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‎[PAVAROTTI]-GIRARDI (Michele) et autres :‎

‎Pavarotti. La Bohème.‎

‎(Bologna), Fondazione Marilena Ferrari, FMR, 2008. Grand in-4, 211[dont faux-titre et titre]-(1)pp.-(3)ff.[Contents, Colophon, justification du tirage/copyright], bradel toile noire, décorée d’un semis de trèfles à froid, titre doré sur le dos, répété sur le plat supérieur orné d’une grande composition photographique en noir, collée, étui de toile noire agrémenté, sur les plats, du même semis de trèfle, reproduit sur papier, avec, dans un cartouche, le titre en blanc (reliure de l’éditeur ; exemplaire presque parfait, à l’exception d’une trace de choc sur un coin inférieur du dos de l’étui ; le livre est dans un état parfait).‎

‎Les deux textes de Michele GIRARDI : « The Reality of La Bohème » et « Luciano Pavarotti : Rodolfo ! The Tenor’s La Bohème » (pp.25-172), sont précédés de la préface de Marinela FERRARI : « To the Reader », et les souvenirs personnels, du grand Chef d’Orchestre Claudio ABBADO (Milan, 1933- Bologne, 2014) : "Remembering Luciano », de la Cantatrice, soprano Renata SCOTTO (Savone, 1934- ): « La Bohème and I » et du Metteur en Scène Franco ZEFFIRELLI (Florence, 1923- Rome, 2019) : « Luciano, a Musical Thrill » (un frisson musical). In fine, version italienne. L’illustration est remarquable : en plus des trente-quatre vignettes imprimées, on trouve soixante photographies originales collées, en noir (ou sepia) et en couleurs, dont dix-huit à double page. Très belle réalisation parue l’année suivant le décès de Luciano PAVAROTTI, né à Modène en 1935 ; production exceptionnelle pour lui rendre hommage. Cette édition a été tirée à 1000 exemplaire et n’était pas destinée à la vente : le livre sera donné à des institutions publiques, maisons d’opéra et bibliothèques prestigieuses : en France, à Paris, ce furent la bibliothèque du Musée de l’Opéra, Le centre Georges Pompidou, la BNF (liste non exhaustive). Marilena FERRARI, créatrice des éditions ARTE en 1992, petit « Scorpion » de l’édition qui muera rapidement, fiat Luxe, en « Cheval cabré »: M. FERRARI, en 2002, fera l’acquisition de FMR, la revue mythique créée par Franco Maria RICCI vingt ans auparavant. Quasi introuvable dans notre pays, on en trouve quelques exemplaires en vente outre-Atlantique ; l’avers, le luxe, a son revers, le prix : la fourchette s’étale de 160 € à 666 €, ce qui est à proprement parlé… diabolique! Dans ce très bel ouvrage, on notera le goût de l’éditrice pour la photographie et le côté « rétro » de la présentation, sous forme de photographies collées. Très bel exemplaire à l’exception du petit défaut sus-indiqué. BUR (F3)‎

Bookseller reference : F381

Livre Rare Book

Roland Gautier
Jurançon France Francia França France
[Books from Roland Gautier]

€150.00 Buy

‎Marie Dubas‎

‎Lettre autographe signée de 3 pages à la comédienne Berthe Cerny de la Comédie Française‎

