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‎Jean PAULHAN‎

‎"... à ce propos, je pense bien que vous et M. Léal avez déjà adhéré au Comité "pour le salut et le renouveau de l'Algérie". C'est un comité énergique et qui fera du bon travail." Billet autographe signé et adressé à Felia Leal, éditrice de son ouvrage Paroles transparentes illustré par Georges Braque‎

‎Paris s. d. [circa 1955] | 9.50 x 15.50 cm | une feuille‎

‎Billet autographe signé de Jean Paulhan, 29 lignes rédigées à l'encre bleue adressée à Felia Leal l'éditrice des "Paroles transparentes", ouvrage de Jean Paulhan orné de 14 lithographies originales de Georges Braque. Felia Leal voulant organiser une réception en honneur d'Henri Mondor, Jean Paulhan lui demande de bien vérifier ses informations afin de ne commettre aucun impair : "Vous êtes sûre que Mondor n'était pas déjà grand-officier ? Renseignez-vous bien, avant d'organiser le cocktail." Il recommande à sa correspondante de prendre connaissance du dernier article dont il s'est fendu et l'incite, si ce n'est pas déjà fait, à s'engager pour la cause algériennne : "... Je lui ai donné un article sur l'Algérie : Barbaresques. De quoi je me mêle ? Mais de ce qui regarde le comité de "Résonances". (à ce propos, je pense bien que vous et M. Léal avez déjà adhéré au Comité "pour le salut et le renouveau de l'Algérie". C'est un comité énergique et qui fera du bon travail." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85255

‎Jean PAULHAN‎

‎"Il faut aller voir Germaine Richier, le 10. C'est très grand." Billet autographe signé et adressé à l'éditrice de son ouvrage Paroles transparente Felia Leal‎

‎Paris s. d. [circa 1955] | 13 x 9 cm | une feuille‎

‎Billet autographe signé de Jean Paulhan, 16 lignes rédigées à l'encre noire adressée à Felia Leal l'éditrice des "Paroles transparentes", ouvrage de Jean Paulhan orné de 14 lithographies originales de Georges Braque. "Chère Felia mais que c'est bon de revoir votre écriture ! (Votre lettre m'a même gentiment couru après, mais me voici rentré, elle aussi.) Ah, je n'ai plus du tout songé à mon texte. Mais je suis tout prêt à m'y remettre. (Je pensais un peu que vous aviez changé de projets.) Comme je suis peiné de votre chute. Etes-vous maintenant tout à fait remise ? Je vous embrasse. Jean P. Il faut aller voir Germaine Richier, le 10. C'est très grand. Le troène n'était pas gelé, il repousse." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85261

‎Jacques-Émile BLANCHE‎

‎La Troisième république, 1870 à nos jours - Les arts plastiques‎

‎Les Editions de France | Paris 1931 | 13 x 20.50 cm | broché‎

‎Edition originale, un des 40 exemplaires numérotés suralfa, seuls grands papiers. Agréable exemplaire. Préface de Maurice Denis. Signature manuscrite de Jacques-Emile Blanche sous la justification du tirage. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85372

‎Edouard Garcia BENITO‎

‎A propos de peinture‎

‎Publications techniques et artistiques | Paris 1945 | 12.50 x 19 cm | broché‎

‎Edition originale sur papier courant. Dos gauchi, plats salis, une tache d'encre bleue sur la tranche. Rare envoi autographe daté et signé d'Edouard Garcia Benito au peintre urugayen Pablo Mané et sa femme. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85542

‎ANONYME‎

‎Description des tableaux qui ornent le grand appartement de l'hôtel de Montcalm‎

‎imprimerie d'Isidore Tournel | Montpellier 1836 | 10 x 17.50 cm | broché‎

‎Edition originale. Quelques petites rousseurs sans gravité. Agréable et rare exemplaire présenté broché tel que paru. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85606

‎Luc DARDENNE‎

‎Au dos de nos images III - 2014-2022 suivi des scénarios de Le silence de Lorna, La fille inconnue, Le jeune Ahmed, Tori et Lokita par Jean-Pierre et Luc Dardenne‎

‎Seuil | Paris 2023 | 14 x 22.50 cm | broché‎

‎Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Agréable exemplaire complet de sa jaquette illustrée. Envoi autographe signé de Luc Dardenne à la journaliste Barbara Théate. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85619

‎Alfred STEVENS‎

‎Impressions sur la peinture‎

‎Librairie des bibliophiles L. Jouaust | Paris 1886 | 13.50 x 16.50 cm | broché‎

‎Edition originale, un des 20 exemplaires numérotés sur whatman, seuls grands papiers après 15 japon. Dos fendillé, premier plat détaché, petites piqûres sur les plats et certains témoins. Rare exemplaire à toutes marges. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85730

‎Wou-Ki ZAO - Claude ROY‎

‎Zao Wou-Ki‎

‎Georges Fall | Paris 1957 | 14 x 18.50 cm | broché‎

‎Edition originale. Texte de Claude Roy. Ouvrage illustré de 12 reproductions d'oeuvres de Zao Wou-KI Bel exemplaire. Envoi autographe signé de Claude Roy enrichi d'un idéogramme chinois de Zao Wou-Ki à Carmen Tessier en tête du premier plat. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 85944

‎René SCHWOB‎

‎Chagall et l'âme juive‎

‎Corrêa | Paris 1931 | 16.50 x 21.50 cm | broché‎

‎Edition originale, un des 15 exemplaires hors commerce numérotés sur hollande, tirage de tête après 50 hollande comportant 2 lithographies originales de Marc Chagall. Agréable exemplaire en dépit d'infimes piqûres sans gravité sur le dos. Ouvrage illustré de 16 reproductions d'oeuvres de Marc Chagall. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86058

‎Jean-Jacques HENNER‎

‎Billet autographe signé adressé à son ami le peintre Edouard Detaille‎

‎S. n. | s. l. s. d. [ca 1890] | 11 x 14 cm | une feuille‎

‎Billet autographe signé de Jean-Jacques Henner à son ami Edouard Detaille, 7 lignes à l'encre noire. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "Cher ami, je suis de tout coeur avec toi mais tellement indisposé qu'il m'est impossible d'aller te serrer les mains. Désolé excuses moi. JJ Henner." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86106

‎Jean-Jacques HENNER‎

‎Billet autographe signé adressé à un ami lui demandant de le représenter à une réunion à laquelle il ne pourra assister‎

‎S. n. | s. l. s. d. [ca 1890] | 11.50 x 17.50 cm | une page sur un double feuillet‎

‎Billet autographe signé de Jean-Jacques Henner, 14 lignes à l'encre noire. Il ne pourra honorer un rendez-vous initialement prévu. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "Mon cher président, par une fatalité je ne suis pas encore libre ce vendredi. Je le regrette infiniment et je vous prie d'être mon interprète auprès de ces messieurs et de recevoir avec mes regrets mes compliments les plus affectueux. Votre bien dévoué J.J. Henner." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86213

‎Claude FARRÈRE‎

‎"Léda debout est nue, les genoux légèrement fléchis... les mains entre les cuisses guidant un cygne auquel il ne manque rien du tout. Il ne manque rien non plus aux satyres..." Lettre autographe signée adressée à Pierre Louÿs à propos d'une scène mythologique illustrant un bas-relief de l'Alhambra de Grenade‎

‎Toulon 11 Juin 1908 | 13.50 x 20.50 cm | quatre pages sur un double feuillet + une enveloppe‎

‎Lettre autographe datée et signée de Claude Farrère, 62 lignes à l'encre noire à en-tête du Grand Hôtel de Paris à Séville, adressée à son ami Pierre Louÿs décrivant un bas-relief du retable de la chapelle expiatoire que fit élevé Isabelle la Catholique dans l'Alhambra de Grenade. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Claude Farrère campe la scène mythologique composant le bas-relief du retable de la chapelle expiatoire que fit élevé Isabelle la Catholique dans l'Alhambra de Grenade:"... aux deux extremités, deux satyres debout, regardant vers le milieu, l'un avec ahurissement, l'autre avec convoitise ; au milieu, une jeune dame que nous supposerons être Léda... Il ne manque rien nonplus aux satyres, dont le geste est tellement vertical que leur nombril ne doit pas être exagérément rassuré... le cygne très correct, et s'efforçant d'enlacer tout ce qu'il peut de sa partenaire, par ses pattes et par son cou... Enfin, vous vous rendez compte ?" En tant que séducteur invétéré, Claude Farrère ne peut qu'admirer la beauté des Andalouses qu'il a rencontrées : " Il y a tellement d'adorables filles à Séville que je ne suis pas près d'en quiter. Je pense à Conchita, soyez tranquille. J'ai déjà trouvé sa maison, plaza del Trionfo." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86218

