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Anonyme ; [ LELONG-FERRAND Jacqueline ]
Notes de cours manuscrites : Cours de Mécanique rationnelle. Mécanique du point. Cinématique (2 cahiers manuscrits)
2 cahiers d'écolier format in-8 manuscrit, circa 1946-1947
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DU VIVIER, Marquis Fernand ; LAWTON, William ; LAWTON, Edouard ; DE LUZE LAWTON, Simone
Notes manuscrites recueillies par le Marquis Fernand du Vivier, mari de Magdelaine Lawton, et grand oncle de William Lawton (1824-1902) sur les origines de sa famille, complétées à Bordeaux en 1906 par Edouard Lawton (1846-1933) et recopiée par Simone Lawton de Luze à La Cruz Floirac, en août 1906
1 cahier d'écolier format 17 x 22 cm. dont 20 feuillets manuscrits, 1906. Rappel du titre complet : Notes manuscrites recueillies par le Marquis Fernand du Vivier, mari de Magdelaine Lawton, et grand oncle de William Lawton (1824-1902) sur les origines de sa famille, complétées à Bordeaux en 1906 par Edouard Lawton (1846-1933) et recopiée par Simone Lawton de Luze à La Cruz Floirac, en août 1906
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SUFFRAN, Michel
Village. Poème [ 2 Jeux d'épreuves corrigées et les 11 dessins préparatoires originaux ]
2 jeux d'épreuves corrigées, à savoir une quarantaine de feuillets datés du 4 octobre 1996 et une quarantaine de feuillets datés du 7 octobre 1996, avec les 11 dessins préparatoires au crayon et encre noire format 32,5 x 24 cm
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PREVERT, Jacques
Un Poème de Jacques Prévert [ Cet Amour si violent, si fragile, si tendre, si désespéré ]
1 vol. in-8 cartonnage à l'italienne, avec 19 ff. calligraphiés, s.d.
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JEANNE, Paul ; LEFEBVRE, Eugène
Die Poesjenellenkelder (Théâtre de Marionnettes d'Anvers) [ Avec 3 courriers manuscrits originaux ayant servis à la rédaction de l'ouvrage ]
Avec 2 croquis à la plume de l'auteur et une reproduction photographique, couverture d'Eugène Lefebvre, 1 vol. in-4 br., Editions de la Très Illustre Compagnie des Petits Comédiens de Bois, Paris, 1934, 32 pp.
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MARCHAL REBOUL, Ninette
Souvenirs illustrés de famille de "Ninette" Marchal Epouse Reboul [On joint : Souvenirs 1886-1944. Jours de Gloire par son grand-frère Fernand Marchal ]. Le grand-père maternel, Frédéric Müller, était pasteur venu d'Alsace en Algérie vers 1860. Il eut 6 enfants dont Fritz, Edouard, Caroline et Mathilde, mère de la narratrice. "Voici donc la branche maternelle, un quart de vos vies décrite, l'autre quart est certainement plus amusante, c'est celle de mon père". Celui-ci était l'un des 12 enfants de Gédéon Marchal (né au ban de la Roche près de Rothau vers 1820) lequel fut ouvrier puis contremaître à l'usine Steinlein Dieterlein. Son patron lui ayant avancé les sommes nécessaires, il put acheter une petite usine à Laclaquette. Du côté de son mari Paul Reboul, ils descendaient par la femme de Henri Reboul, Marguerite Méjan, de huguenots ("famille très HSP"). Sa soeur Pauline devint la femme du pasteur Noël. Le dernier quart "est parfaitement terrien, des vignerons du midi, j'ai toujours entendu votre père dire que ces grands parents ne travaillaient que quelques jours par an et vivaient très bien". Henri Reboul avait un frère Elie qui un deux filles dont l'une épousa un Aimé Rabinel et l'autre devint Madame Perrier. Ce grand-père Henri-Esprit Reboul était parti à Nîmes pour devenir acteur ou peintre mais il était finalement devenu directeur de l'usine dont sa femme Marguerite Méjan avait hérité de ses parents "la première usine de pâte fondée en France". "Je crois que cet homme doué pour toutes sortes de choses, de voies artistiques, à dû souffrir de se consacrer à la fabrication des vermicelles et des macaronis". 'Pendant de nombreuses années les 6 frères et 3 soeurs de la famille Marchal (Paul, Gustave, Jules, Camille, Ernest, Alfred, Mathilde, Lina, Fanny) se sont parfaitement entendus [... ] Aujourd'hui en août 1978 je suis le seul enfant vivant de Camille [ ... ]""Papa, Camille, aimait raconter son enfance dans la grande propriété de Rothau, la façon de vivre dans cette vallée de la Brûche entre le travail et la Bible". Il épousa Mathilde Müller, rencontrée à Alger. Nous passerons sur mille détails racontés avec verve. L'auteur fut au collège de fill à Saint Dié puis à Epinal. Elle survécut à la grippe espagnol (son grand-père lui avait prédit qu'elle perdrait ses cheveux...) puis à l'armistice devint cheftaine d'éclaireuse ("sans aucune formation"). L'année suivante, elle se définit une règle de vie : "ne pas mentir (sauf dans certains cas où on ne peut éviter sans dommages de faire de la peine) ; écouter sans interrompre en essayant de comprendre ; défendre le personnage absent au lieu de l'accabler ; et oublier autant que possible ce qu'on vous a dit". Elle évoque les cours de Monsieur Melchior en littérature, les cours de diction de Daniel Michenot, professeur au Conservatoire de Strasbourg (cela vers 1917-1918). Elle y rencontre le directeur, Guy Ropartz. "Le quatuor Capet était fort à la mode, je fis la connaissance de Capet 1er violon chez les Pol". Elle reçut 15 demandes en mariage de divers soupirants avant de convoler avec Paul Reboul.
1 manuscrit illustré de 47 ff., avec nombreuses photos contrecollées (retirage de clichés anciens mais également plusieurs photos originales anciennes (Mathilde Müller, Fernand Marchal, Roger et Thérèse Ramspacher, Les Ormeaux à Epinal, Ninette Reboul), 1978-1980, et 1 vol. reprographié (Souvenirs de Fernand Marchal), 205 pp.. Rappel du titre complet : Souvenirs illustrés de famille de "Ninette" Marchal Epouse Reboul [On joint : Souvenirs 1886-1944. Jours de Gloire par son grand-frère Fernand Marchal ]. Le grand-père maternel, Frédéric Müller, était pasteur venu d'Alsace en Algérie vers 1860. Il eut 6 enfants dont Fritz, Edouard, Caroline et Mathilde, mère de la narratrice. "Voici donc la branche maternelle, un quart de vos vies décrite, l'autre quart est certainement plus amusante, c'est celle de mon père". Celui-ci était l'un des 12 enfants de Gédéon Marchal (né au ban de la Roche près de Rothau vers 1820) lequel fut ouvrier puis contremaître à l'usine Steinlein Dieterlein. Son patron lui ayant avancé les sommes nécessaires, il put acheter une petite usine à Laclaquette. Du côté de son mari Paul Reboul, ils descendaient par la femme de Henri Reboul, Marguerite Méjan, de huguenots ("famille très HSP"). Sa soeur Pauline devint la femme du pasteur Noël. Le dernier quart "est parfaitement terrien, des vignerons du midi, j'ai toujours entendu votre père dire que ces grands parents ne travaillaient que quelques jours par an et vivaient très bien". Henri Reboul avait un frère Elie qui un deux filles dont l'une épousa un Aimé Rabinel et l'autre devint Madame Perrier. Ce grand-père Henri-Esprit Reboul était parti à Nîmes pour devenir acteur ou peintre mais il était finalement devenu directeur de l'usine dont sa femme Marguerite Méjan avait hérité de ses parents "la première usine de pâte fondée en France". "Je crois que cet homme doué pour toutes sortes de choses, de voies artistiques, à dû souffrir de se consacrer à la fabrication des vermicelles et des macaronis". 'Pendant de nombreuses années les 6 frères et 3 soeurs de la famille Marchal (Paul, Gustave, Jules, Camille, Ernest, Alfred, Mathilde, Lina, Fanny) se sont parfaitement entendus [... ] Aujourd'hui en août 1978 je suis le seul enfant vivant de Camille [ ... ]""Papa, Camille, aimait raconter son enfance dans la grande propriété de Rothau, la façon de vivre dans cette vallée de la Brûche entre le travail et la Bible". Il épousa Mathilde Müller, rencontrée à Alger. Nous passerons sur mille détails racontés avec verve. L'auteur fut au collège de fill à Saint Dié puis à Epinal. Elle survécut à la grippe espagnol (son grand-père lui avait prédit qu'elle perdrait ses cheveux...) puis à l'armistice devint cheftaine d'éclaireuse ("sans aucune formation"). L'année suivante, elle se définit une règle de vie : "ne pas mentir (sauf dans certains cas où on ne peut éviter sans dommages de faire de la peine) ; écouter sans interrompre en essayant de comprendre ; défendre le personnage absent au lieu de l'accabler ; et oublier autant que possible ce qu'on vous a dit". Elle évoque les cours de Monsieur Melchior en littérature, les cours de diction de Daniel Michenot, professeur au Conservatoire de Strasbourg (cela vers 1917-1918). Elle y rencontre le directeur, Guy Ropartz. "Le quatuor Capet était fort à la mode, je fis la connaissance de Capet 1er violon chez les Pol". Elle reçut 15 demandes en mariage de divers soupirants avant de convoler avec Paul Reboul.
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Anonyme
[ Manuscrit : Histoire militaire de la Guerre franco-allemande de 1870, avec cartes manuscrites en couleurs ]
1 cahier format in-8 cartonnage bradel demi-percaline à coins verte, circa 115 feuillets dont une centaine manuscrits, avec de nombreux cartes manuscrites en couleurs, s.d. (circa 1875-1890 ]
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BOUSSAC, André Jacques
La Fontaine de Mur-Blanc. Comédie en 3 actes [ Manuscrit ]
Manuscrit de 37 feuillets A4 à petits carreaux sous chemise papier, texte rédigé uniquement au recto, s.d. [ circa 1950-1960 ? ]
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LEMONNIER, Camille
Les Charniers (Sedan) [ On joint : ] L'Arche. Journal d'une Maman [ Edition originale ] [ On joint 2 Lettres autographes signées de l'auteur ] L.A.S. de 3 pp. datée du 18 novembre 1885 : "N'a pas lu cq - Huysmans plat, & d'autres. Bon Dieu ! Quel gâchis ! Depuis samedi, je n'ai plus lu d'épreuve de Happe-Chair. Pourquoi ? Sachez, Cher ami, que je ne veux me mettre à mon nouveau roman qu'après avoir terminé toute la révision de ce bouquin-là. Nous avons donc un intérêt commun à accélérer vous l'envoi & moi le renvoi des épreuves. Décidez l'imprimeur à me faire les expéditions de jour en jour.Un mot à propos des en-tête, des lettres ornées & des culs-de-lampe : ils sont d'une lourdeur et d'un faux goût parfaits. Jetez y un coup d'oeil : vous verrez qu'ils ne cadrent pas avec l'esprit de mon texte et qu'ils alourdissent l'expression. [... ]PS : [ ... ] n'oubliez pas les deux ex. sur Japon"L.A.S. de 4 pp. datée du 12 mars 1886"Ah ça, mon cher Brunhoff que devenez-vous ? Quelle est la raison de ce trop long silence [ ... ] ? La maison n'est-elle plus au coin du quai ? [ Vous êtes ] loin de la promesse que vous me fîtes ici de m'écrire tous les jours ! Parbleu ! [... ] de mon Happe-Chair dont vous avez totalement celui de ma parole et qui peut-être par votre faute, ô nautonnier-papillon ! court le risque d'aller [... ] dans les bas-fonds de [ ...cule ]publique ! Mme Lupar ne va plus ; je me décourage à l'idée que ce [ ... ] bouquin ne vivra que la répétition de l'échec subi par Happe-Chair, & je regrette Charpentier qui du moins l'aurait acheminé à ses 6000. Mais dites moi donc si vous n'avez pas tout à fait hérité du funeste mutisme de votre ex-associé, où nous en sommes de notre tirage - où nous en sommes de toutes les belles promesses [ ... ] et quand paraîtront les fameuses annonces - et quand le Gil Blas publiera la note relative [... ] - et ce qu'il faut [... ] Wolff, Ulbach, Geffroy, Lapierre, Rochefort, Colombine & les autres - et si décidément tout le service d'essais a été enfin fait, Huysmans, Mirbeau, Taine, Fabre, Barbey, etc etc. [... ] de foules d'autres [... ] dont je voudrais faire des épines pour en vous crever les yeux ! Celui-ci du moins, nous a fait un mot [... ] Ah : le Malheureux ! Jamais le couplet d'une telle phrase & d'une ordonnance d'art n'a frôlé son cervicules ! Il eût mieux fait de se taire : dites le lui & pour vous & pour moi. Je vous prie de présenter mes respectueuses salutations à Mme de Brunhoff [... ]