‎Marie Dubas, lettre autographe signée à la comédienne Berthe Cerny, en-tête Grand Hôtel / Toulon (Var), sans date, 1 double f., 3 p., 17,5x12,6cm. La chanteuse Marie Dubas (1894-1972) s'excuse auprès de son amie, la comédienne Berthe Cerny, depuis le Grand Hôtel de Toulon, de ne pouvoir répondre favorablement à son invitation à chanter à l'occasion du Bal de Claridge puisqu'elle doit se produire à Niort à cette date. Elle propose à la sociétaire de la Comédie Française de faire déplacer "le jour retenu" et lui indique se produire à l'Eldorado de Nice du 22 au 27 puis à Paris le 29. Très beau document de 3 pages de la grande chanteuse Marie Dubas, idole d'Edith Piaf, Colette, Sartre et Simone de Beauvoir. * ** Hélène-Lucie de Choudens, dite Berthe Cerny, a fait ses premières armes auprès de Gustave-Hippolyte Worms au Conservatoire dont elle sort en 1885 avec un premier prix de Comédie. Engagée à l'Odéon, puis au Vaudeville, puis sur d'autres scènes, elle fait pendant vingt ans une brillante carrière sur les boulevards et se fait remarquer dans les pièces de Paul Hervieu, Marcel Prévost, Georges de Porto-Riche. Elle entre à la Comédie-Française en 1906, demandée par Maurice Donnay dont elle crée Paraître. Elle s'impose dans le répertoire classique en interprétant Célimène, Suzanne, Alcmène, mais aussi dans La Parisienne de Becque et atteint l'apogée de son succès avec son interprétation d'Araminte des Fausses confidences de Marivaux. Dans la comédie moderne, elle incarne à merveille les héroïnes passionnées d'Henri Bataille (parmi lesquelles la baronne Irène dans Maman Colibri), de Paul Géraldy, François de Curel, etc. Elle se retire, en 1930, et est aussitôt nommée sociétaire honoraire. Elle a été la compagne de Raoul William Johnston, Aristide Briand et Paul Reynaud. * ** Marie Dubas est une comédienne et chanteuse française née le 3 septembre 1894 à Paris 15e et morte le 21 février 1972 à Paris 16e. Fille d'Isaac Dubas, caoutchoutier, et de Pauline Muschkat, la jeune Anna Marie fait ses débuts en 1908 au théâtre de Grenelle, à peine âgée de 14 ans. Se destinant à une carrière au théâtre lyrique et à l'opérette, elle suit en parallèle des cours de danse, de chant et de comédie au Conservatoire d'art dramatique). Elle connaît rapidement un succès croissant et se retrouve en tête de distribution de plusieurs opérettes en vogue. Elle participe notamment à la création de L'Amour masqué (1923), opérette de Sacha Guitry et André Messager, aux côtés d'Yvonne Printemps. Mais en 1926 (elle a alors 32 ans), une défaillance des cordes vocales la prive d'une partie de ses moyens, réduisant irrémédiablement l'étendue de son registre. Se croyant perdue pour le chant, Marie Dubas traverse une période douloureuse, jusqu'à ce que Pierre Wolff, qui donne des conférences sur l'histoire de la chanson, lui propose d'illustrer celles-ci en interprétant des thèmes du folklore. Repartant ainsi sur de bases techniques différentes, elle s'oriente alors vers le tour de chant et entame officiellement sa nouvelle carrière le 23 septembre 1927 sur la scène de l'Olympia de Paul Franck. S'inspirant d'Yvette Guilbert, elle commence à chanter dans les petits cabarets de Montmartre dans un registre fantaisiste. En mars 1928, elle participe à la Revue Wagram pour l'inauguration des Folies-Wagram avec Ruth Virginia Bayton comme partenaire. En quelques mois la voilà reconnue comme l'une des reines du music-hall. Elle inaugure en 1932 la formule du « récital » (deux heures sur scène, sans micro). Enchaînant ses passages dans les plus grandes salles, elle établit une sorte de record en étant cinq fois à l'affiche de l'ABC au cours de la seule saison 1935-36. Elle est également en tête d'affiche au Casino de Paris et à Bobino. Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre assistent régulièrement à ses spectacles, qu’ils prisent fort, tenant Marie Dubas pour une « anarchiste ». Exploitant à fond les multiples facettes de son talent et jouant sur plusieurs registres à la fois, pour mieux mélanger les genres établis, elle passe en un instant de la fantaisie à l'émotion et du drame à la futilité. Chantant, dansant, mimant ses textes, parfois jusqu'à la caricature, jouant des hanches, des yeux, de sa frange brune ou des intonations aiguës de sa voix, qu'elle fait mine de rattraper d'un geste de la main, lorsqu'elle se lance dans une parodie d'opérette, Marie Dubas occupe toute la scène avec une vitalité et une jubilation communicatives. Ce qui fit écrire à Michel Georges-Michel : « Avec elle, le sujet ne compte plus. Le texte et la musique même s'effacent. C'est Marie Dubas que l'on regarde, que l'on écoute ; rien d'autre. » Sa chanson la plus célèbre est Mon légionnaire (sur des paroles de Raymond Asso et une musique de Marguerite Monnot), qu'elle enregistre en 1936. Elle crée également Le Doux Caboulot (sur le poème de Francis Carco), Le Tango stupéfiant (« Je me pique à l'eau de Javel / Pour oublier celui que j'aime / Je prends ma seringue / Et j'en bois même »), et interprète en 1933 La Prière de la Charlotte de Jehan Rictus. Sa popularité et sa renommée, qui lui valent d'être à l'affiche des plus prestigieux casinos, lui permettent également de faire une tournée aux États-Unis en 1939. Bien que mariée à un noble ayant servi dans l'aviation[réf. nécessaire], elle doit s'exiler durant l'Occupation à Lausanne en raison de ses origines juives ; elle y restera jusqu'à la fin de la guerre. À son retour elle apprend que sa sœur a été exécutée et son neveu envoyé en camp de concentration[réf. nécessaire]. Elle remonte sur les planches en 1954 à la réouverture de l'Olympia. Mais, atteinte de la maladie de Parkinson, elle doit se retirer en 1958. Elle meurt à Paris en 1972 et est inhumée au Père Lachaise (36e division). Marie Dubas, « cette grande comédienne de la chanson aujourd'hui tombée dans l'oubli », fut la principale inspiration d'Édith Piaf (de 21 ans sa cadette) : « Je dois beaucoup à Marie Dubas. Elle a été mon modèle, l'exemple que j'ai voulu suivre ; et c'est elle qui m'a révélé ce qu'est une artiste de la chanson… ». Elles avaient trois chansons en commun à leurs répertoires : Mon légionnaire, Le Fanion de la légion et Monsieur est parti en voyage.‎

Bookseller reference : DMI-256

Livre Rare Book

Librairie À la Demi-Lune
Aigues-Vives France Francia França France
[Books from Librairie À la Demi-Lune]

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