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‎[MANUSCRIT] LOFFICIAL (Louis-Prosper)‎

‎Au Comité de salut public.‎

‎[Parthenay], s.d. (3 juillet 1795) in-folio, [4] pp. n. ch., couvertes d'une écriture fine et lisible (environ 40 lignes par page), en feuille, bords fragilisés.‎

‎Brouillon de lettre, curieusement daté de l'ancien style, ce qui est étrange pour un conventionnel en mission.Sur la rupture par Charette de son serment et l'attaque, le 7 messidor [25 juin ], du poste républicain des Essarts. Député des Deux-Sèvres, Lofficial (1751-1815), en fin de mission dans l'Ouest, estime de son devoir de collecter le plus d'informations possibles sur l'événement, quoique le lieu de l'incident ne fasse pas partie de sa division. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 208327

‎[MANUSCRIT - SALINS] HASSENFRATZ (Jean-Henri)‎

‎Rapport à l'agence.‎

‎S.l. [Salins], s.d. in-folio, [4] pp. écrites sur une moitié, en feuille.‎

‎Résume les différentes communications que le physicien et inspecteur des mines Jean-Henri Hassenfratz (1755-1827), très engagé dans le processus révolutionnaire, envoya sur l'état des mines de Salins, à l'Agence des mines.Il est difficile de préciser la date exacte de cette mission à Salins, les seules mentions du texte concernant des quantièmes sans année : 15, 16 et 7 vendémiaire. L'allusion à l'arrivée du "représentant Besson" (le conventionnel Alexandre Besson, 1758-1826, député du Doubs sous la Convention et aux Cinq-Cents) ne permet pas plus de précision. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 208328

‎[MANUSCRIT]‎

‎19e Corps d'Armée. - Division d'Oran. - Subdivision d'Aïn Sefra. Considérations sur les Amour et leurs terrains de parcours.‎

‎Aïn-Sefra, 17 octobre 1901 in-4, [7] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne, soignée et très lisible (environ 30 lignes par page), en feuilles.‎

‎Intéressant rapport sur les tribus de l'ouest algérien, composé à une période intermédiaire de leur organisation par la puissance coloniale.Située aux confins marocains, la région d'Aïn Sefra abritait des tribus nomadisant entre le Maroc et l'Algérie, et ainsi revendiquées par les deux pays.En 1855, la majorité des tribus composant les Amûr avaient fait acte de soumission à la France, et les autorités militaires leur donnèrent une organisation régulière en trois caïdats. Mais le 20 mars 1882, à la création par arrêté gouvernemental du cercle d'Aïn Sefra, les Amûr se virent appliquer une nouvelle organisation qui ne règlait pas le statut de ces populations tiraillées entre Algérie et Maroc. De 1895 à 1905, une subdivision militaire doubla le cercle d'Aïn Sefra avant de se transformer en territoire militaire placé sous l'autorité d'un général de brigade dépendant directement du gouverneur général de l'Algérie (au point de vue administratif), et du général commandant le 19e corps d'armée (au point de vue militaire). A chaque fois, le statut et l'organisation des tribus était plus ou moins modifié.Cf. Ben Hounet (Yazid) : Des tribus en Algérie ? A propos de la déstructuration tribale pendant la période coloniale, in : Cahiers de la Méditerranée (2007). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 208335

‎[MANUSCRIT]‎

‎Conférence sur le Soudan français. faite par le lieutenant [*] le samedi 20 février 1904 à la Société industrielle d'Elbeuf‎

‎S.l. [Elbeuf], s.d. (1904) in-4, 49 ff. anopisthographes, couverts d'une écriture épaisse et lisible à l'encre (environ 20 lignes par page), nombreux ajouts au crayon rouge gras, nombreuses ratures et biffures, en feuilles sous chemise très défraîchie.‎

‎La vision française de l'Afrique noire au début du XXe siècle.Il s'agit manifestement du texte même qui servit au conférencier (son nom a été gratté) pour donner sa prestation. L'ensemble forme une présentation très générale des immenses territoires composant alors l'Afrique occidentale française (c'est en effet ce que recouvre l'expression vite devenue obsolète de "Soudan français"), et qui regroupent, selon l'auteur lui-même, les régions "du lac Tchad à la côte sénégalienne", donc des pays sans unité réelle. Les divisions de l'exposé sont conventionnelles (le pays / les animaux / les races / la vie indigène) et ne contiennent que des données communes, accessibles à un public métropolitain curieux, mais absolument pas spécialiste. A noter un long développement sur ce que l'auteur appelle par euphémisation "la captivité" et qui concerne en fait la persistance de l'esclavage dans les régions sous domination française. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 208336

‎[MANUSCRIT]‎

‎Historique du cercle de Colomb Béchar. 1903-1909. - 1re partie. Le Sud Oranais de 1901 à 1903. - 2me partie. Le cercle de Colomb Béchar de 1903 au 31 décembre 1908. Rédigé sous les ordres du lieutenant-colonel Pierron, commandant supérieur, par le lieutenant Huot, de la 24e Compagnie montée du 1er Etranger. Complété pour l'année 1908 par le lieutenant Maunoury de la Compagnie saharienne de Colomb. Complété pour les années 1909 à 1911 par le capitaine Lanvezac (...)‎

‎S.l., s.d. (1909-1911) in-4, 43 ff. anopisthographes, ff. 45-86, puis ff. 88-112 ; 35 ff. (Journal de marche de la première colonne), en feuilles, cousu.‎

‎Relation très détaillée, voire minutieuse dans sa description des opérations, sur l'organisation du cercle de Colomb-Béchar (aujourd'hui Béchar), situé aux confins du Sahara algérien et du Maroc, et pour cette raison objet d'une surveillance et de mesures de sécurisation particulières : comme nombre de zones frontalières algéro-marocaines, il constitua un foyer d'insurrection endémique, où venaient se réfugier des tribus hostiles à la présence française. Outre des combats et razzias sporadiques, l'activité militaire consista surtout en l'installation d'une ligne de postes destinés à couvrir au mieux cette partie occidentale des Territoires du Sud (créés par la loi du 24 décembre 1902), et spécialement le Territoire d'Aïn-Sefra qui comprenait Colomb-Béchar.Malgré les derniers ajouts effectués au titre, et que nous avons relevés dans notre intitulé, le texte ne dépasse pas l'année 1908.On joint, de la même écriture : 1. [4] ff. volants. - 2. Un petit cahier in-8 intitulé Menabha (16 avril 1908), et comprenant [11] ff. n. ch. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 208355

‎[MANUSCRIT]‎

‎Journal. tenu par le lieutenant Matheron, commandant le détachement du 18e escadron du train des équipages, affecté à la reconnaissance de Métarka pendant la période du 1er mai au 10 juin 1910‎

‎S.l., s.d. (1910) in-8, [18] ff. n. ch. sur papier réglé, couverts d'une écriture moyenne, soignée et très lisible (environ 20 lignes par page), en feuilles, cousu.‎

‎Composé d'un journal et d'observations, le texte couvre la période indiquée au titre. Il est suivi d'un Journal de marche (détachement de Colomb) pour la période du 15 mai au 3 juin.Le texte documente une tournée effectuée en mai-juin 1910 par la colonne du général Alix aux confins du Maroc (Métarka est dans le royaume chérifien), rejointe par des détachements venus de Béchar (colonel Laquière) et de Bou-Denib (colonel Strasser). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 208357

‎[MANUSCRIT]‎

‎Extrait du journal de marche. Colonne du Sud-Oranais, du 7 avril au 31 mai 1908. Occupation de Bou Denib. - Construction et défense du poste du 31 mai au 13 septembre 1908. - Attaque du 1er septembre. - Combat de Djorf (7 septembre)‎

‎S.l., s.d. (1908) in-4, [23] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine, soignée et lisible (environ 30 lignes par page), avec 4 cartes et plans manuscrits (certains en couleurs), dont 3 sur calque brun et un sur papier blanc volant, broché sous couverture de papier noir, étiquette de titre contrecollée sur la première couverture.‎

‎Important journal des opérations de pacification de la frontière algéro-marocaine entrepris par la compagnie du capitaine Maury. Il court en fait jusqu'au 13 septembre 1908, avec, semble t-il, un manque entre le 14 mai et le début de juin.Les ff. 10 à 13, insérés entre les événements du 14 mai et ceux du 11 juin, contiennent un état des Militaires ayant pris part à la colonne du Sud Oranais du 7 avril au 31 mai 1908. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 208370

‎[MANUSCRIT]‎

‎Projet d'attaque d'une place étrangère.. Fait et dessinné [sic] par le sous-lieutenant élève d'artillerie Demarçay. Autographié par Em. Baur‎

‎Fontainebleau, 31 janvier 1876 in-folio oblong (68 x 96 cm), en feuille, bord supérieur ébarbé.‎

‎Beau projet manuscrit qui présente un plan d'attaques imaginaires contre la forteresse de Germersheim (la ville, sise sur le Rhin, avait été fortifiée par Sadi Carnot, fils aîné de Lazare Carnot, à l'époque où la rive gauche du Rhin était française.Visé par le professeur (nom peu lisible), il s'agit clairement d'un travail d'école rédigé par un élève de l'Ecole d'application de l'artillerie, sise à Fontainebleau (quartier des Hémonnières) de 1872 à 1940.L'élève pourrait bien être Charles-Jean Demarçay (1853-1905), X en 1872, et qui finit sa carrière comme capitaine d'artillerie. Il était le petit-fils du général d'artillerie Marc-Jean Demarçay (1772-1839), qui s'illustra pendant les campagnes de la Révolution et de l'Empire (il fut précisément directeur de la première école d'application de l'artillerie et du génie, créée à Metz en 1794). Son frère, le chimiste Eugène Demarçay (1852-1903) fut un collaborateur des époux Curie. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 208488

‎[MANUSCRIT - PRESSE] [BARBOT DU PLESSIS ]‎

‎L' Antidote, ou Le Fléau des gazettes.‎

‎S.l.n.d. (vers 1840) in-folio, [21] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et relativement lisible (environ 30 lignes par page), biffures et ratures, en feuilles.‎

‎Conformément à un projet qu'il poursuivit avec une certaine constance, Barbot du Plessis examine en détail la possibilité d'éditer un contre-périodique politique : "Depuis longtemps, je fais sentir la nécessité d'un journal qui puisse devenir l'antidote du journalisme", d'où le titre un peu mystérieux de ce mémoire.Après des considérations très générales sur les dispositions de l'esprit envers les textes périodiques, l'auteur aborde quelques éléments concrets : nom ("Cet ouvrage périodique s'appelleroit L'Arc-en-ciel, et l'on en voit aisément la raison"), périodicité, contenu ("L"ouvrage se composeroit de nouvelles, d'annonces et analyses, de discours ou variétés" - ce qui, entre nous soit dit, correspond rigoureusement au programme de tous les journaux de l'époque -), déontologie ("Sur l'article des nouvelles, il faudroit être extrêmement sévère, ne publier que celles qui seroient à la fois certaines et importantes à connoître ..."). Tout est de cet ordre : des banalités solennellement énoncées, avec un grand air de nouveauté proclamée, qui esbaudit quand même un peu ... - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 209546

‎[MANUSCRIT] [BARBOT DU PLESSIS ]‎

‎Etude de l'Apocalypse.‎

‎S.l., s.d. (vers 1840) cahiers in-folio ou in-4, [107] ff., en partie numérotés, couverts d'une écriture moyenne, généralement peu lisible, sauf dans la mise au propre ( 5), en feuiles, cousus.‎

‎Il ne s'agit pas à proprement parler d'un mémoire cohérent, mais plutôt d'un dossier qui regroupe plusieurs versions d'une même approche.L'on a en effet :1. Dix cahiers d'une Etude de l'Apocalypse (suivis d'une Note sur l'étude de l'Apocalypse, et d'une annexe sur le chiffre), chiffrés 1 à 10 et comprenant 83 pp. numérotées par l'auteur.2. Plusieurs cahiers donnant une autre version du début du texte précédent : en tout [18] ff. n. ch., in-folio, in-4 ou in-8.3. Un cahier intitulé Plan d'un travail sur l'Apocalype ([4] ff. n. ch.).4. Un dossier intitulé Sujet et analyse de l'Apocalypse : [28] ff. n. ch.5. Enfin, la mise au propre de l'Etude, apparemment destinée à une publication : [15] ff. n. ch., avec un texte très abrégé par rapport à la matrice décrite en 1.Dans tous ces textes et commentaires, la pensée est fortement circulaire et revient sans cesse sur quelques thèmes et clefs d'interprétation. L'auteur livre à la fin ce qui lui semble former le coeur du texte : "C'est dans le dernier chapitre de l'Apocalypse que se révèle sa nature et son intention. Elle y est qualifiée L'Esprit de la prophétie ; spiritus prophetiae testimoniorum Jesu. Ce mot est un trait de lumière, et son évidence est frappante dans l'ensemble de l'ouvrage." Certes. Mais le caractère prophétique de l'Apocalypse n'a jamais fait de doute pour grand monde, ainsi que son épicentre autour du retour du Christ. Cette lecture d'un laïc manifestement sans formation théologique est intéressante pour documenter l'éternelle attraction du texte du disciple de Patmos sur l'imaginaire croyant (et non-croyant aussi d'ailleurs), mais on n'y trouvera nulle fulgurance exégétique. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 209551

‎[MANUSCRIT]‎

‎[Rapport de renseignement].‎

‎S.l., s.d. (1796) in-folio, [20] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne, soignée et très lisible (environ 30 lignes par page), en feuilles, cousu, dans emboîtage demi-basane violine, dos à nerfs orné de filets et pointillés dorés, filet et pointillés dorés sur les plats.‎

‎Passionnant rapport au Directoire exécutif d'un "informateur" envoyé en Angleterre, grosso modo un espion.Le texte, bien rédigé, soigneusement calligraphié, entremêle les étapes de son voyage avec des résumés de mémoires sur les différents objets qui faisaient partie de sa mission d'information, ce qui donne à son récit un côté brouillon. On a en effet successivement :1. Le récit de son arrivée à Douvres, via Calais, où il se débrouilla pour créer un incident douanier au secrétaire de l'ambassade d'Espagne.2. Une série d'aperçus successifs (et brefs) sur la composition du cabinet britannique, sur les principales figures politiques de l'émigration française, sur la police londonienne, sur un projet d'expédition de secours pour les Chouans. Ce dernier retient l'attention de notres espion : on parle de débarquer à Avranches. A partir de là, l'envoyé fait ce qui semble le plus naturel : une infiltration. Il cherche à se faire passer pour un agent des Chouans auprès des émigrés les plus impliqués dans un débarquement éventuel.3. Le compte-rendu de plusieurs conférences qu'il eut en cette qualité avec un des représentants de l'émigration, qu'il appelle Nantier, mais qui est plus vraisemblablement celui qui se faisait appeler le baron de Nantiat, et dont il est question dans les Mémoires de Puisaye, comme d'un agent particulièrement remuant des milieux français londoniens. Il avait été l'un des principaux organisateurs de l'Expédition de Quiberon.4. Un long exposé intitulé Forces générales de la Grande-Bretagne (ff. 6v - 11), dans lequel il essaye de donner un aperçu des plus détaillés de la situation des forces armées britanniques, divisées en quatre classes : troupes de ligne, milice, les Fencibles (de "defencible") - levées de volontaires encadrés par des officiers d'active et destinés à protéger le territoire d'un débarquement hostile -, et naturellement la marine, force la plus considérable du pays.5. L'analyse d'une brochure anglaise sur le caractère de Georges-Félix de Wimpfen (ff. 11v - 12). Ce dernier se cachait alors dans la région de Bayeux après son imprudente action en faveur des Girondins en juin 1793.6. Un compte-rendu des agissements prévaricateurs d'un dénommé Courson, inspecteur général de l'artillerie, chargé de l'achat de 1000 chevaux à Wesel.7. Le récit très détaillé de son arrestation un 14 février, de sa comparution devant un juge de paix, de ses interrogatoires devant le Privy Council, et de sa détention dans une prison londonienne avant son expulsion à Hambourg où il arriva le 30 avril (ff. 14-17). Il y demeura jusqu'au 11 mai avant de retourner à Paris. D'après les informations collectées, il semble qu'il fut trahi auprès de Nantiat par des fuites en provenance de Calais. Ce dernier était d'ailleurs venu le visiter en prison deux jours avant son expulsion, pour lui révéler qu'il n'avait jamais été dupe de sa qualité d'espion du Directoire. Les interrogatoires menés par le duc de Portland (William Cavendish-Bentick, 1738-1809) comme secrétaire d'Etat de l'Intérieur portèrent sur les activités (commerciales) du prévenu, sa connaissance du Directoire, la possession de cartes de la Grande-Bretagne trouvées dans ses papiers, etc.8. Un rapport final sur l'accessibilité des ports anglais (Deal et Douvres).Un dernier mot sur le dernier feuillet promet un rapport plus complet : "Je remettrai au Directoire un supplément dans lequel se trouveront les détails que le tems ne me permet pas d'insérer dans le présent rapport et qui ne seront cependant pas dénués d'intérêt".Tel quel, ce rapport est passionnant non tant par les événements décrits que par la lumière qu'il jette sur les pratiques d'information en usage chez les deux gouvernements ennemis de France et de Grande-Bretagne, avec, comme intermédiaire nécessaire, les milieux émigrés de Londres. De chaque côté, l'enjeu immédiat est d'organiser un débarquement militaire sur les côtes de l'adversaire (ce fut Quiberon en juin 1795 pour les Anglais et les émigrés ; l'Irlande en 1797 pour le Directoire).La date et l'attribution sont en revanche plus délicates à établir. Pour la date, on peut suggérer avec vraisemblance le début de l'année 1796 (le Directoire est en place,consécutivement à l'Affaire de Quiberon, les services sont obsédés par les possibilités de débarquement). En revanche, il semble très difficile d'attribuer avec certitude le texte à un agent précis, le Directoire ayant employé quantité de personnes (pas forcément liées au régime) pour les missions de renseignement. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 209556

