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‎LUKACS (Georg).‎

‎Lénine.‎

‎EDI, 1965, in-8°, 129 pp, préface de J.-M. Brohm, broché, bon état‎

‎L’essai de Lukács sur Lénine, écrit en 1924, est, en même temps que Geschichte und Klassenbewusstsein (1923), un produit de la première période marxiste du philosophe hongrois, quand celui-ci se rapporta principalement à l’œuvre du jeune Marx des Thèses sur Feuerbach et de l’Idéologie allemande. Avec Geschichte und Klassenbewusstsein et avec l’œuvre de la période pré-marxiste, Die Theorie des Romans (1920), l’essai sur Lénine a été à la base de la condamnation de Lukács faite par le régime stalinien. Il a été par conséquent répudié par son auteur et est jusqu’à présent resté ignoré par l’orthodoxie communiste officielle.‎

Riferimento per il libraio : 106870

‎STALINE (Joseph).‎

‎Matérialisme dialectique et matérialisme historique (septembre 1938).‎

‎P., Editions Norman Bethune, 1971, pt in-8°, 40 pp, broché, état correct‎

‎La philosophie marxiste se prétend une philosophie scientifique, la première à mériter ce titre. Ce privilège, elle le tient d’avoir su formuler la méthode universelle de toutes les sciences. Cette méthode, c’est la dialectique matérialiste. Le « matérialisme dialectique » est ainsi la doctrine philosophique qui énonce les principes d’une méthodologie générale des sciences, dont les « applications » sont donc d’abord à chercher dans l’étude, qui fut historiquement première, des phénomènes de la nature. C’est parce que la même méthodologie a été par Marx étendue aux phénomènes de la vie sociale que le matérialisme historique est lui-même une science. Staline ouvrira son opuscule de septembre 1938 sur ces lignes : « Le matérialisme dialectique est la théorie générale du Parti marxiste-léniniste. Le matérialisme dialectique est ainsi nommé parce que sa façon de considérer les phénomènes de la nature, sa méthode d’investigation et de connaissance, est dialectique, et son interprétation, sa conception des phénomènes de la nature, sa théorie est matérialiste. Le matérialisme historique étend les principes du matérialisme dialectique à l’étude de la vie sociale ; il applique ces principes aux phénomènes de la vie sociale, à l’étude de la société, à l’étude de l’histoire de la société. » (Dominique Lecourt)‎

Riferimento per il libraio : 107080

‎FRIEDMAN (Michel).‎

‎Ils ont fui la liberté. La tragique odyssée des Juifs qui veulent retourner en URSS.‎

‎P., Encre, 1979, in-8°, 211 pp, broché, bon état‎

‎"Juifs en URSS, Soviétiques en Israël, ils veulent rentrer chez eux." — "Quelques centaines d'apatrides réfugiés en Autriche posent l'un des plus effarants problèmes politiques et moraux actuels : alors que tant de leurs pareils tentent désespérément de quitter l'Union soviétique, eux attendent vainement la permission d'y retourner."‎

Riferimento per il libraio : 107348

‎GRAY (Michael).‎

‎De sang impérial. L'histoire extraordinaire de la survie du Tsarévitch.‎

‎L'Archipel, 1999, gr. in-8°, 345 pp, traduit de l'anglais, 32 pl. de photos hors texte, 4 cartes et plans, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état‎

‎Le 16 juillet 1918, le règne des Romanov s'achevait dans un bain de sang. A la tombée de la nuit, Nicolas II, sa femme et tous ses enfants, détenus dans une datcha de Iekaterinbourg, tombaient sous les balles des gardes rouges. Tous ? Lorsque les restes du Tsar et des membres de sa famille sont retrouvés et identifiés en 1992, chose étonnante, deux corps manquent : celui de la grande-duchesse Maria et celui d'Alexis Romanov, le Tsarévitch, sur le compte duquel les légendes les plus folles courent depuis des années. Aujourd'hui, le soupçon est devenu quasi-certitude : l'enfant a échappé au massacre de 1918. L'extraordinaire découverte de Michael Gray va plus loin encore : le Tsarévitch serait passé à l'Ouest sous le nom de Nikolaï Chebotarev et serait mort en 1987, après avoir vécu en Sibérie, à Constantinople, en Yougoslavie, en France, en Irlande et enfin à New York. Quant à l'auteur, il serait le fils de ce prince en exil, né de ses amours avec Marina de Grèce, à laquelle le Tsarévitch avait été promis des années auparavant. Pourquoi l'exhumation officielle des corps de Iekaterinbourg fut-elle réalisée de façon si précipitée ? Quel était, au lendemain de la révolution d'Octobre, le rôle du "Cartel des Rois", cette alliance secrète entre les monarques européens ? Qui avait intérêt à faire croire à l'hémophilie du Tsarévitch ? Autant de questions auxquelles Michael Gray apporte des réponses. A l'appui de sa démonstration, des documents inédits, dont certains proviennent des archives du KGB : correspondance entre le confesseur de la Tsarine et Chebotarev, tests génétiques, messages cryptés des espions chargés de surveiller le Tsarévitch et, surtout, photos de l'album de famille de Chebotarev qui, comparées à celles des Romanov, sont plus parlantes que tous les actes de naissance. Un document historique exceptionnel.‎

Riferimento per il libraio : 107753

‎RUDNITSKI (Konstantin).‎

‎Théâtre russe et soviétique 1905-1935. Avant-garde et tradition.‎

‎P., Thames & Hudson, 2000, in-4°, 319 pp, richement illustré de 457 reprorductions dont 64 en couleurs, broché, couv. illustrée, très bon état‎

‎Entre 1905 et 1935, la Russie fut le terrain privilégié d'expériences scéniques qui devaient bouleverser à tout jamais les théories sur le théâtre dans le monde. Entre la révolution de 1905 et celle de 1917, la question de l'avenir de cette forme d'art se trouva placée au cœur des préoccupations artistiques russes et, au cours des années qui suivirent 1917, le théâtre, tout à coup confronté à une nouvelle réalité sociale et à un public considérablement élargi, entra dans une période intense d'exploration, d'innovation et d'expérimentation. Répondant au défi de Lénine pour qui le théâtre devait être "plus qu'un simple spectacle", les auteurs, les metteurs en scène et les scénographes s'essayèrent à toutes les formes du genre, du théâtre de rue au théâtre de studio, du futurisme déclamatoire au drame domestique, de la propagande avouée aux subtilités psychologiques, provoquant une révolution esthétique sans précédent, qui étonne aujourd'hui encore par l'ampleur de sa vision et une pertinence intacte. Konstantin Rudnitski, l'auteur de cet ouvrage, historien du théâtre et critique mondialement reconnu, vécut lui-même au cœur de ce mouvement artistique et noua des liens personnels avec un grand nombre de ses protagonistes. Il retrace dans ce livre l'extraordinaire effervescence intellectuelle du théâtre russe puis soviétique, des premières années du XXe siècle jusqu'à 1935. Analysant les impulsions qui suscitèrent ces différents mouvements, il étudie les principales lignes de leur développement à travers les multiples débats d'idées dans lesquels s'engagèrent les grands metteurs en scène de l'époque, tels que Stanislavski, aux côtés des avant-gardistes – Meyerhold notamment –, des constructivistes et des futuristes menés par Maiakovski. Cette passionnante étude critique est étayée par une quantité considérable de documents d'époque et de dessins inédits des plus grands artistes modernistes – Malevitch, Exter, Popova ou Rodchenko – que Rudnitski n'a pu rassembler que parce qu'il avait des relations privilégiées avec l'avant-garde artistique russe. Plus de 450 photographies, rares pour la plupart, permettent ainsi de suivre pas à pas l'évolution du théâtre russe à travers l'analyse détaillée d'un grand nombre de spectacles, et font de cette étude l'ouvrage le plus complet jamais publié en France sur le sujet.‎

Riferimento per il libraio : 108003

‎WHITE (William L., correspondant de guerre).‎

‎Six semaines en Russie : été 1944.‎

‎Editions du Réseau, s.d. (1945), in-8°, 32 pp, agrafé, bon état. Rare‎

Riferimento per il libraio : 108299

‎SCHWARZ (Solomon).‎

‎Les Ouvriers en Union soviétique.‎

‎P., Marcel Rivière, 1956, fort in-8°, 535 pp, traduit de l'anglais, index, broché, bon état. la présente édition française, revue et mise à jour par l'auteur, comporte un chapitre inédit sur les syndicats‎

