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‎CHARPENTIER-MORIZE (Micheline).‎

‎Jean Perrin, 1870-1942. Savant et homme politique.‎

‎Belin, 1997, in-8°, 285 pp, 32 photos dans le texte, chronologie, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Un savant, une époque)‎

‎Jean Perrin fit des débuts fracassants en apportant la preuve directe, à 24 ans, de l'existence de l'électron. Sur sa lancée, il démontra expérimentalement l'existence des atomes. Le prix nobel de physique couronna ses travaux. Mais tout génial physicien qu'il fût, Perrin refusa d'admettre les deux théories essentielles - la chimie électronique et la mécanique quantique appliquée à la chimie - qui permirent de comprendre la nature des laisons chimique et autoriseront le développement fulgurant de la chimie. Cette discipline n'était pour lui qu'une sous-discipline de la « physique classique », son obstination en la matière est sans doute l'un des facteurs responsables du retard de la chimie française pendant des décennies. Jean Perrin fut néanmoins un homme politique de poids. Membre du gouvernement de Léon Blum, il engagea, pour la première fois en France, une véritable politique scientifique. Il est ainsi le créateur du CNRS et du Palais de la Découverte.‎

Riferimento per il libraio : 120626

‎GASTAUT (Yvan).‎

‎L'immigration et l'opinion en France sous la Ve République. (Thèse).‎

‎Seuil, 2000, gr. in-8°, 625 pp, qqs illustrations, tableaux, biblio, index, broché, qqs annotations crayon, bon état (Coll. XXe siècle)‎

‎Tout récemment, une enquête constatait que la xénophobie, en France, était en cours de régression dans l'opinion publique. Cette "pacification" française, à l'heure même où les thèmes de l'immigration et de la sécurité semblent monopoliser le débat public, est amplement vérifiée par les travaux d'Yvan Gastaut. Les heures noires du racisme, de l'hostilité violente à l'étranger, seraient derrière nous. Et opportunément, l'auteur s'est fait l'historien de cette évolution, depuis la décolonisation, les crises économiques, jusqu'à ce que la France accepte mieux sa diversité. Mais quelles heures noires ! En analyser l'histoire, à travers la presse, la littérature, le cinéma, les caricatures, etc., c'est montrer comment, progressivement, l'immigration devient un des axes du discours politique, c'est s'attarder sur les divisions de l'opinion entre les tenants de la générosité universaliste et les partisans de la fermeture, c'est mettre au jour le désarroi des politiques. En un mot, s'appuyant sur les grandes scènes de la France très contemporaine, la fin de la guerre d Algérie, mai 68, l'incendie du foyer d'Aubervilliers en 1970, les fameux "bulldozers", la montée de l'extrême droite, les différentes législations régulant l'immigration, Yvan Gastaut réussit un beau portrait de la difficile modernisation de la terre des droits de l'homme.‎

Riferimento per il libraio : 120634

‎MAURIAC (Claude).‎

‎Le Temps immobile.‎

‎Le Cercle du Nouveau Livre, Jules Tallandier, 1970, in-8°, 547 pp, suivies de 29 p. de dossier iconographique (24 photos), reliure pleine toile décorée de l'éditeur, rhodoïd, bon état‎

‎Quand on s'appelle Claude Mauriac, qu'on est le fils de François, qu'on a connu de près Gide, Malraux, Cocteau... et tout ce qui compte depuis un demi-siècle dans la vie des Lettres en France ; quand on tient son journal depuis l'adolescence et qu'on y a noté chacune des rencontres avec ces grands hommes : il suffirait, semble-t-il, de publier telle quelle la suite de ces pages pour offrir au lecteur un livre passionnant. Pourtant, le Temps immobile est beaucoup plus qu'un irremplaçable témoignage. L'aspect documentaire est relégué au second plan par l'ambition, pour la première fois conçue et réalisée, de fabriquer avec les pièces d'un journal intime ce que Joyce réussit à faire avec les morceaux traditionnels du récit, ce qu'Eisenstein et les cinéastes réalisent avec les plans photographiés : un montage. Le montage ! Parole magique qui sert à indiquer ici une méthode destinée à trouver dans la masse des faits vécus et enregistrés, des rapprochements imprévus, des coïncidences inopinées et merveilleuses, qui les arrachent à leur précarité et composent avec les bouts envolés du temps une oeuvre d'art capable de les sauver de l'oubli. C'est ainsi que Claude Mauriac tantôt groupe à la suite les souvenirs relatifs à un des personnages qu'il a connus, même si ces souvenirs s'échelonnent sur plusieurs années ; tantôt rassemble, sous le même jour du même mois, des pages écrites à des années d'intervalle, si lointaines quelquefois l'une de l'autre que trente ans, quarante ans les séparent. Le résultat est extraordinaire... (L'éditeur) — “Le Temps immobile” se présente de prime abord comme un journal. Rédigé au fil des jours depuis la tendre enfance de l'auteur, il est contemporain de son vécu. Ce vécu a le double intérêt d'être d'abord personnel, subjectif, en même temps qu'ancré dans l'actualité historique et politique (du fait des activités de Claude Mauriac auprès du général de Gaulle, de sa proximité avec les intellectuels importants des années 70, Deleuze, Foucault), et surtout d'atteindre à l'universel transindividuel par l'intuition métaphysique qu'il nourrit et qui est signifiée par le titre : Temps immobile. « En choisissant des fragments de journal, tous datés, en les montrant, sans jamais rien changer, ni me préoccuper de la chronologie, selon les thèmes, les sujets, les personnes évoqués, j'immobilise moins le temps que je ne m'immobilise, moi, dans le temps ». Journal, donc, ou roman de la mémoire. Ce journal est particulier en ce qu'il échappe à la chronologie, après que la chronologie eut d'abord été son organisation générique. Il est conçu par additions successives... (Marie-Hélène Boblet-Viart, Cahiers Saint-Simon, 2001)‎

Riferimento per il libraio : 120639

‎GOBINEAU (Comte de).‎

‎Les Pléiades.‎

‎Monaco, Editions du Rocher, 1946, in-8°, xxxii-384 pp, établissement du texte, introduction et notes par Jean Mistler, notes, biblio, reliure pleine toile bleue, dos lisse, pièce de titre chagrin bleu-nuit, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), bon état‎

‎Dans Les Pléiades, s'exprime l'obsession de la décadence où s'enfonce l'humanité. Au sein de la médiocrité, quelques êtres hors normes, les « fils de roi », sont les champions d'une cause qu'eux-mêmes savent perdue. Modèles inaccessibles, ils ne peuvent faire échapper l'univers à la déchéance promise. Les Pléiades est aussi un roman d'amour fou. "L'édition originale est parue en 1874. Jean Mistler, le spécialiste de Gobineau, note : « Le début des “Pléiades”, écrit au milieu de l'effondrement de la France impériale, dans la fumée des incendies de la Commune, est un pamphlet profondément pessimiste. » De fait, la peur de la révolution se lit en filigrane dans la première partie de l'ouvrage : telle conversation, par exemple, sur la nécessité d'une répression préventive et impitoyable (Livre II, chapitre II)..." (A. Roche, G. Delfau, “La Commune et le roman français”, in “La Commune de 1871”, colloque tenu à Paris les 21-23 mai 1971)‎

Riferimento per il libraio : 120657

‎LACOUTURE (Jean).‎

‎Mitterrand. Une histoire de Français. 1. Les risques de l'escalade. – 2. Les vertiges du sommet.‎

‎Seuil, 1998, 2 forts vol. gr. in-8°, 435 et 626 pp, 64 pl. de photos hors texte, chronologie, biblio, index, reliures pleine toile carmin de l'éditeur, jaquettes illustrées, sous embpîtage cartonné illustré, bon état‎

‎Après tant de livres, pamphlets, récits subjectifs, plaidoyers ou réquisitoires consacrés à François Mitterrand, on attendait une ample biographie qui tenterait de remettre calmement en perspective cet exceptionnel destin. Au-delà des polémiques immédiates, des procès et des plaidoyers abusifs, le temps n'est-il pas venu d'un portrait minutieux qui ne cède ni à la complaisance ni à la vindicte mais s'attache à scruter la riche complexité d'un homme ? En indiquant qu'il raconte "une histoire de Français", Jean Lacouture entend souligner à quel point la personnalité de François Mitterrand, jusque dans ses ambiguïtés les plus contestables, incarne les Français eux-mêmes, cet inépuisable enchevêtrement des époques, des cantons, des terroirs et des âmes. Peut-être par opposition à de Gaulle qui voulait, lui, incarner la France en son unité idéale. Entre le catholicisme des origines et le socialisme d'adoption, entre Vichy et Londres, entre vertu et cynisme, entre ruses et conviction, François Mitterrand réunit et exalte en lui les humaines contradictions françaises. Attentive aux nuances, sourcilleuse sur l'information et prenant, sans cesse, tout le recul possible, cette monumentale biographie s'organise en deux volumes. Le premier, de la jeunesse charentaise à l'accession à l'Elysée (en 1981), recompose le roman de la conquête. Le second retrace ces deux septennats assaillis par les vertiges que l'on sait...‎