Livre Rare Book

Librairie Historique Fabrice Teissèdre
Sauve France Francia França France
[Books from Librairie Historique Fabrice Teissèdre]

€ 5,000.00 购买

‎[MANUSCRIT]‎

‎Fusil du capitaine Saint-Alary au 59e de ligne.‎

‎S.l., 1861-1870; 41 pièces manuscrites ou imprimées en un vol. in-4, demi-chagrin cerise, dos lisse orné de filets dorés, titre poussé en lettres dorées au centre du plat supérieur (reliure de l'époque). Coiffes frottées.‎

‎C'est le sort général de la plupart des inventeurs de se voir ignorer. Ce petit dossier en offre une illustration vivante.Il réunit en effet toutes les pièces sur la présentation d'un nouveau fusil pour exercice créé par le capitaine d'habillement David Saint-Alary, ainsi que sur d'autres inventions ou améliorations proposées avec une insistance et une obstination dignes d'un bon militaire à son administration, laquelle, en bonne administration également, n'aura de cesse de réitérer ses refus.Conçu pour permettre l'entraînement du combat à la baïonnette sans danger pour les soldats, le fusil Saint-Alary avait les mêmes dimensions, le même poids et le même centre de gravité que le fusil en service dans l'infanterie. Mais il se composait d'un fût de bois de noyer complètement évidé, garni intérieurement d'un cylindre de fer blanc, et terminé par une calotte en fonte. Le rapport qui forme la pièce 8 en donne une description détaillée, et un dessin joint à la pièce 7 permet d'en avoir une idée concrète. Malgré des avis favorables émis par les différentes commissions militaires en charge d'évaluer les innovations techniques, cette invention ne fut pas retenue, sans doute pour des raisons budgétaires (et puis, ce n'était qu'une arme d'exercice), ce qui, on le lit en filigrane dans tout le dossier, navra son concepteur.Après deux feuillets manuscrits de table des matières, on trouvera donc successivement, mais dans le désordre chronologique le plus complet :1. Un badge d'exposant à l'Exposition universelle de 1867. - 2. Une dépêche télégraphique du 31 juillet 1867 du commissaire général de l'Exposition transmettant le désir de Napoléon III de faire examiner le nouveau fusil. - 3. Une L.A. au vice-président de l'Exposition universelle (un bifeuillet, 20 juillet 1867). - 4. Une coupure de presse (La Patrie du 2 août 1867) faisant part de l'intérêt de l'Empereur manifesté à l'Exposition. - 5. Une coupure de l'Illustration militaire contenant un article de Henri Delacour sur le même fusil Saint-Alary. - 6. Une L.A.S. du général de Luzy-Pélissac (17 novembre 1861) sur l'agrément du fusil d'escrime par le Comité de l'infanterie. - 7. Une copie d'une L.S. du maréchal Randon, ministre de la guerre (22 juin 1865), ajournant l'adoption du fusil, avec, ne marge, un dessin colorisé représentant le modèle du fusil en question. - 8. Rapport de la commission chargée d'étudier le fusil d'escrime (2 ff. in-folio repliés, 7 juin 1865). - 9. Copie d'une L.S. du général Bourbaki (un feuillet, 11 juin 1865). - 10. Rapport du commandant de l'Ecole normale militaire de gymnastique (un bifeuillet, 21 juin 1865). - 11. L.A.S. du colonel Vilette, aide-de-camp du maréchal Niel comme ministre de la guerre (27 mars 1867). - 12. Rapport de la commission militaire sur l'exposition universelle de 1867 (un bifeuillet). - 13. Une coupure de presse (La Patrie du 27 décembre 1867) sur l'essai du fusil Saint-Alary au Camp de Châlons. - 14. Lettre du cabinet de l'Empereur (24 janvier 1861) au sujet de deux fusils offerts au prince impérial. - 15. L.S. du cabinet du ministre de l'Instruction publique (27 juin 1867). - 16. Coupure de presse (Journal de Toulouse, du 13 mars 1868). - 17. Coupure de presse (Le Moniteur de la gymnastique). - 18. Coupure de presse (L'Italia militare du 26 novembre 1867, reprenant l'article de l'Illustration militaire, pièce 5). - 19. Coupure de presse (Le Moniteur de l'armée, du 26 août 1867). - 20. Une L.A.S du baron Eugène Stoffel, aide-de-camp de Napoléon III (16 juillet 1864), expliquant que l'Empereur ne donne pas d'audience pendant son séjour à Vichy. - 21. Coupure de presse (L'Etendard, du 23 octobre 1867). - 22. Un B.S. du duc de Bassano (Napoléon-Joseph-Hugues Maret), Grand Chambellan (26 juin 1868) exprimant de nouveau un refus d'audience. - 23. Coupure de presse (L'Exposition universelle de 1867 illustrée, du 4 novembre 1867). -24. B.A.S. du général de Caussade (18 septembre 1867) sur une demande d'audience auprès de l'Empereur. - 25. Coupure de presse (L'Etendard du 15 novembre 1867). - 26. Note du 21 septembre 1867 sur un refus d'audience de l'Empereur séjournant à Biarritz. - 27. L.A.S. du colonel Vilette (16 avril 1867). - 28.-29. Bulletins de dépôt du brevet d'invention à la préfecture de la Seine (23 octobre 1867 ; 29 novembre 1865). - 30. Billet autographié annonçant la visite de l'Empereur à la classe 94 de l'Exposition universelle (19 octobre 1867). - 31. Coupure de presse (L'Exposition universelle de 1867 illustrée, du 7 octobre 1867). - 32. Coupure de presse (Le Courrier de l'Allier, du 5 août 1866). - 33. Coupure de presse (Le Courrier de l'Allier, du 1er septembre 1867). - 34. Copie notifiée d'une décision du bureau de l'habillement du Ministère de la Guerre (un feuillet, 3 mai 1861) refusant un nouveau modèle de souliers proposé par Saint-Alary. - 35. Copie notifiée d'une décision du bureau de l'habillement du Ministère de la Guerre (un feuillet, 8 février 1867) refusant une modification au porte-sabre d'infanterie, toujours proposée par l'infortuné Saint-Alary. - 36.-37. Deux L.A.S. du député de la Haute-Garonne Vincent Piccioni (30 juin 1866 et 17 décembre 1867). - 38. Une L.A.S. du secrétaire de la Commission supérieure consultative de l'habillement et cu campement (27 septembre 1865). - 39. Une L.A.S. de l'aide de camp du général Lebrun (3 avril 1870). - 40. Copie du rapport spécial sur la chaussure du soldat adressé par le capitaine d'habillement Saint-Alary à Monsieur le général de division Lebrun, inspecteur général d'infanterie (4 ff. in-folio repliés, 1869). - 41. Communication du bureau de l'habillement du Ministère de la Guerre (20 novembre 1863) sur les souliers proposés par Saint-Alary.On joint deux ensembles complémentaires, susceptibles d'éclairer sur la vie et les finalités de notre inventeur obstinément méconnu : I. Dossier personnel du capitaine Saint-Alary, soit un ensemble de sept pièces contenues dans une chemise défraîchie (feuillets ou bifeuillets in-4) et présentant toutes les étapes de la carrière militaire de Saint-Alary :1. Promotion du sergent-major Alary au grade de sous-lieutenant (31 décembre 1849). - 2. Promotion au grade de lieutenant (31 décembre 1854). - 3. Promotion au grade de capitaine pour le 23e régiment d'infanterie (5 mai 1859). - 4. Affectation au 59e Régiment d'infanterie de ligne (8 octobre 1859). - 5. Attestation de l'obtention de la médaille commémorative de la Campagne d'Italie (10 octobre 1859). - 6. -7. Nomination au grade de chevalier de la Légion d'Honneur (1er septembre 1863). II. Un ensemble de documents relatifs à la mort de David Saint-Alary, survenue en avril 1927 à la suite de l'amputation d'une jambe gangrenée : un B.A.S. (du 3 avril) de notre ancien capitaine ; deux L.A.S. de son fils (6 et 17 avril), le tout sur papier de deuil et adressé au conseiller d'Etat Marcel Borduge (né en 1883), directeur général des contributions directes de 1923 à 1931, qui, pour une raison que nous ignorons, était très proche de la famille. C'est lui qui hérita du dossier sur le fusil Saint-Alary que nous présentons, et par lettre dactylographiée du 7 janvier 1956, le restitue aux ayants-droits. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 209600

Livre Rare Book

Librairie Historique Fabrice Teissèdre
Sauve France Francia França France
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‎[MANUSCRIT - EMIGRATION]‎

‎Mémoire sur une question relative aux biens soi disant nationaux.‎

‎S.l., 20 janvier 1813 in-folio, [3] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine et lisible (environ 50 lignes par page), en feuilles.‎

‎Intéressant document concocté en émigration et attestant de l'importance majeure que revêtait, aux yeux des fidèles des Bourbons, la question de la restitution des biens nationaux, de seconde origine au moins. L'occasion est fournie par les revers de Napoléon en Russie : "Les revers que Buonaparte vient d'éprouver, en relevant nos espérances, ont exalté toutes les têtes. Chacun se permet de raisonner sur ce que le Roi fera en pareilles circonstances ; et comme on ne doute point que Sa Majesté n'annonce ses intentions ultérieures par des proclamations au peuple françois, on agite particulièrement quelle sera la manière dont le Roi s'expliquera relativement aux biens dont la plus grande partie de la noblesse et la totalité du clergé ont été injustement dépouillés."Son objet est de combattre l'opinion "modérée" conseillant de laisser la jouissance des biens nationaux aux détenteurs qui se rallieront à Louis XVIII, et ce, par mode de proclamation générale. Loin de cette mesure, l'auteur du mémoire, minimisant le nombre des bénéficiaires, conseille de rallier les sénateurs et les généraux les plus compromis dans l'acquisition des domaines nationaux par des négociations individuelles, et de laisser le reste dans le flou le plus général, donc le plus politique, et le plus propice aux restitutions ultérieures, envisagées comme de bonne justice : "Cette restitution que la force des choses amènera nécessairement un jour, ne peut s'opérer qu'avec sagesse et mesure par un gouvernement ferme et bien établi. Et pour, en dernière analyse, exprimer notre opinion, nous pensons que sur une matière aussi délicate, le silence absolu du Roi est le parti le plus sage, le plus prident et le plus avantageux que Sa Majesté puisse prendre."Pour les biens nationaux de première origine, l'auteur exclut de même la compensation par le paiement sur le Trésor royal des traitements des ministres du culte catholique (ce qui était, somme toute, la solution concordataire), et exige donc leur restitution.Par où l'on voit que l'éloignement des choses fait perdre le sens des réalités. A l'opposé de ces chimères, la Charte constitutionnelle de 1814 se verra obligée de déclarer en son article 9 : "Toutes les propriétés sont inviolables, sans aucune exception de celles qu'on appelle nationales, la loi ne mettant aucune différence entre elles". - et, en son article 7 : "Les ministres de la religion catholique, apostolique et romaine et ceux des autres cultes chrétiens reçoivent seuls des traitements du Trésor royal".On joint : une autre copie in-folio du même texte, de [4] ff. n. ch. , d'une écriture plus épaisse, présentant des variantes minimes et quelques biffures et ratures. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 209601

‎[MANUSCRIT]‎

‎Précis de l'histoire de Saint-Domingue sous la domination française.‎

‎S.l., s.d. (vers 1900) in-4 et in-8, [2] ff. n. ch. (titre, table), 14 ff. in-4, [5] ff. n. ch. in-4, [12] ff. n. ch. in-8, le tout couvert d'une écriture à l'encre azur, lisible, avec de nombreuses ratures et biffures, en feuilles,‎

‎L'ensemble est demeuré à l'état de brouillon, et il comprend trois parties distinctes, rédigées au fil de la plume par une personne manifestement concernée par la révolution de la colonie :I. Une esquisse de l'histoire de Saint-Domingue avant la Révolution, distribuée en sept chapitres et correspondant aux ff. in-4 (1. Avant la découverte. - 2. La découverte. - 3. Les débuts espagnols. - 4. Les flibustiers. - 5. Les débuts français. - 6. L'organisation de la colonie en 1789. - 7. L'état de la colonie en 1789). En fait, seuls les cinq premiers ont fait l'objet d'une rédaction, les deux derniers étant restés à l'état de projet. Les biffures et réécritures sont très nombreuses pour cette partie, et l'ensemble donne une forte impression d'inachevé.II. Une chronologie de l'île allant de 1630 à 1777 (4 premiers feuillets in-8).III. Un ensemble d'analyses et d'extraits d'ouvrages présentés sans grand ordre : la description de la partie espagnole de l'île reprise à Moreau de Saint-Méry ; des extraits de l'Histoire militaire de la révolution de Saint-Domingue du colonel Henry de Poyen (Paris, Berger-Levrault, 1899) ; des résumés de Saint-Domingue. Etude et solution nouvelle de la question haïtienne (Paris, Arthus-Bertrand, 1846), de Romuald Le Pelletier de Saint-Rémy ; des extraits et résumés du Précis historique de la révolution de Saint-Domingue (Paris, Pelletan, 1819), de Clausson. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 210511

‎[MANUSCRIT]‎

‎Nouvelles de l'autre monde sur Napoléon.‎

‎S.l., s.d. (1821) petit in-4, 15 pp., en feuilles.‎

‎Copie manuscrite d'une pièce imprimée célébrant en termes grandioses, voire grandiloquents la mort de Napoléon. Elle reproduit exactement l'imprimé, y compris la souscription et la ponctuation : "Le printemps avait été sans fleurs, & la sève desséchée par le vent du nord ; la nature était triste : il semblait que le monde allait perdre une âme qui etnait à sa création ... La vie ou la mort d'un grand homme est une calamité pour le genre humain !"Pour l'imprimé : cf. Davois III, 61. Un seul exemplaire au CCF (BnF). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 211497

‎[MANUSCRIT] [BERTIN (Ferdinand)]‎

‎[Correspondance].‎

‎Rome, et, 1865-1870 110 pièces en un vol. in-8, en feuilles, ou demi-basane bouteille, dos lisse orné de filets et guirlandes dorés, chiffre F.B. poussé à la place du titre (reliure de l'époque). Second plat défraîchi.‎

