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Grandville - Desperet. Talleyrand
LE TRIAGE POPULAIRE…Lithographie originale sur Velin blanc.
1833 Planche noire n° 305 du journal La Caricature n°146 du 22 aout 1833,pli vertical central,Lithographie. 220 x 275. Vic. col. 71. bon état,plis en coins
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Jean- Ignace-Isidore Gerard dit GRANDVILLE
GRANDS EXERCICES.Lithographie originale sur Velin blanc.
1833 Planche noire n° 293 du journal La Caricature n°141 du 18 juillet 1833,pli vertical central,Lithographie. 220 x 275. Vic. col. 71. bon état,plis en coins
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BOUQUET
SANS TITRE.Lithographie originale sur Velin blanc.
Planche coloriée n° 317 du journal La Caricature n°152 du 3 octobre 1833,pli vertical central,Lithographie. 220 x 275. . bon état,plis en coins
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FER - Attribué à Ferogio, François-Fortuné-Antoine (Marseille, 02–04–1805 - Paris, en 1888)
OBELISQUE DE LUXE - NEZ Pyramide nasicale du juste milieu.Lithographie originale sur Velin blanc.
Planche coloriée n° 311 du journal La Caricature n°149 du 12 septembre 1833,pli horizontal,Lithographie. 220 x 275. . bon état,plis en coins
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Talleyrand - attribué à Eugène Poitevin sous le pseudonyme W. B. (William Blake)
Scéne diabolique.Lithographie originale sur Velin blanc.
Caricature de Eugène Poitevin sous le pseudonyme W. B. (William Blake) parue dans le journal la Caricature N° 107 du 22 novembre 1832. Talleyrand est sous les traits de Méphistophélès et tend les Évangiles à Satan Louis Philippe. A gauche, la haute société se réjouit ; à droite le peuple apprécie beaucoup moins la représentation.
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Talleyrand - Grandville , dessinateur-lithographe - Desperet ou Desperret, Auguste , dessinateur-lithographe
Le temps l'amène. Patience ! patience !. Lithographie double parue dans le N° 177 du journal la Caricature du 27 mars 1834.
1834 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 27 mars 1834 (Planche n°372-373) -Hauteur: 35.5cm Largeur: 52.5cm - Dimensions - Image Hauteur: 22cm - Largeur: 40.5cm
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Traviès de Villers,Charles Joseph - Talleyrand
Gard à vous blagueurs ! Portez armes !. Lithographie
Lithographie parue dans le N° 202 du journal la Caricature du 18 septembre 1834.
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BOUQUET TALLEYRAND
En verité! En verité ! Je vous le dit il en est un parmi vous qui me trahira...Lithographie
La Cène. Lithographie parue dans le N° 81 du journal la Caricature du 17 mai 1832. Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 4, 17 mai 1832 (Planche n°163)
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WATTIER - TALLEYRAND
Salmigondi politique. Lithographie
Lithographie parue dans le N° 114 du journal la Caricature du 10 janvier 1833.
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Roubaud, Benjamin (dit Benjamin) (Roquevaire, 01–06–1811 - Alger, 14–01–1847), dessinateur lithographe - TALLEYRAND
Hop!.…………. hop ! ……………… hop !!!! - Lithographie parue dans le N° 191 du journal la Caricature du 3 juillet 1834.
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 8, 3 juillet 1834 (Planche n°400)Inscription - Titre en bas au centre : « hop !…………. hop ! ……………… hop !!!! » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°191. », en ht à dte : « Pl. 400. »Inscription - Dans la lettre : « Au bureau, chez Aubert, pass. Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith. Delaunois, rue du Bouloy, 19. » [imprimeur] ; dans l’image, sur le socle à gche, signature : « BenjAMIN [le N est écrit en sens inverse] » [Benjamin Roubaud, dessinateur] - Sur le socle, un graffiti représentant une tête piriforme
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TALLEYRAND Philipon, Charles , auteur du modèle - Grandville , dessinateur - Desperet ou Desperret, Auguste (en 1865), dessinateur-lithographe
A ceux que ces présentes verront, salut!. Lithographie parue dans le N° 194 du journal la Caricature du 24 juillet 1834. Planche n°406-407
1834 La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 8, 24 juillet 1834 -Planche double n°406-407 ,taches dans la planche - Titre en bas au centre : « A ceux qui ces présentes verront, Salut ! » ; légende plus bas au centre : « En commémoration des journées révolutionnaires de 1830, les révolutionnaires de 1834 figureront sur des échafauds dressés par notre noble Cour des Pairs // et toutes nos cours Royales du Royaume. // (Octroyé en notre Château de la Caricature, ce 24 Juillet 1834.) »- Dans la lettre : « Au bureau, chez Aubert, pass. Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith : Delaunois, rue du Bouloy, 19 » [imprimeur], « Signé : Charles. Philip… » [Charles Philipon, auteur du modèle] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « G. D » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Auguste Desperet, lithographe]
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Grandville et Desperret - TALLEYRAND
Très humbles et très dévoués gardes nationaux passés en revue par leurs très hautes, très puissantes et très colossales majestés.
1833 Lithographie de Grandville et Desperret parue dans le N° 159 du journal la Caricature du 21 novembre 1833. planche double n°332,pli central,qques rousseurs en marge
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Traviès de Villers,Charles Joseph
La mort-aux-rats politiques. Lithographie par Charles-Joseph TRAVIES
Lithographie originale par Charles-Joseph TRAVIES, 335 × 225, marges 340 × 265 , belle epreuve publiee le 4 decembre 1834,n° 445, plis , petite usure au niveau du pli central horizontal,tache claire en marge.
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Jean-Ignace-Isidore Gerard dit GRANDVILLE
Le pouvoir use les hommes. Lithographie par Jean-Ignace-Isidore Gerard dit GRANDVILLE
1832 Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 4, 9 août 1832 (Planche n°187) Lithographie par Jean-Ignace-Isidore Gerard dit GRANDVILLE, 250 × 305, marges 275 × 355 , petits manques dans les marges,tache en marge. Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image: Hauteur: 22cm - Titre en bas au centre : « Le pouvoir use les hommes. » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) // N°92 », en ht à dte : « Pl. 187. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, sur un pavé en bas à gche, signature : « JJ. Grand » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur]Inscription - Sur les feuilles de papiers situées sous les figurines à terre, noms lois ou de ministères : « Loi // DU DIVORCE », « TRAVEAU [TRAVAUX] PUBLIC » sous d’Argout, « CHARIVARISE // DE [ ?] », « SCEAUX // JUSTICE » (sous Barthe).Description iconographique:Cf. explication de la pl. p. 734. Complément d’explication p. 758 du numéro 95. Le pouvoir est représenté par la figure de Louis-Philippe, vu de dos, en rémouleur de personnages, figures miniatures de ministres. Celui qu’il est en train de passer à la meule des épaulettes, pièces d’or et décorations, semble être Dupin aîné. Les autres, déjà passés à la meule, gisent à terre : Soult sous le genou gche du roi, d’Argout, qui appuie sa tête sur le corps de Soult, Lobau (avec une seringue à clystère se dressant à côté de lui) et Barthe, situé sous le banc. Les autres personnages à terre sont plus difficilement identifiables (peut-être Montalivet, dont le dos repose sur les jambes de d’Argout ?). Au second plan, des ministres, parmi lesquels on reconnaît Athalin à gche, descendent les marches du Palais Bourbon et transportent des caisses remplies d’autres petites figures (militaires, députés) que le pouvoir pourra passer sous meule. La manivelle permettant le fonctionnement de la meule est actionnée par un personnage souriant, portant un bonnet dont la pointe est pourvue de plumes et de grelots : sans doute s’agit-il de la personnification du journal "La Caricature", sous les traits de Charles Philipon. La pl. dénonce l’avidité avec laquelle sont enclins les ministres à recevoir des distinctions honorifiques, avidité qu’a bien comprise le roi qui se sert de cette faiblesse. La pl. présente les ministres comme de petits pantins sans volonté que le roi manipule sans difficulté en leur promettant des privilèges.baron
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TRAVIES - Talleyrand
Le festin de Balthazar. Lithographie originale.
Lithographie parue dans le N° 181 du journal la Caricature du 24 avril 1834.,pl.double en noir 380-381,grandes marges,tirage bien noir,pli vertical,bon état .
