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‎Pierre LOUYS‎

‎"... Mais de l'autre côté du polygone tout change ; il y a un autre bois de Vincennes, beau comme la Muette, et d'aussi grand air..." Lettre autographe signée adressée à son frère Georges Louis concernant son agréable découverte du bois de Vincennes et de son désir de devenir vincennois‎

‎Paris s.d. (ca 1910) | 13.50 x 17.50 cm | 4 pages sur un double feuillet + une enveloppe‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Louÿs, adressée à Georges Louis. 61 lignes sur quatre pages rédigées à l'encre violette sur un double feuillet, enveloppe jointe. Lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Pierre Louÿs est positivement surpris par la beauté du bois de Vincennes dont il ne connaissait qu'une partie, le lac de Daumesnil, qu'il exècre : « Je ne connaissais du Bois que le lac Daumesnil, une sorte de dépotoir encore plus sale que le bois de Boulogne, plein de papier graisseux, culs de bouteille, os de poulet, filles dans l'herbe. Mais de l'autre côté du polygone tout change ; il y a un autre bois de Vincennes, beau comme la Muette, et d'aussi grand air...", ce qui l'incite à s'établir tout près : "La maison que j'ai en vue est située à Vincennes même, avenue Marigny. De sa porte à la station du Métropolitain = 10 minutes. De cette station à la Concorde = 16 minutes, trajet total = 26 minutes... Non c'est vraiment un lieu de séjour charmant et convenable." Désormais, le seul empêchement à son emménagement à Vincennes relève d'un ordre pécuniaire : "Au sujet de la maison à laquelle je songe, l'agence a répondu : 7000 monsieur, mais les propriétaires... je suis sûr que vous pourrez avoir ça pour 4000. J'en offrirai peut-être 3000, pas un sou de plus." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 88015

‎Pierre LOUS‎

‎"Aujourd'hui, après une journée qui a déjà duré11 hje n'ai fumé qu'un demipaquet de cigarettes." Carte autographe signée adressée à Georges Louis‎

‎Paris s. d. [après 1897] | 13.80 x 9 cm | une carte autographe recto et verso‎

‎Carte autographe de Pierre Louÿs signée de son initiale, adressée à Georges Louis et rédigée à l'encre violette des deux côtés. Billet adressé à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Pierre Louÿs révolutionne ses conditions de vie : "Je me soigne sérieusement. Voici deux jours que je me couche à minuit 1/2 pour me réveiller entre 9 et 10. Aujourd'hui, après une journée qui a déjà duré11 hje n'ai fumé qu'un demipaquet de cigarettes. C'est le quart de ma consommation habituelle pendant le même temps. En outre j'ai fait plus d'une lieue à pied, j'ai pris l'air tant que j'ai pu...Eh bien avec tout cela je me sens tout à fait mal portant, ou plutôt comme si j'étais au lendemain d'une longue et grave maladie. Ni forces ni nerfs. J'ai de la peine à écouter, à parler, à suivre une idée. Faut-il attribuer cela à mon rationnement de cigarettes ? C'est possible. Mais sincèrement je ne crois pas m'être senti aussibasdepuis 97, depuis le mois où tu es venu me voir à Alger." Amusant billet du plus tabagiste des écrivains (près de 60 cigarettes par jour...!) qui écrivit dansUne volupté nouvelle: "Une nuit, comme je me trouvais là, en conversation silencieuse avec deux chats de faïence bleue accroupis sur une table blanche, j'hésitais à choisir entre deux passe-temps de solitude: écrire un sonnet régulier en fumant des cigarettes, ou fumer des cigarettes en regardant le tapis du plafond. L'important est d'avoir toujours une cigarette à lamain; il faut envelopper les objets d'une nuée céleste et fine qui baigne les lumières et les ombres, efface les angles matériels, et, par un sortilège parfumé, impose à l'esprit qui s'agite un équilibre variable d'où il puisse tomber dans le songe." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 78160

‎Pierre LOUS‎

‎"C'est à cela seul que je dois mon indépendance littéraire et cette inestimable liberté du silence, qui n'est pas l'idéal de tous, mais qui me paraît être le bonheur du poëte..." Importante lettre autographe signée adressée à Alfred Vallette à propos du succès inattendu de son Aphrodite‎

‎Paris 1896 | 13 x 20.50 cm | 3 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Louÿs, adressée à son éditeur Alfred Vallette, 50 lignes rédigées à l'encre violette sur un double feuillet. Pierre Louÿs répond à son ami et éditeur Alfred Vallette après une polémique lancée par un journaliste de Comoedia, polémique qui pourrait entamer leur amitié : "Je ne suis pour rien dans l'écho publié par Comoedia... Mais ce que vous en citez suffit à me montrer que le rédacteur s'est mal informé." et il entend lui rappeler qu'ils n'avaient pu tomber d'accord sur les modalités d'édition d'Aphrodite et qu'il n'entrevoyait qu'une diffusion confidentielle pour son dernier livre : "L'histoire de notre édition est très simple. Vous m'avez proposé un traité que je n'ai pas trouvé bon ; j'ai préféré le "compte d'auteur" et je ne peux pas vous accuser d'avoir mal prévu le succès du livre puisque moi-mêmej'avais écrit mon roman pour vingt amis et quelques inconnus." C'est pourquoi le père d'Aphrodite s'étonne du triomphe rencontré par l'ouvrage : "Si une diseuse de bonne aventure nous avait prédit alors qu'Aphrodite dépasserait un jour le 300e mille, nous l'aurions traitée comme une pauvre folle." ; ce dernier consacrant sa notoriété et sa richesse dans le monde des lettres : "J'ai en outre une seconde raison pour ne pas vous en vouloir du traité que j'ai signé avec vous : c'est qu'en préservant mes droits d'autuer sur ce roman, j'ai fait sans le savoir, ma fortune. C'est à cela seul que je dois mon indépendance littéraire et cette inestimable liberté du silence, qui n'est pas l'idéal de tous, mais qui me paraît être le bonheur du poëte..." Très belle autographe sur le triomphe en littérature de Pierre Louÿs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86610

‎Pierre PUVIS DE CHAVANNES‎

‎"dans une caisse qui menaçait de devenir un cerceuil" Lettre autographe signée sur ses tableaux‎

‎Paris 21 octobre 1884 | 11.40 x 17.80 cm | une feuille‎

‎Emouvante lettre autographe signée du peintre Pierre Puvis de Chavannes, sur deux pages d'un feuillet remplié, qui se désole de ses tableaux entreposés au musée d'Amiens attendant d'être exposés. Le peintre s'adresse à un destinataire probablement en poste au musée de Picardie d'Amiens, qui lui avait donné des nouvelles de ses oeuvres conservées dans le musée encore en travaux d'angrandissement : "J'étais en effet très attristé de savoir d'une part mes tableaux en péril, et ceux qui doivent les compléter enfermés depuis plus de deux ans dans une caisse qui menaçait de devenir un cerceuil - je m'y sentais avec eux - je souffrais aussi de voir fuir cet été incandescent et si propice à la construction sans qu'une pierre eût été posée, ce que vous dites me rassure pour l'avenir."Il évoque également son ami Charles Borély, premier conservateur du musée de Picardie, qui n'a pas pu voir le musée achevé : "Puisse Dieu me porter vie et me permettre de voir s'achever ce monument - mon pauvre ami Borély si dévoué à son musée n'aura pas eu cette joie". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 71462

