‎Beaux arts‎

‎La Feuille (Daniel de).‎

‎La Science des Hiéroglyphes ou l'Art d'exprimer par des Figures symboliques, les vertus, les vices, les passions & les moeurs ; &c. avec diferentes devises historiques. Ouvrage utile aux peintres, aux statuaires, aux graveurs & aux amateurs des arts qui dépendent du dessein.‎

‎La Haye, Jaques van den Kieboom, 1736. In-8 (15 x 20,5 cm) à deux colonnes de VI-128-(8) pp., table, 45 planches gravées, veau marbré, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).‎

‎Première édition sous ce titre du livre d'emblèmes de Daniel de La Feuille, Devises et emblèmes anciennes et modernes tirées des plus célèbres auteurs publié une première fois en 1691, réédité en 1700 sous le titre Essay d'un dictionnaire contenant la connoissance du monde, des sciences universelles, et particulierement celle des medailles.576 médaillons emblématiques accompagnés des quatrains et légendes explicatives sériés et imprimés en regard - sur 45 planches gravées par F. de Kaarsgieter dont 36 ornées de 15 figures chacune et 9 planches de 4 figures chacune, suivies de l'Abrégé historique de la Naissance, de la Vie et de la Mort de Marie II du nom, Reine d'Angleterre de Glorieuse Mémoire (pages 117 à 128).Protestant originaire de Sedan, Daniel de La Feuille (1640-1709) se réfugia à Amsterdam en 1683 où il fut graveur, orfèvre, horloger et libraire.Feuillets légèrement roussis, dos partiellement épidermé, départ de fente en tête, petit accident en pied.Landwehr, 435 ; Praz, 393.‎

Referentie van de boekhandelaar : 42083

‎Musée ou Magasin comique de Philipon. Collection complète.‎

‎Paris, Imp. de Béthune et Plon, 1842-1843. 48 livraisons reliées en 1 vol. grand in-4, demi-maroquin rouge, dos à nerfs (P. Loutrel).‎

‎Collection complète. Importante revue satirique illustrée de plus de 1400 illustrations. Quelques livraisons sont imprimées en rouge. Principaux collaborateurs : P. Borel, Huart, Ch. Philipon. Illustrations de Cham, Daumier, Gavarni, Grandville, Lami, Vernier.Au bas de la dernière livraison figure cet appel de Philipon : Les folies les plus courtes sont les meilleures ; nous avons que la nôtre fut trouvée trop longue, et nous l'avons arrêtée court. Si nos souscripteurs sont aussi contents de nous que nous le sommes d'eux, ils continueront la faveur dont ils nous ont honoré à la Lanterne magique.Très bel exemplaire sans rousseur parfaitement établi par Patrick Loutrel.Grand-Carteret, 589 ; Carteret III, 426 ; Vicaire V, 1232.‎

Referentie van de boekhandelaar : 42113

‎LE PETIT (Alfred).‎

‎La Charge. Par Alfred Le Petit. Collection complète.‎

‎Paris, Typ. de Rouge frères et comp., 1870. 2 séries de 13 et 24 livraisons montées en 1 vol. in-folio, demi-percaline verte, dos lisse, couverture illustrée conservée portant Album de la Charge (reliure de l'époque).‎

‎Collection complète de cette importante revue satirique, l'une des plus rares de cette période de fin d'Empire.Journal satirique hebdomadaire ayant comme rédacteur en chef le caricaturiste Alfred Le Petit qui avait quitté l'Eclipse pour cause de mésentente avec Polo. Le directeur-gérant en est Charles Virmaitre.Le premier numéro paraît le 13 janvier 1870 encadré de deuil, avec au centre le portrait de Victor Noir ; il paraît sur 4 pages in-folio, et ce jusqu'au 14 avril. Cette première série est imprimée sur papiers de différentes couleurs ; la première page est occupée par le titre dessiné par Alfred Le Petit ; le fond de cette couverture étant couvert d'une foule de petits portraits-charge des célébrités du jour.La seconde série débute le 14 avril de format plus grand. La couverture d'Alfred Le Petit disparaît et la une est réservée à des caricatures coloriées. Le 13 août 1870, la Charge publie Trois baisers, une poésie du jeune d'Arthur Rimbaud agé de seize ans (le deuxième poème de Rimbaud imprimé).L'esprit de ce journal est nettement défavorable à l'Empire et anti-prussien ; il fut plusieurs fois poursuivi et même condamné pour la publication de dessins interdits. La majorité des caricatures et des portraits-charge fut, bien entendu, exécutée par Le Petit. Un numéro intéressant est consacré, le 25 juin, aux « célébrités du Salon de 1870 » (Courbet, Corot, Manet, Jongkind, etc.). A ses cotés, retenons une série de dessins d'Henri Somm également consacré au Salon. D'autres collaborations de Amelot, Cham, Choubrac, Faustin, Gilbert-Martin, Montbard, Robida, etc.Exemplaire complet du supplément au n°11, des livraisons 13 bis et 14 bis, et des 17 suppléments illustrés.Bel exemplaire complet.Berleux, 112 et 199 ; Jones, 29 ; Watelet, 819 ; Ridiculosa, p.95.‎

Referentie van de boekhandelaar : 42347

‎[Banque de Law]. Het Groote Tafereel der Dwaasheid, vertoonende de opkomst, voortgang en ondergang der Actie, Bubbel en Windnegotie, in Vrankryk, Engeland, en de Nederlanden, gepleegt in dem jaare MDCCXX.‎