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Traviès de Villers,Charles Joseph
MON BEAU PERE - Lithographie par Charles-Joseph TRAVIES
Lithographie parue dans le N° 196 du journal la Caricature du 7 aout 1834.,bon état
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Traviès de Villers,Charles Joseph
HERCULE VAINQUEUR - Lithographie originale par Charles-Joseph TRAVIES
1967 Lithographie parue dans le N° 182 du journal la Caricature du 1 mai 1834.,planche double 382/383 - bon état
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GRANVILLE / FOREST
Le divorce d’harpagon et de la liberté - Lithographie originale.- La Caricature (morale, religieuse, littéraire et scénique),journal fondé et dirigé par Ch.Philipon,Seconde année,tome Troisieme,N° 67,9 fevrier 1832
1832 Paris, Aubert,Galerie Vero-Dodat,1832,IN FOLIO broche,couverture imprimée illustree,textes de BALZAC sous divers pseudonymes,paginé 531 a 537 manquants,rare tables des matieres textes,soit 4 pages et gravures sur blanc volantes,Seconde année,tome Troisieme, GRANVILLE /FOREST N°135- le divorce d’harpagon et de la liberté
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Traviès de Villers,Charles Joseph
LE JUSTE MILIEU SE CROTTE - lithographie originale coloriée
Planche 144 de La Caricature N° 71.La Caricature, 8 mars 1832. Lithographie originale sur Velin blanc. coloriée sur velin blanc pli médian vertical,bon tirage bien noir,petite tache brune -
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Traviès de Villers,Charles Joseph
AH! Scelerate de poire pourquoi n’es tu pas une vérité !. - lithographie originale coloriée
Planche 153 de La Caricature N° 76.La Caricature, 12 avril 1832. Lithographie originale sur Velin blanc. coloriée sur velin blanc pli médian vertical,bon tirage bien noir,petite tache brune -
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Traviès de Villers,Charles Joseph
Que droles de tetes. - lithographie originale coloriée
Planche 138 de La Caricature N° 68.La Caricature, 16 fevrier 1832. Lithographie originale sur Velin blanc. coloriée sur velin blanc pli médian vertical,bon tirage bien noir,petite tache brune -
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Traviès de Villers,Charles Joseph
DIEU DE DIEU (CORNEBLEU) GENERAL ! lithographie originale
1748 Planche 174 de La Caricature N° 87.La Caricature, 5 juillet 1832. Lithographie originale sur Velin blanc. en noir sur velin blanc pli médian vertical,bon tirage bien noir,petite tache brune - rare
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Traviès de Villers,Charles Joseph
QUEL SAUT,quels sots - lithographie originale
1748 Planche 175 de La Caricature N° 87.La Caricature, 5 juillet 1832. Lithographie originale sur Velin blanc. en noir sur velin blanc pli médian vertical,bon tirage bien noir,petite tache brune - rare
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Traviès de Villers,Charles Joseph
LEVEZ LE SIEGE polissons !.. lithographie originale
1748 Planche 176 de La Caricature N° 87.La Caricature, 5 juillet 1832. Lithographie originale sur Velin blanc. en noir sur velin blanc pli médian vertical,bon tirage bien noir,petite tache brune - rare
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Traviès de Villers,Charles Joseph
Monsieur harpagon voudrait tirer quelque chose de ses vieilles perruques, les achèteriez vous ? lithographie originale
1788 Planche 178 de La Caricature N° 88.La Caricature, 12 juillet 1832. Lithographie originale sur Velin blanc. en noir sur velin blanc pli médian vertical,bon tirage bien noir,petite tache brune - rare Un homme assis, jambes croisés, un peigne coincé dans les cheveux, regarde en faisant la moue la perruque que lui apporte un autre homme.
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Traviès de Villers,Charles Joseph
AH! DOCTEUR lithographie originale
1849 Planche 184 de La Caricature N° 91.La Caricature, 2 aout 1832. Lithographie originale sur Velin blanc. en noir sur velin blanc pli médian vertical,bon tirage bien noir,petite tache brune - rare
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Traviès de Villers,Charles Joseph
La fête a été magnifique et l’allégresse universelle- lithographie originale
1959 Planche 195 de La Caricature N° 95.La Caricature, 30 aout 1832. Lithographie originale sur Velin blanc. en noir sur velin blanc pli médian vertical,bon tirage bien noir,petite tache brune - rare
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Traviès de Villers,Charles Joseph
1834, [estampe] -Lithographie originale sur Velin blanc.pl.289
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 4 juillet 1833 (Planche n°289)
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Traviès de Villers,Charles Joseph
Voici Messieurs, ce que nous avons l’honneur d’exposer journellement -Lithographie originale en noir sur Velin blanc.pl.double
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 27 février 1834 (Planche n°366-367) - Titre en bas au centre : « Voici Messieurs, ce que nous avons l’honneur d’exposer journellement. » ; légende plus bas au centre : « Si vous êtes contens [contents] et satisfaits faites en part à vos amis et connaissances, On ne paye qu’en s’abonnant et il faudrait vraiment ne pas avoir 13 f dans sa poche // pour se priver de voir cette magnifique collection qui fait tous les jours l’amusement du Roi et de son Auguste famille. // zin, zin, zin, baound ! bound ! baound ! baound ! » ;
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Traviès de Villers,Charles Joseph
Quel Rêve ! - Lithographie originale en noir sur Velin blanc.pl.double
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 26 juin 1834 (Planche n°398-399)-Hauteur: 35.5cm -Largeur: 52.4cm Titre en bas au centre : « Quel Rêve ! » ; légende plus bas au centre : « …..il disait que des prisonniers, sans défense, des blessés, des mutilés, de enfans [enfants] avaient été assassinés………il disait qu’on avait même fusillé un // demi-cadavre flottant dans la rivière……….il disait : vous arrosez l’arbre de la discorde avec des flots de sang, vous le fumez // de chair humaine…….. mais c’était un rêve, une erreur, un mensonge, ils l’ont condamné comme Calomniateur……… Calomniateur !!! » ; indications : en ht à gche : « La Caricature, (Journal), N°190. », en ht à dte : « Pl. 398 et 399. »Dans la lettre : « Au Bureau, chez Aubert, pass : Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith. Delaunois, rue du Bouloy, 19. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « T. »référence à François Gervais « de Caen » (1803-1867), membre de la Société des Amis du Peuple. Il reprocha au gouvernement une série de violences dirigées contre les Français lors des insurrections d’avril 1834 (voir la légende de la pl.). La réponse de la police et de ses témoins est reproduite dans l’explication : « C’est un rêve, une erreur, un mensonge. M. Gervais est un calomniateur ». C’est Gisquet qui attaqua Gervais en justice, suite à une lettre que ce dernier avait envoyée au journal Le Messager. Gisquet en parle dans ses Mémoires : « Durant l’instruction du procès par la Cour des pairs, il survint plusieurs événemens [sic] et quelques incidens [sic] qui me semblent mériter une mention particulière. Tandis que la garde nationale, la troupe de ligne, les gardes municipaux et les sergens [sic] de ville, amenaient au dépôt de la Préfecture tous les individus arrêtés le 14 avril, un sieur Gervais de Caen se trouvait enfermé dans cette prison. Cédant au besoin de dénigrer l’administration et de faire parler de lui, il écrivit au journal Le Messager une lettre fort longue, pour dénoncer les traitemens [sic] affreux dont les agens [sic] de police accablaient les prisonniers. Il déclarait avoir vu assommer des malheureux sans défense ; il avait vu, disait-il, des mares de sang dans les cours de la Préfecture ; il décrivait les scènes d’horreur, les massacres consommés sous ses yeux (…) Je ne sais si M. Gervais de Caen avait le délire, ou si quelque mauvais songe lui faisait croire à la réalité des actes barbares dont il voulait bien être le délateur, mais je sais que sa lettre me parut contenir le délit de diffamation le mieux caractérisé ; je portai plainte contre lui, et le 12 juin M. Gervais de Caen parut devant le jury (…) ». Lors de son procès le 12 juin 1834, Gervais fut finalement condamné à un mois de prison et 2000 francs d’amende pour avoir calomnié les agents de police. La pl. se propose de mettre en image les propos tenus par Gervais : au centre, des policiers piétinent ou enfoncent leurs épées dans des corps de citoyens amoncelés sous un arbre. Au second plan à dte, des policiers battent des hommes déjà mourants dans une charrette. A l’arrière-plan à dte, des policiers pourchassent des citoyens afin de les attraper et les battre. Au fond se détache le bâtiment de la Bourse. L’arbre de discorde inventé par Gervais est mis en image au centre. Ses fruits sont des poires. Enfin, encadrant la composition, deux policiers arrosent de futurs arbres du même type avec des arrosoirs remplis du sang des citoyens français. Ce sont des poires que ces arbres donnent également.
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Traviès de Villers,Charles Joseph
Très-haut, très-puissant, très-excellent, moutard royal, / Très-bas, très-vils, très-misérables fonctionnaires amovibles… - Lithographie originale en noir sur Velin blanc.
