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‎SANBERG Monica - GALLI Letizia‎

‎Le Rêve de FEDERICO. Un souvenir d'enfance de FELLINI.‎

‎Editions Alternatives Paris 1994 Album in-4 ( 310 X 235 mm ), cartonnage illustré de l'éditeur. Illustrations en couleurs de Letizia GALLI. Edition originale. Très bel exemplaire.‎

Bookseller reference : 710394

Livre Rare Book

Librairie Tiré à Part
Marseille France Francia França France
[Books from Librairie Tiré à Part]

€ 25.00 Buy

‎SAND George‎

‎L’Homme de neige‎

‎Deux tomes en deux volumes in 12 demi-chagrin à grain long lie de vin. A la bradel.Tome 1er faux-titre,titre,432 pages,non rogné,tête rouge,couverture conservée.Hachette & Cie 1859.rousseurs éparses,quelques fois plus fortes à certaines pages..Tome 2 faux-titre,titre,396 pages non rogné,tête rouge,couverture conservée,Hachette et cie 1859 rousseurs éparses habituelles,plus fortes à certaines pages.Edition originale rare dans une reliure signée de PAGNANT‎

‎(George Sand a dédié cet ample roman d'apprentissage,se déroulant en Suède pendant l'hiver 1770 et qui met en scène un jeune montreur de marionnettes,à son fils Maurice. Ce dernier avait aménagé son propre théâtre de marionnettes dans leur propriété de Nohant,et la grande auteur romantique y contribuait elle-même volontiers par ses suggestions et interventions esthétiques‎

Bookseller reference : 1031

Livre Rare Book

Charbonnel
Bar le Duc France Francia França France
[Books from Charbonnel]

€ 450.00 Buy

‎SAND (George)‎

‎La Petite Fadette.‎

‎Paris, Michel Lévy Frères, Libraires-Éditeurs, 1849. 2 volumes in-8 (22,3x13,5cm) demi-veau noir, dos lisse, auteur, titre, tomaison et jeux de filets dorés, plats marbré (Reliure d'époque). (2) ff.,335pp. + (2) ff.,271pp.‎

‎Édition originale et rare de cette œuvre maîtresse de George Sand, et un de ses romans champêtres les plus célèbres avec la Mare au diable et François le Champi. Les références Bibliographiques sont: Vicaire, VII-238; Carteret, II-312; Quérard, p.590,etc. Quelques rares piqûres et quelques traces de ruban dans le hauts et les bas des charnières intérieures. ''Rare et recherché''.‎

Bookseller reference : WOC-1981

Livre Rare Book

Librairie Hermès
Annemasse France Francia França France
[Books from Librairie Hermès]

€ 1,450.00 Buy

‎Sand (George)‎

‎Oeuvres.‎

‎Paris Hetzel, Hachette, Michel Lévy, Librairie Nouvelle 1855-1875 Cinquante-quatre volumes in-12 demi chagrin marine, dos à nerfs orné de fleurs dorées, titre doré, env. 300 pp. par volume. Papier bruni, coupes frottées, manque la page de titre du 1er tome de L'Homme de neige, bon état de cet ensemble agréablement relié comprenant Le Diable aux champs, La Ville noire, L'Homme de neige et La Daniella en édition originale.‎

‎La Mare au Diable (Hetzel et Lévy, 1856); Les Dames vertes (Hetzel, s.d.); Flavie (Hetzel, s.d.); André (Hetzel et Lévy, 1857); François le Champi (Hetzel et Lévy, 1856); Le Diable aux champs (Librairie Nouvelle, 1857); Horace (Hetzel et Lévy, 1857); Ces beaux Messieurs de Bois Doré (Hetzel et Hachette, s.d.); Le Secrétaire intime (Lévy, 1857); La Filleule (Libriarie Nouvelle, 1857); La dernière Aldini (Lévy, 1857); Les Maîtres sonneurs (Librairie Nouvelle, 1857); Mauprat (Hetzel et Lévy, 1856); Valentine (Hetzel et Lévy, 1856); Le Mont Revêche (Librairie Nouvelle, 1855); Teverino (Hetzel et Lévy, 1856); Les deux Frères (Lévy, 1875); Jacques (Hetzel et Lévy, 1857); Les Maîtres mosaïstes (Lévy, 1861); La Ville noire (Lévy, 1861); Lucrezia Floriani (Lévy, 1857); L'Homme de neige (Hachette, 1859); Lélia (Lévy, 1857); Le Péché de Monsieur Antoine (Lévy, 1857); La Comtesse de Rudolstadt (Hetzel et Lévy, 1857); Consuelo (Hetzel et Lévy, 1856); La Daniella (Librairie Nouvelle, 1857); Le Piccinino (Lévy, 1857); Jeanne (Hetzel et Lévy, 1856); Simon (Lévy, 1857); Indiana (Hetzel et Lévy, 1856); Adriani (Librairie Nouvelle, 1857); Le Marquis de Villemer (Lévy, 1861); Les Lettres d'un voyageur (Lévy, 1857); Histoire de ma vie (Lévy, 1856); Le Meunier d'Angibault (Lévy, 1857). La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.‎

Bookseller reference : 12144

‎SAND (George).‎

‎Légendes rustiques.‎

‎P., Marcel Seheur, collection "L'âme de la femme, N°4", 1928 ; in-12, broché. XXIV-205 pp. Couverture rose rempliée. Portrait en frontispice. Bandeaux et culs-de-lampe imprimés en rouge. Cachet de bibliothèque sur le titre. Très bon état.‎

‎Jolie édition, soignée et agréablement typographiée, avec un propos liminaire par Aurore Sand et une préface et des notes de Tony Taveau. L'édition originale de ces légendes berrichonnes a paru en 1858 illustrée de 12 dessins de Maurice Sand lithographiés en deux tons.‎

Bookseller reference : 13803

Livre Rare Book

La Librairie Bourbonnaise
Vichy France Francia França France
[Books from La Librairie Bourbonnaise]

€ 20.00 Buy

‎SAND Aurore.‎

‎Le Berry de George Sand.‎

‎1927 Paris, Editions Albert Morancé, 1927; in-4°, broché, de (IV)-178 - (1) pp.; couverture rempliée de papier couché jaune pâle, illustrée et imprimée en noir. 11 vignettes dans le texte d'après les dessins à la plume de Santaolaria et 12 planches hors texte.Edition originale tirée à 1000 exemplaires, ici 1 des 975 sur Alfa Lafuma-Navarre. On a joint une carte postale représentant George Sand , portrait de Roussel photographe à Châteauroux.‎

‎Ex-dono signé H.B. Koechlin manuscrit au titre. Dos de la couverture un peu bruni par endroit, sinon très bon exemplaire.(CO1/CH1)‎

Bookseller reference : 11639

Livre Rare Book

Livres Anciens N. Rousseau
Reuilly France Francia França France
[Books from Livres Anciens N. Rousseau]

€ 80.00 Buy

‎SAND George‎

‎[PHOTOGRAPHIE] Portrait photographique de George Sand‎

‎Nadar, Paris s.d. (circa 1852), 6,5x10,3cm, une photographie.‎

‎Photographie originale sur papier albuminé représentant George Sand, au format carte de visite, contrecollée sur un carton du studio Nadar "35 boulevart des Capucines". Ce cliché, réalisé en 1852 par Nadar d'après un daguerréotype de Richebourg, a été commercialisé entre 1862 et 1871, comme en témoigne l'adresse du photographe au dos du carton. Annotation au crayon en marge basse du portrait ainsi qu'au dos. Une étiquette de librairie du temps encollée au dos du carton. Un exemplaire au Musée d'Orsay. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 73020

‎SAND George‎

‎André‎

‎Félix Bonnaire & Victor Magen, Paris 1835, 13x20,5cm, relié.‎

‎Edition originale. Reliure en demi chagrin rouge, dos à quatre nerfs orné de fleuron doré, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, deux coins légèrement émoussés, reliure de l'époque. Quelques petites rousseurs, étiquette de rangement de bibliothèque encollée sur un contreplat. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 60346

‎SAND George‎

‎Antonia‎

‎La Revue des deux mondes, Paris 15 octobre au Ier décembre 1862, 15,5x25cm, 4 volumes brochés.‎

‎Edition pré-originale. Brochés, tels que parus. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 15359

‎SAND George‎

‎Ce que dit le ruisseau‎

‎La Revue des deux mondes, Paris 15 septembre 1863, in 8 15,5x25cm, Un Vol. broché.‎

‎Edition pré-originale. Rare. Brochure d'origine. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 14274

‎SAND George‎

‎Claudie Drame en trois actes eten prose. Réprésenté pour la prmeière fois sur le théâtre Saint Martin le 11 janvier 1851.‎

‎In 12 broché,faux-titre,titre,107 pages.A la librairie théâtrale.E.Balchard éditeur 1851 édition originale.‎

Bookseller reference : 1721

Livre Rare Book

Charbonnel
Bar le Duc France Francia França France
[Books from Charbonnel]

€ 55.00 Buy

‎SAND GEORGE‎

‎ELLE ET LUI. 1ere edition‎

‎1859 HACHETTE ET CIE, 1859. In-12. Reliure toile , 311 pages, des rousseurs, dos decoloré, petite annotation manuscrite à la page de garde, et tampon monograme. Etat correct‎