2 vol. in-12 br., Alphonse Lemerre, Paris, 1881, 242 pp. ; E. Dentu, s.d. [ 1894 ], 340 pp. et 2 LAS, l'un format 10,5 x 13,5 cm, 2 pp. et demie, l'autre format 11 x 17,7 cm, 4 pp.. Rappel du titre complet : Les Charniers (Sedan) [ On joint : ] L'Arche. Journal d'une Maman [ Edition originale ] [ On joint 2 Lettres autographes signées de l'auteur ] L.A.S. de 3 pp. datée du 18 novembre 1885 : "N'a pas lu cq - Huysmans plat, & d'autres. Bon Dieu ! Quel gâchis ! Depuis samedi, je n'ai plus lu d'épreuve de Happe-Chair. Pourquoi ? Sachez, Cher ami, que je ne veux me mettre à mon nouveau roman qu'après avoir terminé toute la révision de ce bouquin-là. Nous avons donc un intérêt commun à accélérer vous l'envoi & moi le renvoi des épreuves. Décidez l'imprimeur à me faire les expéditions de jour en jour.Un mot à propos des en-tête, des lettres ornées & des culs-de-lampe : ils sont d'une lourdeur et d'un faux goût parfaits. Jetez y un coup d'oeil : vous verrez qu'ils ne cadrent pas avec l'esprit de mon texte et qu'ils alourdissent l'expression. [... ]PS : [ ... ] n'oubliez pas les deux ex. sur Japon"L.A.S. de 4 pp. datée du 12 mars 1886"Ah ça, mon cher Brunhoff que devenez-vous ? Quelle est la raison de ce trop long silence [ ... ] ? La maison n'est-elle plus au coin du quai ? [ Vous êtes ] loin de la promesse que vous me fîtes ici de m'écrire tous les jours ! Parbleu ! [... ] de mon Happe-Chair dont vous avez totalement celui de ma parole et qui peut-être par votre faute, ô nautonnier-papillon ! court le risque d'aller [... ] dans les bas-fonds de [ ...cule ]publique ! Mme Lupar ne va plus ; je me décourage à l'idée que ce [ ... ] bouquin ne vivra que la répétition de l'échec subi par Happe-Chair, & je regrette Charpentier qui du moins l'aurait acheminé à ses 6000. Mais dites moi donc si vous n'avez pas tout à fait hérité du funeste mutisme de votre ex-associé, où nous en sommes de notre tirage - où nous en sommes de toutes les belles promesses [ ... ] et quand paraîtront les fameuses annonces - et quand le Gil Blas publiera la note relative [... ] - et ce qu'il faut [... ] Wolff, Ulbach, Geffroy, Lapierre, Rochefort, Colombine & les autres - et si décidément tout le service d'essais a été enfin fait, Huysmans, Mirbeau, Taine, Fabre, Barbey, etc etc. [... ] de foules d'autres [... ] dont je voudrais faire des épines pour en vous crever les yeux ! Celui-ci du moins, nous a fait un mot [... ] Ah : le Malheureux ! Jamais le couplet d'une telle phrase & d'une ordonnance d'art n'a frôlé son cervicules ! Il eût mieux fait de se taire : dites le lui & pour vous & pour moi. Je vous prie de présenter mes respectueuses salutations à Mme de Brunhoff [... ]
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DUPUIS, Citoyen Français
Origine de Tous les Cultes (12 Tomes et Atlas - "Planches de l'Origine de Tous les Cultes" - Complet) [ Exemplaire annoté par Lenoir de La Roche ]
12 vol. in-8 reliure de l'époque peine basane marbrée, Chez Agasse, Paris, l'An III de la République, I : 2 ff., xxxii-371 pp. ; II : 2 ff., pp. 372-750 ; III : 2 ff., 459 pp. ; IV : 2 ff., pp. 460-898 ; V : 2 ff., 471 pp. ; VI : 2 ff., pp. 472-930 ; VII : 2 ff., 421 pp. ; VIII : 2 ff., pp. 422-860 ; IX : 2 ff., 620 pp. ; X : 2 ff., 380 pp. avec une planche dépliante ; Xi : 2 ff., 491 pp. ; XII : 2 ff., vi-338-286 pp. et 1 vol. in-4 reliure demi-basane marron, dos à 5 nerfs orné, Chez Agasse, Paris, l'An III de la République [ 1795 ], frontispice, 16 pp., 21 planches
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[ GERUZEZ ANDLAUER, Jeanne ; PRUDHOMME, Sully ]
Manuscrit [ Recueil de poésies et pièces diverses, dont copies de poèmes de Sully Prudhomme au verso de 5 faire-parts de mariage de Jeanne Geruzez, fille de Victor Geruzez, ami de Sully Prudhomme plus connu sous sous pseudonyme d'illustrateur : Crafty ]
1 cahier manuscrit recouvert de velours et tissu brodé, environ 90 feuillets et 5 faire-parts joints, s.d. [ circa 1890-1900 ]. Rappel du titre complet : Manuscrit [ Recueil de poésies et pièces diverses, dont copies de poèmes de Sully Prudhomme au verso de 5 faire-parts de mariage de Jeanne Geruzez, fille de Victor Geruzez, ami de Sully Prudhomme plus connu sous sous pseudonyme d'illustrateur : Crafty ]
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ANONYME ; [ GERUZEZ ANDLAUER, Jeanne ]
Manuscrit fin XIXe relatif à plusieurs communes (dont nombreuses communes de l'Essonne) : Livre de raison du P. Marchetti extrait de La maison d'un Bourgeois au XVIIIe siècle - Premiers Seigneurs de Pithiviers, par J. Devaux - Extrait d'une histoire inédite de Pithiviers au XVIIIe siècle par M. de la Brière - Mémoires sur l'élection de Pithiviers en 1698 ed. Herluison Orléans - Les châteaux de Ribeauvillé : Rappolstein- Girs erg. St Ulrich - Extrait des Archives de Ribeauvillé - N.D. de Dusenbach - Relation d'une Noce célébrée au château de Ribeauvillé XVIe siècle - Château d'Andlau - Rouffach - Schlestadt - Les trois Châteaux - Comte d'Andlau - Les Antiquités de la Ville, Comté et Chatelenie de Corbeil, de la recherche de Me Jean de la Barre cy-devant Prévost de Corbeil ed. 1647 - Pancarte du Chastelet représentant l'étendu et le ressort de la Chastellenie de Corbeil - Les Comtes de Corbeil : Hémon, Bouchard, Maugis, Guillaume, Regnault, Bouchart II, Oddes, Hugues du Puisset, etc... - Fontenay-le-Vicomte [ extrait de l'Histoire du Diocèse de Paris par l'abbé Lebeuf ] - Mennecy - Villabé - Ormoy - La Norville - Leudeville - Ver-le-Grand - Ver-le-Petit - La Saussaie - Escharcon - Avrinville - La Honville
1 cahier plein cuir souple bordeaux, s.d. [ circa 1890-1900 ], environ 96 feuillets. Manuscrit fin XIXe relatif à plusieurs communes (dont nombreuses communes de l'Essonne) : Livre de raison du P. Marchetti extrait de La maison d'un Bourgeois au XVIIIe siècle - Premiers Seigneurs de Pithiviers, par J. Devaux - Extrait d'une histoire inédite de Pithiviers au XVIIIe siècle par M. de la Brière - Mémoires sur l'élection de Pithiviers en 1698 ed. Herluison Orléans - Les châteaux de Ribeauvillé : Rappolstein- Girs erg. St Ulrich - Extrait des Archives de Ribeauvillé - N.D. de Dusenbach - Relation d'une Noce célébrée au château de Ribeauvillé XVIe siècle - Château d'Andlau - Rouffach - Schlestadt - Les trois Châteaux - Comte d'Andlau - Les Antiquités de la Ville, Comté et Chatelenie de Corbeil, de la recherche de Me Jean de la Barre cy-devant Prévost de Corbeil ed. 1647 - Pancarte du Chastelet représentant l'étendu et le ressort de la Chastellenie de Corbeil - Les Comtes de Corbeil : Hémon, Bouchard, Maugis, Guillaume, Regnault, Bouchart II, Oddes, Hugues du Puisset, etc... - Fontenay-le-Vicomte [ extrait de l'Histoire du Diocèse de Paris par l'abbé Lebeuf ] - Mennecy - Villabé - Ormoy - La Norville - Leudeville - Ver-le-Grand - Ver-le-Petit - La Saussaie - Escharcon - Avrinville - La Honville
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Anonyme ; [ DE SOLAGES, Madame ]
[ Manuscrit : ] Recueil de Chansons, Romances, etc. - A Madame De Solages à Vannes
Manuscrit en 1 vol. in-8 reliure de l'époque pleine basane racinée, super libris "F. D. S.", s.d. [ circa 1805-1814 ], 67 ff. (dont 22 rédigés) au grand filigrane au portrait lauré de Napoléon (mention "Napoléon Empereur des Français Roi d'Italie") et à l'Aigle Impériale (format du papier : 23,5 x 17,5 cm)
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Collectif
[ Manuscrit : Cours de Mathématiques et d'Arithmétiques. Cours de l'Ecole Normale Primaire de Dijon, 1855 ] Preuves de l'addition et de la soustraction des nombres décimaux - Multiplication des nombres décimaux - Fractions - Systèmes des Nouvelles Mesures, etc...
1 manuscrit format in-8 reliure demi-percaline brune de l'époque, daté du 1er août 1855, env. 300 ff. : [ Manuscrit : Cours de Mathématiques et d'Arithmétiques. Cours de l'Ecole Normale Primaire de Dijon, 1855 ] Preuves de l'addition et de la soustraction des nombres décimaux - Multiplication des nombres décimaux - Fractions - Systèmes des Nouvelles Mesures, etc...
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CROUAN, Louise
Manuscrit "Extraits d'Histoire" : Notions préliminaires et Histoire Sainte (de "Première époque : de la Création 4963 au Déluge 3307" jusqu'au Livre des Macchabées) ; Histoire de la Gaule et Histoire de France, des origines à Louis XVI (1859-1860) ; Suite de l'Histoire d'Angleterre ; Histoire de la Russie ; Etats Scandinaves (Suède, Danemark et Norwège) ; Royaume de Pologne, Italie, Royaume de Savoie ; Littérature européenne ; Histoire d'Allemagne ; Histoire des Peuples Musulmans (Khalifat du Kaire, Turcs Ottomans, Mongols (sic), Khalifat de Syrie, Mamelucs...) ; Histoire de la Péninsule Hispanique ; Notice sur quelques Grands Hommes
Papier avec petit cachet du "Pensionnat des Bernardines", 1 vol. in-8 reliure demi-percaline mauve, 248 ff. dont 25 vierges) : Notions préliminaires et Histoire Sainte (de "Première époque : de la Création 4963 au Déluge 3307" jusqu'au Livre des Macchabées, 29 ff.) ; Histoire de la Gaule et Histoire de France, des origines à Louis XVI (1859-1860), 54 ff. ; Suite de l'Histoire d'Angleterre (2 ff., 8 ff. blanc, 16 ff.) ; Histoire de la Russie (4 ff.) ; Etats Scandinaves (Suède, Danemark et Norwège) 4 ff. ; Royaume de Pologne, Italie, Royaume de Savoie (8 ff.) ; Littérature européenne (13 ff. et 1 f. blanc) ; Histoire d'Allemagne (21 ff.) ; Histoire des Peuples Musulmans (Khalifat du Kaire, Turcs Ottomans, Mongols (sic), Khalifat de Syrie, Mamelucs... : 22 ff.) ; Histoire de la Péninsule Hispanique (15 ff.) ; Notice sur quelques Grands Hommes (daté de Lille, 2 février 1864), 51 ff. ; 16 ff. blancs
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CROUAN, Louise
Manuscrit "Extraits de Géographie" : 1er Cours. Notions préliminaires - Asie Mineure (Carie, Lysie, Bithynie, etc...) - Syrie - Phénicie - Palestine - Arabie - Haute-Asie (Babylonie, Mésopotamie, Assyrie propre, Arménie, Perse, etc...) - Lybie - Egypte - Ethiopie - Péninsule hellénique, Grèce - Grèce Septentrionale - Péninsule Italique, Gaule Cisalpine Grande Grèce - Péninsule hispanique - Germanie - Iles Britannia. 1er Cours 2e div. : Notions préliminaires - Europe. Iles Britaniques - Ecosse - Irlande - Danemark - Islande - Suède et Norwège - Russie - Pologne - France - Belgique - Hollande - Prusse - Autriche - Royaume Lombard-Vénitien - Suisse - Allemagne - Péninsule Ibérique : Portugal - Espagne - Italie : Etats Sardes - Piémont - Duché de Parme - Duché de Modène - Grand-Duché de Toscane - Etats de l'Eglise - Royaume des Deux-Siciles - Turquie - Asie : Inde Transgangétique. Empire d'Annam - Royaume de Siam - Malacca - Indoustan - Région Persique - Turkestan - Afrique - Amérique : Amérique Russe - Groënland - Etats-Unis - Grande-Bretagne - Mexique - Colombie ; Géométrie [ appliquée à la Géographie ]
Papier avec petit cachet du "Pensionnat des Bernardines", 1 vol. in-8 reliure demi-percaline mauve, dos à 4 nerfs, reliure signée A. Arnold, relieur Librairie Catholique à Lille, environ 216 feuillets (dont une vingtaine vierges, les autres rédigés). Rappel du titre complet : Manuscrit "Extraits de Géographie" : 1er Cours. Notions préliminaires - Asie Mineure (Carie, Lysie, Bithynie, etc...) - Syrie - Phénicie - Palestine - Arabie - Haute-Asie (Babylonie, Mésopotamie, Assyrie propre, Arménie, Perse, etc...) - Lybie - Egypte - Ethiopie - Péninsule hellénique, Grèce - Grèce Septentrionale - Péninsule Italique, Gaule Cisalpine Grande Grèce - Péninsule hispanique - Germanie - Iles Britannia. 1er Cours 2e div. : Notions préliminaires - Europe. Iles Britaniques - Ecosse - Irlande - Danemark - Islande - Suède et Norwège - Russie - Pologne - France - Belgique - Hollande - Prusse - Autriche - Royaume Lombard-Vénitien - Suisse - Allemagne - Péninsule Ibérique : Portugal - Espagne - Italie : Etats Sardes - Piémont - Duché de Parme - Duché de Modène - Grand-Duché de Toscane - Etats de l'Eglise - Royaume des Deux-Siciles - Turquie - Asie : Inde Transgangétique. Empire d'Annam - Royaume de Siam - Malacca - Indoustan - Région Persique - Turkestan - Afrique - Amérique : Amérique Russe - Groënland - Etats-Unis - Grande-Bretagne - Mexique - Colombie ; Géométrie [ appliquée à la Géographie ]
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SAMAIN, Albert ; (BAZIRGUIAN, Paul Aram ; DORGELES, Roland ; ARNYVELDE, André)
Aux Flancs du Vase suivi de Polyphème et de Poèmes inachevés [ Avec 4 pages manuscrites par Paul Aram Bazirguïan, à propos de son ami Jean Lévêque, chroniqueur au Gil Blas ].