Riferimento per il libraio : 120671

‎RAPOPORT (Michel)(dir.).‎

‎Culture et religion. Europe – XIXe siècle.‎

‎Editions Atlande, 2002, fort in-12, 767 pp, 4 cartes, personnages, chronologie, biblio, glossaire, index, broché, qqs soulignures crayon, bon état (Coll. Clefs concours)‎

‎Religion et culture dans les sociétés et les Etats européens de 1800 à 1914 – Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni.‎

Riferimento per il libraio : 120674

‎BASCHET (Eric)(dir.).‎

‎La Commune. Les Grands Dossiers de L'Illustration.‎

‎P., Le Livre de Paris, 1993, in-folio, 191 pp, préface de Régine Pernoud, richement illustré de gravures dans le texte et hors texte, reliure demi-toile bordeaux illustrée de l'éditeur, bon état‎

‎Ouvrage réalisé à partir des numéros originaux de “L'Illustration”. Documentation assurée par Jérôme Lacharmoise.‎

Riferimento per il libraio : 120712

‎SCHAEFFER (Pierre).‎

‎Clotaire Nicole, 1910-1932.‎

‎Editions de la Revue des Jeunes, Sesclée et Cie, 1934, in-12, 250 pp, un portrait photographique hors texte, reliure demi-percaline violine, dos lisse avec titres, fleuron et doubles filets dorés, couv. conservées (rel. de l'époque), bon état. Edition originale, un des 400 ex. hors commerce numérotés sur vélin bouffant réservés aux souscripteurs du “Souvenir de Clotaire Nicole”. Rare‎

‎Véritable édition originale du premier livre de Pierre Schaeffer (1910-1995), le père de la musique concrète, très impliqué avant-guerre dans le scoutisme catholique, qui sera réédité aux Editions du Seuil en 1938. — Clotaire Nicole (1910-1932), totemisé Cheval Goguenard est une figure exemplaire des Scouts de France des débuts du mouvement. De caractère difficile et d’un physique ingrat, il découvre la foi au patronage du Bon-Conseil où il n’y alors pas encore de troupe. Il y est baptisé à quinze ans puis, désireux de modeler le patronage sur le modèle scout, doit le quitter. Il entre alors, en 1929, à la 38e Paris (Saint-Dominique) avec Pierre Schaeffer, son futur biographe. Il devient le Chef de troupe de la nouvelle 57e Paris à la rentrée de 1929. Puis il rentre à Polytechnique en 1930 et devient l'un des fondateurs du Clan des Rois Mages en 1931. Clotaire Nicole meurt accidentellement lors d'une course en montagne pendant l’été de 1932. Il repose au cimetière de Clamart, où un buste signale sa tombe. (Scoutopedia)‎

Riferimento per il libraio : 120717

‎CLUNY (Roland).‎

‎Sur les pas de Notre-Dame. Photographies originales de l'auteur.‎

‎P., Editions Témoignage chrétien, 1958, in-8°, 242 pp, 28 pl. de photos hors texte, une carte, broché, non coupé, couv. illustrée à rabats, bon état. Edition originale, envoi a.s.‎

‎Cousin de François Mitterrand, Yves Dautun (1903-1973) est un publiciste et militant d'extrême droite. Rédacteur au "Petit parisien", cagoulard, membre du Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot, il écrit sous l'Occupation dans divers journaux collaborationnistes : "La Gerbe", "L'Emancipation nationale" ou "Le Cri du peuple". A la Libération, il est condamné à 20 ans de travaux forcés. Bénéficiant de mesures d'amnistie, il collabore au "Figaro littéraire" de 1958 à 1968. Il a utilisé le pseudonyme de Roland Cluny pour une dizaine de livres explorant l'univers catholique (dont 2 couronnés par l'Académie française). Dans cet ouvrage, sans délaisser l'histoire et la chose vue, tout en demeurant très attentif à dégager les traits les plus précieux de la spiritualité mariale, l'auteur donne à l'ensemble de son récit la forme d'un roman psychologique.‎

Riferimento per il libraio : 120721

‎[ROMAINS, Jules] – GUYON (André).‎

‎J’entends les portes du lointain... Proses et poèmes de l’adolescence de Jules Romains, 1899-1904.‎

‎Flammarion, 1981, in-8°, 257 pp, broché, couv. lég. salie, bon état (Cahiers Jules Romains, 4). Edition originale, un des 450 ex. numérotés sur vélin d'alfa, double envoi a.s. de Lise Jules Romains et André Guyon‎

Riferimento per il libraio : 120726

‎VALLAUD (Pierre) et Mathilde AYCARD.‎

‎Guerres du XXe siècle. Atlas.‎

‎GLM, 2000, gr. in-8°, 120 pp, 113 cartes en couleurs, chronologie des conflits, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état‎

‎Le XXe siècle a été sans conteste le siècle des guerres, guerres mondiales, totales, guerres de toute nature, guerres d'annexion, de conquête, de décolonisation, guerres idéologiques, ethniques... Pas un jour la planète n'est restée en repos. Cet atlas présente les conflits qui ont ensanglanté le monde, leurs ressorts et leurs enjeux, l'espace qu'ils ont touché, les forces en présence et leurs conséquences. Ce panorama de l'effroi concerne l'ensemble du siècle et la totalité de l'humanité.‎

Riferimento per il libraio : 120731

‎PENNETIER (Claude) et Nathalie VIET-DEPAULE.‎

‎Itineraires orlysiens : les militants de l'entre-deux-guerres.‎

‎Editions de l'Atelier, 1994, in-8°, 139 pp, 16 pl. de photos hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état‎

‎Les auteurs du “Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français”, nous entraînent à la découverte des itinéraires de ceux qui firent l'Orly des années du Front populaire. Qui connaît encore Fernand Dusserre, ouvrier mécanicien, élu maire communiste de cette petite ville de la Seine en 1935 ? Pourquoi ne revint-il pas à la Libération et choisit-il de militer dans le sud-est de la France ? Qui sait que Jean-Baptiste Campanaud, maire adjoint de la même municipalité, fut à l'origine de la grande grève des cheminots de février 1920 ? Il était nécessaire de décrire les 23 élus de la liste d'union et la dizaine de militants qui militants qui les entourèrent. Pour comprendre la nouveauté du conseil municipal de Front populaire, il fallait présenter parallèlement les notices des 39 autres élus de l'entre-deux-guerres dont celle du docteur Auguste Marie, maire républicain-socialiste de 1920 à 1934, qui fut la personnalité la plus marquante.‎

Riferimento per il libraio : 120735

‎TAINE (Hippolyte).‎

‎Philosophie de l'Art.‎

‎Fayard, 1985, fort in-8°, 552 pp, reliure cartonnée crème de l'éditeur, surlignures au stabilo jaune sur 60 pages, sinon bon état (Coll. Corpus des œuvres de philosophie en langue française)‎

‎Du cours d'esthétique et d'histoire de l'art qu'il dispensa durant cinq ans à l'École des Beaux-Arts à partir d'octobre 1864, Taine entreprit de composer un livre dont le premier volume, paru en 1865, s'intitule “Philosophie de l'Art”. L'ouvrage en cinq volumes refond les principaux articles parus à la “Revue des Cours Littéraires” puis au “Journal des Débats”, qui de 1865 à 1869 firent connaître au public le contenu du cours. Les éditions postérieures (1882, 1883, 1885, 1893) font deux tomes des cinq volumes, globalement intitulés “Philosophie de l'Art”. La présente édition les reprend sous ce titre, et y joint deux leçons, l'une sur Vinci, l'autre sur Titien, ainsi qu'un article que Taine rédigea en 1867, “L'École des Beaux-Arts et les Beaux-Arts en France”, suivi du programme de son cours. — Considéré comme le fondateur de la critique littéraire moderne, Hippolyte Taine (1828-1893), professeur à l’Ecole des Beaux-Arts, est l’une des figures les plus représentatives de l’Université française de la deuxième moitié du XIXe siècle. Son influence restera prépondérante durant près de cent ans, jusqu’à l’apparition de la nouvelle critique. Le positivisme le porte à considérer l’oeuvre d’art comme le produit de trois facteurs déterminants : la race, le temps, la nature. Sa philosophie ne cherche pas la nature de l’art, mais s’attache à des « faits positifs », les oeuvres d’art, dont une méthode expérimentale (et non idéale) peut donner la clef. (Catalogue des Auteurs, CF)‎

