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‎Dominique VIVANT DENON - BERTHAULT (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 2. Un des tombeaux des rois à Thèbes. 4. Nécropolis de Thèbes. 5. Le Memnonium à Thèbes. (Planche 42).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 5 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Plan d'un des tombeaux des rois à Thebes, le premier que l'on rencontre à droite, dans la vallée des morts, à l'ouest de cette ville. A, l'entrée, dont on voit la vue, même planche, n° 2 , creusée dans le rocher ; les parois en sont revêtues en stucs décorés de peintures ; le plafond est une voûte dont la ligne est surbaissée ; les trois repos, dans cette premiere galerie, peuvent avoir appuyé des portes ; les especes de tribunes, marquées B, doivent avoir servi à déposer, ou des corps, ou des figures, ou des offrandes, d'autant qu'il y a une espece de soubassement à hauteur d'appui ; les lettres CC sont des especes de niches au même usage; DD, d'autres niches plus grandes pour y placer peut-être de la musique dans les cérémonies, car j'en ai trouvé de peinte dans des pompes funebres; E, la chambre sépulcrale avec le sarcophage de granit de 8 pieds de longueur, sur 6 de hauteur, et 5 de largeur ; sur le couvercle une figure en haut relief, couchée à plat, coiffée et vêtue en habit sacerdotal, qui, selon toute apparence, étoit le costume de cérémonie des initiés ; le sarcophage est ouvert, et le couvercle rompu ; la piece F paroît avoir eu une porte particuliere, et avoir été un sanctuaire ; celle marquée G, qui semble aussi avoir été fermée, est terminée par une espece d'autel qui tient tout le fond de la piece, et paroît avoir été destiné à poser des offrandes ou des figures sacrées ; trois lectisternes sont peints sur la paroi contre laquelle est appuyé cet autel. N° 2. Ouverture du rocher qui sert d'entrée au tombeau, dont le plan vient d'être décrit ; cette entrée paroit prise au hasard, et laissée à toute sa rusticité: étoit-ce dans le dessein d'y apposer des rochers et de perdre ainsi la trace de l'existence de ces monuments pour les consacrer par l'oubli à un éternel repos? mais alors pourquoi cette pompe intérieure ? pourquoi cette vallée consacrée à cet usage ? Avec la vue d'une de ces ouvertures on a l'image de toutes les autres ; car il y a peu de différence entre elles, ou ces différences ne sont d'aucune importance; les portes se ressemblent toutes, elles sont toutes décorées du même bas-relief en forme d'attique ( voyez planche CXXII, n° 10). N° 3. Plan d'un autre tombeau à deux issues : le sarcophage, qui est brisé, étoit dans la pièce B, entre quatre piliers qui portent le plafond ; c'est à la lettre D que sont situées les petites chambres que j'ai décrites, planche CXXXV, dans lesquelles sont peints chacun à part les attibuts des sciences, des arts, et des métiers. N° 4. Nécropolis de Thebes, situé au nord-ouest de cette ville, sur un plateau de la partie basse de la chaîne libyque : cette partie déserte et aride étoit par sa nature dévolue au silence de la mort. En taillant le rocher sur un plan incliné, trois côtes ont offert tout naturellement des escarpements, dans lesquels on a creusé des doubles galeries, et derriere, des chambres sépulcrales ; ces excavations sont innombrables, et occupent un espace de plus d'une demi-lieue carrée ; ils servent à présent de logement aux habitants du village de Kournou, et à leurs nombreux troupeaux. Il seroit très intéressant d'observer les détails de ces tombeaux : mais la premiere fois que je les vis, j'y entrai avec Desaix, et nous pensâmes y être tués à coups de piques par les habitants qui s'y étoient cachés ; la seconde fois on nous y tira des coups de fusils ; la derniere fois nous y étions allés pour faire la guerre aux habitants, et, la paix faite, on ne voulut pas les tourmenter par une visite domiciliaire. N° 5. Vue de ce que l'on est convenu d'appeler le Memnonium sur la rive gauche du Nil ( voyez le plan, planche XCIII, n° 5 ). A gauche de la vue est la ruine d'une grande porte, couverte de bas-reliefs barbarement composés, représentant une bataille ; entre cette grande porte et une autre‎

书商的参考编号 : 29664

‎Dominique VIVANT DENON - BALTARD (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Vue de Thèbes du plus loin qu'on peut l'appercevoir. 2. Vue de Qarnâc. 3. Autre vue de Qarnâc. (Planche 43).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Le voyageur aime à jouir du premier aspect de l'objet qu'il cherche, à le voir de loin placé dans un plus grand espace, à en comparer les masses, à en embrasser l'ensemble, comme on aime à observer le personnage auquel on va avoir affaire ; le lecteur doit avoir la même sensation: c'est ce qui m'a fait prendre souvent des vues très éloignées, qui semblent d'abord n'offrir qu'une ligne vague, et qui à l'examen deviennent de petites cartes topographiques, qui ont un genre d'intérêt particulier ; celle-ci offre toute la vallée de l'Egypte, terminée à l'est, à gauche du spectateur, par la chaîne arabique ; et à droite, à l'ouest, par la chaîne libyque ; le fleuve, dans la traversée de l'emplacement de Thebes, court d'abord du sud-est au nord-ouest, revient du sud-ouest au nord-est, et partage la ville. Sur la rive droite sont les ruines les plus apparentes de l'estampe, celles que l'on voit au milieu, et qui sont connues sous la dénomination de Karnak ; celles qui sont plus loin et du même bord, sont celles du temple qui est à Luxor ; l'endroit où sont deux statues, que l'on découvre de cinq lieues, est le Memnonium ; derriere sont les temples du village de Medinet-Abou, et en se rapprochant toujours sur la droite Kournou, qui sont les cinq points principaux de l'emplacement de l'ancienne Thebes, ceux où on retrouve ses grandes ruines.N° 2. La vue du grand temple de Karnak et d'une partie de l'emplacement de son enceinte ; la qualité saline du terrain de cette partie du site de Thebes a décomposé les grès, et produit des éboulements, des entassements, et une combustion, qui troublent l'intelligence des plans de cette ruine immense, qui, dans nombre d'aspects, n'offre plus que l'image d'un chantier de matériaux, au milieu desquels commence à s'élever l'édifice qu'ils doivent achever. En parcourant à plusieurs reprises tous les points de vue que présentent les parties de ce grand ensemble, celui qui m'a paru laisser voir le plus de formes qui pussent servir à l'intelligence de son plan est celui que j'ai pris de la porte de l'est : on voit d'abord sur le devant son mur d'enceinte couvert d'hiéroglyphes, les deux galeries, la grande cour, le sanctuaire, flanqué de deux portiques, les obélisques, les grandes avenues de colonnes, les portes, et au-delà de la cour les deux grands môles qui servent d'entrée à la partie opposée; à gauche ce qui reste des piecesd'eau, des monticules, des ruines des autres édifices contenus dans la même circonvallation, et tout au fond, de l'autre côté du fleuve, la chaîne libyque, et la montagne où sont les tombeaux des rois (voyez le plan , planche LXXXVIII.) N° 3. Vue des mêmes monuments, prise de la porte du sud, la mieux conservée et la moins enfouie ; on voit encore quelques sphinxs de l'immense avenue qui la précédoit, et qui arrivoit jusqu'à la porte d'un temple particulier, dont on voit la porte flanquée de deux môles ; dans le fond est la partie latérale du grand temple, dont le n° 2, même planche, est la vue ; on n'en voit que les deux grands môles ruinés, la seule colonne qui reste dans la premiere cour, et le commencement de l'avenue des colonnes colossales ; à droite de la porte du sud est une citerne ; sur le premier plan à gauche une partie du village de Karnak. Rousseurs, un infime accroc angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-‎

书商的参考编号 : 29665

‎Dominique VIVANT DENON - L. PETIT‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Statues dites de Memnon. (Planche 44).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Les deux statues qu'on est convenu d'appeler les statues de Memnon, sur l'une desquelles sont inscrits les noms des savants et illustres personnages grecs et latins qui sont venus pour entendre les sons qu'elle rendoit, dit-on, lorsqu'elle étoit frappée des premiers rayons de l'aurore ; parmi ces noms on trouve celui de l'impératrice Sabine, femme d'Adrien.J'ai choisi le moment du lever du soleil, celui où des voyageurs arrivent pour entendre ; ce qui tout à la fois présente ces monuments d'une maniere historique, les oriente, et fait voir l'effet de la traînée d'ombre se projetant jusque sur la base de la chaîne libyque, couverte de tombeaux.La ruine que l'on appercoit au-delà des statues est celle du Memnonium. N° 2 et 3. L'état de destruction des figures ci-dessus. J'ai fait le portrait fidele des cassures, et mis les figures vivantes en proportion exacte. Le n° 2 est celle qui est en avant dans la vue ; elle est dessinée à sa partie nord ; celle n° 3 est l'autre statue prise à sa partie sud, et qu'on est convenu, je ne sais par quelle préférence, d'appeler la statue de Memnon ; du moins c'est sur les jambes de celle-ci que sont inscrits en grec et en latin les noms de ceux qui sont venus pour l'entendre. Il faut bien observer que les n° 2 et 3 sont deux dessins faits à part, que la direction de ces deux figures est la même, et que si ces dernieres paroissent se tourner le dos, c'est que le soleil étoit si ardent lorsque j'en ai fait les dessins, que ce n'a pu être que respectivement à l'ombre de l'une que j'ai pu dessiner l'autre. Elles ont 55 pieds d'élévation, elles sont d'un seul bloc , posées sur un sol élevé, et s'appercoivent de cinq lieues. Quelques rousseurs et infimes accroc marginaux, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait‎

书商的参考编号 : 29666

‎Dominique VIVANT DENON - BALTARD (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Vue et plan de temples à Thèbes près Médynet-âboù. (Planche 46).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 5 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Vue générale des temples et palais situés près le village de Médinet-Abou à Thebes ; les plans qui sont au-dessous peuvent en donner l'intelligence ; la partie en avant est celle marquée figure premiere ; elle n'a jamais été terminée, et l'on y voit encore en bossage ce qui étoit destiné à être sculpté en bas-relief ; derriere, à gauche, marqué dans le plan fig. 3, est la ruine du petit palais, dont la vue est faite à part, planche XLV, n° 2 ; à droite est le temple, figure 2 ; le grand monument qui est sous la montagne est celui qui dans le plan est marqué figure 4 , une partie du village de Médinet-Abou est bâtie sur le comble de la partie h de ce temple. Au-dessous sont les plans des monuments de Médinet-Abou, dans leurs situations et à leurs distances respectives ; celui figure premiere n'a jamais été terminé ; la cour B devoit-elle être entourée de colonnes engagées comme on en voit à la partie D ? devoit-elle former un temple à la maniere de celui de Philée ? ou ces six colonnes devoient-elles former un portique devant les deux môles qui flanquoient la porte ? c'est ce qu'il est difficile de résoudre ; les deux autres môles F, F, sont plus anciens et presque en ruine.Le temple, figure 2, est entouré d'une galerie de pilastres ; ses chambres sont très obscures, et son sanctuaire absolument privé de lumiere.Le plan, figure 3, est celui dont la vue est donnée planche XLV, n° 2.Figure 4. Plan d'un grand édifice, dont il est bien difficile d'assigner l'usage, et dont une grande partie h est enfouie, et couverte de maisons actuellement habitées ; les deux galeries de la cour T sont portées, l'une sur des colonnes, l'autre par des pilastres ; la cour Z est bordée de deux côtés par des pilastre devant lesquels sont des termes ; la galerie V est celle où est le grand bas-relief, planche CXXXIV ; la catholicité y avoit élevé dans cette cour une église, dont il n'y a plus que les colonnes qui soutenoient la nef. Les pieces 1, 2, et 3, sont absolument obscures ; la derniere a un soubassement creux ; tout l'extérieur du mur, marqué J, est couvert de bas-reliefs historiques, représentant des batailles entre des Égyptiens et des nations étrangeres, coiffées d'especes de mitres, comme les anciens Perses. Quelques rousseurs, légers accrocs marginaux, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine‎

书商的参考编号 : 29668

‎Dominique VIVANT DENON - BALTARD (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Vue de Louqssor à la pointe du jour. 2. Vue d'un temple à Louqssor avec un ouragan. (Planche 47).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Une vue de Karnak et Luxor, prise de la rive gauche du Nil, à la premiere pointe du jour.A ma seconde traversée de Thebes, bivouacquant dans l'enceinte de cette ville, sans pouvoir approcher d'aucun de ces monuments, ne sachant pas si j'y reviendrois jamais, je fis ce dessin de désespoir ; c'est sur les isles basses, comme celle qui est dans cette vue, que l'on voit le plus souvent les crocodiles. N° 2. Vue du temple de Luxor, et du quai bâti pour le défendre des invasions du fleuve ; j'y ai joint l'aspect d'un tourbillon de poussiere, comme je l'ai vu dans le moment où je finissois mon dessin. Ce phénomene, particulier à ces contrées, offriroit à la peinture une couleur et des effets nouveaux : tout ce qui est ordinairement diaphane, comme le ciel et l'eau, prend une teinte terne et opaque ; tous les corps solides et durs, se refletent du peu de rayons qui traversent la poussiere, paroissent brillants, et offrent l'image de la transparence ; l'atmosphere, empreinte d'une teinte jaune, décompose le vert des arbres, les fait paroitre bleus, met ainsi en combustion l'ordre connu de la nature, et en change tous les effets. C'est ordinairement dans le temps du kamsin que ces phénomenes ont lieu. Privée du secours de la couleur, la gravure ne peut qu'en indiquer très imparfaitement le résultat. Ce que l'on voit du monument en est la partie sud ( voyez le plan n° 2, planche XLVIII, depuis la lettre L jusqu'à X ). Très discrètes rousseurs marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore so‎

书商的参考编号 : 29669

‎Dominique VIVANT DENON - BALTARD (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Vues et Plan d'un temple d'Hermontis. (Planche 51).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : Cette planche contient le plan et deux vues du temple d'Hermontis, à présent Ermente ; la premiere, n° 1, est une vue latérale, prise d'un bassin antique, qui reçoit l'eau du Nil au temps de l'inondation , et la retient encore malgré l'état de destruction où il est arrivé ; quatre escaliers descendent dans ce bassin ; c'étoit sans doute au milieu qu'étoit le nilometre dont parle Aristide le sophiste ; il ne reste rien de la colonne où on dit qu'étoient marqués les degrés de l'inondation ; au-dessus de ce bassin est un escalier à découvert et très bien conservé, dont les marches sont très basses, taillées dans un bloc de grès énorme ; cet escalier montoit à une plate-forme dont on voit encore de chaque côté quelque arrachement de revêtissement. Suivant toute apparence, cette plate-forme servoit de terrasse au temple qui est derriere ; le sanctuaire en est complètement conservé ; ce que l'on y avoit ajouté, et qui n'a jamais été fini, a éprouvé plus de destruction : ce qui est à gauche, près de la colonne isolée, est un tombeau moderne. N° 2. Le plan de tout ce qui compose la vue n° 1: ce qui n'est marqué que d'une taille est détruit jusqu'à rase du sol ; la partie du portique n'a jamais été ragréée ; la sculpture des chapiteaux n'a pas été terminée , et l'on ne voit que le massif dans lequel devoit être pris le relief des hiéroglyphes qui devoient couvrir les panneaux de tout l'édifice : le sanctuaire, plus anciennement construit, a été complètement achevé: il étoit divisé en trois parties ; la premiere ouvre par une porte latérale sur un escalier qui conduit au comble ; la seconde piece, 4, ne reçoit de jour que par la porte ; le sanctuaire, 5, en étoit absolument privé, et n'en reçoit maintenant que par une petite dégradation qui s'est faite près du plafond, auparavant il ne recevoit d'air que par une petite porte latérale fort basse; cette piece obscure est cependant tout aussi décorée que tout le reste, comme on peut le voir par le dessin que j'y ai fait avec beaucoup de peine, n° 5, planche CXXVI ; le n° 7 du plan est l'arrachement d'un mur, qui doit être ce qui reste de celui de la circonvallation ; il n'y a pas à douter que dans les premiers temps on n'avoit bâti que des sanctuaires, et que dans des temps postérieurs on y avoit ajouté des portiques ouverts, des circonvallations, des galeries, soit pour rendre les cérémonies plus augustes, soit pour y loger les prêtres, ou peut-être les rois. N° 3. Vue du même temple, prise d'A en B sur le plan; tout ce que l'on voit de droite et de gauche sont des tombeaux et des enclos modernes. Quelques légères taches marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le‎