Bookseller reference : 9427

Livre Rare Book

Librairie Mahieu
Jouarre France Francia França France
[Books from Librairie Mahieu]

€ 60.00 Buy

‎SAND George‎

‎François le champi‎

‎Alexandre Cadot, Paris 1850, 13,5x21cm, 2 volumes reliés.‎

‎Edition originale rare et très recherchée (cf Clouzot) à la bonne date de 1850, certains exemplaires invendus ayant été remis en vente chez le même éditeur en 1852. Reliures à la bradel en plein cartonnage vert bouteille ornementé de motifs floraux estampés à froid, pièces de titre de maroquin marron, ex-libris encollés sur les contreplats. Un petit manque de papier en pied de la dernière page du second volume sans aucune atteinte au texte, quelques rares rousseurs. Très rare et bel exemplaire élégamment relié strictement à l'époque. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 74490

‎SAND George‎

‎Gabriel‎

‎Félix Bonnaire, Paris 1840, In-8 (14x23cm), 351pp., relié.‎

‎Edition originale, rare, parue dans les Oeuvres complètes de George Sand par Bonnaire. Le faux-titre indique tome XXIV. Reliure en demi maroquin noir à grains longs moderne à petitts coins signée René Aussourd en haut de la page de garde. Dos à nerfs janséniste. TItre, auteur et date dorés. Couvertures conservées. Coin haut droit de la première de couverture manquant (0,5cm). Légers frottements sur les plats. Très bel exemplaire au papier parfaitement frais non rogné. Ex libris Paola Sanjust. Roman dialogué mettant en scène une jeune noble italienne sous la Renaissance, élevé comme un homme pour des raisons de succession.Gabriel va être confrontée à l'hypocrisie de la société et entre en révolte contre la différence abyssale entre les droits accordés aux hommes et l'oppression réservée aux femmes. L'auteur analyse avec ironie les différences d'éducation entre les filles et les garçons. Balzac, enthousiasmé à la lecture de l'oeuvre, n'hésita pas à la comparer à une pièce de Shakespeare. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 72174