‎Marie LAURENCIN‎

‎"...Tous les dramaturges m'ont télégraphié leur joie. Cela m'a fait plaisir. J'aime le théâtre, les interprètes..." Lettre autographe signée adressée à Marcelle Montclar‎

‎Paris 24 Août 1935 | 15 x 19 cm | deux pages sur un double feuilet + une enveloppe‎

‎Lettre autographe signée de Marie Laurencin adressée à Marcelle Montclar, 27 lignes rédigées à l'encre noire sur papier bleu-vert, enveloppe jointe. Pliures inhérentes à la mise sous pli, une tache d'encre rouge en marge inférieure gauche de l'enveloppe. Marie Laurencin annonce son prochain départ pour Lausanne et évoquent les heureux évènements qu'elle traverse et qu'elle désire partager avec Marcelle Montclar: "Je sais que tout ce qui m'arrive d'agréable vous touche. Tous les dramaturges m'ont télégraphié leur joie. Cela m'a fait plaisir. J'aime le théâtre, les interprètes.. [...] On m'offre (en Suisse) dans un endroit que je ne connais pas, un petit pavillon de garde. Ce sont des poètes qui m'ont écrit "[...] Je vous raconterai et vous montrerai des épitres de nos amis. De ceux-là un peu d'écoeurement me vient. Mais gardons-le pour nous." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86294

‎Georges MATHIEU‎

‎Bristol autographe signé adressé à Paul Chassagne‎

‎S. n. | Paris 10Mars 1991 | 15 x 10.50 cm | une feuille + ue enveloppe‎

‎Bristol autographe signé adressé à Paul Chassagne, 5 lignes au feutre noir, enveloppe jointe. "Désolé, monsieur, ces oeuvres ne sont ni de moi ni de Bryen. Avec mes pensées sensibles. Mathieu." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86401

‎Louise-Élisabeth VIGÉE LE BRUN‎

‎Lettre autographe signée à la peintre Hortense Haudebourt-Lescot‎

‎Paris s. d. [1832] | 12.20 x 18.60 cm | un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée de la peintre Elisabeth Vigée-Lebrun adressée à la peintre d'histoire et portraitiste Hortense Haudebourt-Lescot. Deux pages à l'encre noire sur un bifeuillet. Adresse autographe de Mme Haudebourt, au 19 de la rue Rochefoucauld, au verso du second feuillet. Deux traces de pli horizontales inhérentes à l'envoi, déchirure sans atteinte au texte sur le second feuillet dûe au cachet. Note d'un précédent bibliographe au crayon bleu sur le verso du dernier feuillet. * Vigée-Lebrun a probablement rédigé cette missive en 1832 à la mort de leur ami commun, Guillaume Guillon Lethière, célèbre peintre et maître de sa destinataire, Hortense Haudebourt :"Je ne puis vous exprimer, Madame, combien je suis sensible et reconnaissante de votre aimable souvenir. Le dessin de M. Le Thier que vous avez eut la bonté de m'envoyer ce matin m'a touchée de toute manière, ma reconnaissance pour vous et en même temps tous mes regrets pour lui". La peintre s'adresse ici à une artiste qui, comme elle, a jouit d'une immense célébrité de son vivant et fut remarquée, en sus de ses scènes d'histoire néo-classiques, pour sesportraits de la haute société. Leurs destinées se reflètent dans de nombreux points de vue : Vigée-Lebrun fut la portraitiste attitrée de Marie-Antoinette, et à sa suite, Haudebourt reçut les honneurs de la duchesse de Berry, figure de proue du monarchisme légitimiste. Cette exceptionnelle missive atteste de leur attachement commun au peintre Lethière, que Vigée-Lebrun, émigrée à la suite de la Révolution, avait fréquenté à Rome où il était pensionnaire de l'Académie. Elle le rencontra de nouveau à Naples et laissa dans ses Souvenirs l'anecdote de leur mémorable ascension du Vésuve: "M. Lethière, très habile peintre d'histoire, qui était grand amateur du volcan. Je me souviens que ce jour était celui de la Chandeleur. Nous partîmes vers trois heures, avec deux amis de M. Lethière. Il faisait beau; mais lorsque nous fûmes arrivés sur la montagne, il s'éleva un brouillard si épais qu'il ressemblait à une énorme fumée. Tout disparut à nos yeux [...] Enfin le brouillard se dissipant peu à peu, nous découvrit la mer et tout ce qui l'environne jusqu'aux îles les plus lointaines; cette création fut admirable. [...] Nous remontâmes pour voir le coucher du soleil. Son disque brillant d'où partaient d'immenses rayons, se réfléchissait dans la mer. Nous étions dans l'extase à la vue de ce superbe tableau et de tout ce qui l'encadrait. Nous revînmes à Naples, rapportant nos croquis. M. Lethière avait fait un dessin dans lequel il me représentait descendant la montagne sur mon âne." Haudebourt avait quant à elle suivi Lethière en Italie en 1808 après sa nomination audirectorat de l'Académie de France à Rome, exceptionnel voyage pour une femme à une époque où le prix de Rome leur est fermé. Elle y séjourna jusqu'en 1816, et se lia d'amitié avec les plus grands artistes du temps, notamment Ingres et Canova. Son activité de peintre lui permit de s'émanciper à son retour en France ; elle loua alors un atelier et fonda un salon très réputé en son hôtel de la rue Rochefoucauld - auquel la présente lettre est adressée. Autre résidente du florissant quartier de la Nouvelle Athènes, Vigée Lebrun fréquentait les rendez-vous artistiques et intellectuels hebdomadaires de sa consoeur, aux côtés des "peintres Picot, Drölling ou encore le sculpteur David d'Angers [...] des compositeurs Rossini et Auber, des dramaturges Arnault et Scribe, ou encore des célébrissimes comédiens comme Talma, Mademoiselle Mars ou de Mademoiselle Duchesnois" (Paul Menoux). C'est sans doute à la disparition de leur ami que Vigée-Lebrun reçoit le dessin de Lethière mentionné dans cette lettre : "Je serai bien heureuse de vous remercier de vive voix [...] je vous recevrai tous les deux avec joie et empressement car j'ai depuis bien longtemps le désir d'aller vous revoir. Agréez je vous prie Madame, l'assurance des bons sentiments que vous m'avez inspiré pour‎

Referencia librero : 86403

‎Marie LAURENCIN‎

‎Ex-libris dessiné et gravé par Marie Laurencin‎

‎S. n. | s. d. | 10.90 x 15.90 cm | une feuille‎

‎Ex-libris d'Eward Wasserman, comportant une gravure de Marie Laurencin avec ces mots inscrits «??Ex-libris Edward Wasserman » dans la planche. Superbe tiragesur japon à grandes marges de l'estampe de Laurencin pour le bibliophile Edward Wasserman. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86414

‎Horace VERNET‎

‎"Du temps de Jules II, de François Ier, de Louis XIV, on envisageait d'une autre manière l'importance des arts..." Lettre autographe signée pleine d'indignation à propos de la place reservée aux arts sous le Second Empire‎

‎S. n. | s. l. 9 septembre 1855 | 13 x 20.50 cm | 1 page sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe datée d'Horace Vernet, signée de son monogramme,19 lignes à l'encre bleue, s'offusquant du traitement qu'inflige le pouvoir aux artistes, les reléguant au niveau de vulgaires manufacturiers ou industriels : "J'étais bien persuadé que mon illustre collègue, Mr Ingres, partagerait mon opinion et refuserait de donner son adhésion à l'exposition de nos tableaux avec les produits de l'industrie." Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, petites taches de décoloration en marge inférieure droite de la lettre. Horace Vernet enumère les prestigieux mécènes et protecteurs des arts afin de mieux dénigrer les agissements du pouvoir en place : "Du temps de Jules II, de François Ier, de Louis XIV, on envisageait d'une autre manière l'importance des arts. Le ministre Colbert d'honorable mémoire, établissait une différence entre le génie et l'intelligence." et il désapprouve vivement le fait que son tableau la Smala soit aussi peu considéré : "... je sais que vous n'avez fait aucun droit à ma réclamation verbale et qu'il en sera de même de celle-ci, puisque mon tableau la Smala est déjà transporté à la place qu'il doit occupe, mais je n'en proteste pas moins contre cette décision qui porte préjudice à la dignité des arts." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86440

‎Charlotte PERRIAND‎

‎Un art de vivre‎

‎Musée des arts décoratifs Flammarion | Paris 1998 | 21 x 23 cm | reliure souple de l'éditeur‎

‎Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers de ce catalogue réalisé à l'occasion de l'exposition Charlotte Perriand - Un art de vivre présentée au Musée des arts décoratifs du 5 février au 1er avril 1985. Une éraflure en angle inférieur droit du second plat décoloré. Iconographie, agréable exemplaire. Rare envoi autographe daté et signé de Charlotte Perriand à Michel Troche : "... que d'efforts conjugués...Vive l'amité. Charlotte" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86457

