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‎BLANCHOT Maurice‎

‎Lettre tapuscrite à Sartre‎

‎2 décembre 1960, 26,7x20,9cm, 5 feuillets in-4.‎

‎(Brouillon tapuscrit de lettre à Jean-Paul Sartre, avec des corrections autographes et avec une seconde version de la première page, et tapuscrit avec corrections autographes de «Le monde en question (Cours du monde)» (projet pour La Revue internationale) Ensemble de cinq feuillets tapuscrits, rectos seuls (à l'exception d'un feuillet recto-verso), avec des corrections au stylo bille rouge et au stylo bille noir de la main de Maurice Blanchot. Cet important ensemble témoigne des échanges entre Maurice Blanchot et Jean-Paul Sartre autour de la fameuse «Déclaration sur le droit à l'insoumission dans la guerre d'Algérie» et du projet de publication qui en découla, La Revue internationale. Connue sous le nom de «Manifeste des 121», cette déclaration, signée par de nombreux intellectuels et artistes et publiée le 6 septembre 1960, avait été rédigée par Dionys Mascolo et Jean Schuster, aidés de Maurice Blanchot, dans la perspective du procès du réseau Jeanson (groupe de militants français soutenant le FNL) et dans le but d'informer l'opinion du mouvement de contestation contre la guerre d'Algérie et ses dérives anti-démocratiques. Parmi les signataires figurait, bien sûr, Sartre. Le manifeste avait fait prendre conscience à nombre de personnalités du poids qu'elles pouvaient exercer dans le débat public, voire dans le cours de l'Histoire. C'est dans ce contexte qu'à l'automne 1960, Maurice Blanchot, Dionys Mascolo et Elio Vittorini décident de créer une revue non pas littéraire mais critique, dont le dessein serait de poursuivre cette action. Ils sollicitent l'aide de Jean-Paul Sartre, dont l'extraordinaire aura saurait profiter favorablement à la publication. Dans sa lettre à Sartre, Blanchot tente de convaincre le philosophe de se joindre au projet: «Vous m'avez rappelé ce que j'ai dû dire quelquefois et que j'ai toujours intimement pensé: que la Déclaration ne trouverait son vrai sens que si elle était le commencement de quelque chose. [...] Je voudrais dire mon sentiment propre: je crois que si nous voulons représenter, comme il faut, sans équivoque, le changement dont nous avons les uns et les autres le pressentiment, si nous voulons le rendre plus réel et l'approfondir, dans sa présence mouvante, c'est seulement à partir d'un organe nouveau que nous pourrons le faire. A partir de là, si l'on voit Sartre, et d'autres avec lui parmi les 121, décider de s'exprimer en cette forme choisie délibérément comme nouvelle, chacun [...] comprendra que vraiment nous entrons dans une nouvelle phase et que quelque chose de décisif a lieu qui cherche à s'affirmer.» Mais Sartre refusera de s'engager dans la revue. Cependant, au cours des six premiers mois de l'année 1961, Blanchot se consacre corps et âme au projet, dans l'espoir qu'il se réalise. Le tapuscrit que l'on joint, «Le monde en question (Cours du monde)», révèle le sommaire qu'il imagine pour le premier numéro: des textes sur la déstalinisation, la situation de la presse allemande, le cloisonnement intellectuel en France et en Italie, la grève de la faim ou encore le mur de Berlin et l'utopie. La revue ne verra jamais le jour, au grand désespoir de Blanchot qui s'enthousiasmait profondément à l'idée d'une écriture collective et internationale. La version définitive de la lettre de Blanchot à Sartre sera publiée dans le dossier consacré par la revue Lignes au projet de La Revue internationale (n° 11, septembre 1990). Important témoignage sur les suites que souhaite donner Blanchot avec l'aide de Sartre à la «Déclaration sur le droit à l'insoumission dans la guerre d'Algérie». - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 48321

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Manuscrit autographe sur Hemingway intitulé [traduit de ...]‎

‎1946, 16 pages 1/2 in-8 (13,5x21cm), en feuilles.‎

‎Manuscrit autographe de l'auteur de 16 et œ pages in-8 publié dans le numéro 17 (juillet 1946) de L'Arche et repris, légèrement retouché, dans La Part du Feu (1949). Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. Afin d'évoquer les problèmes que soulève la traduction d'un texte littéraire dans une autre langue, Maurice Blanchot s'intéresse au roman américain contemporain et à sa perception en Europe: «Beaucoup de bons critiques se plaignent de la littérature américaine: ils la jugent peu originale, l'estiment d'un médiocre intérêt pour une culture qui depuis plus d'un demi-siècle a dépassé le naturalisme; ils se moquent des jeunes écrivains qui croient être modernes en imitant Faulkner, Dos Passos ou Steinbeck, alors que pour les Américains eux-mêmes, ces romanciers représentent plutôt hier que demain. » Ainsi, le critique, pour qui la part d'étrangeté du langage propre à toute création littéraire survit à la traduction, prend l'exemple d'un roman d'Ernest Hemingway: «Dans Pour qui sonne le glas, Robert Jordan, découvrant l'importance de l'instant qu'il est en train de vivre, se répète en plusieurs langues le mot maintenant. Maintenant, ahora, now, heute. Mais il est un peu déçu par la médiocrité de ce vocabulaire. Et il cherche d'autres termes [...]. Il essaie de retrouver dans le langage des liens entre ces mots et ce qu'ils signifient pour lui, sa rencontre avec Maria, qui est aussi la rencontre de sa dernière heure, rencontre avec la mort. [...] Le mot Todt lui paraît le plus mort de tous, le mot Krieg est ce qui ressemble le plus à la guerre. "Où bien était-ce seulement qu'il savait moins l'allemand que les autres langues?"» Cette réflexion fascine Blanchot: «Cette impression de Robert Jordan peut donner à réfléchir. S'il est exact qu'un langage nous semble d'autant plus expressif et plus vrai que nous le connaissons moins, si les mots ont besoin d'une certaine ignorance pour garder leur vertu de révélateurs, un tel paradoxe n'est guère fait pour nous surprendre, puisque les traducteurs ne cessent de le rencontrer et qu'il représente l'un des principaux obstacles et la principale ressource de toute traduction.» Evocation inspirée de l'uvre d'Ernest Hemingway et du problème de la traduction. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 48346

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Romans fantastiques. Manuscrit autographe et tapuscrit complets‎

‎S.n. [Journal des débats], s.l. [Paris] s.d. (1944), 13,5x21,5cm & 2 pages in-4, 2 1/2 pages in-8.‎

