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Numero di risultati : 64,808 (1297 pagina/e)

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‎LOUIS XVIII - Comte de Provence et futur Roi de France de 1815 à 1824‎

‎Lettre Manuscrite avec signature autographe "Louis Stanislas Xavier" - Versailles le 1er juin 1779 -‎

‎1 page in-folio (marges un peu poussièreuses) -‎

‎Il donne un ordre de paiement à Denis Pierre Jean Papillon de La Ferté, son trésorier général, de la somme de vints livres au profit du Sieur Cognary - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -‎

Riferimento per il libraio : GF16146

Livre Rare Book

Galerie Fert
Nyons France Francia França France
[Books from Galerie Fert]

€ 250.00 Informazioni/Compera

‎Louis XVIII, King of France (1755-1824).‎

‎Document signed ("Louis"). Chateau de Mittau (Jelgava Palace), Latvia, 29 March 1800.‎

‎Folio. 2 pp. With black seal. Counter-signed by André Hercule Marie Louis de Rosset de Rocozels de Fleury (1767-1810) and Antoine Louis François de Béziade, comte d'Avaray (1759-1811). Instructions after the death of Marie Adélaïde de Bourbon in Trieste on 27 February, written in his Courland exile where Tsar Paul I had installed him: "Trés haut, trés puissant, et trés excéllent prince, Louis dixhuitième du nom, par la grace de Dieu Roi de France, et de Navarre, ayant appris le décés de Son Altesse Royale Madame Marie Adélaide de France Sa tante, et etant bien informé du zèle pour le service de Sa Majesté, du Sieur Joseph-Aymar de Guignard Abbé de Jons, Prévot de l'église Cathédrale de Montpellier, honoraire de l'ordre de Saint Jean de Jerusalem; - A donné pouvoir général le commission spéciale audit sieur abbé de Jons, de régir, administrer, recouvrer et soigner pour et au nom de Sa Majesté, et pour l'intérêt de tous y ayant ou pretendants droit, les biens mobiliers dependans de la succession de fue Madame Marie-Adelaide de France. Et en conséquence de faire pour ladite administration tout le que ledit sieur abbé de Jons jugera etre bon et convenable [...] Et à l'eddet de tout ce que dessus le roi a ordonné à nous comte de Saint Priest, Lieutenant general des armées de Sa Majesté, chevalier de l'ordre Impérial de Russie prémière et troisième classe, et honoraire de celui de St Jean de Jerusalem, Ministre et secretaire d'etat, de la maison et couronne de France etc., d'en dresser le présent acte [...]". - Edge defects.‎

MareMagnum

Inlibris
Wien, AT
[Books from Inlibris]

€ 3,500.00 Informazioni/Compera

‎Louis XVIII, Roi de France.‎

‎Pièce signée‎

‎in-folio, oblong, 1 p. ; pouvoir donné à M. Aimerel pour s'occuper des affaires du Roi à Paris et organiser la circulation du courrier entre lui et le Conseil qu'il a établi à Paris. "Donné sous notre seing et notre sceau ordinaire le cinq avril mil sept cent quatrevingt dix-sept", signé Louis, sceau.‎

‎Renfort de papier transparent au dos, sur le pli. Curieux document secret.‎

Riferimento per il libraio : 9999

Livre Rare Book

Librairie Ancienne Clagahé
Saint Symphorien d’Ozon France Francia França France
[Books from Librairie Ancienne Clagahé]

€ 800.00 Informazioni/Compera

‎Louis, Antoine, Chirurg und Physiologe (1723-1792)‎

‎Eigenh. Brief mit Namenszug am Kopf.‎

‎o.J. Paris, 6. X. 1780, 4° (22,5 x 19 cm). 3 Seiten. Doppelblatt mit Adresse.‎

‎An den Schriftsteller und Verleger Charles Joseph Panckoucke (1736-1798) wegen Beiträgen zu dessen "Encyclopédie méthodique". - Louis war einer der geistvollsten und vielseitigsten Chirurgen des 18. Jahrhunderts. - Kleiner Tintenfleck am Oberrand.‎

Riferimento per il libraio : 61085

‎Louis, Chevalier de SADE‎

‎Ensemble complet des archives du Chevalier de Sade‎

‎s. l. (Londres, Paris, Toulon...) 1791-1832 | 12000 feuillets de divers formats | en feuilles‎

‎Exceptionnel ensemble des archives manuscrites inédites et complètes de Louis, Chevalier de Sade (1753-1832), auteur du Lexicon politique et cousin du Divin Marquis représentant environ 12 000 feuillets manuscrits dont plusieurs milliers inédits et écrits de sa main. Le Chevalier y expose un système de pensée de type « holistique», comprenant à la fois des réflexions historiques, politiques et scientifiques. Précieuses archives géopolitiques, historiques et scientifiques d'un aristocrate érudit, témoin privilégié de la fin de l'Ancien Régime, de la Révolution française, du Consulat, de l'Empire et de la Restauration. Fonds unique de recherches sur la mise en place d'une monarchie constitutionnelle. * Si l'on regarde la Révolution Française comme la naissance de l'expérimentation de l'idéologie laïque et politique, le chevalier de Sade en fut sans doute un des premiers et précoces déconstructeurs. Non de la Révolution elle-même qui connut pléthore de contempteurs, mais de l'idéologie en politique, phénomène qui devait profondément marquer les deux siècles à venir. Ce qu'il nomme la «politique positive» est «fondée sur le calcul et sur l'expérience.». «La théorie a eu des charmes pour moi ; je l'ai étudiée avec soin, j'ai savouré ses principes. Maintenant je n'apprécie leur valeur que par les effets provenant de leur mise en pratique, qu'on leur a vu produire chez les peuples dont l'histoire est parvenue à ma connaissance. C'est ma méthode ; je sais qu'elle est, du tout au tout, l'opposée de celles que nos gouvernants et nos faiseurs de constitutions ont suivies jusqu'à présent sans s'en désister. Cette divergence continuelle entre ce qui s'est fait et ce qu'on n'aurait pas dû faire, en augmentant ma confiance dans ma manière de procéder a fortifié en même temps ma résolution à persister dans la vue que j'avais adopté, de juger les législations par les conséquences historiques qu'elles ont entraînée après elles, plutôt que par les beaux raisonnements métaphysiques et supposés concluants, dont les novateurs n'ont cessé et ne cessent tous les jours de nous accabler.» Le Chevalier de Sade, qui ne concevait le monde qu'au regard de ce qu'il fut, ne pouvait être autre que Royaliste. La démocratie n'avait pratiquement aucun exemple dans l'histoire connue du Chevalier, hormis les antiques sociétés grecques et romaines qui n'avaient expérimenté que des formes très élitistes de démocraties. Ces modèles sont d'ailleurs bien connus du politologue dont les archives contiennent plus de 7000 pages consacrées à l'Histoire antique. La République portée par la Révolution, plus qu'une adoption d'un modèle politique, fut la réalisation politique d'un idéal philosophique. Or, si la plupart des opposants à ce nouveau régime y voyaient surtout une atteinte à leur situation personnelle, à leurs convictions religieuses ou plus simplement à leurs habitudes, les écrits du Chevalier de Sade ne relèvent d'aucune influence dogmatique ou, du moins, ne se justifient jamais par celle-ci. Louis de Sade, gentilhomme sans fortune et sans attache, est conservateur par conviction philosophique et historique, et non par intérêt. Et c'est avec une parfaite honnêteté intellectuelle qu'il étudie et commente les essais, mémoires et uvres politiques ou théoriques de ses contemporains. à contre-courant de la pensée des Lumières, le chevalier porte un regard très peu philosophique sur la société. Bien qu'il construise une véritable histoire théorique de l'évolution des hommes depuis l'état «sauvage» jusqu'aux constitutions des sociétés, il ne postule pas une nature idéale de l'homme, comme le font certains de ses contemporains (que ce soit pour justifier la politique ou pour la déplorer). Au contraire, le chevalier relève la césure entre l'être de nature et l'être de culture, sans porter de jugement moral ou philosophique sur celle-ci comme il était alors d'usage de le faire. «L'erreur politique qui a perdu l'Europe du XVIIIè a été de baser ses raisonnements et‎