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 8, 28 août 1834 (Planche n°418)Titre en bas au centre : « Très-haut, très-puissant, très-excellent, moutard royal, // Très-bas, très-vils, très-misérables fonctionnaires amovibles…. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°200. », en ht à dte : « Pl. 418. »- Dans la lettre : « Au bureau, chez Aubert, pass. Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith. Delaunois, rue du Bouloy, 19. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas au centre, signature : « C. J Traviès. » [Charles-Joseph Traviès, dessinateur] - Sur une borne, au premier plan à gche, l’indication du lieu : « ROUTE DE // BREST »Dans la campagne brestoise, à proximité d’un village dont on aperçoit une maison et une église à l’arrière-plan à dte, trois hommes se tiennent à genoux devant un enfant monté sur un cheval. Il s’agit de trois Brestois rendant hommage à François-Ferdinand d’Orléans, prince de Joinville, venu en visite à Brest. L’un d’eux lui présente les clés de la ville sur un plat d’argent, un autre lève les bras en le regardant les yeux remplis d’admiration, tandis que le troisième a posé son chapeau à terre et est à plat ventre devant lui, face contre sol. Au second plan, on distingue un enfant tenant dans ses mains son chapeau décoré de la cocarde tricolore. Il semble ébahi par la venue du prince car sa bouche est grande ouverte. La pl. exagère à dessein le côté puéril du prince en le représentant tel un très jeune enfant, alors qu’il a 16 ans en 1834. Ses jambes, trop petites, n’atteignent pas les étriers, et il est obligé d’avoir recours à des bottes de taille adulte pour y parvenir. Il suce son index tel un bébé, et transporte avec lui des jouets (une casserole et une maquette de bateau), accrochés à l’arrière-train du cheval. Le prince de Joinville s’était notamment rendu à Brest afin d’y passer des examens (il faisait des études de marine ; une ancre marine est d’ailleurs représentée sur le caparaçon du cheval). La pl. tourne en dérision de l’accueil réservé au prince de Joinville, reçu tel un grand monarque, et plus largement, ridiculise l’accueil réservé aux très jeunes princes. L’explication établit un parallèle entre cette pl., représentant d’après elle une « scène d’Auguste-Moutardolâtrie » et une phrase de Félicité Robert de Lamennais : « J’ai vu dans un berceau un enfant criant et bavant, et autour de lui étaient des vieillards qui lui disaient : Seigneur ! et qui, s’aguenouillant [s’agenouillant], l’adoraient ; et alors j’ai compris toute la misère de l’homme. » (Paroles d’un croyant, G. Rouiller, 1833, p. 35). Les hommages rendus à un jeune homme n’ayant encore rien accompli mais ayant uniquement le prestige de sa naissance sont jugés risibles. Sur le même sujet, cf. pl. 93 (numéro 46, 15 septembre 1831).Personnage représenté:Orléans, François Ferdinand Philippe d', prince de Joinville
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Auguste Bouquet,BOUQUET TALLEYRAND
LE FESTIN DE BALTHASAR -- Lithographie originale en noir sur Velin blanc.
La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 4 avril 1833 (Planche 261)La caricature, no. 126, plate 261 ( 4,avril 1833).LE FESTIN DE BALTHASAR. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°126. », en ht à dte : « Pl. 261. »Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue furstemberg N°6. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « AB. » [Auguste Bouquet, dessinateur]
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Philipon, Charles (Lyon, 19–04–1800 - Paris, 25–01–1862), dessinateur-lithographe
Les armes / du roi et du peuple.Lithographie Coloriée
1832 Planche numérotée 162 publiée dans le journal La caricature N°81, le 1er août 1832 - Lithographie, Colorié - Hauteur: 27.8c-Largeur: 36.3cm
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Philipon, Charles (Lyon, 19–04–1800 - Paris, 25–01–1862), dessinateur-lithographe - Desperet ou Desperret, Auguste, dessinateur-lithographe -TALLEYRAND
Les feuilles [filles] publiques / et leurs souteneurs.Planche numérotée 315-316 publiée dans le journal La caricature N°151, 28 septembre 1833 -
Planche double en noir ,numérotée 315-316 publiée dans le journal La caricature N°151, 28 septembre 1833 -Hauteur: 28.9cm x Largeur: 46.5cm
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Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847) - Traviès de Villers, Charles Joseph (dit C. J. Traviès)
Les feuilles publiques (Suite) et leurs souteneurs - Lithographie parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 10 octobre 1833 (n°320 et 321)
1833 La Caricature politique, morale, littéraire et scénique (Titre de l'ensemble) = LES FeuILLES PUBLIQUES et leurs souteneurs. Lithographie par Jean- Ignace-Isidore Gerard dit GRANDVILLE et Charles-Joseph TRAVIES, 260 × 465, marges 350 × 550 (Villa 13.235),pl 315/316 , publiee le 26 septembre 1833, pli central, quelques piqures.Inscription - Titre en bas au centre : « LES FEUILLES PUBLIQUES (Suite) // et leurs souteneurs. » ; légendes en bas, de gche à dte : "La Gazette et son Vicomte. », « La France Nouvelle et son rédacteur. », « La Débats et son préfet. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°153. », en ht à dte : « Pl. 320 et 321. »Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, Galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur]Description iconographique:Pl. n°3 et 4 de la série des "Feuilles publiques". Cf. pl. n°1 et 2 (pl. 315-316 du numéro 151).Dans le titre, jeu de mots entre « filles » et « feuilles » grâce à une différence de taille des lettres. Les journaux défenseurs du gouvernement sont alors assimilés à des prostituées peu avenantes, vieilles et défraîchies. A gche, la « GAZET […] [GAZETTE] // DE // FRAN […] [FRANCE] », journal légitimiste, incarné par une vieille prostituée grande et mince, portant une paire de lunettes. Elle tient dans la main gche une couronne. A son bras se tient un jeune homme pourvu d’un long cou. Il s’agit de la personnification de la « Jeunesse dorée » (in explication). Il tient une canne dont le pommeau est la tête de Chateaubriand, lequel est allé rendre visite à la famille royale à Prague de début septembre à début octobre 1833. Et justement, derrière eux, un panneau de bois indiquant le chemin pour la « ROUTE // DE PRAGUE ». Prague est la ville où émigra Henri V avec sa famille en 1832. La pl. met donc en scène les deux personnages sur le point de faire le pèlerinage pour cette ville. Au centre, le journal « FRANCE // NOUVELLE », incarné par une prostituée à l’embonpoint marqué. Elle porte un collier fait de croix de la légion d’honneur et une robe portant des motifs de poires. Elle porte une boucle d’oreille en forme de poire. Son tablier prend la forme d’un exemplaire de journal avec le titre de la revue et les lignes d’un article, illisibles. Louis-Philippe, qui finance ce journal et l’alimente d’informations, se tient face à la prostituée et porte sa main sous son menton. Il lui donne un billet portant l’inscription « article // communiqué ». Vu de dos, il porte une redingote, un bonnet et une plume sur l’oreille. Derrière eux se détache la silhouette de ce qui semble être la boutique du roi, assimilé à un écrivain public fournissant des articles au journal (« PEPIN (PHILIPPE) // ECRIVAIN // PUBLIQUE [PUBLIC] »). Une affiche est placardée sur le côté de l’échoppe, portant l’inscription « DEUX // ANNÉES DE // Regne [Règne] ». A dte, la prostituée du « JOURNAL // DES // DÉBATS », dont la versatilité et l’opportunisme politique sont dénoncés à travers les inscriptions sur le papier accroché à la robe : « VIVE LE // ROÂ !! », « VIVENT // les // Bourbon […] [Bourbons] », « VIVE // L’Emp […] [Empereur] ». La robe est décorée d’un aigle bicéphal et de la date d’instauration de la « […] ESTAURAT […] [RESTAURATION] » : « 1815 ». Son chapeau porte la cocarde tricolore et un médaillon orné d’une fleur de lys. Elle donne le bras à un préfet (Gisquet ?) ventripotent, qui met la main dte dans son veston. Sa redingote porte des distinctions honorifiques. Derrière eux, un canapé portant des motifs évocateurs de la monarchie de Juillet : une seringue à clystère, une toque de magistrat, une poire à face humaine, et plusieurs autres petites poires. Les accoudoirs sont sculptés de têtes humaines. On peut notamment reconnaître Soult.