‎Amsterdam, , 1720. In-folio (41 x 26 cm) de (1) f. de titre, 25-(1) pp., 52 pp., 29 pp. (mal chiffrées 31), 8 pp., 9 pp., frontispice et 75 planches de formats différents, la plupart repliées ou à double page, veau fauve, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin noir, frise de rinceaux historiés dorée, double encadrement de filets et roulettes dorés avec fleurons aux angles internes, rectangle central teinté orné d'un grand médaillon d'arabesques losangé, roulette sur les coupes, tranches marbrées (reliure hollandaise de l'époque).‎

‎Monument satirique et iconographique, Le Grand Miroir de la folie raconte la banqueroute de Law, financier et aventurier qui persuada le Régent Philippe d'Orléans de liquider la dette de l'État grâce à un système de crédit fondé sur le papier-monnaie. Il mit sur pied une Banque générale en 1716 puis fonda l'année suivante la Compagnie d'Occident ou Compagnie du Mississippi, dont le capital était formé par la vente d'actions de 500 livres payables uniquement en billets d'État. La Compagnie, qui obtint le monopole du commerce en Louisiane, dut en contrepartie assurer la défense de la colonie. Law, grâce à une propagande efficace qui présente le Mississippi comme un pays de cocagne, suscita un engouement extraordinaire. En 1719, la Compagnie d'Occident annexa plusieurs autres compagnies (du Sénégal, des Indes Orientales, de la Chine, etc.) pour devenir la Compagnie des Indes. Mais les émissions de billets de banque furent trop importantes et, la confiance s'effritant, le système s'écroula. Ruiné, Law s'enfuit à Bruxelles en décembre 1720.Titre en rouge et noir, frontispice (en double) et 75 planches satiriques dont une reliée en tête, gravées à l’eau-forte : l’illustration rassemble portraits (John Law), tableaux, cartes (Louisiane et Mississippi), jeux de cartes gravés par Pieter Langendijk et Gysbert Tysens et 8 vignettes rassemblées et contrecollées sur les planches 26 et 27 (caricatures). Les textes relatifs à la Compagnie des Indes et les planches furent d'abord publiés séparément puis rassemblés à partir de 1720 et continuellement augmentés jusqu'en 1740 ; Van Rijn distingue quatre éditions (toutes portent la date de 1720) dont le nombre de planches varie suivant les exemplaires connus. Le Tafereel connut un succès prodigieux, suscitant de nombreux tirages, tous sous la même date. Il a été réimprimé tout au long du XVIIIe siècle. On joint la table des planches manuscrite à l’encre du temps. Les planches sont fraîches et en belles épreuves. Bel exemplaire en reliure hollandaise du temps exécutée à Amsterdam par l’atelier “Bird's Head” identifié par Jan Storm van Leeuwen dont un modèle comparable est conservé à l’Université Radboud de Nimègue. Cet atelier amstellodamois a probablement commencé ses activités vers 1728 peu après l'Amsterdamse Dubbelwiegevoetbinderij ("Atelier à la double poignée de tiroir” ou "Double Drawer Handle Bindery”). Storm van Leeuwen note que « Bird's Head a réalisé de nombreuses reliures de présentation qui ont été certainement ou probablement commandées par des éditeurs ». Dans la Reliure décorée néerlandaise au XVIIIe siècle, Storm van Leeuwen consacre un chapitre aux exemplaires de Het Groote Tafereel der Dwaasheid, luxueusement reliés à l’époque à la demande des éditeurs qui s’adressaient en conséquence aux plus prestigieux ateliers de la ville. Légers frottements à la reliure, quelques rousseurs sur les feuillets de texte.Goldsmiths, 5829 ; Kress, I, 3217 ; Sabin, I, 28932 ; Cohen, 486 ; Muller, Historieplaten II, pp. 103-124 ; Van Rijn, Het groote tafereel der dwaasheid, 1905 ; A.H. Cole, The great mirror of folly, an economic-bibliographical study (Harvard, 1949) ; Historic New Orleans Collection (1982) 5, p. 7 ; Jan Storm van Leeuwen, Dutch decorated bookbinding in the eighteenth century, 2006, Tome I, pp. 252-253 ; Radboud Universiteitsbibliotheek, Robert Arpots, Het groote tafereel der dwaasheid: de aandelenbubbel van 1720 (2015).‎

Referentie van de boekhandelaar : 42344

‎L'Escarmouche. Directeur : Georges Darien. Collection complète.‎

‎Paris, , 1893-1894. Prospectus et 10 livraisons in-folio, en feuilles.‎

‎Collection complète très rare.Hebdomadaire pamphlétaire illustré publié entre le 12 novembre 1893 et le 14 janvier 1894 (première année, n° 1-8 et seconde année, n°1-2). Cette revue satirique fut fondée et entièrement rédigée par Georges Darien (1862-1921), écrivain subversif, antimilitariste et anarchiste, qui devra fuir la France en juillet 1894. Darien fit encore paraître une dernière livraison deux mois plus tard, le 16 mars 1894, mais de format réduit et sans illustration.Darien put s’adjoindre la collaboration d’artistes de talent pour 33 lithographies et gravures sur bois reproduites pour la plupart à pleine page. Les estampes originales étaient tirées à 100 exemplaires et vendues séparément : Henri de Toulouse-Lautrec fournit 12 lithographies, Pierre Bonnard 3, et participèrent également Louis Anquetin, Henri-Gabriel Ibels, Hermann Paul, Félix Vallotton et Adolphe Willette.On joint le rarissime prospectus du journal, dont Delteil donne une reproduction.Collection Vasseur, p. 40 ; Bianco, 100 ans de presse anarchiste, 912 ; Delteil, 40-51 ; Wittrok, 30-41.p‎

