GIDE (André).
Feuillets d'automne. Précédés de quelques récents écrits.
Paris Mercure de France 1949 1 vol. broché in-12, broché, 283 pp.Édition collective, en partie originale [Naville 503]. Faisant faux bond à Gallimard, Gide rassemble chez son premier éditeur ce florilège de textes parus pour la plupart en revue : des souvenirs (« Jeunesse », « Ma mère », « Dindiki »), une dizaine d’hommages (de Conrad à Artaud), des articles critiques (sur Poussin, Goethe ou Rimbaud), des préfaces (Vol de nuit...) et enfin des interviews imaginaires, ultimes feuillets qui donnent leur titre au recueil, où Gide fait part de ses interrogations, alors qu’auréolé du prix Nobel mais affaibli, il sent la mort approcher. La dernière phrase du livre est comme un défi aux esprits religieux qui espèrent le trophée de sa conversion : « Que la vie de l’âme se prolonge par-delà la dissolution de la chair, il y a là, pour moi, de l’inadmissible, de l’impensable, et contre quoi proteste ma raison » (p. 279).Exemplaire numéroté sur vélin Lafuma, enrichi de 5 lettres autographes signées de Gide au directeur du Mercure de France, Paul Hartmann, (9 pages sur 7 ff. in-8, 2 enveloppes conservées, 20 janvier 1948 - 13 juin 1949) : l'écrivain souhaite apurer l'important avoir dont il dispose chez son ancien éditeur ("Heureux de l'état de mes Phynances") et il lui confie finalement la publication de ce recueil.
Bookseller reference : 94357
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GIDE (André).
Feuillets d'automne. Précédés de quelques récents écrits.
Paris Mercure de France 1949 1 vol. broché in-12, broché, 283 pp.Édition collective, en partie originale [Naville 503]. Faisant faux bond à Gallimard, Gide rassemble chez son premier éditeur ce florilège de textes parus pour la plupart en revue : des souvenirs (« Jeunesse », « Ma mère », « Dindiki »), une dizaine d’hommages (de Conrad à Artaud), des articles critiques (sur Poussin, Goethe ou Rimbaud), des préfaces (Vol de nuit...) et enfin des interviews imaginaires, ultimes feuillets qui donnent leur titre au recueil, où Gide fait part de ses interrogations, alors qu’auréolé du prix Nobel mais affaibli, il sent la mort approcher. La dernière phrase du livre est comme un défi aux esprits religieux qui espèrent le trophée de sa conversion : « Que la vie de l’âme se prolonge par-delà la dissolution de la chair, il y a là, pour moi, de l’inadmissible, de l’impensable, et contre quoi proteste ma raison » (p. 279).Exemplaire numéroté sur vélin Lafuma, enrichi de 5 lettres autographes signées de Gide au directeur du Mercure de France, Paul Hartmann, (9 pages sur 7 ff. in-8, 2 enveloppes conservées, 20 janvier 1948 - 13 juin 1949) : l'écrivain souhaite apurer l'important avoir dont il dispose chez son ancien éditeur ("Heureux de l'état de mes Phynances") et il lui confie finalement la publication de ce recueil.
Bookseller reference : 94357
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MALLARME (Stéphane).
Poème autographe signé adressé à Paule Gobillard.
1896 Carte de visite autographe signée "M" à son nom imprimé, s.d. [1896], avec enveloppe. Charmant quatrain en hommage à Paule Gobillard (1867-1946), peintre et nièce de Berthe Morisot. « Tors et gris comme apparaîtraitMiré parmi la source un sauleJe tremble un peu de mon portraitAvec Mademoiselle Paule ».Le poète fait allusion à une photographie prise par Degas de Paule Gobillard et lui posant devant le tableau "Jeune fille dans un jardin" d'Edouard Manet. Ce quatrain fait partie des "Vers de circonstance" recueillis par la fille de Mallarmé. « Je donnerais les vêpres magnifiques du Rêve, et leur or vierge, pour un quatrain, destiné à une tombe ou à un bonbon, qui fût réussi », écrivait Mallarmé, soulignant ainsi que l'écriture serait d'abord en quête de perfection formelle, en dépit des circonstances de sa création comme de ses destinataires. Superbe document, parfaitement conservé.
Bookseller reference : 96230
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MALLARME (Stéphane).
Poème autographe signé adressé à Paule Gobillard.