‎Anne-Louis GIRODET-TRIOSON‎

‎Girodet tente de récupérer le tableau qui lui a valu le second prix de Rome Lettre autographe datée et signée‎

‎Paris 1er avril 1823 | 19.10 x 23.80 cm | 1 page et demi sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée d'Anne-Louis Girodet-Trioson adressée àPrégent Brillet de Villemorge, maire d'Angers, datée de sa main du 1er avril 1823.Une page et demi sur un bifeuillet, avec l'adresse du destinataire au verso du dernier feuillet. Traces de pli transversales inhérentes à l'envoi, etplissements du papier vergé. Le peintre tente de récupérer le tableau qui lui fit gagner le second prix de peinture en 1788 :Romulus faisant tuer Tatius. A la Révolution, latoile avait quitté l'Académie royale de peinture pourle Musée central des Arts, avant d'être confiée au musée d'Angers. Le peintre se remémoreavec émotionson chef-d'oeuvre depeinture d'histoire qui le rendit célèbre : "vieillissant, ceux de mes premiers ouvrages faits sur les bancs de l'école, et tel qu'est le Tableau de Romulus du Musée d'Angers en me rappellant cette heureuse époque de ma jeunesse, ont malgré leur faiblesse un attrait pour moi que n'ont pas les productions moins imparfaites qui depuis ces tems éloignés m'ont valu quelques suffrages, et c'est à ce titre seul que j'aurais desiré en recouvrer au moins la possession viagère". Elève de David, Girodet participe par trois foisau prestigieux concours artistique du Prix de Rome, véritable saint-graal des artistes français quia "longtemps constitué la plus haute distinction qui soit accordée à un artiste désireux d'embrasser la carrière des Beaux-Arts" (Stéphane Allavena). En 1788, ilobtint le deuxième prix avec Romulus et remporta le premier prixgrâce àJoseph reconnu par ses frères, présenté l'année suivante. Il futl'un des derniers peintres à séjourner à Rome avant d'être chassé par les soulèvements révolutionnaires, marquant une période d'interruption des concours durantplusieurs années. Les oeuvres soumises pour le prix de peinture - dont celle mentionnée par le peintre - n'étaient pas récupérées par leurs auteurs, et devenaient propriété de l'académie,enrichissant considérablement les collections royales - puis publiques - au détriment des artistes. Le peintre rappelle dans ces importantes lignes les conditions peu avantageuses que subissaient les artistesen ce début de XIXe siècle : "Le Musée du Louvre est réservé aux ouvrages d'artistes morts, et la Galerie du Luxembourg ne se dépossédera pas de ceux de mes ouvrages qui y sont placés".On ne sait si Girodet obtiendra gain de cause ; iltente également de négocier en proposant une nouvelle oeuvre de commande : " opérer l'échange qui me serait agreable et au quel votre obligeance paraîtrait vouloir consentir et qui ne serait point j'ose le penser au prejudice du musée d'Angers il faudrait que je m'occupasse dans le but de ce remplacement d'un ouvrage spécialement destiné a cette disposition particulière [...]Je m'estimerai très heureux de pouvoir par un meilleur ouvrage justifier l'honneur de voir mon nom figurer parmi ceux des hommes habiles dont les productions ornent votre musée et qui y sont appréciés par des amateurs aussi distingués que vous l'êtes " Précieuse lettre d'un immense artiste défendant ses intérêts :"accablé d'une multitude d'affaires qui ne me laissent pas la liberté même de me livrer à l'expérience de mon art, je suis je vous l'assure plus à plaindre qu'à blâmer". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86654

‎Jacques-Henri LARTIGUE‎

‎"Comme j'en aurais des choses à vous dire, aujourd'hui, éclairées par tant de souvenirs qui sont beaucoup des vôtres..." Lettre autographe signée adressée à madame A. Willemetz à propos de la disparition de son mari Albert et celles d'amis communs dont Jean Cocteau‎

‎S. n. | Piozzo (Italie) 7 Octobre 1964 | 21 x 27 cm | une page et demie + une enveloppe‎

‎Emouvante lettre autographe datée et signée de Jacques-Henri Lartigue (26 lignes au stylo bille bleu) adressée depuis Piozzo en Italie à son amie Jane Willemetz qui vient de perdre son mari le librettiste, lyriciste et scénariste Albert Willemetz. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Enveloppe jointe. Le photographe, accablé par les morts de leurs amis proches, se sent gagné par la mélancolie: "Comme je me sens loin de Paris aujourd'hui... trop loin pour venir vous embrasser. Vous savez, vous, que j'ai du chagrin ! ..." Il ne cesse de penser aux amis récemment disparus : "D'abord mon Sacha ! après Jean Cocteau ! Et maintenant notre merveilleux, charmant et lumineux Albert ! Que d'amis irremplaçables ! " et tente de réconforter Jane Willemetz : "Mais je ne veus pas vous parler aujourd'hui et seulement vous embrasser avec toute ma grande affection. Vous et les vôtres." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86531

‎Eugène GRASSET‎

‎"... mon concours est tout acquis au travail de M.Bellery Desfontaines dont le talent m'est connu de longue date..." Lettre autographe datée et signée assurant son soutien au peintre Bellery Desfontaines à un concours dont il est jury‎

‎Paris 22 Novembre 1902 | 13.50 x 19.50 cm | une page‎

‎Lettre autographe datée et signée d'Eugène Grasset adressée à un destinataire inconnu, 15 lignes rédigées à l'encre noire, monogramme et adresse du peintre en tête. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. En tant que membre du jury Eugène Grasset appuiera le travail du peintreHenri Jules Ferdinand Bellery-Desfontaines à un concours auquel il participe : "Croyez que mon concours est tout acquis au travail de M.Bellery Desfontaines dont le talent m'est connu de longue date, et que je ferai tous mes efforts pour le faire placer au rang qu'il mérite..." même s'il ne sera pas seul juge : "moi trente-huitième influence en le jury trop nombreux..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86535

‎Pierre PUVIS DE CHAVANNES‎

‎Empathique lettre autographe signée adressée à un ami affecté par une pénible nouvelle‎

‎Paris s. d. [ca 1895] | 11.50 x 18 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée du peintre Pierre Puvis de Chavannes, 12 lignes à l'encre noire. Le peintre compatit à la tristesse de son ami accablé par un malheureux évènement : "... je vous plains de tout mon coeur car j'ai toujours entendu dire que ces heures là étaient très douloureuses..." même s'il espère le rencontrer bientôt : "... c'est entendu pour samedi au lieu de vendredi - prévenez Durand..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86541

‎Eugène GRASSET‎

‎"Cette reproduction enrichira mon prochain article d'un élément intéressant ..." Carte-lettre autographe signée au peintre Bellery Desfontaines à propos d'un lustre qu'il a composé‎

‎Paris s. d. [ca 1902] | 11.50 x 9 cm | une carte recto verso‎

‎Carte-lettre autographe signée d'Eugène Grasset adressée au peintre Henri Jules Ferdinand Bellery-Desfontaines, 18 lignes rédigées à l'encre noire depuis son domicile parisien du boulevard Arago. Bel exemplaire. Eugène Grasset est désolé d'avoir raté son confrère peintre : "J'ai beaucoup regretté m'être trouvé absent lors de votre visite..." et complimente son ami pour l'une de ses dernières productions: "...du lustre que vous avez composé et dont je vous fais mon compliment sincère. Cette reproduction enrichira mon prochain article d'un élément intéressant et qui y manquait jusqu'à présent." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86544

‎Marie LAURENCIN‎

‎"Qu'on est bien ici dans la tempête. Hier promenade sous la pluie ruisselante..." Belle lettre autographe signée adressée à des amis à propos de ses vacances normandes‎

‎Paris s. d. [ca 1950] | 13.50 x 20.50 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe signée de Marie Laurencin adressée à des amis qu'elle nomme "Mes oiseaux" dans un style télégraphique, 22 lignes rédigées à l'encre violette. Pliures inhérentes à la mise sous pli. En villégiature en Normandie, Marie Laurencin profite du climat vivifiant et de la tranquilité du lieu: "Qu'on est bien ici dans la tempête. Hier promenade sous la pluie ruisselante. On revient fière comme un paon on a vraient le temps et quelles bonnes soirées en tête à tête avec les hôtes." et ne regrette même pas l'absence des livres qu'elle chérit pourtant : "mais rien à lire aussi je tricote." De son havre de paix, Marie Laurencin s'enquiert tout de même de la santé de ses amis : "Vous soignez-vous comme je vous l'ai ordonné. Je vous embrasse de tout mon coeur." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86579

‎Maurice DENIS‎

‎"C'est cette conférence qui exprime l'essentiel de nos impressions sur la rétrospective" Lettre autographe datée et signée à propos d'un article qu'un directeur de revue lui a demandé‎