Referentie van de boekhandelaar : 42425

‎[Paris, rue de Seine, 6ème arrondissement. Photographies]. Librairie Lucien Dorbon.‎

‎Paris, Union photographique française, 1912. 3 photographies (23,3 x 28,7 cm) légendées à l’encre du temps montées sur carton.‎

‎Tirages estampillés “Union photographique française” (UPF), association ouvrière de photographes travaillant pour le compte de la Commission du Vieux Paris, qui produisit entre 1893 et 1920 un important corpus photographique sans signatures ou marques de provenance selon les statuts de l'association, ici la rue de Seine en 1912 :(1.) Immeuble, 4 et 6 rue de Seine (Librairie L. Dorbon) ; (2.) Immeuble, 8 rue de Seine (Librairie ancienne et moderne Lucien Dorbon) ; (3.) Immeuble, 10 rue de Seine.‎

Referentie van de boekhandelaar : 42455

‎FONTANE (Charles).‎

‎Un Maître de la caricature. André Gill.‎

‎Paris, Éditions de l'Ibis, 1927. 2 vol. in-4 de (6)-VIII-311-(1) ; (4)-344-(2) pp., demi-chagrin rouge à coins, dos à nerfs, couvertures illustrées conservées.‎

‎Le meilleur ouvrage jamais écrit sur André Gill et ses journaux. Préface de Charles Léandre.Prospectus et feuillet d'annonce joints.Très nombreuses illustrations en noir et en couleurs. Tiré à 400 exemplaires.‎

Referentie van de boekhandelaar : 42467

‎GROSE (Francis).‎

‎Principes de caricatures, suivis d'un essai sur la peinture comique. Par François Grose, Membre de la Société des Antiquités de Londres. Traduits en français, avec des augmentations.‎

‎A Paris, chez Antoine-Augustin Renouard, 1802. Grand in-8 de 48 pp., 1 portrait et 28 figures dont 6 dépliantes, demi-veau vert à petits coins, dos orné à nerfs, non rogné (relié vers 1830).‎

‎Première édition française imprimée sur vélin fort. L'ouvrage a paru à Londres en 1788 et fut traduit en allemand par Johann-Gottfried Grohmann.Cette édition dont la traduction fut retouchée par Renouard a été tirée à 201 exemplalres, dont un sur peau de vélin (BNF).« Ce livre est significatif de la conjonction au même moment, à l'époque de Goya, des recherches physiognomoniques de Lavater et de l'intérêt porté, après William Hogarth, à cette forme d'observation et d'étude de la physionomie humaine qu'était la caricature ».« Tout en se référant aux travaux très sérieux d’Albrecht Dürer, de Giambattista della Porta et de Charles Le Brun, Grose y propose une série de variations et d’écarts à partir de normes physionomiques supposées garantir les proportions caractéristiques d’un visage idéal. Il précise même qu’à chaque fois qu’il s’éloignera suffisamment de ce modèle normatif, le caricaturiste pourra voir apparaître un type caricatural prêt à l’emploi » (Martial Guédron).Les 29 planches sont gravées à l'eau-forte par Grohmann, d'après les dessins de Grose, Woodward, Berggold ou Newton. Le portrait de l'auteur est une caricature mais laisse deviner sa bonhomie et sa corpulence qui le faisaient comparer à Falstaff. Bel exemplaire.Brunet II, 1763 ; Cohen-De Ricci, 464 ; Monglond V, 1399.‎

Referentie van de boekhandelaar : 42572

‎RÉMY (Pierre), GLOMY (Jean-Baptiste).‎

‎[TALLARD (Marie-Joseph de)]. Catalogue raisonné des tableaux, sculptures, tant de marbre que de bronze, desseins et estampes des plus grands maîtres, porcelaines anciennes, meubles précieux, bijoux, et autres effets qui composent le cabinet de feu Monsieur le duc de Tallard, par J.-B. Glomy.‎

‎Paris, Didot, 1756. in-12 de (2)-X-273-(3) pp., basane havane, dos orné à nerfs, tranches rouges (reliure de l'époque).‎

‎Rare catalogue de la collection du duc de Tallard (1132 numéros), complet du frontispice de Baudouin gravé par Huquier « Réunion d'amateurs » ; le frontispice sera de nouveau utilisé pour les catalogues des ventes Potier (1757), Babault (1763), Bailly (1767), Brochant (1774). Une figure hors texte (p. 236).« Vente retentissante » (Lugt, 1921, p. 190).‎

Referentie van de boekhandelaar : 42630

‎GODISSART DE CARI.‎

‎Diseuse de bonne aventure.‎

‎, , 1812 circa. Dessin sur papier à la plume et aquarellée (17,5 x 24,5 cm), encadrée, signé G. de Cari.‎

‎« Dessinateur caricaturiste et dessinateur lithographe Godissart de Cari a probablement aussi gravé en taille-douce la plupart des planches où son seul nom apparaît (...) Si Godissart de Cari est un lithographe médiocre, c'est un excellent caricaturiste. Dans un style qui s'inspire des Anglais, il se moque de ces derniers et des ridicules de son temps. S'il effleure parfois la grivoiserie ou la scatologie, il faut dire que la plupart de ses planches, presque toujours coloriées, sont des plus agréables à regarder » (Inventaire du fonds français après 1800, IX, p 220).Godissart de Cari, caricaturiste obscur, est surtout connu par le Musée grotesque, recueil de caricatures publié par Martinet sous la Restauration. Repéré pour la première fois en 1803 comme « ex-militaire, amateur » lors du dépôt légal d'une estampe (Collection de Vinck), il fut actif de 1817 à 1830.‎