‎Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-8 publié dans le numéro du 4 mai 1944 du Journal des Débats. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. On joint le tapuscrit complet. Chronique parue à l'occasion de publication de Prélude à l'apocalypse de Robert Poulet. Dans cette chronique consacrée à l'actualité du roman fantastique, Maurice Blanchot s'intéresse notamment au Prélude à l'apocalypse de Robert Poulet qui vient de paraître: «Le lecteur passe volontiers du réel au fantastique, mais qu'y gagne-t-il? Les péripéties anormales sont faibles au regard des faits véritables que l'imagination suppose ou que la mémoire rappelle.[...] Prélude d'apocalypse paraît infidèle lorsqu'il n'est qu'un documentaire et insuffisant lorsqu'il prête des péripéties de fin du monde à une simple aventure historique. » Pourtant, le «merveilleux scientifique» a donné naissance à de grands textes, signés Edgar Allan Poe, Louis Stevenson ou H.G. Wells. Mais c'est un genre périlleux et Auguste de Villiers de L'Isle-Adam s'y est lui-même quelque peu égaré dans L'Eve future: «Ce dernier livre qui a pour sujet la création d'une machine humaine par le savant Edison montre assez bien les difficultés du genre. Villiers qui se piquait de culture scientifique a décrit avec minutie le mécanisme de l'automate. [...] Mais ce "bizarre cours d'anatomie" aujourd'hui nous lasse et la virtuosité des explications nous paraît futile. Au contraire, ce qui nous attire, c'est l'effort pour égarer la conscience, l'éternelle tentation de rendre illusoire l'existence par l'imitation qu'on en fait, le jeu troublant du reflet qui donne tort à l'image, de l'ombre qui abolit le modèle.» Texte très critique de Blanchot sur le divertissement fantastique. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 44935

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Romans nouveaux. Manuscrit autographe et tapuscrit complets‎

‎S.n. [Journal des débats], s.l. [Paris] s.d. (1942), 13,5x21,5cm & 4 pages in-4, 4 1/2 pages in-8.‎

‎Manuscrit autographe de l'auteur de 4 pages et demie in-8 publié dans le numéro du 23 décembre 1942 du Journal des Débats. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. On joint le tapuscrit complet. Chronique parue à l'occasion de la publication de quatre nouveaux romans: Les Hommes forts de Georges Magnane, Le Vent se lève de Marius Grout, Clément de Maurice Toesca et Si le ciel tombe de Roger de Lafforest. En cette fin d'année 1942, Maurice Blanchot rend compte de l'actualité littéraire et fait la critique - sans concession - de quatre romans signés Georges Magnane, Marius Grout (Prix Goncourt en 1943), Maurice Toesca et Roger de Lafforest: «On voit qu'à ces quatre ouvrages, la monotonie des moyens, l'élusion du temps, la sobriété du ton et surtout le caractère théorique du thème principal donnent l'apparence d'un conte, d'une longue nouvelle qui se montre ou qui se cache sous la figure d'un roman. M. Georges Magnane n'a pu faire que son livre ne paraisse peu de chose au regard des descriptions sportives dont il l'a enrichi: l'histoire qu'il raconte ne s'impose pas; elle reste vide; elle s'efface. De même, chez M. Toesca et M. de Lafforest, il y a comme une absence d'âme qui rend inutile le jeu intellectuel dont ils ont soigneusement tendu les fils. L'esprit ne retient que l'intention qui, comme telle, lui paraît assez insignifiante; à quoi bon un livre, si l'art ne se rend pas inséparable de la pensée par le style dont il la marque? Il y a plus de secret dans le récit de M. Marius Grout, et c'est ce poids lourd, ce silence grave, ce plus indiscernable qui, malgré toutes les explications que l'auteur a cru bon nous donner, s'ajoutent à son uvre comme la vérité qui ne peut être dite et l'empêchent de n'être plus rien, lorsque le lecteur en a découvert la conclusion.» Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au c?ur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une ?uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 44943

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Sade ou le Royaume de l'Unique [Quelques remarques sur Sade] - Manuscrit autographe complet‎

‎S.n. , s.l. S.d (1946), en feuilles.‎

‎Manuscrit autographe complet de 12 pages en 6 feuillets in-8 au titre difficilement déchiffrable, peut-être : "Sade ou les Royaumes de L'Unique" et qui paraitra sous le titre "Quelques remarques sur Sade" dans Critique n°3-4 de aout sept 1946. Manuscrit à l'écriture très dense, comportant de nombreuses ratures, corrections et ajouts. «C'est la pensée de Sade qui pousse celle de Blanchot à son accomplissement, et c'est aussi celle de Blanchot qui accomplit celle de Sade». (Georges Bataille) L'écriture et l'amitié de Bataille ne sont sans doute pas étrangères à l'importance que Blanchot accordera toute sa vie à cette figure tutélaire de sa réflexion philosophique. Ces Quelques remarques sur Sade, sont pourtant la première étude que Blanchot consacre à cet écrivain qu'il n'avait jusqu'alors presque jamais évoqué. Dans cette première analyse impartiale et parfois sévère, Blanchot souligne les faiblesses de la posture littéraire de Sade et de sa relative immoralité au sein d'une société post révolutionnaire pétrie de contradictions idéologiques. Cependant, sous l'artifice d'une expression extrême, Blanchot dévoile une philosophie bien plus déconcertante et subversive que ces «grandes extravagances». Avec une acuité singulière, il dresse le portrait d'un esprit unique, épousant tous les grands idéaux de son temps mais en leur infligeant le filtre de sa singularité nihiliste : «La Liberté, à ses yeux, n'est que l'interdiction faite à toute personne d'être autre chose que ce qu'il veut, c'est dire rien.» Sous la plume de Blanchot, le Sadisme n'est alors plus jouissance d'une violence infligée aux autres, mais expression de «la solitude infinie de l'individu» dans un monde «où les rapports des êtres, les formes générales de la vie et jusqu'au langage, out est déjà consommé dans la destruction universelle.»; «et désormais toutes les cruautés particulières ne sont plus destinées (...) qu'à apporter à l'Unique les agréables preuves de son existence au milieu de rien.» Si, comme Bataille le souligne, plus qu'un regard novateur, la lecture de Sade par Blanchot révèle une communauté de pensée, c'est sans doute à travers la conclusion de cette première étude majeure que Blanchot le solitaire témoigne le plus nettement de son attachement pour Sadel'Unique: «Et alors, on en vient à le penser: si les circonstances ont fait de Sade un homme à jamais réduit à la misère d'une éternelle prison, lui-même a su faire de sa prison l'image de la solitude de l'univers sur lequel règne sa seule gloire à jamais toute-puissante. Cette prison ne le gêne pas, elle est son uvre, elle est à la mesure du monde sur lequel il a plus de droits que Dieu même, car non seulement il y règne en maître, mais il en a banni et exclu toutes les créatures. Tel est l'avantage du Destructeur sur le Créateur. Cet athée est plus Dieu que Dieu. Aussi le nomme-t-on divin.» - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 48355

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Thomas l'obscur‎

‎Gallimard, Paris 1941, 14x20,5cm, broché.‎

‎Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Précieux et bel envoi autographe signé de Maurice Blanchot à Gaston Gallimard sur la première garde : "On ne s'arrête plus aux tables des heureux, puisqu'on est mort. (Charles Cros) / A Gaston Gallimard, ce livre destiné à écarter tout lecteur." Deux accrocs restaurés en tête du dos légèrement insolé, une infime éraflure en tête du premier plat, papier jauni marginalement sur certaines pages comme généralement, première garde restaurée comportant, en pied, un petit manque. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 44721

