Die unabhängige Plattform professioneller Buchhändler und Antiquare

‎Autographes‎

Main

Anzahl der Treffer : 64.814 (1297 seiten)

Erste Seite Vorherige Seite 1 ... 886 887 888 [889] 890 891 892 ... 949 1006 1063 1120 1177 1234 1291 ... 1297 Nächste Seite Letzte Seite

‎Georges AURIC‎

‎"Alchimistes, Rimbaud ! Eclair ouvre le ciel de mon adolescence ! Je me sens poète et c'est bien le moment de m'arrêter !" Lettre autographe signée adressée à Bolette Natanson‎

‎s. l. s. d. [vers 1916-1918] | 12.40 x 17 cm | 2 pages sur un feuillet remplié‎

‎Lettre autographe signée de Georges Auric adressée à Bolette Natanson. Deux pages rédigées à l'encre noire sur un feuillet remplié. Pliures inhérentes à l'envoi. Belle lettre poétique aux influences rimbaldiennes :"Alchimistes, Rimbaud ! Eclair ouvre le ciel de mon adolescence ! Je me sens poète et c'est bien le moment de m'arrêter !" Auric y évoque un concert qu'il doit donner chez Mme Japy de Beaucourt, qui tenait salon en l'honneur de la revue dirigée parRicciotto CanudoMontjoie !: "Je dois jouer - encore ! vendredi chez Mme J. de B. (non point n'est ce pas, Mme Jean de B(?) mais Mme Canudo de Beaucourt". Il ajoute : "Montjoie et Canudo, gras et bête italboche..." Evoluant depuis sa plus tendre enfance dans les milieux artistiques - elle est la fille d'Alexandre et la nièce de Thadée Natanson, les créateurs de la fameuse Revue Blanche - Bolette Natanson (1892-1936) se lia d'amitié avec Jean Cocteau, Raymond Radiguet, Georges Auric, Jean Hugo ou encore Colette. Passionnée par la couture, elle quitte Paris pour les Etats-Unis avec Misia Sert, grande amie de Coco Chanel et est embauchée chez Goodman. Avec son mari Jean-Charles Moreux, ils créèrent en 1929 la galerie Les Cadres boulevard Saint-Honoré et fréquentèrent de nombreux artistes et intellectuels. Leur succès fut immédiat et ils multiplièrent les projets : la création de la cheminée de Winnaretta de Polignac, la décoration du château de Maulny, l'agencement de l'hôtel particulier du baron de Rothschild, la création de cadres pour l'industriel Bernard Reichenbach et enfin la réalisation de la devanture de l'institut de beauté de Colette en 1932. Bolette Natanson encadra également les uvres de ses prestigieux amis peintres: Bonnard, Braque, Picasso, Vuillard, Man Ray, André Dunoyer de Segonzac, etc. En dépit de cette fulgurante ascension, elle mettra fin à ses jours en décembre 1936 quelques mois après le décès de son père. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75947

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen : "Nous dirons si vous le voulez bien en simple et bon français que Marcel Aymé a :de la pénétration.[...] Et si Marcel a de la pénétrationmoi j'ai de la vision."‎

‎s. l. [Klarskovgaard] 22 octobre 1950 | 21 x 34 cm | 2 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée en partie inédite de Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat, Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc ; numéro "582" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Belle lettre évoquant Marcel Aymé : "Nous dirons si vous le voulez bien en simple et bon français que Marcel Aymé a :de la pénétration.[...] Et si Marcel a de la pénétrationmoi j'ai de la vision."Nous ne reviendrons pas sur l'amitié qui unit Céline et Aymé - ce dernier lui rendit même visite àKlarskovgaard en mars 1951 - mais nous nous contenterons de citer un passage du texte que l'écrivain montmartrois rédigea en l'hommage de son sulfureux ami : "Je l'ai connu il y a vingt-cinq ans, avant la guerre alors qu'il était partout célébré, admiré - mais rarement compris - et après son retour du Danemark, pendant les neuf années de souffrances qui l'acheminaient vers la mort. Avant comme après la tourmente, sa conversation faisait apparaître l'idéaliste dont les sarcasmes dénonçaient les cent mille misères d'une humanité cruelle, vaniteuse, boulimique, acharnée à sa propre perte. " Avant ", ses réquisitoires contre les folies meurtrières et suicidaires de l'homme, contre les injustices et les traquenards de la société, avaient la force joyeuse d'un lutteur, fusant avec une inépuisable invention verbale qui émerveillait ses auditeurs." (Ecrits sur la politique 1933-1967) Céline parle également dans cette lettre d'Albert Naud (son avocat entre 1947 et 1951) qui "se promène au Canada" et "va se retenir une Thénardière sur le St Laurent". S'en suit une considération toute célinienne : "Je crois aussi que la prochaine et ultime Capitale de la France sera Montréal."L'exilé danois fantasme ensuite sur un gouvernement mondial à mettre en place : "Et [René] Meyer (sic) ministre de la Justice, toujours, bien entendu ! là-bas ! Vous serez alors vous même ministre de la Guerre au Danemark (en retraite)." En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75962

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎"Le passeport français est moche mais il vaut mieux que rien." Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen‎

‎s. l. [Klarskovgaard] 12 octobre 1950 | 21 x 34 cm | 2 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée en partie inédite de Louis-Ferdinand Céline "ami tenace et obligé" adressée à son avocat, Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc ; numéro "579" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Lettre très énigmatique : "Aladin avait déjà une très jolie lampe - avec celle là vous allez voir un peu les trésors que je vais découvrir. Vous avez raison, du reste - Carpe Diem ! Mais vous savez la moitié au moins du destin : c'est le PASSEPORT. Le passeport français est moche et moch. mais il vaut mieux que rien."Notons au passage le jeu de mots sur le nom de Jules Moch,vice-président du conseil de 1949 à 1950. Il informe Mikkelsen : "J'ai aussi merde ! un cadeau à vous offrir et que vous accepterez, nom de dieu ! parce que c'est un livre en Suédois ! donc scandinave ! donc divin ! donc touchable, acceptable, recevable, non puant." En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 75963

‎Georges CLEMENCEAU‎

‎Lettre autographe signée adressée à un ami‎

‎Mont-Dore-Les-Bains 29 août 1909 | 13.60 x 21 cm | 1 page sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Georges Clémenceau adressée à un ami. Une page rédigée à l'encre noire sur un double feuillet à en-tête de l'International Palace de Mont-Dore-Les-Bains.Pliure centrale inhérente à l'envoi. Clemenceau, alors en cure thermale à Mont-Dore-les-Bains, écrit : "Tout est bien. C'est entendu pour le 9 octobre. Je suis vraiment confus d'avoir apporté ce dérangement dans vos projets." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76082

‎George SAND‎

‎Lettre autographe signée adressée à Stéphanie Geoffroy-Saint-Hilaire : de l'émancipation féminine par l'éducation : "Ç'a été pour moi une éducation à part que celle de cet enfant de 18 ans qui n'en avait que 2, il y a six mois, et qui a maintenant son âge, avec toute la candeur de l'enfance conservée."‎