Riferimento per il libraio : 67693

‎Louis, Rudolf, Musiker und Musikschriftsteller (1870-1914)‎

‎Eigenh. Brief mit U.‎

‎o.J. München, 15. VI. 1905, Kl.-8°. 2 Seiten.‎

‎Bittet um Informationen in Theaterangelegenheiten.‎

Riferimento per il libraio : 60157

‎LOUIS-COMBET (Claude) -‎

‎Augias et autres infamies -‎

‎Paris : José Corti, 1993 - un volume broché (12x18,5 cm) illustré par un dessin de Beksinski, 148 pages - bon état (sinon une petite pliure au coin inférieur)- première édition enrichie d'un envoi autographe signé : "A Madame Brunel ...ces quelques histoires d'impossible et très nocturne amour " -‎

Riferimento per il libraio : 38788

Livre Rare Book

Le Livre à Venir
Chantelle France Francia França France
[Books from Le Livre à Venir]

€ 25.00 Informazioni/Compera

‎LOUIS-COMBET (Claude).‎

‎Marinus et Marina.‎

‎Paris Flammarion, coll. "Textes" 1979 1 vol. Broché in-8, broché, couverture illustrée, 347 pp. Edition originale en service de presse avec le prière d'insérer et un envoi de l'auteur (nom du destinataire gratté). Bon état général.‎

Riferimento per il libraio : 23644 ISBN : 2080641913

Livre Rare Book

Vignes Online
Paris France Francia França France
[Books from Vignes Online]

€ 30.00 Informazioni/Compera

‎LOUIS-COMBET (Claude).‎

‎Marinus et Marina.‎

‎Paris Flammarion, coll. "Textes" 1979 1 vol. Broché in-8, broché, couverture illustrée, 347 pp. Edition originale en service de presse avec le prière d'insérer et un envoi de l'auteur (nom du destinataire gratté). Bon état général.‎

Riferimento per il libraio : 23644 ISBN : 2080641913

Livre Rare Book

Vignes Online
Eymoutiers France Francia França France
[Books from Vignes Online]

€ 30.00 Informazioni/Compera

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎" Et puis aussi gratitudes pour tout le soin qu'elle a pris de Mme Gen Paul !... Laquelle ne donne aucune nouvelle... Quelle vacherie encore ?... Comme c'est amusant !" Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen‎

‎s. l. [Klarskovgaard] 17 novembre 1950 | 21 x 34 cm | 2 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée des initiales de Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc ; numéro "568" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Début novembre 1950, Gaby Paul était venue rendre visite à Céline et Lucette àKlarskovgaard : "Oh, mille mercis à Mme Christensen pour son aimable repas, qui réchauffé, fit nos délices ! Et puis aussi gratitudes pour tout le soin qu'elle a pris de Mme Gen Paul !... Laquelle ne donne aucune nouvelle... Quelle vacherie encore ?... Comme c'est amusant ! Je crois qu'elle avait des projets "journalistiques" mais que mon attitude l'a désenchantée." Céline évoque également l'écrivain suédois Ernst Bendz, l'un des rares à prendre la défense de Céline aux côtés de Paraz :"Une lettre amusante de Bendz ! Bendz appartient vraiment à l'aristocratie des esprits ! La preuve ! La façon qu'il "m'estime"!!!" En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 80910

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎"... et les avions foncer, charger, fendre ces flots ! les "forteresses" ! aller et retour !" Un feuillet autographe manuscrit pour Normance (Féérie pour une autre fois II)‎

‎Meudon 1954 | 20.70 x 26.80 cm | une page sur un feuillet‎

‎Manuscritautographesignéde Louis-Ferdinand Céline rédigé au stylo à bille bleusur un feuilletde papier blancnuméroté 565 au coin gauche. Une pliure transversale. Quelques trous d'épingles en marge haute,stigmates de l'organisation des manuscrits céliniens en «paquets». « torrents de phosphore jaillir des brèches ! ... et les avions foncer, charger, fendre ces flots ! les "forteresses" ! aller et retour ! et que c'est le Jules le crime » Le passage de notre feuillet est conformeà la version éditée. Publié en 1954, Normance est une suite directe de Féérie pour une autre fois paru deux ans auparavant. Les deux parties ont été rédigées durant les années d'exil et de prison de Céline au Danemark. A son retour en France en 1951, Céline entreprend un travail de «polissage» et fait paraître de manière indépendante ces deux textes titanesques au départ envisagés comme un seul. «Céline, tandis qu'il y travaillait, pensait à ce roman comme un second Voyage au bout de la nuit, de nature vingt ans après à étonner le public autant que le roman de 1932.» (Henri Godard) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 84046

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎"Et c'est la rigolade qui compte en ce monde "où tout au fond des choses le Ridicule et la folie sont à l'ordre du jour et où il ne convient de prendre au sérieux que les apparences"" Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen‎

‎s. l. [Klarskovgaard] 23 décembre 1950 | 21 x 34 cm | 2 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées au stylo bille bleu sur un grand feuillet de papier blanc ; numéro "583" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Céline, après s'être beaucoup plaint des conditions de vie difficiles dans le cabanon de Mikkelsen, remercie ce dernier : "Merci pour le petit Noël mon cher maître on va passer ça gentiment ! Le chauffage électrique est installé."Il est toujours en attente du précieux passeport qui lui permettra de regagner la France : "Votre frère a une magnifique tête de Héros des Glaces. Je lui vois une sacrée place à prendre : celle de Nansen à l'ONU ! Quelle autorité ! lui, m'aurait un passeport !"Philosophe, il conclut : "Et c'est la rigolade qui compte en ce monde "où tout au fond des choses le Ridicule et la folie sont à l'ordre du jour et où il ne convient de prendre au sérieux que les apparences". Ces lignes sont de Telly auteur très peu connu du 19eme s. (amant prétendu de Marie Antoinette)." En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 80883

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎"Il paraît qu'il est question de me poursuivre à nouveau d'après Les Beaux Draps... " Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen‎

‎s. l. [Klarskovgaard] 7 octobre 1950 | 21 x 34 cm | 2 pages sur 2 feuillets‎

‎Lettre autographe signée en partie inédite de Louis-Ferdinand Céline adressée à son "cher Maître et défenseur" Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur deux grands feuillets de papier blanc ; numéros "580" et "581" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand Céline adressée à son "cher Maître et défenseur" Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur deux grands feuillets de papier blanc ; numéros "580" et "581" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Céline adresse à Mikkelsen un article: "Pour intéressé que vous soyez aux choses de l'esprit je crois avoir remarqué que les turlupinades des banques, changes, fricoteries diverses vous amusaient aussi. Ci-donc, joint, article assez farceur relatant certaines galipettes de l'or et ses escrocs changeurs (à Paris, évidemment!)" L'écrivain a adjoint à sa lettre un autre feuillet dont les nombreux soulignements témoignent de la persécution dont il se sentait victime: "Maintenant qu'on remonte la Ligne Maginot, qu'on recrée une Légion Anti Bolchéviques, une armée franco-allemande, il paraît qu'il est question de me poursuivre à nouveau d'après les Beaux Draps mais cette fois pour antigermanisme et sabotage de l'Europe Nouvelle et irrespect pour Hitler! Oh je n'en mène pas large !" En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer Baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 76186

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎"j'ai pas de cinéma personnel, j'ai pas de bruitage, j'ai pas de critiques "rémunérés", j'ai que l'hostilité du monde et la catastrophe !" Un feuillet autographe manuscrit pour Normance (Féérie pour une autre fois II)‎

‎Meudon 1954 | 20.70 x 26.80 cm | une page sur un feuillet‎

‎Manuscritautographesignéde Louis-Ferdinand Céline rédigé aux stylos à bille bleu et rose sur un feuilletde papier blancnuméroté 507 au coin gauche. Une pliure transversale. Quelques trous d'épingles en marge haute,stigmates de l'organisation des manuscrits céliniens en «paquets». « j'ai pas de cinéma personnel, j'ai pas de bruitage, j'ai pas de critiques "rémunérés", j'ai que l'hostilité du monde et la catastrophe ! je perds la catastrophe je suis perdu ! [...] chienlit ! charlatan ! barbeau mou ! Comme ça vous m'intitulez si vous me trouvez pas dans la loge en plein enragement d'éléments ! je veux pas que vous...» Le passage de notre feuilletprésente quelques variations par rapport à la version éditée. Publié en 1954, Normance est une suite directe de Féérie pour une autre fois paru deux ans auparavant. Les deux parties ont été rédigées durant les années d'exil et de prison de Céline au Danemark. A son retour en France en 1951, Céline entreprend un travail de «polissage» et fait paraître de manière indépendante ces deux textes titanesques au départ envisagés comme un seul. «Céline, tandis qu'il y travaillait, pensait à ce roman comme un second Voyage au bout de la nuit, de nature vingt ans après à étonner le public autant que le roman de 1932.» (Henri Godard) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 84027