‎SAND George‎

‎Histoire de ma vie‎

‎Victor Lecou, Paris 1854, 13,9x22,2cm, 20 volumes reliés.‎

‎Edition originale, très rare et recherchée, de l'une des plus importantes oeuvres autobiographiques de l'histoire de la littérature française, chef-d'oeuvre de George Sand. Reliures en demi veau fauve, dos à quatre nerfs sertis de guirlandes dorées ornés de filets dorés et noirs, frises dorées en têtes et en queues des dos, plats de papier marbré, couvertures et dos conservés pour chacun des volumes, élégantes reliures pastiches. Une habile restauration de papier à la page 209 du premier volume, une petite déchirure marginale sans manque à la page 241 du cinquième tome, un cahier roussi en marge dans le douzième volume, premier plat de couverture restauré dans le tome 16 ainsi que quelques taches marginales en fin de ce même volume. Provenance : de la bibliothèque Pierre Boutellier avec son ex-libris encollé sur un contreplat du premier volume. Précieux envoi autographe signé de George Sand sur la page de faux-titre du premier volume, à son plus grand ami [François] Rollinat, intime de Nohant et père du poète Maurice Rollinat, prénommé comme le fils de George. Agréable et rarissime exemplaire, de surcroît enrichi d'un envoi autographe signé de George Sand, quasi exempt de toute rousseur et établi dans une reliure uniforme pastiche romantique. Quelques taches marginales sans atteinte au texte. «Notre amitié, c'est l'infini. Tout le reste c'est le temps, la terre, et la vie humaine.» Celui qu'elle surnommait affectueusement Pylade, n'est pas un des meilleurs amis de George Sand, il est, comme elle l'écrira plus tard à Flaubert, « [son] double en cette vie». L'amitié exceptionnelle qui l'unit à François Rollinat inspira à George Sand quelques unes des plus belles pages d'Histoire de ma vie, réunies sous le titre, «Mon chapitre de l'amitié moins beau mais aussi senti que celui de Montaigne» qui occupe les pages 211 à 246 du tome 16 de l'édition originale. Quelques volumes plus tard, elle justifiera cette longue mais exceptionnelle mise en exergue de son discret ami : «Je ne compte pas entretenir le public de tous mes amis. Un chapitre consacré à chacun d'eux, outre qu'il blesserait la timidité modeste de certaines natures éprises de recueillement et d'obscurité, n'aurait d'intérêt que pour moi et pour un fort petit nombre de lecteurs. Si j'ai parlé beaucoup de Rollinat, c'est parce que cette amitié type a été pour moi l'occasion de dresser mon humble autel à une religion de l'âme que chacun de nous porte plus ou moins pure en soi-même.» «Je sus l'apprécier à première vue, et c'est par là que j'ai été digne d'une amitié que je place au nombre des plus précieuses bénédictions de ma destinée. Outre les motifs d'estime et de respect que j'avais pour ce caractère éprouvé par tant d'abnégation et de simplicité dans l'héroïsme domestique, une sympathie particulière, une douce entente d'idées, une conformité, ou, pour mieux dire, une similitude extraordinaire d'appréciation de toutes choses, nous révélèrent l'un à l'autre ce que nous avions rêvé de l'amitié parfaite, un sentiment à part de tous les autres sentiments humains par sa sainteté et sa sérénité. Il est bien rare qu'entre un homme et une femme, quelque pensée plus vive que ne le comporte le lien fraternel ne vienne jeter quelque trouble, et souvent l'amitié fidèle d'un homme mûr n'est pour nous que la générosité d'une passion vaincue dans le passé. (...) Quant à Rollinat, il n'est pas le seul de mes amis qui m'ait fait, du premier jour jusqu'à celui-ci, l'honneur de ne voir en moi qu'un frère. Je leur ai toujours avoué à tous que j'avais pour lui une sorte de préférence inexplicable. D'autres m'ont, autant que lui, respectée dans leur esprit et servie de leur dévouement, d'autres que le lien des souvenirs d'enfance devrait pourtant me rendre plus précieux: ils ne me le sont pas moins; mais c'est parce que je n'ai pas ce lien avec Rollinat, c'est parce que notre amitié n'a que vingt-cinq ans de date, que je dois la considérer comme plus fondée sur le choix que sur l'habitude. C'est d'elle que je me suis souvent plu à dire avec Montaigne: «Si on me presse de dire pourquoy je l'aime,je sens que cela ne se peut exprimer qu'en respondant: Parce que c'est luy, parce que c'est moy. Il y a au-delà de tout mon discours et de ce que j'en puis dire particulièrement, je ne sçay quelle force inexplicable et fatale, médiatrice de cette union. Nous nous cherchions avant que de nous être veus et par des rapports que nous oyïons l'un de l'autre qui faisoient en notre affection plus d'effort que ne porte la raison des rapports. Et à notre première rencontre, nous nous trouvâmes si pris, si cognus, si obligez entre nous, que rien dès lors ne nous fut si proche que l'un à l'autre. Ayant si tard commencé, nostre intelligence n'avoit point à perdre tems et n'avoit à se reigler au patron des amitiés régulières auxquelles il faut tant de précautions de longue et préalable conversation.» (...) J'étais pourtant blessée au cur du mépris que mon cher Montaigne faisait de mon sexe quand il disait: «À dire vray, la suffisance ordinaire des femmes n'est pas pour respondre à cette conférence et communication nourrisse de cette sainte cousture: ny leur âme ne semble assez ferme pour soustenir restreinte d'un nud si pressé et si durable.» (...) Que la femme soit différente de l'homme, que le cur et l'esprit aient un sexe, je n'en doute pas. Le contraire fera toujours exception même en supposant que notre éducation fasse les progrès nécessaires (je ne la voudrais pas semblable à celle des hommes), la femme sera toujours plus artiste et plus poète dans sa vie, l'homme le sera toujours plus dans son uvre. Mais cette différence, essentielle pour l'harmonie des choses et pour les charmes les plus élevés de l'amour, doit-elle constituer une infériorité morale? (...) J'allais donc nourrissant le rêve des mâles vertus auxquelles les femmes peuvent s'élever, et à toute heure j'interrogeais mon âme avec unenaïve curiosité pour savoir si elle avait la puissance de son aspiration, et si la droiture, le désintéressement, la discrétion, la persévérance dans le travail, toutes les forces enfin que l'homme s'attribue exclusivement étaient interdites en pratique à un cur qui en acceptait ardemment et passionnément le précepte. Je ne me sentais ni perfide, ni vaine, ni bavarde, ni paresseuse, et je me demandais pourquoi Montaigne ne m'eût pas aimée et respectée à l'égal d'un frère, à l'égal de son cher de la Béotie. En méditant aussi ce passage sur l'absorption rêvée par lui, mais par lui déclarée impossible, de l'être tout entier dans l'amor amicitiæ, entre l'homme et la femme, je crus avec lui longtemps que les transports et les jalousies de l'amour étaient inconciliables avec la divine sérénité de l'amitié, et, à l'époque où j'ai connu Rollinat, je cherchais l'amitié sans l'amour comme un refuge et un sanctuaire où je pusse oublier l'existence de toute affection orageuse et navrante. De douces et fraternelles amitiés m'entouraient déjà de sollicitudes et de dévouements dont je ne méconnaissais pas le prix: mais, par une combinaison sans doute fortuite de circonstances, aucun de mes anciens amis, homme ou femme, n'était précisément d'âge à me bien connaître et à me bien comprendre, les uns pour être trop jeunes, les autres pour être trop vieux. Rollinat, plus jeune que moi de quelques années, ne setrouva pas différent de moi pour cela. Une fatigue extrême de la vie l'avait déjà placé à un point de vue de désespérance, tandis qu'un enthousiasme invincible pour l'idéal le conservait vivant et agité sous le poids de la résignation absolue aux choses extérieures. Le contraste de cette vie intense, brûlant sous la glace, ou plutôt sous sa propre cendre, répondait à ma propre situation, et nous fûmes étonnés de n'avoir qu'à regarder chacun en soi-même pour nous connaître à l'état philosophique. Les habitudes de la vie étaient autres à la surface; mais il y avait une ressemblance d'organisation qui rendit notre mutuel commerce aussi facile dès l'abord que s'il eût été fondé sur l'habitude: même manie d'analyse, même scrupule de jugement allant jusqu'à l'indécision, même besoin de la notion du souverain bien, même absence de la plupart des passions et des appétits qui gouvernent ou accidentent la vie de la plupart des hommes; par conséquent, même rêverie incessante, mêmes accablements profonds, mêmes gaîtés soudaines, même innocence de cur, même incapacité d'ambition, mêmes paresses princières de la fantaisie aux moments dont les autres profitent pour mener à bien leur gloire et leur fortune, même satisfaction triomphante à l'idée de se croiser les bras devant toute chose réputée sérieuse qui nous paraissait frivole et en dehors des devoirs admis par nous comme sérieux; enfin mêmes qualitésou mêmes défauts, mêmes sommeils et mêmes réveils de la volonté. Le devoir nous a jetés cependant tout entiers dans le travail, pieds et poings liés, et nous y sommes restés avec une persistance invincible, cloués par ces devoirs acceptés sans discussion. D'autres caractères, plus brillants et plus actifs en apparence, m'ont souvent prêché le courage. Rollinat ne m'a jamais prêché que d'exemple, sans se douter même de la valeur et de l'effet de cet exemple. Avec lui et pour lui, je fis le code de la véritable et saine amitié, d'une amitié à la Montaigne, toute de choix, d'élection et de perfection. Cela ressembla d'abord à une convention romanesque, et cela a duré vingt-cinq ans, sans que lasainte cousturedes âmes se soit relâchée un seul instant, sans qu'un doute ait effleuré la foi absolue que nous avons l'un dans l'autre, sans qu'une exigence, une préoccupation personnelle ait rappelé à l'un ou à l'autre qu'il était un être à part, une existence différente de l'âme unique en deux personnes. D'autres attachements ont pris cependant la vie tout entière de chacun de nous, des affections plus complètes, en égard aux lois de la vie réelle, mais qui n'ont rien ôté à l'union tout immatérielle de nos curs. Rien dans cette union paisible et pour ainsi dire paradisiaque ne pouvait rendre jalouses ou inquiètes les âmesassociées à notre existence plus intime. L'être que l'un de nous préférait à tous les autres devenait aussitôt cher et sacré à l'autre, et sa plus douce société. Enfin, cette amitié est restée digne des plus beaux romans de la chevalerie. Bien qu'elle n'ait jamais rienposé; elle en a, elle en aura toujours la grandeur en nous-mêmes, et ce pacte de deux cerveaux enthousiastes a pris toute la consistance d'une certitude religieuse. Fondée sur l'estime, dans le principe, elle a passé dans les entrailles à ce point de n'avoir plus besoin d'estime mutuelle, et s'il était possible que l'un de nous deux arrivât à l'aberration de quelque vice ou de quelque crime, il pourrait se dire encore qu'il existe sur la terre une âme pure et saine qui ne se détacherait pas de lui. (...) C'est un droit qu'il faut reconnaître à l'amitié dans les conditions ordinaires de la vie et qu'elle regarde souvent comme un devoir; mais là où ce droit n'a pas été réservé, pas même prévu par une confiance sans limites, là où ce devoir disparaît dans la plénitude d'une foi ardente, là seulement est la grande, l'idéale amitié. Or, j'ai besoin d'idéal. Que ceux qui n'en ont que faire s'en passent. Mais vous qui flottez encore entre la mesure de poésie et de réalité que la sagesse peut admettre, vous pour qui j'écris et à qui j'ai promis de dire des choses utiles, à l'occasion, vous me pardonnerez cette longue digression en faveur de la conclusion qu'elle amène et que voici. Oui, il faut poétiser les beaux sentiments dans son âme et ne pas craindre de les placer trop haut dans sa propre estime. Il ne faut pas confondre tous les besoins de l'âme dans un seul et même appétit de bonheur qui nous rendrait volontiers égoïstes. L'amour idéal...... je n'en ai pas encore parlé, il n'est pas temps encore, l'amour idéal résumerait tous les plus divins sentiments que nous pouvons concevoir, et pourtant il n'ôterait rien à l'amitié idéale. L'amour sera toujours de l'égoïsme à deux, parce qu'il porte avec lui des satisfactions infinies. L'amitié estplus désintéressée, elle partage toutes les peines et non tous les plaisirs. Elle a moins de racines dans la réalité, dans les intérêts, dans les enivrements de la vie. Aussi est-elle plus rare, même à un état très imparfait, que l'amour à quelque état qu'on le prenne. Elle paraît cependant bien répandue, et le nom d'ami est devenu si commun qu'on peut diremes amisen parlant de deux cents personnes. Ce n'est pas une profanation, en ce sens qu'on peut et doit aimer, même particulièrement, tous ceux que l'on connaît bons et estimables. Oui croyez-moi, le cur est assez large pour loger beaucoup d'affections, et plus vous en donnerez de sincères et de dévouées, plus vous le sentirez grandir en force et en chaleur. Sa nature est divine, et plus vous le sentez parfois affaissé et comme mort sous le poids des déceptions, plus l'accablement de sa souffrance atteste sa vie immortelle. N'ayez donc pas peur de ressentir pleinement les élans de la bienveillance et de la sympathie, et de subir les émotions douces ou pénibles des nombreuses sollicitudes qui réclament les esprits généreux; mais n'en vouez pas moins un culte à l'amitié particulière, et ne vous croyez pas dispensé d'avoirun ami, un ami parfait, c'est à dire une personne que vous aimiez assez pour vouloir être parfait vous-même envers elle, une personne qui vous soit sacrée et pour qui vous soyez également sacré. Le grand but que nous devons tous poursuivre,c'est de tuer en nous le grand mal qui nous ronge, la personnalité. Vous verrez bientôt que quand on a réussi à devenir excellent pour quelqu'un, on ne tarde pas à devenir meilleur pour tout le monde, et si vous cherchez l'amour idéal, vous sentirez que l'amitié idéale prépare admirablement le cur à en recevoir le bienfait.» Etat de fraîcheur exceptionnel, provenance extraordinaire, l'un des plus désirables exemplaires d'Histoire de ma vie. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 70808

‎SAND George‎

‎Jacques‎

‎Félix Bonnaire, Paris 1834, In-8 (13,5x22cm), 2 tomes en 2 volumes reliés.‎

‎Edition originale, rare. Mention fictive de seconde édition. Sur le faux-titre : Publications de la Revue des deux mondes. La revue avait fait paraître en feuilleton le roman en 1833. Reliure en demi veau glacé noir d'époque. Dos élégamment orné de fers rocailles. Titre et tomaison dorés. Quelques frottements en bordures. Rousseurs éparses, mais bel exemplaire, dans une reliure de qualité. Roman sentimental épistolaire. C'est le troisième roman de l'auteur et le premier à être affublé du nom masculin de Georges Sand. NB : Cet ouvrage est disponible à la librairie sur demande sous 48 heures. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 50030

‎SAND George‎

‎La dernière Aldini‎

‎Félix Bonnaire, Paris 1838, 13x21,5cm, relié.‎

‎Edition originale constituant le 19ème volume des oeuvres complètes de George Sand. Reliure en demi basane bleue, dos lisse orné d'un cartouche doré, plats de papier à peigné, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque. Dos et plats légèrement décolorés, quelques rousseurs. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 85960

‎SAND George‎

‎La tour de Percemont - Marianne‎

‎Calmann Lévy, Paris 1876, 12,5x19,5cm, relié.‎

‎Edition originale parue dans les oeuvres complètes. Reliure en demi maroquin havane à coins, dos à cinq nerfs, contreplats et gardes de papier peigné, tête dorée, reliure signée Petit successeur de Simier. Précieux envoi autographe signé de George Sand à son ami Charles Sagnier, familier de la maison de Nohant dans les dernières années de la vie de George Sand. Provenance: de la bibliothèque de Charles Sagnier avec son ex-libris. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 48387

‎SAND George‎

‎Le château des Désertes‎

‎La Revue des deux mondes, Paris 1851, In-8 (15,5x25cm), 4 Volumes brochés.‎

‎Edition pré-originale. Brochés, dans l'état de parution. Dos légèrement salis. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 14157

