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‎GOSE Francisco Javier‎

‎Suis-je belle ce soir ? Robe pour le casino (pl.63, La Gazette du Bon ton, 1914 n°7)‎

‎- Lucien Vogel éditeur, Paris Juillet 1914, 18x24cm, une feuille. - Double original color print, printed on vergé paper, signed in the plate. An original print used to illustrate the Gazette du bon ton, one of the most attractive and influential 20th century fashion magazines, featuring the talents of French artists and other contributors from the burgeoning Art Deco movement. A celebrated fashion magazine established in 1912 by Lucien Vogel, La Gazette du bon ton appeared until 1925, with a hiatus from 1915 to 1920 due to the war (the editor-in-chief having been called up for service). It consisted of 69 issues printed in only 2,000 copies each and notably illustrated with 573 color plates and 148 sketches of the models of the great designers. Right from the start, this sumptuous publication "was aimed at bibliophiles and fashionable society," (Françoise Tétart-Vittu, "La Gazette du bon ton", in Dictionnaire de la mode, 2016) and was printed on fine vergé paper using a type cut specially for the magazine by Georges Peignot, known as Cochin, later used (in 1946) by Christian Dior. The prints were made using stencils, heightened in colors, some highlighted in gold or palladium. The story began in 1912, when Lucien Vogel, a man of the world involved in fashion (he had already been part of the fashion magazine Femina) decided, with his wife Cosette de Brunhoff - the sister of Jean, creator of Babar - to set up the Gazette du bon ton, subtitled at the time: "Art, fashion, frivolities." Georges Charensol noted the reasoning of the editor-in-chief: "'In 1910,' he observed, 'there was no really artistic fashion magazine, nothing representative of the spirit of the time. My dream was therefore to make a luxury magazine with truly modern artists...I was assured of success, because when it comes to fashion, no country on earth can compete with France.'" ("Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel" in Les Nouvelles littéraires, no. 133, May 1925). The magazine was immediately successful, not only in France but also in the United States and Latin America. At first, Vogel put together a team of seven artists: André-Édouard Marty and Pierre Brissaud, followed by Georges Lepape and Dammicourt, as well as eventually his friends from school and the School of Fine Arts, like George Barbier, Bernard Boutet de Monvel and Charles Martin. Other talented people soon came flocking to join the team: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Chalres Martin, Maggie Salcedo. These artist, mostly unknown when Lucien Vogel sought them out, later became emblematic and sought-after artistic figures. It was also they who worked on the advertising drawings for the Gazette. The plates put the spotlight on, and celebrate, dresses by seven designers of the age: Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet and Doucet. The designers provided exclusive models for each issue. Nonetheless, some of the illustrations are not based on real models, but simply on the illustrator's conception of the fashion of the day. The Gazette du bon ton was an important step in the history of fashion. Combining aesthetic demands with the physical whole, it brought together - for the first time - the great talents of the artistic, literary, and fashion worlds; and imposed, through this alchemy, a completely new image of women: slender, independent and daring, which was shared by the new generation of designers, including Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas, and so on... Taken over in 1920 by Condé Montrose Nast, the Gazette du bon ton was an important influence on the new layout and aesthetics of that "little dying paper" that Nast had bought a few years earlier: Vogue. [FRENCH VERSION FOLLOWS] Estampe double originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche. Gravure originale réa‎

‎GOSE Georges‎

‎L'Arbre de mai. Robes simples pour l'été (pl.42, La Gazette du Bon ton, 1914 n°5)‎

‎Lucien Vogel éditeur, Paris Mai 1914, 36,5x24cm, une feuille.‎

‎Estampe double originale en couleur rehaussée à l'or, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 54665

Livre Rare Book

Le Feu Follet
Paris France Francia França France
[Books from Le Feu Follet]

€250.00 Buy

‎GOSE Georges‎

‎L'Arbre de mai. Robes simples pour l'été (pl.42, La Gazette du Bon ton, 1914 n°5)‎

‎Lucien Vogel éditeur, Paris Mai 1914, 36,5x24cm, une feuille.‎

‎Estampe double originale en couleur rehaussée à l'or, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 84702

Livre Rare Book

Le Feu Follet
Paris France Francia França France
[Books from Le Feu Follet]

€250.00 Buy

‎GOSE Georges‎

‎L'Arbre de mai. Robes simples pour l'été (pl.42, La Gazette du Bon ton, 1914 n°5)‎

‎- Lucien Vogel éditeur, Paris Mai 1914, 36,5x24cm, une feuille. - Double original color print heightened with gold, printed on vergé paper, signed in the plate. An original print used to illustrate the Gazette du bon ton, one of the most attractive and influential 20th century fashion magazines, featuring the talents of French artists and other contributors from the burgeoning Art Deco movement. A celebrated fashion magazine established in 1912 by Lucien Vogel, La Gazette du bon ton appeared until 1925, with a hiatus from 1915 to 1920 due to the war (the editor-in-chief having been called up for service). It consisted of 69 issues printed in only 2,000 copies each and notably illustrated with 573 color plates and 148 sketches of the models of the great designers. Right from the start, this sumptuous publication "was aimed at bibliophiles and fashionable society," (Françoise Tétart-Vittu, "La Gazette du bon ton", in Dictionnaire de la mode, 2016) and was printed on fine vergé paper using a type cut specially for the magazine by Georges Peignot, known as Cochin, later used (in 1946) by Christian Dior. The prints were made using stencils, heightened in colors, some highlighted in gold or palladium. The story began in 1912, when Lucien Vogel, a man of the world involved in fashion (he had already been part of the fashion magazine Femina) decided, with his wife Cosette de Brunhoff - the sister of Jean, creator of Babar - to set up the Gazette du bon ton, subtitled at the time: "Art, fashion, frivolities." Georges Charensol noted the reasoning of the editor-in-chief: "'In 1910,' he observed, 'there was no really artistic fashion magazine, nothing representative of the spirit of the time. My dream was therefore to make a luxury magazine with truly modern artists...I was assured of success, because when it comes to fashion, no country on earth can compete with France.'" ("Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel" in Les Nouvelles littéraires, no. 133, May 1925). The magazine was immediately successful, not only in France but also in the United States and Latin America. At first, Vogel put together a team of seven artists: André-Édouard Marty and Pierre Brissaud, followed by Georges Lepape and Dammicourt, as well as eventually his friends from school and the School of Fine Arts, like George Barbier, Bernard Boutet de Monvel and Charles Martin. Other talented people soon came flocking to join the team: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Chalres Martin, Maggie Salcedo. These artist, mostly unknown when Lucien Vogel sought them out, later became emblematic and sought-after artistic figures. It was also they who worked on the advertising drawings for the Gazette. The plates put the spotlight on, and celebrate, dresses by seven designers of the age: Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet and Doucet. The designers provided exclusive models for each issue. Nonetheless, some of the illustrations are not based on real models, but simply on the illustrator's conception of the fashion of the day. The Gazette du bon ton was an important step in the history of fashion. Combining aesthetic demands with the physical whole, it brought together - for the first time - the great talents of the artistic, literary, and fashion worlds; and imposed, through this alchemy, a completely new image of women: slender, independent and daring, which was shared by the new generation of designers, including Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas, and so on... Taken over in 1920 by Condé Montrose Nast, the Gazette du bon ton was an important influence on the new layout and aesthetics of that "little dying paper" that Nast had bought a few years earlier: Vogue. [FRENCH VERSION FOLLOWS] Estampe double originale en couleur rehaussée à l'or, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche‎

‎GOUDIACHVILI Lado‎

‎Marchand de yaourt (pl.40, La Gazette du Bon ton, 1924-1925 n°5)‎

‎- Lucien Vogel éditeur, Paris 1924-1925, 18x24cm, une feuille. - Original color print, printed on vergé paper, non signed. An original print used to illustrate the Gazette du bon ton, one of the most attractive and influential 20th century fashion magazines, featuring the talents of French artists and other contributors from the burgeoning Art Deco movement. A celebrated fashion magazine established in 1912 by Lucien Vogel, La Gazette du bon ton appeared until 1925, with a hiatus from 1915 to 1920 due to the war (the editor-in-chief having been called up for service). It consisted of 69 issues printed in only 2,000 copies each and notably illustrated with 573 color plates and 148 sketches of the models of the great designers. Right from the start, this sumptuous publication "was aimed at bibliophiles and fashionable society," (Françoise Tétart-Vittu, "La Gazette du bon ton", in Dictionnaire de la mode, 2016) and was printed on fine vergé paper using a type cut specially for the magazine by Georges Peignot, known as Cochin, later used (in 1946) by Christian Dior. The prints were made using stencils, heightened in colors, some highlighted in gold or palladium. The story began in 1912, when Lucien Vogel, a man of the world involved in fashion (he had already been part of the fashion magazine Femina) decided, with his wife Cosette de Brunhoff - the sister of Jean, creator of Babar - to set up the Gazette du bon ton, subtitled at the time: "Art, fashion, frivolities." Georges Charensol noted the reasoning of the editor-in-chief: "'In 1910,' he observed, 'there was no really artistic fashion magazine, nothing representative of the spirit of the time. My dream was therefore to make a luxury magazine with truly modern artists...I was assured of success, because when it comes to fashion, no country on earth can compete with France.'" ("Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel" in Les Nouvelles littéraires, no. 133, May 1925). The magazine was immediately successful, not only in France but also in the United States and Latin America. At first, Vogel put together a team of seven artists: André-Édouard Marty and Pierre Brissaud, followed by Georges Lepape and Dammicourt, as well as eventually his friends from school and the School of Fine Arts, like George Barbier, Bernard Boutet de Monvel and Charles Martin. Other talented people soon came flocking to join the team: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Chalres Martin, Maggie Salcedo. These artist, mostly unknown when Lucien Vogel sought them out, later became emblematic and sought-after artistic figures. It was also they who worked on the advertising drawings for the Gazette. The plates put the spotlight on, and celebrate, dresses by seven designers of the age: Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet and Doucet. The designers provided exclusive models for each issue. Nonetheless, some of the illustrations are not based on real models, but simply on the illustrator's conception of the fashion of the day. The Gazette du bon ton was an important step in the history of fashion. Combining aesthetic demands with the physical whole, it brought together - for the first time - the great talents of the artistic, literary, and fashion worlds; and imposed, through this alchemy, a completely new image of women: slender, independent and daring, which was shared by the new generation of designers, including Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas, and so on... Taken over in 1920 by Condé Montrose Nast, the Gazette du bon ton was an important influence on the new layout and aesthetics of that "little dying paper" that Nast had bought a few years earlier: Vogue. [FRENCH VERSION FOLLOWS] Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, non-signée. Gravure originale réalisée pour l'illustration de La Gazette du bon ton‎

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‎Paysage (pl.39, La Gazette du Bon ton, 1924-1925 n°5)‎

‎Lucien Vogel éditeur, Paris 1924-1925, 18x24cm, une feuille.‎

‎Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 55162

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‎Paysage (pl.39, La Gazette du Bon ton, 1924-1925 n°5)‎

‎- Lucien Vogel éditeur, Paris 1924-1925, 18x24cm, une feuille. - Original color print, printed on vergé paper, signed in the plate. An original print used to illustrate the Gazette du bon ton, one of the most attractive and influential 20th century fashion magazines, featuring the talents of French artists and other contributors from the burgeoning Art Deco movement. A celebrated fashion magazine established in 1912 by Lucien Vogel, La Gazette du bon ton appeared until 1925, with a hiatus from 1915 to 1920 due to the war (the editor-in-chief having been called up for service). It consisted of 69 issues printed in only 2,000 copies each and notably illustrated with 573 color plates and 148 sketches of the models of the great designers. Right from the start, this sumptuous publication "was aimed at bibliophiles and fashionable society," (Françoise Tétart-Vittu, "La Gazette du bon ton", in Dictionnaire de la mode, 2016) and was printed on fine vergé paper using a type cut specially for the magazine by Georges Peignot, known as Cochin, later used (in 1946) by Christian Dior. The prints were made using stencils, heightened in colors, some highlighted in gold or palladium. The story began in 1912, when Lucien Vogel, a man of the world involved in fashion (he had already been part of the fashion magazine Femina) decided, with his wife Cosette de Brunhoff - the sister of Jean, creator of Babar - to set up the Gazette du bon ton, subtitled at the time: "Art, fashion, frivolities." Georges Charensol noted the reasoning of the editor-in-chief: "'In 1910,' he observed, 'there was no really artistic fashion magazine, nothing representative of the spirit of the time. My dream was therefore to make a luxury magazine with truly modern artists...I was assured of success, because when it comes to fashion, no country on earth can compete with France.'" ("Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel" in Les Nouvelles littéraires, no. 133, May 1925). The magazine was immediately successful, not only in France but also in the United States and Latin America. At first, Vogel put together a team of seven artists: André-Édouard Marty and Pierre Brissaud, followed by Georges Lepape and Dammicourt, as well as eventually his friends from school and the School of Fine Arts, like George Barbier, Bernard Boutet de Monvel and Charles Martin. Other talented people soon came flocking to join the team: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Chalres Martin, Maggie Salcedo. These artist, mostly unknown when Lucien Vogel sought them out, later became emblematic and sought-after artistic figures. It was also they who worked on the advertising drawings for the Gazette. The plates put the spotlight on, and celebrate, dresses by seven designers of the age: Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet and Doucet. The designers provided exclusive models for each issue. Nonetheless, some of the illustrations are not based on real models, but simply on the illustrator's conception of the fashion of the day. The Gazette du bon ton was an important step in the history of fashion. Combining aesthetic demands with the physical whole, it brought together - for the first time - the great talents of the artistic, literary, and fashion worlds; and imposed, through this alchemy, a completely new image of women: slender, independent and daring, which was shared by the new generation of designers, including Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas, and so on... Taken over in 1920 by Condé Montrose Nast, the Gazette du bon ton was an important influence on the new layout and aesthetics of that "little dying paper" that Nast had bought a few years earlier: Vogue. [FRENCH VERSION FOLLOWS] Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche de la planche. Gravure originale réalisée pour l'illu‎

‎Gough John B. John Bartholomew & Steel Engravings‎

‎Sunlight and Shadows; or Gleanings from My Life Work Comprising Personal Experiences and Opinions Anecdotes Incidents and Reminiscences Gathered from Thirty-Seven Years; Experience on the Platform and Among the People at Home and Abroad‎

‎A.D. Worthington Anc Company. Very Good- with no dust jacket. 1881. Hardcover. 542 pp; Book is sunned on spine slightly shaken wear to corners and spine ends endpapers and tissue covering frontis portrait are foxed. Cover gilt very bright and flat embossed decorative border nice. Still a nice solid and attractive copy. Temperance advocate and speaker based on his personal experiences with alcoholism. . A.D. Worthington Anc Company hardcover‎

Bookseller reference : 302243

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Glover's Bookery, ABAA, LLC
United States Estados Unidos Estados Unidos États-Unis
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€19.04 Buy

‎Goßens, Peter‎

‎Samuel Beckett beim SDR in Stuttgart‎

‎Marbach am Neckar, Deutsche Schillergesellschaft, 2000. »We do it to have fun together!« - mit Fotos - geh., 16 S. - Reihe: Spuren 50.‎

‎Sehr gut erhalten.‎

Bookseller reference : 8004

‎GRABER, H. (Hrsg.)‎

‎Nach eigenen und fremden Zeugnissen. 5 Bde.‎

‎Basel, Schwabe, 1940 - 1946. Gr.-8vo. Mit Tafeln. OLwdbde (1 Bd gering fleckig).‎