1896 Carte de visite autographe signée "M" à son nom imprimé, s.d. [1896], avec enveloppe. Charmant quatrain en hommage à Paule Gobillard (1867-1946), peintre et nièce de Berthe Morisot. « Tors et gris comme apparaîtraitMiré parmi la source un sauleJe tremble un peu de mon portraitAvec Mademoiselle Paule ».Le poète fait allusion à une photographie prise par Degas de Paule Gobillard et lui posant devant le tableau "Jeune fille dans un jardin" d'Edouard Manet. Ce quatrain fait partie des "Vers de circonstance" recueillis par la fille de Mallarmé. « Je donnerais les vêpres magnifiques du Rêve, et leur or vierge, pour un quatrain, destiné à une tombe ou à un bonbon, qui fût réussi », écrivait Mallarmé, soulignant ainsi que l'écriture serait d'abord en quête de perfection formelle, en dépit des circonstances de sa création comme de ses destinataires. Superbe document, parfaitement conservé.
Bookseller reference : 96230
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APOLLINAIRE (Guillaume).
Manuscrit autographe signé intitulé "Fumées".
1918 4 pages in-8 à l'encre, chacune contrecollée sur une feuille de format in-4. Manuscrit de travail, avec corrections et ratures, de cette chronique parue dans la rubrique "La Vie anecdotique" du Mercure de France (16 mars 1918). La pénurie de tabac qui sévit en France, conséquence de la crise de 1917, sert de prétexte à ce récit délibérément provocant d’inspiration sado-masochiste."Dans une ville d’Italie quelques années avant la guerre, un de ces Allemands enrichis et sadiques qui traduisaient leurs imaginations grossières et compliquées en décors d’une banalité splendide me fit demander d’aller voir ses livres, sa collection de fétiches d’Océanie et d’Afrique et ses tableaux de Gauguin. Cet homme, dont le nom importe peu, cherchait à rivaliser en raffinement avec ce qu’il avait entendu dire de certains Anglais et en goût avec ce qu’il savait des Français. Parmi ses tableaux, il y avait quelques faux. Les fétiches avaient été choisis sans discernement. Quant à ses livres, je n’eus pas le temps de les regarder. On me fit passer dans un fumoir, où le parvenu allemand était enfoncé dans un fauteuil de cuir et fumait des cigarettes égyptiennes tandis qu’auprès de lui, nue, une fillette idéalement fine, attendait qu’après avoir tiré trois ou quatre bouffées, avant de la jeter, il éteignît sa cigarette sur les reins de la petite fille, dont la peau frémissait, et une brûlure tachait la blancheur du corps charmant que le vieil Allemand cynique torturait d’un air indifférent".
Bookseller reference : 96242
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APOLLINAIRE (Guillaume).
Manuscrit autographe signé intitulé "Fumées".
1918 4 pages in-8 à l'encre, chacune contrecollée sur une feuille de format in-4. Manuscrit de travail, avec corrections et ratures, de cette chronique parue dans la rubrique "La Vie anecdotique" du Mercure de France (16 mars 1918). La pénurie de tabac qui sévit en France, conséquence de la crise de 1917, sert de prétexte à ce récit délibérément provocant d’inspiration sado-masochiste."Dans une ville d’Italie quelques années avant la guerre, un de ces Allemands enrichis et sadiques qui traduisaient leurs imaginations grossières et compliquées en décors d’une banalité splendide me fit demander d’aller voir ses livres, sa collection de fétiches d’Océanie et d’Afrique et ses tableaux de Gauguin. Cet homme, dont le nom importe peu, cherchait à rivaliser en raffinement avec ce qu’il avait entendu dire de certains Anglais et en goût avec ce qu’il savait des Français. Parmi ses tableaux, il y avait quelques faux. Les fétiches avaient été choisis sans discernement. Quant à ses livres, je n’eus pas le temps de les regarder. On me fit passer dans un fumoir, où le parvenu allemand était enfoncé dans un fauteuil de cuir et fumait des cigarettes égyptiennes tandis qu’auprès de lui, nue, une fillette idéalement fine, attendait qu’après avoir tiré trois ou quatre bouffées, avant de la jeter, il éteignît sa cigarette sur les reins de la petite fille, dont la peau frémissait, et une brûlure tachait la blancheur du corps charmant que le vieil Allemand cynique torturait d’un air indifférent".
Bookseller reference : 96242
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AUDIBERTI (Jacques).
Lettre autographe signée adressée à Jacques Peuchmaurd de la revue Arts et tapuscrit d'un article sur Camille Bryen.