1 vol. in12 reliure demi-maroquin à coins vert, dos à 5 nerfs, tête dorée, couvertures et dos conservés, Société du Mercure de France, Paris, 1908
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ELZEAR, Pierre; [ BONNIER ORTOLAN, Elzéar ]
[ Lot de 7 lettres autographes signées et d’un portrait photographique signé dont une très intéressant sur le «féminisme littéraire» ] L.A.S. d’une page: «Mon Cher Hauser, ne trouvez-vous pas qu’il est temps que cette plaisanterie finisse? Suis-je trop exigeant en vous priant de veiller à ce que les tableaux confiés à vous ou à votre ami Mr. Bender soient [… ] chez ma mère, qui revient dans huit jours? Devrais-je faire le voyage exprès? Avec surprise, mais sans rancune»; 1 L.A.S. de 2 pages manuscrites (sur 2 ff.) datée de Paris le 20 octobre 99: «Mon cher Hauser, Vous me demandez ce que je pense du féminisme littéraire. On ne peut songer à interdire la prose et la poësie au sexe faible. Dans l’écriture la femme laide trouve parfois un soulagement, le femme âgée une consolation. Ca et là, j’en conviens, de vrais talents surgissent. On déclare alors que ces talents sont «virils». C’est ce qui fut dit pour George Sand. Mais permettez-moi de me situer à un point de vue spécial. Quand je vois une femme, que son cœur, ses sens, une enveloppe aimable ont destiné à la passion, se servir d’un porte-plume autrement que pour écrire à l’absent des phrases délicieusement incohérentes, je me sens fort attristé. Que de biens perdus! L’amour, en effet, prime toute littérature. La vie est courte, et il n’y a pas de gloire au monde qui vaille l’échange d’un baiser sincère. Or on ne peut être à la fois une femme de lettres et une femme de tendresse. Mlle de Pougy elle-même n’a pu réaliser ce double idéal. Juliette – pas plus que Roméo d’ailleurs – n’a songé à écrire un recueil de sonnets et à faire antichambre chez un éditeur. Et la femme journaliste? Je n’évoque son spectre qu’avec terreur. Elle peut devenir une force; je préfèrerais qu’elle restât une adorable faiblesse […] ».; 1 L.A.S. d’une page, datée du 20 février 1906. Il s’excuse d’avoir dû rester s’occuper de sa mère souffrante; «Le directeur du [ … ] ne paraît pas décidé absolument à faire le Peuple Souverain. Et voici pourtant l’époque des élections. Il faudrait peut-être que vous, le principal auteur, donnassiez un coup d’épaule. Qu’en pensez-vous? [… ]»; 1 L.A.S. d’une page, datée du 13 décembre 1908: «Mon cher ami, Fernand Sarnette dépasse toutes les limites de l’impudence, vis-à-vis de moi et vis-à-vis d’autres. Si vous ne l’avez pas fait, veuillez lui écrire 14 rue des Sts Pères pour lui réclamer dans un délai de quatre jours Le Peuple Souverain, sinon nous aviserons la Société des Auteurs. Emile Rochard et moi en faisons autant de notre côté [ … ]»; 1 L.A.S. d’une page, datée du 29 janvier 1909: «Mon cher Hauser, [ … ] Sarnette fait le mort. Il faudrait, comme Rochard et moi, écrire un mot à M. Gangnat, agent général des Auteurs Dramatiques, [ … ] Henner, qui va convoquer le délinquant avant de le traduire devant la Commission»; avec 2 autres L.A.S.
[ Lot de 7 lettres autographes signées et d’un portrait photographique signé dont une très intéressant sur le «féminisme littéraire» ] L.A.S. d’une page datée au crayon par une autre main de 1882: «Mon Cher Hauser, ne trouvez-vous pas qu’il est temps que cette plaisanterie finisse? Suis-je trop exigeant en vous priant de veiller à ce que les tableaux confiés à vous ou à votre ami Mr. Bender soient [… ] chez ma mère, qui revient dans huit jours? Devrais-je faire le voyage exprès? Avec surprise, mais sans rancune»; 1 L.A.S. de 2 pages manuscrites (sur 2 ff.) datée de Paris le 20 octobre 99: «Mon cher Hauser, Vous me demandez ce que je pense du féminisme littéraire. On ne peut songer à interdire la prose et la poësie au sexe faible. Dans l’écriture la femme laide trouve parfois un soulagement, le femme âgée une consolation. Ca et là, j’en conviens, de vrais talents surgissent. On déclare alors que ces talents sont «virils». C’est ce qui fut dit pour George Sand. Mais permettez-moi de me situer à un point de vue spécial. Quand je vois une femme, que son cœur, ses sens, une enveloppe aimable ont destiné à la passion, se servir d’un porte-plume autrement que pour écrire à l’absent des phrases délicieusement incohérentes, je me sens fort attristé. Que de biens perdus! L’amour, en effet, prime toute littérature. La vie est courte, et il n’y a pas de gloire au monde qui vaille l’échange d’un baiser sincère. Or on ne peut être à la fois une femme de lettres et une femme de tendresse. Mlle de Pougy elle-même n’a pu réaliser ce double idéal. Juliette – pas plus que Roméo d’ailleurs – n’a songé à écrire un recueil de sonnets et à faire antichambre chez un éditeur. Et la femme journaliste? Je n’évoque son spectre qu’avec terreur. Elle peut devenir une force; je préfèrerais qu’elle restât une adorable faiblesse […] ».; 1 L.A.S. d’une page, datée du 20 février 1906. Il s’excuse d’avoir dû rester s’occuper de sa mère souffrante; «Le directeur du [ … ] ne paraît pas décidé absolument à faire le Peuple Souverain. Et voici pourtant l’époque des élections. Il faudrait peut-être que vous, le principal auteur, donnassiez un coup d’épaule. Qu’en pensez-vous? [… ]»; 1 L.A.S. d’une page, datée du 13 décembre 1908: «Mon cher ami, Fernand Sarnette dépasse toutes les limites de l’impudence, vis-à-vis de moi et vis-à-vis d’autres. Si vous ne l’avez pas fait, veuillez lui écrire 14 rue des Sts Pères pour lui réclamer dans un délai de quatre jours Le Peuple Souverain, sinon nous aviserons la Société des Auteurs. Emile Rochard et moi en faisons autant de notre côté [ … ]»; 1 L.A.S. d’une page, datée du 29 janvier 1909: «Mon cher Hauser, [ … ] Sarnette fait le mort. Il faudrait, comme Rochard et moi, écrire un mot à M. Gangnat, agent général des Auteurs Dramatiques, [ … ] Henner, qui va convoquer le délinquant avant de le traduire devant la Commission»; avec 2 autres L.A.S.
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ESCHOLIER, Raymond
[ Lot de 4 lettres autographes signées ] 1 L.A.S. de 3 pages, datée du 11 mars 1924: Raymond Escholier y présente un bref curriculum vitae, avec le détail de ses œuvres, ses collaborations aux journaux et ses décorations ; 1 L.A.S. de 1 page grand sur papier à en-tête de la «Maison de Victor Hugo», datée du 29 octobre 1930: «Mon cher ami, Vous m’obligeriez infiniment en faisant bon accueil à mon jeune ami M. Campagne, artiste en bijoux. Vous pourriez orienter ce charmant garçon, ami de J. J. Brousson et de moi-même. Il a vraiment besoin d’un coup d’épaule […]; 1 L.A.S. de 1 page grand sur papier à en-tête de la «Maison de Victor Hugo», datée du 30 janvier 1931: «Cher Monsieur Sabatier, Je suis débordé – et il me faut pourtant faire mon service de presse pour «Cantegril» (le livret). Brun m’a dit que cinquante livrets étaient à ma disposition [… ]»; 1 billet autographe signé
[ Lot de 4 lettres autographes signées ] 1 L.A.S. de 3 pages, datée du 11 mars 1924: Raymond Escholier y présente un bref curriculum vitae, avec le détail de ses œuvres, ses collaborations aux journaux et ses décorations ; 1 L.A.S. de 1 page grand sur papier à en-tête de la «Maison de Victor Hugo», datée du 29 octobre 1930: «Mon cher ami, Vous m’obligeriez infiniment en faisant bon accueil à mon jeune ami M. Campagne, artiste en bijoux. Vous pourriez orienter ce charmant garçon, ami de J. J. Brousson et de moi-même. Il a vraiment besoin d’un coup d’épaule […]; 1 L.A.S. de 1 page grand sur papier à en-tête de la «Maison de Victor Hugo», datée du 30 janvier 1931: «Cher Monsieur Sabatier, Je suis débordé – et il me faut pourtant faire mon service de presse pour «Cantegril» (le livret). Brun m’a dit que cinquante livrets étaient à ma disposition [… ]»; 1 billet autographe signé
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D’ESME, Jean; [ ESMENARD, Vicomte Jean Marie Henri ]
Lettre autographe signée datée du14 janvier 1932, adressée au «Gouverneur Généralde l'Exposition coloniale » à propos de la Légion d’Honneur. Victime d’une violente crise de paludisme, Jean d’Esme n’a pu présenter ses vœux au Gouverneur Général. «Dès que j’irai mieux, j’irai vous voir au Grand Palais. D’autant que, si vous le voulez-bien, je vous demanderai l’appui que vous m’avez si cordialement promis pour cette fameuse Légion d’Honneur pour laquelle j’ai déjà été quatre fois proposé – dont la première par vous. Je sais que Gaston Rageot vous a vu à ce sujet – et qu’il a vu également Paul Raynaud [ sic ]… Or, cette fois - tout dépend de vous – puisqu’il s’agirait de me faire passer dans la promotion de l’Exposition Coloniale – à laquelle j’ai – vous le savez, bien des titres (par les collections que j’ai exposées, les articles que j’ai écrits, et toute mon œuvre purement coloniale). Or, en la circonstance, nul n’est plus puissant que vous [… ]
Lettre autographe signée datée du14 janvier 1932, adressée à un «Gouverneur Général» à propos de la Légion d’Honneur. Victime d’une violente crise de paludisme, Jean d’Esme n’a pu présenter ses vœux au Gouverneur Général. «Dès que j’irai mieux, j’irai vous voir au Grand Palais. D’autant que, si vous le voulez-bien, je vous demanderai l’appui que vous m’avez si cordialement promis pour cette fameuse Légion d’Honneur pour laquelle j’ai déjà été quatre fois proposé – dont la première par vous. Je sais que Gaston Rageot vous a vu à ce sujet – et qu’il a vu également Paul Raynaud [ sic ]… Or, cette fois - tout dépend de vous – puisqu’il s’agirait de me faire passer dans la promotion de l’Exposition Coloniale – à laquelle j’ai – vous le savez, bien des titres (par les collections que j’ai exposées, les articles que j’ai écrits, et toute mon œuvre purement coloniale). Or, en la circonstance, nul n’est plus puissant que vous [… ]
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ESMENARD, Joseph-Alphonse
Billet autographe signé daté du 2 nivôse an 13 [ 23 décembre 1804 ]: «J’ai reçu de Messieurs Giguet & Michaud la somme de Dix Huit Cent Livres, pour solde du premier payement stipulé dans notre Convention du 18 Vendémiaire an 13, à l’époque de la mise en vente du poëme de la Navigation»
1 billet autographe format in-12 oblong: Billet autographe signé daté du 2 nivôse an 13 [ 23 décembre 1804 ]: «J’ai reçu de Messieurs Giguet & Michaud la somme de Dix Huit Cent Livres, pour solde du premier payement stipulé dans notre Convention du 18 Vendémiaire an 13, à l’époque de la mise en vente du poëme de la Navigation»
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ESPARBES, Georges d’
[ Lot de 2 belles pièces autographes signées ] 1 L.A.S. de 3 pp., datée du 12 mai 1908: «Mon cher ami, il pleut, mais ton article sur le Briseur de Fers vient de nous apporter le soleil. Oh! mon cher ami, comme tu es gentil! comme je devine, en relisant ton article, le charmant parti-pris de ne voir que le bon côté de mon livre! C’est une page de camarade, évidemment, et non de critique, quoiqu’elle soit superbe et d’une habileté délicieuse. Car c’est de «l’habileté du cœur». Eh bien, tu as raison, après tout! Tu ne signales au public que les bonnes choses, puisqu’elles lui sont utiles. Leur démontrer que je n’ai pas de talent eût été peut-être un jeu d’artiste mais une grosse erreur de moraliste et de philosophe. J’ai un petit nombre, lentement, très lentement grandissant d’amis et de lecteurs. Ce que je leur dis depuis 15 ans ne peut que leur faire du bien, les raffermir ou les consoler. Je ne cherche pas à donner le goût du «militaire» mais de «l’énergique». Si j’y parviens, qu’importent mes fautes! Du reste, je connais, aussi bien et même mieux que quiconque, mes défauts. Tu peux me le mettre sous les yeux et en ajouter de nouveaux, quand tu me rencontreras. Je suis à ce point dénué de «vanité littéraire» que je t’écouterai […] Mon livre est noble et pur d’intentions, je l’ai écrit laborieusement. Il vaut bien ce qu’il coûte. Le reste n’est que de la fumée de cigare. Maintenant, je veux aller te serrer la main à l’Echo [ … ] En attendant, mon vieux Rar, je t’embrasse»; [ On joint: ] 1 réponse autographe signée au questionnaire du «Salon des Littérateurs», billet de 2 feuillets pré-imprimé: Maître idéal: «Prothée». Esthétique: «Un beau livre sur mes genoux». Prix rêvé: «Les ors et les argents sont fous! ». Devise artistique: «Simplement». Description de l’œuvre en vers de huit: «Parce que le bec de mes plumes, Dans l’orme agité du journal, Tirelire mes amertumes, Et lance un pi-huit matinal, Est-il dit qu’une œuvre m’est née? Alors j’ai volé ma journée… Parce que d’un bout de pastel, En un coin de mauve banlieue, J’esquisse le flâneur untel, Ai-je fait plus d’un quart de lieue, Vers la connaissance du bien? Holà, Dentu, je n’en sais rien! Œuvre, mot risible, oiseau rare. – Vais là-bas fumer un cigare»
2 pièces autographes signées à savoir: 1 L.A.S. de 3 pp., datée du 12 mai 1908: «Mon cher ami, il pleut, mais ton article sur le Briseur de Fers vient de nous apporter le soleil. Oh! mon cher ami, comme tu es gentil! comme je devine, en relisant ton article, le charmant parti-pris de ne voir que le bon côté de mon livre! C’est une page de camarade, évidemment, et non de critique, quoiqu’elle soit superbe et d’une habileté délicieuse. Car c’est de «l’habileté du cœur». Eh bien, tu as raison, après tout! Tu ne signales au public que les bonnes choses, puisqu’elles lui sont utiles. Leur démontrer que je n’ai pas de talent eût été peut-être un jeu d’artiste mais une grosse erreur de moraliste et de philosophe. J’ai un petit nombre, lentement, très lentement grandissant d’amis et de lecteurs. Ce que je leur dis depuis 15 ans ne peut que leur faire du bien, les raffermir ou les consoler. Je ne cherche pas à donner le goût du «militaire» mais de «l’énergique». Si j’y parviens, qu’importent mes fautes! Du reste, je connais, aussi bien et même mieux que quiconque, mes défauts. Tu peux me le mettre sous les yeux et en ajouter de nouveaux, quand tu me rencontreras. Je suis à ce point dénué de «vanité littéraire» que je t’écouterai […] Mon livre est noble et pur d’intentions, je l’ai écrit laborieusement. Il vaut bien ce qu’il coûte. Le reste n’est que de la fumée de cigare. Maintenant, je veux aller te serrer la main à l’Echo [ … ] En attendant, mon vieux Rar, je t’embrasse»; [ On joint: ] 1 réponse autographe signée au questionnaire du «Salon des Littérateurs», billet de 2 feuillets pré-imprimé: Maître idéal: «Prothée». Esthétique: «Un beau livre sur mes genoux». Prix rêvé: «Les ors et les argents sont fous! ». Devise artistique: «Simplement». Description de l’œuvre en vers de huit: «Parce que le bec de mes plumes, Dans l’orme agité du journal, Tirelire mes amertumes, Et lance un pi-huit matinal, Est-il dit qu’une œuvre m’est née? Alors j’ai volé ma journée… Parce que d’un bout de pastel, En un coin de mauve banlieue, J’esquisse le flâneur untel, Ai-je fait plus d’un quart de lieue, Vers la connaissance du bien? Holà, Dentu, je n’en sais rien! Œuvre, mot risible, oiseau rare. – Vais là-bas fumer un cigare»
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DUCHESNE, Mgr Louis
[ Lot de 2 lettres autographes signées, à en-tête de l’Ecole Française de Rome ] 1 L.A.S. datée du 21 avril 1903: Mon cher ami, C’est aujourd’hui la Natale di Roma. Cet anniversaire m’a rappelé celui que vous vouliez célébrer dans les Débats, avec ma collaboration. J’en suis navré, mais ayant été submergé tous ces jours-ci, je n’ai pas eu un moment, même pour vous dire non. Maintenant que cette moutarde arriverait longtemps après dîner, je vous offre mes remords, qui sont encore cuisants. Joignons-y, comme fiche de consolation, la pensée que le jubilé de l’Ecole était un faux jubilé, inventé par la bienveillante traîtrise du ministère pour frapper les esprits du bloc et leur amener un plus grand nombre de décorations. Les chronologistes les plus expérimentés s’accordent à dire que l’Ecole a été fondée en mars 1873. On leur ferait de la peine en ne comptant depuis lors que 25 ans. Mais préparez tout de même une jolie tartine; vous la placerez dans vingt ans. Les Débats sont éternels. Si nous n’y sommes plus, ils y seront encore. Ici je vous embrasse avec autant d’effusion qu’il en a débordé, ces jours-ci dans les banquets ministériels»; [ On joint: ] 1 L.A.S. datée du 10 janvier 1910: [ … ] Non, je n’ai pas l’intention de m’occuper de la littérature de Dufourcq, car j’en pense trop de mal et ce n’est pas le moment de le dire à ce brave garçon, que j’aime bien et qui traverse en ce moment un gros ennui professionnel. Quant à Mgr Mignot, oh! mon ami, ne me demandez pas de parler des lires d’évêques. Les évêque me font trop d’effet. De plus celui-là, que j’aime non moins tendrement que Dufourcq se trouve dans une situation très particulière. N’insistons pas. Maintenant, tous mes vœux. Quand je verrai surgir du buisson quelque gibier à ma convenance et à ma portée, je le fusillerai très volontiers à votre intention. Pernot me donnera des conseils. Que n’est-il ici! Que ne suis-je aussi dans le bureau de papa Hébrard pour arrêter au vol les maladroits articles de Tardieu. L’affaire allait bien. Ce animal va la faire manquer. Silence et patience. Mille bonne amitiés».