书商的参考编号 : 29688

‎Dominique VIVANT DENON - COINY (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Temple voisin d'Esné ou Latopolis. 2. Djébéléïn, ou les deux montagnes. (Planche 52).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 39.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Vue d'un temple isolé, à un mille au nord-ouest d'Esné ( voyez son plan, pl. XCVII, lettre C, et la description dans le journal, tome II, pag. 261). Cette partie du portique est la plus conservée ; quelques affaissements ont cependant apporté des changements au niveau des colonnes, et dérangé les plates-bandes qui formoient le plafond : les pierres que l'on voit en avant sont les décombres d'une cour qui étoit devant ce portique, et qui est entièrement détruite, ainsi que le sanctuaire qui étoit derriere ; les bas-reliefs, sculptés au plafond du portique, sont des tableaux astronomiques, dont le travail est fort négligé. N° 2. Djebelein ou les deux montagnes sur le revers du second rocher ; il y a un santon très révéré , et faisant journellement des miracles ; à droite, la route tracée sur le désert, dont le sol, balayé par le vent, est très dur en cet endroit, et parsemé de cailloux roulés de fort belle matiere, et très variés de couleur ; à gauche, le Nil, dont la rive opposée est bordée d'une guirlande de production qui se détache très pittoresquement sur le fond jaune et aride des deux déserts, qui se rapprochent à ce point ; au fond, la chaîne arabique, ou le Mokattam ; sur le devant est notre division faisant halte lors du premier passage en cet endroit. Très légères rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photographies et détails sur www.Edition-Origina‎

书商的参考编号 : 29689

‎Dominique VIVANT DENON - REVILLE (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Temple de Latopolis ou Esné. 2. Contra Latopolis. (Planche 53).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Vue du portique du temple de Latopolis à Esnê, prise telle que nous l'avons trouvé la premiere fois que nous sommes arrivés à Esnê, c'est-à-dire encombré d'ordures, et des plus méchantes fabriques, qui sembloient être là pour rehausser la magnificence de cet édifice, que je crois le plus parfait de proportion, et le plus pur d'exécution de tous les temples d'Égypte, un des plus beaux monuments de l'antiquité (voyez le plan et la vue géométrale, planche LIV, n° 2 et 3). Pour donner le type de l'architecture égyptienne il faudroit mesurer avec la plus grande exactitude toutes les parties de ce temple, leur rapport, l'appareil des pierres, et les détails des ornements dont elles sont toutes couvertes, les variétés des chapiteaux, la beauté de leur exécution, tous les tableaux scientifiques et mystérieux qui tapissent l'extérieur et l'intérieur de ce monument : toutes les fois que les circonstances m'ont amené à Esnê, j'ai occupé tout le temps que l'armée y a séjourné , à dessiner quelques parties de ce seul reste de l'antique Latopolis (voyez divers chapiteaux, planche LIX, n° 1, 5, 7, 8, 9, 10, 11, 12, et nombre d'hiéroglyphes, que l'on trouvera à leur article). Ce beau portique décore actuellement la principale place d'Esnê : cet embellissement, dû aux soins du général Belliard, est peut-être le seul monument que nous aurons laissé dans la haute Égypte ; et il s'est opéré en déblayant ce fragment des masures qui le couvroient et le masquoient, et en construisant de droite et de gauche des boutiques qui forment un beau bazard : j'ai vu les habitants, charmés de ce projet, contribuer avec plaisir à la dépense de son exécution. N° 2. Contra-Latopolis. Vue de la ruine d'un temple bâti vis-à-vis Latopolis , à la rive orientale du Nil ; c'est un des monuments les plus frustes de l'Égypte, c'est le seul portique où j'ai vu ensemble des chapiteaux à tête d'Isis, comme à Tintyra, et des chapiteaux évasés. Quelques rousseurs principalement marginales, un accroc marginal discrètement restauré à l'aide d'un morceau de filmoplast, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres.Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de‎

书商的参考编号 : 29690

‎Dominique VIVANT DENON - BALTARD (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Tente d'Arabes. 2. Plan du Portique. 3. Portique du temple de Latopolis à Esné. (Planche 54).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon.Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur :N° 1. Une tente et un ménage d'Arabe Bédouin ; j'ai voulu mettre ce frêle établissement des habitants actuels de l'Egypte en opposition avec le plus solide et le plus parfait des édifices des anciens ; d'un côté sont les chameaux, de l'autre la jument du chef de la famille, du guerrier, de celui qui va en expédition, qui rapporte le produit de sa part du butin ; à droite on voit deux Arabes reposant sur leurs lances ; leurs habits, qui ne sont la plupart du temps que des haillons de près, ont une forme grave et patriarchale de loin, qui est tout-à-fait du genre de l'histoire. On trouvera dans le journal la description des autres détails. N° 2. Le plan du beau portique de Latopolis, qui précédoit sans doute une suite de pieces qui composoient le temple : lorsque je l'ai mesuré il n'étoit point encore déblayé, et je n'ai pu savoir si le portique communiquoit au reste par une ou trois portes, et quelle étoit la largeur de leur ouverture, ce qui m'a empêché de rien marquer sur le plan ; toute la partie de derriere est détruite, autant que j'ai pu en juger dans l'état d'enfouissement où à mon départ étoit encore ce monument. N° 3. Vue géométrale du portique du temple de Latopolis, déblayé de tout ce qui empêchoit de le voir lorsque nous sommes arrivés à Esné ; voyez la description de ce portique à l'explication du n°1 de la planche précédente. Très discrètes rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'his‎

书商的参考编号 : 29691

‎Dominique VIVANT DENON - L. CROUTELLE (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Monument voisin de Qouss. 2. Tombeaux antiques dans les carrières de la haute Egypte. (Planche 55).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Ruines d'un monument à deux lieues au sud-ouest de Qouss, sur un tertre élevé ; il n'y a de vestiges autour de lui que ceux de sa destruction ; on reconnoît à ce qui reste de son élévation que son plan étoit celui d'un sanctuaire entouré d'une galerie, précédée d'un portique en colonnes, engagées à l'extérieur jusqu'à la moitié de leur hauteur, et devant ressembler, avant sa destruction, à celui qui est au nord de Chenabochion (voyez planche LXXV, n° 1). Mes recherches ne m'ont donné aucun indice de la ville antique à laquelle a pu appartenir cette ruine.N° 2. Tombeau dans les carrieres de Silsilis, le plus grand et le plus conservé de tous ceux qui y sont creusés ; la façade est de 55 pieds 8 pouces de longueur sur 15 à-peu-près de hauteur, avec un entablement ; cinq portes, dont celle du milieu ornée d'un chambranle couvert d'hiéroglyphes, deux niches carrées, avec des figures dedans, derriere cela une galerie de 50 pieds de long et de 10 de large, au milieu de laquelle est une porte ouvrant sur une chambre, au fond de laquelle sont sept figures debout ; de chaque côté de cette porte intérieure, une niche, avec une figure aussi debout ; et au fond de la galerie, à droite en entrant, un autre groupe de trois figures ; sur la façade extérieure sept niches, trois grandes avec des figures, une petite aussi avec une figure, et deux plus petites encore et qui sont vides, le tout taillé à même, les statues aussi ; le reste du rocher est conservé dans sa forme primitive. Ce que l'on voit à droite sont des ouvertures de tombeaux plus petits, avec des figures dans l'intérieur (voyez planche LXXVI, n° 2). Quelques rousseurs marginales, une trace angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéd‎

书商的参考编号 : 29692

‎Dominique VIVANT DENON - COINY (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Vue d'Etfoù du Sud au Nord. 3. Vue d'Etfoù du Nord au sud. (Planche 56).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Vue d'Etfu, du sud au nord. Cette vue générale, ainsi que celle n° 3, présente l'aspect imposant de ce grand édifice, et de l'effet qu'il fait dans l'espace, comparé avec les édifices modernes, avec tout un village, avec les montagnes, avec toute la nature environnante. On ne peut juger d'un tel objet qu'avec de telles comparaisons ; dès que l'on est tout auprès on n'a plus d'échelles, un fragment devient un monument, et il perd sa majesté parce qu'on n'en distingue pas la forme. J'ai toujours pensé que les voyageurs ne pouvoient trop s'occuper de cette distinction, pour donner une idée juste de ce qu'ils veulent faire connoître, et qu'avant de s'approcher de l'objet et d'en attaquer les détails, ils doivent toujours en présenter la vue générale, qui tienne lieu de carte topographique du pays. Le n° 1 contient, sur le premier plan, le typhonium, dont on a la vue plus détaillée planche LVII, n° 1. Le village d'Etfu, le temple d'Apollinopolis magna, du côté de l'entrée, son portique, et son sanctuaire, son mur de circonvallation, dont on se rendra compte en voyant le plan, planche LXI ; derriere est le Nil, et la vallée, bordée à l'est par la chaîne arabique. N° 3. La vue du même temple, du nord au sud ; sur le devant la grande route qui amene d'Esné à Etfu, bordée de tombeaux modernes ; le temple tout couvert d'hiéroglyphes, les fabriques modernes qui couvrent encore le comble du sanctuaire et du portique ; de droite et de gauche, le village d'Etfu, la chaîne libyque ; et dans le ciel une volée de cigognes, dont le pays abonde. Rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre‎

书商的参考编号 : 29693

‎Dominique VIVANT DENON - BALTARD (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Le Typhonium d'Appolinopolis. 2. Intérieur du temple d'Appolinopolis à Etfoù. (Planche 57).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon.Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Le typhonium d'Apollinopolis magna à Etfu ; ce petit temple , quoiqu'enfoui dans les décombres et les sables, est encore très intéressant dans ses détails ; ses ornements sont d'une exécution recherchée ; il est situé au sud, et à peu de distance du grand temple, dont on voit la sommité des môles qui flanquent la porte d'entrée ; en avant du sanctuaire du typhonium on apperçoit des arrachements de construction qui attestent que ce petit temple avoit eu son portique ; la colonne dont on voit le chapiteau en est encore une preuve ; ceux de la galerie qui entourent le sanctuaire sont décorés, sur la dalle qui les surmonte, de quatre figures de la divinité ( voyez ce chapiteau à part, planche LX, n° 9).N° 2. Vue de l'intérieur du grand temple d'Apollinopolis, prise de dessous le portique entre les deux premieres colonnes de gauche (voyez le plan planche LXI, lettre D). Cette vue donne une idée de l'intérieur de ce monument, de sa magnificence , de la recherche de son exécution, de ses plates-bandes et de ses architraves, de la beauté et de la variété des chapiteaux, des colonnes, de leurs atterrissements progressifs causés par l'amoncellement des ordures et des décombres des maisons de ceux qui s'y logent encore ; ces atterrissements, l'ouvrage des siecles, sont produits par de chétives fabriques construites et détruites successivement sur le comble du temple, et dans la cour qui est entre le portique et la porte d'entrée, qui forme le second plan de cette vue ; dans le fond sont les ruines de l'ancienne ville, qui recouvertes de sables forment maintenant des monticules qui dominent le temple à l'ouest. Rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale po‎

书商的参考编号 : 29694

‎Dominique VIVANT DENON - BALTARD (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Temple d'Appolinopolis magna à Etfu. 2. Situation d'Etfu et de son temple. (Planche 58).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon.Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur:N° 1. Vue d'Apollinopolis magna à Etfu, prise de l'ouest à l'est de ce temple sur des hauteurs qui le dominent, et d'où on voit tout à la fois son développement extérieur et quelques parties de son intérieur. J'ai fait un voyage de plus de cinquante lieues dans la seule pensée d'ajouter ce dessin à ma collection, d'achever de faire connoitre ce superbe édifice ; et cependant , arrivé à Etfu, je fus au moment d'en repartir sans avoir pu le dessiner, par l'impossibilité de supporter l'ardeur du soleil auquel il falloit que je fusse exposé pour faire cette vue. Je dois à l'intelligence du citoyen Baltard d'avoir rendu l'esquisse très imparfaite, que j'avois faite comme j'avois pu, tourmenté par les éblouissements que mes yeux éprouvoient de la vivacité du jour, et ceux que mon sang en ébullition me causoit à chaque instant : cette estampe est une des nombreuses obligations que j'ai au citoyen Baltard, qui s'est prêté à l'exécution de mon ouvrage avec une exactitude, un zele, et une amitié, qui ont égalé le talent qu'il lui étoit si facile d'y mettre. Dans le développement de ce grand monument on peut remarquer à droite la porte d'entrée ; entre les deux grands môles deux pierres avançant sur le chambranle, contre lequel venoient sans doute appuyer les têtes de deux statues en forme de cariatides ; les quatre niches longues devant lesquelles ont dû être des obélisques, comme je suis autorisé à le croire par la répétition des mêmes niches derriere des obélisques que j'ai trouvés à Philée ; sur les parois des môles trois ordres d'hiéroglyphes, devenant toujours plus gigantesques, et finissant par avoir vingt-cinq pieds de proportion ; la cour intérieure, décorée d'une galerie de colonnes, portant deux terrasses, qui aboutissent à deux portes, par lesquelles on arrive aux escaliers qui montent aux plates-formes des môles ; dans la cour les édifices modernes, qui font partie du village d'Etfu, dont on appercoit l'autre partie au-delà du temple ; le portique de dessous lequel j'ai fait le dessin, pl. LVII, n° 1 ; ce qui suit contient sans doute différents appartements, et le sanctuaire du temple enfoui, et maintenant encombré d'ordures, à l'exception de quelques vides qui servent de magasin aux maisons bâties sur la plate-forme du temple ; à l'arasement un mur de circonvallation, décoré en-dedans comme en-dehors d'innombrables hiéroglyphes, exécutés avec un soin recherché ; tout à la partie gauche de l'estampe les tombeaux arabes que l'on rencontre sur la route d'Esnê à Etfu ; le Nil dans le troisieme plan, et tout au fond la chaîne arabique ; sur le devant le monticule de décombres , sous lequel sont les restes de l'antique ville d'Apollinopolis ; et le groupe des figures, le repas frugal d'une famille d'Arabes.N° 2. Vue de la situation du temple d'Apollinopolis magna, prise de plusieurs lieues ; ce temple, bâti sur une éminence au milieu de la vallée, a l'air d'une forteresse, placée ainsi pour commander au pays.Rousseurs marginales, un accroc marginal habilement restauré à l'aide d'un morceau de filmoplast, sinon bel état de conservation.Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres.Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est‎