‎Nohant 3 juin 1858 | 13.40 x 20.90 cm | 4 pages sur un feuillet remplié‎

‎Lettre autographe signée de George Sand adressée à son amie Stéphanie Bourjot, fille d'Étienne Geoffroy-Saint-Hilaire. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un feuillet remplié au chiffre de George Sand. Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été partiellement publiée dans Correspondance, t. XIV, n° 7846. Très belle lettre, en partie inédite, dans laquelle George Sand évoque l'ouvrage de Marie Pape-Carpantier et l'éducation de sa jeune servante Marie Caillaud?: «?C'est un excellent livre, dans lequel j'apprends à lire à ma jeune servante, une fille extraordinairement intelligente et dont ce livre ouvre l'esprit à toutes sortes de bonnes notions. Ç'a été pour moi une éducation à part que celle de cet enfant de 18 ans qui n'en avait que 2, il y a six mois, et qui a maintenant son âge, avec toute la candeur de l'enfance conservée. Donc tous les soirs, nous lisons les historiettes de Marie Carpentier, et je m'y intéresse autant que mon élève.?» Marie Caillaud n'a que onze ans lorsque George Sand la fait entrer à son service afin de s'occuper de la vaisselle et du poulailler, ce qui lui vaudra le sobriquet de «?Marie des poules?». Mais l'écrivaine repère bien vite l'intelligence de la jeune paysanne?: elle en fait rapidement sa gouvernante et à partir de 1856, la jeune fille participe aux séances du petit théâtre de Nohant. C'est au début des années 1858 que l'on trouve mention de son apprentissage notamment dans une lettre de George Sand à son ami Charles Duvernet?: «?Dans mes soirées d'hiver, j'ai entrepris l'éducation de la petite Marie, celle qui jouait la comédie avec nous. De laveuse de vaisselle qu'elle était, je l'ai élevée d'emblée à la dignité de femme de charge que sa bonne cervelle la rend très apte à remplir. Mais un grand obstacle, c'était de ne pas savoir lire. Ce grand obstacle n'existe plus. En trente leçons d'une demi-heure chacune, total quinze heures en un mois, elle a su lentement, mais parfaitement toutes les difficultés de la langue. Ce miracle est dû à l'admirable méthode Laffore, appliquée par moi avec une douceur absolue sur une intelligence parfaitement nette.?» (16 février 1858) Intime de l'écrivaine, Marie Caillaud deviendra finalement une comédienne influente de la scène de Nohant et côtoiera les illustres invités de George Sand?: Delacroix, Gautier, Dumas, le prince Jérôme Bonaparte... Mais Marie ne fut pas la première élève de George Sand, qui demeura toute sa vie durant intéressée par la question de la pédagogie et apprit à lire non seulement à ses enfants, mais aussi à ses petits-enfants et à plusieurs personnes de son entourages (domestiques, paysans). Cette lettre montre toute l'implication qu'elle eut dans son rôle de maîtresse, réfléchissant sans cesse à des manières pertinentes et efficaces d'enseigner?: «?Mais ce qui manque, du moins à ma connaissance, c'est une méthode de lecture. J'en ai fait une (pour mon usage, je ne l'ai pas écrite.) tirée d'abord de celle de Laffore, et modifiée à mon idée. Mais ce que je n'ai pas trouvé dans les manuels à l'usage de l'enfance et des écoles primaires, c'est un livre d'exercices bien faits pour apprendre à lire logiquement tout en se rendant compte de l'orthographe des mots. Ce livre existe-t-il??» Loin d'être un simple passe-temps, l'éducation revêtit pour George Sand une importance capitale et, comme le souligne Georges Lubin, elle ne se borna donc pas à alphabétiser les plus jeunes. Il faut dire que la mère de Sand lui apprit elle-même à écrire dès l'âge de cinq ans?: «?Elle se rendit compte très tôt que la seule voie pour atteindre à l'égalité était l'émancipation intellectuelle. L'ignorance où les femmes étaient tenues était la cause de leur esclavage. L'ignorance où le peuple était tenu était le fondement de l'inégalité qui régnait entre les classes. L'éducation était le sésame qui ouvrirait les portes fermées.?» («?George Sand et l'éducation?» in Nineteenth-Century French Studies, 1976) Beau et important témoignage du combat sa‎

Referenz des Buchhändlers : 76111

‎JOB‎

‎Lettre autographe signée adressée à H. Simonis Empis‎

‎s. d. [ca 1902] | 11.20 x 17.80 cm | 2 pages 1/2 sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Job adressée à l'éditeur H. Simonis Empis. Deux pages et demie sur un double feuillet. Pliure inhérente à l'envoi. Intéressante lettre dans laquelle l'illustrateur propose à l'éditeur de publier "un album dont [il lui] garanti[t] le succès": "Il s'agit d'un petit roman pour enfants, dont le texte serait fait par Montorgueil et qui serait aussi palpitant que possible [...] Tous les personnages seraient des jouets à un sou..." Il s'agit deLiline et Frérot : au pays des joujouxqui sera finalement édité chez Boivin & Cie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76128

‎AMAN-JEAN‎

‎Lettre autographe signée‎

‎s. l. 1933 | 10.40 x 16.20 cm | 2 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée d' Edmond Aman-Jean ; deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet au chiffre du peintre. Pliure inhérente à l'envoi. "N'ayant plus l'appartement d'en dessous de mon atelier, je ne suis pas bien sûr que mon téléphone fonctionne bien. On peut toujours me téléphoner par le concierge. J'ai le désir de voir la toile dont vous me parlez..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76130

‎Lucien DAUDET‎

‎"Quelquefois je m'imagine ce que devrait être l'Académie Goncourt..." Lettre autographe signée adressée à Lucien Descaves‎

‎Paris 28 mai 1936 | 13.40 x 21 cm | 2 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Lucien Daudet adressée à Lucien Descaves ; deux pages rédigées à l'encre noire sur un feuillet de papier bleu. Pliures inhérentes à l'envoi. Belle lettre évoquant Alexandre Arnoux, le talent et le prix Goncourt : "Alexandre Arnoux est un écrivain comparable a Vallery (sic) Larbaud, c'est-à-dire un homme remarquable à qui a manqué on ne sait quelle chance ou quelle ambition. [...] Quelquefois je m'imagine ce que devrait être l'Académie Goncourt, dans son véritable esprit Goncourt, et son prestige ici et en Europe, si les Dix étaient vous, mon frère, Claudel, Gide, Max Jacob, Cendrars, Malraux, Neveux, etc. "Alphonse Daudet, le père de Lucien, fut le premier président de l'Académie Goncourt en 1897. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76136

‎Lucien DAUDET‎

‎"Vous, moi, quelques uns avons aimé Céline quand il avait un grand talent" Lettre autographe signée inédite adressée à Lucien Descaves‎

‎Paris 29 décembre 1942 | 13.60 x 17.90 cm | 6 pages sur un double feuillet et un feuillet simple‎

‎Lettre autographe signée de Lucien Daudet adressée à Lucien Descaves ; six pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet et un feuillet simple. Pliures inhérentes à l'envoi. Belle et longue lettre inédite adressée à Lucien Descaves, à qui Daudet n'avait pas donné de nouvelles depuis deux ans. Il retrace dans les grandes lignes les tragiques événements survenus depuis : "Depuis ce temps, je suis resté à Paris, j'ai assisté aux jours de juin 40 [...] J'ai entrepris, pour oublier ma vie, d'écrire une vie de mon père [...] Puis au mois d'août, j'ai compris que j'étais très malade [...] j'ai été opéré, réopéré, en novembre j'étais mourant, je ne savais plus rien, puis une phlébite. [...] Un mois après j'apprenais la mort de mon frère." Tous ces tristes mésaventures ne l'empêche pas de songer à l'Académie Gouncourt qu'il évoque longuement dans cette missive. En effet, son frère Léon Daudet étant décédé quelques mois plus tôt, les académiciens lui cherchent un successeur et le nom de Lucien figure parmi celui des favoris : "Dès que les journaux ont prononcé mon nom pour l'Académie Goncourt, j'ai été très embarrassé."Il énonce cependant les raisons pour lesquelles il ne souhaite pas rejoindre les dix : "Parce que je ne pouvais pas avoir l'air, mon frère étant mort de dire 'à mon tour' [...] Et enfin, c'est difficile d'écrire quand on est le fils d'Alphonse Daudet, mais quand en plus on est le frère de Léon Daudet [...] la partie était perdue d'avance pour moi.". C'est finalement La Varende qui sera élu sur la recommandation de René Benjamin et Sacha Guitry et malgré ses certitudes ("Je me présenterais un jour ou l'autre à l'Académie") Lucien Daudet n'intègrera jamais le prestigieux jury. Lucien a adjoint à sa première lettre un autre feuillet dans lequel il commente le dernier roman de Germaine Beaumont : "Il ne faut pas avoir la moindre idée de ce qu'est un roman, unvrai roman, pour ne pas avoir compris que depuis des années on n'avait pas écrit un roman de cettedensité-là." Cette considération littéraire est l'occasion pour Daudet d'aborder le cas Céline, qui - toujours en France à cette époque - vient de publier son troisième pamphletLes Beaux Draps:"Vous, moi, quelques uns avons aimé Céline quand il avait un grand talent. Et puis tous les imbéciles l'ont découvert quand il s'est imité lui-même et que ça n'a plus été que le moule à gaufres..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76137