‎SAND George‎

‎Le marquis de Villemer‎

‎Michel Lévy frères, Paris 1864, 14,5x23cm, relié.‎

‎Édition originale de l'adaptation théâtrale. Reliure en demi chagrin rouge, dos à quatre nerfs sertis de pointillés dorés orné de doubles caissons dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque. Exceptionnel envoi autographe signé de George Sand?: «?à monsieur Huart en lui demandant pardon de tout le mal que je lui donne.?» Louis Adrien Huart n'est autre que le directeur du Théâtre de l'Odéon, où le Marquis de Villemer connut son immense succès. «?Le 1er mars 1864, en effet, se déroule l'événement théâtral de l'année?: la première du Marquis de Villemer. L'Odéon, gardé par des cordons de police, est pris d'assaut par les étudiants qui campent sur la place depuis dix heures du matin. Dans la salle, les trépignements, les hurlements, les applaudissement interrompent les acteurs. La claque est débordée. On a refusé 3000 à 4000 personnes faute de place. La famille impériale applaudit, l'empereur pleure ouvertement, Flaubert est en larmes, le Prince Napoléon hurle son enthousiasme. C'est un triomphe. Deux cents personnes entourent George et l'embrassent au foyer. Les étudiants l'escortent jusqu'à son domicile aux cris de «?Vive George Sand?! Vive Mademoiselle La Quintinie?! à bas les cléricaux?!?» La police disperse la manifestation dans la nuit. Ces démonstrations anticléricales sont d'autant plus étonnantes que rien dans la pièce n'y fait allusion. Il s'agit d'un mélodrame, très réussi, dans lequel l'amour triomphe des préjugés sociaux. Le premier acte qui a bénéficié de l'esprit de Dumas fils est brillant. La pièce met en scène deux frères dont l'un, très proche de sa mère, introverti et sérieux, refuse de se marier... Il finira par épouser la dame de compagnie, une jeune femme vertueuse et droite. L'autre, un libertin sympathique et spirituel de quarante ans, se mariera avec une héritière tout juste sortie du couvent. Le rythme est enlevé, les caractères bien dessinés. La pièce jouit de l'aura de George Sand. Le succès se reproduit tous les jours. Les recettes sont fabuleuses. Le Quartier latin est méconnaissable. Les ruelles autour de l'Odéon, bien éloigné des grands boulevards élégants, sont obstruées par les équipages de luxe. Les belles dames font la queue dès le matin à la location. L'Odéon, ce théâtre «?sale, froid, loin de tout, désert, misérable?» (Lettre à Maurice et Lina Dudevant-Sand, 5 mars 1864), est illuminé tous les soirs.?» (Evelyne Bloch-Dano, Le Dernier Amour de George Sand, 2010) Provenance?: bibliothèque de Grandsire avec son ex-libris. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 71862

‎SAND George‎

‎Le marquis de Villemer‎

‎Michel Lévy frères, Paris 1864, 14,5x23cm, relié.‎

‎Édition originale de l'adaptation théâtrale. Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos à cinq nerfs sertis de filets dorés orné de doubles caissons dorés et décorés, filets dorés en encadrement des plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, tranches peignées, reliure de l'époque. Quelques taches sur les plats, exemplaire exempt de rousseur. Envoi autographe signé de George Sand à l'acteur Fresne?: «?à monsieur Fresne, souvenirs affectueux. G. Sand.?» Fresne avait joué dans sa pièceMolièrelors de sa création à la Gaîté en 1851. «?Le 1er mars 1864, en effet, se déroule l'événement théâtral de l'année?: la première du Marquis de Villemer. L'Odéon, gardé par des cordons de police, est pris d'assaut par les étudiants qui campent sur la place depuis dix heures du matin. Dans la salle, les trépignements, les hurlements, les applaudissement interrompent les acteurs. La claque est débordée. On a refusé 3000 à 4000 personnes faute de place. La famille impériale applaudit, l'empereur pleure ouvertement, Flaubert est en larmes, le Prince Napoléon hurle son enthousiasme. C'est un triomphe. Deux cents personnes entourent George et l'embrassent au foyer. Les étudiants l'escortent jusqu'à son domicile aux cris de «?Vive George Sand?! Vive Mademoiselle La Quintinie?! à bas les cléricaux?!?» La police disperse la manifestation dans la nuit. Ces démonstrations anticléricales sont d'autant plus étonnantes que rien dans la pièce n'y fait allusion. Il s'agit d'un mélodrame, très réussi, dans lequel l'amour triomphe des préjugés sociaux. Le premier acte qui a bénéficié de l'esprit de Dumas fils est brillant. La pièce met en scène deux frères dont l'un, très proche de sa mère, introverti et sérieux, refuse de se marier... Il finira par épouser la dame de compagnie, une jeune femme vertueuse et droite. L'autre, un libertin sympathique et spirituel de quarante ans, se mariera avec une héritière tout juste sortie du couvent. Le rythme est enlevé, les caractères bien dessinés. La pièce jouit de l'aura de George Sand. Le succès se reproduit tous les jours. Les recettes sont fabuleuses. Le Quartier latin est méconnaissable. Les ruelles autour de l'Odéon, bien éloigné des grands boulevards élégants, sont obstruées par les équipages de luxe. Les belles dames font la queue dès le matin à la location. L'Odéon, ce théâtre «?sale, froid, loin de tout, désert, misérable?» (Lettre à Maurice et Lina Dudevant-Sand, 5 mars 1864), est illuminé tous les soirs.?» (Evelyne Bloch-Dano, Le Dernier Amour de George Sand, 2010) - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 87349

‎SAND George‎

‎Le pavé‎

‎Michel Lévy frères, Paris 1862, 12,5x18,5cm, broché.‎

‎Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Dos restauré et comportant des déchirures recollées, petits manques et pliures angulaires sur les plats. Tampon de colportage sur la page de titre. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 58410

‎SAND George‎

‎Leone Leoni‎

‎Félix Bonnaire & Victor Magen, Paris 1835, In-8 (12,5x20,7cm), 340pp., relié.‎

‎Edition originale. Le faux-titre indique : Publications de la Revue des deux mondes, où le roman était paru en effet en pré-originale en 1834. Reliure en demi veau glacé vert tendre d'époque. Dos lisse à faux nerfs plats orné de fers à froid et roulettes. Pièce de titre de chagrin glacé fauve. dos devenu brun clair. Rousseurs éparses. Oeuvre romantique écrite durant son séjour en Italie où sa liaison avec Musset s'est achevée, George Sand avoue s'être inspirée de Manon Lescaut dans Leone Leoni mais en inversant les personnages. Le roman relate la passion néfaste d'une femme naïve pour un noble italien aux vices destructeurs. Elle est recueillie par Don aleo, amoureux de la jeune femme. Ce triangle amoureux aura une destinée tragique. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 78365

‎SAND George‎

‎Les deux Frères‎

‎Michel Lévy frères, Paris 1875, 11,5x18,5cm, relié.‎

‎Édition originale parue dans les oeuvres complètes de l'auteur. Quelques rousseurs. Reliure en demi chagrin maroquiné noir, dos lisse orné de triples filets à froid et de fleurons dorés, plats de papier caillouté, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque. Envoi autographe signé de George Sand?: «?à mon ami Charles Fournier." Précision manuscrite de George Sand en dessous du titre sur la page de titre : "suite de Flamarande" paru la même année et chez le même éditeur que "Les deux Frères". - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 78260

‎SAND George‎

‎Les maîtres mosaïstes‎

‎Félix Bonnaire, Paris 1838, 13x21,5cm, relié.‎

‎Edition originale constituant le 20ème volume des oeuvres complètes de George Sand. Reliure en demi basane bleue, dos lisse orné d'un cartouche doré, plats de papier à peigné, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque. Dos et plats légèrement décolorés, quelques rousseurs. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 85961

‎SAND George‎

‎Les sept cordes de la lyre‎

‎Félix Bonnaire, Paris 1840, 14x22cm, relié.‎

‎Edition originale parue dans les oeuvres complètes de l'auteur. Reliure à la bradel en pleine percaline terre de Sienne, dos lisse orné d'un fleuron central doré, date et double filet dorés en queue, pièce de titre de basane noire comportant deux petits manques marginaux, couvertures conservées, reliure signée à froid de Pierson. Quelques petites rousseurs sans gravité et affectant principalement les derniers feuillets. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 56011