书商的参考编号 : 29695

‎Dominique VIVANT DENON - BALTARD (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Divers Chapiteaux de colonnes égyptiennes. (Planche 59).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 12 vues ainsi décrites par l'auteur : Divers chapiteaux de colonnes égyptiennes ; cette planche, ainsi que celle qui suit, est un rapprochement de tous les différents chapiteaux que j'ai rencontrés offrant des particularités remarquables. A voir tant de formes différentes , unissant tant de richesses d'ornement à tant de graces dans les contours, on est tout étonné de s'être laissé aller à croire sur leur parole les Grecs inventeurs de l'architecture, et que trois ordres soient les seules vérités de cet art ; on peut dire qu'il ne manque à chacun de ces chapiteaux-ci qu'une histoire, comme celle de l'urne de la prêtresse de Corinthe, ou pour mieux dire, qu'ils n'ont pas besoin d'histoire pareille à celle du chapiteau corinthien, pour avoir la même célébrité, et pour être une superbe production de l'art. Les Égyptiens ont copié la nature ; ils ont copié la leur ; et les Grecs n'ont qu'ajouté des fables aux vols qu'ils leur ont faits. Ici le calice d'une fleur, au-dessus d'un faisceau de sa tige, a fourni la forme de la colonne, de sa base, et de son chapiteau : le lotus leur en a donné le premier modele ; cette plante exprimoit chez eux l'inondation ; elle étoit l'emblême de l'entrée du Nil dans les canaux, d'un grand bienfait de la nature en Egypte ; ils l'ont fait entrer dans la décoration de leur temple comme un hommage de leur reconnoissance à Isis qui présidoit à ce bienfait : comme déesse de la terre, ils lui en ont dédié toutes les productions, des tiges du lotus, de joncs, de palmiers, de vignes, etc., etc.Je n'avois dessiné ces membres d'architecture que pour m'en rendre compte, et aider mes graveurs dans l'intelligence de mes vues pittoresques ; mais arrivé à Paris, le citoyen Legrand, architecte éclairé , l'ami des arts et le mien, zélé pour tout ce qui peut étendre le domaine de l'architecture, et propager les connoissances, m'enhardit à donner au public et mes plans et les détails architecturals qui pouvoient ajouter de l'intérêt à mon ouvrage : la crainte que le citoyen Pere ne pût faire ou ne pût rapporter les opérations qui lui avoient été attribuées par la commission des arts en Egypte acheva de me déterminer à donner la foible esquisse de mes foibles moyens ; mais en attendant l'immortel ouvrage entrepris par le gouvernement, monument aussi colossal que les colossals monuments qu'il présentera, le lecteur sera bien aise de voir une petite image des formes aussi gracieuses que variées de tous ces significatifs chapiteaux , qui ornent d'une maniere explicative le culte du dieu dont ils décorent le temple. Le n° 1, sur un galbe très pur s'enlacent très agréablement les feuilles et les tiges du jonc ; le n° 2, composé de branches et de feuilles du palmier et du régime de son fruit, est peut-être le plus élégant de tous les chapiteaux connus ; et, sans avoir ici le même intérêt qu'en Egypte , il feroit encore la décoration la plus fastueuse d'une salle de fête ; le n° 3 est composé de plusieurs calices de la fleur du lotus groupés avec les feuilles de cette plante ; le n° 4, un faisceau de touffes de palmiers, lorsqu'au printemps les branches et les feuilles ne sont pas encore déployées, et où tout l'arbre ressemble à un seul bouton de fleur ; le n° 5 est composé ingénieusement du culot de la plante du lotus, de sa tige, et de sa fleur alternativement épanouie et en bouton, n° 9, les pampres de vigne mêlés à des palmiers, etc., etc. Cette variété de chapiteaux, si richement composés peut faire croire aux pompeuses descriptions qui nous ont été transmises de ceux du temple de Salomon, données dans l'écriture comme des chapiteaux corinthiens à feuilles de palmiers. Discrètes rousseurs marginales, un infime accroc marginal habilement restauré à l'aide d'un morceau de filmoplast, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802,‎

书商的参考编号 : 29696

‎Dominique VIVANT DENON - BALTARD (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Divers Chapiteaux de colonnes égyptiennes. (Planche 60).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 12 vues ainsi décrites par l'auteur : Cette estampe est une continuation de la planche précédente. Il est facile de remarquer dans le n° 3 l'origine de la volute ionique, les caulicoles du chapiteau corinthien, et les gouttes de l'entablement dorique ; n° 4, 5 et 6, que je crois pouvoir assurer être les plus anciens chapiteaux égyptiens, pourroient bien être l'image de la touffe de palmier avant d'être développée, mais est en effet le chapiteau dorique allongé ; le fût, n° 5 est un faisceau cordé de la tige triangulaire du papyrus, autre plante du Nil ; le n° 8, la tête d'Isis, avec tous ses attributs couronnant les colonnes du temple de Tintyra, dédié à cette déesse ; dans le n° 7 , tous les attributs de cette divinité ajoutés à l'emblême du débordement ; le n° 9 est tiré d'un temple qui paroît avoir été dédié à Typhon, dont on voit la figure sur un dé, qui n'est qu'un prolongement de la colonne, ce membre d'architecture, que je n'ai vu que dans la colonne égyptienne dégage le chapiteau, l'empêche de paroître écrasé par l'architrave, et produit un si bon effet lorsque l'on est près de la colonne, que je suis étonné qu'il n'ait jamais été imité ; le n° 10 est une espece de terme ne portant rien : j'en ai trouvé six comme celui-là placés par trois aux deux côtés de la porte d'un des tombeaux des rois à Thebes ; j'ai trouvé le n° 12 dans une des galeries du grand temple de Karnak. Infime insolation marginale, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoi‎

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‎Dominique VIVANT DENON - BALTARD (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Réunion de divers fragments d'architecture égyptienne. 2. Plan d'un temple d'Appolinopolis. (Planche 61).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon.Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : Réunion de fragments : ce rapprochement met tout à la fois sous les yeux tout ce qui constitue le genre égyptien, et le style de son architecture et de sa sculpture monumentale. N° 8. Une colonne des galeries du temple qui est près de Médinet-Abou à Thebes. N° 5. Une des colonnes du temple de l'isle d'Éléphantine (voyez planche LXV, n° 2). N° 9. Une colonne du temple de Cneph dans l'isle d'Éléphantine (voyez planche LXVI, n° 2). N° 11. Une colonne d'une des galeries du grand temple de Thebes à Karnak ; elle ressemble tellement par sa dimension et sa cannelure à la colonne dorique, qu'elle peut en être l'origine. N° 2. Figures de prêtres ou de divinités, employées comme ornement dans divers édifices, et particulièrement à celui qu'on est convenu d'appeler le Memnonium à Thebes : les cariatides n'en seroient-elles pas encore une imitation ? (voyez planche XLV, n°1). N° 12. Colonnes terminées par une tête de buf ; il s'en trouve de ce genre à la porte d'un des tombeaux des rois à Thebes. N° 4. Une des pyramides dépouillée de sa couverte, et tronquée comme le Chéops. N° 3. Un petit temple monolite, sanctuaire où l'on tenoit enfermés les oiseaux sacrés. N ° 7. Un obélisque. N° 6. Deux figures colossales, dont on est convenu d'appeler une, la statua de Memnon ; sur le premier plan, une statue enfouie; c'est une des deux figures placées à la porte du village de Luxor ; le pied qui est auprès est celui de la statue qui est devant le Meïnnonium, et qui avoit 75 pieds de proportion ; la tête d'oiseau qui est devant est le couvercle d'un vase canopite. N° 2. Plan du temple d'Apollinopolis magna. Deux grands môles de formes pyramidales, réunis par une grande porte A, dont les battants venoient poser sur les dormants du tambour B ; les battants de ces portes avoient environ 45 à 50 pieds d'élévation, et rouloient sur des gonds dont on ne voit plus que l'entaille dans laquelle ils étaient fixés : en-dehors il est resté deux pierres saillantes, sous lesquelles il est à croire que venoient appuyer deux statues en forme de cariatides, dans le genre de celles que l'on voit à la porte du Muséum Clementinum ; à côté sont deux niches , longues et étroites, devant lesquelles étoient sans doute des obélisques , tels que j'en ai vu deux dans la même situation à côté de la porte du môle du principal temple de Philée.La distribution intérieure de ces deux môles les partageoit également en trois parties ; II, le tambour d'un escalier tournant, de foulées douces, qui amene à des paliers qui donnent d'espace en espace dans deux tristes chambres, H et K, dont il est bien difficile d'imaginer l'usage, sinon pour éclairer et aérer l'escalier, alléger la masse de l'édifice, et empêcher que, comme à Thebes, il ne s'écrasât de son propre poids ; ces escaliers aboutissent à deux plates-formes, qui pouvoient servir d'observatoires ou de vedettes militaires pour éclairer tout le pays. La cour C est entourée de trois côtés d'une galerie faisant terrasse F, portée par des colonnes d'un diametre et d'une élévation moindres que celles du portique D, et qui semblent en rehausser la majesté ; cette belle cour est encombrée de méchants petits habitacles, qui écroulent et se rebâtissent depuis bien des siecles, exhaussent le sol, ont déja enfoui les belles colonnes du portique jusqu'aux deux tiers de leur hauteur, et ferment actuellement jusqu'à la cymaise la porte qui entroit dans les différentes pieces de la partie E de la nef du temple ; cette partie de l'édifice sert dans ce moment-ci de magasins à ceux qui ont leur maison sur le comble : un mur de circonvallation forme un couloir G, qui termine à deux fausses portes ; ce mur, moins élevé et tout aussi couvert de sculptures que le reste de l'édifice, semble être pour sa décoration extérieure un magnifique soubassement (voyez planche XLVI, n° 2) ; ce mur d'enceinte es‎

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‎Dominique VIVANT DENON - PREVOST (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Jeunes Barabra. 2. La dernière Pyramide en remontant du Nil. (Planche 62).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon.Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur:N° 1. Les restes d'un quai revêtu, près Etfu ; deux escaliers descendoient au Nil ; nulles autres ruines n'accompagnent ce fragment, qui indique cependant l'antique voisinage d'une ville, puisque les escaliers annoncent que ce quai avoit encore une autre usage que celui de retenir les eaux ; le fleuve a déchaussé la culée de cette construction, et passe actuellement derriere. Ce fragment intéressant en lui-même, mais offrant des formes peu pittoresques, j'ai cru devoir y ajouter un groupe de jeunes personnages appelés Goubli ou d'au-delà, ou Barabra, qui est le nom générique de tous les peuples de l'Egypte qui sont d'au-delà des cataractes ; leur costume, pour les hommes est la nudité absolue, à quoi ils ajoutent un morceau de drap ou de toile de coton qu'ils promenent à volonté sur ce qu'ils veulent couvrir de leur personne ; leurs cheveux, assez longs, quoique crépus, sont encore frisés et bouclés en long à la maniere des anciennes figures égyptiennes ; ils oignent leur chevelure avec de l'huile de cedre, dont ils aiment l'odeur, et qui prévient en même temps l'inconvénient de la vermine, qui sans cela s'établiroit d'une maniere indestructible dans des cheveux impossibles à peigner. Les femmes et les enfants portent deux boucles à chaque oreille, l'une au-dessus, l'autre au-dessous, des colliers avec des franges formées de petites lanieres de cuir, terminées par des grains de verre colorés ; une ceinture de même étoffe, terminée de même, et qui leur arrive jusqu'à la moitié des cuisses, suffit pour tranquilliser leur pudeur, jusqu'au moment où elles deviennent nubiles. Les femmes d'au-delà, sont bien faites, ont les muscles ronds et fermes, ont la peau fine, le contact frais, et par cela ont un mérite particulier très apprécié par des hommes dont l'amour est palpable, et la volupté toute matérielle, qui calculent et évaluent les qualités physiques, et achetent dans les femmes d'au-delà des jouissances d'été, genre de luxe que nous ne connoissons encore que pour nos vêtements : les Russes bâtissent leurs maisons pour l'hiver, les Italiens pour l'été, les Orientaux, comme les Kamchadals, croient avoir besoin d'une habitation d'hiver et d'une habitation pour le temps des grandes chaleurs.N° 2. Une vue de la derniere des pyramides, à cent trente lieues de celles de Gizeh, près d'un village bâti dans le désert, au-delà d'Etfu ; cette pyramide, infiniment plus petite que les autres, construite de masses plus divisées, n'a pas opposé la même résistance au temps, ou bien appartient à une époque antérieure ; écroulée dans toutes ses parties, elle ne paroît plus qu'un tas de moellons, que l'on voit cependant qui ont été façonnés et posés sur des assises régulieres. Pour donner quelque intérêt à cette vue si seche par elle-même, j'y ai ajouté l'habitation, prise aussi d'après nature, d'une famille d'Arabes cultivateurs sur le bord du désert ; j'ai voulu donner l'image de cette tranquillité monotone qui n'est distraite par le choc d'aucune nouveauté ; de ce calme qui laisse un long temps entre chaque événement de la vie ; de cette tranquillité où tout se succede paisiblement dans l'ame, où peu-à-peu une émotion devient un sentiment, où une habitude devient un principe, où enfin la plus légere impression est analysée ; de telle sorte qu'en conversant avec cette espece d'hommes, on est tout étonné de trouver en lui les distinctions les plus délicates, et le sentiment le plus fin à côté de l'ignorance la plus absolue. Quelques pans de murailles de terre, auxquels ils ajoutent une couverture de paille, suffisent pour leur habitation. La fabrique qui est au milieu est un colombier, construit en terre cuite au soleil ; elle est divisée en petites cases dans l'intérieur pour chaque famille de pigeon ; la porte est ronde ; c'est ce qu'on voit au-dessous du colombier ; il y a au milieu une petite‎

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‎Dominique VIVANT DENON - BALTARD (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Vue près de Syené. 2. Vue d'Eléphantine. 3. Vue de Philae (Planche 63).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Vue de Contra-Syene, à deux milles d'Éléphantine et de Syene, sur la rive gauche du Nil. A mi-côte de la montagne, à droite de l'estampe, est un couvent de cophtes, au-dessus une guérite à placer une védette, d'où on découvre tout le pays ; dans le troisieme plan, à gauche du Nil, une forêt de palmiers par laquelle on arrive à Syene ; et tout au fond la ruine d'un château arabe, comme il y en a beaucoup sur toute cette frontiere de l'Egypte ; sur le devant à droite une touffe de palmiers, les uns portant des fruits, les autres dans leur premiere croissance : au milieu un palmier-doum, avec ses branches bifourchues , et ses feuilles seches qui pendent sous les nouvelles. N° 2. Un des temples d'Éléphantine vu de l'est à l'ouest, avec les habitations modernes telles qu'elles existent, et qui contrastent si pittoresquement avec les monuments, qu'on ne pourroit les grouper avec plus de goût. N° 3. Vue de Philée de l'ouest à l'est au soleil levant ; cette isle est si pittoresque, que j'ai cherché à la présenter sous tous ses aspects et à tous les instants du jour (voyez les autres numéros où il en est question, planches LXXI et LXXII). Rousseurs marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 29700