1 page in-4 pour la lettre ("4 bis rue du Cherche Midi", s.d. [vers 1952]) et 5 pages un quart sur papier pelure pour le tapuscrit avec quelques annotations manuscrites. Audiberti s'enquiert de la publication de son article relatif "à Bryen et à l'abhumanisme". "Vous savez que l'abhumanisme est, surtout en Italie, un sujet fort actuel et, en tout cas, il me serait désagréable que ce papier ne voit le jour chez vous". L'article en question, intitulé "A l'exposition Camille Bryen dansent les bambins Abhumanisme" (à la galerie Collette Allendy), fait écho à L'Ouvre-boîte, traité narratif que l'écrivain et l'artiste feront paraître chez Gallimard en 1952. On joint deux portraits photographiques de Jacques Audiberti (tirages argentiques d'époque, avec tampon du photographe Michel Regnault au dos, 17 x 12 cm).
Bookseller reference : 96251
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AUDIBERTI (Jacques).
Lettre autographe signée adressée à Jacques Peuchmaurd de la revue Arts et tapuscrit d'un article sur Camille Bryen.
1 page in-4 pour la lettre ("4 bis rue du Cherche Midi", s.d. [vers 1952]) et 5 pages un quart sur papier pelure pour le tapuscrit avec quelques annotations manuscrites. Audiberti s'enquiert de la publication de son article relatif "à Bryen et à l'abhumanisme". "Vous savez que l'abhumanisme est, surtout en Italie, un sujet fort actuel et, en tout cas, il me serait désagréable que ce papier ne voit le jour chez vous". L'article en question, intitulé "A l'exposition Camille Bryen dansent les bambins Abhumanisme" (à la galerie Collette Allendy), fait écho à L'Ouvre-boîte, traité narratif que l'écrivain et l'artiste feront paraître chez Gallimard en 1952. On joint deux portraits photographiques de Jacques Audiberti (tirages argentiques d'époque, avec tampon du photographe Michel Regnault au dos, 17 x 12 cm).
Bookseller reference : 96251
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MARCEAU (Félicien).
Lettre autographe signée adressée à Jacques Peuchmaurd de la revue Arts.
1 page in-4, Paris, 11 juin 1952, avec enveloppe conservée. En remerciement d'une critique à la parution de L'Homme du roi : ... "j'ai déjà pu mesurer à quel point votre article a porté sur le public. J'espère que je pourrai bientôt vous redire de vive voix mes remerciements et avoir ainsi le plaisir de vous connaître". On joint un portrait photographique de l'auteur avec marques éditoriales et tampon de la revue Art au verso.
Bookseller reference : 96270
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MARCEAU (Félicien).
Lettre autographe signée adressée à Jacques Peuchmaurd de la revue Arts.
1 page in-4, Paris, 11 juin 1952, avec enveloppe conservée. En remerciement d'une critique à la parution de L'Homme du roi : ... "j'ai déjà pu mesurer à quel point votre article a porté sur le public. J'espère que je pourrai bientôt vous redire de vive voix mes remerciements et avoir ainsi le plaisir de vous connaître". On joint un portrait photographique de l'auteur avec marques éditoriales et tampon de la revue Art au verso.
Bookseller reference : 96270
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PERRY (Jacques).
Lettre autographe signée adressée à Jacques Peuchmaurd de la revue Arts.
1 page in-4, s.l.n.d., "La Bergerie, le 7 décembre" [vers 1958]. Absent de Paris, il regrette de n'avoir pu croiser son correspondant à une fête donnée au lendemain de la remise du Fémina et espère une réponse sur le manuscrit Le Curieux (probablement Le Curieux mal avisé, paru en 1958 chez Fayard). On joint trois portraits photographiques (dont deux tirages de presse avec tampons de l'agence Keystone au dos).
Bookseller reference : 96271
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PERRY (Jacques).
Lettre autographe signée adressée à Jacques Peuchmaurd de la revue Arts.
1 page in-4, s.l.n.d., "La Bergerie, le 7 décembre" [vers 1958]. Absent de Paris, il regrette de n'avoir pu croiser son correspondant à une fête donnée au lendemain de la remise du Fémina et espère une réponse sur le manuscrit Le Curieux (probablement Le Curieux mal avisé, paru en 1958 chez Fayard). On joint trois portraits photographiques (dont deux tirages de presse avec tampons de l'agence Keystone au dos).
Bookseller reference : 96271
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VERDET (André).
Lettre autographe signée adressée à Jacques Peuchmaurd de la revue Arts.
1 pages in-8, "Saint-Paul [de Vence]", le 05 avril 1954. Il lui fait parvenir son "dernier né", le recueil Mondes et Soleils, et soumet quelques idées de chroniques. On joint un beau portrait photographique du poète (tirage argentique d'époque, tampon du photographe P. Constantin au dos, 24 x 18 cm).