‎Vorhanden: 1. Edouard MANET.- 2. Edgar DEGAS.- 3. Camille PISSARRO, Alfred SISLEY, Claude MONET.- 4. Auguste RENOIR.- 5. Paul GAUGUIN. 2. stark erweiterte Auflage.- In der Reihe erschienen 6 Bände, hier ohne die Monographie Paul Cezannes.‎

Bookseller reference : 1225799

‎GRAEBER ERIC EDITOR; ECKMAIR FRANK C. WOOD ENGRAVINGS‎

‎Magic & Madness In The Library: Protagonists Among The Stacks‎

‎Birch Brook Press Delhi: 1999. Softcover. Brand new book. This anthology will take a different approach to the image of the library focusing on the variety and range of reactions to libraries filtered through the imagination of the fiction writer over the centuries. In these pages you will encounter many old friends and acquaintances such as Voltaire Jules Verne Virginia Woolf and Stephen King as well as other authors well-known and obscure who demonstrate just how powerful a trigger to the imagination the library has been throughout the world throughout time. ISBN: 0913559369. Birch Brook Press, Delhi: 1999 paperback‎

Bookseller reference : 15244X2 ISBN : 0913559369 9780913559369

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Ad Infinitum Books
United States Estados Unidos Estados Unidos États-Unis
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€15.65 Buy

‎Grafik - DE NAVE Francine (Ed.)‎

‎Letters proeven Prenten smaken. La saveur des caractères. Le goôut des estampes. catalogus nav de dubbeltentoonstelling in het Museum Plantin Moretus en het Prentenkabinet van 16-10-2004 tot 16-01-2005. In French and Netherlands.‎

‎Musea Antwerpen. Sttad Antwerpen 2014. 191 pages. With a lot of illustrations, mostly in colour. Illustrated original softcover binding. 29x23 cm‎

Bookseller reference : 140688

‎Graham Frank compiled by from old prints‎

‎Picturesque Lakeland 100 Years Ago‎

‎Newcastle-Upon-Tyne.: Frank Graham. 1969. Very good- in like dust jacket. DJ lightly rubbed and marked. Minor foxing to leaves and slightly musty smell. 80pp. First printing. . Hard with Dust Jacket. 4to. 11 1/4". . Very good- in like dust jacket. Illus. by Illustrated with 150 old topographical prints showing the castles country villages and towns. Well known artists and many others. . Frank Graham. Hardcover‎

Bookseller reference : 027094

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Ryan OHorne Books
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€5.48 Buy

‎Graham CLARKE (1941- )‎

‎Graham Clarke, gravure originale : "Mullion Cove" 1976. Titrée, numérotée 286/350 et signée au crayon.‎

‎49x61 cm. Sur papier vélin filigrané "hand made 1976 HAYLE MILL ". Mouillure angulaire, sinon très bon état.‎

Bookseller reference : 83431

Livre Rare Book

Librairie Christian Chaboud
Bruxelles Belgium Bélgica Bélgica Belgique
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€120.00 Buy

‎Graham Frank Compiled From Old Prints‎

‎Cornwall One Hundred Years Ago‎

‎Newton Abbot: David & Charles. This is a Very Good Copy of this Book in Publisher's original red cloth with gilt title lettering to spinein a Very Good Dust-Jacket which has a little rubbing and wear to the outer edges of the dust-jacket.Not price clipped and this copy has NO previous names or inscriptions present.The book has a firm binding with no hinge weakness and there is NO leaning or rolling to spine.Clean copy internally and illustrated throughout with a total of 130 plates from old prints.4to 80pp First Edition 1st Impression 4to - over 9�" - 12" tall . Very Good. Hardcover. First Edition. 1969. David & Charles hardcover‎

Bookseller reference : 53278 ISBN : 071534479X 9780715344798

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Richard Thornton Books
United Kingdom Reino Unido Reino Unido Royaume-Uni
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€13.70 Buy

‎Graham Knuttel‎

‎Taoisigh na hÉireann‎

‎<p><p>North Dublin Publications Dublin  2001 with original white protective sleeve box included. Ring bound. Portraits of Irish Leaders by the artist Graham Knuttel. Each Taoiseach has a great write up and 7 prints of Grahams Knuttel paintings on the rear pages. Famous quotes from Taoisigh na hÉireann on rear cover.</p><br /></p> North Dublin Publications, Dublin unknown‎

Bookseller reference : biblio57

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Dublin books
Ireland Irlanda Irlanda Irlande
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€25.00 Buy

‎GRAND-CARTERET, John - GIRRANE, Gustave.‎

‎L'Enseigne. Son Histoire. Sa Philosophie. Ses Particularités. Les Boutiques. Les Maisons. La Rue. La Réclame commerciale à Lyon. Croquis vivants de Gustave Girrane. Estampes documentaires et pièces anciennes.‎

‎Grenoble, Librairie Dauphinoise et Moutiers, Librairie Savoyarde, 1902, 1 volume in-4 de 295x225 mm environ, faux-titre avec justificatif de tirage au dos, 1 frontispice couleurs, titre en rouge et noir, 1 f. (Dédié à), 2ff. (Lettre d'Edouard Detaille à John Grand-Carteret), xxviii-466-1- pages, demi-chagrin bleu marine, titres dorés sur dos lisse, orné de motifs et pointillés dorés, gardes marbrées, tête dorée, couvertures conservées. Exemplaire N° 512, d'un tirage unique à 1250 exemplaires. Résumé de l'illustration : Croquis de Gustave Girrane : 15 Encadremets de chapitres (tirés en bistre) - 9 planches hors-texte (coloriées ou fond teinté) - 222 illustrations dans le texte - 145 Anciennes Estampes et Documents, Illustrations dans le texte (une hors-texte), soit un total de 391 illustrations. Infimes frottements sur les coins et coiffes, sinon bon état.‎

‎John Grand-Carteret, né le 6 mai 1850 à Paris où il est mort le 31 août 1927, est un journaliste français, historien de l'art et de la mode, considéré comme pionnier dans le domaine de l'iconologie, son ouvrage L'Histoire, la vie, les murs et la curiosité par l'Image demeurant une référence. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.‎

Bookseller reference : 104252

Livre Rare Book

Librairie Diogène
Lyon France Francia França France
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€350.00 Buy

‎Grandbois Michele conservatrice des dessins et estampes en art contemporain‎

‎L' Art Qu�b�cois de l'Estampe 1945-1990 : Une Aventure une �poque une Collection.‎

‎Qu�bec Canada: Mus�e du Qu�bec 1996. Publication produite � l'occasion de l'exposition L' Art Qu�b�cois de l'Estampe 1945-1990 pr�sent�e au Mus�e du Qu�bec du 17 janvier au 26 mai 1996. Fort in-4. 401 pages. Couverture de toile bleue. Titrage or sur le plat et au dos. DJ illustr�e recouverte de papier protecteur amovible - mylar. Abondamment illustr� en couleurs et en n& b. Bien complet des pages d�pliantes souvent manquantes. "Une aventure une �poque une collection. Cette publication salue ainsi la cr�ativit� de 61 graveurs contemporains � travers 152 oeuvres color plates de nos collections nationales. Documentation de qualit� sur la gravure qu�b�coise. L'ensemble en �tat de NEUF. Dimensions :26 x 31 x 5 cm Poids : 2kg 900 NOTE: Cet article de 2.kg 900 pourrait requ�rir un suppl�ment postal selon la destination et le mode de transport choisi. Vous pouvez vous enqu�rir aupr�s du librairie pour conna�tre les frais postaux exacts. Mus�e du Qu�bec unknown‎

Bookseller reference : 104922 ISBN : 2551135869 9782551135868

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rarebook
Canada Canadá Canadá Canada
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€42.31 Buy

‎GRANDGERARD Lucien- Lucien-Henri GRANDGERARD (1880-1970)‎

‎La cueillette des groseilles - pointe-séche originale signée‎

‎1932 Belle épreuve sur Japon, avant la lettre, avec remarque, signée au crayon, numérotée au tampon 063/144 au verso, publiée par la Société Française des Amis des Arts 1932, avec leur timbre sec (Lugt 121)- Avec margesDimensions du feuillet: 460 x 300 mm.- Dimensions au coup de planche: 290 x 228 mm.,bon état‎

‎Grandgérard, Lucien Henri (1880-1970). Illustrateur Peintre et graveur français. Elève de l’Ecole des Beaux Arts de Nancy, puis de celle de Paris où il entra à l’atelier de Bonnat ; il fut également l’élève de Jules Lefèbvre et de Luc Olivier Merson ; il fréquenta l’Académie Jullian. A partir de 1906, il exposa tous les ans au Salon des Artistes Français dont il devint Membre du Comité et du Jury. Le Grand Prix du Portrait lui fut attribué en 1933 et une Médaille d’Or consacra son talent l’année suivante. Après la guerre de 14-18, il voyagea beaucoup en Europe du Nord en Provence et en Italie. Il peignit des paysages, de nombreux portraits et maintes œuvres consacrées à la femme : des nymphes au bain, des nus sur fond de paysage et des danseuses. Son œuvre gravé est très important avec des eaux fortes et des pointes sèches. Il obtint en gravure une Médaille d’Argent au Salon des Artistes Français en 1929 et une Médaille d’Or en 1932.‎

Bookseller reference : 27295

Livre Rare Book

Livres Anciens Komar
Meounes les Montrieux France Francia França France
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€120.00 Buy

‎Grandjean Edmond Georges‎

‎La Place Saint Georges Paris; by Edmond Georges Grandjean 1 print by Gravure Goupil et Cie‎

‎Philadelphia: Gebbie & Co 1882. Near Fine -. The sheet is 11.5 x 15 inches; the image is 7.25 x 10 inches. The print is a black-and-white image of the painting La Place Saint Georges Paris by Edmond Georges Grandjean 1844-1908. The series The Masterpieces of French Art was issued in the United States by Gebbie & Co. beginning in 1882. Portfolios containing several photogravure prints made by Gravure Goupil et Cie as well as several wood engravings were published on a monthly basis. Gravure Goupil et Cie became Boussod Valadon & Cie in 1884. This beautiful black-and-white print is very scarce. In Near Fine- Condition: one corner slightly creased; two edges lightly sunned; image is clean and bright. <br/><br/> Gebbie & Co unknown‎

Bookseller reference : 004805

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Classic Books and Ephemera
United States Estados Unidos Estados Unidos États-Unis
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€22.00 Buy

‎Grandville‎

‎MOYENS COERCITIFS Employés définitivement et sans remise contre la citadelle d’Anvers, après négociations, notifications, ratifications, sommations et mystification sans solution.Lithographie double coloriée sur blanc.‎

‎Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 13 décembre 1832 (Planche n°227-228)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 35.8cmx Largeur: 52.9cm - Image: Hauteur: 22cmx Largeur: 40cm - Titre en bas au centre : « MOYENS COERCITIFS » ; légende plus bas au centre : « Employés définitivement et sans remise contre la citadelle d’Anvers, après négociations, notifications, // ratifications, sommations et mystification sans solution. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N° 110. », en ht à dte : « Pl. 227 et 228. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9 » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, sur le dossier d’un fauteuil, à gche, signature : « JJG » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur]‎

‎iconographie:La pl. dénonce la participation de la France à la guerre de Belgique face aux troupes hollandaises. Prise du port d’Anvers du 15 au 25 novembre 1832. D’après "La Caricature", les raisons sont mauvaises. En effet, elle estime que c’est en grande partie pour affermir sur le trône de Belgique le gendre de Louis-Philippe, Léopold Ier (marié à la fille du roi des Français, Louise d’Orléans) que la France s’est engagée dans la guerre. La pl. présente quatre personnages jouant à la guerre comme des enfants avec des jouets. Bien qu’ayant des traits d’adulte, ils ont en revanche une taille d’enfant. De dte à gche : Soult, Henri de Rigny, un personnage non identifié, et Louis-Philippe, vu de trois quarts dos, mais reconnaissable aux favoris et au toupet. Soult vise avec un petit canon monté sur des livres (« DROIT CANON », « POIS CHICHES »). Les boulets de canon sont des pois chiches contenus dans un petit bol. Rigny souffle sur des petits bateaux en papier flottant sur l’eau d’une écuelle (les bateaux « Suffren », « RESOLU », « calipso », « conway ») et a le coude posé sur une feuille de papier où se lit « Escadres // Combinées ». Le 3e personnage tient un drapeau tricolore portant l’inscription « AVEC LA // PERMISSION // DE // L’ANGLETER […] [ANGLETERRE] » et tire à la sarbacane un « HARICOT BLANC ». Le son émis par cet objet est retranscrit : « Tu…tutu…turlututu…tu…tu…tu ». La hauteur de vol du haricot est calculée au-dessus de la tête d’un des soldats que Louis-Philippe positionne (de 1 à 6 en « pieds ») pour attaquer la citadelle d’Anvers dont la maquette se trouve à l’extrême gche de la composition. Des cocottes en papier sont également sollicitées pour participer au combat. Un feuille mentionne « Sommation dernier // avec Frais ». Les documents posés devant la maquette portent les inscriptions « notification // Evacuation », « protoco […] [protocole] », « sommation », « notificat […] [notification] ». Un des petits soldats de plomb juchés sur les toits de la maquette et incarnant l’armée hollandaise porte le drapeau du pays avec l’inscription « TÊTU ». La pl. dénonce cette guerre meurtrière qui tua de nombreux soldats français, mais aussi bon nombre de civils belges. Grandville critique l’irresponsabilité des membres du gouvernement qui envisagent la guerre comme un jeu, sans avoir conscience des conséquences désastreuses.Personne / Personnage représenté:Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Gauthier de Rigny, Henri, comte‎

Bookseller reference : 25640

Livre Rare Book

Livres Anciens Komar
Meounes les Montrieux France Francia França France
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€200.00 Buy

‎Grandville‎

‎Naissance du juste milieu.Après un enfantement pénible de la Liberté.Lithographie originale en noir sur Velin blanc.‎

‎1832 Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 3, 2 février 1832, (Planche n°134);taches en marge.LithographieDimensions - Œuvre: Hauteur: 35.6cmx Largeur: 27cm - Image: Hauteur: 27.4cmx Largeur: 23cm - Titre en bas au centre : « Naissance du juste milieu. / Après un enfantement pénible de la Liberté. » ; légende plus bas au centre : « Le parrain de l’enfant montre au peuple cet embryon monstrueux. Casim.. P.. veut donner un coup de pouce / à l’accouchée souffrante. Guiz.. tient le forceps, Dup.. le Docteur se frotte les mains de plaisir, Lancelot tient / ses adoucissans [adoucissants] tous préts [prêts] le baron Ath.. porte les lettres de faire part Sébast.. et sa nourrice. Schon.. toujours à / genoux. le petit Th… et le grand poulet Gaulois au quel [auquel] il fait la nique. » ; indications, en ht à gche : « N°66 », en ht au centre : « La Caricature (Journal) », en ht à dte : « Pl. 154. »- Dans la lettre : « Lith de Delaporte » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « J.J. Grandville / E. Forest » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]Inscription - Sur la feuille reposant sous la main de la Liberté, les dates des trois journées révolutionnaires de Juillet : « 27.28.29. » juillet 1830 ; sur le drapeau à l’arrière-plan à gche: « 1831 » ; sur le drapeau à l’arrière.-plan à dte : « 1[…]0 [1830] » ; sur la bourse accrochée à la taille de Thiers : « 100.000 ». A l’arrière-plan à gche, un blason surmonté d’une couronne. Il porte les symboles caricaturaux du régime de Juillet : un bonnet de coton (folie), deux seringues à clystère entrecroisées, un sac d’argent et un coq (?)‎