Referentie van de boekhandelaar : 42651

‎MILIZIA (Francesco).‎

‎De l'Art de voir dans les Beaux-Arts traduit de l'italien de Milizia ; suivi Des Institutions propres à les faire fleurir en France, et d'un état des objets d'arts dont ses musées ont été enrichis par la guerre de la Liberté.‎

‎Paris, Bernard, 1798. In-8 de (8)-316 pp., 2 pp. (catalogue Bernard), veau marbré, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, premier plat de couverture de papier dominoté conservé (reliure de l'époque).‎

‎Première édition française des essais sur l'art du critique italien et théoricien de l'architecture Francesco Milizia (1725-1798) traduits et commentés dans une seconde partie par François-René de Pommereul où celui-ci expose ses thèses sous le titre Des institutions propres à encourager et perfectionner les Beaux-Arts en France, suivi de État des objets d'arts envoyés aux divers musées français, et conquis par les armées de la République pendant la guerre de la liberté.« Milizia fait éloge du rôle fonctionnel des édifices. Pour lui, l’architecture est née du besoin de l’homme de se protéger contre les intempéries ; aussi blâme-t-il vigoureusement l’ornementation gratuite dont les architectes, principalement ceux du baroque et du rococo, ont paré leurs monuments, détournant ainsi leur art de sa fonction primordiale. Désormais, il s’agit de revenir à la pureté des formes classiques de l’architecture gréco-romaine, mais dans un esprit critique, sous l’égide de la philosophie et de la raison. Milizia entend relever les « erreurs » des architectes les plus célèbres. Les théoriciens dont il s’inspire (Vitruve, Alberti, Palladio, Serlio, Scamozzi) n’échappent pas à la rigueur de son jugement critique. Simplicité, harmonie, unité dans la variété, juste proportion, tels sont les critères qui déterminent la beauté de l’édifice » (Encyclopédie Universelle). Rare exemplaire relié à l'époque avec le très beau premier plat conservé de papier dominoté fabriqué par Letourmi à Orléans « LETOURMI - N°177 ». Quelques corrections et biffures à l'encre du temps (pages 15, 74, 211, 251) signalent probablement la main du traducteur et essayiste François René Jean de Pommereul (1745-1823) général de division de la Révolution française qui devint préfet d'Indre-et-Loire sous le Premier Empire. Adepte du néo-classicisme, il préconisa l'édification de monuments publics pour familiariser la société avec l'art et voulut encourager la créativité des artistes principalement des graveurs. Pommereul a milité pour la création d'un musée public de gravure où seraient réunies les estampes des collections nationales et conservés les cuivres des graveurs ; il a voulu faciliter le commerce des épreuves de façon à soutenir la création des artistes, il est ainsi à l'origine de la Chalcographie du Louvre ou Collection des estampes (1799). Grand bibliophile, sa bibliothèque est en partie conservée à la médiathèque de Fougères, sa ville natale.‎

Referentie van de boekhandelaar : 42761

‎MONNIER (Henry).‎

‎Galerie théâtrale.‎

‎Paris, chez H. Gaugain, {1828 circa]. 24 planches à la plume coloriées (133 x 185 mm et 130 x 163 mm) en 1 vol. grand in-4 (360 x 270 mm), percaline verte, pièce de titre et étiquette en maroquin rouge sur le plat supérieur, premier plat de couverture illustrée conservé (relié vers 1880).‎

‎Suite complète des 24 lithographies mises en couleurs avec encadrement de filet, numérotées : 1. Sauteurs. - 2. Phénomènes. - 3. Une débutante. - 4. Une queue. - 5. Un foyer. - 6. Le derrière de la toile. - 7. Une loge. - 8. Un comité de lecture. - 9. Un Paradis. - 10. Une indisposition. - 11. Une représentation. - 12. Mamans de comédie. - 13. Chef d'emploi. - 14. Cabaleu. -15. Une répétition. - 16. Le corps des ballets. - 17. Troupe ambulante. - 18. Tragédiens. - 19. Un ancien camarade. - 20. Un Pasteur. - 21. Comédie bourgeoise (Mariage de Figaro). - 22. Les Bienfaiteurs. - 23. Une grande Coquette. - 24. Leçon de déclamation.Les planches 1 à 6, 13 à 18 sont lithographiées par Ardit ; les planches 7 à 9, 11 et 12, 19 à 24, par Gaugain ; la planche numérotée 10 ne porte aucune indication de lithographe.Belles épreuves coloriées.Beraldi, X, 397-421 ; A. Marie, 275-295.‎

Referentie van de boekhandelaar : 42897

‎BELL (Archie).‎

‎The Spell of China.‎

‎New York, The Page Company, 1917. In-8 de XIV-404 pp, bibliographie, index, 54 planches photographiques hors texte, percaline décorée de l'éditeur.‎

‎Édition originale illustrée de 54 planches de photographies.Voyage en Chine du journaliste, critique dramatique et musical américain Archie Bell (1877-1943) qui visita Hong Kong, Canton, Macao, puis rallia Shanghai. Il se dirigea ensuite vers l'ouest le long du Yangtsé, visitant Nankin, Kiukiang (Jiujiang) et Hankow, où il monta à bord d'un train pour Pékin. Il acheva son périple à Tsingtao et en Corée occupée par le Japon. Bel exemplaire sans la carte dans son cartonnage éditeur.‎

