaine: «La «girl» est ici cet être américain qui peut être millionnaire ou employée de téléphone, noceuse ou rigide. Pas de catégories tranchées comme en France. Elle est souvent de bonne humeur, mange bien, boit plus encore et s'enivre carrément.» Les lettres autographes de Victor Segalen sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

書籍販売業者の参照番号 : 80856

‎Seguin, Jean,‎

‎En Basse-Normandie et en Haute-Bretagne, Saints Guérisseurs, Saints Imaginaires, Dévotions Populaires, leurs statues, peintures, verrières, leurs rapports avec les Viages, les Confréries, les Dictons, les Assemblées, les Foires, la Botanique, etc.‎

‎1942 Avranches, Seconde Edition, aux Dépens de l'Auteur, sans date, [1942],1 volume broché, 250 x 165 mm. 256 pp. Nombreuses Figures dans le texte. modestes usures d'usage au premier plat, du reste, bonne condition. Tampons de Communauté, en page de titre et in fine. Complet du prospectus de mise en vente.‎

‎"Le brave laboureur vivant du temps du sire de Gouberville "qui faisait un viage pour un mal de saint" était plus sot qu'un normand de nos jours, qui absorbe plusieurs drogues dont la publicité monstre et parfois stupide s'étale dans nos journaux ? Puis n'y avait-il pas, comme de nos jours, des cas devant lesquels les plus doctes médecins avouaient leur impuissance. A qui recourir, si ce n'est à ces amis, à ces voisins secourables : les Saints."‎

書籍販売業者の参照番号 : 2210

‎Segalen, Victor.‎

‎Equipée. Voyage au pays du réel.‎

‎Paris, La Palatine, Librairie Plon, 1929. In-8, broché. Faux-titre, titre, 1 f non chiffré, X, 241 pp. Edition originale posthume, tirage limité numéroté à 2715 exemplaires, celui-ci étant un des 2400 sur alfa portant le numéro 57. Exemplaire non coupé. Dos et plat un peu jaunis, sinon très bon état.‎

‎Equipée est un ensemble de 28 fragments dont certains peuvent se lire comme de véritables poèmes en prose, en marge des relevés archéologiques qu'il effectue en Chine entre 1914 et 1915. L'incipit, dévoile d'abord le projet en creux, en négatif : non, il ne s'agira pas d'un journal de voyage. Le but des plutôt de confronter l'imaginaire au réel, dans le cadre de la Chine du début du XXème siècle.‎

書籍販売業者の参照番号 : DEZ-6490

Livre Rare Book

Librairie Lang
Caen France Francia França France
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€ 55.00 購入

‎SEGALEN (Victor)‎

‎EQUIPEE. Voyage au pays du réel.‎

‎Paris, La Palatine, Librairie Plon, 1929, in-12, broché, 241 pages. Préface de Jean Lartigue. Edition originale posthume. Un des 2400 numérotés sur alfa. Bel exemplaire.‎

‎EDITION ORIGINALE Tous nos livres bénéficient d'une réduction de 50% (pour cause de départ à la retraite)‎

書籍販売業者の参照番号 : 14565

Livre Rare Book

Librairielegalet
Paris France Francia França France
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€ 50.00 購入

‎SEGALEN Victor‎

‎EQUIPEE, Voyage au pays du réel de Victor Sagalen - Chine‎

‎1929 PARIS, La Palatine, Plon - 1929 - ÉDITION ORIGINALE. Celui-ci un des 200 exemplaires numérotés surpur filµLafuma (N°145)- In-8° - Broché - Grandes marges, non coupé - 242 pages - Très bel exemplaire - Réf. 48562‎

‎Publication posthume. « Équipée condense ainsi toute l'expérience du poète en Chine, depuis le premier voyage de 1909 jusqu'à la mission archéologique de 1914. Le livre ne donne aucune date, ni ne précise aucun lieu , une gageure pour un journal de voyage, mais conserve le « je » de rigueur. Sans lien entre eux, en apparence, vingt- sept chapitres emblématiques tendent à rendre la quintessence des diverses expériences, vécues et inventées ».(Pierre Saunier, Catalogue Victor Segalen, l'exote, 2010). Ainsi, après les quatre premiers chapitres où le narrateur rêve le voyage, à partir du cinquième chapitre, l'imaginaire s'efface au profit du réel et des sensations physiques liées à l'apprentissage de la marche : « Je compose entre la courbature et l'appétit grandissant », p. 24. Tout au long du livre, l'imaginaire et le réel se mêlent en permanence. - Livraison a domicile (La Poste) ou sur simple demande en Mondial Relay.- ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le surcoût du au nopmbre de livres achetés ou du poids de ceux-ci. - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148‎