‎ALAIN‎

‎"Propos d'un Normand" - Manuscrit autographe signé‎

‎29 juin 1911 | 13.50 x 21 cm | 2 pages sur un feuillet double‎

‎Manuscrit autographe signé d'Alain portant le titre "Propos d'un Normand" et la mention "sans retard" en haut à gauche du premier feuillet, deux pages rédigées à l'encre noire sur un feuillet double. Ce texte a été publié dans lesPropos d'un Normand de 1911. Intéressant manuscrit rédigé au lendemain de la nomination d'Adolphe Messimy au poste de Ministre de la Guerre : "Ce général ministre avait, en somme, très noblement répondu. Il faudra enfin décider, un jour ou l'autre, sans aucun mystère, que la Défense Nationale est républicaine."En effet, le ministre fraîchement éluchercha à redéfinir les relations entre le pouvoir politique et les autorités militaires. Alain reproche au monde militaire son opacité ("Comment la France sera-t-elle défendue ? Nous n'en savons rien. [...] chez nous même les députés ne s'en font aucune idée.") avant de proposer des solutions : "Donc il faudrait qu'il soit bien entendu que chaque chef garde une large initiative, dans l'exécution d'un programme déterminé. Et ce programme ne dépend pas seulement de la science militaire ; c'est aux ministres, avec le conseil des grands chefs, qu'il appartient de le déterminer..." À partir de 1903, Alain publie dans La Dépêche de Rouen et de Normandiedes chroniques hebdomadaires intitulées "Propos". Plus de 3 000 de ces "Propos", articles concis inspirés par l'actualité quotidienne, paraîtront de février 1906 à septembre 1914. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76144

‎Yves MONTAND‎

‎Lettre autographe signée adressée à Marcel Duhamel à propos du film Les Portes de la nuit de Marcel Carné‎

‎Paris 21 janvier 1946 | 21 x 27 cm | 1 page 1/2 sur un feuillet‎

‎Précoce lettre autographe signée du jeune premier Yves Montand adressée à Marcel Duhamel à propos du film Les Portes de la nuit de Marcel Carné. Une page et demie rédigée à l'encre bleue sur un feuillet ligné. Pliure inhérente à l'envoi et deux perforations en marge gauche sans manque de texte. Jamais publiée, cette lettre a été lue sur France Culture dans l'émission «?La Boîte à lettres?» en novembre 2014. * Dandy aux multiples casquettes, Marcel Duhamel fut directeur d'hôtel, éditeur et créateur de la Série noire chez Gallimard, traducteur notamment d'Hemingway et de Steinbeck et amant de... Simone Signoret. Grand amateur de jazz, il fut également l'un des piliers des caves germanopratines et eut même droit à son occurrence dans le célèbre Manuel de Saint-Germain des Prés dans lequel Boris Vian écrivit à son sujet?: «?Duhamel [...] a eu une vie fort variée dont le récit nous entraînerait en dehors des limites de ce volume?; mais, à tous les moments de son existence, il a conservé une dignité dans l'allure très caractéristique, et on ne m'ôtera jamais l'idée que Marcel Duhamel est un enfant naturel de feu le roi George V d'Angleterre?» Très belle lettre, évoquant Jean Gabin, Marlène Dietrich et Jacques Prévert, écrite au lendemain des essais d'Yves Montand pour le film Les Portes de la nuit de Marcel Carné, deuxième film dans lequel joua le jeune premier. Après l'immense triomphe des Enfants du Paradis l'année précédente, le duo Carné-Prévert se reforma en 1946 pour la réalisation des Portes de la nuit et le choix du rôle principal se porta rapidement sur Jean Gabin qui avait déjà travaillé avec eux sur Le Quai des Brumes et Le Jour se lève. Avec Marlène Dietrich, ils étaient supposés incarner les rôles principaux mais abandonnèrent finalement le projet à la dernière minute, l'Ange bleu ne souhaitant pas interpréter le rôle de la fille d'un collaborateur. Les réalisateurs furent donc contraints de trouver de nouvelles têtes d'affiche et Édith Piaf, quelques mois après leur séparation, recommanda Yves Montand à Jean Carné. Il semblerait pourtant que Marcel Duhamel ait également appuyé la candidature du jeune homme?: «?Je veux te dire combien j'ai été toucher [sic] l'orsque [sic] j'ai appris la façon avec la quelle [sic] tu m'as défendu et mis en valeur aux yeux de Carné. Je n'ai jamais été très fort pour composer, ou tourner de belle [sic] phrases je ne trouve qu'au fond de mon cur qu'un grand merçi [sic].?» Yves Montand, vingt-six ans à l'époque, connaissait déjà un grand succès au Théâtre de l'Étoile où il faisait la première partie de la Môme, mais n'avait à son actif qu'un seul film tourné la même année, Étoile sans lumière de Marcel Blistène. Cette belle lettre témoigne de l'enthousiasme et de la candeur du jeune Yves Montand, subjugué par l'univers du septième art et très honoré d'interpréter un rôle destiné à une étoile du cinéma?: «?Carné m'avais [sic] proposé tout simplement le rôle de Jean Gabin oui mon vieux, j'ai fait des essais jeudi 17 janvier, 14 numéros exactement des scènes de violence et d'homme. Nous avons vu la projection, le samedi matin, crois mon cher Marcel, que je n'exagère pas en te disant que c'était vraiment extraordinaire [...] tu pourras d'ailleurs demandé [sic] à Jacques Prévert et à Carné lui-même...?» Marcel Duhamel fit la connaissance de Prévert à Istanbul au service militaire et les deux compères ne se quittèrent dès lors plus. Prévert semble avoir été totalement conquis par le jeu de Montand?: «?Je passe sous silence les compliments à n'en plus finir de Prévert.?» Carné, quant à lui, paraît hésitant?: «?Tu me connais, j'ai demandé à Carné samedi si oui ou non je faisais le film [...] Il m'a répondu "mon cher Montand, je ne sais pas encore tout ça ne dépend pas de moi, le film a été déjà vendu à l'étranger avec comme distribution Gabin et Marlène. Je ne peux que vous dire que je suis désolé si je fais maintenant le film avec Gabin, vous avez d'énorme possibilité [sic] et je tie‎

Referenz des Buchhändlers : 76154

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎"Je viens de perdre à l'hospice d'Angers encore une dernière parente" Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen‎

‎s. l. [Klarskovgaard] 8 décembre 1950 | 21 x 34 cm | 2 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée en partie inédite de Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat, Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc?; numéro «?575?» de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005, p. 64. Belle lettre empreinte d'amertume de Céline qui vient de perdre sa tante Amélie (la tante Hélène de Mort à crédit), et observe le monde qu'il a connu lentement disparaître. L'écrivain se réfugie dans les mémoires d'Élisabeth de Gramont, témoins d'une époque grandiose également révolue. * Depuis son exil danois, Céline apprend avec tristesse la mort de sa tante Amélie, dernier membre de la famille Destouches?: «?Je viens de perdre à l'hospice d'Angers encore une dernière parente?». L'écrivain n'a pourtant pas été tendre avec son alter ego dans Mort à crédit, le personnage de la sulfureuse tante Hélène mourant dans la déchéance et la honte, laissant derrière elle un sillage de galants, d'amants ou de clients?: «?À Saint-Pétersbourg, elle est devenue grue. [...] Elle est venue nous voir au Passage, deux fois de suite, frusquée, superbe, comme une princesse et heureuse et tout. Elle a terminé très tragiquement sous les balles d'un officier?» (Mort à crédit). La véritable tante Amélie s'établit en Roumanie, mariée à un diplomate, Zenon Zawirski. Malheureusement, la réalité rattrapa la fiction et Amélie rentra à Paris dans le plus complet dénuement à l'âge de 80 ans. Céline se chargea de la transférer de l'hospice des Petites surs des Pauvres de Breteuil jusqu'à l'hôpital d'Angers où elle s'éteint en décembre 1950 («?Que la pauvre femme meure gentiment. Assez de fins tragiques dans la famille?!?» avait-il écrit au docteur Camus le 11 juillet 1949). La secrétaire de l'écrivain, Marie Canavaggia, la rencontra avant son arrivée à Angers?: «?elle avait par moments des gestes et des expressions qui en éclairs me rappelaient son neveu?» (13 juillet 1949). Le dernier membre de sa famille disparu, Céline contemple sa propre fin?: «?si ça continue si je rentre jamais en France je foncerai directement au cimetière?». Dévorant les livres que son avocat fait parvenir afin d'adoucir l'exil de son client, Céline détaille ses lectures du moment?: «?Le Temps des équipages [d'Élisabeth de Gramont] est un des livres fameux parus vers 1920?! L'un des «?Guides des Snobs?» les mieux réussis de l'Époque?». Il est assez cocasse d'imaginer Céline se réjouir à la lecture du carnet mondain de cette aristocrate fin-de-siècle, chronique d'un monde si étranger au sien?: «?J'avais un ami, Carré, de Rennes, étudiant en droit, qui l'avait appris par cur?! [...] il s'en est établi marchand de tableaux?». Dans ses jeunes années d'étudiant en médecine, Céline croisa en effet le chemin de Louis Carré, devenu marchand d'art parisien, exposant tour à tour Paul Klee, Juan Gris, Le Corbusier ou Picasso?: «?il y a fait 10 fois fortune?! Preuve que tous les livres ne sont pas déprimants?!?» En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de «?grand invalide de la Gra‎