‎SAND George‎

‎Lettre autographe signée adressée à Alphonse Peyrat‎

‎s.d. (mai 1868), 13,5x20,7cm, 2 pages sur un double feuillet.‎

‎Lettre autographe signée de George Sand adressée à Alphonse Peyrat, deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Intéressante lettre évoquant l'un de ses fidèles amis : Jean Patureau-Francoeur. George Sand avait fait publier un long article nécrologique en hommage à ce proche dansL'Avenir nationaldu 2 mai 1868. Elle y décrivait son défunt ami avec beaucoup de tendresse: «C'était un simple paysan, un vigneron des faubourgs de Châteauroux. Il avait appris tout seul à écrire, et il écrivait très remarquablement, avec ces naïves incorrections qui sont presque des grâces, dans un style rustique et spontané. [...] Ce petit homme robuste, à grosse tête ronde, au teint coloré, à l'il bleu étincelant et doux, était doué d'une façon supérieure. Il voyait la nature, il l'observait, il l'aimait et il la savait. [...] Son existence parmi nous fut pénible, agitée, méritante. Naturellement un esprit aussi complet que le sien devait se passionner pour les idées de progrès et de civilisation. Il fut, avant la Révolution, le représentant populaire des aspirations de son milieu, et il travailla à les diriger vers un idéal de justice et d'humanité. [...]» En 1848, Patureau fut élu maire de Châteauroux et devint le porte-parole des ouvriers de sa commune. «Au moment du coup d'État, il fut poursuivi, mais il se cacha dans des familles amies et échappa à la police. George Sand obtint, difficilement, sa grâce, ce qui lui permit de regagner Châteauroux. Il fut arrêté en janvier 1858, à la suite de la loi de sûreté générale. « Il resta un mois au cachot sur la paille en plein hiver. Quand on le mit dans la voiture cellulaire qui le dirigeait vers l'Afrique, il était presque aveugle, et, depuis, il a toujours souffert cruellement des yeux » (George Sand). En septembre 1858, à la suite d'une démarche de George Sand auprès de son ami Jérôme-Napoléon, le cousin de Napoléon III, il fut libéré mais resta soumis à surveillance. Il se fixa en Algérie, après avoir obtenu la permission de venir à Châteauroux pour vendre sa maison et sa vigne et pour y chercher sa famille. En Algérie, il vécut de son métier de vigneron, fit partie de la Société d'agriculture de Philippeville et écrivit un traité de viticulture.» (Maintron) «A présent, je viens vous demander de me payer ce petit article le plus cher que vous pouvez et d'envoyer le prix directement à Joseph Patureau, rue de cluis n°7 à Châteauroux. Indre. Et cela, le plus tôt possible.» Joseph, fils de Jean Patureau «est un vigneron très pauvre, très honnête et très digne, qui n'a pas de quoi faire le voyage.» «Il faut que le fils aîné de Patureau [...] aille bien vite à Gastonville pour aider ses frères mineurs à régler leurs affaires de famille. Je lui ai fait accepter le prix de l'article sur son père, ce qui joint à quelques économies, lui permettra d'aller remplir son devoir et surveiller ses intérêts.» Intéressant témoignage de la générosité et de l'indéfectible engagement de George Sand en faveur de la justice sociale. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 78482

‎SAND George‎

‎Lettre autographe signée adressée à Ernest Feydeau : "Je suis bien d'âge à être votre mère, car j'ai 55 ans, et j'ai de bonnes mains bien adroites, mais pas belles du tout."‎

‎Nohant 16 août [18]59, 13,5x20,9cm, 4 pages sur un double feuillet.‎

‎Lettre autographe signée de George Sand adressée à Ernest Feydeau. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un double feuillet présentant, en tête de la première page, le timbre à sec de l'expéditrice. Cette lettre a été publiée dans la correspondance complète de George Sand établie par Georges Lubin. Belle et longue lettre évoquant la littérature et l'amitié entre écrivains. D'abord courtier en bourse et spécialiste de l'Antiquité, Ernest Feydeau se lança sur le tard dans la fiction. Soucieux d'occuper un espace littéraire dans lequel il ne s'estimait pas justement apprécié, il fit jouer ses relations et entretint une relation épistolaire suivie avec d'illustres correspondants tels que Gustave Flaubert, Sainte-Beuve ou encore George Sand auxquels il adressa les ébauches de ses romans et dont il sollicita les avis. La présente lettre constitue une réponse de Sand qui vient d'achever la lecture de Daniel, deuxième roman de Feydeau. George Sand, alors à l'apogée de sa carrière littéraire, se décrit ainsi: «Je suis bien d'âge à être votre mère, car j'ai 55 ans, et j'ai de bonnes mains bien adroites, mais pas belles du tout. J'ai acquis le droit de n'être plus coquette, on m'a fait un assez grand reproche de ne l'avoir jamais été. Je vous dirai de moi tout ce que vous voudrez.» Comme à son habitude, très sollicitée par ses pairs, elle livre une critique très détaillée du texte que lui soumet son confrère: «Je ne suis pas contre les phrases qui détonnent, là où il faut qu'elles détonnent, mais je ne suis pas pour que l'harmonie soit sacrifiée au rythme. Je ne suis pas non plus pour le contraire. Comprenez-moi bien, je ne blâme que ce qui s'aperçoit trop, que ce qui révèle le procédé. Ne touchez pas aux passages dont vous me parlez, ils sont excellents. Et, en somme, je n'insisterai pas furieusement sur la question de forme dans le style, vu que si les qualités du vôtre devraient s'en aller avec ce qui me semble parfois un défaut, je serais au désespoir d'avoir signalé le défaut.» Elle-même très proche de Flaubert qu'elle surnommait son «?cul de plomb?», Sand semble ravie que les deux hommes se connaissent: «Je n'ai pas le temps. Mais j'aurai celui de vous recevoir quand vous serez libre, il faudra venir avec Flaubert qui a aussi en moi un lecteur enchanté et un ami littéraire de tout cur. Je ne le savais pas votre ami, et je suis contente qu'il le soit.» L'amitié va si loin que Sand bientôt réunit les deux écrivains, les mettant sur un total pied d'égalité: «Ce n'est pas un malheur pour vous, pas plus que pour Flaubert, d'appartenir à la race des voyants.» S'installe alors une forme de solidarité face à l'adversité de la critique: «Tout cela se sent mieux qu'on ne peut le dire, et c'est pour cela que la critique déraisonne les trois quarts du temps.» Car la critique a eu le malheur de taxer Feydeau, comme elle l'a fait avec Flaubert, de réaliste: «On s'est mêlé de baptiser votre manière et la sienne de réalisme. Je ne sais pas pourquoi ; à moins que le réalisme ne soit tout autre chose que ce que les premiers adeptes ont tenté de nous expliquer. Je soupçonne, en effet, qu'il y a une manière d'envisager la réalité des choses et des êtres, qui est un grand progrès, et vous en apportez la preuve triomphante. Mais le nom de réalisme ne convient pas, parce que l'art est une interprétation multiple, infinie. C'est l'artiste qui crée le réel en lui-même, son réel à lui, et pas celui d'un autre. Deux peintres font le portrait de la même personne. Tous deux font une uvre qui représente la personne, si ce sont deux maîtres. Et pourtant les deux peintures ne se ressemblent pas. Qu'est devenue la réalité ?» Cette longue diatribe - véritable manifeste - constitue un puissant témoignage de la répulsion de George Sand et Flaubert pour les théoriciens, obsédés par l'idée de classer la littérature selon un «système qui [...] aveugle». - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 76839

‎SAND George‎

‎Lettre autographe signée adressée à Léon Curmer : "Je suis toujours enfermée pour écrire, ou sortir pour me promener."‎

‎Paris jeudi 7 mai [1840], 13,6x20,9cm, une page sur un double feuillet.‎

‎Lettre autographe signée de George Sand adressée à l'éditeur Léon Curmer. Une page rédigée à l'encre noire sur un double feuillet. Cette lettre a été publiée dans la correspondance complète réunie par Georges Lubin. "Monsieur, J'ai parcouru votre recueil avec beaucoup d'intérêt, et j'accepte la collaboration que vous m'avez offerte, mais je ne pourrais m'occuper de vous satisfaire que dans six semaines ou deux mois. Si cette époque vous convient veuillez bien me le faire savoir ainsi que les conditions de la rédaction. " Le "recueil" dont il est ici question n'est autre queLes Français peints par eux-mêmes. Sand ne collaborera cependant pas à cette monumentale somme de types lui préférant, quelques années plus tardLe Diable à Paris publié sous la direction de son proche ami l'éditeur Hetzel. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 77244

‎SAND George‎

‎Lettre autographe signée adressée à René Biémont : "On n'est jamais plus heureux et inspiré que quand on croit n'avoir pas le temps de l'être."‎

‎Nohant 14 mars 1863, 13,4x20,6cm, 3 pages sur un double feuillet.‎

‎Lettre autographe signée de George Sand adressée à René Biémont. Trois pages rédigées à l'encre bleue sur un double feuillet comportant en tête de la première page le timbre à sec des initiales de Sand. Enveloppe jointe. Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été publiée dans la correspondance complète de George Sand établie par Georges Lubin. Belle missive de félicitations adressée à René Biémont après l'envoi de son ouvrageLe Petit Fils d'Obermann: "Votre petit livre est très original et vous y montrez des qualités de talent qui se développeront, si vous regardez en avant." En lectrice attentive et très sollicitée par ses jeunes pairs, Sand développe sa critique littéraire : "Obermann et son petit fils le moine appartiennent au passé. Ils sont vrais et le timide Jean est bien tracé. Il y a de la grandeur et de la vérité dans ce type exceptionnel. Mais Constant d'Heurs est trop passif des événements. Il devrait réagir contre cet impuissant et le guérir ou le plaindre davantage [...]" Sentencieusement, elle achève ainsi son courrier : "Ne vous plaignez pas du travail ingrat et acceptez-le comme une bonne chose, les trois quarts de la vie sacrifiés à un devoir quelconque font le dernier quart très fort et très vivant. Il est très bon d'être attachés à la poésie et contrarié dans la possession d'un beau rêve. Dès qu'on peut le savourer sans relâche, il s'efface ou se trouble. Je vous en parle par expérience. On n'est jamais plus heureux et inspiré que quand on croit n'avoir pas le temps de l'être." Très beau témoignage du rôle de premier plan que joua George Sand sur la scène littéraire du Second Empire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 76837