Referentie van de boekhandelaar : 43013

‎[DONCOURT (Henri-François-Simon de)].‎

‎Opuscules sacrés et lyriques ou cantiques sur différens sujets de piété. Avec les airs notés. A l'usage de la jeunesse de la paroisse de S. Sulpice.‎

‎Paris, , Nicolas Crapart, 1772. 4 parties en 2 vol. petit in-8 de XXIV-(2)-287-(1) ; (2)-300 ; XXXVI-300 ; (2)-303-(1) pp., basane marbrée, dos ornés à nerfs, pièces de titre en maroquin rouge et de tomaison en basane noire, tranches rouges (reliure de l'époque).‎

‎4 frontispices gravés, 4 titres gravés, nombreux culs-de-lampe et bandeaux, musique gravée sur bois.Notices des cantiques qui ont paru depuis 1586 jusqu'en 1772. Deux pièces sont dédiées à Louise de France, elles sont imprimées en caractères de civilité. « Cet ouvrage en quatre parties a été recueilli par l'abbé Simon de Doncourt et contient plusieurs belles gravures au burin sans nom de graveur. La musique à une, deux, trois voix, porte un cachet particulier avec des fioritures en usage à l'époque. La préface très développée sur les cantiques offre un intérêt particulier [...] Cet ouvrage qui sort des presses de M. Granger à Paris est un des livres les plus importants musicalement parlant de son temps » (Edouard G.J. Gregoir).Très bon exemplaire malgré de menus défauts.‎

Referentie van de boekhandelaar : 43049

‎LENEPVEU (Victor).‎

‎Musée des horreurs.‎

‎Paris, , [1899-1901]. 52 affiches marouflées (74 x 58 cm) dans une boîte de conservation.‎

‎Collection complète des 52 affiches lithographiées en couleurs publiées après la seconde condamnation du capitaine Dreyfus à Rennes, représentant le plus souvent sous forme d’animaux répugnant ou hideux, des visages parfaitement reconnaissables : Dreyfus-serpent, Reinach-singe, Zola-cochon... Sans doute la suite satirique la plus célèbre qu'ait inspirée l'Affaire DreyfusCes « journaux-placards », d'un ton antisémite virulent et offensant, ont été publiées à Paris en réaction à l'élection d'un cabinet pro-dreyfusard dont les dirigeants avaient tardivement accordé une grâce officielle au capitaine Dreyfus en septembre 1899.La série fut finalement interdite par le ministère de l'Intérieur après la parution de cinquante-et-une affiches. Les sujets caricaturent Dreyfus lui-même, d’éminentes personnalités juives (dont divers membres de la famille Rothschild), des partisans de Dreyfus (dont Émile Zola) et des hommes d’État républicains.La collection est complète de la toute dernière et très rare affiche supplémentaire non numérotée « 30 ans après !... » représentant Dreyfus étranglant Marianne, la personnification de la France.Il est probable que la série ait été initiée par Léon Hayard, l'éditeur du Musée des horreurs ; Napoléon dit Léon Hayard surnommé « l'Empereur des camelots », agitateur politique nationaliste, antisémite, éditeur de brochures, puis de romans populaires, mais connu également pour avoir diffusé d'autres documents anti-dreyfusards, pamphlets et panneaux publicitaires.Il est difficile d’apprécier l’influence de l’Affaire Dreyfus, tant sur l’histoire juive que sur la politique française. En France, les groupes de gauche fracturés se sont unis pour former les partis radical et socialiste, modifiant ainsi l’équilibre des pouvoirs au Parlement pendant la majeure partie de la première moitié du XXe siècle. Et pour les Juifs, cette épreuve de douze ans a intensifié l'antisémitisme en France, attisant les émeutes et les violences qui ont contribué à convaincre Theodor Herzl de la nécessité pour les Juifs d'une patrie en Palestine.Le Musée des Horreurs et le Musée des Patriotes (5 planches) sont les seules oeuvres connues de Victor Lenepveu dont l'unique trace biographique répertoriée provient du journal La Libre Parole de Édouard Drumont, où, dans un entretien, le dessinateur déclare : « Je suis algérien et antisémite ; c'est une oeuvre de propagande que je fais ». Bel exemplaire, complet. Quelques habiles restauration à quelques affiches.‎

Referentie van de boekhandelaar : 43164

‎BIGOT (Georges Ferdinand).‎

‎Ma-Ta. Album. Croquis par G. Bigot.‎

‎Tokyo, , 1884. 1 titre en couleurs et 21 planches in-4 (21,9 x 29,5 cm) cousues à la japonaise sous couverture de papier gaufré.‎

‎Troisième album que Bigot publia au Japon, tiré à 150 exemplaires. 1 titre et 21 gravures à l'eau forte sur papier Japon. Le titre et la première gravure portent le titre et le nom du dessinateur ; certaines planches ont un titre. Quelques annotation à lencre dans les marges.Peintre français, Georges Bigot (1860-1927) arriva au Japon en 1882 et s’adapta très vite au mode de vie japonais, il apprit rapidement le japonais et enseigna le dessin dans une école d’officiers. ll séjourna entre Yokohama et Tokyo et fit paraître à son compte des recueils de gravures, des albums satiriques, des périodiques (Tôbaé, 1886), des bandes dessinées, cartes postales... (en tout plus de 3000 dessins), décrivant des scènes de la vie quotidienne japonaise et la transformation du Japon féodale en japon moderne ; ces caricatures des traditions japonaises lui valent certains conflits avec les autorités ; contraint de quitter le Japon, il rentre en France en 1899. Il est considéré par la jeune génération de dessinateur de Manga, comme l'un des pères de ce genre. Très bel exemplaire.‎