書籍販売業者の参照番号 : 48562

Livre Rare Book

A l's.p.rance
Brest France Francia França France
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€ 75.00 購入

‎SEGALEN (Victor).‎

‎Equipée - Voyage au pays du réel.‎

‎Paris, Plon, Coll. La Palatine, 1929 ; in-8, broché. 4ff.-X-241 pp. Couverture légèrement défraîchie avec des rousseurs. Exemplaire à grandes marges et témoins en partie non coupé.‎

‎Edition originale posthume, un des 200 exemplaires sur pur fil Lafuma de Voiron numéroté L8 (après 10 sur Chine, 30 sur Japon et et 75 sur Hollande). Avec un avant-propos de Jean Lartigue.‎

書籍販売業者の参照番号 : 3869

‎SEGALEN Victor‎

‎EQUIPEE. Voyage au pays du réel.‎

‎Plon - "La Palatine" Paris 1929 In-8 ( 200 X 130 mm ) de 241 pages, broché. Edition originale, 1 des 2400 exemplaires numérotés sur papier d'alfa ( N°92 ). Dos passé avec petit manque, rousseurs sur les tranches.‎

書籍販売業者の参照番号 : 335197

Livre Rare Book

Librairie Tiré à Part
Marseille France Francia França France
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€ 30.00 購入

‎SEGALEN (Victor).‎

‎Essai sur l'exotisme. Une esthétique du divers (notes).‎

‎Paris, Fata Morgana, " Exporations ", 1978. In-8, broché. couv. à rabats, non coupé, 91 pp.‎

‎Textes présentés et annotés par Dominique Lelong. Edition originale. Tirage à 1.000 exemplaires. Un des 30 exemplaires sur Ingres d'Arches, 2ème papier après 3 Japon h.c. Bel ex N° 21. Photos sur demande.‎

書籍販売業者の参照番号 : 30303

Livre Rare Book

Livres de A à Z
Paris France Francia França France
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€ 80.00 購入

‎SEGUR Marquis de‎

‎Fables complètes‎

‎Bray & Retaux, Paris 1878, 11x18cm, relié.‎

‎Edition originale collective. Reliure en demi basane noire, dos à quatre nerfs comportant des traces de frottements, mors très frottés, coins supérieurs émoussés. Rousseurs. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

書籍販売業者の参照番号 : 9689

‎SEGU Frédéric‎

‎H. DE LATOUCHE et son intervention dans les arts.‎

‎Société D Edition "Les Belles Lettres" Paris 1931 In-8 ( 260 X 170 mm ) de XVI-131 pages, broché sous couverture imprimée. Planche en couleurs hors-texte. EDITION ORIGINALE. Bel exemplaire.‎

書籍販売業者の参照番号 : 669073

Livre Rare Book

Librairie Tiré à Part
Marseille France Francia França France
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€ 30.00 購入

‎SEGUELA Jacques‎

‎Hollywood lave plus blanc‎

‎Flammarion, Paris 1982, 14x20cm, broché.‎

‎Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Deux pliures en angle supérieur droit du second plat. Envoi autographe signé de Jacques Séguéla à un homme prenommé Hervé. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

書籍販売業者の参照番号 : 80842

‎SEGALEN Victor‎

‎IMAGINAIRES. Trois nouvelles, suivies de Fragments inédits. Présentation de Henry BOUILLIER.‎

‎Rougerie Mortemart 1972 In-8 ( 225 X 140 mm ) de 135 pages, broché sous couverture rempliée. Bel exemplaire.‎

書籍販売業者の参照番号 : 995271

Livre Rare Book

Librairie Tiré à Part
Marseille France Francia França France
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€ 40.00 購入