Riferimento per il libraio : 120766

‎FLEURY (Comte) et Louis SONOLET.‎

‎La Société du second Empire. Tome II : 1858-1863. D'après les mémoires contemporains et des documents nouveaux.‎

‎Albin Michel, s.d. (1912), in-8°, 410 pp, 84 gravures (32 pl. hors texte et 52 gravures dans le texte), broché, couv. illustrée lég. défraîchie, dos scotché, état correct‎

‎Par le fils de l'ancien aide-de-camp de Napoléon III et Louis Sonolet. — "Dans le premier volume de leur charmant ouvrage – La Société du second Empire – le comte Fleury et M. Sonolet nous avaient montré le début du second Empire, le coup d'Etat, la vie à la Cour, la guerre de Crimée... et ils avaient réussi à bien mettre en relief les grandes figures militaires de cette glorieuse époque, comme la qualité maîtresse de nos troupes. Dans leur deuxième volume, c'est l'apogée du second Empire ; ce sont les transformations merveilleuses de Paris, sous l'impulsion du baron Haussmann ; c'est la vie de Paris de cette brillante époque, les boulevards, les cafés, les restaurants célèbres, les amusements de la capitale, l'Opéra, les théâtres... Ce sont les causes retentissantes, les morts impressionnantes qui ont fait battre alors le cœur de la France... Ce sont aussi des renseignements, coupés de nombreuses et brillantes anecdotes, sur là vie de la Cour à Saint-Cloud. Ce sont des récits attrayants, pleins de vie et d'humour, sur la guerre d'Italie, sur Palestro, Magenta, Solférino ; sur les héros de cette campagne, Espinasse, Mac-Mahon, Regnaud de Saint-Jean:d'Angély, Niel, Canrobert ; sur notre énergique, chevaleresque allié d'alors, le roi « galantuomo », Victor-Emmanuel, qui a su si bien apprécier l'entrain endiablé de nos troupes, et surtout de nos zouaves. L'annexion de la Savoie n'a pas été oubliée par nos auteurs. Les renseignements qu'ils donnent à cet égard sont tirés, pour la plupart, des mémoires inédits d'un des plus brillants préfets du second Empire, M. Fournier-Sarlovèze, qui a été le premier sous-préfet français de Thonon – et sans doute aussi le plus jeune sous-préfet du second Empire : il avait vingt-trois ans..." (Général Zurlinden, Le Gaulois, 28 juillet 1913)‎

Riferimento per il libraio : 120772

‎[Cinéma] – LAURENT (Clara).‎

‎Danielle Darrieux, une femme moderne.‎

‎Editions Hors Collection, 2017, gr. in-8°, 442 pp, 16 pl. de photos en noir et en couleurs hors texte, biblio, filmographie, index, broché, couv. illustrée, manque la page de titre, bon état‎

‎Les initiales DD ont été célèbres bien avant BB. Danielle Darrieux, jeune Bordelaise "montée à Paris" à l'âge de 2 ans, a tourné son premier film en 1931, elle avait 14 ans. Elle atteint le statut de star en 1936 grâce à “Mayerling” d'Anatole Litvak où elle partage la vedette avec Charles Boyer. Le film est un succès mondial qui lui ouvre les portes d'Hollywood, elle signe un contrat de 7 ans avec les studios Universal. Dans les années 30, elle incarne un fantasme de la société de l'entre-deux-guerres, le personnage de la femme moderne. A cette époque, elle est la plus populaire des actrices françaises, elle est également la mieux payée. Toutes les jeunes femmes veulent lui ressembler. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle tournera “Premier rendez-vous” pour la firme de cinéma allemande Continental ; ce voyage en Allemagne en 1941 lui sera longtemps reproché. DD revient à l'écran dans un film de Claude Autant-Lara “Occupe-toi d'Amélie” (1949) ; ce nouveau succès fait oublier les années grises et sa carrière se poursuivra, presque sans interruption, jusqu'en 2010. Danielle Darrieux s'est mariée à trois reprises, une première fois avec le réalisateur Henri Decoin,une deuxième fois avec un playboy diplomate, Porfirio Rubirosa et une troisième et dernière fois avec le scénariste Georges Mitsinkidès. Cette actrice élégante avait démarré une carrière de chanteuse avant de se consacrer entièrement au cinéma au début des années 30. Elle aura exploré tous les registres, de l'ingénue à la femme tragique en passant par la coquette, la naïve ou encore la vieille femme indigne. Danielle Darrieux, c'est aussi plus de 80 ans de cinéma, une filmographie impressionnante, un hymme à la gloire du cinéma français.‎

Riferimento per il libraio : 120803

‎ASSELINE (Alfred).‎

‎Victor Hugo intime. Mémoires, correspondances, documents inédits.‎

‎P., Marpon et Flammarion, 1885, pt in-8°, iii-316 pp, cartonnage à la bradel plein papier fantaisie (rel. de l'époque), dos absent, qqs rares rousseurs, sinon bon état. Edition originale, ex-libris Henry Roujon‎

‎Alfred Asseline (1824-1891) était le cousin germain de Mme Adèle Hugo. Il s'installe en 1861 à St Hélier à Jersey avec sa famille d'où il rendra souvent visite à Victor Hugo à Guernesey. Son ouvrage regroupe les souvenirs de son oncle Pierre Foucher (père de Mme Hugo) , des témoignages et des lettres.‎

Riferimento per il libraio : 120811

‎DÉSIRÉ-VUILLEMIN (Geneviève).‎

‎Une grève révolutionnaire : les porcelainiers de Limoges en avril 1905.‎

‎Annales du Midi, 1971, gr. in-8°, 62 pp, paginé 25-86, 2 pl. de photos hors texte, tableaux, notes, pièces annexes, broché, bon état. Tiré à part extrait des Annales du Midi, 1971, envoi a.s. à Philippe Vigier‎

Riferimento per il libraio : 120838

‎VIARD (Jacques).‎

‎La Conversion de Péguy.‎

‎S.l., 1965, gr. in-8°, 16 pp, broché, bon état. Tiré à part extrait de “Carnet Péguy”, 1965, envoi a.s. à Philippe Vigier‎

Riferimento per il libraio : 120839

‎ARCHES (Pierre).‎

‎La médicalisation des Deux-Sèvres au milieu du XIXe siècle.‎

‎Bulletin de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, 1979, gr. in-8°, 54 pp, paginé 245-298, une carte et une gravure, notes, annexes, broché, bon état. Tiré à part extrait du “Bulletin de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres”, 1979. On joint une carte a.s. de l'auteur‎

‎"Etude fourmillante de faits et d'idées. Dans l'esprit des travaux de J. Léonard, l'auteur exploite les résultats pour les Deux-Sèvres de l'enquête prescrite dans les départements en 1853 sur « la situation de la santé ». Si les médecins sont un pour 2.589 habitants, les pharmaciens, au nombre de 29 et dont la majorité ont entre 30 et 39 ans, sont un pour 11.159 habitants et absents des cantons les moins peuplés ; 38 médecins propharmaciens concourent avec eux à la distribution du médicament (p. 253-254). Entre le gros de la population, truffée de guérisseurs de toutes sortes (cf. p. 297-298) et recourant largement à l'automédication, et les médecins un fossé est entretenu par le coût des soins et par une hétérogénéité culturelle et sociale (p. 272-273). Une figure médicale originale est celle du Dr A. Ginestet, dont l'Almanach de la Santé pour 1851 prône à la fois l'homéopathie et le socialisme (p. 278-281). A Bilazais vivote une activité thermale (p. 272, 292-293)." (Revue d'Histoire de la Pharmacie, 1982)‎

Riferimento per il libraio : 120840

‎LERCH (Dominique) et Freddy RAPHAEL.‎

‎Le colportage juif en Alsace au XIXe siècle.‎

‎Revue des Sciences sociales de la France de l'Est, s.d. (1977), gr. in-8°, 18 pp, paginé 102-119, 2 cartes, 5 pl. de gravures et fac-similés hors texte, tableaux, notes, broché, bon état. Tiré à part extrait de la “Revue des sciences sociales de la France de l'Est”, 1977‎

‎Il semble que le statut de colporteur ait été temporaire chez les juifs en Alsace. Freddy Raphael et Dominique Lerch soulignent que sur les 54 colporteurs recensés entre 1854 et 1870, seuls 16 exerçaient cette occupation d'une manière habituelle, les autres le faisant à titre exceptionnel ou seulement une année sur deux.‎