Referentie van de boekhandelaar : 43185

‎Carpani (Giuseppe).‎

‎Haydn, sa vie, ses ouvrages, ses voyages et ses aventures. Traduction de D. Mondo.‎

‎Paris, Schwartz et Gagnot, 1837. In-8 de (8)-363-(4) pp., cartonnage Bradel papier marbré, pièce de titre sur le dos, couverture conservée (reliure à l'imitation).‎

‎Première édition française dans la traduction de Domenico Mondo des «Haydines» recueil de lettres du compositeur Joseph Haydn établi par Giuseppe Carpani qui inspira Stendhal pour son livre Vies de Haydn, de Mozart et de Metastase. Le titre porte : Traits et bizarreries de Haydn et de plusieurs artistes, se contemporains ou ses devanciers - parallèle entre les musiciens célèbres du dix-huitième siècle et les peintres de plusieurs siècles - parallèle entre Haydn et le maréchal Laudon - Canova - Napoléon - Rossini - Cherubini.Haydine ovvero lettere su la vita del celebre maestro Giuseppe Haydn (Milan 1812) est considérée comme l'un des ouvrages majeurs de la littérature musicale italienne au XIXe siècle. Elle fut plagiée par Stendhal, sous le pseudonyme de César Bombet : Lettres écrites de Vienne en Autriche su le célèbre compositeur Haydn, et plus tard repris dans ses Vies de Haydn, Mozart. Giuseppe Carpani (1751-1825) fut musicien et critique (il composa même un opéra), se rendit à Vienne où il admira Haydn, Beethoven et Rossini. Haydn mort en 1809, on distingue par ailleurs trois biographes qui ont suivi et connu Haydn et recueilli ses souvenirs et ses activités : le diplomate Georg August Griesinger (1769-1845) dont le livre est paru en 1810, la biographie du peintre et compositeur à ses heures d'Albert Christoph Dies (1755-1822) également parue en 1810, enfin celle de Carpani. L'ouvrage constitue donc une des principales sources pour la vie du compositeur.Envoi autographe signé à l'encre du temps sur le faux-titre : Amico suo… Lochi… Ex-libris moderne « CB. En haut toujours plus haut » Rousseurs.Bourquelot, II, 526.‎

Referentie van de boekhandelaar : 43207

‎[Caricature]. Les Sept Péchés Capitaux.‎

‎, , s.d. (c.1920). 7 aquarelles sur carton fort (25 x 25 cm) sous chemise cartonnée illustrée.‎

‎Suite complète anticléricale signée R. Massin où un curé de paroisse est la proie des sept péchés capitaux : l'orgueil, l'avarice, la jalousie, la colère, la luxure, la gourmandise, la paresse. Le titre porte : Recueil des fins propres à donner aux fidèles le dégoût et l'horreur desdits péchés publié avec l'autorisation de Monseigneur Dranem Supérieur de l'Abbaye de Thélème Vivat Bacchus.Armand Ménard, dit Dranem est un chanteur et fantaisiste français (1869-1935) dont le répertoire de chansons à l'humour incongru et souvent scabreux a fait de lui une vedette singulière et très populaire du café-concert.‎

Referentie van de boekhandelaar : 43312

‎VAENIUS (Ernestius).‎

‎Tractatus physiologicus de Pulchritudine. Juxta ea quæ de Sponsa in Canticis Canticorum mysticè pronunciantur.‎

‎Bruxelles, François Foppens, 1662. In-12 de (8)-60 pp. (1) f. (approbation), vignette de titre et 28 figures dans le texte, vélin rigide, titre manuscrit en long sur le dos (reliure de l'époque).‎

‎Édition originale. Curieux traité des types de beauté féminine parfois associés à des figures animales (chameau, oiseaux, lion, chien et cheval) illustré d'une vignette de titre et 28 figures dans le texte, le tout gravé au trait sur cuivre. Charles Nodier qualifie cet ouvrage de « singulier (et) remarquable par la délicatesse de ses petites figures ». Provenance : Comte Joseph de Lagondie (ex-libris armorié) ; colonel d'état-major, Joseph-Guilhem de Lagondie (1809-1879) réunit une célèbre collection, notamment d'ouvrages publiés par les Elzevier. Ex-libris manuscrit « Libellus Ravus vide memorie librorum Aug. Baijeri pag. 112 ». Feuillet de titre restauré dans la marge inférieure.Brunet V, 1026 (« orné de jolies gravures au trait ») ; Dorbon, 5014 ; Wellcome V, 322 ; Catalogue des livres imprimés par les Elsevier ou pouvant s'annexer a leur collection, composant le cabinet de feu M. le colonel comte de Lagondie (1879), n°245.‎

Referentie van de boekhandelaar : 43394

‎DANTAN (Jean-Pierre).‎

‎Musée Dantan.‎

‎Paris, chez H. Delloye, 1838. In-8 de (4)-200-(2) pp., veau oilve glacé, dos lisse orné d'un décor romantique, couverture jaune imprimée conservée (reliure de l'époque).‎