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎"Je ne sais pas quels crimes j'ai commis mais pour ces fourbes canailles du 18eme Arrt. ma légende de bistrot en bistrot est devenue un Super Niebelung d'horreurs ! C'est rigolo. Au point qu'aucun n'ose me venir voir ici !" Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen‎

‎s. l. [Klarskovgaard] 17 novembre 1950 | 21 x 34 cm | 1 page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée du paraphe de Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat Maître Thorvald Mikkelsen. Une page rédigée à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc ; numéro "566" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Début novembre 1950, Gaby Paul était venue rendre visite à Céline et Lucette àKlarskovgaard : "Mme Gen Paul a repris la route de Montmartre toute ravie de votre accueil ! A moi de vous remercier chaleureusement car enfin j'espère que votre généreuse réception me sera comptée "à indulgence"..."Par son entremise, Céline a visiblement reçu des nouvelles de ses anciens compagnons montmartrois : "Je ne sais pas quels crimes j'ai commis mais pour ces fourbes canailles du 18eme Arrt. ma légende de bistrot en bistrot est devenue un Super Niebelung d'horreurs ! C'est rigolo. Au point qu'aucun n'ose me venir voir ici !" En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 80911

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎"Je viens de perdre à l'hospice d'Angers encore une dernière parente" Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen‎

‎s. l. [Klarskovgaard] 8 décembre 1950 | 21 x 34 cm | 2 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée en partie inédite de Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat, Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc?; numéro «?575?» de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005, p. 64. Belle lettre empreinte d'amertume de Céline qui vient de perdre sa tante Amélie (la tante Hélène de Mort à crédit), et observe le monde qu'il a connu lentement disparaître. L'écrivain se réfugie dans les mémoires d'Élisabeth de Gramont, témoins d'une époque grandiose également révolue. * Depuis son exil danois, Céline apprend avec tristesse la mort de sa tante Amélie, dernier membre de la famille Destouches?: «?Je viens de perdre à l'hospice d'Angers encore une dernière parente?». L'écrivain n'a pourtant pas été tendre avec son alter ego dans Mort à crédit, le personnage de la sulfureuse tante Hélène mourant dans la déchéance et la honte, laissant derrière elle un sillage de galants, d'amants ou de clients?: «?À Saint-Pétersbourg, elle est devenue grue. [...] Elle est venue nous voir au Passage, deux fois de suite, frusquée, superbe, comme une princesse et heureuse et tout. Elle a terminé très tragiquement sous les balles d'un officier?» (Mort à crédit). La véritable tante Amélie s'établit en Roumanie, mariée à un diplomate, Zenon Zawirski. Malheureusement, la réalité rattrapa la fiction et Amélie rentra à Paris dans le plus complet dénuement à l'âge de 80 ans. Céline se chargea de la transférer de l'hospice des Petites surs des Pauvres de Breteuil jusqu'à l'hôpital d'Angers où elle s'éteint en décembre 1950 («?Que la pauvre femme meure gentiment. Assez de fins tragiques dans la famille?!?» avait-il écrit au docteur Camus le 11 juillet 1949). La secrétaire de l'écrivain, Marie Canavaggia, la rencontra avant son arrivée à Angers?: «?elle avait par moments des gestes et des expressions qui en éclairs me rappelaient son neveu?» (13 juillet 1949). Le dernier membre de sa famille disparu, Céline contemple sa propre fin?: «?si ça continue si je rentre jamais en France je foncerai directement au cimetière?». Dévorant les livres que son avocat fait parvenir afin d'adoucir l'exil de son client, Céline détaille ses lectures du moment?: «?Le Temps des équipages [d'Élisabeth de Gramont] est un des livres fameux parus vers 1920?! L'un des «?Guides des Snobs?» les mieux réussis de l'Époque?». Il est assez cocasse d'imaginer Céline se réjouir à la lecture du carnet mondain de cette aristocrate fin-de-siècle, chronique d'un monde si étranger au sien?: «?J'avais un ami, Carré, de Rennes, étudiant en droit, qui l'avait appris par cur?! [...] il s'en est établi marchand de tableaux?». Dans ses jeunes années d'étudiant en médecine, Céline croisa en effet le chemin de Louis Carré, devenu marchand d'art parisien, exposant tour à tour Paul Klee, Juan Gris, Le Corbusier ou Picasso?: «?il y a fait 10 fois fortune?! Preuve que tous les livres ne sont pas déprimants?!?» En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de «?grand invalide de la Gra‎

Riferimento per il libraio : 76172

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎"Le passeport français est moche mais il vaut mieux que rien." Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen‎

‎s. l. [Klarskovgaard] 12 octobre 1950 | 21 x 34 cm | 2 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée en partie inédite de Louis-Ferdinand Céline "ami tenace et obligé" adressée à son avocat, Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc ; numéro "579" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Lettre très énigmatique : "Aladin avait déjà une très jolie lampe - avec celle là vous allez voir un peu les trésors que je vais découvrir. Vous avez raison, du reste - Carpe Diem ! Mais vous savez la moitié au moins du destin : c'est le PASSEPORT. Le passeport français est moche et moch. mais il vaut mieux que rien."Notons au passage le jeu de mots sur le nom de Jules Moch,vice-président du conseil de 1949 à 1950. Il informe Mikkelsen : "J'ai aussi merde ! un cadeau à vous offrir et que vous accepterez, nom de dieu ! parce que c'est un livre en Suédois ! donc scandinave ! donc divin ! donc touchable, acceptable, recevable, non puant." En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎"Nous avons reçu aussi une lettre très gentille et très affectueuse de Mme jeune Gen Paul." Lettre autographe adressée à Maître Thorvald Mikkelsen‎

‎s. l. [Klarskovgaard] 22 novembre 1950 | 21 x 34 cm | 2 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe de Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc ; numéro "569" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. "La prescription de notre admirable Bourdemer sera suivie à la lettre. On va se bourrer de vitamines de telle façon qu'on va rajeunir de 20 ans, au moins !" Céline avait fait la connaissance de cet "admirable" médecin français à Copenhague, par l'entremise de son avocat. Cette lettre évoque également l'épouse du peintre Gen Paul :"Nous avons reçu aussi une lettre très gentille et très affectueuse de Mme jeune Gen Paul. Le mystère demeure donc entier...malgré tout quand même, je pense à une petite "mission de renseignement"... Aucune importance d'ailleurs ! Tant mieux même !"Début novembre 1950, Gaby Paul était venue rendre visite à Céline et Lucette àKlarskovgaard. En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎"on passe des bachots à tout âge !" Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen‎

‎s. l. [Klarskovgaard] 28 octobre 1950 | 21 x 34 cm | 1 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée en partie inédite de "votre susceptible LF" Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat, Maître Thorvald Mikkelsen. Une page rédigée à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc ; numéro "563" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Céline, après des jours à souffrir du froid est ravi d'annoncer à son ami qu'il a reçu le chauffage : "Le fourneau se pose en ce moment. Je ne sais pas si la maison y résistera l'on verra !" Cette lettre évoque également son ami suédois Ernst Bendz, comme lui médecin et écrivain : "Benz (sic) vous cherche un La Bruyère en suédois - on passe des bachots à tout âge !" En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎"Y'en a un charlatant là-haut ! et terrible ! et vous le connaissez !..." Un feuillet autographe manuscrit pour Normance (Féérie pour une autre fois II)‎

‎Meudon 1954 | 21.20 x 26.10 cm | une page sur un feuillet‎

‎Manuscritautographesignéde Louis-Ferdinand Céline rédigé au stylo à bille bleu sur un feuilletde papier blancnuméroté237 au coin gauche. Quelques taches ainsi qu'une pliure centrale sans gravité. Quelques trous d'épingles en marge haute,stigmates de l'organisation des manuscrits céliniens en «paquets». «Y'en a un charlatant là-haut ! et terrible ! et vous le connaissez !... donc de dessous, là ! de dessous la table, je regarde le moulin... pas loin... peut-être deux cents mètres... et dans quel air éblouissant !... eh bien je vous dis comme je l'ai vu...» Le passage de notre feuillet est conforme à la version éditée. Publié en 1954, Normance est une suite directe de Féérie pour une autre fois paru deux ans auparavant. Les deux parties ont été rédigées durant les années d'exil et de prison de Céline au Danemark. A son retour en France en 1951, Céline entreprend un travail de «polissage» et fait paraître de manière indépendante ces deux textes titanesques au départ envisagés comme un seul. «Céline, tandis qu'il y travaillait, pensait à ce roman comme un second Voyage au bout de la nuit, de nature vingt ans après à étonner le public autant que le roman de 1932.» (Henri Godard) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎34 Feuillets autographes signés - Ensemble de manuscrits de travail pour les Entretiens avec le Professeur Y‎

