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‎BLANCHE Jacques-Emile (DIAGHILEW Serge de)‎

‎Manuscrit autographe signé de l'éloge funèbre de Serge Diaghilev‎

‎[s.d.] fin 1929 ?, 20x25,3cm, en feuillets.‎

‎Manuscrit autographe signé du peintre et écrivain Jacques-Emile Blanche, intitulé «Serge de Diaghileff».5 feuilles rédigées à l'encre noire, avec de nombreuses corrections en bleu. Foliotation autographe à l'encre noire, et foliotation postérieure au crayon bleu. Le feuillet 4, initialement en deux parties, a été assemblé à l'aide d'un morceau d'adhésif collé au verso. Passages biffés et corrections. Très bel éloge funèbre de Jacques-Emile Blanche à son ami Serge Diaghilev, directeur des célèbres Ballets Russes. Le peintre et écrivain Jacques-Emile Blanche rend hommage au génie de Serge Diaghilev, peu après sa disparition à Venise en 1929. Choisi comme «parrain» des Ballets Russes, le peintre suivit avec attention l'action du chorégraphe comme régénérateur des arts scéniques et applaudit Le Sacre du printemps de Stravinski. Il réalisa également de nombreux portraits des danseuses des Ballets russes, qu'il présenta en 1912 à la Biennale de Venise. Au début du siècle, la compagnie de Diaghilev « les Ballets russes », avait en effet ébloui tous les publics européens par un art riche et vivace qui, de forme nouvelle en forme nouvelle, resta pendant vingt ans à l'avant-garde. Le peintre se souvient de sa première rencontre avec Diaghilev, personnage au charme incontestable: «j'éprouvai qu'on ne pouvait lui résister. Son autorité, ses caprices d'enfant gâté, on les subissait, tant son intelligence éclatait dans ses paroles d'adolescent. Il ressemblait, alors, assuraient ses compatriotes, au Tzar Alexandre Ier». Il revient sur l'existence troublée de l'impresario et ses éblouissants succès avec les Ballets Russes : «Eh quoi ! vingt ans d'expériences, vingt ans d'incomparables spectacles - et la perfection d'une technique de plus en plus déconcertante, ne nous conseilla-t-il pas d'accorder crédit illimité à notre cher ami, le plus artiste des hommes - et somme toute, le plus sûr de soi-même, malgré l'extravagance, le paradoxe de la vie qu'il menait et qu'il imposait à sa troupe ?». Blanche souligne le goût de Diaghilev pour la culture française, qu'il partageait avec ses amis et collaborateurs. L'amour de cette culture, hérité des milieux aristocratiques russes, faisait de lui «Le plus parisien des cosmopolites, croyant au prestige de Paris comme un boulevardier du second Empire». On apprend également le projet jamais réalisé deDiaghilev de se rendre à Moscou et de monter des ballets dans la jeune URSS, considérée à l'époque comme une terre d'avant-garde politique et artistique. La lettre s'achève sur une poignante évocation de Venise, où Diaghilev s'est éteint le 19 août 1929 : «voici qu'un funèbre cortège de gondoles accompagne sur la lagune torride [...] les restes de notre cher camarade. Il est bien - puisqu'il devait nous quitter - qu'il fermât les yeux sur la cité du Sang, de la volupté et de la Mort». Admirable panégyrique du créateur et impresario Serge de Diaghilev par Jacques-Emile Blanche, fidèle ami et portraitiste des Ballets Russes. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 65320

‎BLANCHE Pierre‎

‎Dictionnaire et armorial des noms de familles de France‎

‎Fayard, Paris 1974, 16x24cm, reliure de l'éditeur sous étui.‎

‎Edition originale. Reliure de l'éditeur en plein cartonnage rouge, exemplaire complet de sa jaquette et de son étui. Agréable exemplaire complet de sa bande annonce. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 35606

‎BLANCHE- J.E.‎

‎LE BRACELET TENSIMETRIQUE‎

‎KRA LES EDITIONS DU SAGITTAIRE collection des Cahiers nouveaux 1926,br.,num./velin‎

‎Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 100 €‎

Référence libraire : 144

Livre Rare Book

Livres Anciens Komar
Meounes les Montrieux France Francia França France
[Livres de Livres Anciens Komar]

22,87 € Acheter

‎BLANCHERE H. de la‎

‎Autour du lac (les derniers Peaux-Rouges)‎

‎Lecoffre fils & Cie, Paris & Lyon 1878, 11,5x18m, relié.‎

‎Edition originale. Reliure en demi basane havane, dos à quatre nerfs comportant de petites traces de frottements orné de motifs floraux dorés, pièce de titre de chagrin rouge, coins émoussés, reliure de l'époque. Ouvrage orné de deux cartes. Un manque angulaire sur la page de faux-titre où devait figurer un envoi de l'auteur, agréable état intérieur. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 12379

‎BLANCHERE H. de la‎

‎Le dépeuplement des eaux de France. Extrait de la Revue des Deux Mondes‎

‎Extrait de La Revue des deux mondes, s.l. [Paris] 1870, 15,5x25cm, agrafé.‎

‎Edition originale. Sous couverture muette. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 18902

‎BLANCHERE Henri de la‎

‎La pêche et les poissons. Nouveau Dictionnaire général des pêches‎

‎Librairie de Ch. Delagrave et Cie, Paris 1868, Très fort in-8 (19,5x27,3cm), 859pp., relié.‎

‎Edition originale abondamment illustrée de 1110 illustrations in-texte sur bois et de 47 lithographies en couleurs rehaussées à la main par Mesnel d'après les photographies de l'auteur. Reliure en demi veau glacé noir d'époque à petits coins. Dos lisse orné de 4 fleurons. Restaurations aux coiffes et mors, plats de percaline bleue refaits, coins refaits. Traces de mouillures claire marginales sur les premiers feuillets et les derniers feuillets de table. Rousseurs éparses principalement dans les marges. Un des plus célèbres ouvrages sur la pêche, et certainement le plus exhaustif jamais paru. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 70944

‎Blanchet & Associés‎

‎Picasso et ses amis‎

‎Somptueux catalogue. Nombreuses reproductions en couleurs. Vente à Drouot le 9 décembre 2010. Broché sous couverture illustrée. Très bon Paris Drouot 2010 1 volume in-4°‎

‎édition originale‎

Référence libraire : 12763

Livre Rare Book

Librairie Seigneur
Voingt France Francia França France
[Livres de Librairie Seigneur]

25,00 € Acheter

‎BLANCHET A.‎

‎Une plaque de cuivre gravée en épargne (milieu du XVème siècle)‎

‎Jouve & Cie, Paris 1925, 16x24,5cm, broché.‎

‎Edition originale imprimée à petit nombre de ce tiré à part. Brochure illustrée d'une planche hors-texte, bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 11177