‎Dominique VIVANT DENON - PARIS (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Entrée du Nil en Egypte. 2. Vue de Syéné. 3. Vue de l'isle Eléphantine. (Planche 64).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. L'entrée du Nil dans l'Egypte ; cette vue est une espece de carte qui présente tout à la fois l'aspect d'un site extraordinaire, dans lequel on voit la situation de nombre de points intéressants. Le Nil, après avoir traversé les cataractes, courant du sud-est au nord-ouest, tourne tout-à-coup au nord en traversant un banc de granit, dont il déchausse les roches, et dont son cours est déchiré : diverses oppositions rendent ce paysage aussi varié qu'étrange ; les deux chaînes libyque et arabique, nues, jaunes, brûlées, et sablonneuses, contrastent merveilleusement avec les aiguilles noires et aiguës des roches de granit ; ces rochers, baignés par le courant du fleuve, formant des isles que les alluvions arrosent perpétuellement, se couvrent alternativement de grands arbres et de champs de verdure, à travers desquels on apperçoit des ruines de tous les temps. Ce que l'on voit à droite de l'estampe, sur le premier plan, est ce qui reste d'un monastere des premiers siecles de la catholicité ; au-dessus est la vedette dite des quatre vents, d'où j'ai fait cette vue. C'est au bas de ce premier plan qu'étoit l'antique Contra-Syene, à présent Garbi-Assuan ou Essuen-occidentale ; la grande isle, au milieu du Nil, est l'Éléphantine, aujourd'hui Geziret-él-Sag, l'isle Fleurie ; au milieu, le village moderne ; la partie supérieure de l'isle couverte des ruines des monuments égyptiens ; sur la rive droite du Nil un monument romain qui arrive jusque dans le fleuve, et a résisté à son courant ; c'étoient des thermes, et nous en avions fait une batterie: sur les rochers, au-dessus de ce monument, sont les ruines de la ville arabe du temps des kalifes ; dans le lointain des châteaux, sur des pointes de rochers ; sur la plus grande plate-forme le fort que nous avons construit ; dans la petite vallée et à travers des tombeaux, l'on voit les restes de la route antique qui passoit de Syene au-delà des cataractes, et servoit de communication pour le transport des marchandises de l'Égypte en Éthiopie ; au-devant de tout cela Assuan ou la Syene moderne, ses jardins, et son mauvais château turc. N° 2. La vue pittoresque et perspective du pays, dont le n° i est la carte : le Nil traversant les rochers de granit ; à droite, l'isle d'Éléphantine ; à gauche, la ville arabe ; au-dessous les thermes romains, servant de môles pour le petit port d'Assuan. N° 3. Autre vue, prise du pied des rochers, sur lesquels sont perchées les ruines de l'ancienne ville fortifiée des Arabes au temps des kalifes, où l'on voit encore des inscriptions égyptiennes sur les mamelons de granit qui servoient de base à cette ville ; à gauche de l'estampe le profil de l'isle Eléphantine, les rochers et les revêtissements antiques qui défendent la partie sud des efforts du courant du Nil, et du poids de la masse de ses eaux au temps de l'inondation ; les mamelons de granit couverts d'hiéroglyphes ; une portion de quai, portant les restes d'une galerie ouverte donnant sur le fleuve ; au niveau des eaux du fleuve une porte ouvrant sur un escalier en granit, qui a pu servir de nilometre ; au-dessus une suite de ruines de monuments égyptiens, composés de couloirs ; de petites chambres ornées de sculptures hiéroglyphiques très soignées ; cette continuité de ruines semble aller joindre et arriver aux fabriques qui environnoient un temple, dont on peut voir la vue plus en grand , planche LXVI, n° 3 : les deux pointes qui dominent le tout sont les deux montants d'une superbe porte de granit (voyez planche LXV, n° 1) ; tout-à-fait à droite de l'estampe, parmi les palmiers, une chaîne à pot pour monter l'eau, posée sur une construction contre laquelle est incrusté un bas-relief en marbre blanc, ouvrage romain, représentant la figure du Nil dans la même attitude de celle de la statue de ce fleuve qui est an belvédere à Rome. Quelques rouss‎

书商的参考编号 : 29701

‎Dominique VIVANT DENON - BALTARD (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Ruines de la porte d'un temple d'Eléphantine. 2. Ruines d'un des temples d'Eléphantine. (Planche 65).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Reste de deux chambranles d'une porte, aussi grande que magnifique, construite en granit, et couverte d'hiéroglyphes, située à la partie la plus élevée de l'isle Éléphantine, près le temple de Cneph. N° 2. Vue de la ruine d'un temple de l'isle Éléphantine, prise à l'angle sud-est, d'où on voit la portion de galerie qui entouroit le temple ; on peut voir un autre aspect du même temple, planche LXIII, n° 2. Infime insolation marginale, un léger accroc marginal habilement restauré à l'aide d'un morceau de filmoplast, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 29702

‎Dominique VIVANT DENON - REVILLE (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Ruines d'un temple à Syéné. 3. Ruines d'un des temples de l'isle Eléphantine. (Planche 66).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon.Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Ruine d'un temple à Syene ; il est situé sur une hauteur qui dominoit la ville antique au nord, et les ruines de la ville arabe ; il est enfoui, comme on le voit, jusqu'au chapiteau de ses colonnes, qui soutenoient une galerie ajoutée postérieurement au sanctuaire du temple ; les pierres renversées, que l'on voit entassées, étoient celles d'un portique tout à fait détruit ; derriere on appercoit le Nil, l'isle Éléphantine ; et sur le dernier plan, la chaîne libyque. N° 2. Le plan du temple de Cneph ou Chnuphis à Éléphantine ; un sanctuaire décoré en beaux bas-reliefs, représentant dedans et dehors des sacrifices offerts par un héros ; la seconde piece a été ajoutée postérieurement, et n'est point ornée de sculpture dans son intérieur ; la galerie et les deux portiques ont été ajoutés aussi postérieurement, et sont revêtus d'hiéroglyphes en relief, dont on peut voir le dessin planche CXXVIII. N° 3. Ruines d'un des temples d'Eléphantine, dont le plan est le n° 2. Ce monument est d'un grand intérêt par sa célébrité, par sa conservation, par la beauté de ses sculptures intérieures (voyez planche CXXVIII) ; il occupoit le centre de l'isle Éléphantine, consacré à la sagesse sous le nom de Cneph ; conservé presque en entier au milieu des décombres des monuments dont il étoit entouré, il n'a de dégradé qu'un angle de sa galerie : les deux fragments paralleles que l'on appercoit derriere sont deux chambranles d'une porte en granit, qu'on peut voir planche LXV, n° 1 : la statue qui est sur le second plan est celle d'un dieu, d'un prêtre ou d'un initié ; elle est trop fruste pour en distinguer les attributs ; elle est en granit et de 10 pieds de proportion : les pierres en avant sont les décombres d'un édifice dont les substructions vont rejoindre la fabrique du temple, et en dépendoient suivant toute apparence : cent toises en avant de cette vue et jusque sur le bord du Nil tout l'espace est couvert de débris de fabriques dégradées et presque sans formes. Légères rousseurs, une discrète trace marginale, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les c‎

书商的参考编号 : 29703

‎Dominique VIVANT DENON - DUPARC (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1.Bloc de granit. 2. Rochers de granit. (Planche 67).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Bloc de granit destiné à être sculpté ; transporté hors de la carriere, il a été abandonné sur le grand chemin qui conduisoit de Philée à Syene ; les hiéroglyphes dont il est couvert sont exacts dans l'estampe ; les figures en proportion peuvent servir d'échelle pour mesurer le bloc ; une telle masse transportée par terre suppose des machines très puissantes : le petit monument à droite est un tombeau arabe, comme il y en a beaucoup dans cet espace de Syene à Philée ; les inscriptions qui sont sur les pierres sépulcrales, qui m'ont paru de caracteres arabes, pourroient donner l'époque de ces nombreux monuments, et par cela devenir intéressantes pour l'histoire des bas siecles ; je n'ai jamais eu assez de temps pour en copier. N° 2. Roches de granit de 150 pieds d'élévation, qui ressemblent à des restes de palais construits par des géants, et sont en effet les ruines de la nature ; chaque mamelon est monumenté par une inscription hiéroglyphique en caracteres inscriptifs, et en figures hiéroglyphiques. A gauche la plaine est traversée par une espece de monument appelé Hhait-al-Adjouz, la muraille de la Vieille ; les temples que l'on appercoit dans le milieu de l'estampe sont ceux de l'isle de Philée ; les montagnes qui bordent l'horizon sont celles de la chaîne arabique ; l'arbre qui est au milieu de la plaine est un thérébinte, arbre qui croît d'espace en espace dans le désert, et dont la ramification légere divise les rayons du soleil, et dérobe un instant la tête du voyageur à leur poignante ardeur ; ce qui dans ces climats avares paroît aux êtres reconnoissants un bienfait de la Providence. Rousseurs marginales, deux infimes accrocs angulaires, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expédi‎

书商的参考编号 : 29704

‎Dominique VIVANT DENON - DUPARC (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Blocs de granit. 2. Carrières de granit. (Planche 68).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Rochers de granit sur la grande route de Syene à Philée ; l'inscription hiéroglyphique est ici telle qu'elle existe là. N° 2. Vue des carrieres de granit, situées à un mille au sud de Syene ; les marques qui sont tracées horizontalement et verticalement sont d'antiques travaux préparés pour détacher le bloc dont on voit la surface ; ces travaux devoient recevoir, ou des coins de fer que l'on frappoit tout à la fois, ou des coins de bois sec que l'on mouilloit pour faire éclater et déliter la partie destinée à être enlevée ; tous les rochers avoisinants qui offrent des superficies planes ont été travaillés de même, et les traces des travaux s'y sont conservées aussi vives que s'ils n'eussent été abandonnés que la veille. Quelques rousseurs marginales, une discrète trace de pliure angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 29705

‎Dominique VIVANT DENON - FORTIER (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Vue de l'isle de Philae de l'Est à l'Ouest. 2. De l'Ouest à l'Est. 3. Autre vue de l'isle de Philae. (Planche 71).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Vue de l'isle de Philée ; également pittoresque sous tous les aspects : j'ai cru ne pouvoir trop en répéter l'image ; celle-ci est prise de l'est à l'ouest du soleil couchant, telle que je l'ai vue pour la premiere fois ; les rochers qui sont à droite, et qui ont l'air de ruines, sont d'autres isles : dans la petite plaine qui est au-dessous, on trouve encore des monuments : il faut, pour l'intelligence des localités, consulter la carte, planche LXX, et son explication. N° 2. La même isle de Philée dans la partie opposée à la vue ci-dessus, éclairée de même par le soleil couchant ; à côté des fabriques, à gauche de l'isle, les deux mamelons de granit, offrant la forme d'un fauteuil ; voyez le même rocher, planche LXXII, n° 3.N° 3. Autre vue de Philée dans le moment où les habitants, nus, et tenant en main de grands sabres, de longues piques, des fusils et des boucliers, montés sur le haut du rocher, nous déclarerent la guerre : ce tableau étoit aussi beau par la couleur, par les formes de la nature, que par les monuments et les groupes d'habitants qui les parcouroient. Légères rousseurs, infime trace de pliure, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 29708

‎Dominique VIVANT DENON - PREVOST (sculpsit) - DUPARC (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Femme d'Egypte dans le Harem. 2. Roche de granit. (Planche 74).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Une figure de femme dans le harem (voyez le journal, tome I, page 148). N° 2. Mamelons de granit déchaussés et arrondis par le temps ; ils sont situés sur la grande isle, au nord de celle de Philée ; les figures peuvent servir d'échelle pour prendre une idée de leur grosseur: ce qui paroît des tentes sont des habitations construites en nattes à travers ces blocs, et où sont logés les pasteurs qui habitent cette isle sauvage. Le mamelon pointu que l'on voit au milieu de l'estampe est le même qui termine la montagne de la planche LXVII, n° 2. Légères rousseurs principalement marginales, infime trace de pliure angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 29710

‎Dominique VIVANT DENON - G. MALBESTE (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Ruines d'un Temple près Chnubis. 2. Vue d'Ombos. 3. Vue des Ruines de Chnubis. (Planche 75).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon.Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur:N° 1. Ruines d'un temple près Chnubis, à sept ou huit cents toises de l'enceinte de cette ville: ce petit monument situé, comme l'hermitage, sur le bord du désert, a un caractere très imposant ; un sanctuaire de la plus haute antiquité a été entouré postérieurement d'une galerie tournante, qui étoit terminée par deux portiques qui sont détruits. J'aurois desiré en faire plusieurs vues, car tous ses aspects étoient également nobles et pittoresques ; la nudité du sol à l'entour de ce monument ne laisse aucun doute sur l'isolement où il a été de tous les temps, et ne doit point y faire chercher l'existence d'une ville perdue dans la nuit des temps.N° 2. Vue des ruines d'Ombos, capitale du nome de ce nom, bâtie dans une situation théâtrale, dominant le Nil et toute cette région de la vallée ; les débris de ses monuments sortent encore fastueusement des briques et des tessons de ses édifices particuliers : on voit à droite le mur de sa circonvallation , avec une porte qui y est encore comprise ; la seule fois que j'aie rencontré cette conservation : les deux môles, qui servoient sans doute d'entrée à l'enceinte du grand temple que l'on voit derriere , bâtis sur un terrain mouvant, ou rapporté, avoient des fondations qui descendoient jusqu'au niveau du fleuve ; le temple, très avantageusement situé, devoit produire l'effet le plus imposant lorsqu'il étoit environné de tous ses accessoires ; la ruine en est encore admirable. Je ne la vis que pour avoir à regretter de ne pouvoir en faire une vue qui pût donner l'idée de sa splendeur. A gauche, sur un monticule de briques rouges, qui sont les restes de la ville antique, on appercoit quelques fabriques, qui sont les habitations d'Arabes pasteurs, qui vivent misérablement sur les ruines fastueuses des habitations antiques. J'ai regretté de ne pouvoir chercher dans son enceinte s'il y auroit des vestiges de quelques bassins où auroient été nourris les crocodiles que l'on adoroit à Ombos.N° 3. Vue des ruines de Chnubis, une des villes dont les restes, quoique nombreux, donnent le moins d'idée de son plan et de la disposition de ses édifices ; elle aura sans doute été bâtie ou reconstruite à diverses époques : on y voit de très petits monuments tout près des grands, et également soignés dans leurs détails. J'ai vu deux fois Chnubis, et toutes deux de la maniere la plus incommode (voyez le journal, tome II, page 170).Les ruines à droite sont de petites formes, et n'ont pu appartenir qu'à de très petits monuments ; ce qui les termine, est un groupe de deux figures de granit accolées et renversées : l'endroit où sont les deux personnages isolés est un parapet qui entoure un bassin autour duquel étoit une galerie en colonnes. Il reste encore de l'eau dans l'emplacement où l'on voit un chasseur qui tire un coup de fusil sur un des oiseaux qui étoient dans le marais. Le monument auprès des hommes à cheval est une galerie de deux especes de colonnes élevées à deux époques, unies cependant par la même plate-bande : seroient-ce les restes d'un temple auquel on auroit fait des augmentations? Tout près sont deux portes paralleles, de dimensions moins grandes, et ayant appartenu à un autre monument, le tout magnifiquement recouvert de nombreux hiéroglyphes ; mais ce qu'il y a de plus particulier dans les ruines de cette ville, c'est la grande muraille en briques non cuites dont ses monuments sont encore enceints ; on voit tout à gauche une ouverture, qui étoit sans doute une porte , dont on peut suivre la ligne tout le long du second plan ; derriere est la chaîne libyque ; en avant du paysage passe le Nil, devant lequel il y avoit un quai, dont il reste quelques ruines.Très discrètes rousseurs, deux minuscules trous marginaux, une infime trace de pliure angulaire, sinon bel état de conservation.Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas‎