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Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847)
Règne animal.(1) :« CABINET D’HISTOIRE NATURELLE. »- Lithographie, Coloriée - Pl. 265, 266.-Hand-coloured lithograph,
1833 Planche HT double parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, (Journal) N°128.volume 5, 18 avril 1833 (Planches n°265 et 266)- Hauteur: 35.8cm x Largeur: 52cm - Dimensions - Image : Hauteur: 22.5cm x Largeur: 40cmTitre en ht au centre : « RÈGNE ANIMAL. » ; légende en bas au centre : « CABINET D’HISTOIRE NATURELLE. » ; indications : en ht à gche : « Pl. 265, 266. », en ht à dte : « La Caricature »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue furstemberg N°6. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « JJ // G. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur], et sur la tablette basse de la table : « J.J. Grandv // E. For. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]Description iconographique:Pl. n°1 de la série du "Cabinet d’histoire naturelle" comportant trois numéros : cf. pl. n°2 (pl. 271-272 du numéro 131) et pl. n°3 : (pl. 275-276 du numéro 133). Pl. d’histoire naturelle représentant les membres du gouvernement sous la forme d’animaux. Chaque figure hybride, à tête humaine et au corps animal (exceptés d’Argout, le duc d’Orléans et Louis-Philippe qui ont une tête animale), est identifiable grâce à la mention de son nom (variation humoristique sur le nom de chaque homme, surnom) sur une pancarte ou sur le socle, sur lesquels est également précisé à chaque fois le faux nom scientifique en latin. De gche à dte et de ht en bas : accrochés sur le mur du fond : Barthe, représenté en caméléon portant sur le corps la mention « BART ». La pancarte indique « BARTOLUS CAMELEO // (Classe des Carbonari) ». Ce dessin dénonce l’opportunisme de Barthe, changeant d’opinion politique en fonction du régime en place, et fait référence à son passé de carbonaro. Schonen, représenté en tétard. La pancarte indique « CHONAINUS // Tétard Vineux », en référence à la tendance qu’a ce personnage à boire beaucoup. "Le Journal des Débats" est figuré sous la forme d’un long serpent. La pancarte précise « (SERPENT DEBAT // (JOURNALISTES REPTILES) ». Il porte sur son corps des étiquettes enroulées mentionnant : « EMPIRE // 1800 », « RESTAURATI […] [RESTAURATION] // 1815 », « Révolution de // Juillet de 1830 », et enfin une étiquette représentant une poire à face humaine. Puis vient Soult, représenté en caïman. Il est accompagné de la mention « CAYMAN // MARECHAL (dalmaticus) ». Est dénoncée ici la propension qu’a Soult à courir après les honneurs et les distinctions. Lameth est représenté en flascopsaro, gros poisson rond. Son nom est précisé : « FLASCOPSARO // (Stephanus) ». Enfin sur le mur du fond est également accroché Lobau, en crapaud. La pancarte indique « LANCELOT Aquatique // Famille des Crapauds ». Il porte une culotte avec des rayures bleues et blanches, l’écharpe de la légion d’honneur et la croix d’honneur, ainsi qu’un bicorne. La pl. rappelle l’émeute que Lobau avait réprimée en usant de lances à incendie. La thématique de l’eau, depuis lors, est toujours très présente dans les caricatures de Lobau élaborées par les journaux d’opposition. Sur la table adossée au mur sont posés quatre oiseaux empaillés.Le premier est Thiers, en tiercelt, appartenant à la catégorie des « OISEAUX MOUCHES // TIERCELET ». Un jaseur (« JASEEUR // (Statisticus) ». Viennet est représenté en gros volatile (« VIEUX NIAIS // ORPHEUS »). Sa queue prend la forme d’une lyre. La pl. se moque de son activité de poète. Il porte autour du cou une « clé d’or ». A côté de lui se trouve « FRANCARRET // (Vautour Accusator) » revêtu d’un habit de juge. Par terre au premier plan, le duc d’Orléans en « Oiseau Royal // (Fanfaronus Poulotus) », en habit militaire. A côté sont déposés des œufs sur un épais coussin rouge précisant la nature des œufs « PRINCIPICULES // EN // ŒUFS ». Viennent ensuite deux quadrupèdes posés sur un socle et se faisant face. Il s’agit de Guizot en hyène (le socle indique « GUIZOTHIENE (Doctrinarius Férox) », allusion à la doctrine de Guizot) et de Persil (le socle indique « CHACAL REQUISITOR Persicus », dénonçant la férocité avec laquelle Persil intente des procès contre les défenseurs des idées républicaines). A dte, la personnification de "La Caricature", portant un bonnet phrygien à cocarde tricolore, et dont l’extrêmité est décorée d’une plume et de grelots. Sa robe de chambre est décorée du motif de la poire transpersée d’une flèche. Il manipule un perroquet bleu incarnant Louis-Philippe. Il porte des épaulettes et l’écharpe de la légion d’honneur. Le roi avait déjà été caricaturé en perroquet afin de se moquer de sa propension à parler fréquemment des batailles de Valmy et Jemmapes, combats révolutionnaires de 1792 dans lesquels il se serait illustré (cf. pl. 86 du numéro 43 de "La Caricature"). Posé devant lui sur la table, un sac duquel se déversent des pièces d’or et portant l’inscription « Liste ». Il s’agit d’une allusion à la liste civile du roi. Enfin sur la table, de profil, se trouve d’Argout. Représenté avec une tête de pélican, il porte un petit costume et tient sous le bras le portefeuille du ministère de l’ « INT […] UR [INTERIEUR] ». La pancarte indique « NARGOUT // (Toucanus Nasiférus) 20/ ». Au tout premier plan, à dte, un porc-épic, emblème de la Caricature ou du journalisme d’opposition de manière plus générale (certains de ses pics sont des plumes d’écrivain ou des crayons lithographiques) s’attaque à un « SCORPION » qui est « Venimeux » et appartient à la « Famille Jiskêt », c’est-à-dire Gisquet, le préfet de la police de Paris. La pl. établit un parallèle entre cabinet scientifique et cabinet ministériel.
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Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847)
Règne animal (suite)« CABINET D’HISTOIRE NATURELLE. (suite) » (2 ) - Lithographie, Coloriée -- n°271-272-Hand-coloured lithograph,
1833 Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 6, 9 mai 1833 :n°271-272 :Hauteur: 35.8cm -Largeur: 52.6cmPlanche HT double parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, Dimensions - Image Hauteur: 22.5cm - Largeur: 45.5cm- Titre en ht au centre : « RÈGNE ANIMAL (suite) » ; légende en bas au centre : « CABINET D’HISTOIRE NATURELLE. (suite) » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°131. », en ht à dte : « Pl. 271, 272. »Inscription - Dans la lettre : « On s’abonne chez Aubert, Galerie véro dodat. » [éditeur], « Lith. de Becquet, rue Furstemberg N°6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « J.G. [motif d’une poignée de main] E F. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]Description iconographique: Pl. n°2 de la série du "Cabinet d’histoire naturelle" comportant trois numéros : cf. pl. n°1 (pl. 265-266 du numéro 128) et pl. n°3 (pl. 275-276 du numéro 133). Pl. d’histoire naturelle représentant des membres du gouvernement et des députés favorables à la politique de Louis-Philippe sous la forme d’animaux. Chaque figure hybride, à tête humaine et au corps animal (excepté Jacques Lefèvre qui a une tête animale), est identifiable grâce à la mention de son nom (variation humoristique sur le nom de chaque homme, surnom) sur une pancarte ou sur le socle, sur lesquels est également précisé à chaque fois le faux nom scientifique en latin. Sur le mur du fond, de gche à dte et de ht en bas : le député Royer-Collard en gros poisson. La pancarte indique « ROYAL COLAS // TORPEUS // DOCTRINAIRE // (GENERATOR // ENTORPILLEUR) ». Le député et bibliothécaire du roi Jean Vatout, en carpe. La pancarte indique « PHILIPOPHI LE // VILAIN (MEUNIER) // BIBLIOTHECARUS // VOTE TOUT ». Un frelon incarnant le journal Le Figaro, accompagné de la pancarte « BASILICUS FRELON Subventionné // (de Séville) » : ses ailes sont deux plumes d’écrivain, son dard est un crayon de dessinateur. Le Figaro, avant de se ranger du côté des opinions politiques de la monarchie de Juillet, était un journal