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‎André ABBAL‎

‎"je suis certain maintenant que mon Tarn et Garonne ne reviendra pas à l'atelier..." Lettre autographe signée à propos de l'une de ses oeuvres‎

‎Paris s. d. [ca 1941] | 14 x 15.50 cm | une page sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée du sculpteur André Abbal adressée,13 lignes à l'encre noire sur un feuillet double. Trace de pliure inhérente à l'envoi postal. Le sculpteur évoque ses différentes productions :"je suis certain maintenant que mon Tarn et Garonne ne reviendra pas à l'atelier. Tranquille de ce côté je vais travailler ferme à d'autres choses qui m'intéressent beaucoup..." André Abbal, élève d'Alexandre Falguière, est réputé pour ses sculptures en pierre en taille directe. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 86762

‎Juliette DROUET‎

‎"Dépenses communes de Monsieur Toto et de Mme Juju" Manuscrit autographe, comptes de l'année 1839‎

‎s. l. [Paris] s. d. [1840] | 21.20 x 26.40 cm | 2 pages sur feuillet‎

‎Manuscrit autographe deJuliette Drouet, intitulé «Recette générale de l'année 1839» (recto) et« Dépensegénérale de l'année 1839»(verso). Deux pages à l'encre sur un feuillet. Pliures transversales, tampon à sec "Bath" dans le coin supérieur gauche. Deux petites déchirures comblées, d'infimes trous à peine perceptibles. Précieux feuillet de la main de Juliette Drouet, faisant état de sesdépenses de 1839, cruciale année où elle abandonne le théâtre pour de bon, et dépend entièrement de son illustre amant. Comme à son habitude en chaque fin d'année, Drouet met de l'ordre dans ses affaires, trace colonnes et chiffres, compare ses rentrées mensuelles, et inscrit au verso ses postes de dépense: «nourriture et vin», «toilette, entretien et parfumerie», «chauffage»... Ce sont bien sûr, les «dépenses communes de Monsieur Toto et de Mme Juju y compris le voyage» qui lui coûtent le plus. De septembre à octobre, les deux amants pérégrinent à travers l'Allemagne,la Suisse, et le Sud de la France. Ilvisitent lebagne de Toulon, événement décisif dans la genèse des Misérables, où Hugo notedans son carnet le premier jet du nom de son futur héros, «Jean Tréjean». Après avoir été écartée du rôle de la reine dans Ruy Blas l'année précédente, il est clair par sa correspondance avec son Toto que Juliette désirait encore devenir une «grande acteuse» et conserver son indépendance. Hugo s'y refuse, et cette année-là, ils finiront par célébrer un mariage spirituel, sans intercesseur ni témoin, dans la nuit du 17 au 18 novembre. Leur union scellera son destin de recluse enamourée, et ce feuillet de comptes résume sa totale dépendance: sans compter la maigre somme qu'elle tire du «théâtre[...] bric à braque vendu» (probablement la vente de ses costumes, puisqu'elle ne joue plus déjà), l'intégralité de ses revenus vient de l'«argent gagné par mon adoré»: 7304 francs, 3 sous et un demi liard. Les calculs révèlent la triste situation de Juliette, qui finit l'année en déficit de 15 francs. Fascinant document, archive unique révélant les dessous de cette relation passionnée, au moment fatidique où l'actrice en vue accepte de consacrer sa vie au plus célèbre écrivain de son temps. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 86771

‎Henri MICHAUX‎

‎"ma mémoire consultée répond par des trous, des blancs" Lettre autographe datée et signée adressée au pataphysicien Maurice Saillet‎

‎S. n. | s. l. 6 Février 1974 | 14.50 x 21 cm | une page‎

‎Lettre autographe datée et signée d'Henri Michaux, 20 lignes à l'encre noire, adressée à l'écrivain et satrape du collège de Pataphysique Maurice Saillet. Pliure inhérente à l'envoi postal. Sa mémoire vacillante Henri Michaux ne peut répondre précisément à une question que lui a posée Maurice Saillet à propos d'une de ses interventions : "ma mémoire consultée répond par des trous, des blancs.Je ne peux pas dire à qui j'ai fait cette déclaration... j'ai pu la faire à plusieurs... " Mais l'écrivain est plus catégorique sur un point : "Il me semble que ce genre de déclaration, je la réserve plutôt aux étrangers qui viennent et n'avancent pas toujours tout à l'occasion "journalistes" parleur de thèse et me font parler... le propos aurait pu se trouver aussi dans ce genre de travail..." Henri Michaux ne peur se réjouir que d'une chose : "Bénie soit la préoccupation qui a fait sortir Maurice Saillet de son long, trop long silence." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 86780

‎Honoré de BALZAC‎

‎"Je suis sur les dents ! [...] Je suis ivre de ma pièce" Lettre autographe signée à Sophie Kozlowska‎

‎[Paris] 12 mars 1842 | 13.50 x 26 cm | 4 pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée d'Honoré de Balzacà Sophie Koslowska. 4 pages à l'encre noire sur un bifeuillet. Plis transversaux inhérents à l'envoi. De très infimes endroits ajourés le long du pli horizontal du premier feuillet. Publiée dans sa Correspondance 1819-1850, II. Paris, Calmann-Lévy, 1875, p. 31-33. Longue et fébrile missive de Balzac, à quelques jours de la création desRessources de Quinolaau théâtre de l'Odéon, qu'il adresse à sa proche amie Sophie Kozlowska, fille du prince Kozlowski. L'écrivain se confie sur les chaotiques derniers préparatifs et emploie son amie à remplir la salle de toute la haute société russe de Paris. * Balzac adresse cette importante lettre alors qu'il s'apprête à prendre l'un des plus grands paris de sa carrière: pour la première des Ressources de Quinola, il voulut convoquer un vrai public, et faire représenter la pièce devant une salle pleine de spectateurs payants - au lieu d'employer les fameux claqueurs traditionnellement installés dans le parterre pour encourager les réactions du public. L'insuccès de cette épreuve sera si bien constaté par tous les journaux, que cette représentation prouvera la nécessité des claqueurs: «L'auteur a préféré le péril. Telle est la raison de cette première représentation, où tant de personnes ont été mécontentes d'avoir été élevées à la dignité de juges indépendants.» (Notes de l'éditeur, Oeuvres complètes,A. Houssiaux,1855). Faisant fi, avec un bon mot, de la santé fragile de la destinataire («La Mina m'a écrit que vous étiez malade, et ça m'a porté un coup comme si on avait dit à Napoléon que son aide de camp était mort»), Balzac s'échine à remplir les douze cent places du Théâtre-Françaisde tout ce que Paris compte de spectateurs de haut rang et grande fortune. Il mise sur les connaissances de sa "carrissima Sofia"pour payer les places au prix fort, ce qui lui vaudra d'être accusé de spéculation. Il prend effectivement un soin particulier au détail des tarifs : «Nous jouerons mercredi prochain, à moins de malheur. Les premières découvertes de quatre places sont de cent francs la loge, et tout le monde veut être là. Mais la place fashionable, où sont les Aguado, les Rothschild, les Doudeauville, les Castries, etc., c'est la loge des premières fermées, parce qu'on est chez soi. [...] Lamartine m'a demandé une loge : je le mettrai entre les Russes.La princesse Troubetskoï n'est pas la même dont je connais le mari. Vous verrez à écrire au prince, Puis vos Makanof, ne les oubliez pas [...] Ainsi : les balcons, vingt-cinq francs; les stalles, vingt francs; les premières découvertes, vingt cinq francs la place; les deuxièmes découvertes, vingt francs; les deuxièmes fermées, vingt-cinq francs; les baignoires, vingt francs la place. [...] Ah ! si vous saviez quel monde de jolies femmes ! Il n'y aura pas de claqueurs au parterre, qui est mis à cinq francs [...]Écrivez aussi un petit mot à la princesse Constantine Razumovska. Je n'ose pas le faire moi-même. Pour vous et pour votre mère, vous irez aux premièresdécouvertes ; je vous placerai bien.» On perçoit dans ces lignes pressées les grandes attentes de Balzac, qui croyait profondément aux mérites de sa comédie sur un homme de génie industriel, dans l'Espagne du XVIe siècle - dont l'appréciation a certainement pâti des circonstances de sa création. L'écrivain attendait le succès de cette pièce pour régler ses difficultés financières et lui permettre de voyager avec sa chère Madame Hanska. Après avoir fini l'écriture des derniers actes dans l'urgence, il décrit les terribles jours menant à la première: «Je suis accablé, sur les dents! Je fais répéter les acteurs le matin, tout le personnel de la distribution pendant là journée, et les actrices le soir. Il y a dans la pièce pour vingt mille francs de costumes. Les décors sont tout neufs. On me soutient que l'ouvrage est un chef-d'uvre, et ça me fait frémir ! Ce sera toujours d'une solennité effrayante.» Certaines ligne‎