‎BLANCHET Eugène-Louis.‎

‎En représailles.‎

‎Paris, Payot, 1918. in-12, demi-chagrin rouge, couvertures et dos conservés, tête dorée, 203 pp. Edition originale. Bel exemplaire bien complet de la couverture illustrée par Pierre Laurens. Enrichi d'un envoi autographe de l'auteur. Planches hors-texte.‎

‎BLANCHOD Fred, Dr.‎

‎DANS LASIE DES HOMMES BRUNS.‎

‎«Voyage aux Indes» Lausanne. Librairie Payot. 1947. In-8° broché. Couverture illustrée. 32 photographies hors texte et une carte. 253 pages. Edition définitive. Envoi autographe signé du Dr Blanchod. Photographie du médecin-aventurier collée sur la page de faux-titre, au-dessous de lenvoi autographe. Bel exemplaire.‎

‎Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 20 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Votre Libraire vous accompagne dans toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse.‎

Référence libraire : 17382

Livre Rare Book

Artlink
Saint-Haon-le-Vieux France Francia França France
[Livres de Artlink]

40,00 € Acheter

‎BLANCHOD Fred, Dr.‎

‎LE BEAU VOYAGE AUTOUR DU MONDE.‎

‎Lausanne. Librairie Payot. 1945. In-8°, reliure pleine toile, grande vignette sur le premier plat. 32 illustrations hors texte et une carte. 286 pages. Edition définitive. Envoi autographe signé du Dr Blanchod. Photographie originale du médecin-aventurier collée sur la page de garde, au-dessus de lenvoi autographe. Bel exemplaire.‎

‎Quelque peu oubliés aujourdhui, les livres, conférences et émissions radiophoniques de Fred Blanchod connurent en leur temps un grand succès. Ce médecin vaudois commença à voyager pour raisons professionnelles, au service du C.I.C.R. Puis il y prit goût. Un livre retraçant son passionnant parcours, vient de paraître aux éditions Georg. Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 20 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Votre Libraire vous accompagne dans toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse.‎

Référence libraire : 17381

Livre Rare Book

Artlink
Saint-Haon-le-Vieux France Francia França France
[Livres de Artlink]

30,00 € Acheter

‎BLANCHOT (Maurice)‎

‎Le dernier homme‎

‎Paris Gallimard 1957 In-12 Broché Ed. originale‎

‎EDITION ORIGINALE. Exemplaire du service de presse. En guise d'envoi, accompagnant l'ouvrage, une carte autographe signé de Blanchot : "A André Pieyre de Mandiargues, merci pour votre beau livre qui m'est proche, amitié". Bon 0‎

Référence libraire : 001794

Livre Rare Book

Librairie-Galerie Emmanuel Hutin
Paris France Francia França France
[Livres de Librairie-Galerie Emmanuel Hutin]

500,00 € Acheter

‎BLANCHOT (Maurice)‎

‎Le Très-haut. Roman‎

‎Paris Gallimard 1948 In-8 Broché Ed. originale‎

‎EDITION ORIGINALE. Tirage de tête à 13 exemplaires sur pur fil Lafuma Navarre, seul grand papier. Un des 10 numérotés.>Bel exemplaire non coupé. Très bon 0‎

Référence libraire : 012765

Livre Rare Book

Librairie-Galerie Emmanuel Hutin
Paris France Francia França France
[Livres de Librairie-Galerie Emmanuel Hutin]

1 000,00 € Acheter

‎BLANCHOT (Maurice) -‎

‎Michel Foucault tel que je l'imagine -‎

‎Saint-Clément de Rivière : Fata Morgana, 1986 - un volume 14,5x22,3cm broché de 70 pages avec des hors texte en noir de Jean Ipoustéguy - bon état - exemplaire sur vergé teinté - Edition originale -‎

Référence libraire : 38313

Livre Rare Book

Le Livre à Venir
Chantelle France Francia França France
[Livres de Le Livre à Venir]

30,00 € Acheter

‎BLANCHOT (Maurice).‎

‎Michel Foucault tel que je l'imagine.‎

‎Montpellier, Fata Morgana, 1986, in-8° étroit, 72 pp, 2 illustrations de Jean Ipoustéguy, broché, couv. à rabats, bon état. Edition originale sur vergé teinté‎

‎Ecrit à la mort de Foucault, ce livre n’est pas seulement une brillante et limpide synthèse, mais surtout un texte d’émotion et d’amitié.‎

Référence libraire : 123677

Livre Rare Book

Pages d'Histoire - Librairie Clio
Paris France Francia França France
[Livres de Pages d'Histoire - Librairie Clio]

30,00 € Acheter

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Adolphe ou le malheur des sentiments - Manuscrit autographe.‎

‎1946, 9 feuillets in-8 (20,9 x 13,7 cm) foliotés , en feuilles.‎

‎Manuscrit autographe de l'auteur de seize pages et demi in-8 publié dans le numéro 20 (octobre 1946) de L'Arche et repris, légèrement retouché, dans La Part du Feu (1949). Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. L'Adolphe de Benjamin Constant, qui fut l'un des prestigieux collaborateurs du Journal des débats à l'époque de sa grandeur, intéresse Maurice Blanchot au moment même où celui-ci débute une relation passionnée avec Denise Rollin, ancienne maîtresse de Georges Bataille. Plus encore, «Adolphe ou le malheur des sentiments vrais» est un des rares textes de Blanchot ainsi consacré au désir amoureux: «On trouve presque à chaque page dans Adolphe la description des sentiments dont la cause a beau se renverser, tout les renvoie à eux-mêmes, tout en confirme la fatalité.C'est que le point est atteint où la diversité des évènements et tout l'infini du monde répètent inlassablement le mouvement en cercle dans lequel s'est enfermé le cur avide de vérité. » Afin d'étayer son analyse, Blanchot choisit de comparer l'approche de Constant à celle d'autres écrivains, et notamment à celle de Proustdans la Recherche : «[...] Proust ne désire pas cette absence comme le mouvement de toute communication, ainsi que le fait Constant: il ne la désire même pas, mais c'est elle qui lui rend un être désirable en le faisant souffrir de ne pouvoir l'atteindre.[...] Proust aime parce qu'il souffre, et il souffre de sentir tout ce qu'il y a d'absence dans une présence toujours fuyante; mais c'est aussi, à cause de cette absence, que cette présence fonde des rapports véritables. Constant commence à aimer lorsqu'un être particulier éclaire, aimante tout le vide qui le sépare des autres et que la possession est loin de restituer sous la forme de l'inconnu. Dès que, par un engagement trop exigeant, la possibilité de ses relations avec tous qu'il a voulu vivre avec une personne unique est épuisée, il étouffe, il succombe. Il a besoin d'être libre, mais il est toujours lié. » Le biographe de Blanchot verra dans cette conception d'Adolphe le reflet de ses propres sentiments à l'égard de Denise Rollin (BIDENT Christophe, Maurice Blanchot: partenaire invisible, p. 275). Belle étude sur la passion et le désir à travers l'uvre de Benjamin Constant. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 48345