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Thomas l'obscur‎

‎Gallimard, Paris 1950, 12x19cm, broché.‎

‎Edition en partie originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers, un des exemplaires du service de presse. Papier jauni comme généralement. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 79914

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Tradition et surréalisme. Manuscrit autographe et tapuscrit complets‎

‎S.n. [Journal des débats], s.l. [Paris] s.d. (1943), 13,5x21,5cm & 2 pages in-4, 2 1/2 pages in-8.‎

‎Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-4 publiée dans le numéro du 23 Décembre 1943 du Journal des Débats. Manuscrit complet à l'écriture très dense, comportant de nombreuses ratures, corrections et ajouts. On joint le tapuscrit complet. Cet article, un des rares parus en première page du journal, est une audacieuse critique de la vision traditionaliste de l'Art, quiarguant de la nécessaire adéquation entre Art et Vérité, condamne la Modernité. Avec une rigueur intellectuelle implacable, Blanchot démontre comment cette conception de "l'Art authentique""rejoint exactement celle des surréalistes" et cite un des principes majeurs du Surréalisme comme parfaite démonstration des propos d'Hourticq. Dans une France obsédée par le rejet de l'Art Dégénéré, Blanchot révèle les contradictions des traditionalistes: "' ils admettent que l'art en général précède la science, et c'est au nom de la science passée (...) qu'ils condamnent les mouvements nouveaux de l'art." Blanchot, sous couvert de critique littéraire, questionne à nouveau son époque :(...) Encore serait-il bon de rechercher si justement la science toute moderne ne se reconnait pas dans l'univers "déforméé, décomposé, hors d'usage, que l'art a rendu familier à nos regards." Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au c?ur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une ?uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 44960

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Une étude sur l'Apocalypse. Manuscrit autographe et tapuscrit complets‎

‎S.n. [Journal des débats], s.l. [Paris] s.d. (1945), 13,5x21cm & 4 pages in-4, 4 1/2 pages in-8.‎

‎Manuscrit autographe de l'auteur de 4 pages et demie in-8 publié dans le numéro du 3 novembre 1943 du Journal des Débats. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. On joint le tapuscrit complet. Chronique parue à l'occasion de la publication de L'Apocalypse de St Jean, vision chrétienne de l'histoire du Père H.M. Féret. D'entrée, Maurice Blanchot, faisant son métier de critique, loue le sérieux de l'étude menée par le Père Féret. Mais ce qui l'intéresse davantage que cette soigneuse orthodoxie, ce sont les échos puissants de L'Apocalypse aux heures terribles que le monde traverse alors: «Dans les périodes troublées, les esprits qui ne supportent pas l'incertitude de l'avenir ont besoin de prophètes. Mais ces prophètes, ils les demandent au passé, et plus l'oracle est ancien - et redoutable -, plus ils y voient des correspondances avec l'histoire qu'ils voudraient connaître. L'Apocalypse de St Jean doit, en partie à la sublimité du langage, à l'autorité de l'écrivain, à l'étendue de la révélation, une curiosité que des siècles d'étude n'ont pas réussi à épuiser. Mais elle doit aussi son prestige auprès d'esprits qui ne sont pas toujours pieux, à l'antiquité de la réponse et à son caractère terrifiant. Qui n'est pas prêt à croire que la fin des temps est proche et que le pire va être vécu? Chacun a le désir secret d'associer sa propre fin qu'il entrevoie à celle du monde dont il est moins sûr.» Le texte biblique éveille donc son intérêt pour ses qualités littéraires et mythologiques mais aussi, dans une approche presque politique, pour son sens de l'Histoire. Par ailleurs, si la religion ne se pose bien sûr pas en termes de croyance pour Blanchot, elle révèle cependant son attention à la question de Dieu (particulièrement sensible au travers du judaïsme notamment) et rejoint celle, déterminante à ses yeux, de l'expérience intérieure de l'écrivain. Enfin, l'analyse de L'Apocalypse que livre ici Blanchot constitue une première réflexion approfondie sur la question du Mal: «[...] ce qui est propre au message inspiré, c'est le rôle qu'il fait jouer au démon dans la vie collective et le mouvement de l'histoire. Saint Jean ne dévoile pas l'action du mal dans les âmes; il se borne à montrer quelle maîtrise les puissances démoniaques peuvent exercer sur les réalités collectives, par quelles voies elles agissent [...] et quelle défaite mettra un terme à leur empire.» Ces liens entre l'Apocalypse, l'Histoire et le Mal seront de nouveau interrogés par Blanchot dans «L'Apocalypse déçoit» (1964) et «Penser l'Apocalypse» (1988). Premier texte fondateur de Blanchot sur le Mal et l'Histoire. Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au cur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 44925

‎BLANCHOT Maurice‎

‎Voyages de Montesquieu. Manuscrit autographe et tapuscrit complets.‎

‎S.n. [Journal des débats], s.l. [Paris] s.d. (1943), 13,5x21,5cm & 4 pages in-4, 4 1/2 pages in-8.‎

‎Manuscrit autographe de l'auteur de 4 pages et demie in-8 publié dans le numéro du 8 Septembre 1943 du Journal des Débats. Manuscrit complet à l'écriture très dense, comportant de nombreuses ratures, corrections et ajouts. On joint le tapuscrit complet. Chronique littéraire publiée à l'occasion de la parution des Voyages de Montesquieu, préfacé par Marcel Arland. Cette réunion factice des carnets de voyages de Montesquieu, donne à Blanchot l'occasion de louer une forme d'écriture "naturelle", "pure de tout souci de lecture". Ces notes intimes témoignent en effet d'un art de "la concision [qui] nous livre [les faits] nus, pressés par le sens qui les éclairent" et qui,d'une "matière considéérable [n'a tiré]qu'un petit livre, réduit discrètement à l'essentiel." Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au c?ur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une ?uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 44963

‎BLANCHOT Maurice & (BACHELARD Gaston)‎

‎L'air et les songes - Manuscrit autographe et tapuscrit complets‎

‎S.n. [Journal des débats], s.l. [Paris] s.d. (1944), 13,5x21cm & 2 pages in-4, 2 1/2 pages in-8.‎

‎Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-8 publiée dans le numéro du 11 Mai 1944 du Journal des Débats. Manuscrit complet à l'écriture très dense, comportant de nombreuses ratures, corrections et ajouts. Chronique littéraire publiée à l'occasion de la parution de L'air et les songes de Gaston Bachelard On joint le tapuscrit complet. «L'homme est d'abord rêverie, puissance d'imaginer avant d'être sensibilité et raison», l'analyse de ce nouvel essai de Bachelard est l'occasion pour Blanchot de confronter le philosophe auxincertitudesde sa théorie qui tend à se déliter dans la pluralité de ses formes.«Qu'est-ce pour lui que l'image et l'imagination? On ne le voit pas nettement ». Cependant cette critique parfois sévère est surtout une manoeuvre pour mettre en exerguela réelle valeurde l'oeuvre de Bachelard,qui est également un desgrands thèmes de la pensée Blanchotienne: la puissance créatricedu langage poétique: "L'image littéraire est un fait premier; elle est la poésie même; (...) se demander s'il y à en nous une poésie d'avant les mots, d'avant les images, un en deçà poétique, une blancheur et un silence que le langage essiaerait de reproduire, c'est méconnaitre l'activité littéraire qui une activité naturelle, originelle, correspondant à une action de l'imagination - faculté de produire l'irréel qui est la conscience même - sur le langage." Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au cur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 44921