‎Parodie de la "Naissance d’Henri IV" par Eugène Devéria (1827, Pau, musée des Beaux-Arts). Louis-Philippe de dos (mais reconnaissable aux favoris), portant un bonnet de coton, montre l’enfant. Casimir Périer tend sa main au-dessus de la Liberté (sous les traits d’une jeune femme) qui vient d’accoucher (allongée et portant le bonnet phrygien à cocarde tricolore). Elle semble lasse et épuisée. François Guizot tient le forceps. Charles Dupin au fond à dte se réjouit. Lobau tient une seringue à clystère. Athalin au deuxième plan porte des faire-part. Horace Sébastiani se trouve juste à côté, à dte. Schonen à genoux. Adolphe Thiers au premier plan, menaçant le coq gaulois par un geste de la main (il lui promet, par ce geste, de lui couper le coup. Assassinat de la république et des libertés). Soult, un cierge à la main, à côté de Lobau. Le duc d’Orléans se tient derrière la nourrice. Sa tête semble auréolée d’un arc-en-ciel. Au fond à gche, des membres de la garde nationale. La pl. dénonce le reniement des principes républicains par le gouvernement. Celui-ci s’est servi de la révolution de juillet pour mettre en place le régime de son choix, incarné dans le nouveau-né, celui-ci ne correspondant pas aux idéaux républicains. La pl. symbolise la déception des républicains d’assister à la naissance et au développement d’un type de régime qu’ils n’ont pas désiré‎

Bookseller reference : 25610

Livre Rare Book

Livres Anciens Komar
Meounes les Montrieux France Francia França France
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€90.00 Buy

‎Grandville‎

‎Pendant qu’il plume son coq, le russe, l’autrichien et le prussien prennent des libertés avec françe oise sa femme.- Lithographie originale en noir sur Velin blanc.‎

‎1832 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 4, 4 octobre 1832 (Planche n°205) Lithographie - Œuvre : Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image Hauteur: 17.9cmx Largeur: 26.9cm - Titre en bas au centre : « Pendant qu’il plume son coq, le russe, l’autrichien et le prussien prennent des libertés avec // françe oise sa femme. » ; indications, en ht au centre : « Caricature (Journal) // N°100. », en ht à dte : « Pl. 205 »- Dans la lettre : « Lith. de Becquet, r. Childebert, N°9 » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, passage Vero-Dodat. » ; dans l’image, en bas à dte, signature : « M. d’après J. J. Grandville »‎

‎iconographie:Dans un intérieur paysan, Louis-Philippe, figuré en fermier, plume un coq au profit du roi du Royaume-Uni, Guillaume IV, devant une cheminée. Il ne voit pas que la France, représentée par une jeune femme, se fait agresser par trois étrangers (les souverains de la Sainte-Alliance : Nicolas Ier de Russie, Frédéric-Guillaume III de Prusse et François Ier d’Autriche). A dte, le joug de l’ « ETAT DE SIEGE » dominant divers petits personnages serrés dans un fagot, au-dessus duquel est posée la « GUIZOTINE ». Une paire de ciseaux portant l’inscription : « TONTE DU // PEUPLE », un van contenant les mots : « maires », « préfets », « sous préfets »… Tel du linge sale, des journaux favorables aux gouvernements sont étendus (Débats, Constitutionnel…). Au-dessus de la cheminée, une carte géographique montrant la « FR. [FRANCE] » étriquée face aux pays de la Sainte-Alliance « AUTRICHE », « prusse » et « RUSSIE » à côté de laquelle trône le buste de Napoléon. Présence d’une salière incarnant les impôts pesant sur le peuple. Une pancarte « A LOUER » est accrochée sur le mur de gche, au-dessus d’un uniforme de soldat. En-dessous, une canne à laquelle est suspendue une figure de petit garde national à l’envers (certainement une métaphore de la volonté du gouvernement de gagner l’opinion de cette catégorie). Cette pl. est la vision que se fait Charles Philipon du gouvernement, suite à son arrestation : le roi renie les principes républicains et ne s’aperçoit pas que les nations étrangères bafouent la France et profitent de sa faiblesse pour s’étendre.Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français‎

Bookseller reference : 25252

Livre Rare Book

Livres Anciens Komar
Meounes les Montrieux France Francia França France
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€120.00 Buy

‎Grandville - Forest, Eugène-Hippolyte‎

‎Encore une fois… Madame, voulez vous ou ne voulez vous pas divorcer, vous êtes parfaitement libre (IFF 43).Lithographie originale en noir sur Velin blanc.‎

‎1832 Lithographie - Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 3, 9 février 1832, (Planche n°135) - Œuvre :Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image: Hauteur: 19.1cmx Largeur: 23.4cm- Titre en bas au centre : « Encore une fois… Madame, voulez vous ou ne voulez vous pas divorcer, vous êtes parfaitement libre. » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) / (N°67.) », en ht à dte : « Pl. 135. »- Dans la lettre : « Lith. de Delaporte. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « JJ. Grand / E. For. / H. Del. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, Eugène Forest, lithographe, et « H. Del. » ( ?)]Inscription - Sur le papier tenu par Louis-Philippe : « Loi Du / Divorce / 1831 / Article » ; sur les papiers posés sur la table : « Promesse / avec […] », « Allian[…] [Alliance] / Liber[…] [Liberté] », « HOTEL / DE / VILLE » (allusion au prétendu programme de l’hôtel de ville auquel se référa fréquemment l’opposition républicaine, mais dont Louis-Philippe nia l’existence); sur les journaux jonchant le sol en bas à dte : « NÉMÉSIS », « LA CARICATURE », « La Tribune », « La Révolu[…] [Révolution] / de 1830 » (journaux de l’opposition); sur les cadres accrochés au mur du fond : « VALMY », « Jemmapes » ; à gche sur le mur, étiquettes d’un calendrier avec les dates des Trois GlorieusesDescription iconographique:La table des matières donne une précision sur le titre : « Le divorce d’Harpagon et de la Liberté ». Scène de ménage entre Louis-Philippe et la figure de la France républicaine, incarnée par une femme portant un bonnet phrygien à cocarde tricolore. Le roi brandit la loi du divorce de 1831 de la main gche et une masse de la main dte. Tous les éléments présents dans cet intérieur tendent à rendre sensible le décalage entre la fidélité aux idées républicaines rappelée par le roi (pendule de l’hôtel de ville, pavé de la révolution de juillet sous verre, tel une relique, son engagement révolutionnaire dans les batailles de Jemmapes et Valmy rappelé dans les tableaux accrochés au mur), et la réalité, c’est-à-dire, son éloignement de l’idéal révolutionnaire (coq enchaîné, buste brisé de La Fayette, journaux de l’opposition jetés à terre), et traitement infligée à la République, son épouse, dont il veut divorcer. La pl. met ainsi en lumière la volonté du roi de rompre avec les principes républicains.En outre, la pl. constitue une allusion à la loi sur le rétablissement du divorce qui venait d’être votée par la Chambre des députés (janvier 1832) et rejetée par les Pairs. Sur le même thème, cf. article du numéro 47, p. 367-370.Personne / Personnage représenté:Du Motier de La Fayette, Gilbert, marquis; Louis-Philippe Ier, roi des Français‎

‎iconographie:La table des matières donne une précision sur le titre : « Le divorce d’Harpagon et de la Liberté ». Scène de ménage entre Louis-Philippe et la figure de la France républicaine, incarnée par une femme portant un bonnet phrygien à cocarde tricolore. Le roi brandit la loi du divorce de 1831 de la main gche et une masse de la main dte. Tous les éléments présents dans cet intérieur tendent à rendre sensible le décalage entre la fidélité aux idées républicaines rappelée par le roi (pendule de l’hôtel de ville, pavé de la révolution de juillet sous verre, tel une relique, son engagement révolutionnaire dans les batailles de Jemmapes et Valmy rappelé dans les tableaux accrochés au mur), et la réalité, c’est-à-dire, son éloignement de l’idéal révolutionnaire (coq enchaîné, buste brisé de La Fayette, journaux de l’opposition jetés à terre), et traitement infligée à la République, son épouse, dont il veut divorcer. La pl. met ainsi en lumière la volonté du roi de rompre avec les principes républicains.En outre, la pl. constitue une allusion à la loi sur le rétablissement du divorce qui venait d’être votée par la Chambre des députés (janvier 1832) et rejetée par les Pairs. Sur le même thème, cf. article du numéro 47, p. 367-370.Personnages représentés:Du Motier de La Fayette, Gilbert, marquis; Louis-Philippe Ier, roi des Français‎

Bookseller reference : 25248

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Livres Anciens Komar
Meounes les Montrieux France Francia França France
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‎Grandville & E.Forest.-‎

‎Cérémonie des cendres politiques. (Suite) Lithographie, Coloriée -‎

‎1833 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 28 février 1833 (Planche n°250) - Hauteur: 27.3cm x Largeur: 35.8cmDimensions - Image :Hauteur: 20cmx Largeur: 28cmTitre en ht au centre : « Cérémonie des cendres politiques. // (Suite) » ; légendes en bas, de gche à dte: « Pere [Père]-Scie, // ange de la morgue. », « Madrier-Longeau, // Girafe. », « Nargout », « Guizotin // doctrinain. », « Berthe en poissarde », « Bey-dok en marlou. », « Chonaine et // Stephanus // ivres…de joie. », « leur valet // en Figaro. », « M. Vienn.. », « Air du déserteur », et, sous une partition de musique : « Le roi pas-sait [passait] etc etc » ; indications : en ht à dte : « La Caricature (Journal) Pl. 250 // N°121. »Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » ; dans l’image, en bas à gche, signature : « JJ. Grandville // E. Forest » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]Pl. n°2 de la série "Cérémonie des cendres politiques". Cf. pl. n°1 (pl. 248 du numéro 120) et pl. n°3 (pl. 251 du numéro 121). Suite du cortège dans lequel on peut reconnaître : Persil en bourreau, affublé d’un grand nez en forme de scie dont le bout est rougi par le sang, portant la coiffe de magistrat, portant un tablier de boucher où apparaît le portrait d’un homme et sur lequel peut se lire « PEINE // DE // MORT // TOUJOURS ! // 5000000000000 // AMENDES ». Il porte une hache de la main dte (décorée d’une poire), tandis que sa main gche est salie par du sang. Madier de Montjau chevauche une fausse girafe pourve de deux jambes d’hommes montées sur des échasses. La girafe est couverte par un carapaçon orné du motif de la poire à face humaine (Louis-Philippe). D’Argout en polichinelle vient ensuite, son costume ayant pris la forme de son grand nez au niveau du buste. Puis Guizot, en ecclésiastique tenant un petit ouvrage ouvert, fervent défenseur de la doctrine, « Berthe en poissarde », « Bey-dok en marlou » (identification difficile de ces deux personnages), puis Schonen, et la figure du "Constitutionnel", soutenu par l’incarnation du journal "Le Figaro" lequel, partageant depuis 1832 les idées du gouvernement, se fait maintenant le soutien de ses membres (« veut les relever de la boue dans laquelle il les a traînés si longtemps » in explication). Se trouve ensuite Viennet récitant des airs d’orgue de Barbarie décoré d’un motif de poire. La pl. se moque de son activité de poète.‎

‎Personnages représentés:Persil, Jean-Charles; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Schonen, Auguste Jean Marie de, baron; Madier de Montjau, Joseph Paulin; Viennet, Jean Pons Guillaume; Guizot, François; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron‎

Bookseller reference : 25196

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Livres Anciens Komar
Meounes les Montrieux France Francia França France
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‎Grandville & E.Forest.-‎

‎Résurrection de la Censure Et elle ressuscita le troisième jour après sa mort » (évangile St Luc) - Lithographie en noir.‎

‎1832 Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 3, 5 janvier 1832, (Planche n°125)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image: Hauteur: 27.8cmx Largeur: 26.6cm- Titre en bas au centre : « Résurrection de la Censure. » ; légende plus bas au centre : « Et elle ressuscita le troisième jour après sa mort » (évangile St Luc) » ; indications, en ht à gche : « N°62. », en ht au centre : « La Caricature (Journal) », en ht à dte : « Pl. 125. Inscription - Dans la lettre : Lith. de Delaporte » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro-dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas au centre, signature : « J.J. Grandville / E. Forest [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]Inscription - Sur les façades de théâtre, de gche à dte : « THEA[…] [THÉÂTRE] DE VARIÉTÉS », « […] [THÉÂTRE] NOUVEAU » ; noms des journaux indiqués sur des personnages ou des numéros épars : « CONSTITUTION[…] [CONSTITUTIONNEL] », « LA FRANCE [ ?] », « LA TRIBUNE » ; dans la boîte, sur des papiers : « PROCES du / MARECHAL / NEY » (maréchal Ney condamné à mort en 1815 ; jugé injuste par La Caricature); sur des pierres en bas,‎

Bookseller reference : 24407

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Livres Anciens Komar
Meounes les Montrieux France Francia França France
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‎Grandville & E.Forest.- Talleyrand-Périgord, Charles-Maurice de‎

‎Vite main et Coussin pleurant le 21 Janvier - Pl. n°3 de la série "Cérémonie des cendres politiques"- Lithographie, Coloriée -‎

‎1833 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 28 février 1833 (Planche n°251)- Hauteur: 27.3cm-Largeur: 35.8cmDimensions - Image :Hauteur: 15cm xLargeur: 31.5cm -[sans titre] ; légendes en bas, de gche à dte et de ht en bas : « Vite main et Coussin // pleurant le 21 Janvier. », « Un monstre // en Kératry. », « Le Constitutionnel // Jocrisse. », « La gratification portée par la France nouvelle, les Débats, le // Nouvelliste, Le bonhomme Richard, Le moniteur, l’Intendant // des Casseroles. », « La Gazette et la Quotidienne, // en folies », « Mr Roule, // fournisseur des vins de la Cour », « Le Diable boiteux, // prince de bien-au-vent et de Périgord. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°121. », en ht à dte : « Pl. 251. »Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, r. Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « J. J. Grand // E. For » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe] - Inscription - Sur la capuche de Villemain et Cousin : « 21 Janvier » (en référence à la date d’exécution de Louis XVI en 1793) ; sur le chapeau du Nouvelliste : « le NOUVELLISTE // Journal du Soir » et « Police »Pl. n°3 de la série "Cérémonie des cendres politiques". Cf. pl. n°1 (pl. 248 du numéro 120) et pl. n°2 (pl. 250 du numéro 121). Villemain et Victor Cousin, cachés sous des masques (loups) et enveloppés dans de grands manteaux, pleurent la chute de la monarchie qu’ils défendaient d’ailleurs auparavant. Les mouchoirs sont décorés de motifs de poires vertes. Derrière vient Kératry déguisé en monstre vert pourvu de deux cornes faites avec ses cheveux. Les incarnations des différents journaux défendant le régime portent la gratification, sous la forme d’un gros homme couché sur une civière, dont le corps est constitué de plaques avec des inscriptions. Le Constitutionnel en bouffon Jocrisse. Le Journal des « DÉBATS » en armure médiévale, le bonhomme Richard, "Le Moniteur" en vieille femme revêtu d’une calotte ornée de la cocarde tricolore, le Nouvelliste et Montalivet portant un casque en forme de poire, un brassard orné d’une fleur de lys et le visage peint en bandes bleue, blanche et rouge. La gratification est accompagnée d’un drapeau portant l’inscription « GRATIFICATION […] [GRATIFICATIONS] // accordées pour // les // Jours Gras ». Son corps est couvert de plaques grises sur lesquelles se lisent : « Fonds secret […] [secrets] », « MONITEUR », « à Mr // Vienn… // poète à // la Cour », « Bonhomme // Richard », « NOUVELLISTE », « AU FIGARO », « Aux DÉBATS », « FRANCE NOUVELLE ». Son couvre-chef porte la mention « A L’IMPRIME […] [IMPRIMERIE] // ROYALE ». Enfin, en fin de cortège, deux journaux légitimistes et carlistes incarnés par deux hommes déguisés en fous, suivis par Talleyrand, en diable, s’appuyant sur une béquille (« un diable-béni, un évêque-courtisan, le prince de Périgord » in explication). Au premier plan, « Mr Roule », portant deux seaux censés contenir du vin.‎