Bookseller reference : 96273
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VERDET (André).
Lettre autographe signée adressée à Jacques Peuchmaurd de la revue Arts.
1 pages in-8, "Saint-Paul [de Vence]", le 05 avril 1954. Il lui fait parvenir son "dernier né", le recueil Mondes et Soleils, et soumet quelques idées de chroniques. On joint un beau portrait photographique du poète (tirage argentique d'époque, tampon du photographe P. Constantin au dos, 24 x 18 cm).
Bookseller reference : 96273
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SCHNEIDER (Marcel).
Manuscrit autographe signé adressé à la revue Arts.
1 page in-4 à l'encre noire. Texte envoyé en réponse à une enquête de la revue : "un écrivain doit-il avoir un second métier ?" Il évoque son besoin de la littérature et son activité d'enseignant en lycée : "au lieu de m'enfermer dans l'univers particulier d'un monde romanesque et de me retrancher du monde réel, je me vois contraint à des obligations régulières, à une discipline sociale qui me font, à moi qui risque de me perdre dans les nuages, assurément plus de bien que de mal". On joint un portrait photographique (tirage argentique d'époque, 11,5 x 8,5 cm).
Bookseller reference : 96278
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SCHNEIDER (Marcel).
Manuscrit autographe signé adressé à la revue Arts.
1 page in-4 à l'encre noire. Texte envoyé en réponse à une enquête de la revue : "un écrivain doit-il avoir un second métier ?" Il évoque son besoin de la littérature et son activité d'enseignant en lycée : "au lieu de m'enfermer dans l'univers particulier d'un monde romanesque et de me retrancher du monde réel, je me vois contraint à des obligations régulières, à une discipline sociale qui me font, à moi qui risque de me perdre dans les nuages, assurément plus de bien que de mal". On joint un portrait photographique (tirage argentique d'époque, 11,5 x 8,5 cm).
Bookseller reference : 96278
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FALLET (René).
Lettre autographe signée.
1 page in-8, s.l.n.d. [1952], sur copie d'écolier à grands carreaux perforée. Il transmet à son "cher André" un manuscrit d'une dizaine de pages. "J'espère que tu trouveras là du bon Fallet. Demande "Testament" à Seghers et fais en parler, sinon j'éreinte ton prochain book."
Bookseller reference : 96279
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FALLET (René).
Lettre autographe signée.
1 page in-8, s.l.n.d. [1952], sur copie d'écolier à grands carreaux perforée. Il transmet à son "cher André" un manuscrit d'une dizaine de pages. "J'espère que tu trouveras là du bon Fallet. Demande "Testament" à Seghers et fais en parler, sinon j'éreinte ton prochain book."
Bookseller reference : 96279
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GRACQ (Julien).
Correspondance adressée à l'écrivain Guy Dupré.
4 L.A.S. au format in-8, 1 pneumatique et 1 C.A.S. avec enveloppe. 1948-1970. Beau témoignage de l'amitié naissante entre Julien Gracq et le jeune écrivain Guy Dupré (1925-2018). - Saint-Forent-Le-Vieil, "20 juillet" [1948]. En réponse à une première lettre élogieuse transmise par son éditeur: "Dans cet excès d'estime, où vous paraissez tenir mes livres (-et dont je ne sais - comme toujours - s'il est pour moi plus exaltant que déprimant) comment une entrevue pourrait-elle ne pas vous décevoir ?". Il transmet malgré ce son )adresse. "Des lettres comme la vôtre, si violemment excessifs qu'en soient les termes, trouvent pour se faire absoudre des complicités, je pense parfaitement inavouables, et sont de celles que, tout de même, on ne déchire pas." - Paris, "lundi" [1948]. "Corti m'a transmis votre lettre. J'ai de grands remords de ne vous avoir pas donné signe de vie plus tôt (...) l'idée que vous attendiez beaucoup trop de moi me faisait envisager cette entrevue avec quelque malaise." Il s'apprête à quitter Paris et propose une rencontre à son retour. - Paris, "lundi 15" [Décembre 1952]. A propos de la lecture d'un manuscrit, probablement Les Fiancées sont froides, premier livre de Guy Dupré qui paraîtra en 1953. "Je n'ai jamais pensé que vous étiez venu me voir pour me soumettre votre manuscrit - ce qui après tout ne serait pas pendable". Gracq rassure le jeune auteur de 24 ans : "Ne vous justifiez donc pas, je vous ai moi-même engagé à me montrer ce manuscrit, et j'ai eu plaisir à la lire". - S.l., "4 mars". Le poli "Cher Monsieur" introductif des premières lettres a laissé la place à "Cher Guy Dupré". Il recommande à son destinataire, désormais éditeur chez Plon, le manuscrit de son ami Jean-Claude Andro, La Mer des Sargasses. "Je souhaite seulement que vous lisiez ce texte assez long : je ne connais pas de lecteur qui soit plus apte à en saisir l'intérêt, en passant par dessus des fautes d'écriture et des maladresses dans les dialogues qui seraient sûrement à revoir au cas où ce livre trouverait chez vous une sympathie". Le soutien enthousiaste de Gracq ne portera pas ses fruits, l'ouvrage de Jean-Claude Andro paraissant en 1968 chez Denoël. - pneumatique à l'encre rose, 7 mars 1950. Brève missive dans laquelle Gracq annule un rendez-vous avec son "Cher Ami".- carte avec enveloppe, 18 octobre 1970. "Je suis réinstallé à Paris et je serais très heureux de vos voir". Il transmet son numéro de téléphone et conclut d'un "bien cordialement à vous". On joint une enveloppe datée du 13 mai 1958.