Referenz des Buchhändlers : 76172

‎Nicolas-Edme RESTIF DE LA BRETONNE‎

‎Lettre autographe signée adressée à la citoyenne Fontaine‎

‎30 fructidor 1797 An V [16 septembre 1897] | 18.50 x 21.30 cm | 3 pages sur un double feuillet‎

‎Rarissime lettre autographe signée «?Restif Labretone?» adressée à la citoyenne Fontaine. Trois pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet de papier vergé. Reste de cachet de cire, pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été publiée, avec quelques inexactitudes, dans Lettres inédites de Restif de Labretone de V. Forest et É. Grimaud, 1883. * Les époux Fontaine sont des négociants de Grenoble et Restif de la Bretonne entama une correspondance avec eux à partir du 15 mars 1797. Importante lettre témoignant de l'achèvement de la publication du grand uvre autobiographique de Restif?: Monsieur Nicolas ou les Ressorts du Cur Humain dévoilé. «?J'aurai achevé le Cur humain Dévoilé sous 15 jours je ferai aussitôt votre paquet, pour le tenir prêt...?» Les huit premiers volumes de cette grande somme autobiographique, imprimés par Restif lui-même ouvrier typographe de formation dans son logement du 11 rue de la Bûcherie, ont été confiés au «?malhonnête?» libraire Nicolas Bonneville qui n'honore pas ses dettes auprès de l'écrivain. Outre des déconvenues de santé («?J'échange mes maladies, et ne les guérit pas?»), Restif fait également part à sa correspondante de ses déboires littéraires?: «?L'Auteur de la Nature me conservera une amie sincère pour me dédommager des scélérats de l'Institut, et du perfide Mercier?». En effet, l'année précédente, l'auteur apprend avec amertume qu'il n'est pas admis à l'Institut national et Louis-Sébastien Mercier, qui avait pourtant fait son éloge dans son Tableau de Paris et avait soutenu sa candidature, se détourne alors de lui. À cette somme de malheurs, s'ajoutent les finances. Désargenté et vivant de maigres rentes accordées par l'Etat, il maintient tout son soutien à la République?: «?Par quelle fatalité ne vois-je donc jamais les vues des gouvernans qui m'accueillent?; ou comment ne voient-ils pas tout d'un coup, que je suis attaché à la Révolution au point que je l'aime encor, lorsqu'elle me bat.?» Restif, profondément antiroyaliste, a écrit plusieurs pamphlets en ce sens et vient justement d'ajouter à la fin de Monsieur Nicolas une apologie du coup d'État du 18 fructidor an V. Cependant, cette date signe la fin du versement de l'indemnité que lui avait allouée Lazare Carnot après son échec de l'Institut?: «?Vous connaissez les événemens du 18 fructidor' je ne vous en parlerai pas. Ils m'ont rendu la vie?; mais en affligeant et mon cur et ma reconnaissance.?» Mais le grand chagrin de Restif, c'est la perte de sa fille, Filette, née de son aventure avec Louise Allan et dont la paternité ne lui fut révélée que tardivement?: «?Je vous écris au lit, pleurant sur ma Filette morte depuis 11 mois moins dix jours [...] Filette était ma fille, et de Louise, dont elle avait l'âme et la beauté.?» Les lettres autographes signées de Restif de La Bretonne parvenues jusqu'à nous sont rarissimes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76173

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎"on passe des bachots à tout âge !" Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen‎

‎s. l. [Klarskovgaard] 28 octobre 1950 | 21 x 34 cm | 1 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée en partie inédite de "votre susceptible LF" Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat, Maître Thorvald Mikkelsen. Une page rédigée à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc ; numéro "563" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Céline, après des jours à souffrir du froid est ravi d'annoncer à son ami qu'il a reçu le chauffage : "Le fourneau se pose en ce moment. Je ne sais pas si la maison y résistera l'on verra !" Cette lettre évoque également son ami suédois Ernst Bendz, comme lui médecin et écrivain : "Benz (sic) vous cherche un La Bruyère en suédois - on passe des bachots à tout âge !" En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76185

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎"Il paraît qu'il est question de me poursuivre à nouveau d'après Les Beaux Draps... " Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen‎

‎s. l. [Klarskovgaard] 7 octobre 1950 | 21 x 34 cm | 2 pages sur 2 feuillets‎

‎Lettre autographe signée en partie inédite de Louis-Ferdinand Céline adressée à son "cher Maître et défenseur" Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur deux grands feuillets de papier blanc ; numéros "580" et "581" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand Céline adressée à son "cher Maître et défenseur" Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur deux grands feuillets de papier blanc ; numéros "580" et "581" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Céline adresse à Mikkelsen un article: "Pour intéressé que vous soyez aux choses de l'esprit je crois avoir remarqué que les turlupinades des banques, changes, fricoteries diverses vous amusaient aussi. Ci-donc, joint, article assez farceur relatant certaines galipettes de l'or et ses escrocs changeurs (à Paris, évidemment!)" L'écrivain a adjoint à sa lettre un autre feuillet dont les nombreux soulignements témoignent de la persécution dont il se sentait victime: "Maintenant qu'on remonte la Ligne Maginot, qu'on recrée une Légion Anti Bolchéviques, une armée franco-allemande, il paraît qu'il est question de me poursuivre à nouveau d'après les Beaux Draps mais cette fois pour antigermanisme et sabotage de l'Europe Nouvelle et irrespect pour Hitler! Oh je n'en mène pas large !" En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer Baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76186

‎RACHILDE‎

‎"Je ne veux pas du tout vous laisser croire que l'oeuvre de Claude Farrère, les Petites Alliées, est un ouvrage de basse littérature" Lettre autographe signée à propos de Claude Farrère‎

‎Bas-Vignons 24 août 1910 | 13.70 x 21 cm | 2 pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée inédite de Rachilde, deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet à en-tête du Mercure de France. Intéressante lettre adressée à un destinataire inconnu, peut-être un "officier de marine". Rachilde y défendLes Petites Alliéesde Claude Farrère et son style en général :"Je ne veux pas du tout vous laisser croire que l'oeuvre de Claude Farrère, les Petites Alliées, est un ouvrage de basse littérature [...] Claude Farrère est un très joli écrivain qui joint aux becs de sa plume une pointe de dandysme, laquelle pointe peut le faire mal juger aussi bien par vous que par moi, mais n'en demeure pas moins littéraire." Cette "pointe de dandysme" a d'ailleurs donné lieu à un amusant quiproquo, comme le souligne Henri Troyat, successeur de Farrère à l'Académie Française, dans son discours de réception : "Quant à la féministe Rachilde, dupée par le prénom de Claude, elle avait mené une farouche campagne pour Farrère, en le prenant pour une consur." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76250

‎Boris VIAN‎

‎Manuscrit autographe inédit d'un projet de sketch de Boris Vian intitulé "Deux heures de colles"‎

‎s. d. [circa 1950] | 21 x 27 cm | 8 pages sur 8 feuillets & 10 pages sur 10 feuillets‎