‎S. n. | s. l. 6 Février 1938 | 21.50 x 27.50 cm | une page‎

‎Lettre autographe datée et signée de Maurice Denis, 20 lignes à l'encre noire, à propos d'un article qu'il doit donner à une revue. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Le peintre se confond en remerciements pour l'intérêt que lui témoigne son correspondant : "Je vous remercie de suivre avec bienveillance toutes mes "productions". Vous accepterez celle-ci - d'ailleurs promise à la vie depuis trop longptemps - et vous lui ferez un sort, toujours dans le même sentiment amical." Maurice Denis s'explique sur la teneur de son article : "C'est un fragment - ou plutôt deux fragments d'une conférence que j'ai donnée à cercle catholique d'étudiants "La maison" rue du Montparnasse. Actualité de Poussin : je vous avais promis quelque chose sur la Rétrospective que je n'ai point fait, et finalement c'est cette conférence qui exprime l'essentiel de nos impressions sur la rétrospective." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86601

‎Auguste BARTHOLDI‎

‎Bartholdi fait mine de se marier et rencontre le peintre Hector Giacomelli Lettre autographe signée‎

‎Colmar 18 octobre 1868 | 13.50 x 20.70 cm | 2 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée et datée du sculpteur Auguste Bartholdiadressée à l'écrivain Edmond About. Deuxpages à l'encre noire sur un feuillet. Traces de plis transversaux inhérents à l'envoi. Bartholdi reçoit avec enthousiasme les félicitations d'Edmond About à l'occasion de son mariage ; cependant, la "future Mme Bartholdi" n'existe pas ! Al'époque de cette lettre, le sculpteur n'a aucune intention de convoler en noces, malgré la cérémonieuse lettre qu'il adresse ici à son ami About, son compagnon de débauche aux côtés de Gustave Doré. Le célèbre sculpteur adresse cette énigmatiquelettre àEdmond About, autrement célèbre pour ses romans tel L'Homme à l'oreille cassée (1862) ou pour ses écrits en tant que journaliste républicain et anticlérical dans Le Figaro, Le Gaulois et même son propre journal Le XIXe siècle qu'il créeraen 1871. Dans son livre Alsace 1871-1872, ilfera notamment un portrait de la sévère Madame Bartholdi, mère du sculpteur, qui souhaitait adremment que son fils trouve épouse. Bien que cette lettre indique le contraire, Bartholdi se mariera seulement huit ans plus tard, en 1876, à Jeanne-Émilie Baheux de Puysieux,nancéienne d'origine modeste: l'union scandaleuse sera célébrée à la hâte de l'autre côté de l'Atlantique au grand dam de sa mère, également dans le butd'apaiser les investisseurs américains de la Statue de la Liberté qui n'approuvaient pas sasituation de célibataire. Selon André Gschedler, la mère de Bartholdi aurait annoncé le mariage de son filsplusieurs années même avant que ce dernier ne rencontre sa future femme, dans le but d'apaiser son entourage. Ceci pourrait expliquer les étonnantes lignes de cette lettre : "Je suis très sensible aux félicitations que vous m'adressez, au sujet demon mariage. Je suis coupable de vous l'avoir fait apprendre par d'autres que par moi ; mais je dois vous avouer que je me réservais le plaisir de vous l'annoncer personnellement". Le sculpteur mentionneégalement son agréablerencontre avec Hector Giacomelli, aquarelliste et dessinateur. Précieuse et esthétiquelettre du futur auteur de la Statue de la Liberté, dévoilant un épisode peu connu de ses biographes. "Mon cher ami, j'ai reçu la visite de M. Giacomelli et vous remercie du plaisir que vous m'avez procuré. Il s'est arrêté trop peu de temps malheureusement à Colmar mais j'espère l'y ramener une autre fois. Je suis très sensible aux félicitations que vous m'adressez, au sujet de mon mariage. Je suis coupable de vous l'avoir fait apprendre par d'autres que par moi ; mais je dois vous avouer que je me réservais le plaisir de vous l'annoncer personnellement. [...] Veuillez je vous prie me rappeler au souvenir de Madame About en lui présentant tous mes hommages. Je la remercie bien ainsi que vous des sentiments que vous témoignez d'avance à la future Mme Bartholdi et me réjouis infiniment de vous la présenter. Ma mère me charge de vous remercier de votre meilleur souvenir et moi je vous renouvelle tous mes remerciements du plaisir que vous m'avez fait en me faisant connaître un fort aimable artiste que j'aimais déjà par ses oeuvres. [...]" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86634

‎Alain GERBAULT‎

‎5 photographies d'époque de l'aviateur durant la Grande Guerre‎

‎s. d. [17 mars 1917] | 8.40 x 13 cm | 5 photographies‎

‎Superbe ensemble de cinq photographies originales, représentant l'aviateur Alain Gerbault et son équipage, au retour de son premier combat aérien, entre Picardie et Champagne, le17 mars 1917. Trois des photographies comportent des précisions manuscrites au crayon de papier au verso. Ces trois mêmes portent le cachet imprimé "Mme Houx Delapierre, 55, Paul Boudet, 53000 Laval", ville natale de Gerbault. Gerbaultremporte sa première victoire personnelle en abattant un ennemi à bord du "Smash", appareil n° 7 de l'escadrille des Loups, dont le numéro et le profil de loup figurent bien sur le fuselage de l'avion : «Quand il atterrit, son mécanicien voit que ce n'est pas du chiqué: la carlingue de son propre avion est criblée de 54impacts de balles » : le mécano et le mitrailleur posent devant l'avion sur l'un des clichés. L'aviateur pose sur trois photographies à bord de son appareil. Quatre poilus sont immortalisés sur la dernière image, devant l'avion de Gerbault. Ce pionnier de l'aviation de guerre se fera ensuite connaître sur les mers, avec sa traversée de l'Atlantique en solitaire d'Est en Ouest en 1923, et sera également un champion de tennis. Rares et précieux clichés d'un moment historique de l'aviation militaire française, témoignant d'un glorieux fait d'armes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86660

‎Auguste BARTHOLDI‎

‎Lettre autographe signée, après avoir présenté les prémices de sa Statue de la Liberté en Egypte‎

‎22 juin 1869 | 13.40 x 20.90 cm | 3 pages sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée et datée d'Auguste Bartholdi adressée à l'écrivain Edmond About. Trois pages à l'encre noire sur un bifeuillet à son en-tête.Traces de plis transversaux inhérents à l'envoi. Bartholdi revientd'Egypte après avoir présenté son projet de statue-phare pour le canal de Suez, qui verra finalement le jour aux Etats-Unis sous le nom deStatue de la Liberté. Le sculpteurdonne ses impressions après ce périple, etrapporte des soieries et des tapis persansdu bazar pour son ami. De mars à avril 1868, Bartholdi séjourne en Égypte pour soumettre son projet de monument au vice-roi Ismaïl-Pacha. L'idée d'une statue érigée à l'entrée du canal de Suez était née de la visite du sculpteur aupavillon de la société du canal à l'Exposition universelle de Paris. Ces travaux de percement méritaient à ses yeux une uvre pharaonesque : il imagine alors un colosseféminin de cinquante mètres,tendant son bras vers le ciel et brandissant une lanterne - qu'il baptise «L'Egypte apportant la lumière à l'Asie»,ou« L'Egypte éclairant l'Orient». Le pacha ainsi que le constructeur en chef du canal Ferdinand de Lesseps ne furent pas conquis : «De mon entreprise je ne puis pas vous donner de renseignements intéressants. Je ne sais vraiment pas moi-même si j'ai réussi ou non. Il faut attendre, j'ai trouvé un accueil bienveillant ; mais rien de caractérisé, à la mode Egyptienne.» L'idée prendra finalement germe outre-Atlantique, où son colosse sera accueilli avec enthousiasme par l'union franco-américaine et lui assurera une renommée internationale. Outre ses excursions à dos de baudet pour trouver un emplacement à son uvre sur les bords du canal, le sculpteur se prit à flâner dans les rues d'Alexandrie et du Caire, réalisant de nombreux croquis: «Je comptais retourner compléter mes études au bazar ; quand étant indisposé, j'ai été amené à partir brusquement [...] j'ai eu le plaisir de voir votre ami Arackel qui a été pour moi aussi aimable que votre lettre».Bartholdi remercie également About pour son élogieuse critique de ses uvresparue le 1er juin: «Il a fallu votre aimable petit mot dans la Revue des deux mondes pour me fourrer la plume dans les mains. Merci bien de votre caresse amicale» et l'entretient longuement à propos de soies et tapis qu'il lui avait promis: «L'habaye [abbaya] de soie bleue et or coûtait 180 au lieu de 175 et on ne me la laissait qu'a 130 dernier prix. Les tapis de Caramanie coûtaient 60 dernier prix, et je n'en ai vu que deux ou trois qui fussent beaux». Précieuse et esthétiquelettre de Bartholdi, dont l'infructueuse entreprise en Egypte se traduira aux Etats-Unis par son immortelle statue, devenue le symbole de toute une nation. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86644