‎Pierre LOUS‎

‎"Edison est en France..." Lettre autographe signée adressée à Georges Louis‎

‎Paris Lundi 11 septembre [1911] | 13.50 x 18 cm | 5 pages sur un double feuillet et un feuillet libre‎

‎Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs], adressée à Georges Louis.Cinq pages rédigées à l'encre violette sur un double feuillet et un feuillet libre. Un article de presse encollé sur le recto du feuillet simple.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Pierre Louÿs commente dans cette lettre la visite de Thomas Edison à Paris: «Edison est en France. Vers la fin du mois dernier, un journaliste l'a interrogé. Je regrette de ne pas avoir conservé l'article.» L'écrivain se lance alors dans un véritable dialogue, d'après ses souvenirs dudit article, paraphrasant l'inventeurà la manière d'un témoin ayant lui-même assisté à l'interview : «A la simple question «Etes-vous content de votre voyage?» Edison a répondu par des phrases aimables, et tout de suite, de lui-même il a amis la conversation sur les sujets: Monoplan. Guerre. Il a dit (je ne répète que de mémoire le sens de ce que j'ai lu:) Il a dit en substance: «Vous n'êtes pas encore assez emballés sur la valeur de votre nouvelle arme: elle est formidable. Vous prenez les aéroplanes pour des éclaireurs. Dites d'abord: des combattants. Des hauteurs où le monoplan évolue facilement aujourd'hui, il y a une puissance militaire effective, mais surtout une puissance morale incalculable.» Il s'expliquait ainsi: « Donnez des grenades à un aviateur qui les laissera tomber. Même si elles sont peu dangereuses, même si elles touchent rarement leur but, tout l'armée ennemie se débandera comme un troupeau de moutons sous le vol de l'aigle. Cinq, six grenades tombant du ciel provoqueront une terreur panique. Rien n'est effrayant pour une foule comme un péril qui vient d'en haut.»» Cette «remarquable interview» relatée par l'écrivain qui trouve que «la théorie est juste», souligne le caractère visionnaire d'Edison qui semble ici relater les faits de la Première guerre mondiale à venir. L'érudit Pierre Louÿs éclaire cette théorie d'«Edison prophète» de sa culture classique:«Elle concorde‎

Referencia librero : 77520

‎Pierre Henri CAMI‎

‎"Encore une fois merci pour vos invitations aux réceptions chaplinesques. Grâce à vous, Charlie avec qui j'étais un peu en froid, depuis notre désaccord sur "Verdoux", m'a accueilli à bras ouverts." Importante lettre autographe signée adressée à Carlo Rim le remerciant de lui avoir permis de renouer en amitié avec Charlie Chaplin lors de son passage en France‎

‎s. l. 9 Novembre 1952 | 21 x 27 cm | une feuille‎

‎Très belle lettre autographe signée de Cami adressée à son ami l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim qui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob (41 lignes à l'encre noire depuis son domicile parisien) évoquant la joie de son fraternelle amitié recouvrée avec Charlie Chaplin grâce à lui. Cami remercie Carlo Rim de lui avoir permis de retrouver les bonnes grâces de Charlie Chaplin avec qui il était brouillé après 35 ans d'amitié et il propose, dans la foulée, au cinéaste marseillais un projet de biographie de son ami Chaplin ainsi qu'un projet d'adaptation cinématographique de son dernier ouvrage paru : "Mon cher Carlo Rim, Maintenant que Chaplin est parti, je tiens à vous remercier de tout coeur pour vos amicales attentions à mon égard durant son séjour. Je vous avais demandé il y a quelques jours si votre éditeur serait interessé par mes souvenirs sur Charlot. On a beaucoup écrit sur Chaplin, je ne l'ignore pas, mais mon livre n'est pas une simple biographie, mais plutôt une étude humoristique et assez imprévue sur la double personnalité de Charlie. En somme presque un roman avec de nombreuses et sensationnelles anecdotes inédites sur ses séjours en Europe. A défaut de l'édition en volume, ne connaitriez-vous pas une revue cinématographique susceptible de faire paraître mes souvenirs romancés en feuilleton ? D'autre part, je viens de terminer un roman comique intitulé "TON TOIT EST A TOI" tout à fait rêvé comme sujet pour une adaptation cinématographique. Cela intéresserait peut-être davantage votre éditeur et vous même en qualité de cinéaste. Je serai très heureux si ce roman vous plaisait de travailler en amicale collaboration avec vous. Encore une fois merci pour vos invitations aux réceptions chaplinesques. Grâce à vous, Charlie avec qui j'étais un peu en froid, depuis notre désaccord sur "Verdoux", m'a accueilli à bras ouverts. Et nous avons pu évoquer avec émotion nos 35 ans d'amitié. Avec ma reconnaissance, croyez-moi toujours votre Camicalement dévoué Cami. Veuillez, je vous prie, transmettre à votre charmante femme mon très sympathique souvenir." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 80572

‎Pierre LOUS‎

‎"H.[eredia] refuse [...] la dédicace d'Aphr.[odite] parce qu'il a encore deux filles à marier." Lettre autographe signée adressée à Georges Louis‎

‎Paris 12 novembre 1895 | 12.50 x 20 cm | 4 page sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Louÿs, signée de son initiale, adressée à Georges Louis. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un double feuillet.Enveloppe jointe portant, au verso, le cachet de cire intact au chiffre de l'écrivain.Pliure transversale inhérente à l'envoi. Importante lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Comme en atteste l'enveloppe jointe, Pierre Louÿs envoie cette lettre à son frère alors que celui-ci exerce la fonction de délégué de la France à la Commission internationale de la dette égyptienne et se trouve au Caire. En bon socialite, Pierre raconte à son frère ses nouvelles rencontres: «J'ai rencontré hier chez un ami un des fils de ton ministre [Marcellin Berthelot]. Je les connais d'ailleurs depuis longtemps tous les quatre, mais je les vois peu. L'un d'eux (André) est un ami d'Henri Mougeot avec lequel il a loué ainsi que deux ou trois autres jeunes gens une maison à Chevreuse et une maîtresse à Paris. [...] L'autre, Daniel est professeur à l'Ecole de Pharmacie. Chimiste remarquable dit-on. Philippe ne fait rien de spécial [...] Enfin René, le plus jeune, est le plus ancien ami de Blum et son grand rival d'autrefois au concours général. [...] C'est Philippe qui fit il y a cinq ou six ans avec Léon Daudet et Georges Hugo une trinité si célèbre. Il est également connu pour avoir fait un sonnet où se trouvaient six rimes en omphe, ce qui stupéfia Heredia.» Mais ces mondanités n'éloignent pas Pierre Louÿs de la littérature. En effet, son premier roman intitulé Aphrodite va bientôt paraître et il se demande à qui il pourrait le dédier. Il a d'abord pensé à José Maria de Heredia mais... «H. refuse [...] la dédicace d'Aphr. parce qu'il a encore deux filles à marier. J'avais mis moi-même mille réticences dans mon offre, et sa réponse, après tout n'est pas désobligeante. Je sais d'autre part qu'il répète devant des étrangers et indifférents tout ce qu'il m'a dit du livre et dans les mêmes termes hyperboliques. Enfin il m'a donné cet argument: je veux vous faire un‎