‎SEGUR (Pierre Marie Maurice, marquis de);‎

‎Julie de Lespinasse.‎

‎Calmann-Lévy, Paris (1905) First Edition In-8 de (4)-VI-(2)-651(1) pp., demi-basane tabac-Edition originale. Un portrait en héliogravure. History of women, reel 854, no. 6982 bon état‎

‎Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 100 €‎

書籍販売業者の参照番号 : 22391

Livre Rare Book

Livres Anciens Komar
Meounes les Montrieux France Francia França France
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€ 30.00 購入

‎SEGHERS, Pierre - DUBUFFET, Jean‎

‎L'HOMME DU COMMUN ou Jean Dubuffet‎

‎Éditions Poésie 44 (P. Seghers), Paris 1944. Petit in-4 (270 x 196 mm) broché. 30 pp. + fnch., couverture illustrée rempliée. Édition originale des superbes textes, réflexions et pensées de Pierre Seghers sur le travail de Jean Dubuffet illustrée de 2 LITHOGRAPHIES ORIGINALES : la couverture, en noir : "Cyclotourisme" et un frontispice en couleurs : "Départ à cheval", les deux étant signées et datées dans la pierre (13).IX.44. Tirage à 161 exemplaires : 10 Japon + 140 Arches + 11 HC sur Japon. Celui-ci numéroté 59, au composteur, sur vélin d'Arches. Les lithographies et le texte ont été imprimés par Mourlot Frères le 5 octobre 1944 à Paris. L'ouvrage, dédié à Jean Paulhan, a été écrit, composé et publié par Pierre Seghers alors que l'art de Jean Dubuffet était encore très confidentiel. Ces lithographies, parmi les toutes premières de l'artiste, feront partie de la série "Matière et Mémoire" éditée par Mourlot quelques mois plus tard : ''En septembre 1944, François Mourlot invite Jean Dubuffet à faire quelques lithographies dans ses ateliers. Parti pour quelques heures, le peintre y reste trois mois, passionné. Il devait faire la couverture du livre de Pierre Seghers, L'Homme du commun, ainsi qu'une lithographie en couleurs pour servir de frontispice à ce même livre. Après quelques essais, il se trouve emporté par l'entreprise. Voyant la tournure que prend l'aventure, Mourlot propose à Dubuffet de faire un album. Ce sera Matière et Mémoire.'' (Loreau).‎

‎Exemplaire en excellent état, légers reports habituels dans les feuillets de texte et marges très légèrement brunies. Les lithographies en excellente condition de conservation. Très rare. (ref : S. Webel, catalogue raisonné I, P.32 - Max Loreau, Catalogue des travaux de Jean Dubuffet, fasc. I, pp. 182,187 et 244.).‎

書籍販売業者の参照番号 : 3759

‎SEGOND J.‎

‎L'intuition bergsonienne‎

‎F. Alcan, Paris 1913, 12x19cm, broché.‎

‎Edition originale. Exemplaire complet du catalogue de l'éditeur in-fine. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

書籍販売業者の参照番号 : 11865

‎SEGRE Gianni‎

‎La BRAVADE.‎

‎Jérôme Martineau, Editeur Paris 1970 In-8 ( 210 X 130 mm ) de 224 pages, broché sous couverture illustrée en couleurs rempliée. Edition originale. Bel exemplaire.‎

書籍販売業者の参照番号 : 515698

Livre Rare Book

Librairie Tiré à Part
Marseille France Francia França France
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€ 30.00 購入

‎SEGHERS, Pierre‎

‎Le Domaine public‎

‎Paris Editions Pierre Seghers 1945 In-8 Broché Ed. originale‎

‎Edition originale. ENVOI AUTOGRAPHE SIGNE DE L'AUTEUR à Georges Sadoul. Exemplaire justifié HC. Non coupé Bon 0‎

書籍販売業者の参照番号 : 001046

‎SEGNO V.‎

‎Le secret de la mémoire, démonstration d'une nouvelle théorie‎

‎Sté de publication du Segnogram, Los Angeles 1906, 20,5x13,5cm, broché.‎

‎Edition originale imprimée à petit nombre. Un petit manque en tête du dos, légers manques angulaires sur les plats ce qui est inévitable pour cette brochure de format 'à l'italienne', bel état intérieur. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