‎Manuscrit autographe inédit et complet d'un projet de sketch de Boris Vian intitulé «Deux heures de colles».Chaque liasse, contenant respectivement huit et dix feuillets, est retenue par une agrafe. La première, rédigée dans des encres de différentes couleurs et comportant de nombreuses ratures, ajouts et petits dessins marginaux, comprend deux feuillets d'idées pour l'ébauche du sketch, un feuillet relatant sa structure et cinq feuillets de texte et didascalies. La seconde, moins raturée et intégralement rédigée à l'encre verte, est une version définitive du texte reprenant la structure et les idées du premier jet sans pour autant les conserver dans leur intégralité. Dans ces notes jamais publiées ni jouées, le sketch se déroule dans une salle de classe où différents professeurs se succèdent pour délivrer des leçons dans chacune de leurs matières. Les spectateurs sont supposés former une assemblée d'élèves turbulents et participer activement aux différentes activités imaginées par Vian. Les professeurs sans vergogne malmènent les élèves: «vous êtes des khons, de lamentables ratés[...] quelques interrogations auxquelles je vais procéder maintenant vont vous démontrer mieux qu'un long discours à quel point vous être abrutis. » Le texte, très humoristique et d'une grande modernité, n'est pas sans rappeler le genre des «talkshows» actuels et leurs cascades de gags et de jeux. On trouve ainsi un grand nombre de matières fantaisistes vouées à structurer les différentes interventions: «cours du supporter de match», «cours de digest», «cours d'optimisme bourgeois», «cours de liberté», «cours de diffamation», «cours d'exploitation de psychanalyse», etc. On perçoit la nostalgie de Vian pour le passé et sa fascination pour le futur: « Vous voyez 1900 avec 50 ans de recul, avec vos yeux de 1950, mais pour les gens de l'an 2000, 1950 sera aussi charmant que 1900 pour nous. Apprenez à voir votre époque avec les yeux de l'an 2000. » Transparaît également son amour des voituresà travers la mise en scène d'un «type qui rentre par le fond de la scène dans un bruit effrayant, avec sa traction (une calandre ou un moteur sous le bras) ...» Visionnaire, Vian? Ce texte est en tout cas empreint d'une conscience écologique: «Le professeur insiste sur le gâchis qui caractérise la société actuelle et l'intérêt, par conséquent, d'un cours de récupération des produits inutilisés.» Le génial inventeur envisage en tout cas de présenter une «machine» de recyclage à ses spectateurs. Il dénonce également, sous couvert d'humour, la pénurie des logement parisiens et leur mauvais agencement: «on ne trouvait pas d'appartement à cause des collectionneurs d'appartements [...] Ce qui est difficile c'est de vivre dans les appartements qu'on vous propose; mais quelques-uns de nos anciens élèves qui ont eu la chance de faire un stage dans un immeuble d'essai construit par Le Cornemusier vont vous faire une démonstration. [...] façon de vivre en rampant en rampant dans les appartements extrêmement bas de plafond.» Il faut dire que Boris était un expert de l'ergonomie des espaces, en témoigne l'agencement de son petit appartement de la Cité Véron. Point d'orgue du manuscrit, Vian livre un superbe passage sur la vieillesse: «Enfin, le secret de la réussite: la vieillesse. Sketch: quelques jeunes, se disant «place aux jeunes» échouent car trop de vieux barrent la route. Ils kidnappent, pour se venger, quelques vieux. On met les vieux au régime le plus mauvais pour eux: beaucoup manger, beaucoup boire, beaucoup baiser, beaucoup danser. Finalement, ils séduisent les petites amies des jeunes et s'en vont avec elles. A la suite de quoi les jeunes décident de se vieillir artificiellement: s'opèrent mutuellement en s'arrachant les cheveux, en se teignant, se ridant, etc... Devenus vieux, ils trouvent tout, leurs amies reviennent et chur d'apothéose.» Ironie du sort pour Boris qui se savait, dès son plus jeune âge condamné et qui s'éte‎

Referenz des Buchhändlers : 76267

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"Je reviens, hélas ! d'un moment passé hors de Paris..." Lettre autographe signée adressée à Alidor Delzant‎

‎Paris 30 avril 1894 | 11 x 13.20 cm | 3 pages sur un double feuillet et une enveloppe‎

‎Lettre autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant ; trois pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. Amicale et lettre dans laquelle le poète présente ses condoléances à son ami après le décès de son père : "Vous m'avez, au hasard de nos rencontres amicales, plusieurs fois parlé de votre père, de façon à ce que je devinasse bon, haut et délicat et que cette tardive mais prompte séparation, à un âge qui donne une illusion chère de continuelle durée, soit, pour moi comme pour ceux qui vous aiment, un deuil." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76269

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"Tous mes voeux, mon cher Delzant..." Carte autographe signée adressée à Alidor Delzant‎

‎Paris 1er janvier 1892 | 8.80 x 11.40 cm | une carte recto-verso et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant, rédigée des deux côtés à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. Charmante carte dans laquelle le poète adresse ses voeux à son ami pour la nouvelle année : "Tous mes voeux, mon cher Delzant ; et veuillez les rendre charmants, pour les déposer aux pieds de Madame." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76270

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"...vous songez si j'ai été touché de la lettre de Monsieur Louis Dyer..." Carte autographe signée adressée à Alidor Delzant‎

‎Paris 12 février 1894 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto-verso et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant, rédigée des deux côtés à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. Mallarmé évoque un futur séjour à Oxford et remercie Delzant de l'avoir recommandé à un ami : "...vous songez si j'ai été touché de la lettre de Monsieur Louis Dyer, de qui me voici connu tout de suite et comme anciennement, à travers vous. Je lui réponds, avant que je ne fasse, si heureux, sa connaissance. Hôte, je ne pourrai l'être, M. Powell, qui a eu l'initiative de ma conférence, m'ayant de longue date offert son toit, pendant mon bref séjour à Oxford..." Mallarmé donnera en effet une conférence sur l'esthétique le 1er mars 1894 à Oxford dont le texte sera publié en 1895 sous le titreOxford, Cambridge. La musique et les lettres. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76272

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"...j'ai, du reste, à vous parler de M. Dyer." Carte autographe signée adressée à Alidor Delzant‎

‎Paris 11 mars 1894 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant, rédigée au recto à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. Carte écrite au retour d'un voyage à Oxford durant lequel Mallarmé donna une conférence sur l'esthétique :"...j'ai, du reste, à vous parler de M. Dyer."Louis Dyer, ami de Delzant, est un ancien d'Oxford et est alors professeur de grec à Havard. Par l'intermédiaire de Delzant, il avait proposé l'hospitalité à Mallarmé qui ne le connaissait pas avant sa conférence, mais cette carte atteste que les deux hommes se sont finalement rencontrés. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76276

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎Carte autographe signée adressée à Alidor Delzant : "A lundi..."‎

‎Paris 22 novembre 1895 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant, rédigée au recto à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "A lundi et merci de vous souvenir ; je vous presse impatiemment la main et vous prie de présenter mon hommage à Madame." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76277

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"...mon ami Muhlfeld [...] me prie d'être témoin à son mariage" Carte autographe signée adressée à Alidor Delzant‎

‎Paris 15 avril 1896 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant, rédigée au recto à l'encre noire. Enveloppe jointe. Une petite tache d'eau atteignant le début de la carte, sans gêne pour la lecture. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Voici que j'écris un jour trop tôt, je suis confus : mon ami Muhlfeld qui me prie d'être témoin à son mariage, ce lundi prochain..." "Le 20 de ce mois, printanier lui aussi, il signe le registre municipal en tant que témoin au mariage de Lucien Muhlfeld, l'une des têtes deLa Revue blanche, et tout ce beau monde dîne en tenue de soirée àLa Tour d'Argentégayée par les rires de Misia et des frères Natanson." (Jean-Luc Steinmetz) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76279

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"Mais voulez-vous que je m'invite pour aujourd'hui en huit..." Carte autographe signée adressée à Alidor Delzant‎

‎Paris 12 avril 1896 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto-verso et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant, rédigée des deux côtés à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Voici que je n'ai pas été à Londres, prévenu tard que le motif de mon déplacement n'avait pas lieu : j'ai remplacé cela par un tour à la campagne, dont je ne reviens pas à temps pour vous prévenir.Mais voulez-vous que je m'invite pour aujourd'hui en huit [...] ?" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76326

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"Je vous souhaite un temps moins fantasque, encore qu'il doive rendre charmante la mer." Carte autographe signée adressée à Alidor Delzant‎