Referencia librero : 77509

‎Pierre BRISSAUD‎

‎"Il n'a pas pleuré" ou Notre défenseur de demain. Robe de style et robe de baptême de Jeanne Lanvin (pl.63, La Gazette du Bon ton, 1920 n°8)‎

‎Lucien Vogel éditeur | Paris 1920 | 18 x 24 cm | une feuille‎

‎Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 54806

‎Pierre LOUS‎

‎"Il est excellent, le projet d'ouvrir le Panthéon aux héros qui ont tout offert à la Patrie, jusqu'à perdre leur nom pour elle." Lettre autographe signée adressée à Georges Louis‎

‎Paris s. d. [novembre 1920] | 13.50 x 18 cm | 4 pages sur 4 feuillets‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Louÿs, adressée à Georges Louis. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur quatre feuillets. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Cette lettre a été écrite après la Première guerre mondiale: «Il est excellent, le projet d'ouvrir le Panthéon aux héros qui ont tout offert à la Patrie, jusqu'à perdre leur nom pour elle. Et ce serait, pour l'archevêché de Paris, une occasion inespérée de rendre spontanément à nos grands morts de la crypte les respects que lui seul au monde leur dénie. Il réparerait ainsi une erreur qui a trop duré pour sa gloire. Les cimetières sont désaffectés. Aucune raison théologique ne peut leur attribuer un caractère plus religieux qu'au souterrain d'un monument surmonté d'une croix colossale et sanctifié par des cendres.» En effet, en novembre 1920, Charles Dumont, le rapporteur général du budget, exprime sa volonté de faire entrer le soldat inconnu au Panthéon. Finalement, seule la cérémonie y aura lieu et les restes du plus célèbre des combattants demeureront, comme chacun sait, sous l'Arc de Triomphe. L'unique poilu à rejoindre le Panthéon, Maurice Genevoix, n'y entrera que cent ans plus tard, le 11 novembre 2020. Louÿs achève sa lettre sur un très bel hommage à l'écrivain qu'il admire depuis toujours: «On est mal avisé d'interdire aux fidèles un tel pèlerinage. Ils le font. Pour l'immense humanité, la terre où s'est couché le cadavre de Hugo est terre sainte.» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 78161

‎Pierre PUVIS DE CHAVANNES - Armand DAYOT‎

‎"L'espérance" - Lithographie originale sur Japon - L'Estampe Moderne‎

‎Imprimerie Champenois pour CH. Masson H. Piazza | Paris (Avril 1898) | 20.30 x 27 cm | une feuille et une serpente‎

‎Rare lithographie originale imprimée en manière de crayon, exécutée par Pierre Puvis de Chavanne pour L'Estampe Moderne, datée du 1er août 1869, série numéro 12 publiée en avril 1898. Une des50 épreuves de grand luxe tirées sur Japon à grandes marges, papier velin contrecollé sur Japon, signature de l'artiste et date dans la planche, timbre à sec de l'éditeur représentant un profil d'enfant en marge inférieure, tampon numéroté du tirage de luxe au dos,petite mouillure sombre en coin,légère trace du tampon de la gravure précédente au recto ; gravure précédée d'une serpente légendée du nom de l'artiste, du titre, d'un extrait d'oeuvre et d'une petite présentation de la gravure; serpente vierge. Lithographie inspirée d'un extrait d'Armand Dayot, reproduit sur la serpente de l'estampe. Magnifique publication mensuelle française éditée entre mai 1897 et avril 1899, L'Estampe moderne se constitue de chromolithographies inédites qui, contrairement à d'autres revues comme Les Maîtres de l'Affiche et tel qu'il est stipulé sur les serpentes, ont été réalisées spécialement par chaque artiste pour la revue. Ce sont ainsi 100 estampes qui paraissent au total, couvrant les courants artistiques majeurs de la fin du XIXème siècle: Symbolisme, Art Nouveau, Préraphaélites, Orientalistes et Belle Epoque. Chaque livraison de quatre estampes est tirée à 2000 exemplaires vendus 3,50F et 100 sur papier Japon proposés à 10F. Henri Piazza prévoit également un tirage confidentiel de très grand luxe: 50 exemplaires sur Japon à grandes marges et 50 en noir sur Chine au prix considérable de 30F. Cette estampe d'un beau format est superbement imprimée sur le plus prestigieux des papiers: le Japon. Epais, soyeux, satiné et nacré, il contribue à faire de chaque page une uvre à part entière. Sa qualité d'absorption de l'encre et son affinité avec les couleurs en font également le support idéal de ces très belles lithographies. L'intérêt des collectionneurs français pour les affiches artistiques s'amplifie au début des années 1890. Octave Uzanne, pour qualifier cette fièvre invente le terme d'«affichomanie». L'affiche, à l'origine populaire et placardée dans les rues de la capitale, devient alors objet d'art et son support éphémère se fait précieux et voué à la conservation. Piazza décide de soustraire l'affiche à sa vocation publicitaire et de l'élever au rang d'uvre d'art à part entière au même titre que le livre illustré de luxe. Il compose ainsi une collection prestigieuse d'uvres entièrement originales, par les artistes européens les plus en vue du moment: Georges de Feure, Eugène Grasset, Henri Detouche, Emile Berchmans, Louis Rhead, Gaston de Latenay, Lucien Lévy-Dhurmer, Gustave-Max Stevens, Charles Doudelet, Hans Christiansen, Henri Fantin-Latour, Steinlen, Ibels, Engels, Willette, Henri Meunier, Evenepoël, Bellery-Desfontaines, Charles Léandre, etc. Bel exemplaire dans le style symboliste de l'artiste. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 74379

‎Pierre PUVIS DE CHAVANNES‎

‎"L'espérance" - Lithographie originale sur Chine - L'Estampe Moderne‎

‎Imprimerie Champenois pour CH. Masson H. Piazza | Paris (Avril 1898) | 20.30 x 27 cm | une feuille‎