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Aminadab‎

‎Gallimard, Paris 1942, 14,5x21cm, broché.‎

‎Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Précieux et émouvant envoi autographe signé de Maurice Blanchot à son frère, sa belle-soeur et ses neveux : "Qui m'a tué mon mort, c'est là ce que je demande. H. von Kleist" (citation de Penthésilée). Dos et plats légèrement et marginalement insolés sans gravité. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 44455

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Aminadab‎

‎Gallimard, Paris 1942, 14x20,5cm, relié.‎

‎Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Reliure en demi maroquin cerise, dos à cinq nerfs, date dorée en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures et dos insolé conservés, tête dorée, élégante reliure signée de P. Goy & C. Vilaine. Très bel et précieux envoi autographe signé de Maurice Blanchot à son frère René et sa femme Inge : "Un bonze demanda un jour au bonze Sozan Daishi : Qu'est-ce quiest le plus précieux au monde ? / N'importe quoi, une charogne, latête d'un chat mort, répondit Sosan Daishi. / Pourquoi ? ? Parcequ'on ne peut l'évaluer. Zenso Mondo. / Pour René et Inge en toute affection. Maurice."Bel exemplaire parfaitement établi d'une émouvante provenance. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 44674

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Aminadab‎

‎Gallimard, Paris 1942, 14x20,5cm, broché.‎

‎Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Précieux et bel envoi autographe signé de Maurice Blanchot à Gaston Gallimard : "... ce livre qui lui doit deux fois l'existence. / Quand je contemplai ceci, je soupirai et dis en moi-même : certainement l'homme est un balai. Swift" Un accroc restauré en tête du dos légèrement insolé, papier jauni marginalement sur certaines pages comme généralement. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 44722

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Aminadab‎

‎Gallimard, Paris 1942, 14,5x21cm, broché.‎

‎Edition originale, un des 13 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Lafuma-Navarre, seuls grands papiers. Bel exemplaire tel que paru. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 48769

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Aminadab‎

‎Gallimard, Paris 1942, 14x20,5cm, broché.‎

‎Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Très précieux et émouvant envoi autographe daté et signé de Maurice Blanchot à sa mère et à sa soeur : "Personne ne reçoit tant de Dieu que celui qui est entièrement mort. Saint Grégoire. Pour sa chère maman et sa vieille Marg, en toute affection. Maurice." Une petite déchirure recollée en pied du premier plat. Exemplaire complet de son prière d'insérer. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 52427

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Ars nova - In la Nrf N°125 de la 11ème année‎

‎Nrf, Paris 1er Mai 1963, 13,5x21,5cm, broché.‎

‎Edition originale. Autres contributions de J. Chardonne "Liaisons", A. Metraux & F. Schulman "Jeux du sexe et de la mort dans le Vaudou", J. Tanizaki "Le tatouage", R. Cailleux, R. Caillois "Ecorchés et squelettes"... Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 43815

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Au moment voulu‎

‎Gallimard, Paris 1951, 12x19cm, broché.‎

‎Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Agréable exemplaire en dépit du dos très légèrement insolé. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 71626

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Bristol autographe adressé à sa nièce Annick Blanchot‎

‎S.n., s.l. s.d. (ca 1965), 10x7,5cm, une feuille + une enveloppe.‎

‎Bristol autographe de Maurice Blanchot à sa nièce Annick, 5 lignes à l'encre noire. Enveloppe manuscrite jointe. "Pour Annick (sur l'enveloppe), ce livre ne t'apportera rien de consolant, mais du moins reçois-le comme le témoignage de mon affection qui ne te manquera pas, aussi longtemps que vivre sera possible - et peut-être, au-delà, par le souvenir." - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 87859

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Bristol autographe daté et signé adressé à sa soeur Marguerite Blanchot : " être au plus près de chacun, dans la pensée "communiste", là où tout souffre, tout se reconnait, se découvre"‎

‎S.n., s.l. 11 Décembre 1969, 10x7,5cm, une feuille + une enveloppe.‎

‎Bristol autographe daté et signéde Maurice Blanchot à sa soeur Marguerite, 12 lignes à l'encre noire. Enveloppe manuscrite jointe. "Cher marg, voici donc des paroles comme testamentaires, accueille-les non comme venant de moi, mais d'une recherche qui a, par hasard, et sans mérite ni démérite, passée par moi qui m'y suis soumis comme j'ai pu, qu'est-ce qui importe finalement ? être au plus près de chacun, dans la pensée "communiste", là où tout souffre, tout se reconnait, se découvre, être en ce coeur pour chacun, pour tous. Avec toute mon affection. Maurice." - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 87858

‎BLANCHOT Maurice‎

‎D'un roman à l'autre. Manuscrit autographe et tapuscrit complets.‎

‎S.n. [Journal des débats], s.l. [Paris] s.d. (1944), 13,5x21,5cm & 2 pages in-4, 2 1/2 pages in-8.‎

‎Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-8 publiée dans le numéro du 20 Janvier 1944 du Journal des Débats. Manuscrit complet à l'écriture très dense, comportant de nombreuses ratures, corrections et ajouts. Chronique littéraire sur l'actualité littéraire du moment. On joint le tapuscrit complet. « Le sujet ne se limite pas à l'intrigue : il dépend aussi bien des incidents du langage, des détails de la composition et, plus encore, de ces images qui révèlent le sens de la création ; le sujet d'un roman, c'est avant tout le monde qu'il fait naître. » Ce principe de l'art romanesque pourrait tout aussi bien s'appliquer à la chronique qu'il initie. Le sujet de « D'un roman à l'autre » n'est tant l'actualité littéraire qu'il parcourt que la pensée Blanchotienne qu'elle fait naître. Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au cur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 44958

‎BLANCHOT Maurice‎

‎De Kafka à Kafka‎

‎Gallimard, Paris 1981, 11x18cm, broché.‎

‎Edition originale parue uniquement en format poche et pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers, un des exemplaires du service de presse. Emouvant et précieux envoi autographe signé de Maurice Blanchot à sa soeur Marguerite sur une carte encollée sur la première garde : "Chère Marg, ce livre qui n'est pas un livre mais qui te dit en ces jours si sombres, ma fidèle, ma profonde affection. Maurice." Enveloppe portant l'adresse de Marguerite Blanchot rédigée par son frère Maurice encollée sur la page de faux-titre.Marguerite Blanchot, organiste de renom à la cathédrale de Chalon, demeura toute sa vie dans la maison familiale, avec sa mère et sa tante. "Elle deviendra peu à peu, pour la famille, comme la mémoire des origines." Très proche de Maurice, elle correspond régulièrement avec l'écrivain qui lui témoigne une grande reconnaissance pour son dévouement envers leur mère impotente. Si l'intense affection de Blanchot pour sa mère et sa soeur transparait dans les dédicaces de celui-ci, on ne sait presque rien de leurs relations. Dans l'unique essai biographique sur Blanchot, Christophe Bident nous révèle cependant : "Marguerite Blanchot vénérait son frère Maurice. Très fière de lui, (...) elle attachait une grande importance à ses idées politiques (...). Elle lisait beaucoup (...) Ils se téléphonaient, correspondaient. A distance, ils partageaient la même autorité naturelle, le même souci de discrétion." Blanchot lui adresse en effet de nombreux ouvrages provenant de sa bibliothèque, maintenant avec elle un lien intellectuel continu. Une trace de pliure marginale en pied du premier plat. Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 43842