‎Notre petit dossier est formé d'un ensemble presque continu de lettres autographes d'un officier français dracénois (sous-lieutenant, puis lieutenant), signées seulement "Ferdinand", mais dont une adresse timbrée (pièce 45) nous révèle incidemment le patronyme (Bertin).D'un caractère souvent privé, à de rares exceptions près, elles sont adressées à sa famille, en général à sa mère veuvee et à ses oncles, au cours des diverses campagnes et affectations de sa carrière, dont un long séjour au Fort de Rosny comme directeur d'une école (?) militaire. On apprend incidemment qu'il est né le 17 avril 1844, et qu'il a quitté Draguignan à l'âge de treize ans pour commencer sa formation militaire (pièce 84). Une sordide affaire d'adultère familial, avec fruit coupable à la clef, et abus du médecin de famille (pièces 74-85) constitue réellement le seul incident réjouissant d'une correspondance par ailleurs d'une monotonie étonnante, même dans un milieu petit-bourgeois du Second Empire, et ce, en dépit d'une verbosité toute méridionale.Certaines missives sont particulièrement développées, ayant été rédigées sur plusieurs jours consécutifs dans l'attente de la levée, et consistent en plusieurs bifeuillets numérotés (1-2-3, etc.) à partir du deuxième. A partir de son séjour à Rosny, la plupart des lettres prennent la forme de circulaires ("Mes chers amis") adressées indistinctement à toute la famille, qui semble avoir été nombreuse, et avoir attendu ces nouvelles avec impatience. Un certain nombre demeure cependant destiné à sa mère uniquement.La plus grande partie a été réunie et reliée dans notre volume, mais les premières (numéros 1-7) se présentent en feuilles :[Rome] 1. De Rome, le samedi 30 décembre 1865 (15 pp., sur son voyage de Marseille à Civittà et ses premiers jours à Rome). 2. Du 31 janvier 1866 (8 pp., sur les occasions officielles ou non, où il put rencontrer Pie IX - manque au moins un bifeuillet). - 3. De Civittà Vecchia, le samedi 28 février 1866 (8 pp., sur les usages et moeurs des soldats pontificaux). - 4. De Civittà Vecchia, le 9 mai 1866 (8 pp., sur un séjour à Naples, avec mention des assauts de mendiants et autres petits métiers à l'égard des voyageurs). - 5. C'est ici que peut se placer une brève relation d'une visite de Pompéi, non datée, et qui occupe 7 pp. ("Nous voici à Pompéi. Cette malheureuse ville est bien la curiosité la plus étrange et la plus frappante que je connaisse"). - 6. De Rome, le 26 juin 1866 (14 pp., sur une ascension au Vésuve). - 7. De Rome, le 10 juillet 1866 (6 pp., sur la guerre austro-prussienne, manque le premier bifeuillet supplémentaire).[Paris] 8. Du Fort de Rosny, le lundi 29 septembre 1868 (une page, sur son arrivée au fort). - 9. Du Fort de Rosny, le 4 octobre 1868 (3 pp., sur une permission projetée pour retourner à Draguignan). - 10. Du 9 octobre 1868 (2 pp., sur l'ajournement de sa permission). - 11. Du Fort de Rosny, le 22 octobre 1868 (3 pp., toujours sur la fameuse permission, qui finalement fut accordée du 1er au 15 novembre et que le jeune homme passa en famille à Draguignan). - 12. Du Fort de Rosny, le 17 novembre 1868 (12 pp., sur les dissensions entre sa mère et ses oncles, autour de la gestion d'une affaire familiale, apparemment un hôtel, et probablement le fameux Hôtel Bertin, du centre de la ville, qui servit de siège à la Kommandantur pendant la Guerre de 1939-1945). - 13. Du Fort de Rosny, le 25 novembre 1868 (4 pp., continuation des affaires de famille). - 14. Du Fort de Rosny, le 5 décembre 1868 (4 pp., sur un passage de son oncle Louis à Paris). - 15. Du Fort de Rosny, le 12 décembre 1868 (3 pp.). - 16. Du Fort de Rosny, le 21 décembre 1868 (4 pp.). - 17. Du Fort de Rosny, le 28 décembre 1868 (5 pp., sur la Noël passée au fort). - 18. Du Fort de Rosny, le 4 janvier 1869 (2 pp.). - 19. Du Fort de Rosny, 11 janvier 1869 (4 pp., sur les fiançailles envisagées entre son cousin germain Edouard et sa cousine germaine Caroline). - 20. Du Fort de Rosny, le 19 janvier 1869 (4 pp., sur l'entrée en religion de sa cousine Marie Gravier). - 21. Du Fort de Rosny, le 26 janvier 1869 (4 pp., sur les démarches d'un autre prétendant de Caroline). - 22. Du Fort de Rosny, le 2 février 1869 (4 pp., suite des affaires familiales). - 23. Du Fort de Rosny, le 10 février 1869 (6 pp., sur le refus de son oncle François d'accorder sa fille Caroline à Edouard). - 24. Du Fort de Rosny, le 17 février 1869 (2 pp., demande instante de nouvelles à sa mère). - 25. Du Fort de Rosny, le 24 février (8 pp., retour sur Edouard et Caroline). - 26. Du Fort de Rosny, le 4 mars 1869 (3 pp., récriminations sur le manque de nouvelles). - 27. Du Fort de Rosny, le 11 mars 1869 (4 pp., manoeuvres autour du mariage de Caroline). - 28. Du Fort de Rosny, le 18 mars 1869 (3 pp., sur sa cousine Marie). - 29. Du Fort de Rosny, le 25 mars 1869 (3 pp.). - 30. Du Fort de Rosny, le 1er avril 1869 (3 pp., sur les fêtes de Pâques passées à Beauvais). - 31. Du Fort de Rosny, le 9 avril 1969 (8 pp., sur la monotonie de son service, et l'achat d'un vélo). - 32. Du Fort de Rosny, le 16 avril 1869 (4 pp., suite du sujet précédent). - 33. Du Fort de Rosny, le 18 avril 1869 (une page). - 34. Du Fort de Rosny, le 29 avril 1869 (4 pp., sur un refus de visite à sa cousine Marie à la Charité de Paris). - 35. Du Fort de Rosny, le 30 avril 1869 (une page). - 36. Du Fort de Rosny, le 3 mai 1869 (12 pp., longue relation d'une visite à sa cousine Marie, novice rue du Bac). - 37. Du Fort de Rosny, le 10 mai 1869 (6 pp.). - 38. Du Fort de Rosny, le 17 mai 1869 (3 pp., sur ses 25 ans). - 39. Du Fort de Rosny, le 25 mai 1869 (4 pp.). - 40. Du Fort de Rosny, le 31 mai 1869 (6 pp.). - 41. Du Fort de Rosny, le 8 juin 1869 (4 pp., nouvelle visite à sa cousine Marie). - 42. De Paris, le 17 juin 1869 (une page, sur l'inspection générale avancée). - 43. Du camp de Saint-Maur, le 21 juin (4 pp., sur les 15 jours à passer sous tente au camp de Saint-Maur). - 44. Du Camp de Saint-Maur, le 28 juin (3 pp., fin du camp). - 45. Du Fort de Rosny, le 5 juillet 1869 (3 pp., attente de l'inspection générale). - 46. Du Fort de Rosny, le 12 juillet 1869 (4 pp.). - 47. Du Fort de Rosny, le 19 juillet 1869 (3 pp., attente de l'inspection). - 48. Du Fort de Rosny, le 26 juillet 1869, une page (annonce deux mois de congés après l'inspection enfin survenue). - 49. Du Fort de Rosny, le 31 juillet 1869 (une page, attente de sa permission). - 50. Du Fort de Rosny, le 1er août (4 pp., avec une notation très irrévérencieuse, inhabituelle dans cette correspondance généralement enjouée : "L'armée de Paris est commandée par la plus illustre brute qu'ait possédée depuis longtemps l'armée française ; je veux dire le soigneux Canrobert, que les troupiers ont surnommé le double-six parce qu'il pose toujours."). - 51. Du Fort de Rosny, le 14 août 1869 (une page). - 52. De Paris, le 14 octobre 1869 (3 pp., sur son retour à Paris). - 53. De Paris, le 22 octobre 1869 (5 pp.). - 54. De Paris, le 25 octobre 1869 (16 pp., sur la manifestation populaire prévue le lendemain). - 55. De Paris, le 29 octobre 1869 (une page). - 56. De Paris, le 2 novembre 1869 (une page). - 57. De Paris, le 5 novembre 1869 (4 pp., sur une lettre contenant 50 francs et présumée dérobée). - 58. De Paris, le 13 novembre 1869 (8 pp., sur le séjour à Paris de son oncle Siméon). - 59. De Paris, le 16 novembre 1869 (12 pp., sur la prise d'habit de sa cousine Marie, et son affectation à Limoges).- 60. De Paris, le 20 novembre 1869 (8 pp., la lettre aux 50 francs est retrouvée). - 61. De PAris, le 27 novembre 1869 (5 pp.). - 62. De Paris, le 4 décembre 1869 (4 pp.). - 63. De Paris, le 11 décembre 1869 (6 pp.).- 64. De Paris, le 17 décembre 1869 (4 pp., à Troin, sur un procès à engager dans une matière de garde d'enfant). - 65. De Paris, le 18 décembre 1869 (2 pp., sur le même objet). - 66. De Paris, le 20 décembre 1869 (6 pp., à Troin, idem). - 67. De Paris, le 21 décembre 1869 (3 pp.). - 68. De Paris, le 25 décembre 1869 (10 pp., nostalgie du Noël provençal passé en famille). - 69. De Paris, le 1er janvier 1870 (3 pp., sur la revue militaire du Nouvel an). - 70. De Paris, le 8 janvier 1870 (3 pp., sur son déménagement de la rue de Malte à la rue de Wagram). - 71. De Paris, le 15 janvier 1870 (4 pp., sur l'affaire Victor Noir). - 72. De Paris, le 22 janvier 1870 (10 pp.). - 73. De Paris, le 29 janvier 1870 (6 pp.). - 74. De Paris, le 3 février 1870 (8 pp., sur l'expulsion de la famille d'Eléonore Gravier, coupable d'adultère). - 75. De Paris, le 5 février 1870 (6 pp., sur la même affaire). - 76. De Paris, le 9 février 1870 (4 pp., même objet). - 77. De Paris, le 12 février 1870 (4 pp., même objet). - 78. De Paris, le 26 février 1870 (une page). - 79. De Paris, le 6 mars 1870 (6 pp., le père de l'enfant d'Eléonore est le docteur Boyer ...). - 80. De Paris, le 19 mars 1870 (6 pp., rupture avec Gravier qui ne se résoud pas à une séparation). - 81. De Paris, le 26 mars 1870 (6 pp., proscription du docteur Boyer ...). - 82. De Paris, le 2 avril 1870 (6 pp.). - 83. De Paris, le 9 avril 1870 (4 pp., sur la maladie de sa mère). - 84. De Paris, le 16 avril 1870 (6 pp.). - 85. De Paris, le 23 avril 1870 (6 pp.). - 86. De Paris, le 7 mai 1870 (6 pp., sur le plébiscite). - 87. De Paris, le 14 mai 1870 (4 pp., sur le mouvement populaire de Paris). - 88. De Paris, le 21 mai 1870 (une page). - 89. De Paris, le 28 mai 1870 (4 pp.). - 90. De Paris, le 4 juin 1870 (4 pp.). - 91. De Paris, le 11 mai 1870 (3 pp., prévoit une permission à Draguignan pour le 15 août ...). - 92. De Paris, le 18 juin 1870 (3 pp.). - 93. De Paris, le 25 juin 1870 (6 pp.). - 94. De Paris, le 2 juillet 1870 (2 pp.). - 95. De Paris, le 4 juillet (2 pp.). - 96. De Paris, le 11 juillet 1870 (9 pp., exprime sa confiance dans une reculade de Bismarck ...). [Guerre franco-prussienne] 97. De Paris, le 17 juillet 1870 (4 pp., sur son départ pour la frontière du 29e Régiment). - 98. Du 19 juillet 1871 (7 pp., préparatifs de départ). - 99. Du 21 juillet 1871 (une page, est arrivé à Metz). - 100. Du 23 juillet 1870 (14 pp., sur son bivouac sous les murs de Metz). - 101. Du 26 juillet 1870 (2 pp., départ de Metz vers la frontière). - 102. Du 27 juillet 1870 (9 pp., attente des opérations). - 103. Du 29 juillet 1870 (8 pp., idem). - 104. Du 1er août 1870 (4 pp., sur l'arrivée de l'Empereur et le début de l'"avancée"). - 105. Du 3 août 1870 (2 pp.). - 106. Du 4 août 1870 (5 pp., organisation de la justice militaire et : "Rien de neuf, pas même l'envie qui me prend de causer un brin ; elle me prend, vous le savez, tous les jours"). - 107. Du 9 août 1870 (2 pp.). - 108. Du 12 août 1870 (2 pp.). - 109. Du 13 août 1870 (2 pp., premiers combats). - 110. Du 15 août 1870 (2 pp., idem).La correspondance se termine juste avant la bataille de Saint-Privat [Gravelotte], à laquelle Ferdinand participa, et où il fut blessé, mais qu'il raconta, non dans sa correspondance à ses proches, mais dans une relation spéciale de 4 carnets, qui font l'objet d'une notice spéciale. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 211500

‎[MANUSCRIT] [BRINGARD (Raymond)]‎

‎[Journal intime].‎

‎S.l., 1936-1944 15 cahiers in-8, couverts d'une écriture moyenne et lisible, sur papier réglé, abondantes biffures et ratures dans les premiers cahiers, brochés.‎

‎Long journal tenu par un adolescent, puis un jeune homme dont la famille vit à Argentan (Orne). Ce Raymond Bringard sur lequel on n'est guère renseigné par ailleurs passe son baccalauréat en juin 1939, et en 1940 ; il serait donc né en 1923 ou 1922. Après l'épisode de l'Exode, il se trouve pendant les années de guerre suivre les cours de l'Ecole des mines de Nancy. Il fait un voyage à pieds à Argentan une fois le territoire libéré (septembre 1944) pour trouver sa ville natale entièrement dévastée, puis retourne à Nancy.Les nouvelles internationales et leur répercussion sur la politique intérieure, déjà très présentes avant la guerre (notamment la guerre civile espagnole) finissent par envahir la presque-totalité du champ à partir de septembre 1939, les événements et notations familiaux passant clairement au second plan.Raymond Bringard fit d'ailleurs lui-même une présentation synthétique de son travail dans la lettre du 23 août 1944 annexée à notre ensemble (cf. infra), et ces quelques phrases méritent d'être reproduites pour l'intelligence de toutes ces pages :"J'ai tenu de 1935 à 40 mon journal intime. Chaque jour, j'y jetais toutes mes pensées, j'y annotais mes joies et mes souffrances. Je crois y avoir tout mis. Ce doit être un miroir fidèle du moi que j'étais à cette époque-là. Puis mon esprit a évolué. Des événements sont survenus qui m'ont enlevé à mes rêveries, qui ont occupé tout mon temps. J'ai pensé aussi que tenir un journal de sa vie, c'était un peu freiner cette vie, lui enlever de son dynamisme. Et j'ai abandonné mes cahiers. Ils ne furent plus alors qu'une chronique de la guerre de septembre 39 jusqu'à maintenant. Et aujourd'hui je regrette de n'avoir pas consigné intégralement mes pensées de jeune homme".D'après le paragraphe précédent, manqueraient donc l'année 1935 et la première moitié de 1936 :I. Du jeudi 19 juin au jeudi 31 décembre 1936 : 16 pp., puis pp. 12-90 pp., avec quelques coupures de presse et pièces imprimées insérées (Classement de la première étape du Tour de France et version latine du baccalauréat de l'Université de Rennes, p. 14 ; programme de la fête du 10 juillet 1936 à Argentan, p. 16 ; discours du sous-préfet d'Argentan, p. 17 ; nouvelles de la guerre civile en Espagne, p. 60, etc.).II. Du 1er janvier au mardi 23 mars 1937 : 80 pp. (= pp. 91-170).III. Du 25 mars 1937 au jeudi 30 décembre 1937 : pp. 171-263 (le f. 253-54 a été retiré), avec quelques pièces imprimées (programme d'un concert, p. 213 ; Carte des manoeuvres de l'ouest, 14-17 septembre 1937, p. 227). A la fin du cahier, trois pages sont consacrées à la famille de l'auteur : "Et pour clore l'année 1937, je m'en vais faire une rétrospective sur toute la famille" (en fait, surtout celle de sa mère, née Lacroix).IV. Du 1er janvier au 28 décembre 1938 : pp. 265-374. Avec un menu pour un repas de mariage du 26 février, 5 cartes postales, et deux itinéraires d'excursions à vélo contrecollés (du 16 au 21 juillet vers Avranches ; et du 3 au 14 août, vers Le Havre et Honfleur). Cette fois-ci, l'année se termine par un exposé "de mon esprit et de mon avis sur la religion" (guère favorable, évidemment).V. Du 3 janvier au 5 août 1939 : pp. 375-434. Avec 4 ff. d'épreuves du baccalauréat de juin 1939, et un itinéraire d'un nouveau voyage en vélon, contrecollé en regard de la dernière page (20-31 juillet, vers Saint-Brieuc, Paimpol, Rennes).VI. Du samedi 12 août au dimanche 24 décembre 1939 : pp. 435-490. Avec de très nombreuses coupures de presse, contrecollées ou volantes.VII. Du lundi 25 décembre 1939 au lundi 10 juin 1940 : pp. 491-527, [12] ff. demeurés vierges.VIII. Du dimanche 23 juin au 9 octobre 1940 : pp. 529-607, [13] pp. n. ch. Rédigé à Fontenay-le-Comte (sans doute gagné à la suite de l'Exode).IX. De Pâques 1941 à novembre 1942 : pp. 621-655. Nombreuses coupures de presse.X. Du mardi 10 novembre 1943 au lundi 6 mars 1944 : pp. 656-672, puis la pagination cède la place à une foliotation : 673-710. Les dernières pages sont consacrées à un tableau de la Russie soviétique.XI. Du 12 mars 1944 (écrit 1943 par erreur) au samedi 2 septembre 1944 : [] ff. n. ch. Entre les deux premiers feuillets, fiche de lecture d'un texte de Georges Lamirand, datant de 1932 (Rôle social de l'ingénieur).XII. Du mercredi 20 septembre 1944 au lundi 11 juin 1945 : [36] ff. n. ch., quelques coupures de presse.XIII.-XIV. Deux cahiers de correspondance active avec une jeune personne, que les hypocoristiques initiaux ("Ma petite fiancée chérie", "Ma petite enfant chérie", "Petite fille chérie à moi", etc.) identifient avec une certaine clarté comme la petite amie du sieur Bringard : le premier volume court du 23 août au 8 septembre 1944 ([29] ff. n. ch.) ; le second du jeudi 23 novembre 1944 au vendredi 9 février 1945 ([20] ff. n.ch.).XV. Un cahier de correspondance active, qui répond aux deux précédents. En effet, si les hypocoristiques demeurent de règle, ils changent de sexe ("Petit garçon chéri", "Petit minet"), et le volume contient les lettres de la fiancée à son Raymond du 18 novembre 1944 au 13 janvier 1945 ([11] ff. n. ch., avec un dessin naïf sur la couverture représentant en bas une jeune fille en contemplation d'un feu de bois, le tout surmonté de l'insigne de l'Ecole des mines de Nancy).On joint : 1. Deux lettres fiévreusement enamourées d'une certaine Jeanne, follement éprise de notre Raymond, et en proie aux affres des amours adolescentes (sans date, mais relatives sans hésitation aux tout premiers cahiers).2. Deux très longues lettres d'Yvette Bringard à son frère (du 28 janvier et du 24 avril 1945), pour des nouvelles essentiellement familiales. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 211989