‎Édition originale rare. Premier tirage des 100 portraits dessinés et gravés sur bois par Maurisset d'après les curieuses sculptures de Jean-Pierre Dantan (dit Dantan Jeune). On y trouve entre autres caricatures celles sur Balzac, Berlioz, Gouffé, Crémieux, Daguerre, Dantan, Alexandre Dumas, Duvert, Halévy, Huart, Victor Hugo, Frédéric, Lemaitre, Liszt, Monrose, Musard, Paganini, Rossini, Fr. Soulié, Carle et Horace Vernet, etc.Sur chaque figure se trouve un rébus donnant le nom du personnage. Les 100 notices de louis Huart ont été publiées en 1839.Dantan Jeune (1800-1860) exposa ses bustes-charges dans le Musée Dantan de son hôtel parisien, au 41 de la rue Blanche.Bel exemplaire sans rousseur ; minuscule accident à la coiffe de pied.Carteret, III, 182 : « Curieuses charges de l'époque de Louis-Philippe ».‎

Referentie van de boekhandelaar : 43425

‎MONNIER (Henry).‎

‎Rencontres parisiennes. Macédoine Pittoresque. Croquée d'arès nature, au sein des plaisirs, des modes, de l'activité, des occupations, du désoeuvrement, des travers, des vices, des misères, du luxe, des prodigalités, des habitans de la Capitale dans tous les rangs et dans toutes les classes de la société.‎

‎Paris, Gihaut Frères, sans date, (1826-1828). Album in-8 oblong (280 x 185 mm), frontispice et 19 lithographies coloriés à l'époque, cartonnage, titre imprimé sur papier brun sur le premier plat, dos refait en toile rouge chagrinée.‎

‎Suite de 20 (sur 40) planches coloriées de la célèbre série « Rencontres parisiennes » d'Henry Monnier lithographiées par Senefelder. Contient : Observateur sur un toit (frontispice) ; Habitants (numérotée I) ; Habitantes (II) ; Les Courbettes (III) ; L'Ami de la Maison ; L'Économie du Fiacre ; L'Écueil de la sagesse (VII) ; Ostentation (VIII) ; Les Inconvénients d'une trop longue Histoire (IX) ; Délassement d'un coeur sensible (X) ; Un jeune homme à la Mode ; Emploi d'une grande partie de l'existence bureaucratique ; Madame est encore sortie ; Une Méprise ; L'Agréable visite ; On ne peut pas nourrir tout (sic) ses cousins ; Il faut des époux assortis ; On pleure aux Mélodrames ; Le Complément des Études ; Le Départ. Champfleury (1889) p. 331 ; Aristide Marie (1931) n° 349 ; Beraldi, X, p. 93, n°178 à 218.‎

Referentie van de boekhandelaar : 43528

‎Journal pour rire (le). Journal d'images, journal comique, critique, satirique, lithographique, etc.‎

‎Paris, Charles Philipon, Typ. Plon, 1848-1850. 107 livraisons (numérotées 1 à 109) reliées en 2 vol. in-plano (les livraisons 90 et 91 manquent), demi-maroquin vert, titre et chiffre couronné sur les plats (reliure de l'époque).‎

‎Tête de collection de la série grand format du célèbre journal satirique fondé par Charles Philipon, créateur du Charivari et de la Caricature politique.Le Journal pour rire « peut être considéré comme l'ancêtre des journaux humoristiques ». C'est une des nombreuses publications des éditions Aubert, la plus importante des maisons d'édition de livres et de périodiques illustrés, d'estampes et de lithographies.« Le Journal pour rire paraîtra dans le format des Débats et sera un véritable journal à images, car chaque numéro contiendra quatre immenses pages de dessin. C'est le Musée Philipon transformé en journal hebdomadaire : de la gaieté, toujours, de l'esprit tant qu'on peut, de la politique jamais... grâce aux lois de septembre ».Pourtant le Journal pour rire sera comme toutes les publications de Philipon, républicain, adversaire du socialisme, du communisme et du bonapartisme. Fondé le 4 février 1848, la rédaction ne put éviter les sujets politiques et ce jusqu'au rétablissement de l'Empire. Bertall entre autres s'était spécialisé dans les charges politiques dirigées contre Louis-Napoléon Bonaparte. Le dernier numéro (109) de cette collection est daté du 2 mars 1850. Le journal continuera de paraître jusqu'au 26 septembre 1851, peu de temps avant le coup d'Etat.Principaux caricaturistes : Gustave Doré, Bertall, Nadar, Ed. Morin, E. de Beaumont, Janet-Lange, Morin, Andrieux, Marcellin. Très bon exemplaire ; les livraisons 90 et 91 manquent.Grand-Carteret, 583 ; Jones, 77 ; Watelet, La Presse illustrée en France, 893.‎

Referentie van de boekhandelaar : 43670

‎MORIN (Pierre).‎

‎Remarques nécessaires pour la culture des fleurs. La manière avec laquelle il les faut cultiver, & les ouvrages qu'il faut faire selon chaque Mois de l'Année. Avec une méthode facile pour faire toutes sortes de palissades, bosquets et autres ornements qui servent à l'embellissement des Jardins de plaisir ; et un Catalogue des Plantes les plus rares. Le tout diligemment observé par P. Morin, fleuriste. Nouvelle édition. Augmentée d'un Traité des oeillets et de la manière qu'il les faut cultiver.‎

‎Paris, Charles de Sercy, 1678. In-12 de (12)-171-(4) pp., frontispice, vélin souple, dos lisse muet (reliure de l'époque).‎