‎BLANCHOT Maurice‎

‎De la louange à la souveraineté. Manuscrit autographe et tapuscrit complets‎

‎S.n. [Journal des débats], s.l. [Paris] s.d. (1943), 13,5x21cm & 6 pages in-4, 4 1/2 pages in-8.‎

‎Manuscrit autographe de l'auteur de 4 pages et demie in-8 publiée dans le numéro du 2 Juin 1943 du Journal des Débats. Manuscrit complet à l'écriture très dense, comportant de nombreuses ratures, corrections et ajouts. Chronique littéraire publiée à l'occasion de la parution de Servius et la fortune de Georges Dumézil. On joint le tapuscrit complet. En consacrant son étude aux travaux de Dumézil sur Servius, Blanchot pose un jalon capital dans l'évolution de sa propre pensée, le passage d'une conviction politique à un engagement littéraire. Cette réflexion sur la souveraineté conduit en effet l'ancien maurassien à réorienter son système de valeur, soumettant le pouvoir du prince à la bienveillance du peuple : «La louange des hommes est une divinité sous le patronage de laquelle se place le souverain choisi par la voix publique». Partant de cette légitimation du souverain par la parole du poète et de son aliénation par la «puissance du blâme», Blanchot évolue vers une puissance magique de la parole, d'abord à l'usage du souverain: «son pouvoir royal (...) n'est réel que par la maîtrise qu'il a sur les mots»; puis «dépassant toute forme d'échange.[La poésie] est par excellence ce qui est donné, ce qui manifeste le don des dieux en assurant le crédit des hommes.» La position de Maurice Blanchot est à présent parfaitement établie: il ne sacrifie pas la Politique pour les Lettres, il affirme la prédominance du littéraire sur le politique et désormais dévoue entièrement sa vie «à la littérature et au silence qui lui est propre». Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au cur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 44919

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Du côté de Nietzsche - Manuscrit autographe complet‎

‎1946, 21,7x11,5cm, 7 feuillets foliotés.‎

‎Manuscrit autographe de l'auteur de 14 pages in-8qui paraitradans le numéro 12 (décembre 1945-janvier 1946) de L'Arche. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. Chronique parue à l'occasion de la parution de l'ouvrage du Père du Lubac, Le Drame de l'humanisme athée. Après la guerre, la place de Friedrich Nietzsche, aux côtés du Marquis de Sade et de Soren Kierkegaard, dans la pensée de Maurice Blanchot est révélatrice de l'influence majeure qu'exerce sur elle Georges Bataille et ses philosophes de prédilection. Désormais, Blanchot consacre de nombreux textes à ceux-ci et «Du côté de Nietzsche » en constitue un témoignage essentiel. Le titre même de son recueil La Part du feu à paraître en 1949 (avec, entre autres, cet article légèrement retouché au sommaire) forme une référence bataillienne. Pour Blanchot, la puissance de Nietzsche, par l'usage qu'il fait de la langue et par son style, ne réside pas tant dans ses thèses les plus manifestes et les plus commentées que dans le creuset d'un discours plus mouvant, parfois contradictoire: «L'influence de Nietzsche ne se réduit pas aux formes extérieures qu'elle a prises; c'est probablement, au contraire, ce qui de Nietzsche a échappé à toute transmission manifeste, cette part de lui, étrangère aux influences directes, qui a exercé l'influence la plus profonde.» Cette idée demeurera centrale dans la lecture que fait Blanchot du philosophe allemand. L'inconstance de Nietzsche, son ambigüité, sont symbolisées par le thème de la mort de Dieu, centrale dans son uvre: «En aucune façon, le thème de la Mort de Dieu ne peut être l'expression d'un savoir définitif ou l'esquisse d'une proposition stable», remarque Blanchot. Et d'affirmer dans une phrase restée célèbre: «Se contredire est le mouvement essentiel d'une telle pensée.» Dans L'Entretien infini (1969), Blanchot abordera de nouveau la question nietzschéenne de la mort de Dieu où elle rejoint celle de l'unité de l'homme. Très beau texte de Maurice Blanchot sur Friedrich Nietzsche, témoignant de l'influence de Georges Bataille sur sa pensée. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 48342

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Faux pas‎

‎Gallimard, Paris 1943, 14x21cm, relié.‎

‎Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Reliure en demi maroquin rouge, dos à cinq nerfs, date dorée en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures conservées (une très pâle tache sur le premier plat, tête dorée, élégante reliure signée de P. Goy & C. Vilaine. Précieux et émouvant envoi autographe signé de Maurice Blanchot à sa mère et à sa soeur : "Pour sa chère maman et sa vieille Marg avec l'amitié sans Faux Pas de Maurice." Marguerite Blanchot, organiste de renom à la cathédrale de Chalon, demeura toute sa vie dans la maison familiale, avec sa mère et sa tante. "Elle deviendra peu à peu, pour la famille, comme la mémoire des origines." Très proche de Maurice, elle correspond régulièrement avec l'écrivain qui lui témoigne une grande reconnaissance pour son dévouement envers leur mère impotente. Si l'intense affection de Blanchot pour sa mère et sa soeur transparait dans les dédicaces de celui-ci, on ne sait presque rien de leur relations. Dans l'unique essai biographique sur Blanchot, Christophe Bident nous révèle cependant : "Marguerite Blanchot vénérait son frère Maurice. Très fière de lui, (...) elle attachait une grande importance à ses idées politiques (...). Elle lisait beaucoup (...) Ils se téléphonaient, correspondaient. A distance, ils partageaient la même autorité naturelle, le même souci de discrétion." Blanchot lui adresse en effet de nombreux ouvrages provenant de sa bibliothèque, maintenant avec elle un lien intellectuel continu. Quant à la passion de Blanchot pour sa mère, c'est au détour de son oeuvre que l'on en découvre les plus beaux témoignages: "Peut-être la puissance de la figure maternelle emprunte-t-elle son éclat à la puissance même de la fascination, et l'on pourrait dire que si la Mère exerce cet attrait fascinant, c'est qu'apparaissant quand l'enfant vit tout entier sous le regard de la fascination, elle concentre en elle tous les pouvoirs de l'enchantement". Cultivant une discrétion absolue, Blanchot poussait l'art de l'effacement jusque dans ses dédicaces manuscrites généralement succinctes et rédigées presque systématiquement sur des cartes jointes aux rares ouvrages qu'il offrait à ses proches amis. A l'opposé, dans ces précieux envois à sa mère et sa soeur, Blanchot s'offre dans toute sa fragilité et dévoile une intimité jusqu'alors inconnue. Bel exemplaire à toutes marges parfaitement établi. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 44662