Riferimento per il libraio : 120841

‎WRONSKI (Henri).‎

‎La grande entreprise soviétique.‎

‎P., CNRS, 1972, gr. in-8°, 18 pp, paginé 277-290, un tableau dépliant hors texte, notes, broché, bon état. Tiré à part extrait de “Colloques internationaux du CNRS n° 549 : La croissance de la grande firme multinationale”‎

Riferimento per il libraio : 120842

‎DETHAN (Georges).‎

‎La décadence du royaume de Naples vue par les observateurs français (1848-1857).‎

‎Sans lieu, s.d. (1960), gr. in-8°, 11 pp, paginé 200-210, sources, broché, bon état. Tiré à part extrait des “Atti del XXXVI Congresso di storia del Risorgimento italiano”, 1960‎

Riferimento per il libraio : 120843

‎AGERON (Charles-Robert).‎

‎À propos d'une prétendue politique de « repli impérial » dans la France des années 1938-1939.‎

‎S.l.n.n. (Revue d'histoire maghrébine), s.d. (1978), gr. in-8°, 13 pp, paginé 225-237, notes, broché, bon état. Extrait de la “Revue d'histoire maghrébine”, n° 12, juillet 1978‎

Riferimento per il libraio : 120854

‎AGERON (Charles-Robert).‎

‎Les Populations du Maghreb face à la propagande allemande.‎

‎S.l.n.n. (Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale), s.d. (1979), gr. in-8°, 39 pp, notes, broché, bon état. Extrait de la “Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale”, n° 114, 1979, envoi a.s.‎

Riferimento per il libraio : 120855

‎SOUDJIAN (Guy).‎

‎Quelques réflexions sur les statures des jeunes Parisiens sous le second Empire.‎

‎Ethnologie française, 1979, gr. in-8°, 16 pp, paginé 69-84, 16 tableaux, 8 figures, notes, broché, bon état. Tiré à part extrait de “Ethnologie française”, IX, 1, 1979‎

‎Comment entrevoir certains traits de la physionomie des foules parisiennes du second Empire...‎

Riferimento per il libraio : 120868

‎THALMANN (Rita)(dir.).‎

‎Femmes et fascismes.‎

‎Editions Tierce, 1986, pt in-8°, 255 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Femmes et sociétés)‎

‎"Il revenait à Rita Thalmann, spécialiste de l'histoire des femmes en Allemagne, de présenter les résultats d'un colloque international qui s'est tenu à Salzbourg sur le thème « Femmes et fascismes en Europe ». L'auteur a raison de souligner que pour la première fois se trouvent rassemblés des éléments de comparaison sur le sort des femmes italiennes, allemandes, autrichiennes et françaises des années 1920 à la fin de la seconde guerre mondiale. Le but du travail étant de « dépasser le schéma réducteur voire les mythes pour frayer la voie à une réflexion critique et constructive »." (Dominique Veillon, Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 1987)‎

Riferimento per il libraio : 120878

‎SCHNAPPER (Dominique).‎

‎De la démocratie en France. République, nation, laïcité.‎

‎Odile Jacob, 2017, gr. in-8°, 345 pp, textes réunis et présentés par Perrine Simon-Nahum, notes et références bibliographiques, broché, bon état, envoi a.s. à un académicien‎

‎"Démocratie providentielle", "démocratie extrême", les notions forgées par Dominique Schnapper, une des grandes voix de la pensée politique française, sont passées dans le langage courant. Elle revient dans ce livre sur les thèmes qui sont aujourd'hui au coeur du débat public : le malaise des populations immigrées, le chômage, la place de l'islam, le rapport à la République et à la nation. Comment penser la démocratie en France ? Comment fonder des liens entre les individus et les groupes, afin qu'un avenir commun puisse être envisagé ? Loin des idéologues de l'identité comme des défenseurs du multi-culturalisme, Dominique Schnapper analyse patiemment ce qui permet la relation à l'autre et donne du sens à la citoyenneté. Racisme, laïcité, remise en cause des institutions, intégration, judaïsme, individualisme et communauté, droits des minorités, aucune question n'est éludée et toutes sont abordées avec la même rigueur scientifique et morale.‎

Riferimento per il libraio : 120890

‎PANGE (Comtesse Jean de).‎

‎Comment j'ai vu 1900.‎

‎Grasset, 1999, in-8°, 245 pp, broché, couv. illustrée, bon état‎

‎Les souvenirs délicieux et vifs de Pauline de Pange sont pour nous comme un conte de fées. Car l'arrière-petite-fille de Madame de Staël, et nièce de la comtesse de Ségur, a connu un monde plus proche du XVIIIe siècle que du nôtre. Un temps où l'on savait vivre heureux : l'hiver à Paris, dans de vastes demeures ; les jeux, les fiacres, les soirées somptueuses ; puis la transhumance estivale vers Dieppe, les demeures à la campagne, les déjeuners sur l'herbe... On a peine à croire qu'on ait pu vivre ainsi, il y a tout juste quatre générations : on perçait alors les Champs-Elysées pour y bâtir les deux palais de l'Exposition universelle ; on rêvait que bientôt le Métropolitain gronderait sous les pavés, et que des arches franchiraient la Seine d'un seul bond... C'était l'avenir. D'un œil complice mais ironique, tendre aussi, la petite fille d'alors nous tend la main et nous appelle : oui, ce monde-là a existé, ce monde d'hier c'est encore le nôtre, et quelle joie de s'y plonger ! C'était 1900.‎

Riferimento per il libraio : 120933

‎HIGHAM (Charles).‎

‎L'aviateur. La vraie vie de Howard Hughes.‎

‎Calmann-Lévy, 2005, gr. in-8°, 298 pp, traduit de l'anglais, broché, couv. illustrée, bon état‎

‎On savait déjà avec quelle audace Howard Hughes a construit son empire jusqu'à devenir milliardaire, mais pour la première fois nous est révélée dans cette biographie la vie secrète du producteur le plus controversé d'Hollywood : sa relation incestueuse avec son oncle alors qu'il est adolescent, ses liaisons homosexuelles avec des acteurs célèbres comme Cary Grant et Tyrone Power, ses tendances sadomasochistes et son goût pour les boîtes de travestis, ses aventures avec les plus belles actrices d'Hollywood – Ginger Rogers, Katharine Hepburn, Ava Gardner, Bette Davis... Charles Higham trace le portrait émouvant d'un être trouble, déchiré entre son homosexualité – jusqu'ici demeurée secrète – et son amour des femmes, mais dénonce aussi avec lucidité les excès d'un homme antisémite et anticommuniste qui participa à la chasse aux sorcières de McCarthy, acheta Richard Nixon comme il avait acheté Las Vegas, et fut impliqué dans le scandale du Watergate. Enfin, Charles Higham suggère, en s'appuyant sur des éléments inédits et convaincants, qu'Howard Hughes (mort en 1976 à soixante-dix ans) fut sans doute l'une des premières victimes du sida. Une biographie unique et impitoyable, d'une sincérité totale, très bien documentée et menée à un train d'enfer. Un document irremplaçable qui a inspiré à Martin Scorsese son film “The Aviator”, avec Leonardo DiCaprio dans le rôle de Howard Hughes et Cate Blanchett dans celui de Katharine Hepburn (2005).‎

Riferimento per il libraio : 120947

‎WEBER (Olivier).‎

‎Dictionnaire amoureux de Joseph Kessel.‎

‎Plon, 2019, in-8°, 1073 pp, broché, couv. illustrée à rabats, manque les pages de faux-titre et de titre, sinon bon état‎

‎Romancier, reporter, correspondant de guerre, aviateur, combattant, résistant, académicien... Quel roman que ses vies, certes, mais quelle fragilité aussi cachent-elles en leur sein ! Loin de la mythomanie inventive de Malraux ou de la dramaturgie soignée d'Hemingway, Kessel a plongé dans une mélancolie fertile pour se délivrer de ses drames et offrir une oeuvre polyphonique sur l'interprétation du monde, à la fois conteur et témoin, lui qui déclarait que "la vraie, la profonde raison de vivre, c'est l'amour de l'homme". Au travers de ses romans et reportages – d'une étonnante modernité –, ce chroniqueur du monde, chantre de la grandeur humaine dans le fracas des guerres et le tourment des passions, décrit la misère, les bas-fonds, mais aussi l'espérance. L'imaginaire et l'amour sont là pour rehausser la condition humaine dans une oeuvre qui allie la quête de l'espoir et le goût de la révolte.‎

Riferimento per il libraio : 120974

‎BERTRAND (Louis).‎

‎Le Roman de la conquête - 1830.‎

‎Fayard, 1930, in-12, 321 pp, reliure demi-toile noire à la bradel, dos lisse avec titres dorés, 1er plat de couv. conservé (rel. de l'époque), bon état‎