‎Nouvelle édition ornée d'un frontispice gravé d'après F. Chauveau.Traité d'horticulture publié une première fois en 1658 destiné aux amateurs de « jardins de plaisir » et aux « curieux de fleurs » par le plus célèbre fleuriste de l’époque Pierre Morin fournisseur des collectionneurs dans l’Europe entière. Contient un calendrier des «ouvrages qu’il faut faire au Jardin des Fleurs selon chaque mois de l’an », plusieurs chapitres sur les propriétés de chaque plante, un « Mémoire des Saisons auxquelles chaque belle Plante se trouve en fleur », un « catalogue des Fleurs des meilleures odeurs », le Traité des oeillets (page 66 publié une première fois en 1667), le « catalogue de quelques plantes à Fleurs qui se sont trouvées au Jardin de P. Morin Fleuriste » etc.Provenance: Pierre-Ignace Ringuier puis Albert Croquez-Ringuier (une même vignette ex-libris armoriée pour les deux) ; ex-libris manuscrit ancien « Champrieux »Bel exemplaire conservé dans son vélin souple de l’époque. Pâles rousseurs. Plesch, p. 342 ; Pritzel 6454.‎

Referentie van de boekhandelaar : 43697

‎[Affaire Dreyfus]. Le Sifflet. Collection complète.‎

‎Paris, Librairie Stock, 1898-1899. 72 livraisons reliées en 1 vol. in-folio, demi-basane rouge (reliure de l'époque).‎

‎Collection complète de ce journal satirique militant pour la révision du procès du capitaine Dreyfus. Organe de combat dreyfusard, il est beaucoup plus rare que son adversaire anti-dreyfusard le Psst. Principaux dessinateurs : Ibels, Couturier, Hermann-Paul, Valloton, L. Barré.« C'est exactement douze jours après la parution du Psst, que le premier numéro du Sifflet parut. Le principal animateur en fut Ibels, mais il s'entoura de collaborateurs dont le plus assidu était Couturier. Hermann-Paul donna également quelques dessins. Ibels et ses amis reprenant exactement le même format et la même formule que leurs concurrent anti-dreyfusards, attaquent les adversaires du procès en révision, spécialement les officiers et naturellement Esterhazy. Malgré le talent de ses dessinateurs, le Sifflet est dans l'ensemble moins incisif que le Psst ; il souffre de venir à sa remorque et l'obsession de son adversaire est telle qu'il reprend parfois - à l'envers - certaines de ses images, instituant ainsi un curieux dialogue qui ne manque pas de piquant » (Jacques Lethève).Bon exemplaire. Dos abimé.‎

Referentie van de boekhandelaar : 43836

‎L'Assiette au beurre. Collection complète.‎

‎Paris, Schwartz éditeur, 1901-1912. 593 livraisons (numérotées 594) en 24 vol. in-4, (vol. 1 à 4) demi-basane brune, dos à nerfs titrés et tomés I-IV ; (vol. 5 à 24) demi-basane rouge (reliure de l'époque).‎

‎Collection complète des 593 livraisons numérotées 394 (le n° 593 n'a jamais paru), avec le rare numéro 7 bis (Le cas de Monsieur Monis) ; 3/6 numéros hors série (Les falsificateurs de lait ; La foire aux croûtes ; Le Grand Paon). Les livraisons hors-série Président Fallières, Madame la Baronne et sa famille et L'assassinat de Ferrer manquent.Hebdomadaire satirique et anticlérical tiré en couleurs, L’Assiette au beurre est l’aboutissement de la caricature sociale et de moeurs telle que Le Rire, Le Courrier français et Le Chambard l’ont approfondie et développée. La tendance anarchisante des créateurs de ce journal donne à la charge graphique un caractère extrêmement virulent. Chaque numéro est consacré à un thème précis et traité par un artiste particulier ou par un groupe de collaborateurs de la publication. Pour la première fois et de manière systématique, des dessinateurs sont appelés, individuellement ou en commun, à brosser de petites fresques de caractère social ou politique, à dresser un acte d’accusation sur un cas précis. A l'exception de la dernière année, les textes occupent une place extrêmement réduite ; signalons le n°61 du 31 Mai 1902, Têtes de Turcs entièrement rédigé par Octave Mirbeau et illustré par Braun. « L’ensemble de la collection de L’Assiette au beurre laisse une impression de cohérence et de tension unique dans l’histoire de la caricature » (Bibliothèque Anarchiste). La liste des collaborateurs impressionne : Jossot, Grandjouan, D’Ostoya, Leal de Camara, Max Radiguet, Delannoy, Roubille, Ricardo Florès, Hermann-Paul, Willette, Caran d'Ache, Steinlein, Faivre, Iribe, Delannoy, Robida, Cappiello, Rabier, Galanis, Poulbot, Ibels, Naudin, etc. De nombreux artistes qui laisseront un nom dans l’histoire de la peinture moderne exercent leur talent dans le cadre du journal : Jacques Villon, Vallotton, Juan Gris, Galanis ; si l’esprit expressionniste s’est manifesté en France L’Assiette au beurre a pu servir de tête de pont : Van Dongen, qui appartiendra à la fois au mouvement fauve et au groupe expressionniste allemand Die Brücke, collabore à quelques numéros. Kupka qui collabore à treize numéros entre 1901 et 1907, a réalisé entièrement trois d'entre eux qui ont pour thème l'argent, la paix et les religions ; il quitte L'Assiette au beurre à l'arrivée d'un nouveau propriétaire au sujet duquel il écrit : « (Il ne) veut que des dessins qui ne troublent pas la digestion de ses lecteurs. Je suis trop révolutionnaire ».Très bon exemplaire. Quelques défauts aux reliures.‎

Referentie van de boekhandelaar : 44241