‎s. l. [Meudon] s. d. [1954] | 10 x 21 cm | 34 feuillets‎

‎Manuscrit autographe de Louis-Ferdinand Céline, constitué de 34 feuillets de formats divers, rédigés au stylo bille bleu et parfois au stylo bille rose. Certains feuillets comportent en haut à gauche, de la main de Céline, un numéro. Le feuillet numéroté 159, correspondant à la fin du texte, présente en bas de page la signature de l'écrivain. Deux feuillets contiennent des passages inédits, le premier de quelques lignes évoque le Professeur, le second, numéroté 136 présente au verso un autre texte à pleine page, que nous n'avons pas trouvé dans le Professeur Y ni dans le reste du corpus célinien. Céline y évoque l'article 75 du Code pénal qui condamne à la peine capitale tout citoyen français reconnu coupable d'intelligence avec l'ennemi, ainsi qu'un certain « Me Johann Niels Borggensen », sans doute un pseudonyme pour son avocat Thorvald Mikkelsen : « soi-disant pour me protéger des curiosités policières ! la vache ! il se régalait... quand vous avez le mandat au cul (barré : l'article 75) n'importe qui fait de vous ce qu'il veut ! la bonne blague ! on fait de vous ce qu'on veut...c'aurait pas été Borggensen un autre aurait peut-être été pire... donnez-moi l'article 75, je vous fais rentrer toute la France dans un trou de Souris ! et l'Allemagne avec ! et l'Angloisterre si bêcheuse et l'Europe avec ! pas de bombe qui tienne ! H ! Y ! Z ! Je vous ferais rentrer l'atome dans un... » La première partie de Féerie pour une autre fois n'ayant pas remporté le succès escompté, Céline souhaita encadrer la sortie de la seconde - Normance - d'un maximum de publicité et redorer son blason après ses années d'exil en Allemagne et au Danemark. Souhaitant se détacher de la forme solennelle du prière d'insérer, il propose à Gaston Gallimard cet éloge rédigé à la manière d'une interview imaginaire entre lui-même et le Professeur Y alias Colonel Réséda, vieillard prostatique. Le texte de cette loufoque « interviouwe » sera publié en plusieurs parties dans la Nouvelle Revue française en 1954 avant de paraître en volume en 1955. L'écrivain y parle avec ferveur de son style, de sa conception de la littérature et critique avec véhémence le monde des lettres et les goûts du public. La genèse de l'écriture de ce texte, contrairement aux autres oeuvres de Céline, est très peu documentée et les manuscrits des Entretiens, texte capital pour la compréhension de l'oeuvre célinienne, sont rares. L'édition des romans de Céline à la Pléiade ne donne en effet que quelques pages d'une version antérieure à la nôtre, cette dernière étant très proche de la version définitive du texte. Notre ensemble, couvrant de nombreux passages du texte, est à la fois constitué de feuillets très raturés et de papillons de « mise au propre », témoigne des différentes étapes de travail de l'écrivain : rédaction d'un feuillet initial, ratures et réécritures sur cette même page, puis retranscription de courts passages sur des papillons à part. Le feuillet correspondant à la fin du texte est ainsi abondamment raturé et réécrit et laisse paraître une version légèrement différente de la publication. Les feuillets contiennent en outre la fameuse métaphore du métro, emblème du style émotif célinien que l'écrivain oppose au « langage sec » de ses pairs : « Vous avez vu ? Vous avez remarqué ? Tout embarqué dans mon métro !... qu'est-ce que je lui laisse à la surface ? la plus pire drouille du cinéma !... les langues étrangères donc !... les traductions !... retraductions de nos pires navets qu'ils emploient pour leurs « parlants », superbes les langues étrangères !... en plus de la psychologie ! le pataquès psychologique !... toute la chierie. [...] Moi c'est autre chose ! moi, je suis autrement plus brutal ! moi je capture toute l'émotion !... tout l'émotion de la surface ! d'un seul coup ! je décide ! je la fourre dans le métro ! mon métro ! tous les autres écrivains sont morts ! et ils s'en doutent pas ! » Important ensemble de manuscrits de travail, témo‎

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‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎Lettre autographe signée adressée à Léon Deffoux‎

‎Paris [3 mai 1934] | 21 x 27 cm | 2 pages sur un feuillet, une enveloppe jointe‎

‎Lettre autographe signée «L.F. Destouches» adressée au journaliste Léon Deffoux qui consacra plusieurs articles à l'uvre de Céline. 24 lignes rédigées à l'encre noire, plusieurs soulignements et ratures de la main de Céline. Enveloppe antérieure tamponnée du 25 février 1933 jointe. Pliures inhérentes à la mise sous pli du courrier ainsi que quelques très infimes trou d'épingles en marge haute droite du feuillet. Intéressante lettre dans laquelle Céline communique à son correspondant la liste du jury du prix Blumenthal, bourse distribuée depuis 1920 au profit de jeunes artistes talentueux. Céline y brosse un portrait de son«candidat»et«amiHenri Mahé», rencontré quelques années plus tôt :«25 ans réformé pour baullose(?) actuellement en traitement à Camaret Finistère. Sans fortune il travaille entre les périodes de dépression. Il est marié. Fort généreux et désintéressé de nature. Un excellent artiste à tous égards parfaitement recommandable. Ni arriviste, ni bluffeur.» Céline dresse ensuite un inventaire des ses travaux les plus emblématiques avant de conclure: «Tout ceci, fresques amples, dans le style Gauguin-Lautrec.» C'est à l'automne 1929 que Céline fait la connaissance d'Henri Mahé qui vit alors sur une péniche, la Malamoa, sur laquelle il reçoit une ribambelle d'amis chaque semaine. Le jeune peintre, de treize ans le cadet de Céline, connaît déjà à cette époque un franc succès. Fantaisiste, Mahé se spécialise dans la décoration des lieux de plaisir parisiens: maisons closes, boîtes de nuit et autres cabarets. «Au printemps 1933, son complice Henri Mahé, libéré par une réforme de ses obligations militaires, a abandonné sa péniche et quitté la région parisienne pour la Bretagne, plus précisément Camaret, où il fait construire un voilier l'Enez Glaz (l'Île bleue). De Paris, Céline s'emploie pour lui trouver des ressources, d'abord en le ventant auprès d'Abel Gance qui peut lui procurer des commandes de décor, puis en le recommandant auprès de plusieurs membres de l'entourage de Lucien Descaves, en vue d'un prix Blumenthal de décoration que Mahé obtiendra en effet en juillet 1934, et auprès de Denoël - qui déclinera - pour une édition illustrée du Voyage.» (Henri Godard, Céline) "Je viens de recevoir la visite ici d'un admirable ami et admirable peintre, Henri Mahé,français, breton et parisien. Il a un petit projet dont il voudrait vous faire part. Auriez-vous la bonté de le recevoir. Vous l'aimerez tout de suite, j'en suis persuadé. Un artiste et un coeur généreux - Pas de chance par exemple en ce moment ! - Pas tapeur ! Pas pleurnichard ! Aucune crainte - Alors il voudrait vous connaitre. Je lui ai dit de vous tout le bien, toute l'admirable qualité de votre amité. Faites-moi je vous prie ce vif plaisir. Bien amicales (...) LF Céline - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen : "Nous dirons si vous le voulez bien en simple et bon français que Marcel Aymé a :de la pénétration.[...] Et si Marcel a de la pénétrationmoi j'ai de la vision."‎