‎“Le Roman de la conquête - 1830” est publié en 1930, à l’occasion du centenaire de la conquête de l’Algérie. C’est un "roman d’histoire", pour reprendre les propres mots de Louis Bertrand, dont le héros est le général, puis maréchal de Bourmont, artisan de l’expédition éclair qui, en quelques mois, s’achève avec la prise d’Alger, au moment même où en France Charles X se voit contraint d’abdiquer. Parallèlement au récit historique, Louis Bertrand a inventé une histoire où se mêlent politique et amour... exotisme et couleur locale. La passion qui unit Messaoud et la belle Lella Khadidja se terminera de façon évidemment funeste. Au suicide de l’héroïne répond la révolte du "beau cavalier" qui ira rejoindre les troupes d’Abd el Kader : une manière habile de rappeler qu’il convient de ne pas confondre conquête et pacification. Il n’en est pas moins vrai que l’épilogue, en faisant apparaître, soixante ans après, la grande figure du Cardinal Lavigerie, réaffirme le bien fondé et l’utilité du dernier grand projet de la monarchie.‎

Riferimento per il libraio : 120993

‎JONKMAN (Mayken)(dir.).‎

‎Les Hollandais à Paris, 1789-1914 : Van Spaendonck, Scheffer, Jongkind, Maris, Kaemmerer, Breitner, Van Gogh, Van Dongen, Mondrian.‎

‎Paris Musées, 2017, in-4°, 272 pp, 228 illustrations (tableaux, dessins, gravures et photos) en noir et en couleurs, notes bibliographiques, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état‎

‎Entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XXe, des centaines d'artistes néerlandais, parmi lesquels Johan Barthold Jongkind, George Hendrik Breitner, Vincent van Gogh, Kees van Dongen et Piet Mondrian, firent le voyage pour Paris. Leurs rencontres avec des artistes français (Théodore Géricault, Eugène Delacroix, Claude Monet, Georges Seurat, Paul Signac, Paul Gauguin...) et la découverte d'une grande diversité de styles, motifs, techniques et conceptions artistiques imprimèrent de profonds changements à leur manière de peindre et à leurs idées sur l'art. Si, de retour de Paris, ces voyageurs diffusèrent leurs nouvelles vues aux Pays-Bas, ils marquèrent également les esprits en France. Le présent ouvrage, richement illustré, raconte ces échanges artistiques foisonnants à travers l'expérience de neuf artistes néerlandais majeurs ayant séjourné dans la Ville lumière. Ensemble, ils apportent un éclairage inédit sur le creuset parisien où naîtra au XIXe siècle une scène artistique véritablement internationale. Catalogue de l'exposition au Petit Palais, Paris, 6 fév.-13 mai 2018.‎

Riferimento per il libraio : 121007

‎GRUNWALD (Constantin de).‎

‎Louis II de Bavière. Le destin tragique d'un roi de conte de fées.‎

‎Genève-P., Editions Minerva, 1986, in-4°, 185 pp, 208 illustrations, portraits, photos et fac-similés, la plupart en couleurs, dans le texte et à pleine page, chronologie, documents, reliure toile éditeur, gardes illustrées, jaquette illustrée, bon état‎

‎Dans un élan de sincérité, Louis II de Bavière (1845-1886) fit un jour, en écrivant à un ami, l'aveu suivant : "Je veux rester une énigme pour moi et pour les autres". Son désir a été exaucé. Que représente-t-il en effet aux yeux de la postérité, ce personnage étrange et déconcertant, jadis encensé par les esthètes parisiens et adoré par ses fidèles sujets, les montagnards bavarois ? "Seul vrai roi de ce siècle", selon Verlaine, "roi-vierge", roi de légende, roi de conte de fées selon les autres. Prince idéaliste aux yeux bleus inoubliables qui faisait rêver toutes les femmes, l'enthousiaste épris de beauté, le grand mécène qui assura la gloire de Wagner, l'homme généreux entre tous, le causeur merveilleux et connaisseur de l'âme humaine, le patriote prêt à tout sacrifier sur l'autel de sa nation ? Le misogyne, le solitaire trônant sur les hauteurs de l'humanité et haïssant ses proches, le capricieux prêt à rompre pour une bagatelle les amitiés les plus intimes, le tyran cruel qui faisait fouetter ses serviteurs, le fou qui invitait à sa table les ombres de Louis XVI ou de Marie-Antoinette et qui entraîna dans la mort son propre médecin ? Le souverain qui se dérobait pendant des semaines aux ministres venus pour le rappeler à ses devoirs ? Le prince excentrique qui parcourait aux heures nocturnes les sentiers enneigés de la Haute Bavière dans un traîneau doré aux sculptures baroques, tel la fée Carabosse, entouré de piqueurs porteurs de flambeaux ? Il y avait de tout cela en Louis de Bavière et bien autre chose encore...‎

Riferimento per il libraio : 121042

‎LUX (Charles).‎

‎L'Evasion du capitaine Lux racontée par son auteur (1910-1912).‎

‎Panazol, Editions Lavauzelle, 2003, in-8°, 237 pp, préface du général Hirschauer, un portrait photo en frontispice, 6 pl. de photos hors texte, 4 cartes et plans, qqs fac-similés et illustrations dans le texte, reliure demi-basane acajou mouchetée de l'éditeur, dos à 4 faux-nerfs, bon état. Réimpression de l'édition de 1932‎

‎Le capitaine Lux raconte son arrestation en 1910, sa condamnation, son emprisonnement, son évasion en 1911. — "Le 2 janvier 1912, L’Ouest-Eclair publie un article assez mystérieux sur l’arrivée à Paris, en train, d’un officier français évadé d’Allemagne. Deux ans et demi avant la mobilisation de l’été 1914, une telle affaire parait bien sibylline et il est vrai qu’elle ne manque pas de rebondissements. Chef du bureau de renseignement de Belfort, le capitaine Charles Lux est arrêté en Allemagne alors que, de Suisse, il tente de se livrer à l’espionnage d’installation de zeppelins. Pris en charge immédiatement par les autorités allemandes, l’officier est jugé et condamné à une peine de six ans de forteresse, qu’il effectue en grande partie à Glatz, à la frontière de l’actuelle République Tchèque et de la Pologne. Une telle peine peut paraître disproportionnée tant, dans ce genre d’affaire, les services savent en général s’entendre et s’échanger de bons procédés. Mais le capitaine Lux est arrêté en pleine tension franco-allemande et, alors que son procès est instruit pendant l’affaire du Maroc, son sort ne peut être réglé à l’amiable. Publiant vingt ans après les faits le récit de son évasion, l’espion interprète ce jugement comme la preuve irréfutable de l’injustice pangermaniste, de l’inévitable soif d’extension de l’Allemagne et de son « acharnement naturel » (p. 49) à l’encontre de la France. Ce livre de souvenirs, qui se dévore comme un haletant roman d’aventures, est publié en 1932, soit presque quinze ans après la Première Guerre mondiale..." (Erwan Le Gall)‎

Riferimento per il libraio : 121061

‎Comité pour la vérité sur l'Affaire Ben Barka.‎

‎L'Affaire Ben Barka, suivi d'une lettre postface de Maurice Clavel.‎

‎P., Cahiers du Témoignage Chrétien, s.d. (1966), in-8°, 88 pp, broché, agrafé, bon état (Cahiers du Témoignage Chrétien n° 45)‎

Riferimento per il libraio : 121067

‎FERRAND (Lucien).‎

‎L'Habitation ouvrière et à bon marché.‎

‎P., Lecoffre, 1911, in-12, 215 pp, qqs tableaux, reliure demi-basane noire, dos à 4 nerfs filetés et soulignés à froid, titres dorés, C. de bibl., bon état (Bibliothèque d'économie sociale)‎

‎"Loger dans des conditions d'hygiène raisonnables et à un prix suffisamment bas des familles ouvrières, spécialement les familles nombreuses, est l'un des problèmes sociaux les plus urgents qui se posent à notre génération. Quelles méthodes ont été employées ? Quels résultats atteints ? Avec beaucoup de conscience et d'autorité M. Ferrand s'applique à nous mettre au courant de ces méthodes et de ces résultats. Plusieurs modalités sont possibles : ou bien par une solution ambitieuse, on se propose de faciliter à tous les travailleurs l'acquisition d'une maison, d'une petite propriété, futur héritage de famille ; ou bien par une solution plus modeste, on se contente de procurer à l'ouvrier des logements plus sains et meilleur marché – l'immeuble restant la propriété de la société, de la commune ou de l'Etat qui l'a construit. Ces deux solutions sont poursuivies de pair à l'heure actuelle : sociétés et communes n'ont pas arrêté leur choix. Ces deux modalités de l'habitation à bon marché sont fort différentes, opposées même. Un trait commun les réunit cependant : chacune rencontre des difficultés très grandes. (...) L'auteur consacre le troisième chapitre du volume aux « méthodes d'action » : accession de l'ouvrier à la propriété ou location simple, maison individuelle ou collective, conditions d'hygiène. Dans ses quatrième et cinquième chapitres, l'auteur recherche les résultats obtenus, résultats extrêmement maigres... La lecture impartiale de ce petit livre si consciencieux et instructif convainct que le problème des habitations ouvrières n'avancera pas beaucoup en notre pays tant que l'Etat ne se résoudra pas à confier aux sociétés privées déjà constituées l'administration et la gestion de capitaux importants. L'Etat comme les municipalités sont, en France, trop démocratiques pour qu'à notre sens, ils puissent soit construire, soit gérer facilement de nombreux immeubles ouvriers. En fait de logements ouvriers, l'étranger a fait de grandes choses; nous, rien ou presque." (B. Lavergne, Revue d'économie politique, 1911)‎