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Faux Pas‎

‎Gallimard, Paris 1943, 14x21cm, broché.‎

‎Edition originale sur papier courant, fausse mention de cinquième édition. Agréable exemplaire au regard de la médiocre qualité de ce papier de guerre rationné par l'occupant nazi. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 77253

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Fragment de manuscrit autographe sur Gaston Doumergue‎

‎[1934], 1 page in-8, en feuilles.‎

‎Manuscrit autographe de l'auteur de 1 page in-8, vraisemblablement inédit. Manuscrit recto seul incomplet, à l'écriture dense, comportant quelques corrections et ajouts, au verso d'un relevé imprimé des abonnements au Journal des Débats, période de mai 1934 jusqu'à mai 1935. Ce texte de Maurice Blanchot a probablement été écrit peu après la démission du Président du Conseil (et ancien Président de la République), Gaston Doumergue, survenue le 8 novembre 1934. Le jeune homme est alors rédacteur en chef au Journal des Débats et ce manuscrit semble être un brouillon d'article consacré à la carrière de Doumergue, et resté vraisemblablement inédit, après son départ du gouvernement où il avait été appelé au lendemain des manifestations de février 1934. Il fait partie des rares manuscrits de cette époque encore conservés: Blanchot a en effet détruit la plupart de ses écrits des années 1930, reniant sa participation active et politique à la presse d'extrême-droite. Dans ce texte, Blanchot loue les talents de politicien de Doumergue: «Toute la carrière de Doumergue est marquée par une progression constante. Elle va par un perfectionnement remarquable vers le moment de sa vie où il tentera non seulement de gouverner mais d'améliorer les moyens du gouvernement. C'est cette sorte de dialectique qui le met à part comme homme et comme homme d'Etat.» Rare manuscrit des années 1930. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 48338

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Journal sans épisodes. Manuscrit autographe et tapuscrit complets‎

‎S.n. [Journal des débats], s.l. [Paris] s.d. (1944), 13,5x21,5cm & 2 pages in-4, 2 1/2 pages in-8.‎

‎Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-8 publiée dans le numéro du 10 Février 1944 du Journal des Débats. Manuscrit complet à l'écriture très dense, comportant de nombreuses ratures, corrections et ajouts. Chronique littéraire publiée à l'occasion de la parution du "Journal de guerre" de Jean Dumay. On joint le tapuscrit complet. Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au c?ur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une ?uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 44947

‎BLANCHOT Maurice‎

‎la bête de Lascaux‎

‎in 12 broché,faux-titre,titre,30 pages,GLM 1958.édition originale un des 48 exemplaires numérotés sur Hollande Pannekoek vergé premier grand papier.très bon état.Une particularité d’origine la couverture est inversée. le deuxième plat de couverture est à la place du premier.‎

Référence libraire : 1279

Livre Rare Book

Charbonnel
Bar le Duc France Francia França France
[Livres de Charbonnel]

240,00 € Acheter

‎BLANCHOT Maurice‎

‎La bête de Lascaux‎

‎GLM, Paris 1958, 12x18,5cm, broché.‎

‎Edition originale, un des 48 exemplaires numérotés sur Hollande, tirage de tête. Un infime accroc sans gravité en pied du premier plat. Rare et bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 48048

‎BLANCHOT Maurice‎

‎La fin du six février, In Combat N°2 de la première année‎

‎Combat, Paris Février 1936, 21,5x28,5cm, broché.‎

‎Edition originale et unique parution de ce pamphlet publié dans la revue Combat dirigée par Thierry Maulnier. Pliure verticale inhérente à la distribution de cette revue, petites déchirures marginales. Autres contributions de Robert Brasillach "Ce qui est perdu", Thierry Maulnier "Les deux violences", Pierre Andreu "Fascisme 1913", Jean de Fabrègues "Indépendance ? Oui, sauf de la vérité... Très rare document témoignant de la période anti-démocratique du jeune Maurice Blanchot. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 74347

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Lautréamont et Sade‎

‎Les Editions de Minuit, Paris 1949, 14x18,5cm, broché.‎

‎Edition originale sur papier courant. Papier jauni comme généralement. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 53073

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Le baron d'Holbach. Manuscrit autographe et tapuscrit complets‎

‎S.n. [Journal des débats], s.l. [Paris] s.d. (1943), 13,5x21,5cm & 4 pages in-4, 4 1/2 pages in-8.‎

‎Manuscrit autographe de l'auteur de 4 pages et demie in-4 publié dans le numéro du 27-28 Novembre 1943 du Journal des Débats. Manuscrit complet à l'écriture très dense, comportant de nombreuses ratures, corrections et ajouts. Chronique littéraire publiée à l'occasion de la parution de Paul Thiry d'Holbach et la philosophie scientifique au XVIIIe siècle de Pierre Naville. On joint le tapuscrit complet. Bien plus qu'une critique de l'ouvrage de Pierre Naville sur le Baron d'Holbach, ce long article de Blanchot est un véritable pamphlet philosophique contre la pensée matérialiste des Encyclopédistesaccusés de vouloir «connaitre le monde pour s'en emparer. C'est là une expression notable de l'esprit bourgeois.(...) L'homme ne peut dominer le monde que si le monde est une collection d'objet.» Mais à travers cette critique virulente de la pensée du XVIIIe siècle, Blanchot désigne un mal plus moderne: «Faire de l'homme une chose qu'on peut étudier (...) c'est assurer qu'on peut se servir de lui comme d'une chose et l'exploiter comme une chose. Toutes les contradictions sociales du libéralisme sont déjà dans cette affirmation. Et le point de départ en est l'Encyclopédie.» Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au c?ur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une ?uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 44967

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Le livre à venir‎

‎Gallimard, Paris 1959, 13,5x19,5cm, broché.‎

‎Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Très précieux et émouvant envoi autographe signé de Maurice Blanchot à sa soeur : "Pour ma chère Marguerite qui porte maintenant (mot illisible) le poids de mon affection. Maurice." Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 52434

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Le Paradoxe d'Aytré - Manuscrit original et tapuscrit complets‎