2 lettres autographes signées, à en-tête de l’Ecole Française de Rome , à savoir: 1 L.A.S. datée du 21 avril 1903: Mon cher ami, C’est aujourd’hui la Natale di Roma. Cet anniversaire m’a rappelé celui que vous vouliez célébrer dans les Débats, avec ma collaboration. J’en suis navré, mais ayant été submergé tous ces jours-ci, je n’ai pas eu un moment, même pour vous dire non. Maintenant que cette moutarde arriverait longtemps après dîner, je vous offre mes remords, qui sont encore cuisants. Joignons-y, comme fiche de consolation, la pensée que le jubilé de l’Ecole était un faux jubilé, inventé par la bienveillante traîtrise du ministère pour frapper les esprits du bloc et leur amener un plus grand nombre de décorations. Les chronologistes les plus expérimentés s’accordent à dire que l’Ecole a été fondée en mars 1873. On leur ferait de la peine en ne comptant depuis lors que 25 ans. Mais préparez tout de même une jolie tartine; vous la placerez dans vingt ans. Les Débats sont éternels. Si nous n’y sommes plus, ils y seront encore. Ici je vous embrasse avec autant d’effusion qu’il en a débordé, ces jours-ci dans les banquets ministériels»; [ On joint: ] 1 L.A.S. datée du 10 janvier 1910: [ … ] Non, je n’ai pas l’intention de m’occuper de la littérature de Dufourcq, car j’en pense trop de mal et ce n’est pas le moment de le dire à ce brave garçon, que j’aime bien et qui traverse en ce moment un gros ennui professionnel. Quant à Mgr Mignot, oh! mon ami, ne me demandez pas de parler des lires d’évêques. Les évêque me font trop d’effet. De plus celui-là, que j’aime non moins tendrement que Dufourcq se trouve dans une situation très particulière. N’insistons pas. Maintenant, tous mes vœux. Quand je verrai surgir du buisson quelque gibier à ma convenance et à ma portée, je le fusillerai très volontiers à votre intention. Pernot me donnera des conseils. Que n’est-il ici! Que ne suis-je aussi dans le bureau de papa Hébrard pour arrêter au vol les maladroits articles de Tardieu. L’affaire allait bien. Ce animal va la faire manquer. Silence et patience. Mille bonne amitiés».
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EXPILLY, Charles; [ EXPILLY, Jean Charles Marie ]
Lettre autographe signée, datée de la Prison de la [ … ] le 29 juillet 1849: «Mon cher Dulord, Vous n’êtes pas sans avoir appris mon arrestation le 13 juin. J’aurais besoin de causer avec vous et de vous charger de quelques petites commissions. Vous faire parvenir le vœu du prisonnier, c’est être sûr que vous l’exaucerez. Passez donc rue de [… ] au Palais de Justice chez Mr Broussais, mon juge d’instruction et demandez-lui une permission qu’il ne vous refusera pas puisqu’il l’a accordée à d’autres de mes amis. Je désire savoir aussi si Emile Olivier est revenu de Versailles. Obligez moi de me répondre à ce sujet, si vous ne pouvez pas me voir avant quelques jours et croyez à mes sentiments fraternels».
1 L.A.S. d’une page sur 2 ff. avec adresse au recto («Monsieur Taxile Delord, homme de lettres, rue Pigale, n°20 ou 24, en ville»), monté avec adhésif en charnière sur papier fort rose enrichi d’annotations de Claude Seignolle à propos de Charles Expilly. Rappel du texte: «Mon cher Dulord, Vous n’êtes pas sans avoir appris mon arrestation le 13 juin. J’aurais besoin de causer avec vous et de vous charger de quelques petites commissions. Vous faire parvenir le vœu du prisonnier, c’est être sûr que vous l’exaucerez. Passez donc rue de [… ] au Palais de Justice chez Mr Broussais, mon juge d’instruction et demandez-lui une permission qu’il ne vous refusera pas puisqu’il l’a accordée à d’autres de mes amis. Je désire savoir aussi si Emile Olivier est revenu de Versailles. Obligez-moi de me répondre à ce sujet, si vous ne pouvez pas me voir avant quelques jours et croyez à mes sentiments fraternels».
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RIDDLE, John Wallace
Signed autograph letter, in french: «Mercredi, Mon cher collègue, Si vous n’avez rien de mieux à faire ce soir, vous me feriez grand plaisir si vous vouliez bien passer chez moi à Krestosky ce soir vers 9 heures pour faire un bridge avec quelques charmantes dames et pour prendre un whisky et soda. Votre bien dévoué J. W. Riddle».
1 L.A.S. sur carte à en-tête aux armes des Etats-Unis format 13,5 x 10,5 cm. Rappel du texte complet: Signed autograph letter, in french: «Mercredi, Mon cher collègue, Si vous n’avez rien de mieux à faire ce soir, vous me feriez grand plaisir si vous vouliez bien passer chez moi à Krestovsky ce soir vers 9 heures pour faire un bridge avec quelques charmantes dames et pour prendre un whisky et soda. Votre bien dévoué J. W. Riddle».
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RODE, Helge
Signed autograph letter, in danish: «Arede Herre! Jeg takker dem for den behagelige med delelse om«Stefan Borgs» overstatteln […]»
1 L.A.S., 1 page format 21 x 13,5 cm
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EYMA, Xavier
[ Lot de 5 lettres autographes signées ] 1 L.A.S. d’une page datée du 24 rue de Milan: «Mon cher monsieur, Je vous laisse cy joint mon volume des «Peaux Rouges», en vous priant d’en vouloir bien dire quelques mots dans la Revue. Je vous suis à l’avance reconnaissant de ce que vous ferez à cet égard. Je ous remettrai incessamment un manuscrit d’article […]; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page datée du 6 8bre 1868, 123 rue Montmartre à l’Epoque, au chiffre de Xavier Eyma: «Mon Cher Monsieur Faure, Vous avez depuis bien longtemps entre les mains un texte de moi intitulé «Les Equipées de M. de Sabran(roman) ». C’est le seul que je possède. Vous avez dû souvent le renvoyer puisque vous m’aviez dit ne vouloir pas vous en servir. Je vous serai très obligé de me le faire tenir à l’adresse ci-dessous»; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page datée du 12 janvier 1841, à en-tête du Figaro, sur papier vert: «Mon cher Wittersheim, Villemessant vous prie de rétablir le service de l’Officiel à Jouvin, avenue de l’Impératrice n°61. Il fait rendre à l’Officiel le n° qui avait été supprimé [ …]» ; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page datée de Paris, 8 May 1849: «Monsieur, j’ai eu l’honneur de vous parler il y a quelques jours de la pièce que je vous laisse sous ce pli. J’ai vainement tenté de vous rencontrer, je prends donc le parti de vous laisser la pièce en me recommandant auprès de vous de MM. Léon Gozlan, [ … ], Joly, et de mon titre de rédacteur du «Messager des Théâtres», non point, Monsieur, pour essayer de vous influencer mais seulement pour me servir d’introduction [ … ]». ; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page à en-tête du «Nouvelliste de Paris»:«Mon Cher Ami, Voulez-vous bien accueillir le porteur de ce mot qui était un des bons employés du Figaro et un de mes bons employés [... ]».
5 L.A.S.: 1 L.A.S. d’une page datée du 24 rue de Milan: «Mon cher monsieur, Je vous laisse cy joint mon volume des «Peaux Rouges», en vous priant d’en vouloir bien dire quelques mots dans la Revue. Je vous suis à l’avance reconnaissant de ce que vous ferez à cet égard. Je ous remettrai incessamment un manuscrit d’article […]; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page datée du 6 8bre 1868, 123 rue Montmartre à l’Epoque, au chiffre de Xavier Eyma: «Mon Cher Monsieur Faure, Vous avez depuis bien longtemps entre les mains un texte de moi intitulé «Les Equipées de M. de Sabran(roman) ». C’est le seul que je possède. Vous avez dû souvent le renvoyer puisque vous m’aviez dit ne vouloir pas vous en servir. Je vous serai très obligé de me le faire tenir à l’adresse ci-dessous»; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page datée du 12 janvier 1841, à en-tête du Figaro, sur papier vert: «Mon cher Wittersheim, Villemessant vous prie de rétablir le service de l’Officiel à Jouvin, avenue de l’Impératrice n°61. Il fait rendre à l’Officiel le n° qui avait été supprimé [ …]» ; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page datée de Paris, 8 May 1849: «Monsieur, j’ai eu l’honneur de vous parler il y a quelques jours de la pièce que je vous laisse sous ce pli. J’ai vainement tenté de vous rencontrer, je prends donc le parti de vous laisser la pièce en me recommandant auprès de vous de MM. Léon Gozlan, [ … ], Joly, et de mon titre de rédacteur du «Messager des Théâtres», non point, Monsieur, pour essayer de vous influencer mais seulement pour me servir d’introduction [ … ]». ; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page à en-tête du «Nouvelliste de Paris»:«Mon Cher Ami, Voulez-vous bien accueillir le porteur de ce mot qui était un des bons employés du Figaro et un de mes bons employés [... ]».
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VAUDOYER, Jean-Louis
[ Manuscrit autographe signé d'un article sur Théodore Aubanel ] Billet de Minuit : "Aubanel fêté en Avignon ou Le souvenir d'Aubanel" : "On vient de clore le cycle des fêtes données en Avignon ces dernières semaines pour commémorer le centenaire de Théodore Aubanel. Dans ce jardin du musée Calvet, où, voici peu de temps, Pol Neveux honorait le passage de Stendhal, un écrivain du nord de la Loire (le signataire de ces lignes), invité par l'Académie du Vaucluse, a apporté à la poésie méridionale l'hommage d'Oïl à Oc. Hommage d'autant plus convaincu et justifié que les chants intimes de Théodore Aubanel, par la qualité de coeur qui les dicte, par leur accent de vérité humaine et permanente, rayonnent bien au-delà de leur foyer. Les vingt-cinq petites pièces qui, dans la Grenade Entr'Ouverte, composent le "Livre de l'Amour" ont été souvent comparées, égalées à l'Intermezzo de Henri Heine. Intermezzo latin, où celui qui devait chanter plus tard en vers impérissables la vénus d'Arles élève, songeant à celle qu'il aima et qui s'est faite religieuse, sa plainte pure, brûlante et soumise. [...] [il évoque : ] "la pauvre fille de Charité, cette "Zani" au visage d'espagnole qui, pour la robe de bure des Soeurs de St Vincent de Paul, quitta la robe "couleur-de-Grenade" qu'elle portait le jour où Aubanel la vit pour la première fois. Les souvenirs terrestres de Zani et d'Aubanel, dans leur matérialité pour ainsi dire décantée, sont pieusement conservés dans la famille du poëte. Présentement, on peut les voir dans une salle du musée Calvet. Il y a là des portraits d'Aubanel, des siens, entre autres du "Corsaire grec" dont le poète descendait. Il y a là aussi un portrait de Zani, pas bien grand, tout modeste, sombre hostie offerte aux mystères cruels du sacrifice. Il y a là des manuscrits, des lettres ; ce touchant "cahier rouge" où Aubanel consigna mille détails tendres [... ] Enfin, dans sa blancheur immaculée, voici le grand exemplaire unique de La Grenade Entr'ouverte, que le poète fit imprimer spécialement "pour Zani" et que sa sainte inspiratrice, toute vouée à soigner les vieillards, à guider les enfants ne devait jamais, pour le presser sur un coeur inconsolé, toucher de ses maines mortelles".