‎Germaine Baronne de STAEL-HOLSTEIN‎

‎Lettre autographe signée à propos de son portrait par Elisabeth Vigée-Lebrun‎

‎s. l. 9 janvier 1809 | 11.70 x 18.30 cm | deux pages sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée de Germaine de Staël, datée de sa main du 9 janvier 1809 adressée à Julie Nigris, fille d'Elisabeth Vigée-Lebrun. Deux pages à l'encre noire sur un bifeuillet. Adresse autographe au verso et traces de cachet portant ses armes, ainsi que des tampons postaux. Plis inhérents à l'envoidéchirure avec manque, sans atteinte au texte, sur le feuillet d'adresse, dû à l'ouverture du cachet. Publiée en addendum dans les Souvenirs de Madame Vigée Lebrun, 1837, t. III, pp. 264-265. Germaine de Staël s'impatiente de recevoir son portrait sous les traits de son héroïne Corinne, commandée à la célèbre portraitiste Elisabeth Vigée-Lebrun. La lettre est un précieux maillon de la longue et fascinante histoire de ce portrait, que la baronne découvrira quelques mois plus tard. "J'ai renoncé Madame, à la gravure du portrait de Madame votre mère, c'est trop cher pour ma fantaisie et je viens d'éprouver un procès considérable qui m'oblige à des ménagements de fortune. Mais avez-vous la bonté de me dire quand le portrait de Corinne me sera remis par Mad. Le Brun ? Mon intention était de lui envoyer mille écus en le recevant mais n'ayant pas de ses nouvelles je ne sais pas du tout ce que je dois faire. Soyez assez bonne pour vous en mêler, et me négocier à cet égard ce que je désire. Une négociation qui me serait bien douce aussi c'est celle qui vous amènerait en Suisse cet été. Prosper dit qu'il y viendra. M. de Maleteste ne se laisserait-il pas séduire par cette réunion de tous ses amis ? J'ose me mettre du nombre. En le voyant une fois il m'a semblé que je rencontrais une ancienne connaissance." Germaine de Staël s'adresse à la fille de Vigée-Lebrun, Julie, en l'invitant ainsi que sa mère à égayer son exil. Elle tente également de rassembler à Coppet son propre amant ainsi que celui de Julie - Prosper de Barante et le marquis de Maleteste. Abhorrant la solitude, elle était résolue à inviter une foule de personnalités intéressantes. Deux ans plus tôt, Vigée-Lebrun avait commencé chez la baronne le portrait d'après nature de cette dernière sous les traits de l'héroïne de son dernier roman Corinne. L'artiste y avait rencontré les célèbres protagonistes du fameux groupe de Coppet : Frédéric de Prusse, Benjamin Constant et Juliette Récamier. Germaine avait déjà requis un changement auprès de Vigée Le Brun à peine la toile commencée et demandé un différent paysage de fond. Consciente de l'aspect ingrat de son modèle - ni elle ni la baronne ne s'en cachent - Vigée-Lebrun livrera un portrait ambitieux, à l'antique certes, mais à l'allure furieusement romantique, capturant le regard inspiré de la baronne au détriment de l'aspect néo-classique attendu.Malgré ses enthousiastes premières réactions, Germaine de Staël en commandera un autre à l'artiste local Firmin Massot. Ce dernier réalisera une piètre quoique fidèle copie de la composition originale, à l'exception du visage, et tout particulièrement du regard qu'il fait vide de toute émotion. La réaction de la baronne illustre le dilemme irréconciliable dont souffraient les femmes de lettres en ce début de XIXe siècle : tiraillées entre l'exercice d'un art intellectuel que Vigée-Lebrun avait magnifiquement capturé dans ce portrait, etles critères normatifs de la féminité auxquels Germaine de Staël voulait ressembler. Précieux feuillet de correspondance, quiréunit deux femmes illustres, la commanditaire et l'artiste dont les visions de la féminité s'affronteront bientôt de part et d'autre du chevalet. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86717

‎Georges CAIN‎

‎Lettre autographe datée et signée concernant un don de trois tableaux fait au musée Carnavalet‎

‎S. n. | Paris s. d. [ca 1905] | 10.50 x 13.50 cm | 2 pages sur un feuillet double‎

‎Lettre autographe datée et signée de Georges Cain, 16 lignes à l'encre noire à en-tête du musée Carnavalet dont il était le conservateur. Pliures inhérentes à l'envoi postal. "Cher maître et ami. Permettez-moi de me joindre - une fois par hasard ert exceptionnellement - à vos ennemis et de vous importuner en appelant votre bienveillance sur 3 envois fait à la société nationale par Mlle Germaine Kauffmann : portrait 857 Nature morte 858 Paysage 859. Merci d'avance à vous de respectueux attachement. Georges Cain." Georges-Jules-Auguste Cain fut un peintre historique mais aussi un écrivain qui puisa son inspiration dans l'histoire de Paris et de ses monuments. Il fut aussi conservateur du musée Carnavalet de 1897 à 1919. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86747

‎Paul SIGNAC‎

‎Bristol autographe signé remerciant son correspondant pour la critique bienveillante de son dernier tableau‎

‎s. d. [ca 1895] | 14 x 9.50 cm | un bristol recto verso‎

‎Bristol autographe signé de Paul Signac, 13 lignes rédigées à l'encre noire, à en-tête de son monogramme et de sa propriété de La Hune à Saint-Tropez. "Mon cher ami, Excusez-moi d'avoir tant tardé à vous remercier ; j'ai quitté Paris le lendemain de l'ouverture des Indépendants, sans avoir eu le temps ni d'aller vous serrer la main, ni de vous écrire. Je suis bien heureux que mon tableau vous ait plu et certainement très reconnaissant à votre amitié d'avoir bien voulu le signaler en si bons termes. Cordialement à vous, et merci de tout coeur. Paul Signac." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86782

‎Paul SIGNAC‎

‎"Je me suis mis à peindre... j'en avais faim" Lettre autographe signée, avec un croquis‎

‎Viviers 18 août (1926 ?) | 14 x 9.50 cm | quatre pages sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signé de Paul Signac, 4 pages rédigées à l'encre bleue, à en-tête de sa propriété de "Les Maraniousques Viviers (Ardèche)" Manques de papier sans atteinte de texte au pli central du bifeuillet et en marge inférieure du premier feuillet. Signac s'adresse à son correspondant depuis sa maisonnette sise sur la rive droite du Rhône, au sud de Montélimar où il venait de s'installer : "Ce pays est très beau et notre petite maison commence à s'organiser. Vous verrez cela en "redescendant". Il allait y séjourner jusqu'à la fin de sa vie. Après s'être consacré à l'illustration des Mémoires d'un touriste de Stendhal, il confie : "Je me suis mis à peindre... j'en avais faim". Le peintre continue sa missive sur un commentaire concernant probablement une maison dans le pays breton de son destinaire, où Signac, passionné de la vie portuaire, résidait régulièrement et avait réalisé nombre de ses toiles : "Il n'était pas très bien de leur part de nous augmenter d'une moitié du prix payé... précisément. [...] Il est bien qu'ils s'aperçoivent que leur maison n'est pas si facile à louer (absence de plage, de casino, de mer... ça ne va pas aux gens qui veulent dire à leur concierge "nous sommes allés aux bains de mers ! Et les tarifs croissants des chemins de fer empêchent bien des familles d'aller en Bretagne. Peut-être l'an prochain seraient-ils heureux de nous prendre... à l'ancien prix" Charmante lettre du peintre, qui en a agrémenté la deuxième page d'un petit soleil à l'encre. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86814

‎Henri MARTIN‎

‎Lettre autographe datée et signée à propos de problèmes qu'il rencontre pour la réalisation d'un tryptique‎

‎20 Février 1926 | 21.50 x 13.50 cm | un feuillet recto verso‎

‎Lettre autographe datée et signée d'Henri Martin, peintre post-impressionniste qui fut l'élève de Jean-Paul Laurens, 20 lignes rédigées à l'encre noire. Pliure centrale inhérente à l'envoi postal. En fin de missive, quelques notes de calcul à l'encre noire probablement tracées par le récipiendaire. * Henri Martin est contrarié dans son projet de tryptique qu'une municipalité désire lui commander : "De Monzie est venu à l'inauguration de mon exposition et nous avons parlé du projet de la mairie. Il m'a demandé de lui laisser la porte qui devait former le panneau central de mon triptyque. Je lui ai dit que si on devait le supprimer je renonçais à ce travail.", c'est pourquoi il prend conseil auprès de son correspondant : "Mais alors dans les salles du haut ne pourrait-on pas trouver l'emplacement désiré. Ce serait d'ailleurs plus prudent au point de vue conservation de mes peintures car enfin dans le vestibule du bas - il faut penser à la poussière de la route. Voudriez-vous regarder et me dire si vous voyez une place." "Il s'agit probablement du projet du "monument aux morts" pour la mairie de Cahors. Ce projet, soutenu par l'influent politique Anatole de Monzie, a mis plus de 10 ans à aboutir. La peinture est aujourd'hui conservée au musée de Cahors." (Nous remercions Mme Marie-Anne Destrebecq-Martin pour sa précieuse aide à l'élaboration de cette description). - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86822