‎Personnages représentés:Talleyrand-Périgord, Charles-Maurice de; Bachasson, Marthe Camille, comte de Montalivet; Kératry, Auguste Hilarion de, comte‎

Bookseller reference : 25197

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‎Grandville & Forest - TALLEYRAND‎

‎Memento homo quia pulvis es et pulverem reverteria - Pl. n°1. de la série "Cérémonie des cendres politiques".Lithographie, Coloriée.‎

‎1833 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 21 février 1833 (Planche n°248) -La Caricature. Journal. Morale, Religieuse, Littéraire, Scénique - La Caricature ( Journal) No 120, plate 248. [Paris] I. de Becquet for Maison Aubert -[28 February 1833]. Hand-coloured lithograph. Overall paper size 27.5 × 36.5 cm.Titre en bas à gche : « Memento homo quia pulvis es et in // pulverem reverteris. » ; légendes, en bas, de gche à dte : « Paillasse…. », « Tupin. », « Le grand conquérant // de la Hollande. », « Lebeau Lancelot. », « Le prince // Cartouche de Damas-scie. », « Le petit diable d’argent. » ; indications : en ht au centre : « La Caricature (Journal) // N°120. », en ht à dte : « Pl. 248. »Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue de Childebert n°9. » [imprimeur] ; « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur].Description iconographique:Pl. n°1. de la série "Cérémonie des cendres politiques". Cf. pl. n°2 (pl. 250 du numéro 121) et pl. n°3 (pl. 251 du numéro 121). Le titre est une citation latine extraite de la Genèse, vers 19, signifiant : « Souviens-toi, homme, que tu es poussière, et que tu redeviendras poussière ». A gche se trouvent trois personnages, figures du peuple, dans l’encadrement d’une porte, juchés au sommet de deux marches : un homme (ayant participé à la révolution de Juillet) tient en l’air un pavé portant les dates des Trois Glorieuses « 27. 28 // 29 » (juillet) qu’il s’apprête à jeter sur le groupe de personnages en face de lui. Il est accompagné de deux enfants (« ces enfans [enfants] sont les gamins héroïques qui firent les barricades », in explication) : l’un, coiffé d’un bonnet phrygien décoré de la cocarde tricolore, porte un sac contenant des pavés, tandis que l’autre tient un plat sur lequel se trouvent deux autres pavés. Le groupe de personnages s’avançant se compose des membres du gouvernement. De gche à dte: Louis-Philippe, déguisé en Paillasse (les boutons du costume sont en forme de poire). Il a posé par terre sson chapeau décoré de la cocarde tricolore. A genoux, il joint ses mains pour supplier les hommes du peuple de l’épargner. Puis Dupin, déguisé en sauvage et tenant un gourdin portant l’inscription « PLAISANTERIE ». Ensuite, le conquérant de la Hollande (le duc d’Orléans). Puis vient Lobau, portant une perruque d’ancien régime, un grand tablier blanc et tenant de sa main dte un seringue à clystère. Soult vêtu à la mode de Louis XIII, fait reposer son genou droit sur une béquille. Enfin, Thiers, portant un vêtement de petit diable blanc (il porte un bonnet blanc pourvu de cornes, et une queue dépasse de son pantalon). La pl. met en garde le gouvernement de ne pas trahir les idéaux républicains qui ont présidé à la naissance de la monarchie de juillet. Elle rappelle le rôle fondamental du peuple dans l’instauration du régime. Elle entend rappeler au roi et aux ministres que c’est grâce au peuple que la monarchie de juillet a pu voir le jour, et menace de faire basculer le régime en place si les idées républicaines sont bafouées. L’explication est très claire : « Souvenez-vous que c’est moi, moi peuple, qui vous ai faits tous, et que je puis vous défaire demain si vous êtes parjures, si vous êtes prévaricateurs, si vous êtes prodigues de mon sang et de ma sueur, si vous gaspillez mon bien, si vous enchaînez ma liberté ».‎

‎Personnages représentés:Thiers, Adolphe; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Dupin, André Marie Jean-Jacques (dit Dupin aîné); Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Mouton, Georges, comte de Lobau; Orléans, Ferdinand-Philippe d', ducA satire on royal censorship lifted for the carnival designed in two consecutive prints to be assembled as a panorama of a motley proces- sion of 22 comic figures, five of whom are carrying a rotund paper dummy made up of various newspapers. The first figure in the group is a judge with an axe who is holding up a poster proclaiming the death penalty, the last man is Talleyrand, depicted as a limping devil, all in red with a red face mask and horns; the artist has again attached the surgical boot in error to the left foot.‎

Bookseller reference : 24406

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‎Grandville & Julien.TALLEYRAND‎

‎Gare les Quilles (bewarethe skittles)‎

‎1832 La Caricature. Journal. Morale, Religieuse, Littéraire, Scénique - La Caricature ( Journal) No 93. Pl[anche] 189. [Paris] Becquet for Maison Aubert [16 August 1832]. Lithograph. Overall paper size: 21.3 × 32.6cm.; caricature de Grandville et Julien, parue sous le n° 93 dans le journal La Caricature, le 16 août 1832. Talleyrand est à terre , pour "ramasser et remettre en place " les souverains et les princes européens que la "Liberté", invisible ici, s'apprête à faire tomber. C'est don Miguel, roi du Portugal, que le diplomate tient dans sa main droite. A demi caché, le jeune duc d'Orléans, fils aîné du roi Louis-Philippe.Satirical print showing an allegory of Liberty fighting against the monarchical principle by attempting to upset the political arena with a revolutionary bowl. Her opponent in the ‘bowling alley’, a barren hillside outside a castle, is the seasoned diplomat Talleyrand, who is sitting on the ground facing her, his crutch visible to the right. The skittles are miniature images of European princes; King Louis Philippe is recognizable from behind in the centre of the print, and half-hidden in front of him, is his eldest son, the young Ferdinand-Philippe Duc d’Orleans. Supporting himself with his left hand, Talleyrand has restored to its place the diminuative effigy of Dom Miguel I, the auto- cratic young ruler of Portugal, with his right hand.A vitriolic caricature of all members of the July Monarchy govern- ment, mocking its repression of the opposition, and its weak foreign policy. Louis Philippe, represented as a fat, effeminate king wearing a toga, is accompanied by a decadent family and scheming, corrupt ministers. The composition is dominated by Talleyrand to the left who is portrayed as Vulcan, forging chains and protocols. He is sitting on netting with which he ensnares the world; a fleur-de-lys is tattooed on his right forearm; his orthopaedic shoe is on the correct foot and his crutch is partly buried under documents to his right.‎

‎Bernard-Romain Julien (1802–1871), a prominent lithographer from Bayonne, worked closely with Grandville.Satirical print showing an allegory of Liberty fighting against the monarchical principle by attempting to upset the political arena with a revolutionary bowl.‎

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‎GRANDVILLE (Jean-Ignace-Isidore Gérard, dit).‎

‎Les Métamorphoses du jour.le recruteur Les Métamorphoses du jour. N°19 - le recruteur ou la traite des blancs‎

‎1828 Paris: Bulla; rue St. Jacques, No. 38. Et chez Martinet, rue du Coq. Oblong folio (240 x 308 mm).,collée sur carton fort‎

‎Signatures dans la gravure : "J. Granville - Lith. de Langlumé". Chez Bulla, rue St. Jacques, No. 38. Et chez Martinet, rue du Coq. Dimensions : 349 x 268 mm. Rarissime planche aquarellée à la main, en bel état, tirée de la toute première édition des "Métamorphoses du jour" parue sans texte en 1828-29. Une scène de recrutement pour rentrer dans l'armée. Cinq personnages sont représentés. A gauche, deux hommes noirs à tête de chien sont les recruteurs, l'un prend les mesures d'un postulant, tandis que l'autre observe. A droite, trois jeunes gens à tête de mouton attendent d'être eux aussi examinés. Ils sont vêtus à la paysanne : chapeau à large bord, gilet à deux rangs de boutons.Extrait des Métamorphoses du Jour (éditions Gustave Havard libraire, Paris, 1854) : "Nos trois conscrits eurent la hauteur et la constitution voulues. D'ailleurs, en ce temps-là, on n'était pas difficile ! Ils partirent. Je ne sais pas s'il firent connaissance avec la gloire, mais il parait qu'ils continuèrent à connaître le froid du fer. [...] La guerre est un abattoir en gros et en détail."‎

Bookseller reference : 25851

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‎GRANDVILLE (Jean-Ignace-Isidore Gérard, dit).‎

‎Les Métamorphoses du jour.Planche No.6- ECOLE DE NATATION‎

‎1828 Paris: Bulla; rue St. Jacques, No. 38. Et chez Martinet, rue du Coq. Oblong folio (240 x 308 mm).,‎

‎Signatures dans la gravure : "J. Granville - Lith. de Langlumé". Chez Bulla, rue St. Jacques, No. 38. Et chez Martinet, rue du Coq. Dimensions : 349 x 268 mm. Rarissime planche aquarellée à la main, en bel état, tirée de la toute première édition des "Métamorphoses du jour" parue sans texte en 1828-29.‎

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‎Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847) -Desperet ou Desperret, Auguste‎

‎... empressées 1833 - Lithographie, Coloriée - Voyage de la pensée immuable à travers les populations empressées: 3 -‎

‎1833 Planche HT double parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 7 novembre 1833 (n°328-329) : Hauteur: 35.8cmx Largeur: 53cm- Image Hauteur: 22cm x Largeur: 53cmDescription:Titre en ht au centre : « EMPRESSÉES. » ; légendes, en bas, de gche à dte : « L’omnibus trainé [traîné] par les quatre boiteuses. », « Les Débats. », « Le Constitutionnel. », « Le Moniteur. », « Le Journal de Paris. » ; indications : en ht au centre : « La Caricature (Journal) N°157. », en ht à dte : « Pl. 328 et 329. »Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue Furstemberg. 9. » [imprimeur], « Chez Aubert, galerie véro d […] [dodat] » [feuille coupée] [éditeur] ; dans l’image, en bas au centre, signature : « G. invt A.D. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Auguste Desperet, lithographe]Inscription - Sur le nez de d’Argout, inscription : « DE PARIS A LISIEUX ». Sur le devant de la cabine du cocher, le slogan « VIVE LE RÔA » : « le cocher, en appuyant le pied sur un petit buffet d’orgue, peut, au moyen de cet appareil, produire un volume satisfaisant d’amour unanime » (in explication)Description iconographique: Pl. n°5 et 6 du "Voyage de la pensée immuable à travers les populations empressées". Cf. pl. n°1 et 2 (pl. 324-325 du numéro 155) et pl. n°3 et 4 (pl. 326-327 du numéro 156). Les deux dernières pl. de la série montrent « l’auguste omnibus, traîné par ses quatre boiteuses » (in explication), c'est-à-dire un carrosse traîné par des chevaux. Sur le toit du carrosse sont assis, de gche à dte : d’Argout, faisant le cocher, un homme de dos (« M. Faim », in explication), Montalivet habillé en cuisiner et tenant une casserole, et Barthe. L’emblème de la monarchie de Juillet imaginé par Grandville se trouve sur le la petite cabine du cocher : il est constitué d’une grande paire de ciseaux ouverts, entourée d’un parapluie, d’une seringue à clystère, d’un chapeau à cocarde tricolore et d’une toque de magistrat. Deux municipaux, « M. Corneille, adjoint d’Evreux, et M. Criquet, maire de Falaise » (in explication) se cramponnent au carrosse (au marche-pied et à la portière arrière) afin de saluer Madame Adélaïde se trouvant à l’intérieur. L’un d’eux souhaite lui offrir un bouquet de fleurs. Des motifs partiels de poire à face humaine décorent le carrosse. A l’arrière-plan, des petits enfants montés sur les branches d’un arbre lèvent le poing au passage du cortège. Derrière le carrosse suivent les incarnations des journaux, sous la forme d’hommes pourvus d’attributs. Le Journal des débats, portant un pantalon fleurdelysé et une poire sur son bicorne, prend des notes sur un petit carnet. "Le Constitutionnel", écrivant sur un cahier dont le titre a le nom du journal, porte un bonnet et tient une vessie au bout d’un bâton sur laquelle peut se lire « ON SE // DESABONN […] [DESABONNE] » ("La Caricature" se moque fréquemment des désabonnements dont est victime ce journal). Un sac d’argent pend de son pantalon (« 1,000 »). Son encrier, accroché à son vêtement, à la forme du buste de Dupin en habit de magistrat. Enfin, « son araignée dilettante » (in explication) court à côté de lui, au bout d’un fil. Puis vient le "Moniteur", « avec ses plumes d’oie et son appareil vélocipède » (in explication). Il est coiffé d’un chapeau en forme de poire à face humaine. A la bicyclette sont accrochés de nombreux symboles des différents régimes successifs en France : la poire à tête de Louis-Philippe de la monarchie de Juillet, la fleur de lys monarchique (représentée à l’envers), le bonnet phrygien à cocarde tricolore, et l’aigle de l’Empire (représenté à l’envers). La tête d’un homme (non identifié) pend dans son dos. Enfin, le "Journal de Paris" ferme la marche : homme barbu et pourvu de gros favoris, il porte un haut chapeau décoré du motif de la poire à face humaine de Louis-Philippe. Il est décoré de la croix d’honneur. Il porte un gros encrier en bandoulière dans le dos. Il est « le seul journal qui n’écrive point, par l’excellente raison qu’il ne sait pas écrire » (in explication). A l’extrême gche, à l’arrière-plan, des enfants du peuple montés sur des branches d’arbres, lèvent le poing en signe de protestation.‎

‎Personnage représenté:Barthe, Félix; Bachasson, Marthe Camille, comte de Montalivet; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baronhttps://i.ebayimg.com/images/g/nAgAAOSwv-NfIEHJ/s-l64.jpg‎

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‎Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847) - Desperet ou Desperret, Auguste‎

‎...de la pensée immuable à travers les populations...1833 - Lithographie, Coloriée - Voyage de la pensée immuable à travers les populations empressées 2-‎