‎S.n., s.l. 1949, 8 feuillets in-8 (13,5x21,5) et 11 feuillets in-4 (21x27cm).‎

‎Manuscrit autographe de l'auteur de 16 pages in-8 publié dans le numéro 9 (juin 1946) des Temps modernes et repris, légèrement retouché, dans La Part du Feu (1949). Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. On joint le tapuscrit complet avec corrections autographes à l'encre noire. «Le Paradoxe d'Aytré » est le premier texte de Maurice Blanchot que Jean-Paul Sartre publie dans les pages des Temps modernes, fer de lance de la littérature engagée. Trois autres suivront jusqu'en 1952 («Le roman, uvre de mauvaise foi», «A la rencontre de Sade» et «L'art, la littérature et l'expérience originelle»), tous de grande importance. Poursuivant sa réflexion entamée depuis plusieurs années sur le combat de l'écrivain avec le langage et sa relation au silence (notamment dans son article «Le Mythe d'Oreste»), Blanchot appuie ici sa démontsration sur Aytré qui perd l'habitude de Jean Paulhan - influence majeure - qui lui fournit notamment le titre de son article: «De ce petit récit, il ne résulte pas que la littérature ne doive logiquement commencer qu'avec le crime, ou à défaut, avec le vol. Mais qu'elle suppose un écroulement, une sorte de catastrophe initiale et le vide même que mesurent l'anxiété et le souci, c'est ce qu'on peut être tenté de voir. Or, remarquons-le, cette catastrophe ne s'exerce pas seulement sur le monde, les objets qu'on manie [...]; elle s'étend aussi et en même temps au langage, à la possibilité des mots. C'est là le paradoxe d'Aytré.» Et d'ajouter: «L'écrivain ne débute pas toujours avec le sang d'un fait divers ou l'horreur d'un crime qui lui ferait sentir l'instabilité et le vide du monde, mais il ne peut guère songer à commencer autrement que par une certaine incapacité de parler et d'écrire, par une perte de mots, par l'absence même des moyens dont il surabonde. Ainsi lui est-il indispensable de sentir d'abord qu'il n'a rien à dire.» Jean Paulhan, donc, mais aussi Franz Kafka, Herman Melville ou Stéphane Mallarmé, autant d'écrivains admirés par Blanchot, se sont confrontés au paradoxe d'Aytré, au silence, à l'effondrement du langage. Et le critique de conclure: «[...] le silence du langage créateur, ce silence qui nous fait parler, n'est pas seulement une absence de parle, mais une absence tout court, cette distance que nous mettons entre les choses et nous, et en nous-mêmes, et dans les mots, et qui fait que le langage le plus plein est aussi le plus poreux, le plus transparent, le plus nul, car il laisse infiniment fuir le creux même qu'il enferme, sorte de petit alcarazas du vide.» Très beau texte sur le silence du langage, publié par Jean-Paul Sartre dans Les Temps Modernes. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 47141

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Le pas au-delà‎

‎Gallimard, Paris 1973, 14x20,5cm, broché.‎

‎Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Très précieux et émouvant envoi autographe signé de Maurice Blanchot à sa soeur sur un bristol encollé en tête de la page de garde: "A ma chère Marg. Ce livre d'amitié et pour l'amitié (plus à feuilleter qu'à lire, peut-être) avec ma grande affection. Maurice." Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 52429

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Le pèlerinage aux sources - Manuscrit autographe et tapuscrit complets.‎

‎S.n. [Journal des débats], s.l. [Paris] s.d. (1944), 13,5x21,5cm & 2 pages in-4, 2 1/2 pages in-8.‎

‎Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-8 publié dans le numéro du 13 janvier 1944 du Journal des Débats. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. On joint le tapuscrit complet, avec une correction autographe à l'encre noire. Chronique parue à l'occasion de la publication de Le pèlerinage aux sources de Joseph Lanza del Vasto. Cette chronique de Maurice Blanchot fait un étonnant écho à l'un de ses tout premiers textes publiés (1931), consacré aux Mémoires de Gandhi, et qui contenait déjà l'essentiel de sa pensée des années 1930. Publié dans les pages des Cahiers mensuels, revue catholique proche de la pensée de Jacques Maritain, Blanchot y défendait l'idée d'une révolution nécessairement spirituelle mais aussi d'une lutte contre l'impureté des influences étrangères. Dans «Le pèlerinage aux sources», Blanchot revient à Gandhi par le biais d'un ouvrage de Joseph Lanza del Vasto récemment paru, dans lequel le philosophe italien analyse «l'espoir de rénovation que beaucoup d'Occidentaux cherchent, souvent à la légère, dans les profonds secrets de l'hindouisme». Mais pour Blanchot, l'action de Gandhi ne saurait constituer véritablement un exemple à suivre: «Naturellement, nous comprenons tous que la politique de Gandhi ne tend pas seulement à une victoire politique, mais à une victoire spirituelle: il veut délivrer le peuple de ses maux, de son ignorance, lui faire vivre la vérité; tout cela est fort clair; ce qui l'est aussi, c'est que parmi ces maux il y a d'abord la présence de l'étranger et que le régime recommandé par le Mahatma et en vue duquel il met en jeu des forces spirituelles est un régime de libération politique, économique et sociale. Il est impossible de ne pas voir [...] dans cette réhabilitation de l'action extérieure, le gauchissement de l'idéal spirituel. A l'homme il n'est plus demandé de se dépouiller de lui-même, pour rien (sans qu'aucune fin formidable puisse le justifier de ce total anéantissement), mais il reçoit le mot d'ordre d'aménager le monde, de se vaincre en vue de rendre la réalité meilleure. C'est un retour sans gloire à la morale de salut la plus vulgaire.» Intéressante critique de l'action politique du Mahatma Gandhi. Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au c?ur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une ?uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 44955

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Le ressassement éternel‎

‎Les Editions de Minuit, Paris 1951, 11,5x18,5cm, relié.‎

‎Edition originale, un des 990 exemplaires sur Ghaldwill, seuls grands papiers après 10 pur fil. Reliure en demi maroquin bleu, dos lisse, date dorée en queue, plats recouverts de papier marbré, gardes et contreplats de papier bleu, couvertures et dos conservés (dos légèrement insolé et comportant de petits manques comblés), tête dorée, reliure signée de Goy & Vilaine. Exceptionnel et émouvant envoi autographe signé de Maurice Blanchot à sa mère et à sa soeur : " Pour vous mes très chères, ces pages, hélas bien anciennes, en toute affection. Maurice. / Mais avant le commencement, il y a le recommencement qui fait de la lumière une fascination, de toute chose une image et de nous le coeur vide du ressassement éternel". Page de faux-titre sur laquelle figure l'envoi très légèrement et marginalement ombrée.Marguerite Blanchot, organiste de renom à la cathédrale de Chalon, demeura toute sa vie dans la maison familiale, avec sa mère et sa tante. "Elle deviendra peu à peu, pour la famille, comme la mémoire des origines." Très proche de Maurice, elle correspond régulièrement avec l'écrivain qui lui témoigne une grande reconnaissance pour son dévouement envers leur mère impotente. Si l'intense affection de Blanchot pour sa mère et sa soeur transparait dans les dédicaces de celui-ci, on ne sait presque rien de leur relations. Dans l'unique essai biographique sur Blanchot, Christophe Bident nous révèle cependant : "Marguerite Blanchot vénérait son frère Maurice. Très fière de lui, (...) elle attachait une grande importance à ses idées politiques (...). Elle lisait beaucoup (...) Ils se téléphonaient, correspondaient. A distance, ils partageaient la même autorité naturelle, le même souci de discrétion." Blanchot lui adresse en effet de nombreux ouvrages provenant de sa bibliothèque, maintenant avec elle un lien intellectuel continu. Quant à la passion de Blanchot pour sa mère, c'est au détour de son oeuvre que l'on en découvre les plus beaux témoignages: "Peut-être la puissance de la figure maternelle emprunte-t-elle son éclat à la puissance même de la fascination, et l'on pourrait dire que si la Mère exerce cet attrait fascinant, c'est qu'apparaissant quand l'enfant vit tout entier sous le regard de la fascination, elle concentre en elle tous les pouvoirs de l'enchantement".Cultivant une discrétion absolue, Blanchot poussait l'art de l'effacement jusque dans ses dédicaces manuscrites généralement succinctes et rédigées presque systématiquement sur des cartes jointes aux rares ouvrages qu'il offrait à ses proches amis. A l'opposé, dans ces précieux envois à sa mère et sa soeur, Blanchot s'offre dans toute sa fragilité et dévoile une intimité jusqu'alors inconnue. Bel exemplaire parfaitement établi. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 44768