Riferimento per il libraio : 121103

‎MICHELET (Jules).‎

‎Oeuvres complètes I : 1798-1827. Editées par Paul Viallaneix.‎

‎Flammarion, 1971, fort gr. in-8°, 637 pp, reliure simili-cuir acajou de l'éditeur, dos lisse avec titres et éditeur dorés, bon état‎

‎"Rééditer Michelet au moment où s'effondre l'ordre positiviste qui l'avait exclu, c'est parier que la culture romantique, dont il nous a légué l'épopée, peut éclairer encore les esprits libres... Le premier volume comprend donc les œuvres de jeunesse de Michelet, jusqu'en 1827 ; ce sont, par ordre chronologique : Examen des "Vies des hommes illustres" de Plutarque, De percipienda infinitate secundum Lockium (la Perception de l'infinité selon Locke), Tableau chronologique de l'histoire moderne, Tableaux synchroniques de l'histoire moderne, Discours sur l'unité de la science, œuvres choisies de Vico, Articles de la "Biographie universelle" de Michaud." (Le Monde, 17 sept. 1971) — "Après son étude capitale sur Michelet et le Peuple – c'est-à-dire l'histoire (“La Voie royale. Essai sur l'idée de Peuple dans l'œuvre de Michelet”, Flammarion, 1971), Paul Viallaneix, en republiant le premier volume (thèses sur Plutarque et Locke, tableaux de l'histoire moderne, discours sur l'unité de la science, etc.) des œuvres complètes de Michelet, a droit à la gratitude des historiens." (Annales ESC, 1971)‎

Riferimento per il libraio : 121123

‎SÉGUR (Louis-Philippe, comte de).‎

‎Galerie morale et politique. Seconde édition revue et corrigée.‎

‎P., Alexis Eymery, Juillet 1818, in-8°, xvi-435 pp, reliure plein veau glacé vert olive, dos lisse orné, pièce de titre basane carmin, frise d'encadrement dorée sur les plats, coupes guillochées, tranche jaspée (rel. de l'époque), dos et mors frottés, un mors fendu sur 4 cm, C. de bibl., qqs rares rousseurs, bon état‎

‎Dès les débuts de sa parution en 1816, ce recueil d'aimables mélanges sur les hommes et les circonstances connut un réel succès de librairie. L'ancien ministre (1753-1830) y égrène certes des lieux communs, mais avec infiniment de grâce.‎

Riferimento per il libraio : 121133

‎GAUCHET (Marcel) et Gladys SWAIN.‎

‎Le vrai Charcot. Les chemins imprévus de l'inconscient.‎

‎Calmann-Lévy, 1997, gr. in-8°, 284 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Liberté de l'esprit)‎

‎"Le vrai Charcot, parce qu'il y a un charme à rompre, un cercle de la mythification à briser. La figure du maître de la Salpêtrière reste l'objet d'une fascination aussi inépuisable qu'ambivalente. Son origine n'est pas mystérieuse : elle résulte du rôle attribué au théâtre de l'hystérie dans la découverte freudienne. Charcot, ou celui qui, le premier, a donné à voir les manifestations de l'inconscient mais n'a rien compris à ce qu'il avait sous les yeux. Un maître de vérité et le parangon de l'erreur. Excès d'honneur, excès d'indignité. C'est accorder trop de portée à des démonstrations plus légendaires que réelles, et c'est faire trop peu de cas du discernement du clinicien. Il faut se délivrer de l'emprise des spectaculaires images de l'Iconographie photographique de la Salpêtrière. Elle trompe tant sur ce qu'a été l'oeuvre de Charcot que sur les voies qu'a empruntées après lui le dévoilement de l'inconscient. C'est à une telle mesure de ce qui s'est effectivement passé de 1862 à 1893, durant les trente années de labeur de Charcot à la Salpêtrière, que le présent ouvrage voudrait contribuer." (Marcel Gauchet) — Ce volume a sa source dans le séminaire anime à l'EHESS par Marcel Gauchet et Gladys Swain entre 1980 et 1985. Leurs textes sont suivis d'un essai de Jacques Gasser sur le rôle de Charcot dans la neurologie moderne, et d'un essai d'Alain Chevrier sur la mystification de l'hystérie dans l'oeuvre d'André Breton.‎

Riferimento per il libraio : 121165

‎DUJARRIC de la RIVIÈRE (René).‎

‎Cuvier, sa vie, son oeuvre. Pages choisies.‎

‎P., Peyronnet, 1969, in-8°, 116 pp, 15 pl. de gravures et fac-similés hors texte, glossaire, biblio, broché, bon état (Coll. Les Maîtres de la biologie)‎

‎Georges Cuvier est l’anatomiste le plus célèbre de son époque. Né dans une famille protestante de Montbéliard (région qui devient française en 1793), fils de militaire, Cuvier poursuit ses études à Stuttgart (1784). En 1788, il occupe un poste de précepteur auprès d’un jeune noble en Normandie ; il est le secrétaire de la société d’agriculture locale à laquelle appartient son employeur. Il rencontre là Alexandre Henri Tessier qui l’introduit auprès des parisiens Jussieu et Geoffroy Saint-Hilaire, qui soutiennent ses recherches. Geoffroy Saint-Hilaire lui fait obtenir la place de professeur suppléant d’anatomie comparée au Muséum (1795), dont il devient titulaire à la mort de Jean-Claude Mertrud (1802). Il est élu à l’Institut en 1795 et en devient le secrétaire perpétuel en 1803. Au Collège de France, il succède à Daubenton (1800). Cuvier s’intéresse à la classification du règne animal (Tableau élémentaire de l’histoire naturelle des animaux, 1797 ; Le Règne animal distribué d’après son organisation, 1817). Cuvier étudie également les fossiles ; pour cela le naturaliste s’associe avec un géologue, Alexandre Brongniart (Recherches sur les ossements fossiles de quadrupèdes, 1812). Cuvier développe une théorie fixiste et créationniste qui, bien que remise en cause par Geoffroy Saint-Hilaire, est généralement acceptée. Il commence à publier avec Achille Valenciennes une Histoire naturelle des poissons (1828-1849). Son nom se trouve associé dans des publications à celui de nombreux autres savants : Desfontaines, Deshayes, Desmarets, Duméril, Geoffroy Saint-Hilaire, Lacépède, Lamarck, Milne Edwards, Péron, Pinel, Portal, Sabatier, Tenon, etc. En tant que secrétaire de l’Académie des Sciences, Cuvier est chargé des éloges (publiés) de Daubenton, Lemonnier, Fourcroy, Desmarets, l’abbé Haüy, Lacépède, Bosc. Cuvier mène en parallèle carrière scientifique et carrière administrative, sous les pouvoirs successifs. Il est nommé inspecteur général de l’enseignement (1802), Conseiller de l’Université (1808), Conseiller d'État (1813), président du Comité de l'intérieur (1819), baron et pair de France.‎

Riferimento per il libraio : 121181

‎MEZZROW (Mezz) et Bernard WOLFE.‎

‎La Rage de vivre. Récit.‎

‎Corréa, 1953, pt in-8°, 419 pp, traduit de l'américain par Madeleine Gautier et Marcel Duhamel, préface de Henry Miller, broché, papier lég. jauni, bon état‎

‎Peu de livres sur le jazz ont suscité autant d'enthousiasme que celui du clarinettiste et saxophoniste Mezz Mezzrow ; le brûlant récit qu'il fait de sa vie a transporté des générations de lecteurs. Mezzrow raconte tout : son enfance et son adolescence à Chicago, sa découverte du blues en prison, ses premiers contacts avec les musiciens de jazz, dans la banlieue ouest de Chicago. Il y a son travail acharné, la drogue, dont il est dépendant et dealer ; il y a surtout ses rencontres avec les plus grands : Louis Armstrong, Sydney Bechet, Tommy Ladnier... A New York, il devient producteur de disques et enregistre avec Bechet. L'année 1938 est marquée par sa rencontre avec celui qui deviendra son grand ami, Hugues Panassié, qui débouchera sur les mythiques disques Swing.‎