‎1833 Planche HT double parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 31 octobre 1833 (n°326-327) • Hauteur: 35.8cm xLargeur: 52.4cmDimensions - Image :Hauteur: 20cm x Largeur: 52.4cmDescription: Titre en ht au centre : « DE LA PENSÉE IMMUABLE A TRAVERS LES POPULATIONS » ; légendes, en bas, de gche à dte : « Ainsi qu’Alexandre le grand, // à son entrée à Babylonne [Babylone]…. // …. ainsi qu’Alexandre le grand.. // ………..ainsi qu’…….. », « Je reçois toujours avec plaisir // ce que les sentimens [sentiments] qui vous animent // et que vous m’exprimez…. qui et que // …. dont….. qui….. qui ….que……qui…..que… // que….qui…..qui….etc etc. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°156. », en ht à dte : « Pl. 326 et 327. »Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, Galerie véro dodat. » [éditeur], « Litho. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas au centre : « J.J. G. invt A.D. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Auguste Desperet, lithographe]Inscription - Une inscription sur la selle du cheval de Louis-Philippe : « CHART […] E [CHARTE] // VERITE », allusion à un de ses discours dans lesquels il annonça que sous son règne, la charte serait désormais une vérité. Un ruban se déroule d’une bobine portée par un sergent de ville et est accroché à la redingote du roi. On peut y lire des pronoms relatifs, lesquels sont récurrents dans les discours du roi, d’après la Caricature : « qui que ….. dont », « qui quoi …. dont », « qui que », « dont que que qui que ». Il s’agit d’une réserve de mots pour les discours que le roi aura à faire lors de sa visite. En outre, Grandville, en matérialisant cs mots dans une bobine, met en lumière le fait que ces discours ne sont même pas écrits par le roi lui-même et sont débités de manière automatique. Le cheval porte sur son arrière-train le monogramme « N » surmonté d’une couronneDescription iconographique:Pl. n°3 et 4 du Voyage de la pensée immuable à travers les populations empressées. Cf pl. n°1 et 2 (pl. 324-325 du numéro 155) et pl. n°5 et 6 (pl. 328-329 du numéro 157) ; description, analyse : Louis-Philippe est à cheval. La tête vu de trois quarts dos, il est reconnaissable à ses favoris et son toupet. Il est décoré du cordon de la légion d’honneur. Derrière lui, à la selle, sont accrochés un chapeau décoré de la cocarde tricolore et un parapluie. Face à lui des responsables municipaux à l’air béat présentent des plats d’agent, l’un contenant les clés de la ville, l’autre des cœurs surmontés d’une flamme. Le roi, surnommé « Pensée immuable », est entouré de la « vice-pensée » (le duc d’Orléans) à cheval, « et sur les derrières est rangé l’amour unanime sous la forme d’agents de police » (in explication). A l’extrême gche, un sergent de ville menace une femme du poing parce qu’elle porte un plat contenant des poires. L’homme y voit alors une moquerie dirigée contre le monarque, traditionnellement caricaturé en poire. à l’extrême dte, un cultivateur, accompagné d’un enfant, porte les mains sur les poches arrières de son pantalon « par un mouvement instinctif, comme il est prudent de le faire au milieu de toutes populations empressées, à cause des filous auxquels le passage d’une pensée immuable ne sert pas moins de prétexte, que le passage d’une girafe, ou que les parades de Bobêche » (in explication).Personne / Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français; Orléans, Ferdinand-Philippe d', duc‎

‎Personne / Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français; Orléans, Ferdinand-Philippe d', duc‎

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‎Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847),- Julien, Bernard-Romain (Bayonne, 16–11–1802 - Bayonne, 03–12–1871), dessinateur-lithographe‎

‎Barbe bleue, blanche, rouge, Lithographie- La pl. se réfère à Barbe bleue, conte de Charles Perrault ( 1697).‎

‎1833 La Caricature politique, morale, littéraire et scénique - 1833- Lithographie- Hauteur: 27.3cmx Largeur: 35.8cm- Hauteur: 20.3cmx Largeur: 23.7cm- Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 11 avril 1833 (Planche n°263)- Titre en ht au centre : « Barbe bleue, blanche, rouge. » ; légende en bas au centre : « La presse, ma sœur, ne vois-tu rien venir ? – je ne vois que le soleil de Juillet qui poudroie et l’herbe des // tombeaux qui verdoie. – Presse, ma sœur, ne vois-tu rien encore ? – je vois deux cavaliers qui viennent // au galop, portant une bannière. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°127. », en ht à dte : « Pl. 263. »Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue furstemberg N°6. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « G. = et Jn » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Bernard-Romain Julien, lithographe ?]- Inscription - Sur la feuille volante posée à terre à côté de la Constitution : « LOI ,qques taches.‎

‎Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847),Attribué à Julien, Bernard-Romain (Bayonne, 16–11–1802 - Bayonne, 03–12–1871), dessinateur-lithographe- Louis-Philippe, vu de dos mais reconnaissable à son toupet et à ses favoris, tient l’incarnation de la « constitution » (sous les traits d’une femme dont les jambes sont liées par une corde) par les cheveux. Il la traîne par terre et s’apprête à la poignarder de la main dte. La scène se déroule sur le balcon d’un palais aux allures de forteresse médiévale. A gche, une porte ouverte laisse entrevoir l’intérieur d’un cachot dans lequel on distingue deux personnes enchaînées. L’une est une femme portant le bonnet phrygien. Deux autres femmes sont allongées par terre, sans doute mortes. Au-dessus de la porte, un linteau décoré d’une tête de mort au centre, de poires, d’une lyre et d’une paire de ciseaux ouverte. A dte, sur le balcon d’une autre tour une sentinelle observe les environs. Elle sonne la trompette de la « TRIBUNE », journal républicain, et tient dans une main celle du « NATIONAL », journal contestataire du régime également. Cette sentinelle est l’incarnation de la presse, annonçant au roi l’arrivée prochaine de la république, représentée sous la forme de deux cavaliers s’approchant du château, représentés dans la partie dte de la composition. L’un d’eux porte une bannière mentionnant « REPUBLIQUE ». La pl. montre que le peuple est prêt à se battre pour défendre ses droits, notamment ceux contenus dans la Constitution et qui sont bafoués par le régime en place. La pl. se réfère à Barbe bleue, conte de Charles Perrault (1697). Barbe bleue envisage de tuer son épouse, laquelle prie pour éviter cette exécution. Sa sœur, Anne, l’assiste et, se trouvant en haut d’une tour, guette ses frères venus pour la sauver. La sœur d’Anne demande à cette dernière : « Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? », et Anne lui répond « Je ne vois rien que le soleil qui poudroie, et l’herbe qui verdoie ». La pl. propose une parodie du conte : Barbe Bleue est incarné par Louis-Philippe, qui veut tuer la Constitution. Le rôle de la protectrice Anne est endossé par la presse, guettant les chevaliers de la liberté venus délivrer la Constitution en apportant la république. Les paroles contenues dans la légende sont également adaptées à la situation que la pl. veut dénoncer (« le soleil » devient « le soleil de Juillet » et « l’herbe » devient « l’herbe des tombeaux »). Barbe Bleue devient alors Barbe bleue, blanche et rouge, en référence au drapeau tricolore. A noter : sur cette pl. en n/b, seule la barbe de Louis-Philippe est colorée en rouge.‎

Bookseller reference : 25914

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‎Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847), dessinateur - Forest, Eugène, dessinateur-lithographe‎

‎L’état de nos finances est rassurant si les besoins sont grands, d’abondantes ressources sont ménagées pour y pourvoir.Lithographie originale en noir sur Velin blanc.‎

‎La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 2, 15 septembre 1831, (Planche n°92)- Lithographie - Oeuvre: Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image: Hauteur: 18cmx Largeur: 26.9cm - Titre en bas au centre : « L’état de nos finances est rassurant si les besoins sont grands, d’abondantes ressources sont ménagées pour y pourvoir. » ; légende plus bas à dte : « (Moniteur 3 Août 1831.) » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) », en ht à dte : « N°92. » - Dans la lettre : « Lith de la Delaporte, rue de l’Abbaye, n°4 » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie Véro Dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « J.J. Grandville invt / E. Forest sculpt » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe] Inscription - Sur le registre, page de gche : « Recette / Impôt / sur le sel / id. le tabac / id. le vin / id. la lumière / id. le personnel », page de dte : « Dépense / Liste Civile / aux Mouchards / aux Etats-Majors / id. Sinecuriste / Pour dîners / aux ventrus » ; sur les feuilles à terre : « contraite / par corps », « Gouvernement / à bon marché / Douzièmes provisoires / Sommation / avec frais ».-Vic. col. 57.‎

‎Dans une cave, les membres du gouvernement (on peut reconnaître Lobau ?), le comte d’Argout, Sébastiani, Casimir Périer juché sur le pressoir, Schonen, Dupin, Talleyrand ont placé le peuple dans un pressoir et manoeuvrent la barre ce dernier afin d’en retirer de l’argent, lequel parcourt ensuite un tuyau et arrive dans les caisses du baron Louis. Louis-Philippe au fond à dte emporte avec lui un sac de pièces d’or tout juste rempli. Il s’agit d’un détournement de la phrase officielle du Moniteur. La pl. propose d’apporter une illustration de la manière avec laquelle le gouvernement entend trouver les ressources financières : en taxant le peuple. De même la nature des besoins financiers est dénoncée, puisque, d’après le registre posé à terre à gche, l’argent prélevé au peuple sert les intérêts personnels des membres du gouvernement, sert à créer des sinécures et à multiplier les moyens de répression. Personnages représentés: Cruciani, François; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Schonen, Auguste Jean Marie de, baron; Dupin, André Marie Jean-Jacques (dit Dupin aîné); Sebastiani, Horace; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Périer, Casimir‎

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‎Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847)‎

‎Règne animal (3)- CABINET D’HISTOIRE NATURELLE. (suite) : (3 )- Lithographie, Coloriée -‎

‎1833 Planche HT double parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 6, 23 mai 1833 (Planche n°275-276) - Hauteur: 35.8cm- Largeur: 52.4cm.Dimensions - Image : Hauteur: 22.5cm x Largeur: 45cmDescription:Titre en ht au centre : « RÈGNE ANIMAL (suite) » ; légende en bas au centre : « CABINET D’HISTOIRE NATURELLE. » ; indications : en ht à gche : « Pl. 275, 276. », en ht à dte : « La Caricature (Journal) N°133 »Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg N°6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « J.G. E. F. [motif d’une poignée de main] » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe] - Sur le corps de la squille : « NOUVEL // LISTE // Subvention // 300f MARS // 600f AVRIL // 500 f MAI // 800 f JUIN // 15,00 f JUILLET // 850 f AOUT »Description iconographique:Pl. n°3 de la série du Cabinet d’histoire naturelle comportant trois numéros : cf. pl. n°1 (pl. 265-266 du numéro 128) et pl. n°2 (pl. 271-272 du numéro 131) ; description, analyse : pl. d’histoire naturelle représentant des membres du gouvernement, des députés favorables à la politique de Louis-Philippe ou des institutions ou mesures prises par le gouvernement, sous la forme d’animaux. Chaque figure hybride, à tête humaine et au corps animal (ou l’inverse), ou au corps totalement animal, est identifiable grâce à la mention de son nom (variation humoristique sur le nom de chaque homme, surnom) sur une pancarte ou sur le socle, sur lesquels est également précisé à chaque fois le faux nom scientifique en latin. Posés sur l’étagère ou accrochés au mur, de gche à dte : un hibou grand-duc vêtu en pair de France. La pancarte indique « GRAND DUC…. // (PAIRS IN PERES) ». Cet animal représente l’ensemble de la pairie. Puis deux singes siamois, dos à dos, en livrée de cour, incarnant Mahul et Jobard. La pancarte indique « JUMEAUX DOCTRINAIRES // (MEHULIS // JOBARDUS) ». Puis un monstre à multiples tentacules munies de pattes griffues. Sur son ventre : « OCTROI ». La pancarte indique « SECHE PEUPLE // (IMPOTS SUCEURS) ». Il s’agit de l’incarnation des impôts et taxes auxquels le régime soumet le peuple (pour un plus ample développement des impôts suceurs sous forme de monstres, cf. 10e dessin de l’association, mois de mai 1833). Puis est accrochée au mur la « SQUILLE Journaliste // (Subventionespoliceus) », armée d’une plume. Il s’agit de l’incarnation des journaux servant les intérêts du régime de Juillet. Une tortue pend du plafond par une corde. La pancarte indique « RABOTEAU // TORTUE DOCTRINAIRE ». Puis « L’OIE // BIGOTTE » et Roule en canard (« Roulis M. VINUS // (CANARD BARBOTEUR) ». Posés par terre, de gche à dte : le « CHEVANDIUS // PELICAN VITRE », le ministre Humann représenté en âne. La pancarte indique « MULET IMPRODUCTOR // INHUMANUS MINISTRATORT // (Alsace) ». L’explication dit qu’il est « ministre à tort ». Il est entouré de deux pains de sucre. Puis un chien « CANIS AIRCOUR // Ambassador // (ROQUETUS) ». De dos et assis, le dessinateur Grandville est occuper à croquer les animaux du cabinet. Un huissier dans un bocal (« TEIGNE HUISSIERE // (en Larve) »). Puis Ganneron en mouton tatoué sur le flanc du « P » de Louis-Philippe. La pancarte indique « (ANNERON) // GANDELLUS // MOUTON // A // SUIF », en référence à son activité de fournisseur de chandelles. Et enfin madame Athalin en kangourou. La pancarte indique « KANGOURO FEMELLE // Flles (Athali) ».‎

‎Personnage représenté: Humann, Jean Georges‎

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‎Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847)‎

‎Règne animal (suite)« CABINET D’HISTOIRE NATURELLE. (suite) » (2 ) - Lithographie, Coloriée -- n°271-272‎