d’opposition. C’est le sens de l’explication : « Ce volatile, du reste, n’a pas toujours joui de la triste figure que vous lui voyez. Il fut un temps où il appartenait à l’utile et laborieuse famille des abeilles, et ce n’est que par une brusque transformation qu’il en est venu à faire partie de celle des frelons ». Ensuite, un serpent à sonnettes incarnant Dupin : « SALVATOR DUPINUS // (SERPENT SONETTE [SONNETTE]) ». Alors que Dupin put se proclamer sauveur de la patrie, La Caricature donne un autre sens à « salvator » : « qui se sauve » (in explication. Celle-ci continue encore le descriptif de l’animal en insistant sur son côté sournois). Puis, sur l’étagère, le député Charles de Rémusat en petit serin. La pancarte indique « VRAI MUSART // SERIN DOCTRINAIRE // (F. COLAR) ». Il n’est « apte qu’à répéter machinalement ce qu’on lui apprend à dire sur la serinette doctrinaire » (in explication). Puis le député Joseph de Podenas, représenté en tortue. La pancarte indique « PODNAZUS LOQUAX // IMPOTENS ». La pl. souligne son ambition mais son incapacité à la réaliser : « Cet animal est tourmenté de la manie de grimper et de s’élever, mais la nature, toujours ingénieuse, s’est plue à l’orner d’une impuissance locomotive qui l’empêchera toujours de faire son chemin ». Puis une sorte de dindon, vu de dos ( ?) avec la pancarte « (EPILEPTICUS VEROLLIUS) // CODINDE ». « Cet animal, qui est dans un état d’irritabilité permanente (…) ce qui l’a fait surnommer l’épileptique par le savant naturaliste Derville ». Le ministre Montalivet est une huître. La pancarte précise « (BIVALVES) // HUITR [HUÎTRE] DU // MONT OLIVET » : « Cet animal, qui est lourd, épais, gluant, dégoûtant, est l’être le plus stupide de la création » (in explication). Ensuite, le député Benjamin Delessert est représenté en chauve-souris. La pancarte indique « (BENJAMINUS) CHAUV’Sourire // DUDESSERT ». La pl. s’amuse de son goût pour les « ténèbres » (in explication), c'est-à-dire pour les idées très peu avancées sur le terrain du républicanisme. Le naturaliste, un homme monté sur un escabeau, est occupé à le suspendre à un clou. Il s’agit d’un portrait du lithographe Eugène Forest. Le député Clément-François-Victor-Gabriel Prunelle est un coq avec une huppe (la pl. se moque de sa chevelure). La pancarte indique « COQ HUPPE // ENVOYE // DE LYON (Médicus Prunellis) ». Dubois est assimilé à une buse. La pancarte indique « [mot effacé] BUSE // PARTIALE (MÂLE) // VENANT // du Bois D’ANGER [ANGERS] ». Il est assimilé à une buse « à cause du maussade roucoulement que la nature s’est plue à lui départir » (in explication). Enfin, un dernier niveau, où les animaux empaillés sont posés à terre. D’abord Sébastiani, en monstre marin poilu ressemblant à un paresseux et portant l’écharpe de la légion d’honneur, la croix d’honneur. Il s’appuie sur un portefeuille ministériel (référence à son statut de ministre sans portefeuille depuis le 22 mars 1833). La pancarte indique « HAÏ // PARESSEUX // (SEBASTIANUS // INUTILIS) », insistant ainsi sur l’inutilité de son poste au gouvernement. Un cœur et un cerveau sont posés sur une petite pl. (« CŒUR CERVELLE // INCONNUS »). L’explication précise que ces deux organes n’appartiennent à aucun des animaux représentés sur cette pl., dénonçant ainsi le manque de gentillesse et la bêtise des membres du gouvernement. Puis, c’est l’amiral Rigny qui est représenté, en veau marin. La pancarte indique « RIGNIUS // AMIRALIS // VEAU MARIN ». La thématique de la mer a été choisie en raison de l’activité de Rigny. La Caricature le trouve très mal à son aise sur la terre (c'est-à-dire dans ses fonctions de député) et aurait préféré le voir dans son élément naturel, c'est-à-dire la mer (elle aurait préféré qu’il ne s’engage pas dans le domaine politique). Puis « FULGIRONUS // AGIOTATEUR // (Loup Cervier) » ( ?). Lui fait face Keratry en bouc. La pancarte indique « BOUCAMBRE // A Cornes Torses // GUERATRIX BRETONUS) ». Vient ensuite le député Jacques Lefèvre, en grue. La pancarte précise « JACK LAFEVE // (Banquius) // Speculator (GRUEJEAN) ». L’avant-dernier animal est un échassier, dont les longues pattes l’apparentent à Madier de Montjau. De cet animal il n’a que les pattes, le reste du corps étant habillé tel un humain. Afin de se moquer avec insistance de sa grande taille, des motifs de girafes décorent son veston. Enfin, un crabe ( ?) : « PINCE // CUTULLENSIS // (Crabus BEDOCUS) ».
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Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847)
Règne animal (3)- CABINET D’HISTOIRE NATURELLE. (suite) : (3 )- Lithographie, Coloriée -Hand-coloured lithograph,
1833 Planche HT double parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 6, 23 mai 1833 (Planche n°275-276) - Hauteur: 35.8cm- Largeur: 52.4cm.Dimensions - Image : Hauteur: 22.5cm x Largeur: 45cmDescription:Titre en ht au centre : « RÈGNE ANIMAL (suite) » ; légende en bas au centre : « CABINET D’HISTOIRE NATURELLE. » ; indications : en ht à gche : « Pl. 275, 276. », en ht à dte : « La Caricature (Journal) N°133 »Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg N°6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « J.G. E. F. [motif d’une poignée de main] » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe] - Sur le corps de la squille : « NOUVEL // LISTE // Subvention // 300f MARS // 600f AVRIL // 500 f MAI // 800 f JUIN // 15,00 f JUILLET // 850 f AOUT »Description iconographique:Pl. n°3 de la série du Cabinet d’histoire naturelle comportant trois numéros : cf. pl. n°1 (pl. 265-266 du numéro 128) et pl. n°2 (pl. 271-272 du numéro 131) ; description, analyse : pl. d’histoire naturelle représentant des membres du gouvernement, des députés favorables à la politique de Louis-Philippe ou des institutions ou mesures prises par le gouvernement, sous la forme d’animaux. Chaque figure hybride, à tête humaine et au corps animal (ou l’inverse), ou au corps totalement animal, est identifiable grâce à la mention de son nom (variation humoristique sur le nom de chaque homme, surnom) sur une pancarte ou sur le socle, sur lesquels est également précisé à chaque fois le faux nom scientifique en latin. Posés sur l’étagère ou accrochés au mur, de gche à dte : un hibou grand-duc vêtu en pair de France. La pancarte indique « GRAND DUC…. // (PAIRS IN PERES) ». Cet animal représente l’ensemble de la pairie. Puis deux singes siamois, dos à dos, en livrée de cour, incarnant Mahul et Jobard. La pancarte indique « JUMEAUX DOCTRINAIRES // (MEHULIS // JOBARDUS) ». Puis un monstre à multiples tentacules munies de pattes griffues. Sur son ventre : « OCTROI ». La pancarte indique « SECHE PEUPLE // (IMPOTS SUCEURS) ». Il s’agit de l’incarnation des impôts et taxes auxquels le régime soumet le peuple (pour un plus ample développement des impôts suceurs sous forme de monstres, cf. 10e dessin de l’association, mois de mai 1833). Puis est accrochée au mur la « SQUILLE Journaliste // (Subventionespoliceus) », armée d’une plume. Il s’agit de l’incarnation des journaux servant les intérêts du régime de Juillet. Une tortue pend du plafond par une corde. La pancarte indique « RABOTEAU // TORTUE DOCTRINAIRE ». Puis « L’OIE // BIGOTTE » et Roule en canard (« Roulis M. VINUS // (CANARD BARBOTEUR) ». Posés par terre, de gche à dte : le « CHEVANDIUS // PELICAN VITRE », le ministre Humann représenté en âne. La pancarte indique « MULET IMPRODUCTOR // INHUMANUS MINISTRATORT // (Alsace) ». L’explication dit qu’il est « ministre à tort ». Il est entouré de deux pains de sucre. Puis un chien « CANIS AIRCOUR // Ambassador // (ROQUETUS) ». De dos et assis, le dessinateur Grandville est occuper à croquer les animaux du cabinet. Un huissier dans un bocal (« TEIGNE HUISSIERE // (en Larve) »). Puis Ganneron en mouton tatoué sur le flanc du « P » de Louis-Philippe. La pancarte indique « (ANNERON) // GANDELLUS // MOUTON // A // SUIF », en référence à son activité de fournisseur de chandelles. Et enfin madame Athalin en kangourou. La pancarte indique « KANGOURO FEMELLE // Flles (Athali) ».