‎s. l. [Klarskovgaard] 22 octobre 1950 | 21 x 34 cm | 2 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée en partie inédite de Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat, Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc ; numéro "582" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Belle lettre évoquant Marcel Aymé : "Nous dirons si vous le voulez bien en simple et bon français que Marcel Aymé a :de la pénétration.[...] Et si Marcel a de la pénétrationmoi j'ai de la vision."Nous ne reviendrons pas sur l'amitié qui unit Céline et Aymé - ce dernier lui rendit même visite àKlarskovgaard en mars 1951 - mais nous nous contenterons de citer un passage du texte que l'écrivain montmartrois rédigea en l'hommage de son sulfureux ami : "Je l'ai connu il y a vingt-cinq ans, avant la guerre alors qu'il était partout célébré, admiré - mais rarement compris - et après son retour du Danemark, pendant les neuf années de souffrances qui l'acheminaient vers la mort. Avant comme après la tourmente, sa conversation faisait apparaître l'idéaliste dont les sarcasmes dénonçaient les cent mille misères d'une humanité cruelle, vaniteuse, boulimique, acharnée à sa propre perte. " Avant ", ses réquisitoires contre les folies meurtrières et suicidaires de l'homme, contre les injustices et les traquenards de la société, avaient la force joyeuse d'un lutteur, fusant avec une inépuisable invention verbale qui émerveillait ses auditeurs." (Ecrits sur la politique 1933-1967) Céline parle également dans cette lettre d'Albert Naud (son avocat entre 1947 et 1951) qui "se promène au Canada" et "va se retenir une Thénardière sur le St Laurent". S'en suit une considération toute célinienne : "Je crois aussi que la prochaine et ultime Capitale de la France sera Montréal."L'exilé danois fantasme ensuite sur un gouvernement mondial à mettre en place : "Et [René] Meyer (sic) ministre de la Justice, toujours, bien entendu ! là-bas ! Vous serez alors vous même ministre de la Guerre au Danemark (en retraite)." En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand Céline à Henri Mahé "Le martyr, c'est le crachat des imbéciles"‎

‎s. l. [Copenhague] 23 avril [1947] | 22.50 x 28.40 cm | 6 pp. in-folio‎

‎Lettre autographe signée de Céline à Henri Mahé, datée du 23 avril [1947], 113 lignes à l'encre noire sur trois feuillets, corrections de la main de l'expéditeur. Pliures inhérentes à la mise sous pli, quelques petites taches sur le premier feuillet sans manque de texte. Empreinte de l'emblématique style célinien, cette longue lettre à l'un de ses plus intimes amis, révèle un exilé fébrile, tiraillé entre mal du pays et rancur vis-à-vis de ses détracteurs. En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. Cette période de grande solitude, pénible à l'écrivain, est marquée par une importante correspondance avec ses contacts parisiens et notamment avec «[son]cher vieux», Henri Mahé, l'un des rares fidèles qui lui rendront visite dans sa captivité. L'artiste peintre, rencontré en 1929, entretient une relation amicale privilégiée avec Céline, immortalisée par son avatar dans le Voyage, et dont on perçoit toute la portée dans la lettre que Céline lui adresse. Retenu prisonnier contre son gré, Céline fantasme une Bretagne mythifiée, berceau de son amitié avec Mahé: les filles de celui-ci, filleules des Destouches, deviennent des «fées», images de la «Bretagne en fleur». La pensée nostalgique de ce pays devient un refuge récurrent durant les années difficiles: «Mon Dieu, que vous devez être heureux». Articulée autour de «la petite musique» célinienne, la lettre, à l'image de toute la correspondance, fait partie intégrante de l'uvre de l'auteur où se côtoient grotesque et tragique: «Jojo n'a pas de veine alors. [...] La ténacité, bien agréable dans le cas, est souvent récompensée. Tuset représente admirablement le géniteur fin, philosopheet magnifiquement vivant... Je n'irai tout de même pas jusqu'à le recommander à Madame Jojo!»/«J'ai vu finalement l'attaché de presse Raynaud et sa femme, deux petites ambitions promenades d'Alger satisfaites sans aucun sacrifice ni risques, champignons poussés sur le fumier de la catastrophe et des décombres». A l'instar des romans, cette lettre met en exergue le talent d'argotiste de Céline: «Là je te dis que l'on ergote, trafouille, cafouille que c'est une joye.» Son ressentiment n'est pas seulement perceptible dans ses mots mais transparaît aussi par sa graphie, de plus en plus irrégulière, espacée et démesurée au fur et à mesure qu'il s'échauffe, certains mots étant rageusement soulignés de plusieurs traits : «Vous, vous, chère petit tête précieuse, bien habile et bien planquée, que ferez-vous, vous, pas un autre, pas le Pape, vous?». L'ennui qui ronge Céline se devine dans l'empressement avec lequel il enjoint Mahé de lui rapporter des nouvelles de la France, qu'elles soient privées ou politiques: «Comment est l'enfant Mourlet? Sont-ils bêcheurs? Et Desse?[...] Que pense-t-on de de Gaulle? Boulanger? Badinguet? Kerensky?». La plume agitée de Céline jette les informations sur le papier, multipliant les noms, sans organisation ni transitions entre les différentes affaires qui l'intéressent: «Tu ne me parles pas des Mondains? Je te recommande une jolie revue «Courrier du Continent» [...] Le cinéma français me semble bien mort...» La régularité et l'ardeur que Céline met à sa correspondance est signe de sa détermination à ne pas être oublié ni de ses amis ni de ses défenseurs potentiels: «Je lui [Naud] ai envoyé tout mon dossier, et puis une aucune nouvelle! Je voudrais bien qu'on le stimule. Qu'on lui demande ce qui se passe? [...] Tu vois comme tout ceci est critique [...] Il faudrait prouver à Naud que j'ai des amis distingués à Paris». La haine de Céline face aux hommes, déjà profondément enracinée dans le Voyage, s'intensifie durant l'exil et face aux accusations, qu'il subit: «Pas un jour de peine, tout en bénéfice. Ecurant! Tout perdre, tout souffrir pour des petits cafouilleux pareils. J'ai honte.» Mais Céline, impuissant, déplore au-delà de cette injustice présumée, la‎

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‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand Céline au docteur Tuset et à Henri Mahé "Ces choses-là ne s'oublient pas. Tout est poésie ! "‎

‎Copenhage 10 avril [1947] | 22.50 x 28.40 cm | 6 pages sur 3 feuillets‎

‎Très longue lettre autographe signée "Dest" au docteur Tuset et à Henri Mahé, datée du 10 avril [1947] à Copenhague, 130 lignes à l'encre bleue sur six pages pleines, corrections et soulignements de la main de l'auteur. La date indiquée par l'auteur du 10 mars est erronée, Naud n'acceptant de défendre Céline qu'en avril 1947. Pliures inhérentes à la mise sous pli ayant provoqué d'infimes déchirures sans manque de texte. Affaibli par son exil, Céline se réfugie dans sa correspondance où les multiples évocations du passé constituent des repères qui le rattachent à la vie. En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus à Korsør, au Danemark. Epuisé par son isolement, Céline tente de maintenir un contact permanent avec son cercle d'amis français et parmi eux, le docteur Augustin Tuset, figure autour de laquelle gravite le monde des arts de Quimper, «cette petite Athènes au bord de l'Odet». La période d'exil permet à Céline de renouer avec le monde de l'avant-guerre ressurgissant à travers les abondantes listes de noms parfois non identifiés: «et Mme. Le Gallou? Et votre assistante? Et Desse? [...] Et les frères confitures, et leur grand-père divin! et Le Floche? Et Rosbras? [...] Et Troulalaire? Et notre si gentille crêpière. Je n'en aurais pas fini». Les différentes époques de la vie de Céline s'entrecroisent dans la correspondance du Danemark, donnant à la mémoire un rôle à la fois néfaste et salvateur pour l'auteur: «Je suis inépuisable aux souvenirs. L'atroce est que je n'oublie jamais rien. Il faudrait bien que j'oublie certaines choses [...] Ah Marie Bell, mes amours! [...] elle était vraiment extraordinaire dans Armide! Ces choses-là ne s'oublient pas. Tout est poésie!». L'écriture de la lettre épouse le fil de la pensée de l'auteur, n'effectuant aucune transition entre les sujets: «Maria le Bannier nous écrit souvent. Je l'aime bien. C'est un tempérament et tout un trésor de Bretagne. Et Saudemont? Vers quelles ivresses? Serre bien la main de Pipe. Affection à Stève. [...] comment va la mère de Madeleine? Nous parlons souvent de la «Puce». Leur pauvre petite chatte... » Aucune affaire n'est épargnée par la soif de Céline de retrouver les repères familiers dans sa solitude où finit par poindre la fatigue qui l'accable: «Jusqu'où vont nos souvenirs...» A l'instar de plusieurs autres missives de la correspondance danoise, cette lettre est destinée à deux interlocuteurs: le docteur Tuset, mais aussi le peintre Henri Mahé, qui présenta d'ailleurs le premier à Céline. Le ton change significativement lorsque l'écrivain, s'adressant à son ami de longue date, quitte cette bienveillance nostalgie pour laisser éclater sa colère: «[...] prévenez Henri que Karen est à rayer une fois pour toutes!». Ici s'ouvre le long et virulent récit de l'un des tournants principaux de l'épopée du Danemark. Céline avait, avant son exil, confié de l'or à la danseuse Karen Jensen (dédicataire de L'Eglise). Assistée d'Ella Johansen, cette dernière mit des appartements à la disposition des Destouches qui s'y réfugièrent à leurs sorties respectives de prison. Dépositaires de l'or de Céline dont la réserve diminue de manière suspecte, les deux femmes sont ici violement prises à partie: «Elle [Karen] et son amie se sont comportées comme des sorcières de Macbeth et en plus pillardes, canailles. Des monstres. Elles ont littéralement torturé la pauvre Lucette. Deux mégères en délire [...] Son amie Johansen, ivrogne aussi hystérique, méchante, envieuse, un monstre.». Céline va même jusqu'à les comparer à «Landru [...] plus timides, plus sournoises, mais textuelles». La colère doublée de frustration de Céline n'épargne personne, pas même sa propre fille: «La mienne d'enfant, Colette, végète à Paris, la pauvre conne» L'exil mais surtout la période de prison que Céline a endurée lui fournissent une source intarissable de fureur qui lui inspire des lignes aussi percu‎