‎BLANCHOT Maurice & UNGARETTI Giuseppe & COLLECTIF‎

‎Les lettres nouvelles N°17 de la 7ème année‎

‎Les Lettres Nouvelles & Julliard, Paris 24 Juin 1959, 14x20,5cm, agrafé.‎

‎Edition originale de ce numéro. Exemplaire légèrement gondolé en tête du premier plat. Contributions de Maurice Blanchot, Lucette Finas, Georges Poulet, Jean Starobinski " : Enquête sur la méthode critique", Robert Paris "Entretien avec Giuseppe Ungaretti", Robert Lebel "Le scandale en art", Giuseppe Ungaretti "Le rire du djinn Roull"... - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 82058

‎BLANCHOT Maurice (autre contributeur) BRASILLACH Robert‎

‎La fin du 6 février, in Combat n°2 de la première année‎

‎in Combat, Paris février 1936, 21,5x28,5cm, agrafé.‎

‎Edition originale et unique parution de ce pamphlet publié dans la revue Combat dirigée par Thierry Maulnier. Autres contributions: Robert Brasillach,Ce qui est perdu, Thierry Maulnier, Pierre Andreu... Très rare document témoignant de la période anti-démocratique du jeune Maurice Blanchot. Pliure verticale inhérente à la distribution de cette revue. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 56072

‎BLANCHOT Maurice (autre contributeur) BRASILLACH Robert‎

‎La grande passion des modérés, in Combat n°9 de la première année‎

‎in Combat, Paris novembre 1936, 21,5x28,5cm, agrafé.‎

‎Edition originale et unique parution de ce pamphlet publié dans la revue Combat dirigée par Thierry Maulnier. Autres contributions: Robert Brasillach,La machine à botter les culs, Thierry Maulnier, Geroges Blond... Très rare document témoignant de la période anti-démocratique du jeune Maurice Blanchot. Pliure verticale inhérente à la distribution de cette revue avec déchirure sans manque en pied de celle-ci. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 56073

‎BLANCHOT Maurice (autre contributeur) BRASILLACH Robert‎

‎La grande passion des modérés, in Combat n°9 de la première année‎

‎in Combat, Paris Novembre 1936, 21,5x28,5cm, agrafé.‎

‎Edition originale et unique parution de ce pamphlet publié dans la revue Combat dirigée par Thierry Maulnier. Pliure verticale inhérente à la distribution de cette revue et petites déchirures marginales. Autres contributions: Robert Brasillach "La machine à botter les culs", Thierry Maulnier "Sortirons-nous de l'abjection française ? ", Georges Blond "Chapeau bas devant la casquette", Jean-Pierre Maxence "A nous la liberté ! "... Très rare document témoignant de la période anti-démocratique du jeune Maurice Blanchot. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 74349

‎BLANCHOT Maurice (BELAVAL Yvon)‎

‎Le souci de sincérité. Manuscrit autographe et tapuscrit complets‎

‎S.n. [Journal des débats], s.l. [Paris] s.d. (1944), 13,5x21,5cm & 2 pages in-4, 2 1/2 pages in-8.‎

‎Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-4 publiée dans le numéro du 2 Mars 1944 du Journal des Débats. Manuscrit complet à l'écriture très dense, comportant de nombreuses ratures, corrections et ajouts. Chronique littéraire publiée à l'occasion de la parution, dans la nouvelle collection des éditions Gallimard consacrée à "La Jeune Philosophie" de l'ouvrage "Le souci de sincérité" de Yvon Belaval On joint le tapuscrit complet. Sous la plume de Blanchot, la critique philosophique acquiert une autonomie propre qui rend impossible la distinction entre la pensée originale de Belaval et l'interprétation lumineuse qu'en offre, en quelques pages, Maurice Blanchot. « L'homme sincère veut rompre avec la solitude où l'ont enfermé à la fois la réflexion et la faiblesse. Il rêve d'un retour au "nous" primitif, mais il se contente de le rêver : il s'enchante de ses scrupules, il ne parle qu'à soi-même et ne parle que de soi, il échoue et jouit de ses échecs. » Nul souci de sincérité, donc, chez Blanchot, mais une mécanique intellectuelle rigoureuse qui ne craint pas pas de s'affranchir des limites du texte étudié pour déployer tout son potentiel philosophique. Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au cur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 44939

‎BLANCHOT Maurice (BRETON André)‎

‎Reflexions sur le surréalisme - Manuscrit autographe complet‎

‎1945, 22x11,5cm, 8 feuillets foliotés.‎

‎Manuscrit autographe de l'auteur de 16 pages in-8 publié dans le numéro 8 (août 1945) de L'Archesous le titre: Quelques réflexions sur le surréalisme. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. Quelques réflexions sur le surréalismeconstitue le premier texte important que Maurice Blanchot consacre au mouvement d'André Breton. Il réhabilite le surréalisme qui a mis au centre de son activité la question du langage et de l'expérience - aspects qui ne pouvaient laisser indifférent Blanchot -, sans oublier de faire toutefois les constats suivants: il porte en lui une part d'échec et sa « situation [...] reste ambiguë». Affirmant désormais de plus en plus ses positions esthétiques, Blanchot reconnait pleinement la valeur poétique et expérimentale de l'écriture automatique, pour sa radicalité même: «L'écriture automatique est [...] une machine de guerre contre la réflexion et le langage. Elle est destinée à humilier l'orgueil humain, particulièrement sous la forme que lui a donné la culture traditionnelle. Mais, en réalité, elle est elle-même une aspiration orgueilleuse à un mode de connaissance et elle a ouvert aux mots un nouveau crédit illimité.» Blanchot poursuit sa réflexion et insiste sur les questionnements des écrivains et poètes surréalistes au sujet du discours: « Le surréalisme a été hanté par cette idée: c'est qu'il y avait, qu'il devait y avoir un moment [...] où le langage n'était pas le discours, mais la réalité même, sans toutefois cesser d'être la réalité propre du langage [...]. Les surréalistes ont tiré de cette "découverte" de brillantes conséquences littéraires, mais pour le langage les effets sont plus ambigus et plus variés. En ce domaine, ils semblent encore avant tout des destructeurs. Ils sont déchaînés contre le discours; ils lui retirent le droit à signifier quelque chose; comme moyen de [?] sociale, de désignation précise, ils le brisent férocement. Le langage paraît un peu seul anéanti ou sacrifié, mais humilié. En réalité, il s'agit de tout autre chose et même du contraire: le langage disparaît comme instrument, mais c'est qu'il est devenu sujet. De par l'écriture automatique, il a bénéficié de la plus haute promotion [...].» Le texte sera repris dans La Part du feu (1949), non sans que Blanchot ait pris soin d'atténuer les réserves dont il faisait part dans l'article initial. Première étude monographique d'importance consacrée par Maurice Blanchot à la question du langage surréaliste. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 48352