書籍販売業者の参照番号 : 14987

‎SEGUELA Jacques‎

‎Le futur à de l'avenir‎

‎Editions Ramsay, Paris 1996, 15,5x24,5cm, broché.‎

‎Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Bel exemplaire. Précieux et amusant envoi autographe signé de Jacques Séguéla à ses amis Bernard Kouchner et Christine Ockrent : " A Bernard et Christine que j'aime hier aujourd'hui & demain et dans leur vie comme dans leur oeuvre... Jacques Jacques. Nov 96" - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

書籍販売業者の参照番号 : 88218

‎Seghers (Pierre)‎

‎Le Chien de pique‎

‎Ides et Calendes 1943 “Ides politiques”. In-4 broché, 68 pp. Bon exemplaire.‎

‎Edition originale numérotée sur vergé crème. Bel envoi et poème autographe. Bon état d’occasion Edition originale‎

書籍販売業者の参照番号 : 12249

Livre Rare Book

Librairie de l'Avenue
Saint-Ouen France Francia França France
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€ 54.00 購入

‎Seghers Pierre:‎

‎Le chien de pique.‎

‎Neuchâtel, Ides et Calendes, collection Ides poétiques, 1943. Grand in-8 broché, couverture décorée. Ex-libris au contreplat.‎

‎Edition originale de ce recueil de poèmes, tirage limité à 1160 exemplaires numérotés, celui-ci un des 1000 sur vergé crème de Biberist (96).‎

書籍販売業者の参照番号 : 21059

Livre Rare Book

La Bergerie
Le Locle Switzerland Suiza Suíça Suisse
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€ 33.45 購入

‎SEGHERS Pierre‎

‎Le futur antérieur.‎

‎Editions De Minuit / L'Honneur Des Poètes Paris 1947 In-12 carré ( 190 X 140 mm ) de 72pages, broché sous couverture illustrée en couleurs. Edition originale. Un des 2000 exemplaires sur vélin, numérotés contenant 17 poèmes inédits sous le sous-titre «Poèmes 1945» et réédition de «Poèmes de l'été 1942» et de «Poèmes 1942-1944». Bon exemplaire enrichi d'un très bel envoi autographe signé de l'auteur.‎

書籍販売業者の参照番号 : 810784

Livre Rare Book

Librairie Tiré à Part
Marseille France Francia França France
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€ 50.00 購入

‎SEGHERS Pierre‎

‎Le Chien de Pique.‎

‎Ides Et Calendes Neuchatel 1943 In-8 ( 250 X 190 mm ) de 69 pages, broché. Edition originale tirée à 1160 exemplaires, un des 1000 sur vergé crème de Biberist. Bel exemplaire, non coupé.‎

書籍販売業者の参照番号 : 246429

Livre Rare Book

Librairie Tiré à Part
Marseille France Francia França France
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€ 30.00 購入

‎SEGALEN Victor‎

‎Lettre autographe signée envoyée depuis San Francisco adressée à Emile Mignard sur papier bois asiatique‎

‎San Francisco jeudi 10 décembre 1902, 11,2x17cm, 2 pages sur un feuillet.‎

‎Lettre autographe signée de Victor Segalen adressée à Emile Mignard, deux pages rédigées à l'encre bleue sur un feuillet de papier à lettre de papier bois asiatique imprimé en marge de silhouettes et paysages asiatiques bleus. Emile Mignard (1878-1966), lui aussi médecin et brestois, fut l'un des plus proches amis de jeunesse de Segalen qu'il rencontra au collège des Jésuites Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Brest. L'écrivain entretint avec ce camarade une correspondance foisonnante et très suivie dans laquelle il décrivit avec humour et intimité son quotidien aux quatre coins du globe. C'est au mariage de Mignard, le 15 février 1905, que Segalen fit la connaissance de son épouse, Yvonne Hébert. Segalen, parti du Havre le11 octobre 1902 en direction de Tahiti, voit son voyage interrompu par la contraction de la fièvre typhoïde qui l'immobilise deux mois à San Francisco. Ce sera l'occasion pour le jeune homme de découvrir China Town, le quartier asiatique qu'il évoque dans cette lettre : "Je t'ai déniché chez un petit singe à figure jaune du quartier japonais un petit porte-carte qui aura toujours, à défaut d'autre chose, l'intérêt de "venir de loin" et de son authenticité...et aussi peut-être celui d'être donné avec la plus profonde affection que je puisse dédier à un Ami."Segalen quittera San Francisco pour Tahiti le 11 janvier 1903. Les lettres autographes de Victor Segalen sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