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‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎Lettre autographe signée à son ami lyonnais Charles Deshayes "... l'affaire Céline me paraît le meilleur comme l'Affaire Dreyfus..."‎

‎Korsør (Danemark) 12 Novembre (1949) | 21 x 34 cm | deux pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand Céline à Charles Deshayes datée du 12 novembre [1949] et rédigée depuis son exil danois de Korsor. Lettre de deux pages, de 25 lignes à l'encre bleue, enveloppe jointe. Traces de pliures centrales inhérentes à la mise sous pli. Charles Deshayes était un jeune journaliste lyonnais qui s'était proposé de prendre la défense de Céline. Il se lia rapidement d'amitié avec l'écrivain, alors abandonné de tous. Leur précieuse correspondance est riche d'informations sur les péripéties céliniennes d'après-guerre et son propre regard sur les années passées. Louis-Ferdinand Céline débute sa lettre en proie aux doutes et aux avanies: «C'est un coup bien moche. Que tenter? Moi-même je n'arrive plus à m'éviter nulle part. J'ai des plaintes en contrefaçon au cul. C'est tout. Tous ces gens ont peur au fond. Ils ne l'avoueront jamais. Qu'espérer?» Tandis que Deshayes qui uvre activement à la réhabilitation de l'écrivain lui soumet son mémoire en défense, Céline lui promet «(très peut-être) un possible (?) éditeur Valby» et des contacts parisiens: «J'écris à ce sujet à mon bon ami le DrBecart.» Mais ce n'est que pour adoucir sa véritable intervention que l'écrivain très directif et cinglant glisse en fin de lettre: «J'ai changé votre titre. Par l'amour de Dieu laissez la nuit tranquille! Et surtout le bout! C'est un cauchemar.» Avec une formidable, mais coutumière, indécence, il lui impose un autre titre violemment provocateur: «L'Affaire Céline me paraît le meilleur comme l'Affaire Dreyfus.» Céline changera finalement d'avis tandis que, ironie de l'Histoire, sous le titre L'Affaire Céline, l'histoire d'un cadavre, le Comité d'action de la Résistance publiera en 1952 les documents à charge contre le sulfureux écrivain. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Riferimento per il libraio : 62588

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎Manuscrits autographes signés inédits de deux importantes parties de Normance (Féérie pour une autre fois II)‎

‎Meudon 1954 | 20 x 27 cm | 16 feuillets (9 pour le premier manuscrit + 7 pour le second)‎

‎« Qu'est-ce que Normance ? Une chute de six mètres à la première page et, pendant trois cent soixante-quinze, en chute libre, la plongée dans une mémoire folle et une imagination hallucinée. » (René Chabbert, "Normance par L.-F. Céline", in Dimanche matin, 29 août 1954.) * Deux manuscrits autographes signés inédits de Louis-Ferdinand Céline rédigés au stylo à bille bleu et rouge sur des feuillets de papier blanc : le premier est constitué de 9 pages, numérotées au coin gauche de 1480 à 1488, le second comporte 7 pages, numérotées de 1498 à 1504. Chacun des textes est signé en marge basse à l'encre rouge par Céline et comporte la mention « Meudon 54 », également de la main de l'écrivain (ff. 1485 et 1505). Ils présentent d'abondantes variantes, lignes et mots biffés, modifications et reprises. Trous d'épingles en marge haute gauche de tous les feuillets, stigmates de l'organisation des manuscrits céliniens en « paquets ». Publié en 1954, Normance est une suite directe de Féérie pour une autre fois paru deux ans auparavant. Les deux parties ont été rédigées durant les années d'exil et de prison de Céline au Danemark. À son retour en France en 1951, Céline entreprend un travail de « polissage » et fait paraître de manière indépendante ces deux textes titanesques au départ envisagés comme un seul. « Céline, tandis qu'il y travaillait, pensait à ce roman comme un second Voyage au bout de la nuit, de nature vingt ans après à étonner le public autant que le roman de 1932. » (Henri Godard) Notre ensemble correspond à deux passages situés aux deux tiers du roman (Romans, Pléiade, IV, pages 371 à 375) avec un texte très différent de la version définitive. Il s'agit d'une version antérieure, inconnue d'Henri Godard, comme en témoigne une note de l'édition de la Pléiade où le célinien explique que le mot « planqaouzeuze » - apparaissant sur l'un des feuillets de notre ensemble - avait posé problème à Marie Canavaggia qui avait retranscrit « plaquouseuze », resté ainsi dans l'édition originale. Il ajoute qu'il n'a pas eu connaissance de cette partie du manuscrit, c'est-à-dire nos feuillets qui n'apparaissent effectivement pas dans les versions intermédiaires retranscrites dans la Pléiade. « Ah devineresse ! un truc qu'elle avait pas deviné comment on lui tarterait ses trembles ! Y éventrerait ses fauteuils, lui crèverait ses fines cachettes ! » Le premier de nos manuscrits narre le saccage et le pillage de l'appartement d'Armelle, une voyante : « Combien elle avait de jeux Armelle ? Elles prenaient l'air ses cartes d'avenir ! [...] ah Pythonisse ! ah le duvet à présent ! le dedans des polochons qui vole ! s'envole ! » Céline y évoque également Madame Toiselle, concierge de l'immeuble : « - Y'a du désordre, madame Toiselle. Je le lui hurle... elle qu'était maniaque ! [...] abrutie ! elle regarde maintenant ! elle regarde bien ! ah je vois sa consternation...elle est là devant moi à quatre pattes. Je la vois sa tête ! sa binette ! - Eh tête d'omelette ! que je lui crie eh tête d'omelette ! » Le second se concentre sur Raymond, qui dans une crise de délire à son réveil se prend pour un âne « Raymond Raymond ! mais c'est votre femme que vous cherchez ! c'est vrai il cherchait sa femme... ! enfin y a peut-être cinq minutes il cherchait sa femme ! Denise ! ... maintenant c'est lui-même qu'il cherche. [...] - Hiian ! hiiian ! ... qu'il me répond ! » On assiste également à un cocasse règlement de compte entre Mimi et Rodolphe : « voilà Mimi puis tiens ! Rodolphe ! ils arrivent ! et comment ils se traitent !... où ils étaient ? sur le seuil les deux ! ils profitent de l'accalmie des bombes ! - Cochon ! maquereau ! - Cabotine ! coureuse ! et ils s'attaquent à leurs costumes... » Remarquables manuscrits témoignant de la persévérance de Céline à trouver le mot juste et de sa volonté de se placer en témoin direct d'événements aussi bien historiques qu'autobiographiques. Ces feuillets inédits sont emblématiques du‎

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‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎Un feuillet autographe manuscrit pour Normance (Féérie pour une autre fois II) : "ça arrivera pas à Lauriac ! ni à Tartron ! ni Larengue !... Ils ont pris le bon versant de la vie : le flan !"‎