‎Croissance et transformations de la classe ouvrière ; Transformation du marché du travail ; Transformation du statut du travail ; Evolution et politique des salaires (jusqu'en 1941) ; Evolution et politique des salaires (depuis 1941) ; Durée et conditions de travail ; Les assurances sociales ; Les syndicats. — "Le livre de Schwarz, publié aux Etats-Unis en 1952, est devenu un classique de la littérature sur l'économie soviétique. Dans des chapitres très denses par suite de l'abondance des renseignements amassés, l'auteur retrace les transformations de la classe ouvrière et l'élaboration d'un statut du travail qui se propose de mobiliser la force de travail au service des plans d'industrialisation. Le rôle des syndicats n'est pas de défendre les travailleurs, mais de les encadrer. La politique des salaires, comme celle de la Sécurité sociale, est dominée par le souci de la productivité la plus élevée. Il n'est pas étonnant que le contrôle exercé sur les travailleurs soit largement coercitif..." (Raymond Barre, Revue économique, 1957)‎

Riferimento per il libraio : 108457

‎RADZINSKY (Edvard).‎

‎Nicolas II, le dernier des tsars.‎

‎Le Cherche Midi, 2002, gr. in-8°, 502 pp, traduit du russe, 16 pl. de photos hors texte, notices biographiques, index, broché, couv. illustrée, bon état‎

‎Nicolas Romanov devient prince héritier en 1881, après l'assassinat de son grand-père, le tsar réformateur Alexandre II. Lui-même sera exécuté dans une cave d'Ekaterinbourg en Russie, en 1918, avec sa famille. Entre-temps, son règne, son existence auront été marqués au sceau de la guerre et de la révolution. Edvard Radzinsky commence par « feuilleter » le journal intime du tsar. Au fil des pages se reconstitue l'image d'un jeune homme qui, n'était sa condition de futur souverain, eût pu être tout simplement « comme les autres » : parties de chasse et de pêche, goût du sport et de la vie militaire, bals et premières amours, puis rencontre avec celle qu'il épousera en 1894 : « Alix », la future tsarine Alexandra Fiodorovna. Dès lors, le bonheur de Nicolas serait à peu près sans nuage, sans la mort subite de son père, Alexandre III en 1894. Bon gré mal gré, Nicolas ceint la couronne. C'en est fini de sa quiétude. Terrorisme, manifestations de rues, problèmes diplomatiques, tout semble s'enchaîner pour conduire à l'année 1914, le « début de la fin ». Survient la révolution. Nicolas et sa famille se retrouvent bientôt prisonniers du nouveau pouvoir, qui se sait bien peu solide mais ne reculera devant rien pour rester aux commandes. Le tsar déchu est-il une menace potentielle ? Qu'à cela ne tienne ! On l'éliminera. Et le massacre commence. Témoignages de contemporains et acteurs des événements, archives, enquêtes, Edvard Radzinsky multiplie les approches et fouille le passé pour tenter de reconstituer les faits et d'éclaircir les nombreux points demeurés obscurs de la tragédie russe. Une tragédie qu'il fait revivre au lecteur, à sa manière impressionniste, dont l'émotion n'est pas la moindre des composantes.‎

Riferimento per il libraio : 108637

‎MARIE-SCHWARTZENBERG (Nadine).‎

‎La Russie du crime.‎

‎PUF, 1997, gr. in-8°, 191 pp, biblio, index, broché, bon état (Coll. Connaussance de l'Est)‎

‎Criminalité, mafia, corruption font la une des organes de presse russes. Le monde du crime est-il le présent et l'avenir de la Russie démocratique ou bien constitue-t-il un épouvantail brandi par des journalistes assoiffés de sensationnel et des politiciens retors ? Pour répondre à cette question décisive, cet ouvrage établit une géographie économique de la mafia, recense la liste de ses principaux secteurs d'activité, démonte les mécanismes de son fonctionnement, étudie ses réseaux d'influence et sa pénétration au sein de l'État et de ses principales composantes (administration présidentielle, ministères de l'Intérieur, de la Défense, Procurature...). La Russie du crime examine enfin le rapport entre les réformes économiques engagées à partir de l'effondrement de l'URSS et les différentes manifestations du crime organisé à l'intérieur et à l'extérieur de la Russie, en même temps que leurs incidences sur la société.‎

Riferimento per il libraio : 109288

‎VINAVER (Krystyna)(dir.).‎

‎La Crise de l'environnement à l'Est. Pays en transition et expérience française d'une économie mixte.‎

‎L'Harmattan, 1993, gr. in-8°, 190 pp, références bibliographiques, broché, bon état (Coll. Pays de l'Est)‎

‎Emprunter la voie démocratique d‘une économie de marché tout en affrontant une grave crise socio-économique et une crise de l’environnement, tel est le défi relevé par les pays de l'Est depuis 1989. L'expérience française montre que le libre marché ne permet pas à lui seul de résoudre les problèmes d'environnement... Cet ouvrage rassemble des contributions de chercheurs, de décideurs, de militants. Il se propose de confronter les problèmes et les attentes des pays de l'Est en matière de politiques de développement socio-économique et d'environnement aux expériences françaises dans ce domaine.‎

Riferimento per il libraio : 109422

‎[Lénine] – Collectif.‎

‎Lénine.‎

‎Hachette, 1972, gr. in-8°, 270 pp, 224 gravures et photos, reliure skivertex carmin éditeur, rhodoïd, bon état (Coll. Génies et réalités)‎

‎Du militant au chef d'Etat (Gérard Walter) ; Lénine, « homme nouveau » ou héritier de la vieille Russie ? (Alain Besançon) ; Stratège d'une révolution mondiale (Annie Kriegel) ; La pensée économique de Lénine : idéal et réalités (Alfred Sauvy) ; Le parti, la révolution, l'Etat (Kostas Papaioannou) ; Lénine était-il un humaniste ? (Roger Garaudy) ; Le message de Lénine (François Fejtö).‎

Riferimento per il libraio : 109542

‎OSSENDOWSKI (Ferdinand-Antoine).‎

‎Lénine.‎

‎Albin Michel, 1932, pt in-8°, 445 pp, traduction de Paul Kleczkowski et Robert Renard, broché, bon état. Edition originale sur vélin supérieur (il n'est pas mentionné de grand papier)‎

‎"Avant tout, il faut détruire tout ce qui existe, tout démolir de fond en comble. Alors seulement nous pourrons créer un monde nouveau !...". Lénine en est convaincu, il faudra lutter et vaincre coûte que coûte. Et lui seul, l'homme aux yeux bridés dont le frère fut pendu, possède la volonté et la science du chef attendu. Travail, abnégation, meurtres, trahisons et massacres ne seront pour lui que les moyens d'atteindre son but sur une route exonérée des limites de la moralité. Fondateur de l'Union soviétique, instigateur de la Tchéka et des premiers camps de travail forcé, penseur et acteur de l'une des premières apparitions du totalitarisme comme philosophie politique, Lénine est ici raconté dans un roman extraordinaire de force par l'un des grands témoins de cette époque.‎

Riferimento per il libraio : 109678

‎WALTER (Gérard).‎

‎La Révolution russe.‎

‎Albin Michel, 1972, in-8°, 622 pp, une pl. en couleurs hors texte, 3 cartes, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Le Mémorial des siècles)‎

‎Vue d'ensemble par Gérard Walter (130 pp), suivie de textes de Lénine, Trotski, Staline, Soukhanov, Kérenski, Broussilov, Kautsky, Rosa Luxemburg et des Actes de la Révolution.‎

Riferimento per il libraio : 110038

‎KÉHAYAN (Nina et Jean).‎

‎Rue du Prolétaire rouge. Deux communistes français en URSS.‎

‎Seuil, 1978, in-8°, 222 pp, broché, couv. illustrée, qqs rares annotations stylo, bon état‎