Manuscrit autographe signé de 2 pages format 25 x21 cm, s.d. [1929 ] : Billet de Minuit : "Aubanel fêté en Avignon ou Le souvenir d'Aubanel" : "On vient de clore le cycle des fêtes données en Avignon ces dernières semaines pour commémorer le centenaire de Théodore Aubanel. Dans ce jardin du musée Calvet, où, voici peu de temps, Pol Neveux honorait le passage de Stendhal, un écrivain du nord de la Loire (le signataire de ces lignes), invité par l'Académie du Vaucluse, a apporté à la poésie méridionale l'hommage d'Oïl à Oc. Hommage d'autant plus convaincu et justifié que les chants intimes de Théodore Aubanel, par la qualité de coeur qui les dicte, par leur accent de vérité humaine et permanente, rayonnent bien au-delà de leur foyer. Les vingt-cinq petites pièces qui, dans la Grenade Entr'Ouverte, composent le "Livre de l'Amour" ont été souvent comparées, égalées à l'Intermezzo de Henri Heine. Intermezzo latin, où celui qui devait chanter plus tard en vers impérissables la vénus d'Arles élève, songeant à celle qu'il aima et qui s'est faite religieuse, sa plainte pure, brûlante et soumise. [...] [il évoque : ] "la pauvre fille de Charité, cette "Zani" au visage d'espagnole qui, pour la robe de bure des Soeurs de St Vincent de Paul, quitta la robe "couleur-de-Grenade" qu'elle portait le jour où Aubanel la vit pour la première fois. Les souvenirs terrestres de Zani et d'Aubanel, dans leur matérialité pour ainsi dire décantée, sont pieusement conservés dans la famille du poëte. Présentement, on peut les voir dans une salle du musée Calvet. Il y a là des portraits d'Aubanel, des siens, entre autres du "Corsaire grec" dont le poète descendait. Il y a là aussi un portrait de Zani, pas bien grand, tout modeste, sombre hostie offerte aux mystères cruels du sacrifice. Il y a là des manuscrits, des lettres ; ce touchant "cahier rouge" où Aubanel consigna mille détails tendres [... ] Enfin, dans sa blancheur immaculée, voici le grand exemplaire unique de La Grenade Entr'ouverte, que le poète fit imprimer spécialement "pour Zani" et que sa sainte inspiratrice, toute vouée à soigner les vieillards, à guider les enfants ne devait jamais, pour le presser sur un coeur inconsolé, toucher de ses maines mortelles".
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PRIVAS, Xavier
[ 2 lettres autographes signées relatives au Félibrige ] 1 L.A.S. datée de 1910, 1 page : "Cher Ami, J'accepte de faire partie des Félibres en qualité de membre associé. Mille affectueux remerciements. A vous de tout coeur" ; [ On joint : ] 1 L.A.S. datée de 1910, 1 page : "Mes excuses et mes regrets. Je trouve aujourd'hui à mon retour à Paris, l'invitation au dîner du 9 mars (Félibres). A vous en tendre amitié".
2 L.A.S. : 1 L.A.S. datée de 1910, 1 page : "Cher Ami, J'accepte de faire partie des Félibres en qualité de membre associé. Mille affectueux remerciements. A vous de tout coeur" ; [ On joint : ] 1 L.A.S. datée de 1910, 1 page : "Mes excuses et mes regrets. Je trouve aujourd'hui à mon retour à Paris, l'invitation au dîner du 9 mars (Félibres). A vous en tendre amitié".
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BOISSY, Gabriel
[2 lettres autographes signées : ] 1 L.A.S. de 2 pages : "Mon Cher Hauser, Mariéton me communique votre démission de secrétaire général du Félibrige, à mon sujet et à mon profit, ce qui m'ahurit littéralement. J'écris à Mariéton que je ne puis ni ne veux être quoi que ce soit dans le 1er Comité du Félibrige. Je n'en ai pas le temps, avec toutes ces festivités estivales, ni le désir. Mariéton vous communiquera sans doute les raisons profondes que je lui en donne. Ceci dit, je ne m'explique pas que vous vous soyez cru obligé de me céder votre place. Pourquoi grands dieux ! Serait-ce que vous croyiez que votre élection m'a gêné. J'ai voté pour vous comme 2ème secrétaire (Boubet étant le s. général). Soyez sûr que si j'avais eu la moindre pensée je vous eusse combattu ouvertement : c'est ma seule façon [...] Donc n'ayez à mon sujet absolument aucune espèce de scrupule & reprenez votre démission. Je n'aurai accepté, dans le félibrige, que d'être des 7 Conseillers & j'avoue avoir été non blessé, mais peiné, que l'on n'y ait oublié" ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 1 page :"Mon Cher Hauser, Vous venez de donner au Provençal sur Hercule un très émouvant article qui m'a rétrospectivement attristé. Pourquoi ne m'avez-vous pas dit tout cela quand il fut question des bustes de Mariéton ? Je tiens à vous dire que j'ai maintenant le remords d'avoir peut-être fortement affligé cet homme en ne songeant pas à lui & je n'y songeais pas parce que j'ignorais & son talent (que m'affirme puisqu'il est son oeuvre le Paul Arène de Sceaux) & sa misère.
2 L.A.S., s.d. : 1 L.A.S. de 2 pages : "Mon Cher Hauser, Mariéton me communique votre démission de secrétaire général du Félibrige, à mon sujet et à mon profit, ce qui m'ahurit littéralement. J'écris à Mariéton que je ne puis ni ne veux être quoi que ce soit dans le 1er Comité du Félibrige. Je n'en ai pas le temps, avec toutes ces festivités estivales, ni le désir. Mariéton vous communiquera sans doute les raisons profondes que je lui en donne. Ceci dit, je ne m'explique pas que vous vous soyez cru obligé de me céder votre place. Pourquoi grands dieux ! Serait-ce que vous croyiez que votre élection m'a gêné. J'ai voté pour vous comme 2ème secrétaire (Boubet étant le s. général). Soyez sûr que si j'avais eu la moindre pensée je vous eusse combattu ouvertement : c'est ma seule façon [...] Donc n'ayez à mon sujet absolument aucune espèce de scrupule & reprenez votre démission. Je n'aurai accepté, dans le félibrige, que d'être des 7 Conseillers & j'avoue avoir été non blessé, mais peiné, que l'on n'y ait oublié" ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 1 page :"Mon Cher Hauser, Vous venez de donner au Provençal sur Hercule un très émouvant article qui m'a rétrospectivement attristé. Pourquoi ne m'avez-vous pas dit tout cela quand il fut question des bustes de Mariéton ? Je tiens à vous dire que j'ai maintenant le remords d'avoir peut-être fortement affligé cet homme en ne songeant pas à lui & je n'y songeais pas parce que j'ignorais & son talent (que m'affirme puisqu'il est son oeuvre le Paul Arène de Sceaux) & sa misère.
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CHARLES-ROUX, Jules
[ Lettre autographe signée ] 1 L.A.S. datée de Marseille, le 5 janvier 1910 : "Monsieur le Secrétaire, Votre lettre du 30 xbre me parvient à Marseille où je suis venu m'embarquer pour l'Egypte. Ainsi que je l'ai déjà écrit, je suis très flatté qu'on ait songé à moi comme membre titulaire de la Société Occitane de Paris "Les Félibres", mais il m'est impossible d'accepter cette fonction. Le temps matériel me fait absolument défaut et je n'aime pas à me charger de mandats que je suis impuissant à remplir [ ... ]
1 L.A.S. de 2 pp., datée du 5 janvier 1910 : "Monsieur le Secrétaire, Votre lettre du 30 xbre me parvient à Marseille où je suis venu m'embarquer pour l'Egypte. Ainsi que je l'ai déjà écrit, je suis très flatté qu'on ait songé à moi comme membre titulaire de la Société Occitane de Paris "Les Félibres", mais il m'est impossible d'accepter cette fonction. Le temps matériel me fait absolument défaut et je n'aime pas à me charger de mandats que je suis impuissant à remplir [ ... ]"
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CHATRIAN, Alexandre ; [ ERCKMANN-CHATRIAN ]
[ Lettre autographe signée ] 1 L.A.S., datée du 16 octobre 1876 : "Mon cher Compatriote, Je prends note de votre demande ; quand le moment sera venu, je ne l'oublierai pas ; - vous pouvez dormir sur les deux oreilles ! Je vous serre la main"
1 L.A.S. d'une page, datée du 16 octobre 1876 : "Mon cher Compatriote, Je prends note de votre demande ; quand le moment sera venu, je ne l'oublierai pas ; - vous pouvez dormir sur les deux oreilles ! Je vous serre la main"
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ABOUT, Edmond
[ Lettre autographe signée adressée à l'écrivain Emile Erckmann : ] 1 L.A.S. d'une page, non datée : "Mon cher Erckmann, Je viens de faire un traité avec M. Arnold Hirsch pour la traduction allemande de mes ouvrages. Peut-être ne vous serait-il pas désagréable de tirer cette deuxième monture de votre sac. Madame Sand, Dumas fils, Feuillet, tous vos pairs ont traité avec M. Hirsch, et ils s'en louent. Je souhaite que vous vous entendiez avec lui, et je vous serre cordialement la main".
1 L.A.S. d'une page sur 2 ff. au chiffre d'Edmond About, lettre contrecollée en tête sur carton rouge (collection Claude Seignolle), non datée : "Mon cher Erckmann, Je viens de faire un traité avec M. Arnold Hirsch pour la traduction allemande de mes ouvrages. Peut-être ne vous serait-il pas désagréable de tirer cette deuxième monture de votre sac. Madame Sand, Dumas fils, Feuillet, tous vos pairs ont traité avec M. Hirsch, et ils s'en louent. Je souhaite que vous vous entendiez avec lui, et je vous serre cordialement la main".
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ERCKMANN-CHATRIAN ; [ CHATRIAN, Alexandre ]
[ Lettre autographe signée ] 1 L.A.S., datée de Paris, le 28 mars 1859 : "Cher Monsieur Aucante, Avez-vous eu le temps de vous occuper de ce bon Docteur Matthieu ? Un mot de réponse me ferait bien plaisir. Je vous serre la main. Erckmann-Chatrian 53 Bould St Martin. PS. : Faut-il adresser un volume à George Sand ?"
1 L.A.S. d'une page, datée de Paris, le 28 mars 1859, sur lettre affranchie adressée à M. Aucante, 7 rue Notre-Dame de Paris : "Cher Monsieur Aucante, Avez-vous eu le temps de vous occuper de ce bon Docteur Matthieu ? Un mot de réponse me ferait bien plaisir. Je vous serre la main"
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ERCKMANN-CHATRIAN ; [ CHATRIAN, Alexandre ; ERCKMANN, Emile ]
Portrait de Erckmann-Chatrian [ On joint : ] Page de faux-titre du roman "Les Rantzau" enrichie d'un envoi autographe signé d'Erckmann-Chatrian
Portrait de Erckmann-Chatrian, tirage d'époque format 23,7 x 19 cm, Galerie Contemporaine, Phot. Goupil et Cie, Cliché Pierre Petit, rue Cadet, s.d. [ circa 1876] ; [ On joint : ] Page de faux-titre du roman "Les Rantzau" enrichie d'un envoi autographe signé d'Erckmann-Chatrian [ par Alexandre Chatrian ], avec le cachet de collection Artine Artinian, s.d. [ circa 1884 ]
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HETZEL, Jules ; [ STAHL, Pierre Julius ]
[ Lettre autographe signée adressée à Alexandre Chatrian - Erckmann-Chatrian - à propos de son roman Waterloo et des risques de contrefaçon ] 1 L.A.S. d'une page, s.d. : "Mon Cher Chatrian, L'apparition trop subite du Waterloo dans les Débats a rendu impossible la [ ... ] de M. [...] on lui a répondu dans ce sens. La mise en vente trop tardive du volume donnera le même beau jeu à la contrefaçon en volume si nous n'y prenons pas garde. Tout à vous".
1 L.A.S. d'une page monté par deux points d'adhésif sur support cartonné postérieur (collection Claude Seignolle), s.d. [ 1865 ]
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FAVRE, Fr.
[ Lettre autographe signée adressée à Emile Aucante, à propos d'un manuscrit de roman d'Erckmann-Chatrian ] 1 L.A.S. à en-tête de la Librairie Nouvelle, A. Bourdilliat et Cie, datée de 1858 : "Mon Cher Aucante, Si vous voulez m'envoyer le manuscrit d'Erckmann, ainsi que la nouvelle qui complètera le volume, je le soumettrai à M. Bourdilliat, et je pense que je le déciderai à traiter aux conditions que je vous ai indiquées l'autre jour. Bien à vous"
L.A.S. d'une page à en-tête de la Librairie Nouvelle, A. Bourdilliat et Cie, datée de 1858 : "Mon Cher Aucante, Si vous voulez m'envoyer le manuscrit d'Erckmann, ainsi que la nouvelle qui complètera le volume, je le soumettrai à M. Bourdilliat, et je pense que je le déciderai à traiter aux conditions que je vous ai indiquées l'autre jour. Bien à vous"
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GOZLAN, Léon
[ Lettre autographe signée ] 1 L.A.S. d'une page, non datée :"Mon cher Buloz, J'ai soxante pages environ à remettre aux imprimeurs ; il vous est loisible de les envoyer chercher. Ce n'est pas toute la copie. Mais si vous m'envoyez les épreuves à mesure, je serai prêt le cinq ou le six ; je puis cette fois vous l'assurer. L'article aura trois feuilles environ. Vous feriez bien de tout publier en une fois".
1 L.A.S. d'une page, s.d. : "Mon cher Buloz, J'ai soxcante pages environ à remettre aux imprimeurs ; il vous est loisible de les envoyer chercher. Ce n'est pas toute la copie. Mais si vous m'envoyez les épreuves à mesure, je serai prêt le cinq ou le six ; je puis cette fois vous l'assurer.L'article aura trois feuilles environ. Vous feriez bien de tout publier en une fois".