‎[MANUSCRIT] GALLIEN (Marcel)‎

‎Journal de bord.‎

‎S.l., s.d. (1946-1947) in-8, [14] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine et très lisible sur papier réglé, et 38 tirages photographiques libres, demi-toile marine gaufrée, dos lisse muet, coins en cartonnage vert, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque).‎

‎Marcel Gallien, sur lequel on n'a pas trouvé de renseignement complémentaire, appartenait à la 6e Compagnie du 2e Bataillon du 22e Régiment d'infanterie coloniale, engagé en Indochine de février 1946 jusqu'au 1er décembre 1948, date de sa dissolution et de la répartition de ses trois bataillons dans d'autres unités. Il sera reformé en octobre 1954 et quittera définitivement l'Indochine en 1956.Notre document se compose de deux éléments bien distincts :I. Un classique journal qui court du 21 janvier 1946 au 24 décembre 1947.Soigneusement rédigé, il s'ouvre par un "frontispice" consistant, tradition militaire oblige, en une photographie de pin-up vaguement dénudée, contrecollée sur le premier feuillet. Suit une page de titre comportant une photographie de l'auteur en pied, entourée de citations pénétrantes ("La civilisation d'un peuple n'est que sa raison en action", etc.). Enfin, avant le début de l'éphéméride, prend place un long poème intitulé Au corps expéditionnaire, d'une certaine Madame Fontanel, et exprimant une admiration naïve pour les soldats venus de France : "Comme l'on vous comprend, chers petits gars de France / Et que sont naturels vos cortèges bruyants : / Votre gaminerie et votre exubérance / Nous ramènent aux jours où piaffaient nos vingt ans."Le journal lui-même ne commence qu'au f. 5, par le trajet maritime qui conduit le régiment de Marseille à Saïgon sur le Monarch of Bermuda (21 janvier au 12 février 1946), et qui ne fut marqué que par le décès en mer d'un des camarades de Gallien, immergé dès le lendemain comme le veut l'usage.Le débarquement a lieu le 14 février et, après une revue devant le général Leclerc et l'amiral Thierry d'Argenlieu, le régiment part pour My-Tho. S'ensuit l'énumération des postes et actions, souvent amphibies (17 février 1946 - 16 décembre 1947), ainsi que la mention des changements de la situation militaire : transmission par les troupes anglaises de la région du Cap Saint-Jacques qui était sous leur contrôle (15 mars 1946) ; départ des dernières unités japonaises (20 avril 1946).L'absence de contact avec les rebelles Viet-Minh est frappante, comme l'absence récurrente de résultat sérieux : dans la plupart des opérations de nettoyage, ces derniers évitent le contact et se réfugient dans les forêts et les montagnes selon la tactique éprouvée de toutes les guérillas. Exemple, au 20 juin 1946 : "Partons en expédition dans les environs de l'île de Niu Nua. Il s'agit de fouiller et de détruire un village abritant des rebelles. Pas de rencontre avec ceux-ci. Ils sont partis dans la forêt comme d'habitude. Fouille et incendie vers 5 h."Parfois est signalé un accrochage sérieux, comme celui du 27 février 1947 : "Tombé dans une forte embuscade sur la route Datdo-Xuyen-Hoc. Violent combat. 5 morts (3 Européens, 2 tirailleurs brûlés vifs par l'incendie d'un camion). Huit blessés. Au soir, deux blessés européens succombent."Le journal s'chève le 24 décembre 1947 par la brève mention : "Noël sans neige, sous une chaleur accablante, Noël d'Indochine". Puis plus rien.II. Un ensemble de tirages photographiques volants, dispersés entre les feuillets vierges qui suivent le journal. La plupart sont légendés et datés au verso, certains portant la date de 1948, ce qui laisse penser que Gallien a continué de servir après la date finale de son manuscrit. Les sujets représentés sont des plus attendus, d'autant que certaines photographies sont explicitement destinées aux membres de la famille du soldat : sa mère, sa grande soeur, etc. On a donc les traditionnels portraits individuels ou en groupe, les scènes de bivouac, quelques vues maritimes (promenades sur un arroyo) et quelques scènes de positions, mais aucune d'opérations proprement dites. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 212002

‎[MANUSCRIT] LARSONNEAU (Berthe de)‎

‎Analyses.. I. 1839-40. - II. 1840-41.‎

‎S.l., 1839-1841; 2 vol. in-8 carrés, [175] ff. n. ch. ; [340] ff. n. ch., le tout couvert d'une écriture soignée et espacée, très lisible (environ 15 lignes par page), demi-chagrin aubergine, dos lisses cloisonnés et ornés en long, double filet doré sur les plats (reliure de l'époque). Dos uniformément insolés.‎

‎Sous ce curieux nom d'"analyses" (18 au premier volume ; 33 au second), nous avons en fait affaire à des instructions catéchétiques des plus classiques à destination non d'enfants débutants, mais de confirmés, comme le montre bien le second volume, où sont développées des notions de théodicée et d'angélologie, certes sommaires, mais d'un niveau au-delà de la compréhension de tout-petits. Les cours correspondent à deux années successives, avec reprise et approfondissement de certaines notions dans les deux volumes (e.g. le péché, les commandements de Dieu et de l'Eglise, les fins dernières). Le cahier final qui contient des indications sur la préparation à la première communion et à la confirmation de l'auteur (respectivement 13 et 14 mai 1841) nous donne des indications plus précise sur l'âge approximatif des catéchisés.Pour le reste, si l'on identifie Berthe de Larsonneau avec la fille aînée de Jean-Victor Larsonneau, elle serait née en 1829 (donc aurait eu douze ans au moment de sa première communion, ce qui est cohérent avec la pratique commune de l'époque), pour se marier en 1849 avec Isidore de Vion de Gaillon (1813-1892), et mourir en 1899.Sinon, elle suivait les catéchismes du jeudi de la paroisse de la Madeleine (de quelle ville ?), au deuxième (puis premier) banc du côté de l'Evangile, comme l'indiquent les mentions précédant chaque instruction, ainsi que les grands cachets de la paroisse, indéfiniment apposés. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 213099

‎[MANUSCRIT. - CHANSONNIER]‎

‎Parodie ancienne et moderne. contenüe en ce livre par ordre alphabétque, sur différents airs‎

‎S.l., s.d. (vers 1750) in-12, titre, 103 pp., couvertes d'une écriture moyenne, relativement lisible, des passages biffés, 20 ff. vierges, [16] ff. n. ch. de table alphabétique des chansons, vélin souple de remploi à recouvrement.‎

‎Très agréable recueil de badinages aimables et légers sur les deux thèmes inséparables du vin et de l'amour (ou de l'amitié), dont la brève pièce suivante donnera une idée : "S'il me venoit un amant, / de bonne mine, / l'enverrais-je à ma voisine ? / Non vrayment. / S'il me disoit, je t'aime, / je luy dirois de mesme, / sans tant de façons, / sans tant de raizons, / sans chercher d'excuse, / sans trouver de ruze. / Tu veux de moy, / je veux de toy". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 213111

‎[MANUSCRIT]‎

‎Correspondance sur l'artillerie.‎

‎S.l., s.d. (vers 1780) in-4, titre dans un encadrement de filets et guirlandes rubriqués, [293] pp. mal chiffrées 291, couvertes d'une écriture moyenne, soignée et très lisible (environ 20 lignes par page), 4 ff. additionnels (note A complétant la page 175 ; note E complétant la page 189 ; note B complétant la page 262 ; note complétant la page 214, mais reliée à la fin du volume), quelques ratures et biffures, avec un grand tableau pp. 279-80, et une planche imprimée hors texte (sur les pièces de 8), basane fauve marbrée, dos lisse cloisonné et fleuronné, pièce de titre, hachuré doré sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque). Mors inférieurs fendus, coiffes rognées, coins abîmés.‎

‎Très importante pièce de controverse, apparemment non publiée, mais destinée à l'être étant donnée sa présentation pseudo-épistolaire très élaborée, dans le grand débat sur l'artillerie qui fit rage en France dans les années 1765-1780 et qui opposa les "bleus" (partisans de Gribeauval qui proposaient une plus grande légèreté et mobilité des pièces) et les "rouges" (partisans des deux La Valière, père et fils, défenseurs obstinés des règlements de 1732)."Je vois, Monsieur, par la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire, que vous désirez être informé avec quelques détails des motifs qui ont opéré depuis plusieurs années dans l'artillerie françoise des discussions et des diversités d'opinions sur le service de ce corps, et sur l'espèce de bouches à feu qu'il doit employer à la guerre".Si l'auteur ne se nomme pas, il fait partie des proches de Saint-Auban, s'il n'a pas écrit directement sous ses directives.En effet, né à Viviers d'une famille de Montélimar, le lieutenant-général Antoine Baratier de Saint-Auban (1713-1783), inspecteur général de l'artillerie mis à la retraite en 1777, fut un écrivain militaire prolixe, mais surtout dans un genre obsessionnel et passionnel à la fois : partisan obstiné de l'ancienne utilisation de l'artillerie (système "La Valière"), il se montra l'un des détracteurs les plus virulents et les plus injustes du "système Gribeauval" qui finit, après maintes péripéties, par prévaloir pour le rôle de cette arme et la nature des pièces. Un possesseur antérieur de notre manuscrit estime que les notes additionnelles aux pages 175 et 189 sont de la main même de Saint-Auban. Sans prendre position sur cette question, qui exigerait une isographie plus précise, il est cependant clair que le contenu de notre texte tourne autour de la critique des vues de Gribeauval, et même une critique des plus partiale : sur tous les aspects, les positions des "novateurs" sont dépréciées et rejetées. Se mêle à ce débat souvent d'une extrême technicité, l'affaire plus prosaïque du directeur de la Manufacture d'armes de Saint-Etienne, que Saint-Auban avait justement fait condamner pour prévarications dans la gestion de son établissement, et qui occupe une partie des 11 lettres du recueil.Les deux aspects, théorique et personnel, s'entreprénètrent pour former en tout cas un document de premier plan pour la connaissance des débats militaires à la fin de l'Ancien Régime.Cf. Brun-Durand, Dictionnaire biographique et biblio-iconographique de la Drôme I, pp. 63-64. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 214054

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‎[MANUSCRIT] [PARIS (Alexandre-Paul-Bernard-Isidore)]‎

‎[Journal de la campagne d'Italie].‎

‎S.l., 1859 in-16, [7] ff. n. ch., couvertes d'une écriture très fine et lisible (environ 30 lignes par page), 3 ff. vierges, en feuilles.‎

‎Petit journal de campagne du chef de bataillon Isidore Paris (né en 1818), du 101e Régiment d'infanterie, puis du 1er Régiment de voltigeurs de la Garde impériale, du 22 avril au 18 juin 1859, soit la première phase de la campagne d'Italie. Rédigé d'une écriture très fine, presque sans biffure ni rature, il commence par le départ du petit port de Stora (Algérie, près de Philippeville) pour Marseille, puis Toulon, et enfin Gênes (29 avril). Suivent les étapes de Gênes à Novi, puis à Castel Nuovo [Bormida], et Noghera. Il s'étend sur le combat de Montebello (20-21 mai). Mais, le 26 mai, il apprend son transfert au 1er Régiment de voltigeurs de la Garde, et quitte donc son unité pour rejoindre Alexandrie, où son nouveau régiment était stationné. Il le rate de peu, le retrouve à Verceil, participe au franchissement du Tessin et à la bataille de Turbigo (3 & 4 juin). Le 5 juin, comme il est dit, "nous apprenons les résultats de la bataille de Magenta, l'ennemi a été battu sur tous les points". Après quelques jours passés dans le bivouac même de Magenta, l'unité se dirige vers Milan, où elle entre le 9 juin. Elle en repart le 12, après avoir assisté au Te Deum solennel devant Napoléon III et Victor-Emmanuel II.Le carnet se termine par le passage de l'Adda, et l'arrivée à Brescia. Il n'y a rien sur la fin de la campagne (bataille de Solférino et armistice de Villafranca).On joint :I. Deux états de service in-folio d'Isidore Paris, qui, rappelé à l'activité en septembre 1870, termina sa carrière militaire comme général de brigade au titre de l'armée auxiliaire) : un sans date et probablement privé ; un officiel délivré par le Ministère de la Guerre le 9 septembre 1874.II. Un ensemble de correspondances passives du commandant, puis colonel Paris, toutes à caractère privé :1. Lettre du 30 août 1857, de Sétif. - 2. Du 19 mars 1859. - 3. Du 4 septembre 1863. - 4. Du 21 février 1864, de Rome. - 5. Du 8 septembre 1864, de Rome. - 6. Du 11 novembre 1864, de Paris. - 7. Du 22 novembre 1864, de Paris. - 8. Du 11 janvier 1865, de Brest. - 9-10. Deux billets de 1873. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 214524

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‎[MANUSCRIT] FONVIELLE (Bernard-François-Anne)‎

‎Hommage au Roi. Ode à Louis XVI, martyr.. Présentée en 9bre 1794, à Véronne [sic], à Sa Majesté Louis XVIII alors régent de France. Par Mr de Fonvielle, honoré à cette même époque d'un diplôme signé de la main de Sa Majesté, par lequel elle atteste qu'il est demeuré fidèle au Roi & à la monarchie et daigne le recommander aux puissances chez lesquelles il irait demander un asyle‎

‎S.l., s.d. (1800) in-folio, [2] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et lisible, quelques ajouts et biffures, en feuille.‎

‎Cette copie manuscrite est à placer chronologiquement entre la composition de la pièce et sa présentation au comte de Provence pendant son séjour à Vérone (entre 1794 et mai 1796) d'une part, et la parution de la collective de l'auteur intitulée Essais de poésies, qui parut en 1800 à l'adresse de Paris.En effet, une note finale témoigne du dépit que Fonvielle nourrit au refus d'insérer cette poésie dans l'ouvrage : "Mr. de Fonvielle, auteur de l'Essai sur l'état de la France au 1er mai 1796 (...) a osé imprimer son Ode à Louis XVI, dans son recueil de poësies, signé de lui, imprimé en 1800, à Paris, en 2 volumes. Cette Ode ne fut pas insérée, malgré les pressantes sollicitations de l'auteur." Le jeune gouvernement consulaire, avec de surcroît Fouché à la tête de la police générale, ne pouvait effectivement guère tolérer ce qui pouvait raviver le souvenir de l'ancienne famille royale. Mais le sieur Fonvielle n'avait qu'à attendre une quinzaine d'années, et en effet son immortel poème put enfin connaître la gloire de l'impression .. en 1816 chez Dentu.Le Toulousain Bernard-François-Anne Fonvielle (1760-1839) fut, tout au long de sa vie, un personnage extravagant et fantasque, à la fois publiciste, homme d'affaires et fonctionnaire, bien évidemment à convictions et positionnements multiples. Selon un de ses observateurs, "il ne réussit qu'à faire figure d'aventurier dans la politique, les affaires et dans les lettres". Pendant la Révolution, il commença par militer aux côtés des Girondins. Fédéraliste agissant contre la tyrannie jacobine, il prêcha la révolte dans plusieurs départements. Poursuivi, il entreprit un long périple à l'étranger. Et brusquement, il se convertit au royalisme, s'établit à Marseille où il s'enrichit par des spéculations plus ou moins légales et put ainsi fournir un prêt de 142.000 livres à un émissaire du comte de Provence (le futur Louis XVIII), pour soutenir la cause royaliste. Mieux, au cours d'un voyage en Italie, il réussit à se présenter au comte de Provence comme ardent partisan du retour de la royauté. Et c'est à l'occasion de cette visite qu'il dut présenter son Ode.Cf. Quérard III, 158 et 159. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 215224