‎Témoignage désabusé et critique sur l'Union soviétique de deux anciens militants communistes. Tout a commencé par une histoire d'amour pour un pays, pour un peuple. Communistes français, Nina et Jean Kéhayan sont partis travailler en URSS, au service du PCUS, de 1972 à 1974. Pendant sept cents jours, avec leurs deux jeunes enfants, ils ont partagé intensément la vie quotidienne des Soviétiques. Revenus en France, ils ont voulu témoigner : la course folle aux produits de toutes sortes, la paupérisation sexuelle, l'alcoolisme, l'enfance livrée à la propagande, le parti-réducteur-de-têtes... mais aussi l'autodéfense individuelle et puis encore, lointaines, colorées, vivaces, les terres de Russie, de Géorgie, d'Arménie. Une dénonciation des mensonges colportés pendant des décennies par le parti communiste français sur la vraie nature de l'Union soviétique. — Deux communistes français en URSS. "Pour y aller, c'est très simple. Tu prends le métro à Kirov, après Marx tu changes à Place-de-la-Révolution, tu descends à Maïakovski, puis laissant derrière toi l'hôtel Pékin, tu longes la ceinture des jardins sur le trottoir qui fait face à l'ambassade du Chili, et tu tournes à gauche dans la rue du Prolétaire rouge, celle qui se trouve avant le théâtre de marionnettes d'Obreztsov. Impossible de te tromper. Il n'y a qu'un restaurant." Un restaurant de Moscou. Les touristes n'y mettent jamais les pieds. On est ici entre Soviétiques, et l'on peut parler à cœur ouvert. Dans le calme. Le juke-box, en panne, ne risque pas de couvrir les voix. Travaillant en URSS au service du PCUS, Nina et Jean Kéhayan s'y rendent à la moindre occasion pour discuter avec des Russes, des Arméniens, des Juifs des Ouzbeks et tant d'autres... Communistes français, ils partagèrent intensément la vie quotidienne des Soviétiques. Pendant sept cents jours. Avec leurs deux enfants. Aujourd'hui, préoccupés de l'enjeu démocratique en France, ils témoignent. La course folle aux produits de toutes sortes, la paupérisation sexuelle, I'alcoolisme, I'enfance livrée à la propagande, le parti-réducteur-de-têtes... mais aussi l'autodéfense individuelle... et, lointaines, colorées, vivaces, les terres de Russie, de Géorgie, d'Arménie... Leur livre impose une vision sans précédent de l'Union soviétique. Pourtant, tout avait commencé pour eux par une histoire d'amour pour un pays, pour un peuple. (4e de couverture)‎

Riferimento per il libraio : 110111

‎SLONIM (Marc).‎

‎Les onze Républiques soviétiques. Russie, Ukraine, Russie blanche, Azerbaïdjan, Géorgie, Arménie, Turkménistan, Ouzbekistan, Tadjikistan, Kasakstan, Khirghizie.‎

‎Payot, 1937, in-8°, 291 pp, 7 cartes, broché, bon état (Coll. Bibliothèque géographique)‎

‎"L'éditeur Payot vient de publier sur ce pays, sous le titre « Les onze Républiques soviétiques » et sous la signature de M. Marc Slonim, une étude objective donnant des détails géographiques et ethnographiques qu'on lira avec grand intérêt. Cet ouvrage, écrit par un spécialiste des choses russes et qui comble une lacune, nous fait pénétrer dans ce monde aussi gigantesque que varié, formant non pas un seul pays, mais de nombreux pays différant l'un de l'autre par leur climat, par leur sol, leur population, leur histoire. Toutes ces races et ces peuples sont tellement hétéroclites qu'on se demande vraiment comment a pu être réalisée leur unité d'Etat. Quand on parle de l'URSS, que se représente-t-on ? Les toundras gelées de l'Extrême-Nord que baigne l'océan Glacial ou les côtes méridionales de Crimée remplies de magnifiques palmiers ou de magnolias en fleurs? Les beaux champs qui s'étendent à vue d'oeil dans les régions centrales ou les déserts brûlés de l'Asie aux lacs salés et aux dunes de sable ? Les forêts vierges de la Sibérie ou les sommets de la Kirghizie, qui dépassent les plus hauts pics des Alpes ? Les villes étincelantes et leurs millions d'habitants, Moscou, Leningrad, ou les steppes aux nomades entrants comme au temps de Genghis-Khan on de Timour ? M, Marc Slonim décrit l'une après l'autre les Républiques soviétiques avec les caractéristiques qui les différencient et les traits communs non moins marqués qui les unissent..." (La Croix, 1937)‎

Riferimento per il libraio : 110135

‎MARIE (Jean-Jacques).‎

‎Joseph Djougachvili Staline. Naissance d'un destin.‎

‎Autrement, 1998, in-8°, 225 pp, 6 photos, une carte, chronologie, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Naissance d'un destin)‎

‎"Fort bien documenté, cet ouvrage ne concerne par définition que l'enfance et les années de formation du personnage, mais là encore, l'hagiographie ou la diffamation ont tellement sévi que cette intelligente mise au point est tout à fait bienvenue." (Libération, 1998)‎

Riferimento per il libraio : 110142

‎TUCKER (Robert).‎

‎Staline révolutionnaire, 1879-1929. Essai historique et psychologique.‎

‎Fayard, 1975, gr. in-8°, 434 pp, traduit de l'anglais, 16 pl. de photos hors texte, 3 cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état‎

‎Robert Tucker (1918-2010) a été attaché à l'ambassade des Etats-Unis en URSS, à Moscou, de 1944 à 1953. À son retour aux Etats-Unis, il travaille pour la RAND Corporation. Il dirige le Russian studies program à l'Université de Princeton, où il finira professeur émérite de science politique. Sa biographie de Staline en deux volumes est considérée comme son travail le plus remarquable. Dans 'Staline révolutionnaire', biographie de Staline avant son monopole du pouvoir, il se livre à une analyse psychologique du dirigeant soviétique pour expliquer la paranoïa, la névrose et la soif de pouvoir de l'ex-enfant battu et misérable de Gori. Dans 'Stalin in Power' (non traduit en français), Robert Tucker développe l'idée que le stalinisme plonge ses racines chez Ivan le Terrible et Pierre le Grand. Le stalinisme constituerait ainsi un retour à l'ancienne méthode russe de révolution autocratique...‎

Riferimento per il libraio : 110144

‎GORKI (Maxime).‎

‎Eux et Nous.‎

‎P., Editions Sociales Internationales, 1931, in-12, 302 pp, préface de Romain Rolland, broché, bon état‎

‎Recueil d'articles militants : ripostes aux ennemis et exhortations aux amis de la Révolution russe.‎

Riferimento per il libraio : 110380

‎Collectif.‎

‎Histoire de la Révolution russe, préparée sous la direction de Maxime Gorki, V. Molotov, K. Vorochilov, Serge Kirov, A. Jdanov et J. Staline. Tome 1 : Du début de la guerre mondiale aux journées de juillet 1917.‎

‎P., Editions Sociales Internationales, 1937, in-8°, 256 pp, qqs illustrations et portraits dans le texte et hors texte, 2 cartes, chronologie, index, cart. havane clair de l'éditeur, titres en blanc au 1er plat et au dos, bon état‎

‎Tome 1 seul (sur 4, publiés entre 1937 et 1950). – "C'est une histoire au jour le jour, éditée par les soins des autorités soviétiques, des événements qui se sont produits en Russie d'août 1914 à l'instauration du Gouvernement communiste de Lénine en 1917. Tout y est interprété du point de vue communiste. Tout y est propagande. Et pourtant l'historien et l'économiste ont l'un et l'autre à glaner en cette oeuvre partiale : l'historien, un récit alerte et vif de faits et de prises d'attitude imparfaitement connus ; l'économiste, un exposé du programme que Lénine voulait appliquer en prenant le pouvoir..." (Emile James, Revue économique, 1952) — "Edition officielle du parti communiste, ce premier volume va du début de la guerre mondiale aux journées de juillet 1917, c'est-à-dire à l'ouverture de la IIe conférence bolchevik de Pétrograd. Bien que constituant une très minutieuse relation des événements, ce volume n'est pas un simple exposé chronologique. L'attitude des acteurs est jugée, les fautes relevées, les responsabilités dénoncées selon l'optique politique soviétique. De larges emprunts sont faits aux commentaires de Lénine et de Staline. Ne se réclamant pas d'une objectivité scientifique, parfaitement illusoire en ce domaine, l'ouvrage est empreint d'un ton passionné qui en facilite la lecture. Dans cette histoire, ce n'est pas seulement le passé qui est enregistré, c'est le présent qui s'annonce et s'explique : c'est dire qu'elle vaut d'être lue avec attention." (Georges Burdeau, Revue française de science politique, 1952)‎