书商的参考编号 : 29711

‎Dominique VIVANT DENON - REVILLE (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Tombeaux dans les Carrieres de Silsilis. 2. 3. et 4. Figures sculptées dans les tombeaux. (Planche 76).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 4 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Tombeaux dans les carrieres de Silsilis : ces carrieres, prolongées dans la masse du rocher de grès, conservoient sur le rivage une espece de façade percée de portes, qui servent d'ouvertures à passer les matériaux tirés de l'intérieur pour les embarquer sur le Nil ; cette espece de façade étoit décorée de petits portiques pris à même dans la masse et sculptés avec soin, sans ragréer autrement les rochers dans lesquels ils étoient pris, comme on peut le voir à droite de l'estampe ; au milieu, où sont les quatre personnages avec des piques, est l'entrée d'une des rues de ces carrieres ; à gauche une inscription décorée d'un couronnement couvert d'emblêmes sacrés ; et ce qu'il y a d'étrange dans ce monument, c'est que les lignes paralleles entre elles ne sont pas perpendiculaires ; l'espece de champignon qui est à gauche a servi sans doute de témoin pour aider au calcul de l'exploitation de la carriere, comme nous en conservons de nos jours pour les déblaiements des terres ou le nivellement d'un sol ; l'erreur que l'imagination enfante, et que l'amour du merveilleux propage, seroit le plus souvent détruite, si l'on vouloit de bonne foi observer et se rendre compte du physique des choses, et ne pas leur prêter une maniere d'être qu'elles n'ont pas. Les voyageurs ont toujours vu ce morceaux de rocher comme une des colonnes qui servoient à attacher une chaîne, que l'on croit qui devoit fermer le Nil à ce point, où ce fleuve est resserré par les montagnes ; cependant il auroit fallu que cette chaîne eût été ou de corde ou de fer : si elle eût été de fer, son poids eût entraîné une colonne douze fois plus grosse que celle-ci ; si elle eût été de chanvre, on verroit encore les marques de l'endroit où elle auroit été attachée ; elle auroit d'ailleurs bien vite dégradé par le frottement une pierre tendre ; et puis, quelle auroit été la machine qui eût pu tendre une corde qui auroit traversé ce grand fleuve ? La meilleure preuve que ce n'étoit point là la colonne de la chaîne, c'est qu'une chaîne ne pouvoit être attachée à cette colonne, et que, si la chaîne a existé, c'est par d'autres moyens qu'elle a été attachée et tendue. N° 2, 3, et 4. Figures dans les tombeaux, sur le devant des carrieres de Silsilis. Ces figures, de grandeur naturelle, sculptées à même dans la masse du rocher, étoient le plus souvent à peine ébauchées : chaque chambre de ces tombeaux, de 7 sur 10, et de 8 sur 11 pieds, est constamment revêtue en stuc avec des peintures, et contient une, deux, trois, ou quatre figures. Rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l‎

书商的参考编号 : 29714

‎Dominique VIVANT DENON - PILLEMENT FILS (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Une Rue de Djirdjeh. 2. Chateau de Benouthak. (Planche 77).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 39.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Vue d'une rue de Djirgée. A droite, la maison d'un grand ; le mur de circonvallation en fait un quartier qui se ferme, en cas d'inquiétude politique ou de guerre ouverte, par la porte, dont le passage reste libre dans toutes les autres circonstances. Le Caire étoit obstrué de nombre de ces portes ; chaque bey, chaque grande charge avoit son quartier: la premiere opération du gouvernement français, en entrant dans cette ville, fut d'en enlever toutes barrieres intérieures. Derriere celle-ci on appercoit une maison particuliere, comme sont bâties toutes celles de la haute Égypte ; tous les étages sont consacrés à la multiplication des pigeons, dont le rapport le plus utile est le produit de la fiente, qui sert à la culture des pasteques et des melons. L'édifice à droite est un minaret avec sa galerie, d'où les imans appellent les fideles à la priere ; en tout, cette vue présente l'image naïve de la rencontre d'un coin de rue, ce qu'on ne s'avise jamais de dessiner, et ce qui plus qu'autre chose rend compte d'un pays ; elle a été gravée très spirituellement par le citoyen Pillement, artiste distingué. N° 2. Le château de Benouthah ou Benouth. (voyez le journal,tom.II, pag.123): j'ai choisi le moment où le feu prend à une petite mosquée qui contenoit les munitions de l'ennemi, et les fait sauter ; sur le devant est la seule piece de canon que nous eussions, avec laquelle, dans l'impossibilité de faire breche dans des murs de terre, nous brisions la porte pour faciliter l'assaut. Rousseurs, une discrète trace de pliure angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Lo‎

书商的参考编号 : 29720

‎Dominique VIVANT DENON - G. MALBESTE (sculpsit) - A.F. PETIT (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Fours Egyptiens. 2. Quartier général dans des tombeaux près Nagadi. (Planche 79).‎

‎Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Fours égyptiens. Ces petites bâtisses, élevées en un jour et pouvant servir le lendemain, sont d'une grande commodité dans une expédition ; les Arabes pour ces especes de constructions sont d'une adresse et d'une célérité inconcevables : on est encore plus étonné du peu de combustibles qu'ils consomment pour cuire une très grande quantité de pain ou biscuit (voyez le journal, tome I, page 321). N° 2. Quartier-général dans les tombeaux, près Nagadi. Cette triste habitation, que nous avions été très heureux de trouver dans le désert, nous sauvoit de l'ardeur d'un soleil presque insupportable : on peut prendre une idée du dénuement de sa situation par la vue extérieure de cet édifice, planche LXXIII, n° 1 ; la scene représente le moment où les paysans de Nagadi nous amenent des Mekkains, qui, après leur déroute, étoient devenus autant de voleurs qui désoloient le pays, et que les Egyptiens prenoient et tuoient partout où ils les rencontroient. La scene se passe au milieu de la nuit : les Arabes de Nagadi arrivent avec leurs prisonniers, éclairés par des especes de torches dont on fait beaucoup d'usage en Egypte dans les marches de nuit : de l'autre côté sont nos intendants cophtes et nos interpretes ; dans le second plan, le général Belliard, son état-major et moi : cet effet, assez piquant pour la lumiere, donne une image vraie de notre maniere d'être à cette époque (voyez le journal, tome II, page 148). Très discrètes rousseurs marginales, infimes accrocs marginaux, une discrète trace de pliure angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII‎

书商的参考编号 : 29727

‎Dominique VIVANT DENON - REVILLE (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Le trait géométral du couronnement de la Porte. 2. Inscription qui est sur le listel du couronnement de la Porte. 3. Vue d'Appolinopolis parva aujourd'hui Qoùss (Planche 80).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur :N° 1. Un trait géométral du couronnement d'une porte d'Apollinopolis parva, aujourd'hui Qouss, dont le n° 3 est la vue pittoresque. Ce fragment se trouvant à portée, j'en ai mesuré avec exactitude toutes les courbures et les dimensions de ses détails: le plan et l'échelle sont au bas de la figure. N° 2. Inscription qui est sur le listel du couronnement de la porte de Qouss à sa partie sud, qui étoit sans doute l'entrée du temple dont cette porte faisoit partie : cette dédicace, postérieurement faite du temps des Ptolomées, est actuellement dans l'état où je la donne ; le citoyen Parquoi, avec l'attention et le soin dont il est capable, et avec les lumieres qu'une longue étude lui ont acquises, a fait aux lettres fragmentées les restitutions ponctuées que l'on voit à la troisieme et à la quatrieme ligne, et la traduction qui suit.Il m'a accordé les mêmes bontés pour l'inscription, que j'ai rapportée de Tintyra, que l'on peut voir dans le journal, tome II, page 212. N° 3. Vue pittoresque du village de Qouss, et du monument que l'on voit au milieu de la place, le seul reste de la ville antique d'Apollinopolis parva ; le contraste de la gravité de ce seul fragment avec tous les édifices arabes dont il est environné est encore plus frappant dans la vérité que dans la gravure : si l'on fouilloit en avant de cette ruine, on trouveroit sûrement les restes du temple dont cette porte faisoit partie ; l'exhaussement de cette place a été la suite des constructions, ruines, et reconstructions de méchantes barraques arabes faites sur les combles des antiques édifices, pour se loger d'une maniere plus assurée. Ce que l'on voit au-dessus du listel de cette porte est encore un reste de mur de ces especes de fabriques. Le squelette de chameau qui est en avant rappelle un usage établi en Orient de ne point traîner hors des villes et des villages les corps des animaux qui y meurent, d'en laisser infecter les habitations jusqu'à ce que les corbeaux, les vautours, ou les chiens, auxquels les habitants ne donnent aucune autre nourriture, les délivrent de l'odeur infecte de ces cadavres hideux. Rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qu‎

书商的参考编号 : 29730

‎Dominique VIVANT DENON - COINY (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Manière de faire les maccaroni. 2. Dyvân militaire. (Planche 85).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de deux vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Maniere de faire le macaroni : la manufacture et tout à la fois la boutique sont dans la rue ; un four, sur lequel une grande plaque de cuivre est échauffée ; le marchand fait tomber une pâte fine et liquide, qui se tamise à travers les trous d'un vase qu'il promene sur la plaque ; au bout de quelques minutes, les filons de pâte sont durcis, desséchés, et cuits par une même chaleur entretenue sans relâche par une égale quantité de branches de palmier, dont on chauffe perpétuellement le four. On donne, dans le même espace de temps, le même degré de cuisson au macaroni, que l'on renouvelle continuellement sur la plaque, et qui se vend à mesure qu'il se fait. N° 2. Divan militaire ; les causes dans lesquelles les intérêts des Français entroient pour quelque chose, au lieu d'être jugées par la justice ordinaire, étoient portées au tribunal du commandant de la province ; et souvent même les habitants demandoient que leurs différents particuliers fussent jugés par le même tribunal : ce tableau-ci est un jugement de ce genre. Le général, près les drapeaux de la république, a derriere lui deux truchemans ou interpretes, frippons intéressés, trop ordinairement payés des deux côtés ; à gauche, sur des sieges élevés, sont les accusateurs ou demandeurs ; à terre, au milieu, l'appelé ou accusé, et son défenseur ; à droite , les témoins ; tout le reste est l'assemblée. Cette maniere expéditive et absolue de terminer les causes n'étoit jamais suivie d'aucun murmure, malgré l'inconvénient des truchemans, qui étoit bien sûrement le seul qui pût altérer l'intégrité des jugements. Très discrètes rousseurs principalement marginales, une légère trace de pliure angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des‎

书商的参考编号 : 29734

‎Dominique VIVANT DENON - DUPARC (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Antinoé vu du Nil. 2. Couvent de la Chaine du Nord au Sud. 3. Le même Couvent du Sud au Nord. (Planche 86).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de trois vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Antinoé vue du Nil : on peut lire dans le journal , tome II, page 323 , pourquoi je n'ai pas donné d'autres détails sur ce qui reste de cette ville ; ce qu'on en appercoit est une porte ou un arc de triomphe qui est à son extrémité sud ; ce que l'on voit à droite sont quelques habitations arabes sur l'emplacement de l'antique Besa, dont les ruines m'ont paru s'étendre de là au sud-est : la forêt de palmiers est plantée entre les ruines d'Antinoë et le Nil ; au-delà le village et sanctuaire du Schek-Abade, dont les habitants se sont constamment montrés très peu hospitaliers. N° 2. Vue du couvent de la Poulie, prise du nord au sud, sur la rive droite du Nil (voyez le journal, tome II, page 327). N° 3. Autre vue du couvent de la Poulie, du sud au nord, prise dans la direction du cours du Nil ; on voit le couvent isolé dominant le désert, qui est derriere à l'ouest, le pays cultivé et le fleuve ; il pourroit devenir un poste militaire en y fabriquant un moyen d'y arriver et d'en sortir : les cavités de ces rochers escarpés sont remplies d'oiseaux de toutes especes qui y font leurs nids ; on voit sur le devant la chaîne avec laquelle les moines tirent l'eau dont leur territoire est absolument privé ; on voit aussi comment ils demandent la charité aux passagers, en suivant à la nage les bateaux qui montent et descendent. Très discrètes rousseurs, une légère trace de pliure angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséol‎

书商的参考编号 : 29735

‎Dominique VIVANT DENON - L. CROUTELLE (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Bathen êl-baqarah ou le ventre de la vache. 2. Vue de Chebréïs. 3. Chebréïs après le Combat. (Planche 87).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de trois vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Bathen-êl-Baqarah ou le ventre de la vache ; c'est la pointe sud du triangle du Delta, qui sépare le Nil en deux branches, et l'envoie ainsi partagé se jeter dans la Méditerranée : cette position est une des plus belles de l'Egypte, celle qui seroit peut-être préférable pour y établir la ville qui en deviendroit nécessairement la capitale ; au centre des plus riches provinces, à portée de tout, elle seroit approvisionnée tout naturellement par le commerce des ports de la Méditerranée, et par toutes les productions de l'Afrique que lui apporteroit le Nil : jusqu'à présent il n'y a cependant dans cette situation privilégiée qu'un mauvais petit village qui n'a pas seulement un petit port. A droite est la branche qui conduit à Damiette ; à gauche, celle de Rosette, qui, pendant un moment de l'année, arrive jusqu'à Alexandrie par le canal de Rachmanier. N° 2. Vue de Chebreis, village où l'armée vint prendre position la premiere fois qu'elle aborda le Nil. N° 3. Les ruines du combat de Chebreis, qui eut lieu entre la flottille française, commandée par le contre-amiral Pérès, et les forces navales des Mamelouks ; les deux groupes de fumée indiquent comment les troupes de terre vinrent respectivement au secours des barques, et comment, après avoir perdu et repris ses bâtiments, chacun emmena ce qui étoit resté en état de faire route. Cette estampe, gravée par le citoyen Croutelle, est d'un ton délicat et transparent, qui donne une idée parfaite de la diaphanéité de l'atmosphere d'Egypte. Quelques rousseurs, une légère trace de pliure angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être empo‎