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Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847)- Desperet ou Desperret, Auguste
Voyage... vive le rrrroi 1833 - Lithographie, Coloriée -Voyage de la pensée immuable à travers les populations empressées 1-
1833 Planche HT double ,d'une suite de 3, parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 24 octobre 1833 (324-325) • Hauteur: 35.8cmxLargeur: 52.2cmDimensions - Image :Hauteur: 29.4cm xLargeur: 44.8cm.Dimension de la feuille hauteur 346 mm x longueur 522 mm.Description: Titre en ht à dte : « VOYAGE » ; légendes, en bas, de gche à dte: « De ses bienfaits chez nous tout parle : // Que le jour de la paix vienne, et // Notre bonheur sera fait par le // Grand Roâ que chante Viennet. », « Vive le rrrrroî ! Vive le rouâ ! vive le roâ ! Vive l’roué ! viv’ le roué ! » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°155. », en ht au centre : « Pl. 324 et 325. »Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, Galerie Vero Dodat » [éditeur], « Lith. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « J. J G. invt A D. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Auguste Desperet, lithographe]Inscription - Sur les marches de l’escalier menant au trône, un premier tapis portant des inscriptions : de bas en ht : « PROGRAM […] [PROGRAMME] », « NON // INTERVENTIO […] [INTERVENTION] », « DISSOLUTION // DES GARDES // NATIONAL […] [NATIONALES] », « NATIONALITE // POLONAISE », « ETAT DE // SIEGE // DE PARIS », « MISE EN // LIBE // RTE [LIBERTÉ] de // LA DUCHES […] [DUCHESSE] // [DE BERRY] ». Un second tapis sur le côté : « RESURRECTION // DE L’EDIT DE 1666. », « POURSUITE // DES AMIS // DU PEUPLE », « assommeurs // payés », « PROCES // AUX // JOURNAUX »Description iconographique:Pl. n°1 et 2 du "Voyage de la pensée immuable à travers les populations empressées". Cf. pl. n°3 et 4 (pl. 326-327 du numéro 156) et pl. n°5 et 6 (pl. 328-329 du numéro 157). Représentation de l’accueil réservé au roi par les populations de Lisieux et Evreux, lors de sa visite dans ces villes, en 1833 (Louis-Philippe a effectué un voyage en Normadie du 26 août au 12 septembre. Il s’est notamment rendu à Évreux, Lisieux, Falaise, Granville, Saint-Lô, Cherbourg, Bayeux, Caen, Rouen, Louviers, Le Havre). A gche se trouve le trône royal, au sommet de plusieurs marches. Ses pieds de devant sont sculptés en forme de tête de d’Argout, muni d’une trompe d’éléphant. Les accoudoirs sont sculptés en forme de seringues à clystère, et le dossier est marqué du mongramme de Louis-Philippe (« LP » entrecroisés). Au-dessus du dossier est posé une couronne surmontée d’un lampadaire tenu par Soult et Guizot ( ?). Derrière le trône se trouve un monumental arc de triomphe portant le nom des deux villes accueillantes (« EVREUX. » et « LISIEUX. »). Une frise décorative est composée d’une fleur de lys, d’une seringue à clystère, d’une poire entourée de fleur de lys et d’un coq. Dessous, un bas-relief d’un parapluie croisant une arme, et par-dessus un chapeau portant la cocarde tricolore. Dessous, une poignée de mains. Sur la base de l’arc, un motif de coffre fermé d’un cadenas, et en dessous, des sacs d’écus (« 1,000. »). Devant l’arc de triomphe, au premier plan, Viennet chevauchant un âne. Il tient une lyre en forme de poire entre les mains, porte une redingote dont le dos est marqué de l’inscription « IMPOPULARITE // MEPRIS ». Derrière lui, sur la selle est accroché un rouleau de son « EPÎTRE » surmonté d’un livre. Enfin, une petite plume d’écrivain est accrochée à sa chaussure. Tous ces éléments sont une référence à son ouvrage Epître aux mules de Don Miguel. Au second plan, des membres de la population acclament le roi : « les Constituées et les tamerlans, jusqu’aux femmes idolâtres de la royauté qu’elles ont élevé sur le pavois. » (des femmes vêtues en habit traditionnel). Au centre, au premier plan, des militaires se tiennent bien droit et portent leurs fusils devant eux. L’un, petit, tient un sabre sur le côté. Un autre, grand et peu élégant, derrière le groupe, tient le drapeau tricolore. A l’arrière-plan, une maison à la fenêtre de laquelle sèche du linge.Personnage représenté:Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Viennet, Jean Pons Guillaume; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron
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Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847) -Desperet ou Desperret, Auguste
... empressées 1833 - Lithographie, Coloriée - Voyage de la pensée immuable à travers les populations empressées: 3 -Hand-coloured lithograph,
1833 Planche HT double parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 7 novembre 1833 (n°328-329) : Hauteur: 35.8cmx Largeur: 53cm- Image Hauteur: 22cm x Largeur: 53cmDescription:Titre en ht au centre : « EMPRESSÉES. » ; légendes, en bas, de gche à dte : « L’omnibus trainé [traîné] par les quatre boiteuses. », « Les Débats. », « Le Constitutionnel. », « Le Moniteur. », « Le Journal de Paris. » ; indications : en ht au centre : « La Caricature (Journal) N°157. », en ht à dte : « Pl. 328 et 329. »Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue Furstemberg. 9. » [imprimeur], « Chez Aubert, galerie véro d […] [dodat] » [feuille coupée] [éditeur] ; dans l’image, en bas au centre, signature : « G. invt A.D. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Auguste Desperet, lithographe]Inscription - Sur le nez de d’Argout, inscription : « DE PARIS A LISIEUX ». Sur le devant de la cabine du cocher, le slogan « VIVE LE RÔA » : « le cocher, en appuyant le pied sur un petit buffet d’orgue, peut, au moyen de cet appareil, produire un volume satisfaisant d’amour unanime » (in explication)Description iconographique: Pl. n°5 et 6 du "Voyage de la pensée immuable à travers les populations empressées". Cf. pl. n°1 et 2 (pl. 324-325 du numéro 155) et pl. n°3 et 4 (pl. 326-327 du numéro 156). Les deux dernières pl. de la série montrent « l’auguste omnibus, traîné par ses quatre boiteuses » (in explication), c'est-à-dire un carrosse traîné par des chevaux. Sur le toit du carrosse sont assis, de gche à dte : d’Argout, faisant le cocher, un homme de dos (« M. Faim », in explication), Montalivet habillé en cuisiner et tenant une casserole, et Barthe. L’emblème de la monarchie de Juillet imaginé par Grandville se trouve sur le la petite cabine du cocher : il est constitué d’une grande paire de ciseaux ouverts, entourée d’un parapluie, d’une seringue à clystère, d’un chapeau à cocarde tricolore et d’une toque de magistrat. Deux municipaux, « M. Corneille, adjoint d’Evreux, et M. Criquet, maire de Falaise » (in explication) se cramponnent au carrosse (au marche-pied et à la portière arrière) afin de saluer Madame Adélaïde se trouvant à l’intérieur. L’un d’eux souhaite lui offrir un bouquet de fleurs. Des motifs partiels de poire à face humaine décorent le carrosse. A l’arrière-plan, des petits enfants montés sur les branches d’un arbre lèvent le poing au passage du cortège. Derrière le carrosse suivent les incarnations des journaux, sous la forme d’hommes pourvus d’attributs. Le Journal des débats, portant un pantalon fleurdelysé et une poire sur son bicorne, prend des notes sur un petit carnet. "Le Constitutionnel", écrivant sur un cahier dont le titre a le nom du journal, porte un bonnet et tient une vessie au bout d’un bâton sur laquelle peut se lire « ON SE // DESABONN […] [DESABONNE] » ("La Caricature" se moque fréquemment des désabonnements dont est victime ce journal). Un sac d’argent pend de son pantalon (« 1,000 »). Son encrier, accroché à son vêtement, à la forme du buste de Dupin en habit de magistrat. Enfin, « son araignée dilettante » (in explication) court à côté de lui, au bout d’un fil. Puis vient le "Moniteur", « avec ses plumes d’oie et son appareil vélocipède » (in explication). Il est coiffé d’un chapeau en forme de poire à face humaine. A la bicyclette sont accrochés de nombreux symboles des différents régimes successifs en France : la poire à tête de Louis-Philippe de la monarchie de Juillet, la fleur de lys monarchique (représentée à l’envers), le bonnet phrygien à cocarde tricolore, et l’aigle de l’Empire (représenté à l’envers). La tête d’un homme (non identifié) pend dans son dos. Enfin, le "Journal de Paris" ferme la marche : homme barbu et pourvu de gros favoris, il porte un haut chapeau décoré du motif de la poire à face humaine de Louis-Philippe. Il est décoré de la croix d’honneur. Il porte un gros encrier en bandoulière dans le dos. Il est « le seul journal qui n’écrive point, par l’excellente raison qu’il ne sait pas écrire » (in explication). A l’extrême gche, à l’arrière-plan, des enfants du peuple montés sur des branches d’arbres, lèvent le poing en signe de protestation.