Bookseller reference : 86807

‎Benjamin CONSTANT‎

‎"La quantité de personnes qui me demandent des rendez-vous me rend très difficile de les recevoir" Lettre autographe signée à Mlle Ginot Desrais‎

‎Paris 11 juillet 1828 | 11.70 x 18.60 cm | une page sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe datée et signée de Benjamin Constant à Mlle Ginot Desrais, une page à l'encre noire sur un bifeuillet. Adresse autographe au verso du dernier feuillet. Manque sans atteinte au texte sur le dernier feuillet dû au décachetage, plis inhérents à l'envoi. Rousseurs seulement sur le feuillet d'adresse. Mentionnée dans la Revue d'Histoire littéraire de la France, 45e Année, No. 2 (1938), p. 287. Affairé à la Chambre des députés à mener le groupe des Indépendants, Constant adresse cette missive quelque peu dédaigneuse à l'une de ses admiratrices. "Mademoiselle, Laquantité de personnes qui me demandent des rendez-vous me rend très difficile de les recevoir, surtout quand je n'ai pas l'honneur de les connaître. Si cependant vous voulez m'écrire sur quel objet vous désirez me parler, je verrai si notre entrevue peut avoir quelque objet d'utilité et je serai fort empressé de vous recevoir [...]" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 86833

‎Alphonse DAUDET‎

‎Carte de visite autographe adressée au journaliste Philippe Gille‎

‎Paris 10 Avril 1889 | 10 x 6 cm | une carte de visite + une enveloppe‎

‎Carte de visite imprimée d'Alphonse Daudet sur laquelle il a ajouté ces quelques mots à l'attention de son ami le journaliste Philippe Gille à propos de sa bienveillante publicité qu'il a consacrée à l'ouvrage récemment publié de sa femme Julia : "Ma femme te remercie d'avoir si bien et si à propos lancé sonpetit livre. Moi, je te félicite de la jolie tournure que tu as donné à ce très spirituel et bien sensé petit spectacle de présentation. Remercie Magnard pour le ménage. Ton A.D." Enveloppe jointe comportant une déchirure en raison de l'ouverture du pli postal, une date inscrite en marge du verso de la carte, probablement celle de la réception de la carte. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 86970

‎Emile ZOLA‎

‎Lettre autographe datée et signée au journaliste dreyfusard Henry Leyret‎

‎Paris 16 mars 1898 | 13.50 x 20.50 cm | 1 page sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Henry Leyret, datée de sa main du 16 mars 1898. Une page à l'encre noire sur un bifeuillet. Traces de pli horizontal et vertical, inhérentes à l'envoi. Publiée dans sa Correspondance, éd. Bard H. Bakker, Colette Becker, octobre 1897-septembre 1899, p. 174. Esthétique missive de Zola, "très désireux de causer" avec son confrère le journaliste dreyfusard Henry Leyret, deux mois après la publication de«J'accuse !». Son correspondant Henry Leyret mena lui-même, dans les pages de L'Aurore, un combat couronné de succès contre les injustes condamnations au bagne infligées aux anarchistes. Quelques semaines après cette lettre d'invitation, Leyret s'implique directement dans l'engagement dreyfusard du journal en signant un important article sur les grands principes de la Ligue des Droits de l'Homme nouvellement créée, le 10 avril 1898. Cette même année, il rassemble la correspondance d'Esterhazy, pour servir à la postérité: «Qu'ils lisent maintenant les Lettres d'un coupable, qu'ils les lisent à leurs femmes, à leurs fils... Ah! je les défie bien de ne pas s'indigner, de ne pas surprendre dans les yeux de leurs auditeurs un éclair de colère, une expression de dégoût,et de ne pas s'écrier: 'Non! cet acquitté n'est pas un innocent!'». Beau témoignage d'amitié entre deux défenseurs de la justice, en plein coeur de l'Affaire Dreyfus. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 87122

‎Alexandre DUMAS‎

‎Lettre autographe signée depuis Florence‎

‎s. l. (août 1841) | 13.40 x 20.50 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée d'Alexandre Dumas, adressée au secrétaire particulier de la Princesse royale.Unepage à l'encre noire, adresse autographe au verso et tampons postaux en date du 30 août 1841. Petite déchirure marginale dûe au décachetage, plis inhérents à l'envoi. "Très cher, Ci jointes sous votre couvert deux lettres : une que je vous prie d'envoyer au colonel Brahant par Joseph en le priant d'attendre la réponse. L'autre pour M. Pascal, que vous aurez la bonté de faire passerchez vous et qui vous donnera aussi, séance tenante la réponse. Ces deux réponses très cher, vous me les enverrez. A vous de coeur, Dumas J'avais préparé mon travail pour le 2e et le 17e afin que Mr les ait tous deux en octobre envoyez moi les épreuves si vous faites imprimer avant que je ne sois à Paris". Esthétiquelettre datant de l'exil florentin de Dumas. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 87125

‎Alexandre DUMAS‎

‎"Pouvez-vous quelque chose pour moi ?" Lettre autographe signée lors de la faillite du Théâtre historique‎

‎[Paris], Avenue Frochot, n°7, s. d. [1850] | 13.40 x 20.50 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée d'Alexandre Dumas, adressée à un magistrat de la deuxième Chambre du Tribunal de Commerce de Paris.Unepage à l'encre noire sur un bifeuillet de papier bleu,adresse autographe de l'écrivain en partie inférieure. Discrets plis inhérents à l'envoi. Quelques taches en marge extérieure, sans gravité. Intéressante lettre de Dumas, en pleine débâcle après la faillite de son théâtre. S'apprêtant à comparaître devant le tribunal,ilfait appel à son correspondant magistrat pour tenter d'intercéder en sa faveur. En 1846, Dumas avait fait construire son propre théâtre à Paris, le « Théâtre-Historique » sis au boulevard du Temple. Le théâtre est inauguré en février 1847 et devient un haut lieu du drame romantique. On yjoue du Shakespeare, Goethe, Calderon, Schiller mais égalementses pièces qui rencontrent un vif succès : La Reine Margot sera jouée 93 fois,Les Trois Mousquetaires tout autant, et Monte-Cristo connaîtra pas moins de 123 représentations. Ses gains servent à financer sa malheureuse campagne électorale, puis son journal politique "Le Mois", mais surtout àédifier le château de Monte-Cristo, cette"folie du temps de Louis XV, mais exécutée en style Louis XIII, et avec des ornements Renaissance" selon les dires de Balzac.Lorsque la Révolution éclate, les recettes se font rares et le 23 novembre 1850, quatre de ses acteurs l'assignent en faillite devant le Tribunal de Commerce de la Seine. Malgré cette lettre, il sera condamné, neuf jours après le coup d'état de Louis-Napoléon - et évitera l'incarcération par l'exil politique. Monsieur, Vous rappelez vous que le jour où j'eus l'honneur de vous rencontrer chez M. Vauquelin je vous racontai quelques uns des détails de cette malheureuse faillite du théâtre historique et alors vous m'offrîtes vos services par de mes juges. Je suis en cause mercredi. Je vais devant la seconde Chambre où vous êtes substitut. Pouvez-vous quelque chose pour moi ? - mes juges sont MM. Delahaye [président de la cour d'appel], Espivan, Desparties, Partharieu-Lafosse, Monsarrat, Pierron et Pinard. Pouvez-vous me revenir, un de ces jours de cinq heures du soir à minuit. Je serai heureux de vous voir, et de vous montrer des pièces d'une certaine importance. Veuillez agréer(...) Superbe témoin manuscrit sonnant le glas de l'ambitieuse entreprise théâtralede Dumas, écrivain prolifique qui participa à deux révolutions, fonda quatre journaux et construisitun château à la mesure de son extravagance. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 87218

‎Roger de BEAUVOIR - (Alexandre DUMAS) - (MARS)‎

‎"assez bon vous deux Dumas [...] relever dans les lettres de Mlle Mars ce qui sera utile" Lettre autographe signée‎