‎Meudon 1954 | 21.20 x 26.10 cm | une page sur un feuillet‎

‎Manuscritautographesignéde Louis-Ferdinand Céline rédigé au stylo à bille bleu sur un feuilletde papier blancnuméroté243 au coin gauche. Quelques taches ainsi qu'une pliure centrale sans gravité. Un infime manque de papier en marge basse droite du feuillet. Quelques trous d'épingles en marge haute,stigmates de l'organisation des manuscrits céliniens en «paquets». « pour aller traverser les lignes, des barrages, quelque chose !... au galop ! et je me suis bien fait sonner ! ça arrivera pas à Lauriac ! ni à Tartron ! ni Larengue !... Ils ont pris le bon versant de la vie : le flan !... pour ma concerne je regrette rien ... c'est fait ! c'est fait ! la preuve ma tête... mais enfin pour la griserie, cette sorte de bravoure somnambule, j'admire les doués... je les respecte... j'arrive moi que par le stoïcisme, le sang froid, là ! hop ! » Le passage de notre feuillet, faisant référence à Mauriac, Sartre et Aragon, est conforme à la version éditée. Publié en 1954, Normance est une suite directe de Féérie pour une autre fois paru deux ans auparavant. Les deux parties ont été rédigées durant les années d'exil et de prison de Céline au Danemark. A son retour en France en 1951, Céline entreprend un travail de «polissage» et fait paraître de manière indépendante ces deux textes titanesques au départ envisagés comme un seul. «Céline, tandis qu'il y travaillait, pensait à ce roman comme un second Voyage au bout de la nuit, de nature vingt ans après à étonner le public autant que le roman de 1932.» (Henri Godard) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎LOUIS-LEFEBVRE (Marie-Thérèse).‎

‎Un prêtre : l'abbé Huvelin.‎

‎Paris Lethielleux 1956 1 vol. relié in-12, demi-chagrin gris-bleu, dos à nerfs orné de fleurons dorés, couvertures et dos conservés (rel. Jean Raymond), 326 pp., bibliographie. Envoi autographe signé de l'auteur. Papillon d'errata joint. Dos passé, sinon très bon état, dans une reliure signée du milieu du XXe siècle.‎

Riferimento per il libraio : 116175

Livre Rare Book

Vignes Online
Paris France Francia França France
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€ 25.00 Informazioni/Compera

‎LOUIS-LEFEBVRE (Marie-Thérèse).‎

‎Un prêtre : l'abbé Huvelin.‎

‎Paris Lethielleux 1956 1 vol. relié in-12, demi-chagrin gris-bleu, dos à nerfs orné de fleurons dorés, couvertures et dos conservés (rel. Jean Raymond), 326 pp., bibliographie. Envoi autographe signé de l'auteur. Papillon d'errata joint. Dos passé, sinon très bon état, dans une reliure signée du milieu du XXe siècle.‎

Riferimento per il libraio : 116175

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Vignes Online
Eymoutiers France Francia França France
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‎LOUIS-PHILIPPE‎

‎Dispense d’alliance‎

‎Dispense d’alliance. Acte sur parchemin (35 cm x 46 cm.Très beau sceau de cire verte (diamètre 12 cm). (recto : “Louis-Philippe I roi des Français” autour de son portrait de profil; verso : “Louis-Philippe. Parchemin plié en 4 Paris Palais des Tuileries, 1846 1846 35 x 46‎

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Livre Rare Book

Librairie Seigneur
Voingt France Francia França France
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€ 380.00 Informazioni/Compera

‎LOUIS-PHILIPPE‎

‎Dispense d’alliance‎

‎Dispense d’alliance. Acte sur parchemin (35 cm x 46 cm). Très beau sceau de cire verte (diamètre 12 cm) (recto : “Louis-Philippe I roi des Français” autour de son portrait de profil, verso : “Louis-Philippe. Parchemin plié en 4 Saint-Cloud Saint-Cloud, 1843 1843 35 x 46‎

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Librairie Seigneur
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€ 380.00 Informazioni/Compera

‎Louis-Philippe I, King of the French (1773-1850).‎

‎Autograph envelope. No place or date.‎

‎Oblong 8vo (133 x 83 mm). 3 lines. With black seal (crown and monogramm). To Coutts and Co in London, founded in 1692, the eighth oldest bank in the world. - Light foxing; traces of old mounting on verso. Pencilled attribution "Louis Philippe's handwriting" at lower edge of envelope.‎

‎Louis-Philippe I., Französischer König‎

‎Eigenhändiger Brief eigenhändiger Unterschrift. Neuilly, 18.7.1825. 2 Seiten.‎

‎1825. 25 x 21 cm. (Sehr stark angerändert und fleckig).‎

‎Louis-Philippe I. ( * 6. Oktober 1773 in Paris; + 26. August 1850 in Claremont House südlich von Esher, England), in der sogenannten Julimonarchie von 1830 bis 1848 französischer König. Er ist auch als Bürgerkönig bekannt. Brief an "Mon cher Abbé", entschuldigt sich, dass seine Fahrt nach Rosny und die Anwesenheit des Prince de Salerne (1790-1851) ihn gehindert habe, eher auf seinen Brief zu antworten, der Zustand seines Bruders tue ihm leid, aber die Lebensdauer des Menschen sei nicht berechenbar, auch seine Frau und Schwester fühlen mit, hat die "lettres administatives" des Empfängers wieder an Monsieur Badaouix übergeben.‎

Riferimento per il libraio : 307835AB

‎Louis-Philippe I., Französischer König‎

‎Schriftstück mit zweimaliger eigenhändiger Unterschrift. Valenciennes, 1.9.1791. 1 Seite.‎

‎1791. 32,2 x 21 cm. (stark knickfaltig, Ränder gebräunt).‎

‎Louis-Philippe I. ( * 6. Oktober 1773 in Paris; + 26. August 1850 in Claremont House südlich von Esher, England), in der sogenannten Julimonarchie von 1830 bis 1848 französischer König. Er ist auch als Bürgerkönig bekannt. Aus seiner aktiv-republikanische-jakobinischen Zeit. Der "Conseil D'amdministation" des "14. Régiment de Dragon" genehmigt und beglaubigt die "signalements" eines "ma[réch]al des Logis en chef". Der Herzog von Chartres, später Orléans, der spätere König der Franzosen, war der Sohn des hingerichteten Philippe Egalité, der für die Guilotinierung seines Vetters Ludwig XVI. gestimmt hatte.‎

Riferimento per il libraio : 307834AB

‎Louis-Philippe I., König der Franzosen (1773-1850).‎

‎Billet mit eigenh. Paraphe. O. O., 24. IV. 1839.‎

‎½ S. auf Doppelblatt. 8vo. Bittet einen namentlich nicht genannten Adressaten um einen Besuch am folgenden Tag: "Il y a bien longtems que je ne vous ai vu, & je desire beaucoup conter avec vous. Veuillés venir me voir - demain matin à onze heures".‎

‎Louis-Philippe I., König der Franzosen (1773-1850).‎

‎Handschreiben mit eigenh. U. St. Cloud, 11. V. 1831.‎

‎½ S. auf Doppelblatt. Folio. An einen Verwandten mit Dank und Erwiderung von Neujahrswünschen: "Les assurances que vous me donnez de vos sentimens pour ma personne ainsi que les voeux que vous formez pour le bonheur de ma famille et la prospérité de la France, m'ont causé d'autant plus de satisfaction que je crois à leur sincérité [...]". - Mit Gegenzeichnung von General und Marschall Horace Francois Bastien Sébastiani (1772-1851). Mit gepr. Rundsiegel; papierbedingt etwas gebräunt.‎

‎LOUIS-PHILIPPE Roi Des Français - BARTHE Félix‎

‎Dispense en parenté datée du 22 Août 1843 signée de la main du Roi LOUIS-PHILIPPE autorisant un oncle à épouser sa nièce. Pièce encadrée.‎

‎S.N. Paris 1843 Curieux document sur vélin ( 470 X 360 mm ) daté 1843: Dispense en parenté datée du 22 Août 1843 signée de la main du Roi LOUIS-PHILIPPE levant la prohibition empêchant le mariage entre le Sieur Jean DARZENS et Melle Louise DARZENS sa nièce. Important sceau royal de cire verte à l'effigie du Roi LOUIS-PHILIPPE sous lacs de soie rouge et vert, et la double signature du Garde des Sceaux Louis BARTHE. Ensemble en très bel état dans un encadrement moderne verre et bois en modèle "Caisse américaine" ( 620 X 675 mm ).‎

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€ 680.00 Informazioni/Compera

‎Louise ABBEMA - [Etampes 1853 - Paris 1927] - Peintre française‎

‎Lettre Autographe Signée au poète Georges Docquois - Plailly le 29 septembre 1896 -‎