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KLIMO, Michel ; [ KLIMO, Mihaly ]
[ Contrat d'édition et correspondance de Michel Klimo avec son éditeur J. Maisonneuve à propos de son ouvrage : "Légendes et Contes populaires de Hongrie"] Contrat d'édition signé entre Michel Klimo, Professeur au Lycée Royal de Déva (Hongrie) et Jean Maisonneuve, daté de 1897 [ On joint : ] 8 L.A.S. et un télégramme de Michel Klimo adressés à Maisonneuve à propos de la publication de l'ouvrage
Contrat d'édition signé entre Michel Klimo, Professeur au Lycée Royal de Déva (Hongrie) et Jean Maisonneuve, daté de 1897, 2 pages [ On joint : ] 8 L.A.S. et un télégramme de Michel Klimo adressés à Maisonneuve à propos de la publication de l'ouvrage (1897-1898)
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CENAC-MONCAUT, Justin
[ 3 lettres autographes signées ] 1 L.A.S. de 3 pages, datée de Paris 15 juin 1854 : "Monsieur, si l'article qui accompagne cette lettre convient à la rédaction de la Revue contemporaine, veuillez me répondre un mot [... ] ou bien à Mirande, département du Gers, où je me rends pour aller entreprendre un voyage très détaillé et très consciencieux dans la Navarre la Catalogne l'Aragon et les provinces françaises des Pyrénées. Le travail que je vais faire comme complément demon Histoire des Pyrénées portera principalement sur l'archéologie, et tout ce qui se rattache à l'étude et à l'histoire des monumens ; sur les langues ou idiomes de ces contrées comparés entre eux ; je dois recueillir les chants populaires, les traditions, les légendes, et si la revue contemporaine veut publier les fragments les plus intéressants de ce travail, j'y mêlerai quelques traits de moeurs, certaines anecdotes afin de rendre les articles plus attrayants. [etc... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 4 pages, datée de Mirande le 1 juillet 1854 : "Monsieur, Puisque mon travail sur la Navarre convient à la revue contemporaine et que le premier article ne vous paraît pas assez long, je vous envoie le second, afin de le compléter. Je sais comprendre, monsieur, les nécessités légales qui vous obligent à ne pas toucher à des questions politiques et sociales, je vous permets donc de supprimer les paragraphes qui vous paraitront, soit dans le 1er article soit dans le manuscrit que je vous envoie, les passages qui vous paraîtront dangereux au point de vue de vos relations avec le parquet ; soyez sobres cependant car mes conclusions sont toujours bien anodines ; mais agissez selon vos règles de prudence. [... ] Il me serait difficil de vous indiquer avec précision l'étendue de mon travail sur l'Aragon et la Catalogne. M. le Ministre de l'Instruction Publique vient, ainsi que vous avez pu le voir par les journaux du 17 et du 18 juin, de me donner une mission archéologique importante dans les trois provinces du nord de l'Espagne, et je ne puis savoir encore quels sont les matériaux que je pourrais recueillir, et quels sont ceux qui seront propres à entrer dans les articles [etc...] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages, datée de Paris 16 janvier 1866 : "Monsieur, vous avez été si bon collègue à mon égard, l'année dernière, en rendant compte du livre que je vous avais offert : "Les chrétiens ou la chute de Rome", que j'ose bien espérer un accueil semblable pour le volume que j'ai l'honneur de vous remettre aujourd'hui : "Le colporteur des Pyrénées. Ouvrage d'éducation pratique dédié aux classes laborieuses" est l'histoire d'un jeune homme intelligent et probe qui jeté dans les embarras d'une existence difficile et pauvre se montre supérieur à toutes les infortunes, reste constamment bon frère, excellent fils et trouve enfin le repos et la joie, non pas dans l'enrichissement, mais dans l'amour d'une honnête fille, dans le bien qu'il fait autour de lui et dans la satisfaction de remplir tous ses devoirs [ etc... ]
3 L.A.S. à savoir : 1 L.A.S. de 3 pages, datée de Paris 15 juin 1854 : "Monsieur, si l'article qui accompagne cette lettre convient à la rédaction de la Revue contemporaine, veuillez me répondre un mot [... ] ou bien à Mirande, département du Gers, où je me rends pour aller entreprendre un voyage très détaillé et très consciencieux dans la Navarre la Catalogne l'Aragon et les provinces françaises des Pyrénées. Le travail que je vais faire comme complément demon Histoire des Pyrénées portera principalement sur l'archéologie, et tout ce qui se rattache à l'étude et à l'histoire des monumens ; sur les langues ou idiomes de ces contrées comparés entre eux ; je dois recueillir les chants populaires, les traditions, les légendes, et si la revue contemporaine veut publier les fragments les plus intéressants de ce travail, j'y mêlerai quelques traits de moeurs, certaines anecdotes afin de rendre les articles plus attrayants. [etc... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 4 pages, datée de Mirande le 1 juillet 1854 : "Monsieur, Puisque mon travail sur la Navarre convient à la revue contemporaine et que le premier article ne vous paraît pas assez long, je vous envoie le second, afin de le compléter. Je sais comprendre, monsieur, les nécessités légales qui vous obligent à ne pas toucher à des questions politiques et sociales, je vous permets donc de supprimer les paragraphes qui vous paraitront, soit dans le 1er article soit dans le manuscrit que je vous envoie, les passages qui vous paraîtront dangereux au point de vue de vos relations avec le parquet ; soyez sobres cependant car mes conclusions sont toujours bien anodines ; mais agissez selon vos règles de prudence. [... ] Il me serait difficil de vous indiquer avec précision l'étendue de mon travail sur l'Aragon et la Catalogne. M. le Ministre de l'Instruction Publique vient, ainsi que vous avez pu le voir par les journaux du 17 et du 18 juin, de me donner une mission archéologique importante dans les trois provinces du nord de l'Espagne, et je ne puis savoir encore quels sont les matériaux que je pourrais recueillir, et quels sont ceux qui seront propres à entrer dans les articles [etc...] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages, datée de Paris 16 janvier 1866 : "Monsieur, vous avez été si bon collègue à mon égard, l'année dernière, en rendant compte du livre que je vous avais offert : "Les chrétiens ou la chute de Rome", que j'ose bien espérer un accueil semblable pour le volume que j'ai l'honneur de vous remettre aujourd'hui : "Le colporteur des Pyrénées. Ouvrage d'éducation pratique dédié aux classes laborieuses" est l'histoire d'un jeune homme intelligent et probe qui jeté dans les embarras d'une existence difficile et pauvre se montre supérieur à toutes les infortunes, reste constamment bon frère, excellent fils et trouve enfin le repos et la joie, non pas dans l'enrichissement, mais dans l'amour d'une honnête fille, dans le bien qu'il fait autour de lui et dans la satisfaction de remplir tous ses devoirs [ etc... ]
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CHAPISEAU, Félix
[ Contrat d'édition, documents d'édition et correspondance de Félix Chapiseau avec son éditeur J. Maisonneuve à propos de ses ouvrages : "Le Folklore de la Beauce et du Perche" et "Au Pays de l'Esclavage" ] Contrat d'édition de 2 pages daté du 19 décembre 1901 signé entre Félix Chapiseau et J. Maisonneuve : "Entre Monsieur F. Chapiseau attaché au cabinet du Minsitre de l'Instruction Publique, demeurant à Paris 35 rue Dutot [ ... ] cède à Monsieur Maisonneuve la propriété d'un ouvrage inédit intitulé "Le Folklore de la Beauce et du Perche" dont il est l'auteur. Cet ouvrage formera deux volumes in 8 écu qui seront [... ] de la collection "Les Littératures Populaires de toutes les Nations" [ ... ] L'ouvrage sera tiré à 1000/1100 exemplaires passes comprises [etc...] ; [ On joint : ] Factures d'impression pour "Au Pays de l'Esclavage", facture d'achat de 43 exemplaires, plusieurs reçus pour règlement de compte ; [On joint : ] L.A.S. de Félix Chapiseau pour revalorisation de ses droits d'auteurs.
17 pièces relatifs à un contrat d'édition, documents d'édition et correspondance de Félix Chapiseau avec son éditeur J. Maisonneuve à propos de ses ouvrages : "Le Folklore de la Beauce et du Perche" et "Au Pays de l'Esclavage", sous 10 chemises transparentes, à savoir : Contrat d'édition de 2 pages daté du 19 décembre 1901 signé entre Félix Chapiseau et J. Maisonneuve : "Entre Monsieur F. Chapiseau attaché au cabinet du Ministre de l'Instruction Publique, demeurant à Paris 35 rue Dutot [ ... ] cède à Monsieur Maisonneuve la propriété d'un ouvrage inédit intitulé "Le Folklore de la Beauce et du Perche" dont il est l'auteur. Cet ouvrage formera deux volumes in 8 écu qui seront [... ] de la collection "Les Littératures Populaires de toutes les Nations" [ ... ] L'ouvrage sera tiré à 1000/1100 exemplaires passes comprises [etc...] ; [ On joint : ] Factures d'impression pour "Au Pays de l'Esclavage", facture d'achat de 43 exemplaires, plusieurs reçus pour règlement de compte ; [On joint : ] 1 L.A.S. de Félix Chapiseau pour revalorisation de ses droits d'auteurs, contrecollée en charnière sur carton fort
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BONNET, Batisto
[ 3 lettres autographes en provençal signées ] 1 L.A.S. de 3 pages datée du "14 de febrié 1912 : "Bel ami, N'ai pas pouseu t'escrieure plus-leù mai moum cor t'avié gramacia. Quinto joio dins l'oustau ! Podes crèire qu'as mes ma fiho e moun gèndre is ange de la glori [... ] Adounc brave Hauserà tus moun gramecis de cor e mi joio pèr ta bello nisado. Batisto Bonnet. Frederi Mistrau, Paul Margueritte, Estaunié A. Chevalier Gabriel Faure Juli Bois etc. etc. man escri de letro bien bello. Tou aco rescaufi lou pitre e nous tèn lèri l'esperit. Li plus agradieu complimen de l'ami Loubet. Amistadousamen" [On joint : ] 1 L.A.S. de 1 page datée du 4 de febrié 1914, Paris : "Moun brave Hauser, La dato dou 7 de febrié qu'avian chaussi per faire nosto miqueto d'amistançp felibrenco se rescountant emé lou grand Banquet de "La Charente" te fasen assaupre que remandan nosto felibrigado au Ddijon 12 de febrié [... ] Lou soupa es toujour per 7 ouro e miejo Café Soufflet 25 Bd Sant Miqueu" [... ] ; [On joint : ] 1 L.A.S. de 1 page, non datée [ à propos de ce dîner, avec Maurice Faure, "Joussé Loubet, F. Gras e Malclès" ]
3 lettres autographes signées rédigées en provençal par Batisto Bonnet, à savoir : 1 L.A.S. de 3 pages datée du "14 de febrié 1912 : "Bel ami, N'ai pas pouseu t'escrieure plus-leù mai moum cor t'avié gramacia. Quinto joio dins l'oustau ! Podes crèire qu'as mes ma fiho e moun gèndre is ange de la glori [... ] Adounc brave Hauserà tus moun gramecis de cor e mi joio pèr ta bello nisado. Batisto Bonnet. Frederi Mistrau, Paul Margueritte, Estaunié A. Chevalier Gabriel Faure Juli Bois etc. etc. man escri de letro bien bello. Tou aco rescaufi lou pitre e nous tèn lèri l'esperit. Li plus agradieu complimen de l'ami Loubet. Amistadousamen" [On joint : ] 1 L.A.S. de 1 page datée du 4 de febrié 1914, Paris : "Moun brave Hauser, La dato dou 7 de febrié qu'avian chaussi per faire nosto miqueto d'amistançp felibrenco se rescountant emé lou grand Banquet de "La Charente" te fasen assaupre que remandan nosto felibrigado au Ddijon 12 de febrié [... ] Lou soupa es toujour per 7 ouro e miejo Café Soufflet 25 Bd Sant Miqueu" [... ] ; [On joint : ] 1 L.A.S. de 1 page, non datée [ à propos de ce dîner, avec Maurice Faure, "Joussé Loubet, F. Gras e Malclès" ]
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MARIETON, Paul
[ 2 lettres autographes signées et 3 cartes de visite avec texte autographe signé ] 1 L.A.S. du 16 juillet 1900, 9 rue Richepanse, 1 page : [il répond à propos de M. Speck : ] "Je l'ai vu plusieurs fois ces dernières semaines & j'aurai sans doute eu recours à ses bons offices, ayant apprécié comme il convient sa mise en scène du Théâtre Lyrique. Mais je viens de m'engager avec l'orchestre & les choeurs du Casino d'Aix-les-Bains, où va être incessamment représentée Iphigénie. Vous savez que le chef d'orchestre en est M. Johin [? ], de Monte-Carlo. Je ne puis donc songer à d'autre régisseur qu'à celui d'Aix, sous la direction, bien entendu, de M. Baduel, metteur en scène du théâtre d'Orange" ; [ On joint : ] 1 CDV avec texte autographe signé [adressée à Mounet-Sully selon une mention ms. au crayon ] : "Cher Ami Je suis rentré de chez mes parents. On vous a espéré aux 2 répétitions des Burgraves (Trocadero) hier & aujourd'hui. Elles ont lieu à 4 h1/2 à la suite du Roi Midas. Je sais que vous avez à répéter Hernani au Théâtre Français, de 2 h à 4 chaque jour. Voulez-vous venir ensuite au Trocadéro [... ] ; [ On joint : ] 1 CDV avec texte autographe signé [ Paul Mariéton évoque un courrier à envoyer à Valère Bernard et des détails sur les "scission" ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. [Paul Mariéton demande de publier une notule pour signaler un jeune artiste de vrai talent ] ; [ On joint : ] 1 CDV avec texte autographe signé
Ensemble de 5 pièces autographes signées, à savoir : 1 L.A.S. du 16 juillet 1900, 9 rue Richepanse : [il répond à propos de M. Speck : ] "Je l'ai vu plusieurs fois ces dernières semaines & j'aurai sans doute eu recours à ses bons offices, ayant apprécié comme il convient sa mise en scène du Théâtre Lyrique. Mais je viens de m'engager avec l'orchestre & les choeurs du Casino d'Aix-les-Bains, où va être incessamment représentée Iphigénie. Vous savez que le chef d'orchestre en est M. Johin, de Monte-Carlo. Je ne puis donc songer à d'autre régisseur qu'à celui d'Aix, sous la direction, bien entendu, de M. Baduel, metteur en scène du théâtre d'Orange" ; [ On joint : ] 1 CDV avec texte autographe signé [adressée à Mounet-Sully selon une mention ms. au crayon ] : "Cher Ami Je suis rentré de chez mes parents. On vous a espéré aux 2 répétitions des Burgraves (Trocadero) hier & aujourd'hui. Elles ont lieu à 4 h1/2 à la suite du Roi Midas. Je sais que vous avez à répéter Hernani au Théâtre Français, de 2 h à 4 chaque jour. Voulez-vous venir ensuite au Trocadéro [... ] ; [ On joint : ] 1 CDV avec texte autographe signé [ Paul Mariéton évoque un courrier à envoyer à Valère Bernard et des détails sur les "scission" ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. [Paul Mariéton demande de publier une notule pour signaler un jeune artiste de vrai talent ] ; [ On joint : ] 1 CDV avec texte autographe signé ; [ On joint : ] Recueil de coupures de presse relatives à Paul Mariéton