‎Rare lithographie originale, exécutée par Pierre Puvis de Chavanne pour L'Estampe Moderne, série numéro 12 publiée en avril 1898. Une des50 épreuves de grand luxe tirées sur Chine à grandes marges, signature de l'artiste dans la planche, timbre à sec de l'éditeur représentant un profil d'enfant en marge inférieure, contrecollée sur un feuillet de papier vélin avec au dos le tampon numéroté du tirage de luxe, pâles rousseurs marginales, petite mouillure sombre en coin, légère trace du tampon de la gravure précédente au recto. ithographie inspirée d'un extrait des Jeux du cirque écrit par Hugues Le Roux. Magnifique publication mensuelle française éditée entre mai 1897 et avril 1899,L'Estampe modernese constitue de chromolithographies inédites qui, contrairement à d'autres revues commeLesMaîtres de l'Afficheet tel qu'il est stipulé sur les serpentes, ont été réalisées spécialement par chaque artiste pour la revue. Ce sont ainsi 100 estampes qui paraissent au total, couvrant les courants artistiques majeurs de la fin du XIXème siècle: Symbolisme, Art Nouveau, Préraphaélites, Orientalistes et Belle Epoque. Chaque livraison de quatre estampes est tirée à 2000 exemplaires vendus 3,50F et 100 sur papier Japon proposés à 10F. Henri Piazza prévoit également un tirage confidentiel de très grand luxe: 50 exemplaires sur Japon à grandes marges et 50 en noir sur Chine au prix considérable de 30F. Cette estampe d'un beau format est superbement imprimée sur l'un des plus prestigieux papiers: le Chine. «Malgré toutes ses qualités, le papier de Chine, trop inconsistant, doit sa réputation, non pas à sa propre beauté, mais bien à ses affinités particulières avec l'encre d'impression. Son tissu, lisse et mou tout ensemble, est plus apte qu'aucun autre à recevoir un beau tirage. Cette propriété fait rechercher le papier de Chine pour le tirage des gravures...» (Anatole France). L'intérêt des collectionneurs français pour les affiches artistiques s'amplifie au début des années 1890. Octave Uzanne, pour qualifier cette fièvre invente le terme d'«affichomanie». L'affiche, à l'origine populaire et placardée dans les rues de la capitale, devient alors objet d'art et son support éphémère se fait précieux et voué à la conservation. Piazza décide de soustraire l'affiche à sa vocation publicitaire et de l'élever au rang d'uvre d'art à part entière au même titre que le livre illustré de luxe. Il compose ainsi une collection prestigieuse d'uvres entièrement originales, par les artistes européens les plus en vue du moment: Georges de Feure, Eugène Grasset, Henri Detouche, Emile Berchmans, Louis Rhead, Gaston de Latenay, Lucien Lévy-Dhurmer, Gustave-Max Stevens, Charles Doudelet, Hans Christiansen, Henri Fantin-Latour, Steinlen, Ibels, Engels, Willette, Henri Meunier, Evenepoël, Bellery-Desfontaines, Charles Léandre, etc. Bel exemplaire dans un style symboliste de l'artiste. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 74380

‎Pierre MOURGUE‎

‎"La soirée au théâtre" Smoking et cape "Priola", de Larsen (pl.57, La Gazette du Bon ton, 1922 n°9)‎

‎Lucien Vogel éditeur | Paris 1922 | 18 x 24 cm | une double page‎

‎Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche. La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. Avant l'illustration sur la dernière page du double feuillet, texte de Caylus "Le bois dans la mode". - Photographies et détails sur www‎

Referencia librero : 84825

‎Pierre BENOIT‎

‎"Le successeur de Deberly s'est vraiment surpassé. J'en éprouve autant de fierté que j'y étais pour quelque chose." Lettre autographe signée adressée à un ami notamment à propos d'un article paru dans une revue‎

‎Ciboure 30 Janvier 1952 | 13.50 x 21 cm | deux pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Benoit, envoyée depuis sa priorité de Ciboure, 22 lignes à l'encre bleue. La missive est à en-tête de l'Académie française. Traces de pliures centrales, perforations dûes à un rangement dans un classeur n'ayant occasionné aucun manque. "30 Janvier 1952 Mon cher ami, Me voici donc de retour. La nécessité à un peu de paix pour mettre un courrier en ordre me fait retarder de quelques jours le plaisir de vous voir. Il me reste celui de vous écrire, et de vous dire - chose un peu ridicule de ma part puisque le dit numéro contient un article de votre serviteur - que j'ai trouvé vraiment très réussi le numéro du courrier de la compagnie de Novembre-Décembre. Le successeur de Deberly s'est vraiment surpassé. J'en éprouve autant de fierté que j'y étais pour quelque chose. [...] Comme je ne serai certainement pas de retour avant une semaine, pouvez-vous m'honorer ici de quelques mots de réponse, qui seront mieux que les bienvenus ? Sincèrement vôtre. Pierre Benoit. Ciboure - Basses-Pyrénées." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85249

‎Pierre LOTI‎

‎"Malade depuis hier matin, je ne puis aller jusqu'à vous." Billet autographe de Pierre Loti signé de son vrai nom Julien Viaud‎

‎Hendaye s. d. | 11.30 x 9 cm | une feuille‎

‎Billet autographe de Pierre Loti, signé Julien Viaud. 8 lignes à l'encre noire sur un billet cartonné. "Malade depuis hier matin, je ne puis aller jusqu'à vous. J'aurais grand plaisir à vous voir ce soir, entre 5 et 6h, si vous n'avez rien de mieux à faire, - où bien demain soir à la même heure si vous ne pouvez pas aujourd'hui". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 73229

‎Pierre LOUS‎

‎"Mallarmé m'a écrit des choses pompeuses sur Lêda." Lettre autographe signée‎

‎Paris [18]93 | 13.50 x 14.50 cm | quatre pages sur un feuillet remplié‎

‎Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs] datée de Noël [18]93 adressée à Georges Louis. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un double feuillet bleu aux initiales de l'écrivain et à en-tête du 49 rue Vineuse. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Pierre Louÿs envoie cette lettre à son frère alors que celui-ci vient de prendre ses fonctions de délégué de la France à la Commission internationale de la dette égyptienne et se trouve au Caire : «La lettre où tu me demandais d'acheter un cadeau de jour de l'an m'est arrivée trop tard (vingt quatre heures) pour que je puisse l'envoyer à temps. J'espère que tu auras pu trouver quelque chose là-bas.» Faute de cadeau, Pierre a pu transmettre à son frère un portrait de lui: «En même temps que ma dernière lettre j'ai mis à la poste pour toi une photo du photographe ordinaire de Jane Hading, et qui représente un Pierre posthume et sentimental, assez ressemblant tout de même. L'épreuve n'était pas très propre, mais c'était la seule que j'eusse encore reçue.» On ne connaît à l'heure actuelle que très peu de portraits photographiques de l'écrivain et il ne nous a pas été possible d'identifier le cliché dont il est ici question. L'année 1893 est marquée par plusieurs succès littéraires pour Pierre Louÿs qui n'avait jusqu'ici publié qu'Astarté à compte d'auteur en 1891 et avait aux côtés d'André Gide, son ami de l'Ecole Alsacienne, et Paul Valéry créé La Conque, « anthologie des plus jeunes poètes » dont le premier numéro vit le jour le 15 mars 1891. Coup sur coup, paraissent Chrysis ou la cérémonie matinale, la traduction des Poésies de Méléagre et enfin Lêda ou la louange des bienheureux ténèbres. Il est d'ailleurs question de ce dernier titre dans notre lettre: «Mallarmé m'a écrit des choses pompeuses sur Lêda; mais de sa part cela ne signifie rien.» Pierre Louÿs fréquenta Mallarmé dès les années 1890 et rencontra à ses «mardi» de nombreuses personnalités, notamment Henri de Régnier. Très admiratif des vers du maître symboliste qu'il‎

Referencia librero : 77475

‎Pierre LOUS‎

‎"Mon souhait, ce serait que nous choisissions deux petites maisons contigües près de Paris. " Lettre autographe signée adressée à Georges Louis‎