Riferimento per il libraio : 121217

‎SKINNER (Cornelia Otis) et Emily KIMBROUGH.‎

‎Our Hearts Were Young and Gay.‎

‎New York, Dodd, Mead & Company, 1944, in-8°, 247 pp, illustré par Constantin Alajalov, reliure pleine percale carmin décorée de l'éditeur, dos lég. sali, sans la jaquette, bon état. Texte en anglais‎

‎Le récit du voyage en Europe de deux jeunes Américaines au début des années 1920. Cornelia Otis Skinner (1899-1979) est une actrice et femme de lettres américaine. Après des études au Bryn Mawr College (1918-1919), elle part étudier le théâtre à la Sorbonne à Paris où elle est l'élève de Jacques Copeau. Elle débute sur les planches en 1921. En 1925 elle signe sa première pièce, “Captain Fury”. Elle écrira par la suite sept autres œuvres dramatiques. De 1926 à 1929 elle entreprend une tournée des États-Unis pour se produire seule en scène dans des sketchs comiques dont elle est elle-même l'auteur. Elle écrit aussi des textes courts pour The New Yorker, réunis ensuite dans des recueils. Avec Emily Kimbrough, elle écrit le récit de leur voyage en Europe après le collège, dans un ouvrage plein d'humour, “Our Hearts Were Young And Gay”, qui sera adapté au cinéma. Aujourd'hui quelque peu tombée dans l'oubli, Cornelia Otis Skinner est une personnalité remarquable par son humour et la diversité de ses talents. — "Lest the reader should be in any doubt, we wish to state that the incidents in this book are all true and the characters completely non-fictitious."‎

Riferimento per il libraio : 121229

‎JEANNENEY (Jean-Noël)(dir.).‎

‎Au regard de l'Histoire. L'actualité vue par les historiens, du printemps arabe à l'élection présidentielle.‎

‎Editions Autrement, Le Monde, 2012, in-8°, 221 pp, préface de Jean-Noël Jeanneney, 10 "Unes" du Monde reproduites à pleine page, biographies des auteurs, index, broché, couv. illustrée, qqs rares marques au stylo en marges, bon état‎

‎Du printemps arabe début 2011 à l'élection du Président de la République en mai 2012, dix événements majeurs sont décryptés au regard de l'Histoire, en les resituant dans la longue durée. Sous la direction de Jean-Noël Jeanneney, dix historiens de renom analysent ces épisodes qui ont marqué en profondeur la France et le monde : à chaud : le printemps arabe, le tsunami et le tremblement de terre de Fukushima au Japon, la mort de Ben Laden, l'affaire DSK, etc. jusqu'à la présidentielle française de mai 2012. Les épisodes commentés sont présentés en majesté par la une du quotidien Le Monde parue au jour dit. C'est ce choc entre l'instantané et l'Histoire qui contribue à leur compréhension en profondeur. L'idée de ce recueil annuel, réalisé en partenariat avec Le Monde, revient à Jean-Noël Jeanneney, directeur du comité scientifique des Rendez-vous de l'Histoire de Blois. Il introduit avec brio ce plaidoyer pour la réintroduction de l'historien dans la vie de la cité. Un éclairage original, qui "lisse la courbe de l'actualité" et resitue ces événements dans le long terme, par Henry Laurens, Jean-Luc Domenach, Pierre-François Souryi, Gabriel Martinez-Gros, Robert Muchembled, Olivier Feiertag, Maurice Vaïsse, Serge et Gisèle Berstein, Maurice Sartre, Michel Winock.‎

Riferimento per il libraio : 121263

‎COSNIER (Colette).‎

‎La Bolchevique aux bijoux. Louise Bodin.‎

‎Editions Pierre Horay, 1988, gr. in-8°, 198 pp, chronologie, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état‎

‎En pleine guerre de 14-18, elle écrivait, ainsi que Séverine et Marcelle Capy, « les rares articles de courage et de bon sens » qui, selon Romain Rolland, consolaient de la presse française, belliciste et chauvine. On connaît bien Séverine, un peu moins Marcelle Capy, et pas du tout Louise Bodin. On cherche vainement son nom dans les histoires du féminisme ou du journalisme. Oubli ? Amnésie de l'Histoire ? ou censure ? Pourquoi ce silence autour de celle qui fut rédactrice de “La Voix des femmes” et qui publia plus de cinq cents articles dans le “Populaire”, “L'Humanité”, “La France”, “L'Ouvrière”, “Les Hommes du jour”, “La Pensée bretonne”, etc. ? Qui dérange-t-elle encore pour qu'il soit si difficile de reconstituer son histoire ? Dans les années 20, pour les militants ouvriers rennais, elle était « la bonne Louise ». Pour ceux qui ne comprenaient pas qu'on pût être à la fois belle, cultivée, issue d'un milieu bourgeois, épouse d'un professeur à l'école de Médecine de Rennes, et secrétaire dès 1921 – à un moment où les femmes ne votaient pas encore – de la Fédération communiste d'Ille-et-Vilaine, elle était « la bolchevique aux bijoux ». Louise Bodin : née à Paris en 1877, morte à Rennes en 1929. Une vie brève hantée par le remords d'être une privilégiée et par la foi en une Révolution qui ne devra s'arrêter qu'à la perfection du bonheur pour les plus défavorisés, une vie de combat contre toutes les injustices, pour toutes les grandes causes de son temps. Suffragiste, féministe, pacifiste, socialiste, communiste, sympathisante trotskyste : autant d'engagements successifs qui marquent l'itinéraire de Louise Bodin, figure exemplaire de la première génération d'intellectuels, fondateurs du Parti communiste français puis dissidents. Mais aussi autant de ruptures de plus en plus douloureuses pour une femme que minent la maladie et l'impuissance à venir à bout de toute la misère du monde. C'est la voix d'une authentique journaliste qu'il nous est enfin permis d'entendre après plus d'un demi-siècle d'oubli, une voix caustique ou amusée pour dire la vie à Rennes avant 1914, une voix bouleversante pour crier la détresse des femmes et des mères pendant la guerre, une voix indignée pour protester contre la loi de 1920, une voix impitoyable pour décrire un congrès : la voix d'une femme témoin de son temps, qui a sa place dans l'Histoire des femmes aux côtés de Séverine, de Nelly Roussel, de Marguerite Durand.‎

Riferimento per il libraio : 121302

‎GENTON (Bernard).‎

‎Les Alliés et la culture : Berlin 1945-1949.‎

‎PUF, 1998, in-8°, 451 pp, 20 pl. de photos hors texte, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état‎

‎Ouvrage issu de thèse. — Cette étude se propose de saisir un moment particulier de l'histoire européenne : la coopération, puis la confrontation culturelle entre les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, sur le terrain de Berlin, ville qui deviendra à l'issue de la période l'un des enjeux, et le symbole de la guerre froide. L'originalité de ce travail est double : elle tient en premier lieu à la démarche comparative, puisque l'auteur, s'appuyant sur des archives et des sources nécessairement variées et asymétriques, s'est efforcé d'interroger de manière égale les pratiques culturelles respectives des Américains, des Britanniques, des Français et des Soviétiques chargés à Berlin d'administrer l'art de la rééducation. La seconde originalité de cet ouvrage vient de l'attention prêtée aux contenus des manifestations culturelles, ainsi qu'à leurs effets sur la population berlinoise. Cette enquête résolument narrative se situe à niveau d'homme, de lecteur, de spectateur.C'est ainsi que l'on a cherché à faire revivre une brève période de dialogue international, sur fond de renaissance de la culture allemande : bonnes volontés initiales, incertitudes, improvisations, mais aussi arrogance et susceptibilités de vainqueurs inégaux entre eux, humiliation et sentiment de culpabilité des vaincus, méfiances, soupçons, calculs, manipulations, ce sont aussi les émotions de l'immédiat après-guerre qui constituent le corps de ce récit.‎

Riferimento per il libraio : 121322

‎HAMEL (Ernest).‎

‎Histoire illustrée du second Empire, précédée des événements de 1848 à 1852.‎

‎P., Degorce-Cadot, L'Echo de la Sorbonne, 1873-1874, 3 vol. in-4°, 335, 427 et 564 pp, texte sur 2 colonnes, nombreuses gravures et portraits dans le texte, reliures demi-basane noire, dos lisses avec titres et quintuples filets dorés (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, bon état‎