‎s. l. s. d. [circa 1848] | 10 x 15.90 cm | une page sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée de Roger de Beauvoir.Unepage à l'encre noire sur un bifeuillet de papier bleu. Discrets plis inhérents à l'envoi. L'écrivain et chroniqueur prépare ses Mémoires de Mademoiselle Mars, immense actrice quicomptait parmi ses intimes. Il invite dans cette lettre son correspondant à se rendre au domicile de la comédienne avec Alexandre Dumas pour yétudier sa correspondance. "Mon cher ami, Hier soir à cinq heures j'ai appris une nouvelle si triste qu'elle a influé subitement sur ma santé ; j'ai combattu vainement cette impression, on m'a tant tourné le sang que je viens d'appeler un médecin. Il m'a fait une ordonnant indiquant 3 mois de régime, excusez du peu ! [...] Soyez donc allez bon vous deux Dumas pour venir demain relever dans les lettres de Melle Mars ce qui sera utile [...] - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 87237

‎Romain ROLLAND‎

‎" l'important est de bien savoir ce qui, dans l'ouvrage, est de Carpani, et ce qui est de Stendhal..." Lettre autographe datée et signée à propos d'une préface qu'il doit écrire et qui concerne Stendhal et la musique‎

‎S. n. | Schönbrunn 12 Septembre 1913 | 13.50 x 20.50 cm | une page et demie sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe datée et signée de Romain Rolland, 21 lignes à l'encre bleue, écrite depuis Villeneuve Schönbrunn. Pliure inhérente à l'envoi postal, petites rousseurs sans gravité. Romain Rolland réclame des informations relatives à bonne écriture de la préface qu'on lui demande : "J'ai bien reçu les épreuves du volume, et je les ai lues. Il me manque encore les notes, qui me seront le plus nécessaires..." Il donne son adresse parisienne du boulevard du Montparnasse et avertit son correspondant qu'il voyagera quelques jours encore : "Je quitte Schoenbrunn, demain, et je ne saurais donner d'adresse stable, pour une quinzaine de jours." avant de s'atteler à la tâche stendhalienne : "Pourriez-vous me communiquer le premier volume paru des oeuvres de Stendhal ? Cela me guidera un peu." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 87273

‎Guy de MAUPASSANT‎

‎"Je vous enverrai moi-même prochainement un nouveau volume "Miss Harriet" Lettre autographe datée et signée adressée au critique Vittorio Pica‎

‎Cannes 10 Mars 1884 | 11 x 18 cm | une feuille + une enveloppe‎

‎Lettre autographe datée et signée de Guy de Maupassant, au critique Vittorio Pica. 21 lignes à l'encre noire sur une page d'un bifeuillet. Enveloppe jointe sur laquelle Guy de Maupassant a ajouté ces mots : "En cas d'absence faire suivre à Rome Bureaux de la Fanfulla della Domenica." Pli horizontal inhérent à l'envoi postal. Guy de Maupassant voyage beaucoup et reste quelques jours à Cannes où il a reçu la dernière missive de Vittorio Pica : "Je reçois à Cannes aujourd'hui votre carte postale qui a fait je ne sais quel voyage à ma recherche. J'ai beaucoup erré d'ailleurs..." Il est touché par les compliments admiratifs que lui adresse son correspondant : "Merci pour les choses aimables que vous me dites. J'écris à mon éditeur de vous adresser les "Contes de la Bécasse." et ne manquera pas de lui envoyer son prochain ouvrage :"Je vous enverrai moi-même prochainement un nouveau volume "Miss Harriet". * Critique d'art d'origine napolitaine, Pica s'intéresse très tôt aux mouvements naturalistes et symbolistes français : "Curieux de tous les mouvements d'avant-garde, il s'était d'abord occupé des naturalistes - il a entretenu des rapports suivis avec Maupassant, Huysmans et Zola -, ensuite il s'intéressa aux symbolistes, à Mallarmé et à Verlaine surtout, auxquels il a consacré des études d'une justesse admirable" (Petralia, Bibliographiede Rimbaud en Italie cit., p. 37). Collaborateur des plus prestigieuses revues nationaleset internationales de tendance moderniste, il est l'un des premiers fondateursde la Biennale de Venise, dont il sera le secrétaire général de 1920 à 1926. Précieuse réponse de l'écrivain à la signature chantournée, adressée à un admirateur de son oeuvre. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 87274

‎Jacques MESRINE‎

‎"...Enfin cela est un gros poids d'enlevé pour toi. Tu te retrouveras chez toi dans un décor que tu as aimé" Lettre d'amour autographe datée et signée de Jacques Mesrine écrite depuis la prison de Fleury-Mérogis et adressée à sa compagne Jeanne Schneider pour qui il vient de trouver un logement après sa prochaine libération‎

‎Fleury-Mérogis 21 Septembre 1976 | 21 x 29.50 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du mardi 21 septembre1976, 68 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Une pliure horizontale inhérente à la mise sous pli, une petite déchirure en marge droite de la missive au niveau de la pliure. Jacques Mesrine, alors incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis, s'est arrangé avec sa mère pour qu'elle cède, à son départ de la région parisienne, son appartement de Clichy, à Jeanne Schneider après sa possible liberté provisoire : "J'ai eu un très agréable parloir avec maman. J'ai au moins une bonne nouvelle à t'annoncer. Pour Clichy c'est d'accord... Comme elle va vivre presque tout le temps à la montagne tu auras l'appartement pour toi. Je paierai le loyer. Elle a tout de suite dit d'accord après mon explication... [...] Je me doute de ta joie, de savoir que tu pourras vivre à Clichy - si près de notre papy... toujours présent de par l'amour que nous avons pour lui. Je suis certain que cette petite nouvelle te remonte le moral." Sa fille Sabrina l'inquiète et il pressent qu'il devra se montrer sévère vis à vis de ses écarts de conduite :"De Sabrina rien ! Il y a une chance pour qu'actuellement elle me prépare un "douze" je ne peux t'en parler sur lettre... mais j'ai l'impression que la puce me ment sur certaines choses... elle prend peut-être une route où il va me falloir la plus grande fermeté. J'ai demandé à maman de vérifier si elle va bien à l'école." Des nouvelles de son "filleul" le célèbre braqueur Jean-Charles Willoquet, avec qui il organisa son évasion de la prison de la Santé où ils s'étaient connus, le rendent plus fier : "J'ai reçu la photo du plus jeune détenu de France à savoir mon filleul "Willy Willoquet" dans sa cour de promenade. c'est émouvant et triste à la fois !" La situation de son jeune protégé coupé de tout contact avec ses proches et les gens qui l'aiment, lui rappelle sa propre situation personnelle et les avanies de l'existence isolée d'un prisonnier : "Je me demande comment va réagir Martine quand on va lui enlever ? Enfin c'est le destin qu'elle a choisi et accepté. Elle paie cher le prix de l'amour... Vous le payez toutes "très cher"..." Afin de vite effacer cette morose et implacable vérité, Jacques Mesrine plonge dans l'humour potache et se moque affectueusement des défauts physiques de son amour : "J'espère que la bonne nouvelle va te rendre ton sourire. eh ! la mémé... boutons sur la gueule... ou pas ! Je t'adore... il ne fallait pas flirter avec "voyou" ! C'est lui qui t'as passé cela (sic) nanou d'amour, ton viejo pirate monte à l'abordage de tes lèvres.. et... !! tu coules ! " Rare et très belle lettre de Jacques Mesrine dans laquelle il fait montre de toute l'intense affection qu'il porte à sa compagne et des forts sentiments dont il entoure les gens qu'il aime. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 87298

‎Léon BLUM‎

‎"Le pays se sauvera lui-même. Il sauvera la Liberté. Il sauvera la Paix" Manuscrit autographe signé‎