Riferimento per il libraio : 110852

‎BORNET (Francisque).‎

‎Je reviens de Russie.‎

‎Plon, 1947, in-12, 244 pp, broché, couv. salie, état correct (Coll. Choses vues)‎

‎Témoignage important sur l'incarcération arbitraire en 1940 de citoyens Français, suite à la signature du pacte germano-soviétique, dans le goulag de Karaganda ainsi que des communistes Espagnols, réfugiés en Russie depuis la fin de la guerre d'Espagne et accusés de trahison suite à l'alliance entre Staline et Hitler. Francisque Bornet était un ingénieur qui avait vécu en Russie de 1909 à 1946, dont une période de cinq ans et de deux mois, à la suite de l'invasion allemande en Russie, qu'il avait passée dans les camps de concentration soviétiques. Avec l'appui de l'ambassadeur français à Moscou, Bornet fut rapatrié le 3 novembre 1946. Son témoignage, "Je reviens de Russie", sortit en 1947. — "Le 3 Novembre 1946, rapatrié de Russie par les soins de l'ambassade, je montais, à Moscou, dans l'avion du général Guillaume. Je laissais derrière moi trente deux années de travail en usines, cinq ans et deux mois de camp de concentration. J'avais été, à deux reprises dépouillé d'abord de tous mes biens par la Révolution de 1917 qui m'avait enlevé toutes mes économies et l'héritage de mon père ; puis du peu que je possédais encore lors de mon internement en 1941."‎

Riferimento per il libraio : 111003

‎VILDRAC (Charles).‎

‎Russie neuve. (Voyage en URSS).‎

‎Emile-Paul frères, 1937, in-12, 254 pp, broché, bon état. Edition originale sur papier courant (il n'a été tiré que 20 ex. sur vélin pur fil)‎

‎Charles Vildrac (1882-1971), un des fondateurs avec Georges Duhamel du groupe de l'Abbaye en 1906, est l'auteur du Paquebot Tenacity créé par Jacques Copeau en 1920. "Russie neuve" (1937) relate ses deux séjours en URSS en 1929 et 1935. Il ne veut retenir de l'URSS que l’image d’un parfait laboratoire pédagogique. Sous sa plume, l’expérience éducative bolchévique devient une utopie éducative efficiente qui réaliserait le rêve de la création d’un enfant heureux, autonome, curieux et épanoui. Bien sûr, le texte peut aujourd’hui nous sembler très naïf, voire aveugle au vu de ce que nous savons de l’URSS des années trente, mais il nous montre une réalité qui est celle que l’auteur a observée ou cru observer...‎

Riferimento per il libraio : 111004

‎DURTAIN (Luc).‎

‎L'autre Europe. Moscou et sa foi.‎

‎Gallimard, 1928, in-12, 351 pp, broché, bon état‎

‎Luc Durtain (1881-1959) publia ce récit de voyage en Russie soviétique en 1928. — "Cet ouvrage qui parut d’abord dans "Europe" fut, après ceux de Béraud et de Duhamel, un des premiers récits de voyage en Russie soviétique, d’un écrivain français. Le point de vue y était celui d’un observateur sympathique, admirant les réalisations du régime dans de nombreux domaines (hygiène, santé publique) mais déplorant les dangers d’une culture de parti. Durtain apparaissait dans les années trente comme un « compagnon de route » au sens large, dans la mesure où il se faisait le défenseur de l’expérience soviétique." (Nicole Racine, dans Maitron, Dictionnaire biographique...)‎

Riferimento per il libraio : 111073

‎OSSADTCHAÏA (I.).‎

‎De Keynes à la synthèse néo-classique. Etude critique.‎

‎Moscou, Editions du Progrès, 1975, in-12, 318 pp, traduit du russe, reliure toile éditeur, jaquette, qqs rares soulignures stylo, bon état‎

Riferimento per il libraio : 111414

‎LAFUE (Pierre).‎

‎Lénine ou le mouvement.‎

‎Editions Prométhée, 1930, in-12, 218 pp, broché, couv. illustrée, état correct‎

‎"Une biographie synthétique de cet homme prodigieux qui rêva d'être le chef de la révolution universelle, qui voulut bouleverser en quelques années la face du monde, et qui finalement sera pour l'histoire un « empereur moscovite », l'homme « d'une oeuvre nationale, d'un seul pays ». « Si Lénine a conquis la Russie, dit l'auteur, la Russie a vaincu le rêve de Lénine ». M. Lafue ne peut se retenir d'admirer ce « sauvage entraîneur », ce « fauve déchaîné », qui fut la plus monstrueuse incarnation moderne de l'action, du mouvement. Lénine lui apparaît comme l'inspirateur du fascisme italien et du racisme allemand ; il a montré comment on oppose « au lent fleuve de l'évolution, le courant hardi et rapide d'une énergie individuelle ». Ce portrait politique est écrit d'un style nerveux, entraînant, tout plein du dynamisme léninien." (André Pierre, La Quinzaine critique des livres et des revues, 1930)‎

Riferimento per il libraio : 112520

‎TROTSKY (Léon).‎

‎Ma vie. Edition abrégée en un volume.‎

‎Editions Rieder, 1934, in-8°, 256 pp, broché, couv. illustrée, bon état‎

‎Réédition de l'édition abrégée par l'auteur lui-même de son autobiographie écrite en 1929, augmentée d'une courte postface (l'édition originale a été publiée fin 1933).‎

Riferimento per il libraio : 112584

‎SOUVARINE (Boris).‎

‎Staline. Aperçu historique du bolchévisme.‎

‎P., Gérard Lebovici, 1985, gr. in-8°, 639 pp, nouvelle édition revue par l'auteur, une photo de l'auteur en frontispice et 16 pl. de photos hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état‎

‎"Le livre de B. S., enfin réédité, est à la fois plus et moins qu'une biographie. Plus, parce qu'il est, en fait, un monumental livre d'histoire de la révolution russe, du bolchévisme et du stalinisme à ses origines. Moins, parce que l'homme Staline, le révolutionnaire ou le dirigeant politique, brille souvent par son absence. De longs passages ne mentionnent même pas son nom et B. S. va jusqu'à lui dénier toute activité et influence au cours de la période pré-révolutionnaire. Les critiques qu'il adresse à la politique de Staline, la manière dont il démontre comment celui-ci a trahi la révolution, rejoignent les critiques exprimées à la même époque par Trotsky. L'oeuvre de B. S. reste, vu l'époque où elle fut écrite (de 1930 à 1935), un témoignage précieux, dont certains passages ont aujourd'hui une valeur prophétique." (Revue française de science politique)‎

Riferimento per il libraio : 113521

‎REES (Laurence).‎

‎War of the Century: When Hitler Fought Stalin.‎

‎London, BBC Books, 1999, pt in-4°, 255 pp, préface de Ian Kershaw, 106 photographies en noir et en couleurs, dans le texte et à pleine page, 4 cartes en couleurs, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais‎

‎A l'aide de documents et de photographies inédits, ce livre présente des entretiens avec des témoins qui ont connu Hitler ou Staline, et les voix des soldats et des civils présents sur le front de l'Est afin de jeter un nouvel éclairage sur la "guerre d'annihilation" de Hitler. — “The demise of the Soviet Union opened up access to new material that Laurence Rees’s book [is] able to exploit for the first time. The eyewitness testimony assembled highlights the policy decisions that cost the lives of millions – those inflicting suffering and those who suffered – in the war of the century.” (Ian Kershaw)‎

Riferimento per il libraio : 113933

‎LORRAIN (Pierre).‎

‎La Fin tragique des Romanov.‎

‎Bartillat, 1998, gr. in-8°, 341 pp, généalogie des Romanov, biblio, broché, couv. illustrée, bon état‎