书商的参考编号 : 29736

‎Dominique VIVANT DENON - COINY (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Vue d'Ajaccio en Corse. 2. Vue de Fréjus. (Planche 91).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur:N° 1. Vue d'Ajaccio, petite ville devenue célebre pour avoir été le berceau d'un grand homme ; j'y ai représenté notre arrivée (voyez le Journal, tome II, page 341). N° 2. Vue de Fréjus, du côté de la porte d'Aix ; j'y ai représenté le moment où les deux frégates qui rapportent Bonaparte en France entrent dans le port de cette ville ; événement qui appartient à l'histoire, et deviendra par elle un monument plus durable que l'amphithéâtre romain dont on voit la ruine sur le devant de l'estampe. Rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 29741

‎Dominique VIVANT DENON - MALBESTE (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Un Cheykh. 2. Barbier Egyptien. (Planche 92).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 39.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Un cheikh. Plus les gens en dignité entassent d'habits, plus ils augmentent la considération et le respect qu'ils veulent commander : celui ci, quoique maigre par nature, arrivé par ce moyen à paroitre plus large que long, étant de plus un imbécille, étoit parvenu à être révéré comme un saint. N° 2. Barbier égyptien dans sa boutique. On ne sait ce dont on doit le plus s'étonner, ou de la patience calme de l'opéré, ou de la gravité imposante de celui qui opere : fort adroits à cette opération, les barbiers orientaux, après avoir rasé la tête, parfument la barbe, et lui donnent la tournure analogue à la physionomie et au caractere du personnage auquel ils ont affaire, le tout avec l'importance qu'une de nos marchandes de modes sait mettre en essayant un bonnet à une de nos élégantes ; du reste ils sont toujours conteurs, nouvellistes, politiques comme dans les Contes arabes, et bavards en Egypte comme sur tout le reste du globe. Quelques rousseurs principalement marginales, une infime trace de pliure angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 29742

‎Dominique VIVANT DENON - COINY (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Fellah ou Paysan Egyptien. 2. Plan du temple de Quarnaq. 3. PLan du Monastère blanc. 5. Plan du Memnonium. (Planche 93).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 5 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Homme du peuple dans l'attitude qu'il prend aussitôt qu'il a à traiter de quelque chose qui exige plus de deux ou trois phrases. N° 2. Plan du temple de Karnak, le plus grand monument de l'Egypte. N'ayant jamais été dans le cas de pouvoir en mesurer les détails, j'en ai fait sur les lieux une image pour pouvoir m'en rendre compte, en garder le souvenir, et aider la description, qui paroît encore fantastique à ceux même qui se sont trouvés à portée de s'assurer de l'existence d'une aussi vaste conception : situé à trois à quatre cents toises des bords du Nil, sa principale entrée est dirigée de l'ouest à l'est ; deux grands colosses, dont il ne reste que les piédestaux, étoient placés en avant de la porte, flanquée de deux môles énormes ; ces derniers n'ont jamais été terminés : les Egyptiens commençoient par élever des masses, dans lesquelles ils dressoient leurs lignes architecturales ; ils travailloient ensuite leurs hiéroglyphes par le procédé que nous employons pour dégrossir, et terminer une statue colossale composée de plusieurs quartiers de pierre ou de marbre. Derriere ces deux môles est une vaste cour, qu'une avenue de colonnes, B, partage en deux parties ; il n'y a plus qu'une de ces colonnes debout : dans la cour à gauche une galerie couverte, C, avec de petits logements ou cellules ; à droite, D, un, édifice particulier, qui ressembleroit plus à un palais que toutes les autres parties de l'édifice, ayant une porte à part, une cour intérieure décorée d'une galerie, derriere laquelle sont une suite de chambres, et une galerie latérale conduisant au grand portique ; au bout de la galerie B, deux autres môles EE, moins grands que les premiers, précédés aussi de deux colosses en granit ; on en voit encore les torses renversés : ces seconds môles, qui ont été terminés, se sont écrasés sous leurs masses ; c'est derriere cette seconde entrée qu'est le portique le plus vaste, le monument le plus extraordinaire de la magnificence égyptienne : une avenue de vingt colonnes, F, de 11 pieds de diametre , deux quinconces, GG, de quarante colonnes chacun, de 7 pieds de diametre, portant architrave, plate-bande et plafond. On est plus que surpris de si énormes magnificences, on est humilié de la comparaison de nos édifices avec ceux-ci : tout ce portique est encore debout ; le terrain a cédé dans quelques parties, et a fait gauchir l'à-plomb de quelques colonnes, ce qui a ouvert le plafond dans plusieurs endroits ; le comble de ces espaces couvert devoit servir de terrasse et de promenoir lorsque le soleil n'étoit plus sur l'horizon. L'avenue, de colonnes plus grandes, avoit aussi sa plate-forme ; le tambour produit par son élévation étoit latéralement décoré d'un attique en pilastre, surmonté de claires voies en pierre, qui donnoient de l'air et un jour mystérieux à cette forêt de colonnes ; cette avenue étoit terminée par une troisieme porte, qui est absolument en ruine ; de droite et de gauche sont des chambres fort embarrassées de décombres, et dont la distribution embrouillée exigeoit des recherches embarrassantes. Vis-à-vis, K, sont quatre obélisques de granit parfaitement travaillés ; deux grands d'abord, deux moins grands après, et tous quatre moins couverts d'hiéroglyphes que ceux de Luxor : il y en a encore trois debout ; le quatrieme, renversé, a été morcelé pour faire des meules. Ces monuments si simples, si pures, si précieux dans leur exécution, la plus parfaite et la plus élégante production de l'architecture égyptienne, celle dont l'exécution prononce tout à la fois et sur la solidité de leur goût et sur la hardiesse de leur entreprise, celle que tous les arts perfectionnés pouvoient seuls exécuter, transporter et dresser, étoient ici prodigués pour décorer l'entrée du petit sanctuaire, pour lequel il semble que tout le reste de cet immense édifice‎

书商的参考编号 : 29743

‎Dominique VIVANT DENON - Hyacinthe LEGRAND (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Ustensiles Egyptiens. (Planche 94).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 19 vues ainsi décrites par l'auteur : Ustensiles égyptiens de trois ordres : les premiers sont les ustensiles de terre grossiere pour l'eau ; les seconds, ceux de fer battu et étamé pour la cuisine et pour porter en voyage ; les troisiemes, les bijoux et meubles de luxe: les premiers, que l'on nomme en général bardach, servent à contenir l'eau, et avec lesquels on boit à même, ils sont tous fabriqués dans la haute Égypte, entre Dindera, Kéné, et Thebes, et plus particulièrement à Ballasse , village qui a donné le nom aux jarres du genre de celle qui est dans le milieu, n° 4 ; de temps immémorial elle est d'un usage général dans toute l'Egypte pour clarifier et rafraîchir l'eau du Nil. J'ai vu les mêmes vases, dans les peintures antiques, employés aux mêmes usages (voyez pl. CXXXVI) ; la montagne où se prend la matiere premiere de ces vases est de roche argilleuse très tendre, que l'eau décompose, et qui se pétrit en même temps qu'on l'inonde ; ses parties grasses et sablonneuses sont tout naturellement composées pour l'usage desiré ; machinée, elle se tourne facilement, se durcit d'abord à l'ombre, puis au soleil, ensuite reçoit une demi cuisson par un seul coup de feu de paille, et se vend à la manufacture à si bon compte, que les habitants des environs ont meilleur marché d'en faire des maisons et des murailles d'enclos, que d'employer le pizet et la brique.La nature spongieuse de cette terre fait transsuder l'eau, ce qui lui donne un mouvement qui attire la partie fangeuse aux parois du vase, et la partie extérieure se trouvant toujours mouillée de la transsudation, pour peu que l'air frappe sur le vase, l'eau en devient presque aussi fraîche que par l'usage de la glace, dont on est absolument privé par l'absence des hautes montagnes et la douceur des hivers ; à l'étranglement des bardachs qui servent pour boire il y a des petites grilles de même matiere qui empêchent d'arriver l'eau avec trop d'abondance ; on les parfume souvent de fumigation de benjoin, ou d'autres aromates, ou d'eau de fleur d'orange, pour varier la saveur insipide de l'eau, qui du reste, en sortant de ces vases, est la meilleure qui existe au monde. Dans mes voyages aux environs de Kéné, j'ai été plusieurs fois à Ballasse ; j'en ai vu les manufactures et les chargements immenses qui s'en font sur des bateaux, ou sur des trains composés des pots mêmes, comme nos trains de bois, qui apportent leur marchand à l'endroit pour lequel le chargement est destiné.La forme des bardachs et des ballasses est d'un assez bon style ; ayant constamment été d'un usage général et absolu, ces ustensiles se sont conservés d'un galbe pur : j'ai fait la remarque que tout ce qui est d'usage de premiere nécessité dans les pays où il a existé de bonnes formes à certaines époques, la tradition s'en est conservée par succession d'imitation et d'usage.Les ustensiles en fer sont d'un tout autre genre ; ils ont les formes indiennes : ce que l'on voit ici est ce qui compose le nécessaire du militaire, du voyageur, et qui, répété, forme la vaisselle plate des gens ordinaires. Le n° 8 est l'assiette, le n° 9 le plat, le n° 10 la gamelle à faire bouillir la viande pour faire le bouillon : le couvercle, en se retournant, devient, n° 13, un plat creux à dresser la viande ; j'ai vu pareille forme en terre parmi les jattes dites étrusques : le n° 11 est la bouilloire, qui sert à tout dans toutes les occasions où l'eau chaude est employée, pour le riz, le bouillon, le café , etc. : le n° 12 a aussi nombre d'usages ; on y prépare tous les breuvages frais et sucrés, tous les ragoûts à longue sauce : le n° 14 est la tasse à boire tout ce qui n'est pas de l'eau pure. Le n° 15 du troisieme rang est un plateau pour présenter avec cérémonie une tasse de café à un personnage auquel on veut marquer du respect ; ce plateau est d'argent ou d'or, et même quelquefois garni de pie‎

书商的参考编号 : 29744

‎Dominique VIVANT DENON - Hyacinthe LEGRAND (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Armes de Mamelucs. (Planche 95).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 26 dessins d'armes et autres instruments guerriers employés en Egypte par les Mamelouks. Quelques rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 29745

‎Dominique VIVANT DENON - GALIEN (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Divinités Egyptiennes. (Planche 96).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 54 dessins ainsi décrits par l'auteur : La collection de ce que j'ai rapporté d'antiquités d'Egypte. N° 1. Figure de prêtre ou divinité de grandeur naturelle, en pâte verte, avec de petits points jaunes, semblable un peu aux émaux que l'on fait à Nevers ; celle-ci trouvée à Tintyra, j'ai dû croire qu'elle y avoit été fabriquée, par la quantité que j'en ai trouvé là de la même manufacture qui n'avoient jamais été portées ni achevées de réparer, et qui sembloient même sortir du fourneau où elles avoient été fondues. N° 2. Un épervier, même pâte, même manufacture. Presque tous ces morceaux sont gravés de la grandeur de l'original. N° 3. Un lion en porcelaine. N° 4. Un sphinx, manufacture de Tintyra. N° 5. Un cynocéphale en porcelaine. N° 6. Pâte de Tintyra. N° 7. Un crapaud en terre, noir.N° 8. Un hippopotame en porcelaine verte. N° 9. Le dieu Loup ou le Chakal, en pâte, manufacture de Tintyra. N° 10. En pâte de Tintyra. N° 11. Idem. N° 12. En pierre dure jaspée , couleur olive. N° 13. Un Typhon en pâte. N° 14. Un cynocéphale en terre noire. N° 15. Un Harpocrate en porcelaine. N° 16. Un vase en pierre dure. N° 17. Une pâte. N° 18. Un nilometre en pâte bleue, de la manufacture de Tintyra, morceau non terminé, et comme l'empreinte d'une de nos pâtes de camée qui n'auroit pas été réparée. N° 19. Un il sur une proue de vaisseau, en porcelaine verte. N° 20. Un Priape en porcelaine bleue. N° 21. En porcelaine verte. N° 22. Le même Priape que le n° 21, vu de côté.N° 23. Un il en porcelaine bleue. N° 24. Un épervier en pâte verte, manufacture de Tintyra. N° 25. Une tête d'aigle ; ce morceau, qui n'est point un fragment, est en pierre ollaire, couleur olive foncée, d'un beau travail et du plus grand style ; il a été trouvé à Thebes. N° 26. Figure d'une victime les bras attachés derriere le dos : ce petit torse, d'une belle exécution, paroît, pour le style, être du siecle de Michel-Ange, en porcelaine verte, et trouvé à Thebes. N° 27. Cette figure, en porcelaine bleue, n'a qu'un côté, l'autre est lisse ; une particularité qui lui est propre, c'est que l'émail est de deux couleurs, la coiffure de la figure étant en émail noir. N° 28. Une tête en ardoise, trouvée à Tintyra ; le style en paroît romain. N° 29. Ce morceau, en pâte non vitrifiée, paroit représenter l'os du crâne d'un hippopotame ; le travail en est précieux; il a été trouvé à Thebes. N° 30. Un buste de cynocéphale en porcelaine brute. N° 31. Une figure assise, très aplatie, en porcelaine bleuâtre. N° 32. La figure d'un ichneumon en pierre de touche ; c'est la seule représentation que j'aie vue de cet animal ; je l'ai acheté à l'isle d'Éléphantine où une femme le portoit à son cou ; c'est ainsi que j'ai trouvé et acheté nombre d'antiquités. N° 33. Une tête d'Isis en pâte, manufacture de Tintyra. N° 34. Une chouette, avec une tête de cynocéphale ; sur la plinthe qui est sous la figure l'empreinte d'un homme en creux, ce qui donne à ce morceau la figure d'un cachet. N° 35. Figure en porcelaine verte. N° 36. Une des deux figures de Typhon, celle que l'on voit répétée sur les chapiteaux et sur les frises des temples consacrés à ce dieu, en porcelaine verte, et d'un travail fort recherché. N° 37. Autre figure de Typhon, en pâte verte, ressemblant au Bacchus indien, de la manufacture de Tintyra. N° 38. Autre Typhon presque semblable au n° 36 .N° 39. Fragment d'un Typhon en pâte, manufacture de Tintyra. N° 40. Cynocéphale en pierre ollaire, morceau très fruste. N° 41. Le dieu Chat en pâte, manufacture de Tintyra. N° 43. En porcelaine d'un très beau bleu ; on retrouve souvent cette espece d'amulette au bas des chaînes attachées au cou des statues. N° 44. Figure de divinité en pierre de touche. N° 45. Autre figure de prêtre ou de divinité, en pierre ollaire. N° 46. Une figure d'enfant, assise sur un oiseau qui paroît un oiseau de riviere, dessiné moitié de la‎

书商的参考编号 : 29746

‎Dominique VIVANT DENON - GALIEN (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Antiquités Egyptiennes. (Planche 97).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 7 vues ainsi décrites par l'auteur : Antiquités égyptiennes. Scarabées, emblêmes de la sagesse, de la force, de l'industrie ; son image se trouve partout, ainsi que celle du serpent ; il occupe la place la plus distinguée dans les temples, non seulement comme ornement, comme attribut, mais comme objet de culte: ceux-ci se portoient au cou ; ils sont faits en porcelaine de toute couleur, en pierre de touche, en cornaline, en jaspe, en pierre ollaire : je n'ai jamais vu deux fois la même empreinte dans le dessous ; je n'ai fait graver que cette partie, les fig. 8 et 12 servant pour le dessus de toutes celles sans variétés, comme celles 10, 15, et 16, dont je n'ai pu deviner le sujet ; ils sont tous de grandeur naturelle : celui E, au bas de la planche, appartient à Bonaparte ; il est en jaspe, et a été bien évidemment gravé au touret.La lettre A représente le dessous des pieds d'une momie où étoit tracé cet ornement ; celui qui est au bas servoit de bordure en laine à une toile de lin.Les hiéroglyphes B, D, F, ont été pris dans les grottes qui se trouvent au sud des pyramides, à une distance d'environ 150 toises du sphinx.La lettre G est le plan d'un temple au nord-est d'Esnê, cité dans le journal, tome II, page 261, et la vue, planche LII, n° 1. Légères rousseurs et traces marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 29747