‎BLANCHOT Maurice (DHOTEL André)‎

‎A l'ombre du romanesque. Manuscrit autographe et tapuscrit complets‎

‎S.n. [Paysage dimanche], s.l. [Paris] s.d. (1945), 11,5x22cm & 2 pages in-4, 3 pages 1/2 in-4.‎

‎Manuscrit autographe de l'auteur de 3 pages et demie in-4 publiée dans le numéro 23 du 18 Novembre 1945 du Paysage Dimanche. Manuscrit complet à l'écriture très dense, comportant de nombreuses ratures, corrections et ajouts. Chronique littéraire de l'oeuvre d'André Dhôtel. On joint le tapuscrit complet. Lorsque l'apôtre du silence de la littérature parle du romancier de l'invisible, cela donne une étrange apologie d'une oeuvre « destinée à sauver [...] l'essence du romanesque, sa vie pure et secrète », « passionnante jusque dans sa monotonie, selon le rythme des plus belles histoires romanesques où il ne se passe rien, mais où l'imprévu est toujours imminent. » Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au cur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 44927

‎BLANCHOT Maurice (GIRAUDOUX Jean)‎

‎Le mythe de Giraudoux. Manuscrit autographe et tapuscrit complets.‎

‎S.n. [Paysage dimanche], s.l. [Paris] s.d. (1945), 11,5x22cm & 2 pages in-4, 3 pages in-4.‎

‎Manuscrit autographe de l'auteur de 3 pages in-4 publiée dans le numéro 17 du 7 Octobre 1945 du journal Le Paysage Dimanche. Manuscrit complet à l'écriture très dense, comportant de nombreuses ratures, corrections et ajouts. Chronique publiée à l'occasion des nombreuses études sur l'oeuvre de Giraudoux parues depuis sa mort en janvier 1944. On joint le tapuscrit complet. Si les nombreuses références à son oeuvre dans les articles du Journal des Débatsrévèlent l'ascendant de Giraudoux sur Blanchot, celui-ci manifeste pourtant le désir patent de s'affranchir de cette paternité. Ainsi supprime-til dans Faux-Pas de nombreuses références à l'oeuvre de Giraudoux (cf C. Bident,M. B. De la chronique à la théorisation). Cet article paru en 1945 est un témoignage unique l'ambivalence des sentiments envers un maitre admiré mais qui ne peut plus servir de modèle à son discipletransformé par l'écriture et la guerre. "Certes, un auteur, comme celui de Judith ne peut pas être un auteur de tout repos mais ce qu'il a créé est beau et ce beau n'est pas "ce qui nous désespère". Il est trop facile de voir que, quoi qu'il veuille, il ne va jamais jusqu'à compromettre en son art, l'harmonie la compréhension, la mesure. Comme une malédiction jetée sur la réalité inaccessible, il formerait un monde entièrement faux? Mais pas si faux: nous n'y perdons pas pied, nous ne cessons de nous y reconnaitre et au contraire, pour certains comme Sartre, c'est celui de la banalité même des concepts de chaque jour." Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au cur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 44924

‎BLANCHOT Maurice (JARRY Alfred)‎

‎Un roman de Jarry. Manuscrit autographe et tapuscrit signé complets‎

‎S.n. [Journal des débats], s.l. (Paris) s.d. (1944), 13,5x21,5cm & 2 pages in-4, 2 1/2 pages in-8.‎

‎Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-8 publié dans le numéro du 13 avril 1944 du Journal des Débats. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. On joint le tapuscrit signé complet. Chronique parue à l'occasion de la publication du roman posthume de Jarry, La Dragonne. Dans cette chronique consacrée à Alfred Jarry et au Père Ubu, Maurice Blanchot s'intéresse à la confusion de l'un avec l'autre et à ses conséquences: «[...] on peut penser que Jarry, en s'entêtant à être le Père Ubu, a pendant sa vie gaspillé une partie de ses ressources d'écrivain et après sa mort égaré le jugement littéraire sur sa véritable valeur.» Pourtant, cette confusion témoigne de la cohérence de l'auteur: «Chez Jarry, le choix d'un masque aussi peu flatteur a un sens fort clair. Il y a d'abord une volonté de mettre à mal tout sérieux et particulièrement cette volonté même; il n'est pas question de tracer des frontières au ridicule; on rit d'abord de soi, on en rit parce que ce rire n'est qu'un écho du vide. Et puis ce double grotesque que l'auteur revendique comme une représentation dont il est fier, affirme sa complicité, pleine de défi, avec les travers qu'il caricature.» La Dragonne, dernière uvre du père d'Ubu que Gallimard publie alors, étonnera donc Blanchot pour «le sérieux avec lequel Jarry a accepté son métier de romancier», qui louera également «les soudains mouvements d'imagination poétique qui dérangent le plan». Unique texte monographique consacré par Blanchot à Jarry. Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au cur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 82298

‎BLANCHOT Maurice (JARRY Alfred)‎

‎Un roman de Jarry. - Manuscrit autographe et tapuscrit signé complets‎

‎S.n. [Journal des débats], s.l. [Paris] s.d. (1944), 13,5x21,5cm & 2 pages in-4, 2 1/2 pages in-8.‎

‎Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-8 publié dans le numéro du 13 avril 1944 du Journal des Débats. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. On joint le tapuscrit signé complet. Chronique parue à l'occasion de la publication du roman posthume de Jarry, La Dragonne. Dans cette chronique consacrée à Alfred Jarry et au Père Ubu, Maurice Blanchot s'intéresse à la confusion de l'un avec l'autre et à ses conséquences: «[...] on peut penser que Jarry, en s'entêtant à être le Père Ubu, a pendant sa vie gaspillé une partie de ses ressources d'écrivain et après sa mort égaré le jugement littéraire sur sa véritable valeur.» Pourtant, cette confusion témoigne de la cohérence de l'auteur: «Chez Jarry, le choix d'un masque aussi peu flatteur a un sens fort clair. Il y a d'abord une volonté de mettre à mal tout sérieux et particulièrement cette volonté même; il n'est pas question de tracer des frontières au ridicule; on rit d'abord de soi, on en rit parce que ce rire n'est qu'un écho du vide. Et puis ce double grotesque que l'auteur revendique comme une représentation dont il est fier, affirme sa complicité, pleine de défi, avec les travers qu'il caricature.» La Dragonne, dernière uvre du père d'Ubu que Gallimard publie alors, étonnera donc Blanchot pour «le sérieux avec lequel Jarry a accepté son métier de romancier», qui louera également «les soudains mouvements d'imagination poétique qui dérangent le plan». Unique texte monographique consacré par Blanchot à Jarry. Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au cur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 44930