‎Paris 31 mars 1895 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto-verso et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant, rédigée des deux côtés à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Je ne sais plus personne à Londres, envers qui je fus si infidèle ; mais pour Oxford, voici ma carte avec un mot à l'adresse de mon hôte et ami, M. York Powell. M. Louis Dyer, à qui vous porterez mes compliments les meilleurs, le connaît ; et, sans doute Cazalis, porteur, l'an dernier, d'un mot, de moi, à son adresse. Je vous souhaite un temps moins fantasque, encore qu'il doive rendre charmante la mer." Mallarmé connaît bien Oxford puisqu'il y a donné l'année précédente une conférence sous les auspices de Frederick York Powell, professeur d'histoire. Louis Dyer, ami de Delzant, est un ancien d'Oxford et est alors professeur de grec à Havard. Par l'intermédiaire de Delzant, il avait proposé l'hospitalité à Mallarmé. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76327

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"Je suis bien chagrin, outre que souffrant..." Carte autographe signée adressée à Alidor Delzant‎

‎Paris 30 janvier 1898 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant, rédigée au recto à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Je suis bien chagrin, outre que souffrant ; voici que pris de malaise, je ne pourrai me rendre demain à votre amicale invitation que je ne perdais pas de vue. Je vous ferai signe quand je commencerai à sortir de nouveau le soir ; si vous voulez bien." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76329

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"Tout ce qui vécut autour de Verlaine s'efface donc..." Carte autographe signée adressée à Alidor Delzant‎

‎Paris 11 mars 1897 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto-verso et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant, rédigée des deux côtés à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Tout ce qui vécut autour de Verlaine s'efface donc, aidé, tant mieux ! de la piété charmante et tendre de Madame Delzant. La gloire du Poëte se fait toujours solitaire." Delzant avait annoncé à Mallarmé le décès d'Eugénie Krantz, dernière maîtresse de Verlaine. La femme de Delzant l'avait fréquentée dans ses visites aux malades de l'hôpital Bonsecours de Montrouge. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76330

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"Merci, cher Delzant, de me donner, le premier des deux, si aimablement, de vos nouvelles..." Carte autographe signée adressée à Alidor Delzant‎

‎Paris 26 novembre 1897 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto-verso et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant, rédigée des deux côtés à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Merci, cher Delzant, de me donner, le premier des deux, si aimablement, de vos nouvelles ; et, ingrat, je n'ai pu me désengager précisément lundi prochain : mais, ici je mets les pieds dans le plat que diriez [vous] du suivant 6 décembre où je serais des vôtres ?" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76331

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"Que c'est gracieux de vous souvenir !" Carte autographe signée adressée à Gabrielle Delzant‎

‎Paris 25 février 1898 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto-verso et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Gabrielle Delzant, épouse de son ami Alidor, rédigée des deux côtés à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Que c'est gracieux de vous souvenir ! Je n'ai pas encore repris, au milieu de l'hôpital où je vis, femme, fille influenzées et moi pas quitte tout-à-fait d'un malaise, mes habitudes du soir..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76332

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"Ami, cher ami, à lundi et merci..." Carte de visite autographe adressée à Alidor Delzant‎

‎S. n. | Paris 23 janvier 1897 | 10.20 x 6.30 cm | une carte de visite et son enveloppe‎

‎Carte de visite autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Ami, cher ami, à lundi et merci ; je ne vous ai pas répondu tout de suite parce que je m'attendais à vous rencontrer ces temps-ci." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76333

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"Mon cher ami, veuillez présenter à Madame, en gardant pour vous, mes voeux simplement les meilleurs." Carte de visite autographe adressée à Alidor Delzant‎

‎S. n. | Paris 30 décembre 1892 | 10.40 x 6.30 cm | une carte de visite et son enveloppe‎

‎Carte de visite autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Mon cher ami, veuillez présenter à Madame, en gardant pour vous, mes voeux simplement les meilleurs." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76335

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"L'aimable invitation me trouve ici, attendant, aux vitres que la dernière feuille vole." Carte autographe signée adressée à Alidor Delzant‎

‎Valvins 25 novembre 1896 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto-verso et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant, rédigée des deux côtés à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "L'aimable invitation me trouve ici, attendant, aux vitres que la dernière feuille vole. Vous me permettrez de m'en souvenir peu après ma rentrée à Paris." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76336

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"Je suis désastreux." Lettre autographe signée adressée à Alidor Delzant‎

‎Paris 21 novembre 1892 | 11.20 x 134 cm | 2 pages sur un double feuillet et une enveloppe‎

‎Lettre autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant ; deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Je suis désastreux. Voici que lundi prochain, me rappelle-t-on à la maison, j'ai du envoyer, dans la soirée, un travail à Londres et qu'on a déjà remis au lundi suivant une invitation chez des amis, pour ce motif..." Le "travail" dont il est question dans cette lettre est l'article intitulé "Théodore de Banville" qui paraîtra dans leNational Observerdu 17 décembre 1892. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76338

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"Que je suis aux regrets, d'avoir manqué votre aimable visite..." Carte de visite autographe adressée à Alidor Delzant‎

‎S. n. | Paris 16 mars 1893 | 10.40 x 6.30 cm | une carte de visite et son enveloppe‎

‎Carte de visite autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Que je suis aux regrets, d'avoir manqué votre aimable visite ; à l'une de mes premières sorties après une indisposition ! et j'en veux au beau temps qui me tenta dehors." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76340

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎Quatrain autographe signé adressé à Alidor Delzant‎

‎Valvins 4 juillet 1893 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto et une enveloppe‎

‎Quatrain autographe signé de Stéphane Mallarmé adressé à Alidor Delzant, rédigé à l'encre noire au verso d'une carte. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Vole, avec ce qui t'environne / A Paraÿs, Lot-et-Garonne / Notre coeur, qui n'es pas pris qu'aux / Séductions des abricots" Amusante strophe de remerciement pour l'envoi d'abricots. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76341

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎Quatrain autographe signé adressé à Alidor Delzant‎

‎Valvins 13 octobre 1890 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto et une enveloppe‎

‎Quatrain autographe signé de Stéphane Mallarmé adressé à Alidor Delzant, rédigé à l'encre noire au verso d'une carte. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Vous n'avez pas su nos / Exclamations : Qu'est-ce ? / Avant tant de pruneaux / Savourés dans leur caisse" Amusante strophe de remerciement pour l'envoi de pruneaux. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76344

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"...je ferai part à Whistler de la jolie intention que vous eûtes..." Carte autographe signée adressée à Alidor Delzant‎

‎Paris 7 février 1892 | 11.40 x 8.80 cm | une carte et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant, rédigée au recto à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Quels regrets, je dîne précisément ce soir dans mon voisinage, tout pris que je sois encore par un rhume absurde ; mais je ferai part à Whistler de la jolie intention que vous eûtes..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76345

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"Heureusement, vous êtes un de ceux avec qui l'on se sent, partout et même loin." Carte autographe signée adressée à Alidor Delzant‎

‎Paris 5 mai 1891 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto-verso et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant, rédigée des deux côtés à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Je prends part à votre deuil, voulez-vous en assurer Madame Delzant, dont seule la délivrance de votre malheureuse parente par elle entourée de soins, peut adoucir le chagrin. [...]Heureusement, vous êtes un de ceux avec qui l'on se sent, partout et même loin." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76346

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"J'attends à chaque minute un télégramme qui m'appelle à Londres..." Carte autographe signée adressée à Alidor Delzant‎

‎Paris 2 avril 1896 | 11.40 x 8.80 cm | une carte et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant, rédigée au recto à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Merci de songer à moi qui ne vous oublie. J'attends à chaque minute un télégramme qui m'appelle à Londres, où je passerai vraisemblablement toute la semaine de Pâques..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76347

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"La délicate caisse était votre souhait d'accueil..." Carte autographe signée adressée à Gabrielle Delzant‎

‎Paris 24 octobre 1894 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto-verso et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Gabrielle Delzant, épouse de son ami Alidor, rédigée des deux côtés à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "La délicate caisse était votre souhait d'accueil, à notre rentrée avant-hier ; et moi qui me plaignais tant à ces dames qu'elles m'eussent privé des toutes dernières feuilles mortes, voici qu'à un point de vue poétique différent, ces pruneaux les remplacèrent aussitôt..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76348

‎Stéphane MALLARMÉ‎

‎"Je le craignais, que vous n'eussiez pas rencontré M. York Powell, en le voyant, l'autre soir, apparaître rue de Rome." Carte autographe signée adressée à Alidor Delzant‎