‎Dominique VIVANT DENON - Hyacinthe LEGRAND (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Antiquités Egyptiennes. (Planche 98).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 38 vues ainsi décrites par l'auteur:Outre des manuscrits intéressants que m'a communiqués le citoyen Amelin, il a eu aussi la complaisance de me confier les détails de la dépouille d'une momie de femme, trouvée à Thebes, qu'il a développée lui-même avec soin ; opération dont il m'a transmis des particularités fort étranges, telles qu'un Priape ayant eu existence, embaumé à part, enveloppé de bandelettes, et superposé à la partie correspondante de la momie ; sur l'estomac de la même momie étoit une petite plaque carrée d'argent laminé , même grandeur que la gravure n° 34 ; c'est le seul morceau d'argent que l'on ait encore trouvé ; il atteste à la fois un instrument de mécanique d'une combinaison très avancée : cette plaque étoit percée aux quatre angles, et cousue sur les vêtements; le corps de la momie étoit couvert d'une tunique d'un tissu lâche, et composé d'un fil excessivement fin ; le fil à faire la dentelle n'est pas plus délié ; plus mince qu'un cheveu , il est retors, et composé de deux brins ; ce qui suppose, ou une adresse inouïe dans la filature à la main, ou des machines très perfectionnées ; autour des reins de cette momie étoit une ceinture, n° 29, composée de tube d'émail, semblable à ceux qui se font encore aujourd'hui, près de Venise, à la manufacture de Mourano ; ce tube, tressé en losange, avoit un petit grain rond de même matiere à son croisement ; une bande de même tissu, et qui descendoit par-devant, étoit terminée par huit gros grains de même matiere, formant huit glands, avec leur frange ; autour du cou étoient six joyaux de bois doré, n° 23 jusqu'à 28, dont la préparation est la même que la dorure actuelle, c'est-à-dire une impression blanche , couverte d'or battu au livret : particularité très remarquable relativement aux arts ; dans ce qui composoit les différentes enveloppes il y avoit des toiles d'especes absolument différentes ; outre le tissu lâche et simple, il y avoit un coutil dont les bords étoient terminés par une bordure précieusement faite ; une autre espece de toile ouvrée composée de deux brins très retors pour la trame comme pour la couverte, rayée à bandes de six pouces en six pouces par de gros brins , composés d'un faisceau de même fil, tel que cela se pratique encore dans l'Orient.On trouve presque toutes ces toiles déchirées ou raccommodées avec des reprises assez maladroitement faites ; ce qui indiqueroit que tout le vieux linge étoit employé à ensevelir les morts ; car on ne peut imaginer que la toile fût rare, à l'abus qu'on en faisoit pour les embaumements.Outre les curiosités ci-dessus, j'ai joint tous les scarabées que le citoyen Amelin à rapportés, qui contenoient quelques particularités ; sous celui n° 16 , est gravé un héros sur son char, dans l'acte de tirer une fleche sur des ennemis vaincus, tels qu'on en voit de sculptés en bas-relief sur les portiques de Thebes ; le n° 18 est un buf Apis avec des bandelettes ; autour de la gravure est un liseret semblable à celui que l'on trouve sur les pierres étrusques ; le n° 4 est un petit cube allongé et percé dans sa longueur, sur les quatre faces duquel sont représentées quatre divinités, plus précieusement travaillées que dans les autres pâtes, et ayant deux couleurs comme le nicolo ; ce qui prouve qu'ils étoient assez avancés dans cet art pour faire des choses agréables.L'empreinte n° 6 est une tête d'Isis, avec les oreilles et les cornes de vache, telle que celle qui est figurée aux chapiteaux du temple de Tintyra ; au lieu d'un scarabée c'est une grenouille qui fait le dessus: les n° 10, 12, sont l'image d'un fragment d'une bague, contenant une inscription : je l'ai fait répéter deux fois parce que c'est le seul joyau de cette espece que j'aie rencontré.Les n° 1, 7, sont deux têtes de béliers, telles qu'on les remarque au temple d'Esné, surmontées d'un disque de la lune ; la premiere est de la mê‎

书商的参考编号 : 29748

‎Dominique VIVANT DENON - GOUNOT (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Antiquités Egyptiennes. (Planche 100).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 7 figures ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Espece de patere en terre cuite jaunâtre très fine : je l'ai trouvée moi-même dans les tombeaux des rois, à Thebes ; les ornements en sont d'un goût exquis, et l'exécution parfaite ; les deux têtes sont celles d'Isis et d'Osiris ; ce dernier, sous la figure d'un épervier, a le bec usé ; l'ornement qui est au-dessous est la plante et le bouton du lotus. Le n° 2 est le dessous de la même patere ; les oves, de l'ordre dorique, ne sont autre chose que l'ornement qui sert de bordure à ce petit vase. Le n° 3 est la coupe de ce vase, dont le trait est aussi pur que les ornements en sont agréables. N° 4. Le portrait fidele d'un rouleau manuscrit, que j'ai trouvé dans la main d'une momie (voyez le journal, tome II, pag. 296) ; developpé, il s'est trouvé avoir 2 pieds 9 pouces de longueur ; sa largeur et sa grosseur avant d'être déroulé sont celles de la figure de l'estampe. J'ai préféré de faire graver les manuscrits trouvés depuis, parcequ'ils sont plus conservés, n'ayant pas été comprimés comme celui-ci par la main de la momie, dont la liqueur embaumante avoit imbibé et oxygéné des parties. La vignette que j'ai trouvée à celui-ci représente une momie sur un lit de repos, qui a la forme et le corps d'un lion ; au-dessus un vautour, les ailes déployées, à-peu-près semblable à la figure planche CXXVI, n° 11, et au-devant un homme invoquant une divinité qui tient un fléau et un crochet ; entre les deux figures est un autel, sur lequel sont des vases et des fleurs du lotus. N° 5. Un résidu de matiere balsamique, auquel on a donné la forme d'une momie, et qui avoit son enveloppe à part; cette figure est gravée de grandeur naturelle ; je l'ai trouvée dans la même momie où étoit le manuscrit. Cette momie étoit extrêmement soignée, ses enveloppes de toile rose aussi fine que du taffetas, ses bandelettes couvertes de caracteres, et le dessus peint et doré. Il est à croire que c'étaient les restes d'un personnage intéressant : cette petite momie interposée étoit, suivant toute apparence, le résidu de la liqueur embaumante, dans laquelle avoient trempé la cervelle et les entrailles, et qui, pouvant en contenir quelque particule, étoit scrupuleusement ramassé et rejoint à la masse, afin qu'à la résurrection il ne manquât rien au personnage considérable qui avoit à ressusciter ; de sorte que manquant d'une partie de leur existence les gens du peuple étoient destinés à être aussi malheureux dans l'autre monde que dans celui-ci. Ma présomption à l'égard de cette momie est appuyée de la même observation faite sur l'embaumement des ibis, et les fragments de plumes empaquetés et adaptés au maillot (voyez planche XCIX , lettre B, et l'explication de cette planche).N° 6. Fragment d'une momie, que j'ai trouvé dans les tombeaux des rois, à Thebes ; il est ici des deux tiers de sa grandeur naturelle: l'élégance, la délicatesse et la perfection de ses formes ne laissent pas douter que ce ne fût le pied d'une jeune fille adulte ; son pouce relevé, son premier doigt alongé, le petit doigt remonté, la courbure élégante du cou-de-pied , sa virginale conservation, l'intégrité de ses ongles, annoncent que celle à qui tout cela a appartenu étoit un personnage distingué, dont le pied n'avoit jamais été ni fatigué par de longues marches, ni froissé par aucune chaussure ; on peut s'appercevoir encore que les ongles étoient teints avec le héné, de la même maniere dont les femmes d'Egypte se teignent encore aujourd'hui, non seulement les ongles, mais le dessous des pieds et le dedans des mains.N° 7. Cette figure est le profil de celle n° 5 ; on y appercoit encore un fragment de son enveloppe. Discrètes rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succ‎

书商的参考编号 : 29749

‎Dominique VIVANT DENON - CHOFFARD (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Momies d'Ibis. (Planche 99).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de dessins ainsi décrits par l'auteur:Momie d'ibis. Les pots dans lesquels ces oiseaux sont fermés, et qui leur servent de sarcophages, sont de terre rouge et commune, de 14 à 18 pouces de hauteur (voyez la forme de ce pot, lettre A) ; on les trouve en grand nombre à Saccara, dans des chambres souterraines ; ces chambres sont si saines, que ces pots semblent encore neufs en en sortant, et qu'on douteroit de leur antiquité si la méthode de l'embaumement n'étoit perdue, et si l'oiseau dont on trouve le squelette n'eût disparu du sol de l'Egvpte : on dit que de temps à autre on en voit encore quelques individus dans le lac de Menzaleh, entre Damiette et Peluse ; cependant, malgré mes questions obstinées à tous les chasseurs du pays et à tous ceux qui s'occupent d'histoire naturelle, je n'ai trouvé personne qui m'ait assuré en avoir vu.Je fis avec le cit. Jeoffroy l'ouverture de deux de ces pots et des momies qu'ils contenoient : un léger effort fit céder la soudure du couvercle, qui n'est qu'une espece de chaux ; nous trouvâmes l'emmaillottement de l'oiseau ballottant dans le diametre du pot, ce qui est cause sans doute que presque toutes les momies de cette espece, envoyées en Europe, y arrivent réduites en poussiere par les secousses de la route. Leur premier aspect est celui de la momie d'un enfant qui vient de naître (voyez les figures B, C, D, E) ; une toile assez fine, bistrée, et qui semble avoir été imbibée d'un fluide aromatique, après avoir été croisée à la partie inférieure, en couvre tout un côté (voyez lettre B) ; sous cette enveloppe un fil double serre horizontalement et transversalement la momie dans toutes les parties (voyez figure C) ; sous ce fil la seconde enveloppe est comme la premiere, formée du même lange, ensuite on trouve de petites bandelettes d'un pouce et demi de diametre, qui, comme le fil, serrent l'oiseau dans tous les sens (voyez F, G, H) , qui sont les deux côtés de la momie dans cet état ; ces bandelettes enlevées, on trouve encore un troisieme lange, sous lequel sont de petits tampons de toile adaptés à la partie inférieure, et placés là pour soutenir la forme de la momie, et lui donner plus de consistance ; tout cela ôté, la momie prend la figure d'une nymphe de chenille prête à devenir un papillon (voyez figure I) ; cette derniere enveloppe, beaucoup plus grossiere que la premiere, trempée dans un baume plus compact, en a reçu une couleur plus brune et d'une consistance plus forte ; on commence alors à découvrir quelque forme de l'oiseau : nous ouvrîmes cette enveloppe ; mais, comme si la matiere eût été employée trop chaude, ou qu'elle eût eu quelque qualité corrosive, elle avoit carbonisé tout ce qu'elle avoit pénétré , et les os tomboient en poussiere à mesure que nous les découvrions ou que nous voulions les détacher de l'adhérence qu'ils avoient à la toile ou à la matiere embaumante. Le désir de rendre notre opération complete nous fit ouvrir mon second pot ; nous y trouvâmes une momie plus grande, plus compacte et plus pesante : la seule différence que nous trouvâmes dans les enveloppes de cette seconde fut qu'au lieu d'un lange pour derniere couverte, c'étoient des bandes de deux couleurs, alternativement posées et recouvertes par des fils enveloppant symétriquement le petit maillot (voyez figure C). J'ai trouvé encore deux autres différences depuis (voyez figures D et E) : dans celle figure B il y avoit une espece de petite cocarde, qui nous parut d'abord un jeu de l'embaumeur ; c'étoit un petit morceau de bandelette plié et attaché au maillot par le gluten de la matiere: j'ai été dans le cas de voir depuis que c'étoient, ainsi que les figures n° 12 et 13, de petits fragments de plumes, retrouvés peut-être après l'opération faite, et scrupuleusement enveloppés , et adaptés à la masse principale, pour que rien ne fût séparé. Ce soin scrupuleux peut faire voir com‎

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‎Dominique VIVANT DENON - RIGO (delineavit) - Jean DUPLESSIS-BERTAUX‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Costumes Egyptiens. (Planche 101).‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 9 vues ainsi décrits par l'auteur : N° 1. Un jeune Mamelouk en grand costume, les mains cachées par respect sous ses longues manches, comme lorsque son maître lui adresse la parole ; le turban de schal, l'habit en petit drap de toutes couleurs, le plus souvent jaune ou pourpre ; la veste, qui a de si longues manches, en velours ou satin, le plus souvent rayés ; une grande culotte en pantalon immensément ample ; des chaussettes de cuir jaune, et des sandales de même couleur ; une ceinture en schal, un sabre, un cangiard, un poignard, et à gauche une giberne à cartouches ; souvent dans un sac de même forme, des reliques, des talismans, de la vieille huile pour les blessures, ou un livre du koran, qu'ils croient tous également propre à prévenir les accidents de la guerre ou à y remédier : dans le fond une femme du peuple dans la rue. N° 2. Une almé ou bayadere d'Egypte (voyez le journal, tome I, page 153, article Métubis) ; la robe en petit drap, la chemise en gaze, le turban et la ceinture en schal. Dans le fond une petite vue d'une mosquée de Rosette. N° 3. Un Mamelouk en habit de guerre (voyez le détail de ses armes, planche XCV) : dans le fond deux jeunes Mamelouks avec des bâtons, s'exerçant à espadonner : le paysage est celui où sont situées les pyramides de Saccara. N° 4. Le costume d'un marchand ; un turban de laine rouge ou blanc, un gilet de drap, une culotte lâche et courte de toile blanche, un surtout de toile bleue, une ceinture de toile des Indes, rayée bleu et blanc, qui sert à envelopper tout ce qu'il veut transporter. Dans le fond une boutique d'un bazard ; un marchand et deux acheteurs qui disputent sur le prix, espece de récréation, ou un moyen de ne rien faire, auquel le vendeur se prête avec une extrême complaisance. N° 5. Une dame allant à pied dans la rue ; plus l'ampleur et le nombre de ses habits lui font perdre ses formes et rendent sa marche gauche et embarrassée, plus elle se croit dans le cas de penser qu'on doit la regarder comme une grande dame ; la derniere enveloppe est d'ordinaire en taffetas noir qui tombe jusqu'à terre, et ne laisse pas même voir le bout des pieds ; de toute la personne on n'apperçoit que les yeux, encore le plus souvent y suspendent-elles un anneau devant, qui a la vertu de repousser les enchantements et les mauvais sorts. A droite, dans le fond, des psylles, faisant voir des serpents et des lézards ; à gauche, un négociant musulman fumant sa pipe.Je dois ces cinq costumes au citoyen Rigo, membre de l'institut du Caire, qui, de retour, a bien voulu me les communiquer.N° 6. Un paysan de la haute Égypte, mangeant la premiere pousse de la luzerne (voyez le journal, tome I, page 283) ; à droite, deux santons ; à gauche, l'accouplement du chameau (voyez tome II, pag. 238). N° 7. Un santon, espece d'imbécille, dont on a pitié pendant qu'il vit, et que l'on révere après sa mort, usage assez général et aussi ancien que le monde ; derriere lui est un chien de l'espece des mâtins, celle qui est l'espece la plus nombreuse ; à droite est un vieillard aveugle conduit par son petit enfant, groupe attendrissant que l'on rencontre malheureusement trop souvent en Egypte. N° 8. Une femme noble dans l'habit qu'elle porte dans le harem, tenant un chasse-mouche ; celle à droite est dans l'acte de marcher, relevant ses habits pour pouvoir avancer les pieds ; à gauche, jeunes enfants barabras d'au-delà des cataractes ; une femme pauvre, qui préfere employer ce qu'elle a de vêtement à s'envelopper le visage qu'à se cacher le derriere.N° 9. Un habitant de Darfour, un conducteur de caravanes qui amene les Negres et les Négresses en Egypte ; tout son costume consiste en une draperie de laine blanche, qu'il promene alternativement sur toutes les parties de son corps ; sa chevelure est frisée en tire-bouchon , à la maniere des anciens Egyptiens. Dans le fond est une conversation‎