‎BLANCHOT Maurice (ROY Claude)‎

‎Nouvelles et récits. Manuscrit autographe et tapuscrit complets‎

‎S.n. [Journal des débats], s.l. [Paris] s.d. (1944), 13,5x21,5cm & 2 pages in-4, 2 1/2 pages in-8.‎

‎Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-8 publiée dans le numéro du 20 Avril 1944 du Journal des Débats. Manuscrit complet à l'écriture très dense, comportant de nombreuses ratures, corrections et ajouts. Chronique littéraire de l'oeuvre de Claude Roy. On joint le tapuscrit complet. Cette critique de La Mer à boire de Claude Roy est tout à la fois une analyse détaillée de chaque nouvelles et un hymne poétique à l'écriture du poète: "Le style de Claude Roy répond à merveille à ce jeu de nuances : il est lui aussi plein d'échos qui s'évanouissent, de mots qui se répercutent: il est libre, discipliné, tout en inventions et fidèle à la réalité qu'il décrit." Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au c?ur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une ?uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 44934

‎BLANCHOT Maurice (WALPOLE Horace) & ELUARD Paul‎

‎Le roman noir - Manuscrit autographe et tapuscrit complets‎

‎S.n. [Journal des débats], s.l. (Paris) 1944, 13,5x21cm & 2 pages in-4 & 2 1/2 in-8, 2 pages 1/2 in-4.‎

‎Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-8 publiée dans le numéro du 30 Mars 1944 du Journal des Débats. Manuscrit recto-verso complet à l'écriture très dense, comportant de nombreuses ratures, corrections et ajouts. Il s'agit d'une chronique parue à l'occasion de la réédition du Château d'Otrante d'Horace Walpole avec une préface de Paul Eluard. On joint le tapuscrit complet. La réédition par les éditions José Corti du Château d'Otrante d'Horace Walpole avec une préface de Paul Eluard, est l'occasion pour Maurice Blanchot de donner sa définition du roman noir, qui provoque, grâce aux surréalistes notamment, un regain d'intérêt. : "Le roman noir ne se confond pas simplement avec la littérature fantastique. S'il fait une large part au merveilleux "de toute nature", il a pour principal objet d'émouvoir la sensibilité par les ressources de la terreur. il veut secouer l'imagination. Il l'entraîne dans un mouvement frénétique qui ne lui laisse pas de repos. Il la provoque à tout croire, hormis les dénouements heureux et les compromis agréables, par des moyens dont le caractère conventionnel augmente encore la puissance. C'est un art méthodique qui connaît sa grossiéreté et en tire souvent des effets subtils et remarquables." Blanchot poursuit par une analyse presque politique du roman noir - né au temps du rationalisme pré-révolutionnaire, pour s'épanouir dans les suites de 1789, avant de s'essouffler sous la Restauration. Et de conclure : "Horace Walpole est beaucoup plus qu'un précurseur. Avec ce volume fort mince, il apparait vraiment comme l'auteur de milliers d'ouvrages qui sont nés de lui. Avec ce volume fort mince (sic), il est le plus fécond des écrivains. Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de Thomas l'obscur fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de La Part du feu à L'Entretien infini et L'Écriture du désastre. Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au coeur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" ("Le livre", In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une ?uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 83783

‎Blanchot, Maurice‎

‎Das Todesurteil. Aus dem Französischen von Jürg Laederach. (1. Aufl.).‎

‎(Frankfurt a. M.), Suhrkamp, (1990). 109 S. (= Bibliothek Suhrkamp, 1043). 18,5 cm. OPp. mit SU (dieser schwach randgebräunt).‎

‎[L'arrêt de mort; dt.]. - Erste Ausgabe dieser Übersetzung. - Maurice Blanchot (1907-2003), französischer Journalist, Literaturtheoretiker u. Schriftsteller. - Gutes Exemplar‎

书商的参考编号 : 84176

‎BLANCHOT, Maurice.‎

‎Thomas l'Obscur.‎

‎Gallimard, NRF, 1941, 1 volume in-8 de 210x140 mm environ, 232 pages, broché. Edition originale, SP, dont il n'a pas été tiré de grand papier, du premier ouvrage de Blanchot. Envoi autographe de l'auteur. Dos et bordures des plats insolés, avec petits frottements sur le haut et le bas et léger manque de papier dans un coin, sinon bon état.‎

‎Maurice Blanchot est un romancier, critique littéraire et philosophe français, né le 22 septembre 1907 au hameau de Quain, dans la commune de Devrouze en Saône-et-Loire, mort le 20 février 2003 au Mesnil-Saint-Denis, Yvelines. « Sa vie fut entièrement vouée à la littérature et au silence qui lui est propre ». Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.‎

书商的参考编号 : 102590

Livre Rare Book

Librairie Diogène
Lyon France Francia França France
[Books from Librairie Diogène]

800,00 € 购买

‎BLANCPAIN (Marc).‎

‎Contes de la lampe à graisse.‎

‎Paris, Flammarion, 1946. In-12, 208 pp., broché. (le cahier 11 est imprimé sur un papier de meilleure qualité).‎

‎Edition originale. (A1)‎

书商的参考编号 : 100480

Livre Rare Book

Cabinet d'Expertises
Périgueux France Francia França France
[Books from Cabinet d'Expertises]

10,00 € 购买

‎BLANCPAIN (Marc).‎

‎Paul-Emile et Emily.‎

‎P., Grasset, 1977 ; in-8, brcohé. 314pp.-2ff. Bandeau d'édition conservé. Parfait état.‎

‎Edition originale, avec un envoi de l'auteur à Jean-Charles Varennes.‎

书商的参考编号 : 6571

Livre Rare Book

La Librairie Bourbonnaise
Vichy France Francia França France
[Books from La Librairie Bourbonnaise]

12,00 € 购买

‎BLANCPAIN Marc‎

‎Ces demoiselles de Flanfolie‎

‎Denoël, Paris 1956, 14,5x21cm, broché.‎

‎Edition originale sur papier courant, il n'a été tiré que 60 pur fil en grands papiers. Sympathique envoi de l'auteur. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 23422

‎BLANCPAIN Marc‎

‎Contes de la lampe à graisse‎

‎Flammarion, Paris 1946, 12x19cm, broché.‎

‎Edition originale sur papier courant, fantaisiste mention de mille. Bel envoi quasi pleine page de l'auteur. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 27657

‎BLANCPAIN Marc‎

‎Les fiancés d'Olomouc‎

‎Flammarion, Paris 1950, 12x19cm, broché.‎

‎Edition originale, un des 300 exemplaires numérotés sur vélin de Prioux réservés aux sélections Lardanchet. Dos légèrement insolé. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 55592

‎BLANGUERNON Claude‎

‎Pierres du Hoggar‎

‎Pierre Seghers 1957 In-16 broché, couverture rempliée, 36 pp. Lég. empreinte brune en garde in fine. Bon exemplaire.‎