‎s. d. [1948] | 21 x 27 cm | quatre feuillets‎

‎Manuscrit autographe signé intitulé "A Compiègne et au Palais Bourbon" de Léon Blum, 3 pages et demi à l'encre bleue, au verso de quatre feuillets à en-tête du journal Le Populaire (Organe central du Parti Socialiste S.F.I.O). Nombreux passages biffés et réécrits à l'encre noire. Trace de pli horizontal sur chaque feuillet, notes d'un précédent bibliographe au crayon en tête du premier feuillet. L'article est paru dans le quotidienLe Populaire le9 mars 1948. Belle et virulente diatribe de Léon Blum, à l'issue du discours de Compiègne du général De Gaulle, dénonçant ses manuvres vers un «Etat fort». Il dresse un tableau plein d'espérancede la réconciliation allemande, la construction européenne, ainsi que du plan Marshall bientôt ratifié - dont il avait été le grand négociateur. Le 7 mars 1948, le général qui venait de fonder le Rassemblement du Peuple Français, fut invité par le nouveau maire Jean Legendre, rallié au RPF. A un moment charnière de tensions internationales,devant plusieurs dizaines de milliers de personnes rassemblées place du château, De Gaulle appela les Français à se rassembler pour refonder la IVe République et les pays libres à s'unir contre le communisme, au lendemain du « coup de Prague ». Restant écarté du pouvoir, il entama alors sa traversée du désert jusqu'à son retour en 1958, à la faveur de la crise algérienne, où sombra la faible IVe République. Ayant mis en place les fondements de cette même République, Blum réprouve dans ces pages la remise en cause par De Gaulle des institutions parlementaires - alors même que ses propres députés gaullistes entravent les débats à l'assemblée. Il oppose au discours catastrophiste du général une vision optimiste de la reconstruction européenne et internationale, persuadé de la grande résilience de la nation française et confiant en ses institutions. «Chose curieuse, c'est la presse gaulliste qui attendait le discours de Compiègne avec la curiositéet l'impatience la plus marquées. [...] En fin de compte, le discours de Compiègne n'a apporté rien de neuf. Il a fait entendre que toutes ses mesures étaient arrêtées, et que sans doute aussi ses hommes étaient choisis. Il a déclaré que la situation était trop critique, en France, en Europe et dans le monde, pour permettre qu'on différât davantage. Mais il a persisté cependant à affirmer - c'est du moins ainsi que j'interprète un texte volontairement obscur [biffé: ambigu] - qu'il ne gouvernerait pas dans le cadre des institutions présentes [biffé: anciennes], et qu'il n'accepterait qu'un pouvoir taillé à sa mesure [...] Rien de bon ne peut en sortir, a-t-il conclu; il n'est que temps de tirer la France de ce marécage pour l'installer sur le sol ferme et salubre de l'Etat fort. Tout cela va fort bien. Seulement à l'heure même où le général prononçait contre les partis et les institutions parlementaires le réquisitoire altier, l'Assemblée nationale siégeait au Palais Bourbon. Elle promouvait l'examen des propositions relatives au prélèvement René Mayer. Et là, on voyait la coalition du parti gaulliste, avec ces mêmes «séparatistes» que le discours de Compiègne dénonçait comme des traîtres, s'étaler avec une impudence plus scandaleuse de jamais [...] Dénoncer l'impuissance parlementaire tout en l'organisant, stigmatiser la malfaisance et l'immoralité des partis tout en en fournissant l'exemple éhonté, c'est une attitude commode, mais qui brave par trop violemment le bon sens et l'honnêteté. [...] Certes, la situation intérieure est sérieuse, et la situation internationale ne l'est pas moins. Mais le redoutable hiver s'achève, le ravitaillement s'améliore. La tendance s'améliore vers la baisse des produits alimentaires s'accentue et s'accentuera dès que le courant parti des Etats-Unis aura atteint l'Europe. A Londres, pour la première fois, des possibilités d'accord sont apparues pour les problèmes allemands, même sur les Réparations, comme j'essaierai de le montrer à Charles Ronsac. A Bruxelles, Grande-Br‎

Bookseller reference : 87358

‎Romain ROLLAND‎

‎Lettre autographe datée et signée à propos d'une conférence sur Paul Langevin‎

‎S. n. | Villeneuve (Canton de Vaud) 22 Janvier 1937 | 14 x 21.50 cm | une page‎

‎Lettre autographe datée et signée de Romain Rolland, 9 lignes à l'encre noire, écrite depuis sa villa Olga de Villeneuve dans le Canton de Vaud. Pliure inhérente à l'envoi postal. "Villeneuve (Vaud) Villa Olga, 22 janvier 1937. Cher camarade et ami. En hâte, je vous adresse ces quelques lignes pour notre réunion de dimanche 24, en l'honneur de notre cher Paul Langevin. Cordialement à vous. Romain Rolland." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 87387

‎COLETTE‎

‎"Mais Claude, j'ai eu 78 ans, sonnés, c'est le cas de le dire, le 28 janvier" Lettre autographe signée adressée à son ami Claude Farrère‎

‎Paris 18 Mars 1951 | 13.50 x 21 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée de Colette adressée à son ami Claude Farrère, depuis son domicile parisien du Palais-Royal, 31 lignes à l'encre noire sur son célèbre papier bleuté. Bien que sa santé soit vacillante, Colette tient à poursuivre leurs échanges épistolaires : "Ne m'interdis pas le plaisir de te répondre, grand Claude ! Je vis alitée (arthrite, jambes) Je suis sortie - une fois en voiture - une fois en 80 jours. Evidemment je préfèrerais ne pas souffrir, ou souffrir moins." et tente tout de même de se montrer optimiste et pragmatique : "Mais ma fenêtre est tournée vers le sud, sur le Jardin, sur le soleil, ai-je le droit de me plaindre ? Et puis j'ai épousé un saint. Alors ! " Elle questionne son ami à propos de son état de santé et de son humeur actuels : "Comment es-tu ? Ta lettre a oublié de me le dire. Recommence-la ! Ce sera ta punition" mais aussi à propos de son nouvel ouvrage : "Vite que j'ai ton nouveau livre ! Trois semaines c'est long." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Une date a été inscrite, probablement par Claude Farrère, au stylo rouge en angle supérieur droit de la missive, certainement celle de la réception de la missive. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 87641

‎Liane de POUGY‎

‎"Missy-Missou est revenue nous voir avec 2 amis. C'est bien elle-lui que vous avez vu à l'Opéra. Il ou elle eût été charmée de vous saluer mais ne vous as pas perçu." Lettre autographe datée adressée à Salomon Reinach notamment à propos des visites de son amie "Missy" Mathilde de Morny‎

‎Le Clos-Marie (Roscoff) 30 Août 1924 | 21 x 27.50 cm | 1 page recto verso‎

‎Lettre autographe datée de Liane de Pougy adressée à l'archéologue français, conservateur du musée de Saint-Germain et professeur d'histoire de l'art à l'École du Louvre,Salomon Reinach, 56 lignes rédigées à l'encre bleue sur un feuillet recto verso, écrite depuis sa propriété du Clos-Marie à Roscoff où la célèbre courtisane y séjourna jusqu'en 1926. Une petit déchirure en marge droite de la lettre et inhérente à la mise sous pli de la missive. Liane de Pougy n'a pas le temps de s'ennuyer dans sa propriété de Roscoff : "J'écris beaucoup dans mes cahiers fleuris, et je reçois des visites"où sa grande amie, Mathilde de Morny dite "Missy", célèbre Amazone du Tout-Paris, vient la voir: "Missy-Missou est revenue nous voir avec 2 amis. C'est bien elle-lui que vous avez vu à l'Opéra. Il ou elle eût été charmée de vous saluer mais ne vous as pas perçu. Il est reparti emmenant Max Jacob qui est déjà revenu." Liane de Pougy reçoit beaucoup de monde : "Nous attendons le jeune de Jacques de Maleisgne avec sa femme, son nègre, des animaux - des instruments, banjo, etc. Vous voyez qu'il y a de quoi s'occuper.",se plaint de sa santé tributaire des conditions météorologiques : "En plus de mes occupations, j'ai des douleurs alimentées par les pluies incessantes, cependant ce matin ma fenêtre est ouverte sur un paysage riant..." tout en appréciant, avec une certaine mélancolie, les beautés de la nature qui l'entourent : "Les rosiers poussent drus, leurs fleurs persistent, les grenouilles et les limaces sont heureuses, baveuses, et ne demandent plus de roi ! Les guêpes bourdonnent tristement, désenchantées de la saison ratée... et nous attendons l'hiver et ses feux, ses lumières, ses neiges, ses fourrures et tous ses artifices." Belle lettre de la célèbre courtisane, actrice et autrice Liane de Pougy relatant ses amitiés avec le Tous-Paris des Amazones. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 87768

‎François René de CHATEAUBRIAND‎

‎"le temps de planter est venu" Lettre autographe signée au mari d'Atala, filleule de Chateaubriand‎