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Le ressassement éternel‎

‎Les Editions de Minuit, Paris 1952, 12x19cm, relié.‎

‎Edition originale sur papier courant. Page de faux-titre et dernière garde ombrées. Reliure en demi maroquin noir, dos à cinq nerfs, date en queue, plats de papier marbré, contreplats et gardes de papier peigné, couvertures bleues rempliées conservées, tête dorée, reliure signée de P. Goy & C. Vilaine. Exceptionnel envoi autographe signé de Maurice Blanchot à son frère et sa belle-soeur Inge: "Pour vous, mes chers, ces pages hélas très anciennes que seuls vous pouvez garder jeunes... Et en effet quoi de plus proche de la solennelle fatigue de la mort que le piétinement de la monotonie, harcèlement gigantesque au sein du recommencement.". Bel et précieux exemplaire parfaitement établi. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 46921

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Les intellectuels en question - In Le journal des débats N°29‎

‎Le journal des débats, Paris Mars 1984, 18,5x26,5cm, agrafé.‎

‎Edition originale imprimée à petit nombre de ce tiré à part de la revue de Pierre Nora, Le Débat. Précieux envoi autographe signé de Maurice Blanchot à sa soeur "... pour toi, ce peu de lecture et pour t'aider à reprendre courage". Marguerite Blanchot, organiste de renom à la cathédrale de Chalon, demeura toute sa vie dans la maison familiale, avec sa mère et sa tante. "Elle deviendra peu à peu, pour la famille, comme la mémoire des origines." Très proche de Maurice, elle correspond régulièrement avec l'écrivain qui lui témoigne une grande reconnaissance pour son dévouement envers leur mère impotente. Si l'intense affection de Blanchot pour sa mère et sa soeur transparait dans les dédicaces de celui-ci, on ne sait presque rien de leur relations. Dans l'unique essai biographique sur Blanchot, Christophe Bident nous révèle cependant : "Marguerite Blanchot vénérait son frère Maurice. Très fière de lui, (...) elle attachait une grande importance à ses idées politiques (...). Elle lisait beaucoup (...) Ils se téléphonaient, correspondaient. A distance, ils partageaient la même autorité naturelle, le même souci de discrétion." Blanchot lui adresse en effet de nombreux ouvrages provenant de sa bibliothèque, maintenant avec elle un lien intellectuel continu. Quant à la passion de Blanchot pour sa mère, c'est au détour de son oeuvre que l'on en découvre les plus beaux témoignages: "Peut-être la puissance de la figure maternelle emprunte-t-elle son éclat à la puissance même de la fascination, et l'on pourrait dire que si la Mère exerce cet attrait fascinant, c'est qu'apparaissant quand l'enfant vit tout entier sous le regard de la fascination, elle concentre en elle tous les pouvoirs de l'enchantement".Cultivant une discrétion absolue, Blanchot poussait l'art de l'effacement jusque dans ses dédicaces manuscrites généralement succinctes et rédigées presque systématiquement sur des cartes jointes aux rares ouvrages qu'il offrait à ses proches amis. A l'opposé, dans ces précieux envois à sa mère et sa soeur, Blanchot s'offre dans toute sa fragilité et, dans l'intimité de cette correspondance, porte sur son oeuvre un regard personnel jusqu'alors inconnu. Une petite déchirure en tête du dos. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 44456

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Les malheurs de Peau d'Âne. Manuscrit autographe et tapuscrit complets‎

‎S.n. [Paysage dimanche], s.l. [Paris] s.d. (1945), 11,5x22cm & 2 pages in-4, 3 pages in-4.‎

‎Manuscrit autographe de l'auteur de 3 pages in-8 publié dans le numéro 21 (4 novembre 1945) de Paysage Dimanche. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. On joint le tapuscrit complet, avec 3 corrections autographes à l'encre noire. Ce texte de Maurice Blanchot, «Les malheurs de "Peau d'âne" », contient deux paradoxes. Contrairement à ce que sous-entend son titre, il ne traite pas de l'uvre de Charles Perrault; par ailleurs, cette chronique est consacrée aux contes d'un auteur que le critique avait déjà cité dans son article sur le roman fantastique paru l'année précédente dans le Journal des Débats et dont il ne semblait guère goûter l'uvre: Noël Devaulx. Pourtant, avec nuance, Blanchot révèle ici au lecteur les qualités de ces contes et plus encore, leur terrible actualité en cette années 1945: «Il y a dans ces récits d'au-delà du monde un certain charme provincial qui est assez singulier; ils n'ont assurément rien à voir avec quelque folklore, mais se déroulant comme tout vrai conte "aux environs de l'absence", ils finissent par nous imposer cette impression que nulle part est une province morte, que c'est un lieu aussi suranné, précieux et ridicule que peut l'être la province la plus archaïque. Or, cette impression ne laisse pas de nous inquiéter. Car, ce monde qu'on nous découvre et qui a la fragilité, l'air endormi et sournois des objets dans les vieilles maisons, c'est le nôtre, mais c'est surtout celui de nos inquiétudes les plus brûlantes, celui de la surnature et du surréel. [...] Après la lecture de L'Auberge, on rêve à l'autre monde comme à un modeste salon de campagne, du dehors encore très respectable, de bonne compagnie et même solide, mais qu'on y entre, et tout vole en poussière.» Lecture subtilement politique des contes de Noël Devaulx. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 44923

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Les plaintes de l'ombre. Manuscrit autographe et tapuscrit complets.‎

‎S.n. [Journal des débats], s.l. [Paris] s.d. (1943), 13,5x21,5cm & 2 pages in-4, 2 1/2 pages in-8.‎