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Attribué à Grandville , dessinateur et Eugène Forest, lithographe
La chair est faible.Lithographie en noir ,(Planche n°221-222)
1832 Planche double HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 22 novembre 1832 (Planche n°221-222) - Hauteur: 27.3cmx Largeur: 35.8cm - Image :Hauteur: 23.5cm x Largeur: 33.8cmTitre en bas au centre : « LA CHAIR EST FAIBLE. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°107. », en ht à dte : « Pl. 221.222. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; attribution : Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographeDescription iconographique:Dans la partie gauche de la composition, les membres du gouvernement son rassemblés. Dans les bulles au-dessus des personnages, au second plan de gche à dte : Dupin, refusant de suivre d’Argout : « Non, non, // vous n’y voyez // pas plus long // que votre nez. Ça // finira mal. », d’Argout, s’adressant à Dupin : « Venez donc avec nous, // [mon] cher, chacun-z-a // le droit d’y aller. », Lobau : « Connu, connu, la // vieille. On les a // vues tes femmes ! », Guizot, s’adressant à Louis-Philippe : « J’ai prouvé que vous auriez // tort, j’ai prouvé que vous // auriez raison. Je prouverai // tout ce qu’il faudra. », Barthe, s’adressant à Louis-Philippe : « Allez y, je vous // y engage, foi de Carbonaro ! ». Au premier plan, de gche à dte : Soult, s’adressant à Louis-Philippe et posant une main sur l’épaule de ce dernier pour l’inciter : « Allez donc, allez // donc, ce sont de // bonnes personnes, // Je les connais de // longue main. », Thiers au tout premier plan, et enfin Louis-Philippe, vu de trois quarts dos. Il porte un grand manteau et tient à la main son chapeau décoré de la cocarde tricolore. Les membres du gouvernement se trouvent dans la rue, « Boulevard // De // Coblentz » (Coblentz est le lieu où Louis-Philippe trouva, lors de son exil, sauvegardées des éléments de la noblesse française d’ancien régime). Les ministres incitent le roi à aller rendre visite à des prostituées, incarnations de l’ancien régime. La pl. se moque ainsi des tentations monarchiques auxquelles est soumis Louis-Philippe. La mère maquerelle, vieille femme portant une fleur de lys sur sa coiffe, un médaillon avec la lettre « H » surmontant une poire au cou, est vêtue d’une robe sur laquelle peut se lire « GAZETTE //DE // FRANCE // et // Holyrood » : il s’agit du journal le plus légitimiste sous la Monarchie de Juillet. Il essaie d’attirer le roi. Holyrood est une référence à un des lieux de séjour en Ecosse des émigrés aristocrates après la Révolution française. Cette mère maquerelle dit à Louis-Philippe : « Venez donc, belhomme, // elles sont bien aimables, // elles ont un bon feu. belhomme ! // cupidon ! ». Derrière se tiennent deux courtisanes : la première, mince, porte une robe décorée d’une frise de poire en bas. Elle a le pied droit posé sur une feuille volante titrée « CHARTE », montrant de manière significative que les principes de la Charte sont bafoués. Il s’agit de la princesse Louise, fille aînée de Louis-Philippe. La seconde prostituée, plus forte, porte deux broches en forme de fleur de lys. Il s’agit de la duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI et Marie-Antoinette. Les deux travailleuses représentent respectivement la légitimité et l’illégalité. Au fond à dte, dans la pénombre, un homme assiste à la scène. Il cache un fusil dans son dos, porte une arme blanche à sa ceinture, et un médaillon avec l’initial « H » autour du cou, certainement l’initial de Henri V, qui aurait dû monter sur le trône à la place de Louis-Philippe.La pl. dénonce les mauvais conseils prodigués par les ministres au roi des Français, lequel est poussé à abandonner ses principes républicains et d’embrasser les idées moins libérales. La pl. utilise le parallèle d’un homme incité à s’adonner aux plaisirs de la chair. Le titre est la parole du Christ tirée de l'Evangile affirmant « Ainsi vous n'avez pas eu la force de veiller une heure avec moi. Veiller et prier pour ne pas entrer en tentation; l'esprit est ardent mais la chair est faible ». Louis-Philippe est, quant à lui, tenté par les principes monarchiques.Personne / Personnage représenté:Thiers, Adolphe; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Dupin, André Marie Jean-Jacques (dit Dupin aîné); Mouton, Georges, comte de Lobau; Guizot, François; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Barthe, Félix
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Grandville & E.Forest.-
Cérémonie des cendres politiques. (Suite) Lithographie, Coloriée Hand-coloured lithograph,-
1833 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 28 février 1833 (Planche n°250) - Hauteur: 27.3cm x Largeur: 35.8cmDimensions - Image :Hauteur: 20cmx Largeur: 28cmTitre en ht au centre : « Cérémonie des cendres politiques. // (Suite) » ; légendes en bas, de gche à dte: « Pere [Père]-Scie, // ange de la morgue. », « Madrier-Longeau, // Girafe. », « Nargout », « Guizotin // doctrinain. », « Berthe en poissarde », « Bey-dok en marlou. », « Chonaine et // Stephanus // ivres…de joie. », « leur valet // en Figaro. », « M. Vienn.. », « Air du déserteur », et, sous une partition de musique : « Le roi pas-sait [passait] etc etc » ; indications : en ht à dte : « La Caricature (Journal) Pl. 250 // N°121. »Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » ; dans l’image, en bas à gche, signature : « JJ. Grandville // E. Forest » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]Pl. n°2 de la série "Cérémonie des cendres politiques". Cf. pl. n°1 (pl. 248 du numéro 120) et pl. n°3 (pl. 251 du numéro 121). Suite du cortège dans lequel on peut reconnaître : Persil en bourreau, affublé d’un grand nez en forme de scie dont le bout est rougi par le sang, portant la coiffe de magistrat, portant un tablier de boucher où apparaît le portrait d’un homme et sur lequel peut se lire « PEINE // DE // MORT // TOUJOURS ! // 5000000000000 // AMENDES ». Il porte une hache de la main dte (décorée d’une poire), tandis que sa main gche est salie par du sang. Madier de Montjau chevauche une fausse girafe pourve de deux jambes d’hommes montées sur des échasses. La girafe est couverte par un carapaçon orné du motif de la poire à face humaine (Louis-Philippe). D’Argout en polichinelle vient ensuite, son costume ayant pris la forme de son grand nez au niveau du buste. Puis Guizot, en ecclésiastique tenant un petit ouvrage ouvert, fervent défenseur de la doctrine, « Berthe en poissarde », « Bey-dok en marlou » (identification difficile de ces deux personnages), puis Schonen, et la figure du "Constitutionnel", soutenu par l’incarnation du journal "Le Figaro" lequel, partageant depuis 1832 les idées du gouvernement, se fait maintenant le soutien de ses membres (« veut les relever de la boue dans laquelle il les a traînés si longtemps » in explication). Se trouve ensuite Viennet récitant des airs d’orgue de Barbarie décoré d’un motif de poire. La pl. se moque de son activité de poète.
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Grandville & E.Forest.- Talleyrand-Périgord, Charles-Maurice de
Vite main et Coussin pleurant le 21 Janvier - Pl. n°3 de la série " Cérémonie des cendres politiques "- Lithographie, Coloriée -Hand-coloured lithograph,
1833 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 28 février 1833 (Planche n°251)- Hauteur: 27.3cm-Largeur: 35.8cmDimensions - Image :Hauteur: 15cm xLargeur: 31.5cm -[sans titre] ; légendes en bas, de gche à dte et de ht en bas : « Vite main et Coussin // pleurant le 21 Janvier. », « Un monstre // en Kératry. », « Le Constitutionnel // Jocrisse. », « La gratification portée par la France nouvelle, les Débats, le // Nouvelliste, Le bonhomme Richard, Le moniteur, l’Intendant // des Casseroles. », « La Gazette et la Quotidienne, // en folies », « Mr Roule, // fournisseur des vins de la Cour », « Le Diable boiteux, // prince de bien-au-vent et de Périgord. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°121. », en ht à dte : « Pl. 251. »Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, r. Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « J. J. Grand // E. For » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe] - Inscription - Sur la capuche de Villemain et Cousin : « 21 Janvier » (en référence à la date d’exécution de Louis XVI en 1793) ; sur le chapeau du Nouvelliste : « le NOUVELLISTE // Journal du Soir » et « Police »Pl. n°3 de la série "Cérémonie des cendres politiques". Cf. pl. n°1 (pl. 248 du numéro 120) et pl. n°2 (pl. 250 du numéro 121). Villemain et Victor Cousin, cachés sous des masques (loups) et enveloppés dans de grands manteaux, pleurent la chute de la monarchie qu’ils défendaient d’ailleurs auparavant. Les mouchoirs sont décorés de motifs de poires vertes. Derrière vient Kératry déguisé en monstre vert pourvu de deux cornes faites avec ses cheveux. Les incarnations des différents journaux défendant le régime portent la gratification, sous la forme d’un gros homme couché sur une civière, dont le corps est constitué de plaques avec des inscriptions. Le Constitutionnel en bouffon Jocrisse. Le Journal des « DÉBATS » en armure médiévale, le bonhomme Richard, "Le Moniteur" en vieille femme revêtu d’une calotte ornée de la cocarde tricolore, le Nouvelliste et Montalivet portant un casque en forme de poire, un brassard orné d’une fleur de lys et le visage peint en bandes bleue, blanche et rouge. La gratification est accompagnée d’un drapeau portant l’inscription « GRATIFICATION […] [GRATIFICATIONS] // accordées pour // les // Jours Gras ». Son corps est couvert de plaques grises sur lesquelles se lisent : « Fonds secret […] [secrets] », « MONITEUR », « à Mr // Vienn… // poète à // la Cour », « Bonhomme // Richard », « NOUVELLISTE », « AU FIGARO », « Aux DÉBATS », « FRANCE NOUVELLE ». Son couvre-chef porte la mention « A L’IMPRIME […] [IMPRIMERIE] // ROYALE ». Enfin, en fin de cortège, deux journaux légitimistes et carlistes incarnés par deux hommes déguisés en fous, suivis par Talleyrand, en diable, s’appuyant sur une béquille (« un diable-béni, un évêque-courtisan, le prince de Périgord » in explication). Au premier plan, « Mr Roule », portant deux seaux censés contenir du vin.
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Bouquet, Auguste (Abbeville, 13–09–1810 - Lucques (Lucca), 21–12–1846), dessinateur
Les favoris de la poire Lithographie originale en couleur sur Velin blanc.