Bookseller reference : 96417
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GRACQ (Julien).
Correspondance adressée à l'écrivain Guy Dupré.
4 L.A.S. au format in-8, 1 pneumatique et 1 C.A.S. avec enveloppe. 1948-1970. Beau témoignage de l'amitié naissante entre Julien Gracq et le jeune écrivain Guy Dupré (1925-2018). - Saint-Forent-Le-Vieil, "20 juillet" [1948]. En réponse à une première lettre élogieuse transmise par son éditeur: "Dans cet excès d'estime, où vous paraissez tenir mes livres (-et dont je ne sais - comme toujours - s'il est pour moi plus exaltant que déprimant) comment une entrevue pourrait-elle ne pas vous décevoir ?". Il transmet malgré ce son )adresse. "Des lettres comme la vôtre, si violemment excessifs qu'en soient les termes, trouvent pour se faire absoudre des complicités, je pense parfaitement inavouables, et sont de celles que, tout de même, on ne déchire pas." - Paris, "lundi" [1948]. "Corti m'a transmis votre lettre. J'ai de grands remords de ne vous avoir pas donné signe de vie plus tôt (...) l'idée que vous attendiez beaucoup trop de moi me faisait envisager cette entrevue avec quelque malaise." Il s'apprête à quitter Paris et propose une rencontre à son retour. - Paris, "lundi 15" [Décembre 1952]. A propos de la lecture d'un manuscrit, probablement Les Fiancées sont froides, premier livre de Guy Dupré qui paraîtra en 1953. "Je n'ai jamais pensé que vous étiez venu me voir pour me soumettre votre manuscrit - ce qui après tout ne serait pas pendable". Gracq rassure le jeune auteur de 24 ans : "Ne vous justifiez donc pas, je vous ai moi-même engagé à me montrer ce manuscrit, et j'ai eu plaisir à la lire". - S.l., "4 mars". Le poli "Cher Monsieur" introductif des premières lettres a laissé la place à "Cher Guy Dupré". Il recommande à son destinataire, désormais éditeur chez Plon, le manuscrit de son ami Jean-Claude Andro, La Mer des Sargasses. "Je souhaite seulement que vous lisiez ce texte assez long : je ne connais pas de lecteur qui soit plus apte à en saisir l'intérêt, en passant par dessus des fautes d'écriture et des maladresses dans les dialogues qui seraient sûrement à revoir au cas où ce livre trouverait chez vous une sympathie". Le soutien enthousiaste de Gracq ne portera pas ses fruits, l'ouvrage de Jean-Claude Andro paraissant en 1968 chez Denoël. - pneumatique à l'encre rose, 7 mars 1950. Brève missive dans laquelle Gracq annule un rendez-vous avec son "Cher Ami".- carte avec enveloppe, 18 octobre 1970. "Je suis réinstallé à Paris et je serais très heureux de vos voir". Il transmet son numéro de téléphone et conclut d'un "bien cordialement à vous". On joint une enveloppe datée du 13 mai 1958.
Bookseller reference : 96417
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AUGIER (Emile).
Deux billets autographes signés adressés [à Jules Claretie].
1 page in-12 et 1 page in-16, s.l.n.d. Dans la premier billet, il signale de ne pas voir reçu les horaires d'une répétition, dans le second il réclame deux signatures et l'invite à passer chez leur avoué. On joint une carte de visite à son nom imprimé "avec ses remerciements".
Bookseller reference : 96419
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AUGIER (Emile).
Deux billets autographes signés adressés [à Jules Claretie].