‎Paris 26 avril 1895 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto-verso et une enveloppe‎

‎Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant, rédigée des deux côtés à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Je le craignais, que vous n'eussiez pas rencontré M. York Powell, en le voyant, l'autre soir, apparaître rue de Rome. Encore rapportez-vous du merveilleux Oxford un souvenir..." Mallarmé avait recommandé son ami Frederick York Powell, professeur d'histoire,à Delzant qui devait se rendre à Oxford en mars 1895. Il semble d'après cette lettre que les deux hommes ne s'étaient pas rencontrés précédemment. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76349

‎ANONYME‎

‎Manuscrit autographe intitulé "Requeste singulière de Nosseigneurs les Ducs et Pairs et de Mesdames les Duchesses au Régent"‎

‎1716 | 17 x 27 cm | 6 pages reliées‎

‎Manuscrit autographe intitulé Requeste singulière de Nosseigneurs les Ducs et Pairs et de Mesdames les Duchesses au Régent - L'an 1716. Six pages rédigées à l'encre noire, sans ratures ni corrections. Reliure XIXème en demi basane marbrée, dos lisse frotté orné de filets dorés et à froid, étiquette de titre en long, plats de papier à la colle frappées en leur centre aux armes d'Adélaïde Édouard Lelièvre de la Grange, marquis de la Grange et de Fourilles [information aimablement fournie par M. Jérôme-Paul Carré], gardes et contreplats de papier caillouté, ex-libris De Broglie-Dampmartin encollé au premier contreplat. Coiffes absentes. Cette requête burlesque a été retranscrite dansLes Ruelles du XVIIIème sièclede Labessade en 1879. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76350

‎Boris VIAN‎

‎"Le Cow-boy de Normandie" tapuscrit complet et signé de ce scénario de western parodique‎

‎Paris 23 octobre 1953 | 21 x 27 cm | 14 pages tapuscrites sous chemise + 1 enveloppe‎

‎Tapuscrit complet d'un projet de scénario de film intitulé «?Le Cow-boy de Normandie?». Quatorze pages tapuscrites sous une couverture de papier quadrillé sur laquelle est inscrite, de la main de Boris Vian?: «?Projet de scénario Boris Vian 6 bis Cité Véron Paris 18e?». On joint l'enveloppe de la S.A.C.D. Ce scénario a été retranscrit dans le recueil Rue des ravissantes et réalisé sous la forme d'un court métrage par Clémence Madeleine-Perdrillat en 2015. Cette parodie de western narre l'histoire de Jim Lacy, un cowboy désabusé quittant son Nevada pour une terre plus authentique?: Fleurville en Normandie. Provenance : Fondation Vian. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76370

‎Boris VIAN‎

‎" Et ce n'est pas un hasard si En attendant Godot, la pièce étonnante de Samuel Beckett, est une entrée de clowns qui dure deux heures, ne traite de rien en particulier, pose tous les problèmes, arrache le rire au moment où l'on devrait s'épouvanter " Article sur le cabaret - Manuscrit autographe en partie inédit‎

‎Paris s. d. [ca 1953] | 21 x 27 cm | 11 feuillets rédigés au recto‎

‎Manuscrit en partie inédit d'un article sur le cabaret, neuf pages plus deux pages en addition rédigées à l'encre violette sur des feuillets de papier quadrillé perforés. Nombreuses ratures et corrections ainsi que plusieurs ajouts. Les feuillets sont numérotés en marge haute droite de 1 à 9 puis 12 et 13. Les neuf premiers feuillets de ce texte, qui ne fut jamais publié du vivant de Boris Vian, ont été retranscrits dansLes Vies posthumes de Boris Viande Michel Fauré (1975). Le texte a été fautivement daté de 1948 par Fauré : la mention d'En attendant Godot de Samuel Beckett, dont la première eut lieu en 1953, rend cette datation impossible. Intéressant texte évoquant les cabarets et les "troglodytes", bel écho au célèbreManuel de Saint-Germain-des-Prés(1951) : "Rendons à Saint-Germain-des-Prés ce qui lui revient de droit : outre un certain tonnage fourni aux journalistes en mal de copie, ce quartier tant décrié - par ceux qui justement ne l'ont connu que sous son aspect journalistique - est à l'origine de la transformation profonde du cabaret. Oui, il y avait bien une raison si les gens intelligents que sont Sartre, Prévert, Camus, Merleau-Ponty, etc., bref tous ceux qui en somme comptent aujourd'hui dans la littérature ou les arts suivaient avec autant d'attention le grand mouvement des caves, malgré la turbulence des troglodytes et l'incongruité des singes photographes, malgré l'activité brouillonne d'une génération de journalistes illettrés et malotrus, malgré la curiosité béate du badaud et l'aigre rancoeur des videurs de pots de chambre de la rue Dauphine." Après avoir brièvement évoqué le jazz, sujet sur lequel il est pourtant habituellementdithyrambique, Boris Vian consacre la plus grande partie de son texte au théâtre : "Le jazz, d'un côté se taillait à grands coups de trompette une place à l'ombre côté chambre des machines ; c'est là sa vraie ambiance : une cave enfumée, une arrière-boutique, un laboratoire obscur où se réunissent les fidèles. [...] Les musiciens se détendaient enfin. Mais de leur côté les comédiens ne restaient pas inactifs."Visionnaire, Vian sent "dans l'air une odeur de renouveau"comprenant l'importance que revêtira le théâtre de cabaret dans les années à venir. Deux feuillets (non transcrits dans l'ouvrage de Fauré) évoquent l'avant-garde théâtrale de ce début des années 1950 : "Et ce n'est pas un hasard si En attendant Godot, la pièce étonnante de Samuel Beckett, est une entrée de clowns qui dure deux heures, ne traite de rien en particulier, pose tous les problèmes, arrache le rire au moment où l'on devrait s'épouvanter [...] Et ce n'est pas un hasard si l'interprète principal de l'oeuvre de Beckett, ce pilier de tête du théâtre d'avant-garde, est un chevronné du cabaret." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76377

‎André BRETON‎

‎"Enfin ! Considérant l'objet fermé, disons-nous qu'il n'y a plus qu'à attendre les événements..." Lettre autographe signée inédite adressée à Jean Schuster‎

‎Saint-Cirq-Lapopie 9 octobre 1956 | 13.50 x 18 cm | 1 page sur un double feuillet et une enveloppe‎

‎Lettre autographe signée d'André Breton adressée à Jean Schuster ; une page rédigée à l'encre noire sur un double feuillet de papier blanc. Enveloppe jointe. La rédaction de cette lettre coïncide avec la date de parution du tout premier numéro de la revueLe Surréalisme même: "Enfin ! Considérant l'objet fermé, disons-nous qu'il n'y a plus qu'à attendre les événements..." Breton, alors dans sa maison de Saint-Cirq-Lapopie, prévoit de rentrer à Paris à cette occasion : "Il fallait cela - et le grand froid du matin - pour nous ramener à Paris : nous y serons vendredi et je passerai le soir au Musset." Jean Schuster (1929-1995) rejoint le groupe surréaliste en 1947. Proche de Benjamin Péret et André Breton, il deviendra l'exécuteur testamentaire de ce dernier. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76379

‎Constantin BRANCUSI‎

‎Deux lettres autographes signées adressées au Préfet du département de Dolj‎

‎Craïova (Roumanie) 9 octobre 1900 | 14.70 x 22 cm | deux feuillets rédigées au recto‎