‎Henri MARTIN‎

‎"Le souvenir des beautés nues à St Circq était tellement intense... et le désir de les peindre me tenaillait tellement que je n'ai pas réfléchi qu'ici j'avais des toiles qu'il était urgent de terminer..." Lettre autographe datée et signée s'excusant d'un retard dans la réalisation des commandes passées par l'Elysée‎

‎s. d. [ca 1920] | 11.50 x 17.50 cm | trois pages sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée d'Henri Martin, peintre post-impressionniste qui fut l'élève de Jean-Paul Laurens, 35 lignes rédigées à l'encre noire. Pliure centrale inhérente à l'envoi postal. Henri Martin est navré de s'être laissé emporter par son inspiration alors qu'il devait honorer une commande, certainement moins enthousiasmante, passée par l'Elysée: "Décidément mon cher ami je ne fais pas ce que je voudrais, cette fois je ne dois en prendre qu'à mon peu de réflexion. Voilà le souvenir des beautés nues à St Circq était tellement intense quand je vous ai écrit et le désir de les peindre me tenaillait tellement que je n'ai pas réfléchi qu'ici j'avais des toiles qu'il était urgent de terminer, tête de fillette, études de paysages en vue de décoration pour l'Elysée, etc...", il sollicite donc la mansuétude de son correspondant pour ce retard de délai dû au souffle créateur de l'artiste : "Excusez donc mon étourderie et mon enthousiasme, ah, vous l'avez trouvé le beau coin pour peindre et pour rêvasser aussi, l'un n'empêchant pas l'autre d'ailleurs." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 86823

‎Jean COCTEAU‎

‎"J'habite entre terre et ciel sur les échafaudages de la chapelle de Villefranche et j'ignore quand elle me laissera libre d'en descendre..." Lettre autographe datée et signée évoquant ses occupations artistiques du moment‎

‎Saint-Jean-Cap-Ferrat 31 Décembre 1956 | 21 x 27 cm | une page + une enveloppe‎

‎Lettre autographe datée et signée de Jean Cocteau, 12 lignes à l'encre bleue, à son ami Georges Bachelard. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Jean Cocteau est en pleinement accaparé par la décoration de la chapelle Saint-Pierre de Villefranche sur mer qu'il orne par amitié pour les pêcheurs du village à qui elle appartient. Il souhaite cependant se rendre disponible pour son ami"Viendrez-vous sur notre côte ? Mon adresse est villa Santo Sospir St Jean Cap Ferrat." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 87010

‎Félix VALLOTTON‎

‎"...J'ai en train plusieurs toiles et il faut qu'elles sèchent, et les envoyer, et encadrer..." Lettre autographe datée et signée relative à l'exposition des peintres de guerre organisée par le Musée des armées et à laquelle il doit participer en Octobre 1917‎

‎Honfleur 9 Juillet 1917 | 13.50 x 18 cm | deux pages sur double feuillet‎

‎Lettre autographe datée et signée de Félix Vallotton, 17 lignes à l'encre noire. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Avec les peintres Henri Lebasque et René Piot, Félix Vallotton part du 7 au 23 juin 1917 en Champagne et en Argonne pour faire des croquis et rechercher ses idées de tableaux. Malgré des difficultés et un retard dont il se plaint, il parviendraà proposer quatre de ses toiles à l'Exposition des peintres de guerre organisée par le Musée des Armées : "Ruines à Souain", "L'église de Souain en silhouette et cratère à Souain, le soir", "Le plateau de Bolante, le bois de Gruerie, le four de Paris", "Tir sur les premières lignes boches et soldats sénégalais au camp de Bailly" Soumis à des délais très brefs par l'Etat français, Félix Vallotton vitupère le manque de temps qui lui est accordé : "Lebasque me dit que le délai d'envoi expire le 20 de ce mois; C'est bien court ! N'y aurait-il pas moyen de prolonger un peu..." car ses toiles ne sont pas tout à fait terminées : "J'ai en train plusieurs toiles et il faut qu'elles sèchent, et les envoyer, et encadrer. S'il est possible de gagner ne fut-ce que quelques jours cela me rendrait grand service..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 87019

‎Robert MALLET-STEVENS‎

‎Exposition internationale de 1937 - Vitraux modernes‎

‎Editions d'art Charles Moreau | Paris 1937 | 25.50 x 33.50 cm | en feuilles‎

‎Edition originale ornée de 48 planches illustrées en phototypie sous portefeuille cartonné. Avant-propos de Paul Léon et introduction de Robert Mallet-Stevens. Portefeuille de l'éditeur en plein cartonnage crème, dos lisse et muet de toile verte, quatre auréoles en tête des plats qui sont légèrement et marginalement salis sans gravité. Bel exemplaire bien complet de ses 8 pages de texte et de ses 48 planches. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 87042

‎André BRETON‎

‎chroniques littéraires et aristiques parues dans Medium Manuscrit autographe paraphé‎

‎s. l. 1953 | 21 x 27 cm | 2 pages sur 2 feuillets‎

‎Manuscrit autographe d'André Breton trois fois paraphé de sa main, rédigé à l'encre noire sur deux feuillets. Multiples passages biffés et réécrits, annotations de sa main au crayon. Pagination au stylo bleu sur chacun des feuillets.Publié dans la revue Medium, Paris, 1resérie (feuille) no.8, juin 1953. Breton livre deschroniques littéraires et artistiques pleines de verve pour la revue surréalisteMédium - etfustige avec grande virulence les "faux témoins" et "témoins douteux"qui critiquent le Surréalisme. L'éloge duPremier bilan de l'art actuelde son ami Robert Lebel est l'occasion d'une attaque violente contre Michel Tapié : "Déplorons seulement quon ait fait appel [...] à un faux-témoin avéré comme M. Tapié, de qui nous avions déjà pu apprendre, au mépris de toute évidence, que ceux qu'il appelle dans son affreux jargon "les informels" (Mathieu, Riopelle, et autres) oeuvraient à rebours de toutautomatisme et qui a aujourd'hui le front de prétendre que Brauner, Maria, Matte et Dali ont pris l'initiative de rompre avec le surréalisme "où ils ne trouvaient plus leur compte" ce qui se passe tout autre commentaire". Dans trois autreschroniques, ilaccueille avec intérêt le nouvel ouvrage de Pierre Geyraud L'Occultisme à Paris : "Le récent procès dit "des J. 3" a appelé l'attention sur la personnalité du père de la victime, qui, sous l'anagramme de Pierre Geyraud, a mené une série d'enquêtes 'parmi les sectes et les rites" [...] M. Geyraud continue à y braver les menaces de graves représailles que lui ont valu ses divulgations. L'accent reste ici sur l'activité luciférienne [...]" salue les "originaux multiples" du peintre Jean Fautrier : "Par un procédé à lui, de la reproduction si fidèle d'une toile jusqu'à travers ses plus menus accidents de la pâte qu'il est impossible à l'oeil nu de distinguer les copies de l'original, Jean Fautrier est passé à la création d'originaux multiples[...] Le silence gardé par la critique sur cette entreprise attesterait à lui seul de sa valeur révolutionnaire. Brisant avec un mode d'agiotage particulièrement impudent, il ne s'agit rien de moins que de mettre la peinture vivante à la portée de ceux qui l'apprécient pour elle-même". et s'enthousiasme du chef d'oeuvreLa Chouette aveugledu poète iranien Sadegh Hedayat : "Jamais plus dramatique appréhension de la condition humaine n'a suscité pareille vue en coupe de notre coquille, ni pareille conscience de nous débattre hors du temps, avec les immuables attributs qui sont notre lot [...] Un chef d'oeuvre s'il en fût ! Un livre qui doit trouver place auprès de l'Aurélia de Nerval, de la Gradiva de Jensen, des Mystères d'Hamsun, qui participe des phosphorescences de Berkeley Square et des frissons de Nosferatu [...]." Superbe manuscrit du père du Surréalisme truffé d'annotations et de repentirs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 87124