‎Tamaris 19 juin 1907 | 13.50 x 20.50 cm | 4 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs], adressée à Georges Louis.Quatre pages rédigées à l'encre violette sur un double feuillet. Enveloppe jointe. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Ecrite depuis Tamaris où l'écrivain est en vacances et tente d'acheter Psyché, cette belle lettre constitue une véritable ode à littérature et à la bibliophilie. Louÿs «rempli[t] deux pages de lettresur cette question » et écrit en effet: «Quand je pars j'enferme toujours tout pour que mes bonnes ne bouquinent pas en mon absence, ce qui serait désastreux. J'ai malheureusement des titres de livres qui pourraient quelquefois les tenter. [...] Que faire? Te laisser les clefs? je le ferais certainement si je partais pour six mois, mais pour une courte absence... [...] je ne les ai pas en double et [...] la clef de mon cabinet enferme mon bureau qui est l'âme de la maison.» Georges transmit très vite à son frère l'amour des livres et des textes et ce dernier rappelle ici cette communion spirituelle profonde: «Quand je regarde ma bibliothèque, j'ai constamment le regret que tu n'en profites pas davantage. Je voudrais toujours la réunir à la tienne, et que le jour où ta vie sera libre, tu n'aies qu'à sortir de ta chambre à coucher pour prendre chez moi ce que tu désires.» Bien qu'heureux de prendre quelques congés, son frère lui manque: «C'est là un peu ce qui m'empêche d'aimer Biarritz, c'est que j'y vois une menace de séparation si complète pour nous deux. [...] Je ne pourrais pas te suivre là-bas et je ne te verrais plus qu'un ou deux mois par an; cela me fait peur.Mon souhait, ce serait que nous choisissions deux petites maisons contigües près de Paris. [...] Mais il n'est pas temps d'en parler. » Cette rêverie sentimentale d'un avenir à deux laisse vite place à un long passage concernant la politique internationale et le jeu des alliances européennes. Georges est alors Directeur des affaires politiques du Quai d'Orsay et les deux frères évoquent donc naturellement ce sujet: «Le cercle d‎

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‎Pierre BRISSAUD‎

‎"Neuf heures...il faut que je rentre dîner" Costumes veston, de Larsen (pl.57, La Gazette du Bon ton, 1922 n°8)‎

‎Lucien Vogel éditeur | Paris 1922 | 18 x 24 cm | une feuille‎

‎Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche de la planche. La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 57519

‎Pierre BRISSAUD‎

‎"Neuf heures...il faut que je rentre dîner" Costumes veston, de Larsen (pl.57, La Gazette du Bon ton, 1922 n°8)‎

‎Lucien Vogel éditeur | Paris 1922 | 18 x 24 cm | une feuille‎

‎Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche de la planche. La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84786

‎Pierre LOUS‎

‎"Oh! En 1930 ce sera bien différent sans doute; mais j'aurai 60 ans dans quinze ans; et je m'inquiète d'abord de 1917; même de 1916." Lettre autographe signée adressée à Georges Louis‎

‎Paris Lundi 11 septembre [1916] | 13 x 20.50 cm | 3 pages sur 2 feuillets‎

‎Lettre autographe de Pierre Louÿs signée de son initiale, adressée à Georges Louis.Deux pages rédigées à l'encre violette sur deux feuillets.Pliures centrales inhérentes à l'envoi. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Dans cette intéressante lettre, Louÿs évoque longuement la difficulté des écrivains à vivre de leur plume. Intitulant sa missive «Suite de notre conversation à propos de guerre et de littérature», il fait d'abord un constat très pessimiste : «Au XVIème siècle? C'était encore bien pire! Au XVIème, le littérateur indépendant n'existait pas du tout - pour écrire il fallait une charge, un bénéfice, - ou une terre et des revenus, rare fortune chez les écrivains. [...] C'est seulement au XIXème s. qu'on trouvera un très petit nombre d'écrivains consciencieux vivant de leur plume. Et encore...Veux-tu les compter? Hugo y parvient presque seul. Lamartine y échoue et est obligé de mendier lamentablement à la fin de sa vie. Gautier, qui avait des dons magnifiques, ne subsiste qu'en écrivant dans les journaux [...] tu vois ce que je veux dire: Théâtre et Journal.» Il poursuit: «Cela va bien en temps de paix. - En 1890, l'Echo de Paris insérait des poèmes en prose en premier colonne. - En [date illisible car raturée] le Figaro avait un supplément littéraire. [...] Mais en temps de guerre, en ce siècle-ci, et dix, douze ou quinze ans après la guerre, nous n'irons plus au bois; les lauriers sont coupés.Oh! En 1930 ce sera bien différent sans doute; mais j'aurai 60 ans dans quinze ans; et je m'inquiète d'abord de 1917; même de 1916. » Cette lettre très pessimiste a été écrite à une période où Louÿs est au plus mal «L'homme qui écrivait ces pages était un homme seul, reclus, malade, drogué, entouré de créatures douteuses et n'ayant pour confident que ce frère adoré qui pourrait moins d'un an plus tard.» (Ibid.) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 77523

‎Pierre BRISSAUD‎

‎"Rentrez vos blancs moutons" Une bergère par Chéruit (pl.8, La Gazette du Bon ton, 1912-1913 n°4)‎

‎Lucien Vogel éditeur | Paris Février 1913 | 19 x 24.50 cm | une feuille‎

‎Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé et signée en bas à droite. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) La Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: « En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France. » («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, La Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 54507

‎Pierre LOUS‎

‎"Sais-tu qu'avant quinze jours je serai auprès de toi ? [...] Puis-je espérer que d'ici là tu auras repris un peu de forces ?" Lettre autographe de jeunesse signée, l'une des dernières adressées à son père Pierre-Philippe Louis‎

‎Paris jeudi 4 avril [1889] | 12.50 x 20 cm | 4 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs], adressée à son père, quatre pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet de papier blanc.Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli. Cette lettre a été expédiée par le jeune Pierre Louÿs alors qu'il fait ses études au lycée Janson-de-Sailly (Paris - 16e). Il s'agit vraisemblablement de l'une des dernières lettres de Pierre Louÿs à son père, dix jours avant le décès de celui-ci :«Sais-tu qu'avant quinze jours je serai auprès de toi ? [...] Puis-je espérer que d'ici là tu auras repris un peu de forces ?» La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes: «Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale de Pausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon, Pierre Louÿs) Pierre Louÿs n'a que neuf ans lorsque sa mère décède brusquement. Le père confie dès lors son éducation à son frère Georges, de vingt ans son aîné et Pierre le rejoint alors à Paris où il fréquente l'Ecole Alsacienne puis le lycée Janson-de-Sailly. Malgré le peu d'affection que lui montre celui-ci, le jeune homme écrit toutes les semaines à son «cher papa», résidant à Dizy-Magenta près d'Epernay. Le jeune homme s'enquiert de sa mauvaise santé: «Puis-je espérer que d'ici là tu auras repris un peu de forces? Sans doute. Ton eczéma, nous le souhaitons, n'aura pas augmenté; et les feuilles vertes qui commencent à poindre te donneront peut-être de l'espoir à toi-même, pour un mieux l'été prochain.» Le «mieux» ne viendra hélas pas, et Pierre Philippe Louis rendra son dernier soupir le 14 avril 1889. En attendant, Pierre Louÿs donne des nouvelles de la famille, plus précisément de Germaine, la fille de sa sur Lucie: «J'ai été aujourd'hui rue de la Santé prendre des nouvelles de Germaine. J'ai trouvé la petite opérée en très bon état, très gaie et bien portante. Elle était levée, et jouait par terre. [...] Enfin j'ai terminé ma journée en allant chez ma tante Marie et chez Elisabeth. Tout le monde va bien dans les deux maisons...» Comme à son habitude, toujours soucieux de décevoir son père, il lui transmet finalement ses résultats scolaires: «je retourne demain au lycée (Georges t'a-t-il dit que j'avais été second en Anglais?)» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 77511