‎2 pages in8 - enveloppe - trés bon état -‎

‎Elle regrette les vicissitudes de la poste car elle aurait "été heureuse de payer la dette de reconnaissance" qu'elle a envers le "Journal" en disant de lui le bien qu'elle en pensait - "Veuillez exprimer tous mes regrets à Monsieur Fernand Xau" - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -‎

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€ 150.00 Informazioni/Compera

‎Louise ABBEMA - [Etampes 1853 - Paris 1927] - Peintre française‎

‎Lettre Autographe Signée à "Chère Présidente" - sans date -‎

‎1 page 1/2 in8 - trés bon état -‎

‎Elle peut compter sur elle pour un lot à "la tombola au bénéfice de nos enfants" - Elle s'est toujours interessée à cette oeuvre dont elle s'est "si longtemps occupée activement" - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -‎

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‎Louise COLET - [Aix-en-Provence 1810 - Paris 1876] - Poètesse française‎

‎Lettre de autographe signée à "Madame" - jeudi - sans date -‎

‎2 pages in8 - trés bon état -‎

‎Elle vient d'écrire à Mme Ségalas [Anais] pour pouvoir venir "avec ses poèmes et les siens" - Ses nombreuses occupations l'ont empêchée de la voir et de la féliciter pour "la noble conduite et la récompense" de son fils - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -‎

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‎Louise HERVIEU - [Alençon 1878 - Versailles 1954] - Peintre et écrivain français‎

‎Entretiens sur le Dessin avec Geneviève -‎

‎Paris - Hachette - 1934 - 1 volume in4 de 15 pages - Reliure cartonnée d'éditeur orné de deux dessins de Louise Hervieu - très bon état -‎

‎Exemplaire comportant un bel envoi de Louise Hervieu "à Gervaise Reuillard avec de beaux, tendres voeux pour son jeune destin...etc" - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -‎

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‎Louise HERVIEU - [Alençon 1878 - Versailles 1954] - Peintre et écrivain français‎

‎Le Crime -‎

‎Paris - Denoel - 1937 - 1 volume in8 broché de 64 pages - bon état -‎

‎Exemplaire de l'édition originale ordinaire avec un bel envoi de Louise Hervieu à Victor Nepomiachi: "Pour la Paix et pour la race - A Monsieur Victor Nepomiachi ....je dédie ce long sanglot humain et cet appel d'espoir...Qu'il soit entendu de la belle Argentine! c'est la prière de Louise Hervieu avec sa conjuration pour les innocents....etc" - 1 page in8 - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -‎

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‎Louise HERVIEU - [Alençon 1878 - Versailles 1954] - Peintre et écrivain français‎

‎Le Crime -‎

‎1937 Paris - Denoel - 1937 - 1 volume in8 broché de 64 pages - trés bon état -‎

‎Un des 100 exemplaire de l'édition originale sur alfax avec un bel envoi de Louise Hervieu aux Reuillard: "De coeur en souvenir pour mes Reuillard fidèles et génèreux dans l'amitié qui ont défendu "Sangs" dès sa conception et relevé le pauvre courage de Louise ...etc" - 1 page in8 - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -‎

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‎Louise HERVIEU - [Alençon 1878 - Versailles 1954] - Peintre et écrivaine française‎

‎Lettre autographe signée au Comte Philipon - Boulogne le 12 octobre 1925 -‎

‎1 page 1/2 in12 - carte format 9,5 x 14 cm - enveloppe - bon état -‎

‎"Dieu est le Grand Maitre et le jardinier et moi, je ne suis que sa créature souffrante et inhabile" - Il est bien bon de se contenter de ses "pauvres créations" - Elle a bien reçu le mandat et attend ses instruction pour le montage du dessin - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -‎

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‎Louise HERVIEU - [Alençon 1878 - Versailles 1954] - Peintre et écrivaine française‎

‎Lettre autographe signée au Comte Philipon - Boulogne le 23 avril 1926 -‎

‎4 pages in8 - enveloppe - bon état -‎

‎Elle a reçu son message de paix et de souvenir mais elle est loin de la Suisse ou elle a pourtant vêcu dix mois, dans le Valais - Elle sort à peine de vives douleurs suppliciantespendant lesquelles le travail même lui est retiré de peur d'un transfert au cerveau - L'hopital et la maladie ont retardé la parution du "Bon Vouloir", son livre, son "enfant de livre"ou tiennent à la fois sa pensée, ses dessins, et son "humble morale d'acceptation" - Son exemplaire sur Japon lui est fidèlement réservé et lui sera envoyé sitôt fait, au plus tard en juin - Le livre ne sera lancé qu'à la rentrée - Ils n'ont plus ni Japons, ni Hollandes - "Cet humble livre pourrait bien être un succès" - Il a dû recevoir le prospectus [joint] de l'exemplaire qui sera vendu au profit de l'hopital Bellan - Il est visible à la librairie de France - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -‎

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‎Louise HERVIEU - [Alençon 1878 - Versailles 1954] - Peintre et écrivaine française‎

‎Lettre autographe signée au Comte Philipon - Boulogne le 7 novembre 1925 -‎

‎2 pages in8 - enveloppe - bon état -‎

‎Elles iront, Madame Lapauze et elle, guidées par lui, en son chateau de Vert-Coeur, "visiter l'admirable travail de Zarraga" - [Angel Zarraga, 1886 - 1946, peintre mexicain] - Pour le moment, elle est prisonnière de son anxiété car sa soeur unique va subir "une série de petites opérations dans le but.. de lui en éviter une plus grande et totale" - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -‎

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‎Louise HERVIEU - [Alençon 1878 - Versailles 1954] - Peintre et écrivaine française‎

‎Lettre autographe signée au Comte Philipon - Boulogne le 17 février 1925 -‎

‎3 pages in8 - enveloppe - bon état -‎

‎Malgré ses "maux habituels", elle prépare une exposition chez Bernheim et elle souhaite y présenter, comme il lui a promis par la bouche de Zarraga - [Angel Zarraga, 1886 - 1946, peintre mexicain] - son dessin de "la dame qui réfléchit: "Le Retour sur soi" qui rehaussera par sa dignité et sa présence d'autres oeuvres qui n'ont pas sa portée" - Elle lui propose de le faire encadrer ou de lui laisser ce soin, et lui demande si son nom de propriétaire doit figurer au catalogue, ce qui l'honorerait - Elle serait heureuse de le rencontrer à cette exposition - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -‎

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‎Louise HERVIEU - [Alençon 1878 - Versailles 1954] - Peintre et écrivaine française‎

‎Lettre autographe signée au Comte Philipon - Boulogne le 17 novembre 1925 -‎

‎2 pages in8 - enveloppe - bon état -‎

‎Elle le remercie de sa communion avec ses souffrances et son anxièté - L'état général de sa soeur se maintient et elle attend sa libération comme une fête - Elle le remercie de sa proposition d'ouvrir son chateau de Vertcoeur pour elle et Mme Lapauze et découvrir les fresques de Zarraga - [Angel Zarraga, 1886 - 1946, peintre mexicain] - Mais elle attendront pour "déranger le Maitre" le retour du printemps et en attendant, elles iront admirer "sa crypte de l'église de Suresnes" [que Zarraga a peinte en 1924] - Elle le remercie de protèger avec sa "pensée fidèle" la naissance délicate du "Bon Vouloir" - Elle signera de tout coeur le Japon qui lui est réservé - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -‎

Riferimento per il libraio : 34782

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‎Louise HERVIEU - [Alençon 1878 - Versailles 1954] - Peintre et écrivaine française‎

‎Lettre autographe signée au Comte Philipon - Boulogne le 5 septembre 1925 -‎

‎2 pages in8 - enveloppe - bon état -‎

‎Elle est heureuse que son dessin plaise à son âme et à ses yeux - Elle est au lit car elle a dépassé la limite de ses forces et on lui injecte du "serum marin", ce qui est son "grand recours" - L'édition du "Bon Vouloir" peut se passer d'elle quelque temps - Elle lui demande 420 fr pour le dessin et le montage - Et, "si vraiment il vous a touché, voulez vous ...y joindre une coupure de 20 fr pour mon mutilé" car dans sa pauvre vie, elle a un luxe: son mutilé qu'elle aide en attendant que se réalise les promesses de l'Etat - Quand ses amis sont particulièrement contents d'elle, elle leur demande une obole pour lui - "C'est l'ami Zarraga qui a acheté le portrait de son mutilé" - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -‎

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