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 21 mars 1833 (Planche n°257)- Hauteur: 35.8cmx Largeur: 27.3cm -- Image :Hauteur: 15cm - Largeur: 18.5cm- Titre en bas au centre : « LES FAVORIS DE LA POIRE. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°124. », en ht à dte : « Pl. 257. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, Galerie vero dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « AB. » [Auguste Bouquet, dessinateur]Inscription - D’Argout cache derrière son dos une paire de ciseaux, évocatrice de « la censure » conduite par ce ministre. Sous le genou de Barthe dépasse une feuille de papier portant l’inscription « Etat // de // Sie […] e [Siège] » : allusion à l’état de siège qui fut décidé pour Paris par le Conseil des ministres le 6 juin 1832, à la suite de la grande insurrection républicaine (qui se déroula à Paris au début du mois de juin 1832), violemment réprimée par le gouvernement
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Bouquet, Auguste (Abbeville, 13–09–1810 - Lucques (Lucca), 21–12–1846), dessinateur
Le chianli crotté de toutes les manières Lithographie originale en couleur sur Velin blanc.
La Caricature politique, morale, littéraire Hauteur: 35.8cmx Largeur: 27.3cm - Image :Hauteur: 19.8cmx Largeur: 18cm- Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 14 mars 1833 (Planche n°255) - Titre en bas au centre : « Le chianli crotté de toutes les manières. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°223. [123] », en ht à dte : « Pl. 255. » Inscription - Dans la lettre : en bas à gche : « L. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « AB. » [Auguste Bouquet, dessinateur]
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Bouquet, Auguste (Abbeville, 13–09–1810 - Lucques (Lucca), 21–12–1846), dessinateur
PERE-SCIE. Lithographie originale en couleur sur Velin blanc.
La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique,Planche HT parue dans volume 4, 14 juin 1832 (Planche n°170) Hauteur : 27 cmx Largeur : 35.6 cm - Titre en bas au centre : « PERE-SCIE. » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) // (N°85.) », en ht à dte : « Pl. 170. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « AB. » [Auguste Bouquet, dessinateur]Inscription - Sur la première page des journaux, le nom : « LA CARICATURE. » ; sur la tranche d’une des liasses : « CH. PHILIPON. » ; sur la table du fond, des liasses d’autres journaux d’opposition victimes de la censure : la « TRIBUNE », notamment, et le nom de « BASCANS » (le journaliste Bascans, qui a collaboré à la Tribune, au National et à la Revue républicaine, fut condamné à plusieurs mois de prison)Description iconographique: Persil représenté de profil, en train d’essayer de découper avec son nez immense en forme de scie un personnage (sans doute Charles Philipon. A moins qu’il ne s’agisse de Daumier ?) en le tenant fermement immobile avec ses mains et son genou droit. Les poignets du personnage sont attachés par un lien. Il est allongé sur une pile de journaux qui sont des exemplaires de La Caricature. On reconnaît, sur certaines couvertures, des attributs caricaturaux du régime de Juillet : la poire par Philipon (pour railler Louis-Philippe), la seringue à clystère (pour railler l’usage de lances à incendie par Lobau pour réprimer une manifestation en 1831), un bonnet (portrait du juste-milieu). Dénonciation de l’entrave à la liberté d’expression. C’est Persil, représenté en habit de magistrat, qui est particulièrement visé, en regard de tous les procès intentés et saisies opérées à "La Caricature" et aux autres journaux de l’opposition.Personne / Personnage représenté: Persil, Jean-Charles
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Charles Philipon.Charles Philipon (1800-1862), dessinateur et journaliste
Les armes du roi et du peuple. Lithographie originale en couleur sur Velin blanc.- parue pour regler une amende.
1832 Planche numérotée 162 publiée dans le journal La caricature N°81, le 1er août 1832,Hauteur: 27.8cm x Largeur: 36.3cm - Dimensions : Hauteur: 28.5cm x Largeur: 43.5cmTitre en bas au centre : « Les Armes // du Roi et du Peuple. » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal.) // (N°81.) », en ht à dte : « Pl. 162. » Dans la lettre : « Lith. de Becquet rue Childebert n°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « Composées le 1er Août 1832 par le Citoyen Ch. Philipon aujourd’hui condamné par trois jugemens [jugements], après 20 saisies, // à 4200f d’amande [amende], au 10me pour enregistrement, aux frais et à 13 mois de prison pour injure à la personne du Roi Citoyen. » [Charles Philipon, auteur du modèle et dessinateur]Inscription - Au-dessus de chaque blason, en un arc de cercle, les dates des Trois Glorieuses : « 27. 28. 29. » ; Sur le blason du roi, à gche : « TRES PETITE LISTE CIVILE. // PLUS DE COUR NI DE COURTISANS. // LIBERTÉ INDIVIDUELLE, LIBERTÉ D’ECRIRE // PLUS DE SINECURISTES. // PLUS DE TRAITEMENS [TRAITEMENTS] SCANDALEUX. // REPUBLICO-MONARCHIE. // PLUS DE MONOPOLES. // GOUVERNEMENT A BON MARCHE. // ETC. ETC. ETC. » ; sur la bannière tricolore dessous : « LA CHARTE SERA UNE VERITE. » (phrase prononcée par Louis-Philippe au moment de sa montée sur le trône) ; sur les pots de confiture et de beurre autour du blason du peuple : « Abricots », « Groseilles », « BEURRE de BRETA […] [BRETAGNE] » ; étiquette fichée dans un récipient indiquant : « PAté de // Foies Gras » ; sur la bannière dessous : « VIVRE EN TRAVAILLANT. »
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Auguste Bouquet,
La Poire et ses Pépins -- Lithographie originale en couleur double sur Velin blanc.
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 4 juillet 1833 (Planche n°290) Hauteur : 51.5 cm- Largeur : 35.8 cm Dimensions - Image : Hauteur : 36 cm x Largeur : 30 cm- Titre en bas au centre : « La Poire et ses Pépins. » ; indications : en ht à gauche : « La Caricature (Journal) N° [numéro manquant] [290] » Dans la lettre : « L. de Becquet r. Furstemberg N°6. » [imprimeur], « chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, au-dessus du plat, à gche, signature : AB. [Auguste Bouquet, dessinateur]
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Auguste Bouquet,
Requiescant in pace amen !! - Lithographie originale en noir sur Velin blanc.
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 20 décembre 1832 (Planche n°230) Hauteur : 26.5 cm xLargeur : 35.8 cm - Image :Hauteur : 22.6 cmx Largeur : 29.4 cm - Titre en bas au centre : « Requiescant in pace amen !! » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°111. », « Pl. 230. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert, n°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie Véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « AB. » [Auguste Bouquet, dessinateur]
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Auguste Bouquet,
Navet d’Honneur, offert au Prince Rosolin par la Caricature.- Lithographie originale en couleur sur Velin blanc.
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 8, 23 octobre 1834 (Planche n°432) -Hauteur : 35.5 cm Largeur : 27 cm - Image :Hauteur : 29 cm xLargeur : 23.7 cm -Inscription - Titre en bas au centre : « Navet d’Honneur, offert au Prince Rosolin par la Caricature. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°207. », en ht à dte : « Pl. 432. »Inscription - Dans la lettre : « Au Bureau, chez Aubert, pass. Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith : Delaunois, r. du Bouloi, 19. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « AB. » [Auguste Bouquet, dessinateur]Description iconographique: La planche présente en pleine page un navet décoré de part et d'autre d'une croix accrochée à un ruban (à gauche on reconnaît la Légion d'honneur et à droite il s'agit peut-être de l'ordre de Léopold, créé par le roi des Belges en 1832, à la suite du siège d'Anvers auquel participe Ferdinand-Philippe d'Orléans). Sur la racine sont plantés six petits drapeaux tricolores. Selon l'explication, "La Caricature" rend ainsi hommage au "grand combat singulier du prince Rosolin contre l'un des plus beaux navets de Compiègne". La rencontre entre le duc d'Orléans, désigné ici comme le prince Rosolin, et un navet compiégnois, si elle n'est pas entrée dans les annales, a dû faire suffisamment de bruit à l'époque pour attirer l'attention ironique du journal de Philipon et du dessinateur Auguste Bouquet. Les bosses et les ombres du navet semblent dessiner un profil d'homme, dans lequel on pourrait reconnaître la charge du duc d'Orléans, cible de plusieurs autres planches. L'explication affirme d'ailleurs : "Ce portrait extrêmement ressemblant du reste, n'est qu'un faible hommage de notre admiration". Notons que le mot "navet" est employé dès le Moyen Age (v. 1278) pour exprimer "une valeur figuré de "nullité, valeur minime""et que le mot désigne au cours du XIXe siècle "un très mauvais tableau" (Dictionnaire historique de la langue française, dir. Alain Rey). Entre la nature morte, l'héraldique et le portrait, ce navet désigne le prince comme l'incarnation de la nullité vaniteuse et à travers lui stigmatise la Monarchie de Juillet comme le règne des fausses valeurs et le triomphe des héros sans héroisme.Personne / Personnage représenté: Orléans, Ferdinand-Philippe d', duc
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