‎Paris 14 mars 1827 | 16.20 x 19.30 cm | trois pages et demi sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée de François-René de Chateaubriand, datée de sa main du 14 mars 1827, 3 pages et demi à l'encre noire sur un bifeuillet, adressée à Michel-Augustin Varcollier. L'écrivain s'adresse ici au mari de sa filleule, Atala Stamaty-Varcollier, la première à porter le prénom de l'héroïne du roman qui le propulsa sur la scène littéraire en 1801.Chef de la Division des Beaux-Arts de la Préfecture de la Seine, Michel-Augustin Varcollier sert d'intermédiaire pour Chateaubriand dans l'entreprise d'aménagement des abords del'Infirmerie Marie-Thérèse, grand projet de sa femme Céleste,qui se donne pour mission d'accueillir les prêtres âgés et les nobles devenues veuves à la suite de la Révolution française. "Voilà, Monsieur, un billet de Madame de Chateaubriand pour M. de Chabrol c'est pour l'inviter à se trouver au conseil de Marie-Thérèse qui aura lieu mercredi prochain 21 du courant à 2 heures. M. de Chabrol avait eu la bonté de proposer vendredi de cette semaine mais il a été impossible de réunir MM. les Conseillers. pour ce jour-là. Ayez, Monsieur, la bonté d'expliquer cela à Monsieur de Chabrol. [...] J'ai obtenu, Monsieur, que le préfet de Police la permissionde placer des palissades le long de murs mitoyens. Maintenant il me faut une permission de M. le Préfet de Paris pour planter dans l'enceinte de ces palissades. Je vais faire comme si je l'avais déjà, car le temps de planter est venu. Je ne doute point de la continuation de l'obligeance de M. le Préfet. Il y a encore, pour achever les travaux de la treillesur mon petit boulevart [sic] à donner deux couchesde peinture auxbarrières. Je me recommande à M. de Fresnes pour l'achèvement de ce grand ouvrage. Je dois le remercier ainsi que vous, Monsieur, de toutes les bontés qu'on a bien voulu avoir pour moi." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 87771

‎Emile STRAUS - Marc MOUCLIER‎

‎Carte postale autographe adressée à Marc Mouclier et enrichie d'un dessin original représentant une tête d'auvergnat‎

‎Verlag von Fr. Schardt | Nuremberg s.d. (ca 1899) | 9 x 14 cm | Une feuille‎

‎Carte postale autographe adressée par Emile Straus à Marc Mouclier : "Ami Marc, voici mon adresse : Casino de Vic-sur-Sère Cantal. Vous écrirai dès que installé. Bonne amitiés. Emile Straus." La carte postale est enrichie d'un dessin original représentant une tête d'Auvergnat. Le dessin est légendé "Un auvergnat". Grand passionné d'art épistolaire, Emile Straus fondera en 1899 La Carte postale illustrée, bulletin de liaison de l'association qu'il venait de lancer, l'International Poste-Carte Club. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 87773

‎Paul MORAND‎

‎Billet autographe daté et signé‎

‎S. n. | Perriers-sur-Andelle 11 Septembre 1927 | 13 x 20 cm | une feuille‎

‎Billet autographe daté et signéde Paul Morand à un directeur de revue, 9 lignes à l'encre noire. "11/9/27 Cher monsieur, ci-joint l'article. Je vous remercie bien pour les 500frs. Votre fidèle Morand. Adresse : Manoir de Trianel Perriers-sur-Andelle Eure." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 87839

‎André BRETON‎

‎"Ecris tout ce qui te passe par la fenêtre" Manuscrit préparatoire autographe en hommage à Lise Deharme‎

‎s.d. (1953) | 22.30 x 27.60 cm | un feuillet manuscrit et un feuillet tapuscrit‎

‎| "Ecris tout ce qui te passe par la fenêtre" disaitLise| Manuscrit préparatoire autographe d'André Breton pour la préface du catalogue de vente de la collection Lise Deharme.Une demi page manuscrite à l'encre noire, et une demi page tapuscrite avec des corrections manuscrites, chacune au verso d'un feuillet à en-tête "A l'étoile scellée / Rue du Pré-Aux-Clercs - Paris VIIe". Précieux manuscrit de travail d'André Breton, abondamment biffé avec de nombreuses variantes. Le père du Surréalisme signe ici la préface de la vente deslivres surréalistes et tableaux modernes d'une grande protagoniste du mouvement : la romancière Lise Deharme. La vente eut lieu à l'hôtel Drouot le 6 mars 1953, sous le marteau de Maurice Rheims. Joint au manuscrit, figure le tapuscrit du texte, avec les toutes dernières corrections de Breton à l'encre noire. *** Lise Deharme et Breton s'étaient rencontrés en 1924, année de publication du Manifeste du surréalisme. Elle fascina Breton qui en fit une égérie du mouvement et un véritable symbole de la révolution surréaliste. Deharme fut immortalisée dans Nadja et entretint une relation complexe et fusionnelle avec l'écrivain tout au long de sa vie. Breton lui rend ici hommage à travers cette préface, noircie de repentirs et maintes fois retravaillée : par cette présentation "il signe une manière de reconnaissance de dette à l'égard de celle qui lui avait offert le gant deNadja" (Association André Breton). " Ce qui va se disperser ici, soit dit que pour quelques-uns c'est un peu du trésor du temps. De la manne où nous puisons de quoi nous faire cette coquille_ le mobilier au sens très large où le conditionne aussi bien le choix des livres que des [parures] plantes ou des oiseaux. Si rares sont ceux qui, comme Lise Deharme, ont su extraire ce qui est électivement fait pour eux tant de l'intérieur [extérieur] que l'extérieur [intérieur]. "Au pays qui te ressemble", n'est-ce pas dont a parlé Baudelaire ? Et l'on retrouve sa mélancolieà voir, au vent, filer comme graines [filer au vent comme un chardon] ces choses que tant de discernement passionnel avait réunies comme si, autour de celle qui s'en entourait, elles étaient venues obéissant à une loi d'attraction pure. Le goût poétique d'une époque en ce qu'il a de spécifique, a étincelé là comme nulle part. Qu'enparticulier il me soit permis de dire que [dans son caprice souverain, et ce qu'il exaltait du présent et retenait du passé]le surréalisme, à travers plusieurs d'entre nous, a vivement subi l'ascendant de ce caprice souverain. "Ecris tout ce qui te passe par la fenêtre" disait [dit] Lise et [ne songe plus aujourd'hui à rien garder pour soi, que le] voici qu'elle ajoute : ne garde rien que ce que tu tiens du murmure de source de cette année-làet du parful du Pot de mousse. Mais tout ce dont elle se sépare grâce à elle demeurera si chargé d'esprit que rien ne pourra l'éteindre dans sa gravitation vers d'autres destinées" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 87851

‎Maurice BLANCHOT‎

‎" être au plus près de chacun, dans la pensée "communiste", là où tout souffre, tout se reconnait, se découvre" Bristol autographe daté et signé adressé à sa soeur Marguerite Blanchot‎

‎S. n. | s. l. 11 Décembre 1969 | 10 x 7.50 cm | une feuille + une enveloppe‎

‎Bristol autographe daté et signéde Maurice Blanchot à sa soeur Marguerite, 12 lignes à l'encre noire. Enveloppe manuscrite jointe. "Cher marg, voici donc des paroles comme testamentaires, accueille-les non comme venant de moi, mais d'une recherche qui a, par hasard, et sans mérite ni démérite, passée par moi qui m'y suis soumis comme j'ai pu, qu'est-ce qui importe finalement ? être au plus près de chacun, dans la pensée "communiste", là où tout souffre, tout se reconnait, se découvre, être en ce coeur pour chacun, pour tous. Avec toute mon affection. Maurice." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 87858

‎Maurice BLANCHOT‎

‎Bristol autographe adressé à sa nièce Annick Blanchot‎

‎S. n. | s. l. s.d. (ca 1965) | 10 x 7.50 cm | une feuille + une enveloppe‎

‎Bristol autographe de Maurice Blanchot à sa nièce Annick, 5 lignes à l'encre noire. Enveloppe manuscrite jointe. "Pour Annick (sur l'enveloppe), ce livre ne t'apportera rien de consolant, mais du moins reçois-le comme le témoignage de mon affection qui ne te manquera pas, aussi longtemps que vivre sera possible - et peut-être, au-delà, par le souvenir." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 87859

‎Robert de MONTESQUIOU‎

‎"Enfin... je pardonne à vous..." Bristol autographe signé adressé à une amie‎

‎S. n. | s. l. 1910 | 18 x 11.50 cm | une feuille recto verso‎

‎Bristol autographe signé du comte dandy, 9 lignes écrites à l'encre noire, adressée à une amie sur une feuille cartonnée : "Chère amie, C'était donc pour "Femina ! " Je devrais vous en vouloir, moi qui avais prononcé, contre ce lieu, les formules exécratoires ! Enfin... je pardonne, à vous ! A vous Robert de M. 910." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 87879

‎Jérôme & Jean THARAUD‎

‎"Il n'était pas possible de parler de notre volume avec plus d'intelligence et de grâce" Lettre autographe datée et signée de remerciement pour un article élogieux‎

‎Versailles 7 Janvier 1938 | 13.50 x 18 cm | une page et demi sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe datée et signée de l'un des frères Tharaud adressée depuis son domicile versaillais, 14 lignes à l'encre violette sur un double feuillet, à un critique littéraire pour sa recension favorable de leur dernier ouvrage : "Mon cher ami quel ravissant article et qu'il nous fait plaisir. Il n'était pas possible de parler de notre volume avec plus d'intelligence et de grâce. Nous vous en remercions de tout coeur..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 87921