‎[MANUSCRIT]‎

‎Receüil de mes campaignes. depuis mil six cent quatrevingt dix sept jusques à l'année mil sept cent huict, avec des remarques tirées de divers autheurs [Avec :] Recueil de mes campaignes depuis mil sept cent neuf jusques à la paix généralle, mil sept cent quatorze, avec des remarques sur les années suivantes jusques à la fin de 1719‎

‎S.l., s.d. (1726) 2 vol. in-4, titre, 155 ff., ff. 47-49 reliés par erreur après 51, avec 12 tableaux dépliants hors texte ; titre, 137 ff. (avec de nombreuses erreurs de chiffrage), avec 29 pièces dépliantes hors texte, manuscrites ou imprimées, écriture moyenne et d'une lisibilité variable (environ 30 lignes par page), basane brune granitée, dos à nerfs cloisonnés et fleuronnés, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque). Dos légèrement frottés.‎

‎Très intéressants mémoires-journaux de guerre (et de paix) qui faisaient partie d'un ensemble plus important (les volumes sont tomés 2 et 3 aux dos), mais qui couvrent de façon cohérente les opérations de la Guerre de Succession d'Espagne et la période de paix qui suivit Utrecht. Ils furent rédigés entre 1715 et 1726, comme on peut en inférer d'un passage en II, 54 ("C'est dans cette heureuse et tranquille retraite que je me suis occupé à mettre succinctement au net les remarques faictes pendant mes campaignes").Leur auteur se découvre par la correspondance insérée au volume II (en regard du f. 54) et qui contient les échanges qu'il a eus en 1716-1717 avec l'administration de la guerre concernant ses pensions de retraite : il s'appelle Boscher ou Bocher, était maréchal des logis et se retira à Montivilliers (actuellement en Seine-Maritime). Le début d'une lettre adressée à la Reine (cf. pièce jointe "in fine") permet de le présenter mieux : "Boscher cy devant premier mareschal des logis de la Compagnie des Chevau-légers de Vostre Majesté, dans laquelle il a eu l'honeur de servir pendant trente quatre années sans interruption de campaigne dans le temps mesme de quatre considérables blessures". Un brave à trois poils, appartenant à l'une des unités de la prestigieuse Gendarmerie de France donc, dont on apprend incidemment (lettre du comte de Coetanfao du 2 décembre 1716) qu'il avait perdu un bras au service du Roi, ce qui est confirmé dans le récit même (cf. infra) A l'époque, la fonction de maréchal des logis gardait encore son sens primitif d'officier chargé du logement et du cantonnement des troupes. De surcroît, l'homme est explicitement un des clients et protégés du maréchal de Villars comme on l'apprend sur la fin (cf. II, 51 : "La protection de monsieur le mareschal duc de Villars m'avoit esté si favorable auprès du Roy qu'elle me fit obtenir le 22 de décembre 1712 de Sa Majesté une pension de cinq cent livres pour mon bras perdû") ; il effectua toute sa carrière aux Chevau-légers de la Reine (créés en 1660 pour Marie-Thérèse d'Autriche).I. Volume I.Il commence juste après la paix conclue en 1697 avec l'Espagne et l'Empire (traités de Ryswick), et égrène quelques activités courantes, avant de se plonger dans l'acceptation du Testament de Charles II et dans la guerre générale qui s'ensuivit, et que l'historiographie dénomme comme "Guerre de Succession d'Espagne", mais qui constitua en réalité une lutte acharnée pour maintenir l'équilibre européen. Dès lors, sont détaillées toutes les marches, opérations, batailles auxquelles la compagnie de Boscher participa, avec de nombreuses précisions visuelles, qui rendent le document précieux : campagnes en Italie du nord en 1701-1703 ; venue de Philippe V en Italie du Nord pour défendre ses possessions transalpines ; bataille de Luzzara (15 août 1702) ; transfert de la compagnie d'Italie à l'Armée du Rhin (mars-mai 1703) ; siège de Vieux-Brisach ; reprise de Landau ; campagne de Bavière en 1704 ; la désastreuse bataille de Höchstädt (ou de Blenheim, 13 août 1704) ; campagne de la Moselle en 1705-1706 ; campagnes d'Allemagne en 1707 et de Flandres en 1707-1708 ; bataille d'Audenarde (11 juillet 1708) ; siège de Lille.On peut difficilement imaginer relation plus concrète : comme elle n'émane pas d'un officier général ou d'un officier de liaison entourant ces derniers, elle suit au plus près la vie de l'unité, entremêlant ses marches et opérations aux nouvelles politiques et princières qui parviennent régulièrement aux armées. Une table des lieux très utile termine le volume (ff. 102-105), la fin du texte étant occupée par des pièces d'intérêt général (recueil d'extraits littéraires, de maximes françaises ou latines, de présentation des différents Etats de l'Europe, etc.).II. Volume II.Il débute juste après la catastrophique campagne de 1708, qui ouvrait la route de Paris aux armées alliées, et sur laquelle le jugement de notre auteur est avisé : "Si dans la dernière campaigne, l'armée des Alliés en Flandre s'estoit trouvée beaucoup plus nombreuse que la nostre, elle n'en profita pas moins de la contrariété de nos généraux dans la résolution qu'il falloit prendre pour empescher ses progrès, que de sa supériorité en troupes." De fait, c'est la division du commandement et les luttes de chefs qui furent les plus préjudiciables à la France dans le conflit.Suivant toujours la fortune de Villars, Boscher raconte en détail la bataille de Malplaquet (9-11 septembre 1709), qui amorça un changement net dans le paysage uniforme des revers français face à Marlborough et au Prince Eugène. Mais, ayant perdu le bras gauche dans le combat (l'amputation eut lieu immédiatement derrière les lignes, cf. f. 7), il passe rapidement sur les opérations des annnées 1710-1714, auxquelles il n'a probablement pas participé aussi activement à cause de sa mutilation. Il demeura néammoins en service jusqu'en novembre 1713 et la prise des quartiers d'hiver. Après la publication de la paix qui suivit la signature du Traité de Rastatt (6 mars 1714), les unités de gendarmerie restèrent stationnées pendant quelques mois encore. La mort de Louis XIV est l'occasion d'une longue rétrospective de son règne qui occupe les ff. 44-47. Désormais en retraite à l'âge de 55 ans, Boscher touche une pension d'invalidité de 500 livres (portée à 700 par le Régent), en sus de sa pension de retraite de maréchal des logis (200 livres) et des appointements de réforme, en tout 1400 livres de rente. Il s'en montre apparemment content, en dépit de quelques regrets clairement formulés : "Je sçavois que peu de maréchaux des logis auparavant moy avoient obtenu une retraite aussi advantageuse, ce ne fut cependant pas sans regret que je quitois un corps si distingué parmi la milice, où j'avois servi avec tant dattache et dagrément depuis trente quatre ans, et où je me voiois le premier à avoir part aux promotions puisque de mes quatre aisnés, un avoit la commission de colonel et les trois autres celle de lieutenant colonel ..." (f. 51).Du coup, le reste du texte est consacré à ses démarches pour la liquidation de ses pensions, ainsi qu'à celles effectuées par la suite pour leur revalorisation (ff. 52-54), rien que de classique à toute époque pour ceux qui ont cessé de servir. Le tout est ensuite complété par la notation d'événements dont il est désormais le témoin, et non plus l'acteur, comme il l'exprime au f. 54 : "Je continue à escrire ce que j'aprens qui se passe depuis la paix généralle. J'y adiouteray aussi ce que jay trouvé de curieux dans les livres qui m'ont servi d'occupation." De fait, le reste du volume forme une chronique de seconde main poursuivie jusqu'en 1726.III. Les pièces annexes jointes en hors texte ne manquent non plus pas d'intérêt pour les effectifs militaires engagés dans toutes les opérations du conflit :[Volume I :] 1. Estat des troupes du Roy dans Crémone lorsque Mr. le Prince Eugène voulut exécuter son entreprise (f. 8). - 2. Ordre de bataille en Italie en 1702 (f. 12). - 3. Ordre de bataille de l'armée impérialle le 15 daoust 1702 à Luzara [Luzzara] (f. 18). - 4. Estat de l'armée de l'Empereur en Italie commandée par Mons. le Prince Eugène en 1702 (f. 19). - 5. Disposition des troupes pour circonvallation de Brisach, 1703 (f. 31). - 6. Copie de la lettre de Monsieur de La Serre aide-major de la gendarmerie à Mons. de Chamillart (f. 57). - 7. Ordre de bataille de l'armée de la Moselle, 1705 (f. 61). - 8. Armées d'Allemaigne commandées par Mons. le Mareschal Duc de Villars en 1707 (f. 81). - 9.-10. Ordre de bataille de l'armée de Flandres, 1707 [et des armées sous les ordres de Marlborough] (f. 83). - 11.-12. Ordre de bataille de l'armée de Flandres au camp de Breme Lalleu [Braine-L'Alleud] le 18 juin 1708 [et troupes de Marlborough] (f. 90). [Volume II :] 1. Lettre d'un seigneur retiré à La Haye à un de ses amis à la Cour (f. 1). - 2. Plan de la bataille de Malplaquet [imprimé et rehaussé de couleurs, avec un feuillet de légende en regard] (f. 7). - 3. Armée du Roy en 1710 commandée par Monsieur le Mareschal Duc de Villars (f. 13). - 4. Lettre de Mr. de Feuquières au Roy écrite deux heures avant sa mort, en janvier 1711 (f. 14). - 5. Ordre de bataille de l'armée du Roy en Flandre commandée par Monsieur le Mareschal de Villars en 1711 (f. 14). - 6. Troupes des Alliés en Flandre en 1712 (f. 16). - 7. Ordre de bataille de l'armée de Flandre en 1712 (f. 16). - 8. Estat des troupes destinées pour le siège de Lendau [Landau] en 1713 (f. 25). - 9. Estat des troupes de l'armée de Monseigneur le Mareschal Duc de Villars en Allemaigne, 1713 (f. 26). - 10. Investissement de Fribourg en 1713 au quartier-général qui estoit à Zeingen [Zähringen] (f. 29). - 11. Discours de Monseigneur le Mareschal Duc de Villars à l'Académie Françoise (f. 38). - 12. Plénipotières [sic] à Utrecht (f. 39). - 13. Règlement fait par S.A.R. Monseigneur le Duc d'Orléans Régent, concernant la gendarmerie [imprimé] (f. 48). - 14. Discours de S.A.R. Monseigneur le Duc d'Orléans prononcé au Parlement le 2 7bre 1715 (f. 50). - 15.-24. Correspondances personnelles de 1716-1717 (f. 54). - 25. Epitaphe de Charles XII de Suède (f. 82). - 26. Copie de la lettre écrite par Monsieur Le Blanc secrétaire d'Estat de la guerre à M. le comte de Coetanfao (f. 96). - 27. Instruction que S.A.R. a fait expédier aux directeurs & inspecteurs généraux d'infanterie (2 ff. imprimés). - 28. Nomination aux éveschez & abbayes vacantes. Du 8 janvier 1721 (2 ff. imprimés). - 29. Etat du ciel pendant l'éclipse totale du soleil qui doit arriver à Paris le 22 may 1724 (une gravure dépliante).Il est enfin à noter que la pagination continue du dernier volume recouvre aussi l' insertion d'imprimés que l'auteur a voulu joindre à sa narration, soit, dans l'ordre :I. Manifeste sur les sujets de rupture entre la France et l'Espagne (Paris, Imprimerie royale, 1719, folioté 69-80). - II. Ordonnances du Roy, pour régler le rang que tiendront à l'avenir dans la cavalerie, les officiers des compagnies des gendarmes & chevaux-légers de ses ordonnances, composant le corps de la gendarmerie (Paris, Imprimerie royale, 1719, folioté 92-95). - III. Arrest de la Cour de Parlement, qui ordonne la suppression d'un imprimé contenant quatre pièces (...) (Paris, veuve de François Muguet, Hubert Muguet, Louis-Denis de La Tour, 1719, folioté 96-99). - IV. Lettre du Roy écrite à Mr. le Marêchal Duc de Berwick (...) ((Paris, Imprimerie royale, 1719, folioté 100-102). - V. Arrest de la Cour de Parlement, qui ordonne la suppression d'un imprimé (...) (Paris, veuve de François Muguet, Hubert Muguet, Louis-Denis de La Tour, 1719, folioté 103-106). - VI. Ordonnance du Roy, portant augmentation des troupes, tant de gendarmerie, de cavalerie & de dragons que d'infanterie (Paris, Imprimerie royale, 1719, folioté 121-126).On joint : Une copie de lettre non datée, mais probablement de 1726, adressée à la Reine (un feuillet in-4 écrit au recto). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 216041

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‎[MANUSCRIT] SOUANCÉ (Hector de)‎

‎Renseignements généalogiques. recueillis par le vicomte de Souancé. 1384-1884.‎

‎S.l., s.d. (1885); petit in-folio, [2] ff. n. ch. (titre, préface), 303 pp., puis pp. 327-377, avec de nombreux blasons à l'encre de Chine dans le texte et un frontispice héraldique contrecollé, demi-chagrin maroquiné cerise à coins, dos à nerfs, tête dorée (reliure de l'épqoue). Coiffes et coins frottés.‎

‎Tomé I, ce volume forme vraisemblablement un vestige d'une série consacrée à la famille de l'auteur, les Guillier de Souancé, mais il forme un tout complet en soi. Avec de nombreuses pièces justificatives (à partir de la page 95 jusqu'à 158) et tableaux généalogiques des Souancé (pp. 159-192), et des familles alliées (pp. 195-303).Hector Guillier de Souancé (1861-1942) avait commencé une carrière militaire (ancien élève de l'Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr, promotion des Pavillons Noirs (1882-1884), il fut reçu 213e au concours de 1882, sorti 70e sur 422 élèves officiers de la promotion), mais il se consacra rapidement à des recherches de régionalisme et d'histoire familiale.On joint :1. Un Abrégé généalogique de la famille Hennet (grand tableau dépliant). - 2. Des notes volantes dans une pochette. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 216063

Livre Rare Book

Librairie Historique Fabrice Teissèdre
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‎[MANUSCRIT - HAUTE-MARNE]‎

‎Rôle des communautés et habitants de Langres et environs. qui ont fait enregistrer leurs armes et blazons à l'Armorial général, conformément à l'Edit de novembre 1696. Copie transcrite à la Bibliothèque impériale, Cabinet des titres, sur le registre manuscrit intitulé : Champagne, années 1697-1703, in-folio, n° 378, et conforme à la pièce déposée aux Archives de la ville de Langres (armoire 1, article 227bis)‎

‎[Paris], s.d. (vers 1860) in-4, [21] ff. n. ch. de texte (y compris titre et table alphabétique), 15 pp. de blasons dessinés à l'encre de Chine (regroupant 142 armes blasonnées), en feuilles, sous chemise de papier crème.‎

‎Copie exécutée avec le dernier soin et offrant un tableau des plus intéressants de l'héraldique langroise à la fin du XVIIe siècle.Aucune mention ne permet d'identifier le copiste. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 216521

‎[MANUSCRIT - CHAMPAGNE]‎

‎Blazons extraits du Procès verbal de la recherche de la noblesse de Champagne. faite par Mr. de Caumartin, Châlons (1673), p. in-8°. Les blasons supplémentaires, qui, dans chaque série de lettres, sont placés à la suite des premiers, ont été tirés du Nobiliaire de Champagne, publié par Curmer, Paris, 1844, gr. in-8°. Ces blasons, séparés des autres par un trait et placés en note, nous paraissent moins authentiques ou d'origine plus récente‎

‎S.l.n.d. (vers 1860) in-4, [33] ff. n. ch., écriture fine et très lisible, en feuilles sous chemise de papier crème .‎