‎Deux lettres autographes signées de Constantin Brâncu?i adressées au Préfet du département de Dolj et rédigées à l'encre brune et noire, l'une sur un morceau de papier ligné (14,7x22cm) et l'autre sur papier blanc d'un format supérieur (27x19,5cm). La première lettre est rédigée à l'encre sur un feuillet et porte le numéro d'enregistrement «12981» suivi du sigle «pPG» et signée du nom entier de l'artiste: «Constantin Brâncu». En bas à gauche de la page se trouve une annotation manuscrite de Brâncu?i: «j'ai reçu l'ordonnance», suivie de sa signature «C. Brâncu» et non pas «Brâncusi» ou «Brâncu?i», comme il signera après son arrivée à Paris. La seconde missive est écrite à l'encre sur une demi-feuille de carnet et contient le même message, la même signature et un numéro d'inventaire similaire. Un timbre de 10 bani (centimes) est collé en haut à gauche. Le côté gauche en dessous du timbre est découpé, ainsi que Brâncu?i procédait: il retirait les timbres ou effaçait une information qu'il ne souhaitait pas conserver. Ces deux importantes lettres viennent documenter un chapitre important de la biographie de l'artiste concernant ses études financées en partie par le département de Craïova. Le 28 septembre 1898, Brâncu?i achève avec succès sa scolarité de cinq ans à l'École des métiers de Craïova - chef-lieu de sa région natale - et s'inscrit à l'Ecole des beaux-arts de Bucarest. Il obtient des bourses de l'église Madona Dudu de Craïova qui l'aident à continuer ses études. Il est vite remarqué par ses professeurs à Bucarest qui lui accordent des prix pour la réalisation de bustes, tels Laocoon et la sculpture à l'antique Étude d'après Mars Borghese. En octobre 1900, Brâncu?i adresse une demande de bourse au Préfet du département de Dolj (dont la capitale est Craïova) qui l'aide à suivre «ses études pendant le trimestre d'octobre» et précise que cette bourse lui a été accordée par le Conseil départemental du budget 1900-1901. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76380

‎Constantin BRANCUSI‎

‎Déclaration autographe signée auprès de Mr. Costadi attaché à la légation roumaine à Paris‎

‎Paris 17/30 janvier 1908 | 21 x 35 cm | une page sur un feuillet‎

‎Déclaration autographe datée et signée de Constantin Brâncu?i à M. Costadi, attaché à la légation roumaine de Paris, rédigée à l'encre noire sur un feuillet de papier blanc. Timbre à sec et trace d'un tampon. Quelques pliures transversales. La déclaration est signée avec son nom complet qu'il gardera désormais: «C. Brâncusi» et datée «17/30 janvier 1908» - les deux dates témoignent de la coexistence des calendriers grégorien et julien dans les principautés roumaines du début du XXè siècle. Dans cette déclaration rédigée le 30 janvier 1908, Brâncu?i s'adresse à la légation roumaine de Paris représentée par M. Costadi. Il confirme par la présente la réception de la somme de mille deux cents lei et précise qu'il ne sollicitera plus d'aide de la Maison des Ecoles (section du futur ministère de l'Enseignement et de la culture) pour l'année en cours. Cette subvention est la dernière qui lui sera accordée par un établissement roumain. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76381

‎Constantin BRANCUSI‎

‎Lettre autographe signée adressée au Ministère roumain des cultes‎

‎Paris janvier 1914 | 21 x 28.50 cm | une page sur un feuillet‎

‎Très importante lettre autographe signée de Constantin Brâncu?i adressée au Ministère roumain des cultes, rédigée à l'encre noire sur un feuillet de papier blanc. Timbre à sec et timbre postal à l'encre. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Dans cette lettre datée de janvier 1914 et adressée au ministre des Cultes, le sculpteur demande l'autorisation de faire entrer certaines de ses sculptures en Roumanie à l'occasion de l'exposition de la société «Tinerimea Artistica» (La Jeunesse artistique). Brâncu?i se trouve alors à Paris comme en témoigne son adresse: «54 rue du Montparnasse». Une liste des uvres étaient visiblement jointe à cette lettre mais elle a, hélas, disparu. Cette missive témoigne des liens étroits entretenus entre Brâncu?i et les artistes roumains de la «Tinerimea Artistica» qui organise depuis 1908 des expositions regroupant peintures et sculptures. En mars 1914 Brâncu?i présente six uvres dont La Prière (1907), Le Baiser (1907-08), Mademoiselle Pogany (1913) à la quatorzième exposition de cette importante société artistique. Il est déjà à cette époque un sculpteur de renom: la présence de cinq de ses uvres à l'Armory Show à New York (17 février - 15 mars 1913), où sa sculpture Mademoiselle Pogany a provoqué un scandale par sa modernité au côté du Nu descendant un escalier de Marcel Duchamp et lui a permis de devenir l'un des artistes majeurs de la deuxième décennie du XXèsiècle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76382

‎André BRETON‎

‎"Je suis, de nouveau, en mauvais termes avec Max Ernst, Masson devenu gaulliste est parti hier pour Paris." Lettre autographe signée inédite adressée à Marcel Jean‎

‎New York 23 octobre 1945 | 17.10 x 25.40 cm | 2 pages sur un feuillet et une enveloppe‎

‎Lettre autographe signée inédite d'André Breton adressée à Marcel Jean, deux pages rédigées à l'encre bleue sur un feuillet. Enveloppe "air mail" jointe. Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre est évoquée et très brièvement citée dans l'autobiographie de Marcel Jean,Au galop dans le vent. Importante et longue lettre envoyée depuis New York alors que Breton, en exil depuis 1943 car considéré comme "anarchiste dangereux" par le gouvernement pétainiste, a été contraint - à l'instar de nombreux intellectuels - de quitter la France pour pouvoir continuer à travailler. Il fait part à son ami de "l'accablement" dans lequel le met la ville et l'on sent encore son empressement à rejoindre sa patrie. Peintre, dessinateur et décorateur, Marcel Jean rejoignit le groupe surréaliste en 1933 et devint l'un des premiers chroniqueurs du mouvement. On sent toute son émotion à la réception de cette lettre dont il parle longuement dans son autobiographie : "Octobre 1945, j'écris à André Breton à New York. En réponse, deux pages serrées de fine calligraphie. Ma lettre, dont le ton a dû le séduire, lui a fait "vraiment plaisir". Il me retrouve "sain, sauf et nullement dénué de cette façon de voir lucide, souriante, très humaine" qu'il m'a toujours connue ("Je viens de penser, dit-il, à ta rude poignée de main..."). Je lui ai signalé l'étude sur Lautréamont dont je rapporte les éléments, il m'engage à en donner des extraits, à un numéro surréaliste en préparation de la revueVrille, "cela sans préjudice de dessin de toi queVrilledevrait reproduire", et, pour la même revue, de soumettre "un certain nombre d'ouvrages récents à un commentaire analytique et critique approfondi". Suivent des conseils et des encouragements en vue d'un travail de critique littéraire qu'il souhaiterait me voir entreprendre. Puis quelques nouvelles de l'Amérique et de nos amis : Max Ernst, Tanguy, Péret, qui s'ennuie à Mexico, Matta, qui "peint de grands panneaux dans un nouveau genre (figuratif sadique) très remarqués.". Et la signature fougueuse. Les lettres de Breton, leur contraste entre le texte, à l'écriture extrêmement régulière, et le paraphe, bousculé, et dans les deux graphismes quelque chose de surveillé m'ont toujours donné l'impression qu'en m'écrivant il me faisait la faveur d'un autographe. Son message esquissait pour moi un programme de chroniqueur en vue de son retour à Paris au printemps, mais j'avais en tête autre chose que de commenter les commentaires des critiques dont il me signalait l'intérêt - Maurice Blanchot ou Léon-Pierre Quint. Mes projets concernaient l'étude de Lautréamont et puis - ou en même temps : peindre, et dessiner." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76388

‎Boris VIAN‎

‎Faire-part de mariage de Boris Vian et Ursula Kübler [joint] enveloppe autographe‎

‎Paris janvier 1954 | 29.10 x 18.20 cm | une carte pliée et une enveloppe‎

‎Faire-part de mariage de Boris Vian et Ursula Kübler. Sur le volet gauche est contrecollée une photographie de Vian et son épouse dans leur célèbre Brasier Torpédo 1911. On joint l'enveloppe rédigée de la main de Boris Vian à l'encre violette. Calculs manuscrits à l'encre verte au verso. Passionné de mécanique et de conduite, Boris Vian posséda de nombreux modèles de voitures; sa favorite fut incontestablement sa Brasier Torpédo 1911, ancien taxi de la Marne dont il fit l'acquisition au printemps 1950. Le mariage eut finalement lieu le 8 février 1954 à la mairie du 18e arrondissement de Paris. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referenz des Buchhändlers : 76427

Anzahl der Treffer : 64.814 (1297 seiten)

Erste Seite Vorherige Seite 1 ... 886 887 888 [889] 890 891 892 ... 949 1006 1063 1120 1177 1234 1291 ... 1297 Nächste Seite Letzte Seite