1 page in-12 et 1 page in-16, s.l.n.d. Dans la premier billet, il signale de ne pas voir reçu les horaires d'une répétition, dans le second il réclame deux signatures et l'invite à passer chez leur avoué. On joint une carte de visite à son nom imprimé "avec ses remerciements".
Bookseller reference : 96419
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BAZIN (René).
Billet autographe signé adressé à Jules Claretie.
1 p. in-12 sur papier bleu. De passage à Paris avec sa femme, l'écrivain souhaite assister à la représentation d'Un Cas de conscience de Paul Bourget, pièce créée en 1910 à la Comédie Française.
Bookseller reference : 96421
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BAZIN (René).
Billet autographe signé adressé à Jules Claretie.
1 p. in-12 sur papier bleu. De passage à Paris avec sa femme, l'écrivain souhaite assister à la représentation d'Un Cas de conscience de Paul Bourget, pièce créée en 1910 à la Comédie Française.
Bookseller reference : 96421
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BATAILLE (Henry).
Réunion de deux lettres autographes signées adressées à Jules Claretie.
1 page in-12, s.l., 1er mars 1913 et 1 page in-12 s.l.n.d. Il s'engage à faire une lecture de La Marche Nuptiale qui sera reprise en juillet 1913 à la Comédie Française. Il demande une loge pour assister à la pièce de Wolff qu'il a "grand hâte d'applaudir".
Bookseller reference : 96423
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BATAILLE (Henry).
Réunion de deux lettres autographes signées adressées à Jules Claretie.
1 page in-12, s.l., 1er mars 1913 et 1 page in-12 s.l.n.d. Il s'engage à faire une lecture de La Marche Nuptiale qui sera reprise en juillet 1913 à la Comédie Française. Il demande une loge pour assister à la pièce de Wolff qu'il a "grand hâte d'applaudir".
Bookseller reference : 96423
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MEURICE (Paul).
Une lettre autographe signée adressée à Jules Claretie.
1 page et demie, s.l. 31 janvier 1904. En qualité de Président du Comité George Sand, il invite Jules Claretie à venir voir la statue sur laquelle travaille François-Léonard Sicard "qui est très avancée". Installée dans les jardin du Luxembourg, cette statue sera inaugurée en juillet 1904. On joint un pneumatique, mot de remerciement (1 p. in-16, Paris, marques postales illisibles).
Bookseller reference : 96425
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MEURICE (Paul).
Une lettre autographe signée adressée à Jules Claretie.
1 page et demie, s.l. 31 janvier 1904. En qualité de Président du Comité George Sand, il invite Jules Claretie à venir voir la statue sur laquelle travaille François-Léonard Sicard "qui est très avancée". Installée dans les jardin du Luxembourg, cette statue sera inaugurée en juillet 1904. On joint un pneumatique, mot de remerciement (1 p. in-16, Paris, marques postales illisibles).
Bookseller reference : 96425
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WOLFF (Pierre).
Une lettre autographe signée et une carte autographe signée adressées à Jules Claretie.
1811 1 page in-8 et 1 page in-12 obl., les deux à son adresse imprimée, s.l.n.d. [ves 1910]. Il prévient son "maître et ami" qu'il doit quitter Paris avant la 50eme des Marionnettes (comédie créée à la Comédie Française le 26 octobre 1910) et l'invite le soir même à une petite fête qu'il organise pour l'occasion. La carte est un billet d'excuses : "Je ne réclame jamais. Vous le savez. Je ne sais pas ce qui m'a pris!".
Bookseller reference : 96426
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WOLFF (Pierre).
Une lettre autographe signée et une carte autographe signée adressées à Jules Claretie.
1811 1 page in-8 et 1 page in-12 obl., les deux à son adresse imprimée, s.l.n.d. [ves 1910]. Il prévient son "maître et ami" qu'il doit quitter Paris avant la 50eme des Marionnettes (comédie créée à la Comédie Française le 26 octobre 1910) et l'invite le soir même à une petite fête qu'il organise pour l'occasion. La carte est un billet d'excuses : "Je ne réclame jamais. Vous le savez. Je ne sais pas ce qui m'a pris!".
Bookseller reference : 96426
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ZAMACOÏS (Miguel).
Carte autographe signée adressée à Jules Claretie.
1 page et demie in-12 obl., à son monogramme imprimé, s.l., "Samedi ". Mot de remerciement dans lequel il fait allusion à des travaux de marouflage à la Comédie Française : "Je souhaite pour vous et pour moi que ces fameux marouflages vous laissent quelques loisirs! Quelle triste polémique !".