‎L'exécution de la famille impériale de Russie, dans la nuit du 17 juillet 1918 à Ekaterinbourg dans l'Oural, mit un terme dans le sang et l'horreur aux espoirs démocratiques de la révolution russe. Drame humain à l'intérieur d'un drame historique, tragédie gigogne à la manière matriochki de l'artisanat russe, l'assassinat des Romanov a suscité, tout au long de notre siècle, une abondante littérature où les légendes confortées par la désinformation, alimentées par les imposteurs et les mythomanes, ont largement surnombré les faits avérés. Certes, la mort du tsar Nicolas II ne faisait pas de doute, mais... Lénine aurait mis la tsarine et ses filles à l'abri sous une nouvelle identité... Le tsarévitch ne serait pas mort... La grande duchesse Anastasia aurait survécu. Quatre-vingt-sept ans plus tard, maintenant que les dépouilles mortelles des derniers Romanov trouvent enfin une sépulture définitive dans la forteresse Pierre-et-Paul de Saint-Pétersbourg, l'ouverture des archives soviétiques a enfin permis de dissiper les voiles du mystère. Les mémoires et les écrits des geôliers et des membres du peloton d'exécution, les lettres et les journaux intimes du tsar, de l'impératrice et de leurs proches, les documents officiels de l'époque – lettres, télégrammes et rapports marqués du sceau du secret – nous racontent enfin l'histoire vraie de l'assassinat du dernier tsar et de ses proches. Une histoire plus riche, émouvante et fertile en rebondissements que le plus passionnant des romans.‎

Riferimento per il libraio : 114178

‎JACOBY (Jean).‎

‎Le Tsar Nicolas II et la Révolution.‎

‎Fayard, 1931, in-12, 384 pp, reliure demi-chagrin vert bouteille, dos à 5 nerfs, titres et fleurons dorés, tranches mouchetées, 1er plat conservé (rel. de l'époque), bon état (Coll. Les Grandes Etudes historiques)‎

‎"Le temps n'est pas venu sans doute où les esprits peuvent considérer sans mouvements de l'âme les événements russes de 1916 et de 1917. M. Jean Jacoby n'est pas un historien serein. Monarchiste, il porte au Tsar assassiné et à sa famille un culte émouvant ; son ouvrage s'ouvra sur un très beau portrait de Nicolas II et il a tôt fait d'écarter avec force calomnies et jugements malveillants qui sont en cours, aujourd'hui encore, sur le rôle de l'Impératrice ou la faiblesse aveugle de l'Empereur. Nous ne croyons pas qu'on puisse contester les traits les plus importants de soit information, mais assurément un historien russe libéral ou socialiste orienterait les événements vers des explications différentes. Qu'on ne voie pas là un regret : les dispositions de M. Jean Jacoby, sa passion contenue par le souci de la vérité, son ardent besoin de comprendre et de faire comprendre l'immense malheur qui abattit son pays donnent à l'ouvrage une vie extraordinaire ; bien des pages ont de la grandeur ; le tragique y souffle, par rafales. Il est répondu, ici, à deux questions essentielles : Comment a fini le tsarisme ? Qu'advint-il de la famille impériale après l'abdication ? M. Jacoby nous montre sur le vif la cause première : des représentants sans prudence et sans capacités politiques de la bourgeoisie libérale ébranlent le trône ; les chefs d'année trahissent par ambition. Nous assistons à la démission de l'aristocratie, et peu de semaines après, à celle du nouveau pouvoir bourgeois. L'historien élève une condamnation sans ménagements des Milioukoff, Nabokov, et autres libéraux qui devaient mourir dans l'armée blanche ou tomber assassinés par la populace et « la raclure des ghettos », ou verser, dans l'exil, des larmes amères. La captivité à Tsarskoié-Selo, les tentatives d'évasion à Tobolak sont étudiées minutieusement. Pour le drame sanglant d'Ekaterinbourg, M. Jean Jacoby a suivi le rapport du juge d'instruction Sokolof, dont les conclusions viennent d'être confirmées, de façon indirecte, par les Soviets. Le lecteur sera assurément saisi par ce panorama animé d'un temps atroce. Nous voulons espérer qu'il en tirera plus d'une leçon, car le mérite de M. Jacoby est, dans la complexité des événements, de porter sans cesse notre attention à celui qui est déterminant." (Jean Fréteval, Le Figaro, 28 juillet 1931)‎

Riferimento per il libraio : 114287

‎BOUKOVSKY (Vladimir).‎

‎... Et le vent reprend ses tours. Ma vie de dissident.‎

‎Laffont, 1978, gr. in-8°, 405 pp, traduit du russe, 12 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée d'un portrait photo, bon état‎

‎Vladimir Boukovsky contre Luis Corvalan : à lire "Et le vent reprend ses tours", on comprend qu'en décembre 1976, Brejnev ait échangé le plus jeune et l'un des plus célèbres des dissidents soviétiques contre le leader du parti communiste chilien. C'est que Vladimir Boukovsky est de l'espèce des hommes indestructibles. Chassé du lycée à dix-sept ans pour avoir fondé une revue illégale, enfermé dans des prisons ou des asiles psychiatriques (douze ans d'incarcération pour trente-trois ans de vie !), il oppose aux policiers, aux infirmiers, aux gardiens, l'invention intraitable d'un homme libre. Son récit nous fait découvrir toute la société soviétique. En suivant pas à pas Boukovsky, nous apprenons comment la révolte contre un système oppresseur peut surgir dès l'adolescence et comment, par fidélité à des principes un homme choisit de risquer sa vie. Humour, héroïsme, générosité, réflexion : "Et le vent reprend ses tours" est l'un de ces grands textes qui, par leur force et leur vérité, ébranlent les empires.‎

Riferimento per il libraio : 114299

‎BÉRARD (Ewa)(dir.).‎

‎Saint-Pétersbourg : une fenêtre sur la Russie, 1900-1935.‎

‎P., Editions de la Maison des sciences de l'homme, 2000, gr. in-8°, 309 pp, 27 illustrations en couleurs sur 20 pl. hors texte, 43 illustrations en noir dans le texte, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état‎

‎Construit par Pierre le Grand sur le modèle d'Amsterdam et de Versailles, peuplé sur oukase, Saint-Pétersbourg défie tous les schémas de l'histoire urbaine et constitue pour cette raison même un champ d'études exceptionnel. Le présent volume s'attache à l'explorer à travers le Pétersbourg-Petrograd-Leningrad du XXe siècle. Capitale d'apparat envahie par une métropole industrielle, centre cosmopolite et urbain par excellence dans une Russie rurale et populiste, Saint-Pétersbourg a connu tous les paradoxes de la modernité. Avec la cassure révolutionnaire de 1917, s'agit-il encore de la même ville ? Soviétisée, comment reproduit-elle les codes identitaires de ses citadins et de son architecture ? Par-delà les bouleversements de société, comment dégager un devenir urbain ? Une vingtaine de chercheurs venus d'horizons divers se penchent sur l'histoire du logement ouvrier, des usines et des prisons, de l'Université et des cafés de poètes, sur le patrimoine néo-classique et les contradictions de la mentalité urbaine, sur le ténébreux mythe pétersbourgeois et l'avant-garde léningradoise, sur les rapports avec Moscou-la-rivale mais aussi sur les affinités avec Vienne, Paris et Berlin. La capitale impériale, "berceau de la révolution", se retrouve-t-elle dans le Saint-Pétersbourg d'aujourd'hui, qui revendique à nouveau son appartenance européenne ?‎

Riferimento per il libraio : 114487

‎SIVACHEV (Nikolai V.) and Nikolai N. YAKOVLEV.‎

‎Russia and the United States. U.S.-Soviet relations from the Soviet point of view.‎

‎University Of Chicago Press, 1980, in-8°, XV6301 pp, notes, index, broché, bon état. Texte en anglais‎

Riferimento per il libraio : 114889

‎RUPP (Mgr Jean).‎

‎Explorations oecuméniques. Un Evéque revient d'URSS.‎

‎Monte-Carlo, Editions Pastorelly, 1967, in-8°, 285 pp, broché, bon état‎

‎"Mgr. Rupp, évêque de Monaco, nous livre son carnet de route et ses réflexions consécutives à un voyage effectué en Union Soviétique en 1965. Invité par le Catholicos d'Arménie, il a pu rencontrer aussi de hauts dignitaires de l'Église russe et notamment le métropolite de Leningrad : ses impressions sont assez optimistes, tant sur la vitalité religieuse du pays (ses estimations sont bien supérieures aux chiffres généralement avancés) que sur l'avenir des rapports avec Rome. Avant son accession à l'épiscopat, l'auteur fut, après la seconde guerre mondiale, à Paris, constamment en relation avec les chrétiens séparés, du fait de son ministère auprès des étrangers. Les textes rassemblés dans les deux autres parties de l'ouvrage puisent dans cette expérience du contact et de la recherche oecuméniques. La première, intitulée « aux sources de la lumière », cerne les fondements bibliques, historiques et théologiques de tout oecuménisme ; on y remarque un témoignage sur Mgr Beaussart, « évêque des étrangers » à Paris, de 1943 à 1952, dont Mgr Rupp fut l'adjoint (p. 95-106). Dans la seconde, entièrement dédiée à la Pologne, l'auteur s'efforce de prouver, sans toujours convaincre, comment cette nation slave, très attachée au catholicisme latin, a été et peut devenir un terrain de rencontre entre Orient et Occident. Un livre écrit avec vigueur et parfois avec quelque causticité par un homme qui réprouve certaines tendances actuelles dans l'Église." (E. Fouilloux, Revue d'histoire de l'Église de France, 1968)‎