‎Prince Georges GHIKA - (René-Louis DOYON)‎

‎"Isabelle Eberhardt ! ah ! l'avons-nous lue et relue..." Lettre autographe signée probablement adressée à René-Louis Doyon concernant sa biographie d'Isabelle Eberhardt‎

‎Paris s.d. (ca 1944) | 13.50 x 18 cm | deux pages et demi sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée du prince Georges Ghilka, 31 lignes à l'encre noire sur un double feuillet à en-tête de l'hôtel Majestic à Paris, probablement adressée à René-Louis Doyon qui a consacré, en 1944, une biographie à IsabelleEberhardt intitulée "Au pays des sables,Isabelle Eberhardt". Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Le prince Georges issu de la maison Ghika, famille princière de Roumanie d'origine albanaise, épousa à Paris en 1910 l'Amazone la plus célèbre du Tout-Paris Liane de Pougy. René-Louis Doyon a envoyé son ouvrage à son ami le prince qui l'en remercie : "Nous avons lu votre livre et c'était délicieux comme une causerie avec vous, une causerie qui emporte dans ces pays aimés du soleil et d'Isbelle Eberhardt que vous vous plûtes à citer... Merci encore pour ce grand plaisir que vous nous avez donné." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 87922

‎Anna-Élisabeth, Comtesse de NOAILLES‎

‎"J'observai avec crainte et curiosité ce visage qu'une gloire dangereuse éclairait à travers la tristesse " Admirative lettre autographe datée et signée à propos de sa rencontre avec Pierre Louÿs et de ses ouvrages‎

‎Paris 23 Juin 1925 | 27 x 21 cm | une page recto verso‎

‎Bettre autographe datée et signée de la comtesse de Noailles, 34 lignes à l'encre noire, dans laquelle elle se remémore sa découverte de Pierre Louÿs. Pliures inhérentes à la mise sous pli. Anna de Noailles est encore stupéfaite de sa première et marquante rencontre avec le sulfureux écrivain : "J'ai rencontré il y a vingt-cinq ans, chez des amis, un jeune homme silencieux, qui ne riait pas, dont le regard était à la fois distrait et obstiné. C'était Pierre Louÿs... Jeune fille, je n'avais pu lire Aphrodite et les Chansons de Bilitis qu'en dérobant et en replaçant les livres dans la bibliothèque de mon frère." Elle fut bientôt subjuguée par la lecture de La femme et le pantin : "Peu de temps après, le roman espagnolLa femme et le pantin m'arriva. Cet excès de passion, de jalousie, de taquinerie voluptueuse, ce bagne de l'amour n'a pas cessé de m'éblouir..." mais aussi terrifiée : "... on retrouve le même goût de poivre det d'oeillet dans un conte où une femme rieuse tue son amant en lui enfonçant dans le coeur, à travers la persienne qui sépare la chambre de la rue, un couteau dont l'auteur dépeint miraculeusement le mortel trajet..." Elle achève sa dithyrambique missive par cet splendide aveu : "Tout ce que les journaux ont publié de Pierre Louÿs depuis sa mort - études, critiques, confidences, lettres et poèmes m'onr paru resplendir d'une classique et absolue beauté..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 87970

‎André MALRAUX‎

‎Carte de visite sur laquelle André Malraux a ajouté quelques mots de remerciements à son amie Minka Strauss‎

‎s. n. | s. l. 1973 | 13.50 x 9 cm | une feuille‎

‎Carte de visite imprimée sur laquelle André Malraux a ajouté, au stylo bille bleu, ces quelques mots pour son amie Minka Strauss : "Merci chère Minka, de votre charmante (et utile) attention. Mes amitiés à K.H., je vous prie, et mes affectueux hommages." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 87972

‎André MALRAUX‎

‎Carte de visite sur laquelle André Malraux a ajouté quelques mots de remerciements à son amie Minka Strauss‎

‎s. n. | s. l. 1973 | 13.50 x 9 cm | une feuille‎

‎Carte de visite imprimée et signée sur laquelle André Malraux a ajouté, au stylo bille noir, ces quelques mots pour son amie Minka Strauss : "Tous mes remerciements, chère Minka, pour les pâtures. Je vous envoie aussi un petit cadeau bibliophilique. Bien affectueusement." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 87973

‎André MALRAUX - Sophie de VILMORIN‎

‎Carte postale manuscrite enrichie de la signature d'André Malraux écrite depuis Delhi à leurs amis Minka et Karl Hans Strauss‎

‎s. n. | s. l. 20 Avril 1973 | 15 x 10 cm | une feuille‎

‎Carte postale manuscrite enrichie de la signature d'André Malraux écrite depuis Delhi à leurs amis Minka et Karl Hans Strauss, 12 lignes au stylo bille bleu. La carte postale représente une vue du Taj Mahal. "Chers amis, nous faisons un voyage admirable et voyons mille merveilles. André va très bien. Nous partirons demain pour le Bangla Desh et le Népal..." Séparé de sa femme Madeleine à la fin des années 60, André Malraux noue une seconde relation avec l'écrivain Louise de Vilmorin et s'installe avec elle dans lechâteau de VilmorinàVerrières-le-Buisson. Après la disparition de cette dernière, le26 décembre 1969, André Malrauxcontinue à habiter au château en compagnie de la nièce de Louise, Sophie de Vilmorin, qui deviendra sa dernière compagne et qui s'occupera de lui jusqu'à sa mort survenue le23 novembre 1976. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 87974

‎André MALRAUX - Sophie de VILMORIN‎

‎Carte postale manuscrite enrichie de la signature d'André Malraux écrite depuis Bombay à leurs amis Minka et Karl Hans Strauss‎

‎s. n. | s. l. 27 Novembre 1974 | 15 x 10 cm | une feuille‎

‎Carte postale manuscrite enrichie de la signature d'André Malraux écrite depuis Bombay à leurs amis Minka et Karl Hans Strauss, 13 lignes au stylo bille bleu. La carte postale représente une reproduction de sculpure hindoue. "Chers amis, que c'était beau ! Nous vous embrassons affectueusement, Sophie..." Séparé de sa femme Madeleine à la fin des années 60, André Malraux noue une seconde relation avec l'écrivain Louise de Vilmorin et s'installe avec elle dans lechâteau de VilmorinàVerrières-le-Buisson. Après la disparition de cette dernière, le26 décembre 1969, André Malrauxcontinue à habiter au château en compagnie de la nièce de Louise, Sophie de Vilmorin, qui deviendra sa dernière compagne et qui s'occupera de lui jusqu'à sa mort survenue le23 novembre 1976. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 87999

‎André MALRAUX‎

‎Carte de visite manuscrite à son amie Minka Strauss‎

‎s. n. | s. l. s.d. (ca 1974) | 13.50 x 8.50 cm | une feuille‎

‎Carte de visite imprimée d'André Malraux sur lequel il a ajouté ces quelques mots à l'attention de son amie Minka Strauss : "Tous mes regrets affectueux, chère Minka, mais je n'aurais pas pu aller jusqu'à votre ascenseur..." Bel exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 88006

‎Jean COCTEAU‎

‎"J'accepte d'être en secret mis à ma place et, publiquement, remis à ma place." Lettre autographe signée, exceptionnelle préfiguration de son épitaphe‎

‎Saint-Jean-Cap-Ferrat 29 Août 1953 | 21 x 27 cm | une page‎

‎Lettre autographe datée et signée de Jean Cocteau, 26 lignes à l'encre bleue, à Olivier Quéant, rédacteur de la revue Plaisir de France, adressée depuis la villa Santo-Sospir. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Quéant, journaliste et notamment rédacteur de la revue Plaisir de France, entretint une belle correspondance amicale et littéraire avec l'écrivain. Il livra notamment une élogieuse critique d'Antigone à sa création en 1944: "depuisRacine, l'on avait rien écrit d'aussi beau, d'aussi grand et d'aussi profondément humain" (L'Illustration). Jean Cocteau, au crépuscule de sa vie, s'insurge et se plaint de son rôle effacé et seulement symbolique dans le théâtre français des années 1950. La seconde phrase de cette lettre sera reprise quasimentmot pour motdans les célèbres vers de son plus long poèmeRequiem(1962): "Il est juste qu'on m'envisage / Après m'avoir dévisagé" qui lui servira également d'épitaphe. Malgré les reconnaissances officielles, Cocteau se sentira jusqu'à sa mort "méconnu, inconnu, invisible" (Jean Cocteau sur le fil du siècle, 2003) - un mal-être magistralement exprimé à travers ces lignes. "Voilà plusieurs années que j'accepte d'être en secret mis à ma place et, publiquement remis à ma place. Bref de n'être pas envisagé mais dévisagé. Il est beau de recevoir des lettres "retournées" où Anouilh me dit "Sans vos pièces je n'aurais pas écrit une ligne des miennes" et Giraudoux "Rilke avait raison. Nos figures blanches à côté du hâle de tes séjours dans l'antiquité." Il est beau d'être comme le Pisanelle - enterré sous les roses [...]" Intéressante et touchante missive de Cocteau, à la graphie désordonnée et furieuse, se tordant et s'étirant à la manière d'un calligramme. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 88024