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‎Dominique VIVANT DENON - RIGO (delineavit) - L. GARREAU (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Bédouins dans le désert. 2 et 3. Maniere de monter l'eau pour arroser les terres. (Planche 102).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrits par l'auteur : N° 1. Vue du désert, et d'un camp de Bédouins, avec différentes figures de Bédouins et de Bédouines à pied et à cheval, également maigres et décharnés : la grande figure à cheval est celle d'un chef de horde dans toute sa magnificence. N° 2. Maniere d'élever l'eau et d'arroser les terres après l'inondation du Nil, puisée par des seaux de jonc, et versée dans un canal qui la distribue dans les terres par nombre de petites rigoles ; le reste arrive dans un bassin d'où, par la même opération, on l'éleve à quatre pieds de plus pour la faire couler plus loin : cette machine ressemble absolument à celle des puits à bascule que l'on trouve dans nos villages d'Europe ; la manuvre s'en fait en mesure, soit en chantant, soit en prononçant des nombres, ou en récitant des louanges de Dieu ou des vertus de Mahomet: l'homme assis et qui fume est le propriétaire, qui fait travailler à l'arrosement de ses terres, compte les pouces d'eau qui reglent le produit de sa récolte : le groupe du milieu représente l'ablution et la priere que les musulmans font à la pointe du jour, en se tournant à l'orient, où est la Mekke et le tombeau du prophete : les femmes viennent à cette même heure puiser de l'eau dans le Nil ; occupation qui fait l'objet de leur premier soin. N° 3. Autre machine à élever l'eau ; les travailleurs sont disposés de maniere qu'ils puisent en se baissant, élevent l'eau en se renversant en arriere, et la versent en lâchant une des cordes ; la même harmonie est réglée par les mêmes moyens décrits en l'article ci-dessus ; les joncs qui reçoivent le choc de l'eau préviennent la dégradation de ces foibles constructions en terre: sur le devant, à gauche, une jeune fille dans le costume qui leur est ordinaire jusqu'au moment de la puberté. Des femmes viennent au fleuve puiser de l'eau, cachant leur visage, parce qu'il n'y a que cela qu'il leur soit ordonné de cacher ; une autre porte son enfant à la maniere du pays : la figure à droite est celle d'un porteur d'eau ; l'eau est contenue dans une outre de peau de bouc dans laquelle il la porte. Quelques rousseurs principalement marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompa‎

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‎Dominique VIVANT DENON - RIGO (delineavit) - DUFRENE (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. L'enterrement d'un Musulman en Egypte. 2. La Fiancée d'un Musulman qui va chercher son Epoux. 3. Ecole d'enfans. (Planche 103).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrits par l'auteur : N° 1. Enterrement d'un musulman ; le corps est suivi des femmes de la maison, auxquelles en sont ajoutées d'autres payées pour déchirer leurs vêtements, s'arracher les cheveux, et pousser des cris lamentables ; les parents précedent et suivent, exprimant leur douleur d'une maniere plus grave. Les tombeaux les plus ordinaires sont dans la forme de celui qu'on peut voir planche XXIII, n° 1. Le corps est déposé sur une terre molle et tamisée ; et chaque semaine on vient s'entretenir du défunt et prier sur son tombeau. N° 2. Le moment où la mariée vient de quitter la maison paternelle, et passe dans celle de son époux ; toutes les femmes, parentes et amies, voilées comme elle, l'accompagnent, et marchent sous un dais ; des musiciens et des saltimbanques précedent le cortege : ce que l'on apperçoit à travers les figures est la vue de Gizéh, et de la maison de Mourat-bey, prise de l'isle de Raoudah. N° 3. École d'enfants, encore plus bruyante que celles d'Europe ; ils y apprennent à lire le koran, et à recevoir des coups de bâton sous la plante des pieds. Les orientaux sont trop corrompus pour oser se permettre de donner le fouet aux enfants ; ils craindroient ou de les croire trop facilement coupables, ou de le devenir eux-mêmes. Quelques rousseurs principalement marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

书商的参考编号 : 29753

‎Dominique VIVANT DENON‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Planche 104. (Serpent et portraits).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon.Planche composée de 3 vues ainsi décrits par l'auteur:N° 1. Serpents dont les psylles se servent pour leurs jongleries ; lorsqu'ils sont irrités ils se dressent, comme on peut le voir dans cette figure, leur gorge se gonfle, se dilate, s'aplatit ; du reste ils ne sont ni méchants ni dangereux : on peut voir dans le journal, tome I, page 211, l'usage qu'en font les psylles modernes. Pline dit que le tombeau de leur roi Psyllus subsistoit encore de son temps ; il ajoute que les psylles guérissoient de la morsure avec leur simple salive ou par le seul attouchement, du moins ils le publioient. Selon le même auteur ces peuples furent taillés en pieces par les Nasamons, leurs voisins, qui s'emparerent de leurs demeures ; mais il en échappa quelques uns à la défaite générale ; et de son temps il y en avoit encore qui descendoient de ces anciens psylles.N° 2. Trois têtes d'Arabes. J'ai pensé qu'une suite de têtes des différentes nations qui habitent l'Egypte pouvoit intéresser la curiosité des observateurs ; ces têtes, dessinées rapidement et sans avoir fait poser les personnages, ont conservé la naïveté du caractere, qu'elles auroient peut-être perdu en acquérant plus de fini ; la difficulté de lire dans de si légeres esquisses, à qui n'a pas vu les modeles, m'a détermine à graver moi-même ces têtes avec la même liberté avec laquelle elles ont été dessinées.Ces trois personnages étoient freres, des plus riches et des plus puissants de Kéné, fort raisonnables et fort intelligents ; ils s'étoient fort attachés à nous, et venoient continuellement nous communiquer leurs idées sur leur conduite personnelle, et nous aviser sur ce qui pouvoit nous être plus avantageux : j'allois journellement dans leur maison, et j'y ai mangé plusieurs fois familièrement, arrivant au moment du repas ; sans interprete nous étions parvenus à nous entendre, et à établir entre nous gaieté et cordialité: celui du milieu, que j'aimois davantage, me dit que pour être plus libres ensemble il falloit que nous établissions une parenté : je lui proposai d'être son pere ; il accepta avec attendrissement, et, se rangeant dès-lors à son devoir, il en prit le prétexte de m'envoyer à tout moment quelques galanteries, comme des fruits tant qu'ils étoient rares, des parfums, du café exquis et qu'on ne pouvoit trouver ailleurs ; il acceptoit en retour avec beaucoup de grace des choses de nulle valeur, me disant toujours que je ne lui devois que protection et tendresse. L'esprit délicat dicte le bon ton et les mêmes manieres en Afrique comme dans les cours les plus recherchées de l'Europe.N° 3. Têtes de négociants de la Mekke, que j'ai dessinées à Cosséïr ; leurs turbans en soie jaune et rouge, avec de longues franges, les coiffent d'une maniere patriarchale, et leur donnent un air tout-à-fait imposant ; ils ajoutent à l'habit ordinaire de musulman une large et longue béniche en laine à larges bandes noires et blanches.Quelques rousseurs principalement marginales, sinon bel état de conservation.Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres.Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès‎

书商的参考编号 : 29754

‎Dominique VIVANT DENON‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Planche 109. (Poisson du Nil, Tête de chameau <br/> Portraits).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 gravures ainsi décrits par l'auteur : N° 1. Un poisson du Nil, dont toute la peau du ventre fait une seconde vessie. N° 2. Étude d'une tête de chameau, qui crie lorsqu'on le charge trop ou qu'on le charge mal ; car ce bon animal ne se plaint que de l'injustice, encore faut-il qu'elle soit extrême. N° 3. Tête d'un Arabe bédouin (voyez le journal, tome I, page 91). 2. Un cheikh de Fua ; son teint brun et sa barbe blanche faisoient un beau contraste ; ils m'offroient l'immage de Laban. 3 et 4. Deux freres cheikhs de Ballasse, d'un caractere raphaélesque. N° 4. Quatre Arabes. Ce furent ceux qui furent nommés municipaux par le peuple de Rosette lorsque le gouvernement mamelouk quitta cette ville à l'approche de notre armée : le premier, à gauche, fut choisi, parce qu'il étoit brave, et avoit ramené une fois les femmes de Rosette, qui, allant pleurer hors la ville sur les tombeaux de leurs parents, avoient été enlevées par les Arabes du désert ; le second, parce qu'il étoit le plus doux et le meilleur ; le troisieme, parcequ'il étoit éclairé ; le quatrieme, parceque c'étoit le personnage le plus riche et le plus distingué. Peut-on mieux composer un corps des décisions duquel la société va dépendre ? Si chacun de ces hommes avoit eu les qualités de tous les quatre, l'harmonie de l'ensemble n'eût peut-être pas été aussi parfaite. Légères rousseurs, infimes petites taches, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie‎

书商的参考编号 : 29761

‎Dominique VIVANT DENON - GALIEN (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Caractères hiéroglyphiques pris dans différens temples d'Egypte. (Planche 114).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 118 figures, ainsi décrites par l'auteur:Cette planche est composée d'une espece de collection de figures, prises isolément partout où j'en ai rencontré que je n'avois pas encore vues. Le nombre de serpents qui commencent du n° 1 jusqu'au n° 13 sont pris à Latopolis, au plafond du portique du temple, qui est sur la place du bazard à Esnê. On pourroit ranger toutes les autres figures dans la classe de celles qui tiennent le milieu entre la figure hiéroglyphique et le caractere cursif, et l'on pourroit appeler cette catégorie caractères inscriptifs. Les n° 18 et 21 sont des figures simplifiées , se rapprochant du caractere de l'écriture : celle 22, est une espece de lézard, particulier à l'Egypte, et que l'on voit le plus souvent dans les maisons ; je ne l'ai jamais vu sculpté qu'une fois à la partie extérieure du grand temple de Tintyra. Le n° 23 est une étoile personnifiée ; je ne l'ai vue de même qu'une seule fois. Les n° 31, 32, 34 , et 39, sont des figures souvent répétées, qui, plus simplifiées, sont devenues des lettres. N° 40. Une outre : je l'ai trouvée souvent. N° 41. Deux figures groupées, et dans un mouvement qui partout ailleurs les feroit croire du quinzieme siecle, et de l'école de Michel-Ange : j'ai trouvé deux fois ce même caractere dans le temple d'Apollinopolis magna à Etfu. Les n° 47 et 54 , l'emblème de la génération ; il me semble que les Égyptiens n'ont eu aucun scrupule à exprimer cette idée par la figure de la chose même : j'ai trouvé ces signes sculptés dans les temples, et souvent répétés. Je crois les n° 50 et 71 un nilometre. Le n° 77 m'a semblé un ballot, qui pouroit être l'emblème du commerce ; 78, une Isis, emblème de l'eau, ou le Nil lui-même ; 79, un pigeon portant des tablettes ; voilà des ancêtres trouvés à ceux de Damas : je n'ai rencontré ce signe qu'une seule fois à Tintyra. N° 80. Une tête avec l'expression de l'effroi, qui sort du caractere égyptien ; elle est cependant très souvent répétée parmi les figures isolées. N° 100. Un temple monolithe, fermé, etc., etc.Tout ce que j'ai hasardé sur ces signes ne sont que les idées que la vue, le nombre, la comparaison , le lieu où je les ai trouvés , m'ont fait naître, et je les abandonne absolument aux systèmes lumineux des savants qui se sont occupés de ce genre d'observation : je me trouverai assez glorieux d'avoir été dans le cas de fournir de nouveaux objets à leurs doctes recherches.J'ai écrit le nom en abrégé de tous les lieux où j'ai trouvé ces différents caracteres : ceux où il n'y a point de nom continuent d'être du même lieu d'où est le dernier inscrit. J'ai mis des numéros à tous, pour aider les citations dans les dissertations de ceux qui voudront bien prendre mes figures pour autorité. Très discrètes rousseurs principalement marginales, légers accrocs marginaux, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de par‎

书商的参考编号 : 29766

‎Dominique VIVANT DENON - BALTARD (sculpsit)‎

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Coiffures hiéroglyphiques. Vases dessinés d'après des bas-reliefs égyptiens. (Planche 115).<br />‎

‎Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille‎

‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 69 figures, ainsi décrites par l'auteur : Une autre collection de toutes les coiffures emblématiques et hiéroglyphiques, prises partout où j'ai trouvé des différences. J'ai pu remarquer que la plupart de ces coiffures non seulement étoient posées sur la tête des divinités, mais encore sur celle des prêtres et des héros triomphateurs , et qu'elles étoient différentes suivant la fonction ou la circonstance de la fonction du culte de telle ou telle divinité : j'en ai trouvé en bois doré, en pierre dure, en pâte, et en porcelaine, ayant toutes un anneau qui les rendoit susceptibles d'être portées ; j'en ai vu attachées au cou des momies, et qui pourroient faire croire que c'étoient des amulettes indiquant telle ou telle divinité, ou une marque de dignité indiquant le grade d'initiation où étoit arrivé celui qui la portoit.Même planche, au-dessous des têtes, est encore une autre collection faite de tous les vases que j'ai trouvés sculptés dans les tableaux hiéroglyphiques de tous les différents monuments de l'Egypte; les N° 3, 6, 8, 10, 13, 19, ne sont pas moins élégants que les vases étrusques, ou, pour mieux dire, les vases grecs, trouvés en Italie, et qui, comme on peut le voir, ne sont autre chose que des vases égyptiens ; et ainsi peu-à-peu les arts des autres nations ne sont que les dépouilles de ceux des Egyptiens. Le n° 31 est la jarre, de même forme, montée en charpente, comme celle dont on se sert actuellement en Egypte. Discrètes rousseurs principalement marginales, un léger accroc marginal, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Lou‎

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