Riferimento per il libraio : 115672

‎FAINSOD (Merle).‎

‎How Russia is Ruled. Revised Edition.‎

‎Harvard University Press, 1965, gr. in-8°, ix-698 pp, notes, index, reliure pleine toile brique de l'éditeur (un peu défraîchie), soulignures stylo, état correct. Texte en anglais‎

‎Le politologue américain Merle Fainsod a publié en 1953 un livre important, “How Russia is ruled” (une édition révisée a été publiée en 1963). L’étude fondamentale de Fainsod a influencé toute une génération d’analystes de l’Union soviétique.‎

Riferimento per il libraio : 115826

‎CARRÈRE d'ENCAUSSE (Hélène).‎

‎Lénine.‎

‎GLM/Fayard, 1998, in-8°, 684 pp, biblio, chronologie, glossaire, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état‎

‎La vie de Lénine (1870-1924) couvre deux périodes distinctes. D'abord vingt ans d'exil passés à rêver la révolution et à forger son instrument : le parti bolchevique. En février 1917, la révolution russe se fait pourtant sans lui. Mais en octobre, Lénine s'empare du pouvoir. En quatre ans seulement, il édifie un Etat tout-puissant, reconstruit l'Empire, crée le Parti mondial de la révolution, installe le communisme dans l'histoire pour soixante-dix ans. Comment expliquer, dans un pays peuplé de cent quarante millions d'habitants, la conquête puis le maintien au pouvoir d'un parti qui ne compte à l'origine que quelques milliers de membres ? Comment expliquer la pérénnité et le rayonnement mondial du léninisme ? En dépit du bilan terrible du régime qu'il a institué – plus de cent millions de morts –, le constat s'impose : génie politique, Lénine a été l'inventeur d'un système de pouvoir sans équivalent dans l'histoire de ce siècle.‎

Riferimento per il libraio : 116087

‎Collectif.‎

‎Histoire du Parti communiste (bolchévik) de l'URSS. Précis rédigé par une commission du Comité central du P.C. (b) de l'URSS. Approuvé par le Comité central du P.C. (b) de l'URSS, 1938.‎

‎Editions Norman Béthune, 1971, in-8°, 408 pp, broché, bon état‎

‎Précis rédigé par une commission du P.C. (b) de l'URSS sous la direction de Joseph Staline en 1938 et approuvé par le comité central du P.C. (b). Fac-similé de l'édition de Moscou, Editions en langues étrangères, 1949.‎

Riferimento per il libraio : 116232

‎LOUNATCHARSKI (A.).‎

‎Lénine tel qu'il fut.‎

‎Moscou, Editions de l'Agence de Presse Novosti, 1981, in-8°, 187 pp, 20 illustrations et photos sur 16 pl. hors texte, broché, couv. illustrée, bon état‎

‎Ce petit livre de souvenirs a le mérite de replacer le grand révolutionnaire de l’histoire. « Que serait Lénine sans le prolétariat (...) sans le parti avec lequel il a grandi (...) sans le marxisme ? Serait-ce Lénine ? » se demandait Lounatcharsky, pour répondre aussitôt : « Cela ressemblerait aussi peu à Lénine qu’un verre d’eau puissé dans le mer ressemble à la mer ».‎

Riferimento per il libraio : 116709

‎BIKOV (P. M., ancien président du Soviet de l'Oural à Ekaterinbourg).‎

‎Les derniers jours des Romanov.‎

‎Payot, 1931, in-8°, 176 pp, traduit du russe par le prince G. Sidamon-Eristov, reliure demi-chagrin vert, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. conservées (rel. de l'époque), nerfs lég. frottés, C. de bibl., bon état‎

‎"Personne ne le conteste plus avec sérieux : la vérité est maintenant établie sur la fin de la famille impériale. N. Sokoloff a été l'artisan de la vérité, pour toutes les circonstances de l'assassinat et la personne des assassins, dans sa fameuse “Enquête judiciaire sur l'assassinat de la famille impériale” (traduite en français et éditée chez Payot). N. Sokoloff n'a pas été un témoin oculaire du drame, mais il reçut, en novembre 1918, du gouverneur Koltchak la mission de mener bien l'instruction languissante et l'on peut dire qu'il fut un juge d'instruction, non seulement sagace, mais héroïque. Si ses conclusions avaient besoin d'une confirmation, elles la trouveraient dans ce témoignage bolcheviste. L'auteur, le bolcheviste Bikov, a été le successeur à la présidence du Soviet de l'Oural de ce Bieloborodof qui, le 30 avril 1918, signa le reçu, « en dépôt », du Tsar Nicolas, de l'impératrice et de la grande-duchesse Marie, qui, le 4 juillet suivant, était un des artisans des préliminaires de l'assassinat et qu'on retrouve dans la décisive réunion du Soviet du 15 juillet... Le 16 juillet à l'aube, la famille impériale, réunie dans un sous-sol du palais Ignatieff, était massacrée à coups de revolver et de baïonnette, Tel est le fait qui prévaut contre les légendes. L'autre fait est que Les derniers jours des Romanov ont paru en 1930, aux éditions d'Etat, en Russie, et constituent donc un aveu. Le bolcheviste Bikov, bien entendu, justifie l'assassinat et du Tsar et du grand-duc Michel par des arguments faciles : les masses ouvrières l'exigeaient, les Blancs préparaient l'enlèvement, etc... Mais, là, le traducteur, le Prince G. Sidamon-Eristov, a su parfaitement mettre au point un exposé tendancieux." (Jean Fréteval, Le Figaro, 24 juin 1931)‎

Riferimento per il libraio : 117435

‎SERGE (V. Kibaltchitch, dit Victor).‎

‎16 fusillés à Moscou. Zinoniev, Kamenev, Smirnov... (1936). La tragédie des écrivains soviétiques et autres textes.‎

‎Spartacus, 1984, pt in-8°, 176 pp, un portrait de Victor Serge, broché, bon état‎

‎“16 fusillés à Moscou” de Victor Serge relate le premier grand procès-spectacle de Staline, celui qui aboutit à la liquidation de figures historiques du bolchevisme comme Zinoviev, Kamenev et Smirnov. Victor Serge, emprisonné et déporté en Sibérie, vient à peine d’être libéré par l’Union soviétique, après une campagne internationale de plusieurs années.‎

Riferimento per il libraio : 117592

‎RADEK (Karl).‎

‎Les Voies de la Révolution russe. Précédé d'un article de l'auteur, “Les forces motrices de la Révolution russe”.‎

‎EDI, 1972, in-8°, 90 pp, traduction de J.-M. Brohm, préface de Fritz Belleville, broché, bon état‎

‎"Ce volume se compose d'une étude sur « Les forces motrices de la Révolution russe » qui date de 1917 et d'un essai sur « Les voies de la Révolution russe » qui date de 1922. Le premier texte consiste en une sorte de catalogue analytique qui eut pour but de vérifier si 1917 en Russie constituait bien une situation révolutionnaire ; le second texte, plus intéressant, tente de dresser cette fois une sorte de bilan, alors même que l'élan révolutionnaire se trouve dans le creux de la vague. On y lira tous les thèmes importants de discordance entre les différentes tendances de l'extrême-gauche, analyse toujours actuelle. Par exemple, alors qu'en 1922, Staline ne détient pas encore véritablement les rênes du pouvoir, Radek envisage les limites de cette révolution en fonction de la question fondamentale du rôle d'un pays non développé, qui commence la révolution socialiste, mais demeure isolé. Un ouvrage instructif donc, sur une époque mouvementée qui verra Radek exclu du PCUS comme trotskyste, réintégré, condamné en 1937 et enfin porté disparu sans que l'on sache les circonstances de sa mort." (Michel Boisset, Tiers-Monde, 1973)‎