‎Première partie : Histoire de la Présidence et du Coup-d'Etat, 1848 à 1852 – Deuxième partie : L'Empire personnel (1852-1860) – Troisième partie : L'Empire libéral (1860-1870).‎

Riferimento per il libraio : 121345

‎ROCHEFORT (Henri).‎

‎Napoléon dernier. Les « Lanternes » de l'Empire. Illustrations par André Gill et Frid' Rick.‎

‎P., Librairie Anti-Cléricale, s.d. (1880-1881), 3 vol. in-4°, 334, 339 et 532 pp, nombreuses illustrations dans le texte, reliures demi-chagrin carmin, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres et caissons dorés (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état. Exemplaire bien relié‎

‎Réédition au format in-4° (16 x 26,7 cm) des 75 numéros de “La Lanterne” publiés sous le second Empire. Le premier volume indique en surtitre : “La Propagande républicaine”. — Etincelant polémiste et républicain ardent, Henri de Rochefort-Luçay (1831-1913) débuta comme journaliste au “Charivari” puis au “Figaro” avant de lancer “La Lanterne” en mai 1868. Le journal à la couverture vermillon, dans un format de conspirateur, tient dans la paume de la main, L'intransigeance du ton fit rapidement monter le tirage à plus de 100.000 exemplaires, imposant bientôt son unique rédacteur comme l'écrivain le plus populaire de France. L'incipit de ce "Mémorial des malpropretés de l'Empire" est resté fameux : "La France contient, dit l'Almanach impérial, trente-six millions de sujets, sans compter les sujets de mécontentement." Rochefort s'attira assez vite les foudres du gouvernement impérial : le onzième numéro fut saisi ainsi que le douzième (18 août 1868). Il fut condamné à treize mois de prison et 10.000 francs d'amende. Le chemin de l'exil s'imposait. Il quitta Paris et se réfugia à Bruxelles chez les Hugo. Pour mieux déjouer la vigilance des douanes, les brochures frappées d'interdit étaient parfois expédiées parmi des colis de bustes en plâtre de Napoléon III : "Le venin impérial porte en lui-même son contre-poison !" Sous la Commune, il livra une lutte ardente contre le gouvernement de Versailles. Condamné à la déportation en Nouvelle-Calédonie, sa spectaculaire évasion du bateau-prison fit les gros titres de la presse européenne. “La Lanterne” poursuivit le combat jusqu'en 1876, à Londres comme à Genève. Prince du pamphlet, Henri Rochefort éblouit par le tranchant du style, la fulgurance des traits, le brio de ses exécutions capitales : "Monsieur Mérimée, que toute la presse avait enterré ces jours-ci, est en pleine convalescence. Il n'est donc pas mort, mais il est sénateur, ce qui revient absolument au même."‎

Riferimento per il libraio : 121347

‎SAND (George).‎

‎Flavie.‎

‎P., Michel Lévy, 1866, in-12, 220 pp, nouvelle édition, reliure demi-toile verte, dos lisse avec titres dorés (rel. de l'époque), bon état (Oeuvres de George Sand)‎

‎Flavie est un roman de George Sand, première édition en 1859. Extrait : “Non, non ! Ce qu'il me faut, à moi, c'est bien moins un mariage d'inclination qu'un mariage de convenance. C'est un mari qui soit réellement un homme du grand monde, un haut fonctionnaire, tour à tour ambassadeur et ministre, et dont la position ait beaucoup à profiter de ma manière d'être, à savoir mon usage, mon esprit de conversation (babil, si tu veux, mais babil précieux à l'occasion) ; mes toilettes, vanités qui jettent un grand prestige sur la beauté d'une femme influente ; mes petites séductions puériles, qui sont un grand moyen de crédit. Tu verras que j'ai très bien fait de laisser Malcolm à ses insectes et à sa mésange, qu'il épousera, j'en suis certaine maintenant, car il ne hait pas non plus les petits oiseaux, et j'ai découvert, à de certains envois mystérieux, qu'il y avait entre mon père et lui échange de curiosités intéressantes : oeufs de pies et oeufs d'insectes, cadavres d'étourneaux et cadavres de hannetons. Les petits cadavres entretiennent l'amitié. Mais j'oublie que tu attends la suite de mon histoire. Voici.”‎

Riferimento per il libraio : 121349

‎SAND (George).‎

‎Horace.‎

‎P., Michel Lévy, 1864, in-12, 409 pp, nouvelle édition, reliure demi-toile verte, dos lisse avec titres dorés et filets à froid (rel. de l'époque), bon état (Oeuvres de George Sand)‎

‎Théophile, étudiant en médecine et narrateur de cette histoire, vit maritalement avec Eugénie, une ouvrière. Pas question de la considérer comme une grisette ! Les jeunes gens suivent les idées saint-simoniennes qui rendent leur union aussi sacrée et respectable que s'ils étaient officiellement mariés. Théophile rencontre un jour un autre étudiant, Horace, originaire comme lui d'un milieu bourgeois de province. Les parents d'Horace ont sacrifié la dot de leur fille pour que leur fils puisse venir étudier à Paris. Théophile est tout de suite séduit par Horace. Pourtant, il se rend également immédiatement compte de ses défauts. Horace a des ambitions démesurées dans divers domaines, droit, littérature... Il pense que la gloire lui sera offerte sans qu'il ait besoin de faire le moindre effort. Il n'a pas vraiment de goût pour le travail... — "Il faut croire qu'Horace représente un type moderne très fidèle et très répandu, car ce livre m'a fait une douzaine d'ennemis bien conditionnés. Des gens que je ne connaissais pas prétendaient s'y reconnaître, et m'en voulaient à la mort de les avoir si cruellement dévoilés. Pour moi, je répète ici ce que j'ai dit dans la première préface ; je n'ai fait poser personne pour esquisser ce portrait ; je l'ai pris partout et nulle part, comme le type de dévouement aveugle que j'ai opposé à ce type de personnalité sans frein. Ces deux types sont éternels, et j'ai ouï dire plaisamment à un homme de beaucoup d'esprit, que le monde se divisait en deux séries d'êtres plus ou moins pensants : les farceurs et les jobards. C'est peut-être ce mot-là qui m'a frappée et qui m'a portée à écrire Horace vers le même temps. Je tenais peut-être à montrer que les exploiteurs sont quelquefois dupes de leur égoïsme, que les dévoués ne sont pas toujours privés de bonheur." (G. S.)‎

Riferimento per il libraio : 121351

‎SAND (George).‎

‎Piccinino.‎

‎P., J. Hetzel et Cie et Victor Lecou, 1855, 2 vol. in-12, 357 et 351 pp, suivi de “Kourroglou. Epopée persane”, du “Poème de Myrza”, et de “Réflexions sur Jean-Jacques Rousseau” (pp. 189-351 du tome 2), reliures demi-toile verte, dos lisses avec titres et tomaisons dorés et filets à froid (rel. de l'époque), 4 pages brochées à l'envers (pp. 293-296), qqs rares rousseurs, bon état (Oeuvres de George Sand)‎

‎Connaissez-vous le Piccinino ? Fils d’un fameux brigand sicilien, il cache son vrai nom sous ce diminutif et, sous les apparences d’un paisible habitant d’un petit village de montagne, il terrorise la Sicile avec une bande redoutable. Mais, avant de le rencontrer, vous ferez la connaissance de Michel-Angelo qui a mis fin à ses études artistiques pour venir travailler avec son père, Pier-Angelo, un artisan-peintre. Il se retrouve dans une situation délicate tant ressurgit le passé de son père. Pour quelles raisons, son père a-t-il dû fuir dans sa jeunesse ? Michel parviendra-t-il à dissiper les brumes et les mystères qui l’entourent ? Et sa sœur Mila pourra-t-elle faire face aux dangers dans lesquels elle se trouve entraînée ? Enfin quel rôle joue la belle princesse Agathe qui renonce à sa vie retirée dans un palais à demi abandonné pour donner une fête fastueuse ? Ses œuvres charitables peuvent-elles expliquer ce revirement ? Les rebondissements romanesques ne vont pas manquer... « Le Piccinino est un roman de fantaisie, écrit George Sand dans son préambule, qui n’a la prétention ni de peindre une époque historique précise, ni de décrire fidèlement un pays. C’est une étude de couleur, rêvée plutôt que sentie, et où quelques traits seulement se sont trouvés justes comme par hasard. La scène de ce roman pourrait se trouver placée partout ailleurs, sous le ciel du midi de l’Europe... ». Une histoire pleine de secrets de famille passionnante d’un bout à l’autre, agréables à lire grâce au style incomparable de George Sand, très à l’aise avec « son brigand » et la Sicile qu’elle n’avait pourtant jamais visitée.‎

Riferimento per il libraio : 121352

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