‎Albert GLEIZES - Jean METZINGER‎

‎Du "Cubisme"‎

‎Eugène Figuière & Cie | Paris 1912 | 18.50 x 24 cm | broché‎

‎Edition originale sans mention, bon achevé d'imprimer du 20 octobre 1912. Dos et marges intérieures des plats restaurés, un discret pli sur au coin inférieur droit du premier plat. Ouvrage illustré de 26 planches reproduisant des oeuvres de Paul Cézanne, Pablo Picasso, André Derain, Georges Braque, Jean Metzinger, Marie Laurencin, Albert Gleizes, Fernand Léger, Marcel Duchamp, Juan Gris et Francis Picabia. Bel exemplaire malgré les restaurations, rare sans mention d'édition, de ce manifeste du Cubisme publié à l'occasion de l'historique exposition de la Section d'Or à la galerie La Boétie. "Il est difficile d'imaginer aujourd'hui le retentissement du livre de Gleizes et Metzinger. Lu, relu, célébré ou rejeté, il est très vite traduit en russe et en anglais. L'avant-garde culturelle russe le discute avec passion. Du critique américain Arthur Jerome Eddy au peintre roumain Marcel Janco, on en recommande la lecture, au risque d'oublier que ce sont moins des théoriciens que de bons peintres qui s'y expriment. Le poète flamand Paul van Ostaijen juge le livre aussi utile pour un écrivain que pour un artiste, et, de fait, l'abandon du souci des ressemblances des peintres cubistes répond aux fragmentations du sens et aux images insolites d'Apollinaire ou de Reverdy.Du cubisme pouvait conclure : « Aux libertés partielles conquises par Courbet, Manet, Cézanne et les impressionnistes, le cubisme substitue une liberté infinie ». On sait maintenant que le cubisme n'était pas une rupture mais une porte grand ouverte sur l'avenir." (Serge Fauchereau) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 87203

‎Louis ARAGON - (Willy RONIS)‎

‎Une séance photo avec Willy Ronis manuscrit original autographe‎

‎s. d. [avril 1948] | 21 x 30 cm | 4 pages sur 4 feuillets‎

‎Exceptionnel manuscrit autographe complet de Louis Aragon. 4 pagesau crayon sur 4 feuillets numérotés de sa main. Discrètre trace de décharge de rouille sur le premier feuillet et au verso du dernier. Pli horizontal sur l'ensemble des feuillets. L'article sera publié sous le titre "L'Art de prendre une photo pour Les Lettres Françaises" (Regards, 14 mai 1948). Aragon accompagne le grand Willy Ronis, le temps d'une séance photographique d'un portrait de mode pour LesLettres Françaises. Sur les pas de Ronis faisant virevolter son modèle, l'écrivainnous entraîne pendant quatre pages à travers un Paris enchanteuroù se mêlent vie populaire et élégance mondaine. "Il s'agissait d'illustrer Le Nez au vent, de Louis Chéronnet. La chronique avait pour thème : L'Elégance de Paris se déplace vers l'ouest, et plus précisément portait sur l'avenue Montaigne" commence Aragon dans sa chronique. Le temps d'une journée, l'écrivain documente avec fascination le travail du photographe dans l'un de ses décors de prédilection : les rues de Paris. Plusieurs tableaux se succèdent, dans le quartier Montorgueil,chez la chapelière, au studio de Ronis, dans l'avenue Montaigne,au théâtre des Champs-Elysées. Le maître mot, chez Aragon comme chez Ronis, est le mouvement. La photographien'a rien de statique, les impressions d'Aragon non plus. On saute, comme la modèle sur les clichés du photographe, d'un endroit à l'autre. Le portrait de l'élégante s'élargit, sous la plume de l'écrivain, à ses alentours, à la bouillonante vie de Paris qui s'arrête un instant le temps de contempler la silhouette de la mannequin animée par les instructions du photographe. Soixante ans plus tard, Ronis se souviendra de cette mémorable journée : "[Aragon] avait un très beau regard sur la photo. Il savait ce que c'était que l'image. Elsa aussi. Lui m'a fait travaillé quand il a fondé et dirigé les Lettres françaises. J'ai fait plusieurs reportages pour lui. Le premier petit reportage, c'était en 1947 ou 48, un reportage sur la mode avenue Montaigne. Aragon est venu avec moi, on avait choisi un mannequin. J'étais un peu intimidé par Aragon, c'était mon premier contact avec lui. Je voulais tirer le maximum de mon mannequin, je me démenais beaucoup car j'avais le trac. Me voir, ça l'a tellement amusé qu'il n'a pas fait le reportage écrit sur le mannequin mais sur moi travaillant. Je l'avais ensuite revu d'assez nombreuses fois, on se tutoyait." (Willy Ronis, entretien dansLibération,14 septembre 2009) Leurs chemins militants se croisèrent à de nombreuses reprises - Ronis contribua par ses clichés à témoigner des révoltes sociales qui secouent les années 1930 tandis qu'Aragon y consacra de nombreux articles. En 1949,le photographe suivra la journée commémorative de la tragédie d'Oradour-sur-Glane, à laquelle participent près de 400 artistes à l'initiative d'Aragon. Il sera également l'auteur de beaux portraits du couple Aragon-Triolet. Extraits du manuscrit : Willy Ronis m'avait donné rendez-vous à 10 h. 30, au coin de la rue Tiquetonne et de la rue Montorgueil. Paraît qu'il y photographiait des sportifs. Ah ! c'était ce restaurant où, jadis, on allait manger avec Vaillant-Couturier, et il y avait des types de l'AF [Action Française] qui nous fusillaient du regard... En fait de sportifs, Willy était là, dans son veston de velours, avec ses bésicles, qui prenait de droite et de gauche, au comptoir, un couple d'amoureux. Gentils, les amoureux... La petite, surtout... C'est peut-être un sport. [...] Il n'y a rien de plus solennel que Caroline Reboux. C'est le temple des chapeaux. S'il vivait de nos jours, c'est ici qu'Aristote écrirait. Caroline Reboux, elle, a fait les bibis de Nana et d'Eugénie de Montijo ; chez elle, Bel-Ami se tortillait la moustache en regardant dans les glaces les dames essayer leurs coiffures... La cour d'Angleterre n'a été, pendant trois règnes, chapeautée que de ces mains-là...Enfin, un photographe ici, c'est un scandale. J'ai laissé le mien‎

Referencia librero : 87239

‎Adolphe BASLER‎

‎Suzanne Valadon‎

‎Georges Crès & Cie | Paris 1929 | 14.50 x 19.50 cm | broché‎

‎Edition originale illustrée de 32 reproductions en héliogravure Tampons imprimés de la fondation Dufraine de l'Institut de France au verso du premier plat, sur la page de faux-titre (en dessous de l'envoi autographe) et en tête de la page 75. Envoi autographe signé d'Adolphe Basler à l'historien et mécène Charles Kunstler. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 87370

‎Leonor FINI‎

‎Lettre manuscrite datée et adressée à Gérard Leman à propos d'un portrait photographique qu'elle lui envoie‎

‎Saint Dyé sur Loire 16 mai 1978 | 21 x 27 cm | deux feuilles‎

‎Lettre manuscrite datée et signée de Léonor Fini, 8 lignes à l'encre noire adressée à Gérard Leman depuis son domicile de Saint Dyé sur Loire (Loire-et-Cher), concernant la reproduction photographique d'un de ses portraits que lui a réclamé son correspondant. Nous joignons ce fameux portrait photographique sur lequel Leonor Fini a précisé ces quelques mots : "ma sympathie pour Gérard Leman. Leonor Fini." Traces de pliures inhérentes à l'envoi postal. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 87384

‎Leonor FINI‎

‎"le public est fanatique (presque) pour moi Lettre manuscrite datée et adressée à Gérard Leman à propos du succès de ses récentes expositions‎

‎Saint Dyé sur Loire 28 Décembre 1978 | 21 x 29.50 cm | un feuillet recto-verso + une enveloppe‎

‎Lettre manuscrite datée et signée de Léonor Fini, 41 lignes à l'encre noire adressée à Gérard Leman depuis son domicile de Saint Dyé sur Loire (Loire-et-Cher), sur un feuillet recto-verso de papier bleuté. Traces de pliures inhérentes à l'envoi postal, enveloppe jointe. Leonor Fini est satisfaite des dernières expositions de ses oeuvres et a même adressé un de ses catalogues à son correspondant : "Je vous envoie à part un petit livre-catalogue de la dernière exposition de peinture (fermée pour les fêtes, elle va se réouvrir le 8 janvier- les dessins sont toujours visibles dans l'autre galerie qui est ouverte) Les deux expositions ont eu un succès et une foule journalière assez étonnant..." Elle se réjouit de l'engouement du public provincial pour ses oeuvres : "Visiblement les gens ont assez de la mon peinture qui envahissait Paris..." mais s'offusque des ragots colportés par le microcosme intellectuel parisien la concernant, jaloux de son triomphe populaire: "Et cela amène de "vengeances" plus ou moins conscientes - le fait par exemple - que dans le chapeau de l'article de Lanoux on me vielli de bonnes 20 ans ! En plus je déteste la nomination "Grande dame" je ne suis la grande dame de rien et de personne. Je suis autre chose..." Elle se plaint également de la qualité des reproductions de ses oeuvres dans certains catalogues et du manque de professionnalisme des éditeurs : "Je vous préviens que dans le petit catalogue les couleurs trop vertes sont fausses. Ce sont des gris bleutés - légèrement verts parfois. En outre, les reproductions parfois mal coupés. La hâte de l'exécution - le "ni du fautisme" galopant est en la cause..." Enfin, Leonor Fini, afin de tempérer son mécontentement à l'égard de l'intelligentsia parisienne, se fend d'un affectueux : "Bonne année - portez vous bien" pour son ami. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 87385