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BOURRELY, Marius
[ 3 lettres autographes signées adressées à Melchior Barthès : ] 1 L.A.S. de 2 pages datée de Marseille le 17 avril 1874 : [ Marius Bourrely se réjouit d'être rentré en contact avec son confère, "que j'ai peut-être connu à mon séjour à St Pons en 1841. Votre lettre m'a rappelé d'agréables souvenirs et la mémoire d'un ami d'enfance que j'ai toujours porté dans mon coeur, Louis Boujol ] "J'accepte de grand coeur votre proposition d'échange de livres [... ] je commencerai toujours par mon premier volume de "Fables de La Fontaine", en vers provençaux, en attendant les autres. L'époque n'est guère à la littérature provençale et les souscripteurs se font tirer la manche. Je comprends cela par les tiraillements que nous fait éprouver la politique de nos gouvernants et jusqu'à ce que le problème de monarchie ou de République soit résolu, il en sera ainsi. Il faut avouer que nous sommes un singulier peuple et que la France une nation bien étrange. Votre qualité de Membre de la Société Archéologique de Béziers ne vous amènerait-elle pas dans cette ville, le 14 du mois prochain ? [ ... ] Je rêve aussi de revoir St Pons [ ... ] Excusez-moi si je ne vous ai pas répondu plus vite, mais j'étais en train d'achever les Fables de Florian, en provençal toujours, et mon oeuvre achevéen je vous au écrit" [...] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages datée de Marseille le 4 juin 1877 : "Cher confrère, Beaucoup de gens voudraient pouvoir, comme vous, avoir la folie de publier un volume de poésies néo-romanes ; mais hélas ! pour beaucoup la fable du Renard et des raisins sera éternellement vraie. Ensuite ce volume vous ouvrira les portes du Majorat et qui sait si un jour vous ne serez pas appelé à occuper mon fauteuil ! Nous sommes tous mortels et je serai flatté de savoir ma Cigale d'Or passer dema boutonnière à celle de mon confrère érudit [il évoque ensuite la réclame qu'il fera pour lui, cite trois vers en provençal, évoque un M. Bizet de la gare de Cette, parle de sa brochure "Cigau e Cigalo" et conclut sur son homonyme Victor Bourrelly, de Rousset... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages datée de Marseille le 27 juin 1878 : "Mon Cher Felibu, Je viens un peu tard vous accuser réception des deux derniers exemplaires des Flouretos ; mais il n'y a pas de ma faute [ cela en raison de la fête félibréenne qu'il détaille ] "Je vous ai adressé samedi Jan de La Valado" [... ] "J'ai propagé votre oeuvre dimanche, mais nos félibres marseillais ne sont pas languedociens et leur enthousiasme poétique ne dépasse pas Avignon. Mon dernier mot n'est pas dit, et je ne désespère par encore de vous trouver quelques adhérents dans nos contrées. J'accepte de bonne part les observations que vous me faites au sujet des Contes de La Fontaine, et je m'y attendais à l'avance ; aussi vous disais-je que cet ouvrage n'était pas destiné à la publicité. J'aurais pu employer mieux mon temps dites-vous. On ne peut pas faire toujours des oeuvres sérieuses et l'esprit a besoin, souvent, de se retremper dans la gaudriole pour reprendre son élan et s'élever dans les sphères plus hautes. Ma Muse est très inconstante et quand elle trouve des obstacles, elle aime à les franchir [ ... ] Que penserez-vous quand je vous dirai que j'ai entamé l'Orland Furioso de l'Arioste, un poème en 46 chants, toujours en provençal ? [etc... ]
3 L.A.S. adressées à Melchior Barthès, à savoir : 1 L.A.S. de 2 pages datée de Marseille le 17 avril 1874 : [ Marius Bourrely se réjouit d'être rentré en contact avec son confère, "que j'ai peut-être connu à mon séjour à St Pons en 1841. Votre lettre m'a rappelé d'agréables souvenirs et la mémoire d'un ami d'enfance que j'ai toujours porté dans mon coeur, Louis Boujol ] "J'accepte de grand coeur votre proposition d'échange de livres [... ] je commencerai toujours par mon premier volume de "Fables de La Fontaine", en vers provençaux, en attendant les autres. L'époque n'est guère à la littérature provençale et les souscripteurs se font tirer la manche. Je comprends cela par les tiraillements que nous fait éprouver la politique de nos gouvernants et jusqu'à ce que le problème de monarchie ou de République soit résolu, il en sera ainsi. Il faut avouer que nous sommes un singulier peuple et que la France une nation bien étrange. Votre qualité de Membre de la Société Archéologique de Béziers ne vous amènerait-elle pas dans cette ville, le 14 du mois prochain ? [ ... ] Je rêve aussi de revoir St Pons [ ... ] Excusez-moi si je ne vous ai pas répondu plus vite, mais j'étais en train d'achever les Fables de Florian, en provençal toujours, et mon oeuvre achevéen je vous au écrit" [...] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages datée de Marseille le 4 juin 1877 : "Cher confrère, Beaucoup de gens voudraient pouvoir, comme vous, avoir la folie de publier un volume de poésies néo-romanes ; mais hélas ! pour beaucoup la fable du Renard et des raisins sera éternellement vraie. Ensuite ce volume vous ouvrira les portes du Majorat et qui sait si un jour vous ne serez pas appelé à occuper mon fauteuil ! Nous sommes tous mortels et je serai flatté de savoir ma Cigale d'Or passer dema boutonnière à celle de mon confrère érudit [il évoque ensuite la réclame qu'il fera pour lui, cite trois vers en provençal, évoque un M. Bizet de la gare de Cette, parle de sa brochure "Cigau e Cigalo" et conclut sur son homonyme Victor Bourrelly, de Rousset... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages datée de Marseille le 27 juin 1878 : "Mon Cher Felibu, Je viens un peu tard vous accuser réception des deux derniers exemplaires des Flouretos ; mais il n'y a pas de ma faute [ cela en raison de la fête félibréenne qu'il détaille ] "Je vous ai adressé samedi Jan de La Valado" [... ] "J'ai propagé votre oeuvre dimanche, mais nos félibres marseillais ne sont pas languedociens et leur enthousiasme poétique ne dépasse pas Avignon. Mon dernier mot n'est pas dit, et je ne désespère par encore de vous trouver quelques adhérents dans nos contrées. J'accepte de bonne part les observations que vous me faites au sujet des Contes de La Fontaine, et je m'y attendais à l'avance ; aussi vous disais-je que cet ouvrage n'était pas destiné à la publicité. J'aurais pu employer mieux mon temps dites-vous. On ne peut pas faire toujours des oeuvres sérieuses et l'esprit a besoin, souvent, de se retremper dans la gaudriole pour reprendre son élan et s'élever dans les sphères plus hautes. Ma Muse est très inconstante et quand elle trouve des obstacles, elle aime à les franchir [ ... ] Que penserez-vous quand je vous dirai que j'ai entamé l'Orland Furioso de l'Arioste, un poème en 46 chants, toujours en provençal ? [etc... ]
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FABRE, Ferdinand ; [ BOURDIER DE BEAUREGARD, Hermance ; ALBOIZE, Jean ]
[ Ensemble de documents consacrés à Ferdinand Fabre, dont 6 lettres autographes signées et 2 cartes de visites avec mention autographe de Ferdinand Fabre ] 1 L.A.S. de 2 pages, datée de 1863 : "Mon Cher Levallois, Après avoir passé trois mois dans un village du Midi fort reculé et où ne parvient pas le moindre bruit des journaux, j'arrive à Paris et je lis le trop bienveillant article que vous avez bien voulu consacrer à "Julien Savignon". Recevez, je vous prie, l'expression un peu tardive de ma reconnaissance. Hélas ! Cher Monsieur Levallois, n'apprenant rien de moi après m'avoir traité d'une manière si flatteuse, ne m'aurez-vous pas accusé d'ingratitude ? Accusez Paris, accusez nos [...] travaux qui, à certaines heures, nous obligent à réclamer la solitude comme un impérieux besoin [ il évoque ensuite ses "Etudes cévenoles" et termine en annonçant son troisième roman : "Mademoiselle de Malavielle" ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S.,1 page, non daté : "Cher Monsieur Augier, Voulez-vous et pouvez-vous répéter le 1er acte de l'aventurier demain matin mercredi à midi pour le quart. Un mot de réponse je vous prie [ ... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. datée du 12 mai 1870 : "Monsieur, J'autorise avec plaisir M. Ernest Chesneau à publier mon nom dans la liste des rédacteurs de la "Correspondance Générale" [... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. , 2 pages datées du 22 janvier 1877 [ adressée à Eugène Montrosier ] : "Cher Monsieur, Je vous remercie d'avoir bien voulu vous occuper, dans le Musée des Deux Mondes, des travaux de mon beau-frère. Mon ami Laurens demeure 73, rue Notre-Dame des Champs [... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. , 2 pages non datées : "Mille regrets, mon cher Monsieur, ; ma femme, en sa qualité d'Inspectrice des pensionnats, est appelée samedi à la commission d'examen et ne sera pas de retour aux Batignolles avant six heures [... ] ; [ On joint : ] 2 CDV enrichies de qq. mots de remerciements ; [ On joint : ] 2 L.A.S. et 3 cartes autographes signées de Mme Veuve Ferdinand Fabre , adressées à Jean Alboize, rédacteur à l'Artiste, pour l'hommage à son défunt mari ; [ On joint : ] Manuscrit autographe signé J. A. [ Jean Alboize ] de l'article consacré à Ferdinand Fabre dans le Journal l'Artiste à l'occasion de sa mort en février 1898, 2 pages ; [ On joint : ] Un recueil de coupures de presse consacrées à Ferdinand Fabre
[ Ensemble de documents consacrés à Ferdinand Fabre, dont 6 lettres autographes signées et 2 cartes de visites avec mention autographe de Ferdinand Fabre ] 1 L.A.S. de 2 pages, datée de 1863 : "Mon Cher Levallois, Après avoir passé trois mois dans un village du Midi fort reculé et où ne parvient pas le moindre bruit des journaux, j'arrive à Paris et je lis le trop bienveillant article que vous avez bien voulu consacrer à "Julien Savignon". Recevez, je vous prie, l'expression un peu tardive de ma reconnaissance. Hélas ! Cher Monsieur Levallois, n'apprenant rien de moi après m'avoir traité d'une manière si flatteuse, ne m'aurez-vous pas accusé d'ingratitude ? Accusez Paris, accusez nos [...] travaux qui, à certaines heures, nous obligent à réclamer la solitude comme un impérieux besoin [ il évoque ensuite ses "Etudes cévenoles" et termine en annonçant son troisième roman : "Mademoiselle de Malavielle" ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S.,1 page, non daté : "Cher Monsieur Augier, Voulez-vous et pouvez-vous répéter le 1er acte de [ l'aventurier ? ] demain matin mercredi à midi pour le quart. Un mot de réponse je vous prie [ ... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. datée du 12 mai 1870 : "Monsieur, J'autorise avec plaisir M. Ernest Chesneau à publier mon nom dans la liste des rédacteurs de la "Correspondance Générale" [... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. , 2 pages datées du 22 janvier 1877 [ adressée à Eugène Montrosier ] : "Cher Monsieur, Je vous remercie d'avoir bien voulu vous occuper, dans le Musée des Deux Mondes, des travaux de mon beau-frère. Mon ami Laurens demeure 73, rue Notre-Dame des Champs [... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. , 2 pages non datées : "Mille regrets, mon cher Monsieur, ; ma femme, en sa qualité d'Inspectrice des pensionnats, est appelée samedi à la commission d'examen et ne sera pas de retour aux Batignolles avant six heures [... ] ; [ On joint : ] 2 CDV enrichies de qq. mots de remerciements ; [ On joint : ] 2 L.A.S. et 3 cartes autographes signées de Mme Veuve Ferdinand Fabre , adressées à Jean Alboize, rédacteur à l'Artiste, pour l'hommage à son défunt mari ; [ On joint : ] Manuscrit autographe signé J. A. [ Jean Alboize ] de l'article consacré à Ferdinand Fabre dans le Journal l'Artiste à l'occasion de sa mort en février 1898, 2 pages ; [ On joint : ] Un recueil de coupures de presse consacrées à Ferdinand Fabre
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NICOLLE, Gabriel-Henri ; [ NICOLE, Henri-Gabriel ]
[ Lettre autographe signée adressée à Louis-Aimé Martin ] 1 L.A.S. affranchie d'une page datée du 12 novembre 1813, adressée à Louis Aimé Martin, rue St Jacques n° 228 : "Mon Cher Monsieur, J'ai écrit à Mr. Laborie. J'attends sa réponse. Je vous prie de vous occuper de l'avertissement et de la préface que vous devez mettre en tête des Contes Merveilleux. Je désire qu'on les annonce [... ] dans le Journal de l'Empire avant la fin d mois - Ce sont de jolies étrennes à offrir [... ]
1 L.A.S. 1 L.A.S. affranchie d'une page datée du 12 novembre 1813, adressée à Louis Aimé Martin, rue St Jacques n° 228 (adresse au verso) : "Mon Cher Monsieur, J'ai écrit à Mr. Laborie. J'attends sa réponse. Je vous prie de vous occuper de l'avertissement et de la préface que vous devez mettre en tête des Contes Merveilleux. Je désire qu'on les annonce [... ] dans le Journal de l'Empire avant la fin d mois - Ce sont de jolies étrennes à offrir [... ]
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WEY, Francis