‎SAND George‎

‎Lettre autographe signée adressée à Stéphanie Geoffroy-Saint-Hilaire : de l'émancipation féminine par l'éducation : "Ç'a été pour moi une éducation à part que celle de cet enfant de 18 ans qui n'en avait que 2, il y a six mois, et qui a maintenant son âge, avec toute la candeur de l'enfance conservée."‎

‎Nohant 3 juin 1858, 13,4x20,9cm, 4 pages sur un feuillet remplié.‎

‎Lettre autographe signée de George Sand adressée à son amie Stéphanie Bourjot, fille d'Étienne Geoffroy-Saint-Hilaire. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un feuillet remplié au chiffre de George Sand. Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été partiellement publiée dans Correspondance, t. XIV, n° 7846. Très belle lettre, en partie inédite, dans laquelle George Sand évoque l'ouvrage de Marie Pape-Carpantier et l'éducation de sa jeune servante Marie Caillaud?: «?C'est un excellent livre, dans lequel j'apprends à lire à ma jeune servante, une fille extraordinairement intelligente et dont ce livre ouvre l'esprit à toutes sortes de bonnes notions. Ç'a été pour moi une éducation à part que celle de cet enfant de 18 ans qui n'en avait que 2, il y a six mois, et qui a maintenant son âge, avec toute la candeur de l'enfance conservée. Donc tous les soirs, nous lisons les historiettes de Marie Carpentier, et je m'y intéresse autant que mon élève.?» Marie Caillaud n'a que onze ans lorsque George Sand la fait entrer à son service afin de s'occuper de la vaisselle et du poulailler, ce qui lui vaudra le sobriquet de «?Marie des poules?». Mais l'écrivaine repère bien vite l'intelligence de la jeune paysanne?: elle en fait rapidement sa gouvernante et à partir de 1856, la jeune fille participe aux séances du petit théâtre de Nohant. C'est au début des années 1858 que l'on trouve mention de son apprentissage notamment dans une lettre de George Sand à son ami Charles Duvernet?: «?Dans mes soirées d'hiver, j'ai entrepris l'éducation de la petite Marie, celle qui jouait la comédie avec nous. De laveuse de vaisselle qu'elle était, je l'ai élevée d'emblée à la dignité de femme de charge que sa bonne cervelle la rend très apte à remplir. Mais un grand obstacle, c'était de ne pas savoir lire. Ce grand obstacle n'existe plus. En trente leçons d'une demi-heure chacune, total quinze heures en un mois, elle a su lentement, mais parfaitement toutes les difficultés de la langue. Ce miracle est dû à l'admirable méthode Laffore, appliquée par moi avec une douceur absolue sur une intelligence parfaitement nette.?» (16 février 1858) Intime de l'écrivaine, Marie Caillaud deviendra finalement une comédienne influente de la scène de Nohant et côtoiera les illustres invités de George Sand?: Delacroix, Gautier, Dumas, le prince Jérôme Bonaparte... Mais Marie ne fut pas la première élève de George Sand, qui demeura toute sa vie durant intéressée par la question de la pédagogie et apprit à lire non seulement à ses enfants, mais aussi à ses petits-enfants et à plusieurs personnes de son entourages (domestiques, paysans). Cette lettre montre toute l'implication qu'elle eut dans son rôle de maîtresse, réfléchissant sans cesse à des manières pertinentes et efficaces d'enseigner?: «?Mais ce qui manque, du moins à ma connaissance, c'est une méthode de lecture. J'en ai fait une (pour mon usage, je ne l'ai pas écrite.) tirée d'abord de celle de Laffore, et modifiée à mon idée. Mais ce que je n'ai pas trouvé dans les manuels à l'usage de l'enfance et des écoles primaires, c'est un livre d'exercices bien faits pour apprendre à lire logiquement tout en se rendant compte de l'orthographe des mots. Ce livre existe-t-il??» Loin d'être un simple passe-temps, l'éducation revêtit pour George Sand une importance capitale et, comme le souligne Georges Lubin, elle ne se borna donc pas à alphabétiser les plus jeunes. Il faut dire que la mère de Sand lui apprit elle-même à écrire dès l'âge de cinq ans?: «?Elle se rendit compte très tôt que la seule voie pour atteindre à l'égalité était l'émancipation intellectuelle. L'ignorance où les femmes étaient tenues était la cause de leur esclavage. L'ignorance où le peuple était tenu était le fondement de l'inégalité qui régnait entre les classes. L'éducation était le sésame qui ouvrirait les portes fermées.?» («?George Sand et l'éducation?» in Nineteenth-Century French Studies, 1976) Beau et important témoignage du combat sans relâche que mena George Sand pour l'émancipation féminine par l'éducation. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 76111

‎SAND George‎

‎Lettre autographe signée adressée à un correspondant inconnu‎

‎Paris s.d. (entre 1864 et 1868), 13,4x20,7cm, 2 pages sur un double feuillet.‎

‎Lettre autographe signée adressée à un correspondant inconnu, radigée à l'encre noire sur un double feuillet avec timbre à sec aux initiales de l'écrivaine.Cette lettre, probablement inédite, a été rédigée un "11 novembre" entre 1864 et 1868 d'après l'adresse en pied : "rue des feuillantines 97". "Une amie commune et pleine de confiance en votre bonté, me fait espérer, monsieur, que vous m'accorderez un peu de sympathie. Si je suis indiscrète d'y croire, ne vous en prenez qu'à elle, comme elle est de ces personnes à qui l'on ne peut en vouloir, je ne crains pas de vous la dénoncer. Vous pouvez vendre un immense service au fils de mon ami d'enfance. Le voudrez-vous, quelque difficile que la chose puisse être ? Elle ne l'est peut-être pas, je ne sais pas. Mais si elle l'est, j'espère quand même depuis ce que Madame de Voisins me dit de vous. [...]" - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 78465

‎SAND George‎

‎Lettre autographe signée à François Buloz : "N'y changez rien. Relisez-en vous même et vous seull'épreuve"‎

‎s.d. (23 février 1838), 11x20,4cm, 1 page sur feuillet.‎

‎| Sand publie sa riposte à Lerminier |<br>* Lettre autographe signée de George Sand adressée à François Buloz. Une page à l'encre noire sur un feuillet. Traces de plis, feuillet renforcé par un papier au verso. Publiée dans sa correspondance (éd. Georges Lubin), t. IV, p. 331-332. Exaspérée par l'attitude de la Revue des deux mondesde son ami Buloz, George Sand décide de prendre la défense dupenseur progressiste Félicité Lammenais, visé par une critique cinglante publiée dans la revue. Elleprend ici sa plume et ordonne à Buloz de publier son article de riposte, sans en changer une ligne. Mon cher Buloz, voici la lettre à M. Lerminiern'y changez rien. Relisez-en vous même et vous seull'épreuve. Corrigez les fautes de typographie. Veuillez à la ponctuation et aux guillemets. Il va sans dire que les blancs de mon manuscrits sont le résultat de coupureset de transcriptions que j'ai faites, et ne demandent que de simples alinéas. Bonjour et amitié, George Cette lettre constitue la parfaite illustration de lacollaboration aussi houleuse que fructueuse qui unitFrançois Buloz et George Sand. Ce dernierdonnependant de nombreuses années à Sand une tribune et un moyen de vivre de sa plume. Elle publiedans la Revueun grand nombre de chefs-d'oeuvre, dont Lettres d'un voyageur (1834-1836), Mauprat (1837), Spiridion (1839), Gabriel (1839), Mademoiselle La Quintinie (1863), Césanne Dietrich (1870). Par son biais, elleparticipe aussiactivement aux débats politiques de son temps. En 1838, Buloz est le grand orchestrateur d'unduel idéologique lorsque Sand"décide de prendre à partie le critique Lerminier, qui venait de faire dans la revueune analyse très critique du Livre du peuple, Buloz par désir de publicité permet à ses deux collaborateurs d'échanger publiquement leurs coups dans la revue. Par l'intermédiaire de Lerminier et de son ton supérieur, la revue dévoile alors sa vision plutôt misogyne de la littérature et de la philosophie : « le temps est venu pour vous de donner à vos opinions philosophiques plus de consistance et d'étendue car vous entrez dans une nouvelle phase de la vie et du talent. L'inspiration et la fantaisie vous ont élevée à une hauteur où elles ne suffiraient pas à vous maintenir. Puisez maintenant, madame, de nouvelles forces dans la réflexion et la science » (Marie-Eve Thérenty, George Sand, François Buloz et la Revue des Deux Mondes). Sand réagit aussitôt et envoieson article de riposte accompagnédecette missive comminatoire, ordonnant à Buloz depublier son texte en l'état. Lamennais sera très touché de son geste :« Je compterai toujours parmi les circonstances heureuses de ma vie, où je n'en compte pas beaucoup, d'avoir été défendu par vous. En publiant mon dernier livre, je savais bien qu'il choquerait à peu près tout le monde, légitimistes, juste-milieu, catholiques, républicains même, ceux du moins qui ne veulent ni de Dieu ni de la liberté, et le nombre en est grand, et ils ont une terrible foi en eux-mêmes. Je n'ai espéré que dans le peuple qui ne fait pas de systèmes, et qui, sous l'influence des instincts humains primitifs et impérissables, juge par le coeur, et juge seul infailliblement. Sans lui je ne sais ce que deviendrait la liberté sur la terre. M. Lerminier et bien d'autres se figurent que je parle au hasard, selon que m'importe l'idée du moment. Ils se trompent » (Yves Chastagnaret, George Sand, Lerminier et le Livre du Peuple de Félicité Lamennais). Volantau secours d'un défenseur du peuple, Sand rédige cette cinglante missiveà un moment clé de sa relation tumultueuse avecBuloz. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 86632