Bookseller reference : 96427
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ZAMACOÏS (Miguel).
Carte autographe signée adressée à Jules Claretie.
1 page et demie in-12 obl., à son monogramme imprimé, s.l., "Samedi ". Mot de remerciement dans lequel il fait allusion à des travaux de marouflage à la Comédie Française : "Je souhaite pour vous et pour moi que ces fameux marouflages vous laissent quelques loisirs! Quelle triste polémique !".
Bookseller reference : 96427
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MEZIERES (A.).
Deux lettres autographes signées adressées à Jules Claretie.
1 page in-16 et 1 page in-12, Paris, 4 mars et 24 mai. Évoquant un dîner où il fut question de Shakespeare : "L'ombre de Shakespeare, si longtemps incompris en France, a dû tressaillir de joie en se sentant si justement et si noblement admiré" ( 4 mars). A propos d'un pièce de Jules Bois qu'il recommande (24 mai).
Bookseller reference : 96429
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MEZIERES (A.).
Deux lettres autographes signées adressées à Jules Claretie.
1 page in-16 et 1 page in-12, Paris, 4 mars et 24 mai. Évoquant un dîner où il fut question de Shakespeare : "L'ombre de Shakespeare, si longtemps incompris en France, a dû tressaillir de joie en se sentant si justement et si noblement admiré" ( 4 mars). A propos d'un pièce de Jules Bois qu'il recommande (24 mai).
Bookseller reference : 96429
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BERNSTEIN (Henry).
Deux lettres autographes signées adressées à Jules Claretie.
2 pages in-8, à son adresse imprimée, 16 juin 1910 et 28 novembre 1910. Concernant sa pièce Après moi, il propose une lecture chez Jules Claretie plutôt qu'au Théâtre français où ils pourraient être dérangés. En novembre, il assure que M. "D." assurera la mise en scène et conclue sur un "votre bien fatigué et profondément dévoué". La création de la pièce le 20 février 1911 à la Comédie Française provoquera de vives réactions chez les antisémites, dont celle de Léon Daudet qui reproche au Français de soutenir un auteur juif et un déserteur (Bernstein ayant déserté lors de son service militaire).
Bookseller reference : 96431
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BERNSTEIN (Henry).
Deux lettres autographes signées adressées à Jules Claretie.
2 pages in-8, à son adresse imprimée, 16 juin 1910 et 28 novembre 1910. Concernant sa pièce Après moi, il propose une lecture chez Jules Claretie plutôt qu'au Théâtre français où ils pourraient être dérangés. En novembre, il assure que M. "D." assurera la mise en scène et conclue sur un "votre bien fatigué et profondément dévoué". La création de la pièce le 20 février 1911 à la Comédie Française provoquera de vives réactions chez les antisémites, dont celle de Léon Daudet qui reproche au Français de soutenir un auteur juif et un déserteur (Bernstein ayant déserté lors de son service militaire).
Bookseller reference : 96431
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BOISSIER (Gaston).
Billet autographe signé adressé à Jules Claretie.
1 page in-16, à l'en-tête imprimé de l'Académie Française, Viroflay, "samedi". Il décline une invitation "Je n'en puis plus - cette réception m'a mis sur les flancs".
Bookseller reference : 96432
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BOISSIER (Gaston).
Billet autographe signé adressé à Jules Claretie.
1 page in-16, à l'en-tête imprimé de l'Académie Française, Viroflay, "samedi". Il décline une invitation "Je n'en puis plus - cette réception m'a mis sur les flancs".
Bookseller reference : 96432
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BORDEAUX (Henry).
Lettre autographe signée adressée à Jules Claretie.
1 page in-12, à son adresse imprimée, 20 février 1912. Il le remercie de la "bonne nouvelle" : la reprise de de sa courte pièce L'Écran brisé à la Comédie française. Il ajoute : "Vous avez été mon premier 'patron' au théâtre : il sera juste que je vous demande un conseil que vous ne refuserez pas."
Bookseller reference : 96433
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BORDEAUX (Henry).
Lettre autographe signée adressée à Jules Claretie.
1 page in-12, à son adresse imprimée, 20 février 1912. Il le remercie de la "bonne nouvelle" : la reprise de de sa courte pièce L'Écran brisé à la Comédie française. Il ajoute : "Vous avez été mon premier 'patron' au théâtre : il sera juste que je vous demande un conseil que vous ne refuserez pas."
Bookseller reference : 96433
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BORNIER (Henri de).
Deux lettres autographes signées adressées à Jules Claretie.