‎Recueil de blasonnements par ordre alphabétique de familles, sans figures.Cf. Saffroy II, 20 863 (pour le Procez verbal de la recherche de la noblesse de Champagne, paru en 1673, d'où a été tiré notre manuscrit). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 216522

‎[MANUSCRIT]‎

‎Notes extraites du Nobiliaire de Lorraine. par dom Pelletier, 1758‎

‎S.l.n.d. (vers 1860) in-4, [9] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine, régulière et très lisible, avec une collette, 16 blasons dessinés dans le texte au crayon de bois ou à l'encre de Chine, broché.‎

‎Réunit quelques notices biographiques avec blasonnements. Les plus développées concernent trois familles : les Champenois (de Nogent-le-Roi) ; les Humbelot (de Langres) ; les Simony (de Langres également).Cf. Saffroy II, 27 764 (pour l'ouvrage de dom Ambroise Pelletier).On joint, de la même plume : Notes extraites de La Vraye science des armoiries, par Gelliot et Palliot, Dijon. S.l.n.d. [vers 1860], [6] ff. n. ch. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 216524

‎[MANUSCRIT]‎

‎TABLEAU de la FRANCE.‎

‎(ca 1780) 67 x 163 cm, Encadré de bois noir et doré (encadrement moderne). Quelques restaurations au papier mais bon état général.‎

‎Très impressionnant tableau manuscrit sur l'état de la France à la veille de la Révolution.Entièrement manuscrit à l'encre et surmonté des armes royales aquarellées, il propose de nombreuses informations distribuées en colonnes, le tout encadré au trait : - Les provinces, avec pour chacune une colonne avec ses subdivisions administratives et ses principales villes.Ces tableaux sont complétés par une Récapitulation des villes par chaque gouvernement ou province et un dénombrement des paroisses et habitants renfermés dans chaque Généralité du Royaume. Chaque province a son résumé historique.- État du Clergé Séculier et Régulier de France.- État Militaire des troupes de France.- État des Parlements.- État des Chambres des Comptes, Cour des Aides, Cours des Monnaies, Conseils Supérieurs.Doument rare et didactique. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 217794

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‎[MANUSCRIT - POÈMES ROYALISTES]‎

‎Sans titre.‎

‎S.l., (1815) in-8 et in-4, 3 feuillets distincts.‎

‎- Mesdames de Forbin... à Monsieur le comte de Neipperg en le décorant d'une fleur de lys.Neipperg fut chargé de tout faire pour empêcher l'impératrice de rejoindre Napoléon exilé à l'île d'Elbe.- A Son Altesse Royale Monsieur le comte d'Artois, en lui présentant un exemplaire des cérémonies instituées par le Roi René. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 218082

‎[MANUSCRIT] [HEBERT (Pierre-Nicolas)]‎

‎Histoire abrégée des Connestables [- des maréchaux] de France.‎

‎S.l., s.d. (fin XVIIIe) in-4, 2 ff. vierges, ff. 4-126, couverts d'une écriture très fine, appliquée et lisible (environ 35/40 lignes par page), avec des collettes aux ff. 36 et 50, ff. 127-156 vierges, table chronologique des maréchaux aux ff. 157160, ff. 161-164 vierges, demi-vélin rigide, dos lisse, tête mouchetée (rel. du XIXe s.). Exemplaire parfois rogné court en tête.‎

‎Une des copies manuscrites de l'un des ouvrages de Pierre-Nicolas Hébert (1691-1766), né et mort à Coulommiers. Il dispose ses notices biographiques (connétables jusqu'à la suppression de l'office en 1627, puis maréchaux) par ordre chronologique.Reçu avocat au Parlement de Paris le 19 avril 1712, il obtint une charge d'écuyer valet de garde-robe du roi Louis XV le 21 juillet 1718, charge qu'il occupa jusqu'au 25 juin 1760, année de son admission comme vétéran pensionnaire du roi. Mais en fait, sa passion fut de se consacrer à des travaux historiques, et en particulier sur l'histoire de la ville de Coulommiers, dont il est considéré comme le premier historien. Il réalisa ainsi notamment avec minutie une copie d'une grande quantité d'actes relatifs à sa ville natale et en constitue un recueil. Aucune de ses compositions ne connut d'impression, mais elles circulèrent généralement sous forme manuscrite parmi les connaisseurs.Exemplaire de G. Ogier de Baubry, avec vignette ex-libris héraldique contrecollée sur les premières gardes.Notice manuscrite moderne sur l'auteur, contrecollée en regard de l'ex-libris. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 219277

‎[MANUSCRIT]‎

‎[Notes sur Napoléon].‎

‎S.l., s.d. (vers 1950) in-12, [48] ff. n. ch., 41 ff. demeurés vierges, demi-percaline noire, dos lisse muet, tranches rouges (reliure de l'époque). Exemplaire un peu déboîté.‎

‎Ce petit carnet (un cahier d'écolier réglé) qui se présente sans titre ni date ni auteur rassemble en fait :1. De très nombreuses petites notices manuscrites rédigées sur des papiers contrecollés sur les pages du carnet (à partir du f. 26 cependant, elles sont insérées sans être collées). Chacune aborde un micro-aspect de la vie de Napoléon, sans ordre particulier (lieux de séjour, états de service, dates importantes anecdotes, etc.), avec, au départ, une prédominance des notices consacrées aux endroits comme dans un Itinéraire. Le tout est assez déroutant : sur une même page se côtoient des faits d'origine très diverse, coexistent des époques totalement différentes de la vie de l'Empereur , sans qu'on puisse saisir quel principe a pu unir ces membra disjecta. Un exemple suffira : ff. 9v et 10, on passe du passage de Napoléon à Mâcon le 13 mars 1815 à l'ampliation d'un arrêté du Comité de salut public du 15 septembre 1795, à l'expédition de Sardaigne, puis Toulon, puis à la composition de la garnison de Grenoble, etc.On pense à des notes qui devaient compléter ou illustrer un texte suivi, mais rien n'est en fait moins sûr ; il s'agit encore plus difficilement de memoranda, étant donnée l'extrême dispersion des matières, sans fil conducteur ni index. Plus vraisemblablement, un loisir d'amateur qui accumulait à mesure les citations ou anecdotes qui lui plaisaient.2. Des coupures de presse sur des événements napoléoniens, surtout au début du carnet, présentant le même désordre fondamental.3. Quelques cartes postales ou illustrations extraites de périodiques (e.g. f. 3., "Chambre de Napoléon qu'il occupa avec Joséphine le 10 janvier 1802 et à son retour de l'île d'Elbe le 15 mars 1815" à Autun). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 219332

‎[MANUSCRIT]‎

‎Ministère de la guerre. Livret de solde.‎

‎S.l. [Paris], s.d. (février-juillet 1822); in-12, 12 ff. imprimés, les 5 premiers renseignés manuscritement, broché sous couverture de papier bleu.‎

‎Livret de Gaston-François de Lévis, duc de Ventadour (1794-1863), chef d'escadron et aide-de-camp du duc d'Angoulême depuis 1814.Né en émigration, il servit cependant, sous l'Empire, comme sous-lieutenant d'infanterie. Mais, au retour des Bourbons, en 1814, il se rallia avec enthousiasme à la Restauration. Il fut créé aide de camp du duc d'Angoulême et garde du corps du Roi. En 1823, il prit part à l'expédition d'Espagne, comme chef de bataillon, puis, en 1828, à l'expédition de Morée, comme colonel. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 219333

‎[MANUSCRIT] [MURVILLE (Pierre-Nicolas André, dit)]‎

‎Les Triomphes et la paix.. Odes par Monsieur Chaussard, de plusieurs sociétés savantes, nationales et étrangères, ex-directeur général de l'instruction publique, professeur de belles-lettres au Lycée d'Orléans (...)‎

‎S.l. [Paris], s.d. (1807) in-8, [3] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne et lisible (environ 30 lignes par page), nombreuses ratures et biffures, en feuille.‎

‎Brouillon d'une recension critique d'un recueil de pièces en vers éminemment flatteurs publié en août 1807 : Les Triomphes, et la paix. Son auteur, Jean-Baptiste "Publicola" Chaussard (1766-1823), fils d'un architecte connu, ancien commissaire de la Convention en Belgique, puis chef des bureaux du Comité de salut public, avait été un des protégés de La Reveillière-Lépeaux et adhéra à la théophilanthropie. Il fallut bien le recaser sous le Consulat et l'Empire : ses amis le firent nommer, en 1803, professeur au collège de Rouen, d'où il passa, l'année suivante, à celui d'Orléans. En 1805, il obtint la place de professeur de poésie latin à l'Académie de Nîmes ; et deux ans après, il fut autorisé par Jean-Pierre Louis de Fontanes, Grand-Maître de l'Université, à rester à Paris, comme chargé de travaux classiques, en conservant son traitement et son titre.Quant à l'auteur de la critique, qui signe la pièce, il s'agit de Pierre-Nicolas André-Murville (1754-1815), gendre de Sophie Arnould, et qui déploya une grande activité littéraire dans les deux domaines de l'art dramatique et de la poésie. Ce qui n'a pas empêché les contemporains de le juger en-dessous du médiocre et lui-même de mourir dans l'indigence. Nous ignorons pour quelle revue cette critique a été composée, et si même elle a connu une publication.Quérard II, 164 (pour le recueil de Chaussard). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 219344

‎[MANUSCRIT]‎

‎Relation de la bataille de Champaubert. (10 février 1814)‎

‎S.l., s.d. (1914-1916) grand in-folio (56 x 40 cm), en feuilles.‎

‎Cet ensemble d'amateur, mêlant texte manuscrit (écriture fine et lisible), illustrations et coupures de presse, se compose de la façon suivante :I. Six bifeuillets chiffrés [Planche] 7-13, comportant chacun un titre, un exposé et/ou une iconographie :1. Relation de la bataille de Champaubert (planche 7) : [2] ff. de texte, plus un encart volant sur le monument commémoratif érigé dans la localité.2. Charge des cuirassiers du général Bordesoule (planche 8) : une page dde texte, avec une petite carte contrecollée et en plus une gravure de Pourvoyeur d'après Langlois, contrecollée.3. Convois de prisonniers de guerre et de blessés français à Paris, mars 1814 (planche 9) : une page de textes (extraits de Houssaye, des souvenirs du peintre Lamy, et des Mémoires d'un bourgeois de Paris), avec 3 cartes postales contrecollées.4. Bataille de Montmirail. Le champ de bataille (planche 10) : une page de texte sur trois colonnes agrémenté de 6 cartes postales et accompagné d'une grande gravure lithographiée par Motte, d'après Marin Lavigne.5. Les Gardes d'honneur à la Bataille de Montmirail (11 février 1814) (planche 12) : une page de texte, avec 3 cartes contrecollées, dont deux en couleurs, un feuillet volant (Les Marie-Louise de la campagne de 1814) et une grande photogravure à double page.6. Les Cosaques aux armées alliées, Campagne de France (planche 13) : une page de texte sur deux colonnes (extrait d'un texte de Jean Richepin, daté de 1916), et 2 illustrations dont une en couleurs.II. Un feuillet isolé , non chiffré : 7. Regroupant deux extraits de presse (le numéro 284 du Journal politique du département de l'Aube, 19 septembre 1822 ; un extrait du Journal de l'Aube, même date). Sur des cérémonies commémoratives des déprédations de 1814 dans le département.Il semble que l'on ait affaire à un pot-pourri composé à partir de pièces diverses par un amateur de la Campagne de 1814. La numérotation des parties montre qu'il nous manque plusieurs éléments. Faut-il appliquer à l'ensemble ou seulement à la planche 7 ce qui est dit dans le feuillet isolé sur le monument ? En voici le texte : "Ce qui précède a été extrait d'une série d'articles (il y en a 13 ou 14) intitulés ''Il y a cent ans : autour de la bataille de Montmirail" de Edgar Grosjean (...) publiés entre le courant de janvier et la fin de février 1914, à l'occasion de la restauration de la colonne commémorative". En réalité, le texte de Grosjean parut d'abord en 1900 à l'adresse de Châlons-sur-marne, et connut ensuite plusieurs rééditions (1905, 1908). Il est possible que l'ouvrage n'ait fourni que les explications de la planche 7. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 219357

‎[MANUSCRIT - SAINT-DOMINGUE]‎

‎Au citoyen ministre de la marine et des colonies.‎

‎S.l. [Paris], s.d. (fin XVIIIe) in-folio (34 x 21 cm), [2] pp. n. ch., en feuille. Bords ébarbés, un rogné court avec perte de lettres.‎

‎Rare et important document.Il s'agit d'une requête adressée par membres d'une même famille créole de Saint-Domingue pour être admise à accompagner la prochaine expédition vers l'île et retrouver leur résidence : "s'adressent à vous avec confiance, citoyen ministre, pour obtenir leur retour à St-Domingue par l'occasion de l'expédition prochaine qui se fera pour cette colonie."Elle est signée de : Jules-Solime Milscent (1778-1842) ; Sophie-Fatime Milscent ; Elisabeth-Zulime Milscent et Clotilde-Manime Milscent, tous enfants naturels du jacobin Claude-Louis-Michel Milscent de Mussé, dit Milscent-Créole (1740-1794), défenseur des mulâtres, puis des esclaves, qui fut commandant de la Garde nationale du Cap. Ses états de service impeccables au service des idées nouvelles ne l'empêchèrent pas d'être condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire et exécuté le 7 prairial an II [26 mai 1794].A la suite, se trouve une note manuscrite appuyant fortement la demande et émanant des représentants du peuple de Saint-Domingue, tous anciens conventionnels et alors membres du Conseil des Cinq Cents, à savoir Pierre-Nicolas Garnot (1757-1848, cousin des Beauharnais), Louis-Pierre Du Faÿ (de Latour, né en 1752, mort vers 1804, ancien greffier du Cap), Joseph-Georges Boisson (1766-1812, ancien commerçant du Cap), Jean-Baptiste Belley (1746-1805, un des premiers députés noirs), Etienne Laforest (1744-1807), et Jean-Baptiste Mills (1749-1806, député "mulâtre") : "Les représentants du peuple députés de Saint-Domingue, observent au ministre de la marine que cette famille a été une des grandes victimes de la persécution des colons de la faction anglaise (...)".Cette famille mulâtre est fort notable : Jules-Solime, qui transformera son nom en Jules-Soliste Milscen (sans t) devint ultérieurement un écrivain, poète et politicien haïtien, fondateur en 1817 de la première revue littéraire du pays, L'Abeille haytienne, et également un des rédacteurs du Code civil haïtien. Cf. Bénot (Yves) : L'Affaire Milscent, in : Dix-huitième siècle (1789). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 219434

‎[MANUSCRIT - CREUSE] [MARITAUD (Léonard)]‎

‎[Célébration du 9 thermidor].‎

‎Bourganeuf, 10 thermidor an IV (28 juillet 1796) in-4, [4] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne et très lisible, quelques ratures et biffures, en feuille.‎

‎Très intéressante pièce, brouillon d'une missive adressée depuis les profondeurs de la Creuse au journaliste Jean-Baptiste Louvet (1760-1797), alors député de la Haute-Vienne aux Cinq-Cents, et rédacteur de la Sentinelle, feuille qui continuait de combattre à la fois ("en même temps") le jacobinisme et la réaction thermidorienne, conformément à la ligne qui fut celle de son auteur.L'auteur demeure d'une grande prudence : "Citoyen Louvet, si un jour vous jugés à propos d'insérer cette notte dans vôtre journal, je vous prie de ne pas mêtre mon nom au bas. Ce n'est pas que je craigne le grand jour, mais il est, vous le sçavés, des circonstances qui commandent l'anonime. Si je signe cette lettre c'est seulement pour vôtre sûreté en cas de besoin ..."Il faut dire que le brave homme y va de main forte dans sa description des fêtes municipales du 9 thermidor, qui ne devaient sans doute pas agréer aux royalistes locaux : "Notre administration municipale nous a donné hier la mesure de son républicanisme. L'époque chérie qui rapelle l'abolition de la tyrannie a été célébré de la manière la plus mesquine et la plus ridicule. C'était plutôt une saturnale de chouans qu'une fête républicaine et la liberté y a été outragée avec indécence (...)". Suit le détail des discours, propos et chants tenus à l'occasion, et qui ne semblaient pas respirer le "patriotisme".De surcroît, le Maritaud qui signe cette épître n'est pas un inconnu : il nous semble bien correspondre à ce Léonard Maritaud, notaire à Bourganeuf, né le 9 mai 1748, mort après 1822, et dont le chanoine Parinet publia en 1929 une partie des Mémoires, dans les Mémoires de la Société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, tomes XXIV (pp. 85-105, 293-313 et 604-631) et XXV (pp. 235-260 et 432-466). Pendant la Révolution, il fut également procureur, puis juge du district et juge au tribunal de sa ville. Ce texte important consiste en une suite très libre d'observations rédigées au jour le jour sur les événements et les personnages de sa ville de 1787 à 1822 (avec une interruption de 1796 à 1805), et dont la majeure partie est demeurée inédite.Cf. Carriat (Amédée) : Dictionnaire bio-bibliographique des auteurs du pays creusois, p. 335. Fierro ne signale même pas la publication de Parinet. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 219447