‎SAND George‎

‎Lettre autographe à Gustave Flaubert : "Étroniformeest le mot sublime qui classe cette espèce de végétauxmerdoïdes"‎

‎Nohant 21 décembre 1867, 13,4x20,7cm, deux feuillets sous chemise et étui.‎

‎Lettre autographe de George Sand adressée à Gustave Flaubert datée du 21 décembre 1867, 8 pages sur deux feuillets rempliés. Publiée dans la Correspondance, XX, pp. 642-645. Issue d'une des plus belles correspondances littéraires du siècle, cette lettre écrite à la veille de Noël 1867 est un sublime témoignage de la franche amitié entre George Sand, le «?vieux troubadour?» et Gustave Flaubert baptisé «?cul de plomb?» après avoir décliné son invitation à Nohant pour achever l'Éducation sentimentale. Malgré les dix-sept ans qui les séparent, leurs tempéraments opposés et leur conception de la vie divergentes, le lecteur est saisi par la tendresse mais aussi l'étonnante verdeur de cette longue confidence de George Sand. Alors au faîte de sa gloire littéraire et à la joie de son théâtre de Nohant, Sand s'entretient longuement de politique, de leur séparation, de leur conception du travail d'écrivain, de la vie même. Dans cette lettre à l'allure de «?courant de conscience?», Sand couche naturellement et librement sur le papier huit pages de conversations avec l'écrivain, qui ne fait que de trop rares et brèves apparitions à Nohant?: «?Mais comme je bavarde avec toi?! Est-ce que tout ça t'amuse' Je le voudrais pour qu'une lettre de causerie te remplaçât un de nos soupers que je regrette aussi, moi, et qui seraient si bons ici avec toi, si tu n'étais un cul de plomb qui ne te laisses pas entraîner, à la vie pour la vie?», tandis que chez Flaubert, alors plongé dans l'écriture de l'Éducation sentimentale, la devise est plutôt l'art pour l'art. Cette fin d'année 1867 est marquée par la douleur de la disparition d'un «?presque frère?», François Rollinat, que Sand apaise par ses lettres à Flaubert et les soirées animées à Nohant?: «?Voilà comme je vis depuis 15 jours que je ne travaille plus. [...] Ah'?! quand on est en vacances, comme le travail, la logique, la raison semblent d'étranges balançoires?». Sand lui reprochait volontiers de travailler sans relâche dans sa robe de chambre, «?l'ennemi de la liberté?», alors qu'elle, courait par monts et par vaux, de Cannes à la Normandie, jusque sur les terres de l'écrivain qu'elle avait visitées en septembre. À cette occasion, Sand avait relu avec bonheur Salammbô dont quelques lignes se retrouvent dans Mademoiselle Merquem, sa dernière uvre en date. Leur amitié littéraire et virile, comme celle avec Rollinat, défia toute la vieille garde des littérateurs qui affirmaient l'impossibilité d'une liaison sincère entre l'homme et la femme. Sand, qu'on a tour à tour qualifié de lesbienne, de nymphomane, rendue célèbre pour ses amours retentissantes et si diverses, entame une longue et riche correspondance avec Flaubert pour qui elle est une mère et un vieil ami. Le «?vieux troubadour?» ou «?vieux cheval?» ne se considérait même plus comme femme, mais comme un être quasi-homme, rappelant ses travestissements de jeunesse et son formidable mépris des barrières entre les sexes. À Flaubert qui avait écrit à celle qu'on surnomma la «?papesse des gynandres?»?: «?Pour mieux tirer à l'arc, elles s'écrasaient le téton?», en évoquant les Amazones?; Sand répond «?Je ne suis pas dans ton idée qu'il faille supprimer le sein pour tirer l'arc. J'ai une croyance tout à fait contraire pour mon usage et que je crois bonne pour beaucoup d'autres, probablement pour le grand nombre?». Guerrière certes, mais guerrière pacifique, Sand a volontiers adopté les usages d'un monde de lettrés misogynes, tout en ayant su rester elle-même?: «?Je crois que l'artiste doit vivre dans sa nature le plus possible. À celui qui aime la lutte, la guerre?; à celui qui aime les femmes, l'amour?; au vieux qui, comme moi, aime la nature, le voyage et les fleurs, les roches, les grands paysages, les enfants aussi, la famille, tout ce qui émeut, tout ce qui combat l'anémie morale.?» ajoute-t-elle ensuite. Belle évocation de sa «?période verte?», ce passage consacre le temps des romans champêtres de Sand, qui, assagie par les années, s'était tout entière livrée à la contemplation pour l'écriture de François le Champi, La Mare au diable, et La Petite Fadette. Mais son amour de la nature ne l'a pas empêché de conquérir sur les hommes le terrain du langage, elle qui encore à 63 ans «?scandalisait les inscandalisables?», selon les frères Goncourt. Fidèle à ses idéaux socialistes, elle laisse libre cours à son aversion pour Adolphe Thiers «?Étroniforme est le mot sublime qui classe cette espèce de végétaux merdoïdes [...] Oui, tu feras bien de disséquer cette âme en baudruche et ce talent en toile d'araignée?!?». Devenu le chef de l'opposition libérale au Second Empire de Napoléon III, Thiers venait de prononcer un discours affirmant la défense des États pontificaux et faisant volte-face à Garibaldi, futur père de la patrie italienne. On avait en effet bien ri à Nohant de la logorrhée de Flaubert, envoyée trois jours auparavant?: «?Rugissons contre Monsieur Thiers?! Peut-on voir un plus triomphant imbécile, un croûtard plus abject, un plus étroniforme bourgeois?!?» écrit-il. Sand renchérit sur le même ton et décline le néologisme?: «?Maurice trouve ta lettre si belle [...] Il n'oubliera pas étroniforme, qui le charme, étronoïde, étronifère?». Dans ce contexte d'intense polémique, Sand met également en garde Flaubert, qui court le risque de reléguer son uvre au statut de roman de circonstance en incluant sa critique de Thiers dans l'Éducation sentimentale?: «?Malheureusement quand ton livre arrivera, il sera peut-être claqué et peu dangereux, car de tels hommes ne laissent rien après eux. Mais peut-être aussi sera-t-il au pouvoir. On peut s'attendre à tout. Alors, la leçon sera bonne.?» Leurs aspirations socialistes et leur anticléricalisme ne les empêchent pas d'entretenir des avis très divergents sur l'essence du roman et le travail de l'écrivain?: «?l'artiste est un instrument dont tout doit jouer avant qu'il joue des autres. Mais tout cela n'est peut-être pas applicable à un esprit de ta sorte qui a beaucoup acquis et qui n'a plus qu'à digérer.?». Le détachement de Flaubert, son cynisme affiché pour ses personnages à l'instar de Madame Bovary, sévèrement jugée par le narrateur, se distinguait nettement du rapport affectif et personnel de Sand à l'écriture. Cette attitude presque schizophrène de Flaubert la confond volontiers et lui fait craindre pour sa santé mentale?: «?Je n'insisterais que sur un point, c'est que l'être physique est nécessaire à l'être moral et que je crains pour toi un jour ou l'autre une détérioration de la santé qui te forcerait à suspendre ton travail et à le laisser refroidir.?» Flaubert ne se trahit et ne se révèle jamais à travers ses romans, au contraire de Sand, qui se jette corps et âme dans ses uvres?: «?Je crois que l'art a besoin d'une palette toujours débordante de tons doux ou violents suivant le sujet du tableau?». Alors que Flaubert, besogneux et pétri d'angoisses littéraires, est reclus à Croisset, Sand jouit cependant de sa liberté à Nohant, lieu de félicité familiale mais aussi de vie égalitaire où elle «?[s']amuse à en être éreintée?». Elle troque volontiers les séances de tête à tête avec l'encrier pour les planches du petit théâtre à Nohant?: «?Ces pièces-là durent jusqu'à 2 h du matin et on est fou en sortant. On soupe jusqu'à 5 h. Il y a représentation deux fois par semaine et le reste du temps, on fait des trucs, et la pièce (qui) continue avec les mêmes personnages, traversant les aventures les plus inouïes. Le public se compose de 8 ou 10 jeunes gens, mes trois petits-neveux et les fils de mes vieux amis. Ils se passionnent jusqu'à hurler.?». Persévérante, elle incite une nouvelle fois son «?cul de plomb?» à sortir de sa retraite forcée?: «?Je suis sûre que tu t'amuserais follement aussi, car il y a, dans ces improvisations, une verve et un laisser-aller splendides, et les personnages sculptés par Maurice ont l'air d'être vivants, d'une vie burlesque, à la fois réelle et impossible?; cela ressemble à un rêve.?» Deux ans plus tard, Flaubert fera une entrée fracassante à Nohant et Sand en sortira «?courbaturée?» après des jours de fête. Le Normand fit la lecture intégrale de son Saint-Antoine et dansa la cachucha habillé en femme?! Exceptionnelles pages de George Sand en communion spirituelle avec son illustre confrère?; Flaubert fut l'un des seuls à qui elle s'adressa aussi librement, crûment, mais tendrement, scellant par les mots sa profonde amitié avec le «?grand artiste [...] du petit nombre de ceux qui sont des hommes?» (lettre à Armand Barbès, 12 octobre 1867). Notre lettre est présentée sous une chemise en demi maroquin noir, plats de papier caillouté, contreplat d'agneau velours noir et en regard garde de plexiglas protégeant la lettre, étui bordé de maroquin noir, plats de papier caillouté, ensemble signé P.Goy & C. Vilaine. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