[ Lettre autographe signée : ] 1 L.A.S. datée de Louveciennes, 11 juillet 1864 : [ Il évoque ses recherches dans les archives de Seine-et-Marne et de Provins et continue : ] "Le compte-rendu qui concerne l'hôpital de Provins, si notre secrétaire général daignait le parcouri, augmenterait peut-être son goût pour le service des archives, & c'est ce que nous devons souhaiter dans l'intérêt de l'institution. Bien qu'il soit piquant de poursuivre avec persévérance depuis onze années, sans grand encouragement, une des oeuvres qui recommanderont le plus, aux yeux de nos successeurs, l'administration actuelle de notre ministère, je ne tiens pas d'une manière essentielle à la poétique auréole des gens méconnus" [ Il regrette de ne pas avoir pu rencontrer son interlocuteur. Il repart pour la Creuse, l'Ardèche et la Savoie ] "Si vous voyez M le Duc de P., je vous prie expressément de lui offrir mon hommage & mes pieux souvenirs. J'aurais dû y retourner ; je crains de lui être importun, & cette pensée me rend contraint en sa présence. Il me croit au dessous de ma tâche et me l'a presque avoué ; - dur loyer d'un zèle que rien ne décourage, vous le savez, vous ! Il a accueilli, contre moi, des infirmations, & conçu des préventions qui sont un chagrin constant dans ma vie. La reconnaissance, l'affection qui me lient à un homme qui a tout mon respect enveniment encore une blessure dont je ne guérirai pas. Mais pourquoi diantre vous dis-je tout cela ? Peut-être parce que j'y pense sans cesse. A vous de coeur"
1 L.A.S. de 3 pages , datée de Louveciennes, 11 juillet 1864 : [Iil évoque ses recherches dans les archives de Seine-et-Marne et de Provins et continue : ] "Le compte-rendu qui concerne l'hôpital de Provins, si notre secrétaire général daignait le parcouri, augmenterait peut-être son goût pour le service des archives, & c'est ce que nous devons souhaiter dans l'intérêt de l'institution. Bien qu'il soit piquant de poursuivre avec persévérance depuis onze années, sans grand encouragement, une des oeuvres qui recommanderont le plus, aux yeux de nos successeurs, l'administration actuelle de notre ministère, je ne tiens pas d'une manière essentielle à la poétique auréole des gens méconnus" [ Il regrette de ne pas avoir pu rencontrer son interlocuteur. Il repart pour la Creuse, l'Ardèche et la Savoie ] "Si vous voyez M le Duc de P., je vous prie expressément de lui offrir mon hommage & mes pieux souvenirs. J'aurais dû y retourner ; je crains de lui être importun, & cette pensée me rend contraint en sa présence. Il me croit au dessous de ma tâche et me l'a presque avoué ; - dur loyer d'un zèle que rien ne décourage, vous le savez, vous ! Il a accueilli, contre moi, des infirmations, & conçu des préventions qui sont un chagrin constant dans ma vie. La reconnaissance, l'affection qui me lient à un homme qui a tout mon respect enveniment encore une blessure dont je ne guérirai pas. Mais pourquoi diantre vous dis-je tout cela ? Peut-être parce que j'y pense sans cesse. A vous de coeur"
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DROZ ; [ DROZ, Nicolas François Eugène ]
[ Lettre autographe signée évoquant le général Michaud : ] 1 L.A.S. datée de Besançon, le 22 floréal an XI [ 12 mai 1803 ] "Monsieur, Lorsque je vous ai présenté une pétition pour admettre au Lycée Fortuné Michaud mon petit neveu, j'ignorais que le Général Michaud eut déjà obtenu du Ministre un arrêté en faveur de César Michaud son frère cadet et je n'aurais pas omis de vous en parler vu le petit nombre de places destinées au département du Doubs ; cependant, comme l'éducation du puiné presse plus que celle du cadet, s'il y avait quelque moyen de faire passer d'abord le plus agé, je vous prie de l'indiquer à M. Michaud qui aura l'honneur de vous présenter les deux fils et vous jugerez de ce qui convient le mieux, sauf à revenir à la suite pour le cadet lorsqu'il sera d'un age plus formé pour profiter de l'instruction du Lycée. Si le Père était en état de payer la pension de l'un, je lui dirais de le faire, mais les pertes qu'il a faites l'ont obligé de vendre la maison à Pontarlier et de se retirer à la campagne et s'il est possible de faire quelque chose d'extraordinaire cela ne tirera pas à conséquence, vu les services du Général Michaud et ceux du général Michaud [d'arcan ? ] qui n'a pas jouï longtemps de la place de Sénateur" [ Droz évoque sur une page le rétablissement de l'Académie, les remarques du Préfet à ce propos, il évoque M. LeFevre ] "Ayant été pendant 40 ans a portée de reconnaître l'utilité du premier établissement, je mourrai content dès que l'on aura repris le continuation du Recueil des Monumens de notre histoire, que j'avais proposé avant que M. Bertin s'en occupe pour la France entière et que j'avais bien avancé sous ses auspices" [... ] "j'espère que nous n'oterez point ce terme de féodalité de votre Dictionnaire quand il ne restera quand il ne restera qu'un tribut rendu au génie aux talens ou a la beauté. Je suis avec respect, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur".
1 L.A.S. de 4 pages, datée de Besançon, le 22 floréal an XI [ 12 mai 1803 ] "Monsieur, Lorsque je vous ai présenté une pétition pour admettre au Lycée Fortuné Michaud mon petit neveu, j'ignorais que le Général Michaud eut déjà obtenu du Ministre un arrêté en faveur de César Michaud son frère cadet et je n'aurais pas omis de vous en parler vu le petit nombre de places destinées au département du Doubs ; cependant, comme l'éducation du puiné presse plus que celle du cadet, s'il y avait quelque moyen de faire passer d'abord le plus agé, je vous prie de l'indiquer à M. Michaud qui aura l'honneur de vous présenter les deux fils et vous jugerez de ce qui convient le mieux, sauf à revenir à la suite pour le cadet lorsqu'il sera d'un age plus formé pour profiter de l'instruction du Lycée. Si le Père était en état de payer la pension de l'un, je lui dirais de le faire, mais les pertes qu'il a faites l'ont obligé de vendre la maison à Pontarlier et de se retirer à la campagne et s'il est possible de faire quelque chose d'extraordinaire cela ne tirera pas à conséquence, vu les services du Général Michaud et ceux du général Michaud [d'arcan ? ] qui n'a pas jouï longtemps de la place de Sénateur" [ Droz évoque sur une page le rétablissement de l'Académie, les remarques du Préfet à ce propos, il évoque M. LeFevre ] "Ayant été pendant 40 ans a portée de reconnaître l'utilité du premier établissement, je mourrai content dès que l'on aura repris le continuation du Recueil des Monumens de notre histoire, que j'avais proposé avant que M. Bertin s'en occupe pour la France entière et que j'avais bien avancé sous ses auspices" [... ] "j'espère que nous n'oterez point ce terme de féodalité de votre Dictionnaire quand il ne restera quand il ne restera qu'un tribut rendu au génie aux talens ou a la beauté. Je suis avec respect, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur".
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GRAPPIN, Dom ; [ GRAPPIN, Pierre-Philippe ]
[ Lettre autographe signée ] 1 L.A.S. d'une page datée de Besançon, le 5 juillet 1807, adressée à Dijon à M. Antoine, ancien ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, membre de plusieurs académies : "Monsieur, Je m'empresse de vous annoncer que le 2 de ce mois vous avez été nommé associé correspondant de l'Académie de Besançon. Je désire que cette nomination vous fasse autant de plaisir qu'elle m'en a fait à moi-même et à tous ceux de nos confrères qui se sont trouvés à la séance. Vous avez été élu à l'unaminité [etc... ] ; [ On joint le brouillon de la réponse de M. Antoine ]
1 L.A.S. et un brouillon de réponse contrecollé à l'intérieur, conservé sous feuillet double : 1 L.A.S. d'une page datée de Besançon, le 5 juillet 1807, adressée à Dijon à M. Antoine, ancien ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, membre de plusieurs académies : "Monsieur, Je m'empresse de vous annoncer que le 2 de ce mois vous avez été nomé associé correspondant de l'Académie de Besançon. Je désire que cette nomination vous fasse autant de plaisir qu'elle m'en a fait à moi-même et à tous ceux de nos confrères qui se sont trouvés à la séance. Vous avez été élu à l'unaminité [etc... ] ; [ On joint le brouillon de la réponse de M. Antoine ]
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ABOUT, Edmond
[ Superbe lettre autographe signée, adressée à Charles Deulin : Edmond About, élève normalien, et amoureux fou, prodigue ses conseils pour le concours de l'Ecole Normale Supérieure : ] 1 L.A.S. de 4 pages affranchie le 4 mars 1849, adressée à M. "Deulin, Etudiant, à Condé sur l'Escaut" : Edmond About s'excuse de ne pas avoir répondu plus tôt "mais heureusement vous êtes en état de me comprendre et de m'excuser quand je vous dirai que je vous aurai répondu depuis longtemps si je n'étais moi-même amoureux, et sérieusement, c'est à dire follement et de manière à ne pouvoir rien faire de sérieux, pas même une lettre à un ami. Il y a peut-être cette différence entre votre infirmité et la mienne que vous êtes probablement heureux, ou que vous pourrez l'être ; tandis que moi sauf le bonheur d'aimer, je n'en attends, je n'en espère et je ne voudrais même pas en désirer d'autre. [... ] Celui qui vous écrit est dans une impasse d'où l'on ne sort que par un mariage ou par une infamie ; or ni l'un ni l'autre ne sont de mon goût. Je désire de tout mon coeur, mon coeur ami, que vous soyez plus heureux que moi" [ About se réjouit de la vie douce de son ami à Condé-sur-l'Escaut : ] "Je vous félicite donc sincèrement de n'être pas venu à Paris, et d'avoir compté vainement sur M. de Falloux. Si je l'avais connu la dernière fois que je vous ai écrit, j'aurai pu vous éclairer sur la nature de sa parole. Il est venu nous voir à l'Ecole et nous a noyés de compliments délayés et très fades : au reste, il nous déteste et ne songe qu'à nous traiter comme l'école d'administration" [ Il l'invite à se préparer lui-même au concours de l'Ecole : ] "Dans le cas où vous ne seriez pas reçu (ce dont les Dieux nous gardent !) vous vous seriez fait connaître de ces messieurs, et ils vous obtiendraient une place de professeur en province ; en attendant, ils l'ont fait pour un de nos camarades qui ne vous valait pas, et qui avait été refusé pour impertinence à l'examen oral" [ Il répond ensuite en 11 points à toutes ces questions sur l'examen ; durée, longueur, compositions en vers, examens oraux, et notamment pour la dissertation philosophique : ] "Lisez le manuel des trois demi-ânes éclectiques Simon, Jacquin et Saisset ; prenez, si vous avez le temps, une teinture de Descartes, de Malebranche et de Leibnitz. Généralement, la composition est mal faite" [Pour la question d'histoire :] " Peu d'élèves savent répondre par des faits ; on dit le plus de généralités qu'on peut. Une date, quelquefois deux, et c'est tout" [Avec la même verve, il continue plus loin : ] "D'auteurs français, je vous conseille de n'en lire aucun, et surtout de vous abstenir du commentaire de Laharpe. A l'examen, on ne vous demande pas de français, mais du latin et du grec. Ne lisez de français que ce qu'il vous faut pour vous former le style [etc... ] "Je crains, mon cher ami, que vous ne vous fassiez beaucoup d'illusions sur l'Ecole. J'ai été comme vous, mais je ne veux pas anticiper sur votre expérience personnelle. Vous ne trouverez pas ici tout ce que vous espérez. Mais du moins vous y trouverez un ami" [... ]
1 L.A.S. de 4 pages sous enveloppe jointe affranchie le 4 mars 1849, adressée à M. "Deulin, Etudiant, à Condé sur l'Escaut" : Edmond About s'excuse de ne pas avoir répondu plus tôt "mais heureusement vous êtes en état de me comprendre et de m'excuser quand je vous dirai que je vous aurai répondu depuis longtemps si je n'étais moi-même amoureux, et sérieusement, c'est à dire follement et de manière à ne pouvoir rien faire de sérieux, pas même une lettre à un ami. Il y a peut-être cette différence entre votre infirmité et la mienne que vous êtes probablement heureux, ou que vous pourrez l'être ; tandis que moi sauf le bonheur d'aimer, je n'en attends, je n'en espère et je ne voudrais même pas en désirer d'autre. [... ] Celui qui vous écrit est dans une impasse d'où l'on ne sort que par un mariage ou par une infamie ; or ni l'un ni l'autre ne sont de mon goût. Je désire de tout mon coeur, mon coeur ami, que vous soyez plus heureux que moi" [ About se réjouit de la vie douce de son ami à Condé-sur-l'Escaut : ] "Je vous félicite donc sincèrement de n'être pas venu à Paris, et d'avoir compté vainement sur M. de Falloux. Si je l'avais connu la dernière fois que je vous ai écrit, j'aurai pu vous éclairer sur la nature de sa parole. Il est venu nous voir à l'Ecole et nous a noyés de compliments délayés et très fades : au reste, il nous déteste et ne songe qu'à nous traiter comme l'école d'administration" [ Il l'invite à se préparer lui-même au concours de l'Ecole : ] "Dans le cas où vous ne seriez pas reçu (ce dont les Dieux nous gardent !) vous vous seriez fait connaître de ces messieurs, et ils vous obtiendraient une place de professeur en province ; en attendant, ils l'ont fait pour un de nos camarades qui ne vous valait pas, et qui avait été refusé pour impertinence à l'examen oral" [ Il répond ensuite en 11 points à toutes ces questions sur l'examen ; durée, longueur, compositions en vers, examens oraux, et notamment pour la dissertation philosophique : ] "Lisez le manuel des trois demi-ânes éclectiques Simon, Jacquin et Saisset ; prenez, si vous avez le temps, une teinture de Descartes, de Malebranche et de Leibnitz. Généralement, la composition est mal faite" [Pour la question d'histoire :] " Peu d'élèves savent répondre par des faits ; on dit le plus de généralités qu'on peut. Une date, quelquefois deux, et c'est tout" [Avec la même verve, il continue plus loin : ] "D'auteurs français, je vous conseille de n'en lire aucun, et surtout de vous abstenir du commentaire de Laharpe. A l'examen, on ne vous demande pas de français, mais du latin et du grec. Ne lisez de français que ce qu'il vous faut pour vous former le style [etc... ] "Je crains, mon cher ami, que vous ne vous fassiez beaucoup d'illusions sur l'Ecole. J'ai été comme vous, mais je ne veux pas anticiper sur votre expérience personnelle. Vous ne trouverez pas ici tout ce que vous espérez. Mais du moins vous y trouverez un ami" [... ]
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