‎André MALRAUX‎

‎Carte de visite sur laquelle André Malraux a ajouté quelques mots de remerciements à ses amis Minka et Karl Hans Strauss‎

‎s. n. | s. l. 1973 | 13.50 x 9 cm | une feuille‎

‎Carte de visite imprimée sur laquelle André Malraux a ajouté, au stylo bille bleu, ces quelques mots pour ses amis Minka et Karl HansStrauss : "Je suis touché, chers amis, de la part affectueuse que vous prenez à mon chagrin... Et que dire d'autre ?..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 88071

‎Mathurin MEHEUT‎

‎Carte postale manuscrite adressée à son ami Auguste Dupouy depuis l'Ile de Sein‎

‎s. n. | Île-de-Sein s.d. (ca 1930) | 14 x 9 cm | une feuille‎

‎Carte postale manuscrite signée adressée à l'écrivain, journaliste et critique d'art Auguste Dupouy, 15 lignes à l'encre noire. La carte postale représente une vue de la pointe du Raz. "Nous pensons souvent à vous en ces beaux pays." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 88097

‎Alphonse ALLAIS‎

‎"Et bien, envoie-moi le n° du Figaro illustré d'il y a un mois ou deux, où il y avait des choses de Toulouse-Lautrec..." Lettre autographe signée‎

‎s. n. | Honfleur s.d. (ca 1895) | 14 x 22 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe signée adressée à un ami journaliste au Figaro illustré, 28 lignes à l'encre noire. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, un manque en angle supérieur de la missive sans aucune atteinte au texte. Alphonse Allais doit rendre service à son ami : "Un peu de patience, mon cher Abel, un peu de patience. Sitôt rentré à Paris, ma première démarche sera pour ton parapluie que je choisirai en soir gorge-pigeon et manche d'argent. " ; il se permet donc de solliciter également la gentillesse de son correspondant :"Et bien, envoie-moi le n° du Figaro illustré d'il y a un mois ou deux, où il y avait des choses de Toulouse-Lautrec..." Il achève sa lettre par un sentencieux : "Donne-moi ta main loyale que je la serre. Ton Alphonse Allais... Bonjour aux amis." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 88099

‎Anatole FRANCE‎

‎"Travaillez, travaillons de concert à la paix du monde" Manuscrit autographe signé abondamment corrigé‎

‎Londres 12 décembre 1913 | 20 x 25.50 cm | en feuillets‎

‎Manuscrit autographe complet d'Anatole France, 7 pages à l'encre noire sur 7 feuillets et une note autographe signée sur un bifeuillet. 2 feuillets fendus au niveau du pli horizontal sans atteinte au texte, dernier feuillet renforcé au dos. Discours complet et abondamment corrigé d'Anatole France, à l'occasion d'unbanquet donné en son honneur à Londres. Le futur Prix Nobel de Littérature livre un superbe appel à la paix entre les nations et une ode à l'Angleterre, moins d'un an avant la Première Guerre mondiale. L'écrivain a offert ce manuscrit en l'accompagnant d'une note signée: «Gardez, cher confrère et ami, gardez ce chiffon de papier s'il a quelque prix pour vous. Anatole France Londres, le 12 décembre 1913 ». * Le biographe anglais d'Anatole France a assisté à cette allocution de l'écrivain, qui préfigurait la nécessité absolue du soutien entre la France et l'Angleterre: «En décembre 1913, le Maître a effectué une brève mais mémorable visite dans ce pays. L'événement central de son séjour à Londres fut le banquet donné en son honneur à l'hôtel Savoy. À cette occasion, il fut apparemment décidé, dans les cercles éloignés et exaltés où de telles décisions sont prises, que le socialiste devait être ignoré (son tour devait venir plus tard, avec les Fabiens), mais que l'honneur pouvait et devait être rendu à l'homme de génie, l'homme de lettres le plus en vue de l'époque. La fête fut donc présidée par un pair, feu Lord Redesdale, lui-même écrivain de talent. La compagnie était nombreuse et distinguée. [...] Monsieur France, bien qu'il soit un orateur inimitable, n'est pas un conférencier et, à cette occasion, il a lu son discours. Tout ce dont je me souviens aujourd'hui, c'est de la musique riche et délibérée de la voix qui l'a prononcé, et des mots qu'il a répétés avec une étrange insistance : Travaillons de concert à la paix du monde'. C'était en décembre 1913. L'exhortation, ainsi répétée, semblait déjà à l'époque chargée d'une signification sinistre, et aujourd'hui, en repensant aux années d'horreur qui allaient bientôt suivre, on se demande si ce vieil homme aux yeux étranges et impénétrables et à la voix musicale et mélancolique n'avait pas en quelque sorte vu l'ombre de la catastrophe à venir » (J. Lewis May, Anatole France, the man and his work: an essay in critical biography, p. 98-99). Le manuscrit contient de nombreux passages biffés et réécrits, et montre la genèse de l'écriture de ce beau discours, dont voici des extraits: «M.M. Je ne suis pas bien sûr que je ne rêve pas. Accueilli avec cette cordialité splendide par tant d'hommes dont les noms, les uvres, la pensée représentent tant de grandeur, de forte et de beauté. [] Vos compatriotes durant 2 siècles ont donné des chefs-d'uvre de ce genre. Est-il besoin de rappeler Richardson et Fielding, Swift et Daniel Defoe, Walter Scott Dickens et Thackeray, George Elliott [] le roman est en Angleterre dans son sol de prédilection comme la pomme en Normandie et l'orange à Valence. Pourquoi? Il faut pour le dire en un gros volume ou un seul mot. Hé! bien disons-le en un mot. Ce mot Lord Redesdale nous l'a fait pressentir. C'est que le roman est intime cordial et familier par nature et que l'anglais à l'esprit familier, intime et cordial. Messieurs je ne rêve pas: c'est un banquet, je vois briller les coupes et les visages bienveillants des convives. Et j'arrive à comprendre pourquoi vous m'y avez convié. Je suis pour vous un symbole, une allégorie. Je représente à cette table les lettrés français comme aux fêtes de la Révolution française la citoyenne Momoro représentait la déesse raison. Sans être déesse ni spécialement raisonnable, cette idée me met à l'aise et je ne vous chicanerai pas trop sur le choix de votre symbole. Je me dis que peut-être ne vous a-t-il pas déplu de faire asseoir à votre table un français qui, ayant la faiblesse d'écrire, eut du moins le mérite, que vous estimez fort, de ne jamais déguiser sa pensée. Et ce qui est infini‎

Bookseller reference : 88289

‎Michel MOHRT‎

‎"Vos essais aussi bien que vos articles de Combat, ont eu pour l'étudiant provincial que j'étais avant la guerre, une importance considérable..." [ACADEMIE FRANCAISE] Admirative lettre autographe signée adressée à Thierry Maulnier concernant sa candidature à l'Académie française‎

‎S.n. [Imprimerie universelle] | 28 Mars 1985 | 21 x 29.50 cm | 4 pages‎

‎Lettre autographe datée et signée de quatre pages de Michel Mohrt adressée à Thierry Maulnier, 69 lignes à l'encre bleue, évoquant notamment sa candidature à l'Académie française en remplacement du fauteuil vacant de Marcel Brion. Pliures centrales inhérentes à la mise sous pli. Présence d'un trombone permettant de maintenir ensemble les deux feuillets de la missive. * Après un premier essai infructueux en 1983, Michel Mohrt tente, en 1985, de devenir Immortel : "Je vous y rappelais qu'il y a deux ans, lors d'une première candidature, vous aviez bien voulu me recevoir à Versailles. Je n'ai pas osé une visite cette fois-ci, sachant que vous me connaissiez." Michel Mohrt considère Thierry Maulnier comme l'un de ses maîtres à penser : "Non seulement ces écrits politiques mais un ouvrage comme "l'Introduction à la poésie française" ont été pour moi des révélations. A côté du maître intéressant, vous étiez pour beaucoup de jeunes hommes de ma génération, un maître dont les idées nouvelles, "au delà du nationalisme", représentaient l'avenir." Au rique de ne pas être élu à l'Académie, Michel Mohrt répugne quelque peu à se livrer au jeu du lobbying auprès des membres de l'Institut : "Quelle que soit l'issue du vote académique qui, à mon déplaisir, a pris l'allure d'un affrontement avec un confrère du journal, que je juge absurde, je tenais à vous dire l'admiration que j'ai pour votre oeuvre." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 88379