書籍販売業者の参照番号 : 78611

‎SEGALEN Victor & [GAUGUIN Paul]‎

‎Lettre autographe signée adressée à Emile Mignard : "Gros succès avec mon déballage Gauguin."‎

‎Paris 18 mars 1905, 13,1x20,9cm, 3 pages sur un double feuillet.‎

‎Lettre autographe signée de Victor Segalen adressée à Emile Mignard, trois pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet de papier quadrillé. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Une des très rares lettres relatant le rocambolesque sauvetage des oeuvres de Gauguin par son "champion". Emile Mignard (1878-1966), lui aussi médecin et brestois, fut l'un des plus proches amis de jeunesse de Segalen qu'il rencontra au collège des Jésuites Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Brest. L'écrivain entretint avec ce camarade une correspondance foisonnante et très suivie dans laquelle il décrivit avec humour et intimité son quotidien aux quatre coins du globe. C'est au mariage de Mignard, le 15 février 1905, que Segalen fit la connaissance de son épouse, Yvonne Hébert. Segalen a quitté Tahiti, après avoir transité par Colombo, Port Saïd et Toulon, il est à Paris pour quelques jours et raconte à son ami les réactions face aux uvres de Gauguin qu'il a fait revenir de Polynésie. La vente aux enchères des biens et des uvres de Gauguin, demeurés dans sa Maison du Jouir après sa mort, se déroula à l'automne 1903. L'un des rares acquéreurs présents lors de cette liquidation fut Victor Segalen qui permit ainsi le sauvetage de plusieurs pièces capitales du peintre qui risquaient d'être détruites dans l'indifférence générale. Segalen, qui avait espéré arriver à temps pour rencontrer Gauguin, ravive sa mémoire en tentant - malgré sa faible solde - d'acquérir un maximum d'uvres de son défunt mentor. Il relate dans son «Hommage à Gauguin» (préface desLettres de Paul Gauguin à Georges-Daniel de Monfreid, 1918) cette dispersionaujourd'hui incroyable : «Puis s'accomplit la vente judiciaire, sous les formes les plus légales, les plus sordides. On liquida sur place les objets «utiles», vêtements, batterie de cuisine, conserves et vins. Une autre adjudication eut lieu à Papéété, et comprenait quelques toiles, deux albums, l'image de Satan et de la concubine Thérèse, le fronton et les panneaux de la Maison du Jouir, la canne du peintre, sa palette. Pour acquéreurs: des marchands et des fonctionnaires; quelques officiers de marine; le Gouverneur régnant à cette époque; des badauds, un professeur de peinture sans élèves devenu écrivain public. [...] La palette m'échut pour quarante sous. J'acquis au hasard de la criée tout ce que je pus saisir au vol. Une toile [Village breton sous la neige], présentée à l'envers par le commissaire-priseur qui l'appelait «Chutes du Niagara» obtint un succès de grand rire. Elle devint ma propriété pour la somme de sept francs. Quant aux bois - fronton et métopes de la Maison du Jouir, personne ne surmonta ma mise de...cent sous! Et ils restèrent à moi. [...] Les bois de la Maison du Jouir, je les destinai dès lors, à l'autre extrémité du monde, à ce manoir breton que Saint-Pol-Roux se bâtissait, lui aussi, comme demeure irrévocable, dominant la baie du Toulinguet, sur la presqu'île atlantique. La palette, je ne pus décemment en faire mieux hommage qu'au seul digne de la tenir, - non pas entre ses doigts, comme une relique dont on expertise avec foi l'origine, - mais passant dans l'ovale au double biseau le pouce qui porte et présente le chant des couleurs, ...à Georges Daniel de Monfreid.