‎1833 Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 6, 9 mai 1833 :n°271-272 :Hauteur: 35.8cm -Largeur: 52.6cmPlanche HT double parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, Dimensions - Image Hauteur: 22.5cm - Largeur: 45.5cm- Titre en ht au centre : « RÈGNE ANIMAL (suite) » ; légende en bas au centre : « CABINET D’HISTOIRE NATURELLE. (suite) » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°131. », en ht à dte : « Pl. 271, 272. »Inscription - Dans la lettre : « On s’abonne chez Aubert, Galerie véro dodat. » [éditeur], « Lith. de Becquet, rue Furstemberg N°6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « J.G. [motif d’une poignée de main] E F. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]Description iconographique: Pl. n°2 de la série du "Cabinet d’histoire naturelle" comportant trois numéros : cf. pl. n°1 (pl. 265-266 du numéro 128) et pl. n°3 (pl. 275-276 du numéro 133). Pl. d’histoire naturelle représentant des membres du gouvernement et des députés favorables à la politique de Louis-Philippe sous la forme d’animaux. Chaque figure hybride, à tête humaine et au corps animal (excepté Jacques Lefèvre qui a une tête animale), est identifiable grâce à la mention de son nom (variation humoristique sur le nom de chaque homme, surnom) sur une pancarte ou sur le socle, sur lesquels est également précisé à chaque fois le faux nom scientifique en latin. Sur le mur du fond, de gche à dte et de ht en bas : le député Royer-Collard en gros poisson. La pancarte indique « ROYAL COLAS // TORPEUS // DOCTRINAIRE // (GENERATOR // ENTORPILLEUR) ». Le député et bibliothécaire du roi Jean Vatout, en carpe. La pancarte indique « PHILIPOPHI LE // VILAIN (MEUNIER) // BIBLIOTHECARUS // VOTE TOUT ». Un frelon incarnant le journal Le Figaro, accompagné de la pancarte « BASILICUS FRELON Subventionné // (de Séville) » : ses ailes sont deux plumes d’écrivain, son dard est un crayon de dessinateur. Le Figaro, avant de se ranger du côté des opinions politiques de la monarchie de Juillet, était un journal d’opposition. C’est le sens de l’explication : « Ce volatile, du reste, n’a pas toujours joui de la triste figure que vous lui voyez. Il fut un temps où il appartenait à l’utile et laborieuse famille des abeilles, et ce n’est que par une brusque transformation qu’il en est venu à faire partie de celle des frelons ». Ensuite, un serpent à sonnettes incarnant Dupin : « SALVATOR DUPINUS // (SERPENT SONETTE [SONNETTE]) ». Alors que Dupin put se proclamer sauveur de la patrie, La Caricature donne un autre sens à « salvator » : « qui se sauve » (in explication. Celle-ci continue encore le descriptif de l’animal en insistant sur son côté sournois). Puis, sur l’étagère, le député Charles de Rémusat en petit serin. La pancarte indique « VRAI MUSART // SERIN DOCTRINAIRE // (F. COLAR) ». Il n’est « apte qu’à répéter machinalement ce qu’on lui apprend à dire sur la serinette doctrinaire » (in explication). Puis le député Joseph de Podenas, représenté en tortue. La pancarte indique « PODNAZUS LOQUAX // IMPOTENS ». La pl. souligne son ambition mais son incapacité à la réaliser : « Cet animal est tourmenté de la manie de grimper et de s’élever, mais la nature, toujours ingénieuse, s’est plue à l’orner d’une impuissance locomotive qui l’empêchera toujours de faire son chemin ». Puis une sorte de dindon, vu de dos ( ?) avec la pancarte « (EPILEPTICUS VEROLLIUS) // CODINDE ». « Cet animal, qui est dans un état d’irritabilité permanente (…) ce qui l’a fait surnommer l’épileptique par le savant naturaliste Derville ». Le ministre Montalivet est une huître. La pancarte précise « (BIVALVES) // HUITR [HUÎTRE] DU // MONT OLIVET » : « Cet animal, qui est lourd, épais, gluant, dégoûtant, est l’être le plus stupide de la création » (in explication). Ensuite, le député Benjamin Delessert est représenté en chauve-souris. La pancarte indique « (BENJAMINUS) CHAUV’Sourire // DUDESSERT ». La pl. s’amuse de son goût pour les « ténèbres » (in explication), c'est-à-dire pour les idées très peu avancées sur le terrain du républicanisme. Le naturaliste, un homme monté sur un escabeau, est occupé à le suspendre à un clou. Il s’agit d’un portrait du lithographe Eugène Forest. Le député Clément-François-Victor-Gabriel Prunelle est un coq avec une huppe (la pl. se moque de sa chevelure). La pancarte indique « COQ HUPPE // ENVOYE // DE LYON (Médicus Prunellis) ». Dubois est assimilé à une buse. La pancarte indique « [mot effacé] BUSE // PARTIALE (MÂLE) // VENANT // du Bois D’ANGER [ANGERS] ». Il est assimilé à une buse « à cause du maussade roucoulement que la nature s’est plue à lui départir » (in explication). Enfin, un dernier niveau, où les animaux empaillés sont posés à terre. D’abord Sébastiani, en monstre marin poilu ressemblant à un paresseux et portant l’écharpe de la légion d’honneur, la croix d’honneur. Il s’appuie sur un portefeuille ministériel (référence à son statut de ministre sans portefeuille depuis le 22 mars 1833). La pancarte indique « HAÏ // PARESSEUX // (SEBASTIANUS // INUTILIS) », insistant ainsi sur l’inutilité de son poste au gouvernement. Un cœur et un cerveau sont posés sur une petite pl. (« CŒUR CERVELLE // INCONNUS »). L’explication précise que ces deux organes n’appartiennent à aucun des animaux représentés sur cette pl., dénonçant ainsi le manque de gentillesse et la bêtise des membres du gouvernement. Puis, c’est l’amiral Rigny qui est représenté, en veau marin. La pancarte indique « RIGNIUS // AMIRALIS // VEAU MARIN ». La thématique de la mer a été choisie en raison de l’activité de Rigny. La Caricature le trouve très mal à son aise sur la terre (c'est-à-dire dans ses fonctions de député) et aurait préféré le voir dans son élément naturel, c'est-à-dire la mer (elle aurait préféré qu’il ne s’engage pas dans le domaine politique). Puis « FULGIRONUS // AGIOTATEUR // (Loup Cervier) » ( ?). Lui fait face Keratry en bouc. La pancarte indique « BOUCAMBRE // A Cornes Torses // GUERATRIX BRETONUS) ». Vient ensuite le député Jacques Lefèvre, en grue. La pancarte précise « JACK LAFEVE // (Banquius) // Speculator (GRUEJEAN) ». L’avant-dernier animal est un échassier, dont les longues pattes l’apparentent à Madier de Montjau. De cet animal il n’a que les pattes, le reste du corps étant habillé tel un humain. Afin de se moquer avec insistance de sa grande taille, des motifs de girafes décorent son veston. Enfin, un crabe ( ?) : « PINCE // CUTULLENSIS // (Crabus BEDOCUS) ».‎

‎Personnage représenté:Sebastiani, Horace; Bachasson, Marthe Camille, comte de Montalivet; Dupin, André Marie Jean-Jacques (dit Dupin aîné); Kératry, Auguste Hilarion de, comte; Madier de Montjau, Joseph Paulin; Gauthier de Rigny, Henri, comte; Royer-Collard, Pierre Paul; Delessert, Benjamin‎

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‎Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847)‎

‎Règne animal.(1) :« CABINET D’HISTOIRE NATURELLE. »- Lithographie, Coloriée - Pl. 265, 266.‎

‎1833 Planche HT double parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, (Journal) N°128.volume 5, 18 avril 1833 (Planches n°265 et 266)- Hauteur: 35.8cm x Largeur: 52cm - Dimensions - Image : Hauteur: 22.5cm x Largeur: 40cmTitre en ht au centre : « RÈGNE ANIMAL. » ; légende en bas au centre : « CABINET D’HISTOIRE NATURELLE. » ; indications : en ht à gche : « Pl. 265, 266. », en ht à dte : « La Caricature »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue furstemberg N°6. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « JJ // G. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur], et sur la tablette basse de la table : « J.J. Grandv // E. For. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]Description iconographique:Pl. n°1 de la série du "Cabinet d’histoire naturelle" comportant trois numéros : cf. pl. n°2 (pl. 271-272 du numéro 131) et pl. n°3 : (pl. 275-276 du numéro 133). Pl. d’histoire naturelle représentant les membres du gouvernement sous la forme d’animaux. Chaque figure hybride, à tête humaine et au corps animal (exceptés d’Argout, le duc d’Orléans et Louis-Philippe qui ont une tête animale), est identifiable grâce à la mention de son nom (variation humoristique sur le nom de chaque homme, surnom) sur une pancarte ou sur le socle, sur lesquels est également précisé à chaque fois le faux nom scientifique en latin. De gche à dte et de ht en bas : accrochés sur le mur du fond : Barthe, représenté en caméléon portant sur le corps la mention « BART ». La pancarte indique « BARTOLUS CAMELEO // (Classe des Carbonari) ». Ce dessin dénonce l’opportunisme de Barthe, changeant d’opinion politique en fonction du régime en place, et fait référence à son passé de carbonaro. Schonen, représenté en tétard. La pancarte indique « CHONAINUS // Tétard Vineux », en référence à la tendance qu’a ce personnage à boire beaucoup. "Le Journal des Débats" est figuré sous la forme d’un long serpent. La pancarte précise « (SERPENT DEBAT // (JOURNALISTES REPTILES) ». Il porte sur son corps des étiquettes enroulées mentionnant : « EMPIRE // 1800 », « RESTAURATI […] [RESTAURATION] // 1815 », « Révolution de // Juillet de 1830 », et enfin une étiquette représentant une poire à face humaine. Puis vient Soult, représenté en caïman. Il est accompagné de la mention « CAYMAN // MARECHAL (dalmaticus) ». Est dénoncée ici la propension qu’a Soult à courir après les honneurs et les distinctions. Lameth est représenté en flascopsaro, gros poisson rond. Son nom est précisé : « FLASCOPSARO // (Stephanus) ». Enfin sur le mur du fond est également accroché Lobau, en crapaud. La pancarte indique « LANCELOT Aquatique // Famille des Crapauds ». Il porte une culotte avec des rayures bleues et blanches, l’écharpe de la légion d’honneur et la croix d’honneur, ainsi qu’un bicorne. La pl. rappelle l’émeute que Lobau avait réprimée en usant de lances à incendie. La thématique de l’eau, depuis lors, est toujours très présente dans les caricatures de Lobau élaborées par les journaux d’opposition. Sur la table adossée au mur sont posés quatre oiseaux empaillés.Le premier est Thiers, en tiercelt, appartenant à la catégorie des « OISEAUX MOUCHES // TIERCELET ». Un jaseur (« JASEEUR // (Statisticus) ». Viennet est représenté en gros volatile (« VIEUX NIAIS // ORPHEUS »). Sa queue prend la forme d’une lyre. La pl. se moque de son activité de poète. Il porte autour du cou une « clé d’or ». A côté de lui se trouve « FRANCARRET // (Vautour Accusator) » revêtu d’un habit de juge. Par terre au premier plan, le duc d’Orléans en « Oiseau Royal // (Fanfaronus Poulotus) », en habit militaire. A côté sont déposés des œufs sur un épais coussin rouge précisant la nature des œufs « PRINCIPICULES // EN // ŒUFS ». Viennent ensuite deux quadrupèdes posés sur un socle et se faisant face. Il s’agit de Guizot en hyène (le socle indique « GUIZOTHIENE (Doctrinarius Férox) », allusion à la doctrine de Guizot) et de Persil (le socle indique « CHACAL REQUISITOR Persicus », dénonçant la férocité avec laquelle Persil intente des procès contre les défenseurs des idées républicaines). A dte, la personnification de "La Caricature", portant un bonnet phrygien à cocarde tricolore, et dont l’extrêmité est décorée d’une plume et de grelots. Sa robe de chambre est décorée du motif de la poire transpersée d’une flèche. Il manipule un perroquet bleu incarnant Louis-Philippe. Il porte des épaulettes et l’écharpe de la légion d’honneur. Le roi avait déjà été caricaturé en perroquet afin de se moquer de sa propension à parler fréquemment des batailles de Valmy et Jemmapes, combats révolutionnaires de 1792 dans lesquels il se serait illustré (cf. pl. 86 du numéro 43 de "La Caricature"). Posé devant lui sur la table, un sac duquel se déversent des pièces d’or et portant l’inscription « Liste ». Il s’agit d’une allusion à la liste civile du roi. Enfin sur la table, de profil, se trouve d’Argout. Représenté avec une tête de pélican, il porte un petit costume et tient sous le bras le portefeuille du ministère de l’ « INT […] UR [INTERIEUR] ». La pancarte indique « NARGOUT // (Toucanus Nasiférus) 20/ ». Au tout premier plan, à dte, un porc-épic, emblème de la Caricature ou du journalisme d’opposition de manière plus générale (certains de ses pics sont des plumes d’écrivain ou des crayons lithographiques) s’attaque à un « SCORPION » qui est « Venimeux » et appartient à la « Famille Jiskêt », c’est-à-dire Gisquet, le préfet de la police de Paris. La pl. établit un parallèle entre cabinet scientifique et cabinet ministériel.‎

‎Personnages représentés:Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Lameth, Charles Malo François de, comte; Guizot, François; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Thiers, Adolphe; Persil, Jean-Charles; Barthe, Félix; Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Viennet, Jean Pons Guillaume; Mouton, Georges, comte de Lobau; Schonen, Auguste Jean Marie de, baron‎

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‎Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847)- Desperet ou Desperret, Auguste‎

‎Voyage... vive le rrrroi 1833 - Lithographie, Coloriée -Voyage de la pensée immuable à travers les populations empressées 1-‎

‎1833 Planche HT double ,d'une suite de 3, parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 24 octobre 1833 (324-325) • Hauteur: 35.8cmxLargeur: 52.2cmDimensions - Image :Hauteur: 29.4cm xLargeur: 44.8cm.Dimension de la feuille hauteur 346 mm x longueur 522 mm.Description: Titre en ht à dte : « VOYAGE » ; légendes, en bas, de gche à dte: « De ses bienfaits chez nous tout parle : // Que le jour de la paix vienne, et // Notre bonheur sera fait par le // Grand Roâ que chante Viennet. », « Vive le rrrrroî ! Vive le rouâ ! vive le roâ ! Vive l’roué ! viv’ le roué ! » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°155. », en ht au centre : « Pl. 324 et 325. »Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, Galerie Vero Dodat » [éditeur], « Lith. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « J. J G. invt A D. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Auguste Desperet, lithographe]Inscription - Sur les marches de l’escalier menant au trône, un premier tapis portant des inscriptions : de bas en ht : « PROGRAM […] [PROGRAMME] », « NON // INTERVENTIO […] [INTERVENTION] », « DISSOLUTION // DES GARDES // NATIONAL […] [NATIONALES] », « NATIONALITE // POLONAISE », « ETAT DE // SIEGE // DE PARIS », « MISE EN // LIBE // RTE [LIBERTÉ] de // LA DUCHES […] [DUCHESSE] // [DE BERRY] ». Un second tapis sur le côté : « RESURRECTION // DE L’EDIT DE 1666. », « POURSUITE // DES AMIS // DU PEUPLE », « assommeurs // payés », « PROCES // AUX // JOURNAUX »Description iconographique:Pl. n°1 et 2 du "Voyage de la pensée immuable à travers les populations empressées". Cf. pl. n°3 et 4 (pl. 326-327 du numéro 156) et pl. n°5 et 6 (pl. 328-329 du numéro 157). Représentation de l’accueil réservé au roi par les populations de Lisieux et Evreux, lors de sa visite dans ces villes, en 1833 (Louis-Philippe a effectué un voyage en Normadie du 26 août au 12 septembre. Il s’est notamment rendu à Évreux, Lisieux, Falaise, Granville, Saint-Lô, Cherbourg, Bayeux, Caen, Rouen, Louviers, Le Havre). A gche se trouve le trône royal, au sommet de plusieurs marches. Ses pieds de devant sont sculptés en forme de tête de d’Argout, muni d’une trompe d’éléphant. Les accoudoirs sont sculptés en forme de seringues à clystère, et le dossier est marqué du mongramme de Louis-Philippe (« LP » entrecroisés). Au-dessus du dossier est posé une couronne surmontée d’un lampadaire tenu par Soult et Guizot ( ?). Derrière le trône se trouve un monumental arc de triomphe portant le nom des deux villes accueillantes (« EVREUX. » et « LISIEUX. »). Une frise décorative est composée d’une fleur de lys, d’une seringue à clystère, d’une poire entourée de fleur de lys et d’un coq. Dessous, un bas-relief d’un parapluie croisant une arme, et par-dessus un chapeau portant la cocarde tricolore. Dessous, une poignée de mains. Sur la base de l’arc, un motif de coffre fermé d’un cadenas, et en dessous, des sacs d’écus (« 1,000. »). Devant l’arc de triomphe, au premier plan, Viennet chevauchant un âne. Il tient une lyre en forme de poire entre les mains, porte une redingote dont le dos est marqué de l’inscription « IMPOPULARITE // MEPRIS ». Derrière lui, sur la selle est accroché un rouleau de son « EPÎTRE » surmonté d’un livre. Enfin, une petite plume d’écrivain est accrochée à sa chaussure. Tous ces éléments sont une référence à son ouvrage Epître aux mules de Don Miguel. Au second plan, des membres de la population acclament le roi : « les Constituées et les tamerlans, jusqu’aux femmes idolâtres de la royauté qu’elles ont élevé sur le pavois. » (des femmes vêtues en habit traditionnel). Au centre, au premier plan, des militaires se tiennent bien droit et portent leurs fusils devant eux. L’un, petit, tient un sabre sur le côté. Un autre, grand et peu élégant, derrière le groupe, tient le drapeau tricolore. A l’arrière-plan, une maison à la fenêtre de laquelle sèche du linge.Personnage représenté:Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Viennet, Jean Pons Guillaume; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron‎

‎Personnages représentés:Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Viennet, Jean Pons Guillaume; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron‎

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‎Grandville ,‎

‎Singeries morales et politiques [planche double].Lithographie double sur blanc.‎

‎Planche double, numérotée 154 et 155, publiée dans le journal la Caricature n°77, du 19 avril 1832. Feuille double page, conservée pliée, gravure à l'intérieur- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 36.2cmx Largeur: 55.3cm‎

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‎Grandville , dessinateur - Attribué à Julien, Bernard-Romain‎

‎Rien n’est si dangereux qu’un ignorant ami ; Mieux vaudrait un sage ennemi - Lithographie sur blanc.‎