‎Ginger ROGERS‎

‎"Your most gracious letter is in my hands and i cannot tell you how delighted its make me to read of your affection for my work..." Lettre autographe datée et signée adressée au célèbre collectionneur d'autographes Claude Armand‎

‎s. n. | New York 10 mars 1974 | 16 x 23.5 cm | Une page + une enveloppe‎

‎Lettre autographe datée et signée de Ginger Rogers adressée au grand collectionneur suisse Claude Armand, 20 lignes au feutre bleu rédigée depuis New York, Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, une légère trace de trombone en angle supérieur gauche de la missive, enveloppe jointe. La célèbre actrice et danseuse américaine remercie son admirateur pour sa lettre précédente dans laquelle il lui demandait une photographie dédicacée qu'elle est malheureusement dans l'incapacité de lui envoyer, n'étant pas à son domicile d'Eagle Point dans l'Oregon, mais en déplacement à New York : "Your most gracious letter is in my hands and i cannot tell you how delighted its make me to read of your affection for my work..." Ginger Rogers est très sensible à la louangeuse lettre Claude Armand : "Thank you so much for your good lettre. I shall keep it, always with warm good wishes." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 88399

‎David HAMILTON‎

‎Carte postale photographique signée par David Hamilton‎

‎s. n. | s. l. s. d. [1975] | 11.5 x 17 cm | Une photographie‎

‎Reproduction sous format de carte postale d'une photographie de David Hamilton représentant une femme nue de dos se regardant dans un miroir. En angle inférieur droit de la carte, signature manuscrite de David Hamilton au feutre noir. Bel exemplaire. Provenance : du fonds du grand collectionneur d'autographes Claude Armand. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 88405

‎Maurice GENEVOIX‎

‎Bristol autographe signé adressé au grand collectionneur Claude Armand‎

‎s. n. | Paris s. d. [1970] | 14 x 10.5 cm | Une feuille + une enveloppe‎

‎Bristol à en-tête du secrétariat perpétuel de l'Académie française sur lequel Maurice Genevoix a inscrit ces quelques mots : "Pour Claude Armand, avec mes voeux et mes amitiés. Maurice Genevoix." Maurice Genevoix occupa le poste de secrétaire perpétuel de l'Académie française d'octobre 1958 à janvier 1974. Bel exemplaire. Enveloppe, à en-tête de l'Institut de France et tapée à la machine, jointe. Provenance : du fonds du grand collectionneur d'autographes Claude Armand. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 88406

‎Tyrone POWER‎

‎Photographie signée par Tyrone Power‎

‎s. n. | s. l. s. d. [1950] | 12.5 x 18 cm | Une photographie‎

‎Photographie signée de Tyrone Power à l'encre violette. Bel exemplaire. Tampon imprimé de marchand londonien au verso du cliché. Provenance : du fonds du grand collectionneur d'autographes Claude Armand. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 88407

‎Moshe DAYAN‎

‎Photographie originale signée par Moshe Dayan‎

‎s. n. | 1971 | 9.5 x 14 cm | Une photographie + une enveloppe‎

‎Photographie originale en noir et blanc représentant Moshe Dayan de face regardant vers sa gauche. Enveloppe et un feuillet : "STATE OF ISRAEL with the compliments of The Minister of Defense" joints. Signature manuscrite de Moshe Dayan au stylo bille bleu en pied du portrait. Provenance : du fond du grand collectionneur d'autographes Claude Armand. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 88409

‎Andrian Grigorievitch NIKOLAÏEV‎

‎Photographie signée par le cosmonaute Andrian Grigorievitch Nikolaïev‎

‎s. n. | s. l. 1971 | 10.5 x 13 cm | Une photographie‎

‎Photographie originale en noir et blanc, tirée à 50 exemplaires numérotés, représentant Andrian Grigorievitch Nikolaïev lors de sa venue en Suisse en juillet 1971. Bel exemplaire. Tampons imprimés au verso du cliché identifiant le cosmonaute, sa date de venue en Suisse ; comportant également la numérotation du cliché (10/50) et mentionnant le nom de la "Boutique russe" à Genève. Signature manuscrite d'Andrian Grigorievitch Nikolaïev au feutre bleu en angle inférieur gauche du cliché. Andrian Grigorievitch Nikolaïev a fait partie du tout premier groupe de cosmonautes soviétiquessélectionnés enmars 1960, il est le troisième cosmonaute à se rendre dans l'espace. Sa venue en Suisse s'effectua après la réussite du programme spatial soviétique Soyouz 9 auquel participèrent Andrian Grigorievitch Nikolaïev et Vitali Sevastyanov. Provenance : du fonds du grand collectionneur d'autographes suisse Claude Armand. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 88412

‎Lionel HAMPTON‎

‎Carte postale photographie signée par Lionel Hampton‎

‎s. n. | s. l. s. d. [1970] | 15 x 22 cm | Une photographie‎

‎Carte postale photographique représentant Lionel Hampton dans les années 60-70 jouant du vibraphone. Bel exemplaire. Signature manuscrite de Lionel Hampton au feutre bleu au verso du cliché. Provenance : du fonds du grand collectionneur d'autographes Claude Armand. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 88413

‎Benny GOODMAN‎

‎Portrait photographique signé par Benny Goodman‎

‎s. n. | s. l. 1969 | 20.5 x 25.5 cm | Une photographie‎

‎Portrait photographique en noir et blanc représentant le célèbre jazzman Benny Goodman sa clarinette dans la main gauche. Bel exemplaire. Une coupure de presse relatant la disparition du musicien encollée au verso du cliché. Nous joignons l'enveloppe postale, aux initiales de Benny Goodman, sous laquelle a été expédiée la photographie. Un programme musical de Benny Goodman et son jazz band en représentation à Zürich en 1970 accompagne l'ensemble. Signature manuscrite de Benny Goodman au styllo bille bleu en angle supérieur gauche du cliché. Provenance : du fonds du grand collectionneur d'autographes Claude Armand. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 88418

‎Jacques de LACRETELLE‎

‎Lettre autographe datée et signée adressée à Claude Armand : "Continuez à aimer la lecture. La télévision ne l'a pas remplacée..."‎

‎s. n. | Paris août 1971 | 13.5 x 21 cm | Une page + une enveloppe‎

‎Lettre autographe datée et signée de Jacques de Lacretelle, 14 lignes à l'encre bleue à en-tête de l'Académie française, adressée au grand collectionneur d'autographes Claude Armand. Pliures inhérentes à la mise sous pli. Enveloppe jointe manuscrite jointe. Jacques de Lacretelle revient sur son amour des livres : "Je dois tout aux livres et au goût de l'analyse que j'en ai retiré." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 88419

‎Henri SALVADOR‎

‎Carte postale photographique dédiacée par Henri Salvador‎

‎s. n. | Paris s. d. [1965] | 10.5 x 14.5 cm | Une carte postale‎

‎Carte postale photorgaphique en noir et blanc représentant Henri Salavador souriant et son menton reposant dans sa main droite. Bel exemplaire. Envoi autographe signé d'Henri Salvador en coin supérieur gauche du cliché. Provenance : du fonds du grand collectionneur d'autographes Claude Armand. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 88420

‎Claude FRANÇOIS‎

‎Carte postale signée par Claude François‎

‎s. n. | s. l. s. d. [1970] | 10.5 x 15 cm | Une carte postale‎

‎Carte postale photographique en couleurs représentant Claude François. Bel exemplaire. Une coupure de presse a été encollée au verso qui comporte aussi des traces de colle. Signature manuscrite de Claude François au feutre noir accompagnée d'une petite fleur dessinée et du mot "bises". Provenance : du fonds du grand collectionneur d'autographes Claude Armand. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 88421

‎Johnny HALLYDAY‎

‎Carte postale photographique signée par Johnny Hallyday‎

‎s. n. | s. l. 1970 | 10 x 15 cm | Une photographie‎

‎Carte postale photographique en couleurs représentant Johnny Halliday une guitare dans la main droite en équilibre sur une lovomotive. Carte postale photographique des studios Philips. Discographie de Johnny Hallyday au verso de la carte. Signature manuscrite de Johnny Hallyday en marge supérieure gauche de la carte. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 88423

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