‎[MANUSCRIT - GAP] [FONTANES (Jean-Pierre-Louis de)]‎

‎Le Président du Corps législatif. à Monsieur Blanc, maire de la ville de Gap‎

‎Paris, 17 prairial an XII (6 juin 1804) in-4, 4 pp., écrit sur le premier feuillet, adresse sur le quatrième.‎

‎Louis de Fontanes accuse réception d'un mémoire justificatif envoyé par le maire de Gap "pour dissiper les erreurs répandues dans des écrits anonymes et soutenir les droits et les avantages d'une commune importante".Il s'agit du Mémoire pour la ville de Gap (S.l., an XII), mis sous le nom d'Etienne Blanc (1745-1830) - mais en fait rédigé par un employé de la préfecture, Pierre-Antoine Farnaud -, et destiné à défendre la position de la ville, et, plus généralement des Hautes-Alpes, à propos des projets routiers défendus et promus par le département de l'Isère et son préfet Fourier, tous défavorables à la région. Ces projets étaient : l'ouverture de la route de Grenoble à Briançon, par l'Oisans et le col du Lautaret ; l'ouverture de la route de Grenoble à Sisteron, par le col de Lus-la-Croix-Haute ; l'abandon de la route de Grenoble à Gap par Corps et La Mure. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 219520

‎[MANUSCRIT - COLONIES]‎

‎Chambre des députés. Projet de loi sur la défense des colonies.‎

‎Paris, s.d. (vers 1890); in-4, [7] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne et très lisible, quelques biffures, en feuilles.‎

‎Rédigé sur papier à en-tête de la Chambre des députés.Réparties en 8 titres, ces dispositions prévoient l'organisation de la défense des vieilles (titre II - Antilles et Guyane, Réunion et Diego-Suarez, Nouvelle-Calédonie, Sénégal) et nouvelles colonies (titre III - Indochine). Le texte semble antérieur à l'expédition de Madagascar. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 219521

‎[MANUSCRIT] MUSNIER DE LA CONVERSERIE (Louis-François-Félix)‎

‎Document autographe signé.‎

‎Valence, 25 juin 1812 in-4, 1 page recto-verso. en feuille.‎

‎Acte passé devant l'inspecteur aux revues de l'Armée d'Aragon, Alexandre Lalance (1771-1822), établissant en faveur de Pierre-Nicolas Delachesnaye, propriétaire parisien, une procuration pour régir une ferme de la commune d'Elbeuf-en-Bray (Seine-Inférieure) appartenant au général baron Louis-François-Félix de Musnier (1766-1837), servant alors dans la région de Valence, à la suite du siège de cette ville (décembre 1811 - janvier 1812). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 219598

‎[MANUSCRIT - SOISSONS]‎

‎Tribunal civil de Soissons. Etat des frais faits à la requête de Monsieur Rigaux fils,. notaire à Soissons tuteur des mineurs Tournay.‎

‎S.l. [Soissons], 6 prairial an XI (26 mai 1804); in-4, en feuille.‎

‎Etat rédigé sur le recto seul du feuillet, signé de l'avoué du tribunal Dubois. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 219636

‎[MANUSCRIT] [NENY (Patrice-Mac comte de)]‎

‎Mémoire sur l'état politique des Païs-Bas. et la constitution tant externe qu'interne des provinces‎

‎S.l., s.d. (vers 1760) in-folio, [565] pp. mal chiffrées 564, couvertes d'une écriture moyenne, régulière et très lisible (environ 25 lignes par page), veau fauve marbré, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise (reliure de l'époque). Quelques épidermures sur les plats.‎

‎Une des versions manuscrites en circulation avant la première impression de ce texte, qui eut lieu seulement en 1784 sous le titre de Mémoires historiques et politiques des Pays-Bas autrichiens (à Neuchâtel, par Fauche, deux volumes in-8). Après cette date, les éditions se multiplièrent : deux autres la même année, une en 1785 (Bruxelles, un volume in-8), une en 1786 (Bruxelles, deux volumes in-12). Originellement, il s'agissait d'une commande de la Cour de Vienne de 1758, pour servir d'instruction à l'Archiduc Joseph, futur Joseph II, ce qui explique que le texte n'ait pas été au départ destiné à la publication. Une autre copie manuscrite de ce texte se trouve à la Bibliothèque de l'Université de Pennsylvanie sous la cote Ms. Codex 908.Patrice-François de Mac Nény (1716-1784), fils du secrétaire d'État et de guerre d'origine irlandaise, Patrice Mac Neny (1676-1745), connut une belle carrière administrative dans les Pays-Bas autrichiens : secrétaire des Conseils d'État et privé (1738), il fut ensuite membre de la Junte suprême de guerre, conseiller du Conseil privé (1744), conseiller régent au Conseil suprême des Pays-Bas à Vienne (1750), conseiller au Conseils d'État (1750), trésorier général du Conseil des finances (1754-1757), commissaire royal auprès de l'université de Louvain (1754). Par lettres patentes du 3 janvier 1758, il devint enfin chef et président du Conseil privé, poste qu'il occupera jusqu'en 1783 (il démissionna officiellement pour raison de santé, et en réalité parce qu'il se trouvait en désaccord avec la politique révolutionnaire de Joseph II dans les états belges) et dans lequel il exercera ses talents de gestionnaire. Il était admirablement placé pour connaître tout de l'administration du pays.Quérard VI, 400 (pour les versions imprimées). On y lit "La première édition a dû paraître vers 1759 ; du moins, c'est la date de leur composition". Au vu des exemplaires conservés dans les bibliothèques publiques, il s'agit là manifestement d'une confusion entre la rédaction du texte par l'auteur et son impression.Longue notice sur l'auteur et son oeuvre dans la Biographie nationale publiée par l'Académie royale de Belgique de 1866 à 1938 (vol. XV, col. 588-593). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 220143

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‎[MANUSCRIT]‎

‎État actuel des affaires secrêttes & générales des finances du Royaume de France. contenant : 1° Les revenus & dépenses ordinaires du Roy. - 2° Les revenus royaux, tant aliénés & destinés à perpétuité que pour un tems limité. - 3° Les affaires extraordinaires, faites en France depuis l'année 1755, au sujet de la guerre contre les Anglois, & autres affaires. - 4° Les affaires particulières, qui se font annuellement dans le royaume en faveur de la Cour de Rome, des évêques, des ducs, comtes & pairs, &c‎

‎S.l., 1759 2 vol. in-4, [3] ff. n. ch., 88 pp. ; [35] ff. n. ch., brochés sous couvertures de papier doré à motifs floraux de l'époque. Disparate dans la teinte des motifs floraux sur chacun des volumes.‎

‎Un nombre important de dépôts publics conserve des exemplaires de ces états financiers dressés pendant la Guerre de Sept ans : BnF, Arsenal (exemplaire du marquis de Paulmy), Archives nationales, Bibliothèque de l'Hôtel de Ville (une copie réalisée en 1812 pour Mollien), Reims, Rouen et Valenciennes. À une époque où ce genre de documents ne faisait naturellement l'objet d'aucune publication, il s'agissait de copies destinées à des membres du gouvernement ou de l'administration. Deux détails permettent cependant d'inférer que les copies en étaient réalisées à un nombre relativement important d'exemplaires : les couvrures, toutes de papier doré à motifs floraux, comme ici ; et, sur notre premier volume, la marque "Le prix est de 15 livres", qui atteste d'une circulation monnayée.Pour le premier volume, nous avons un correspondant exact dans le manuscrit coté 1-161 de la Bibliothèque de Rouen (même date, même chiffrage).Le second volume a pour intitulé : Supplément aux affaires généralles concernant les finances du royaume de France, ou Suite des affaires extraordinaires faittes en France depuis et compris l'année 1758 jusqu'à la fin de celle de 1761 à cause des sommes extraordinaires levées dans le royaume pour subvenir aux dépenses extraordinaires au sujet de la présente guerre. Il ne semble pas signalé au CCF.On joint : un bifeuillet également manuscrit de recettes et dépenses pour l'année 1763, avec un extrait de la Théorie de l'impôt [par le marquis de Mirabeau].Séduisant exemplaire dans une élégante brochure dorée. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 220683

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‎[MANUSCRIT]‎

‎État actuel des affaires générales concernant les finances du royaume de France. qui constate les revenus et dépenses du Roy. Avec les affaires générales extraordinaires faittes en France depuis et compris l'an 1756 jusqu'à la fin de l'année 1762 au sujet de la guerre, et les affaires particulières qui se font en France annuellement, en faveur de la Cour de Rome, des évêques, des comtes, pairs, &c‎

‎S.l., s.d. (1763) in-4, [3] ff. n. ch., 150 pp., couvertes d'une écriture épaisse et très lisible, brochés sous couvertures de papier doré à motifs floraux de l'époque.‎

‎Un nombre important de dépôts publics conserve des exemplaires de ces états financiers dressés pendant la Guerre de Sept ans, avec des dates diverses qui vont jusqu'à 1765 : BnF, Arsenal (exemplaire du marquis de Paulmy), Archives nationales, Bibliothèque de l'Hôtel de Ville (une copie réalisée en 1812 pour Mollien), Reims, Rouen et Valenciennes. À une époque où ce genre de documents ne faisait naturellement l'objet d'aucune publication (celle de Necker fera scandale en son époque), il s'agissait de copies destinées à des membres du gouvernement ou de l'administration. Deux détails permettent cependant d'inférer que les copies en étaient réalisées à un nombre relativement important d'exemplaires : les couvrures, toutes de papier doré à motifs floraux, comme ici ; et, sur notre premier volume, la marque "Le prix est de 15 livres", retrouvé sur un état de 1759, qui atteste d'une circulation monnayée.Pour notre exemplaire, nous avons un correspondant presque exact dans le manuscrit coté 949 de la Bibliothèque de Reims (même date, mais chiffrage différent). Le contenu en est, comme tous les états financiers publics d'Ancien Régime, approximatif et sans vrai détail : "Dans les documents originaux, comme dans les recueils qui les compilent, il est rarement précisé de quel type de dépense ou de quel type de revenu il s'agit. Rédigés dans un but pratique, sans publicité, les comptes et les états n'ont pas à se qualifier pour ceux qui les utilisent" (Alain Guéry, Les Finances de la monarchie française sous l'Ancien Régime, in : Annales, 1978).Séduisant exemplaire dans une élégante brochure dorée. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 220684

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‎[MANUSCRIT] FRIGARD (Pierre)‎

‎Relation fidelle de tout ce qui s'est passé dans le voyage de Monseigneur le Duc d'Anjou. Roy d'Espagne et de Messeigneurs les Ducs de Bourgogne et de Berry depuis Versailles iusqu'à Iron [= Irun]‎

‎S.l., 4 décembre 1700 (1701), in-12, 108 pp., couvertes d'une écriture fine et très lisible (environ 30 lignes par page, quelques biffures et ratures), avec un frontispice gravé avec un cartouche vide (Paris, chez Bonnart), portant un titre manuscrit Journal du sr. Frigard, ordinaire de la musique du Roy, veau brun, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque).‎

‎Très important et très intéressant témoignage historique parfaitement inédit. Il mériterait au demeurant une publication critique, tant il documente excellemment et au plus près des réalités le voyage effectué par le jeune Philippe V pour rejoindre ses États espagnols après l'acceptation du testament de Charles II par son grand-père Louis XIV.Selon les indications portées dans le cartouche de titre, son auteur serait donc Pierre Frigard, originaire de Louviers et musicien ordinaire du Roi (voix de basse). Effectivement, son nom figure dans la liste donnée par le Mercure galant des principaux musiciens qui firent le voyage jusqu'à la frontière espagnole. Il devait ultérieurement épouser Louise-Marie Simart, gouvernante du Prince de Lambesc, et demeurer au service de la chapelle royale de Versailles. De surcroît, de nombreuses notations du texte concernent les prestations musicales, tant vocales qu'instrumentales, qui furent délivrées pendant le périple, ce qui offre une cohérence bienvenue avec l'affirmation initiale. Par exemple, p. 3 : "Le lendemain dimanche, les princes entendirent la messe et le Roy n'y alla qu'après nous commençâmes à y chanter la messe en musique ; ce que nous avons tousjours continué à l'une et à l'autre messe pendant tout le voyage ; il est aussi à remarquer que nous chantâmes un pseaume en musqiue aux vespres auxquelles le Roy et les princes ne manquèrent point d'assister toutes les festes et dimanches". De même, les quelques noms de ses collègues correspondent à la liste du Mercure : "Nous ne fûmes que 5 qui eurent l'honneur d'être nommez par Sa Majesté dont voicy les noms : Mrs Gaye, Roger, Boutiller [Bouteiller], Abaillard [Abélard] et moy, les reste étoient de 5 symphonistes appartenant à Mr. le comte d'Ayen".La date qui figure au début (4 décembre 1700) correspond à celle fixée par Louis XIV pour le départ de la suite, mais la rédaction complète doit être au moins de 1701, voire ultérieure.La relation d'un homme instruit mais qui ne fait pas partie du monde des "grands".Après une énumération assez sèche de toutes les étapes du voyage (Chartres, Étampes, Orléans, Blois, Amboise, Loches, Poitiers, Lusignan, Saintes, Blaye, Bordeaux, Langon, Bazas, Tartas, Dax, Bayonne, Saint-Jean-de-Luz), le texte commence ainsi : "Monseigneur le Duc d'Anjou Roy d'Espagne et Messeigneurs le Duc de Bourgogne et de Berry partirent de Versailles sur les onze heures et prirent le chemin de Sceaux [pour saluer le Dauphin] où ils arrivèrent à midi". De la page 2 à la page 38, chaque étape est soigneusement décrite, tant les cérémonies officielles prévues par les échevins et les autorités locales, que les messes, les repas, les divertissements (dont une tauromachie à Bayonne décrite aux pp. 30-31), les hébergements - généralement mauvais, spécialement à Bordeaux, comme indiqué p. 22 : "Pour moy tous ceux à, qui j'eus affaire me reçurent assés mal". Mais notre aimable musicien n'est pas agneau à tondre, comme on le verra par le traitement qu'il réserva à un bourgeois bordelais lui ayant fermé sa porte malgré un bon de logement en règle. L'anecdote vaut la peine d'être reproduite : "Je fis un peu le diable à quatre et comme j'avois des logements de relais, je fus dans un autre endroit ; mais le lendemain venu, je fus accompagné de deux de mes amis chés le dit sieur, où il eut la gueule torchée tant et plus, rien n'y manquoit, non content de l'avoir quasi assommé, j'envoyai dix palferniers [sic] loger dans sa maison, et il fut par mes plaintes contraint de céder jusqu'à son lit, et de loger ailleurs."Quand on ajoute qu'il exerce des jugements tranchés sur son entourage (par exemple son mot sur l'évêque de Dax, "Il a autant l'air d'un évêque que j'en ay du pape"), on comprendra toute la valeur d'un témoignage pris sur le vif, détaillé, et émanant d'un témoin instruit, mais n'appartenant pas au monde des Grands.La dernière messe chantée le 22 janvier 1701, Philippe V passa sur le territoire espagnol et prit congé de sa suite, dont ses musiciens.À partir de la page 38, Frigard donne le récit de son voyage de retour avec les princes, qui forme en fait une longue pérégrination, de Bayonne à Versailles en passant par Auch, Toulouse, Castelnaudary, Carcassonne, Béziers, Montpellier, Nîmes, Beaucaire, Salon, Tarascon, Aix, Marseille, Toulon, Aubagne, Cavaillon, Avignon, Montélimart, Valence, Romans, Grenoble, Lyon, Mâcon, Chalon, Beaune, Dijon, Auxerre, Sens, Fontainebleau, et Essonne. Ce circuit allongé avait lui aussi été programmé par Louis XIV pour une sorte de "tour de France" de ses deux petits-fils. En fait, le texte de notre musicien passe très rapidement sur les étapes de Dijon à Versailles. Mais, pour le reste du trajet, il regorge encore de détails sur chacune des étapes où les préoccupations principales, une fois les messes chantées, tournent autour de la table et des "nymphes" (entendez que Frigard et son compagnon Abélard eurent le temps de tomber amoureux de jeunes demoiselles lors de l'étape d'Auch). Les descriptions des villes, de leurs églises et de leurs habitants l'emportent également dans cette partie : Aix suscite particulièrement l'admiration de Frigard ; mais Marseille retient aussi son attention (avec une liste des 40 galères et de leurs capitaines, pp. 70-72). Anecdotes piquantes et bons mots continuent tout au long, telle cette réplique à un riche bourgeois de Marseille (encore un, appelé "gros cochon de magasinier à cinquante mille escus de rentes") réticent à les héberger : "Comme j'eus l'honneur de voir Madame sa femme en même temps que lui, sur la réponse impertinente je lui fis réponse, qu'il ne devoit rien apréhender par rapport à Madame puisque c'étoit un remède d'amour ; j'avois raison puisqu'elle étoit laide comme un démon". Mais il faudrait en citer bien d'autres.Enfin, tout s'achève à Versailles, et par une messe auprès du Soleil de l'époque, comme il se doit : "Nos chevaux trouvèrent assés de jambes pour nous rendre à huit heures à Versailles où je fus assés tost pour entendre la messe du Roy. Mr. le Duc de Bourgogne fut surpris de me voir".Cf. Morales (Nicolas) : L'Artiste de cour dans l'Espagne du XVIIIe siècle ; étude de la communauté des musiciens au service de Philippe V. Madrid, Casa de Velazquez, 2007, p. 144. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 220820