‎Leonor FINI‎

‎"Pliée en deux. Vous l'avez malmener. Je ne la signe pas - ni je vous l'envoie" Amusante lettre manuscrite datée signée et adressée à Gérard Leman dans laquelle elle s'offusque du traitement qu'il a reservé à l'une de ses photographies‎

‎Paris 11 Avril 1986 | 21 x 29.50 cm | une feuille + une enveloppe‎

‎Lettre manuscrite datée et signée de Léonor Fini, 22 lignes à l'encre noire adressée à Gérard Leman depuis son domicile parisien. Traces de pliures inhérentes à l'envoi postal, enveloppe jointe. Gérard Leman souhaite que l'artiste lui dédicace une photographie qu'il lui a envoyée, mais Leonor Fini n'est pas contente du mauvais sort qu'a subi son portrait : "Mais - mais - mais -vous monsieur vous m'envoyez aussi une photographie (belle à à signer et dédicacer. Pour cette photographie vous ne vous êtes même pas donné le peine de chercher une enveloppe longue ou plus grande. Pliée en deux. Vous l'avez malmener. Je ne la signe pas - ni je vous l'envoie." Elle est également fâchée par un brocanteur lillois qui n'a pas même pris la précaution de la tenir au courant d'une exposition de ses oeuvres à des fins mercantiles : "Je la ferai photographier et je l'enverrai à ce monsieur brocanteur déguisé en marchand. Je sais qu'il m'a exposé à Lille sans même m'en avertir." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 87390

‎Leonor FINI‎

‎Lettre manuscrite datée signée et adressée à Gérard Leman sur un papier à motifs psychédéliques lui adressant ses bons voeux pour 1968‎

‎Paris 29 Janvier 1968 | 21 x 29.50 cm | une feuille‎

‎Lettre manuscrite datée et signée de Léonor Fini, 12 lignes au feutre rouge adressée à Gérard Leman. Traces de pliures inhérentes à l'envoi postal. Leonor Fini lui signale l'existence d'une biographie la concernant : "Il existe chez Pauvert éditeur un livre sur moi texte de Brion et plusieurs reproductions - dont certains en couleurs. Vous pouvez le commander dans toutes les librairies." ainsi qu'une prochaine parution : "En octobre sortira une grande monographie sur moi à la guilde du livre en Suisse." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 87391

‎Jean COCTEAU‎

‎"je vous remercie pour votre lettre qui me prouve que je n'ai pas eu tort de sortir des rails..." Lettre autographe datée et signée remerciant son admirateur‎

‎Saint-Jean-Cap-Ferrat 6 Janvier 1960 | 21 x 27 cm | une page + une enveloppe‎

‎Lettre autographe datée et signée de Jean Cocteau, 9 lignes à l'encre noire, à son ami Georges Bachelard depuis sa villa de Santo Sospir de Saint-Jean-Cap-Ferrat. Traces de pliures inhérentes à l'envoi postal, enveloppe jointe et abondemment rédigée par Jean Cocteau. Jean Cocteau adresse tous ses voeux de réussite à son ami et le remercie pour sa dernière lettre qui l'a conforté dans la voie qu'il poursuit. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 87393

‎Antonin ARTAUD‎

‎"La peinture de Balthus est d'une actualité suffisante pour se passer de l'actualité" Lettre autographe datée et signée sur la première exposition de Balthus à Paris‎

‎Paris 27 Avril 1934 | 21 x 27 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe datée et signée dAntonin Artaud, à en-tête de la brasserie Le Dôme, adressée à Maurice Martin du Gard, fondateur et directeur des Nouvelles Littéraires, 29 lignes à lencre bleue dune écriture nerveuse. Traces de pliures et petites déchirures marginales inhérentes à lenvoi postal et à la manipulation. Petites taches au début de la lettre. Antonin Artaud se bat pour publier son article sur la peinture de Balthus, exposée pour la première fois en France. Il défend avec férocité celui quil considère comme son «?double?», tant ils étaient semblables physiquement et intellectuellement. * Lors de cette première exposition de Balthus en galerie en 1934, ses représentations de jeunes femmes pubères tendant vers un voyeurisme empreint de rêves excitants ont scandalisé le public parisien. Artaud, justement, se retrouve dans latmosphère étrange des toiles balthusiennes et compte parmi les premiers écrivains à reconnaître limportance de son uvre. Les deux hommes sétaient rencontrés (ou retrouvés, peut-on dire) par hasard au café de Flore deux ans auparavant. «?Un lien étrange les unissait, croyait Balthus, dautant quil lui devait dêtre encore en vie. Cest en juillet 34, que le poète sauva de justesse le peintre, victime dune intense dépression, du suicide quil venait de mettre à exécution. Curieusement, il est arrivé ce jour-là en courant dans mon atelier au moment où jallais déjà très mal, et il sest précipité sur moi et comme il avait lui-même pris beaucoup de drogues dans sa vie, il a tout de suite compris?» (Zoé Balthus, citant Balthus lui-même). Quelques mois avant cette grave crise du peintre, Artaud réclame son manuscrit écrit à loccasion de la première exposition individuelle de son ami à La Galerie Pierre, ouverte le 13 Avril 1934 au 6 de la rue des Beaux-Arts. Lauteur dHéliogabale ou lanarchiste couronné (qui paraît la même année) se montre surpris et un brin courroucé du peu dintérêt que témoigne la revue?: «?Je vous ai adressé il y a quinze jours un article sur lexposition Balthus dont tout le monde parle. Il me semblait que les Nouvelles littéraires se devaient den parler.?» Sa prose poétique et sibylline chantera souvent les louanges de Balthus, cet alter ego qui refusera également les dogmes du Surréalisme. La rédaction des Nouvelles littéraires semble même négliger le travail de lécrivain ce qui lirrite au plus haut point?: «?Bien que les manuscrits non insérés ne soient pas rendus, on me rend toujours mes manuscrits, et en général après les avoir publiés.?» Il insiste donc pour récupérer son bien et sinsurge encore contre lincompréhensible et aveugle silence de la revue pour luvre du grand peintre?: «?Je vous serai donc reconnaissant de me dire ce que vous comptez en faire car la peinture de Balthus est dune actualité suffisante pour se passer de lactualité. Un article sur lui peut donc paraître en tout temps. Si vous pensiez ne pas devoir le publier je vous demande de vouloir bien me le renvoyer...?» Cet article est probablement le même quArtaud publiera finalement dans le quotidien mexicain El Nacional deux ans plus tard, célébrant une nouvelle fois la peinture de son ami. Belle lettre manuscrite du fougueux et irascible Antonin Artaud, découvreur de la peinture de Balthus. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 87415

‎Eric TABARLY‎

‎Le tour du monde de Pen Duick VI‎

‎Editions du Pen Duick | Paris 1977 | 15.50 x 23.50 cm | broché‎

‎Nouvelle édition. Agréable exemplaire, iconographie. Envoi autographe signé d'Eric Tabarly à Hélène Petit. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 87906

‎Nelly KAPLAN‎

‎Manifeste d'un art nouveau : La polyvision‎

‎Caractères | Paris 1955 | 14.50 x 19.50 cm | broché‎

‎Edition originale imprimée à 750 exemplaires. Avant-propos de Philippe Soupault. Envoi autographe daté et signé de Nelly Kaplan à Henri Guillaumet : "... ami de l'oeuvre d'Abel Gance, en cordial hommage" Nelly Kaplan fut pendant plusieurs années l'assistante d'Able Gance qui lui confia le soin de rédiger cet opuscule explicatif de son invention: La polyvision. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 87457

‎Wou-Ki ZAO‎

‎Couleurs et mots‎

‎Le cherche midi | Paris 1998 | 23 x 28 cm | reliure de l'éditeur‎

‎Edition originaleillustré de reproductions d'oeuvres de Zao Wou-Ki. Reliure de l'éditeur en pleine toile bleu, dos lisse, bel exemplaire complet de sa jaquette illustrée. Envoi autographe signé de Zao Wou-Ki à Pierre Bourgeois. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Referencia librero : 87447

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