Riferimento per il libraio : 117593

‎TROTSKY (Léon).‎

‎Europe et Amérique, suivi de Où va l'Angleterre.‎

‎P., Anthropos, 1977, in-8°, xxix-110 et 246 pp, préface de Pierre Naville, traduction de Victor Serge, broché, bon état (Coll. Marxisme d'hier et d'aujourd'hui)‎

‎Reproduction des éditions de la Librairie de l'Humanité de 1925 et 1926, augmentés d'une préface de Pierre Naville. — "... C'est le bolchevisme qui mettra fin aux représentations stéréotypées que les marxistes se sont faites de l'Amérique. Avec le thème du « maillon le plus faible de la chaîne impérialiste », la liaison mécanique que les théoriciens de la IIe Internationale établissaient entre le degré de développement du capitalisme et la maturation des conditions de la révolution se trouve rompue. Les U.S.A. cessent d'être considérés comme étant « nécessairement » le pays le plus proche de la révolution et, entre 1924 et 1926, dans des textes que les éditions Anthropos viennent de publier à nouveau avec une préface de P. Naville qui en souligne vigoureusement la portée, L. Trotsky inverse même les positions traditionnelles du marxisme. L'affaiblissement du capitalisme européen consécutif à la guerre fait des U.S.A. la citadelle du capitalisme mondial et le capital américain, disputant la suprématie à l'impérialisme britannique sur le déclin, se prépare à vassaliser l'Europe et à donner naissance à une superpuissance mondiale qui ne pourra pas être défaite par le mouvement révolutionnaire avant que ne se soit formé un bloc des États-Unis socialistes d'Europe appuyé sur les nations socialistes d'Asie. A bien des égards la pensée de Trotsky apparaît ici, non pas certes comme prophétique, mais comme anticipatrice : si Europe et Amérique contient un grand nombre de pronostics erronés on ne peut qu'être frappé de la clairvoyance avec laquelle Trotsky avait, avec vingt ans d'avance, analysé certains des aspects de la redistribution des forces qui se préparaient au sein du monde capitaliste..." (P. Souryi, Annales ESC, 1972)‎

Riferimento per il libraio : 117594

‎CHARAGUINE (A.)(pseud.).‎

‎En prison avec Tupolev.‎

‎Albin Michel, 1973, in-8°, 159 pp, traduit du russe, broché, couv. illustrée à rabats, bon état‎

‎En 1938, Béria, alors chef tout-puissant de la police secrète soviétique – le NKVD – crée à Moscou, pour d'éminents spécialistes de l'aviation, une charaga, bureau d'études et de construction dont tout le personnel est composé de détenus. C'est là que l'auteur, un de ces spécialistes en aéronautique, retrouve une centaine de savants, ingénieurs et techniciens. En tête, Andréi Tupolev, un des plus célèbres constructeurs d'avions qui, après des voyages d'études à l'étranger, a été accusé d'avoir vendu des plans à l'Allemagne nazie. “En prison avec Tupolev” est l'histoire de cette captivité ubuesque de 1938 à 1941 où Tupolev, Petliakov, Miassichtchev, Neman, Putilov, Tvhijevski, Tchériomoukhine, Markov, Bazenkov... bref toute l'élite de la construction aéronautique russe furent arrêtés, envoyés en camp, puis transférés dans des "charagas" (ou charachkas, bureaux d'études au personnel principalement composé de détenus) lorsqu'on eut besoin d'eux.‎

Riferimento per il libraio : 117736

‎MARY (Luc).‎

‎Lénine. Le tyran rouge.‎

‎L'Archipel, 2017, in-8°, 413 pp, 8 pl. de photos hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état‎

‎Figure messianique ou tyran impitoyable ? Vladimir Oulianov, dit Lénine (1870-1924) continue de susciter les passions, la controverse... mais aussi les vocations. Si nul ne conteste son génie politique, qui lui permit d'imposer en Russie la doctrine bolchevique et le gouvernement des soviets, peut-on encore passer sous silence sa violence et son fanatisme ? Au nom de l'idéal marxiste, le père de la révolution d'Octobre annihila toute forme de contestation, musela les libertés et créa, pour les plus récalcitrants, les sinistres goulags. Il spolia d'innombrables paysans, exterminant des pans entiers de la population, en vertu d'une haine viscérale de la bourgeoisie. Comment expliquer, dès lors, que le léninisme ait survécu près de trois quarts de siècle à son fondateur ? Ni les dénonciations des crimes de Staline, ni les échecs de Khrouchtchev n'ont entamé son statut de "héros de l'Union soviétique". Promoteur de la "Terreur rouge", Lénine aura pourtant plongé son pays dans la famine et la misère. Plus de dix millions de morts de 1917 à 1922 : un véritable "génocide de classe". Le peuple russe, comme l'a écrit Soljenitsyne, était-il donc pour lui "l'obstacle principal à la victoire du communisme" ? C'est la thèse suivie dans cette biographie de "l'homme qui changea l'histoire du monde" – pour le meilleur et pour le pire.‎

Riferimento per il libraio : 118226

‎MARIE (Jean-Jacques).‎

‎Les femmes dans la Révolution russe.‎

‎Seuil, 2017, in-8°, 382 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état‎

‎Le 23 janvier 1917, une grève spontanée d'ouvrières du textile entraîne les métallos voisins et les partis révolutionnaires réticents, et débouche sur l'abdication du tsar et la constitution du premier soviet. Les femmes accèdent soudain à des fonctions dirigeantes. Premier livre à s'intéresser à leur rôle dans la révolution russe, le travail de Jean-Jacques Marie brosse une galerie de portraits hauts en couleur, mais surtout éclaire la façon dont l'émancipation des femmes est intimement liée à la rupture historique de 1905-1917. Il retrace cette lutte, ses avancées, décrit ses égéries et le changement de mœurs qu'elles imposèrent. Il permet ainsi de dégager quelques grandes figures de femmes révolutionnaires, des héroïnes populistes – troquant la volonté utopique d' « instruire le peuple » contre la tentative d'abattre les dignitaires du régime (Sofia Perovskaia, Vera Figner) – aux respectueuses pétitionnaires fusillées ou sabrées du Dimanche rouge. Il revient sur le passage de l'acte individuel héroïque à l'action collective dans un monde soudain en mouvement (Maria Spiridonova, Inessa Armand, Alexandra Kollontaï), mais aussi sur le choc de la mobilisation et de la guerre. Qu'elles soient commissaire aux armées, théoricienne, agitatrice, chef de guerre, journaliste engagée, terroriste ou à la tête de bandes insurgées, l'irruption de ces femmes accompagne un changement législatif et social radical, du droit de vote et de l'éligibilité à toutes les fonctions au droit à l'avortement, immenses avancées vers l'égalité qui furent, comme tant d'autres, piétinées par Staline.‎

Riferimento per il libraio : 118228

‎Collectif – Maxime Gorki, Viatcheslav Molotov, Kliment Vorochilov, Sergueï Kirov, Andreï Jdanov, Joseph Staline.‎

‎Histoire de la guerre civile en URSS. 1. Préparation de la grande révolution prolétarienne, du début de la guerre au début d'octobre 1917.‎

‎Moscou, Coopérative d'Éditions des ouvriers étrangers en URSS, 1937, in-4°, 319 pp, traduit du russe par Alice Orane et Georges Roux, texte sur 2 colonnes, nombreuses photos, gravures et caricatures, planches hors texte sous serpentes en noir et en couleurs (portraits, photos, cartes), un brassard de garde rouge contrecollé hors texte, index bibliographique, index des noms cités, chronologie, reliure percaline rouge de l'éditeur, un Lénine en médailllon estampé à froid au 1er plat, titre en blanc au 1er plat et au dos, 1er plat très lég. sali, bon état. Rare‎