[...] Cette toile [Village breton sous la neige], je l'ai gardée. Le don même en serait injurieux. Gauguin mourut en la peignant, c'est un legs. » La biographie de Gauguin par David Haziot, dresse l'inventaire précis des uvres achetées par Segalen: «Segalen put acquérir sept toiles sur dix. Parmi elles l'autoportraitPrès du Golgotha[aujourd'hui au musée d'art de Saõ Paulo]. Les sculpturesPère PaillardetThérèsepartirent, ainsi qu'une seconde version des trois femmes au bord de la mer dont une allaitant à leurs pieds. [...] Segalen [...] emporta le carnet de dessins d'Auckland, quatre des cinq panneaux de bois qui ornaient la porte de la Maison du Jouir (pour 100 sous!), les photographies d'Arosa avec notamment les images de Borobudur et du Parthénon, et leVillage breton sous la neigepeint après la catastrophe de Concarneau et que Gauguin avait emporté avec lui.» Ces uvres, parmi les plus célèbres de notre patrimoine artistique, sont aujourd'hui conservées au Musée d'Orsay (Paris) et dans d'autres grandes institutions mondiales. «Gros succès avec mon déballage Gauguin. Certains qui ricanaient à Tahiti s'interloqueront du seul argument qui vaille pour eux: la valeur commerciale. Elle est importante. Néanmoins je compte tout ramener, y compris surtout le Sandwich que nous avons pieusement décollé et qui donne, dans l'uvre complète, une admirable note. Formule générale: Gauguin ne fut pas «peintre» mais Décorateur.» Le «Sandwich» dont il est ici question semble être Près du Golgotha, autoportrait de Gauguin qui, en très mauvais état, avait été contrecollé (en sandwich donc) pour le protéger durant le transport de Tahiti vers la France. Ce bref séjour à Paris est enfin l'occasion pour Segalen de rencontrer Georges-Daniel de Monfreid avec lequel il a correspondu depuis Tahiti. C'est probablement lui qui fait prendre conscience au jeune docteur de la valeur des uvres rapportées de Polynésie, comme en témoigne une lettre de Segalen écrite à sa mère le même jour que la nôtre: «Il se peut que je retire d'importants avantages pécuniaires de mon déballage Gauguin. [...] Je ne perds pas une minute, aidé par un vieux peintre [G.-D. de Monfreid, 49 ans!], disciple de Gauguin, et avec lequel je cours les musées.» Le «vieux peintre» note d'ailleurs dans ses Carnets à la date du 16 mars 1905: «Visite du Dr Segalen qui nous a prévenus par télégramme le matin. Il arrive très ponctuellement à 11h1/2 et déjeune avec nous. Ensuite, il m'emmène chez lui où il me fait voir ce qu'il rapporte. Enfin, nous portons rue Guénégaud, chez Tisserand, la toile (portrait de Gauguin) [Le fameux «Sandwich»] la plus abîmée, et je le quitte à 5h au Luxembourg.» Segalen ne perd pas de temps à Paris et entreprend un véritable marathon culturel: «Entendu: Chez [André] Antoine: Les Avariés. Deux actes très scéniques suivis d'un troisième plutôt conférentiel et assommant. Hier au Gymnase: Le Retour de Jérusalem, et une admirable silhouette de Juive qui serait froidement nietzschéenne. Ce soir, «notre» Lohengrin, demain Tannhauser. Je ne crois pouvoir terminer mes explorations diverses avant Mardi et Mercredi. Ne pas m'attendre avant Jeudi.» Il en profite également pour visiter la rédaction du Mercure de France dans lequel il a publié en juin 1904 un intéressant article intitulé «Gauguin dans son dernier décor»: «J'ai déjà liquidé la série «Mercurielle»: de Gourmont, toujours aimable mais empâté et, de symboliste devenu «biologiste» enragé. Ce que Morache en jubilerait! Vu [Alfred] Vallette, «mon» directeur qui m'a réclamé des études. Promis. Donc, placements assurés, et puis, ça m'est égal, j'écris pour écrire et pour quelques amis.» Exceptionnelle et rarissime lettre de Victor Segalen évoquant le rapatriement et la révélation à Monfreid et quelques initiés, des dernières oeuvresde Gauguin. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

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