‎Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-8 publiée dans le numéro du 10 Décembre 1943 du Journal des Débats. Manuscrit complet à l'écriture très dense, comportant de nombreuses ratures, corrections et ajouts. Chronique littéraire publiée à l'occasion de la parution de Passage de l'homme de Marius Grout, prix Goncourt 1943. On joint le tapuscrit complet. La critique de Blanchot pour ce futur Prix Goncourt, n'est pas tendre, bien qu'il en saisisse parfaitement les enjeux. Cette histoire dont le déroulement tragique s'achève sur une supercherie créatrice d'une foi nouvelle, contient pour Blanchot une morale équivoque. « On comprend ce que Marius Grout cherche à montrer; que les hommes ne peuvent vivre sans un rêve de transcendance, que le miracle n'a pas besoin de vérité [...] Mais [...] si les hommes ont besoin pour vivre d'un idéal qui soit une fable, la question se pose de savoir si après tout les hommes ont besoin de vivre. » La question serait pure rhétorique pour un roman moderne, mais en 1943, « l'écrivain qui accepte de traiter des thèmes où le destin de l'homme est en jeu [...] se met lui-même en jeu, il se mise ; s'il perd, il se perd lui-même. » Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au cur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 44951

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Les romans de Sartre. Manuscrit autographe‎

‎1945, 19 pages 1/2 in-8.‎

‎Manuscrit autographe de l'auteur de 19 pages et demie in-8 publié dans le numéro d'octobre (n° 10) de L'Arche Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. Depuis les années 1930, Maurice Blanchot consacre régulièrement des articles à Jean-Paul Sartre et notamment à ses romans. La parution des deux premiers volumes de la trilogie Les chemins de la liberté allait donner lieu à la publication presque simultanée d'une assez courte chronique dans Dimanche paysage (n° 19, 21 octobre 1945) et de cette large étude, intitulée «Les Romans de Sartre». Celle-ci, qui dépasse le cadre circonscrit de l'actualité littéraire, entend analyser ce qui fait la spécificité de ces uvres, à savoir l'usage de la «thèse»: «On peut se demander pourquoi le roman à thèse a mauvaise réputation. Les griefs semblent aussi nombreux du côté de la thèse que du côté du roman; l'affirmation théorique se plaint du de l'aventure à laquelle on l'engage et d'où elle tirerait un surcroît de vérité.[...] Dans un roman de ce genre, on reproche aux personnages d'être sans vie mais c'est "l'idée" qui est sans vie: elle ne ressemble qu'à elle-même, elle n'a que son propre sens [...]. » Dès lors, Blanchot salue chez Sartre la rencontre d'exceptionnelles capacités aussi bien philosophiques que littéraires, tout en soulignant qu'elle est également le fruit de son époque: «C'est qu'en vérité les uvres de fiction sont de plus en plus assiégées par des visées théoriques et que les uvres théoriques sont de plus en plus un appel à des problèmes qui exigent une expression complète. Existentialistes ou non, romanciers et philosophes poursuivent des expériences et des recherches analogues [...].» Plus encore, il loue chez Sartre sa faculté à faire de ses romans à la fois une expérience en soi et «le récit d'une expérience», notion essentielle pour Blanchot et qui s'était imposée comme l'un des thèmes centraux de son premier recueil critique, Faux Pas (1943). Et c'est cette même qualité qu'il prête, au passage, à L'Invitée de Simone de Beauvoir, une «uvre remarquable». Ainsi, au terme d'une réflexion qui laisse transparaître l'admiration de Blanchot pour le roman sartrien, et particulièrement pour La Nausée composée à la même époque que son Thomas l'Obscur, il conclut: «En somme, ne se pourrait-il pas que le roman fut beaucoup moins l'ennemi de la thèse qu'on ne le dit?» Le manuscrit, et ses multiples biffures et ajouts, témoigne alors des hésitations de Blanchot pour formuler la fin de sa démonstration, pourtant limpide dans le texte achevé: «Ceci seulement: de respecter le statut de mauvaise foi qui est sa morale, de lui reconnaître un pouvoir de transformation, de cristallisation par la transparence de découverte par l'exposition, qui est sa réalité, et enfin, s'étant formée de sa substance, n'existant que par sa durée, de triompher en disparaissant, selon le mouvement propre de l'art, se reprendre dans l'affirmation et s'accomplir dans l'échec - qui est sa vérité.» Le texte sera repris, avec quelques corrections, dans La Part du Feu (1949). - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 48343

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Les treize formes d'un roman. Manuscrit autographe et tapuscrit complets.‎

‎S.n. [Journal des débats], s.l. [Paris] s.d. (1943), 13,5x21,5cm & 3 1/2 pages in-4, 4 1/2 pages in-8.‎

‎Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-4 publiée dans le numéro du 26 Mai 1943 du Journal des Débats. Manuscrit complet à l'écriture très dense, comportant de nombreuses ratures, corrections et ajouts. On joint le tapuscrit complet. Chaque chapitre du roman de Roland Cailleux, Saint-Genès ou la vie brève, présente une forme narrative différente. C'est l'occasion pour Blanchot de revenir sur l'intérêt de cette audace littéraire initiée quelques années plus tôt par Joyce : « Le roman s'est montré là avec toutes ses chances, il s'est métamorphosé dans tout ce qu'il pouvait être." Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au cur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 44964

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Lettre autographe de félicitations, datée et signée, adressée à Marcelle Tassencourt pour l'excellence de son interprétation d'Antigone : "Je ne croyais pas que la beauté des vers y fût capable d'une actrice aussi vivante. Que la vie et le style peuvent être à ce point associés, que l'harmonie engendrât l'horreur, et la beauté le déchirement..."‎

‎S.n., Paris s.d.[1944], 21x27cm, une feuille + une enveloppe.‎

‎Lettre autographe datée et signée d'une page de Maurice Blanchot adressée à la femme de théâtre Marcelle Tassencourt, l'épouse Thierry Maulnier, 18 lignes à l'encre noire. Pliures centrales inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Maurice Blanchot encense la performance d'actrice de Marcelle Tassencourt qui créa, en 1944, le rôle d'Antigone dans la pièce de Robert Garnier mis en scène par son mari, Thierry Maulnier : "... cette Antigone m'a beaucoup touché. Je ne croyais pas que la beauté des vers y fût capable d'une actrice aussi vivante. Que la vie et le style peuvent être à ce point associés, que l'harmonie engendrât l'horreur, et la beauté le déchirement, c'est que je n'imaginais pas pouvoir ressentir aussi complètement et que la plupart des spectateurs me semblent avoir ressenti autour de moi et chez moi." Maurice Blanchot insiste particulièrement sur la maîtrise parfaite des expressions du visage de l'actrice : "... je penserais qu'il y a en vous le pouvoir de confiner à quelques-uns de vos traits - et en particulier à votre regard - les sentiments que les acteurs en général répartissent et éparpillent mollement dans l'ensemble du visage. Mais ce pouvoir ne s'appelle-t-il pas concentration ? (naturelmement je n'ai rien dit)." - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Référence libraire : 88349

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