‎Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 4, 16 août 1832 (Planche n°191- Lithographie - Œuvre:Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image: Hauteur: 22cmx Largeur: 28.8cm - Titre en bas au centre : « Rien n’est si dangereux qu’un ignorant ami ; // Mieux vaudrait un sage ennemi. » ; légende plus bas à dte : « (L’ours et l’amateur de jardins. Lafontaine.) » ; indications, en ht à gche : « La Caricature (Journal) // (N°93) », en ht à dte : « Pl. 191. » - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue Childebert N°9 » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert Galerie véro dodat » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « Grandville et Julien » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Bernard-Romain Julien, lithographe ?]Inscription - Sur la pierre tenue par l’ours : « Procès », « Saisies » ; sur les ailes de la grosse mouche : « Caricature », « Journal » ; sur les liasses de papier sur lesquelles s’est endormi le roi : « Protocole 7 », « Protocole 9999 »Description iconographique:Observations : cf. explication de la pl. p. 742 et l’article « VINGT ET UNIEME SAISIE » p. 739. Parodie de la fable de La Fontaine "L’ours et l’amateur des jardins", dans laquelle un ours assomme un vieillard endormi avec une pierre alors qu’il voulait simplement tuer une mouche. La pl. dénonce les moyens répressifs considérables déployés par le gouvernement (saisies, procès) à l’encontre de certaines pl. (en l’occurrence, il s’agit de la pl. 187 du numéro 92 de La Caricature). Ici, dans un jardin, au premier plan à dte, l’ours incarne le mandat Zangiacomi qui permit la saisie de plusieurs numéros de La Caricature. A bout de bras, il tient une pierre en l’air, qu’il s’apprête à jeter sur la mouche incarnant le journal La Caricature, posée sur un homme endormi par terre, le roi Louis-Philippe. Ce dernier est reconnaissable à sa coiffure (toupet), au parapluie et au chapeau à cocarde tricolore disposés à dte de la composition. La pl. tente d’expliquer que les saisies de pl. de La Caricature jouent finalement contre le roi, puisqu’elles tendent à en faire la publicité, à populariser des motifs inventés par le journal qui serait passés presque inaperçus sans cela. L’explication rappelle le succès populaire rencontré par les poires dessinées par Philipon lors d’une séance de son procès. Ainsi, les saisies sont jugées irresponsables puisqu’elles contribuent à détruire l’image du roi des Français, bien plus que l’image caricaturale en elle-même.Personne / Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français‎

‎iconographie:Observations : cf. explication de la pl. p. 742 et l’article « VINGT ET UNIEME SAISIE » p. 739. Parodie de la fable de La Fontaine "L’ours et l’amateur des jardins", dans laquelle un ours assomme un vieillard endormi avec une pierre alors qu’il voulait simplement tuer une mouche. La pl. dénonce les moyens répressifs considérables déployés par le gouvernement (saisies, procès) à l’encontre de certaines pl. (en l’occurrence, il s’agit de la pl. 187 du numéro 92 de La Caricature). Ici, dans un jardin, au premier plan à dte, l’ours incarne le mandat Zangiacomi qui permit la saisie de plusieurs numéros de La Caricature. A bout de bras, il tient une pierre en l’air, qu’il s’apprête à jeter sur la mouche incarnant le journal La Caricature, posée sur un homme endormi par terre, le roi Louis-Philippe. Ce dernier est reconnaissable à sa coiffure (toupet), au parapluie et au chapeau à cocarde tricolore disposés à dte de la composition. La pl. tente d’expliquer que les saisies de pl. de La Caricature jouent finalement contre le roi, puisqu’elles tendent à en faire la publicité, à populariser des motifs inventés par le journal qui serait passés presque inaperçus sans cela. L’explication rappelle le succès populaire rencontré par les poires dessinées par Philipon lors d’une séance de son procès. Ainsi, les saisies sont jugées irresponsables puisqu’elles contribuent à détruire l’image du roi des Français, bien plus que l’image caricaturale en elle-même.Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français‎

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‎Grandville , dessinateur-lithographe - Julien, Bernard-Romain, dessinateur-lithographe‎

‎Ecritoire monarchique . Lithographie sur blanc.‎

‎Planche numérotée 298, publiée dans le journal la Caricature n°142 du 25 juillet 1833- Lithographie,taches en marge - Œuvre: Hauteur: 27.2cmxLargeur: 36.1cm‎

‎Ecritoire monarchique (IFF 45).‎

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‎Grandville , Forest, Eugène-Hippolyte‎

‎Digestion du Budjet ; travail administratif, politique, moral et surtout économique.- Lithographie sur blanc.‎

‎Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 4, 24 mai 1832 (Planche n°165)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image: Hauteur: 16.9cmx Largeur: 30.9cm - Titre en bas au centre : « Digestion du Bugjet [Budget] // travail administratif, politique, moral et surtout économique. » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal.) // (N°82) », en ht à dte : « Pl. 165. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « J.J.G.E.F. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]Inscription - Sur les liasses de feuilles en bas à gche, inscriptions : « CHATEA [CHATEAUX] », « DOTATIONS // N°150 [ ?] », [ ?] PROVISOIRE » ; sur la trappe ouverte à dte, inscription : « FONDS SECRETS »‎

‎iconographie:Des gens du peuple versent leur argent sous forme de pièces de monnaie dans une grande cuve. A celle-ci est attaché un tuyau auquel boit Louis-Philippe, assis sur une banquette. Le contenu de la cuve, digéré par le roi, est ensuite avalé par les divers ministres du gouvernement (on peut y reconnaître le baron Louis et Casimir Périer sur le 2e banc, Keratry et Barthe sur le 3e) et enfin par le peuple, situé en fin de chaîne. Le diamètre du tuyau s’amenuise à mesure qu’il va vers ce dernier. Une trappe soulevée au premier plan par une personnification de "La Caricature" révèle qu’un second tuyau partant de la banquette du roi est destiné à alimenter les fonds secrets.Personnages représentés:Barthe, Félix; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Périer, Casimir; Kératry, Auguste Hilarion de, comte‎

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‎Grandville , Forest, Eugène-Hippolyte‎

‎Donnez moi la première chose venue Lithographie sur blanc.‎

‎Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 4, 11 octobre1832 (Planche n°208)- Lithographie,pli central - ŒuvreHauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image: Hauteur: 24.6cmx Largeur: 18.4cm - Titre en bas au centre : « Donnez moi la première chose venue » ; légende plus bas au centre : « (La scène se passe chez le Pharmacien royal. – il s’agit // de composer un remède.) » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) // (N°101) », en ht à dte : « Pl. 208. » - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert n°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, Galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « JJ. G. E. F. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]Inscription - Dans le coin inf gche, deux bouteilles de « SUCS // PROTOCOLES », et un bouquet d’herbes dans un sachet portant l’inscription : « DORMITIFS ». Sur le mur du fond, à gche, un « BAROMETRE » de l’ « Enthousiasme » portant les mesures : « République », « Glace », « Froid », « Temperé [Tempéré] », « Chaud », « à son comble ». Un petit garde national, bras droit tendu sur le côté, sert d’indicateur. Sur les bocaux rangés sur les étagères au fond : de « huile // d’Amendes // Douces » contenant une amende de « mille francs », du « Medium » contenant une poire, une « Liste Civile // 1832 », de l’ « OR », du « Dupinium // Sel neutre » contenant la figure de Dupin, de l’« Ex-Carbonaro » contenant le buste de Barthe, du « Sel Marin // neutralisé », de l’ « Eau des os », du « Sulfate d’oxygène // Désoxigéné [Désoxygéné] » contenant le baron Louis de profil en pied maintenant un portefeuille (portant l’inscription « FINANCE » sous son bras), du « Vernis Copal » contenant d’Argout de profil en pied maintenant aussi un portefeuille, du « Broglium // Aristocratisé » (duc de Broglie), du « Guizotinium // Caput mortum » (Guizot). Sur la table, d’autres bocaux de « Graine // de lin », de « Mars oxidé [oxydé] », de l’ « Extrait // de // Mercure » contenant une petit figure de Thiers, de l’ « Huile // Essencielle [Essentielle] // d’Alsace » (Georges Humann), et un billet de « PILULE [PILULES] DOREES ». Une poire en guise de bouchon ferme la fiole de la « Potion selon // la Formule » de la « PENSEE // DU 13 // MARS » (ex-gouvernement de Périer). Sous la table sur laquelle repose cette fiole, se trouve un alambic contenant du « Residu [Résidu] // de l’Etat // de Siege [Siège] ». Non loin est posé par terre un récipient d’ « Essence // Légitimité ». Sur le flanc de la table de préparation sont placardés les uns sur les autres des billets : « Ordonnance // Octtob […] [Octobre] 1832 », « Police // Dissolution », « AMENDES // PRISON »‎

‎La pl. étudie la composition du nouveau ministère, en remplacement de celui de Casimir Périer, qui s’acheva le 16 mai 1832. Après un long moment sans ministère, le gouvernement de Soult fut justement formé le jour de la publication de la pl., le 11 octobre 1832. Louis-Philippe, dont le visage n’est visible que de trois quarts dos, est le pharmacien qui prépare un remède. Soult, le nouveau président du conseil, au fond, hésite, dans son choix de nouveaux ministres, entre différents bocaux pour la préparation. La France, sous une figure de femme portant une forteresse sur la tête, assise en face du roi, attend que la préparation médicamenteuse qui lui est destinée, soit achevée. Au fond à gche, dans la petite ouverture, Lobau verse un liquide dans une seringue à clystère. La pl. est inquiète vis-à-vis du nouveau gouvernement qui va remplacer le précédent. Au vu des ingrédients que Soult est en train de choisir, la pl. a toutes les raisons d’être craintive. La patiente malade risque de ne pas guérir malgré ce nouveau médicament en préparation. Autrement dit, la France.Personne / Personnage représenté:Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Mouton, Georges, comte de Lobau‎

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‎Grandville , Forest, Eugène-Hippolyte‎

‎E'lèvement des immondices - Lithographie sur velin blanc.‎

‎Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique volume 4, 25 octobre1832 (Planche n°211)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 35.6cmx Largeur: 27cm - Image: Hauteur: 24.5cmx Largeur: 20.6cm - Titre en bas au centre : « Elèvement des immondices » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) // N°103. », en ht à dte : « Pl. 211. » - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, r. Childebert, 9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, Galerie Véro-Dodat. » ; dans l’image, en bas à gche, signature : « G. F. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]Inscription - Sous le pied droit du roi, deux feuilles avec inscriptions : « 60 » pour l’une, et « la v’la la grande // Ordonnance // qui vient de // paraitre // tout à l’heure » pour l’autre ; sous les pieds de d’Argout, deux feuilles avec inscriptions : « Exposition // Annuelle » pour l’une, et « BEAUX ARTS » pour l’autre ; aux pieds de Soult, deux feuilles avec inscriptions : « Circulaire » pour l’une, et « ETAT DE SIEGE » pour l’autre.iconographie:La table des matières du 4e vol. de "La Caricature" apporte une précision au titre : « (Promotion des 60 pairs) ». Louis-Philippe, à gche, pousse avec un balai vers la pelle de d’Argout des figurines représentant les pairs de France prêts à être jetés dans la charrette qui les emmènera vers le « PALAIS DU LUXEMBOURG ». Soult, à dte, en jette quelques-uns avec sa pelle. Les hommes sont habillés en charetiers. Une poire se trouve dans le coin inf. droit. La pl. dénonce la nomination de soixante pairs de France. Le titre joue sur la ressemblance entre les mots « enlèvement » et « élèvement ».Personnages représentés:Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Louis-Philippe Ier, roi des Français‎

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‎Il faut céder à l’octroi et comment s’en dé-fen-dre [défendre] Lithographie sur blanc.‎

‎Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 4, 13 septembre 1832 (Planche n°199) - Lithographie - Œuvre: Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image: Hauteur: 19.7cmx Largeur: 29.7cm - Titre en bas au centre, sous une portée musicale : « Il faut céder à l’octroi et comment s’en dé-fen-dre [défendre] »; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal.) // (N°97.) », en ht à dte : « Pl. 199. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, Galerie véro dodat » [éditeur] ; dans l’image, sur la pancarte du bar, signature : « E.F.J.G. » [Eugène Forest, lithographe, et Jean-Jacques Grandville, dessinateur]Inscription - Sur la pancarte du bar, annonce du prix du vin : « VIN // à // 15 // 6 [barré] Sols // le litre » ; sur le sachet tenu par l’homme en train de manger à gche : « VIANDE // A LA // main » ; sur le baril tenu par un cuisinier : « Impôt sur // l’huile commune » ; sur la botte de paille : « IMPÔT // sur // le Foin » ; sur le pantalon de la personnification de l’octroi : « OCTROI // 1832 » ; à dte sur l’engin du paysan et sur le cochon : « IMPOSE » ; sur le bœuf : « SUR IMPOSE » ; sous les mains d’un enfant : « POUSSIERISME »iconographie:Observations : cf. explication p. 775 ; description, analyse : la personnification de l’octroi, de face, au premier plan : un être aux longues canines, aux ongles fourchus, et à la panse bien pleine. Il étend les bras sur des représentants du peuple. A gche, des hommes buvant et mangeant. A dte, des paysans, ainsi qu’une mère de famille assise par terre avec ses quatre enfants. Tous ont l’air effrayé de voir le monstre de l’octroi. La pl. dénonce la politique du gouvernement qui tend à imposer l’octroi sur toutes les marchandises, y compris celles de première nécessité (comme celles qui sont présentées dans la pl.), entraînant ainsi un appauvrissement considérable des masses populaires. D’après l’explication, il n’est qu’un moyen pour résister au pouvoir de l’octroi qui affaiblit surtout les pauvres gens: « c’est de faire fortune ». L’octroi participe à l’appauvrissement des plus miséreux, tandis qu’il n’handicape que très peu les privilégiés : en cela, « l’octroi est un digne soutien de la meilleure des républiques » (in explication), désignant ainsi ironiquement la monarchie de juillet et son injustice.‎

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‎Grandville , Forest, Eugène-Hippolyte‎

‎La Caricature politique, morale, littéraire et scénique à la source des douceurs- Joujous politiques de la maison Philipon.Lithographie double coloriée sur blanc.‎

‎Planches parues dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 27 décembre 1832 (Planches n°232 et 233)- Lithographie - Œuvre Hauteur: 35.8cmx Largeur: 53.8cm - Image: Hauteur: 31.9cmx Largeur: 51.1cm - [sans titre] ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°112. », en ht à dte : « Pl. 232 et 233. » - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche de chaque vignette, signature : « JJG EF » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]Inscription - Une étiquette décorée de petites poires aux angles indique le nom de la boutique, dont l’emblème est une poire: « à la Source des douceurs », l’adresse : « Galerie Véro Dodat. » et la liste de ce qu’elle propose aux clients : « PHILIPPON ET COMPAGNIE, // fournisseurs de toutes les Maisons Royales // Tiennent assortiment complet de joujoux politiques et autres // Rébus, pistolets et Balles de Chocolat, princes, pouparts, // Pantins, Polichinelles en papier maché [mâché], fusils et sabres de pain // d’épices pour étrennes fêtes anniversaires. Ils font // des envois dans les Départemens [départements] et à l’Etranger. ». Une seconde étiquette mentionne les destinataires de la pl. « Offert a [à] M.M. les Abonnés » ainsi que le nom des artistes (les principaux contributeurs de la Caricature) de la part de qui est réalisé ce cadeau : « par // M.M. Auguste Dep. [Auguste Desperet ?], Bouchot [Frédéric Bouchot], Bouquet [Auguste Bouquet], David [Jules David], Daumier [Honoré Daumier], // Decamp [Alexandre-Gabriel Decamps], Fontalard, Forest [Eugène Forest], Francis, Grandville [Jean-Jacques Grandville], Julien, Le P… [Le Poittevin] // M… Monnier [Henry Monnier], Numa [Pierre Numa Bassaget ?], Philipon [Charles Philipon], R… Travies [Charles-Joseph Traviès], Vattier. etc. etc. etc. »‎