2 pages in-8, s.l., "samedi" (feuillet effrangé) et 17 février. Il doit rencontrer Jules Claretie pour lui présenter sa pièce : "j'espère encore, je compte sur vos lumières, et sur votre justice qui ne traitera pas un coupable en 5 actes comme un coupable vulgaire". Dans la seconde lettre, il le remercie pour un article bienveillant et flatteur : "Vous savez combien un auteur, un peu en retard comme moi, doit tenir à l'opinion d'un jeune et vaillant lutteur comme vous".
Bookseller reference : 96434
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BORNIER (Henri de).
Deux lettres autographes signées adressées à Jules Claretie.
2 pages in-8, s.l., "samedi" (feuillet effrangé) et 17 février. Il doit rencontrer Jules Claretie pour lui présenter sa pièce : "j'espère encore, je compte sur vos lumières, et sur votre justice qui ne traitera pas un coupable en 5 actes comme un coupable vulgaire". Dans la seconde lettre, il le remercie pour un article bienveillant et flatteur : "Vous savez combien un auteur, un peu en retard comme moi, doit tenir à l'opinion d'un jeune et vaillant lutteur comme vous".
Bookseller reference : 96434
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BRIEUX (Eugène).
Deux lettres autographes signées adressées à Jules Claretie.
2 pages in-12 dont une à son adresse imprimée, s.l.n.d. Il espère un retour sur sa pièce Les Bienfaiteurs (qui sera créée en 1896 au théâtre de la Porte-Saint Martin) : "depuis longtemps je n'ai pas écrit une pièce sans vous demander votre avis". Le second courrier est une lettre de remerciements.
Bookseller reference : 96435
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BRIEUX (Eugène).
Deux lettres autographes signées adressées à Jules Claretie.
2 pages in-12 dont une à son adresse imprimée, s.l.n.d. Il espère un retour sur sa pièce Les Bienfaiteurs (qui sera créée en 1896 au théâtre de la Porte-Saint Martin) : "depuis longtemps je n'ai pas écrit une pièce sans vous demander votre avis". Le second courrier est une lettre de remerciements.
Bookseller reference : 96435
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BROGLIE (Duc de).
Lettre autographe signée adressée à Jules Claretie.
1 page un quart in-8 à l'adresse imprimée du "10 rue de Solférino", 18 août 1897. Il recommande la mère d'un ancien garde municipal pour un poste au Théâtre Français.
Bookseller reference : 96436
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BROGLIE (Duc de).
Lettre autographe signée adressée à Jules Claretie.
1 page un quart in-8 à l'adresse imprimée du "10 rue de Solférino", 18 août 1897. Il recommande la mère d'un ancien garde municipal pour un poste au Théâtre Français.
Bookseller reference : 96436
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BRUNETIERE (Ferdinand).
Deux lettres autographes signées adressées à Jules Claretie.
2 pages in-8 à l'en-tête imprimé de la Revue des Deux Mondes, 15 mai et 10 juin 1894. Il demande une loge pour assister à la prochaine représentation d'Adrienne Lecouvreur d'Eugène Scribe. Dans la seconde lettre, il le remercie de son mot.
Bookseller reference : 96437
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BRUNETIERE (Ferdinand).
Deux lettres autographes signées adressées à Jules Claretie.
2 pages in-8 à l'en-tête imprimé de la Revue des Deux Mondes, 15 mai et 10 juin 1894. Il demande une loge pour assister à la prochaine représentation d'Adrienne Lecouvreur d'Eugène Scribe. Dans la seconde lettre, il le remercie de son mot.
Bookseller reference : 96437
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CHERBULIEZ (Victor).
Un lettre autographe signée et un carte de visite autographe signée adressées à Jules Claretie.
2 pages in-12, Paris 17 décembre 1887 et carte s.l.n.d. Il s'excuse de n'avoir pu honorer son invitation et ajoute : "Je serais charmé que vous montriez à Halévy la pièce modifiée et réduite en trois actes" (lettre). De passage à Paris, il regrette de n'avoir pu le croiser et se réjouit de leur prochain déjeuner (carte).
Bookseller reference : 96439
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CHERBULIEZ (Victor).
Un lettre autographe signée et un carte de visite autographe signée adressées à Jules Claretie.
2 pages in-12, Paris 17 décembre 1887 et carte s.l.n.d. Il s'excuse de n'avoir pu honorer son invitation et ajoute : "Je serais charmé que vous montriez à Halévy la pièce modifiée et réduite en trois actes" (lettre). De passage à Paris, il regrette de n'avoir pu le croiser et se réjouit de leur prochain déjeuner (carte).
Bookseller reference : 96439
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