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‎SAND George‎

‎Lettres d'un voyageur à propos de botanique‎

‎La Revue des deux mondes, Paris Ier juin 1868, 15 juillet 1868, 15 août 1868, 15,5x25cm, 3 volumes brochés.‎

‎Editions pré-originales de ces lettres qui paraîtront sous le titre : Nouvelles lettres d'un voyageur. Brochures d'origine. Un exemplaire comporte une fente au dos. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

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‎SAND George‎

‎Lettres d’un voyageur‎

‎2 tomes en 2 volumes in 8 demi-vélin muet.Tome 1:1 feuillet,oeuvres de G.SAND,XV,titre,422 pages.non rogné, Au profil dessiné au crayon sur la garde du 2ème plat.Tome 2:1 feuillet oeuvres de G. SAND,XVI,titre 414 pages,non rogné.Félix Bonnaire éditeur 1837,quelques traces de manipulation sans gravité.(Provenance d’un cabinet de lecture)Rousseurs éparses habituelles.Travail de ver en marge inférieure du premier volume pages 229 à 256.Avec une tache bleue en marge inférieure de la page 241.édition orginale fort Rare, qui relate la ville de venis de Venise aui abrita les amours tumultueuses de George SAND avec Alfred de MUSSET. Forment les tomes XV et XVI des œuvres complètes.Carteret II-307. Reliure modeste d'un cabinet de lecture‎

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‎SAND George‎

‎L’autre comédie pièce en quatre actes et un prologue.‎

‎In 8 demi-chagrin marron à nerfs,titre odré,filets à froid,115 pages,Michel Lévy éditeur 1870.Edition originale rare.rousseurs.‎

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‎SAND George‎

‎Ma soeur Jeanne‎

‎La Revue des deux mondes, Paris 1er janvier 1874 au 1er mars 1874, 15,5x25cm, 4 vol. brochés.‎

‎Edition pré-originale, qui paraîtra la même année chez Michel Lévy Frères. Brochés, état de parution. Couverture du premier volume salie. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

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‎SAND George‎

‎Oeuvres autobiographiques‎

‎Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, Paris 1970-1971, 10,5x17,5cm, 2 volumes en reliures de l'éditeur.‎

‎Nouvelle édition. Reliures éditeur en plein mouton grainé vert, têtes bleues, dos lisses ornés de filets dorés. Beaux exemplaires complets de leurs rhodoïds mais incomplet de leurs étuis et jaquettes. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

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‎SAND George‎

‎OEUVRES AUTOBIOGRAPHIQUES I. Histoire de ma vie Ire partie - IV° partie ( chapitres I-VII ).‎

‎Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1983 In-12 ( 175 X 110 mm ) de LVI-1470 pages, pleine basane verte, dos lisse orné de filets dorés, sous jaquette illustrée, rhodoïd et étui de carton gris. ( Présentation de l'éditeur ). Texte établi, présenté et annoté par Georges LUBIN. Très bel exemplaire.‎

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‎SAND George‎

‎OEUVRES AUTOBIOGRAPHIQUES I. Histoire de ma vie Ire partie - IV° partie ( chapitres I-VII ).‎

‎Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1999 In-12 ( 175 X 110 mm ) de LVI-1470 pages, pleine basane verte, dos lisse orné de filets dorés, sous rhodoïd et étui illustré. ( Présentation de l'éditeur ). Texte établi, présenté et annoté par Georges LUBIN. Très bel exemplaire.***‎

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‎OEUVRES AUTOBIOGRAPHIQUES I. Histoire de ma vie Ire partie - IV° partie ( chapitres I-VII ).‎

‎Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1970 In-12 ( 175 X 110 mm ) de LVI-1470 pages, pleine basane verte, dos lisse orné de filets dorés, tête dorée, sous jaquette illustrée, rhodoïd et étui de carton gris. ( Présentation de l'éditeur ). Texte établi, présenté et annoté par Georges LUBIN. Histoire de ma vie Ire partie - IV° partie ( chapitres I-VIII ). Très bel exemplaire. UN INSOLITE de la Pléiade, en effet, cet exemplaire présente les particularités d'avoir la tête dorée et d'être relié dans une basane maroquinée ( Présentation très rare, volume qualifié de "SECRET", tout au plus une quinzaine d'exemplaires de ce texte présenteraient ces caractéristiques [provenance famille Gallimard] ). RARISSIME.‎

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‎OEUVRES AUTOBIOGRAPHIQUES I. Histoire de ma vie Ire partie - IV° partie ( chapitres I-VII ).‎

‎Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1970 In-12 ( 175 X 110 mm ) de LVI-1470 pages, pleine basane verte, dos lisse orné de filets dorés, sous jaquette illustrée, rhodoïd et étui de carton gris. ( Présentation de l'éditeur ). Texte établi, présenté et annoté par Georges LUBIN. Histoire de ma vie Ire partie - IV° partie ( chapitres I-VIII ). Très bel exemplaire.‎

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‎OEUVRES AUTOBIOGRAPHIQUES I. Histoire de ma vie Ire partie - IV° partie ( chapitres I-VII ).‎

‎Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1970 In-12 ( 175 X 110 mm ) de LVI-1470 pages, pleine basane verte, dos lisse orné de filets dorés, sous jaquette illustrée, rhodoïd et étui de carton gris. ( Présentation de l'éditeur ). Texte établi, présenté et annoté par Georges LUBIN. Bel exemplaire.‎

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‎OEUVRES AUTOBIOGRAPHIQUES II. Histoire de ma vie IV° partie ( chapitres VII-XV ), V° partie. Lettres d'un voyageur, un hiver à Majorque, Journal intime destiné à Musset, etc.‎

‎Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1993 In-12 ( 175 X 110 mm ) de 1638 pages, pleine basane verte, dos lisse orné de filets dorés, sous rhodoïd et étui illustré. ( Présentation de l'éditeur ). Texte établi, présenté et annoté par Georges LUBIN. Histoire de ma vie IV° partie ( chapitres VII-XV ), V° partie, Lettres d'un voyageur, un hiver à Majorque, Journal intime destiné à Musset, etc. Très bel exemplaire.‎

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‎SAND George‎

‎Oeuvres autobiographiques. Tome I.‎

‎Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1970 In-12 ( 175 X 110 mm ) de LVI-1470 pages, pleine basane verte, dos lisse orné de filets dorés, sous jaquette illustrée, rhodoïd et étui de carton gris. ( Présentation de l'éditeur ). Texte établi, présenté et annoté par Georges LUBIN. Petite marque de possession sur une garde, très bel exemplaire.‎

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‎SAND George‎

‎Oeuvres autobiographiques. Tome I.‎

‎Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1970 In-12 ( 175 X 110 mm ) de LVI-1470 pages, pleine basane verte, dos lisse orné de filets dorés, sous jaquette illustrée, rhodoïd et étui de carton gris. ( Présentation de l'éditeur ). Texte établi, présenté et annoté par Georges LUBIN. Très bel exemplaire.‎

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‎Oeuvres autobiographiques. Tome I.‎

‎Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1970 In-12 ( 175 X 110 mm ) de LVI-1470 pages, pleine basane verte, dos lisse orné de filets dorés, sous rhodoïd et étui de carton gris. ( Présentation de l'éditeur ). Texte établi, présenté et annoté par Georges LUBIN. Jaquette absente, très bel exemplaire.‎

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‎Oeuvres autobiographiques. Tome I.‎

‎Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 2004 In-12 ( 175 X 110 mm ) de LVI-1470 pages, pleine basane verte, dos lisse orné de filets dorés, sous rhodoïd et étui illustré. ( Présentation de l'éditeur ). Texte établi, présenté et annoté par Georges LUBIN. Très bel exemplaire.‎

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‎Oeuvres autobiographiques. Tome II.‎

‎Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1983 In-12 ( 175 X 110 mm ) de 1638 pages, pleine basane verte, dos lisse orné de filets dorés, sous jaquette illustrée, rhodoïd et étui de carton gris. ( Présentation de l'éditeur ). Très bel exemplaire.‎

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