‎Pierre BENOIT‎

‎"Si, sans ces circonstances, on n'embêtait pas les amis, à quoi serviraient-ils?" Lettre autographe signée adressée à un ami‎

‎La Roche-Posay s. d. [ca 1950] | 13.50 x 21 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Benoit, envoyée depuis la Roche-Posay, 15 lignes à l'encre bleue, à propos de l'amitié et de la santé vacillante de sa femme. Traces de pliures centrales, perforations dûes à un rangement dans un classeur n'ayant occasionné aucun manque. "La Roche-Posay. Très cher ami, je serai à Paris du 27 au 2 Octobre. Triste voyage. Ma femme ne va pas bien du tout, et je la rejoins pour essayer de savoir de quoi il retourne. [...] ... je ferai tout pour vous voir durant mon séjour. Si, sans ces circonstances, on n'embêtait pas les amis, à quoi serviraient-ils?" Ne m'écrivez pas ! C'est moi qui vous téléphonerai. Toute mon affection. Pierre Benoit." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85247

‎Pierre BENOIT‎

‎"Vous êtes, comme moi, à peu près en règle avec les lettres de nouvel an. Ne nous considérons pas l'un pour l'autre comme appartenant à ce genre de fournées." Lettre autographe signée à propos notamment des obligations épistolaires de souhaits de bonne année‎

‎Ciboure 14 Février [ca 1960] | 21 x 27 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Benoit, depuis sa propriété de Ciboure, 15 lignes à l'encre noire. Traces de pliures centrales, perforations dûes à un rangement dans un classeur n'ayant occasionné aucun manque. Pierre Benoit sera bientôt à Paris et aura le plaisir de rencontrer son ami : "j'aurais une vraie joie à faire en tête avec vous, dans un déjeuner discret, un petit tour d'horizon..." lorsque ce dernier aura arrêté, d'après son emploi du temps, une date pour leur entrevue : "Consultez votre emploi du temps, et donnez-moi un coup de téléphone, de préférence le matin, vers 10 heures, moment qui convient aux travailleurs que nous sommes..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85012

‎Pierre LOTI‎

‎"Vous auriez ici une hospitalité tout à fait modeste et campagnarde ; mais, comme compensation, une paix absolue dans un recoin isolé, un petit jardin en terrasses où l'air et la vie sont incomparables, - et puis des matelots et des canots à vos ordres pour remonter la rivière." Lettre autographe signée de Pierre Loti adressée vraisemblablement à Julia Daudet dans laquelle il se montre heureux de lui rendre un service et de l'accueillir peut-être bientôt à Hendaye‎

‎s. l. [Hendaye] s. d. [1892] | 16 x 14 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signé de Pierre Loti adressée vraisemblablement à son éditeur. 32 lignes à l'encre noire sur un feuillet double. Légères rousseurs. "Chère madame, vous me demandez la chose la plus difficile du monde et j'en suis ravi, parce que cela me procurera l'occasion de vous donner une toute petite preuve d'attachement : je vais déloger quelqu'un pour vous trouver cette place. J'ai fait dernièrement une apparition de 48 heures à Paris, dans une vraie fièvre. Je vous dis cela par crainte que vous n'ayez cru que j'étais resté plus longtemps. En même temps que votre lettre, je reçois le livre "Rose et Ninette" que ma femme est en train de couper. Il porte une précieuse petite dédicace que je retiens comme une nouvelle promesse de mon grand ami. Vous auriez ici une hospitalité tout à fait modeste et campagnarde ; mais, comme compensation, une paix absolue dans un recoin isolé, un petit jardin en terrasses où l'air et la vie sont incomparables, - et puis des matelots et des canots à vos ordres pour remonter la rivière. Et nous serions si joyeux de vous recevoir. Si même mon grand ami préférait une solitude plus complète, il y aura tout un mois de printemps où je serai en garçon dans mon logis. Veuillez agréer, madame, l'hommage de mon affection. Pierre Loti." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85162

‎PIEM‎

‎100 dessins choisis‎

‎Le cherche midi | Paris 1984 | 15.50 x 24.50 cm | reliure de l'éditeur‎

‎Edition illustrée de dessins de Piem. Reliure de l'éditeur en plein cartonnage blanc, dos lisse, premier plat illustré. Agréable exemplaire malgré deux décolorations sur les plats. Envoi autographe signé de Piem à Sophie d'Abreu : "... cent dessins et un incertain regard..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 82295

‎Pierre PETIT‎

‎[PHOTOGRAPHIE] Portrait photographique de Victor Hugo‎

‎Pierre Petit | Paris s. d. [1861] | 6.20 x 10.20 cm | une photographie contrecollée sur carton‎

‎Photographie originale imprimée sur papier albuminé et contrecollée sur carton. Annotations manuscrites au dos. Toute première photographie de Victor Hugo barbu. C'est en janvier 1861, à la suite d'un violent mal de gorge, que l'écrivain décide de se laisser pousser la barbe: «Je laisse pousser ma barbe pour voir si cela me protégera contre les maux de gorge». On trouve plusieurs occurrences à la célèbre barbe dans la correspondance de Victor Hugo: Conclusion: il faut qu'une tête d'homme soit bien belle, bien modelée par l'intelligence et bien illuminée par la pensée, pour être belle sans barbe ; il faut qu'une face humaine soit bien laide, bien irrémédiablement déformée et dégradée par les idées étroites de la vie vulgaire, pour être laide avec la barbe. Donc, laissez croître vos barbes, vous tous qui êtes laids, et qui voudriez être beaux?!» (lettre à un destinataire inconnu, 1845) Outre l'aspect esthétique de cette métamorphose, il s'agit d'un véritable pied de nez aupouvoir impérial qui avait décrété l'interdiction de la barbe dans le corps enseignant. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 71163

‎Pierre PETIT‎

‎[PHOTOGRAPHIE] Portrait photographique de Louis Pasteur‎

‎Nadar | Paris 1910 | 10.50 x 15.60 cm | une photographie‎

‎Photographie argentique d'après la plaque originale de Pierre Petit qui a pris cette photo vers 1880. Format carte cabinet. Une photographie. Superbe épreuve, au fort contraste, très précise. Il existe plusieurs portraits de cette célèbre prise de poses dans l'atelier de Pierre Petit, on y voit toujours le scientifique de près, dans une tenue plus mondaine. Il porte la rosette de la légion d'honneur. Les séances chez Nadar semblent de quelques années plus anciennes. Dans cette séance de pose, Pasteur esquisse un sourire et porte une tenue plus chic. On connait des épreuves de cette séance de poses mais de face, pas de profil. Les cadrages de Pierre Petit sont assez inhabituels pour l'époque, serrés sur le personnage. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84464

‎Pierre DRIEU LA ROCHELLE - COLLECTIF‎

‎A certains. In La Nouvelle Revue Française n°330 de la 29e année‎

‎Nrf | Paris 1er août 1941 | 14.50 x 23 cm | broché‎

‎Edition originale. Autres contributions de M. Jouhandeau "Minos et Moi", C. Vermorel "Marche de Nuit", B. Fay "Caractère de l'Esprit français", J. Merrien "Le Breton", Alain "Les aventure du Coeur", R. Fernandez "De Melville à Giono"... Agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 35598