‎Tome 1 seul. – Le tome 2 (La Grande Révolution prolétarienne, octobre-novembre 1917), ne paraîtra qu'en 1946. – Table : La veille de la révolution démocratique bourgeoise ; La révolution démocratique bourgeoise de février ; Arrivée de Lénine ; La Conférence d'avril du P.O.S.D.R. (bolchévik) ; Le Parti bolchévik en lutte pour les masses ; La Garde rouge ; Les journées de juillet ; Le VIe congrès du Parti bolchévik ; Le coup de force Kornilov ; La ruine économique ; La plate-forme économique du Parti bolchévik à la veille de la révolution prolétarienne ; La montée de la crise révolutionnaire ; L'armée et la flotte à la veille de la Révolution d'Octobre ; Les manoeuvres des conciliateurs et les plans de la bourgeoisie devant la montée de la revolution ; Disposition des forces de combat de la contre-révolution à la veille de la grande revolution prolétarienne ; Index du tome premier.‎

Riferimento per il libraio : 118278

‎STALINE (Joseph).‎

‎Les Questions du léninisme.‎

‎Moscou, Editions en langues étrangères, 1949, in-8°, 811 pp, un portrait de Joseph Staline en frontispice, reliure percaline bordeaux de l'éditeur, dos à faux-nerfs avec titres et filets dorés, titres dorés au 1er plat, qqs soulignures au crayon rouge, tranche salie, bon état‎

‎Le « marxisme-léninisme » de J. Staline, tel qu'il l'a exposé à partir de 1924 dans “Les questions du léninisme” (onze éditions de son vivant). — "Pourquoi ce titre ? Staline, le secrétaire du Bureau politique du parti communiste de l’U.R.S.S., qui, en réalité, on le sait, détient un pouvoir dictatorial, dans toutes les questions qu’il traite, invoque sans fin l'autorité de Lénine, dont toutes les déclarations ont la valeur d’un dogme, non moins et sans doute plus encore que la parole marxiste. Dans ces discours de Staline, il est surtout question de la lutte à engager contre l'opposition, de gauche (avec Trotski), de droite (avec Boukharine et Rykof), car aucune « déviation » ne doit étre permise. C'est principalement à propos du « plan quinquennal » et de la politique agraire que la lutte s’engage ; les adversaires du dictateur inclinent vers les « petits bourgeois », les social-démocrates, les menchéviks. L’une des idées essentielles de l'orateur, c’est qu’il faut intensifier l'industrie de l’U.R.S.S. Déjà, dans son rapport du 3 décembre 1927, il avait déclaré : « Par l'intensité de son développement, notre industrie en général et notre industrie socialiste en particulier dépassent le développement de l'industrie des pays capitalistes. » Bien curieux aussi, les entretiens du dictateur avec les délégations étrangères et, en particulier, sa définition de la liberté de la presse, bonne pour la classe ouvrière. Dans ce même ordre d’idées, il insiste, à plusieurs reprises, sur la nécessité de l'autocritique ; seulement, on ne voit pas bien quel en est le sens ou plutôt on ne le voit que trop. Les discours sur « les fractions de droite dans le P.C. des Etats-Unis » sont de nature à montrer que l'lnternationale communiste est étroitement soumise au gouvernement soviétique. Ce recueil constituera un document de premier ordre pour les historiens de l’avenir." (Henri Sée, Revue historique, 1931)‎

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‎ULAM (Adam B.).‎

‎Staline. L'homme et son temps. II. Le pouvoir.‎

‎Calmann-Lévy/Gallimard, 1977, in-8°, 412 pp, traduit de l'anglais, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état‎

‎Tome 2 seul (sur 2) — « Etudier la vie de Staline sans passion », la tâche n'était pas facile, et le propos pouvait sembler inquiétant. La parfaite réussite du livre montre que, conduite avec rigueur, sur la base d'une documentation exhaustive, une approche « sans passion » de Staline et du stalinisme est non seulement possible, mais peut-être la plus riche en suggestions théoriques, et aboutir à la mieux motivée, et donc à la plus convaincante, à la plus définitive des condamnantions. La passion, d'ailleurs, est présente à chaque page de cette vie de Staline : mais elle naît comme spontanément des faits rapportés et de leur mise en relation, constamment contrôlée. Le tour de force d'Adam B. Ulam est d'avoir su écarter de son sujet tout système d'explication a priori ; ce refus des facilités théoriques, qui ruinent tant d'ouvrages sur la question, lui permet précisément d'en venir aux conclusions les plus fortes, et d'une portée théorique certaine. « Mieux que le culte de la personnalité, le culte du Parti constitue l'essence du stalinisme et l'explique. » Le despote étant identifié au Parti, nul ne l'attaque plus. Boukharine lui-même croyait Staline trompé par le N.K.V.D. Ainsi parvint-il à « faire de toute la nation sa complice ». Et non seulement la nation russe, mais tous les communistes étrangers, pareillement soumis au dogme : preuve que c'est bien au règne du dogme en dernière analyse (et non à l'appareil de terreur) qu'est essentiellement lié le stalinisme. — "Carrière étonnante et effrayante. Un livre documenté et bien écrit. Saluons cette publication en traduction, tout en regrettant l'absence de la moindre carte. L'index de 23 pages à la fin du 2e volume est bien fait." (Bernard Sinsheimer, Bulletin de la Société d'histoire moderne)‎

Riferimento per il libraio : 118507

‎KIRCHUBEL (Robert).‎

‎Opération Barbarossa (2) : l'offensive au Nord vers Leningrad. Juin-Novembre 1941.‎

‎Osprey Publishing, 2010, gr. in-8°, 94 pp, traduit de l'anglais, 3 iIlustrations de Howard Gerrard (1) et Peter Dennis (2) en couleurs sur double page, 10 cartes en couleurs, 53 photos, chronologie, ordres de bataille, biblio, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état‎

‎Cet ouvrage étudie en profondeur le déroulement de l'offensive allemande et les tentatives désespérées des Soviétiques pour stopper le rouleau compresseur de la Wehrmacht.‎

Riferimento per il libraio : 118632

‎ROUYET (Octave).‎

‎La Révolution russe et la fin des Tsars.‎

‎Aubenas, Imprimerie Habauzit, chez l'auteur, 1940, in-12, 202 pp, une photo du Kremlin en frontispice, broché, couv. illustrée d'un portrait du Tsar Nicolas II, bon état. Edition originale, envoi a.s. Rare‎

‎De la classe 1911, Octave Rouyet fit toute la guerre de 1914-1918, en France, en Orient et la campagne de Russie, d'où il rapporta (en temps que témoin oculaire des principaux événements révolutionnaire de Moscou, Pétrograd, etc.) ce livre intéressant et fort bien documenté.‎

Riferimento per il libraio : 119057

‎KOZOVOÏ (Andreï).‎

‎Par-delà le Mur. La culture de guerre froide soviétique entre deux détentes.‎

‎Complexe, GLM, 2009, gr. in-8°, 310 pp, 8 pl. d'illustrations en couleurs, données chronologiques, sources, biblio, annexes, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état‎

‎Ouvrage issu de thèse. — La Guerre froide a été un conflit majeur du XXe siècle, mais qui demeure encore mal connu dès lors que l'on s'éloigne des grands tournants de l'histoire diplomatique et des crises Est-Ouest qui ont fait les gros titres de l'actualité. Ce livre neuf et original étudie l'impact de cette confrontation sur une Superpuissance souvent délaissée par les historiens, l'URSS, et s'interroge sur la façon dont la Guerre froide a marqué l'imaginaire de millions de Soviétiques. Ce conflit a ainsi donné lieu à une culture bien particulière, avec ses rêves et ses cauchemars, ses héros et ses anti-modèles, ses livres et ses films, ses pratiques et ses discours. Andreï Kozovoï revient sur une période méconnue, mais à maints égards-cruciale, les années 1975-1985, l'avant-Gorbatchev. Exploitant de nombreuses archives inédites ainsi qu'un corpus de films oubliés, l'auteur décrit la culture de Guerre froide soviétique comme un ensemble de “présences” des États-Unis, l'« ennemi numéro un » pour les maîtres du Kremlin. Des “présences” non seulement dans la propagande officielle, mais aussi, plus globalement, au sein d'un vaste panorama de discours, de textes et d'images. Parti à la recherche de la genèse de ces présences, de leur diffusion et de leur réception, l'auteur pose la question de la représentation de l'Autre comme moteur de l'histoire. Il s'interroge aussi sur le poids des représentations dans la Russie d'aujourd'hui. — Andreï Kozovoï est historien, maître de conférences à l'université Lille 3. Coauteur du Dictionnaire de la Guerre froide (Larousse, 2008), son travail s'appuie sur de nombreuses archives inédites et entretiens.‎

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