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‎[MANUSCRIT] [CHEVILLARD (Jacques-Louis)]‎

‎Noms et armes des Premiers Présidens au Parlement de Paris. depuis 1343 iusqu'à 1695 [puis :] Noms et armes des présidens à mortier au Parlement de Paris, depuis 1336 iusqu'à 1695‎

‎S.l., s.d. (vers 1695) 2 parties en un vol. in-folio, [71] ff. n. ch., généralement anopisthographes, dont le titre dans un beau cartouche aquarellé et dans un encadrement de filet rouge, nombreuses armes finement aquarellées, veau fauve granité, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque). Petites restaurations aux coiffes et aux coins.‎

‎Ce recueil des noms, titres et armoiries des Présidents du Parlement de Paris du XIVe siècle au XVIIe siècle semble faire partie des réalisations de Chevillard qui étaient diffusées de façon manuscrite, sans connaître les honneurs de l'impression, à en juger d'après les exemplaires conservés dans les dépôts publics. Ces derniers diffèrent cependant du nôtre par le terminus ad quem (1693 au lieu de 1695) et la collation. Mais il demeure probable que tous parviennent de l'atelier des célèbres généalogistes et héraldistes, qui, rappelons-le, travaillaient ensemble, ce qui rend toujours difficile une attribution plus précise.La foliotation proposée est celle reconstituée par comptage manuel ; il est une autre numérotation, manuscrite et composée à l'époque (73), mais elle n'est pas cohérente (foliotation jusqu'à 6, puis pagination, puis de nouveau foliotation, etc.), enfin est abandonnée aux derniers feuillets.Saffroy II, 25 219 (pour l'exemplaire de la BnF). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 220955

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‎[MANUSCRIT] BIDEAU (Étienne)‎

‎Sport. - Cyclisme.‎

‎S.l. [Fès], s.d. (1956-58); cahier petit in-8, [86] ff. n. ch., 7 ff. vierges, avec de nombreux dessins au crayon de bois ou à l'encre noire et colorisés, ainsi que quelques petites photographies en couleurs contrecollées, en feuilles spiralées, sous jaquette à rabats.‎

‎Sous un titre fantaisiste tracé sur le protège-cahier qui sert de jaquette, sans doute destiné à égarer les investigations des gradés, il s'agit d'un "cahier de bidasse" appartenant à un appelé du 2me escadron du 4e Régiment de Spahis marocains, alors stationné à Fès, avant d'être déplacé à Pforzheim au moment de l'indépendance du Maroc. Aucun élément biographique n'est à repérer tout au long du texte.Ce cahier est très soigneusement rédigé et illustré ; l'absence de mouillures ou de marques diverses doit être notée, car elle est très inhabituelle pour ce genre de texte, généralement trimbalé au hasard des affectations et des déplacements. Il est également agrémenté de nombreux cachets officiels utilisés en douce pour en marquer les pages (c'était une des règles de ces compositions). En revanche, son contenu n'offre vraiment aucune surprise par rapport aux très nombreux spécimens du même "genre littéraire", si l'on ose dire. Pour résumer :1. Une orthographe et une grammaire très défectueuse, plus en tout cas que la moyenne des conscrits de l'époque. - 2. La présence des deux obsessions majeures de tout appelé qui se respecte : les femmes (abondance de pin-ups dévêtues dans l'iconographie, fréquence des chansons et poésies salaces, récurrence de sentences désobligeantes qui feraient actuellement s'évanouir la moins inclusive des féministes) ; la quille (sans cesse désirée, sans cesse mise en scène par des décomptes). - 3. Beaucoup de plaisanteries sur la vie de quartier, les misères endurées de la part de l'encadrement (les sous-officiers surtout, directement au contact des appelés), la mauvaise qualité de la nourriture, etc. Bref, tout ce qui faisait l'ordinaire des jeunes appelés du contingent avant que le président Jacques Chirac ne décide la suppression du service militaire.On se contentera, pour donner une idée, du début d'un morceau typique de ce cahier (l'orthographe a été corrigée) : "Quand il rentre au quartier / Pour accomplir ses 18 mois, / Le bleu regarde d'un oeil terne / Ce que devient son nouveau chez soi. / Très vite, il se mécontente / De la soupe et du logement, / Et, pour tromper sa longue attente, / Il chantonne tout doucement : / Vive la quille". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 221139

‎[MANUSCRIT] LAS CASES (Louis de)‎

‎Campagne de Crimée. 1853, 1854, 1855 [Sur le plat supérieur :] Lettres de Crimée de Mr. le Vte de Las Cases, lieutenant de vaisseau‎

‎S.l., s.d. (vers 1860) in-4, titre (détaché), 202 pp., couvertes d'une écriture fine, régulière, extrêmement soignée (environ 25 lignes par page), présentant aussi des notes infra-paginales de la même main, des biffures et ajouts au crayon de bois semblent postérieurs à la rédaction, de même que quelques ajouts marginaux à l'encre d'une autre main, demi-chagrin Bradel bouteille, dos muet orné de filets à froid, encadrements de filets à froid sur les plats de toile chagrinée, titre poussé en lettres dorées au centre du plat supérieur, tranches jaunes (reliure de l'époque). Plat supérieur un peu taché.‎

‎Manuscrit inédit, à la fois passionnant sur la participation de la marine aux opérations de la Guerre d'Orient en Crimée, et émouvant par sa composition : tout en effet laisse à penser qu'il forme la mise au propre en continu, par la mère de l'auteur, des lettres envoyées par son fils à sa famille pendant sa campagne. Comme elle survivra encore longtemps à la mort de ce dernier, ainsi que d'ailleurs à celle d'autres de ses enfants, cette mise par écrit revêt un caractère particulier ; et le don fait du livre à un petit-fils (cf. infra) en accentue encore le caractère.I. L'auteur, Louis de Las Cases (20 juillet 1821 - 28 avril 1861), fils d'Adolphe de Las Cases (1782-1880) appartient à une branche de la famille du célèbre mémorialiste, sans que la parenté exacte puisse être déterminée facilement. En tout cas, la longue lettre adressée le 2 janvier 1855 atteste des liens qui existaient entre ces cousins éloignés : destinée au "comte de Las Cases, fils de celui qui fut à Sainte-Hélène, et frère du comte de Las Cases, sénateur, mort en 1854, après huit jours de mariage", elle présente des condoléances à Barthélémy de Las Cases (1811-1877), second fils du mémorialiste, pour le deuil imprévu de son frère aîné Emmanuel-Pons-Dieudonné de Las Cases (1800-1854, il avait accompagné son père à Sainte-Hélène). Les deux cousins se tutoient, ce qui signifie plus qu'une relation lointaine, surtout dans ce milieu. Il est fait également fait allusion dans cette lettre au décès, la même année 1854, d'un autre cousin, Auguste de Las Cases, fils d'Alexandre-François de Las Cases (1769-1836), frère cadet d'Emmanuel (1766-1842).Entré à l'École navale en 1837, Louis de Las Cases fut nommé lieutenant de vaisseau en 1848. C'est avec ce grade qu'il participa à la Guerre d'Orient sur le Iéna, vaisseau de 90 canons, sur lequel il avait déjà navigué en 1840. Le bâtiment était commandé par le capitaine de vaisseau Louis-Marie Rapatel (1808-1859).II. L'ensemble de ces lettres fut à destination de ses proches, ses parents (mais surtout sa mère), et ses frères et soeurs, Gaston (1820-1908), Gabriel (1823-1916), Clotilde (1827-1892), Sidonie (1829-1859), mais surtout son cadet Henri, 1833-1855, qui se destinait également à une carrière militaire. Elles s'étagent du 10 juin 1853 (Toulon, avant le départ) au 21 juillet 1855 (Hôpital des soeurs de la Charité, à Péra, avant le rapatriement sanitaire en métropole). 1. Leur objet est très varié : la navigation et les opérations militaires ne les remplissent pas uniquement, mais elles sont parsemées de nombre de détails familiaux ou intimes, qui offrent un réel intérêt pour la vie de la famille Las Cases au XIXe siècle : fragmentée en plusieurs branches, et ce, depuis le XVIe siècle, il semble qu'elle ait maintenu une liaison entre ses membres. La plupart de ses membres masculins sont engagés dans une carrière militaire, et la préparation à Saint-Cyr occupe beaucoup Louis à propos de ses frères. De même, notons que la piété et les sentiments religieux occupent une grande place dans cette correspondance ; apparemment, tous les membres de la famille partageaient une foi sincère et orientée vers les oeuvres, mais également portée à l'acceptation des épreuves et de la mort prématurée, thème certes très présent dans la piété de l'époque, mais particulièrement soulignée dans les lettres du jeune marin.2. La navigation de Toulon aux Dardanelles, puis au Bosphore occupe les 35 premières pages, ainsi que des attestations de l'amitié avec le jeune officier avec Abel Bergasse (le futur amiral Du Petit-Thouars, 1832-1890), nommé lieutenant de vaisseau au choix en janvier 1854, au début de la campagne. Le récit des opérations ne commence, lui, qu'à partir de la lettre du 14 décembre 1853, alors que la guerre n'est pas encore déclarée (elle ne le sera du côté anglo-français que le 27 mars 1854), mais que les navires des deux puissances occidentales ont déjà pris de solides mouillages préventifs en Mer Noire. Las Cases donne ainsi une relation de la défaite ottomane de Sinope (30 novembre 1853), où l'escadre ottomane fut pulvérisée par les obus explosifs de l'amiral Pavel Nakhimov qui pilonna également le port. Suit une période d'incertitudes et de nouvelles contradictoires qui correspond exactement aux atermoiments diplomatiques des Occidentaux qui vont de la bataille de Sinope à la rupture des relations diplomatiques par Nicolas Ier le 16 février 1854. À partir de la lettre du 24 avril 1854, rédigée devant Odessa, les récits d'opérations s'enchaînent dans des missives souvent longues et très détaillées. L'Iéna stationne devant Sébastopol ou Eupatoria et le récit du débarquement des 15-17 septembre 1854 occupe toute la lettre des pp. 69-76. En novembre 1854, Louis passa de l'Iéna au Henri-IV, il servit ensuite un moment à terre et ses lettres relatent la défense obstinée de la place de Sébastopol par les Russes. En décembre 1854, il fut proposé par le chef d'escadrons Osmond pour une promotion au grade de capitaine de frégate (mais il ne devait jamais l'obtenir, pour des raisons qui demeurent obscures, et qui sont déplorées dans une note de la p. 124). La lettre à son père du 9 février 1855 détaille avec précision et ses fonctions sur le Henri-IV et le nombre d'hommes sous ses ordres. Enfin, le 20 février 1855, Las Cases fut bléssé par un éclat d'obus lors d'un engagement à terre pour défendre une batterie. Les dernières lettres (20 février - 21 juillet 1855) reflètent une convalescence d'abord rapide, puis une brève reprise du service, et enfin une hospitalisation chez les soeurs de la Charité de Péra : atteint le 6 juillet 1855 d'une dysenterie violente, qui frappait la plupart des soldats, il fut rapatrié à Constantinople, puis en France, ce qui mit un terme à cette correspondance (la dernière lettre est du 21 juillet). III. Est joint, sous le titre d'Appendice, un bifeuillet volant in-4, couvert d'une encre en partie décolorée et narrant les événements survenus après le retour de Louis de Las Cases malade à Toulon : accompagné de son ami Bergasse, il arriva en août 1855 dans le port, où il fut transféré à l'Hôpital militaire. Au bout de trois semaines, il fut ramené par son frère aîné Gaston de Las Cases (1820-1908) à Paris, et il fut conduit dans la propriété familiale du Bordelais avec son frère Henri, jeune Saint-Cyrien agonisant. Ce dernier mourut le 18 octobre 1855.Louis épousa ensuite en janvier 1856 Amélie de Monbadon. Il perdit la même année 1859 sa soeur Sidonie (la mère du possesseur de ce manuscrit, cf. infra ) et son épouse (le 10 octobre), puis en 1860 son beau-père le comte Julien-Casimir-Amédée de Monbadon. Enfin, appelé à faire partie de l'expédition du Mexique, sur le vaisseau La Foudre, il succomba à une attaque de choléra le 28 avril 1861 à Toulon.IV. Enfin, on trouve également une attestation de Congé de réforme pour Ernest de Camiran (le possesseur de notre exemplaire) en date du 24 avril 1882. Engagé volontaire en juin 1872 et incorporé dans le 17me régiment de Dragons, ce dernier, versé en 1881 dans l'armée territoriale, ne pouvait plus servir en raison de "varices volumineuses" [sic]. Exemplaire offert à Ernest de Majance de Camiran, fils de Michel-Léon de Majance de Camiran et de Sidonie de Las Cases (1829-1859), donc neveu de l'auteur, par son grand-père ou sa grand-mère, comme l'indique le long ex-dono manuscrit sur les premières gardes : "Pour mon cher petit-fils Ernest de Camiran, j'espère qu'en lisant les lettres de son vertueux oncle, il s'inspirera des sentiments d'affection pour sa famille, de dévotion et de fidélité envers son Dieu, et du courage militaire pour défendre son pays et son souverain". Ce texte, non signé, ne permet pas de dire s'il émane d'Adolphe de Las Cases ou de son épouse Esclarmonde de Raigecourt (1797-1872). Comme la plupart des lettres du recueil ont été adressées à cette dernière, il semble probable que l'ex-dono provienne d'elle, comme de même la rédaction du texte elle-même. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 221827

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‎[MANUSCRIT] MEURICE (Amédée)‎

‎Batailles, combats et victoires des armées françaises en Espagne et en Portugal.‎

‎S.l., s.d. (vers 1820) in-folio, [24] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et très lisible (environ 30 lignes par page), broché sous couverture d'attente de papier crème.‎

‎Le titre et le texte sont identiques à ceux du volume I de la série Batailles, combats et victoires des armées françaises, publiée en 1819 chez Tiger et déclinée en sept tomes et neuf volumes. En revanche, le nom d'Amédée Meurice est inconnu des bibliographies de la période. Les opuscules de la série sus-nommée sont demeurés anonymes et ne comportent comme mention d'auteur que C***, qui ne correspond de toutes façons pas aux initiales de Meurice. Nous avons peut-être ici le début d'une attribution qui a échappé jusque lors. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 222569

‎[MANUSCRIT] MEURICE (Amédée)‎

‎Invasions et sièges de Paris. en 1814 et 1815, par les puissances alliées ; faisant suite aux Batailles, combats et victoires des Français pendant la Révolution‎

‎S.l., s.d. (vers 1820) in-folio, [26] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et très lisible (environ 30 lignes par page), broché sous couverture d'attente de papier crème.‎

‎Reproduit exactement le titre et le texte imprimé par Tiger entre 1819 et 1825, et qui fait suite à la série des Batailles, combats et victoires des armées françaises (7 parties en 9 volumes).En revanche, le nom d'Amédée Meurice est inconnu des bibliographies de la période. Les opuscules de la série sus-nommée sont demeurés anonymes et ne comportent comme mention d'auteur que C***, qui ne correspond de toutes façons pas aux initiales de Meurice. Nous avons peut-être ici le début d'une attribution qui a échappé jusque lors. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

书商的参考编号 : 222571

????? : 22,464 (450 ?)

??? ??? 1 ... 313 314 315 [316] 317 318 319 ... 337 355 373 391 409 427 445 ... 450 ??? ????