‎Pierre DRIEU LA ROCHELLE‎

‎A certains - In La Nrf N°330 de la 29ème année‎

‎Nrf | Paris 1941 | 14 x 22.50 cm | broché‎

‎Edition originale. Autres contributions de M. Jouhandeau, J. Merrien, Alain... Rousseurs sur les plats. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 38111

‎Pierre LOUBIÈRE‎

‎A contre-voix‎

‎Chez l'auteur | Paris 1953 | 12.50 x 16.50 cm | broché‎

‎Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Bel envoi autographe signé de l'auteur à Raymond Fournier : "... en souvenir des Rameaux 53..." Ouvrage illustré de 3 dessins de Jean Ferrieu. Infimes piqûres marginales sur les plats, exemplaire complet de son prière d'insérer. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 44476

‎Pierre PUTTEMANS‎

‎A chaque seconde‎

‎S. n. | s. l. s. d. [1959] | 17 x 13 cm | broché‎

‎Edition originale, un des 300 exemplaires numérotés, seul tirage avec 10 exemplaires de luxe. Précieux envoi autographe daté et signé de Pierre Puttemans à Roger Caillois "... en respectueux hommage..." Plats légèrement et marginalement insolés, agréable état intérieur. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 46384

‎Pierre PERRET‎

‎A capella. Des Trois Baudets à l'Olympia‎

‎Le cherche midi | Paris 2008 | 11.50 x 18.50 cm | broché‎

‎Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Bel exemplaire. Envoi autographe signé de Pierre Perret au journaliste d'Europe 1 Jacques Ourévitch. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 76168

‎Pierre JONQUERES D'ORIOLA‎

‎A cheval sur cinq olympiades‎

‎Raoul Solar | Paris 1968 | 13.50 x 20.50 cm | reliure de l'éditeur‎

‎Première édition collective et en partie originale, un des exemplaires du service de presse. Reliure de l'éditeur en plein skyvertex bleu, dos lisse, exemplaire complet de sa jaquette illustrée qui comporte trois petites déchirures marginales. Iconographie. Rare envoi autographe signé de Pierre Jonquères d'Oriola qui est le cavalier français le plus titré aux Jeux Olympiques, en sauts d'obstacle, à une femme prénommée Jacqueline. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83985

‎Pierre MAC ORLAN‎

‎A l'hôpital Marie Madeleine‎

‎Editions du Sagittaire | Paris 1924 | 11.50 x 15.50 cm | broché‎

‎Edition originale, un des 700 ex numérotés sur vélin de Rives, seul tirage avec 50 Japon. Bel exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 5047

‎Pierre CLARAC‎

‎A la recherche de Chateaubriand‎

‎A.G. Nizet | Paris 1975 | 14 x 22.50 cm | broché‎

‎Edition originale dont il n'est pas fait mention de grands papiers. Envoi autographe signé de l'auteur. Dos très légèrement passé, bel exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 36940

‎Pierre BRISSAUD‎

‎A l'opéra. Manteau et robe, pour le soir, de Jeanne Lanvin (pl.77, La Gazette du Bon ton, 1920 n°10)‎

‎Lucien Vogel éditeur | Paris 1920 | 18 x 24 cm | une feuille‎

‎Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 57577

‎Pierre HERBART‎

‎A la recherche d'André Gide‎

‎Gallimard | Paris 1968 | 12.50 x 20 cm | broché‎

‎Edition originale, un des 65 exemplaires numérotés sur vélin pur fil, seuls grands papiers après 8 hollande. Bel exemplaire en dépit du dos très légèrement jauni sans gravité. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 84953

‎Pierre DRIEU LA ROCHELLE‎

‎A propos d'un roman anglais - In La Nrf N°206 de la 19ème année‎

‎Nrf | Paris 1er Novembre 1930 | 14.50 x 23 cm | broché‎

‎Edition originale. Autres contributions de J. Vallès "Souvenirs d'un étudiant pauvre", J. Benda, Charles Du Bos "Ensrt-Robert Curtius"... Dos insolé, infimes déchirures marginales sans gravité sur les plats - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 34277

‎Pierre BOYE‎

‎A propos d'un bicentenaire : La prise de possession des duchés de Lorraine et de Bar‎

‎Berger-Levrault | Nancy 1937 | 22.50 x 28.50 cm | broché‎

‎Edition originale. Une petite tache en pied du premier plat, agréable exemplaire. Brochure illustrée de figures in et hors-texte. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 72427

‎Pierre LOUVET DE BEAUVAIS‎

‎Abregé de l'histoire de Provence contenant plusieurs memoires qui ont êté inconnûs aux auteurs qui ont écrit l'histoire de ce païs‎

‎Chez Léonard Tetrode | à Aix 1676 | 8.50 x 16.50 cm | 2 volumes reliés‎

‎Édition originale, très rare, illustrée d'un frontispice et de 27 portraits. Première des études de l'auteur sur la Provence, ce dernier donnera L'Histoire des troubles de Provence en 1679, puis Additions et illustrations sur les deux tomes de L'Histoire des troubles de Provence en 1680. On ne trouve pour ainsi dire jamais l'ensemble des volumes reliés uniformément, même seulement pour réunir L'Histoire des troubles et les Additions pourtant publiés chez le même éditeur à une année d'intervalle. Reliures en plein maroquin rouge d'époque. Dos à nerfs ornés. Plats décorés à la Du Seuil avec rectangle central constitué d'un triple filet, fers dans les écoinçons et triple filet d'encadrement. Tranches dorées. Un manque sur les deux tomes en tête et quatre coins un peu émoussés. Les 5 derniers feuillets du tome I sont affectés de traces de mouillure et d'humidité, idem pour les p. 523 à 556 du tome 2 ; les 2 derniers feuillets du tome II ayant été doublés de papier Japon (petits manques de lettres). Par précaution les traces d'humidité ont été stoppés par procédé chimique éprouvé. Les deux derniers feuillets de garde ont été renouvelés dans les 2 tomes par du papier Japon. On notera quelques différences entre les exemplaires que nous avons pu consulter: celui détenu par St. Andrew University en Grande-Bretagne contient 26 portraits (contre 27 pour le nôtre) et 2 frontispices dont un portrait de l'auteur au tome II; l'exemplaire de la bibliothèque de Munich ne contient que le portrait de l'auteur en frontispice (et pas le nôtre avec les armes des familles de Provence) et seulement 22 portraits. Deux exemplaires non décrits à la Bibliothèque Nationale de France et deux exemplaires en Grande-Bretagne dont un à la British Library non décrit. Histoire de la Provence depuis la domination romaine, description de la province, de ses grandes familles, des principales villes... Le second tome est consacré à l'histoire ecclésiastique provençale. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 55846

‎Pierre Petitfils‎

‎ALBUM VERLAINE‎

‎Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, Paris 1981. 1 volume de 320 pages, in-12, relié cuir souple, jaquette blanche illustrée, rhodoïd, étui de polyester transparent. 492 illustrations en héliogravure. Album n°20 de la Bibliothèque de la pléiade avec le catalogue analytique de l'´époque glissé dans l'étui.‎

‎Vingtième album de la Pléiade publié hors-commerce. État de conservation parfait. Condition idéale.‎