‎Edition originale, un des 150 num. sur Alfamarais. Bel envoi de l’auteur. Bon état d’occasion‎

书商的参考编号 : 49308

Livre Rare Book

Librairie de l'Avenue
Saint-Ouen France Francia França France
[Books from Librairie de l'Avenue]

59,00 € 购买

‎Blangy, Auguste, comte, de,‎

‎Mémorial Généalogique des Malherbe, Seigneurs Du Bouillon, Juvigny ...‎

‎1901 Publié par Auguste de Blangy, Caen, Imprimerie Charles Valin, 1901, 1 Volume broché, grand format, 330 x 265 mm. 107 pp. Edition originale, Tirage à 50 Exemplaires, N° 5, Envoi autographe signé de l'Auteur, en page de garde, Tampon de Communauté religieuse, en tête et in fine, Frontispice, et 5 Gravures, dans et hors texte,plats frottés, petites taches claires, du reste, belle condition.‎

‎Table des Matières,Mémorial généalogique, Epitaphe de la Famille, Sépultures de la Famille, Vente de la Terre et Seigneurie de Juvigny, Testament de Jean-Baptiste de Malherbe, Lettres de l'Université de Caen.‎

书商的参考编号 : 4397

Livre Rare Book

Brision Denis - Livres Anciens
Longvillers France Francia França France
[Books from Brision Denis - Livres Anciens]

150,00 € 购买

‎Blangy, Auguste, de,‎

‎Maison de Malherbe à Caen, Place de la Belle-Croix,‎

‎1891 Caen, Typographie Valin, 1891, 1 grand Volume broché, 330 x 260 mm. 33 pp.Edition originale, Tirage à 50 Exemplaires numérotés, N° 40, Frontispice, Bandeaux, Culs-de-lampe, 1 Gravure hors texte, 6 Armoiries, dont 1 en couleurs, dans le texte.Table des Armoiries, Armes des Sires du Molé-Bacon, d'Escorchebeuf, de la famille du Bois, des Le Verrier, des Malherbe de Saint-Aignan, d'Elbeuf.usures d'usage, tampon de Communauté en page de titre et in fine, petits morceaux de papier adhésif, en marge de la gravure, plats frottés, manque de papier au dos.Rare.‎

书商的参考编号 : 4389

Livre Rare Book

Brision Denis - Livres Anciens
Longvillers France Francia França France
[Books from Brision Denis - Livres Anciens]

50,00 € 购买

‎Blanquet:‎

‎Rétrographie.‎

‎Maison de la culture de Tournai, 2001. In-8 broché, couverture couleurs. A l'état de neuf.‎

书商的参考编号 : 13582

Livre Rare Book

La Bergerie
Le Locle Switzerland Suiza Suíça Suisse
[Books from La Bergerie]

23,89 € 购买

‎BLANQUI (Adolphe).‎

‎Voyage d'un jeune français en Angleterre et en Ecosse pendant l'automne 1823, contenant des observations nouvelles relatives aux beautés du pays, aux moeurs, aux usages de ses habitans, à leur industrie manufacturière, aux progrès des arts...‎

‎Paris, Dondey-Dupré, père et fils, 1824. In-8°, XIX-[1]-396 pp.-[XVI fac-simié]. Demi-basane bleu nuit de l'époque, dos à 4 nerfs, plats décorés d'une roulette dorée (mors frottés quelques rousseurs).‎

‎15 gravures hors-texte sous serpente et 8 pages de fac-similés hors-texte dont planche en frontispice." Ouvrage important rédigé à l'âge de 25 ans par Adolphe Blanqui (1798-1854), l'un des disciples les plus notables de Jean-Baptiste Say à qui il succéda à la chaire d'économie politique du Conservatoire des Arts et Métiers à Paris. Ce tableau enthousiaste du premier pays industrialisé présenté comme modèle de libéralisme politique et de modernité économique, contient notamment des observations en demi-teinte sur la condition des ouvriers à laquelle Blanqui prêtera une attention croissante tout au long de sa vie. L'ouvrage contient par ailleurs de nombreux détails intéressants sur la vie des britanniques, avec des anecdotes curieuses comme la description d'une représentation au théâtre de Frankenstein, encore inconnu en France. Vue lithographiée du château de Dumbarton en frontispice. " (texte repris sur la fiche de la librairie Comellas). Mors frottés et quelques rousseurs néanmoins bon exemplaire. Photos sur demande.‎

书商的参考编号 : 23497

Livre Rare Book

Livres de A à Z
Paris France Francia França France
[Books from Livres de A à Z]

350,00 € 购买

‎BLANQUI (Adolphe).‎

‎Voyage d'un jeune français en Angleterre et en Ecosse pendant l'automne 1823, contenant des observations nouvelles relatives aux beautés du pays, aux moeurs, aux usages de ses habitans, à leur industrie manufacturière, aux progrès des arts...‎

‎Paris, Dondey-Dupré, père et fils, 1824. In-8°, XIX-[1]-396 pp.-[XVI fac-simié]. Demi-basane bleu nuit de l'époque, dos à 4 nerfs, plats décorés d'une roulette dorée (mors frottés quelques rousseurs). 15 gravures hors-texte sous serpente et 8 pages de fac-similés hors-texte dont planche en frontispice. " Ouvrage important rédigé à l'âge de 25 ans par Adolphe Blanqui (1798-1854), l'un des disciples les plus notables de Jean-Baptiste Say à qui il succéda à la chaire d'économie politique du Conservatoire des Arts et Métiers à Paris. Ce tableau enthousiaste du premier pays industrialisé présenté comme modèle de libéralisme politique et de modernité économique, contient notamment des observations en demi-teinte sur la condition des ouvriers à laquelle Blanqui prêtera une attention croissante tout au long de sa vie. L'ouvrage contient par ailleurs de nombreux détails intéressants sur la vie des britanniques, avec des anecdotes curieuses comme la description d'une représentation au théâtre de Frankenstein, encore inconnu en France. Vue lithographiée du château de Dumbarton en frontispice. " (texte repris sur la fiche de la librairie Comellas). Mors frottés et quelques rousseurs néanmoins bon exemplaire.‎

‎BLANQUI Adolphe‎

‎Des classes ouvrières en France pendant l'année 1848. Première partie‎

‎Pagnerre & Paulin & Cie, Paris 1849, 9,5x16cm, relié.‎

‎Edition originale. Reliure en demi veau fauve, dos lisse orné de triples filets dorés, nom doré de bibliothèque en queue, pièce de titre de maroquin rouge, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier caillouté, tranches mouchetées, reliure de l'époque. Exemplaire exempt de rousseur. Précieux envoi autographe signé d'Adolphe Blanqui à l'économiste Michel Chevalier. Provenance : de la bibliothèque de l'économiste Michel Chevalier avec son ex-libris gravé encollé sur un contreplat et de celle de Jacques Laget avec son ex-libris encollé sur la page en regard. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 77105