‎Literatur: Kunze 162.iconographie:A l’occasion de l’approche du jour de l’an, les dessinateurs de La Caricature ont décidé d’offrir des cadeaux aux membres du gouvernement. C’est le dessin de ces étrennes qui est proposé par la pl. Chaque groupe de présents est accompagné d’une feuille indiquant le destinataire et les auteurs du cadeau. Le premier groupe de cadeaux, en ht à gche, est destiné à d’Argout, ministre du commerce et des travaux publics. Une dédicace lui est adressée : « A Mr D’Argo.. // M.M. Les Artistes Peintres et Dramatiques ». On y trouve une boîte à nez avec les initiales de d’Argout (« D’A »), une petite maquette de « THEATRE FRANÇAIS », un petit violon, un petit flageolet, une paire de ciseaux (la censure), un ouvrage (« OEUV […] [ŒUVRE] // de // REMBRAND […] [REMBRANDT] »), une fiole avec les « Cendres d’un // Drapeau Tri- // colore de 1815 », un pot de « Moutarde », un petit chevalet de peintre, une petite ancre marine dorée (d’Argout était ministre de la marine et des colonies dans le ministère Laffitte), une palette de peintre, et le tombeau des arts (avec l’épitaphe « CIGISSENT // LES // BEAUX // ARTS // 1832 ». Enfin, des feuilles avec le nom de pièces de théâtre (« CLAUDIUS », « LE ROI // S’AMUSE », « ARABELLE »), et un papier officiel stipulant que « La Censure ne // pourra jamais // […] tre [être] reta […] [retardée] ». Le groupe de cadeaux en bas à gche est destiné à Barthe, ministre de la justice. La dédicace indique « A Mr BARTH. // Mr Mr Les Journalistes reconnaissans [reconnaissants] ». Il contient la « Jolie Petite Loi // des Suspects » a été encadrée, une grosse éponge pour laver sa conscience, un petit poignard de comédie, l’œil de cyclope de Barthe (moquerie sur l’œil de la justice), le chapeau de carbonaro (il en était un lui-même), un bibelot représentant une main tenant le maillet de magistrat, un bocal contenant de l’ « ACIDE // Carbonique », une liasse de « PROCES // Politiques (« folio [ ?] 1832 ») posée sur un volume regroupant les « LOIS // de // Louis // XIV ». Enfin, des liasses de journaux d’opposition victimes de la censure : « LA RÉVOLUTION », « LE CORSAIR […] [CORSAIRE] », « LE NATIONAL », « LA CARICATURE // […] RALE [MORALE] et Politique », « LA TRIBU […] [TRIBUNE] », ainsi qu’un document proclamant l’ « ETAT // de // SIEGE ». Le groupe de cadeaux du milieu est destiné à Louis-Philippe (la dédicace : « A CHOSE // De Pauvres Prolétaires Cotisés »). Il contient une « BUCHE // ECONOMIQUE », des mottes à brûler (avec la mention sur une étiquette de « 2 sous 18 // mottes »), une perruque (on reconnaît le toupet du roi), une maquette du moulin de Jemmapes, un portrait de perroquet sur une feuille titrée « JEMMAPES » (en référence à la bataille révolutionnaire de Jemmapes dans laquelle le roi dit s’être illustré), un coq en bois, une truelle de maçon, des bonbons, un pilon, une tenaille, un petit pistolet (en référence à l’attentat du 19 novembre 1832). Enfin, une « ADRESSE // n° 2221 », un « PROGRAMME // des spectacles », un proverbe accusant le roi de ne pas tenir ses promesses : « Prommettre [promettre] et tenir // sont deux… // Il faut garder un // juste milieu », un « Recueil de // Proverbes » et un exemplaire de l’ « AVARE // COMEDIE » de Molière (le roi était considéré cupide), une bouteille de vin, une petite canne à pêche et une bougie presque entièrement consumée. Le groupe d’objets en ht à dte est destiné à Lobau (« Au Prince de Tricanule // Les Officiers des Legions [Légions] de Paris et de la Banlieue »). Le lot comprend un clyssoir pendu au mur, un bouledogue, un mouton (car son nom est Georges Mouton), une grenouille, un « Baton [bâton] [de] MARECHA […] [MARECHAL] », du « Sucre de // Pommes », deux volumes du « Voyage à Seringa // patam », une autre petite seringue, et enfin une boite de soldats de plomb. La dernière livraison de cadeaux est destinée à Montalivet (« A M. MONTALI… [MONTALIVET] // Les Cordons Bleus de la Maison // du Roi » : elle contient un cheval à bascule, une sorte de quille à tête humaine, un bilboquet, de petits éléments de cuisine (car il s’occupait de la liste civile), un moule à gâteau, un éperon, une fiole contenant de l’ « Esprit d’Huitres » avec des huîtres (censé refléter son manque d’intelligence) et divers coquillages, un petit livret de « mémoire // de cuisine ». Un livre est ouvert à la page du « cuisinier // Bourgeois ». La pl. se moque de son activité à la Maison du roi, qui se réduit, d’après les caricaturistes, à s’occuper de la cuisine… cf. 2e partie dans la pl. 240-241 du numéro 116‎

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‎Grandville , Forest, Eugène-Hippolyte‎

‎La marche de Gros Gras et Bête et Suite et fin de la marche de gros Gras et Bête [planche double]. 3 planches doubles / [quatre planches doubles]. (Titre de l'ensemble) Lithographies sur blanc.‎

‎1832 Planche double, numérotée 145 et 146, d'une suite de quatre, publiée dans le journal la Caricature n°72, du 15 mars 1832. Feuille double page, conservée pliée avec Planche double, numérotée 149 et 150, d'une suite de quatre, publiée dans le journal la Caricature n°74, du 29 mars 1832.et Feuille double page, Planche double, numérotée 151 et 152, d'une suite de quatre, publiée dans le journal la Caricature n°75, du 5 avril 1832. Feuille double page, La marche de Gros Gras et Bête [quatre planches doubles]. (Titre de l'ensemble) - LithographieDimensions - Œuvre Hauteur: 36.5cmx Largeur: 54.5cm- Planche double, numérotée 145 et 146,149 et 150,151 et 152 - d'une suite de quatre, publiée dans le journal la Caricature n°72, du 15 mars 1832. Feuille double page, conservée pliée, gravure à l'intérieur‎

‎la serie incomplete des 3 planches doubles en noir‎

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‎Grandville , Forest, Eugène-Hippolyte‎

‎Mon cher, je voudrais bien avoir un joli bouquet bien fourni, pour souhaiter la bonne année a mes bons Cousins, Nicolas François et Guillaume. Lithographie sur blanc. Lithographie sur blanc.‎

‎Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 20 décembre 1833 (Planche n°343)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 27.2cmx Largeur: 35.6cm - Image: Hauteur: 17cmx Largeur: 21.4cm - Titre en bas au centre : « Mon cher, je voudrais bien avoir un joli bouquet bien fourni, pour souhaiter la bonne année a [à] mes bons // Cousins, Nicolas François et Guillaume. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°163. », en ht à dte : « Pl. 343. » - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « JJ G. AD. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Auguste Desperet, lithographe]Inscription - Le parasol porte deux feuilles collées pourvues d’inscriptions : « REQUIS […] [REQUISITION] », « ATTENTAT // HORRIBLE // 1832. » (référence à l’attentat du 19 novembre 1832. La Caricature (comme bon nombre de journaux d’opposition), était persuadé que cet attentat avait été monté de toutes pièces par le gouvernement. Ainsi la présence de cette référence va dans le même sens que la dénonciation du « procès des 27 »)Description iconographique:Non loin des Tuileries (une grille royale surmontée d’un blason en forme de poire couronnée se trouve à l’arrière-plan à gche), un fleuriste, sous les traits de Persil habillé en magistrat, a installé son échoppe dont on peut lire le nom sur le mur à dte : « AU BOUQUET DE PERSIL // Paircy Fleuriste De la Couronne ». Devant sa boutique, dehors, sous un parasol, il est occupé à confectionner des bouquets. Le roi Louis-Philippe, portant un énorme manteau par-dessus sa redingote, un parapluie et un chapeau haut de forme décoré de la cocarde tricolore dans les mains, s’approche du fleuriste pour lui passer une commande : souhaite-t-il offrir un bouquet à ses cousins à l’occasion de la nouvelle année ? Certainement pas selon l’explication. Le roi est plutôt intéressé par les bouquets contenant les têtes des vingt-sept accusés que Persil prépare. En effet, les bouquets que prépare Persil sont particuliers, puisqu’il ne s’agit pas de fleurs, mais de têtes d’hommes emballées dans des cornets en papier. Celui auquel il est affairé est un des bouquets des « 27 », dans lequel déjà deux têtes sont en place ds le groupe de gche, et trois dans le groupe de dte. Trois autres sont sur le point de les rejoindre. C’est à l’aide de sa petite scie (à l’apparence d’une guillotine miniature) pendant à son bras au bout d’un fil, que Persil a découpé les têtes. D’autres bouquets, dans des pots, entourent le fleuriste. La pl. dénonce ainsi les mesures de répression menées par le gouvernement, qui procède à des accusations que La Caricature juge injustifiées. Et la pl. a plus particulièrement pour sujet le « procès des vingt-sept ». Il s’agit d’un procès intenté à vingt- sept membres de la Société des Droits de l’Homme. Ils comparurent devant la Cour d’Assises. Ils étaient accusés d’avoir formé, lors du troisième anniversaire des journées de juillet 1830, un complot contre la sûreté de l’État. Ils furent finalement acquittés. Persil fut celui qui dressa l’acte d’accusation. Les débats prirent fin le 22 décembre 1833. La pl. dénonce les accusations, qu’elle juge non fondées, portées contre l’opposition républicaine. Dans la pl. en outre, il y a une référence à Lobau sur l’arrosoir posé à gche, puisque le goulot a la forme d’une seringue à clystère et la panse porte la mention « INVENTI […] [INVENTION] // LANCELOT ». Pour une pl. usant de la même thématique du bouquet, cf. pl. 197 du numéro 96 (6 septembre 1832).Personne / Personnage représenté:Persil, Jean-Charles; Louis-Philippe Ier, roi des Français‎

‎iconographie:Non loin des Tuileries (une grille royale surmontée d’un blason en forme de poire couronnée se trouve à l’arrière-plan à gche), un fleuriste, sous les traits de Persil habillé en magistrat, a installé son échoppe dont on peut lire le nom sur le mur à dte : « AU BOUQUET DE PERSIL // Paircy Fleuriste De la Couronne ». Devant sa boutique, dehors, sous un parasol, il est occupé à confectionner des bouquets. Le roi Louis-Philippe, portant un énorme manteau par-dessus sa redingote, un parapluie et un chapeau haut de forme décoré de la cocarde tricolore dans les mains, s’approche du fleuriste pour lui passer une commande : souhaite-t-il offrir un bouquet à ses cousins à l’occasion de la nouvelle année ? Certainement pas selon l’explication. Le roi est plutôt intéressé par les bouquets contenant les têtes des vingt-sept accusés que Persil prépare. En effet, les bouquets que prépare Persil sont particuliers, puisqu’il ne s’agit pas de fleurs, mais de têtes d’hommes emballées dans des cornets en papier. Celui auquel il est affairé est un des bouquets des « 27 », dans lequel déjà deux têtes sont en place ds le groupe de gche, et trois dans le groupe de dte. Trois autres sont sur le point de les rejoindre. C’est à l’aide de sa petite scie (à l’apparence d’une guillotine miniature) pendant à son bras au bout d’un fil, que Persil a découpé les têtes. D’autres bouquets, dans des pots, entourent le fleuriste. La pl. dénonce ainsi les mesures de répression menées par le gouvernement, qui procède à des accusations que La Caricature juge injustifiées. Et la pl. a plus particulièrement pour sujet le « procès des vingt-sept ». Il s’agit d’un procès intenté à vingt- sept membres de la Société des Droits de l’Homme. Ils comparurent devant la Cour d’Assises. Ils étaient accusés d’avoir formé, lors du troisième anniversaire des journées de juillet 1830, un complot contre la sûreté de l’État. Ils furent finalement acquittés. Persil fut celui qui dressa l’acte d’accusation. Les débats prirent fin le 22 décembre 1833. La pl. dénonce les accusations, qu’elle juge non fondées, portées contre l’opposition républicaine. Dans la pl. en outre, il y a une référence à Lobau sur l’arrosoir posé à gche, puisque le goulot a la forme d’une seringue à clystère et la panse porte la mention « INVENTI […] [INVENTION] // LANCELOT ». Pour une pl. usant de la même thématique du bouquet, cf. pl. 197 du numéro 96 (6 septembre 1832).Personnage représenté:Persil, Jean-Charles; Louis-Philippe Ier, roi des Français‎

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‎Grandville , Forest, Eugène-Hippolyte‎

‎PAUVRE FRANCE ! Lithographie sur blanc.‎

‎Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 4, 24 mai 1832 (Planche 164)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 35.6cmx Largeur: 27cm - Image: Hauteur: 23.1cmx Largeur: 20.4cm - Titre en bas au centre : « PAUVRE FRANCE ! » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) // (N°82) », en ht à dte : « Pl. 164. » - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas au centre, signature : « JJG. EF. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]- Inscription - Sur les feuilles à dte, titres des journaux d’opposition: « LE NATIONAL », « LA CARICATURE », « LA TRIBUNE // du Mouvement », « LA RÉVOLUTION // 1830 », « LE COURRIER FRANCAI […] [FRANÇAIS] », « NÉMÉSIS » ; sur plusieurs feuilles de la végétation au premier plan, inscription : « DOCTRINE » (quatre occurrences) ; autour des lianes du fouet, inscriptions dans les airs : « Gare la République ! // La paix à tout prix // Peur de 93. » ; au premier plan, un bâton (ou serpent ?) portant l’inscription : « 14 juillet »‎

‎Political caricature, with creature whose head recalls the pear used for representing Louis-Philippe, sitting on the shoulders of a woman who is piling up republican newspapers on a press; in the background, the Hôtel de Ville of Paris.Of interest, is also depiction of printing press.iconographie:L'explication de la pl. (p. 654) précise : « La France, écrasée par le monstrueux Système du 13 mars, cherche un appui sur la presse. – L’Hôtel de ville, placé dans le fond du dessin, veut-il dire qu’on sera forcé d’y revenir ? – Nous le pensons. ». La France, personnifiée par une femme vêtue d’un drapé, pose ses mains sur des journaux posés sur une presse. Un personnage doté d’une tête disproportionnée, incarnant le « Système du 13 mars » (gouvernement de Casimir Périer ayant débuté le 13 mars 1831 ; se termina le 16 mai 1832) est monté sur les épaules de la France et agite un petit martinet. A l’arrière-plan se trouve l’Hôtel de ville de Paris. La pl. montre la France cherchant un appui sur la presse, menacée par le gouvernement de la monarchie de Juillet bafouant la liberté d’expression et les principes républicains. D’après la pl., cette situation ne peut pas durer. Incitation à bouleverser ordre des choses, sans doute par une nouvelle révolution. La pl. fait également une petite allusion au principe de non-intervention du pays dans les affaires extérieures (un des filets du martinet incarnant « La paix à tout prix »).‎

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