Referencia librero : 1039

Livre Rare Book

LIBRAIRIE PATRICE JEUDY
Paris France Francia França France
[Libros de LIBRAIRIE PATRICE JEUDY]

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‎Pierre PETITFILS‎

‎Album Verlaine‎

‎Gallimard , Bibliothèque de La Pléiade | Paris 1981 | 10.50 x 17.50 cm | reliure de l'éditeur‎

‎Edition originale. Riche iconographie. Bel exemplaire complet de sa jaquette et de son rhodoïd. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 37075

‎Pierre SIPRIOT - COLLECTIF‎

‎Album Montherlant‎

‎Gallimard , Bibliothèque de La Pléiade | Paris 1979 | 10.50 x 17.50 cm | reliure de l'éditeur‎

‎Edition originale. Riche iconographie. Bel exemplaire complet de sa jaquette, de son rhodoïd et de son étui. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 51153

‎Pierre PETITFILS‎

‎Album Verlaine‎

‎Gallimard , Bibliothèque de La Pléiade | Paris 1981 | 10.50 x 17.50 cm | reliure de l'éditeur‎

‎Edition originale. Reliure éditeur en plein mouton grainé marron, tête orange, dos lisse orné de filets dorés. Riche iconographie. Bel exemplaire complet de sa jaquette et de son rhodoïd. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 54094

‎Pierre HEBEY‎

‎Album Simenon‎

‎Gallimard , Bibliothèque de La Pléiade | Paris 2003 | 10.50 x 17.50 cm | reliure de l'éditeur sous étui souple et cartonné‎

‎Edition originale. Reliure éditeur en plein mouton grainé marron, tête orange, dos lisse orné de filets dorés. Riche iconographie. Bel exemplaire complet de son rhodoïd et de son étui. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 83290

‎Pierre HERBART - Pierre DUMAYET - Fabrice CAZENEUVE‎

‎Alcyon‎

‎Hamster productions | Paris 1984 | 21 x 29.50 cm | en feuilles retenu par des pinces‎

‎Edition originale, pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers, du scénario de l'adaptation cinématographique établie par Pierre Dumayet et Fabrice Cazeneuve du roman éponyme de Pierre Herbart. Pierre Dumayet se chargea de l'adaptation et des dialogues et Fabrice Cazeneuve de la réalisation. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 60750

‎Pierre Vidal-Naquet - Préface de Laurent Schwartz - Comité Maurice Audin‎

‎Algérie - L'Affaire Audin de Pierre Vidal-Naquet - Un homme a disparu: Maurice Audin, par comité Maurice Audin‎

‎1958 Les Éditions de Minuit, collection "documents - 1958 - 1 ère édition - In-12 - Broché - Préface de Laurent Schwartz - Portrait en frontispice - 1 Plan H.T. - 100 pages - bon exemplaireComité Maurice Audin - 1961 - In-12, carré -E.O. - couverture illustrée - illustrations en texte -20 pages‎

‎Présentation de l'éditeur: Le 11 juin 1957, Maurice Audin, mathématicien, assistant à la faculté des sciences dAlger, membre du Parti communiste, était arrêté par les parachutistes du 1er R.C.P. Le 21 juin, selon ses gardiens, il se serait évadé. Nul ne la plus revu vivant et Henri Alleg, lauteur de La Question, fut un des derniers à lavoir vu pendant sa détention, alors quil venait dêtre torturé. Jusquà la fin de la guerre dAlgérie et au-delà, face à la justice, les auteurs de ce rapt maintinrent, général Massu en tête, quAudin sétait effectivement évadé. Un comité Audin se constitua à Paris et décida de faire une enquête. En mai 1958, Pierre Vidal-Naquet, dont ce fut le premier travail historique, publiait, aux Éditions de Minuit, LAffaire Audin. Il y démontrait que lévasion était une imposture et émettait lhypothèse quune comédie avait, effectivement, été jouée, dans laquelle un officier de parachutistes avait joué le rôle principal. Quant à Maurice Audin, il était mort au cours dune séance de tortures. Il nétait pas un musulman que lon pouvait passer par profits et pertes, il fallut bien camoufler sa mort.Lenquête judiciaire, menée dabord à Alger, fut transférée à Rennes, où fut jadis jugée laffaire Dreyfus, et se prolongea jusquen 1962. Jeudi 13 septembre 2018, il est un peu plus de 13 heures. Le président de la République, Emmanuel Macron, arrive à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) et frappe à la porte de madame Josette Audin, 87 ans, veuve de Maurice Audin, mathématicien disparu le 21 juin 1957 à Alger.A cette vieille dame parvenue au bout dune vie elle mourra cinq mois plus tard tout entière consacrée au combat pour la mémoire de son mari, militant communiste anticolonialiste, le chef de lEtat vient dire ce quelle attendait depuis soixante et un ans. En substance : Maurice Audin est bien mort après avoir été torturé par des militaires français. Les travaux de nombreux historiens lont établi. Pour ce jeune président de 40 ans, le premier né après la guerre dAlgérie, il est temps que lEtat le reconnaisse et que sa parole concorde avec la vérité historique. Laquelle ne souffre aucun doute. Les paroles du chef de lEtat qui demande pardon à la veuve sont on ne peut plus claires. (Le Monde, Yves Bordenave - 2020) - Livraison a domicile (La Poste) ou sur simple demande en Mondial Relay.- ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le surcoût du au nopmbre de livres achetés ou du poids de ceux-ci. - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148‎

Referencia librero : 47409

Livre Rare Book

A l's.p.rance
Brest France Francia França France
[Libros de A l's.p.rance]

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‎Pierre DU MOULIN - Ange de RACONIS‎

‎Almanach et predictions estranges du sieur P. Du Moulin Ministre de Charenton. Adressées à Messieurs de la religion pretendue Reformée‎

‎Chez Isaac Mesnier | à Paris 1619 | 10.50 x 16.50 cm | relié‎

‎Edition originale. Rare. Reliure en demi Percaline marron du milieu de XIXe. Titre doré. Bon état. Examen, par le père Ange de Raconis des prédictions contenues dans les ouvrages de Dumoulin, à savoir la relégation des protestants dans les Indes, la disparition de la religion prétendue réformée, que le nom de Huguenot deviendra synonyme de Diable... Le père Dumoulin est célèbre pour ses controverses et son adhésion totale à son église, mais son caractère influait nettement sa rhétorique, et violent dans ses diatribes il se trouvait tour à tour attaquer l'église catholique puis la sienne propre. Raconis tente ici de disqualifier le discours et le personnage de Dumoulin. NB : Cet ouvrage est disponible à la librairie sur demande sous 48 heures. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 23492

‎Pierre VARENNE‎

‎Amours‎

‎Henri Defontaine | Rouen 1936 | 14 x 16.50 cm | broché‎

‎Edition originale, un des 475 exemplaires sur vergé, seul tirage avec 25 vélin pur fil. Envoi autographe signé de Pierre Varenne. Agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 37668

‎Pierre BOST‎

‎Anaïs‎

‎Nrf | Paris 1930 | 17 x 23 cm | broché‎

‎Edition originale, un des 109 ex numérotés sur Lafuma Navarre et réimposés dans le format in-quarto tellière, tirage de tête. Bel exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 3938

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