‎BLANQUI Adolphe‎

‎Voyage en Bulgarie pendant l'année 1841‎

‎W. Coquebert, Paris 1843, 11,5x18,5cm, relié.‎

‎Edition originale. Quelques rousseurs. Reliure en demi chagrin noir, dos lisse orné de doubles caissons à froid et de filets dorés, initiales dorées en queue, plats de cartonnage noir, gardes et contreplats de papier caillouté, un coin inférieur émoussé, reliure de l'époque. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 78989

‎BLANQUI Adolphe ainé‎

‎Histoire de l'économie politique en Europe, depuis les anciens jusqu'à nos jours suivie d'une bibliographie raisonnée des principaux ouvrages d'économie politique‎

‎Guillaumin, Paris 1837, 13x22cm, 2 volumes reliés.‎

‎Edition originale. Reliures en demi veau kaki, dos lisse comportant deux accrocs et de nombreuses traces de frottements orné de liserets et de motifs typographiques dorés, petits manques aux coiffes, coins émoussés. Quelques rousseurs intérieures. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 10193

‎BLANZAT (Jean).‎

‎Enfance.‎

‎Paris, Grasset, 1936. petit in-12, broché, couverture rempliée, 115 pp.‎

‎Edition originale. Photos sur demande.‎

书商的参考编号 : 15909

Livre Rare Book

Livres de A à Z
Paris France Francia França France
[Books from Livres de A à Z]

40,00 € 购买

‎BLANZAT (Jean).‎

‎Enfance.‎

‎Paris, Grasset, 1936. petit in-12, broché, couverture rempliée, 115 pp. Edition originale.‎

‎BLANZAT Jean‎

‎L'iguane‎

‎Gallimard, Paris 1966, 12x19cm, broché.‎

‎Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Précieux envoi autographe signé de Jean Blanzat à Maurice Blanchot. Deux petites taches sans gravité sur le dos et le premier plat. Exemplaire complet de son prière d'insérer. Préface de Raymond Queneau. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 43457

‎BLAQUIERE Henri & FONT-REAULX Anne de‎

‎Documents sur le canal des deux mers et la politique de Colbert en Languedoc‎

‎Centre régional de documentation pédagogique, Toulouse 1967, 21x26,5cm, broché.‎

‎Edition originale. Ouvrage illustré de 15 planches hors-texte. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 45491

‎BLASCO IBANEZ Vicente‎

‎Pierre de lune‎

‎Les Amis d'Edouard, Paris 1927, 13x17cm, broché.‎

‎Edition originale, un des 200 ex numérotés sur Arches, seul tirage avec 6 Japon et 10 papier San Francisco. Dos très légèrement passé, petites taches claires sans gravité sur le deuxième plat, agréable état intérieur. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 31127

‎BLASCO IBANEZ Vincente.‎

‎La femme nue de Goya. Roman traduit de l'espagnol par Alfred de Bengoechea.‎

‎1923 Paris, Calmann-Lévy, 1923 ; in-8 de VI- 355pp.; demi-cuir de Russie rouge à la bradel, auteur, titre et date dorés au dos, couverture et dos conservés, exemplaire non rogné sauf en tête ébarbé. 1 des 25 exemplaires sur papier de Hollande, seul grand papier, ici le n°9.‎

‎Edition originale de la traduction française en très bon état. (Reu-CO2)‎

书商的参考编号 : 11603

Livre Rare Book

Livres Anciens N. Rousseau
Reuilly France Francia França France
[Books from Livres Anciens N. Rousseau]

300,00 € 购买

‎BLASCO-IBANEZ, Vicente.‎

‎Bluff.‎

‎Calmann-Lévy Editeurs, 1935, 1 volume de 130x195 mm environ, 309 pages, broché. Edition originale numérotée de la traduction, exemplaire N° 16, un des 25 exemplaires sur papier vergé de Rives numérotés de 1 à 25, à larges marges. Plis de lecture sur le dos, premier corné, sinon bon état.‎

‎Traduit de l'espagnol par Renée Lafont. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.‎

书商的参考编号 : 85377

Livre Rare Book

Librairie Diogène
Lyon France Francia França France
[Books from Librairie Diogène]

35,00 € 购买

‎BLASCO-IBANEZ, Vicente.‎

‎Le Chevalier de la Vierge.‎

‎Ernest Flammarion Editeur, 1934, 1 volume de 120x185 mm environ, 296 pages, broché. Edition originale numérotée, exemplaire N°172, sur Alfa pour les Sélections Lardanchet. Frottements et début de fente sur le dos, quelques rousseurs sur les tranches, sinon bon état.‎

‎Traduit de l'espagnol par Renée Lafont. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.‎

书商的参考编号 : 85356

Livre Rare Book

Librairie Diogène
Lyon France Francia França France
[Books from Librairie Diogène]

20,00 € 购买

‎BLASCO-IBAÑEZ V.‎

‎Sous la pluie blanche des orangers. Traduit de l'espagnol par Renée Lafont.‎

‎Paris, Ernest Flammarion, 1929. In-12 ; demi-chagrin bleu à coins, dos à cinq nerfs, filets dorés sur les plats, tête dorée, couverture illustrée en couleurs et dos conservés.‎

‎Edition originale de la traduction française. Tirage limité à 130 exemplaires, un des 100 numéroté sur vergé Lafuma, deuxième papier après 30 sur Arches. Bel exemplaire. Photos sur demande.‎

书商的参考编号 : 16984

Livre Rare Book

Livres de A à Z
Paris France Francia França France
[Books from Livres de A à Z]

120,00 € 购买

‎BLASCO-IBAÑEZ V.‎

‎Sous la pluie blanche des orangers. Traduit de l'espagnol par Renée Lafont.‎

‎Paris, Ernest Flammarion, 1929. In-12 ; demi-chagrin bleu à coins, dos à cinq nerfs, filets dorés sur les plats, tête dorée, couverture illustrée en couleurs et dos conservés. Edition originale de la traduction française. Tirage limité à 130 exemplaires, un des 100 numéroté sur vergé Lafuma, deuxième papier après 30 sur Arches. Bel exemplaire.‎

‎Blasco-Ibañez, Vicente‎

‎Aux pieds de Vénus (Les Borgia). Roman traduit de l'espagnol par Marcel Carayon.‎

‎Paris Ernest Flammarion 1927 grand in-12 demi-reliure à coins Paris, Ernest Flammarion, 1927 (1928 au copyright). 19 x 13 cm (R), 408 pp., reliure de demi-chagrin rouge à coins, dos à 5 nerfs, tête dorée, témoins, couvertures et dos conservés.‎

‎Edition originale de la traduction. L'un des 25 exemplaires sur vergé d'Arches, premier papier avant 50 exemplaires sur pur fil (n° 9). Bel ex-libris "Dr Laloux". Vagues frottements aux nerfs. Très bon‎

书商的参考编号 : 3038

Livre Rare Book

Julien Mannoni livres anciens
Paris France Francia França France
[Books from Julien Mannoni livres anciens]

90,00 € 购买

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